Actualités de la Ligue ITEKA 2007

Transcription

Actualités de la Ligue ITEKA 2007
La grève du personnel non enseignant de
l’Université du Burundi perdure
Au mois de novembre 2006, le personnel non enseignant de l’Université du Burundi(UB) a
déclenché un mouvement de grève. C’était au moment où le personnel enseignant venait de
mettre fin à une longue grève qui venait de durer au moins deux mois. Les grévistes réclament
que l’autorité rectorale leur octroie certains des avantages accordés aux enseignants.
Il s’agit notamment d’une prime d’encouragement de 30%et de la majoration de 15% des
salaires.
Selon un des syndicalistes en grève, les étudiants de l’université ont également bénéficié
d’une majoration de la bourse d’étude qui est passée de 9000F il y a quelques années à
30.000F aujourd’hui.
Les grévistes trouvent injuste de ne bénéficier d’aucun avantage et d’aucune majoration au
moment où les autres partenaires en ont obtenu. A part, l’avantage lié à la recherche
scientifique, le même interlocuteur fait remarquer que tout le personnel de l’UB devrait
bénéficier du même pourcentage de majoration des salaires.
Ce dernier considère que le personnel enseignant et non enseignant relève d’un même
employeur.
Au début de l’année 2007, la grève continue. Le personnel en grève réclame un médiateur
pour aider les deux parties à trouver des solutions aux malentendus.
Signalons que cinq grévistes ont séjourné, du 14 au 18 Décembre 2006, dans les cachots de la
Police Judiciaire. L’autorité rectorale les accusait de s’être mal comportés durant la grève en
coupant le courant électrique et en fermant les stocks de nourriture des étudiants. Ce qui était
nié en bloc par les concernés qui affirment que c’était juste une manière de réprimer en vain la
grève.
D/NK.E
Six personnes tuées et une quinzaine
d’autres grièvement blessées en province de
Ngozi
Six personnes ont étés tuées et une quinzaine d’autres grièvement blessées la nuit du 31
décembre 2006, dans les communes Kiremba, Tangara et Ngozi en province de Ngozi.
En commune de Tangara , les malfaiteurs ont lancé une grenade dans un bar chez Sebashira
Constantin. Trois personnes sont mortes sur le champ tandis que 6 autres ont été grièvement
blessées. Un certain Bucumi Fréderic présumé auteur du forfait, a été vite appréhendé et
incarcéré au cachot de la zone Musenyi de la même commune.
Presque simultanément, une autre grenade a été lancée dans un ménage sur la colline Kiremba
en commune Kiremba.
Au cours de cette attaque, une personne nommée Uwizeyimana Audace a été tuée au moment
où 8 autres personnes ont été grièvement blessées. Un commerçant nommé Nzisabira Salvator
et Sabindemyi Janvier, un démobilisé des ex-FAB(Forces armées burundaises) ont été
appréhendés et sont sous interrogatoire à la Police de Sécurité Intérieure.
Quelques heures après ces forfaits, aux environs de minuit, des hommes non encore identifiés
ont attaqué, à la grenade, le ménage d’un certain Banzira Pascal situé sur la colline Kivuzo,
zone Makaba en commune de Ngozi. Celui-ci a été grièvement blessé tandis que sa femme
Mbonimpa Marie et son fils Ciza sont morts sur le champ.
Les autorités locales indiquent que la victime est accusée de sorcellerie.
Les investigations continuent pour trouver les vrais mobiles des différents crimes.
D/NK.E/SM
Une pluie torrentielle cause des dégâts à
Bujumbura
Une pluie torrentielle a annoncé le réveillon de nouvel an 2007 au Burundi. Elle a
malheureusement occasionné des dégâts énormes dans le pays et dans la Mairie de Bujumbura
en particulier. L’on mentionnera notamment la mort d’un petit garçon de 3ans dont la mère a
elle-même failli perdre sa vie, quand un mur d’une maison s’est effondré sur eux. C’était dans
le quartier Nkenga Busoro en commune urbaine de Kanyosha.
L’entreprise de fabrication de médicaments Siphar située en commune urbaine de Buterere a
été inondée et les pertes matérielles sont aussi énormes.
Vingt quatre heures après, la route aéroport - centre ville était encore impraticable.
Les communes de Buterere et de Kanyosha sont les plus touchées et l’on y enregistre pour le
moment plus de 50 maisons détruites et presque une centaine de personnes sans abri.
Ces victimes réclament l’intervention des bienfaiteurs pour leur apporter l’assistance
nécessaire.
NK.E
Acquittement des 3 journalistes
emprisonnés
Le tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura a rendu ce mercredi 3 janvier 2007
son verdict dans le dossier concernant 3 journalistes emprisonnés à savoir Domitille Kiramvu
et Serges NIbizi de la radio RPA et Mathias Manirakiza de la radio Isanganiro.
Ils ont été acquittés ainsi que leur collègue Corneille Nibaruta de la radio Bonsha FM qui est
en exil.
Leur libération est attendue ce jeudi 4 janvier 2007.
D/JPK
Une personne tuée et 2 autres blessées en
commune urbaine de Kinama
Un certain Prosper Ndorimana a été assassiné dans sa maison située à la 24ème avenue n°18,
quartier Bubanza, commune urbaine de Kinama, dans la nuit du 29 au 30 décembre 2006 par
des malfaiteurs armés.
Sa femme et son fils ont été blessés et sont hospitalisés à l’hôpital Roi Khaled.
Les malfaiteurs ont volé un poste de radio avant de prendre le large.
D/IA
Viol d’une fillette de deux ans en commune
Busiga
Dans la matinée du 1er Janvier 2007, une fillette de deux ans a été violée en zone
Mparamirundi, commune Busiga, province Ngozi. Le présumé auteur du crime est un homme
de 19 ans nommé Kananira Ananias.
La victime a été vite transportée à l’hôpital de Kayanza où elle reçoit des soins médicaux.
Le criminel a été appréhendé par la police.
D/NK.E/M.S
Viol d’une fillette de 2 ans en commune
urbaine de Kanyosha.
Une fillette de 2 ans a été violée par un homme marié et père d’un enfant le 31 décembre 2006
dans la matinée au quartier Gisyo, en commune urbaine de Kanyosha.
L’auteur du crime a profité de l’absence de sa famille et de sa voisine qui est mère de la
victime pour perpétrer ce forfait.
Il a été arrêté par la police le 2 janvier 2007 et est pour le moment détenu au cachot de la
brigade Kanyosha.
D/AI
Une personne tuée en commune urbaine de
Kanyosha
Une femme d’une cinquantaine d’années a été tuée et enterrée dans sa propre maison au
quartier Musama1, en commune urbaine de Kanyosha. La victime s’appelait Christine Kobwa
et son bourreau est son neveu maternel, un certain Déo Héri Mkwara alias Niyonkuru. Ce
dernier est né d’un père de nationalité congolaise.
La victime a été assassinée dans la nuit du 3 janvier 2007 mais le cadavre a été découvert déjà
en décomposition en date du 6 Janvier 2007.
Le présumé criminel a rapidement été appréhendé et incarcéré au cachot de la police de
sécurité intérieure de la même commune.
Il a avoué le crime mais se prononce très vaguement sur le mobile qui l’a poussé à commettre
un tel forfait. Tantôt, il dit qu’il avait l’intention de soutirer de l’argent à la victime, tantôt il
dit qu’il avait l’intention de récupérer la maison où elle habitait.
Les investigations continuent et le dossier suit son cours normal.
NK.E
Vol d’un fusil en commune urbaine de
Kinama
Un fusil d’un officier de la Force de défense nationale a été volé au domicile de celui-ci situé
au quartier Muyinga, en commune urbaine de Kinama le 7 janvier 2007 vers 20 heures.
L’enquête est en cours pour identifier l’auteur ou les auteurs de ce forfait. Des soupçons
pèseraient sur le frère de la victime de ce vol.
D/AI/JPK
Une femme violée par un chef de poste de
police en commune Bubanza
Une jeune femme âgée de 20 ans de la colline Gitanga, zone Murama, commune de Bubanza,
province de Bubanza, a été violée dans la nuit du 6 au 7 janvier 2007 par un policier, le chef
de poste Muramba, du nom de Floribert Abayisenga.
La victime avait été arrêtée par le chef de poste et ses policiers à la place de son mari, vendeur
de la bière locale prohibée, communément appelée « Kanyanga », car ils l’avaient manqué. La
femme avait été arrêtée avec 3 autres personnes accusées de la même infraction, mais elle
seule avait été retenue à la position de Muramba.
C’est ainsi que dans la même nuit, le chef de poste susmentionné l’a violée vers 21h00. Dans
la matinée du 7 janvier 2007, quand le mari venait de payer 10 .000 Fbu(un 1/3 de l’amende
lui demandée), sur le chemin de retour, sa femme lui a révélé le crime. Ainsi, au lieu de
rentrer, le couple s’est plutôt dirigé vers le centre de santé de Bubanza II, qui collabore avec le
centre SERUKA de Bujumbura qui prend en charge les victimes du viol. La femme a subi des
soins et le viol a été confirmé par le centre.
Dans un premier temps, certains responsables policiers et les collègues du présumé auteur ont
essayé de le couvrir, et ont même essaye de le faire fuire, mais en vain. Des tractations
auraient été même faites auprès du couple pour noyer l’affaire, mais en vain.
En effet, Floribert Abayisenga était sur la liste des personnes primées par le Président de la
République pour avoir bien travaillé et il avait même monté de grade, d’où les vaines
tentatives d’étouffer l’affaire.
Le procureur de la République en province de Bubanza a finalement signé un mandat d’arrêt
et le coupable est interné pour le moment au cachot de la police de sécurité intérieure de
Bubanza.
D/AN/JPK
Un homme poignardé chez lui par 5 hommes
en tenue militaire en commune Buhinyuza
Dans la nuit du 6 au 7 janvier 2007 vers 21h00, un certain Ntimpirangeza Médard de la
colline Muramba, Commune Buhinyuza, province Muyinga et cousin germain du Ministre des
Travaux publics a été tué à son domicile par 5 personnes armées de couteaux et en
tenuesmilitaire.
Feu Ntimpirangeza veillait sur sa bière de banane en fermentation, en compagnie de son frère,
quand les malfaiteurs l’ont assailli. Ils l’ont tué à coups de couteaux, mais le frère a été
seulement ligoté.
Il s’agissait probablement d’un règlement de compte et les soupçons ont pesé sur une famille
de la localité. En effet, dans la nuit du 13 décembre 2006, Médard et une autre personne
avaient appréhendé un voleur qui venait voler dans un champ de patate douce appartenant à la
victime, et l’avaient tué.
L’affaire était en instruction au parquet de Muyinga et Médard et son compagnon avaient reçu
un mandat d’amener.
La famille du voleur tué aurait donc opté pour la vendetta.
D/JB/JPK
Cinq femmes en accouchement décédées
depuis août 2006 en commune Kabezi
Le centre de santé de la commune Kabezi en province de Bujumbura rural est victime d’un
manque criant de matériel d’accouchement et de personnel qualifié dans ce domaine.
L’administrateur communal et certains agents de ce centre de santé affirment ne pas être à
mesure de fournir des soins de santé indispensables aux femmes qui accouchent.
Ils sont contraints de transférer tous les cas d’accouchement dans les hôpitaux de la mairie de
Bujumbura. Ainsi, la majorité des femmes dans l’incapacité d’atteindre la mairie sont
contraintes de recourir aux méthodes traditionnelles d’accouchement.
L’administrateur communal révèle que cinq femmes sont déjà mortes en train d’accoucher
depuis le mois d’août 2006 .
Il demande au Ministère de la santé de tout faire pour doter le centre de santé de Kabezi des
médicaments, du matériel d’accouchement et de dispenser au personnel soignant une
formation en matière d’accouchement.
NK.E
Diabète : L’Afrique dans l’oeil de l’épidémie
Chaque minute dans le monde, 6 personnes meurent du diabète... Directement, ou
indirectement par suite d’une complication. Au total, cette maladie serait donc à l’origine de
près de 4 millions de décès par an ! C’est-à-dire autant que le SIDA... Ces chiffres sont
avancés par l’Organisation mondiale de la Santé et par la Fédération internationale du
Diabète, la FID. Une véritable hécatombe, qui d’ailleurs n’est pas près de s’arrêter.
Au contraire même, puisque la prévalence du diabète à l’échelle mondiale progresse de façon
alarmante. En 2000, il y avait environ 171 millions de diabétiques. Ils sont aujourd’hui 246
millions. Et d’ici 2025, ce chiffre devrait atteindre 380 millions ! En cause pour l’essentiel,
une hygiène de vie insuffisante... (....)
Afrique : 15 millions de diabétiques en 2025
Le continent africain n’échappe pas à la montée en puissance du diabète dans le monde. Déjà
durement touché par le SIDA et le paludisme, il doit aujourd’hui faire face à un nombre
croissant de diabétiques. Comme en Ouganda, qui compte plus d’un million de malades sur
une population de 28 millions ! En cause nous l’avons vu, la généralisation du mode de vie
occidental. Avec son corollaire, l’obésité.
En 1972, seuls 254 Ougandais souffraient de diabète. Comme ils sont désormais plus d’un
million, il n’est pas étonnant que le ministère de la santé estime que « le problème est sérieux.
Les gens ont changé leur style de vie, déclarent les autorités. Ils font moins d’exercice
physique. Au lieu de marcher, ils prennent leur voiture ».
Et comme dans les pays les plus riches, un malade sur deux ignore qu’il est diabétique. A en
croire un spécialiste ougandais, « la seule explication à cette quasi épidémie de diabète tient
aux changements de régime alimentaire et à la sédentarité ». Il n’y aurait donc pas de
spécificité propre à la population ougandaise ?
Ougandaise, peut-être pas. Mais africaine, cela se pourrait bien. Les spécialistes évoquent de
plus en plus un diabète de type 1B, connu sous le nom de « diabète africain ». De quoi s’agitil au juste ?
Il s’agit d’un diabète atypique, qui touche particulièrement les femmes et les hommes
d’origine sub-saharienne. La maladie, qui ressemble au départ au diabète de type 1, évolue
ensuite progressivement vers un diabète de type II.
D’après le Pr Jean-François Gautier, diabétologue à l’hôpital Saint-Louis en France, le
continent africain « doit faire de la prise en charge du diabète une priorité de santé publique
au même titre que le SIDA, la tuberculose et le paludisme. » Et pour cause. Comme dans les
pays riches, le nombres des personnes en surpoids ou obèses explose. La Fédération
internationale du Diabète estime que le nombre des malades passera de 7 millions en 2003 à
15 millions en 2025 !
Le problème, c’est que le continent noir n’est pas préparé pour relever ce défi de santé
publique. Manque de structures adaptées, de personnel qualifié, de moyens pour dépister la
maladie... L’Afrique peine à contenir l’épidémie. Or justement, la prise en charge du diabète
passe d’abord par le dépistage !
Seule une prise en charge rapide - régime alimentaire adapté, traitement anti-diabétique - et un
contrôle précoce du cholestérol préviendront les risques vasculaires liés à la maladie. Sans
oublier bien sûr, de traiter votre diabète et de surveiller vos yeux... et pieds. Le diabète
provoque en effet des complications vasculaires qui peuvent rendre aveugle. Et il augmente
aussi très considérablement les risques de développer une plaie, avec des complications
sérieuses... Celles-ci peuvent aller jusqu’à l’amputation. D’abord d’un pied, puis d’une jambe,
puis de l’autre... Vous êtes diabétique ? Faites examiner vos pieds au moins une fois par an
par votre médecin.
Et puis... lancez-vous dans le sport !
Car contrairement aux idées reçues, les diabétiques doivent faire du sport. Surtout s’ils sont en
surpoids. Marcher, courir ou jardiner, bouger un minimum permet de baisser la glycémie, le
taux de sucre dans le sang. Pour les diabétiques, c’est un souci majeur. Or il ne peut être réglé
par les seuls régimes alimentaires, si équilibrés soient-ils.
Si vous souffrez d’un diabète de type II, vous n’avez besoin de prendre aucune précaution
particulière. Hormis comme tout un chacun, une visite médicale préalable. Pour les
diabétiques de type I en revanche, la dépense supplémentaire d’énergie peut poser problème.
Mais ne vous inquiétez pas ! Le médecin vous proposera un régime adapté. Avec au menu des
glucides complexes - pâtes, féculents... - avant l’effort, et des glucides simples pendant
l’effort s’il doit être prolongé.
Quant au choix du sport, l’éventail est large. Natation, cyclisme, gymnastique... n’hésitez pas
à vous lancer. Votre corps n’attend que ça ! Pensez aussi aux petits « trucs » qui font la
différence. Par exemple de bouder la voiture, de monter les escaliers ou de descendre un arrêt
de bus avant le vôtre pour continuer à pied... Le tout bien sûr, sans cigarette.
D/Destinationsanté
Les rebelles du Palipehutu-FNL rançonnent
la population civile de la commune Kabezi
Malgré la signature d’un accord de cessez-le- feu entre le gouvernement du Burundi et le
mouvement Palipehutu-FNL, celui-ci continue à rançonner la population civile en province de
Bujumbura-Rural. Les habitants de la commune Kabezi se lamentent de payer chacun une
somme d’argent de 500 FBU à ce mouvement qui, à son tour, distribue des quittances aux
« débiteurs ».
En date du 07/01/07, des éléments du Palipehutu-FNL ont arrêté trois véhicules de transport
sur la RN3, au niveau de la commune de Kabezi. Ils ont exigé aux chauffeurs et à tous les
passagers de céder tout l’argent qu’ils avaient avec eux. Au moment de cette opération, ces
rebelles justifiaient leur acte en disant que le gouvernement ne les ravitaille pas en nourriture.
Après cet incident, le porte parole de l’armée, le lieutenant colonel Manirakiza Adolphe s’est
exprimé la dessus. Il interpelle le Palipehutu-FNL à rejoindre les sites de rassemblement et les
mécanismes de suivi de l’Accord de cessez-le-feu.
Le porte parole du mouvement Palipehutu-FNL a semblé soutenir les agissements de ses
unités sur terrain. Pour lui, quand le gouvernement ne veut pas les ravitailler, elles ne feront
pas autrement.
Les deux parties s’accusent mutuellement de violation de cet accord de cessez-le-feu signé il
y a plus de quatre mois.
NK.E
Vol à main armée en commune urbaine de
Buterere
Quatre bandits armés ont perpétré un vol dans 4 ménages habitant le quartier Buterere II, en
commune urbaine de Buterere dans la nuit du 11 au 12 janvier 2007 vers 21 heures.
Ils avaient un fusil de type kalashnikov.
Ils ont été arrêtés par la police et sont pour le moment détenus au cachot de la commune
Buterere.
Selon des sources administratives, ce fusil a été retrouvé chez un certain Jean-Paul Bucumi,
un des présumés voleurs.
D/IA/JPK
La Cour Suprême acquitte 5 des 7 présumés
putschistes emprisonnés.
La Cour Suprême a prononcé le verdict du procès affaire putsch ce lundi le 15 Janvier 2007.
Cinq des sept présumés putschistes ont été acquittés : l’ ex- président Domitien Ndayizeye,
son ancien vice- président, Alphonse Marie Kadege, Déo Niyonzima, l’ avocat Rufyikiri
Isidore et le colonel Ndayisigaranye Damien. Les deux autres prévenus, le Dr Alain
Mugabarabona, le prétendu acteur principal dans l’affaire et Tharcisse Ndayishimiye alias
Maconco, le seul témoin à charge dans ce procès, ont été condamnés respectivement à des
peines de 20 et 15 ans de prison.
Dès l’arrestation de ces présumés putschistes, certains partis politiques, les radios privées et la
société civile avaient considéré cette tentative de putsch comme « un montage du pouvoir en
place » visant à museler l’opposition.
Selon la Cour Suprême, le putsch n’était pas fictif, raison pour laquelle certains des prévenus
ont été condamnés. Signalons que plusieurs autres hautes personnalités politiques et
militaires, dont l’ancien président de la république, le Major Pierre Buyoya, le Ministre de la
Défense et le chef d’ Etat Major, qui figuraient sur la liste des putschistes n’avaient pas été
arrêtées.
D/IM
Une épidémie de choléra sévit en commune
urbaine de Buterere
Suite aux pluies diluviennes qui détruisent tout sur leur passage, la commune urbaine de
Buterere est victime d’une épidémie de choléra. Une quarantaine de cas sont déjà déclarés.
Les autorités sanitaires s’activent aujourd’hui à prévenir la maladie en procédant à la
désinfection des habitations et des environs.
Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont détruit les toilettes, le cimetière de la place,
les décharges d’ordures,...et les déchets de plusieurs natures se sont déversés dans les
habitations. Ils ont assailli le peu de robinets d’eau potable dont dispose la commune.
En consommant cette eau sale infectée, même les animaux domestiques tels les volailles, le
petit et le gros bétail sont atteints de maladies et quelques uns sont déjà morts.
Signalons en plus que plus de 500 maisons ont été détruites dans cette commune.
L’administrateur communal M. Moise Ndayisenga prie les bienfaiteurs de porter secours à la
population en danger.
Il demande aux SETEMU(services techniques municipaux) de ne pas continuer à ajouter le
drame au drame en créant chaque fois de nouvelles décharges d’ordures.
NK.E
Grève des étudiants de l’Ecole normale
Supérieure
Les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) sont en grève depuis ce 16 janvier 2007.
Ils réclament la majoration des frais de stage estimés à 300 Francs par jour. Le stage
commence Lundi le 22janvier2007.
Les grévistes ne comprennent pas comment les stagiaires peuvent survivre avec un tel
montant.
L’autre revendication concerne l’ouverture du deuxième cycle de formation dont la promesse
devient de plus en plus tardive, selon les étudiants en grève.
D’après une des autorités de l’ENS, l’organisation du stage tient compte des choix et des
facilités de chacun des étudiants.
NK.E
La Banque de la République du Burundi
demande la liquidation forcée de la Banque
populaire
Le Gouverneur de la Banque de la République du Burundi M. Ntisezerana Gabriel a animé, en
date du 16 Janvier 2007, une conférence de presse pour exprimer clairement la position
définitive de la BRB à propos du sort de la Banque Populaire en dessaisissement.
Le plan de redressement envisagé n’a pas abouti aux résultats escomptés, révèle-t-il. Sur 500
millions de francs burundais attendus, la Banque populaire ne dispose que de plus ou moins 5
millions de francs burundais sur ses comptes.
En plus, le Gouverneur de la BRB n’est pas confiant que les dépôts estimés à environ 7
milliards de francs burundais ne seront pas retirés aussitôt après la réouverture de la Banque.
Par conséquent, la Banque de la République du Burundi est contrainte, conformément à
l’article 79 de la loi bancaire, de saisir le Tribunal de Commerce en vue de la liquidation
forcée de la Banque populaire du Burundi, a déclaré le Gouverneur de la Banque centrale du
Burundi.
Néanmoins, il tranquillise les déposants en précisant qu’aucune autre banque burundaise ne
présente de signe de faillite.
NK.E
Un enseignant tue son collègue et se tue par
la suite en commune Mugamba
M.Nemerimana Léonidas, professeur au collège communal de Vyuya en commune de
Mugamba, province de Bururi, a tué à la grenade son collègue M. Ndayitwayeko Léonce le 12
janvier 2007 aux environs de 21 heures. Aussitôt après le forfait, le criminel s’est tué à l’aide
d’une deuxième grenade. Les deux collègues habitaient une même maison tout près de
l’école.
Le mobile du double crime reste inconnu.
Certains avancent la piste d’un conflit de cohabitation lié à l’appartenance politique. Le
criminel était président de la ligue des jeunes du Cndd-Fdd de la localité et la victime était de
l’Uprona.
D’autres parlent d’un conflit en rapport avec l’argent. Des billets déchirés ont été retrouvés
dans la maison des disparus.
D/NK.E-F
A person killed and another wounded by
armed criminals in Mabanda commune
Two criminals armed with rifles in civil uniforms shot at Kabura Alexandre at his residence in
Kayogoro zone, Mabanda commune in Makamba province on January 17th, 2007. They also
seriously wounded his wife and stole an important amount of money and a computer.
Before smashing the door, they first shot in the air to intimidate the neighbours in order to
prevent them from intervening. Once inside the house, they shot at the head of the family and
then threatened his woman not to shout preventing her from alerting the neighbours.
The police and the administration have started investigations to identify these criminals but do
not have any traces yet.
Let’s mention that another armed attack had taken place in the same locality on December
29th, 2006 in the residence of Nibasumba where they stole a sum of BiF 140.000. Two
suspected persons were arrested by the police and are undergoing interrogations. Other many
cases of armed robberies were reported in Nyanza-Lake, especially in the zone of Muyange.
Between December 22, 2006 and January 5, 2007, these repetitive robberries caused the death
of two people among whom Ndayizeye, a palm oil tradesman.
Réactions suite à l’acquittement de 5
prévenus dans l’affaire putsch.
De nombreuses réactions ont été enregistrées après l’acquittement et la libération de l’exPrésident Ndayizeye et 4 de ses co-accusés dans l’affaire de tentative de coup d’Etat.
Des associations de la société civile, des partis politiques et certains citoyens se sont exprimés
et se disent heureux de l’issue de ce procès.
La cour suprême s’est ressaisie et vient de corriger quelques erreurs que la magistrature avait
commises en refusant de mettre en application la décision de la cour suprême qui avait décidé
d’ accorder une liberté provisoire à ces détenus, a dit le président du parti ABASA. Le
président de l’Observatoire de l’Action Gouvernementale demande que les instigateurs du
montage soient poursuivis en justice et les victimes indemnisées.
Une citoyenne résidant à Ngozi a dit à la Radio Isanganiro qu’elle est satisfaite de ce courage
de la magistrature car, ceux qui avaient monté ce coup voulaient que les prévenus soient
condamnés. Elle demande aussi que les deux autres qui restent en prison soient libérés car il
est inconcevable que deux personnes seulement puissent concevoir, préparer et mettre en
exécution un coup d’Etat.
Certains Burundais vivant à l’étranger ont bien accueilli l’événement mais ne sont pas encore
rassurés. Ils demandent eux aussi que des enquêtes se poursuivent pour que ceux qui ont
monté cette scène soient connus et poursuivis en justice.
D/ MI.
Un bébé est mort par empoisonnement en
commune de Muhuta
Emprisonnés depuis bientôt deux semaines, trois frères Kimanazi, Masabo et Wilson,
originaires de la commune Muhuta en province de Bujumbura rural, avouent avoir
empoisonné leur neveux de moins de six mois. Les trois présumés criminels étaient en conflit
avec le père de l’enfant au sujet d’une propriété foncière.
Ils avouent avoir empoisonné l’enfant en se servant de ses selles et d’une étoffe-berceuse sur
lesquels ils ont fait des pratiques d’empoisonnement. Le bébé est mort trois jours après
l’opération, en date du 27 décembre 2006, nous a déclaré l’administrateur de la commune de
Muhuta, M. Bukuru Herménegilde.
La police est intervenue au moment où la population allait se faire justice. Les criminels ont
d’abord été incarcérés au cachot de la commune avant d’être par la suite transférés à la prison
de Mpimba. Le dossier suit son cours normal.
NK.E
Une personne tuée et une autre blessée par
des criminels armés en commune Mabanda
Dans la nuit du 17 au 18 janvier 2007, deux criminels armés de fusils et en tenue civile ont
abattu Kabura Alexandre à son domicile dans la zone de Kayogoro en commune de Mabanda
dans la province de Makamba. Ils ont aussi grièvement blessé son épouse et ont volé une
importante somme d’argent et un ordinateur portable.
Avant de défoncer la porte, ils ont d’ abord tiré en l’air pour intimider les voisins afin de les
empêcher d’intervenir. Une fois à l’intérieur de la maison, ils ont directement tiré sur le chef
de ménage puis ont demandé à la femme de ne pas crier au secours pour ne pas alerter les
voisins.
La police et l’administration ont déjà commencé des investigations pour identifier ces
malfaiteurs mais n’ont pas encore eu de traces.
Signalons qu’une autre attaque à main armée avait eu lieu sur la même colline en date du 29
décembre 2006 au domicile de Nibasumba où ils ont volé une somme de 140.000Fbu. Deux
suspects ont été interpellés par la police et sont en train de subir des interrogatoires. D’autres
nombreux cas de vols à main armée ont été signalés à Nyanza-Lac, surtout dans la zone de
Muyange.
Entre le 22 décembre 2006 et le 5 janvier 2007, ces vols répétitifs ont occasionné la mort de
deux personnes dont Ndayizeye, un commerçant d’huile de palme.
D/ MI.- ME.
La déchirure, faute de césarienne
Dramatique inégalité. Les fistules obstétricales sont aussi communes dans certains Etats
d’Afrique et d’Asie, que rares dans les pays développés. D’après l’OMS elles sont à l’origine
de 8% des décès maternels dans le monde. Soit environ 40 000 morts évitables par an.
Ces fistules surviennent à l’occasion d’un travail anormalement prolongé, lorsque les tissus du
vagin, de la vessie et/ou du rectum sont déchirés. Ce qui entraîne une incontinence urinaire ou
fécale. Ces déchirures dramatiques surviennent le plus souvent lorsque la parturiente n’a pu
bénéficier d’une césarienne.
Il n’est en effet pas rare de voir des accouchements durer 2, 3 voire quatre jours avant de se
terminer ainsi. Et lorsque la mort ne s’ensuit pas, la souffrance de la victime elle, perdure. Car
trop de femmes ne sont pas prises en charge... La plupart de ces victimes ont accouché sans
aucune aide d’un agent de santé qualifié. En raison de leur état, elles sont alors bien souvent
abandonnées par leur conjoint, exclues de leur famille ou de leur communauté. En Inde et au
Pakistan, 7 femmes sur dix souffrant de fistules seraient dans ce cas.
Mères à 10 ou 11 ans...
D’après l’OMS, un grand nombre de ces cas pourrait être évité « en éliminant les pratiques
traditionnelles nocives et en assurant l’accès aux soins obstétricaux en temps opportun ».
Mais aussi en retardant l’âge de la première grossesse. Dans certains pays en effet, des jeunes
filles sont promises au mariage -et donc supposées remplir le devoir conjugal- dès 10 ou 11
ans. A un âge où leur bassin n’est pas suffisamment développé pour permettre le passage d’un
nouveau-né.
Dans certains pays comme le Soudan ou le Bangladesh, des Centres de la fistule voient
progressivement le jour, notamment sous l’égide du Fonds des Nations-unies pour les
Activités de Population (FNUAP). Au centre de Dhaka (Bangladesh) construit en 2003, plus
de 500 femmes ont déjà bénéficié d’interventions de chirurgie réparatrice. Et retrouvé ainsi
une dignité perdue.
Divine surprise dans la lutte contre la
rougeole
Le nombre de décès par rougeole est en net repli dans le monde, où il a baissé de 60% en 6
ans. En 2005, près de 350 000 personnes sont mortes de cette fièvre éruptive, alors qu’elles
étaient 873 000 en 1999. Un bilan réjouissant, obtenu en grande partie grâce à l’action du
Partenariat contre la rougeole.
Lancée en 2001, cette alliance internationale regroupe l’OMS, l’UNICEF, la Croix-Rouge
américaine, les CDC d’Atlanta et la Fondation pour les Nations Unies. Son objectif, appuyer
les efforts des gouvernements afin de vacciner sur 10 ans, plus de 360 millions d’enfants
contre la rougeole. Notamment en Afrique.
A mi-parcours, ce pari semble vraiment à portée de main. « L’objectif fixé par les Nations
Unies, à savoir réduire de moitié la mortalité par rougeole entre 1999 et 2005, a été dépassé »,
précise l’OMS dans un communiqué. C’est particulièrement vrai en Afrique où la baisse
observée atteint 75% ! Pour le ministre de la santé camerounais U. Olanguena Awono « c’est
un résultat extraordinaire ». Au Togo par exemple, plus de 95% des enfants de moins de 5 ans
ont déjà été vaccinés.
Mais la rougeole tue toujours les plus petits. Et en très grand nombre. Puisque sur les 345 000
décès par rougeole enregistrés en 2005 dans le monde, 90% concernaient des enfants de
moins de 5 ans. Pour l’OMS, « l’enjeu est maintenant d’atteindre un nouvel objectif sur le
plan mondial : d’ici 2010, faire reculer de 90 % la mortalité rougeoleuse par rapport aux
niveaux de 2000 ».
D/Destinationsanté
Le représentant provincial du Cndd-Fdd à
Ngozi malmené par des militants de son
parti.
Dans la matinée du jeudi le 18 Janvier 2007, le représentant provincial du Cndd-Fdd en
province Ngozi, Manirambona Edouard, a été sauvagement molesté par un groupe de gens
présentés comme des miliciens de l’Honorable Hussein Radjabu, président du parti Cndd-Fdd.
A leur tête se trouvait le major Nduwimana Jean Petit, un ancien policier du service national
de renseignement. On a signalé aussi la présence des parlementaires Nzomukunda Nadine et
Nyandwi Gérard, tous élus dans la circonscription de Kayanza. Ils étaient accompagnés par le
gouverneur de la province Kayanza, Hatungimana Venant.
La victime a été embarquée de force à bord de deux voitures de marque Prado puis conduite à
la permanence provinciale du parti Cndd-Fdd où elle a été obligée de remettre tout le matériel
de travail y compris le véhicule de la permanence.
Le mobile de cet acte serait que le représentant provincial ferait parti des dissidents qui
souhaitent le départ de Radjabu. Un climat de mésentente semble régner entre les militants
fidèles à Radjabu et ceux réclamant sa destitution à la tête du parti.
D/ MI- MS.
Des pluies torrentielles occasionnent des
pertes énormes dans le pays
Des fortes pluies torrentielles qui se sont abattues à travers presque tout le pays ont causé
beaucoup de pertes tant matérielles que humaines. De vastes étendues de plantations ont été
détruites, des enfants ont été emportés par des eaux des pluies et des murs des maisons se sont
écroulés et parfois occasionnant la mort des personnes.
Dans la province de Bururi, deux personnes de la colline Sedeki en commune Buyengero sont
mortes suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit du 18 Janvier 2007. Des
maisons se sont écroulées sur des personnes et des éboulements de montagne ont obstrué des
axes routiers.
Les routes qui vont de Rumonge vers d’autres centres sont devenues impraticables. Celle qui
va de Rumonge à Buyengero a été coupée à 23 Kms du centre de Rumonge tandis que celle
qui va de Buyengero à Songa s’est obstruée suite à des éboulements de terrain. De vastes
étendues de plantations ont été détruites à Rumonge. Une autre conséquence immédiate est le
manque de denrées alimentaires qui commence à se faire sentir sur les marchés de Rumonge.
Dans la province de Bubanza, deux personnes sont mortes, plusieurs maisons et des hectares
de champs ont été détruits au cours de cette dernière semaine. Dans la zone de Muramba, 114
maisons ont été détruites et une personne est décédée. Dans la zone Mitakataka, une autre
personne est morte et 86 maisons démolies. Dans la zone de Buvyuko, plusieurs champs de
manioc et de maïs ont été emportés par des pluies et 48 maisons se sont écroulées. Dans la
zone de Bubanza, 12 maisons sont tombées et 3 ha de plantation de riz endommagés.
Dans la mairie de Bujumbura, les dégâts sont énormes. Dans la commune urbaine de Kinama,
le bilan était de 772 maisons et 374 toilettes déjà détruites jusque au 11 Janvier 2007. Le seul
quartier de Kidumbugwe- Carama compte à lui seul 170 maisons endommagées.
Deux personnes sont déjà mortes respectivement en date du 2 et du 16 janvier 2007. La
première victime est un enfant de 5 ans du quartier Bukirasazi I. Il est mort suite à des murs
d’une maison qui se sont écroulés sur lui. La deuxième victime est une fillette de 8 ans,
Kwizera Estella, du quartier Ruyigi, qui a été emporté par les eaux des pluies. Son corps a été
retrouvé 1 heure après dans le quartier Kinyankonge de la commune de Cibitoke.
Dans la commune de Buterere, 317 maisons sont déjà détruites, le cimetière de Rusabagi est
inondé et environ 1.150 ha de haricots, maïs ,choux et tomates ont été endommagés. Dans la
commune de Mutimbuzi, 1238 maisons sont déjà détruites et plusieurs maisons inondées
risquent de s’écrouler.
La situation est similaire dans d’autres provinces du pays et les conséquences de ces pluies et
que la destruction des champs entraînera une famine dans les prochains jours. Les premiers
signes de cette famine sont déjà visibles sur le terrain. Les produits alimentaires deviennent de
plus en plus rares et chers sur les marchés.
D/IM
La situation sécuritaire devient inquiétante
dans certaines zones de la province Bubanza
La situation sécuritaire devient inquiétante dans certaines zones de la province Bubanza en
particulier dans la zone de Buvyuko où un groupe de 10 personnes armées de fusil sont
régulièrement vues par la population de la localité de Nkangaze en train de patrouiller pendant
la nuit, apprend- t-on de sources administratives de la zone Buvyuko.
Dans la nuit de vendredi le 19 Janvier 2007, ces personnes ont volé une chèvre et une somme
de 20. 000 Frs chez un certain Maroto. La population pense que ces personnes seraient des
éléments du Palipehutu-Fnl et a peur pour sa sécurité. Elle demande à l’administration
d’installer une position des forces de l’ordre à Nkangaze pour les sécuriser.
Les habitants de cette même localité ont remarqué depuis une semaine la présence de petits
insectes très toxiques. Ils passent la nuit à l’extérieur pour éviter de se faire piquer la nuit par
ces insectes. Ces insectes sont inconnus de la population.
Les autorités administratives de la zone de Buvyuko ont informé les autorités hiérarchiques de
la présence de ces insectes mais rien n’a été fait jusqu’ à présent.
D/ M.I- N.A
Une veuve maltraitée par ses voisins qui l’
accusent de sorcellerie en commune de
Makamba.
En date du 19 janvier 07 , une vielle veuve de 75 ans, Nyobewe Léa, a été molestée à son
domicile à Nyankara, sous colline Gaharo en commune et province de Makamba, par un
groupe de 9 personnes. A la tete de ce groupe se trouvait madame Sindayihebura Stéphanie.
La victime est accusée de sorcellerie par ses voisins. Certains de ces agresseurs sont
Hakizimana, Bizimana Onesphore, Bizimungu et Sindayihebura Stéphanie .
Un récipient contenant des objets suspects a été retrouvé chez la victime et ses agresseurs
pensent qu’elle s’ en servait pour jeter le sort à ses voisins. Mais selon la victime, elle s’ en
servait pour soigner certaines maladies comme la mycose, maladie de seins, infections
oculaires et autres. N’ eut été l’ intervention d’ un voisin, Tite Nisegereze, Léa aurait été tué
par ses agresseurs.
La victime est pour le moment au chef lieu de la commune pour sa sécurité en attendant qu’ il
ait une confrontation entre elle et ses agresseurs qui était prévue jeudi le 25 Janvier 07.
D/ M I- ME.
Des maisons détruites et des champs
endommagés par des pluies torrentielles
Des pluies torrentielles ont détruit beaucoup de maisons et endommagé des hectares de
champs en province de Ngozi. Selon les données recueillies auprès du cabinet du Gouverneur,
279 maisons ont été détruites.
Selon les rapport donnés, 68 maisons ont été détruites en commune Gashikanwa, 60 maisons
en commune de Kiremba, 30 maisons à Tangara, 30 autres maisons à Marangara, 21 maisons
dans la commune de Busiga 20 autres à Ruhororo 20 à Mwumba et 15 en commune de Ngozi
et 15 à Nyamurenza. 19 salles de classes et une église ont été également été détruites
respectivement dans les communes de Kiremba et Nyamurenza.
D / M.I - MS.
Des ménages du secteur Muramba fuient
leurs domiciles craignant des attaques
nocturnes.
Des ménages du secteur Muramba en commune et province Bubanza ont fuit leurs domiciles
craignant des attaques nocturnes dont ils sont régulièrement victimes. Selon la population,
aucune nuit ne passe sans qu’il y ait une personne assassinée par des personnes armées qui,
disent- ils, seraient des éléments du Fnl.
Dans le seul secteur de Muramba, 30 ménages ont déjà abandonné leurs domiciles pour se
réfugier dans des zones plus sécurisées. Un tract et une liste des 140 personnes à tuer ont été
ramassés à Muramba et la population a peur. Ils ont demandé aux autorités administratives de
leur donner une position militaire pour sécuriser la localité mais jusqu’ a présent, cette
position militaire n’est pas encore en place.
D/MI- NA
Des enseignants mis à la disposition du
Département Provincial de l’Enseignement
en province de Bururi.
Six enseignants du Lycée de Bururi ont été mis à la disposition du Département Provincial de
l’Enseignement en province de Bururi suite à des manquements qualifiés de graves par la
Direction. Il s’agit de Kanani Edward, professeur d’anglais ; Ngendakumana Bernard,
professeur de Français ; Barukinamwo Grégoire, professeur de Psychologie ; Niyongabo
Léonidas, professeur de Technologie ; Citeretse Innocent, professeur de Physique et Ngogo
Emile professeur de Sport.
Ces enseignants sont accusés par la Direction de ne pas avoir voulu transmettre le rapport de
ce premier trimestre. Néanmoins ces professeurs disent que la faute incombe à la Direction
qui ne leur a pas donné le matériel nécessaire, dont des registres. Ces enseignants ajoutent
qu’ils avaient aussi un différent qui les opposait à la Direction. Deux de ces six professeurs
ont été réaffectés, l’un au collège communal de Vyuya et l’autre au collège communal
Kaganza.
D/ MI- F
Un enfant de 15 ans assassiné dans une
bagarre en commune de Kiremba.
Un enfant de 15 ans de la commune Kiremba, Iriyazimana Evariste, a été accidentellement
assassiné suite à un coup de massue qui il a reçu sur la tête au cour d’ une bagarre qui
opposait sa mère, Kandanga Venatie et la concubine de son mari, Hakizimana Perpétue.
C’était dans la soirée du 21 Janvier 07 vers 18h30. L’enfant a été victime car, Perpétue voulait
frapper Venantie mais c’est l’enfant qui a reçu le coup.
La police a appréhendé l’auteur de cet assassinat, Hakizimana Perpétue, et elle se trouve pour
le moment détenue dans le cachot de la police à Kiremba où elle est entrain de subir un
interrogatoire.
D/ MI- MS.
Détournement et mauvaise distribution des
vivres destinés aux victimes des inondations
de Gatumba.
Selon les informations recueillies auprès de la population, les vivres que le Ministère de la
Solidarité Nationale a donnés aux victimes des inondations causées par des pluies à Gatumba,
sont mal distribués et même détournés par les responsables chargés de les distribuer.Cet aide
était composée de la farine de manioc , du haricot et du sel.
Les chefs des collines qui ont établi des listes des personnes à assister y ont glissé quelques
noms fictifs. La police chargée d’assurer la sécurité et de superviser la distribution est parfois
complice et ferme l’œil sur le détournement de ces vivres. Ces chefs de collines les vendent
par après et donnent une part des sommes récoltées à ces policiers.
La population aussi se plaint que la distribution se fait tard dans l’après midi pour des raisons
qu’on ne connaît pas. Elle est alors obligée de passer toute la journée à attendre sous un soleil
ardent alors qu’elle pouvait vaquer à d’autres occupations.
Lors de sa visite à Gatumba, le président de la République a donné une autre aide composée
de 11 tonnes de riz et beaucoup de maïs. Suite aux mécontentements de la population,
l’administration est entrain de corriger les erreurs commises lors de la dernière distribution.
De nouvelles listes sont entrain être confectionnées pour railler les noms fictifs et permettre à
ceux qui ne figuraient pas sur les premières listes de se faire inscrire.
D/ MI.
600 abandons scolaires signalés depuis le
début de l’année scolaire en commune de
Mabayi.
En date du 26 janvier2006, lors d’une formation en droits de l’enfant animée par l’ONG
Concern au chef lieu de la commune de Mabayi en province de Cibitoke, l’inspecteur
cantonal M. Léonidas Ndikuryayo a signalé que 600 cas d’abandons scolaires sont déjà
enregistrés dans les différentes directions scolaires de son ressort.
La famine est citée parmi les principales raisons à la base de beaucoup d’abandons scolaires.
Certains enfants abandonnent l’école pour aller travailler dans les plantations de thé où
l’office du thé du Burundi (OTB), l’agence de Buhoro leur paie 30Frs par kg de thé récolté.
La commune est victime des pluies torrentielles qui emportent tout sur leur passage. En outre,
le manioc, aliment principal des habitants de cette commune, a été attaqué par la mosaïque.
L’inspecteur précise que d’autres enfants y compris ceux des collèges communaux menacent
d’abandonner l’école par manque de nourriture. Il prie l’Etat et les bienfaiteurs de venir en
aide à cette population affamée de Mabayi.
NK.E
Un policier torture une vendeuse du marché
central de Bujumbura.
Dans la matinée du 26 Janvier 2007, un policier de la SOGEMAC, Société de Gestion du
Marché Central de Bujumbura, a torturé une femme vendeuse de beignets et de thé autour du
marché central de Bujumbura. Il lui a donné de coups de matraques sur son ventre alors que la
femme était enceinte de cinq mois. Il a accusé la victime de ventre ses marchandises dans des
endroits non autorisés.
La victime, Nshimirimana Dina, est allée directement au dispensaire pour se faire consulter et
on lui a recommandé de faire une échographie. Faute de moyens, elle a demandé l’appui de la
Ligue Iteka et elle en train d’être soignée avec l’assistance du projet appui aux femmes et
enfants victimes des violences.
D MI- I A.
Deux cadavres découverts à Nyaruntana en
commune de Ngozi.
Deux cadavres ont été retrouvés dans la matinée du 29 Janvier 2007 sur la colline Nyaruntana,
zone Mivo en commune et province de Ngozi, à 11 Kms du chef lieu de la province Ngozi.
Les deux victimes, Muhozi Moïse et Ndawampaye Félix, sont respectivement originaires des
communes de Gashikanwa et Mwumba.
Les personnes qui habitent près du lieu du crime affirment que ces personnes auraient été
tuées vers 3 heures du matin, car elles disent avoir entendu des coups de feu à ce moment. Le
mobile et les auteurs de ce crime ne sont pas encore connus.
D / M.I- MS
Les prix de certains denrées alimentaires
commencent à baisser au marché de
Rumonge.
Certaines denrées alimentaires qui étaient rares à Rumonge commencent à inonder le marché
en provenance de la République Démocratique du Congo et de la Tanzanie. Tous les lundis et
jeudis de chaque semaine, des bateaux contenant du riz, du haricot et du manioc accostent sur
le port de Rumonge en provenance des pays limitrophes. Il y a aussi du charbon qui arrive en
provenance de la presque île de l’ Ubwari.
Les premiers effets de ces échanges commerciaux commencent à se manifester notamment
par la baisse significative des prix de ces denrées.
Un kilo de haricot qui coûtait 700 FBu coûte aujourd’hui 500 FBu, celui du riz est passé de
750 FBu à 600 FBu et celui du maïs de 500 FBu à 400 FBu. Un sac de charbon coûte 5.000
FBu alors qu’ il coûtait 7000 FBu il y a deux semaines.
D/ MI- NF.
La police a empêché des militants du CnddFdd de tenir une réunion en commune de
Rumonge
Des militants du Cndd-Fdd de la commune de Rumonge qui soutiennent Hussein Radjabu,
président du parti Cndd-Fdd, ont tenté de tenir une réunion dans la matinée du 29 Janvier
2007 dans la salle des réunions du lycée de Rumonge, mais la police les en a empêchés.
Cette réunion a été interrompue juste au moment où un certain Nicimpaye alias Mpawe était
en train de prononcer un mot préliminaire pour annoncer aux participants présents qu’une
délégation porteuse d’un message allait arriver en provenance de Bujumbura.
Le commandant de la police de sécurité intérieure à Rumonge a indiqué à ces participants que
la réunion n’ était pas légale puisque l’ autorisation de la tenir n’avait pas été obtenue. Ils ont
alors été contraints de la suspendre et de rentrer chez eux. Les participants étaient en majorité
des musulmans de Rumonge.
D/ M.I - N.F.
Un grand malfaiteur arrêté à Bubanza
L’ un des grands malfaiteurs qui tuaient et volaient dans les différentes localités de Buvyuko
en province de Bubanza vient d’ être capturé ce lundi le 29 Janvier 2007 par les éléments de
la Force de Défense Nationale. Il a été ensuite remis à la police où il est pour le moment
détenu. Il s’ agit de Minani Nicolas, un colonel du Palipehutu-Fnl de Sindayigaya Jean Bosco
alias Gatayeri.
Il reconnaît que tous ces crimes qui ont été commis à Buvyuko ont été commis par ses
hommes. Il a aussi dit qu’ il collaborait avec un autre colonel du nom de Majambere. Il a aussi
promis de montrer la cache des armes utilisées et l’endroit où se trouve son complice,
Majambere.
La province de Bubanza est l’ une des provinces qui connaît beaucoup de vols à main armée
suivis de massacres. Les localités les plus visées sont souvent celles qui sont frontalières à la
Kibira.
D/ MI.- NA.
Les consommateurs s’inquiètent de la
hausse des tarifs d’eau et d’électricité au
Burundi.
Les consommateurs des produits de la Regideso se lamentent et trouvent anormal le fait que
cette entreprise publique augmente sans cesse les tarifs d’eau et d’électricité sans devoir
aviser ni négocier avec l’acheteur.
Les clients sont surpris chaque fois qu’ils arrivent aux caisses de la Regideso. Les tarifs d’eau
et d’électricité ont été revus successivement à 71% et 212% à partir du 1er janvier 2007.
L’Association burundaise des consommateurs(Abuco) s’insurge contre cette entreprise qui
abuse du monopole dont elle jouit pour opprimer le consommateur au moment où celui-ci vit
des moment de misère et de pauvreté extrêmes.
La hausse des prix des produits aussi fondamentaux comme l’eau et l’électricité est une
mesure normalement prise au niveau du conseil des ministres. Les consommateurs se
demandent si tel a été le cas.
A son tour l’observatoire de lutte contre les malversations économiques (Olucome) trouve
cette hausse des prix à la Regideso exagérée et qu’elle risque d’entraver la reprise des
activités économiques.
Quels que soient les problèmes financiers qui auraient motivé cette hausse, l’Olucome trouve
que le moment a été très mal choisi et que c’est à travers un dialogue social qu’une hausse
consensuelle pourrait être discutée.
NK.E
Les travailleurs du COTEBU exigent des
indemnités de licenciement
Les travailleurs du Cotebu(Complexe textile de Bujumbura) se trouvent en insécurité
permanente depuis un bon bout de temps. Aujourd’hui, même le service minimum qui y était
assuré a été complètement abandonné et toutes les portes ont été complètement fermées. En
outre, la compagnie de gérance du coton(Cogerco) qui fournissait du coton a abandonné le
Cotebu et s’est tournée vers de nouveaux partenaires.
Cette situation inquiète les travailleurs. Ces derniers ont alors organisé un sit in devant les
bureaux de l’usine en date du 31 janvier 2007.
Ils réclament les indemnités de licenciement compte tenu des signes visibles de fermeture
totale de l’entreprise selon les Travailleurs.
Le Directeur Général de l’Entreprise, M. Festus Ntanyungu tranquillise ces derniers en leur
promettant que le Gouvernement est en train de tout faire pour rendre disponibles 30 milliards
de francs burundais nécessaires à la réhabilitation de l’entreprise.
Entre temps, les travailleurs sont en train de vivre des situations intenables. Ils sont de plus
inquiétés par la révision de la loi qui les régit dont ils ne comprennent pas encore les
véritables motivations.
NK.E
Des militants des 2 ailes du parti Uprona ont
failli en venir aux mains en commune
urbaine de Nyakabiga
Dans la soirée du 7 février 2007, des militants des 2 ailes du parti Uprona ont failli en venir
aux mains dans les enceintes de la maison du parti Uprona située à la 9ème avenue, quartier
II, en commune urbaine de Nyakabiga.
L’incident a été provoqué par les militants de l’aile Rubuka( aile qui participe au
gouvernement) qui voulaient organiser une réunion au sein de cette maison qui est gérée par
l’autre aile rivale dite aile Mukasi.
Au moment où la réunion allait commencer,les militants de l’aile Mukasi sont arrivés un à un
et ont empêché la tenue de la réunion.
L’intervention rapide de la police a contraint ceux qui voulaient perturber cette réunion à
vider les lieux. Mais avant cela, un échange peu amical de mots a eu lieu et les gens allaient
en venir aux mains n’eut été cette intervention policière.
D/ENK
La REGIDESO revoit à la baisse les tarifs
d’eau et d’électricité
Faisant suite à la mesure du Président de la République de suspendre la mesure de hausse des
tarifs pratiqués par la régie de distribution d’eau et d’électricité(REGIDESO), le conseil
d’administration de cette entreprise a revu à la baisse le vendredi 9 février 2007 les tarifs de
consommation de l’eau et de l’électricité pour revenir aux anciens tarifs en vigueur depuis
janvier 2004.
La mesure présidentielle a été bien accueillie. Les clients ont poussé un ouf de soulagement
car les nouveaux tarifs exagérés allaient porter un coup dur à l’économie des ménages déjà
affaiblie par des années de crise.
La REGIDESO est obligée de rembourser les clients qui avaient déjà reçu et payé des factures
avec la nouvelle tarification, ou ceux qui l’ont fait avec des cartes prépayées.
D/ENk
Marche à Bujumbura pour dénoncer les
violences faites aux femmes dans les
ménages.
Dans les ménages, des femmes continuent à être victimes de violences perpétrées par leurs
époux. Ces violences passent parfois inaperçues parce que les victimes n’osent pas les
dénoncer pour préserver l’honneur de leurs ménages, disent elles.
Quelques cas parviennent à être connus du public grâce aux médias ou parce qu’ils sont si
scandaleux pour passer sous silence comme c’est le cas d’une jeune femme qui habite dans la
commune urbaine de Musaga, Sylvane, qui a été horriblement maltraitée par son époux dans
la nuit de vendredi le 2 février 2007. La victime a été brutalement battue et se trouve dans un
état pitoyable. Elle parait très faible, a un ventre gonflé, ne peut plus parler, et ne se nourrit
que de la bouillie.
L’opinion a été scandalisée par le cas et des réactions n’ont pas tardé à se manifester. Des
médias en ont parlé et des femmes regroupées dans des associations féminines et des droits de
l’homme ont organisé samedi le 10 février 2007 une marche manifestation pour décrier les
violences faites aux femmes dans les ménages en général, mais particulièrement pour
exprimer leur soutien à Sylvane.
La marche a débuté vers 11 heures et les manifestants se sont dirigés vers l’hôpital où la
victime était hospitalisée. Ils avaient des pancartes avec des slogans qui appellent les hommes
à respecter les femmes et qui interpellent le gouvernement et la justice de réprimer fortement
les auteurs de toutes les formes de violences faites aux femmes.
Dans une interview accordée aux médias, la ministre de la Solidarité Nationale, des Droits de
la personne humaine et du Genre a promis que le gouvernement va prendre sa responsabilité
pour que la victime soit rétablie dans ses droits et que l’auteur soit puni sans complaisance.
Elle a aussi promis que le gouvernement s’engage de couvrir toutes les charges médicales de
la victime et de l’assister après la guérison. Notons aussi que les associations féminines et
celles des droits de la personne humaine lui ont donné une enveloppe pour subvenir entretemps à ses besoins.
D/ M.I.
Léger remaniement ministériel
Le Président de la République a procédé ce lundi 12 février 2007 à un léger remaniement de
son cabinet en destituant 2 ministres.
M.Karenga Ramadhani, qui occupait les fonctions de ministre de l’information,de la
communication et des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, a été
remplacé par Mme Hafsa Mossi. Celle-ci occupait auparavant le poste de conseiller principal
chargée de la presse et communication et porte parole du Président.
Le second ministre destitué est M. Jean Bigirimana. Il occupait les fonctions de ministre de la
planification du développement et de la reconstruction nationale. Il a été remplacé par
M. Tabu Abdallah Manirakiza qui était auparavant Directeur Général au ministère des
Finances.
D/JPK
La Ligue Iteka organise la 26ème édition du
café de presse
la Ligue Iteka a organisé ce vendredi le 9 Février 2007 un débat autour du thème : « La
neutralité politique de l’administration politique » où des représentants des partis politiques
qui sont dans les institutions étatiques, ceux de la société civile et quelques invités des
missions diplomatiques accréditées à Bujumbura étaient conviés pour échanger sur ce sujet
d’actualité.
