SEtaccio - François Chat
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SEtaccio - François Chat
françoischat ... et compagnie «SEtaccio» Théâtre gestuel, théâtre d’objet François Chat … Et Compagnie bureau et courrier : 17, rue Polonceau 75018 Paris tel : + 33 1 42 23 48 22 [email protected] www.francoischat.com «SEtaccio» Théâtre gestuel, théâtre d’objet Grande Scène, durée 1h15 Commande et Production Théâtre du Châtelet avec le soutien de Pierre Bergé Mise en scène, chorégraphie et interprétation, scénographie et lumières : François Chat création musicale : Fred Frith avec : François Chat et les enfants fil de féristes Ludivine Thomas et Thilda Barès (en alternance) Musiciens live : Quatuor à cordes Bartleby Violons : Jacques Bonvallet et Guillaume Cubero Alto : Claire Merlet Violoncelle : Elena Andreyev Saxophone : Gianni Gebbia Échantillons sonores : Fred Giuliani Mise en espace sonore : Etienne Bultingaire Lumières : Valerio Alfieri et François Chat Peintures : Fabienne Auzolle Costumes : Laurent Lamoureux Collaboration à la scénographie : Emanuela Not dates : les 8, 9, 16 et 17 Novembre 2002, Théatre du Châtelet, Paris Palerme Une rue verticale partant de la porte de la mer à la porte de la montagne. Une autre rue horizontale la coupe en son milieu, créant l’intersection à partir de laquelle la ville s’est développée. « Incrocio dei quattro canti « (croisement des quatre angles, en sicilien) mais qui peut signifier aussi en Italien « croisement des quatre chants ». Palerme s’est construite à partir de 3 chants vers la montagne, un chant vers la mer d’où débarquèrent arabes, grecques, espagnoles et autres méditérannéens métissant l’île. Autour de la nature,la ville se tient comme dans le creux d’une main.Mi-polluée, mi-écologique, mi-violente, mi-calme, Palerme est toujours en tension, au sens propre comme au sens plus mystérieux comme des fils tendus d’un extrème à l’autre. Il y a plusieurs Palerme, plusieurs « Borgata » (quartier, quartier ghetto) borgata del pesce, borgata delle pulci, borgata della carne, borgata della canna, borgata dei fiori... En dehors de la couche principale de bruits, une ligne de silence est à trouver, un secret à déposer en passant par l’église ou bien en surplombant la ville du sommet de la montagne : une voix transportée par le vent chuchote « se taccio, se taccio », si je me tais. François Chat «SEtaccio» - Presse : « Deux chorégraphes qui aiment encore le mystère et la retenue Carolyn Carlson et François Chat à Paris : Au travers de ces ustensiles, que rien ne prédisposait à un destin théâtral et qui pourtant magnétisent le public en quelques secondes, François Chat accomplit une prouesse : celle d’être lui-même sans subterfuge. » Le Monde, Rosita Boiseau 15.11.2002 « Loin des préoccupations circassiennes, François Chat n’en joue pas, il les laissent jouer, faisant confiance à leur capacité à habiter l’espace. » Arts de la Piste, Odile Cougoule, janvier 2003 Les dernières du Chat « Jeu gracieux avec les objets, pas de deux répétitifs trafiqués d’Edouard Lock et de Trisha Brown, solos léchés sous des lumières au cordeau: la technique est exemplaire.» Libération, Eric Dahan 16/11/2002 Le tamis sous les mots / propos recueillis par Frédéric Maurin Les spectateurs du Châtelet se rappelleront peut-être ses apparitions de jongleur-acrobate dans La Damnation de Faust mise en scène par Yannis Kokkos en 1990, ou plus sûrement son personnage de parricide innocent dans le prologue muet d’Œdipus Rex de Stravinsky monté en 1996 par Robert Wilson, lequel conçut ensuite pour lui Wings on Rock, présenté dans le cadre du Festival de Saint-Denis en 1998. Mais François Chat, formé à l’école nationale du cirque Annie Fratellini, mène aussi une carrière individuelle: il a signé L’Œuf du vent avec Philippe Minella (1996), Rotation avec le joueur de vielle à roue Valentin Clastrier (1998), Pièce jonglée pour piano avec Marc Vella (2002), et il prépare actuellement Le Bois de pins (d’après Francis Ponge) et Métamorphoses (sur une musique de Philip Glass). Avec SEtaccio, créé en collaboration avec le compositeur Fred Frith, il revient au Châtelet pour offrir au regard d’improbables rencontres dont les effets, loin de la prouesse tapageuse, sont appelés