Le pannel était constitué des représentants des partis politiques suivants : Cndd-Fdd, Cndd,
UProna, Frodebu et un représentant du ministère de la Fonction publique, travail et sécurité
sociale.
L’objectif était que les uns et les autres aient une lecture commune de l’importance de la
neutralité politique du service public et de voir si la loi qui distingue les postes techniques des
postes politiques est bien respectée.
Les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays ont souvent opéré des changements
importants au sein des institutions étatiques et para- étatiques. Des fonctionnaires compétents
de l’Etat se sont vus chassés de leurs postes pour être remplacés par d’autres moins
compétents qu’eux.
Cette chasse aux sorcières a été particulièrement observée après les élections de 1993 qui ont
porté au pouvoir le Frodebu. Le même phénomène s’est observé après celles de Juin 2005,
remportées par le Cndd- Fdd, mais peut être dans une moindre mesure, en violation de la loi
qui détermine les postes politiques et les postes techniques promulguée le 17 Mars 2005.
Mais cette loi aussi semble être floue et ne définit pas clairement les postes politiques des
postes techniques, ce qui laisse une marge de manœuvre aux décideurs politiques ; ont fait
remarquer quelques participants au café de presse.
A l’exception du représentant du Cndd- Fdd, tout le monde a été unanime pour dire que la
neutralité politique de l’administration publique n’est pas respectée et que même la loi portant
distinction des postes politiques des postes techniques n’est pas bien appliquée par les
nouvelles institutions démocratiquement élues.
Au cours des échanges, tous les participants ont reconnu que la loi contient beaucoup de
lacunes et devrait être révisée pour l’adapter. Tous les postes ont été politisés depuis un
simple directeur d’une école primaire jusque au plus haut sommet du pays où seuls les
militants du Cndd- Fdd, parti au pouvoir, semblent avoir un privilège d’accéder à un poste de
responsabilité à tout les niveaux de l’administration publique.
Des cas concrets pour illustrer ces anomalies ont été donnés.
On déplore aussi la politisation du commerce de certains produits stratégiques comme le sucre
et des marchés publics qui sont exclusivement réservés aux seuls militants influents du CnddFdd.
On a aussi relevé des cas des gouverneurs et des administrateurs qui sont en même temps des
représentants de leurs partis dans leurs circonscriptions administratives, ce qui met en cause la
neutralité politique de l’administration publique.
Ainsi, certaines de ces autorités autorisent à leurs partis de tenir des réunions quand ils le
veulent mais en empêchent aux autres.
Certaines recommandations ont été formulées pour la sauvegarde de la neutralité politique de
l’administration publique. Les participants ont recommandé que la loi qui distingue les postes
politiques des postes techniques soit révisée pour qu’elle soit claire quand à leurs définitions.
Ils demandent aussi au gouvernement de dépolitiser les postes techniques aujourd’hui
politisés. Il faut aussi respecter la loi actuelle même si elle n’est pas bonne.
D / M.I.
Tension entre des combattants du
Palipehutu- Fnl et les forces de l’ordre en
commune urbaine de Kinama.
Des combattants du Palipehutu- Fnl qui sont sur une position se trouvant dans le quartier de
Buhinyuza en commune urbaine de Kinama ont empêché depuis hier mercredi le 14 Février
2007 vers 3 heures les forces de l’ordre de patrouiller dans des localités de quartiers proches
de leur position.
Selon les sources en provenance des forces de l’ordre, ces éléments du Palipehutu-Fnl ont
dressé des barricades pour empêcher la police de faire une patrouille de routine pour le
maintien de la sécurité. Ils ont même lancé des pierres aux forces de l’ordre et un policier a
été grièvement blessé. Des coups de feux ont été entendus.
Deux éléments appartenant à la Jeunesse Patriotique Hutu (J.P.H.), branche de ce mouvement,
ont été appréhendés par la police. Selon les mêmes sources, ces combattants ne sont pas prêts
de quitter cette position pour rejoindre d’autres combattants du Palipehutu- Fnl qui sont dans
la province de Bujumbura rural.
Bien qu’il n’ y ait pas eu de confrontations jusqu’ à maintenant entre ces combattants se
trouvant à la position du quartier Buhinyuza et les forces de l’ordre, la tension est montée et la
population a été prise de panique. Certains habitants de ce quartier n’ont pas passé la nuit chez
eux.
Les autorités militaires sont en contact avec ces éléments pour mettre fin à cette tension et
pour les convaincre d’accepter de rejoindre d’autres combattants de ce mouvement se
trouvant dans Bujumbura Rural.
D/ M.I.
Une femme violemment battue par son mari
à Nyabitaka en commune Bubanza.
Dans la soirée du 11 Février 2007, un homme a violemment battu son épouse sur la colline de
Nyabitaka, zone Buvyuko en commune et province de Bubanza.
Le mari de la victime, Ndikumana Emmanuel, accusait sa femme, Mundanikure Gaudence, de
ne pas avoir cherché des travailleurs dont ils avaient besoin pour leurs travaux champêtres.
Mais la victime a indiqué que son mari ne lui avait pas dit cela. Le lendemain, la femme est
allée porter plainte à la police.
Comme elle n’avait pas d’argent pour se faire soigner, l’hôpital de Bubanza a accepté de la
soigner à crédit.
D /M.I.
Des progrès vers une nouvelle classe d’antiVIH
Les laboratoires Pfizer annoncent que les autorités américaines et européennes du médicament
(FDA et EMEA) ont décidé d’évaluer « en priorité » le Maraviroc.
Ce médicament pourrait devenir le premier d’une nouvelle classe de traitements contre le
VIH, les anti-CCR5. Plutôt que de lutter contre le virus du SIDA au niveau des globules
blancs, les médicaments de cette catégorie bloquent l’entrée du virus produit par des cellules
déjà infectées. « Les » médicaments ? Oui car, bien que le Maraviroc se situe en pôle position,
deux autres anti-CCR5 avaient déjà été développés par Schering-Plough (Vicriviroc) et GSK
(Aplaviroc).
Tous deux cependant ont vu leur développement interrompu précocement.
A ce jour, plus d’un millier de patients dans le monde sont inclus dans le programme d’études
cliniques de Maraviroc, qui est parvenu en phase III de développement. Le fait pour les
autorités de soumettre ce produit à une procédure d’évaluation « prioritaire » signifie en clair,
que celle-ci devrait être finalisée dans les 6 mois. Un délai particulièrement court, pour un
produit dont la synthèse initiale remonte seulement à 1997.
Source : Laboratoires Pfizer, 13 février 2007
Un mari égorge son épouse en commune de
Makamba.
Dans la soirée du 16 Février 2007 vers 16heures, un homme de la sous colline Gaharo, colline
Nyankara en commune et province Makamba, a égorgé sa femme. La victime, Emeline, allait
vendre du manioc dans un petit marché du soir pour avoir un peu d’argent pour s’acheter
d’autres denrées dont elle avait besoin quand elle a été attrapée en cours de route par son
mari, Minani.
Il l’a égorgée puis a fui pour que les passants ne le trouvent pas sur les lieux du crime.
Quelques minutes après, un passant qui allait au marché a vu le cadavre qui gisait au sol avec
un enfant assis à côté d’elle. Il a alerté des gens qui ont accouru de toutes les directions et ont
cherché partout où serait caché l’auteur de ce crime.
Ils l’ont retrouvé dans une vallée mais il s’était poignardé. Il est pour le moment à l’hôpital de
Makamba en attendant qu’il guérisse pour comparaître à la police pour interrogatoire.
D/ MI.
Trois frères assassinent leur père qu’ils
accusent de sorcier.
Dans la matinée du 12Février 07, trois frères de la sous colline de Gasabarwa, colline et zone
Gisenyi en commune de Makamba ont tué leur père à l’ aide d’ une grenade. Ces criminels,
Bukuru Japhet, Juma Elysée et Kabura Léonidas ont été aussitôt appréhendés par la police. Ils
avouent le crime et disent qu’ils ont voulu éliminer leur père, Ntagwogukira, parce qu’il était
sorcier.
Un autre cas semblable s’était produit en date du 2 Février 07 en zone Gisenyi où un homme
du nom de Nyandwi, âgé de 45 ans, est mort après avoir été violemment battu par ses fils qui
voulaient se venger contre lui pour avoir ensorcelé leurs épouses. Deux de ses belles filles
étaient déjà mortes d’une maladie inconnue et une autre était gravement malade.
D/ MI.
La grippe aviaire se pique de candidatsvaccins
Alors que 150 volailles viennent de succomber au virus de la grippe aviaire dans la banlieue
de Moscou, l’OMS annonce « des résultats prometteurs en matière de vaccins » contre le
virus H5N1. Seize fabricants de 10 pays planchent sur l’élaboration de prototypes.
Confortée par les 40 essais cliniques « réalisés ou en cours », l’Organisation mondiale de la
Santé se veut optimiste. Pour la première fois en effet, les scientifiques auraient mis au point
des vaccins susceptibles de « susciter une réponse immunitaire potentiellement protectrice
contre les souches de virus H5N1 » chez l’homme.
L’OMS souligne également que certains de ces candidats-vaccins ne nécessitent que « de
faibles doses d’antigènes ». Une caractéristique qui permettrait en principe, de produire plus
facilement de grandes quantités de vaccin. Un avantage déterminant, en cas de pandémie.
Ces annonces ont été présentées les 15 et 16 février lors d’une réunion organisée par l’OMS à
Genève. Universitaires, représentants de l’industrie pharmaceutique, fonctionnaires
d’institutions de santé nationaux et régionaux... Plus de 100 experts s’y sont retrouvés pour un
point sur la menace aviaire. Laquelle a déjà officiellement tué 167 personnes dans le monde
depuis son apparition fin 2003, en Asie.
D/Destinationsanté
Un bilan macabre de la crise alimentaire
alarmante au Burundi
Depuis le début de l’année agricole 2006-2007, le pays a connu des irrégularités des pluies, ce
qui a fait que la saison culturale 2007 A a commencé avec un certain retard.
Au début, les premières pluies étaient tombées au bon moment, c’est-à-dire à la deuxième
semaine du mois de septembre, correspondant normalement au début de la première saison
culturale.
Certains agriculteurs se sont précipités pour semer, mais malheureusement, ces pluies ont été
suivies par une longue sécheresse qui a endommagé les cultures issues des semis précoces.
Les pluies sont retombées à la 3ème semaine du mois d’octobre et c’est à cette période que les
semis et plantations tardifs ont été effectués.
Tout au début, les plantations donnaient l’impression que la récolte serait bonne. Mais des
pluies diluviennes ont détruit des hectares de plantations.
Les maladies qui attaquent les plantes associées aux aléas climatiques ont provoqué une
baisse considérable de la production agricole. Ces maladies ont frappé principalement les
cultures de manioc, de colocase, de la banane qui constituent des denrées de base.
La famine frappe fort partout dans le pays et des mesures pour parer à ce problème ne sont
pas visibles. La population meurt de faim depuis plus de trois ans et le gouvernement ne
présente pas de programme pour faire face à ce problème.
La population Burundaise compte 1.600.000 ménages dont 400.000 sont en besoin urgent de
nourriture. Des enquêtes devraient être faites pour mesurer le déficit alimentaire et songer à
importer les aliments ou à demander des aides à l’ extérieur pour nourrir la population
affamée en attendant l’aboutissement des recherches sur les nouvelles variétés résistantes aux
maladies
Beaucoup de cas de décès sont signalés ici et là, des pères de famille quittent leurs ménages et
partent vers des destinations inconnues. Des mères qui ne supportent pas voir leurs enfants
mourir de faim les laissent dans des places publiques espérant que des âmes charitables les
retrouveront pour les nourrir. On enregistre aussi beaucoup d’abandons surtout au niveau des
écoles primaires.
Des rapports administratifs donnent un bilan sombre des dégâts occasionnés par les aléas
climatiques.
Les rapports que les administrateurs communaux de la province Ngozi ont donnés au cours
d’une réunion qu’ils ont tenue avec le gouverneur en date du 31 Janvier 2007 sont très
inquiétants. Selon ces rapports, 115 personnes sont déjà mortes de famine et c’est la commune
de Marangara qui vient en tête avec 59 décès. Plus de 2000 élèves ont déjà abandonné l’école
dont 800 abandons en commune de Ruhororo.
Plusieurs hectares de plantations ont été endommagés par des pluies diluviennes. Selon les
mêmes rapports, 160.000 hectares de haricot, 60.000 hectares de maïs et 20.000 hectares de
pomme de terre ont été emportés par des pluies. Environ 300 maisons et 26 salles de classes
ont été détruites.
En province de Kayanza, la situation n’est pas différente. Le nombre de décès est de 134
personnes. Plus de 1.000 chefs de ménages ont abandonné leurs familles et 159 ménages se
sont déplacés vers le Rwanda ou vers les provinces frontalières. Les enfants qui ont
abandonné l’école sont au nombre de 2718 et la majorité sont ceux des 1ères années.
Dans les provinces de Cibitoke, Bubanza et Gitega, la situation est relativement bonne par
rapport aux deux précédentes provinces. Le nombre de décès est de 2 à Bubanza et 12 à
Gitega. Le nombre d’enfants qui ont abandonné l’école est de 1702 enfants à Bubanza, et
3658 en province Cibitoke.
par ailleurs, le PAM essaie d’apporter une aide alimentaire d’urgence, mais celle-ci est
insuffisante. Selon M. Guillaume Foliot, chargé des opérations au PAM, 400.000 personnes
des provinces de Cankuzo, Kirundo, Karusi, Muyinga, Ngozi et Kayanza, ont été assistés dès
la première semaine de janvier 2007. Il ajoute que le PAM compte appuyer 300.000
personnes par an touchées par les inondations, en faisant noter que cet effectif reste insuffisant
par rapport aux besoins.
La situation alimentaire va rester précaire pendant toute l’année et à travers le pays, 70% de la
population ne mangent pas à leur faim. Le Burundi connaît un déficit de 330.000 tonnes de
vivres qui ne sont pas couverts ni par l’assistance alimentaire ni par la production agricole. Si
le gouvernement n’ y prend pas garde, la population mourra de faim.
Certains commerçants commencent à importer des pommes de terre, de la farine de maïs et de
manioc en provenance de l’Ouganda. Ces produits restent rares et sont par conséquent chers.
Le gouvernement devrait les épauler et chercher d’autres sources d’approvisionnement.
Parallèlement à l’importation des vivres, les agriculteurs et éleveurs devraient adopter des
techniques culturales modernes qui marient la sauvegarde de l’environnement et
l’augmentation de la production. Il s’agit entre autres des techniques de lutte contre l’érosion,
du reboisement, du traçage des fossés anti-érosifs ainsi que l’aménagement des marais. Les
agriculteurs éleveurs doivent aussi s’adonner aux cultures de soudures telle que la patate
douce, le manioc résistant à la mosaïque sévère et les variétés de colocase qui résistent aux
champignons.
D/ M.I
Un rapatrié dépossédé de sa parcelle en
commune urbaine de Kamenge
M. Matakambo Dieudonné a fui le pays suite aux événements malheureux qui ont endeuillé le
Burundi depuis 1993 .A son retour en 2001, il a trouvé sa parcelle située au quartier Mirango
II en commune Kamenge réattribuée à M .Kamana Jean, Ministre de la santé publique d’alors.
Ses réclamations auprès du chef de zone Kamenge et auprès de la Mairie n’aboutiront pas. Il
décida de saisir dès le départ le Tribunal de résidence de Ngagara. Après l’analyse du dossier,
le Tribunal lui donna raison et exigea au Ministre Kamana Jean d’arrêter les constructions
déjà entamées, en vain.
La victime a dû saisir la Cour Administrative de Bujumbura. La signification de jugement de
cette cour est intervenue en date du 03/03/2003. Elle a décidé à son tour l’arrêt des travaux
mais M. Kamana accéléra l’allure des constructions.
La Mairie, accusée dans cette affaire, est représentée par Maître Guido Habonimana .Celui-ci
a interjeté appel auprès de la Cour de Cassation et interpelle la victime d’accuser plutôt le
Gouvernement du Burundi. Pour lui, cette parcelle a été attribuée au concerné au moment de
la mise en œuvre de la politique de réintégration, réinsertion et la réinstallation des déplacés et
des rapatriés. La Mairie demandait aux chefs de zones de distribuer des parcelles rendues
disponibles par ce Ministère.
La victime se trouve actuellement dans une situation de misère et de souffrance. Elle ne sait
où jeter la tête. En date du 22 Janvier 2007, elle a écrit au Président de la République
Monsieur Pierre NKURUNZIZA pour implorer la pitié de ce dernier. Aujourd’hui, le pauvre
attend des réactions en sa faveur.
Entre temps, l’ex Ministre de la santé M. Kamana Jean jouit de son infrastructure bien érigée
sur une parcelle d’un rapatrié. Pourtant les investigations faites au sujet de cette parcelle
prouvent que celle-ci appartient bel et bien à la famille Nyamwonda Pierre, le père de
Matakambo Dieudonné. C’est avec impatience que la victime attend le jugement de la Cour
de Cassation.
Signalons qu’à un certain moment, la victime a été menacée de mort, à Kinama où elle vivait,
par des individus qu’elle ne connaissait pas et a dû déménager toute sa famille vers un endroit
plus sûr.
NK.E
Des criminels tentent d’assassiner une
personne en commune urbaine de Kanyosha
En date du 25/2/2007, vers 5 heures du matin, le nommé Ciza Boubacar a échappé de justesse
à la mort, chez lui, dans le quartier Musama en commune urbaine de Kanyosha. Au moment
où il se réveillait pour faire sa toilette, il a vu un groupe de personnes armées assaillir son
domicile. Ils ont cassé la porte et les fenêtres et se sont introduits dans la maison. Ils ont
asséné la victime de coups de gourdins, de fer à béton, de fil électrique.
Les voisins ont accouru pour secourir la victime mais son corps était déjà allongé dans le
sang. Les assaillants ont cru que leur victime était morte et se sont repliés dans une maison
chez Madame Jaliya Nshimirimana, colocataire de la même parcelle. C’est cette femme qui
avait logé les agresseurs toute la nuit dans sa maison. Les investigations ont prouvé que la
victime avait des problèmes de cohabitation avec ladite dame et celle-ci avait toujours juré de
voir la personne au cimetière qu’ailleurs.
Signalons également qu’en date du 9.2.07, une autre personne du même quartier nommée
Harerimana Jean a vu ses 4 dents enlevées suite à un terrible coup de pierre dont l’auteur est
un certain Freddy, appréhendé mais relâché par la suite du cachot de la Police de sécurité
intérieure en commune de Kanyosha.
NK.E
Droits des personnes vivant avec le
VIH/SIDA en danger à la prison de
Rumonge
La situation des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA reste précaire à la prison de
Rumonge, commune Rumonge, province Bururi. En effet, au début du mois de janvier 2007,
cette prison comptait une trentaine des détenus séropositifs. Parmi ceux-là, quatre sont morts
avant la fin de ce mois de février 2007.
En date du 22 février 2007, des représentants de ces prisonniers malades du VIH/SIDA se
sont confiés au bureau de la Ligue Iteka à Rumonge pour crier au secours. Ils ont indiqué à la
Ligue Iteka qu’ils viennent de passer plusieurs mois sans accéder à aucun traitement y
compris le traitement des maladies opportunistes.
Ils ont ajouté que l’association FVS AMADE qui les approvionnaient en ces médicaments
viennent de passer deux mois sans les livrer. De même, ils continuent en notifiant qu’ils
n’accèdent pas aux examens destinés à mesurer les CD4(la charge virale) parce que dans
Rumonge, ajoutent-ils, il n’y a pas des structures qui font des examens des CD4.
Précisons qu’au moment de la visite des hospitalisés, les malades étaient sous perfusion des
serums qui ne contenaient pas des médicaments pour soulager les malheureux prisonniers.
Signalons qu’un d’eux est mort à cet hôpital et deux autres restent les locataires de cette
infrastructure hospitalière.
Signalons à toutes fins utiles que l’année dernière, le Président de la République avait pris une
décision par décret, de libérer les prisonniers qui avaient des dossiers irréguliers, des
vieillards, etc... ainsi que des prisonniers qui souffraient du VIH/SIDA.
Ajoutons enfin que le pays souffre d’une pénurie des Anti Rétroviraux et des réactifs depuis
bientôt 5 mois.
D/JPY
Atelier de formation des observateurs et
agents sociaux chargés de la prise en
charge des victimes de viol
La Ligue Iteka a organisé du 22 au 23 février 2007 à Bujumbura un atelier de formation sur la
prise en charge des victimes de viol à l’intention de ses observateurs et agents sociaux.
L’objectif était de renforcer leurs capacités dans le cadre du projet de lutte contre les
violences faites aux femmes et aux enfants appuyé par la coopération suisse au Burundi.
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire exécutif-adjoint chargé de l’information à la Ligue
Iteka, qui remplaçait la Secrétaire exécutive empêchée, a remercié l’USAID qui, via
SFCG(Search for Common Ground), a financé le projet VOT(Victims of torture). Il a aussi
remercié la coopération suisse au Burundi qui, alarmée par le phénomène de viols et de
violences faites aux femmes et enfants qui ne cesse de s’amplifier, a donné un appui financier
à la Ligue Iteka pour contribuer à la lutte contre ce fléau.
Cet atelier a connu la participation de 15 observateurs du projet VOT financé par SFCG et 10
agents sociaux du projet financé par la coopération suisse. Les participants ont eu l’occasion
d’avoir des notions ou de renforcer leurs connaissances dans l’accompagnement des victimes
et leur prise en charge psychosociale et juridique. Ils ont également abordé les techniques
d’écoute et d’orientation.
D/IM
Une jeune fille exploitée par ses employeurs
à Buyenzi
Elle se nomme Jeannette, âgée de 15 ans, orpheline de père et de mère depuis 2003.
Elle vient de la sous-colline Cibumba, sur la colline Gikomero en commune VumbiBukuba en province de Kirundo au Nord du pays.
Elle a été trouvée par la Ligue Burundaise des Droits de l’Homme Iteka à Buyenzi,
14ème avenue n°40 où elle travaillait comme domestique. Elle faisait la cuisine,
puisait de l’eau en portant des bidons de 20 litres, faisait la lessive et nettoyait la
maison, etc... Elle n’était pas salariée selon Mme Mwajuma Josélyne, sa patronne
mais allait bénéficier des biens (riz, huile de palme, habits, etc...) au moment de son
retour chez ses parents, nous a-t-elle déclaré ce mardi 27 février 2007.
Elle ajoute que l’enfant a été trouvée à cibitoke (Nord ouest du pays) dans le quartier
Kigwati chez un couple d’enseignant (le nommé Niyonzima, un enseignant de la 1ère
année à l’Ecole Primaire de Musenyi dans Rugombo et Chantal, son épouse
enseignante elle-même en 1ère année à l’EP Samwe). Elle avait pour tâche le
gardiennage des enfants, les faire nourir, faire leurs soins, préparer la nourriture,
nettoyer la maison, arroser le champ des tomates, puiser de l’eau, etc... et devrait
toucher cinq mille francs burundis. Malheureusement, elle n’a jamais eu cet argent.
Selon, des sources en provenance de Cibitoke, cette fillette aurait été volée. Ce qui
semble par ailleurs transparaître dans les propos de Mme Mwajuma Josélyne. Mais
cette dernière indique qu’elle a récupéré l’enfant depuis le mois de septembre 2006 et
avait l’intention de la remettre à l’école. Elle déclare en outre qu’elle est tombée
malade et que c’est cette fillette qui a été sa garde-malade pendant toute la période.
Ce serait même la raison de ne pas la faire inscrire à l’école.Pourtant, ses enfants
n’ont pas abandonné l’école.
En remontant sur son parcours, elle indique qu’elle a été amenée par une jeune fille
prénommée Médine, soeur de Mme Chantal. Médine se serait entendue avec son
frère Pascal Butunu, domestique chez Twambayandi Antoine, enseignant à l’école
primaire de Bugina dans la commune Kiremba, en province Ngozi au Nord du pays.
Selon des témoignages recueillis auprès de son oncle Bugabogabo( lequel oncle est
présenté par l’enfant comme son père) par le chargé d’écoute de la Ligue Iteka en
province de Kirundo ce mercredi 28 février 2007, son oncle indique que sa famille
n’avait plus de traces de l’enfant.
Il indique qu’il va contacter le frère de la fillette pour qu’il retrouve contact. Signalons
à toutes fins utiles que cette famille connaît d’énormes difficultés parce que la grand
mère de ces enfants vient de faire plus de 6 ans d’infirmité. En outre, le reste des
oncles sont décédés pendant la crise et la famille enregistre beaucoup d’enfants
orphelins. Tous ces problèmes sont à charge de Bugabobago, nous a-t-il révélé.
D/JPY
Les condamnés du procès du Docteur Kassy
Malan ont comparu en audience près de la
cour suprême.
Les condamnés du procès du Docteur Kassy Malan, ancien représentant de l’
Organisation Mondiale de la Santé au Burundi ( OMS ), assassiné à Bujumbura en
novembre 2001, ont comparu en audience publique de la chambre judiciaire de la
cour suprême, section d’ Appel, ce mardi le 26 Février 2007 . Ces condamnés avaient
saisi ladite cour le 30 Novembre 2005 pour interjeter appel et avait aussi écrit le 21
Février 2007 à la même cour pour demander une liberté provisoire.
Au cours de cette audience, les condamnés ont beaucoup insisté sur la libération
provisoire parce que, disent ils, ils ont été victimes d’un montage fait par
Ngendabanka Gérard, le procureur Général d’alors. Ils ont aussi demandé qu’ils
soient entendus pour que le procès avance.
Mais le Ministère public a demandé que le procès soit remis pour plus tard parce qu’il
n’avait pas eu assez de temps pour étudier le dossier. En effet, les conclusions du
procès sont parvenues au Ministère Public vendredi le 23 Févier 2007. Il a même
ajouté que ces conclusions n’ont pas suivi les procédures habituelles parce que c’est le
Ministère Public lui-même qui est allé les chercher à la greffe alors que on devait les
lui envoyer. Il a fait remarquer qu’il y’ avait même des pièces qui manquent dans les
dossiers. Quant à la libération provisoire des condamnés, la cour a dit qu’elle avait
reçu la lettre le matin même du jour de l’audience.
Les avocats des condamnés se sont étonnés que le ministère public n’ait pas eu assez
de temps pour étudier le dossier alors qu’il a trois mois pour se prononcer sur l’appel
et qu’il y a une année et quatre mois que l’appel avait été déposé.
D/ MI
Des éléments armés ont attaqué et pillé
dans un centre de négoce de Kivyuka en
commune Musigati
Un groupe de 10 personnes armées de 7 fusils ont attaqué le centre de négoce de
Kivyuka en commune Musigati, province Bubanza, dans la nuit du 27 Février 2007.
Ils ont pillé dans cinq boutiques du centre appartenant à Nyandwi Pascal,
Nzokirantevye Pascal, Sahabo et Sinaruhamagaye Gervais. Ils ont volé des articles de
boutiques comme des radios, de l’huile, du sucre, des arachides...
Ils ont tiré en l’air et les habitants des environs ont fui leur maison à cause de la peur.
Au cours de la fuite, un enfant s’est cassé une jambe.
Selon la population, ces éléments seraient des combattants du Palipehutu-Fnl. Ils
étaient en uniformes de couleur verte. Un de ces voleurs a été attrapé, mais le
commandant de région du mouvement Palipehutu-Fnl, Mbonyingingo Eric, nie toute
implication de ses hommes dans cette attaque.
D/ MI.
Le chef de poste de la PSI en commune
Kayokwe torture dans l’impunité totale.
Dans la soirée du 23 février 2007 vers 21 heures , le lieutenant Dismas Nzeyimana,
chef de poste de la Police de sécurité intérieure(PSI) au chef-lieu de la commune
Kayokwe, province Mwaro, , a torturé deux personnes sans aucun motif en
compagnie de dix de ses policiers parmi lesquels ses gardes de corps.
La première victime est un boutiquier du nom de Bizimana Jean Bosco. Le lieutenant
Nzeyimana l’a arrêté pour l’emprisonner sans raison. Il l’a pris par les bras, enchaînés
ses bras vers l’arrière et l’a traîné par terre.
Une autre personne nommée Nzisabira Alexis, un enseignant et membre de la Ligue
Iteka, qui était tout près a tenté de conseiller ce policier pour qu’il cesse de malmener
les citoyens paisibles. Il lui a fait comprendre qu’on n’arrête pas les gens à 21 heures.
Le policier, piqué de colère, a laissé la première victime pour sauter sur Alexis. Il l‘ a
déshabillé la chemise avant de le ligoter, les bras derrière, puis s’est mis à le battre
comme une bête. Des coups de bâtons et de bottes au ventre, sur la tête et partout. Un
frère du couvent de Kayokwe, constatant que le chef de poste ne voulait pas écouter
ses conseils, est allé avertir l’Administrateur pour qu’il vienne le sauver. C’est à
minuit que l’Administrateur est arrivé et la vie de cette personne a été sauvée.
Le lieutenant, Nzeyimana Dismas est responsable de beaucoup d’autres cas de
violations flagrantes des droits humains commises contre la population civile de
Kayokwe. Il arrête des gens sans en avoir les compétences .Un autre exemple est
l’arrestation d’un juge au tribunal de résidence de la commune Kayokwe, Zirabisiga
Salvator. Un policier n’arrête pas un juge qui n’est pas en train de perturber l’ordre.
Le juge a été mis au cachot arbitrairement après avoir subi des actes de torture.
D’autres personnes ont subi le même sort que Zirabisiga Salvator. Il s’agit de
Ngendakumana Sylvestre, chauffeur à l’hôpital de Kibumbu et Nizigiyimana Aloïs,
technicien de laboratoire de l’hôpital de Kibumbu. Tous les 2 ont été battus puis mis
au cachot communal arbitrairement.
M. Sakubu Bonaventure, enseignant à l’école primaire de Kibumbu, a été frappé par
le même policier à Segetero. Nyabuhoro Jean Claude, chef charroi à la Direction
Provinciale de l’Enseignement à Mwaro a été intimidé puis chassé du bistrot sans
raison. La liste n’est pas exhaustive, car d’autres personnes ont été maltraitées par ce
tortionnaire sans que le public en soit informé.
Les autorités administratives provinciales et les autorités hiérarchiques supérieures
du Lieutenant Nzeyimana Dismas sont au courant de son mauvais comportement
mais rien n’a été fait pour le punir administrativement et pénalement. Certaines des
victimes ont porté plainte et espèrent qu’elles seront réhabilitées dans leurs droits.
D/ M .I
Une jeune fille de 18 ans violée en commune
urbaine de Cibitoke
Une jeune fille de 18 ans originaire de la province de Ngozi qui était en visite chez sa
grande sœur à Buterere a été violée le 26 février 2007 à Mutakura, en commune
urbaine de Cibitoke.
Selon des sources policières, la victime a été agressée par plusieurs personnes qui lui
ont d’ abord administré une drogue qui lui a fait perdre connaissance.
La victime a été retrouvée par la police sur la route dans un état d’inconscience totale
puis a été conduite au centre de santé de la 8ème avenue à Cibitoke pour les premiers
soins.
La victime refuse toute information à la police sur l’identité des agresseurs.
D/MI
Un garçon de 6 ans violé en commune
urbaine de Cibitoke
Dans la soirée du 24 Février 2007 vers 18 heures, un homme de 24 ans nommé
Hakizimana Tharcisse a violé un jeune garçon de 6 ans à Mutakura à la 17ème avenue
No 37 dans la commune urbaine de Cibitoke.
Le violeur a appelé sa victime en lui disant qu’il voulait l’envoyer lui acheter des
cigarettes. Lorsque l’enfant est venu, il en a profité pour le violer.
Pour le moment, l’auteur est détenu à la police de sécurité intérieure et la victime a
déjà eu les premiers soins au centre SERUKA.
D/ M. I
Un voleur meurt suite à un lynchage de la
population en commune urbaine de Cibitoke
Dans la nuit du 25 Février 2007, un voleur nommé Butoyi a été attrapé par la
population quand il tentait de voler dans un ménage chez Abdoul Hassan à la 5ème
Avenue No 52 de la commune urbaine de cibitoke vers 2 heures du matin.
Il a été violement battu par la population et il en est mort le lendemain.
D/ MI
Des marchandises sous surveillance au port
de Bujumbura
Les services de la douane de la frontière de Kobero en province de Muyinga ont
réceptionné en date du 21 Février 2007 un container double de 543 colis composés de
lits, sièges, jupes, matériaux de construction, carreaux et fer à béton importés au nom
de la deuxième vice présidence comme l’indique le document d’entrée du container,
le passavant- à- caution, disponible à l’ EPB, l’Exploitation du Port de Bujumbura.
Selon les agents du port de Bujumbura, il est encore trop tôt pour confirmer les
information selon lesquelles ces marchandises appartiendraient à madame Marina
Barampama, l’ex deuxième vice présidente, car aucune personne ne s’est déjà
présentée avec le document que le fournisseur envoie au destinataire pour
désintéresser les intervenants afin d’enlever ses marchandises au dépôt du port de
Bujumbura.
Mais au cas où le vrai destinataire serait un individu, ce serait une pure tricherie pour
échapper aux taxes et aux autres frais de douane liés à l’importation. Néanmoins, il
serait curieux que ces produit, constitués par des matériaux de construction,
d’équipement, des habits soient destinés à la deuxième vice présidence.
Un autre cas presque semblable s’est produit il y a quelques temps où l’actuel
gouverneur de la Banque de la République du Burundi, Bizimana Isaac, lors chef de
cabinet de la deuxième vice présidente Marina Barampama, a bénéficié avec la
complicité de la Ministre des finances, Madame Denise Sinankwa, des avantages en
violation des lois régissant les douanes. Il a importé des matériaux de construction
comprenant des carreaux (345 m²) mais avait déclaré que c’était des biens personnels
pour bénéficier d’une exonération.
La ministre des finances lui avait accordé cette exonération mais la cellule
d’exonération et les services techniques chargés d’étudier les demandes d’exonération
ont refusé les ordres du ministre. En effet, on n’exonère pas un individu qui importe
des produits commerciaux. Le concerné a contourné la décision de la commission en
demande au ministre des finances un enlèvement autorisé qui consiste à prendre les
marchandises et payer les droits de douane plus tard.
Les services de la douane attendent que le concerné vienne régulariser le cas pour le
bien du trésor public.
D/ MI.
Une veuve brûlée dans sa maison en
commune de Mutimbuzi.
Une veuve a été brûlée dans sa maison jeudi le 1er Mars 2007 aux environs de minuit
dans la zone de Rukaramu en commune Mutimbuzi, province Bujumbura rural. La
victime, Nzeyimana Godefilde, n’est pas morte mais elle se trouve dans un état
critique. Elle n’a pas assez de moyens pour se faire soigner et demande qu’on lui
vienne en aide. Elle a aussi besoin d’un autre abri.
Un suspect a été appréhendé par la police et est actuellement détenu à la brigade de
la police de Gatumba. La rescapée est actuellement au centre de santé de Gatumba.
D/ M I
Des terres domaniales usurpées par des
particuliers en commune Ruziba.
Dans la commune de Ruziba, province Bubanza, une commission chargée d’étudier la
question des terres domaniales a déjà inventorié 20 cas de terres occupées et
exploitées illégalement par des particuliers. Parmi ces cas, il y a des personnes qui ont
acheté de bonne fois des terres appartenant à l’Etat à des gens qui prétendaient en
être les possesseurs.
Il s’agit par exemple des terres réservées à la culture du coton que les exploitants ont
vendue après que la COGERCO(compagnie de gérance du coton) ait suspendu la
culture du coton suite à la crise. Il y a aussi des personnes qui ont reçu légalement des
terres mais qui ont par après déplacé les bornes pour augmenter la superficie de leur
propriété.
La commission a aussi relevé des cas de personnes qui ont acquis des terres pour y
mettre des projets mais qui ne les ont pas exploitées conformément aux conventions.
Selon cette commission, ces terres seront récupérées. Il y a des administrateurs qui
ont attribué des terres à des gens alors qu’ils n’en ont pas les compétences. Ces
personnes devront les restituer sauf ceux qui les ont acquises en 1977, quand le
président de la République a autorisé l’Administrateur de la commune de Ruziba de
distribuer des terres qui appartenaient à des Zaïrois à des gens qui en avaient besoin.
On a aussi relevé des cas d’exploitations abusives de l’environnement avec la
complicité de la commune. On peut citer l’exploitation des terres protégées à la
recherche du sable, gravier et moellon.
D/ M. I.
La population de Buramata manifeste contre
le recrutement de maçons venus de
Bujumbura
Environ 200 demandeurs d’emploi se sont révoltés à Buramata en province de
Bubanza pour manifester contre une entreprise qui va construire un lycée communal
pédagogique de Gihanga pour avoir donné du travail à 20 maçons venus de
Bujumbura. Ces gens ont même téléphoné à la Présidence de la République pour leur
faire comprendre qu’ils n’acceptent pas qu’une main d’œuvre vienne d’ailleurs alors
que la population locale a aussi besoin du travail. Ce lycée sera financé par la Grèce.
Le représentant de la Grèce a dit à la population qu’on n’est pas tenu à embaucher
des gens de Buramata seulement. Il a même ajouté que s’ils ne veulent pas ce lycée,
on le construira ailleurs où on en a besoin. Des députés ressortissants de la province
Bubanza et les autorités administratives sont intervenus pour calmer la population
révoltée.
D/ M I.
C’est leur journée...
C’est aujourd’hui la Journée internationale de la femme, centrée cette année sur la
lutte contre les violences physiques, psychologiques ou sexuelles. Une journée qui se
traduit, en France et à travers le monde, par des débats, colloques, expositions,
manifestations...
Dans le monde, une femme sur cinq déclare avoir été abusée sexuellement avant l’âge
de 15 ans. Et chaque mois en France, six d’entre elles meurent, victimes de violences
conjugales... Une hécatombe qui, en cette 30ème édition de la Journée, pousse la
communauté internationale à partir en guerre contre ce fléau.
« Les femmes constituent l’ossature de nos sociétés », a déclaré le Dr Margaret Chan,
la nouvelle directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé. Une ossature
malheureusement plus que fragile. La majorité d’entre elles n’ont pas accès aux soins
de santé les plus élémentaires... Plus d’un demi-million de femmes meurent chaque
année des suites de complications liées à leur grossesse ou à leur accouchement.
Surtout en Afrique sub-saharienne, déjà durement touchée par la pandémie de VIHSIDA et où les femmes paient le plus lourd tribut : en 2006, près de huit séropositifs
sur 10 (74%) étaient des femmes.
Dans la majorité des pays en développement la grossesse, l’accouchement et la prise
en charge du nourrisson demeurent un véritable problème de santé publique. En
Somalie par exemple, seules 34% des naissances sont encadrées par des
professionnels de santé qualifiés. Un pourcentage qui chute à 22% au Yémen et... 14%
en Afghanistan. Soit moins de 2 naissances sur 10 !
Pour ce qui est de l’avortement, il est interdit par la majorité des pays musulmans.
Conséquence directe, l’OMS estime... que 2,6 millions de femmes y avortent chaque
année en étant privées de toute assistance médicale. Or comme le rappelle
l’éditorialiste du Lancet, « aucune solution durable aux problèmes économiques,
sanitaires, politiques et sociaux du monde ne sera apportée avant le respect intégral
des droits de la femme ». Ces dernières représentent rappelons-le, la majorité de
l’Humanité...
D/destinationsanté
Le Burundi s’est joint au monde pour
célébrer la journée internationale de la
femme.
Le Burundi s’est joint aux autres pays du monde pour
célébrer la journée internationale de la femme le 8 mars 2007. Cette journée arrive au
Burundi au moment où la femme burundaise est victime de beaucoup de violences
commises dans les ménages et en dehors des ménages.
A cette occasion (MSF Belgique) Médecin Sans Frontières Belgique a organisé l’ après
midi de ce jeudi 8 mars 2007 un concert de deux heures près du Marché central de
Bujumbura pour sensibiliser les Burundais à lutter contre les violences faites aux
femmes et mettre fin à l’impunité des auteurs des ces violences. Au cours de ce
concert, des victimes de ces violences ont donné des témoignages en plus des
chansons et des danses traditionnelles.
Signalons que des violations les plus atroces ont été enregistrées ces derniers jours où
des maris ont cruellement battu leurs femmes jusque à leur mettre du piment sur les
parties du corps les plus sensibles comme dans la bouche, dans les oreilles et même
dans le sexe comme c’est le cas de madame Sylvane de la commune urbaine de
Musaga. Une autre femme a été brûlée dans sa maison en commune de Mutimbuzi
jeudi le 1er Mars 2007.
D/ MI
Un homme frappe sa femme le jour même
des noces en commune urbaine de Musaga
Un officier militaire a battu sa femme la nuit même de son mariage le samedi le 3
Mars 2007 dans le quartier Kinanira en commune urbaine de Muasaga .
Selon les informations recueillies auprès des proches des nouveaux mariés, l’homme
avait été déçu de trouver que sa femme lui avait menti en lui jurant qu’elle n’avait
jamais connu d’homme depuis sa jeune enfance.
Le lendemain, le mari a d’ abord refusé de procéder aux cérémonies de levée de voile
mais a fini par céder aux supplications de ses amis et parentés vers 17 heures.
D/ENk
Des irrégularités observées dans la
libération provisoire de certains détenus de
la prison de Ngozi.
Dans la prison de Ngozi, 28 détenus ont été libérés en date du 26 février 07
conformément à deux lettres circulaires No 550/ 46/ CAB/2007 et No 550/ 73/ CAB/
2007 respectivement du 24 janvier et du 9 février 2007 du Ministre de la justice et
garde du sceau. Dans son discours du nouvel an, le président de la république du
Burundi avait décrété la mise en liberté provisoire de certains prévenus sauf ceux
accusés d’avoir commis du viol, de vols à main armée et détournement du denier
public.
Curieusement, sur les 28 prévenus libérés, deux d’entre eux rentrent dans les
catégories des personnes exemptes de libération. Il s’agit de Vyamungu Elias accusé
d’avoir commis du viol avec violence et arrêté le 26 juin 06 et de Nyandwi Juvénal de
la commune Butaganzwa accusé de tentative de Viol arrêté le 30 juillet 06.
D/ MI- MS
Deux professeurs du collège communal de
Buterere qui restaient en prison ont été
libérés ce lundi.
Six élèves et cinq professeurs du Lycée communal de Buterere avaient été arrêtés
lundi le 5 Mars 07 et le Directeur Vendredi le 9 Mars 07 suite à une destruction
méchante par des élèves, d’un Kiosque téléphonique que l’ ONATEL(Office national
des télécommunications) avait érigé à l’entrée de l’école,une place que le personnel
du lycée considère comme propriété de l’école. Tous ces détenus ont été aussitôt
relâchés à l’exception de deux professeurs, Juvénal Ndiritiro et Jean Claude
Mpawenimana.
En effet, après la construction de ce kiosque, le personnel du Lycée de Buterere a tenu
une assemblée générale le 26 Février 07 avec un seul point à l’ordre du jour : ‘’
l’installation illégale d’un publiphone dans la propriété scolaire’’.
A l’issue de la réunion, le personnel de ce lycée a décidé de suspendre ses prestations
à partir du lendemain de la réunion pour reprendre le service le 5 Mars 2007. Le jour
de la reprise des cours, certains professeurs et élèves ont été arrêtés puis détenus au
cachot communal de Buterere. D’autres professeurs qui n’avaient pas cours ce jour
ont eu peur et ne sont pas venus enseigner les jours suivants de peur d’être eux aussi
arrêtés.
Les élèves et les parents d’ élèves ont été très fâchés et ont demandé la libération de
ces deux professeurs qui restaient en prison. Les autorités provinciales de
l’enseignement sont intervenus et les deux détenus ont été relâchés ce lundi le 12
mars 2007.
Le Directeur du département provincial de l’enseignement a demandé au corps
professoral de reprendre les cours et l’administrateur leur a assuré que leur sécurité
est garantie.
D/ M.I-AI
Des personnes assassinées à leur domicile
en commune de Ngozi.
Dans la nuit du 11 au 12 mars 07, quatre personnes d’une même famille ont été
assassinées sur la colline de Kinyana en commune et province de Ngozi par des
personnes qui ne sont pas encore connues. Ces criminels étaient en uniforme de
police et étaient armés de grenades. Ils ont lancé une grenade dans la chambre à
coucher à travers la fenêtre et quatre personnes sont mortes sur le champ, trois
enfants et leur mère, tandis que le chef de famille, Nzigamasabo Eric, a pu échapper
de justesse.
Les personnes mortes sont deux jumeaux de 2 ans et 6 mois, Iteka Steve et Ingabire
James ; un nouveau né de cinq jours et la mère, Kwizera Celenie. Ils ont ensuite volé
une somme d’argent de 53.000 Frs. Le mobile et les auteurs de ce crime ne sont pas
encore connus mais la police est entrain de faire des enquêtes.
D/ MI- MS
L’ancienne deuxieme- vice présidente de la
Republique en interrogatoire au Service
National de Renseignement
L’ancienne deuxième Vice - présidente de la République, Madame Marina
Barampama, a été arrêtée cet avant midi du 13 Mars 2007 à son domicile sis en
Commune urbaine de Gihosha par les agents du Service National de Renseignement.
Mme Barampama est accusée d’atteinte à la sûreté Intérieure de l’Etat et autres,
comme cela apparaît sur le mandat d’amener signé par le l’Administrateur Général
Adjoint du Service National de renseignement.
Signalons que Madame Marina Barampama, a été destituée de ses fonctions le 8
février 2007 pour insubordination et irresponsabilité.
Précisons enfin qu’elle a regagné son domicile en fin de journée. D/MI
Un policier retrouvé mort en commune de
Ngozi.
Un policier répondant au nom de Appolinaire Ndayisenga , brigadier à la police
nationale, a été retrouvé mort sur la route Kinyami- Vyerwa en commune de Ngozi
dans la soirée du 10 mars 2007 vers 19 heures.
La victime avait passé la journée chez elle en commune Mwumba et rentrait à Ngozi.
Selon les sources policières, les agresseurs ne sont pas encore identifiés mais la police
poursuit ses enquêtes.
D/ MI- MS
Plusieurs cas de torture en province
Makamba
Un policier du nom de Nkaza de la police de sécurité Intérieure de Gikizi en
commune Vugizo dans la province de Makamba a torturé le 8 mars 2007 un détenu
du cachot de Gikizi, Nyandwi Fidèle, pour se venger contre lui, l’accusant de l’avoir
diffamé.
La victime s’était évadée du cachot où elle était détenue accusée d’avoir volé des
planches. En date du 8 mars 2007, l’évadé a été intercepté par le policier, Nkaza, lors
d’un enterrement. Il l’a ramené au cachot où il a été torturé par le même policier.
Le vrai mobile serait que la victime aurait divulgué qu’elle avait donné une corruption
à ce policier, ce que le policier considère comme une diffamation.
La victime a été torturée en présence de l’administrateur et de ses conseillers
communaux qui ont directement réagi pour empêcher le tortionnaire de continuer.
Ils ont même facilité son transfert à Makamba et son dossier est en cours.
Un autre cas de torture s’est produit en date du 10 Mars 2007 vers 11 heures lorsque
le responsable du service national de renseignement à Makamba a torturé une
personne qui était accusée d’avoir volé àla banque Inter Bank juste après son
arrestation par le meme responsable.
Des éléments du Palipehutu-Fnl de la
position de Buhinyuza en commune urbaine
de Kinama tirent sur quatre personnes.
Dans l’avant- midi du 13 mars 2007, quatre personnes ont été la cible des éléments
du Palipehutu Fnl qui occupent une position située au quartier de Buhinyuza en
commune urbaine de Kinama. Deux de ces personnes étaient des démobilisés du
Cndd- Fdd et travaillent au service national de renseignement. Il s’agit de
Ndagijimana Pierre Claver et Masumbuko Daniel.
Ces quatre personnes étaient parties en visite à Buhinyuza et quand elles allaient
partir après la visite, elles se sont retrouvées encerclées par des combattants du
Palipehutu-Fnl qui ont commencé a tirer sur elles. Heureusement, il y avait une
position des éléments de la Force de Défense Nationale à quelques mètres et elles se
sont réfugiées vers cette position.
Dans l’après midi, une délégation du mouvement Palipehutu- Fnl s’est rendue sur les
lieux pour calmer la situation. D/ MI- IA
Cinq étudiants appréhendés à l’université du
Burundi
La police nationale a procédé à une fouille perquisition au campus universitaire de
Mutanga dans la matinée du mercredi 14 mars 2007. Les policiers brandissaient des
mandats de perquisition sur lesquels était marqué le but de l’opération chaque fois
que les étudiants tentaient de résister. Celui-ci consistait à fouiller des armes à feu et
rechercher des irréguliers.
Après avoir encerclé le campus, les policiers estimés à un millier ont fouillé
systématiquement toutes les chambres.
Deux uniformes militaires, une tenue de la police nationale, 3 grenades, une
baîllonnette et une cartouche point 30 ont été saisis dans différentes chambres. Leurs
occupants ont été appréhendés et conduits au bureau spécial de recherche pour
interrogatoire.
Certains des étudiants ont avoué qu’ils se préparaient à entrer au mouvement
Palipehutu-Fnl.
Rappelons que ce dernier se prépare à intégrer les institutions étatiques du pays.
D/ENk
L’Honorable Immaculée Nahayo remplacée à
la tête de l’Assemblée Nationale
L’Assemblée Nationale vient de se doter d’un nouveau président en la personne de l’
Honorable Pie Ntavyohanyuma depuis vendredi le 16 mars 2007. Le nouveau
président de l’ Assemblée Nationale fut le chef de cabinet de feu Simon Nyandwi,
alors Ministre de l’ Intérieur et de la Sécurité Public et époux de Immaculée Nahayo.
Des rumeurs de ce remplacement circulaient depuis quelques jours et la présidente
de l’ assemblée avait déclaré aux médias que ceux qui voulaient l’ éjecter de la
présidence de cette prestigieuse institution n’ auraient pas la tâche facile pour le faire.
Malheureusement, elle n’a pas tardé à se désillusionner.
Pour opérer ce changement, les parlementaires qui voulaient la limoger ont profité de
son absence parce qu’elle était en mission à l’étranger. Quand elle a appris ce qui se
passait au palais de Kigobe, elle a dû écourter sa mission pour venir faire échouer le
projet mais sans succès. Aidée par une vingtaine de députés qui lui sont restés fidèles,
elle a tout fait pour faire avorter le complot, ce qui n’ a pas empêché les
parlementaires de décider de son limogeage, car 85 députés sur 87 ont voté en sa
défaveur. Tous les parlementaires des partis d’ opposition ont fait coalition pour
soutenir la candidature du nouveau président de l’ Assemblée.
D/ MI.
Beaucoup de cas de viol commis en province
de Bubanza ces derniers jours.
Les cas de viols ne cessent d’ augmenter en province de Bubanza où 4 cas de viols ont
été rapportés du 10 au 14 mars 2007.
Le premier viol s’est commis en date du 14 mars 2007 quand une fillette de 5 ans a
été violée par un certain Nzisabira Dismas au chef-lieu de la province Bubanza. C’est
la mère de la victime qui l’ a attrapé en fragrant délit et le violeur a tenté de la
corrompre pour qu’ elle ne porte pas plainte mais en vain.
Le deux autres cas de viol se sont produits en commune de Bubanza en date du 12
mars 07. Une jeune fille de 16 ans a été surprise à Karemera, zone Buvyuko en
commune de Bubanza par un homme qui l’ a violée alors qu’ elle venait du ruisseau
pour puiser de l’ eau. Les notable de la colline ont voulu régler le cas à l’ amiable en
suggérant que violeur prenne la victime en mariage. Celle- ci a refusé et elle a porté
plainte mais l’ auteur a pris fuite.
Le deuxième cas s’ est produit à Ciya en commune de Bubanza où une fille de 14 ans a
été violée par un certain Kabwana de Ciya en commune de Bubanza. l’ auteur a d’
abord nié les faits mais l’ expertise médicale a prouvé que le viol avait eu lieu. L’
auteur du crime a pris fuite.
En date du 10 mars 2007, une fille de 13 ans qui était en visite à Tonganirwa en
commune de Musigati a été violée par un certain Miburo. La police avait appréhendé
l’ auteur mais celui-ci a pu s’ évader pendant qu’ on l’ emmenait au cachot.
Il faut aussi noter que trois autres cas de viols avaient été commis respectivement en
date du 4 et du 8 mars 07. Le 8 Mars 2007, un sorcier de Kanazi a violé une femme
qui allait le consulter tandis que le 4 mars 2007, une autre fille a été violée par deux
personnes avec la complicité d’ un policier. Le policier a été arrêté puis relâché.
Des cas de viol sont nombreux en province de Bubanza mais peux d’ entre eux sont
connus du public.
D/ MI- NA
Une mère et ses deux filles violées par des
personnes non identifiées en commune
Mutimbuzi
Dans la nuit du 18 au 19 mars 2007, des personnes non encore identifiées qui étaient
en civil ont violé une mère et ses deux filles à leur domicile dans la zone de Maramvya
en commune de Mutimbuzi de la province de Bujumbura rural.
La mère est âgée de 44 ans et ses enfants sont respectivement âgées de 12 et de 16
ans. Ces malfaiteurs ont pénétré dans la maison en passant par la fenêtre qui ils ont
défoncée.
Selon les voisins des victimes, ces violeurs étaient munis de machettes et de couteaux.
Ils ont aussi volé dans plusieurs ménages des environs.
Le lendemain, les victimes se sont rendues au centre Seruka tenu par Médecins Sans
Frontières Belgique, pour traitements.
D/IM/AI
La deuxième audience du procès de l’affaire
Kassy Manlan en appel à la chambre
judiciaire de la cour suprême.
Les appelants du procès de l’assassinat de l’ ex- représentant de l’ OMS au Burundi, le
Dr Kassy Manlan, qui ont interjeté appel en cassation à la cour suprême en chambre
criminelle de Bujumbura devraient être entendus pour la deuxième fois l’après midi
de ce mardi le 20 mars 2007.
Au cour de cette audience, les appelants en appel ont beaucoup insisté pour qu’ils
soient entendus et ont demandé que la requête de leur mise en liberté provisoire qui
avait été introduite soit analysée pour qu’ils soient libérés parce qu’ils sont victimes
d’un montage fait par l’ancien procureur Général de la République Ngendabanka
Gérard, et disent même qu’ils ont de nouveaux éléments de preuve pour cela.
Après que les accusés et leurs avocats aient exprimé leurs souhaits, le président du
siège a demandé au ministère public de donner son point de vue sur ces deux points.
Le ministère publique a de nouveau demandé une autre remise de l’audience pour les
mêmes raisons qu’il avait évoquées au cour de la première audience qui avait eu lieu
le 27 Février 07. En effet, les appelants avaient interjeté en appel au mois de
novembre 05 mais le ministère public a fait remarquer que leur conclusions leur sont
parvenues très tardivement et que vue le caractère complexe que revêt le dossier, le
ministère publique n’a pas eu assez de temps pour analyser le dossier afin de pouvoir
donner son avis sur chaque point des conclusions d’appel des prévenus. Selon le
ministère publique, leurs conclusions ne leur ont pas été officiellement transmises et
cela peut être par mégarde du secrétariat de la cour suprême.
Concernant leur mise en liberté provisoire, le ministère publique a dit que la question
est entre les mains de la haute cour et que c’est à elle de se prononcer.
Apres l’intervention du ministère public, les prévenus ont demandé la parole pour
motiver leur requête de mise en liberté provisoire. Selon Manisha, tous les trois seuls
témoins à charges sont des délinquants qui ont été maintes fois emprisonnés pour
des délits graves qu’ils avaient commis. Avec photo à l’appui, il a prouvé que le
premier témoins à charge était en prison dans un cachot du camp militaire Rwandais
au moment de l’assassinat du Dr Kassy Manlan et que par conséquent il ne pouvait en
aucun cas faire partie des criminels qui ont tué le représentant de l’ OMS au Burundi,
le Dr kassy Manlan. Le vrai nom dudit témoin est Viateur ce qui diffère de celui qui se
trouve dans le dossier. Le deuxième témoins a charge Nkurunziza Dieudonné alias
Ngangura, a adressé une lettre le 28 octobre 2006 à la cour suprême pour dénoncer le
montage auquel il a participé pour charger les actuels prévenus de l’affaire Kassy.
Après que le siège ait entendu le plaidoyer des prévenus pour la requête de leur mise
en liberté, il a décidé de prendre cette question en délibéré.
D/ MI .
Un drôle de moustique contre le paludisme
Des chercheurs américains sont parvenus à « créer » un moustique génétiquement
modifié qui présente l’incomparable avantage... de ne pas être le vecteur du
paludisme. Résistant à p.falciparum, cet animal pourrait à l’avenir contribuer à
bloquer la propagation de la maladie.
C’est en tout cas l’espoir de Marcelo Jacobs-Lorena de l’Université Johns Hopkins à
Baltimore. Avec ses collègues, il a observé que des moustiques résistants au parasite
et nourris du sang de souris infectées, ont présenté un taux de survie plus élevé que
les autres, non-résistants.
Ces moustiques génétiquement modifiés présenteraient également deux autres
avantages. Ils vivraient plus longtemps et surtout, ils seraient plus prolifiques.
Autrement dit à long terme, ils pourraient provoquer l’extinction des moustiques
« classiques ».
Le défi est immense et les questions commencent de pleuvoir. « Un moustique peut
être modifié en laboratoire » admet l’auteur. « Mais qu’en est-il d’une population
entière » ? De la même manière, comment vieilliront ces moustiques génétiquement
modifiés ? Pour l’heure, impossible de répondre. Mais les résultats des études
complémentaires sont déjà très attendus.
D/Destinationsanté
Manifestation des commerçants du marché
de la commune urbaine de Kanyosha
Les commerçants du marché de la commune urbaine de Kanyosha ont observé une
journée de grève mercredi le 21 mars 2007.Ils ont arrêté toute activité commerciale
revendiquant la réhabilitation, longtemps réclamée, des latrines qui manquent
cruellement dans ce marché. Ils s’insurgent contre la Mairie qui ne ferait que récolter
des taxes sans jamais penser à l’hygiène de ce marché.
Il a fallu l’intervention des agents du département des marchés pour débloquer la
situation. Les manifestants ont eu la promesse selon laquelle les latrines seront
fonctionnelles à partir du début du mois d’Avril 2007.Ils ont ainsi repris les activités
le lendemain espérant que la promesse deviendra une réalité le plus tôt possible.
Précisons que les commerçants sont obligés de chercher des latrines dans les
ménages des environs du marché.
NK.E
Atelier de restitution sur le Forum Social
Mondial de Nairobi
Les associations de la société civile et des ONGs œuvrant au Burundi qui ont participé
au Forum Social Mondial de Nairobi qui a eu lieu en janvier de cette année ont
organisé un atelier de restitution de cette rencontre mondiale le vendredi 16 mars
2007 au siège de l’ONG Search for common ground.
Il était question de faire une évaluation et tirer des leçons afin d’arrêter des stratégies
pour une meilleure participation et réussite du prochain forum qui se tiendra au
Brésil l’année prochaine.
Le Forum Social Mondial est perçu comme un antipode au rassemblement annuel des
chefs de file des affaires politiques et au forum économique mondial de Davos, en
Suisse. Il est également l’un des rassemblements mondiaux les plus célèbre des
mouvements sociaux, des communautés de base, des ONGs, des syndicats, des
communautés religieuses et d’autres réseaux travaillant pour un monde alternatif
libéré de la pauvreté et de toutes formes d’oppression.
Le premier forums social mondial s’est tenu au même moment que se tenait le forum
mondial de Davos avec comme ordre du jour : prendre position contre la
globalisation néo-libérale et parallèlement proposer des solutions de rechange
possibles et le slogan était : « un autre monde est possible »
Le forum de Nairobi, le 6ème depuis sa création en 2001 à Porto Allègre, au Brésil et
la 1ère en Afrique, a réuni 120.000 participants venus des quatre coins du monde,
venus pour exprimer leur solidarité avec les peuples opprimés et s’engager à
combattre les maux de la sociétes qui sont : la pauvreté, l’injustice sociale, les
maladies endémiques et la dégradation de l’environnement
La particularité de ce forum était qu’il n’était pas bien organisé mais chacun a trouvé
ce qu’il y cherchait et le désordre même qui l’a au début caractérisé était finalement
l’ordre. La caravane de cette marche mondiale contre la pauvreté et l’injustice a
commencé dans la confusion et les caravaniers ne connaissaient pas leur destination.
Chacun allait dans sa direction pour finalement se retrouver ensemble à la fin de la
marche et la caravane s’est finalement terminée comme elle avait commencé. Les
participants qui avaient commencé dans une hésitation par manque d’organisation
l’ont terminé avec grand succès car chacun a fait ce qu’il voulait faire et y a trouvé ce
qu’il cherchait : exprimer ses préoccupations et ses rêves d’un nouveau monde
exempt des maux de la société.
Les associations burundaises ne se sont pas organisées ensemble pour représenter
une même vision globale d’ensemble et les défis du Burudi ont été présentés dans un
ordre dispersé. Une dizaine d’associations du Burundi de la société civile se sont
rendues à Nairobi isolément pour s’ y rencontrer sans que chacune sache que l’autre y
était allé. Chaque association était partie avec ses objectifs spécifiques et avec ses
propres thèmes.
Il y avait beaucoup de messages et certains d’entre eux étaient difficiles à
comprendre. Les associations des femmes était invitées à ce grand rendez-vous et en
ont profité pour lancer des messages en rapport avec les violations faites aux femmes.
Des messages relatifs à la paix et la démilitarisation de la région étaient au centre des
thèmes de cette rencontre, mais le message central était qu’un autre monde est
possible si la société civile s’organise pour le façonner.
Les participants à ce forum déplorent l’absence des délégations des gouvernements,
ce qui montre le peu d’importance que les Etats accordent à cette rencontre sociale
mondiale. Le pays hôte lui-même n’a pas donné de l’importance voulue à ce forum et
les médias n’étaient pas assez mobilisés. Une autre grande question se pose alors : est
-ce qu’on est entendu par les grands décideurs de ce monde regroupés au sein du G 8,
le groupe des 8 pays les plus riches du Monde ?
Le prochain forum social mondial se tiendra au Brésil l’année prochaine et les
associations burundaises devraient se préparer d’avantage en concertation pour
présenter les défis du Burundi dans un ordre organisé.
Le prochain forum social mondial qui se tiendra au Brésil sera encore une fois une
occasion pour les activistes africains de prendre la parole avec le reste du monde pour
prôner une perspective d’un nouvel ordre mondial plus démocratique.
D/MI.
Des Rwandais qui fuyaient leur pays
refoulés à partir de Cibitoke
Un groupe de six rwandais ont été refoulés vers leur pays d’origine, le Rwanda, mardi
le 6 mars 2007 par les autorités administratives de la commune de Rugombo en
province de Cibitoke. Ces rwandais avaient été arrêtés en commune de Rugombo par
des militaires qui sont sur une position de la même localité.
Ils ont été d’ abord détenus au cachot communal de Rugombo puis ensuite transférés
au chef lieu de la province pour finalement être remis aux autorités rwandaises par
l’administrateur de la commune de Rugombo.
Selon les sources policières, ces Rwandais étaient au nombre de dix et quatre d’entre
eux sont parvenus à passer dans les mailles de la police. Selon les mêmes sources, ils
fuyaient les tribunaux populaires dits « Gacaca » et se rendaient en République
Démocratique du Congo en passant par le Burundi.
D/ MI- BP
Des ménages indigents de la province
Bubanza viennent de recevoir une aide en
semence.
Des ménages indigents de la province Bubanza viennent de recevoir une aide en
semence de la part de Catholic Relief Services (CRS) et du Bureau Diocésain de
Développement (BDD) de Bubanza.
Cette aide d’une valeur de 20.000.000 FBu était destinée à l’achat dessemences et
2.500 ménages de la commune de Bubanza ont bénéficié d’une enveloppe de 8. 000
Fbu chacun.
Le CRS et le BDD avaient organisé une foire du 19 au 21 mars 2007, où la population
pouvait acheter des semences.
Le geste est très louable mais les besoins en semence sont énormes et d’autres
bienfaiteurs devraient leur emboîter le pas pour servir d’autres nombreux nécessiteux
ménages.
D/ MI-NA
Les familles expropriées des réserves de
Rumonge demandent d’autres terres.
Plusieurs familles ont été expropriés des réserves de Rumonga mais ils n’ont pas été
indemnisées et n’ont pas reçues d’autres terres en compensassion. Selon les
informations en provenance de Rumonge, 100 familles qui ont été expropriées en
1989 réclament toujours des indemnités ou d’autres propriétés mais personnes ne
veut les entendre. Ces familles ont été installées dans les villages de Makomberi,
Buruhukiro et Butambara mais n’ont plus de terres a exploiter dès lors.
Elles indiquent que ces terres qui leur ont été dépouillées leur avaient été données
par les autorités administratives qui les y ont installées après les événements de 1972.
Ils ajoutent que d’autres familles avaient eu des terres ailleurs.
D/ MI- NF.
Des maisons détruites et deux personnes
mortes à Rumonge suite à des pluies
torrentielles .
Des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la commune de Rumonge en date
du 18 Mars ont occasionné beaucoup de dégâts dont deux personnes mortes et
beaucoup maisons détruites dans les différents quartiers de la ville de Rumonge.
La première victime, Silvère, un tailleur au marché de Rumonge, a été noyé dans une
petite rivière de Mugerangabo ; Son corps a été retrouvé le lendemain au bord du lac
Tanganika. La deuxième victime est un pêcheur mort foudroyé dans les eaux du lac
Tanganika près de la localité de Buga. Des élèves du collège de Rumonge ont failli eux
aussi être foudroyés.
On rapporte aussi que beaucoup de maisons ont été détruites dans les différents
quartiers de Rumonge par des vents violents qui ont accompagnés ces pluies.
D/ MI-NF
Des hommes fortement armés se sont
dirigés vers la Kibira de Nyungwe dans la
nuit de Dimanche.
Dans la nuit de Dimanche le 18 mars 07, des forces de l’ordre ont vu un mouvement
des hommes fortement armés en provenance de la zone Buvyuko en commune de
Bubanza et qui se dirigeaient vers la kibira de Nyungwe en province de Cibitoke. Ces
hommes étaient estimés à plus de 100 éléments et avaient beaucoup d’armes, y
compris des lances roquets. Les forces de l’ordre pensent que ce serrait des
combattants du palipehutu-Fnl de Gatayeri, mais d’autres disent qu’on ne connaît pas
encore qui sont-ils.
Dans cette même semaine, la population de Muramba a été maintes fois victimes de
vols à main armée par des éléments non encore bien identifiés. Il y avait aussi des
gens qui sensibilisaient la population et qui procédaient au recrutement de nouveaux
combattants.
D’autres recrutements et entraînements nocturnes sont aussi signalés à Karinzi et aux
alentours du centre de Bubanza. Certains habitants des environs pensent que ce
serait de nouveaux mouvements qui naissent. Il n’est pas non plus exclu que ces
hommes armés qui se sont dirigés dans la Kibira ne seraient pas eux aussi des
combattants de nouveaux mouvements.
D/MI
Message du Secrétaire général à l’occasion
de la Journée modial de la tuberculose, le 24
mars 2007.
Cette année, le thème de la Journée mondiale de la tuberculose, « La tuberculose
quelque part, c’est la tuberculose partout », est un cri de ralliement en faveur d’une
action coordonnée au niveau mondial à un tournant critique de notre lutte contre
cette maladie.
Nous constatons aujourd’hui à la fois l’efficacité de la lutte menée au niveau mondial
et les ravages que la maladie continue de faire, en particulier parmi les groupes les
plus vulnérables. Au niveau mondial, l’Organisation mondiale de la santé rapporte
que le taux d’incidence de la maladie a peut-être atteint son point culminant et que la
mortalité commence à chuter - signe que l’objectif du Millénaire pour le
développement consistant à faire reculer la tuberculose est réalisable. Plus de 60 %
des cas de tuberculose dans le monde entier sont maintenant dépistés et la grande
majorité de ces malades guérissent. Depuis 10 ans, 26 millions de patients ont suivi
des traitements efficaces grâce aux efforts des gouvernements et d’un grand nombre
de partenaires divers.
Mais en même temps, la tuberculose se propage dans bien des pays. Elle tue encore
chaque jour 4 400 personnes. Le nombre de personnes atteintes continue
d’augmenter. La tuberculose est la maladie dont meurent la plupart des sidéens et
maintenant, non seulement l’apparition de tuberculoses ultrarésistantes nous menace
d’une nouvelle pandémie mais elle met sérieusement en péril l’efficacité des
programmes de traitement du VIH.
Pour faire ressortir la gravité de cette menace pour la santé et la nécessité de
renforcer notre lutte, j’ai signé, avec nombre d’autres dirigeants mondiaux, le
Manifeste Halte à la tuberculose. J’espère que d’autres feront de même. Mais nous
devons donner une expression concrète à l’engagement signé. Nous devons appliquer
pleinement le Plan mondial Halte à la tuberculose 2006-2015. Ce faisant, nous
sauverons 14 millions de vies humaines et permettrons la mise au point de nouveaux
médicaments et de nouveaux diagnostics qui font cruellement défaut et sont
indispensables pour éliminer cette maladie.
Il est possible depuis plus de 50 ans de guérir la tuberculose à un coût raisonnable. Or
ces traitements qui sauvent des vies sont encore hors de la portée d’un grand nombre.
Il nous faut davantage de volonté politique. Il nous faut davantage de ressources
financières. Que cette année soit celle du renforcement de la lutte contre toutes les
formes de tuberculose où que ce soit et partout.
Ban Ki-moon
Une personne tuée en commune urbaine de
Bwiza
Dans l’avant midi de ce vendredi 23 mars 2007, le nommé Congera, petit vendeur de
maïs grillé à côté du marché de Jabe en commune urbaine de Bwiza a été tué par un
certain Damas Itangishaka. Les personnes qui étaient présentes au moment du forfait
précisent que la victime devait une somme de 250Fbu à son bourreau. Celui-ci ne le
nie pas non plus et dit qu’il ne faisait que réclamer son argent.
Au moment où la victime tentait d’expliquer pourquoi l’argent n’était pas encore
disponible, elle a reçu un violent coup de pied dans la poitrine. Le malheureux n’a pas
pu résister et a rendu l’âme sur le champ. Le criminel a été vite appréhendé et
incarcéré au cachot de la commune Bwiza. Les témoins affirment ne pas comprendre.
Ils avouent que les deux individus étaient réellement des amis.
NK.E
Le Tribunal de Grande Instance en province
de Bubanza déclenche sans préavis un
mouvement de grève illimité.
Tout le personnel du Tribunal de Grande Instance à Bubanza a déclenché un
mouvement de grève illimité et sans préavis pour décrier le manquement du parquet
de Bubanza de mettre en exécution un jugement rendu suite à des pressions venues
d’en haut.
Tout a commencé avec le jugement d’un procès du 27 Février 07, qui opposait
madame Bukweberi Grâce, gérante de la Coopérative d’Epargne et de Crédit de
Bubamza, la COOPEC et Nsekera Léonidas, le client de cette même COOPEC. Dans ce
procès, la gérante qui avait perdu le procès devrait purger une peine de deux ans de
prison ferme en plus du remboursement d’une somme de 270.000 Frs qu’elle avait
tente de voler malicieusement au client et des dommages et intérêts suite à des
manœuvres de tricheries faites par la gérante.
Aussitôt le jugement rendu, le procureur de la République à Bubanza a sorti un
mandat pour arrêter la condamnée mais a eu aussitôt un ordre du président de la
Cour d’Appel de Bujumbura lui demandant de retirer le mandat. Le procureur a été
contraint de le retirer. Soucieux de remplir son devoir, le procureur a sorti un
deuxième mandat d’arrêt en date du 19 Mars 07, et cette fois -ci, c’est le Procureur
Général de la République qui intervient pour ordonner le procureur de Bubanza de
retirer le mandat sans délais. Le procureur s’exécute.
Alors tout le monde s’indigne en commençant par le procureur humilié par ses
autorités hiérarchiques, les juges et toute la magistrature qui voient les lois foulées au
pied par ceux, eux mêmes qui devraient les faire respecter et les clients de la COOPEC
victimes de perpétuelles manœuvres de tricherie de la dame perdantes du procès.
En effet, Madame Bukweberi Grâce tentait de voler malicieusement les clients et ces
derniers parfois le remarquaient comme c’est cas d’espèce pour Nsekera Léonidas. Ce
dernier a versé une somme de 300.000 Frs Bu sur son compte ouvert à la Coopec de
Bubanza et Grâce a omis sciemment un chiffre inscrivant ainsi 30.000 Frs bu au
crédit du compte de son client. En fait, cette écriture pratiquement débuté le compte
du client de 270.000 Frs Bu et si le client ne le remarque pas immédiatement cette
somme est récupérée par Grâce.
Au cours du procès, la prévenue a fait des révélations dangereuses pour elle, peut être
sans le savoir. Voulant faire croire que l’acte n’était pas intentionnel, la prévenue a
révélé au tribunal que 60 autres cas d’erreurs d’inattentions semblables avaient été
commis et les clients l’ont constaté et ces erreurs ont été aussitôt corrigées. Le
tribunal trouve cette révélation scandaleuse et déclare Madame Grâce constitue : « un
réel danger public »’. Il considère la révélation comme aggravante et la prévenue est
condamnée pour cela à deux ans de prison ferme, en plus d’autres peines civiles. Mais
jusqu’ à présent la condamnée est toujours en liberté parce que le parquet de Bubanza
est bloqué par les autorités hiérarchiques supérieures en récurrence le procureur
Général de la République.
Mais pourquoi cette dame ne peut pas être arrêtée alors qu’elle constitue ‘‘un danger
public’’ comme l’a déclaré le tribunal de Grande Instance de Bubanza. Les gens se
demandent pourquoi certaines autorités de la justice comme le président de la Cour
d’Appel de Bujumbura et le Procureur Général de la République s’interposent pour
empêcher son arrestation. On ne trouve pas de réponse mais, même si on n’en trouve
pas, il y en a tout de même.
D/MI. NA
Des morts, des blessés et des armes saisies
au cours des affrontements entre les
combattants du Palipehutu-Fnl et le Forces
de Défense Nationale.
Des affrontements entre les combattants du Palipehutu-Fnl de Jean Bosco
Sindayigaya alias Gatayeri et les Forces de Défense Nationale qui ont éclatés dans la
province de Bubanza en date du 24 et 25 Mars ont fait un bilan de 5 militaires blessés
du coté des FDN et 5 éléments du Fnl tués, 2 autres capturés et des armes et
munitions saisies du coté des Fnl.
En date 24 Mars, ces affrontements ont eu lieu dans les zones de Muramba et
Kivyuma en commune de Musigati. Au cours de ces combats, 2 Fnl ont été capturés et
2 militaires des FDN blessés. Le lendemain, les rebelles de Sindayigaya se sont repliés
vers la province de Cibitoke en commune de Bukinanyana.
Les Forces de Défense Nationale les y ont poursuivis jusqu’ à Kiruhura à Ndora avec
un billant de 5 Fnl tués et 3 militaires blessés dont un grièvement. Des armes
composées de 2 fusils, 8 grenades et des minutions ont été également saisis. Une
source non officielle parle d’un militaire des FDN qui serait tué.
D/MI- A N
Des détenus de la prison centrale de Bururi
se sont évadés .
Des sources de la prison centrale de Bururi rapportent que deux détenus prévenus
poursuivis pour vol à main armée se sont évadés dans la nuit du 20 mars 07. Ces
prévenus, Akimana Asmani et Nsengimana Léopold sont tous accusés d’ avoir tendu
des embuscades sur les axes routiers de Rumonge- Nyanza Lac et Rumonge- Bururi.
Selon ces mêmes sources, ces prisonniers ont escaladés les murs de la prison vers 3
heures du matin.
Signalons que au début du mois de Février, 13 détenus avaient tenté de s’évader de
cette même prison centrale de Bururi. Au cours de l’évasion, 2 d’entre eux ont été
abattus par la police et 4 autres ont été capturés tandis que les 7 qui restent ont pu
échapper.
D/MI- NF
Une cache des armes a été découverte en
commune de Buyengero dans la province de
Bururi.
Des informations autorisées en provenance des autorités administratives de la
commune de Buyengero en province de Bururi révèlent qu’une cache des armes a été
découverte il y a un mois sur la sous- colline de Buzamana en commune de
Buyengero. Ces armes ont été découvertes dans un ancien site de cantonnement des
ex-combattants du Cndd-Fdd de Léonard Nyangoma.
Ces armes découvertes il y a un mois ne sont pas encore déterrées et le commissaire
provincial de la police judiciaire à Bururi indique que il va se concerter avec les
Forces de Défense Nationale pour mettre en place un programme commun afin de les
déterrer.
La propriété où ces armes ont été découvertes appartient à une famille Tutsi qui vient
de rentre de la commune de Mugamba où elle s’était réfugiée suite à l’insécurité qui
prévalait dans cette commune de Buyengero. Cette famille demande que ces armes
soient déterrées pour qu’elle commence à mettre en valeur sa propriété.
D/MI.- NF.
La coordinatrice de Catholic Relief Service
en province de Kirundo vient d’être victime
de deux agressions.
Dans la matinée du lundi le 19 mars 07, La coordinatrice de Catholic Relief ServiceCRS- en province de Kirundo, Madame Dina Brick, a été victime d’une agression d’un
malade mental qui lui a donné un coup de gifle en plein visage en présence de
l’administrateur communal de Kirundo, Rwibasira Denis.
Madame Dina Brick avait été également victime d’un vol en date du 27 février 07, par
des bandits de la rue qui lui ont arraché de force son sac à main contenant son
téléphone mobile et ses documents de voyage. C’était vers 22 heures quand Madame
Dina allait entrer dans son véhicule pour rentrer à la maison.
Le lendemain un suspect a été arrêté mais après interrogatoire, il fut relaché deux
semaines après. Selon les informations recueillies sur place, le suspect fut un enfant
de la rue devenu un jeune adulte.
D/ MI - NM
Pillage au centre de négoce de Nyarunazi en
commune Kirundo.
Des personnes armées de fusils et de grenades ont pillé dans deux boutiques du
centre de négoce de Nyarunazi en commune de Kirundo dans la province de Kirundo
(nord ouest du pays). C’était dans la nuit du 19 au 20 mars 07 vers 1 h du matin. Les
boutiquées pillées appartenaient respectivement à Rugema et Nzirikana. Avant de
voler, ces bandits ont d’ abord ligoté les veilleurs de ces boutiques.
Notons que les auteurs de ce vol ne sont pas encore connus et la police est entrain de
faire des enquêtes mais sans trop d’espoir.
D MI- NM
Une femme poignarde une autre femme au
ventre pour une simple histoire de corde.
Deux femmes du secteur Murengeza en zone de Musenyi dans la commune de
Mpanda en province de Bubanza se sont disputées des cordes servant à tresser les
nattes jusqu’ à en venir aux coups de couteaux en date du 23 mars 07. L’une de ces
femmes, Banyezako Lénilde, a donné un coup de couteau au ventre de son adversaire,
Niyonzima Edissa.
La victime se trouve pour le moment dans l’hôpital de Bubanza où elle est entrain de
subir des soins, tandis que Lénilde est incarcérée dans le cachot communal de
Mpanda.
Rappelons que dans le même secteur de Murengeza une femme a tué une autre
femme en date du 15 Mars 07. L’auteur de ce crime se trouve dans la prison centrale
de Bubanza.
D/ MI- AN.
Des pluies torrentielles ont abîmé des
hectares de plantation en commune de
Rugazi
Dans la commune de Rugazi, des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la
semaine du 16 au 22 mars ont détruit plus de 40 hectares de plantation, apprend - ton des sources administratives dela place. Les zones les plus touchées sont celles de
Ruce et Rugazi. Les plantations abîmées étaient de nouveaux semis de haricot, de
manioc et autres.
Ce sinistre vient ajouter le mal au mal parce que la population était déjà affamée, et le
peu d’espoir qu’elle avait vient de s’estomper. Elle demande une aide alimentaire
urgente.
Signalons aussi que la commune de Rugazi est frontalière a’la Kibira et elle est
souvent victime des vols à main armée par des éléments appartenant au Palipehutu
Fnl de Sindayigaya alias Gatayeri et d’autres groupes de criminels.
D/ MI- NA
Cinq bandits armés ont abattus par la police
dans le quartier Industriel de Bujumbura
La police vient de faire un coup de maître en abattant par balles cinq bandits armés
de fusils qui allaient cambrioler dans une usine de matelas, EXIM, se trouvant dans le
Quartier asiatique dans la commune urbaine de Rohero. C’était dans la nuit du 27
mars vers 20 H 30 quand ces bandits qui étaient a bord d’une Jeep Land cruser
plaque 02 BA 3327 voulaient entrer dans cette usine. La police qui était au courant de
ce coup a ouvert le feu sur eux tuant tous les cinq bandits sur le coup. Une autre
personne qui veillait à l’extérieur pour ces bandits a ete arrêtée
L’un de ces bandits, Pasteur Bavugubusa, était en policier en fonction et faisait parti
de la garde du Ministre de la Justice, Clotilde Niragira. Deux autres, Emmanuel
Rivuzimana et Nahimana étaient respectivement ancien policier du Bureau Spécial de
Recherche- BSR- et ancien marine au camp Gakumbu. Emmanuel Rivuzimana venait
d’être libéré dans des conditions obscures de la prison de Mpimba où il était détenu
pour avoir été impliqué dans un vol au PROCOBU. Deux autres bandits étaient des
civils, dont un chauffeur originaire de Buyenzi.
Remarquez que les auteurs de beaucoup de cas d’embuscades et de vols à main armée
sont des policiers et militaires retraités ou en fonction et des anciens combattants des
mouvements
D/E N- NK E
Un cas de viol inhabituel s’est produit en
commune de Kiganda
Dans la nuit du 24 au 25 mars 07, un cas de viol inhabituel ou un infirmier titulaire
adjoint du centre de santé de Gatabo en commune de Kiganda, en province
Muramvya a violé une femme qui venait dans ce centre pour accoucher. Après le viol,
la victime n’avait plus confiance en cet infirmier et elle a demandé qu’elle soit assistée
par une autre infirmière qui habite dans les environs. Quand celle-ci est arrivée, la
victime lui a raconté les larmes dans les yeux ce qui est arrivé. Cette infirmière s’est
alors occupée de la femme jusqu’au matin quand la victime a été transférée à l’hôpital
de Muramvya. A l’hôpital de Muramvya, la victime a été bien accueillie et a accouché
sans beaucoup de problèmes. Après l’accouchement, on lui a donne des ARV pour la
protéger contre le virus du Sida au cas où l’infirmier violeur serait porteur du virus.
Après avoir entendu ce qui s’est passé, le médecin directeur de l’hôpital a interpelé la
police qui a aussitôt arrêté le violeur qui est pour le moment détenu dans le cachot
communal de Muramvya. Toutefois, infirmier nie avoir commis ce viol alors qu’un
veilleur et l’infirmière l’accusent d’être responsable de ce viol. Tous ceux qui ont
appris la nouvelle sont ébahis et demandent que le coupable soit puni sans
complaisance.
D/ MI
Un accident de roulage très mortel en
commune Bukemba
Un camion benne de la Société Sucrière de Moso- SOSUMO -a fait un accident de
roulage très mortel dans la matinée du mercredi le 28 mars 2007 à 7 heures à la
jonction des axes routier Rutana- Gihofi et celui reliant Makamba - Bukemba sur la
colline de Bugiga en commune Bukemba dans la province de Rutana. Un problème de
frein serait à l’origine de cet accident.
A bord de ce véhicule se trouvaient plus d’une centaine de coupeurs de canne munis
de houes et de serpettes, qui étaient tous des travailleurs temporaires de la SOSUMO
résidant dans la zone de Butare en commune de Bukemba.
Trois personnes sont mortes sur le coup et 86 autres ont été grièvement blessées dont
une a été amputée de son pied. Les blessés ont été dépêchés à l’hôpital de Rutana et 3
d’entre eux ont succombé à leurs blessures deux heures après l’accident. L’ hopital de
Rutana a été débordé et certains blessés ont été transférés dans les hopitaux de
Gitega et Makamba.
Signalons que l’accident a eu lieu le jour de la paye, raison pour laquelle il y aurait eu
beaucoup de passagers ce jour là.
D/ MI- F
Le chef de l’Etat donne une aide alimentaire
à la population affamée de la province de
Ngozi
Lors de son séjour du 23 au 26 mars dans sa province natale, le chef de l’état
Burundais, Pierre Nkurunziza, a donné une aide alimentaire à la population affamée
de la province de Ngozi (nord du Burundi). En commune Gashikanwa, le chef de
l’Etat a remis cinq tonnes de haricot, trois tonnes de farine de manioc et huit tonnes
de riz, En zone Mubuga de la commune Ngozi, il a donne cinq tonnes de riz et dans la
localité de Kagoma dans la commune Nyamurenza, le chef de l’Etat a remis à la
population une aide alimentaire composée de cinq tonnes de riz, quatre tonnes de
haricot, cinq tonnes de farine de manioc ainsi que deux tonnes de choux. Une autre
aide de vivres a été donnée aux maisons de détention de Ngozi et aux enfants
vulnérables dont ceux du centre « Gira iteka » du chef-lieu de la province et de Buye
en commune Mwumba.
Le message du président de la République à cette occasion était que le gouvernement
est sensible aux souffrances des populations affamées et promet de leur venir en aide
autant qu’il le pourra. Selon le président Nkurunziza, les populations ne devraient pas
perdre le courage mais plutôt se mettre au travail malgré les aléas climatiques
souvent défavorables. Le chef de l’Etat lance un appel pour que ceux qui ont un peu
de nourriture le partagent avec ceux qui ont faim. Les autorités provinciales de Ngozi
ont indiqué qu’ils avaient encore en peu de stock composée de 17 tonnes de riz, trois
tonnes de farine de manioc et une tonne de haricot destiné aux autres personnes
affamées des autres communes. D/ MI.
Un bandit qui tentait de voler chez un
officier de l’armée à Gitega à été abattu par
un agent de sécurité
Un bandit a été abattu par un agent de sécurité du colonel Calixte Barankoraniye du
quartier ECOSO de la ville de Gitega sur l’axe routier Gitega-Muyinga dans la nuit du
28 au 29 mars vers 1 heure du matin.
Le bandit avait escaladé la clôture de la parcelle et tentait de voler dans une voiture
qui était à l’intérieur de la parcelle. Quand il a constaté qu’il était repéré par des
agents de sécurité du colonel, il a tenté de rebrousser chemin mais c’était trop tard.
Un des agents a tiré sur lui et le bandit est tombé sous les balles. Le lendemain, la
commissaire provinciale de la police judiciaire à Gitega s’est rendue sur le lieu pour
constater les faits afin d’ouvrir des enquêtes judiciaires.
D/MI
Le gouverneur de la province de Bururi met
en garde les autorités locales qui se mêlent
de la gestion tendancieuse des conflits
fonciers.
Certaines autorités administratives locales de la commune de Rumonge en province
de Bururi s’ingèrent d’une manière tendancieuse dans la gestion de conflits fonciers
sans qu’ils en aient les compétences nécessaires. Ces personnes se donnent le droit
d’exproprier des gens de leurs terres en litige pour les attribuer à d’autres personnes.
Le gouverneur de la province de Bururi, Madame Véronique Nizigama, a mis en
garde ces autorités de la commune de Rumonge qui abusent de leur autorité sous
prétexte de gérer ces terres en litiges en donnant des injonctions sur la manière de les
régler surtout quand elles sont encore pendantes devant les juridictions ou les
commissions habilitées.
Le gouverneur a fait remarquer que pour une bonne prévention de conflits fonciers
entre rapatriés et exploitants actuels, ces derniers doivent continuer à exploiter les
terres en litige en attendant que les instances compétentes tranchent.
La population de Rumonge a exprimé le vœu de voir la mise en place d’une
Commission communale des terres et autres biens.
D/ MI.
Un domestique de 28 ans viole une fillette
de 12 ans en commune de Rumonge.
Une fillette âgée de 12 ans qui est en 3ème année de l’école primaire de Gatete , en
commune Rumonge, province Bururi, a été violée par un domestique âgé de 28 ans le
26 mars2007. L’enfant a été violée à son domicile et l’auteur du viol reconnaît le
crime.
Le violeur se trouve au cachot de la commune de Rumonge et la victime s’est rendue
au centre de santé de MSF(Médecins sans frontières) Bujumbura pour y subir des
soins. La famille de la victime était rapatriée du camp de Ulyankuru en Tanzanie
depuis octobre 2005.
D/ MI- NF.
Recrutement des combattants du
palipehutu-Fnl de Sindayigaya Jean Bosco
en commune Rumonge
Plus d’une dizaine d’élèves des écoles secondaires en zone Gatete dans la commune
de Rumonge, province Bururi, viennent de rejoindre les rangs du Palipehutu-Fnl de
Sindayigaya Jean Bosco alias Gatayeri au cours de ces deux dernières semaines,
apprend- t-on de sources administratives en commune de Rumonge.
D’autres informations en provenance de la zone Minago de la même commune
indiquent que le Palipehutu-Fnl de Rwasa Agathon est en train de collecter de force
des cotisations auprès de la population civile.
Les autorités administratives indiquent que ceux qui ne s’acquittent pas de ces
cotisations sont sérieusement battus par les éléments de cette aile du mouvement.
D/ MI- NF
Les démobilisés de Bubanza ont fait un sit in
devant les bureaux de la CNDDRR pour
réclamer les frais de réinsertion sociale.
Les démobilisés de Mai et Juin 2005 de la province de Bubanza ont fait un sit in jeudi
le 29 mars 2007 devant les bureaux du secrétariat exécutif de la
CNDDRR(commission nationale de désarmement, démobilisation, réinsertion et
réintégration) en province de Bubanza pour réclamer les frais de réinsertion que le
gouvernement leur a promis mais tarde à débloquer alors qu’ils sont démobilisé
depuis à peu près deux ans. Ils ont même pris en otage un travailleur de
Twitezimbere, une association sans but lucratif chargée de cette opération.
Le chargé provincial de la CNDDRR à Bubanza qui était à Bujumbura ce jour a du
monter précipitamment en compagnie d’un cadre de Twitezimbere pour apaiser les
manifestants. Ils leur ont expliqué les raisons de ce retard et leur ont donné un
calendrier probable de la distribution de cette aide. Les fournisseurs qui ont donné
des marchandises aux démobilisés pour le compte de Twitezimbere sont mécontents
parce qu’ils n’ont pas été payés.
Par ailleurs, les combattants du Palipehutu-Fnl(qui étaient des prisonniers de guerre
ou qui avaient choisi de déserter ce mouvement) qui étaient à Randa, en province
Bubanza et qui avaient été envoyés à Gitega pour une formation ont été renvoyés
depuis trois mois sans qu’ils aient eu leur aide pour la réinsertion sociale. De plus, ils
n’ont pas de papiers qui indiquent que ce sont des démobilisés et la police parfois les
arrête les accusant d’être des Fnl.
D/ MI- AN.
Plus de 80 ménages de Nyabugete en
commune urbaine de Kanyosha réclament
des indemnités d’expropriation
Au cours des matinées du jeudi 29 et vendredi 30 mars 2007, les habitants de
Nyabugete, en commune urbaine de Kanyosha, ont paralysé les travaux
d’aménagement du stade olympique de Nyabugete pour réclamer les frais
d’indemnisation de leurs propriétés qui se trouvent à l’emplacement actuel de ce
stade en construction.
Ces gens ont réagi contre les déclarations du Directeur de l’urbanisme selon
lesquelles ces terres appartiennent au gouvernement et que par conséquent, les
prétendus propriétaires n’ont pas droit à des indemnités.
Selon les habitants de cette localité, certaines hautes personnalités politiques dont
l’ex- président Ndayizeye Domitien, le président du parti Frodebu, Ngendakumana
Léonce, l’ex-président du Frodebu, le Dr Jean Minani...y avaient acquis des parcelles
mais ont du les remettre après avoir appris que ces terres appartenaient réellement à
des particuliers.
D/ MI- IA.
Recrutement des éléments du palipehutuFnl de Rwasa dans la province de Cibitoke.
Selon les informations recueillies auprès des populations de la province de Cibitoke
des recrutements des éléments du palipehutu-Fnl de Rwassa Agathon s’opèrent dans
presque toutes les communes de cette province.
Ces recrutements s’intensifient particulièrement dans les communes de Mugina dans
la zone de Buseruka et en commune de Rugombo dans le secteur de Kiramira. On
observe également la collecte des vivres et des cotisations.
D/ MI.- BP.
Un professeur corrompu du lycée de Buye
en province Ngozi arêté par la police.
Un professeur congolais corrompu du lycée de Buye, en province Ngozi, a été arrêté
par la police dans l’après midi du 30 mars 2007 vers 15 heures 30 minutes. Ledit
professeur, Muzaliwa Akili, est accusé de demander des pots de vin à ses élèves.
Selon les informations recueillies auprès de l’école, Akili aurait exigé à 50 élèves une
contribution de 50.000 francs Bu à chacun en échange de points. Ce professeur
dispensait les cours de maths, physique et dessin scientifique dans les classes
supérieures de la section scientifique audit lycée. D/ MI- MS
Des personnes arrêtées pour diverses
infractions en province Makamba
Deux personnes de la commune Kayogoro, province Makamba, à savoir Butoyi Aaron
et Kabura Alfred ont été arrêtées par la police et la population en flagrant délit en
train de défoncer les portes des maisons pour voler en date du 27 Mars 2007.
Ces bandits armés ont indiqué qu’ils se préparaient pour s’enrôler dans le PalipehutuFnl de Rwasa Agathon et avaient besoin d’un ticket pour pouvoir se rendre en
province de Cibitoke. Cmme ils n’en avaient pas, ils ont volé pour en avoir, ont-ils
précisé.
Une autre personne du nom de Nkeshimana de la zone Gatabo, commune Kayogoro,
a été aussi arrêtée le même jour pour escroquerie. Elle est accusée d’avoir pris
l’initiative de recruter des éléments du Palipehutu-Fnl moyennant une somme de
10.000 FBu pour chaque personne recrutée. Le prévenu s’était fabriqué un sceau et
prétendait avoir été mandaté.
D/EM/IM
Le processus de mise en place d’une
commission nationale des droits de l’homme
est en cours.
Le ministère de la Solidarité nationale, des droits de la
personne humaine et du genre en collaboration avec l’office du haut commissaire des
droits de l’homme au Burundi et du Bureau intégré des Nations-Unies au Burundi
organisent du 4 au 5 avril 2007 au CPF(centre de perfectionnement et de formation
en cours d’emploi de Bujumbura)un atelier de sensibilisation de la société civile sur le
processus de mise en place d’une commission nationale indépendante des droits de
l’homme au Burundi.
L’idée de la mise en place de la commission remonte aux années 2002 et 2003
lorsque le ministère des droits de l’homme d’alors avait organisé 2 ateliers de
réflexion sur ce sujet. Les participants à ces 2 ateliers avaient estimé qu’une telle
commission était indispensable au Burundi.
Le gouvernement actuel estime que le moment est venu pour concrétiser cette idée.
En effet, le Président de la République avait recommandé en date du 20 décembre
2006, lors du lancement officiel de cette activité, l’accélération du processus et
l’implication de tous les partenaires pour que la commission soit réellement inclusive.
Le présent atelier a vu la participation des représentants des organisations de la
société civile, des syndicats et des confessions religieuses.
Les préoccupations des différents participants vis-à-vis de la commission concernent
surtout son efficacité, son indépendance, son autonomie financière, le choix ou la
désignation des membres de la commission ainsi que les relations qui doivent exister
entre cette commission et d’autres partenaires.
Les recommandations qui sortiront de cet atelier devront par conséquent se focaliser
sur ces différentes inquiétudes en vue de l’orientation efficace du décideur.
D/ENk
Deux frères suspectés d’avoir assassiné une
jeune fille enceinte ont été arrêtés en
commune de Busiga.
Deux frères de la colline Kigufi en commune Busiga dans la province de Ngozi qui
sont soupçonnés d’avoir assassiné une jeune fille enceinte de la même colline ont été
arrêtés samedi le 1er Avril 2007, pour des raisons d’enquête. La victime était une
élève en en 8ème au collège communal de Rukeco et avait été engrossée par l’un de
ces suspects
L’administrateur de la commune de Busiga, Mme Espérance Nzomwitakuze, nous
apprend que le cadavre de la jeune fille a été retrouvé la veille dans les bananeraies de
sa famille. Elle ajoute que la victime a été poignardée et elle avait une blessure au cou.
Les premiers suspects sont deux frères, Nsanguye Pascal et Karenzo Sylvain, qui
avaient passé l’après midi de vendredi avec la jeune fille. L’un de ces deux frères avait
engrossé la jeune fille. Mais curieusement, les deux suspects nient catégoriquement
avoir été en compagnie de la victime alors qu’il y a des témoins qui affirment les avoir
vus ensemble.
Le mobile de cet assassinat n’est pas encore connu mais ce qu’on sait déjà est que la
jeune fille avait abandonné ses études suite à cette grossesse. La police a ouvert les
enquêtes pour en savoir plus.
D/MI- MS
Une personne assassinée à son domicile et
une autre noyée en commune Rumonge
Une personne a été assassinée à son domicile dans la nuit du 2 au 3 avril 2007, dans
le secteur Karonda en commune de Rumonge dans la province de Bururi par un
groupe de bandits armés de fusils. Ils ont ouvert le feu sur elle pendant qu’elle
essayait de les empêcher de défoncer la porte de sa maison.
La victime est succombée de ses blessures le lendemain matin à l’hôpital de
Rumonge. Une autre personne est morte dans la même nuit par noyade pendant
qu’elle nageait dans les eaux du lac Tanganyika.
D/MI-NF
Soulagement des habitants des environs du
site de Randa en province de Bubanza
Les combattants du Palipehutu - FNL qui sont cantonnés dans le site de Randa en
commune de Mpanda dans la province de Bubanza qui veulent réintégrer dans la vie
sociale vont bientôt être envoyés dans un centre d’harmonisation de Gitega avant
d’être définitivement démobilisés. Mais les combattants qui seront intégrés dans les
Forces de Défense Nationale et dans les autres corps de la police Nationale devront
encore attendre un peu dans le même site de Randa.
L’identification de ces combattants rassemblés dans le site de Randa a commencé ce
mercredi le 4 Avril 2007 par les agents de la CNDRR (commission nationale chargée
de la démobilisation,de la réinsertion et de la réintégration des ex-combattants).
Selon le général de brigade, Silas Ntigurirwa, le secrétaire exécutif de la CNDRR, les
combattants qui déclareront être officiers ou sous-officiers subiront des tests pour
vérifier s’ils méritent d’être considérés ainsi. Alors ceux qui ne réussiront pas le test
seront démobilisés.
Notons que ces combattants venaient de passer une année dans ce site et durant toute
cette période, ils ont commis beaucoup de bavures contre la population des environs.
Le dernier forfait en date est celui du 23 Mars 07 quand ces combattants ont brulé 7
maisons et pillé les biens de la population. La population de Mpanda se réjouit de
cette démobilisation et espère que la sécurité sera mieux qu’avant.
Soulignons que la CNDRR est épaulée dans cette opération par le ministère de la
Défense et des anciens Combattants, la Police nationale et des agents du
BINUB(Bureau intégré des Nations-Unies au Burundi). La population des environs
du site de Randa se réjouit de cette démobilisation parce qu’elle était victime de
beaucoup de bavures commises par ces anciens combattants.
D/ MI-
Une personne a été torturée par les agents
de la Police de Sécurité Intérieure en
commune urbaine de Cibitoke.
Dans la nuit du 2 au 3 avril 2007 vers 23 heures, Tharcice Nkeramihigo, a été
sérieusement battu par des policiers qui montaient la garde au chef lieu de la
commune de Cibitoke.
Le mobile de ce mauvais traitement serait que Nkeramihigo aurait refusé de se plier
aux ordres du chef de poste de la PSI(police de sécurité intérieure)de Cibitoke qui lui
demandait d’enlever son véhicule dans le parking se trouvant devant les bureaux de la
commune Cibitoke alors que c’est la même que le chauffeur avait l’habitude de
déposer son véhicule la nuit.
Apres avoir été battu, il a été détenu au cachot de Cibitoke pour être relâché le
lendemain matin. La victime est en train de tenter une action en justice.
D/IM
Des bandits en tenue civile ont volé dans un
ménage du quartier Mutakura en commune
urbaine de Cibitoke. Trois bandits en tenue civile armés de
couteaux ont volé dans un ménage à la 11ème Avenue No 9 à Mutakura en commune
urbaine de Cibitoke dans la nuit du 30 au 31 Mars 2007, vers 2 heures du matin.
Ils sont passés par la fenêtre après avoir brisé le verre d’une fenêtre. Une fois à
l’intérieur de la maison, ils ont pillé plusieurs biens dont : un poste à souder, 9
casseroles, un poste de radio et une cuisinière.
Dans la nuit suivante, un autre groupe de bandits a volé un grillage d’une véranda
chez Thomas Ntangibingura de la même avenue au No 20. Heureusement, le grillage
a été retrouvé le lendemain au marché des matériaux de construction près du
complexe textile de Bujumbura (COTEBU)
D/ MI- AI
Le commissaire de la police judiciaire en
mairie libère un employeur qui avait
emprisonné son employée pendant 8
heures.
Ndayisaba Jacqueline, une jeune fille qui travaillait dans une boutique appartenant à
un certain Adelin Uwitonze, a été privée de sa liberté pendant plus de 8 heures par
son patron qui l’ a enfermées dans cette même boutique depuis 8 du matin jusqu’ à 16
heures jeudi le 5 avril 2007. Le propriétaire de la boutique habite à Ngagara mais sa
boutique se trouve à la 9ème Avenue No 51 en commune de Cibitoke. Cette fille était
accusée par son patron de ne pas avoir fait de bénéfices.
La police est allé libérer la victime à 18 heures quand elle a appris la nouvelle. Elle a
ensuite arrêté son employeur pour avoir privé la liberté à son employée. Deux heures
après, le commissaire de la police judiciaire en mairie de Bujumbura est allé le
libérer. L’ administrateur de la commune urbaine de Cibitoke et la police locale n’ont
pas apprécié l’ acte du commissaire.
D/ MI-AI
Le gouverneur de la province Ngozi a donné
une aide alimentaire aux démobilisés
handicapés.
Le gouverneur de la province Ngozi a donné le Dimanche après midi une aide
alimentaire aux démobilisés handicapés de la commune de Ngozi. Cette aide était
constituée de 1, 5 tonnes de Riz et 700 Kgs de haricot. C’est dans le cadre de la
solidarité avec les personnes vulnérables que le gouverneur a fait ce geste pour fêter
avec eux la fête de Pâques.
D/ MI- MS ;
Des élèves du collège communal de
Gasezerwa se font recruter dans le
Palipehutu-Fnl de Rwasa.
Des élèves du collège communal de Gasezerwa en commune de Tangara dans la
province de Ngozi se font recruter massivement dans le Palipehutu-Fnl de Rwasa,
apprend-t-on de l’administrateur de la commune de Tangara.
Dans son discours lors de l’ouverture du bureau zonal de Gasezerwa en date du 5
qvril 2007, l’administrateur a dit qu’il a déjà eu des rapports de ces départs mais il n’a
pas précisé le nombre de ceux qui sont déjà partis.
Il ajoute que si des mesures pour arrêter ce mouvement ne sont pas prises, tous les
élèves de ce collège risquent de rejoindre les autres. Il est aussi rapporté que des
élèves du collège communal de la zone Musasa en commune de Kiremba sont aussi
en train de rejoindre le Palipehutu-Fnl. Ce mouvement a commencé au début du mois
de février 2007.
D/ MI- MS
Des combattants qui étaient à Randa ont été
transférés au centre de démobilisation de
Gitega.
Après vérification et identification des combattants des mouvements armés qui
étaient cantonnés dans le site de Randa, commune Mpanda, province Bubanza, ils
ont été envoyés au centre de démobilisation de Gitega ce mardi matin le 10 avril 2007
pour être démobilisés et réintégré dans la vie sociale.
Ils étaient 492 combattants et selon les sources recueillies auprès des responsables
chargés de la démobilisation, tous ces combattants seront démobilisés et personne ne
sera retenu pour réintégrer dans les corps de police ou dans l’armée. Au début, ces
combattants étaient 584, dont 6 femmes. D’autres 60 combattants ont rejoint le
Palipehutu- Fnl de Rwasa.
Ces combattants venaient de passer une année dans ce site et durant laquelle ils ont
causé beaucoup de tort à la population des environs. Celle-ci est contente de les voir
partir. Ils ont brûlé des maisons et collecté par force des cotisations et des vivres. Ils
ont aussi abîmé des équipements de la ferme de Randa dont la valeur est estimée à
2.000.000 francs Bu. Alors, la question qui se pose est de savoir qui va payer toutes
ces casses.
D/ MI- AN
Un officier de l’armée agressé par des
criminels non encore identifiés à Rumonge
Dans la soirée du 7 avril 2007 vers 23 h30, un officier de l’armée a été battu à
Rumonge par un groupe de criminels non identifiés alors qu’il tentait de les empêcher
de violer une femme. Cet officier, Harerimana Emmanuel, est le commandant en
second du 513ème bataillon d’infanterie.
Il était armé d’un pistolet et ses agresseurs le lui ont arraché ainsi que son téléphone
mobile. Il n’était pas avec ses agents de transmission.
La victime est dans un état critique dans un hôpital de Bujumbura . Dix personnes
ont déjà été arrêtées pour des raisons d’enquête.
D/ MI- NF
La police a saisi des armes et tenues
militaires à Rumonge
La police a saisi des armes et tenues militaires dans une maison non habitée du
quartier Kanyenkoko de la ville de Rumonge dans l’après midi du 10 Avril 2007.
Ces armes étaient composées d’un fusil Kalachnikov, 7 grenades, 2 poignards et 7
tenues militaires. Les sources policières disent que les propriétaires de ces armes ne
sont pas encore identifiés et elles indiquent qu’il y a beaucoup d’insécurité dans la
ville de Rumonge.
L’administration confirme qu’il y a beaucoup d’irréguliers dans ce même quartier de
Rumonge. Ces irréguliers sont constitués par des combattant des deux ailles du
Pqlipehutu-Fnl, des démobilisés, des prisonniers qui ont été relaxés et des personnes
qui ont fui à cause de la famine.
Ces irréguliers sèment la panique à Rumonge et la police n’est pas épargnée. La
population rentre tôt pour éviter d’être victimes de ces criminels.
La population demande aux forces de l’ordre de multiplier les patrouilles nocturnes et
d’organiser une rafle pour identifier ces irréguliers.
D/ MI- NF
Un planton de l’Université de Ngozi a été
assassiné dans la nuit du 10 avril 07
Un planton de l’Université de Ngozi, Nsenzige Nicodème, a été assassiné dans la nuit
du 10 avril 07 vers 21 heures en commune de Ngozi à 4 Kms du centre urbain de
Ngozi par des personnes non encore identifiées. Son cadavre a été retrouvé le
lendemain dans un caniveau sur la route Ngozi Muyinga. La victime est originaire de
la commune Mwumba et il est âgé de 67 ans.
La victime rentrait à son domicile en provenance d’ une buvette où il avait passé la
soirée. Les auteurs et le mobile de cet assassinat ne sont pas encore connus. La police
a déjà entamé des investigations.
D/ MI-
Un militant du Fnl attrapé avec une arme à
feu a été arrêté en commune de Kayogoro.
Ndacayisaba Corneille qui se réclame militant du palipehutu -Fnl de Sindayigaya
Jean Bosco alias Gateyeri a été arrêté dans la soirée du 10 Avril 07 dans un bar du
centre urbain de Kayogoro. Il avait sur lui une grenade.
Il a aussi dévoilé une cache d’arme qui se trouve en commune de Gitanga. On y a
effectivement découvert un fusil, 3 grenades et beaucoup de cartouches.
Rappelons que deux personnes de la commune Kayogoro qui se préparaient pour
rejoindre les combattants du palipehutu à Bubanza ont été arrêté le 27 mars 07 suite
à une tentative de vols organisée pour avoir un ticket. Une autre personne qui avait
pris l’initiative de recruter des éléments du Palipehutu-Fnl moyennant une somme
d’argent été a été arrêté .
D/ MI- ME
Des faiseurs de pluie interpellés au chef lieu
de la zone Nyange à Makamba.
Trois personnes qui se réclament faiseurs de pluie ont été interpellés au chef lieu de
la zone Nyange à Makamba par le chez de zone et le chef de colline lundi le 9 avril 07.
Il s’agit de Ntahontuye Ernest de la colline de Ruremba , Njarari de la colline Ndago
et Ciza alias Mwambia de la meme coline.
En effet, il y avait beaucoup de jours qu’il ne pleuvait pas et la population était en
colère et il a fallu les convoquer pour les interpeller à faire pleuvoir la pluie.
Heureusement, le ciel était couvert et il y a eu quelques goûtes de pluie qui sont
tombées et ces faiseurs de pluie ont été relâchés le même jour après midi. Mais dés
lors, il n’a plus tombé et on risque de s’en prendre à eux encore une fois.
D/MI- ME
Un camion de vivres destinés aux
combattants du Fnl a été bloqué au chef lieu
de la province de Bubanza
Un camion qui transportait sept tonnes de vivres destinés aux combattants du Fnl a
été bloqué au chef lieu de la province de Bubanza mercredi après midi le 11 avril 07.
Ces vivres étaient constitués de farine de manioc, du petit poison sec, du haricot et de
l’huile. Ils ont été bloqués parce que le Fnl continue à multiplier les positions en
province de Bubanza en violation des conventions. La dernière position en date est
celle de Buhurika en commune de Musigati qui a été installé vendredi le 6 avril 07.
Alors on a exigé à Fnl de la démanteler.
Le représentant du Palipehutu - Fnl en province de Bubanza, Eric Mbonyingingo, le
démet et dit que la position de Buhurika est là depuis deux semaines. Il ajouté que
par conséquent elle ne sera pas démantelée quoi qu’il arrive.
Des représentants de l’UA et ceux du mécanisme conjoint pour la vérification du suivi
des accords signés entre le gouvernement et le Fnl se sont rendus à Bubanza pour
voir comme débloquer la situation. Apres concertation, on s’est convenu que cette
position devra être démantelée.
Notons que le dernier apprivoisement des vivres aux fnl qui sont à bubanza date de
mardi le 10 Avril 07.
D/MI-NA
Un démobilisé de Gitega se lamente d’être
violé dans ses droits par le chef de poste de
la PSI de Ryansoro.
Le nommé Hakizimana Claver, démobilisé en 2005, habitant la colline Murenge, en
commune Ryansoro de la province Gitega se dit scandalisé par l’attitude et le
comportement du chef de poste de la commune Ryansoro, le Lieutenant Nibigira.
Ce jeune homme est en conflit avec la famille Nyamwiza, de l’ancien ministre
Nyamwiza Gérard. Le conflit en question résulte d’un conflit foncier dont se disputent
les deux familles frères. Les Nyamwiza sont les oncles de ce jeune, qui a vu toute sa
famille décimée pendant la crise. Il indique que durant la crise plus de trente
personnes de sa famille ont été tuées et ne lui restent que deux frères, un oncle
rescapé mais invalide physiquement et moralement suite aux impacts des blessures
ainsi qu’une veille maman.
Claver s’était opposé à l’enlèvement des bornes faites par la famille Nyamwiza sous la
surveillance et la supervision des fils et filles de Nyamwiza. Notons que les limites de
la propriété avaient été posées en 1961. Cependant, depuis 2003, le tribunal de
résidence de Rweza, a été saisi et la famille Nyamwiza a gagné le procès mais la
famille perdante a interjeté appel au niveau du Tribunal de Grande Instance de
Gitega.
Un domestique détenu par la police pendant
plus de 50 jours.
Le nommé Ndayikengurukiye Gédeon, âgé de 20 ans, domestique chez le nommé
Eddy, habitant le quartier 4, à Ngagara a été détenu par la police pendant plus de 50
jours sous les ordres de l’OPJ Jérémie de la commune Ngagara.