à résonner dans l’œil de l’esprit. Rencontre. SEtaccio représente l’aboutissement d’une commande de Jean-Pierre Brossmann et d’un travail effectué il y a quelques années à l’invitation du directeur du Centre culturel français de Palerme, Thierry Roche. À l’occasion de cette résidence, je me suis imprégné de la ville, de ses images, de ses sonorités, de ses atmosphères. Je m’en suis inspiré pour mon spectacle, mais sans jamais chercher à traduire sa réalité, sans vouloir la recomposer, la raconter ni la traiter comme on traite un sujet. Palerme m’a servi d’outil, j’y ai puisé des sensations, et ce sont ces sensations qui, filtrées par la mémoire, mêlées à d’autres souvenirs et à d’autres influences, se glissent dans la structure formelle que j’avais établie au préalable pour le spectacle: une structure calquée sur le modèle AbCbCbA, où les parties b forment des leitmotive visuels mettant en présence des couples d’objets: un œuf et une cuiller, par exemple, ou bien un tamis et un citron. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment ces objets interagissent, alors que rien ne les rapproche a priori. Et pour cela, j’essaie de faire ressortir le moment de leur apparition, en évitant même de les manipuler au sens traditionnel du terme. Palerme est une ville qui regorge d’énergie, de violence, de poésie. C’est un lieu de tensions et de stratifications culturelles: tout à la fois un fil reliant des extrêmes et le produit d’un entrelacs de fils. Mon spectacle s’est lui aussi élabore par strates successives et par mises en rapport de phénomènes tensionnels - que ce soit par des jeux d’opposition ou par des ambivalences de signification. Par exemple, et pour en expliquer le titre, j’ai trouvé dans l’échoppe d’un artisan un magnifique tamis au filet très fin, et j’ai eu envie de m’en servir à la scène. En même temps, les trois syllabes qui désignent cet objet en italien (setaccio) veulent dire tout à fait autre chose si on les décompose: se taccio, “si je me tais”. D’où la graphie du titre, SEtaccio, qui vise à sauvegarder l’équivoque et à la prolonger par des échos de toutes sortes. D’un côté, le tamis symbolise le mélange, le filtre, le passage - et ces notions se retrouvent à Palerme comme dans ma recherche; d’un autre côté, je travaille en me taisant, en ne laissant parler que le corps, et le silence, dans la ville bruyante de Sicile, acquiert une valeur particulière - aussi bien d’un point de vue politique (avec l’omerta) qu’à un niveau quotidien ou dans la recherche d’une tranquillité propice à la méditation. La dissimulation m’a donc fourni un autre fil conducteur, en tension avec l’évidence: j’ai voulu éprouver ce qui arrive avant, pendant ou après la suspension de la parole, mais aussi ce qui arrive si on suspend le sens pour libérer l’interprétation de chacun. Tout le spectacle se bâtit sur des correspondances tantôt délibérées tantôt fortuites, et sur des ouvertures indécidables, des échappées imprévisibles. Par suite sont venus se greffer d’autres images, d’autres objets, comme les balances que j’ai ramenées d’un marché de Peshawar où j’étais parti en tournée avec L’Œuf du vent: elles s’articulent à la composante orientale de Palerme tout en demeurant étrangères à la ville, elles forment une couche visuelle supplémentaire et appellent d’autres connotations dans le brassage qui favorise la décantation. D’autres couches se superposent encore, présentes dès l’origine comme la traversée du plateau par une jeune fil-de-fériste avec qui je danse à certains moments, ou élaborées au fur et à mesure comme le passage du noir et blanc à la couleur, tandis que les toiles peintes sont progressivement éclairées par-derrière en fond de scène, jusqu’à l’explosion chromatique de la fin. Sans parler, bien sûr, des strates sonores et musicales qui fonctionnent en complément ou en décalage de la partition visuelle, mais qui jamais ne l’accompagnent ni ne l’illustrent. Fred Frith a trouvé sa liberté créatrice à l’intérieur de la structure que je lui ai proposée. Le spectacle est conçu pour l’espace du Châtelet, dont les vastes dimensions ménagent un certain rapport de proximité avec le public. Il se situe à la frontière de la danse, du mime et du cirque, sans être jamais de la