Ce jeune homme est accusé de complicité d’un vol d’une téletaxe et d’un téléphone
mobile qui date d’octobre 2006. A cette époque, des gens armés de grenades ont
attaqué la boutique que détenait Gédeon et ont même lancé une grenade qui
heureusement n’a pas pu exploser. Cet explosif a été vite enlevé par la police au cours
de la même nuit. Il indique qu’il a continué à vaquer à ses occupations et percevait
régulièrement son salaire jusque fin novembre 2006. Après le mois de novembre, il
demandait toujours son salaire mais sans réponse.
Curieusement, les choses se compliquent au mois de février 2007, car en date du 20
février 2007, vers minuit, il s’est vu arrêté par des policiers alors qu’il était déjà au lit.
Il fut conduit à la commune Ngagara où il passa trois jours avant son transfert au
cachot de la Police de Sécurité Intérieure à Kigobe.
Gédeon déclare que pendant les 40 jours qu’il a fait à Kigobe, il n’a reçu qu’une seule
séance d’interrogatoire et là aussi sous les coups de bâtons. Il ajoute que l’OPJ en
question lui intimait l’ordre d’accepter les faits sinon, il va être sérieusement
sanctionné. C’est au cours de la période, que le cas a été porté à la Ligue Iteka et au
moment où cette dernière essayait d’entrer en contact avec l’OPJ, il n’hésita pas de
dire qu’il y a problèmes de déplacement que sinon, il a terminé le dossier.
En ce qui est du fonds, il etait a cour d’arguments et disait qu’ il venait d’avoir
d’autres éléments de preuves car, note-t-il, il y a un des domestiques qui vient
d’avouer que le détenu lui aurait indiqué où il a caché les choses volées. Ce que rejette
catégoriquement le détenu car, il ne le connaissait même pas et lui est venu au
moment où il était en détention. Malgré les tortures lui infligées par l’OPJ, le détenu
n’a pas cédé.
Notons que les arguments avancés par l’OPJ étaient parfois contradictoires. D’une
part, il disait que les biens volés sont identifiés, d’autre part, il dit qu’il a vendu ces
biens pour enfin acheter des chèvres. Quand au téléphone, le nouveau domestique a
dit qu’il l’a trouvé où le présumé l’avait caché.
Il a été transféré par après à la Brigade Spéciale de Recherche ( BSR), en date du 1er
avril 2007. Mais à notre grande surprise et à la surprise de tout le monde, aucun
dossier n’a été fait à sa charge. Finalement, après échanges avec les responsables de la
BSR, le détenu a été libéré le 9 avril 2007, après plus de 50 jours de détention
irrégulière et arbitraire.
Le jeune homme réclame pour le moment ses arriérés de salaire, ses biens laissés
chez son patron et une indemnisation de sa détention irrégulière et arbitraire.
Relance de la Communauté Economique des
Pays des Grands Lacs.
Les Ministres des Affaires Etrangères du BURUNDI,du RWANDA et de la
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE du CONGO se réunissent à Bujumbura ce lundi 16
avril 2007.
Au centre de la réunion :la relance de la CEPGL,la Communauté Economique des
Pays des Grands Lacs,une communauté qui regroupe les 3 pays.Créée en 1976,la
CEPGL est dans une crise profonde depuis 1994.
Mais sa relance est à l’ordre du jour depuis 2004 sous l’instigation de la Belgique.Et
dans ce cadre,deux personnalités de marque sont attendues à Bujumbura,à savoir le
chef de la diplomatie belge Karl De Gucht et son compatriote Louis
Michel,commisaire européen au dévéloppement et à l’action humanitaire,deux
fervents partisans de la relance de la CEPGL
D/E.N
Election d’un nouvel administrateur de la
commune Urbaine de Kinama.
Dimanche le 15 avril 07, la commune urbaine de Kinama vient de se doter d’un
nouvel administrateur, Emile Ndayarinze, qui remplace Mikumiro Ildephonse qui
avait été suspendu il y a quelques jours. Ce nouvel administrateur a été élu par 15
conseillers sur les 23 qui étaient présents.
Le nouvel administrateur, Emile Ndayarinze, est issu du Cndd - Fdd et
l’administrateur sortant, Ntihabose Pascal est membre du parti Frodebu. Il faut noter
que bien que le candidat du Frodebu a perdu les élection ils sont majoritaires au sein
du conseil communal. Lors des élections, les conseillers du Frodebu présents étaient
18 contre 5 du Cndd-Fdd. Mais selon les informations en provenance du conseil
communal de Kinama, certains conseillers issus du Frodebu auraient été corrompus
pour voter le candidat du Cndd-Fdd moyennant une somme de 50.000 Frs Bu
chacun.
D/ MI- IA
Deux grenades ont explosé dans la zone de
Gatumba sans faire de victime.
Dans la nuit du 11 avril 07, deux grenades ont été explosées au domicile de Alubu
Ramadhan, un chauffeur mécanicien au TRANSINTRA, vers 22 heures par des
personnes non encore identifiés. L’un des grenades a endommagé le toit de la maison
et l’autre a explosé devant la porte. Des coups de feu ont été entendus après cette
explosion de ces grenades, mais selon les voisins de la victime, c’était l’intervention
des forces de l’ordre.
La femme de la victime a révélé que six personnes avaient passé à la maison pendant
la nuit il y avait trois semaines à la recherche de son mari mais ne l’avait pas trouvé
là.
Deux grenades ont explosé dans la zone de
Gatumba.
Dans la nuit du 11 avril 07, deux grenades ont été explosées au domicile de Alubu
Ramadhan, un chauffeur mécanicien au TRANSINTRA, vers 22 heures par des
personnes non encore identifiés. L’un des grenades a endommagé le toit de la maison
et l’autre a explosé devant la porte. Des coups de feu ont été entendus après cette
explosion de ces grenades, mais selon les voisins de la victime, c’était l’intervention
des forces de l’ordre.
Un groupe de six personnes avaient passé pendant la nuit il y avait trois semaines à la
maison de la famille attaquée à la recherche du chef de ménage mais ne l’avait pas
trouvé là.
Bujumbura accueille depuis ce lundi 16 avril
2007 une réunion des experts des questions
de sécurité.
Cette rencontre se tient dans les enceintes de l’hôtel Club du lac Tanganyika. Il s’agit
précisément d’experts militaires des états majors des pays membres de la commission
tripartite plus à savoir le Burundi, le Rwanda, la RDC et L’Ouganda.
Cette réunion fait suite à celle des ministres des affaires étrangères tenue à Kigali au
Rwanda du 14 au 16 Mars dernier. Dans une interview accordée à l’issue de la
rencontre, le chef de l’Etat Major Général des forces de défense national, le Général
Major Samuel GAHIRO a précisé que ces experts militaires auront à arrêter des
stratégies et actions à mener pour éradiquer les menaces causées par la présence de
forces négatives dans la sous région. Cette réunion se clôture ce mardi 17 avril 2007
après une rencontre des chefs d’Etats Majors Généraux des pays membres de la
tripartite plus.
Ce genre de réunion est soutenue par les Nations Unies, les Etats Unies d’Amérique,
l’Union Européenne et l’Union Africaine.
Une délégation libanaise est arrivée à
Bujumbura pour négocier une main d’œuvre
féminine qui travaillerait comme filles de
ménage.
Une délégation officielle libanaise a débarqué à l’aéroport de Bujumbura le 11 avril 07
pour négocier une main d’œuvre féminine qui irait travailler au Liban. Elle a été
accueillie par le ministère des relations extérieures et de la coopération, puis a été
conduite au Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. Ces
libanais disaient qu’ils cherchaient seulement des jeunes filles qui iraient travailler
dans des familles comme filles de ménage.
Cet événement rappelle un cas d’un dossier pendant dans les juridictions burundaises
depuis 2004. Un trafiquant de filles avait été appréhendé suite à une plainte d’une
famille dont une fille avait été enlevée pour être embarquée, avec beaucoup d’autres
filles, au Liban où elles ont travaillé dans des ménages libanais dans des conditions
inhumaines. Elles étaient embarquées sous de faux noms et de passeports congolais.
Ce trafiquant avait avoué les faits et avait été emprisonné dans la prison centrale de
Bujumbura mais été libéré après dans des conditions obscures. La victime avait
témoigné que beaucoup d’autres filles burundaises parties dans les mêmes conditions
travaillaient dans de mauvaises conditions. Le gouvernement d’alors avait alors
envoyé un groupe de magistrats pour enquêter sur la véracité des faits. Un rapport
avait été produit mais reste caché dans les tiroirs du parquet général de la république.
D/NE
Un jeune de 18 ans a violé deux petites filles
en commune de Bubanza.
Un jeune garçon de 18 ans, Ndagijimana Ernest, a violé deux petites filles en
commune et province de Bubanza. Les deux toutes victimes étaient âgées de 6 ans. Le
garçon les a appelé dans la maison puis a fermé la porte et les a ensuite violé l’une
après l’autre.
Les deux enfants ont été emmenées au centre de santé de Bubanza pour être
protégées du virus du sida au cas où le violeur serait malade. Quand a Ndagijimana, il
a été appréhendé et il est détenu au cahot à Bubanza.
D/ MI-AN
Des éléments du Fnl continuent à collecter
des cotisations auprès de la population à
Bubanza.
Les autorités administratives de la province Bubanza dénoncent la collecte forcée des
cotisations auprès des populations civiles par des éléments du Fnl. La population elle
aussi se lamente et demande que le gouvernement fasse tout pour les libérer de ces
cotisations surtout que beaucoup d’entre eux sont pauvres et ont faim.
En zone Buvyuko et Muramba, les foctionaires cotisent 10.000 Francs bu et les
paysans donnent 5.000 Francs. En date du 9 avril, des Fnl ont systématiquement
collecté des cotisations dans le quartier de Matonge du chef lieu de la commune de
Bubanza. Chaque ménage donnait 1.000Frs sinon on pillait tout ce qui était dans la
maison.
D/MI-NA
Une mère viole le droit de liberté de religion
de sa fille en province de Ngozi.
Une mère du quartier Swahili de la ville de Ngozi, madame Ndayikengurukiye
Helène, a séquestré, battu et enfermé sa fille, Habimana Safia, l’accusant d’avoir
commis un sacrilège parce qu’elle avait changé de religion. La victime qui était avant
musulmane avait changé de religion pour devenir une protestante pentecôtiste.
La mère a aussi empeché sa fille, qui est élève en 1ère Lettre Moderne au Lycée de
Vugizo, de regagner l’école. Sa mère lui a dit qu’elle ne retournera à l’école qu’après
avoir réintégrée son ancienne religion. Sofia ne l’entend pas de cette oreille et brave
sa mère en lui disant qu’elle ne changera pas.
Signalons que l’article 18 de la déclaration universelle des droits de l’homme et
l’article 31 de la constitution de la République du Burundi garentissent les libertés de
religion, de pensée et de conscience à toute personne.
D/ MI- SM
Un assassinat a été commis en commune de
Rugombo.
Dans la nuit du 18 au 19 avril, des criminels non encore identifiés ont attaqué la
famille de Mpawenayo Ramadhan, résidant dans le quartier Swahili à la 9ème avenue
No 17, secteur Mparambo, zone et commune Rugombo dans la province de Cibitoke.
Les auteurs de ce crime étaient armés de fusils et de baïonnettes. Ils ont tué le chef de
famille et son épouse, Munewa Adidja et ont volé beaucoup de biens. La population
pense qu’ils les auraient tués parce qu’ils les auraient reconnus.
Pour accéder à l’intérieur de la maison, ils ont creusé dans le mur. Les voisins ont
entendu des coups de feu mais n’ont pas pu les venir en aide parce qu’ils avaient peur.
Quelques biens volés ont été retrouvés à 1 Km du lieu du crime.
D/MI-JB
Un homme a été retrouvé pendu sur un
arbre dans la matinée du 8 Avril en
commune Vumbi.
Un assassinat a été commis sur la colline et zone Nyagatovu en commune Vumbi
dans la province de Kirundo dans la nuit du 7 avril 07. Le cadavre de la victime a été
retrouvé le lendemain matin pendu sur un arbre dans des plantations de bananeraies.
Les premiers suspects sont sa femme et son amant, qui était aussi leur domestique.
En effet, l’épouse de la victime, Miburo Thérèse, faisait du concubinage avec son
domestique, Mungengeri et son mari, Rugobeka Simon, avait averti sa famille et ses
amis que sa femme avait l’intention de le tuer, ce qui est arrivé dans la nuit du 7 avril
07.
Quand les voisins ont demandé à Thérèse où se trouve son mari, elle répondait qu’il
n’avait pas passé la nuit à la maison, ce que son enfant a vite démenti en disant que
son papa est rentré sain et sauf, puis a mangé et enfin s’est endormi. Pendant la nuit,
la maman réveillé son mari pour répondre à un appel des inconnus et il n’est pas
revenu, a-t- il ajouté.
La police a déjà appréhendé les premiers suspects qui sont l’épouse de la victime et le
domestique pour des raisons d’enquêtes.
D/ MI- NM
Des champs et des maisons détruits par des
pluies torentielles dans les communes de
Gihanga et Mpanda.
Des pluies torrentielles qui sont tombées depuis lundi de cette semaine ont abîmé des
champs et ont détruit plusieurs maisons dans les communes de Mpanda et Gihanga.
Dans la commune de Mpada, plus de 100 maisons ont été détruites et 2 autres à
Murengeza. Un mur d’une école primaire de Rubira s’est écroulé. Le nombre de
maisons détruites à Rugenge n’est pas encore connu mais elles sont nombreuses.
Dans la commune de Gihanga, 57 maisons ont été détruites à Kizina dans les villages
1, 5 et 6.
Certaines victimes n’ont pas où s’héberger et d’autres ont pris refuge chez des voisins
dont les maisons ne sont pas détruites. La population a faim et l’administration dit
qu’elle n’est pas en mesure de les secourir et demande à ceux qui le peuvent de leur
venir en aide.
Cette pluie est tombée après 3 semaines de soleil ardent et les plantations étaient déjà
abîmées. La population risque d’avoir faim dans les jours à venir.
D/ MI- NA
Un cas de viol commis en février mais qui
reste toujours impuni en commune de
Busoni.
Une femme de 37 ans de la colline Kunama de la zone Nyagisozi en commune de
Busoni dans la province de Kirundo a été victime d’un viol perpétré par un militaire
de la position Nyagisozi. La victime était une malade mentale, mère d’un enfant et
avait quitté son mari suite à cette maladie. Elle vivait avec son frère. Le violeur était
avec un autre militaire.
Le violeur a été surpris en fragrant délit par des bergers et il s’est sauvé laissant son
béret sur le lieu du viol. Ces bergers ont récupéré le béret qu’ils ont donné au frère da
la victime que ce dernier brandi comme preuve de l’infraction. Le cas a été porté à la
connaissance des notables, des chefs de colline et de zone et du chef de poste de
Mutembuzi mais jusqu’ aujourd’hui rien n’a été fait pour réprimer ce crime.
Notons qu’il y a d’autres délits qui ont été commis par les militaires et la police et qui
restent toujours impunis. Au début de ce mois même, des éléments en uniformes
militaires ont attaqué des commerçants pour les piller dans les communes de Ntega
et Vumbi.
D/ MI- NM.
Collecte des vivres et des cotisations des Fnl
dans les communes de Mpanda et Gihanga.
Des éléments du Fnl de Rwasa Agathon qui sont sur des positions de Nyamageme et
Masha en commune de Mpanda collectent de force des vivres et des cotisations
auprès des populations des environs. Chaque ménage donne 200 Frs Bu, du riz et de
l’huile. Les jeunes filles proches de ces positions y passent toute la journée pour faire
des travaux ménagers. Leurs parents ont peur parce que, mis à part ces travaux, elles
courent d’autres risques.
Dans la commune de Gihanga, les propriétaires de vaches cotisent 500 Frs Bu par
vache et les cultivateurs de riz donnent 5. 000 Frs Bu pour un demi-hectare de champ
de riz. Après la récolte, ils donnent 2 sacs de riz. Il y a aussi des gens qui se passent
pour des Fnl et prennent des initiatives de collecter les cotisations mais pour leur
compte. Alors certains ménages cotisent deux fois pour éviter des risques parce qu’ils
ne savent pas qui est réellement mandaté pour la collecte.
L’administration ne voit pas ce qu’il faut faire et demande a ces Fnl que ce soit
seulement leur militants qui cotisent et non toute la population.
D/ MI- NA ;
Un jeune homme assassiné par des
personnes non identifiées en commune de
Cibitoke.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 2007 vers 23 heures, Kavyino Eric a été assassiné par
balle à son domicile à la 11ème avenue No 91 en commune urbaine de Cibitoke par
deux personnes qui n’ont pas été identifiées. La victime était en train de se préparer
pour fermer sa boutique et l’assassin, qui était parmi les clients qui étaient en train de
prendre un verre, a profité de l’absence des clients qui étaient là et qui s’étaient
déplacés à quelques mètres pour essayer de jouer la médiation entre un mari et sa
femme qui se chamaillaient.
Après l’avoir assassiné, ils ont volé deux téléphones mobiles et ils se sont enfuis. Les
gens qui étaient près du lieu du crime ont eu peur d’intervenir spontanément parce
que l’un des criminels qui était armé avait pris une position pour assurer la sécurité
de son complice qui était à l’intérieur de la buvette pour voler. Après que les criminels
soient partis, les gens sont allés voir ce qui s’était passé et ils ont trouvé que la victime
était le garçon qui gère la boutique.
Les clients réguliers dans cette buvette avaient constaté qu’il y avait deux nouveaux
clients qui fréquentaient cette buvette depuis une semaine.
La même nuit, une personne a été arrêtée au cours d’une patrouille de la police et
avait été identifiée comme étant un militaire de la 3ème région militaire du camp
Kayanza comme cela figurait sur son billet de permission.
Le lendemain matin, les proches de la victime se sont rendus à la police de Cibitoke
pour demander l’ouverture des enquêtes. En décrivant les deux clients inhabituels, on
s’est rendu compte que l’assassin serait la personne que la police avait arrêtée au
cours d’une patrouille mais qui avait été malheureusement relâchés très tôt le matin
par un policier qui n’en avait pas le droit.
Le suspect avait regagné son poste d’attache à Kayanza mais a été arrêté et détenu au
cachot du camp jusqu’ au 19 avril 2007 quand il a été ramené à Bujumbura avec l’aide
de la Ligue Iteka.
D/ MI- IA.
Les détenus de la prison de Ngozi sont en
grève depuis le 17 avril 07.
Les détenus de la prison de Ngozi sont en grève depuis le 17 avril 2007 pour protester
contre la non application du décret présidentiel du 22 décembre 2006 portant
mesure de grâce de certaines catégories de prisonniers et détenus.
Dans leurs revendications, ils réclament que ceux qui viennent de passer trois ans en
prison sans comparaître soient provisoirement libérés conformément au point 5 de la
lettre circulaire No 550/37/CAB/2007du 24 janvier 2007 du ministre de la justice et
garde des sceaux. Ils contestent aussi la libération de 17 personnes qui venaient de
passer 3 mois seulement dans la prison alors qu’il y a celles qui venaient d’y passer
plusieurs années sans être jugées ni libérées.
Quand aux condamnés, ils demandent que les mesures de libération définitive des
personnes atteintes des maladies incurables et celles âgées de 60 ans et plus soient
mises en application en vertu de l’article 4 dudit décret. Ils demandent aussi que la
mesure de réduction de la peine capitale à 15 ans de servitude pénale et celle de la
perpétué à 10 ans soit mis en application.
Pour le moment, ils attendent que toutes ces mesures présidentielles soient mises en
applications pour que la grève soit interrompue. Entre temps, ils refusent de
comparaitre et de faire des entretiens avec les juges.Ils souhaitent aussi que le
Président de la République leur rendent visite pour qu’ils lui expriment leurs
doléances.
Rappelons qu’une autre grève avait eu lieu du 19 au 23 Mars 2007 pour les mêmes
raisons. A cette même période, le Président de la Republique qui était en visite dans
cette province s’était rendu en date du 26 mars 2007 dans la prison de Ngozi. Ils ont
alors profité de cette occasion pour lui exprimer leur déception quant à l’application
des mesures prises par le Président en faveur des détenus.
D/ MI- SM.
Saisie de faux billets de 10.000 Fbu en
commune urbaine de Kanyosha
Une centaine de faux billets de dix mille francs Burundais ont été saisis par la Police
dans le quartier Kajiji ,commune urbaine de Kanyosha en Mairie de Bujumbura.
Deux faussaires ont appréhendés et un parmi eux a été blessé par balle lorsqu’il
tentait à s’évader.
Des sources policières précisent que des enquêtes ont commencé pour mettre la main
sur d’autres faussaires de billets.
D/ENz/JPK
Une arme à feu et des munitions
découvertes en commune urbaine de Bwiza
Dans la matinée de ce mardi 24 avril 2007 une arme de type kalashnikov et son
chargeur,3 grenades,une tenue militaire ainsi qu’une tente militaire ont été saisies
par la police au quartier Jabe, parcelle n°273 , en commune urbaine de Bwiza chez
Désiré Nzohabonyo.
M. Nzohabonayo est actuellement détenu au cachot de la PSI(Police de sécurité
intérieure) de la commune Bwiza et les objets retrouvés ont été amenés pour entamer
les enquêtes.
D/ENz/JPK
Une journée pour dire STOP au paludisme
C’est aujourd’hui la Journée africaine du paludisme. Son slogan pour cette année « Libérez l’Afrique du paludisme, maintenant ! »- résume bien l’état de la question.
Le continent noir n’en peut plus de cette maladie transmise par les moustiques. Dans
toute l’Afrique, de nombreuses manifestations sont organisées.
Concerts géants et débats à Yaoundé au Cameroun, à Dakar au Sénégal, en Afrique du
Sud... Bien plus que les populations locales, hélas aux premières loges pour juger de
l’importance du problème, cette nouvelle édition de l’événement vise à sensibiliser la
communauté internationale.
Car le paludisme est un fléau qui chaque année, tue 1,2 million de personnes dans le
monde. Or huit sur dix vivent sur le continent africain ! Une hécatombe qui inquiète
la communauté internationale, d’autant plus que cette maladie cohabite souvent avec
le virus du SIDA et la famine. Comme au Niger par exemple, où selon le Dr Fatouma
Nafo-Traoré, de l’OMS, il constitue « pour l’enfant une menace aussi grande que la
faim »...
Or la victoire sur le palu est possible. Les armes nécessaires ? Les moustiquaires
imprégnées d’insecticide bien sûr, mais également les ACT, pour Artemisinin
Combination Therapies. Ces dernières constituent le protocole thérapeutique retenu
par l’OMS pour son efficacité contre le paludisme à plasmodium falciparum, résistant
à la quinine.
Encore faut-il que les populations locales aient accès à ces traitements... Peu éduqués,
insuffisamment encadrés par des personnels de santé trop peu nombreux, les
malades sont mal pris en charge. Avec pour conséquence directe, l’apparition de
souches résistantes qui rendent le traitement de plus en plus difficile.
D/destinationsanté
Comparution de l’honorable Radjabu au
parquet général de la République
L’honorable Hussein Radjabu, ex-président du parti Cndd-Fdd,a comparu ce jeudi 26
avril 2007 pour la deuxième fois consécutive au parquet général de la République. Le
motif de sa convocation n’ a pas été précisé officiellement.
Le concerné a révélé à la presse que le motif qui lui a été signifié était :"enquête
judiciaire".
L’honorable Radjabu a par ailleurs démenti que ces convocations soient liées aux
informations diffusées ces derniers jours par la radio RPA selon lesquelles Rdajabu
serait en train de préparer un plan de déstabilisation du pays. Il a également précisé
qu’il jouissait toujours de son immmunité parlementaire.
De son côté, la radio nationale a annoncé que le bureau de l’Assemblée Nationale a
examiné ce jeudi 26 avril 2007 jusque tard dans la soirée une demande du parquet
général de la République en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de
l’honorable Hussein Radjabu.
D/JPK
Beaucoup de cas de grossesses non désirées
en province Ruyigi
Plusieurs cas de grossesses non désirées sont signalées en province Ruyigi. La plupart
des victimes sont des élèves du secondaire ainsi que quelques cas au primaire.
Depuis le début de l’année scolaire 2006-2007, 41 cas dont 6 au primaire ont déjà été
signalés et toutes ces adolescentes ont quitté l’école.
Certains parmi les présumés auteurs de ces grossesses sont de jeunes garçons qui
promettent de prendre en mariage ces filles, et qui se désistent une fois qu’ils
constatent que leurs « fiancées » sont enceintes.
D/JPK/AS
Recrudescence de la criminalité en province
Ruyigi
La criminalité prend une allure inquiétante en province Ruyigi. Des cas d’assassinat
sont signalés dans plusieurs communes de la province. Depuis le début du mois
d’avril 2007, 16 personnes ont déjà été assassinées, selon des sources policières sur
place.
Ces cas sont signalés surtout dans les communes Butanganzwa, Nyabitsinda et
Kinyinya. Le mobile de ces crimes est souvent lié à des conflits fonciers, règlement de
compte et sorcellerie.
Les présumés auteurs sont des voisins ou des membres de la famille. Une autre chose
à déplorer est que certains administratifs à la base sont complices de certains
règlements de compte sous couvert de chasse aux sorciers.
D/JPK/AS
Un étudiant de l’Université de Ngozi arrêté
pour attentat à la surêté intérieure de l’Etat.
Un étudiant de l’université de Ngozi nommé Hassan Jérémie, étudiant en IIème
licence au département de Droit et originaire de la commune Ruhororo, province
Ngozi, a été arrêté mercredi le 25 avril 2007 par la police au chef-lieu de la province
Ngozi.
Cet étudiant, membre du parti Cndd-Fdd,serait parmi le groupe des adeptes de l’exprésident du parti, l’honorable Hussein Radjabu et a été arrêté pour motif d’atteinte à
la surêté intérieure de l’Etat.
M. Hassan a été arrêté sur ordre du service national de renseignement (SNR) en
province Ngozi qui a suivi de près le prévenu et a constaté qu’il avait des contacts
téléphoniques réguliers avec Radjabu dans le but de déstabiliser le pays. Il est
incarcéré actuellement à la police judicaire.
Signalons par ailleurs que certaines informations font état de certains démobilisés de
la colline Murama, zone Gatsinda, commune Mwumba et d’autres de la zone Musasa,
en commune Kiremba, qui seraient en train de se ranger du côté des adeptes de
l’honorable Radjabu. Ils auraient reçu 60.000 Fbu chacun pour leur ralliement.
D/JPK/SM
Incarcération de l’honorable Hussein
Radjabu
L’honorable Hussein Radjabu a été arrêté ce vendredi 27 avril 2007 à son domicile et
conduit à la prison centrale de Mpimba en fin de journée après un ultime
interrogatoire au parquet général de la République.
Son arrestation a été précédée par la levée de son immunité parlementaire décidée
par le bureau de l’Assemblée Nationale élargi aux présidents des commissions le
même jour en fin de matinée.
Le concerné avait réfusé de répondre à 3 convocations du même bureau.
Une perquisition a également été faite à son domicile avant son arrestation. En effet,
le parquet général de la République a délivré un mandat de perquisition en même
temps que le mandat d’arrêt.
jpk
Hausse des prix du carburant
Le ministère du commerce et de l’industrie vient de revoir à la hausse le prix de
l’essence et du gasoil. Une augmentation de 50 Fbu par litre est enregistrée.
Le prix de l’essence et du gasoil passe de 1250 Fbu à 1300 Fbu à Bujumbura. Les prix
varient à l’intérieur du pays selon la distance de la localité par rapport à Bujumbura.
Le ministre du commerce et de l’industrie, M. Donatien Nijimbere, qui s’exprimait
sur les média ce dimanche 29 avril 2007, a justifié cette mesure par la hausse du prix
du barril sur le marché international.
Il a précisé toutefois que les transporteurs ne devront pas revoir à la hausse le prix du
ticket, car celui-ci avait été fixé le 1er juin 2006 lorsque le prix du carburant venait
d’être fixé à 1300 Fbu. Dans l’entretemps, le prix sur le marché international avait
baissé et avait amené le ministère du commerce à revoir à la baisse le prix, passant de
1300 Fbu à 1250 Fbu sans que les transporteurs aient à revoir à la baisse leurs tarifs.
JPK
Atelier d’échange sur l’évaluation de la
participation politique de la femme
burundaise
La Ligue Iteka en collaboration avec le CAFOB(collectif d’associations et
organisations féminines du Burundi), le MPPF(Mouvement pour la participation
politique de la femme) et le réseau Women Direct ont organisé le 30 avril 2007 à
l’hôtel Safari Gate un atelier d’échange sur l’évaluation de la participation politique de
la femme burundaise.
Etaient invités à cet atelier des femmes parlementaires, des femmes leaders au sein
des associations de la société civile et les femmes gouverneurs de province.
L’objectif de l’atelier était d’évaluer le pas franchi, les réussites et les défis en vue
d’adopter des stratégies pour mieux combattre toutes les barrières politiques, sociales
et culturelles contre le processus de participation politique de la femme burundaise.
Dans le but de mieux cerner cette problématique, les organisateurs avaient prévu un
pannel de 3 personnes à savoir Mme Immaculée Hunja de l’association des femmes
juristes du Burundi, M. Eugène Nindorera, ancien ministre des droits de l’homme, et
M. Sylvestre Ntibantunganya, ancien chef d’Etat burundais.
A la fin de l’atelier, les participants ont recommandé au gouvernement burundais de
ratifier le protocole de Maputo(Mozambique) qui vise à corriger les injustices
commises à l’endroit de la femme africaine. Ils ont également adopté des stratégies
pour sauvegarder les acquis, corriger les lacunes observées au cours des dernières
élections et mieux préparer les futures échéances électorales.
Les femmes se sont notamment convenues de se positionner et de militer avec
engagement dans les partis politiques.
D/ENk
Nouvelle hausse des tarifs de l’eau et de
l’électricité
Les tarifs de l’eau et de l’électricité viennent d’être revus à la hausse respectivement
de 23 et 27% à partir du 1er mai 2007.
Selon un communiqué de la REGIDESO(Régie de distribution de l’eau et de
l’électricité) signé le 24 avril 2007, le principe de revoir à la hausse ces tarifs a été
avalisé par le conseil des ministres du 20 avril 2007. La mesure permettra, selon le
même communiqué, à la REGIDESO de continuer à servir aisément les produits au
moment où l’entreprise est en difficulté financière.
La mesure n’a pas été bien accueillie par l’association burundaise des consommateurs
qui déplore l’attitude négative du gouvernement de donner par la main droite et
récupérer par la main gauche.
La remarque est consécutive à la récente augmentation des salaires des
fonctionnaires de la Fonction Publique.
Pour sa part, le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les
malversations économiques(OLUCOME), M. Gabriel Rufyiri, regrette cette décision,
et précise qu’elle ne résoudra pas les problèmes financiers de la REGIDESO.
A son avis, la REGIDESO ferait mieux de recouvrer la lourde dette que lui doivent les
services de l’Etat au lieu de passer à la hausse des tarifs.
D/ENk
Journée internationale de la liberté de
presse
La journée internationale de la liberté de la presse célébrée chaque 3 mai dans le
monde, coïncide au Burundi avec un moment où les relations entre les médias et les
pouvoirs publics semblent reprendre des couleurs », lit-t-on dans une déclaration
conjointe signée par l’association burundaise des journalistes et la Maison de la
presse du Burundi et rendue publique à cette occasion.
On ne saurait passer sous silence les décisions combien louables du chef de l’Etat de
céder aux radios les dettes dues à l’Agence de Régulation et de contrôle des
télécommunications et l’allègement des frais de douane du matériel destiné aux
médias, précise-t-on, en indiquant en revanche que les professionnels des médias
restent préoccupés par une probable approbation des nouvelles lois relatives au statut
du journaliste et de la carte professionnelle.
Toutefois, ajoute-t-on, la récente qualification « d’anticonstitutionnelle » de la loi
organique sur le Conseil national de la communication laisse entre voir des
possibilités de remise en cause de ces textes à travers des débats inclusifs préalables
avant leur analyse et approbation par les deux chambres du parlement bicaméral
burundais.
Avec thème de cette année, « liberté de la presse, sécurité des journalistes et
impunité », poursuit cette déclaration, la journée est commémorée au Burundi dans
un contexte particulier. En effet, hier vilipendés et décriés, les médias s’avèrent être
aujourd’hui au Burundi parmi les acteurs cités comme sauveurs de la nation. Le
temps a fini par donner raison aux âmes courageuses qui ont mis à nu des dérapages
dont certains sont innommables, précise la déclaration. On rappelle ici que les
journalistes ont subi en 2006 des tentatives d’intimidation, des agressions de toutes
sortes ou encore des harcèlements judiciaires qui ont duré des mois.
Le sommet a été atteint avec l’arrestation et l’incarcération des journalistes Domitille
Kiramvu et Serges Nibizi de la Radio publique africaine (RPA) ainsi que Mathias
Manirakiza de la radio Isanganiro, qui ont passé plus de quarante jours dans la prison
centrale de Mpimba.
Plutôt que de regretter cette page sombre, note-t-on, les professionnels des médias
sont fiers de leur solidarité et du professionnalisme dont ils ont fait preuve pendant
cette période et réaffirment leur détermination à continuer sur cette lancée.
Signalons qu’au Burundi, cette journée sera solennellement célébrée le 5 mai 2007
dans les locaux de la Maison de la presse du Burundi.
Source : ABP
Un homme accusé d’avoir violé sa belle
sœur en commune urbaine de Kinama.
Une femme a porté plainté le mercredi 2 mai 2007 contre sa mari Selemani
Havyarimana pour avoir violé sa petite sœur âgée de 14 ans et l’avoir engrossée.
La victime habitait chez sa grande sœur en commune urbaine de Kinama, quartier
Gitega. Selon l’officier de police judiciaire instructeur du dossier, l’auteur ne nie pas
les faits qui lui sont reprochés et demande que sa belle sœur puisse devenir sa
deuxième femme.
Pour le moment, l’auteur est détenu au cachot de la commune en attendant son
transfert à la prison.
D/IA
Recrudescence de vols à main armée en
commune Gitega
La commune Gitega en province de Gitega connaît une recrudescence de vols à main
armée. Des vols sont perpétrés dans les ménages et des embuscades tendues aux
passants, surtout le soir.
Selon des sources administratives, 5 vols à main armée et 8 vols dans les ménages ont
été enregistrés du 19 au 21 avril 2007 dans la zone Mungwa de la commune Gitega.
Des embuscades sont également tendues dans les vallées entourant la ville de Gitega.
Le 21 avril 2007, 2 motards sont tombés dans une embuscade tendue par des
hommes armés dans la vallée de Nyabugugu, et 2 personnes ont été blessées.
Le 24 avril 2007, 3 commerçants venant du marché de Gitega ont été attaqués par
des hommes armés dans la vallée de Nyabuhiro et ont été dépouillés de tous leurs
biens. Des vols dans les ménages sont aussi nombreux.
La police a déjà mis la main sur une dizaine de présumés auteurs de ces forfaits dont
certains d’entre eux sont des démobilisés.
D/PS/JPK
Manifestation des femmes exerçant un petit
commerce aux alentours du marché central
de Bujumbura
Des femmes exerçant un petit commerce aux alentours du marché central de
Bujumbura ont organisé une manifestation jeudi le 3 mai 2007 pour protester contre
la décision de la police de la protection civile de les empêcher d’exercer leurs activités
à cet endroit.
Tôt le matin de ce jeudi, ces femmes ont été empêchées d ’exercer leurs activités et se
sont spontanément organisées pour manifester contre cette mesure.
Le directeur général de la SOGEMAC(société de gestion du marché central de
Bujumbura), M. Cyprien Horugavye, a indiqué sur les média que la mesure était une
initiative de la police de protection civile. Ces policiers se seraient précipités pour
chasser ces vendeuses alors que la mairie n’a pas encore amenagé un autre endroit
pour ce commerce.
Les vendeuses ont par la suite été autorisées à continuer leurs activités après une
réunion du directeur général avec quelques responsables de la police.
D/ENk
Arrestation d’un officier du Palipehutu-Fnl,
aile Sindayigaya, à Rumonge
La police de sécurité intérieure de Rumonge, commune Rumonge, province Bururi, a
arrêté le 26 avril 2007 le colonel Edmond Mbonyingingo, officier du Palipehutu-Fnl,
aile Jean-Bosco Sindayigaya.
Il est poursuivi pour détention d’armes à feu et tenues militaires qui ont été saisies
par la police il ya 2 semaines au quartier Kanyenkoko, au centre urbain de Rumonge.
Le prévenu, actuellement hospitalisé, nie les faits lui reprochés et parle d’un montage
visant à déstabiliser leur mouvement.
Il réfute également toute relation qui existerait entre son mouvement et l’exprésident du Cndd-Fdd.
Signalons par ailleurs qu’une centaine de combattants de ce mouvement, aile
Sindayigaya, sont signalés dans les localités de Buhinda et Kivunya , en commune
Rumonge, et à Kirungu, en commune Vyanda, selon la population locale.
Une position militaire vient d’être implantée dans le secteur Mugara, en commune
Rumonge, pour suivre de près cette situation.
D/FNzo/JPK
Tanzanie : Les expulsions mettent en danger
les personnes vulnérables
(Bujumbura, le 8 mai 2007) - La Tanzanie devrait suspendre immédiatement son
programme d’expulsion des personnes d’origine rwandaise et burundaise de
Tanzanie, et mettre fin aux exactions perpétrées par ses forces de sécurité à l’encontre
de ces personnes, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch dans une lettre
adressée au Président tanzanien Jakaya Kikwete.
Depuis mai 2006, la Tanzanie a renvoyé quelque 15 000 personnes au Rwanda et
plusieurs milliers d’autres au Burundi.
« La Tanzanie a le droit d’expulser les personnes qui se trouvent illégalement sur son
territoire mais elle doit procéder à une évaluation au cas par cas », a expliqué Alison
Des Forges, conseillère principale à la Division Afrique de Human Rights Watch.
« L’expulsion arbitraire de personnes fondée sur leur origine nationale constitue une
grave violation du droit international ».
Le gouvernement tanzanien fait valoir que l’opération vise à réduire le nombre
d’immigrés en situation irrégulière dans le pays. Pourtant, les autorités tanzaniennes
ont également expulsé des personnes naturalisées tanzaniennes, des réfugiés
enregistrés qui vivent dans des camps de réfugiés, ainsi que des personnes qui
semblent pouvoir prétendre valablement à l’asile mais résident en dehors des camps.
Certains vivent en Tanzanie depuis des dizaines d’années ou y sont nés et n’ont
jamais vécu ailleurs. Selon les responsables tanzaniens, l’opération vise un total de 60
000 personnes d’origine rwandaise et un nombre non encore précisé de Burundais de
souche.
Selon les témoignages recueillis par Human Rights Watch, les soldats, les policiers et
les milices ont battu et menacé des personnes qu’ils voulaient expulser et ils ont pillé
et détruit leurs biens. Dans certains endroits, ces rafles ont eu pour résultat de
séparer les parents de leurs enfants ; des nourrissons ont même été séparés de leurs
mères. Qui plus est, la police a confisqué et détruit des documents prouvant que les
personnes visées étaient naturalisées tanzaniennes.
Le gouvernement tanzanien a omis d’avertir opportunément ses homologues
rwandais et burundais ou les agences humanitaires à propos des expulsions,
empêchant ainsi de prodiguer rapidement une aide aux nouveaux arrivants.
Beaucoup d’expulsés vivent aujourd’hui dans la misère, ils manquent de nourriture,
de bois à brûler et ne disposent pas d’abri, tandis que les gouvernements et les
agences se démènent pour répondre à leurs besoins.
Certaines personnes refoulées ont pu retourner dans leurs familles et dans des
communautés qu’elles connaissent, mais des milliers d’autres au Rwanda, et quelque
trois cents au Burundi, vivent encore dans des camps, dans des conditions précaires,
car elles n’ont ni terres ni famille où retourner.
Human Rights Watch a exhorté le Président Kikwete à faire en sorte que le cas de
toutes les personnes susceptibles d’être expulsées soit passé au crible
méthodiquement, dans le respect du droit à des procédures équitables, et ce de
préférence conjointement avec le personnel du Haut Commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (UNHCR). Ceux qui, suite à l’examen équitable de leur cas, seront
identifiés comme ne résidant pas légalement en Tanzanie devraient être renvoyés
vers leurs pays d’origine dans la dignité, sans être séparés de leurs proches ou privés
de leurs biens.
« La Tanzanie est depuis longtemps admirée pour la générosité dont elle fait preuve
en tant que pays d’accueil à l’égard des réfugiés de la région des Grands Lacs », a
déclaré des Forges. « Ces expulsions et leur brutalité ternissent cette réputation et
mettent en danger des personnes vulnérables ».
Afin de lire la lettre adressée par Human Rights Watch au Président tanzanien Jakaya
Kikwete, veuillez consulter :
http://hrw.org/french/docs/2007/05/07/tanzan15868.htm
Pour de plus amples informations au sujet des réfugiés en Tanzanie, veuillez
consulter : • “Seeking Protection : Addressing Sexual and Domestic Violence in
Tanzania ’s Refugee Camps” (octobre 2000) :
http://www.hrw.org/reports/2000/tanzania/ • “ Tanzania : Violence against Women
Refugees” (septembre 2000) :
http://hrw.org/english/docs/2000/09/26/tanzan676.htm • “Refugees in Tanzania
Confined Unfairly” (juillet 1999) :
http://hrw.org/english/docs/1999/07/07/tanzan968.htm • “In the Name of
Security : Forced Round-Ups of Refugees in • Tanzania” (juillet 1999) :
http://www.hrw.org/reports/1999/tanzania/
Pour de plus amples informations, veuillez contacter : A Toronto, Georgette Gagnon
(anglais) : +1-416-893-2709 A Londres, Alison des Forges (anglais, français) : +4420-7713-2781
Maria Burnett Human Rights Watch Burundi PO Box 7049 Bujumbura Burundi +257
79 936972
La destitution de l’administrateur de
Rumonge.
Le gouverneur de la province de Bururi a adressé une lettre de suspension par mesure
d’ordre à l’administrateur de la commune de Rumonge, Ndayisaba Léopold. Ledit
administrateur avait d’ abord disparu de la commune Rumonge comme on l’avait
remarqué depuis ce mardi le 9 Mai 07. En effet, le conseiller économique,
accompagné par la police, l’avaient cherché sans le trouver. Il a été finalement
remplacé par Nizigiyimana Juma.
Ledit administrateur serait accusé de collaborer avec le palipehutu-Fnl, de mauvaise
gestion et de ne pas donner régulièrement des salaires aux employés de la commune
alors que les fonds ne manquent pas.
Le parti Frodebu dont l’administrateur est issu, vient de publier un communiqué de
presse ou il dénoncé cette destitution de l’administrateur. Ils s’indignent contre le
gouverneur de Bururi qui s’arroge le droit de démettre des administrateurs alors qu’il
n’en a pas les compétences.
D/ MI.
Des forces de l’ordre en patrouille tirent sur
la population civile tuant deux personnes et
blessant deux autres en commune de
Vyanda.
Dans la nuit du 4 mai 07 vers 22 heures, des éléments des forces de l’ordre en
patrouille tirent sur un groupe de personnes qui montaient une ronde sur la colline
de Kamiringa en commune de Vyanda dans la province de Bururi, tuant deux d’ entre
eux et blessant deux autres. Ces militaires étaient avec un bandit qui allait leur
montrer où se cachaient d’autres bandits.
Quand ces gens ont vu ces militaires, ils ont cru que c’était des bandits qui revenaient
pour voler et l’un d’eux a tiré en air pour alerter la population. Les militaires ont alors
ouvert le feu sur eux tuant deux personnes et blessant deux autres.
D/ MI
Le Burundi a célébré la journée
internationale de la liberté de la presse le 5
Mai 2007.
la journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée au Burundi samedi le
5 Mai 07 a la maison de la presse.
La situation de la liberté de la presse est suffisamment avancée au Burundi parce
qu’aujourd’hui le journaliste est libre dans la collecte et la diffusion de l’information.
C’est ce qu’a déclaré Frank KAZE, Président de l’association burundaise des
journalistes. Cette déclamation est faite lors de la célébration de la journée
internationale de la liberté de la presse, une journée qui a vu la participation de très
hautes autorités du pays en l’occurrence le Premier vice-président de la République,
Docteur Martin NDUWIMANA.
Des facteurs de blocage dans le libre exercice du métier de journaliste subsistent
cependant comme le non accès à l’information et surtout manque d’un cadre légal.
Raison pour laquelle le Président de l’ABJ insiste sur l’accélération dans l’élaboration
des lois sur les journalistes mais aussi associer les concernés.
Vous saurez que le Premier vice-président de la République a remis le titre de
propriété de la Maison qi abritait la Maison de la Presse au Directeur de ladite
maison.
D/ MI- NE
Démission de l’Administrateur de la
commune Mugamba en province de Bururi.
L’Administrateur de la commune de Mugamba en province de Bururi, madame
Félicité Ndizigiye, a présenté une lettre de démission au gouverneur de la province de
Bururi en date du 30 Avril 07. Elle précise dans cette lettre qu’elle démissionne pour
des raisons personnelles.
Le conseil communale a pris acte de sa démission lors de sa réunion du 5 mai 07 et a
désigné le conseiller économique, Richard Kambere, pour assurer l’intérim en
attendant la réunion prévue le 20 Mai pour élire le nouvel administrateur.
Signalons que Madame Félicité Ndizigiye est du parti Frodebu et les sources proches
de la commune Mugamba indiquent que l’administrateur n’était pas en bon terme
avec le conseil communal de Mugamba.
D / MI- NF
Recrudescence de la criminalité dans
quelques provinces du Burundi.
Dans la nuit du 2 mai 2007, une jeune fille d’environ 20 ans est tombée dans les
mains des criminels. La victime, Siwiremera Calinie, est originaire de la colline de
Gihondo dans la commune de Muhuta en province de Bujumbura rural. Quand elle a
été agressée, elle provenait de l’usine à café de Kirasa. Les criminels l’ont mutilée avec
une machette et puis l’ont jetée dans la rivière Kirasa. Des combattants du
Palipehutu- Fnl qui l’ont vu flotter sur les eaux de cette rivière l’ont sauvée puis l’ont
confiée aux autorités administratives de Muhuta qui, à leur tour, l’ont dépêchée le
lendemain à l’hôpital Roi Khaled à Bujumbura.
Malheureusement, la victime n’a pas eu les soins durant toute la journée de jeudi le 3
mai 2007, à cause du manque d’un anesthésiste. Selon les informations recueillies,
c’est à 23 heures qu’elle a reçu les premiers soins grâce à l’intervention d’un cadre de
la présidence qui a beaucoup aidé pour trouver un anesthésiste qui était resté
introuvable durant toute la journée. Siwiremera Calinie est décédée de ses blessures
le 9 mai 2007, après sept jours d’hospitalisation.
Un conflit foncier serait à l’origine de ce crime sans nom, a dit l’administrateur de la
commune Muhuta, Bukuru Herménégilde. Trois présumés coupables ont été arrêtés
par des combattants du Palipehutu-Fnl qui les ont ensuite remis à la Police de
Sécurité Intérieure. Tous ces suspects sont des parentés proches de la victime. Il s’agit
de son frère, de son oncle et du fils de ce dernier.
Un autre cas s’est produit dans la même province de Bujumbura rural dans la nuit de
mercredi le 9 mai 2007 où deux personnes ont été assassinées et une autre
grièvement blessée à Kirombwe en zone de Muyira dans la commune de Kanyosha.
Toutes ces victimes appartenaient à une même famille. Selon les sources
administratives, les auteurs et le mobile de ce crime restent inconnus, mais selon les
sources en provenance de la famille éprouvée, ce crime est lié à un conflit foncier.
Un autre cas de criminalité ignoble s’est produit dans la commune urbaine de
Cibitoke en mairie de Bujumbura où un homme et une femme enceinte ont été
sauvagement assassinés dans la nuit du 7 mai 2007 vers 20 h à leur domicile à la
12ème avenue No 32. L’auteur de ce crime, Nkurunziza Déo, était un voisin de ses
victimes et tout le monde croyait qu’ils étaient amis à voir leurs relations.
Ils avaient aussi quelque chose de commun. L’une des victimes, Ninteretse Jérôme,
avait travaillé ensemble avec son bourreau au Centre Jeunes de Kamenge. Après le
crime, il s’est présenté lui-même à la police après avoir caché les armes dont il s’est
servi pour commettre le crime.
La criminalité est aussi signalée dans la province de Ngozi où dans la nuit du 9 mai
2007, un groupe de malfaiteurs non encore identifiés ont attaqué un ménage sur la
colline de Mbaba de la zone Makaba en commune et province Ngozi. Ils ont assassiné
le chef de ménage, Nzakanka, un vieux de 82 ans, et ont grièvement blessé sa femme,
Ntibayagirwa. La police mène des enquêtes mais il n y a pas de traces.
Dans la province de cibitoke, deux civils ont été tués par balles, dont la concubine du
Directeur Provincial de l’Agriculture en province Cibitoke, le surnommé Ntare dans la
nuit du 8 Mai 2007. L’auteur de ce crime est le neveu de ce Directeur et l’arme
utilisée appartient à ce dernier. Comme elle n’était pas en bons termes avec son mari,
les gens pensent que ce Directeur serait derrière ce crime. Il a été lui aussi arrêté pour
des raisons d’ investigation.
D/ MI
Message du Secrétaire Général de l’ONU à
l’occasion de la Journée internationale des
familles
15 mai 2007
La Journée internationale des familles sera célébrée cette année sous le thème :
« Familles et personnes handicapées ».
Pour nombre de personnes handicapées, la famille demeure une source
d’autonomisation. Pour d’autres, la surprotection dont elles font l’objet de la part de
la famille les empêche de s’épanouir. D’autres encore, hélas considérées par leurs
familles comme des parias, sont brutalisées et négligées.
En décembre 2006, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Convention
relative aux droits des personnes handicapées, qui est le premier traité sur les droits
de l’homme adopté au XXIe siècle. Dans son préambule, la Convention rappelle que
la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection
de la société et de l’État et que les personnes handicapées et les membres de leur
famille devraient recevoir la protection et l’aide nécessaire pour que les familles
puissent contribuer à la pleine et égale jouissance de leurs droits par les personnes
handicapées.
L’article 23 de la Convention dispose que les gouvernements sont convenus de
protéger les personnes handicapées contre la discrimination dans tout ce qui a trait
au mariage, aux relations personnelles et à la famille. Ils sont également convenus de
veiller à ce que les enfants handicapés aient des droits égaux dans leur vie en famille
et à ce qu’aucun enfant ne soit séparé de ses parents contre leur gré, à moins qu’une
telle séparation soit nécessaire dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Ils se sont en outre engagés, lorsque la famille immédiate n’est pas en mesure de
s’occuper d’un enfant handicapé, à ne négliger aucun effort pour assurer la prise en
charge de l’enfant par la famille élargie et, si cela n’est pas possible, dans un cadre
familial au sein de la communauté.
La société est responsable des personnes handicapées et de leurs familles. En cette
Journée internationale des familles, consacrons-nous à promouvoir la famille, cellule
de base de la société, afin qu’elle puisse jouer son rôle et veiller à ce que les personnes
handicapées jouissent pleinement de leurs droits fondamentaux et de leur dignité et
s’épanouissent en tant que personnes.
Source : Nations-Unies
Le président de la Ligue Iteka présente le
rapport annuel 2006 sur la situation des
droits de l’homme au Burundi
"Le défi d’asseoir une culture de démocratie, de tolérance et de bonne gouvernance".
Tel est le titre du rapport annuel 2006 sur la situation des droits de l’homme au
Burundi. Ce rapport a été présenté par le président de la Ligue Iteka M. Jean Marie
Vianney Kavumbagu à l’hôtel Novotel ce 15 mai 2007. Il dresse un bilan sombre de la
situation de droits de l’homme qui a prévalu en l’an 2006.
L’année a notamment caractérisée par une chasse à l’homme sans merci surtout à
l’endroit des présumés adeptes du Palipehutu-Fnl, des arrestations massives de ces
derniers, des exécutions extrajudiciaires et sommaires, des cas de tortures, ... dont la
responsabilité est attribuée au service national de renseignement ( SNR).
L’on a assisté à des détentions abusives des hommes des médias, de certains
défenseurs de droits humains et des gens des partis politiques de l’opposition. Le
président a parlé de beaucoup d’autres cas de violations de droits humains de
plusieurs sortes.
Il a reconnu néanmoins une évolution positive visible à partir de la fin de l’année
2006 et que des espoirs sont permis.
A la fin de la présentation, le président de la ligue Iteka a dressé une série de
recommandations aux différents acteurs dans le but de permettre le respect des
droits humains au Burundi. Il a répondu à différentes questions de journalistes qui
avaient répondu à cette conférence de presse.
Il s’est exprimé sur le dossier des assassinats de la province de Muyinga, sur
l’organisation des travaux communautaires, la récente conférence des bailleurs de
fond, la vente illicite du jet présidentiel falcon 50, ...
La conférence a duré environ une heure et demie
NK.E
PS : La synthèse du rapport annuel est disponible dans la rubrique rapports. Le
rapport complet sera disponible dans quelques jours.
Un mari et sa femme grièvement blessés en
commune de Ngozi.
La criminalité ne baisse pas en province de Ngozi où des personnes accusées
faussement de sorcellerie sont assassinées par leurs voisins. Parfois, c’est pour des
règlements de compte souvent liés aux conflits fonciers.
Dans la nuit du 13 mai 07, des malfaiteurs non encore identifiés ont lancé deux
grenades au domicile de Kayozome Pascal sur la colline de Ntaho, zone Mugomera en
commune et province de Ngozi.
Kayozome Pascal et sa femme ont été grièvement blessés et ont été conduits à
l’hôpital de Ngozi. On ne connaît encore le vrai mobile de cette tentative d’ assassinat
mais selon certaines sources, les victimes seraient accusées de sorciers.
D/ MI- MS
Une fillette de six ans violée par un jeune
homme en commune urbaine de Cibitoke
Des cas de petites filles violées par des hommes adultes se multiplient en Mairie de
Bujumbura comme c’est le cas de ce matin du 18 mai 2007 vers 9heures où une
fillette de six ans a été violée par un jeune homme à la 15ème avenue, au quartier
Mutakura dans la commune urbaine de Cibitoke.
L’auteur de ce crime a été immédiatement arrêté par la police et il est pour le moment
détenu au cachot communal de Cibitoke. La victime, aidée par la Ligue Iteka, a été
conduite à MSF, Médecins Sans Frontière Belgique.
D/ MI- IA
Un membre du conseil communal de Busiga
accusé de détournement d’ une aide
alimentaire
M. Albert Nyandwi, originaire de la colline Muremera, zone Mihigo, commune Busiga
en province Ngozi et membre du conseil communal de Busiga est accusé par la
population locale d’avoir détourné puis vendu 5 sacs de maïs destinés à certains
habitants vulnérables et ménacés par la faim de la commune Busiga.
L’aide était compososée de haricot et de maïs et avait été distribuée le 11 mai 2007
par le PAM (Programme alimentaire mondial).
D/JPK/SM
Des rebelles du Palipehutu-Fnl, aile
Sindayigaya recrutent en commune Tangara
Un groupe d’environ 80 rebelles du Palipehutu-Fnl, aile Jean-Bosco Sindayigaya sont
passés dans la matinée du 16 mai 2007 en zone Nyagatovu de la commune Tangara,
province Ngozi pour recruter des jeunes en provenance de la commune Gasorwe en
province Muyinga.
Vingt-trois parmi eux étaient armés de fusils kalashnikov.
Lorsque les forces de l’ordre sont intervenues, ces rebelles ont fui et se sont dirigés
vers la province Karusi.
D/JPK/SM
Visite du Haut commissaire des Nations
Unies aux droits de l’homme au Burundi
Le Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Louise Arbour
est arrivée samedi le 19 mai 2007 à Bujumbura pour une visite de cinq jours au
Burundi.
A son arrivée à l’aéroport internationale de Bujumbura, Mme Arbour a indiqué à la
presse que l’objet de sa visite au Burundi est de renforcer le partenariat entre le
gouvernement, les Nations Unies et les autres acteurs pour la promotion et la
protection des droits de l’homme dans le pays.
Au cours de son séjour au Burundi, Mme Arbour s’entretiendra avec des membres du
gouvernement, des représentants des missions diplomatiques et consulaires, des
agences du système des Nations Unies, des organisations de la société civile ainsi que
les plus hautes autorités de l’Etat.
Elle effectuera également des visites sur terrain.
Cette visite intevient à la veille d’un important rendez-vous pour le Burundi à savoir
la table ronde des bailleurs de fonds prévue pour les 24 et 25 mai 2007, et après que
la Ligue Iteka ait publié son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme au
Burundi.
D/JPK
Mobilisation contre la fièvre jaune !
L’OMS annonce le versement de 58 millions de dollars (près de 43 millions d’euros)
par l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). Objectif : endiguer
la fièvre jaune, une maladie souvent mortelle qui menace particulièrement 12 pays
d’Afrique de l’Ouest.
Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso et du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et
de la Guinée, du Libéria, du Mali et du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du
Togo. Les 58 millions de dollars versés par le GAVI entrent dans le cadre de
l’initiative contre la fièvre jaune présentée aujourd’hui à l’Assemblée mondiale de la
Santé qui se tient jusqu’au 23 mai à Genève.
« Grâce à la générosité du GAVI, l’initiative contre la fièvre jaune permettra de
vacciner les populations à risque et donc de contrer rapidement la menace de
flambées dévastatrices en Afrique et dans le monde », a déclaré le Dr Mike Ryan,
directeur du Département Alerte et Action en cas d’Epidémie et de Pandémie (EPR).
La fièvre jaune est une virose aiguë hémorragique, transmise à l’homme par des
moustiques.
L’infection, parfois asymptomatique, est mortelle dans 20% à 50% des cas.
D/Destinationsante
Le président de l’ Aprodh convoqué par le
procureur général de la République.
Le président de l’ Aprodh(association pour la protection des droits humains et des
personnes détenues), M.Mbonimpa Pierre Claver, a été convoqué vendredi le 18 mai
2007 pour comparaître au parquet Général de la République afin de s’ expliquer sur
des déclarations qu’ il avait faites aux médias en rapport avec les crimes ignobles qui
ont été commis en province de Muyinga l’ année passée où des gens ont été
sauvagement assassinés puis jetés dans la rivière Ruvubu.
Le président de l’ Aprodh , Mr Mbonimpa Pierre Claver, aurait dit que le dossier de
cette affaire est enfermé dans les tiroirs de la Ministre de la justice.
Il a répondu à cette convocation dans la matinée de ce lundi 21 mai 2007.
D/IM
La police maltraite l’ avocat de l’ ancien
président du parti Cndd-Fdd
La police nationale a procédé à une fouille perquisition vendredi le 18 mai 2007 au
domicile de l’ ancien président du parti Cndd-Fdd, Hussein Radjabu, actuellement
détenu à la prison centrale de Mpimba, au cours de laquelle l’avocat du prévenu,
maître Prosper Niyoyankana a été violenté.
Me Niyonyankana, accompagné de quelques militants zélés et des membres de la
famille du détenu, s’ était présenté sur les lieux pour assister à cette fouille. Arrivés
sur place, ils ont été dispersés et même sérieusement battus.
Me Niyoyankana a été conduit menotté au bureau du service national de
renseignement où il a passé quelques heures pour l’ interrogatoire.
Les avocats se disent choqués de cette mauvaise habitude de la police de traiter les
citoyens et disent qu’ils vont porter plainte. On se rappellera du mauvais traitement
dont maître Rufyikiri Isidore a été victime.
D/ MI- Nk E
La ligue Iteka organise une journée
d’échange sur les instruments
internationaux et nationaux de répression et
prévention de la torture
Malgré la persistance du phénomène de torture, celle-ci fait objet d’interdiction
absolue dans plusieurs normes internationales, nationales et régionales.
Ainsi, la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte internationale des
droits civils et politiques, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la
convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants constituent des instruments importants contre le phénomène de torture.
Ces instruments constituent en outre des outils de référence au dessus même des
textes nationaux comme la constitution, le code pénal, ...
C’est dans le but d’échanger sur ces instruments que la ligue Iteka a organisé cette
journée, en date du 18 mai 2007 à l’endroit de quelques responsables de la police et
des officiers de police judiciaire en Mairie de Bujumbura. La ligue Iteka voulait
interpeller chacun des participants à oeuvrer pour l’éradication complète de ce mal.
Le facilitateur Maître Bareguwera Julien précise que la torture a des conséquences
graves sur la victime, le tortionnaire et l’Etat. Elle décridibilise gravement l’Etat et
peut affecter moralement l’auteur de cette infraction, voire même conduire à des
actes de suicide dans des cas extrêmes en signe de regret.
En plus de la convention contre la torture et les instruments nationaux, le
conférencier a parlé des règles minima pour le traitement des détenus, les principes
fondamentaux relatifs au traitement des détenus et du statut de la Cour Pénale
Internationale.
La création de services sociaux chargés de prendre en charge les présumés coupables
dans les cachots, l’impartialité dans le traitement des dossiers, la responsabilité
individuelle des auteurs de tortures, telles sont certaines des recommandations issues
de ce débat entre les militants de droits humains, certains responsables de police et
les officiers de la police judiciaires en Mairie de Bujumbura
NK.E
Sit in des travailleurs du COTEBU devant la
présidence de la République
Après plus de 9 mois de chômage, les ex-employés du complexe textile de
Bujumbura(COTEBU) ont fait un sit in ce mardi le 22 mai 2007, devant les bureaux
de la présidence de la République.
Ils réclament de nouveau les indemnités de licenciement et de préavis. Ils avaient eu
une promesse d’une solution à cette question de la part de la 2ème vice-présidence au
début du mois d’avril 2007.
En effet, deux commissions ont déjà été mises sur pied mais aucune solution aux
malheurs desdits travailleurs n’a été jusqu’ici trouvée.
Ces travailleurs réclament par conséquent que le Président de la République
intervienne pour les aider à sortir de la misère noire consécutive au chômage
traumatisant et mortel qu’ils subissent silencieusement chez eux.
A en croire aux dires des manifestants, plus de dix d’entre eux sont morts des effets
détruisant de ce chômage trop prolongé.
Rappelons qu’environ 1800 travailleurs sont concernés par ce chômage.
D/ENk
Le service national de renseignement
interdit l’impression d’un livre dans une
imprimerie de Bujumbura
Le service national de renseignement a saisi en date du 9 mai 2007 à l’imprimerie
Mister Minute Service de Bujumbura un ouvrage à l’impression intitulé : « La
démocratie du nombre, arme pour le génocide contre les Tutsi au Burundi ( 19592006) ». L’auteur de ce livre s’appelle Diomède Rutamucero, président d’une
organisation qui lutte contre le génocide au Burundi.
Le policier Privat Ntukamazina a précisé dans un manuscrit de saisie laissé à
l’imprimerie qu’il a agi sur l’ordre de son chef hiérarchique. Ainsi, le directeur général
de l’imprimerie a été contraint d’arrêter les travaux de reliure du livre.
Dans une correspondance que l’auteur du livre a adressée à toutes les ligues des
droits de l’homme, il a indiqué que le livre contient beaucoup de références sur ce qui
a été écrit ou fait depuis l’époque coloniale à nos jours. Pour lui, ce ne sera qu’un écrit
parmi tant d’autres et ce sera aux lecteurs d’apprécier ou critiquer le contenu.
La saisie de ce livre constitue une violation de la liberté d’expression au moment où
des mécanismes de vérité et de réconciliation vont bientôt être mis en place au
Burundi.
Précisons que le livre saisi avait déjà obtenu un numéro d’édition.
Rappelons enfin que la première publication du même auteur intitulée « Contre
l’extermination d’un peuple : le front non violent contre le génocide des Tutsi au
Burundi, au Rwanda et au Congo » avait également été saisie par la documentation
nationale à l’époque et interdit de vente en 2005.
NK.E
Grève des étudiants de l’Institut Supérieur
de Commerce de l’Université du Burundi
Les étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce dépendant de l’université du
Burundi sont en grève depuis vendredi le 18 mai 2007. Ils revendiquent l’ouverture
d’une licence au sein de leur institut.
Selon ces étudiants, l’université du Burundi est en arrière par rapport aux secteurs
privés de l’enseignement supérieur.
Les étudiants révèlent que la revendication date de deux ans et regrettent que
l’autorité de l’université ait négligé cette question. Ils menacent qu’ils ne reprendront
pas le chemin des auditoires sans que la revendication ne trouve une solution
adéquate.
D/ENk
Une femme s’adonne à un trafic de filles en
commune Bubanza.
Une femme nommée Virginie Bongereye originaire de la colline Mwanda, zone
Muramba, commune et province de Bubanza s’est lancée dans un trafic de jeunes
filles qu’elle donne aux hommes mariés illégalement et aux jeunes célibataires pour
mariage, apprend-t-on de sources administratives à la base.
Cette femme va les chercher à Kayanza, puis les emmène chez elle pour finalement les
livrer aux hommes et aux jeunes célibataires de cette même localité. Depuis lundi le
21 mai 2007, cette femme a déjà livré douze jeunes filles se sont illégalement mariées.
La population et les autorités administratives locales dénoncent énergiquement ce
commerce parce qu’il a déjà occasionné des problèmes sociaux de cohabitation et
d’entente entre les ménages.
Des hommes mariés illégalement ont chassé leurs femmes illégitimes pour épouser
des filles plus jeunes qu’elles. Même des femmes qui sont encore avec leurs maris ont
peur de se voir répudiées un jour.
La population ne sait pas encore ce qu’on donne à la femme en contre partie, mais ce
qu’on pense déjà et que ces filles fuient leurs domiciles et se font marier à Bubanza
pour fuir la famine qui fait rage à Kayanza.
D/ MI- NA
Une maladie étrange s’est déclarée en
commune Rugazi.
Une maladie jusqu’ aujourd’hui inconnue s’est déclarée dans une école primaire de
Muzinda en commune de Rugazi dans la province de Bubanza. Le premier cas s’est
manifesté vers la fin du 2ème trimestre et jusque aujourd’hui, on a déjà enregistré 91
malades. Quand un enfant attrape cette maladie, il manifeste un comportement d’un
fou. Il se bat avec les autres enfants, jette des pierres sur eux et dit des non sens.
Jusque aujourd’hui, personne ne connaît de quelle maladie il s’agit y compris mêmes
les médecins. Mais certaines personnes disent qu’il s’agirait de mauvais esprits car la
maladie s’apaise chez certains enfants malades quand on prie pour eux. De plus, tous
les enfants qui ont attrapé cette maladie avaient l’habitude de s’asseoir près des
canaux d’irrigation de Muzazi et ils disent que des mauvais esprits seraient entrés en
eux de là-bas même.
La première élève qui a attrapé cette maladie, Jeannette, était élève en 6ème année
primaire et elle a dit qu’ils lui ont ordonné de ne pas passer les examens du second
trimestre et qu’elle ne passera pas le concours national non plus.
Curieux encore est les filles sont plus nombreuses que les garçons car sur les 91
malades, 83 sont des filles. Au premier degré, ils sont 35, au deuxième degré, ils sont
31 et au troisième degré ils sont 25 dont 15 de la 6ème année. Signalons qu’il y a déjà
trois élèves qui sont guéris
L’inspecteur de l’enseignement s’est rendu à Muzinda pour s’enquérir de la situation.
Comme c’est une école sous convention catholique, il est en train de contacter les
autorités religieuses qui sont tutelles de cette école pour voir ce qui peut être fait. Il a
dit que on peut prier pour eux si cela porte de fruits ou chercher des spécialistes si on
peut en trouver.
D/ MI- NA
Vol à main armée en commune Nyamurenza.
M. Carmel Sinzumunsi originaire de la colline Gikingo, commune Nyamurenza,
province Ngozi, a été attaqué à son domicile dans la nuit du 23 mai 2007 vers minuit
par des bandits armés de fusils et de grenades.
Lors de cette attaque, une somme de 180.000 Fbu, un vélo et une balance ont été
emportés. Les auteurs de cette attaque ne sont pas encore connus. La police n’a pas
encore mené ses enquêtes.
D/JPK/SM
Deux bonnes notes pour clore l’Assemblée
mondiale de la Santé
La 60ème Assemblée mondiale de la Santé s’est achevée hier soir sur un accord
concernant « deux résolutions essentielles ». L’une concerne la préparation mondiale
à une pandémie grippale et l’autre, la protection de l’innovation et de la propriété
intellectuelle.
S’adressant aux représentants des Etats-membres le Dr Margaret Chan, Directeur
général de l’OMS a tenu « à souligner l’importance de cette décision portant sur les
mécanismes d’échanges des virus grippaux et l’accès aux vaccins antipandémiques.
La tâche qui me revient dans l’application du Règlement sanitaire international
dépend de cet échange ».
D’après cette dernière résolution, l’OMS est priée de « constituer un stock
international de vaccins contre les virus H5N1 et les autres virus grippaux à potentiel
pandémique ». Elle doit également « élaborer des dispositifs et lignes directrices en
vue d’assurer le cas échéant, une distribution juste et équitable des vaccins à des prix
abordables ».
L’OMS souligne par ailleurs que cette Assemblée a adopté un « nombre record de
résolutions sur des questions de santé publique » : paludisme, tuberculose,
poliomyélite, mais aussi sur « l’amélioration des médicaments destinés aux enfants »,
l’usage rationnel des médicaments, les systèmes de soins de traumatologie et
d’urgence, les systèmes d’information sanitaire...
Cette 60ème Assemblée a enfin approuvé le budget le plus important de l’OMS à ce
jour : 4,2 milliards de dollars américains pour la période 2008-2009, soit une
augmentation de pratiquement 25% par rapport à 2006-2007. Cette somme recouvre
le budget « régulier » de l’OMS -c’est-à-dire les contributions obligatoires des EtatsMembres- et les donations volontaires.
Ces dernières - qui émanent d’Etats mais aussi de fondations et autres sources
publiques ou privées - ont très fortement augmenté ces derniers temps. « Le nouveau
budget illustre la tendance continue à la hausse des investissements dans la santé
publique à l’échelle mondiale. Il permettra à l’OMS de mieux soutenir les pays »
souligne l’Organisation.
D/Destinationsanté
Une personne assassinée en commune
Tangara
M. Mathieu Binunda a été assassiné dans la nuit du 23 mai 2007 vers 21 heures sur la
colline Nyagasebeye, zone Musenyi, commune Tangara en province Ngozi par des
gens non encore indentifiés. La victime était originaire de la commune Gahombo en
province Kayanza, et travaillait comme conducteur des travaux de construction au
lycée technique de Musenyi.
Le mobile du crime n’est pas connu non plus. La police n’a pas encore mené ses
enquêtes.
Recrudescence des embuscades sur les axes
routiers en commune de Rumonge
En date du 24 mai 2007, vers 13 h, une somme d’environ 7 million de nos francs a été
volée par un groupe de 2 personnes armées et non identifiées sur l’axe routier
Buzimba- Mugara en commune de Rumonge, province de Bururi.
C’est un véhicule de marque Fuso d’un commerçant d’huile de palme de Kayanza qui
est tombé dans cette embuscade.
Selon des sources recueillies sur place, ce n’est pas pour la première fois que des
embuscades soient tendues à cet endroit. La population demande que cet axe routier
soit sécurisé afin d’assurer une libre circulation des biens et des personnes.
D/FNzi/FNzo
La justice populaire refait surface en
commune de Rumonge
Dans la nuit du 25 mai 2007, vers 22 heures, un groupe de voleurs ont tenté de piller
chez un certain Barindambi de la zone Kizuka, commune de Rumonge, province de
Bururi. Ces voleurs ont défoncé la porte de la maison blessant ainsi Barindambi et
son épouse.
Les victimes ont crié au secours et les voisins sont accourus de partout. Les voleurs
ont pris le large et dans leur fuite, ils ont lancé une grenade qui a blessé deux
personnes.
La population s’est mise à leur poursuite et lorsqu’elle a attrapé deux d’entre eux, elle
les a lynchés directement par machette. La population indique que les malfaiteurs
sont souvent relâchés par la police, ce qui les pousse à se faire justice.
NZO. Fe/NZ. Fu
Un accident de roulage meurtrier survenu
en commune urbaine de Kanyosha
Une personne est morte sur le coup et une dizaine d’autres ont été blessées
gravement dans un accident de roulage survenu mardi matin le 29 mai 2007 dans la
localité communément appelée "Musufu" en commune urbaine de Kanyosha.
Un bus de l’Office du transport en commune (OTRACO) est à l’origine de cet
accident.Arrivé dans la localité de Musufu, le chauffeur de ce bus en a perdu le
contrôle et a heurté 3 véhicules.Il s’agit du bus prenant en charge les agents de la
société SOBUGEA,deux bus de marques coaster et hiace qui transportaient les
passagers vers la ville de Bujumbura.
Depuis le début du mois de mai 2007,la police de la sécurité routière (PSR) a
enregistré 223 accidents au niveau national.Au cours de ces accidents,l’on en a
enregistré une vingtaine de morts et 86 blessés.
La PSR indique que les causes majeures de ces accidents de roulage sont entre autres
le non respect des règles de conduite(code de la route),l’ivresse au volant,l’excès de
vitesse,le mauvais état des routes,le mauvais état des véhicules,le parc automobile qui
a sensiblement augmenté,le téléphone au volant,les véhicules mains gauches en cas
de dépassement et le manque de courtoisie.
Rappelons que l’accident de roulage de ce mardi 29 Mai 2007 à Kanyosha survient
après celui survenu à Mageyo sur la route BUJUMBURA-BUGARAMA vendredi
dernier le 25 mai 2007 qui a emporté 4 vies humaines sur le coup.
D/JPK/ENz
Des malfaiteurs ont démoli le monument du
prince Louis Rwagasore érigé au centre ville
de Gitega
Des malfaiteurs non encore identifiés ont démoli dans la nuit du 29 mai 2007 le
monument historique du prince Louis Rwagasore érigé au centre ville de Gitega, une
ville située au centre du Burundi.
Le prince Luis Rwagasore est le père de l’indépendance du Burundi, acquise le 1er
Juillet 1962. Il avait été assassiné avant cette indépendance le 13 Octobre 1961.
Il a été proclamé plus tard héros national.
La population de Gitega et spécialement ceux qui ont connu le prince Rwagasore se
disent choqués de ce scandale. Ce monument était entretenu par des femmes du
quartier de Nyamugari de la ville de Gitega.
D/ MI.- NP
Attaque des éléments du Palipehutu-Fnl en
commune Musigati
Des éléments du Palipehutu Fnl de Rwasa Agathon ont attaqué dans la nuit du 27
Mai 2007 à Mpishi en commune Musigati dans la province de Bubanza où ils ont volé
beaucoup de biens.
Ils ont aussi enlevé une personne qu’ils ont relâchée le lendemain. La population et
les forces de l’ordre les ont poursuivis et 6 d’entre eux ont été attrapés et 3 fusils
saisis. Au cours de l’échange de feu, une personne a été tuée.
Les éléments attrapés ont été conduits à une position militaire de Mpishi où ils sont
gardés jusqu’ aujourd’hui.
Des délégués de ce mouvement sont allés les chercher en affirmant que ce ne sont pas
eux qui ont mené cette attaque. Les Forces de l’ordre ont refusé de les relâcher mais
les contacts continuent.
D/ MI- NA
Deux personnes accusées de sorcellerie
tuées en commune Ntega
Deux personnes de la commune de Ntega en province de Kirundo ont été assassinées
en date du 29 Mai 2007. Toutes les deux victimes étaient accusées de sorcellerie.
La première victime, Ntamatungiro Sylvestre, est originaire de la colline Ntango, zone
Mugendo en commune Ntega dans la province de Kirundo. Les présumés assassins
ont été appréhendés et certains d’ entre eux ont avoué le crime. L’autre victime est
originaire de la colline de Kigoga dans la même commune de Ntega.
Un autres cas d’assassinat a été rapporté sur la colline de Candika en commune de
Vumbi où une personne nommée Niyongoma a été assassinée au début du mois de
mai 2007 par des criminels non encore identifiés. La police n’a pas fait assez pour
identifier les auteurs de ce crime.
D/ MI- M.N
Une députée du Cndd-Fdd démissionne de
ce parti politique
L’honorable Kampayano Pascaline, députée élue sur les listes du parti politique
Cndd-Fdd vient de démissionner de ce parti et de ses organes. La députée était
présidente de la ligue des femmes au sein du parti politique Cndd-Fdd.
Dans son communiqué du 28 mai 2007 présentant et annonçant sa démission, elle
mentionne notamment les violations massives des prescrits légaux et réglementaires
qui gangrènent le parti Cndd-Fdd, les agissements irresponsables de certains
membres de ce parti, une vague de pillage des biens d’autrui n’ayant aucun lien de
connexité avec les effets de ce parti, le non respect des valeurs fondamentales du parti
Cndd-Fdd, l’ingratitude croissante observée dans le chef de certains membres
influents du parti, les intérêts égoïstes au détriment des attentes du peuple, ...
La députée termine son propos en promettant au peuple burundais de contribuer
sans relâche à faire triompher les valeurs démocratiques et le respect des droits de
l’homme.
Signalons que la députée fait partie du camp Radjabu Hussein emprisonné depuis
plus d’un mois à la prison centrale de Mpimba.
Par la suite, beaucoup d’autres membres du même parti notamment des communes
urbaines de Cibitoke et Buterere ont suivi l’exemple de la députée. En effet, 31
membres et 34 successivement de la commune Cibitoke et de Buterere ont signé sur
un communiqué sorti le 29/5/2007 annonçant à leur tour leur démission du parti
Cndd-Fdd.
NK.E
Réunion d’échange sur l’élaboration du plan
d’action conjoint de lutte
En date du 29 mai 2007, le ministère de la solidarité nationale, des droits de la
personne humaine et du genre en collaboration avec la province de Bujumbura rural
a organisé une réunion d’échange sur l’élaboration du plan d’action en vue de lutter
contre les violences basées sur le genre. Etaient invités à cette réunion, les
administrateurs communaux, certains membres des conseils collinaires et
communaux, certains animateurs communautaires, les membres de certaines
associations de la société civile, tous du ressort de la même province de Bujumbura
rural.
Le directeur général chargée de la promotion du genre, Madame Scolastique
Ntirampeba, a exprimé la volonté de son ministère en collaboration avec les
différents partenaires à œuvrer efficacement pour combattre ce type de violences.
Toute la journée a été consacrée à l’élaboration d’un plan d’action 2007 qui sera
financé par l’intermédiaire dudit ministère.
NKE
Préavis de grève du personnel non
magistrat du Ministère de la justice
Le personnel non Magistrat du Ministère de la justice lance un préavis de grève de 5
jours à partir du 4 juin 2007. Il annonce son inquiétude relative à ’inapplicabilité du
statut des agents de l’ordre judiciaire adopté à la majorité par l’Assemblée Nationale
de transition au cours de la session du mois d’avril 2000, lequel statut a été
promulgué par le décret n° 1/006 du 16 juin 2000.
Le syndicat des travailleurs non magistrat précise que les recommandations issues
des travaux de cette session invitaient le représentant du gouvernement d’alors à
élaborer un nouveau barème attrayant pour le personnel non magistrat afin de
revaloriser leurs fonctions.
Il regrette que ledit statut est resté dans les tiroirs du ministère alors que celui des
magistrats a été élaboré et que des primes et indemnités ont été versées en bonne et
due forme.
Le syndicat dénonce les pratiques discriminatoires qui s’instaurent progressivement
dans leur ministère. Ces travailleurs menacent en définitive d’entamer et de
poursuivre un mouvement de grève pour une période indéterminée s’ils n’obtiennent
pas une solution définitive à leur doléance.
NK.E
Certains administratifs accusés de
détournement de vivres destinés à la
population en commune Rugombo.
En date du 24 Mai 2007, l’administration à la base a procédé à la distribution des
vivres à la population de la zone Cibitoke en commune de Rugombo dans la province
de Cibitoke.
Toutefois, les fonctionnaires, les commerçants et les éleveurs ne faisaient pas partie
de ceux qui devaient bénéficier de cette aide. Lors de la distribution, une dispute a
éclaté entre les chargés de la distribution et les bénéficiaires. Au cours de ce
cafouillage, un policier et un civil ont été blessés. La police a été obligée d’ intervenir
pour mettre les choses en ordre.
Du coté des bénéficiaires, l’opération n’était pas facile car la quantité des vivres à
distribuer était largement insuffisante par rapport aux bénéficiaires.
Chaque ménage recevait 1 kilo de riz et 1 kilo de haricot. Le représentant des
bénéficiaires, Anselme Shabani a accusé certains administratifs d’avoir détourné cette
aide.
Il a alors été arrêté et est détenu au cachot de la Police de Sécurité Intérieure(PSI) de
Cibitoke. Le correspondant de la Radio FM, Ndayishimiye Alexis a été lui aussi arrêté
par le commissariat de la PSI sur ordre du gouverneur.
D/ MI- BP
Un conducteur de taxi-moto assassiné à
Kidumbugwe en commune urbaine de
Kinama.
Dans la soirée du 28 Mai 2007, un jeune garçon de 16 ans conducteur de taxi-moto a
été égorgé à Kidumburwe en commune urbaine de Kinama. Les présumés assassins
sont ses supposés amis qui voulaient lui voler sa moto.
Les présumés assassins avaient tenté de cacher la moto volée à Gihosha, mais elle a
été retrouvée par la police ce jeudi le 30 Mai 2007.
Les suspects ont été appréhendés par la police et se trouvent détenus au cachot
communal de Kinama. Ils sont tous de Kinama mais la victime habitait à Cibitoke.
D/ MI- IA
Des malfaiteurs non identifiés ont lancé une
grenade dans une maison à Shaka.
Dans la nuit du 4 juin 07, des malfaiteurs non encore identifiés ont lancé une grenade
dans la chambre à coucher de la famille de Ntaco qui habite sur la colline de Shaka en
zone Dunga, commune Kayogoro en province de Makamba.
Cette grenade a été lancée à travers une fenêtre. Le chef du ménage et son épouse
sont morts sur le champ. Les victimes étaient accusées de sorcellerie.
D/ MI- ME
Grève d’une partie du personnel du
ministère de la justice.
Une partie du personnel du Ministère de la justice a entamé une grève à partir de ce
lundi matin le 4 juin 07 pour une durée de cinq jours si leur demande ne rencontre
pas un avis favorable de la ministre de la justice.
Ils réclament la mise en application de leur statut. Ce statut aurait été mis mis en
application depuis le mois de Janvier 07 comme c’est le cas pour les magistrats. Les
négociations sont en cours et une solution qui arrange tout le monde peut être trouvé
d’un moment à l’autre.
D/ MI- IA
Nyanza- Lac, une commune où les droits de
l’homme sont suffisamment violés.
Nyanza -Lac est l’une des communes de la province de Makamba, au sud du Burundi,
où les droits de l’homme sont loin d’être respectés. Les cas de viols, dont des incestes,
sont très nombreux, la problématique des terres foncières est devenue insoluble et
occasionne beaucoup d’assassinats, la polygamie est très tolérée, des arrestations
arbitraires sont signalés ici et là et les conditions de détention sont très dures.
Le crime de viol est devenu courant dans presque partout dans le pays mais en
commune Nyanza- Lac, le viol est devenu un mal quotidien. Les cas de viols qui sont
parvenus à la Ligue Iteka sont au nombre de 28, dont certaines victimes sont des
écolières des écoles du primaire et des étudiantes du secondaire en majorité du
premier cycle, parfois violées par leurs éducateurs. Beaucoup d’autres cas identiques
ne sont pas connus du public. Les victimes qui tombent enceintes se font marier
illégalement à leurs violeurs avec la bénédiction de leurs parents et des notables du
village, tandis que d’autres cas sont réglés à l’amiable. Des femmes adultes ne sont
pas non plus épargnées de ce fléau, car des femmes de 40 ans et plus se voient
régulièrement violées par des inconnus. La polygamie, qui est une autre forme de viol
est beaucoup pratiquée.
La problématique des conflits fonciers est très cruciale et risque de provoquer un
malaise social. La commission terre et autres biens a enregistré 700 cas conflictuels
pour une seule journée de descente. Certains rapatriés se sont installés à Nyanza - Lac
alors qu’ils sont originaires d’ ailleurs. Des personnes accusées faussement de
sorcellerie sont assassinées alors que le vrai mobile est un conflit foncier.
La commune de Nyanza- Lac compte à elle seule la moitié des orphelins que compte
toute la province de Makamba. Ces orphelins rencontrent beaucoup de problèmes liés
à la gestion des biens leur laissés par leurs parents. Leurs tutelles les exploitent à
leurs profits ou les vendent à leur insu. Beaucoup d’orphelin n’étudient pas et ne sont
bien éduqués.
Sur le plan sanitaire la situation n’est pas bonne. Les infrastructures ne sont pas
suffisantes et deux patients se partagent un seul lit. Les médicaments sont rares et la
population n’a pas de moyens pour s’en acheter.
Les détentions préventives sont parfois illégales et non justifiées. Les conditions de
détentions sont en dehors des normes reconnues par la loi. L’effectif des détenus est
souvent de loin supérieur à la capacité d’accueil des lieux de détention. Certaines
personnes sont détenues pour de petites affaires d’ordre civile comme c’est le cas
d’une personne qui a été détenue parce qu’elle devait un peu d’argent à un tiers, une
somme de 2.000 francs. Les délais de détention dépassent largement les délais légaux
sous prétexte qu’on n’a pas de véhicule pour les transférer à Muyinga. Les femmes
sont particulièrement détenues dans des conditions dures car il n’ y a pas de lieux de
détention pour les femmes. La nuit, elles dorment à l’extérieur même quand il pleut
ou quand il fait froid. Pour le moment, il y a deux femmes détenues, l’une accusée de
vol à main armée et l’autre a été attrapée en possession d’un faux billet de 10.000
francs.
La famine est aussi prévisible pour les jours à venir. Des pluies ont détruit des
champs de haricot mais la situation n’est pas alarmante car il y a d’autres produits
comme le manioc qui n’ont été abîmés.
D/ MI
Une veuve assassinée en commune Ngozi
Une veuve nommée Pascasie Kabanyana, âgée de 45 ans, a été assassinée à coups de
matraque dans la nuit du 7 au 8 juin 2007 à son domicile sur la colline Rusuguti,
commune Ngozi, province Ngozi.
Les auteurs de cet assassinat et le mobile du crime ne sont pas encore connus. La
police est en train de mener ses investigations.
Signalons que la victime tenait une boutique.
D/JPK/SM
Une personne assassinée à son domicile en
commune Nyamurenza.
Une personne nommée Joseph Sinzikayo, 50 ans, originaire de la colline Kinyovu,
secteur Masama, commune Nyamurenza, province Ngozi, a été assassinée à son
domicile à l’aide de grenades dans la nuit du 7 au 8 juin 2007 vers 21 heures. Les
auteurs du crime ne sont pas encore identifiés.
Selon des sources en provenance de l’entourage, le mobile du crime serait lié à un
conflit foncier. En effet, la victime venait de gagner un procès foncier au tribunal de
résidence de Gashikanwa contre certaines personnes de la colline Ngoma, commune
Gashikanwa, province Ngozi.
La police est en train de mener ses investigations.
D/JPK/SM
Une déplacée du site de Mubanga en
commune Ruhororo grièvement blessée.
Dans la matinée du 6 juin 2007 vers 10 heures, une veuve de 65 ans nommée Gloriose
Nkunzimana, originaire de la colline Ntiba et déplacée du site des déplacés de
Mubanga, en commune Ruhororo, province Ngozi, a été grièvement blessée par une
grenade qui aurait été lancée par son neveu Bernard Mbonihankura âgé de 20 ans.
Elle est actuellement hospitalisée à l’hôpital de Ngozi et le présumé auteur a été
incarcéré au poste de police de Ruhororo.
Le mobile de cette tentative d’assassinat serait lié à un conflit foncier car la victime
venait de gagner un procès foncier contre son neveu au tribunal de résidence de
Ruhororo.
D/JPK/SM
Une cache d’armes découverte dans la
province de Kirundo
Une cache d’armes a été découverte en date du 30 Mai 2007, sur la colline Gwibikara,
Zone Gisenyi en commune de Busoni dans la province de Kirundo. Ces armes ont été
découvertes chez Niyonsaba Félicien, un cousin d’un déserteur de la police Nationale,
Nizigiyimana, qui serait le propriétaire de ces armes .
D’autres armes ont été également trouvées le 1er Juin 2007 chez Kabura Eugène, qui
lui-même est une parenté de Nizigiyimana.
Selon les informations recueillies auprès de la femme de Niyonsaba, ces armes
appartenaient à Nizigiyimana qui les avait emmenées de Bujumbura via la province
de Muyinga. Elles étaient cachées dans des boutures de patate douce. Elle ajoute
aussi que Nizigiyimana leur avait demandé de les garder pour lui jusqu’ à ce qu’il
trouve des clients pour les acheter et il s’était déplacé pour les chercher.
Les armes saisies comprenaient 3 fusils kalachnikov, 2 fusils de marque R4, 3
bombes, une radio émetteur, des chargeurs et beaucoup de cartouches
Nizigiyimana a été arrêté, sa femme et son cousin ont été convoqués au bureau
provincial du service national de renseignement pour enquêtes.
Par ailleurs, un rapport circonstanciel du gouverneur de Kirundo dénonce
l’implication de 3 parlementaires et d’un sénateur. Il s’agit des honorables
Nkurunziza Gérard, Nsababandi Xavier, Mukeragabiro Pascaline et Musoro Pascal.
Ces derniers nient les accusations et parlent plutôt d’un montage du service national
de renseignement pour les discréditer.
Notons aussi que dans une marche pour le soutien à la paix que le parti Cndd - Fdd a
organisée dimanche le 3 juin 2007, lesdits parlementaires ont été dénoncés par les
manifestants disant qu’ils sont à l’origine de certains actes de déstabilisation qui sont
observés dans certaines contrées de la région. Ils les mettent même en garde disant
qu’ils devraient être écartés s’ ils ne travaillent pas pour la population qui les a élus.
Les discours qui ont été prononcés ce jour ne cadraient pas avec le thème du jour
mais étaient plutôt orientés vers l’incitation des militants à ne plus suivre ces
députés.
D/ MI- NM
Deux bandits assassinés par la population
en colère en commune de Mpanda.
Deux bandits, Miburo et Ntacobamariye, ont été assassinés par la population en
colère vendredi le 9 juin 2007 dans le secteur de Murengeza en commune de Mpanda
dans la province de Bubanza.
Ces bandits ont été attrapés au lendemain d’un vol qu’ils avaient commis contre un
enfant qui vend des arachides. Comme il y avait beaucoup de cas des vols à main
armée suivi d’assassinats dans le secteur de Murengeza, sans que les auteurs soient
attrapés et punis, la population a voulu se venger, car il se pourrait que ce soit ces
mêmes bandits qui commettaient ces crimes.
En voulant se défendre, ces bandits ont grièvement blessé deux personnes dont un
chef de colline, Kibaba Emmanuel. Après que la population les ait attrapés, ils les ont
lapidés et l’un d’eux est mort sur le champ tandis que l’autre est mort le lendemain à
l’hôpital.
La population du secteur a indiqué qu’elle était satisfaite de la mort de ces bandits
parce qu’ils avaient déjà volé dans plusieurs ménages et avaient tué beaucoup de
personnes. De plus, chaque fois qu’il y avait un cas de vol ou d’assassinat, le crime
était attribué aux combattants du Palipehutu-Fnl.
D MI- NA
Un détenu meurt empoisonné à la prison de
Ngozi
Dans l’après-midi du 11 juin 2007 vers 16 heures, un détenu du nom de Fabrice
Niyonzima,27 ans, originaire de la colline Ntaho, commune Ngozi, province Ngozi,
est mort empoisonné.
Il avait consommé une boisson offerte par quelqu’un de l’éxtérieur et dans laquelle il
y avait du valium, du chanvre, du whisky et une liqueur fabriquée localement à partir
du sucre appelée"ikibarbe".
Cinq autres détenus qui ont partagé cette boisson sont hospitalisés : deux sont à
l’hôpital de Ngozi et 3 sont à l’infirmerie de la prison.
Selon des témoignages de 2 rescapés, cet assassinat aurait été commandité par
Masud Nyandwi. Celui-ci est accusé d’avoir assassiné le professeur Antoine
Bigirumwami de l’université de Ngozi et l’homme d’affaires Théodore Nzigimana
dans la nuit du 4 décembre 2004.
Masud Nyandwi aurait voulu se débarrasser d’un témoin gênant dans cette affaire,
lequel témoin était impliqué dans le même dossier. La police n’a pas encore ordonné
une autopsie.
Signalons que Fabrice Niyonzima devient le second détenu assassiné dans ce dossier
après la mort de Odak Irakoze abattu le 3 juin 2005 lors d’une tentative d’évasion de
la même prison et impliqué dans le même dossier.
Précisons enfin que ce meurtre intervient quelques jours avant le procès en appel des
présumés assassins de feu Bigirumwami et Nzigimana programmé pour le 26 juin
2007 à la cour d’appel de Ngozi.
D/JPK/SM
Regain de criminalité en commune de
Rumonge
Dans la matinée du 11 juin 2007, un cadavre a été découvert sur le lac Tanganika à
Kizuka dans la commune de Rumonge. La police qui fait des investigations indique
que la victime était un pêcheur et était avec 4 autres pêcheurs qui se rendaient vers
Kabezi. La police a déjà appréhendé ceux qui étaient avec la victime pour des raisons
d’enquête.
Une autre personne du quartier de Kanyenkoko de la ville de Rumonge a été
grièvement blessée par des personnes non encore identifiées dans la nuit du 10 juin
2007. Elle a été blessée à coups de machette à la tête. Elle a été transférée à
Bujumbura le même jour.
D/ MI- NF.
Vol à main armée en commune de Rumonge
Une somme de 1. 000 $ américains a été volée par un groupe de bandits armés de
fusils dans la nuit du 10 juin 2007 vers 4 heures du matin sur un bateau qui venait de
Bujumbura et qui se rendait à Rumonge.
Ce bateau a été intercepté au large de Kizuka en commune de Rumonge par un
groupe de quatre bandits armés.
Il y a beaucoup d’armes à feux dans la commune de Rumonge et qui sont une source
d’insécurité dans cette commune.
D/ MI - FN
Un pêcheur attaqué par un hippopotame en
commune Rumonge.
Un pêcheur de la commune de Rumonge dans la province de Bururi a été émasculé
par un hippopotame au bord du lac Tanganyika à Karonda. Les informations
recueillies sur place indiquent que la victime était en train de pêcher au bord du lac
Tanganyika et tout d’un coup un hippopotame s’est jeté sur elle.
L’animal venait de mettre bas tout près de l’endroit où se trouvait la victime. Ce
pêcheur est la 8ème victime depuis le début de cette année.
D/ MI- NF.
Un jeune homme tue son débiteur pour une
dette de 100 Fbu en commune urbaine de
Kinama
Dans la soirée de mardi le 12 juin 2007, un jeune homme de 25 ans a tué une
personne qui lui devait une dette de 100 FBu en commune urbaine de Kinama.
L’auteur du crime, Kwizerimana Donatien, est un petit commerçant au marché de
Kinama . La victime a reçu un coup de pied au bas ventre et elle est morte sur le
champ.
Contacté par un observateur de la Ligue Iteka, l’auteur du crime a indiqué que l’acte
était accidentel et que ce n’était pas son intention de le tuer.
Il ajouté que la victime lui devait une somme de 100 Francs et qu’elle avait refusé de
la lui payer. Pour le moment, Donatien est dans les mains de la police.
D/ MI - AI
Criminalité dans les communes de Mabanda
et Nyanza – Lac
Dans la soirée de mercredi le 6 juin 2007, Ntakaraba Bénoît résidant à Mutwazi dans
la commune Mabanda en province Makamba a été assassiné poignardé par Nkuriye
et son gendre Masumbuko.
Ntakaraba Bénoît était un témoin de Nzikoruriho dans un conflit foncier qui
l’opposait à Nkuriye. Le présumé auteur du crime est pour le moment dans les mains
de la police.
En commune de Nyanza - Lac de la même province, une autre personne de la zone de
Muyange a été tuée poignardée dans la soirée du 11 Juin 2007. La victime s’appelle
Ciza Elias et le présumé criminel qui malheureusement est en fuite s’appelle
Ndereyimana.
Le mobile de ce crime serait que la femme illégale de Ndereyimana avait noué de
relations avec Ciza. Elle l’avait quitté pour aller vivre avec la victime.
D/MI- ME
Nouvelle hausse des prix des carburants au
Burundi
Le gouvernement du Burundi a revu à la hausse les prix des produits pétroliers le
vendredi 14 juin 2007. Les sources provenant du ministère de Commerce et de
l’Industrie indiquent que cette hausse continuelle des prix des carburants est
occasionnée par une augmentation des cours internationaux des produits pétroliers.
Le prix de l’essence est passé de 1300 Fbu à 1400Fbu le litre dans la province de
Bujumbura et il est légèrement supérieur dans d’autres provinces du pays. Cette
hausse du prix a eu comme conséquence immédiate la hausse du ticket de transport à
tous les niveaux, ce qui va sans dire que des répercussions sur d’autres prix sont
inévitables.
Les consommateurs se résignent contre cette situation et regrettent cette hausse des
prix qui leur prend de cours dans un contexte de difficultés financières sans
précédent.
La confédération des syndicats du Burundi (COSYBU) et l’Association burundaise des
consommateurs ( ABUCO) réclament leur implication dans un dialogue social efficace
pour le traitement de pareilles questions d’ampleur national. Elles s’insurgent contre
l’attitude du gouvernement allant dans le sens d’imposer des solutions toutes faites
aux différents partenaires, et proposent de trouver ensemble des stratégiques en vue
de faire face aux fluctuations inévitables des cours internationaux des produits
pétroliers et d’alléger les souffrances des consommateurs burundais victimes de la
paupérisation.
NK.E
Un militaire accusé de désertion et de
possession illégale d’armes torturé au camp
militaire de Cibitoke
Un déserteur du camp militaire de Cibitoke, Niyongabo Martin, a été torturé après
avoir été arrêté sur la colline de Murambi, zone Gasenyi en commune de Buganda en
province de Cibitoke par la police pour la protection de l’environnement de Cibitoke
en date du 5 mai 2007.
Après son arrestation, il a été incarcéré au cachot du poste de la Police de Sécurité
Intérieure de Cibitoke. Il a été ensuite sollicité par l’auditorat militaire par
l’intermédiaire du commandant du camp de Cibitoke, le Major Nihorimbere, pour
entamer les procédures judiciaires. Le chef de poste de la police a été obligé de le
transférer au camp militaire de Cibitoke selon le rapport de circonstance y relatif du
22 Mai 2007.
Niyongabo Martin avait perdu son fusil avant de déserter. Quand il a été arrêté, il
avait quatre fusils dans un sac. Accusé d’avoir perdu son fusil, de désertion et de
possession illégale de quatre fusils, il a été torturé pour qu’il donne toutes les
informations relatives à toutes ces fautes lourdes.
Selon des informations fournies par un défenseur des droits de l’homme qui habite
dans les enceintes dudit camp, Niyongabo a été violement battu et brûlé à l’aide d’un
sachet en flamme qu’on laisse fondre sur son corps. La victime a fini par dénoncer la
complicité du chef de magasin d’armement, Nshimirimana Pasteur, qui lui aurait
fourni ces armes. Ce dernier a été aussi incarcéré dans le même cachot du camp
militaire de Cibitoke.
La victime est toujours au cachot du camp militaire de Cibitoke où elle est en train de
subir un traitement médical avant d’être transféré à l’auditorat militaire.
D/ MI - BP.
Journée de l’enfant Africain
Le 16 juin de chaque année est une journée dédiée à l’enfant africain. Tous les pays
africains se rappellent de la situation des droits des enfants africains. Le Burundi a a
célébré cette journée dans un contexte lamentable de violations de droits de l’enfant.
En effet, malgré l’existence des associations qui oeuvrent dans le cadre de la
protection de l’enfant vulnérable, l’on se rend compte que le phénomène des enfants
de la rue ne cesse de s’aggraver. En plus, les violences sexuelles commises à l’endroit
de la petite fille ne sont plus un secret dans le pays. D’innombrables cas de viols sont
toujours apportés par des organisations de droits humains et par des médias privés et
publiques.
Certains orphelins sont laissés pour compte par leurs familles impitoyables qui
s’adonnent à la spoliation de leurs héritages. L’association FVS (Famille pour vaincre
le Sida) rapporte 237 litiges liés à la spoliation de l’héritage de l’enfant touche
essentiellement la terre, les maisons, les parcelles et les rentes de survie de l’INSS.
D’autres types de violations de droits de l’enfant sont en rapport avec l’exploitation
domestique, les abandons scolaires, le manque de soins médicaux, le traitement
inhumain ou dégradant, ... certaines familles n’hésitent pas à utiliser des enfants
mineurs comme des travailleurs domestiques très mal payés. Au lieu de traiter ces
enfants comme des êtres humains jouissant de la dignité et de la liberté, d’autres
familles les maltraitent, les dévalorisent et souvent les enfants sont mêmes victimes
de coups et blessures graves.
Le gouvernement du Burundi est par conséquent interpellé pour respecter les
engagements pris en faveur de l’enfant, prendre des mesures efficaces en vue de la
protection effective des droits de l’enfant.
NK.E
Un enseignant de l’école primaire de
Karongwe en commune Makamba battu par
des parents d’élèves.
Un enseignant de l’école primaire de Karongwe dans la zone de Gitaba, en commune
et province Makamba a été battu par des parents d’élèves en date du 13 juin 2007. Ses
collègues en ont été choqués et ils ont directement décrété une grève pour protester
contre cette humiliation de leur collègue. Les agresseurs les plus zélés étaient
Ndarurinze Frédéric et Ntacombaye Isaac.
L’origine de cette agression est que l’enseignant avait puni quelques élèves qui
avaient dérangé et l’un d’eux est sorti en pleurant et un parent qui était aux environs
s’est précipité pour battre l’enseignant. D’autres personnes qui habitent aux alentours
de l’école sont venues se joindre au premier agresseur, Ndaruzaniye Frédéric.
La Direction Provinciale de l’Enseignement a dépêché une mission sur place le 18 juin
2007 pour essayer de calmer les enseignants afin qu’ils reprennent le travail. Les
enseignants disent qu’ils ne reprendront pas le travail si les agresseurs ne sont pas
punis.
Les personnes les plus citées par ces enseignants sont : Kabura Elysée, un démobilisé
du nom de Mertus, Madame Budirigiza Seconde, Ndaruzaniye Frédéric et
Ntahombaye Isaac.
D/ MI- ME .
Deux embuscades tendues dans la commune
de Nyanza - Lac dans un intervalle de trois
jours
Des bandits armés de fusils et de grenades ont tendu une embuscade à un
commerçant nommé Justin qui fait le transport Bujumbura- Nyanza Lac dans la
soirée du 13 juin 2007 vers 19h 30 sur l’axe Nyanza - Lac Kabonga, en commune
Nyanza-lac, province Makamba. Ils ont pillé tout ce qui était dans le véhicule.
Trois jour après, une autre embuscade a été tendue à Rubindi en zone de Mukungu
en commune Nyanza - Lac par un groupe de six personnes armées de fusils et de
grenades et qui étaient en uniformes militaires. Ils ont tiré sur le chauffeur qui est
mort sur le champ et deux autres personnes ont été grièvement blessées. Ils ont
ensuite volé de l’argent, des téléphones mobiles et d’autres biens.
Les auteurs de ce crime n’ont pas été identifiés mais les enquêtes continuent. On
soupçonne que ces bandits seraient du quartier Swahili au chef-lieu de la province
Makamba. Une fouille a été organisée ce mardi le 19 juin 2007 dans ce quartier pour
chercher des armes détenues illégalement par la population.
D/ MI- ME
Un citoyen exproprié de sa maison par un
commissaire de police en province de
Bubanza réhabilité par la justice.
Ciza Georges de Rumotomoto en commune de Gihanga de la province de Bubanza se
plaint que la police se mêle des affaires foncières alors qu’elle n’en a pas les
compétences. Il s’insurge contre le commissaire de la police de sécurité intérieure en
province de Bubanza qui s’est permis de l’exproprier de sa maison parce il l’ avait
construite sur une propriété appartenant à Harimenshi , un rapatrié avec qui il était
en conflit foncier.
Les deux parties s’étaient confiées à l’administrateur qui les avait conseillées de
partager l’exploitation de ces terres en conflit en attendant que le tribunal se
prononce sur le cas. Harimenshi n’a pas apprécié la proposition de l’administrateur et
il est allé voir le gouverneur de la province de Bubanza, qui aurait demandé au
commissaire de la police, Bakundukize, d’exproprier Georges , ce qui fut fait en date
du 7 juin 2007.
Ciza s’est plaint au tribunal et celui-ci a écrit à l’administrateur lui demandant de
rétablir Georges dans ses droits. Celui-ci a été réhabilité une semaine après.
Le plaignant avait donné des copies de la lettre adressée au tribunal aux supérieurs
hiérarchiques du commissaire Bakundukize. Quand le commissaire a vu ces copies, il
s’est fâché et il est allé menacer l’auteur de cette correspondance lui demandant de
démentir ce qu’il avait écrit et d’en informer tous ceux à qui il avait donné des copies.
Le commissaire dit que Georges reconnaît l’avoir diffamé et a accepté de donner une
amende de 10.000 FBu, ce que Georges dément. Il dit au contraire que le
commissaire, accompagné de plusieurs policiers, est allé le menacer pour l’intimider
et l’obliger à démentir ses propos mais sans y parvenir.
D/ MI- NA
Des bandits appréhendés par la police en
commune urbaine de Cibitoke.
Dans la soirée du 17 juin 2007, la police de sécurité intérieure a mis la main sur un
groupe de bandits au quartier Mutakura,14ème Avenue, en commune urbaine de
Cibitoke. Mais quatre d’entre eux ont pu échapper à la police. Ces voleurs s’étaient
positionnés à la 14ème avenue dans l’obscurité pour attendre tout passant qu’ils
dépouillaient de tous ses biens.
Un policier qui les a attrapés en train de voler par force un passant a dû tirer en l’air
pour qu’ils le relâchent. La population environnante dit que ces mêmes bandits ont
l’habitude de demander par force de l’argent, des téléphones mobiles et des vélos aux
passants.
Pour le moment, ils sont détenus au cachot communal de Kinama.
D/ MI - IA
Un cadavre a été trouvé sur la colline
Gacekeri en commune Ngozi.
Un cadavre d’un homme a été retrouvé sur la colline Gacekeri en commune et
province Ngozi sur la route Ngozi Kayanza dans la matinée de mercredi le 20 Juin
2007. Il a été retrouvé très tôt le matin par les premiers passants. La victime s’appelle
Gahungu Charles et était un cultivateur âgé de 49 ans.
Les circonstances de sa mort restent encore obscures. Mais selon l’administration et
la police, il était dans un état d’ébriété et serait tombé dans un ravin vers 1 heure du
matin quand il rentrait à la maison.
Malheureusement, aucune enquête n’est en cours pour en savoir d’avantage.
D/ MI- MS
Des demandeurs d’asile rwandais affluent
vers la commune Marangara.
Des Rwandais du district de Gisagara dans la province du Sud (ex-Butare) fuient les
juridictions Agacaca et affluent vers la commune Marangara dans la province de
Ngozi depuis le 6 juin 2007.
Jusqu’ au 20 juin 2007, l’administration avait déjà enregistré 400 demandeurs d’asile
. La majorité d’entre eux sont des femmes et des enfants.
Ces demandeurs d’asile sont dans des conditions difficiles car ils n’ont ni à manger ni
à boire et ils n’ont pas de quoi se protéger contre le froid.
D/ MI -MS
Destruction méchante et pillage en
commune de Gihanga.
Quatre hectares de bananeraie appartenant à Ryezekare Simon et situés en commune
Gihanga, province Bubanza, ont été détruits le 21 juin 2007 par la population sur
ordre de l’administrateur de Gihanga, Kanjori Gordien et sous la supervision de la
police. Sa maison a été incendiée et tous ses biens et vivres ont été pillés. Il s’agit
notamment de 49 sacs de riz, un vélo et d’autres biens qui étaient dans la maison.
Selon l’administration, cette propriété foncière appartient à la Société Régionale de
Développement de l’Imbo(SRDI) comme cela apparaît dans une lettre du 11 juin 2007
que l’administrateur a adressée à Ryezekare, lui demandant de détruire lui-même ces
bananiers pour céder cette propriété à la SRDI. Et M. Ryezekare a refusé, car selon
lui, elle lui appartient.
Quelques jours après, sous la supervision de la police, des ouvriers de cette société
auxquels se sont joint des habitants des environsla population ont méchamment
détruit ses plantations de bananeraie, incendié sa maison et pillé tous ses biens qui y
étaient.
Certains des agresseurs qui ont été arrêté disent qu’ils ont agi sur ordre de
l’administrateur et sous la supervision de 4 policiers.
Notons que ce n’est pas la première fois que Ryezekare est victime d’une agression de
la population avoisinante suite à de conflits fonciers. En 2005, il fut grièvement
blessé et son fils assassiné dans une attaque organisé contre sa famille.
D / MI- AN
Vol à main armée en commune de NyanzaLac.
Des bandits armés non encore identifiés ont volé chez un certain Manirakiza
Emmanuel, un homme de 38 ans, dans la nuit du 19 juin 2007 à Gasaba dans la zone
de Kabonga de la commune Nyanza-Lac en province de Makamba. Ils lui ont volé une
somme de 360.000 Fbu. Avant de voler, ils ont tiré beaucoup de coups de feu en
direction de sa maison, mais sans causer ni de dégâts matériels et humains.
Signalons que beaucoup de cas de vols à main armée et d’embuscades tendues sur des
axes routiers sont signalés dans plusieurs localités de la commune de Nyanza - Lac en
province de Makamba. Les forces de l’ordre et l’administration ne font pas assez pour
éradiquer cette criminalité devenue courante dans cette commune.
D/ MI- ME
Une femme divorcée blesse son ancien mari
en commune urbaine de Kinama
Dans la soirée du 22 juin 2007, une femme de la 6ème avenue No 10 du quartier
Bururi de la commune de Kinama en mairie de Bujumbura a blessé Niyongabo
Yussuf, son ancien mari. Le mobile de cet incident serait que Niyongabo voulait
récupérer son enfant âgé de 2 ans qui se trouve pour le moment chez sa mère.
L’auteur est pour le moment détenu au cachot communal de Kinama et la victime est
hospitalisée à l’hôpital Prince Régent Charles.
D/ MI- NA
Une maladie non identifiée continue à
gagner du terrain dans les écoles de la
province de Bubanza.
Une nouvelle maladie non encore connue des services sanitaires continue à se
rependre dans les écoles primaires de la province de Bubanza. Ceux qui sont attrapés
par cette maladie adoptent un comportent de fous et il y a pas encore de médicament
pour la soigner. Cette malade a commencé il y a deux mois dans une école primaire
de Muzinda où plus de 100 élèves ont été attrapés. Elle a ensuite continué à se
rependre dans d’autres écoles de la province de Bubanza comme celles de Muramba,
Gatura...
Ces derniers jours, c’est le tour de l’école primaire de Kivyuka où 5 élèves viennent
d’être attaqués par cette maladie. Deux d’entre eux sont des garçons et portent des
poignards et on a peur qu’ils risquent de blesser d’autres élèves de cette école.
Certaines Eglises protestantes commencent à organiser des séances de prière pour
prier pour eux afin qu’ils guérissent. Ces prières auraient déjà eu des effets car
certains élèves seraient déjà guéris.
D/ MI- AN.
Un chauffeur de taxi assassiné en commune
Bisoro
Un chauffeur de taxi du nom de Vyuzura, originaire de la colline de Ndago en
commune de Songa en province de Bururi, a été assassiné en commune Bisoro en
date du 17 juin 2007 par des bandits qui lui ont ensuite volé son taxi pour aller le
vendre en Tanzanie.
Après l’avoir assassiné, ils l’ont jeté dans une rivière et son corps a été retrouvé quatre
jours après près de la rivière Mushwabure en commune de Bisoro dans la province de
Mwaro.
Selon les sources policières, six de ces bandits ont été arrêtés en Tanzanie à Karerema
en train de vendre le taxi volé. Les mêmes sources indiquent qu’il s’agirait d’un
réseau de bandits qui viennent de Bujumbura pour aller voler à l’intérieur.
D/ MI- FNk
Un homme poignardé par des criminels en
commune Nyamurenza.