danse, du mime ni du cirque à proprement parler. En bref, je préfère déstabiliser les catégories figées pour élaborer une autre forme de théâtre: un théâtre sans paroles possédant une dramaturgie qui n’obéit à aucune narration, un théâtre privilégiant le geste et l’objet - le geste qui manipule l’objet, l’objet qui guide le geste, le geste qui devient objet d’art, l’objet qui redevient geste du monde... Quelque chose passe dans le tamis, quelque chose se passe en l’absence des mots, mais j’aimerais qu’on ne sache plus très bien, en sortant du spectacle, ce qui a vraiment eu lieu. Propos recueillis par Frédéric Maurin Paris, 28 juin 2002 biographie François Chat est acteur danseur-jongleur, metteur en scène. Mêlant la danse et le jonglage, depuis la création de Clip-clop en 1993 puis L’œuf du vent en 1996 jusqu’aux spectacles plus récents comme Le Sacre du Printemps des rues en 2009, François Chat est à la fois une figure marquante du jonglage et du théâtre gestuel. Il partage son temps entre Paris et Venise, à la goutte d’or est installé le bureau de … et Compagnie et prépare ses spectacles dans un monastère vénitien, le CTR (Centro teatrale di Ricerca) comme artiste invité depuis 1999. François Chat crée régulièrement pour d’importants théâtres ou festivals internationaux; dans un style inclassable, il est l’auteur d’une quinzaines de créations. Né en 1978 à Paris. Il tombe dans le cirque depuis tout petit. Il fut élève à l’Ecole Fratellini avec comme professeur de jonglage Italo Medini. Il participe à leurs spectacles depuis l’âge de dix ans. François Chat développant une recherche du jonglage contemporain mêlant danse et théâtre gestuel, réalise avec Philippe Minella ses premiers spectacles solo dont Clip-Clop en 1993 (10 min), lauréat de la Bourse Louis Merlin et présenté au «Festival Mondial du cirque de demain» au Cirque d’Hiver ; ainsi qu’à de multiples manifestations de danse contemporaine. En 1996 L’Œuf du Vent, solo d’une heure donné de nombreuses fois en France, en Europe, en Inde, au Pakistan, et au Japon. Egalement interprète il a joué sous la direction de Yannis Kokkos, Pierre Doussaint, JeanFrançois Duroure, Anastassia Politi... En 1995, il rencontre Bob Wilson et interprète le rôle d’Œdipe jeune dans Silent-prologue (Œdipus-Rex, Théâtre du Châtelet, 1996) puis Bob Wilson crée pour lui sur mesure Wings on Rock (Festival de St Denis 1998). Lors du Festival de St Denis 1999, François Chat monte Rotation, duo avec le joueur de vielle à roue électroacoustique Valentin Clastrier. Le Théâtre du Châtelet lui passe commande, il crée en Novembre 2002 SEtaccio, en collaboration avec le compositeur Fred Frith et ses musiciens, assumant la mise en scène et l’interprétation, la conception de la scénographie et de la lumière. Il en est de même pour Le bois de pins, solo visuel inspiré de Francis Ponge, commande et co-production d’Equinoxe, Scène Nationale de Châteauroux, qu’il présenta en 2002. François Chat a été accompagné en solo en 1996 par Michel Petrucciani et il collabore régulièrement avec des musiciens. Très jeune il développe une pédagogie et enseigne ponctuellement sous formes de stages (théâtres, Ménagerie de Verre, Fratellini, CNAC, ENC Montréal, Ecole Supérieur de Théâtre Uquam Montréal...). L’Académie Expérimentale des Théâtres l’invite plusieurs fois à présenter des conférencesspectacles parmi les piliers du théâtre des limites (Nadj, Hogh, Mouchkine, Wilson, Castellucci, Bel, Bausch…) Les Nuits de Fourvière à Lyon lui offre une carte blanche pour l’Eclat Final 2004. En 2006, il reçoit une bourse de la SACD/Numéro Neuf pour créer VariationS accompagnée d’une résidence de création au Sirque à Nexon, joué notamment au Théâtre du Rond-Point à Paris et récemment en 2009 au CCN de Grenoble. Actuellement il interprète un solo l’ombre du corps dans le spectacle vibrations de la Cie 14 :20 (Magie Nouvelle) dont la version scène sera donnée au Théâtre National de Chaillot. Il prépare deux projets : un solo intitulé indéfini qui sera un aboutissement de sa recherche d’acteur danseur-jongleur ainsi qu’un opéra-cirque Pinokyo pièce pour une troupe de circassiens. François Chat reçoit le soutien de Pierre Bergé pour ses projets de créations. > www.francoischat.com