Des criminels non encore identifiés ont assassiné un certain Bucumi Micomède, un
cultivateur de la colline de Gikingo en commune de Nyamurenza en province de
Ngozi lundi le 25 juin 2007 vers 8 heures du matin quand la victime était partie
chercher de la paille pour mettre dans ses plantations de café.
La victime a été poignardée sur la tête.
Les auteurs et le mobile de ce crime ne sont pas encore connus mais la police est en
train de mener des investigations pour en savoir plus.
D/ MI- MS
Les forces de l’ordre encerclent le quartier
de Buterere II dans la nuit du 28 au 27 Juin
07
Dans la nuit du 28 au 29 juin 07, vers 3 heures du matin, un effectif très important de
policiers ont encerclé le quartier Buterere II, empêchant ainsi l’entrée et la sortie de la
population dans ce quartier.
Selon le chef de quartier, les forces de l’ordre voulaient déloger des combattants du
Fnl qui sont dans ce quartier. Mais d’autres sources disent que les Fnl avaient passé
toute la journée de Jeudi à collecter des aides parmi la population et que ce serait
pour cette raison que les forces ont fait cette opération. Signalons que les Fnl ont une
position dans Buterere II depuis 3 mois.
D/IA
Deux mineures ont été violées en province
de Kirundo en date du 23 et 30 juin 07
Le premier cas de viol s’est produit sur la colline de Butsinda en commune de Vumbi
en date du 23 juin où une fillette de 5 ans a été violée par un garçon de 15 ans, Siha.
L’administration locale a d’ abord voulu régler le cas à l’amiable mais l’affaire a
finalement été portée devant un OPJ. La victime a été envoyée à l’hôpital pour une
expertise médicale mais malheureusement on avait largement dépassé les délais.
Un autre cas de viol s’est produit sur la colline de Kigoga en commune de Ntega en
date du 30 juin où une autre fillette de 12 ans a été violée par un vieux de plus de 50
ans, Nindagije, de la colline de Gishwe. La victime et son violeur étaient dans la
marrais où ils étaient entrain de travailler dans les champs de riz.
D/ MI-NM
Une veuve a été sauvagement assassinée
par des criminels non encore identifiés en
commune de Kirundo.
Madame Misago Jasmine, une veuve de la colline de Murama en commune et
province de Kirundo a été sauvagement assassinée en date du 28 Juin 07 par des
criminels non encore identifies. La police a déjà arrêté le bon père de la victime et ses
fils qui sont pour le moment détenus au cachot de la police de Kirundo pour des
raisons d’enquête.
Selon les voisins, la victime était enceinte et son bon père, Baruhire, n’était pas du
tout content qu’elle mette au monde un enfant qui n’est pas de la famille. De plus, il
avait l’intention de la prendre comme deuxième femme. Pour éviter la rivalité des ses
fils, il les avait défendu d’ avoir de proches relations avec elle.
D/ MI- NM
Trois policiers de la position de Mugendo
emprisonnés pour tentative d’assassinat.
Trois policiers de la position de Mugendo en commune de Ntega dans la province de
Kirundo, qui sont accusés de tentative d’assassinat, sont emprisonnés dans le cachot
du parquet de Kirundo depuis le 28 Juin 07. Ces policiers ont tenté de causer une
noyade à 6 personnes qui allaient traverser la rivière de Kanyaru pour se rendre au
Rwanda où ils allaient vendre du café. C’était dans la soirée du 26 juin 07 vers 19
heures du soir.
Selon les informations déjà disponibles, ces policiers voulaient tuer ces paysans pour
récupérer leur café. Heureusement trois d’ entre eux ont pu nager et gagner l’autre
rive de la rivière. Quand ces policiers ont vu que trois de ces personnes ont survécus à
la noyade, ils ont tenté de les corrompre en leur donnant 80.000 Frs et en leur
remettant leur café pour qu’ils ne portent plaintes.
D/ MI- NM
Une grenade lancée dans la chambre à
coucher d’une famille a blessé deux
personnes et une autre tuée.
Dans la nuit du 3 juillet 07, des malfaiteurs non encore identifiés ont lancé une
grenades à travers une fenêtre de la chambre à coucher de la Famille Nyandwi Jean
Bosco, blessant grièvement le chef de famille et son épouse, Nzohabonimana
Athanasie, tandis que leur petite fille de 8 ans, Mugisha Bella, est morte sur le champ.
Les victimes habitent sur la colline de Mihigo dans la zone et en commune de Mihigo
dans la province de Ngozi. Les blessés sont pour le moment hospitalisés à l’Hôpital de
Ngozi où ils sont entrain d’être soignés.
Le mobile et les auteurs de ces crimes ne ne sont pas encore connus mais la police a
déjà ouvert des enquêtes
D/MI-MS
Le chef de poste de Kayero en commune de
Mpinga-Kayove a été la cible d’une attaque
à la grenade.
Le chef de poste de Kayero, en commune de Mpinga-Kayove dans la province de
Rutana a été la cible d’une attaque à la grenade dans la soirée du 2 Juillet 07, lorsqu’
il était dans une buvette du marché de la zone Kayero. La grenade a été lancée au
milieu des personnes qui étaient dans une buvette par une personne qui était en
uniforme militaire. Trois personnes ont été grièvement blessées ; le chef de poste, qui
était particulièrement ciblé, le Directeur de l’Ecole Primaire de Kayero et son épouse.
L’auteur n’est pas encore identifié mais une enquête a été ouverte pour l’identifier. En
plus de cet incident, la population commence à s’inquiéter du comportement
qu’affichent certains agents de la police.
D/ MI- FN
La criminalité en province de Bubanza.
Dans la soirée du 4 juillet 07 vers 8 heures, des personnes qui n’ont pas été identifiées
ont lancé une grenade dans une boutique se trouvant au chef lieu de la commune
Musigati. Deux personnes qui étaient dans cette boutique ont été grièvement
blessées. Il s’agit de Ngendakumana Réverien et Dieudonné. La police a arrêté deux
suspects la même nuit.
Dans la même nuit, des policiers qui étaient en patrouille sur la colline Munanira de
la zone Kivyuka en commune de Musigati ont aperçu des hommes armés de fusils et
de lance rocket. Quand ces gens ont vu ces policiers, ils se sont repliés vers la Kibira.
En fuyant, ils ont laissé tomber la lance rocket que les policiers ont ensuite récupérée.
Dans la même nuit vers minuit, un militaire armé de fusil s’est rendu dans une
buvette appartenant à Patrice pour lui exiger de force de lui payer l’argent qu’il lui
devait. Il y a trouvé deux policiers en tenue civile qui ont tenté de le désarmer sans
succès. Le militaire a tiré beaucoup de coups de fusil en air sans causer de dégâts.
D/MI- NA
Une fille de 16 ans a été enlevée puis violée
par un jeune home à Giko en province de
Bubanza.
Dans la matinée de vendredi le 6 juillet 07, une fille de 16 ans a été enlevée par un
jeune homme sur la colline de Giko en commune et province de Bubanza. La fille a
été enlevée vers 10 heures du matin quand elle allait puiser de l’eau. Le chef de
secteur qui en a été informé est allé avertir la police qui s’est rendue sur les lieux pour
constater le fait.
Le kidnappeur, Ndikuriho Ferdinand, a été aussitôt arrêté puis conduit à la police
Judiciaire de Bubanza ou il est pour le moment détenu.
La fille a de relations confidentielles avec un autre jeune homme, Juma, alors que je
lui avais donné des cadeaux, donc elle n’a pas honoré ses engagement, a dit le violeur
à la police.
Signalons que le viol est devenu un mal quotidien en province de Bubanza. Au cours
du mois de Juin, 6 cas de viol ont été portés à la connaissance du bureau provincial
de la Ligue Iteka à Bubanza.
Toutes ces victimes sont des mineures violées par des hommes adultes. Trois d’ entre
elles ont seulement 5 ans, une autre a 6ans et 2 autres ont légèrement 10 ans.
D/ MI- NA
Des personnes de Mubone réclament leurs
chèvres saisies par un chef d’une position
militaire.
Trois personnes ressortissantes de la zone Mubone de la commune Kabezi dans la
Province de Bujumbura Rural réclament toujours leur bétail qui a été saisi puis
confisqué depuis plus d’une année par un ancien chef de la position militaire de
Mubone. Il aurait confisqué une vingtaine de chèvres appartenant à la population
sous prétexte qu’elles auraient été volées par des combattants du Palipehutu-Fnl qui
les aurrait ensuite confiées à la population. A l’heure actuelle, les personnes lésées ont
déjà saisi l’auditorat militaire mais aucune réponse ne leur a encore été donnée.
A l’armée, le porte parole de ce corps condamne cette attitude du Major Nyoma de
s’approprier des chèvres appartenant à des citoyens. Le Lieutenant Colonel Adolphe
Manirakiza précise encore que ce chef de position devrait collaborer avec les
administratifs pour que ces derniers lancent un communiqué afin que les vrais
propriétaires Puissent être connus et viennent et viennent les récupérer.
D/ MI- NE
Un compte de l’INTER PETROL ouvert dans
la Banque Commerciale de Bujumbura a été
saisi.
Un compte de 6 millions de francs bu se trouvant à l’actif de l’INTER PETROL dans la
Banque Commerciale de Bujumbura, la BCB a été saisi sous ordre du Procureur
Général de la République. Cette décision est tombée après qu’un montant de plus de
8 milliards de nos francs est sorti du trésor public au bénéfice de l’INTERPETROL.
Cela a été annoncé par le Ministre de la Bonne Gouvernance et de l’Inspection de
l’Etat disant que des enquêtes vont démarrer pour avoir des précisions sur cette sortie
de fonds par la Ministre des finances Denise SINANKWA.
D/ MI - NE
Le nouveau gouvernement Burundais,
attendu depuis plus d’un mois, va-t-il sortir
un jour ?
Les partis Frodebu et l’Uprona refusent de faire des concessions au Président de la
République, son Excellence Pierre Nkurunziza, en vue de la formation d’un nouveau
gouvernement.
Pourtant, ce gouvernement qui tarde à sortir est attendu depuis plus d’un mois, ce qui
laisse comprendre que les deux partis politiques concernés ne ce sont encore
entendus avec le président de la Republique sur certains points.
Ces partis politiques ont un certains nombre de postes ministériels qu’ils devaient
avoir en vertu de la constitution au regard des résultats des élections dits
démocratiques de 2005, mais qui ne leur avaient pas été accordés en violation de la
constitution. Le nouveau gouvernement aurait pour but de corriger cette lacune mais
le Frodebu et L’Uprona posent des conditionnalités que le gouvernement a du mal a
mettre en application.
Interrogé à ce propos, le porte parole du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, député
Evariste Nsabiyumva, a fait savoir que l’affaire est entre les mains du Président de la
République et que le parti n’a pas intention de trop s’en mêler.
D/ MI- NE
Le HCR vient de majorer l’assistance
destinée aux rapatriés burundais.
A partir du 10 juillet, les refugiés en provenance de la Tanzanie bénéficieront d’une
aide financière de 50 mille francs par personne qui rentre au Burundi. C’est le
contenu d’un communiqué de presse sorti ce jeudi 05 juillet 2007 par le HCR.
Selon le même communiqué, cette assistance s’ajoute à l’appui que les rapatriés
reçoivent normalement dès leur arrivée au Burundi, comprenant des biens de
première nécessité et des denrées alimentaires destinés à couvrir 4 mois de
consommation. Cette somme d’argent sera distribuée aux rapatriés par un réseau de
coopératives locales, ajoute le même communiqué.
Et dans le but d’éviter toute forme de fraude, seuls les réfugiés burundais enregistrés
en Tanzanie avant le 1er juillet pourront bénéficier de cette assistance. Il faut
souligner que sur un effectif de 60.000 rapatriés attendus cette année, on enregistre
3.539 burundais qui sont rentrés en provenance des camps de réfugiés burundais en
Tanzanie.
Les populations sinistrées de guerre de la
province de Bubanza seront réinstallés
bientôt.
Les populations sinistrées de guerre de la province de Bubanza seront réinstallées
d’ici 4 mois. Environ 300 familles vont bénéficier des logements. Le Ministre de la
solidarité nationale et du genre a posé la première pierre pour la construction de ces
maisons mardi 10 juillet 2007 à Buramata.
Le maitre d’ouvrage est le Programme des Nations Unies pour le développement PNUD. Il est à préciser que le pnud va construire 1200 maisons pour les sinistrés
dans quarte provinces du pays à savoir, Bururi, Muyinga, Bujumbura-Rural et
Bubanza, à un cout d’ un milliard et deux cent millions de nos francs, un financement
donné par le HCR,la Belgique et l’Angleterre via PNUD.
Découverte d’un charnier en province de
Bujumbura-rural.
Plus d’une trentaine de cranes et squelettes humains ont été découverts dans les
localités de Gitaza et Gasange en zone Muhuta dans la commune de Muhuta dans la
province de Bujumbura - Rural.
Cette fausse commune a été découverte par les ouvriers qui sont entrain de construire
une salle polyvalente de la commune Muhuta, près d’une position militaire des
marines.
La population de Muhuta demande qu’une enquête soit ouverte pour trouver les
auteurs du crime et enterrer dans la dignité ces squelettes humains.
D/ MI- NE
L’expulsion d’une famille à Buyenzi par
l’Administrateur .
Lundi le 9 juillet 2007 dans l’avant midi, un groupe de policiers ont débarqué à la
16ème avenue parcelle numéro 39 de la commune urbaine de Buyenzi pour expulser
de force une famille locataire de ladite parcelle. La parcelle appartenait au feu Sudi
Turaza, et elle fait objet d’un conflit qui oppose les membres de la famille de feu Sudi
Turaza.
Le conflit oppose les deux épouses de Turaza et le procès est au niveau du tribunal de
grande instance en Mairie de Bujumbura. Ce même tribunal a déjà arrêté une mesure
visant à atténuer le conflit en attendant que le procès soit tranché. Ainsi les familles
locataires devraient verser les frais de loyer au tribunal.
L’administrateur de la commune Buyenzi aurait passé outre la mesure du tribunal et
il a fait ainsi expulser lundi 9 juillet 2007la famille de Mariamu Amisi qui loue la
maison. Ses biens ont été dispersés d’autres saisis par l’Administrateur Iddy Kabano,
puis acheminés au bureau de zone Buyenzi.
L’Administrateur précise que cette expulsion est légale en disant qu’il avait le mandat
d’expulsion lui délivré par le Tribunal de Grande Instance. Mais selon la famille
expulsée, ce mandat est un faux document datant de Décembre 2006.
Selon le Président de l’APRODH qui a contacté Président du Tribunal de Grande
Instance en Mairie de Bujumbura, Alexis Nkengurutse, le Chef de zone Buyenzi Iddy
Kabano n’avait aucune prérogative d’expulsion.
D/IM
Prestation de serment du nouveau
gouvernement
La nouvelle équipe gouvernementale nommée le vendredi 13 juillet 2007 a prêté
serment ce lundi 16 juillet 2007 au palis des congrès de Kigobe(siège de l’Assemblée
Nationale) à Bujumburad devant les deux chambres réunies du parlement . Cette
prestation a eu lieu en l’absence des parlementaires des partis politiques
FRODEBU,UPRONA,CNDD et le groupe parlementaire pro-Radjabu.
On signale que trois parlementaires FRODEBU,le Sénateur Sylvestre
NTIBANTUNGANYA,les députés Dr Jean MINANI et Jean Baptiste GAHIMBARE
ont répondu à ces cérémonies.
Ajoutons qu’après le refus du Dr Yves SAHINGUVU d’entrer dans ce
Gouvernement,il a été remplacé par Dr Rose GAHIRO au Ministère de la Santé
Publique.
D/JPK/ENz
Visite de la présidente de la Confédération
suisse à la Ligue Iteka
La présidente de la Confédération suisse, Mme Micheline Calmy- Rey a rendu visite à
la Ligue Iteka le mardi 17 juillet 2007 dans l’après-midi peu après son arrivée au
Burundi pour une visite officielle de 2 jours.
Après un mot d’accueil prononcé par le vice-président de la Ligue Iteka, M. Joseph
Ndayizeye, l’hôte de marque de la Ligue Iteka a eu un entretien en privé avec 4
victimes de violences sexuelles. En effet, la coopération suisse au Burundi appuie la
Ligue Iteka dans un projet d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences
sexuelles.
Au même moment, le reste de la délégation suisse s’entretenait avec les responsables
de la Ligue Iteka sur les activités de l’association et les perspectives d’avenir.
Signalons que le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique et celle de la
solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre étaient présents
lors de cette visite.
D/JPK
La présidente de la Confédération suisse, Mme Micheline Calmy- Rey a rendu visite à
la Ligue Iteka le mardi 17 juillet 2007 dans l’après-midi peu après son arrivée au
Burundi pour une visite officielle de 2 jours.
Après un mot d’accueil prononcé par le vice-président de la Ligue Iteka, M. Joseph
Ndayizeye, l’hôte de marque de la Ligue Iteka a eu un entretien en privé avec 4
victimes de violences sexuelles. En effet, la coopération suisse au Burundi appuie la
Ligue Iteka dans un projet d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences
sexuelles.
Au même moment, le reste de la délégation suisse s’entretenait avec les responsables
de la Ligue Iteka sur les activités de l’association et les perspectives d’avenir.
Signalons que le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique et celle de la
solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre étaient présents
lors de cette visite.
D/JPK
Sit in devant les bureaux de la Société de
gardiennage NISTEC.
Ils étaient venus réclamer leurs salaires mais les choses ont mal tourné."Ils",ce sont
les employés de la société de gardiennage NISTEC.Ils s’étaient rassemblés dans la
matinée de ce lundi 16 juillet 2007 devant les bureaux de la société,mais la police les a
dispersés vers le début de l’après-midi.
Ce personnel reclame des arriérés de salaires de 4 mois pour les uns et 3 mois pour
les autres.Mais au lieu de recevoir leur dû, certains sont rentrés blessés et d’autres
ont été emprisonnés,précisent certains employés de la société NISTEC.
Ce personnel accuse les commandants MANDEVU et MURINGA de les avoir
brutalisés.Mais ce dernier rejette ces accusations et ajoute qu’aucune personne n’a été
blessée.
Les responsables de la société n’ont pas pu être joints pour plus de précisions.Les
personnes travaillant autour du siège de la société ont affirmé aux journalistes que les
employés de la NISTEC ont été dispersés et même que certains ont été brutalisés par
la police.
Le chef de sécurité de la société a indiqué qu’il avait été informé que ces employés
voulaient prendre en otage le personnel et qu’ils ont même battu les policiers.
D/JPK/ENz
L’assiette de la future maman.
La grossesse n’a rien d’une maladie, mais c’est un changement biologique et
anatomique qui bouleverse les besoins nutritionnels de la future maman. Bref, ce
n’est pas le moment de se lancer dans un régime ! Et encore moins de manger ou de
boire n’importe quoi.
Pour commencer, proscrire l’alcool ! Le rôle de ce dernier, même à très faible dose,
est aujourd’hui largement prouvé dans l’apparition du Syndrome d’alcoolisation
fotale. Lequel frappe chaque année en France, plus de 3 enfants sur 1 000. N’abusez
pas non plus du café : au maximum 2 tasses par jour.
Pendant que vous vous préparez pour l’heureux événement, il est indispensable que
vous adoptiez une alimentation « diversifiée, équilibrée et suffisante » : · Viandes,
poissons, oeufs apportent des protéines et du fer. Leur consommation doit être
quotidienne ; · Les produits laitiers, c’est du calcium et des protéines. Mais ce sont
aussi . des lipides. Consommez-en régulièrement mais sans abus, et privilégiez les
produits allégés ou écrémés ; · Les sucres lents des féculents sont le principal
« carburant » du fotus. Mangez-en au moins une fois par jour ; · Fruits et légumes
procurent des sucres rapides, des vitamines et des minéraux. Leurs fibres
maintiennent le transit intestinal. Cinq par jour au moins, comme toujours. · Les
lipides enfin sont indispensables. A l’enfant, pour son cerveau en formation, mais
aussi à la mère. Encore une fois, ce n’est pas une raison pour en abuser : ils ne
doivent pas représenter plus de 30% de la ration énergétique.
Bien équilibrée, diversifiée, l’alimentation doit (théoriquement) répondre aux
besoins. Veillez cependant aux apports en iode, en fer, en acide folique (ou vitamine
B9), en calcium et en vitamine D. En cas de doute, parlez-en avec votre médecin.
Ce dernier vous déconseillera d’ailleurs de consommer coquillages, poissons fumés,
surimi, tarama, rillettes, pâtés, foie gras, lait et fromages au lait cru. Toutes ces
précautions visent à diminuer le risque d’infection à Listeria. Enfin pour éviter la
toxoplasmose, vous vous abstiendrez de toute viande crue et ferez faire la litière du
chat par quelqu’un d’autre... Et n’ oubliez pas de bien laver fruits et légumes. et de
désinfecter régulièrement votre réfrigérateur et votre plan de travail avec de l’eau de
javel diluée à 10%.
D/Destinationsanté
Un enfant chef de ménage torturé par des
éléments du Palipehutu-Fnl en commune
Bubanza
Un enfant chef de famille nommé Diomède Ntakarutimana a été torturé par des
combattants du Palipehutu-Fnl d’Agathon Rwasa qui se trouvent sur la position de
Kagirigiri, zone Mitakataka, commune Bubanza, province Bubanza du 8 au 11 juillet
2007.
Ces combattants ont utilisé des sachets brûlés. La victime a des plaies aux bras, à la
poitrine et ses fesses sont infectées. Elle reste toujours en position couchée. Le mobile
de ce mauvais traitement serait que son voisin Barege Fidèle l’accusait de lui avoir
volé une somme d’argent de 200 000 Fbu. Il l’a conduit à cette position où son
gendre est chef de la dite position.
Barege Fidèle a été arrêté par la police judiciaire de Bubanza et il affirme que les 200
000 Fbu appartenaient à son gendre. La victime n’a pas été soignée par manque
d’argent. Elle s’est présentée à l’hôpital privé de Bubanza détenu par des Sœurs où on
lui a exigé une caution de 50 000 Fbu.
D/FNz/AN
Une bonne violée par son patron policier à
Bubanza
une jeune fille de 13 ans affirme avoir été violée par son patron Jean-Marie
Kumwenayo dans un camp de la Police de Sécurité Intérieure à Bubanza en date du
16 juillet 2007.
La victime était une bonne de ses enfants. Le présumé auteur du viol est un brigadier
et infirmier de la Police de Sécurité Intérieure de Bubanza. Le viol a été commis dans
la nuit du 15 juillet 2007, vers 2 heures du matin dans une chambre où dormait la
jeune fille.
La victime est sous traitement contre les infections sexuellement transmissibles. Le
présumé auteur du viol a été arrêté par la police judiciaire, mais il nie en bloc toutes
les accusations portées contre lui.
D/FNz/AN
Une personne tuée et une autre grièvement
blessée par des inconnus en commune
Musongati.
En date du 14 juillet 2007, sur la colline Nyabigozi, commune Musongati, province
Rutana, deux personnes non identifiées et armées de fusils se sont introduites dans la
maison de deux frères nommés Makori Jean-Bosco et Emmanuel quand leurs
femmes étaient dans une des chambres à coucher.
Les deux intrus ont tiré sur les deux frères, Emmanuel est mort sur le champ tandis
que son frère Jean-Bosco a été grièvement blessé au niveau des reins. Il a été évacué
rapidement au centre de santé le plus proche.
L’administrateur communal de Musongati informé a à son tour de la situation a vite
évacué le blessé vers l’hôpital de Rutana. Mais suite à la gravité des blessures, la
victime a été transférée à l’hôpital Roi Khaled où elle est hospitalisée. Selon les
informations recueillies auprès des proches de la famille victime, ces attaques sont
répétitives dans cette famille.
Selon les mêmes sources, c’est la 7ème victime de la même famille qui vient de
tomber sous les balles de ces inconnus. Les enquêtes sont en cours pour mettre la
main sur les meurtriers. Le mobile de cet assassinat serait un règlement de compte.
La police a déployé une position tout près de la famille victime pour renforcer la
sécurité.
D/FNz/LN
Le chef de la délégation du Palipehutu-Fnl
aux travaux du Mécanisme Conjoint de Suivi
de l’Accord a quitté la capitale Burundaise
pour rejoindre ses combattants.
Le chef de la délégation du Palipehutu-Fnl aux travaux du Mécanisme Conjoint de
Suivi de l’Accord, Jean-Berchmas Ndayishimiye, a quitté Bujumbura, la capitale
Burundaise, samedi le 21 juillet 2007 pour rejoindre les combattants du Palipehutu Fnl qui sont sur le terrain, apprend t- on des sources proches du bureau de la
Facilitation à Bujumbura. Selon les mêmes sources, il aurait emporté un fusil d’un
militaire sud-africain de sa garde.
Du coté du Palipehutu-Fnl, Jacques Bigirimana confirme ce départ et ajoute que cela
ne signifie pas la reprise des hostilités par ce mouvement, mais plutôt des
consultations entre Jean Berchmas Ndayishimiye et la direction de son Mouvement.
D/ MI- NzE
La Ligue Iteka organise la 27ème édition du
café de presse
La Ligue Iteka a organisé ce vendredi 20 juillet 2007 la
27ème édition de son café de presse sous le thème : "Blocage au sein de certaines
institutions de l’Etat : quelles voies de sortie ?".
Le pannel était constitué de l’honorable Frédéric Bamvuginyumvira du Frodebu, de
M. Léonce Ndarubagiye du Cndd-Fdd et M. Eugène Nindorera, membre de la Ligue
Iteka et consultant indépendant. Le parti Uprona était aussi invité au pannel mais n’a
pas pu répondre à l’invitation.
Le débat s’est apesanti dans un premier temps sur le noeud du problème. Pour le
Frodebu, le problème réside dans le non respect de la constitution en matière de
réprésentation dans les différents organes. Le Frodebu réclame 25 % de postes au
gouvernement et ailleurs en conformité avec les résultats des élections de 2005 et
selon le prescrit de la constitution.
Pour M.Nindorera, la constitution est claire et doit être appliquée. Mais il ne soutient
pas les conditionnalités posées par le Frodebu pour entrer au gouvernement.
Quant au Cndd-Fdd, il estime que des consultations ont eu lieu pour trouver une
solution, et qu’ il n y a pas de problème mejeur dans la mesure où des négociations ou
consultations sont permanentes en politique pour résoudre les différentes difficultés
qui surgissent.
Comme voies de solution, M. Ndarubagiye a proposé la poursuite de ces consultations
en vue du respect de la constitution. Le Frodebu estime aussi que la solution réside
dans le respect de la constitution.
D/JPK
Un journaliste malmené par un officier
général en commune urbaine de Gihosha
Le Général de brigade Silas Ntigurirwa, secrétaire exécutif de la commission
nationale de démobilisation, réinsertion et réintégration a privé de sa liberté pendant
une vingtaine de minutes un journaliste qui était dans un bar en commune urbaine de
Gihosha. C’était lundi le 23 juillet 2007 vers 22 heures quand le journaliste Gervais
Abayeho était en train de prendre son verre dans le bar Marmita.
Suspecté par le Général Ntigurirwa, le journaliste a exhibé sa carte de presse qu’il
utilisait en Tanzanie au TPIR(Tribunal pénal international pour le Rwanda), mais le
Général n’a pas voulu en tenir compte.
L’incident a été confirmé par les travailleurs du bar MARMITA et d’autres personnes
qi étaient présentes sur les lieux.
D/IM/ NzE.
Destruction méchante à Mitakataka en
province Bubanza.
Dans la matinée de Dimanche le 22 Juillet, le colonel Sinabajije Elie, accompagné de
12 personnes, dont deux armées de grenades et les autres de machettes a fait démolir
4 maisons en reconstruction sur la colline de Gatura en commune de Gihanga dans la
province de Bubanza.
Ce colonel les aurait détruites parce qu’elles sont érigées dans sa propriété. Par
contre, les familles victimes disent qu’elles les ont construites dans des parcelles
qu’elles ont reçues légalement sous le régime Bagaza dans le cadre de la politique de
villagisation, moyennant une somme de 1.500 Francs. Les familles victimes ont porté
plaintes et elles attendent que la justice les réhabilite.
D/ MI- NA
Un directeur séquestré par ses élèves en
province de Bubanza.
Les élèves finalistes de l’Ecole Technique de Bubanza se sont insurgés contre leur
Directeur qu’ils accusent d’avoir subtilisé leur argent destiné aux stages et visites de
terrain sur les chantiers en construction pour leurs travaux pratiques.
Selon ces élèves, le Directeur, Ntukamazina Léonidas, aurait détourné une somme de
2.600.000 Francs que l’ONG, Solidarité et la Coopération Belge ont donné à l’école
pour assister les finalistes dans leurs stages et visites de terrain. Le Directeur nie ces
accusations et les élèves l’ont séquestré toute la journée de Vendredi le 20 Juillet 07.
Il a fallu l’intervention de la Direction provinciale de l’Enseignement et du
gouverneur de la province Bubanza pour calmer la situation.
D/ MI- NA.
La persistance du crime de viol en province
de Bubanza.
Le crime de viol persiste en province de Bubanza où des mineures sont régulièrement
violées sans que ce crime soit réprimé à la hauteur de sa gravité. En date du 15 et 16
Juillet, 5 crimes de viols ont été commis dont 3 dans la seule commune de Gihanga et
deux autres en commune de Bubanza.
Le premier cas s’est produit en date du 15 Juillet au Village III, en commune de
Gihanga où une fillette de 5 ans a été violée par un certain Niyontoranwa. C’était vers
19 heures du soir au domicile de la victime. Le violeur a profité de l’absence de ses
parents qui n’étaient pas encore rentrés des champs. Lé même jour, une femme de 25
ans a été violée par un démobilisé, Ntahorija Pierre, de Buramata en commune de
Gihanga. Ce dernier n’est pas encore été arrêté parce qu’il est en fuite. Une autre
fillette de 6 ans a été aussi violée à Gihanga par un jeune homme de 25 ans. Le violeur
est entre les mains de la police.
Le jour suivant, un cas d’inceste a été rapporté en commune de Bubanza où un jeune
garçon de 18 ans a violé sa nièce âgée de 17 ans. Le violeur a demandé à sa nièce de
l’accompagner chercher du bois de chauffage, lui promettant de lui donner de l’argent
et de lui acheter des bombons. Il a alors profité de sa naïveté et l’a emmenée dans un
coin isolé où il a violée.
D/ MI- AN.
Mauvaise cohabitation entre la population et
les Forces de l’Ordre en province de
Bubanza.
Les forces de l’ordre des postes de Rugunga et Mitakataka ne font pas bon ménage
avec les populations des zones Mitakataka et Buvyuko de la commune de Gihanga en
province Bubanza. Selon les informations recueillies auprès de la population, certains
agents des Forces l’ordre les arrêtent arbitrairement et ne les relâchent qu’après avoir
donné de l’argent.
Un homme qui avait frappé une dame a été arrête deux fois dans la seule journée de
Dimanche par les forces de l’ordre et il a été obligé de payer deux fois l’amande pour
être relâché .il a été d’ abord arrêté par le chef de poste de Rugunga, Havyarimana
Juvénal, qui l’ relâché après lui avoir donné 30.000 Francs. Par après, il a signalé à
son collègue, Ntakirutimana Natanael, chef de poste de Mitakataka qui l’a arrêté lui
aussi pour lui aussi extorquer de l’argent.
L’administration communale a demandé à ce que on les mute depuis bien longtemps
mais rien n’a été fait jusque aujourd’hui. Certaines autorités policières n’ y croient pas
mais accusent plutôt la population de Mitakataka de collaborer avec les Fnl et disent
que toutes ces allégations visent à salir les Forces de l’ Ordre.
D/ MI- NA
Les membres de la délégation du
Palipehutu-Fnl au mécanisme de suivi
quittent Bujumbura
Les membres de la délégation du Palipehutu-Fnl qui faisaient partie du Mécanisme
Conjoint de Vérification et de Suivi( MCVS) et de l’Equipe Mixte de Liaison en vue de
mettre en application l’accord de cessez le feu signé à Dar Es Salam au mois de
septembre 2006 entre le Gouvernement burundais et le mouvement Palipehutu-Fnl
d’Agathon RWASA ont tous quitté clandestinement la capitale burundaise.
Tout a commencé samedi le 21 juillet 2007 et c’est le chef de la Délégation Jean
Berchmas NDAYISHIMIYE qui est parti le premier. Le départ des membres de cette
délégation commence à inquiéter la population des provinces BUJUMBURA et
BUBANZA.
La population de ces provinces craint qu’une nouvelle guerre risque d’etre déclenchée
vu les déplacements massifs des combattants de ce mouvement et le déploiement des
militaires de la Force de Défence Nationale dans ces deux provinces.
Le porte parole de ce mouvement, Pasteur HABIMANA ,a indiqué ce mardi 24 juillet
2007 qu’il n’y a aucune raison de déclencher une nouvelle guerre mais a précisé que
les membres de la délégation de ce mouvement ont subi ,ces derniers jours, des
menaces de mort,raison pour laquelle ils ont préféré rejoindre leurs compagnons de
guerre.
Une autre raison avancée par Pasteur HABIMANA est le fait que la médiation et le
Gouvernement burundais trainent les pieds dans la mise en application de l’accord de
cessez-le-feu.
Le Gouvernement n’a pas encore fait de déclaration face à ce départ précipité des
membres de la délégation du Palipehutu-Fnl.
D/JPK/ENz
La radio Isanganiro et la Ligue Iteka
organisent un débat radio sur les enfants de
la rue
La radio Isanganiro et la Ligue Iteka ont organisé un débat radio en date du 13 juillet
2007 au building White Stone à Bujumbura. Sous le thème « la problématique des
enfants de la rue au Burundi" , ce débat avait pour but de dégager les responsabilités
du gouvernement et celles des parents. Le gouvernement, l’Assemblée Nationale, la
société civile, les confessions religieuses, 3 Ambassades à savoir l’Ambassade de
Belgique, de France et celle des Etats-Unis d’ Amérique ainsi que les enfants de la rue
étaient représentés.
Le modérateur, M Audace Makado a indiqué que ce débat intervenait dans le cadre de
l’émission « Turinkabandi » une émission produite par la radio Isanganiro et visant à
offrir une occasion aux groupes marginalisés de s’exprimer et parler de leurs
problèmes. Les autres enfants de la rue des provinces Muyinga et Kayanza ont pu
s’exprimer grâce aux journalistes qui avaient été dépêchés à l’intérieur du pays.
Les intervenants dans cette émission se sont exprimés sur trois questions : Dans quel
contexte les enfants de la rue se retrouvent-ils dans cette situation ? Quels problèmes
rencontrent-ils ? Quelles tentatives de solution ?
Les enfants de la rue ont laissé entendre que les grandes raisons qui les poussent à se
retrouver dans la rue sont : la mort de parents, la guerre, le divorce de leurs parents,
la pauvreté ainsi que l’absence de dialogue entre les enfants et les parents.
Concernant leur vie dans la rue, les enfants de la rue révèlent plusieurs problèmes
qu’ils rencontrent entre autre des malentendus, un mauvais traitement et un manque
de logement. Ils sont obligés de se débrouiller pour survivre. Certains sont obligés de
voler, transporter des bagages lourds par rapport à leur âge, veiller, ou chercher
d’autres petites occupations malgré leur jeune âge.
Concernant les voies de solution, les participants ont exprimé des points de vue
différents. Pour les uns, l’Etat est pointé du doigt pour ne s’être pas occupé
suffisamment de ce problème, en témoigne le manque d’effectifs actualisés de ces
enfants, l’absence des actions concrètes réalisées en faveur de cette catégorie
d’enfants et de politique claire.
Pour les autres, la société civile devrait plutôt se ressaisir et voir si elle s’acquitte
parfaitement de son rôle. L’idée de responsabiliser totalement le gouvernement serait
à mettre de côté. Les familles devraient jouer un rôle déterminant pour que l’Etat ne
vienne que pour les appuyer.
L’amour envers le prochain est à mettre en avant et surtout envers les enfants de la
rue. Les représentants du gouvernement invités ont montré ce qui a déjà été fait et ce
qui est envisagé tandis que ceux qui représentaient les ambassades et la société civile
se disent prêts à aider et à soutenir tout projet visant l’assistance des enfants de la
rue.
D/RNd
Le procès Kassy Manlan mis en délibéré
La cour suprême du Burundi a mis en délibéré ce mercredi 25 juillet 2007 le procès
en appel des présumés auteurs de l’assassinat du Dr Léopold Kassy Manlan, ancien
représentant de l’OMS au Burundi.
Le dernier des 6 présumés coauteurs du forfait, Expert Bihumagani, a été entendu
mercredi matin et a plaidé non coupable à l’instar des 5 autres prévenus.
La plupart de ces prévenus avaient été condamnés à la peine capitale dans un premier
jugement rendu par la chambre criminelle de la cour d’Appel avant d’interjeter appel
auprès de la cour suprême.
Le verdict devrait tomber dans les 48 heures.
D/JPK
Tapage nocturne dans le site de déplacés à
Kabezi.
Des jeunes démobilisés vivant dans le site des déplacés au chef lieu de la commune
Kabezi en province de Bujumbura-Rural sont accusés de perturber l’ordre pendant la
nuit. Des informations recueillies auprès des déplacés vivant dans ledit site précisent
que ces jeunes font du tapage nocturne en lançant des pierres sur les toits des
maisons pour manifester leur mécontentement contre les militaires en position dans
le site qui fréquentent ledit site à des heures avancées pour courtiser leurs sœurs dans
le but de les abuser.
Les informations recueillies par la Ligue Iteka auprès des autorités administratives de
la commune de Kabezi indiquent qui il y n’a aucune manipulation politique derrière
ce tapage contrairement à ce que le président de A C Génocide ‘‘ CIRIMOSO ’’ Venant
Bamboneyeho, a voulu faire comprendre dans ses déclarations radiodiffusées à l’
occasion de la commémoration du génocide le 21 juillet 07. Selon ces déclarations, les
déplacés de certains sites, comme ceux de Carama et Kabezi, sont menacés par des
gens qui veulent perpétrer le génocide.
Les déplacés du site de Carama démentent ces déclarations et disent que ce jet de
pierres sur les toits des maisons n’a jamais existé dans leur site. Néanmoins il fut un
moment ou des personnes, qui n’ont jamais été idenitfiés, lançaient des pierres sur le
toit d’une maison d’un policier qui habite dans le quartier de Socarti mais cela ne
revêtait aucun caractère politique ou ethnique. Selon les mêmes déplacés, il s’agirait
d’un règlement de compte d’une femme d’un militaire qu’on avait fait déménager
précipitamment à l’absence de son mari, qui aurait organisé ce tapage par le biais
d’autres malfaiteurs.
Il est à signaler que le site de déplacés de Kabezi abrite 141 familles hutu et tutsi
confondues, et le site de Carama est habité par des déplacés à majorité Tutsi et se
trouve à l’intérieur du camp Socarti qui abrite aussi les policiers.
D/ MI- NE. .
Le départ des membres de la délégation du
Palipehutu-FNL de Bujumbura suscite des
inquiétudes.
Des sources en provenance des provinces Bubanza et Bujumbura -Rural font état
d’une panique généralisée au sein de la population suite au départ précipité et
clandestin des membres du Palipehutu-Fnl qui participaient au mécanisme conjoint
de vérification et de suivi de l’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement buundais
et ce mouvement.
Les mêmes sources ajoutent que des mouvements des combattants du Palipehutu-Fnl
se sont multipliés sur terrain alors qu’auparavent, on voyait deux ou trois
combattants des FNL se balader sans armes. C’est le même constat du côté des
militaires de la FDN(Force de défense nationale) qui se sont redéployé sur leurs
anciennes positions.
Là où la situation est plus inquiétante, c’est dans la réserve de Rukoko dans la
Province de BUBANZA. Sur place, beaucoup de combattants de ce mouvement armés
et en uniformes militaires sont sur le qui vive.
Dans Bujumbura-Rural, où l’alerte est généralisée, les habitants de la commune
Muhuta sont plus inquiétés car les combattants du Palipehutu-Fnl ont totalement
déserté les lieux. Ils ne savent pas exactement ce qui se prépare. Des sources sur place
signalent le détachement de 3 positions des FNL dans la localité de Gitaza. Ces
rebelles se sont installés à Nyaruhongoka dans la même commune de Muhuta où on
dénombre plus de 500 combattants tous armés et en uniformes militaires.
D’après le porte parole de la FDN, le Lieutenant colonel Manirakiza Adolphe, cette
attitude des combattants du Fnl est une question de prudence car apparemment il n
y, a pas de guerre en préparation. Cependant, face à ce mouvement, la FDN a dû
reprendre certaines anciennes positions qu’ elle avait quittées après le rassemblement
des Fnl. Il ajoute que ce n’ est pas pour préparer des attaques mais que c’ est
également une question de prudence pour suivre de près ces mouvements des Fnl.
Suite à cette situation d’alerte générale, le porte-parole de ce mouvement, Pasteur
Habimana,tranquillise la population. Il précise que le Palipehutu-Fnl s’est déjà
entendu avec la médiation Sud Africaine sur le retour à Bujumbura des membres de
la Délégation de ce mouvement.
D/ MI- NzE
Criminalité en commune Kabezi
Dans la nuit de jeudi le 26 juillet 2007,4 personnes ont été tuées par balles sur la
colline Gihangange de la zone Migera,commune Kabezi dans la Province de
Bujumbura rural. Les auteurs de ce crime sont un groupe d’hommes armés non
identifiés.
Parmi les quatres personnes tuées ,3 sont d’une même famille(le père de famille,sa
femme et leur enfant)et le mobile de ces assassinats n’est pas encore connu.
Les autorités à la base font savoir que les enquètes ont déjà commencé.
D/JPK/ENz
Les combattants du Palipehutu-Fnl
maltraitent un des leurs en commune Isare
Ce jeudi le 26 juillet 2007 dans la soirée,les combattants du Palipehutu-Fnl de la
position de Caranka I ,zone Rushubi en Commune Isare dans la Province de
Bujumbura rural ont arrêté un de leurs collaborateurs nommé Donatien
NTAHIMPEREYE chargé de collecter les vivres.
Il a passé une nuit en subissant de mauvais traitements et a été blessé grièvement par
baionettes.Il était accusé d’avoir détourné 25 kilos de vivres sur le ravitaillement de
ces combattants.
La victime a été retrouvée dans la brousse le lendemain de son arrestation dans un
état critique.Elle a été acheminée vers un hôpital de la Capitale pour y être soignée.
D/JPK/ENz
Assemblée générale de la Ligue Iteka
La Ligue Iteka a organisé ce dimanche 29 juillet 2007
une assemblée générale ordinaire. Les points suivants figuraient à l’ordre du jour :
1. Présentation et adoption du rapport narratif du 1er semestre 2007.
2. Présentation et adoption du rapport financier du 1er semestre 2007.
3. Divers.
Les 2 rapports ont été présentés respectivement par le président de la Ligue Iteka et
le secrétaire exécutif-adjoint chargé de l’administration et des finances et ont été
adoptés après quelques éclaircissements.
Dans les divers, les membres de la Ligue Iteka ont échangé sur des questions
intéressant la vie de l’association et sur certaines violations des droits de la personne
dans le pays.
D/JPK
Fuite des cerveaux : les pays pauvres n’en
peuvent plus
Dans la lutte contre la « fuite des cerveaux » qui prive les pays pauvres de leurs
personnels de santé qualifiés, un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le
Commerce et le Développement (UNCTAD) épingle le manque de volonté politique
des pays développés.
Ces derniers sont appelés « à faire quelque chose » contre cet exode. Près de 45% au
Liberia, 10% en Zambie, en Ethiopie, en Ouganda. L’hémorragie des personnels de
santé est telle que si aucune mesure n’est prise rapidement, les Etats d’Afrique subsaharienne ne pourront plus sauver leur système de santé.
« Ce problème dépasse de loin les seuls pays concernés par la fuite des cerveaux. Les
pays riches doivent impérativement prendre des mesures adéquates pour lutter
contre ce fléau » prévient Charles Gore, responsable de la recherche et de l’analyse
politique à l’UNCTAD et principal auteur du rapport.
Parmi les différentes mesures de sauvetage préconisées, le « soutien aux salaires
locaux ». Son principe est simple : les pays riches pourraient « de manière directe ou
indirecte », aider les professionnels de santé à rester chez eux en les soutenant
financièrement. Des programmes d’incitation au retour sont également mis en avant.
« A l’instar de la Grande Bretagne, il serait efficace d’aider les professionnels de santé
ayant émigré à rentrer dans leur pays d’origine ». Pour Charles Gore, cela pourrait
être possible « en recrutant en contrat à durée déterminée et non pas sur une base
permanente comme c’est souvent le cas ».
Source : BMJ, 2007 ; 335 :119
Le président du CABDH empêché de tenir
une conférence de presse
Le Président du Collectif des Associations des Droits de l’Homme (CABDH),
M.Diomède NINTERETSE, devrait tenir une conférence de presse ce mercredi le 1er
août 2007 sur la"Présomption d’innocence,possible violation des droits de l’homme
dans le contexte spirituel :cas du Pasteur de l’Eglise du Bon Berger" accusé d’avoir
violé une fille adepte de la même Eglise.
La conférence devrait se tenir dans l’une des salles du building SINAMENYE.Sur
ordre des autorités de la Mairie de BUJUMBURA,cette conférence de presse n’a pas
eu lieu,les policiers ayant interdit au Président du CABDH de la tenir.
Les membres du CABDH ont changé le lieu de la tenue de cette conférence et se sont
rendus au Centre d’Information des Nations Unies.Toutefois,les mêmes policiers sont
arrivés et ont interdit de nouveau la tenue de cette conférence de presse.
Le Président du CABDH a dû reporter cette conférence à une date ultérieure. Il est à
signaler que la famille de la fille présumée violée a adressé une lettre au CABDH
contestant la tenue de cette conférence de presse sur ce qui est arrivé à leur fille.
Certaines personnes se sont demandées si c’est cette lettre qui aurait motivé les
autorités de la Mairie de BUJUMBURA à interdire cette conférence de presse.
D/JPK/ENz
Les FNL quittent les pourparlers de paix,
Ban Ki-moon très inquiet
27 juillet - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé
aujourd’hui sa vive préoccupation après le récent retrait du Palipehutu-FNL du
Mécanisme Conjoint de Vérification et de Suivi (MCVS) de la mise en œuvre de
l’Accord Global de Cessez-le-feu signé par le gouvernement du Burundi et le FNL en
Septembre 2006.
« Il exhorte le FNL à reprendre, sans délai, sa place au sein du MCVS, et demande
aux deux parties de s’abstenir de toute action qui pourrait mener à une reprise des
hostilités », ajoute un message transmis par sa porte-parole adjointe.
Selon des informations parues dans la presse, le général Jean Berchmans
Ndayishimiye, chef des opérations militaires et des renseignements des Forces
nationales de libération (FNL) a échappé à ses gardes dans Bujumbura rural (Ouest)
et regagné le maquis. Il était dans la capitale depuis plusieurs mois, à la tête d’une
équipe de 15 cadres rebelles pour participer au Mécanisme conjoint de vérification et
de suivi (MCVS), organe chargé de la mise en application de l’accord de cessez-le-feu
de septembre 2006.
Entre la fin de la semaine dernière et de ce début de semaine, tous les représentants
du bras politique des Forces nationales de libération ont quitté les pourparlers de
paix de Bujumbura.
Alors que l’armée burundaise se prépare à une éventuelle reprise des hostilités, le
Palipehutu-FNL, seul groupe dissident à n’avoir pas baissé les armes, assure qu’il
n’est pas question pour lui d’enterrer le processus de paix.
Dans son message, le Secrétaire général « loue les efforts de la Facilitation SudAfricaine, de l’Initiative Régionale pour la Paix au Burundi, et de l’Union Africaine
visant à conduire le processus de paix à une conclusion positive ». Il indique avoir
demandé à son Représentant exécutif au Burundi de continuer à collaborer
étroitement avec les partenaires régionaux pour aider les parties à rétablir le dialogue
afin de s’assurer de la mise en oeuvre sans délai de l’Accord Global de Cessez-le-feu.
http://www.un.org/french/newscentre/index.shtml
Une famille rapatriée menacée par ceux qui
ont usurpé sa propriété foncière en
commune Rugazi
Une famille qui s’est rapatriée de la Tanzanie en 2004 a trouvé sa terre occupée par
ses voisins et son oncle. Le chef de famille, Mpungurwaha Innocent, a entamé des
procédures judiciaires pour récupérer sa propriété qui se trouve sur la colline de
Rutahe, zone Ruce en commune de Rugazi dans la province de Bubanza.
Ceux qui occupent sa propriété ont alors commencé à l’ intimider jusqu’à même
chercher des éléments du Palipehutu-Fnl qui pourraient lui faire du mal. La famille
victime a été obligée de prendre fuite et elle est partie vivre à Mpanda.
Le cas de la famille de Mpungurwaha est semblable à beaucoup d’ autres cas de
rapatriés qui sont enregistrés dans d’ autres provinces surtout à Bururi et Makamba.
D/ MI- NA.
Suspension de l’administrateur de la
commune Busiga
Le gouverneur de la province Ngozi Félix Niragira a suspendu de ses fonctions en
date du 1er août 2007 l’administrateur de la commune Busiga, Mme Espérance
Nzomwitakuze. Elle est accusée de :
1. Diviser la population de Busiga.
2. Faire preuve d’insubordination vis-à-vis de l’autorité provinciale de Ngozi.
3. Tenir des réunions clandestines visant à enseigner la désobéissance envers le
régime en place.
4. Avoir détourné des fonds communaux estimés à 20 millions de Fbu.
Signalons que Mme Espérance Nzomwitakuze est parmi les partisans de Hussein
Radjabu, ex-président du parti au pouvoir aujourd’hui incarcéré, et qu’elle avait
boycotté le congrès du parti Cndd-Fdd tenu à Burengo à Ngozi le 7 février 2007.
D/JPK/SM
Un domestique subit des sévices de la part
de son employeur en commune urbaine de
Gihosha
Un domestique appelé Eric Nduwayo travaillant chez Zacharie Mivuba en commune
urbaine de GIHOSHA a été roué de gourdins dans la matinée de ce jeudi 2 août
2007.Ce domestique ne réclamait que des arriérés de sept mois de salaire à savoir
84000Fbu.
Une alerte générale était visible devant la parcelle de Zacharie Mivuba.Les voisins de
celui-ci ainsi que de nombreux domestiques ont barré le passage au véhicule de
Mivuba pour l’empêcher de se rendre à son travail.
Les agents de la Police Nationale sont intervenus et ont embarqué l’employeur vers le
bureau de la commune GIHOSHA.
Son véhicule a été saisi jusq’au payement des arriérés à son domestique.Il lui a
également été exigé de le faire soigner.
Ajoutons que ce domestique était dans une situation très déplorable suite aux coups
lui infigés par son employeur soutenu par ses fils et ne pouvait ni s’asseoir ni marcher
sans aide.
Signalons que la victime est le propre neveu du bourreau présumé.
D/JPK/ENz
Une personne assassinée et une autre
grièvement blessée par grenade en
commune Marangara
Dans la nuit du 31 juillet au 1 août 2007, vers minuit, sur la sous colline Nyanza,
commune Marangara, province Ngozi, des criminels non encore identifiés ont lancé
une grenade dans un ménage d’un certain Ngiriye Thadée, cultivateur, marié et père
de 4 enfants.
Le chef de ménage est mort sur le champs tandis que sa femme Ndikumana Christine
a été grièvement blessée et a été conduite à l’hôpital de Kiremba nord où elle est en
train de subir des soins intensifs. On ignore les auteurs et le mobile de ce crime, mais
les investigations sont en cours pour appréhender les présumés criminels.
D/FuNz/SM
Détention prolongée au cachot de la police
de sécurité intérieure de Rumonge.
Un jeune homme du nom de Nkurunziza Aimable de la colline Mugara, zone Gatete,
commune Rumonge, province de Bururi est détenu au cachot de la police de sécurité
intérieure de Rumonge depuis fin mai 2007. Ce jeune homme est un mobilisateur
politique du mouvement Palipehutu-Fnl d’Agathon Rwasa.
Il a été arrêté au marché de Rutumo en train de faire des provisions pour les
combattants de ce mouvement. Un autre détenu du nom de Butoyi Jean-Marie qui a
été arrêté le 9 juin 2007 à Gatete pour détention illégale d’arme à feu croupit aussi
dans ce cachot.
Leurs familles dénoncent cette irrégularité et demandent qu’ils soient mis à la
disposition de la police judiciaire.
D/FuNz/FNz
Deux personnes blessées par grenade en
commune Burambi
Dans la nuit du 29 juillet 2007, vers 23 heures, sur la colline Gatobo, commune
Burambi, province Bururi, une personne non encore identifiée s’est introduite de
force dans un ménage d’un certain Alpha Kisadi. Le fils du chef de ménage du nom de
Bigirindavyi Amos âgé de 28 ans a voulu immobiliser cet intrus. Mais, celui-ci a pu
s’échapper et lorsqu’on le poursuivait, il a lancé une grenade sur ce jeune homme.
Cette grenade a grièvement blessé Bigirindavyi Amos au niveau des pieds et du
thorax et sa mère du nom de Sabushimike Olène âgée de 62 ans. Ces deux victimes
sont en train d’être soignées à l’hôpital de Rumonge.
Signalons que l’auteur et le mobile de cette tentative d’assassinat ne sont pas encore
connus.
D/FuNz/FNz
Surprise à l’Assemblée Nationale
Ce mercredi le 1er Août 2007, l’Assemblée Nationale a finalement adopté le projet de
loi portant ratification d’un don de 40 millions de dollars de la part de la Banque
Mondiale.
Les groupes parlementaires de l’opposition ont consenti à adopter ce don que le
Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique était venu présenter à l’Assemblée
Nationale.Signalons qu’au paravent ils avaient mis en garde qu’aucun autre projet de
loi ne sera adopté si leurs revendications ne trouvent pas de réponses satisfaisantes.
Ajoutons que ce projet de loi a été adopté par 110 députés présents en plénière dont 2
procurations.
D/MI-NE
Des candidats à l’Institut Supérieur des
cadres militaires refusés pour leur origine
régionale
Le Ministère de la Défense Nationale et des anciens combattants vient de procéder à
la fin du mois de juillet 2007, au recrutement des élèves Officiers de l’ISCAM(Institut
supérieur des cadres militaires).
Lors du test organisé à cette fin, le constat était que la majorité des candidats ayant
réussi à l’épreuve étaient ressortissants de la province de Bururi. Cette situation a
gêné les autorités de l’Institut et l’affaire a été traitée au plus haut sommet.
Conformément à l’article 255 de la Constitution de la République du Burundi, l’on a
opté de procéder au rétablissement des équilibres régionaux et de genre.
Ainsi, 10 candidats parmi ceux qui avaient réussi le test de sélection ont été exclus
devenant ainsi victimes de la discrimination bien signalée à l’article 23 de la même
Constitution.
Dans une conférence de presse tenue le jeudi 02 août 2007, le vice président de la
République, Dr Martin Nduwimana a indiqué qu’il existait des difficultés
d’application de certains prescrits de la Constitution de la République burundaise. Ce
qui revient à affirmer que des retouches de cette Constitution demeurent
indispensables.
D/ENk
Arrestation du Gouverneur de la Banque
centrale
Le Gouverneur de la Banque de la République du Burundi(BRB), Isaac Bzizimana, a
été arrêté ce samedi 4 août 2007 aux environs de 8 heures. Il était sous un mandat
d’arrêt signé par le Procureur Général de la République depuis vendredi 3 Août 2007
mais la police a procédé à son arrestation le lendemain.
Selon le Procureur Général de la République,Isaac Bizimana est poursuivi dans le
cadre de l’affaire Interpetrol.
Son emprisonnement aurait pour but de prouver que la justice burundaise
fonctionne.
Faut-il s’attendre à une éventuelle arrestation de Mme Denise Sinankwa, l’ancienne
ministre des Finances après l’emprisonnement du Gouverneur de la BRB ? Le
Ministre de la Bonne Gouvernance et de l’inspection Générale de l’Etat Vénant
Kamana a déjà manifesté cette intention.