biographie Valerio Alfieri, la rencontre se doit à Bob Wilson lors de la création de “Wings on Rock” en 1998. lumière Puis nous avons conçu et réglé ensemble les lumières de “SEtaccio” au Théâtre du Châtelet (2002) et “Métamorphoses” au Théâtre à Châtillon (2006). Valerio est un collaborateur précieux, notre expérience wilsonnienne commune nous permet de travailler sur la même longueur d’onde, dans la même rigueur visuelle. Valerio Alfieri est né à Florence en 1959. De 1981 à 1987, il est chef électricien au Théâtre Régional de Toscane, et s’occupe à ce titre des spectacles mis en scène par Luca Ronconi, Franco Zeffirelli, Roberto de Simone, Roberto Guicciardini, Antoine Vitez. En 1988, il éclaire le festival Montepulciano sous la direction artistique de Hans Werner Henze, et en 1989, le Festival de Montalcino. De 1991 à 1995, il collabore régulièrement aux productions du Théâtre de Parme. En 1996, commence sa collaboration avec Robert Wilson qui fait appel à lui en tant que assistant éclairagiste pour un spectacle de mode (Giorgio Armani Story) et des productions théâtrales (Hamlet, Persephone, Wings on Rock, Lady from the Sea). À la même période, il devient éclairagiste attitré du Festival Puccini de Torre del Lago. En 1999 il réalise les lumières d’un spectacle-concert : Experimentum Mundi au Théâtre de Camerino (tournée au festival de Salzbourg et Théâtre Musical de Nice). En 2000 il met en lumière, près de Milan, une exposition d’art contemporain d’artistes internationaux (Bob Wilson, Peter Greenaway, Emir Kusturica, Horiko Horiki….) En 2001, il est assistant éclairagiste de l’installation Russian Madness, conçue par Robert Wilson pour la Biennale d’Art Contemporain de Valence (Espagne). Pour la danse également il éclaire entre autres Writing on waters de et avec Carolyn Carlson pour la Biennale Danse de Venise 2003. Il a travaillé sur des nombreux spectacles d’opéra en Italie et en Europe, parmi les plus recents : en 2006 Traviata et Carmen, production Opera Festival Giardino di Boboli (Florence), Tosca de Puccini au Festival Pucciniano di Torre del Lago, en 2007 Nabucco de Verdi au Teatro delle muse de Ancona, La fanciulla del west Teatro V. E. di Messina, Madama Butterfly et La boheme au Théâtre Piccinni de Bari, La rondine de Puccini au Théâtre de l’Opera de Nice; en 2009 Nabucco au Hessisches Staatstheater Wiesbaden, Allemagne, et Madama butterfly, au Teatro la Fenice, Venise. Tout recemment en novembre 2009 il a éclairé Midnight summer dream de Benjamin Britten por l’inauguration de la saison d’opéra au Théâtre Petruzzelli de Bari. Depuis 2001 il enseigne l’éclairage pour le théâtre notamment à l’Académie des Beaux Arts de Venise. > pour le cv complet : www.valerioalfieri.it biographies Laurent Lamoureux, costumes Laurent réalisait les costumes lorsque je travaillais comme danseur au sein la Cie Pierre Doussaint, vers 1997. Nous avons ensuite commencé notre collaboration pour mes spectacles (Rotation 1998, Le bois de pins et SEtaccio 2002, La boîte à joujoux 2003, Le Sacre du Printemps des rues 2009). Le compas dans l’œil, l’imagination dans la tête, Laurent s’immerge avec justesse dans l’esprit que chaque projet évoque, souvent à partir de matériaux très simples. Artiste plasticien, Laurent Lamoureux a travaillé depuis 1987 en qualité de costumier et décorateur pour diverses compagnies de danse contemporaine et de théâtre, dont : BouvierObadia, Odile Duboc, Roc in Lichen, Marc François, Bernard Sobel, Agnès Delume, Sylvia Montfort, Jean Gaudin, Pierre Doussaint, Anne-Marie Reynaud, William Petit, François Chat, Fatoumi-Lamoureux… Engagé dans «l’aventure Circassienne» depuis 1996, il crée les costumes et les accessoires de plusieurs spectacles mêlant cirque et danse, à Chalon, Cherbourg ou Paris, pour diverses compagnies, dont Pierre Doussaint, Valérie Fratellini, Ô Cirque- Gilles Audejean… Installé depuis 2000 en Normandie, Laurent Lamoureux développe aujourd’hui une activité de peintre et sculpteur. Il réalise en 2006 les costumes et les accessoires ainsi qu’une fresque de 1000 m2 (Le chapiteau) pour le spectacle “Du côté de chez Zumbi”, création franco-brésilienne, pour la compagnie Ô Cirque. > irkoum.over-blog.com Fabienne a réalisé des grandes toiles peintes