D/JPK/ENz
Chacun chez soi. pour la santé de tous
La Croix-Rouge française (CRF) et l’Agence française de Développement
(AFD)annoncent la signature d’une convention de partenariat d’une durée de cinq
ans. L’objectif est d’associer leurs expertises pour venir en aide aux pays en
développement. Notamment dans le domaine de la santé.
La démarche est de pleine actualité. Les deux institutions s’engagent en effet à lutter
contre la « fuite des cerveaux » qui désorganise gravement les systèmes de santé des
pays les plus pauvres. Surtout en Afrique. Cet engagement sonne comme une réponse
directe à l’appel récemment lancé par la Conférence des Nations Unies sur le
Commerce et le Développement pour contrer l’exode des professionnels de santé.
La CRF et l’AFD ont donc décidé de « former le personnel médical national (des pays
dans le besoin), de le protéger économiquement pour éviter qu’il ne quitte le pays, de
le soutenir techniquement et de lui assurer une formation continue ».
Les deux institutions sont également tombées d’accord pour aider les pays en
développement dans leurs efforts de reconstruction après des catastrophes naturelles.
D/destinationsante
Tentative d’assassinat en commune de
Ngozi.
Dans la nuit du 4 Août 2007, Nsabimana Janvier, un commerçant de Ngozi, a été la
cible d’une attaque à la grenade à son domicile. C’était vers 1 h du matin quand le
policier Niyongere Grégoire, en complicité avec Bamenya, a lancé une grenade au
domicile de Nsabimana Janvier de la colline Kanyami dans la commune et province
de Ngozi.
Grégoire est un agent policier 2ème classe, A.P II, de la position du centre de santé de
Kigarama et son complice est un petit commerçant. Il n’y a pas eu de dégâts. Les deux
criminels présumés ont été arrêtés et se trouvent détenus au cachot de la police à
Ngozi.
D/ MI- MS.
Du café qu’un commerçant allait vendre au
Rwanda saisi à Mwumba par la police.
Du café qu’un commerçant allait vendre au Rwanda a été saisi à Mwumba par la
police.
La police de sécurité intérieure en commune Mwumba en province de Ngozi a saisi 1,
8 tonnes de café qu’un commerçant allait vendre au Rwanda. Il a été saisi le 4 août
2007 vers 12 H sur la colline de Cahi. Son propriétaire, Miburo Venant, a pris fuite
vers le Rwanda, abandonnant son café et son camion. Le café a été acheminé au
bureau communal et sera vendu pour le compte de la commune de Mwumba.
Signalons que des caféiculteurs de la province de Ngozi vont vendre illicitement du
café au Rwanda où le prix est relativement élevé. Pour ne pas être attrapés, ils
traversent la Kanyaru pendant la nuit.
Rappelons que 3 personnes se sont noyées il y a quelque temps quand elles étaient en
train de traverser la rivière Kanyaru pour aller vendre leur café au Rwanda.
D/ MI- MS.
Vol à main armée en commune urbaine de
Cibitoke.
Dans la nuit 7 au 8 août 2007 vers minuit, un groupe de cinq personnes munies d’ un
fusil Kalachnikov et d’ un pistolet ont volé dans un ménage à la 7ème Avenue No 42
chez Alexis Mbazumutima. Ils ont volé une somme d’argent de 476.100 Frs, 4
pantalons, 2 téléphones mobiles, un lecteur DVD, et une paire de draps. Ces bandits
se sont ensuite dirigés à la 9ème avenue No 34 mais n’ y ont rien volé.
Trois d’entre eux ont été arrêtés ce matin par la police aidée par la population. Il
s’agit de : Bavumiragiye Réverien,âgé de 24 ans, Niyonkuru Léonard, âgé de 25
ans,Nkurunziza Genetus âgé 35 ans. Ils sont pour le moment détenus au cachot de la
commune de Cibitoke.
Après leur arrestation , une fouille a été faite dans leurs maisons et on y a trouvé : une
grenade, un appareil photo, 5 cartouches, un vélo et deux machettes.
D/ MI- IA
Perquisition au domicile de l’ex- Gouverneur
de la Banque de la République du Burundi.
La police a procédé à une fouille perquisition ce matin du 8 Août 2007 au domicile de
l’ancien Gouverneur de la Banque de la République du Burundi. Une somme de 50
mille dollars américains, soit environ 50 millions de nos francs, a été récupérée par la
police.
Rappelons que l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale a été arrêté samedi le 4
août 2007 et qu’il se préparait à prendre fuite le lendemain.
D/ MI- NK E
Manifestation des exploitants de kiosques et
containers en mairie de Bujumbura .
Les exploitants de kiosques et containers ont organisé ce lundi 6 août 2007 une
manifestation devant la présidence de la République. Cette manifestation était
consécutive à la mesure récemment prise par le Maire de la ville qui a pour but
d’enlever kiosques et containers anarchiquement implantés ici et là sur des places
publiques de la ville de Bujumbura.
La mesure a été mal accueillie par les propriétaires de ces kiosques et containers qui
estiment que la mesure va leur priver des sources de revenus. L
Le maire de la ville M. Elias Buregure n’entend pas fléchir et donne un ultimatum
allant jusqu’au 31 août 2007 pour dégager tous les kiosques et containers en vue
d’améliorer l’esthétique de la ville.
NK.E
Embuscade tendue sur la route Bugarama
Bujumbura.
Une voiture de marque corona est tombée ce lundi 06 août 2007 dans une embuscade
tendue par des hommes armés en uniforme militaires sur la route nationale n°1 au
niveau de la localité de la zone de Mageyo en commune de Mubimbi de la province de
Bujumbura rural.
Trois personnes qui étaient à bord, un couple et un élève ont été surpris par ce groupe
d’hommes armés qui leur ont exigé de s’arrêter et de donner tout ce qu’elles avaient :
argent, téléphones mobiles et habits.
Avant de s’enfuir, ces malfaiteurs ont détruit et pillé la radio et les baffles de la
voiture. Les victimes pensent que ce serait des éléments du Palipehutu-Fnl qui ont
dernièrement regagné le maquis.
NK.E
Les fonctionnaires n’ont pas encore
bénéficié de l’augmentation de salaires
promise dès juillet 2007
La mesure du Président de la République Mr Pierre Nkurunziza relative à
l’augmentation de 34% des salaires des fonctionnaires à partir du 1er jullet 2007 n’a
pas été mise en application comme prévu. Elle devrait occasionner un impact
budgétaire qui n’a pas eu le consentement du Fonds Monétaire International. Celui-ci
n’a pas été convaincu quant à l’appui au budget présenté par le gouvernement du
Burundi.
Le FMI estime que le budget est très énorme et dit ne pas être prêt à financer, les
salaires mais les projets de développement.
Les négociations entre les deux parties vont continuer au mois de septembre 2007.
Mais entre- temps, la Ministre des Finances tranquillise et rassure que la mesure va
nécessairement être appliquée.
Dès que la mesure entre en vigueur, elle précise que les services habilités procéderont
à la régularisation des salaires à partir de la paie du mois de juillet 2007.
D/ENK.
Criminalité en mairie de Bujumbura
Trois personnes dont un commandant de la Force de Défense Nationale et sa fiancée
ont été assassinées en pleine journée de ce mercredi 8 août 2007 aux environs de
midi et demi au centre ville de la capitale du Burundi. La troisième personne est un
enseignant de l’Ecole primaire du centre de la province de Bubanza.
Le couple allait procéder aux cérémonies de mariage en date du 11 août 2007 et était
en pleine préparation de l’événement. L’auteur du crime est venu en taxi avec une
immatriculation cachée et armé de pistolet. Il a tiré sur ses victimes qui avaient
stationné leur voiture tout près de la Banque de crédit de Bujumbura d’où le couple
venait de retirer une certaine somme d’argent.
Après le triple crime, la police est intervenue au moment où le mal avait déjà été
commis mais a pu récupérer le pistolet du commandant avant d’évacuer les cadavres
à la morgue de l’hôpital Roi Khaled.
NK.E
Un jeune homme blesse grièvement son
père en commune Bururi
Dans la soirée du 7 août 2007, vers 21 heures, sur la colline Kiremba, zone Muzenga,
commune Bururi, le nommé Ninganza âgé de 58 ans a été grièvement blessé au
niveau de la tête à l’aide d’une machette par son propre fils aîné du nom de Rufyiri.
Ce jeune homme est un démobilisé âgé de 25 ans. La victime est hospitalisée à
l’hôpital de Bururi et son état de santé est critique car elle est dans le coma.
Après ce forfait, son fils a pris le large et la police de sécurité intérieure est à pied
d’œuvre pour l’appréhender.
Selon des informations recueillies auprès de l’entourage de la victime ,le mobile de ce
forfait serait que son père aurait refusé de lui donner une vache car, il posséderait
deux vaches pour ses 4 fils.
F.N/Nzi.Fu
Embuscade en commune Giharo en province
Rutana
Ce mercredi le 8 août 2007, vers 6 heures 40’, un groupe de 4 bandits dont deux
armés de fusils en tenue civile ont tendu une embuscade à deux personnes qui
roulaient à moto, sur la colline de Bugondo, zone Butezi , commune Giharo, province
Rutana.
Ces bandits ont grièvement blessé les deux personnes. Celles-ci allaient payer la main
d’œuvre affectée à la construction d’un centre de santé de la colline Gitenga de la
même commune.
Ils ont volé une somme d’argent qui est entre 5 000 000 et 6 000 000 de nos francs.
Après ce forfait, les malfaiteurs ont changé de tenue et ont porté des tenues
militaires.
Ils ont ensuite pris la direction de la commune Mpinga Kayove. Les victimes ont été
admises à l’hôpital de Kinyinya.
Nzi.Fu/FN
Un pasteur retrouvé assassiné à Gatunguru
en commune Mutimbuzi
Le cadavre du pasteur Zacharie Minani a été retrouvé ce jeudi 9 août 2007 à
Gatunguru, quartier Gasenyi, zone Rubirizi en commune Mutimbuzi, province
Bujumbura rural.
La victime, âgée de 39 ans et père de 3 enfants, avait reçu un coup de téléphone mardi
le 7 août 2007 vers 17 h de la part de personnes non encore identifiées qui lui avaient
demandé de se rendre à Kinama pour un rendez-vous. Depuis ce jour, elle n’avait plus
donné signe de vie. Sa voiture a également disparu. Les enquêtes sont en cours pour
identifier les présumés criminels.
D/JPK/IA
Accident de roulage mortel au centre urbain
de Ngozi
Deux personnes sont mortes et 3 autres grièvement blessées lorqu’un taxi a percuté
un cycliste ce jeudi 9 août 2007 dans l’après-midi au chef-lieu de la province Ngozi.
Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Ngozi.
De sources hospitalières, au moins 4 cas de traumatisme cranien dûs à des accidents
de roulage sont enregistrés chaque jour à l’hôpital de Ngozi.
Par ailleurs, l’administrateur de la commune Ngozi lance un cri d’alarme afin que la
police chargée de la sécurité routière réorganise la circulation dans la ville de Ngozi,
et pense à la formation des cyclistes et motocyclistes sur le code de la route.
Précisons enfin que les 2 personnes décédées n’ont pas été identifiés sur le champ.
D/JPK/SM
Le phénomène de sorcellerie refait surface
en commune Burambi
Deux personnes de la sous colline de Vyirerwa, colline Murenge de la zone Rusabagi
en commune de Burambi dans la province de Bururi ont fui leur village de peur d’
être tués par certains de leurs voisins qui les accusent d’ être des empoisonneurs.
Il s’agit de Nahimana Gaspard et Nshikiye Côme qui ont demandé refuge dans la ville
de Rumonge depuis le 15 juillet 2007.
Ces fugitifs sont sur une liste de personnes à tuer qui a été trouvée et ils demandent à
l’ administration de faire des enquêtes pour savoir ceux qui ont dressé cette liste.
Une autre personne accusée de sorcellerie nommée Ndikuriyo, avait été assassinée il
y a une année.
D/MI- NF.
Un bureau du Cndd-Fdd incendié en
commune Burambi.
Le bureau du Cndd-Fdd se trouvant sur la colline Murenge à Ntambasi en commune
de Burambi dans la province de Bururi, a été incendié samedi le 28 juillet 2007.
Le présumé auteur s’ appelle Kabano, un rapatrié de 2005.Il a été arrêté deux jours
après l’ incident et se trouve détenu au cachot communal de Burambi.
Le mobile de cet acte n’est pas encore connu. Certaines informations indiquent que le
suspect serait militant d’ un parti qui n’ a pas les mêmes convictions politiques que le
parti au pouvoir.
D/ MI- NF
Un miliaire de la position Minago en
commune Rumonge agresse un
commerçant.
Un militaire du nom de Bigirimana alias Mwarabu du 513ème bataillon d’ infanterie
de la position de Minago, en commune Rumonge, province Bururi, a blessé par balle
un commerçant du nom de Nahigombeye Ali en date du jeudi le 2 août 2007.
Lorsque la victime a porté plainte chez ses supérieurs hiérarchiques, ceux-ci lui ont
conseillé de traiter le cas à l’ amiable avec la médiation d’ une autorité administrative
notamment le chef de zone Minago.
La victime n’ a pas accepté cette proposition mais demande plutôt que le règlement
militaire soit appliqué.
Jusqu’ aujourd’hui, l’agresseur n’ est pas inquiété.
D/ MI- NF
Une fillette de 13 ans violée par un homme
de 36 ans en commune urbaine de Cibitoke.
Dans la nuit du 8 août 2007 vers 23 heures, une petite fille de 13 ans a été violée par
un homme de 36 ans en commune urbaine de Cibitoke à la 7ème avenue No 79.
Selon la victime, le violeur, Mawazo Ali, lui a demandé de lui amener une bière et
quand elle est entrée dans la maison, il l’a immobilisée et l’a violée. Le violeur nie les
faits mais des signes externes le montrent et les premiers examens médicaux le
confirme.
Pour le moment, le malfaiteur est entre les mains de la police en commune de
Cibitoke et la victime est en train d’ être soignée au centre SERUKA de MSF Belgique.
D/ MI- I A.
Recrudescence de la criminalité dans la ville
de Gitega.
Dans la nuit du 9 août 2007, des malfaiteurs non encore identifiés armés de fusil et
de grenades ont attaqué au domicile de Madame Sindaharaye Hyacinthe résidant au
quartier Karera de la ville de Gitega.
Ils ont blessé une personne par balle au dos et au bras. Elle se trouve à l’ hôpital de
Gitega. On ne connait pas encore ni les auteurs ni le mobile de cet acte. La même
famille avait été attaquée il y a deux mois par des malfaiteurs qui sont toujours restés
inconnus.
Dans la même ville de Gitega, des malfaiteurs armés avaient attaqué deux ménages
dans la nuit du 6 au 7 août 2007 sur la colline Mirama zone Mubuga. Ils ont volé deux
vélos, deux radios et autres biens ménagers.
La population est intervenue mais ces bandits ont tiré sur les gens qui les
poursuivaient pour les attraper, tuant un d’ entre eux et blessant un autre. Deux de
ces malfaiteurs ont été arrêtés le lendemain par la police.
D/ MI- NP
Viol en commune urbaine de Cibitoke
Une fille de 11 ans a été violée le samedi 11 août 2007 vers 16 heures en commune
urbaine de Cibitoke, à la 4ème avenue. Le présumé auteur est un garçon de 15 ans qui
reconnaît les faits lui reprochés.
La victime est en train d’être soignée au centre Seruka de Médecins sans frontières
Belgique tandis que le présumé violeur est pour le moment détenu au cachot de la
commune.
D/JPK/AI
Vol du matériel de pêche au large du lac
Tanganyika
Dans la nuit de jeudi le 9 août 2007, vers minuit, 4 personnes dont une armée ont
volé un moteur à pirogue, des téléphones mobiles ainsi qu’une somme d’argent non
encore connue au large du lac Tanganyika à la hauteur de la commune Rumonge,
province Bururi.
D’après une des victimes de ce vol, ces bandits seraient des Burundais car ils
parlaient parfaitement le kirundi. Les pêcheurs demandent que la sécurité soit
renforcée au niveau du lac Tanganyika afin qu’ils puissent vaquer à leur occupation
en toute quiétude.
D/FuNz/FNz
Distribution du journal « Intumwa » proche
du parti Cndd-Fdd en commune Rumonge
L’édition en kirundi du journal « Intumwa » n°108 proche du parti au pouvoir
CNDD-FDD a été distribué sur toutes les collines de recensement de la commune de
Rumonge, province Bururi au cours du week end du 11 au 12 août 2007 par les
responsables de ce parti.
Trois journaux en moyenne ont été distribués sur chaque colline lors des assemblées
de base dites "amanama nshikiro » où ce journal devait être lu aux militants de ce
parti.
Signalons que contrairement aux autres numéros, ce n° 108 du journal « Intumwa »
n’est pas vendu.
D/FuNz/FNz
Deux personnes grièvement blessées en
commune Burambi
Deux personnes de la colline Murara, commune Burambi, province Bururi, ont été
poignardées par leurs cousins germains dans la nuit du samedi le 11 août 2007, vers
22 heures. Les victimes ont été hospitalisées au centre de santé de Muyange en
commune de Burambi où l’une des victimes est dans un état critique.
Le mobile de ce forfait serait lié à un conflit foncier. Les auteurs présumés ont été
identifiés mais ne sont pas encore arrêtés. Signalons que des actes de criminalité sont
souvent dus aux conflits fonciers dans cette commune.
D/JPK/FNz
Criminalité en commune et province
Muramvya
En date du 8 août 2007, vers 19 heures 30’, sur la colline Burambana, sous colline
Kagongo, commune et province Muramvya, un conflit de dette entre deux garçons de
ménage respectivement répondant aux noms de Sinobaho Elysée et Ernest, tous
originaires de la commune Rango, province de Kayanza s’est soldé par un bain de
sang.
En effet, Ernest avait une dette de 20 000 fbu qu’il devait à Sinobaho Elysée. Celui-ci
est venu demander son argent, il a trouvé Ernest dans une maison d’une famille d’une
veuve du nom de Odile Siniremera âgée de 37 ans, qui avait 3 enfants âgés
respectivement de 12 ans, 8 ans et 5 ans en train de se réchauffer autour du feu.
Ernest a demandé à Elysée de lui rembourser son argent et a menacé de lui lancer
une grenade s’il ne s’exécutait pas. Aussitôt dit aussitôt fait, le criminel présumé a
dégoupillé une grenade qui a explosé dans cette maison.
Les deux garçons de ménage, la veuve et ses deux enfants Ndayikengurukiye Thierry
et Siniremera respectivement âgés de 8 ans et 5 ans ont trouvé la mort tandis qu’ un
autre enfant a été grièvement blessé. Quatre chèvres qui étaient dans cette maison
sont aussi mortes.
L’enfant blessé a été évacué vers l’hôpital de Muramvya.
D/FuNz/CN
Embuscade en commune Musongati
Ce dimanche le 12 août 2007, à 12 heures 30’, un bus de marque Coaster et une
voiture de marque toyota qui avaient à leur bord 3 Burundais et 15 ressortissants
belges venus dans le cadre de l’encadrement des jeunes burundais dans des activités
de développement dites « village amahoro » de l’Eglise Anglicane sont tombés dans
une embuscade tendue par un groupe de bandits armés à Karera, zone Shanga,
commune Musongati, province de Rutana.
Ces ressortissants belges guidés par Pasteur Macaire de l’Eglise Anglicane du diocèse
de Bujumbura allaient visiter les chutes de Karera et la faille des Allemands situées
dans cette localité.
A peine arrivés sur les lieux de visite, ils ont été arrêtés par deux jeunes homme qui
ont commencé a tiré sur la portière du coaster. Les trois policiers qui accompagnaient
les visiteurs ont été priés par les occupants de ces deux véhicules de ne pas répliquer
et ils se sont laissés désarmer par ces bandits.
Une vieille maman a été blessée par balle et tous les passagers ont été dépouillés de
leurs objets de valeur notamment les caméras, appareils photos, les téléphones
mobiles ainsi que les clés de contact des véhicules.
La blessée a été évacuée vers l’hôpital de Gitega par les volontaires de Mutoyi qui
venaient de subir le même sort. L’intervention des militaires de la position de Shanga
a été trop timide et les chauffeurs de ces deux véhicules ont dû se débrouiller pour
démarrer leurs véhicules sans clés de contact.
Cette embuscade serait perpétrée par un groupe de bandits qui opéreraient dans les
localités de Giharo, Mpinga-Kayove et dans les hauteurs qui dominent la dépression
du Moso en province de Rutana.
D/FuNz/FNi
Accident de roulage mortel au centre urbain
de Rutana
Un accident de roulage s’est produit au rond point situé à la colline Birongozi,
commune et province Rutana vendredi le 10 août 2007 vers 11 heures 30’. Cet
accident a coûté la vie à une personne qui roulait à vélo. La victime transportait un
sac de légumes frais et un régime de banane et elle roulait à tombeau ouvert.
Elle aurait voulu dépasser un minibus qui emprunté la même direction mais, un
camion de marque Fuso, plaque n° 04BA2400 qui se dirigeait dans la direction
contraire de la victime l’a écrasée et elle est morte sur le champs.
D/FuNz/FNi
Une personne tuée au cours d’un vol à main
armée en commune urbaine de Ngagara
Dans la nuit du 11 au 12 août 2007 vers 22h, deux bandits armés en tenue civile ont
volé une somme de 40.000 Fbu dans un bistrot appelé"Kwibuye" au quartier 6, en
commune urbaine de Ngagara.
L’un des malfaiteurs qui avait un pistolet a d’abord immobilisé les clients qui étaient
dans ce cabaret tandis qu’un autre tirait en l’air pour empêcher toute intervention.
Les malafaiteurs ont également tiré sur M. Benoît Nijebariko qui venait d’une toilette.
La victime a succombé à ses blessures.
D/JPK/AI
Manifestation des militaires handicapés de
guerre à la Présidence de la République
Les militaires handicapés de guerre et démobilisés ont observé ce lundi 13 août 2007
un sit in devant la Présidence de la République. Selon leur représentant, Cassien
Bizabigomba, ces personnes vivent une situation sépciale de détresse due à leur
incapacité physique.
Les manifetants trouvent injustes d’être traités de la même manière que d’autres
démobilisés jouissant d’un état normal de santé. Ils réclament par conséquent un
traitement ou un statut spécial.
Ils regrettent par ailleurs que les familles des militaires tombés sur le champ de
bataille soient mieux traitées qu’eux. Les familles de ces derniers bénéficient en effet
des mêmes avantages que les militaires encore en vie.
La réclamation concerne 560 militaires handicapés de guerre démobilisés il y a
environ une année. Rappelons que le dernier sit in au même endroit date du 25 juin
2007. Les manifestants avaient obtenu la promesse que leurs problèmes allaient être
résolus.
D/JPK/ENk
Une femme agressée au quartier Mutanga
sud en commune urbaine de Rohero
Une femme nommée Suavis Nkunzimana, secrétaire au Fonds de micro-crédit rural,
a été victime d’une agression de bandits au quartier Mutanga sud,en commune
urbaine de Rohero, dans la soirée du vendredi 10 août 2007. Elle rentrait chez elle
lorsqu’elle a été surprise par 2 coups de couteaux dans le dos.
Les criminels l’ont contrainte à céder son sac à main, son téléphone mobile et une
somme de trente mille francs avant de disparaître dans les buissons dans la vallée de
la rivière Ntahangwa toute proche.
Des passants ont évacué la victime ensanglantée à l’hôpital militaire de Kamenge.
Le même phénomène touche beaucoup d’autres personnes dans beaucoup d’endroits
de la mairie de Bujumbura malgré la présence d’un nombre important de policiers
censés assurer la protection de la ville.
D/ENk
Coups de feu entendus dans les communes
urbaines de Bwiza et Nyakabiga
Des coups de feu ont été entendus dans les communes urbaines de Bwiza et
Nyakabiga ce lundi 13 août 2007 aux environs de 19h30.
Des habitants des environs du grand ravin séparant les 2 communes ont soupçonné
des bandits dans cet endroit. Ils ont alors alerté les policiers de Nyakabiga qui sont
venus et ont ouvert le feu sur les bandits présumés. Ceux-ci ont réussi à s’échapper en
passant par la rivière Ntahangwa.
Il semblerait que ces bandits attendaient un moment propice pour commettre des
forfaits.
D/ENk
Une femme tuée par son mari en commune
Busiga
Dans la nuit du 12 août 2007, vers une 1 heure du matin, sur la colline Rumbanga,
commune Busiga, province Ngozi, Nyandwi Judith, une cultivatrice et mère de 3
enfants a été poignardée par son propre mari du nom de Ntahimpera Juvénal. Le
criminel présumé a été arrêté et incarcéré au cachot communal de Busiga.
Selon des sources policières et administratives, le mari aurait voulu se débarrasser de
sa première femme pour rester avec la seconde épouse. On signalera que Ntahimpera
Juvénal avait toujours des problèmes de cohabitation avec sa première épouse car des
disputes ne cessaient de surgir entre les deux conjoints.
D/FuNz/SM
Un commerçant assassiné par un groupe de
malfaiteurs en commune Busiga
Un commerçant du nom de Eliezel Ndabumvirubusa a été poignardé à mort par un
groupe de 7 personnes dans la nuit du 14 août 2007 vers 22 heures lorsqu’il rentrait
chez lui sur la colline Cendajuru, zone Mparamirundi, commune Busiga en province
Ngozi.
Quatre parmi les auteurs présumés de cet assassinat sont déjà entre les mains de la
police à Mparamirundi. Il s’agit du soldat 1ère classe Anatole Miburo du 312ème
bataillon, du caporal Félix Ndayiragije du 14ème bataillon, Pascal Miburo,
cultivateur, et Joseph Hakizimana, cultivateur. Les 3 autres présumés complices sont
en fuite. Selon des sources policières contactées sur place, le mobile du crime serait
un règlement de compte.
Signalons que la criminalité est en hausse en commune Busiga. En effet, une mère de
3 enfants nommée Judith Nyandwi a été assassinée le 12 août 2007 vers 1 heure du
matin, une fillette de 8 ans nommée Bella Kabanyana a été tuée par grenade le 3
juillet 2007 vers minuit sur la colline Mihigo et ses parents grièvement blessés, la
maison de M. Ndikumugongo, sentinelle au collège communal de Busiga a été
incendiée le 6 juillet 2007 sur la même colline Mihigo.
D/JPK/SM
Une maison d’un particulier incendiée sur la
colline Kinyami en commune Ngozi.
La maison de M. Budovori résident sur la colline Kinyami, commune Ngozi, province
Ngozi, a été incendiée dans la nuit du 14 août 2007 vers 23 heures par des personnes
non encore identifiées.
Signalons que les incendies d’origine criminelle commencent à prendre une allure
inquiétante en commune Ngozi. Une maison d’une veuve nommée Gakobwa a été
incendiée le 7 août 2007 vers 20 h sur la colline Shango en commune Ngozi. Des
vivres et des biens ont été brûlés dont 20 kg de haricot, 80 kg de riz non décortiqué,
des lits et des chaises.
Le lendemain 8 août 2007 vers 19h, 2 hectares de boisement appartenant à Pontien
Nayigihugu et situés sur la colline Rusuguti, commune Ngozi, ont été incendiés par
des personnes non encore identifiées.
D/JPK/SM
Situation confuse à l’Assemblée Nationale
La séance plénière qui était prévue pour ce jeudi 16 août 2007 au siège de
l"Assemblée Nationale à Kigobe n’a pas eu lieu.Les députés de la mouvance
présidentielle, cette fois ci, ne sont pas entrés pour analyser le point des questions
diverses qui était prévu dans l’après-midi de ce jeudi.
Selon des sources reccueillies à Kigobe,les députés de la mouvance présidentielle ont
boudé pour ne pas apposer leur signature sur l’ultimatum des députés invitant le
Président de la République à trouver une voie de sortie de la crise institutionnelle.
Mais certains députés affirment qu’une vingtaine de députés de la mouvance
présidentielle ont déjà apposé leur signature sur cet ultimatum. Il est à signaler que la
séance de ce jeudi a été reportée pour ce vendredi 17 août 2007 à 9 hoo du matin.
D/ENz
Trois personnes d’une même famille
assassinées en commune Kirundo
Trois personnes d’une même famille ont été assassinées le 12 août 2007 sur la sous
colline Rugunga, colline Kavomo, commune Kirundo en province Kirundo. Il s’agit
de :
1. Ntahompagaze, 75 ans, père de famille 2. Sa femme Cizanye Agnès ,65 ans 3. La
sœur de Ntahompagaze, Kankindi : 60 ans
L’accusation de sorcellerie a été à l’origine de ce meurtre. En effet, le fils de
Ntahompagaze nommé Fyiroko est mort le 12 août 2007 et sa famille a procédé à son
enterrement.
De retour de l’enterrement, un groupe de malfaiteurs s’est constitué et parmi eux
figurait le fils de Ntahompagaze nommé Minani qui voulait être le seul héritier de la
famille. Il en voulait donc à son père et les 2 autres victimes l’ont été parce qu’elles
soutenaient Ntahompagaze.
Les six présumés coupables ont été mis au cachot du poste de police de Kirundo.
D/LN
Les yeux ? A surveiller de très près. Surtout
si vous êtes fumeur.
Très riche ce travail australien centré sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA). Deux aspects principaux à retenir : les fumeurs et anciens fumeurs
présenteraient un risque particulièrement élevé de développer la maladie. Quant aux
patients, leur espérance de vie s’en trouverait réduite.
Le Pr Sudha Cugati et ses collègues de l’Université de Sydney, a suivi pendant 11 ans 3
654 personnes de plus de 49 ans. Au terme de leur travail, les auteurs ont enregistré 1
051 décès et observé surtout, que la mortalité était bien plus élevée (54%) parmi les
sujets atteints de cataracte ou de DMLA que chez les autres (34%).
« Après avoir pris en compte d’autres facteurs de risque qui auraient pu se trouver à
l’origine des décès, nous avons clairement démontré un lien entre ces deux maladies
oculaires et la mortalité chez les moins de 75 ans », souligne Sudha Cugati. Voilà
pourquoi il est important de bien surveiller votre vue, tout au long de la vie !
Surtout d’ailleurs, si vous êtes fumeur ou ancien fumeur. Comme le précisent les
auteurs, dans le premier cas, le risque de développer une DMLA serait multiplié par
4. Et par 3 dans le second, par rapport à des personnes qui n’ ont jamais fumé.
destinationsanté
Appel à une alimentation plus sûre, mieux
contrôlée.
L’OMS et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’ Agriculture
(FAO) invitent tous les pays à renforcer leurs systèmes de sécurité alimentaire. Ils
pourront ainsi mieux lutter contre les intoxications, souvent gravissimes voire
mortelles, des consommateurs.
Les deux agences onusiennes appellent également les Etats à se montrer « beaucoup
plus vigilants à l’égard des producteurs de denrées alimentaires, et de ceux qui en
font le commerce ». Et pour cause. Au cours des douze derniers mois, jusqu’à 200
incidents de sécurité sanitaire des aliments ont fait l’objet d’enquêtes, tous les mois,
de la part de l’OMS et de la FAO !
Salmonellose, botulisme, listériose. La liste des maladies concernées est longue. A
elles seules, les diarrhées dues à l’ingestion d’aliments et à l’ absorption d’eau
insalubre tuent ainsi. 1,8 million d’enfants chaque année. Et si les pays les plus
démunis sont en première ligne face à ce fléau, les pays développés ne sont pas en
reste. En cause notamment, des « systèmes de sécurité alimentaire fragmentés, qui
souvent ne couvrent pas la production primaire où surviennent de nombreux
problèmes de sécurité sanitaires ». Et l’ OMS et la FAO de rappeler les nouvelles
souches de salmonelles détectées ces dernières années sur des volailles en
provenance de pays développés.
Destionation Santé
Des attaques simultanées aux domiciles des
parlementaires de l’opposition.
Dans la nuit du 19 au 20 Août 2007 aux environs de 19 heures du soir, des attaques
simultanées ont été perpétrées aux domiciles de cinq parlementaires, à savoir les
députés : Ndikumana Nephtali du Cndd, Nduwabike Jean Marie, Mpawenayo
Pasteur, Nduwubundi Félicien, tous du Cndd-Fdd, et Frédéric Banvuginyumvira,
vice-président du parti Frodebu. Les voisins de ces familles attaquees ont été
également cibles soit pour brouiller les pistes ou pour empêcher toutes interventions,
pense - t -on. Il s’agit des familles de Nyanziriye Damas, Bashahu Mathias,
Ntirandekura Salvator
Le Gouvernement burundais, les partis politiques, la société civile ont tous condamné
les auteurs de ces attaques. Le parti Frodebu, par le biais de son porte parole, pointe
du doigt le parti au pouvoir, l’accusant d’avoir choisi la voie de la violence au lieu du
dialogue pour trouver une solution durable à la crise institutionnelle.
Ces attaques ont eu lieu quelques jours après qu’un groupe de parlementaires du
Frodebu et certains députés du Cndd-Fdd,pro- Radjab, venaient de signer une
déclaration adressée au président de la République pour l’interpeler afin qu’il trouve
une solution à la crise institutionnelle qui perdure. Certaines victimes pensent même
que ces attaques feraient suite à la publication d’un numéro du journal INTUMWA,
qui dresse la population contre un groupe de parlementaires de l’opposition et des
pro- Radjab. Ledit journal qui montre les photos de ces parlementaires, a été affiché
sur les vitrines de certains bureaux des communes et même sur les arbres des axes
routiers.
Les auteurs restent inconnus, mais la police, par le biais de son porte parole, déclare
que les enquêtes sont déjà en cours.
Il est à signaler qu’au cours de cette attaque 3 personnes ont été légèrement blessées,
deux véhicules, les fenêtres en verre ainsi que quelques parties de maisons ont été
endommagées.
La tension monte entre des des éléments du
Fnl , se trouvant à Buterere, qui se sont
scindés deux groupes
Depuis jeudi le 16 Août 07, des tirs nourris se font entendre dans les localités du
quartier Buterere II de la commune de Buterere. Selon les informations recueillies
auprès des autorités à la base et de la population sur place, les combattants du
Plipehutu-Fnl de Rwasa Aghaton se sont scindés en deux groupes dont l’un est pour
les négociations et l’autre pour la reprise des hostilités.
Selon les informations recueillies auprès des autorités administratives à la base, les
combattants du Fnl avaient préparé une attaque qui ils allaient lancer jeudi soir
contre toutes les positions des forces de l’ordre se trouvant dans les communes
urbaines de Kinama et Cibitoke, en réaction contre l’ arrestation de deux combattants
qui avaient été arrêtés à Kanga pendant qu’ ils collectaient des cotisatins. Une partie
des combattants s’y ont opposé à la dernière minute, ce qui a été a l’ origine de cette
scission. Dès lors, les deux groupes ont occupé deux positions différentes, l’un est
resté au quartier ButetreII et l’autre groupe est à Mubone.
Ceux qui se disent pour la négociation lancent des attaques contre ceux qui sont pour
la reprise des hostilités et ces derniers dénoncent qu’ils le font au vu des forces de
l’ordre sans qu’ils interviennent. Ils les soupçonnent d’être en connivence avec eux et
disent qu’ils finiront par répliquer.
D/ MI.
Les députés de la mouvance présidentielle
ont boudé la séance plénière de jeudi.
La séance plénière qui était prévue pour jeudi 16 Août au Palais de Kigobe n’a pas eu
lieu. Les députés de la mouvance présidentielle cette fois ci ne sont pas entrés au
Palais pour analyser les différentes questions qui étaient prévues dans l’après-midi de
ce jeudi.
Selon des sources recueillies à Kigobe, les députés de la mouvance présidentielle ont
boudé cette séance afin de ne pas apposer la signature sur l’ultimatum des députés
invitant le Président de la République à trouver une voie de sortie de la crise
institutionnelle. Mais certains députés affirment qu’une vingtaine de Députés de la
mouvance ont déjà apposé leurs signatures sur cet ultimatum.
Il est à signaler que la séance de ce jeudi qui avait été reportée pour vendredi à 9 h du
matin n’a pas eu lieu et a été reportée de nouveau pour ce mardi le 21 Aout 07.
D/ MI- NE
Pénurie du carburant commence à se faire
sentir à Bujumbura et à l’intérieur du pays.
Depuis environ une semaine une pénurie du carburant se fait sentir progressivement
dans les stations approvisionnées par la société INTERPETROL qui importe et qui
vend du carburant au Burundi et dans la sous-région.
Cette pénurie serait liée au dossier "INTERPETROL", un dossier d’actualité ces
derniers jours et ferait suite aux saisies des camions de ladite société sous l’ordre du
Procureur Général de la République.
Signalons qu’à l’intérieur du pays, notamment dans la Province RUYIGI le litre
d’essence s’achète à 2500frs par fraude ce qui a provoqué la monté du prix du ticket
pour le transport des personnes et des biens.
D/MI-NE
L’augmentation des salaires des
fonctionnaires risque d’entraîner des
conséquences néfastes sur l’économie du
pays.
La mesure présidentielle relative à l’augmentation de 34% des salaires des
fonctionnaires ne passe pas sans conséquence sur l’économie du pays.
Le gouvernement, en difficulté d’obtenir l’appui à son budget, fait recours à certaines
stratégies pour pouvoir financer le manque à gagner. Dans cette optique, il vient de
revoir à la hausse le prix du sucre de l’industrie sucrière du Moso qui passe de
750Fbu à 1000Fbu le Kilo. Cette hausse va certainement se répercuter sur les prix
d’autres produits fabriqués notamment à partir du sucre. Les analystes avisés
affirment que cette stratégie du gouvernement de rehausser les prix des produits en
voulant financer son budget, est inefficace parce qu’elle va occasionner une
dévaluation de la monnaie.
Enfin de compte, remarquent-ils, l’augmentation de salaires recherchée ne sera en
aucune façon avantageuse. Le gouvernement devra par conséquent prendre des
mesures bien réfléchies et mûries.
D/ MI - NE
DECLARATION
La Ligue Iteka est indignée par des attaques perpétrées contre sept ménages de la
commune Gihosha dans la soirée du19 Août 2007.
Les informations recueillies sur place par des observateurs de la Ligue Iteka
indiquent que les ménages de députés et leaders de mouvance de l’opposition à savoir
Jean-Marie Nduwabike et Pasteur Mpawenayo du CNDD-FDD , Nephtali
Ndikumana, CNDD-NYANGOMA, Frédérique Gahigi du FRODEBU, Frédéric
Bamvuginyumvira, Vice-président du FRODEBU, étaient ciblés.
Les attaques ont eu lieu simultanément de 18h30’ à 18h45’ et une seule catégorie
d’armes à savoir des grenades a été utilisée. Selon une source policière, 14 grenades
au total auraient été lancées dans les différentes parcelles des victimes causant des
dégâts matériels et humains.
La Ligue Iteka constate que ces attaques ont été préméditées et minutieusement
préparées au regard de la similarité des armes utilisées, de la durée et de la
simultanéité des opérations.
Il ressort que ces événements interviennent dans un contexte de crise institutionnelle
persistante entre l’Exécutif et le Parlement donnant lieu à la polémique et la
surenchère. En témoignent le discours accusateur du Président de la République à
l’endroit de certains parlementaires, prononcé en date du 3 Août 2007 à Rutana ; la
parution des numéros 108 et 111 du journal « Intumwa » (Messager) proche du
pouvoir dans lesquels 40 parlementaires de la mouvance de l’opposition étaient
exposés à la diffamation et au mépris public. C’est dans ce contexte que 67
parlementaires ont adressé une correspondance au Chef de l’Etat lui faisant des
propositions d’ouverture et de dialogue pour sortir de la crise.
La Ligue constate d’ores et déjà que Nephtali Ndikumana, Frédérique Gahigi, Pasteur
Mpawenayo figurent sur la liste des députés publiée par le Journal Intumwa et celle
des signataires de la lettre adressée au Chef de l’Etat sur laquelle figure également le
député Jean-Marie Nduwabike.
La Ligue Iteka condamne énergiquement l’intimidation et la violence comme
solutions à la crise institutionnelle persistante.
La Ligue Iteka déplore l’inertie des pouvoirs publics face à la recrudescence de la
criminalité sur tout le territoire, favorisant davantage l’impunité et portant atteinte
aux droits les plus fondamentaux des victimes.
Au regard de ce qui précède, la Ligue Iteka recommande :
Au Gouvernement :
Ø De tout mettre en œuvre pour identifier et poursuivre en justice, sans considération
aucune, les auteurs des attaques perpétrées en commune Gihosha et autres criminels
impunis à travers le pays ;
Ø D’élever le débat au dialogue et à la concertation pour résoudre la crise
institutionnelle en cours et privilégier les principes démocratiques.
Ø De garantir la protection aux leaders de l’opposition politique contre toute atteinte
à leur intégrité physique et morale du fait de leur appartenance politique.
Aux partis politiques
Ø De faire preuve d’ouverture et de tolérance en menant une opposition responsable
et constructive.
Ø De livrer un message de paix et de réconciliation à la population en cette période
crise institutionnelle.
A la communauté internationale
Ø D’user de son influence pour amener les protagonistes dans la crise institutionnelle
en cours à privilégier le dialogue à la confrontation et la surenchère.
Ø De continuer à soutenir le pays particulièrement en cette période fragile de postconflit.
Fait à Bujumbura, le 20 Août 2007
Pour la LBDH ITEKA
Jean- Marie Vianney Kavumbagu
Des militaires pillent dans des ménages de
la commune urbaine de Kanyosha
Quatre militaires ont été attrapés en flagrant délit de vols dans des ménages des
quartiers Kajiji et Nkenga- Busoro de la commune urbaine de Kanyosha
consécutivement en dates des 2 et 4 août 2007.
En date du 2 août 2007, deux militaires nommés Gahinyuza et Sibomana, le premier
du 22ème bataillon blindé et le deuxième du 2ème bataillon commando connu sous le
nom de "camp Muha" ont été attrapés en flagrant délit de vol dans le quartier Busoro
en commune urbaine de Kanyosha. Ils avaient fait irruption dans des ménages du
quartier en terrorisant les habitants et en les contraignant de donner de l’argent et
des téléphone mobiles.
Ils avaient volé en tout 94.000Fbu et trois téléphones mobiles et avaient même blessé
une personne du nom de Jacques Gahungu. Au moment ou ces voleurs tentaient de
fuir, les habitants du quartier Kajiji les ont poursuivis et les ont attrapés un à un. Les
voleurs ont été incarcérés dans les cachots de la commune avant d’être transférés à la
prison centrale de Mpimba.
Deux jours après, Nduwimana Claver et Yorogo Jérôme, le premier du 1er bataillon
des parachutistes et le deuxième du 121ème bataillon commando furent appréhendés
dans le quartier de Nkenga-Busoro. Ils avaient été dénoncés par les habitants du
quartier pour avoir systématiquement pillé de grosses sommes d’argent d’environ
800.000Fbu , des objets de valeur à plus de 10 ménages du quartier.
Les voleurs ont vite été transférés à la prison centrale de Mpimba. NK.E
Le BINUB et MIAB condamnent les attaques
perpétrées aux domiciles des personnalités
politiques .
Dans une déclaration que Le Bureau Intégré des Nations Unies et la Mission de
l’Union Africaine au Burundi ont sortie ce mardi, ils précisent que ces attaques
survenues dans la nuit de dimanche contre les domiciles de certaines personnalités
politiques, avaient pour mission de mettre leurs vies et celles de leurs familles en
péril.
En attendant les conclusions de l’enquête que les services compétents de l’Etat se
sont engagés à mener, le Bureau Intégré des Nations unies au Burundi(BINUB) et la
Mission de l’Union Africaine au Burundi(MIAB) rappellent instamment que
désormais, l’heure est à la concrétisation de ce que tout le monde s’accorde à appeler
dialogue et non à des actes d’intimidation et de violence aveugle.
Toujours dans la même logique de la politique d’intimidation et de persécution, le
domicile du porte parole du parti SAHWANYA FRODEBU a été ceinturé par les
policiers très tôt le matin ce mercredi 22Août 07. Rappelons que Pancrace CIMPAYE
est aussi le Directeur de la publication du journal OBE DE LA DEMOCRATIE.
D/MI-NE
Une personne assassinée en commune
Ruhororo en province de Ngozi.
Dans la nuit du 19 Août 2007 vers 21 heures, une personne résidant sur la colline de
Nyinya, zone Mubanga, commune Ruhororo en province de Ngozi, a été assassinée
poignardée. La victime, Ngarukiyintwari, devait une somme d’argent de 300 FBu à
son bourreau, Wagahungu, un démobilisé. Ce crime a été commis en complicité avec
Misago, Barahiraje et Bigirimana.
Le présumé auteur du crime a pris fuite tandis que ses présumés complices ont été
arrêtés et se trouvent incarcérés au cachot communal de Ruhororo.
D/ MI-MS
Un corps d’une personne assassinée
retrouvé dans un ravin en commune urbaine
de Ngagara
Ce mardi 21 Août 2007 très tôt le matin, un corps d’une personne assassinée a été
retrouvé dans un ravin du Quartier III de la commune urbaine de Ngagara .
Selon une source policière, Jean Bosco Nshimirimana, âgé de 27 ans, point focal des
démobilisés en commune urbaine de Ngagara, aurait été tué par ses amis dont Désiré
Nzeyimana, un démobilisé ex-FAB(Forces armées burundaises) qui habite en
commune urbaine de Cibitoke.
Pour le moment, trois personnes présumées coupables sont détenues par la police.
D/I.A
Le domicile du porte-parole du parti
Sahwanya Frodebu perquisitionné par la
police en commune urbaine de Gihosha
La police a encerclé le domicile du porte parole du parti Sahwanya Frodebu, Cimpaye
Pancrace très tôt le matin du 22 août 2007 . La police avait un mandat de
perquisition mais le propriétaire de la maison avait déjà pris le large et sa chambre
était fermée.
Vers 10h, le véhicule de la police nationale immatriculé 91267 a amené un poste à
souder et une meleuse pour défoncer la porte de sa chambre, une opération qui a
duré plus de trois heures.
La police a saisi un ordinateur, un onduleur, des cassettes vidéo, cassettes radio, un
enregistreur, une imprimante et beaucoup de documents (papiers). Ils ont même
fouillé dans le plafond de la maison, croyant que Cimpaye s’ y serait caché.
I.A
La Ligue Iteka organise un atelier d’échange
de deux jours sur le phénomène de torture.
Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, de
plaidoyer et de lutte contre la torture, La ligue Burundaise des droits de l’homme
ITEKA, organise du 23 au 24 août 2007 un atelier d’échange à l’intention de
l’administration, des Officiers de la Police Judiciaire et des autres corps de police. Au
cours de ces deux jours d’échange, les participants auront à analyser ensemble l’état
des lieux de la torture au Burundi, à échanger sur les instruments nationaux et
internationaux de lutte contre la torture que le Burundi a déjà ratifiés et à débattre
sur la prévention et la répression des crimes de torture.
Dans son mot d’ouverture, Mr Kinezero Mathias, qui a ouvert l’atelier au nom du
président de la Ligue, a fait remarquer que les rapports des observateurs de torture
de la ligue Iteka et ceux de ses partenaires font état de nombreux cas de tortures
commis sur tout le territoire national. Ces mêmes rapports montrent que ces peines
ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sont tantôt commis par les
responsables de la police ou par des responsables administratifs.
Il a terminé son allocution en interpellant les participants à échanger avec beaucoup
de franchise sur les thèmes proposés pour permettre de saisir la portée et les
conséquences des pratiques de la torture et d’en proposer les stratégies pour son
éradication.
D/ MI
Un cadavre d’une personne ensevelie dans
une maison découvert en commune de
Kayogoro
Des ossements d’une personne qui avait été ensevelie dans une maison ont été
déterrés en date du 15 Août 2007 dans le quartier de Kajaga situé au chef lieu de la
commune Kayogoro en province de Makamba. Le cadavre de cette personne a été
découvert dans une maison habitée par la famille de Hatungimana Philibert mais qui
était auparavant occupée par Manishaka Jérémie.
La tombe a été découverte au moment où la femme de Hatungimana était en train de
creuser pour installer le foyer servant à la cuisson. Elle est alors allée rapporter cela à
la police et à l’administration de la commune de Kayogoro. La police est allée
constater les faits et le cadavre a été enterré dignement.
Signalons que le présumé auteur, Manishaka Jérémie, est recherché par la police. Le
cadavre n’a pas été identifié mais selon des informations recueillies sur place, il serait
un émigrant économique venu de Karusi.
D/ MI.
Insécurité liée à la prolifération des armes à
feu en province de Muyinga
La situation sécuritaire va mal en province de Muyinga où des armés à feu possédées
illégalement par la population sont à la base de beaucoup de cas de crimes commis à l
endroit des innocents.
Dans la commune de Gasorwe sur la colline Gishuha, des malfaiteurs ont lancé une
grenade en date du 17 Août 2007 au domicile de Venant Nkurikiye, blessant
grièvement deux personnes. Les deux victimes, Karenzo Sylvestre et Protais
Ndayizeye sont pour le moment à l’hôpital de Kiremba.
Des armes à feu ont été respectivement saisies en date du 15 et 21 Août 2007 en
commune de Giteranyi et au centre urbain de Muyinga.
En commune de Muyinga, un fusil de marque Kalachnikov, emballé dans un sac, a été
saisi par la police sur la colline de Kigwenge. Malheureusement, celui qui le
transportait a pris fuite quand on a commencé à le fouiller.
Deux autres fusils ont été saisis mardi après midi le 21 Août 2007 chez Miburo
Pascal, au quartier Swahili du centre de Muyinga.
D/ MI/JB
Un policier tire sur des gens au marché de
Songa.
En date du 17 Août 2007, un agent de transmission du chef de poste Songa, en
commune Songa, province Bururi, a tiré sur des gens qui étaient au marché de Songa,
blessant deux personnes : Kabwa Gérard, âgé de 18 ans et Mpawenayo Pauline, âgée
de 14 ans, tous de la colline Taba, Zone et commune Songa en province de Bururi.
Les deux victimes sont en train d’être soignées à l’hôpital de Bururi et le policier est
entre les mains de la police. Les enquêtes sont en cours mais d’ ores et déjà on accuse
le policier de consommation de boissons alcoolisées prohibées et de stupéfiant.
D/ MI - FNk.
Vol dans un bar en commune urbaine de
Kanyosha
En date du 18 août 2007, des personnes armées habillées en uniformes de la police nationale
ont fait irruption dans le bar « chez Autonomie André » situé dans le quartier Musama en
commune urbaine de Kanyosha. Ils ont intimé l’ordre aux clients de se coucher par terre et de
céder tout ce qu’ils avaient dans leurs poches.
Les assaillants ont emporté des téléphones mobiles et une grande somme d’argent d’une
valeur inconnue. Ils ont déshabillé le nommé Jean Berchmas Nurwaha, membre du conseil
communal de la commune de Kanyosha et emporté également la tenue de fête ( costume)
qu’il portait.
Les bandits se sont volatilisés dans la nature sans aucune inquiétude. NK.E
La population de Karusi inquiète de l’arrêt
prochain des activités de MSF Belgique
Les habitants de la province Karusi ainsi que le médecin provincial s’inquiètent de l’arrêt
annoncé des activités de l’ONG Médecins Sans Frontières Belgique.
Cette Organisation Non Gouvernementale devrait quitter cette province au mois de décembre
prochain.
Ils demandent au Ministère de la Santé Publique ou à d’autres bienfaiteurs de reprendre le
flambeau en matière de soins octroyés à la population de Karusi comme le faisait MSF
Belgique.
D/ENz
Le Directeur de la RPA convoqué au parquet
général près la cour d’appel.
le Directeur de la Radio Publique Africaine (RPA) Emmanuel NSABIMANA en compagnie
de son avocat,a répondu à une convocation du Procureur général près la cour d’appel de
Bujumbura, Marie Chantal Mukeshimana vendredi le 24 Août 2007 à 10h15.L’objet de la
convocation était une information sur la tension qui régnait au sein de l’Eglise Bon Berger de
NGAGARA diffusée sur la RPA le 24 juillet 2007.
Selon Madame le procureur général, cette information a causé de l’insécurité,violé les droits
du Pasteur du Bon Berger RUTAYISIRE Islone et était contre la moralité.
Le Directeur de la RPA estime quant à lui que cette information ne violait pas l’article dix sur
la loi de la presse.
D/ENz
Deux personnes d’une même famille
assassinées en commune de Musongati.
Dans la nuit du 22 au 23 Août 2007 vers 1 h du matin au chef lieu de la commune Musongati,
en province de Rutana, deux frères, Ntinyibagira Gédéon et Irakoze Alexis, ont été assassinés
à coups de poignard par des criminels armés de fusils qui n’ont pas été identifiés. Le crime a
été commis au moment où les deux victimes dormaient dans une boutique appartenant à
Gédéon.
Bien que les criminels étaient armés de fusils, ils ont préféré utiliser des poignards pour peutêtre éviter une quelconque intervention.
D/IM/FN
Vols à main armée en communes Gihanga et
Mabayi
Des éléments armés ont tendu une embuscade à 2 personnes se trouvant sur une moto
dimanche le 26 août 2007 vers 19h à la route transversale n°10 en commune Gihanga,
province Bubanza. La moto a été volée et les deux passagers ont été dépouillés de leurs biens.
Une autre attaque a eu lieu le même jour vers 20h contre un village se trouvant à la route
transversale n°4 en dans la même commune de Gihanga.Les malfaiteurs ont volé beaucoup de
biens ménagers, des habits et 4 vélos. La population a crié au secours et pendant la fuite, ces
voleurs ont abandonné un vélo sur leur passage.
Un autre cas de vol à main armée a été rapporté à la fin du week-end à Buramata où des
personnes armées ont pillé dans plusieurs ménages.
Par ailleurs, un autre vol à main armée a été signalé sur la colline Kiruhura, commune
Mabayi, province Cibitoke vendredi le 24 août 2007où une dizaine d’éléments du PalipehutuFnl ont attaqué tout un village où ils ont volé 15 chèvres, 3 porcs, des vivres et beaucoup d’
habits.
La police est intervenue et un élément de ce mouvement appelé Niyonkuru Jean -Claude a été
blessé. Le blessé a été hospitalisé à Bubanza et ses complices ont tenté de le récupérer sans
succès parce que l’hôpital était gardé par la police.
Tous ces cas de vols à main armée seraient commis par des éléments du Palipehutu - Fnl de
Rwasa Agathon qui sont dans la réserve naturelle de la Rukoko. Il a été aussi remarqué que
parmi les biens qu’ils volent, ils privilégient les habits et les vivres.
D/ MI- NA.
Remous après l’exclusion du 1er viceprésident de la République du parti Uprona
le Docteur Martin NDUWIMANA, ,1er vice -président de la République a été exclu
définitivement du parti UPRONA par le bure au exécutif de ce parti jeudi le 23 août 2007
dans la soirée.
Le président du parti Uprona a justifié cette décision par un comportement hostile au Parti
Uprona dont aurait fait preuve le 1er vice-président. Cette mesure est intervenue alors que le
Président de la République Pierre NKURUNZIZA venait de rencontrer le Président de
l’Uprona Aloys RUBUKA à Ngozi pour relancer le dialogue.
Ceux qui sont du côté du Docteur Martin NDUWIMANA se sont insugés contre cette mesure
dont le concerné lui-même.
Il a fait savoir au cours d’un point de presse tenu le vendredi 24 août 2007 que cette mesure
était illégale et qu’elle ne le concernait pas.
Cette mesure continue à faire des remous. Des militants des 2 camps ont failli s’affronter
lorsqu’une réunion convoquée par le président du parti Uprona a été perturbée par des
militants de l’autre camp ce lundi 27 août 2007 dans la matinée à la permanence du parti. La
police est intervenue.
D/JPK/ENz
Une personne assassinée en Commune
Mwumba .
Dans la nuit du 24 Août 2007 vers 23h00, une personne a été assassinée à son domicile sur la
colline Cahi, zone Gatsinda , Commune Mwumba, Province Ngozi, par des personnes non
encore identifiées. La victime, Nkundiye Bernard, était un cultivateur. Une somme d’argent
dont le montant n’ est pas encore connu et d’ autres biens ménagers ont été volés.
Par ailleurs, la victime est morte le lendemain à l’ hôpital de Ngozi où elle avait été évacuée.
Les présumés auteurs ne sont pas encore identifiés mais la police continue à mener des
enquêtes .