pour les spectacles de François Chat Le bois de pins (l’Equinoxe Auzolle, Scène Nationale de Châteauroux) et SEtaccio (Théâtre du Châtelet). toiles peintes Née en 1967, Fabienne Auzolle vit et travaille à Choisy-le Roi. Enseigne à l’École d’Arts Plastiques municipale de Fontenay-sous-Bois. Après deux ans passés aux Manufactures nationales, un diplôme d’Arts appliqués à Duperré, travaille la terre et la peinture. Réalise des installations, peinture et céramique, sur les rites et la force des éléments. Expose régulièrement en France. > www.fabienneauzolle.com Emanuela Not, Collaboration à la scénographie a collaboré en tant que scénographe et vidéaste aux spectacles de François Chat : Le bois de pins (réalisation d’une vidéo et collaboration à la scénographie) à l’Equinoxe Scène Nationale de Châteauroux; SEtaccio (collaboration à la scénographie) et La boîte à joujoux (réalisation vidéos) au Théâtre du Châtelet. Elle est graphiste pour François Chat ... et Compagnie Emanuela Not est diplômée de l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise en 1992 et a suivi des cours post-diplome à l’Ecole Technique Supérieure d’Architecture en Madrid sur le thème «cinéma et architecture». En tant que graphiste elle est associée de l’agence d’architecture TAMassociati de Venise. Depuis 1999 elle collabore intensivement aux manifestations artistiques organisées par les Affaires Culturelles de Fontenay-sous-Bois dans le domaine du graphisme d’auteur et enseigne la vidéo-art à l’École d’arts plastiques municipale. Vidéaste aussi, elle a réalisé quelques courts-métrages, qui ont été présentés entre autres à la Semaine du Cinéma Social à Paris et Marseille, 2002 et 2003, et au Musée des Beaux-Arts de Reims, dans le cadre des 20 ans des FRAC, en 2003. > www.tamassociati.org extraits de presse spectacles François Chat ROTATION Festival de St. Denis « On est donc loin du jonglage démonstratif, qui ne renvoie qu’à lui-même, même si François Chat sait aussi se montrer excellent jongleur. Qu’il manipule un ou plusieurs objets, en respectant ou non les figures du jonglage traditionnel, François Chat se distingue de ses confrères, qui explorent des voies analogues, par la lenteur de ses mouvements. » Chroniques de l’AFAA, Jean-Michel Guy, 1998 « Une danse espiègle ou songeuse, un théâtre gestuel redessinant l’espace.» Télérama, Anne Marie Paquotte. L’OEUF DU VENT «Il trace avec son corps un tableau vivant.» Liberation (oct. 1996) «François Chat porte bien son nom et son art. Chacun de ses gestes est rond, langoureux, fluide comme un félin, joueur conformément à l’ethymologie du mot jongleur.» Les saisons de la danse (mars 1997) «Seul en scène pendant une heure, torse nu, il pose un univers poétique entre danse et théâtre gestuel parfois hiératique. Une traversée du temps autour de la naissance ...» Liberation (nov. 1997) «L’oeuf du vent soixante-cinq minutes absolument magiques d’un étrange rituel, François Chat invente des scènes vivantes où mime, danse et jonglage se nourissent de poésie. À decouvrir d’urgence.» L’Express (fév. 1997) François Chat acteur protagoniste de Bob Wilson WINGS ON ROCK «... on ne soulignera jamais assez la poésie avec laquelle le jongleur et mime François Chat transforme les bandelettes de tissu en autant de marionnettes, d’alter ego à la fois questionnants et enchanteurs...» Libération, 1998 «François Chat à en lui quelque chose de très particulier dans le rapport à son corps. C’est une sorte de connaissance de soi, de son corps et de ce qu’il peut faire, absolument naturelle et spontanée. Cela n’est pas commun.» “Le regard du jongleur”, Extrait d’une interview de Bob Wilson dans Puck n. 11, 1998. « ... Le jongleur se fait danseur ; il ondoie, tournoie, traverse la scène à pas comptés, comme dans ses propres spectacles, il tourbillonne et cherche à ralentir la chute des objets en les manipulant avec souplesse. C’est du cirque en latence, en transparence, qui fonde la jubilation du spectateur non sur l’exploit mais sur son envers. Non sur l’acrobatie physique, comme certains artistes d’avant-garde rêvèrent d’un acteur acrobate, mais sur l’harmonie plastique, comme d’autres artistes d’avant-garde projetèrent un acteur plasticien.» Art Press, Frédéric Maurin 09/1999