D/ MI- MS
Deux personnes trouvent la mort au cours d’
un vol à main armée en commune urbaine
de Kinama
Dans la nuit du 26 au 27 Août 2007 vers 20 heures, trois bandits armés de fusils et de
grenades ont attaqué dans une buvette de la commune urbaine de Kinama en mairie de
Bujumbura. Ces bandits étaient en uniformes militaires.
Au cours de l’attaque, deux personnes ont été tuées. Il s’agit de Butoyi Jean Marie et de
Madame Mwamvuwa. Des téléphones mobiles, de l’argent et un pistolet d’un policier qui
était dans cette buvette ont été emportés par ces bandits.
Le propriétaire du cabaret et son travailleur sont pour le moment détenus pour des raisons
d’enquête.
D/ MI- IA.
Grève du personnel de l’office du thé du
Burundi.
Le personnel de l’OTB ont entamé une grève illimitée à partir du 27 Août 2007. Selon le
président du syndicat des travailleurs de cette entreprise, M. Tharcisse Niyonzima, le
personnel en grève réclame un nouveau règlement répondant valablement à leurs
préoccupations actuelles. En effet, révèle-t-il, au moment où l’entreprise va bientôt être
privatisée et une réduction de travailleurs envisagée pour bientôt, ce nouveau règlement devra
déterminer l’avenir incertain desdits travailleurs.
Le personnel propose des négociations avec lesautorités de l’entreprise pour discuter cette
question. Il propose comme médiateur dans ce dialogue social l’inspecteur général du Travail
.
Le directeur Alexis Nzohabonimana ne réfute pas la médiation mais demande la reprise du
travail pour mieux faciliter ce dialogue. Au cas contraire, il menace de prendre des mesures
administratives si la grève perdure. Une journée de grève fait perdre à l’entreprise plus de 40
millions de FBu, dit -il.
NK.E
Le secrétaire général du syndicat de la
compagnie de gérance du coton suspendu
par mesure d’ordre.
Le directeur général de la COGERCO , M Léopold Manirakiza, a suspendu le secrétaire
général du syndicat de cette Entreprise, M. Jean de Dieu Niyongabo, depuis le 24 août 2007.
La victime est en même temps agent du service Garage Atelier. Elle est accusée d’avoir écrit
une correspondance à son Excellence Monsieur le président de la République en date du 20
août 2007 et d’avoir diffusé sur les voies des ondes ( en particulier à la Radio Publique
Africaine) des propos qui nuisent à l’entreprise et à l’honneur du directeur général . Dans
cette lettre du syndicat libre des travailleurs de la COGERCO « SYLCO » , les syndicalistes
sollicitent l’intervention du président de la république pour sauver l’entreprise d’une faillite
imminente consécutive aux actes de mauvaise et frauduleuse gestion imputable au Directeur
général de la COGERCO, M Léopold Manirakiza.
Ils relèvent des cas de mauvaise gestion des ressources humaines, les malversations de
l’octroi des marchés, la dilapidation des fonds de la société et des abus de pouvoir dont le
directeur général serait coupable.
Le syndicat SYLCO termine la lettre en précisant que le sauvetage urgent de l’entreprise
constitue un cadeau offert à l’économie du pays et aux familles des travailleurs qui risquent de
connaître le même sort que les travailleurs du COTEBU, de l’ONAPHA et de la Banque
populaire du Burundi.
NK.E
Une semaine marquée par la recrudescence
de la violence dans quelques coins du pays.
La semaine du 20 au 26 Août de l’année 2007 a été marquée par la recrudescence de la
violence, surtout des cas de vols à main armée dans la province de Bujumbura Rural, la mairie
et dans autres certains coins du pays.
Dans la nuit du 23 Août 2007en commune Bugarama dans la province de Bujumbura Rural,
plusieurs coups de feu ont été entendus dans la localité de Magara. Selon des sources
administratives, ce sont des militaires qui tiraient sur un groupe de bandits armés venus piller
à la Paroisse de Magara et une boutique des environs.
Au cours de l’intervention deux personnes ont été blessées par balle dont le curé de la
paroisse Magara, MAPOKA Romain. A la même paroisse, l’on signale que deux postes de
radio ont été volés.
Dans la même commune de Bugarama, une personne a été tuée à son domicile par trois
bandits armés en uniformes militaires dans la nuit de ce dimanche le 26 Août 2007. Ces
bandits lui ont volé 500 mille francs Bu avant de l’abattre à bout portant. L’incident s’est
produit dans la localité de Burangwa en zone Magara.
Dans la Mairie de BUJUMBURA, une personne a été grièvement blessée par balle dans la
nuit de jeudi le 23 Août en commune urbaine de Kanyosha au quartier Musama. Cette
personne a été victime de tirs d’un policier qui était dans un état d’ébriété.
Deux autres personnes ont été tuées par une bande d’hommes armés dans la commune urbaine
de kinama dans la nuit de dimanche le 26 Août .Cette attaque a eu lieu vers 21 heures dans un
cabaret MIAMI BEACH à la 4eme avenue dans le quartier Ngozi. Ceux qui ont commis ce
forfait n’ont pas été identifiés.
En province de Ngozi, une personne a été assassinée fusillée dans la nuit du 24 Aout 07 vers
23h00 à son domicile sur la colline Cahi dans la Commune de Mwumba par des personnes qui
n’ont pas été identifiées. De l’argent et des objets ménagers ont été volés. La victime est
morte à l’hôpital de Ngozi où elle avait été évacuée.
En province de Rutana dans la commune de Musongati, deux frères, Ntinyibagira Gédéon et
Irakoze Alexis, ont été assassinés dans la nuit du 22 au 23 Août 2007 vers 1 h du matin à
coups de poignard par des criminels armés de fusils qui n’ont été identifiés.
A Bubanza et Cibitoke, beaucoup de cas de vols ont été rapportés surtout dans les communes
de Gihanga et Mabayi où plusieurs biens ménagers ; habits, vélos, vivres et petit bétail ont été
pillés par des personnes armées en uniformes. Une embuscade a été également tendue à 2
personnes qui étaient sur une moto dimanche le 26 août 2007 vers 19h sur la route
transversale n°10 en commune Gihanga.
La moto a été volée et les deux passagers ont été dépouillés de tout leurs biens. Tous ces
forfaits auraient été commis par des éléments du Palipehutu-Fnl qui sont dans la Rukoko et
dans la Kibira.
D/MI
Une personne tuée à la grenade en
commune urbaine de Kinama
Dans la nuit du 29 août 2007 vers 23 heures, une grenade a explosé en commune urbaine de
Kinama tuant une personne qui rentrait chez elle à la 23ème avenue No 13 du quartier Ruyigi.
L’auteur de ce crime serait un voisin de la victime, affirme le fils de la victime. Le suspect est
pour le moment détenu au cachot communal de Kinama pour des raisons d’enquête.
D/ MI- NA.
Une fillette de six ans violée par un jeune
homme de 30 ans en commune Burambi
Une fillette de six ans de la colline de Gisaka, zone Murago en commune de Burambi dans la
province de Bururi a été violée par un homme de 30 ans, Ndikumana, en date du 24 Août
2007.
L’auteur a été déjà apprehendé et se trouve détenu au cachot de la commune Burambi.
Malheureusement, la victime n’a pas encore eu de soins médicaux.
D/ MI.
Bagarre sur une parcelle en litige en
commune urbaine de Kanyosha
En date du 25 août 2007, deux personnes dont le Général Niyungeko Juvénal ont été blessées
au cours d’une bagarre sur une parcelle en litige située au quartier Nkenga-Busoro en
commune urbaine de Kanyosha.
L’autre personne blessée est un agent de l’ONG Handicap International M. Niyongabo Déo.
Celui-ci tentait d’empêcher l’officier général de construire sur la parcelle lorsque ce dernier l’
a pris à la gorge. La bagarre qui a suivi a alerté les habitants des alentours qui se sont coalisés
contre le Général considéré comme un envahisseur dans une parcelle dont il n’est pas
propriétaire.
Dans la confusion, le Général a donné l’ordre à son agent de transmission de tirer. Lorsque
celui-ci hésitait encore, des individus se sont précipités sur lui et l’ont désarmé de son fusil
Kalashnikov et de son pistolet. C’est dans ces circonstances que le Général a été blessé à la
tête.
La police est vite intervenue et a appréhendé Niyongabo Déo et un certain Nzitunga Oscar.
Ceux-ci ont été incarcérés au cachot de la police de sécurité intérieure en commune urbaine de
Kanyosha. Précisons que ladite parcelle (d’une superficie de 1ha) est l’objet de conflit entre le
général Niyungeko et M. Ntibandetse Patrice. Ce dernier affirme avoir reçu la parcelle de la
part de son beau-père Mubasukuru. A son tour, le Général indique l’avoir reçue de
l’ECOSAT(Encadrement de constructions sociales et aménagement de terrains).
NK.E
Une personne blessée au cours d’un vol en
commune urbaine de Kanyosha
En date du 28 août 2007 vers 18h30, deux hommes armés en uniforme de la police nationale
ont assailli le domicile de M. Emmanuel Gaposho habitant au quartier Gisyo, en commune
urbaine de Kanyosha.
Après avoir terrorisé l’épouse et les enfants de la victime, ils ont emporté avec eux un poste
téléviseur, un poste radio et un pagne. Les voisins de la victime ont essayé de rattraper les
voleurs en vain. Ceux-ci ont tiré des coups de feu blessant légèrement le nommé Jean-Marie
Nibaruta au bras.
Malgré l’intervention rapide de la police, les voleurs ont réussi à prendre le large. La personne
blessée a été conduite au centre de santé Umuvyeyi située dans la même commune.
D/ENk
Comparution du Directeur de la RPA au
parquet de la Mairie de Bujumbura
Le Directeur de la Radio Publique Africaine(RPA) M. Emmanuel Nsabimana a comparu ce
jeudi 30 août 2007 au parquet de la République en Mairie de Bujumbura. L’objet de la
comparution était relatif à l’information diffusée sur les antennes de cette radio en rapport
avec la préparation d’un coup d’Etat visant l’accréditation d’un état d’exception.
Selon Jean Bosco Ngendakuryayo, l’avocat de la RPA, le procureur en Mairie Stany
Nimpagaritse recherchait les indices et les informations au sujet de ce dossier.
L’interrogatoire a duré une heure 30 minutes.
Le Directeur de la RPA a déclaré qu’il disposait des preuves et a recommandé à la justice de
procéder elle-même à des investigations y relatives. Par ailleurs, a précisé le Directeur de la
Radio, la justice dispose de plus de moyens pour mieux enquêter sur l’affaire.
D/ENK
Viol en commune urbaine de Kamenge.
Dans la nuit du 29 août 2007, la sécurité a été perturbée dans plusieurs localités de la province
de Bubanza par des groupes armés qui seraient des combattants du Palipehutu-Fnl, apprend-ton de sources proches de l’ administration et des forces de l’ordre de la province Bubanza.
Des attaques suivies de vols à main armée dans les ménages ont été signalées dans les
communes de Bubanza, Mpanda et Musigati.
Dans la commune de Musigati, des groupes armés ont systématiquement pillé dans tous les
ménages de la colline Kabere. Après le pillage, ils se sont repliés vers la Kibira. Mis à part les
biens volés, aucun dégât n’a été enregistré.
Dans la même nuit, d’autres attaques ont été signalées dans différentes localités de la
commune de Bubanza. La première attaque a eu lieu vers 20 h à Ciya dans la zone de
Muramba où des éléments armés ont volé une vache, puis se sont dirigés vers la Kibira. La
deuxième attaque a eu lieu aux environs de 21 heures quand un groupe de malfaiteurs armés
de fusils et de grenades a tenté de voler à Kampene. Heureusement la police est intervenue à
temps et ces malfaiteurs ont été contraints de rebrousser chemin sans rien voler.
Au même moment, un autre groupe de bandits armés ont attaqué à Giko dans la zone de
Bubanza au domicile d’un chef de colline du nom de Gasereka.
Signalons que d’autres attaques avaient été menées mardi le 28 août 2007 dans la soirée dans
la commune de Mpanda et deux de ces bandits ont été blessés par les forces de l’Ordre. Ils
s’agit de Havyarimana Prosper et Sinzinkayo Eugène. Ils seraient membres de la JPH(
jeunesse Patriotique Hutu), mais ils se réclament du Palipehutu-Fnl. D’autres vols avaient été
commis à Butanuka et Gifurwe, où une somme de 800.000 FBu a été volée.
Selon les sources policières et administratives, ces malfaiteurs sont des combattants du
Palipehutu-Fnl qui sont en train de perturber la sécurité afin de provoquer les forces de
l’Ordre dans le but de reprendre les combats.
Il est aussi à signaler qu’une trentaine de combattants de ce mouvement qui s’étaient remis
aux forces de l’ordre de la position de Kibuye dans la zone de Rugazi, ont été transférés au
chef lieu de la commune Mpanda pour leur sécurité. En effet, selon ces déserteurs, des
combattants du Palipehutu-Fnl se préparaient pour les attaquer là où ils étaient gardés à
Kibuye.
D/ MI- NA
Remise de munitions à la police de Bubanza
Dans la matinée de ce vendredi 31 août 2007, des munitions et équipements militaires qui
étaient détenus par la population civile de Rugunga, Bubanza centre, Buvyuko et Gahongore,
ont été remis aux autorités policières de la province de Bubanza par une association de
développement agro- pastoral de Bubanza (ADAGROPA).
Les munitions remises comprenaient 19 bombes mortier 82, 5 bombes mortier 60, 4 autres
bombes qui n’ont pas été identifiées, une mine anti personnel, 2 grenades et 58 cartouches.
Quant aux équipements militaires, il s’agit de 2 uniformes militaires et d’une paire de
bottines.
D/ MI- NA.
Démission de l’Honorable Jean-Marie
Ngendahayo du parti Cndd-Fdd
L’honorable Jean-Marie Ngendahayo a démissionné ce lundi 3 septembre 2007 du parti
Cndd-Fdd dont il était vice-président du groupe parlementaire et membre du conseil des
sages. Il était également président du conseil communal de Mabayi en province Cibitoke.
L’Honorable Ngendahayo a indiqué à la presse qu’il était en désaccord avec la direction de
son ex-parti politique.
Signalons par ailleurs que le concerné est parmi les 67 parlementaires qui ont adressé le 16
août 2007 une correspondance au chef de l’Etat lui demandant d’ouvrir un cadre de dialogue
en vue de résoudre la crise institutionnelle qui secoue le pays.
D/ENk
Hausse des prix des produits Brarudi
Les prix des produits Brarudi ( Brasseries et limonaderies du Burundi) exceptés les boissons
non alcoolisées ont été revus à la hausse ce lundi 3 septembre 2007. L’Amstel 65 cl est passé
de 750 Fbu à 850 Fbu, la bière Primus de 600 à 650 Fbu, la petite Amstel de 350 à 400 Fbu et
l’Amstel Bock de 550 à 600 Fbu.
L’Administrateur Directeur Général de la Brarudi a indiqué dans un point de presse tenu ce 3
septembre 2007 que cette hausse est due à beaucoup de facteurs externes dont notamment la
montée du prix du sucre, de l’eau, de l’électricité et du carburant qui a eu des effets négatifs
sur le fonctionnement de l’entreprise.
Cette situation inquiète les consommateurs burundais du moment que tous les produits de 1ère
necéssité ont connu une hausse considérable de prix.
A titre d’exemple, le haricot jaune est passé de 800 Fbu à 1000 Fbu, le haricot simple de 650 à
850 Fbu, le prix du kg de farine de manioc coûte actuellement plus de 600 Fbu alors qu’il
coûtait moins de 500 Fbu il y a peu de temps. Précisons que le haricot et la pâte de manioc
constituent 2 aliments parmi les plus consommés dans le pays.
D/ENk
L’OLUCUCOME regrette que les détourneurs
de fonds ne sont pas découragés au Burundi
Au cours d’une conférence de presse tenue le 3 septembre 2007, le président de
l’OLUCOME(Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques),
M. Gabriel Rufyiri, a regretté que l’économie nationale se porte mal.
Il a déploré le fait que le gouvernement reste les bras croisés au lieu de s’engager pour
recouvrer les fonds détournés estimés à 186 milliards de francs burundais.
Selon M. Rufyiri, il est dommage que le gouvernement ne parvienne pas actionner ses
organes tels que la cour et la brigade anti-corruption en vue de récupérer l’argent détourné.
Le président de l’OLUCOME déplore par ailleurs le fait que le budget de l’Etat s’intéresse
essentiellement aux services généraux au détriment du secteur productif alors que celui-ci est
le plus important dans l’économie d’un pays. Il recommande alors au gouvernement de lier
l’acte à la parole en luttant effectivement contre la corruption et les malversations financières,
d’investir dans le secteur productif, de s’engager dans la récupération des fonds détournés et
de poursuivre en justice les auteurs de détournement de deniers publics.
D/ENk
Les demandeurs d’asile congolais se sont
installés tout près des bureaux du HCR à
Bujumbura
Depuis le 16 août 2007, plus de 500 demandeurs d’asile congolais dont des femmes, des
enfants et vieillards se sont installés sur le terrain appelé"Tempête" tout près des bureaux du
Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés ( HCR) au Burundi.
Selon leurs représentants, ils ont quitté la province du Sud-Kivu à pied fuyant la guerre entre
le colonel Bisogo (Munyamulenge) et les militaires du gouvernement congolais.
Le colonel Bisogo aurait refusé la réintégration dans l’armée congolaise dénonçant le mauvais
traitement que subissent les militaires Banyamulenge au sein de ce corps Le gouvernement
congolais a décidé par conséquent de le combattre jusqu’au bout.
Aujourd’hui, certains habitants du Sud-Kivu, lieu de bataille, ont été contraints de fuir le pays
en traversant notamment les frontières du Burundi. Ils se sont directement dirigés sur les
bureaux du HCR croyant y recevoir directement un accueil chaleureux. Ils y ont passé plus de
trois jours sans rien mettre sous la dent sous le froid et le vent désagréable du soir.
Ce n’est que dimanche le 19 août 2007 que l’Administrateur de la commune urbaine de
Rohero, M. Ngomirakiza leur a apporté quelques tonnes de haricot et de farine qu’il avait
collectées dans les ménages de la commune Rohero.
Le HCR a à son tour débuté la première opération de transfert de ces réfugiés vers le nouveau
site de réfugiés situé et aménagé dans la province de Ngozi. Malheureusement l’opération n’a
pas été poursuivie. Beaucoup de réfugiés congolais continuent à souffrir devant les bureaux
du HCR et ne cessent de réclamer le déménagement vers des sites de réfugiés.
Précisons que chaque jour qui passe voit arriver de nouveaux réfugiés au même endroit.
D/ENk
Des combats entre groupes rivaux au sein
du Palipehutu-Fnl font beaucoup de victimes
en commune urbaine de Buterere
Très tôt le matin de ce mardi le 4 septembre 2007, des combattants du Palipehutu-Fnl restés
fidèles à Rwasa Agathon qui sont sur le poste de Buterere II ont attaqué les dissidents de ce
mouvement se trouvant sur un autre poste de Bugorora dans la même commune urbaine de
Buterere.
Cette attaque a occasionné beaucoup de pertes en vies humaines du coté des dissidents. On ne
pourrait pas dire exactement combien de personnes tuées parce ce que des cadavres étaient
éparpillés partout. La population a dénombré cinq cadavres qui jonchaient le long de la route
Buterere- Mutimbuzi et les autres qu’on aurait vus à l’intérieur des quartiers.
Selon des sources policières, il y avait à coté de ceux là, d’autres cadavres de 10 personnes
qui n’avaient même pas eu le temps de fuir et qui ont été tués au poste même. Selon la
population, il y aurait d’autres cadavres qu’on n’aurait pas encore trouvés qui seraient tombés
dans des endroits cachés, comme dans les marécages.
En effet, depuis que ces dissidents sont arrivés, leur cohabitation avec les combattants du
Palipehutu-Fnl de Rwasa allait en se dégradant. Les deux groupes s’attaquaient et les
premières hostilités ont eu lieu le 18 août 2007. Cela se passait au vu des forces de l’ordre
sans que ces dernières interviennent pour prévenir d’éventuelles pertes que pourraient
occasionner ces violences. Les combattant fidèles à Rwasa ne cessaient de dénoncer le coté
partisan des forces de l’ordre et avaient exprimé leur mécontentement à leur endroit.
Ce qui a provoqué la colère de ces combattants est l’agression de dimanche le 2 septembre
2007 quand ces dissidents les ont attaqués. Ils ont alors conçu un plan pour les attaquer et ces
derniers en ont été informés mais n’ont pas su prendre les précautions nécessaires pour
minimiser les pertes.
En effet, les dissidents ont pris des positions pour se défendre au cas où ils seraient attaqués
mais l’attaque a été retardée et ils se sont impatientés. Quelques temps après qu’ils aient
regagné leur poste, l’autre groupe les a surpris. Ils ont d’ abord ceinturé le poste, les ont
ensuite attaqués et les ont sauvagement assassinés. Ils ont ensuite occupé le poste jusque à ce
que les forces de l’ordre arrivent.
A voir l’endroit où les cadavres ont été trouvés, on pourrait dire qu’ils les auraient attaqués de
derrière pour les empêcher de se replier vers Mubone mais plutôt pour les contraindre de fuir
vers Buterere II, un endroit très hostile pour ces dissidents. Certaines informations fournies
par les rescapés disent que des éléments de la JPH(jeunesse patriotique hutu) affiliée au
Palipehutu-Fnl ont participé dans ces tueries en achevant ceux qui fuyaient.
Ceux qui sont parvenus à s’échapper de ce carnage se sont réfugiés sur les chefs lieux des
communes Buterere et Cibitoke. Une vingtaine des premiers rescapés sont arrivés vers 7 h au
chef lieu de la commune de Cibitoke. Une autre trentaine qui s’était perdue dans les
marécages de Kinyankonge s’est réfugiée au chef lieu de la commune de Buterere vers 9
heures, sous la protection des forces de l’ordre. Ils avaient 5 fusils seulement, les autres
combattants les ayant perdus ou n’ayant pas eu le temps de les prendre au moment de la fuite.
D’autres ont commencé à sortir des marécages de Mubone où ils s’étaient cachés, juste à coté
de ce qui était leur poste, vers 10 heures quand les forces de l’ordre étaient déjà arrivées sur
les lieux.
D’ après les informations recueillies sur place, la population était avertie de l’attaque et avait
eu les consignes à suivre. Dès le premier coup de sifflet, tout le monde devait rester coucher
tranquillement dans les lits et au deuxième coup, ils pouvaient sortir de leurs maisons. Mais
certaines personnes ont fui leurs demeures et c’est à partir de 9 h qu’elles ont commencé à
gagner leurs domiciles.
Aux environs de 9 h, les forces de l’ordre étaient présentes partout dans Buterere et la sécurité
était bonne. On déplore une perte d’une vie humaine du coté civil mais pas de pertes en vies
humaines du coté des combattants du Palipehutu-Fnl de Rwasa. Le bilan est d’une vingtaine
de blessés de tous les cotés. On pouvait aussi voir que beaucoup de personnes étaient folles de
joie, vantant le mérite de ces combattant du Fnl, critiquant certaines attitudes du
gouvernement et se réjouissant des pertes subites par les dissidents de ce mouvement.
Ces déserteurs étaient venus progressivement par groupes de la forêt naturelle de la Kibira, le
dernier étant celui de dimanche le 2 septembre 2007 qui était composé de 49 combattants.
Depuis que ces déserteurs étaient arrivés à Buterere, les autorités administratives de la dite
commune avaient exprimé leur inquiétude de voir deux groupes armés en conflit s’installer à
proximité l’un à coté de l’autre.
Mais aucune réaction n’avait été observée ni du coté du gouvernement ou des forces de
l’ordre. Une certaine opinion se demande s’il n’ y a pas une main du gouvernement derrière
tout cela.
D/ MI.
Cas d’empoisonnement en masse en
province de Ruyigi
Des cas d’empoisonnement sont devenus réguliers dans la province de Ruyigi où les
malfaiteurs apportent des boissons ou jus empoisonnés à leurs voisins ou parentés lors des
fêtes familiales ou sociales.
Des cas d’empoisonnements en masse dans de telles circonstances se sont déjà produits. L’un
a eu lieu au début du mois de juillet 2007 lors de la célébration d’une fête de mariage à
Nyabitare, en commune Gisuru.
L’autre cas s’est produit le jeudi 30 Août 2007 lors de la remise des diplômes où une centaine
de personnes ont consommé du jus de banane intoxiqué à Dutwe dans la zone de Ruyigi.
Ces deux cas se ressemblent par la simultitude des symptômes et par l’appartenance religieuse
des victimes. En effet, tous ceux qui étaient dans ces deux fêtes ont souffert de vomissements
et de diarrhée et les services médicaux ont confirmé qu’ils avaient consommé des produits
toxiques. En outre, toutes ces victimes étaient des protestants qui consomment des jus de
banane non fermentés.
Les victimes ont été admises au centre de santé de Dutwe et à l’hôpital de Ruyigi pour une
cure de désintoxication.
D/M.I
Une foule de demandeurs d’attestation de
non poursuite judiciaire à la police judiciaire
de Bujumbura
Depuis bientôt plus de deux semaines, l’on observe une foule de demandeurs de l’attestation
de non poursuite judiciaire devant les bureaux de la Police judiciaire en Mairie de Bujumbura.
La plupart de ces demandeurs sont des nouveaux étudiants de l’Université du Burundi qui se
préparent pour se faire inscrire.
Les informations recueillies sur place indiquent que les gens passent plusieurs jours en
attendant l’acquisition dudit document au moment où la plupart ont des problèmes de
logement et d’alimentation étant donné qu’ils sont de l’intérieur du pays.
Ils souhaiteraient que le gouvernement puisse décentraliser le service qui n’existe qu’en
Mairie de Bujumbura.
NK.E
7 personnes détenues à l’hôpital Prince
Régent Charles de Bujumbura
Le phénomène de détention des insolvables diminue de plus en plus à l’hôpital Prince Régent
Charles en Mairie de Bujumbura même s’il y a encore des cas à déplorer.
Selon la directrice des soins dans cet hôpital, Mme Basila Hakizimana, cette diminution
s’explique par la mesure présidentielle relative aux soins de santé gratuits des femmes qui
accouchent et des enfants de moins de cinq ans. En plus, la directrice est satisfaite des
prestations du ministère de la solidarité nationale qui ne ménage selon elle aucun effort pour
assister les indigents qui se soignent en effectif très élevé dans cet hôpital.
Il y a actuellement 7 personnes guéries détenues à l’hôpital et elles le sont pour la simple
raison qu’elles n’ont pas pu se procurer des attestations d’indigence, indique la directrice.
La personne qui a passé le plus de jours avait été hospitalisée le 31 juillet 2007. La plus
grande facture est de 1.371.500Fbu au moment où la plus petite facture est de 59.000Fbu.
Mais la mesure présidentielle engendre d’un autre côté des conséquences qui sont difficiles à
gérer,selon la directrice de soins.
Les malades ont augmenté mais l’infrastructure est restée la même. L’hôpital manque où
mettre les lits d’hospitalisation et les malades sont contraints de dormir dans les couloirs à
l’extérieur des salles d’hospitalisation remplies.
Enfin, ill est important de signaler que la morgue de l’hôpital est non fonctionnelle depuis
octobre 2006.
NK.E
Une maison d’un rapatrié érigée dans une
aire protégée détruite par la police en
commune de Rumonge.
En date du 4 septembre 2007, la police a procédé à la destruction d’une maison appartenant à
Ntagomba Etienne, un rapatrié de la République Démocratique du Congo. Cette maison était
érigée dans la réserve naturelle de Rumonge, mais son propriétaire dit qu’elle a été érigée
dans une propriété qui appartenait à ses parents avant qu’ils ne partent en exil.
La police a aussi procédé à l’arrestation du fils de Ntagomba, Ngenda, et il est pour le
moment détenu au cachot de la police judiciaire. Elle indique qu’elle a agi conformément à la
décision prise lors d’une descente effectuée vendredi le 31 Août 2007 par le gouverneur de la
province de Bururi et des responsables provinciaux de la protection de l’environnement.
D/ MI -NF
Deux familles de rapatriés sans logement
campent devant la commune Rumonge
Deux familles composées de 13 personnes viennent de passer deux semaines devant les
bureaux de la commune Rumonge en province de Bururi. Ces familles s’étaient rapatriées du
camp de Rugufi en Tanzanie en date du 24 Août 2007, et ne sachant pas où se trouvaient les
propriétés de leurs parents, elles ont été contraintes de se confier à l’administration
communale pour qu’elles les aident à trouver leurs propriétés ou à défaut leur donner de
nouvelles terres.
La première famille est celle de Amuri Alphonse, avec ses deux femmes, Nifasha Ildegonde
et Kabura Edness, et ses huit enfants. La deuxième famille est celle de Gaposho Jean et sa
femme, Ciza Hélène. Les chefs des deux familles disent que leurs parents se sont réfugiés en
Tanzanie en 1972 et ils sont nés là bas.
D/ MI- NF.
Une femme victime de violence porte plainte
contre son agresseur policier qui n’est pas
poursuivi en commune Rumonge
Une dame qui a été victime de violence et de tentative de viol a porté plainte cotre son
agresseur mais celui-ci n’a pas encore été appréhendé.
Le présumé agresseur, Bimenyimana Jean de Dieu, est un policier de la police Judiciaire de
Rumonge. En date du 22 Août 2007, Il a tenté de violer la dame mais celle -ci a résisté et le
policier s’est mis à la battre violement. Il lui a donnée des coups de bottes et des gifles pour la
faire fléchir sans y parvenir.
La victime a ensuite porté plainte à la police mais le présumé agresseur est toujours libre, peut
être par solidarité, et rien ne montre qu’il sera arrêté un jour.
D/ MI- NF
L’insécurité persiste dans la province de
Bubanza
La situation sécuritaire reste très précaire en province de Bubanza où dans certaines localités,
la population ne passe plus la nuit dans leurs maisons. Des attaques répétées suivies de vols et
parfois d’assassinats sont signalées ici et là.
Dans la nuit de ce jeudi le 04 Septembre 2007, deux personnes ont été tuées, l’une fusillée et
l’autre poignardée, dans une attaque en commune Rugazi.
En commune de Bubanza, les habitants de Giko ont fui leurs domiciles pour demander refuge
dans des familles du centre de Bubanza et au Lycée de Bubanza.
En commune de Musigati, la population passe la nuit dans des centres paroissiaux. Les
éléments du Palipehutu-Fnl se promènent le jour avec de petites pioches sur leurs ceintures.
Par ailleurs, une vingtaine de déserteurs de ce mouvement qui allaient rejoindre les autres
dissidents se trouvant dans le quartier Mubone en commune de Buterere n’ ont pas continué
leur route suite à l’ attaque du 4 Septembre 2007. Ils se trouvent pour le moment à Mpanda.
La population a alors peur craignant que des combattants du Palipehutu-Fnl ne viennent les
attaquer à cause de ces déserteurs.
D/ MI- NA
Une attaque à la grenade a fait un mort et
deux blessés en commune Nyamurenza.
Dans la nuit du 5 Septembre 2007, une personne a été tuée et deux autres grièvement blessées
au cours d’une attaque à la grenade perpétrée par des malfaiteurs qui ne sont pas encore
identifiés dans un bistrot sur la colline Shoza, commune de Nyamurenza dans la province de
Ngozi.
Les victimes sont toutes d’une même famille. Il s’agit de Sindabizera François, le père de
famille, qui est mort sur le champ, de sa femme et de son enfant, grièvement blessés. Les deux
blessés sont pour le moment à l’hôpital de Kiremba Nord pour des soins médicaux.
Le mobile et les auteurs de ce crime ne sont pas encore connus mais la police a déjà ouvert ses
enquêtes pour les identifier.
D/ MI/SM
Des chiens enragés ont déjà mordu 9
chèvres en commune Ngozi.
Depuis le début du mois d’août 2007, des chiens enragés ont déjà mordu 9 chèvres qui sont
mortes sur la colline Nyabihanga, zone Mugomera dans la commune et province de Ngozi.
Ces chiens errants étaient venus de la commune Gashikanwa de la même province.
La population demande à l’administration de faire tuer ces chiens qui menacent le bétail. A
son tour, l’administration demande à ceux qui ont des chiens de les faire vacciner. D/ MI MS.
Une personne accusée de sorcellerie tuée
par la population en commune Mpanda.
Dans la nuit du 5 septembre 2007, une personne de Mpasha en commune Mpanda de la
province de Bubanza a été battue par la population jusqu’ à ce que mort s’en suive. Ses
voisins l’accusaient de sorcellerie.
La victime, Mabuti Jean, a été surprise à 23 heures en train de danser près d’un ménage où se
trouvait un malade qui se disait avoir été ensorcelé.
Les autorités administratives à la base sont vite intervenues pour sauver la victime, mais après
leur départ, la population l’a ligotée de nouveau puis l’a achevée à coups de bâtons.
D/ MI- NA
Une personne tuée et une autre blessée au
cours d’un vol à main armée à Kinama.
Dans la nuit du 5 au 6 septembre 2007, des bandits armés de fusils et en tenue civile ont volé
plusieurs biens dans le quartier de Bukirasazi, 1ère Avenue, en commune urbaine de kinama.
Ces malfaiteurs on défoncé à l’aide d’une pierre la porte avant d’entrer. Ils ont aussi tiré sur
les occupants de la maison, tuant une personne, Thierry et blessant une autre, Minani Jean
Bosco.
D/ MI.- AI
16 personnes tuées et 11 blessées suite à
une explosion de grenade en commune
Gasorwe
Au cours d’une fête familiale, un malade mental a fait exploser une grenade en pleine fête qui
a fait un bilan de plusieurs personnes mortes et des blessés ce jeudi 6 septembre 2007 sur la
colline Karira dans un site des déplacés de Gasorwe dans la province de Muyinga.
Plusieurs de ces victimes sont d’une même famille ou des parentés qui étaient venues partager
la joie avec une fille, accompagnée de son concubin, qui était venue rendre visite à ses
parents.
L’auteur du crime, Minani, a simplement dégoupillé la grenade puis l’a laissé tomber sans
aucune inquiétude au milieu des gens qui dansaient à coté de lui.La grenade a explosé faisant
un bilan lourd de 16 personnes mortes et 11 autres blessése dont lui-même. Précisons que
Minani est le fils de la famille visitée.
Selon les témoignages des voisins, Minani soufrait de troubles psychiques et on l’avait
emmené chez des protestants pentecôtistes pour qu’ils prient pour sa guérison. Ils ajoutent
qu’il se plaignait souvent accusant faussement sa famille de lui avoir causer du tort. En effet,
Minani s’était marié à l’age de 17 ans, mais quand sa femme a constaté qu’ il avait des
troubles mentaux, elle l’a quitté et Minani le met faussement sur le dos de sa famille.
L’acte a été prémédité parce que quand ils étaient en train de boire, il disait à ses amis qu’il
était en train de prendre son dernier verre. Personne ne l’a cru, on pense que c’était toujours
des problèmes mentaux qui lui faisaient dire cela.
D/ MI- JB
Une personne tuée et 5 blessées en
commune Musigati
Une personne de la sous colline de Karonge, colline Mpishi en commune de Musigati dans la
province de Bubanza, qui aurait attrapé la folie, a tué une personne et blessé 5 autres à coups
de machette dans l’après midi du dimanche 09 Septembre 2007. L’agresseur a aussi pris un
enfant d’une des victimes, qu’il est allé jeter dans la rivière Mpongore.
Quand les voisins ont vu cela, ils l’ont attrapé et se sont eux aussi mis à le découper mais il
n’en est pas mort. Pour le moment, toutes les victimes sont dans différents centres de santé de
la province de Bubanza et à l’hôpital du chef-lieu où elles sont en train d’être soignées.
L’agresseur se trouve à l’hôpital de Bubanza sous la surveillance de la police. Il est menotté
mais il ne cesse de lancer des menaces tout en essayant de se délier des menottes pour
parachever les victimes, dit- il. La population de Karonge dit qu’il serait fou.
D/ MI- NA
Un camion de mazout se renverse au
quartier Industriel en commune urbaine de
Rohero
Dans la matinée du 10 septembre 2007, vers 7h30, un camion citerne portant une
immatriculation tanzanienne KAE 673H s’est renversé lorsque le chauffeur tentait d’éviter de
cogner un taxi voiture qu’il croisait sur une petite route passant derrière la grande clôture du
port de Bujumbura.
Le camion disposait de deux citernes dont un s’est cassé et tout le contenu versé par terre. Des
gens sont accourus pour récupérer le mazout versé qui avait pris le canal conducteur vers le
lac Tanganyika.
Une grande quantité de ce produit s’est versée dans l’eau du lac Tanganyika. Cet accident a
entraîné une perte sèche de plus de 150 millions de francs burundais à la société IMATCO
pour laquelle était destiné ce produit. D/NK.E
Le paludisme, deux millions de morts par
an !
Le paludisme, cette « fièvre des marais » aussi appelée malaria, est de loin la principale
maladie parasitaire tropicale dans le monde. Une maladie qui à des degrés divers, sévit dans
toutes les régions.
Au début des années 60, seulement 10% de la population mondiale y était exposé. Cette
proportion atteint aujourd’hui 40%. Deux milliards quatre cents millions d’individus y sont
confrontés, soit pratiquement la moitié de la population mondiale ! Depuis quelques années, la
maladie se répand dans des zones dont elle était absente.
Le paludisme, c’est comme un serpent de mer. Il n’arrête pas de revenir à la surface. On
estime entre 300 et 500 millions le nombre de cas annuels, avec 2 millions de morts. La
majeure partie de ces cas sont malheureusement enregistrés en Afrique. Mais la maladie sévit
aussi en Asie, en Amérique, et dans la région européenne dans le Caucase et en Asie centrale.
Trois mille enfants de moins de 5 ans en meurent chaque jour ! Dans ces cas dramatiques, la
mort survient moins de 72 heures après l’apparition des premiers symptômes. Quant à ceux
qui souffrent d’une forme chronique de la maladie, ils présentent en moyenne six accès
palustres par an.
Les femmes enceintes courent, elles aussi, un risque majeur. Le paludisme peut provoquer
une anémie grave, une fausse couche, un accouchement prématuré ou la naissance d’un enfant
mort-né. Et même si la grossesse est menée à son terme, les enfants nés d’une mère infectée
seront plus petits, plus faibles, plus vulnérables aux infections.
D/Destinationsanté
Une dizaine de véhicules tombés dans une
embuscade à Kabuye sur la route NgoziKayanza.
Dans la soirée du 10 septembre 2007 vers 18h30 sur la route Kayanza-Ngozi à Kabuye, une
dizaine de véhicules sont tombés dans une embuscade tendue par un groupe de gens armés de
fusils. Une somme d’argent dont le montant n’est pas encore connu et des téléphones
portables ont été volés.
Parmi les victimes figurait le grand commerçant de Ngozi Ali Khalfan à qui on a dépouillé
une somme de trente mille Fbu et un téléphone portable. On ne connaît pas jusqu’à
maintenant les auteurs et les mobiles de cette attaque mais la police continue à mener des
investigations.
Néanmoins, selon des sources des environs du lieu de l’embuscade,les auteurs de cette
ambuscade seraient des éléments du Palipehutu-Fnl d’ Agathon Rwasa.
D/JPK/SM
Un enfant de 10 ans retrouvé décapité sur la
colline Muramba en Commune Tangara
Dans la matinée du 10 septembre 2007 vers 6 heures, un enfant de 10 ans nommé
Mpitabakana a été retrouvé décapité sur la Colline Muramba , Commune Tangara, Province
Ngozi. Ledit enfant avait été enlévé dans la soirée du 05/09/2007 par des personnes non
encore connues.
Toutefois, une personne soupçonnée d’être présumée auteur de ce crime a été arrêtée et elle
est actuellement incarcérée au cachot communal de Tangara.
D/IM
Une femme grièvement blessée par un
policier en commune urbaine de Kanyosha
Dans la soirée du 23 août 2007 vers 19h30, Mme Joséphine Ntahongendera a été grièvement
blessée par balle chez elle au quartier Musama en commune urbaine de Kanyosha.
Le présumé auteur de l’agression est un policier du nom d’Alfred Kabura. Celui-ci était en
état d’ébriété et venait de se chamailler avec le mari de la femme.
A un certain moment, le policier a prévenu qu’il allait apporter un fusil. Le mari de la victime
s’est alors caché dans une toilette à l’extérieur de la maison. Lorsque le policier est revenu, il
a trouvé uniquement la femme et ses 8 enfants, et a décidé de tirer sur elle. Au moment où il
allait tirer sur les enfants, le père de famille est sorti de sa cachette et a capturé de derrière le
criminel.
Il a réussi à le maîtriser jusqu’à l’intervention d’autres policiers. La victime grièvement
blessée au ventre a été évacuée à l’hôpital militaire de Kamenge, mais son état reste précaire à
cause des infections.
L’auteur de ce forfait a été appréhendé et se trouve actuellement à la prison centrale de
Mpimba.
D/ENk
Une femme et son enfant tués à la grenade
en commune Ngozi
Le ménage de M. Gaspard Nyabenda résidant sur la colline Rusuguti, commune Ngozi,
province Ngozi a été attaqué à la grenade au petit matin de ce mercredi 12 septembre 2007
vers 5h 20. Un bébé de 4 mois prénommé Patrick a été tué sur le coup, et sa mère Anitha
Nyandwi grièvement blessée aux 2 jambes. Elle a été évacuée à l’hôpital de Ngozi où elle a
succombé à ses blessures.
Le présumé auteur de cette attaque est un démobilisé nommé Emmanuel Ngendandumwe. Il a
été arrêté et incarcéré au cachot de la police judiciaire de Ngozi.
Le mobile de cet acte serait que le présumé auteur voulait éliminer un témoin gênant. En effet,
M. Nyabenda était témoin dans une affaire de vol de moto qui opposait Ngendadumwe à un
commerçant de Ngozi prénommé Hilaire. L’audience publique dans cette affaire était fixée
pour le 13 septembre 2007 au tribunal de grande instance de Ngozi.
D/JPK/SM
Deux maisons de rapatriés érigées dans la
réserve naturelle de Rumonde détruites par
la police
La police de l’environnement a procédé ce jeudi 13 septembre 2007 à la démolition de 2
maisons de rapatriés érigées dans la réserve naturelle de Rumonge, dans la localité de
Cabwoba, commune Rumonge, province Bururi.
La police estime que ces maisons étaient construites illégalement.
Les 2 maisons appartenaient à Ngendakuriyo Salvator et Ntambaga Etienne. La maison de
celui-ci a été détruite pour la 2ème fois car elle avait été détruite partiellement le 4 septembre
2007 par la même police de l’environnement.
Les 2 rapatriés qui étaient rentrés en provenance de la République Démocratique du Congo en
2003 affirment qu’ils avaient construit sur des terres appartenant à leurs parents avant les
événements de 1972.
Les familles des 2 rapatriés n’ont plus où aller et font un sit-in devant les bureaux de
l’INECN(Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature) à Rumonge.
D/JPK/FN
Une personne grièvement blessée au cours
d’un vol à main armée en commune Bururi
Le ménage du chef de zone Gasanda, commune Bururi, province Bururi, a été attaqué dans la
nuit du 12 septembre 2007 vers 23 h par un groupe de bandits armés.
Ceux-ci se sont introduits dans la maison et ont exigé de l’argent. Après avoir reçu ce qu’ils
voulaient, ils ont tiré sur le chef de zone qui a été grièvement blessé. Les auteurs et le mobile
de cette agression restent inconnus.
D/JPK/FN
Des symboles du parti Cndd-Fdd brûlés à
Nyanza-Lac
Un drapeau et une paillote du parti Cndd-Fdd ont été brûlés dans la nuit du lundi 10
septembre 2007 au quartier Bukeye situé au chef-lieu de la commune Nyanza-Lac, en
province Makamba.
Cet incident est intervenu après que des présumés militants du parti Cndd-Fdd se soient
disputés avec d’autres présumés du parti Frodebu le même jour dans un bistrot du même
quartier.
Trois suspects ont été arrêtés par la police et sont sous interrogatoire à Makamba.
D/JPK/EM
Le Palipehutu-Fnl refuse de rencontrer le
médiateur Sud Africain à Dar-Es-Salaam
Une rencontre qui était prévue ce dimanche 16 septembre 2007 à Dar-es-Salaam en Tanzanie
entre une équipe de la médiation et le leader du Palipehutu-Fnl, Agathon RWASA a été
annulée. Cette équipe dirigée par le médiateur sud-africain Charles Nqakula comprend
également des membres tanzaniens, ougandais et sud-africains.
Mais le Mouvement Palipehutu-Fnl a refusé de s’asseoir à la même table avec la Médiation
car il n’aurait plus confiance en ce dernier et l’accuse d’avoir un côté penchant en faveur du
Gouvernement burundais.
Les responsables du mouvement ont par ailleurs indiqué qu’ils ne répondront plus aux
invitations du médiateur tant que ce dernier n’aura pas été changé. Ils se disent néanmoins
prêt à répondre à l’invitation d’une initiative régionale, selon des sources au sein de ce
mouvement.
D/ENz
Un policier a kidnappé un bébé de 6 mois en
commune urbaine de Kanyosha
Dans la nuit de mardi le 11 septembre 2007 vers 2 heures, une dame nommée Jacqueline
Ntirampeba a subi des coups et menaces de la part de son ex-mari, le brigadier Omer
Ngendakumana de la police de sécurité intérieure à Kanyosha.
Le présumé auteur avait une grenade dans sa main avant d’intimer l’ordre à la victime de lui
donner de l’argent et le bébé de six mois qu’ils avaient eu ensemble.
Il a alors pris le bébé et a enfermé son ex-épouse dans la maison.
Selon une source policière, le mobile de ce comportement serait le retrait sur son salaire d’une
somme de 30.000 Fbu représentant la pension alimentaire de son enfant.
Le présumé kidnappeur a été arrêté et la police est à la recherche de l’enfant.
D/JPK/IA
Une personne accusée de sorcellerie
grièvement blessée par des criminels non
encore identifiés en commune Rugombo.
Une personne nommée François Mugirankabo a été atttaquée à coups de machette à son
domicile sis à la route transversale 5, secteur Kagazi, zone Cibitoke, commune Rugombo en
province Cibitoke dans la nuit du 17 au 18 septembre 2007, vers 20h. Les présumés
agresseurs sont les dénommés Habiyaremye, Nsekambabaye et Bitemeri. La victime est sous
perfusion sanguine à l’hôpital de Cibitoke où elle a été évacuée après le forfait.
Parmi les présumés auteurs du crime, Bitemeri est dans les mains de la police de Cibitoke
tandis que les 2 autres ont pris le large pour une destination inconnue
Selon les témoignages du chef dudit secteur, Bashingwanubusa Emmanuel, rencontré à
l’hôpital de Cibitoke, la police de sécurité Intérieure de Cibitoke (PSI) s’est déjà investie à la
recherche de ces 2 criminels non encore arrêtés. La même source indique que les mobiles du
crime seraient liés aux accusations de sorcellerie comme le lui ont témoigné les gens de
l’entourage et la famille de la victime.
Rappelons que dans la nuit du 27 au 28 août 2007, vers 23h30, une personne nommée
Mutabazi Henri, du secteur Rugeregere, zone Cibitoke, commune Rugombo a été tuée à coups
de lance par Ndayisavye Samuel l’accusant de danseur de nuit. Le forfait s’est produit dans le
secteur Munyika, zone et commune Rugombo.
D/ B.P
Une veuve attaquée à son domicile par un
groupe de cinq criminels non identifiés en
commune Mutimbuzi
Une veuve a été attaquée par un groupe de cinq criminels non identifiés à son domicile à
Mubone en commune Mutimbuzi, province de Bujumbura rural. L’attaque a eu lieu dans la
nuit du 11 septembre 2007 vers 21heures. Les dits criminels ont fait irruption dans la maison,
puis ont ligoté la femme, l’ont battue puis deux d’entre eux l’ont violée. Ils lui ont aussi volé
deux mille francs.
La victime vivait avant à Ngozi avec son époux puis les 2 époux s’étaient déplacés pour venir
s’installer à Bujumbura suite à la crise. Son mari est ensuite mort en Septembre 2006.
Aujourd’hui la veuve mène une vie difficile et souhaite aller vivre sur la propriété de son mari
à Ngozi.
D/ MI
Les refugiés congolais qui étaient sur le
terrain Tempête en mairie de Bujumbura ont
été transférés en province de Ngozi.
Les réfugiés congolais qui venaient de passer plusieurs semaines dans la capitale Bujumbura
ont été embarqués dans des camions du Haut Commissaire pour les Réfugiés pour être
installés à Musasa en commune Kiremba dans la province de Ngozi. Ces refugiés sont
originaires de Minembwe, Goma et Uvira en République démocratique du Congo.
Selon les témoignages de ces refugiés congolais contactés lors de l’embarquement, ils étaient
fiers d’être transférés ailleurs car ils menaient une vie misérable sur le terrain ‘’ tempête’’,
ont-ils déclaré.
Ajoutons que 3 enfants de ces réfugiés congolais ont été victimes d’accidents de roulage
pendant cette période.
Rappelons que ces réfugiés congolais fuient les affrontements qui se déroulent sur le territoire
congolais entre les Forces armées congolaises FAC et les insurgés dirigés par Laurent Nkunda
au Nord-Kivu.
D/ MI- NE
Un viol collectif par usage de la violence en
commune de Musongati
Une fillette de la colline Buhinga de la commune Musongati dans la province de Rutana a été
violée par un groupe de jeunes gens dans la soirée du 13 Septembre 2007.
Selon les sources recueillies dans la localité, la victime rentrait chez elle en provenance d’un
ruisseau où elle s’était rendue pour puiser de l’eau. Elle a été arrêtée par un groupe qui l’a d’
abord grièvement blessée à la tête à l’aide d’une serpette usagée avant de passer à l’acte. La
victime a été admise à l’hôpital de Gitega où elle est en train de subir des soins.
La mère de la victime a déjà porté plainte à la police et cette dernière attend que la victime se
rétablisse afin qu’elle dénonce ceux qui l’ont violée. Mais d’ ores et déjà, un certain
Nduwimana, un garçon de 12 ans est pointé du doigt comme étant l’un des présumés violeurs.
D/ MI- F.
Actes d’insécurité en province Gitega
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2007 vers minuit, des criminels qui ne sont pas encore
identifiés ont lancé une grenade dans la chambre à coucher de Nkunzimana Joas de la colline
Janja en commune de Makebuko en province de Gitega. Nkunzimana a été grièvement blessé
tandis que sa femme, Ndayishimiye Jeanine, est morte sur le champ. La police a déjà arrêté un
suspect, Hagorimana Antoine, qui est souvent impliqué dans des vols à main armée.
Par ailleurs, une autre personne a été tuée par balles dans le quartier de Rango de la ville de
Gitega par des personnes non encore identifies dans la soirée du 19 septembre 2007 vers 19
heures La victime est un militaire du nom de Masoro Eric.
Dans cette même nuit, un groupe de voleurs armés de fusils ont tenté de voler chez madame
Nzoryitondera Alice résidant au quartier Musinzira dans la ville de Gitega. Au moment où ils
défonçaient la porte de la maison, des militaires qui montaient la garde chez le colonel
Barankoraniye sont intervenus pour empêcher ces voleurs de commettre leur forfait.
Signalons que la veille ,des voleurs armés avaient tenté de voler chez un policier, Polise
Alphonse.
D/ MI.- NP
Une jeune dame accusée de vol brûlée avec
de l’eau chaude en commune Kabezi.
Madame Nishimwe Consolate de la colline Kadende de la zone et
commune Kabezi en province de Bujumbura - Rural, a été brûlée à l’aide de l’eau bouillante
par Madame Gudura de la même localité sur demande de madame Béatrice qui accusait sans
preuves la victime de lui avoir volé dix mille francs.
Gudura se passait pour une féticheuse et se dit capable d’identifier le vrai coupable parmi les
suspects. Il s’agit pour les suspects de plonger la main dans l’eau bouillante et seul le
coupable aura la main brûlée. Pour le cas présent il y avait un seul suspect.
Les sages du village ont été choqués par cette sauvagerie et condamnent les deux femmes
pour avoir fait souffrir atrocement un suspect pour une somme de dix mille francs. Les deux
femmes ont été appréhendées mais ont été vite relâchées moyennant une corruption, a indiqué
la victime.
D/ MI.
Un homme tué et sa femme blessée au cours
d ’un vol à main armée en commune urbaine
de Buterere
Dans la nuit du 19 septembre 2007 vers 1h45 du matin, un commerçant nommé Francois
Ntahimpera a été tué par des personnes non encore identifiées dans le quartier I en commune
urbaine de Buterere.
Ces malfaiteurs en uniformes militaires ont d’abord défoncé la porte de la maison à l’aide
d’une grosse pierre et ont intimé à la victime de leur donner de l’argent. Par après, ils l’ont
tuée et volé tout dans cette maison. Sa femme a été blessée à l’oreille.
Selon la police de sécurité intérieure de la localité, les enquêtes sont en cours pour identifier et
arrêter les auteurs.
D/IA
Une personne tuée et une autre grièvement
blessée en commune Ngozi
Dans la nuit du 18 septembre 2007 vers minuit sur colline Cigumije, zone Mivo , commune et
Province Ngozi, un groupe de gens armés de hâches et de matraques ont attaqué trois
ménages puis ont tué une personne : Banuzinkuru Gervais tandis qu’ une autre a été
grièvement blessée et est actuellement hospitalisée à l’ hôpital de Mivo.
On ignore jusqu’ à maintenant les auteurs et les mobiles de cette attaque.
La police est en train de mener des investigations.
D/JPK/SM
Un détenu s’évade de la prison de Ngozi
avec la complicité d’un policier
Dans l’ après-midi du 18 septembre 2007 vers 13h00, un détenu nommé Révérien Ntibaruta
s’est évadé de la rison centrale de Ngozi située au chef-lieu de la province Ngozi.
Cette évasion aurait été facilitée par le chef de poste de la Police pénitentiaire, le Sergent
Kagoma.
Le policier et le détenu ont tous pris le large et la police est en train de les rechercher. Selon
des sources policières, ledit policier aurait été corrompu par le détenu.
Siganlons enfin que le détenu en cavale était accusé de fabrication de faux billets.
D/JPK/SM
Message du Secrétaire Général de l’ONU à
l’occasion de la Journée internationale de la
paix.
New York, 21 septembre 2007
Chers amis,
La paix est l’un des biens les plus précieux de l’humanité. C’est aussi la vocation première de
l’Organisation des Nations Unies.
La paix est l’essence même de notre mission, elle inspire notre discours et elle est le
dénominateur commun de tout le travail que nous menons dans le monde entier, qu’il s’agisse
du maintien de la paix et de la diplomatie préventive ou de la promotion des droits de
l’homme et du développement.
Nos efforts en faveur de la paix sont essentiels, mais la tâche n’est pas facile. On ne compte
plus le nombre de populations dans le monde pour lesquelles la paix demeure hors d’atteinte.
Dans les camps de déplacés du Tchad et du Darfour comme dans les rues de Bagdad, la quête
de la paix est synonyme d’échecs et de souffrances.
Ce 21 septembre, qui marque la Journée internationale de la paix, est l’occasion de dresser le
bilan des efforts que nous avons menés afin de promouvoir la paix et le bien-être pour les
peuples du monde entier.
Cette journée nous permet d’apprécier ce que nous avons déjà accompli et de nous consacrer à
tout ce qu’il reste à faire.
La Journée internationale de la paix se veut également une journée de cessez-le-feu dans le
monde entier, un répit de 24 heures pour les populations en proie à la peur et à l’insécurité
dans tout le pays.
En ce jour, je demande instamment à tous les pays et à tous les combattants de respecter la
cessation des hostilités. Je demande également à chacun d’entre nous d’observer une minute
de silence à midi heure locale.
Profitons du silence des armes pour mesurer le tribut que nous payons tous aux conflits et
prenons la ferme résolution de faire en sorte que cette pause d’un jour devienne permanente.
En cette journée internationale, promettons de faire de la paix non pas seulement une priorité,
mais une passion. Engageons-nous à redoubler d’efforts, où que nous soyons et de quelque
manière que ce soit, pour faire de chaque journée une journée de paix.
Merci.
Journée internationale de paix a été
célébrée au moment où le Burundi connaît
un regain de violence.
Le Burundi s’est joint aux autres nations pour célébrer la journée internationale de la paix
vendredi le 21 septembre 2007. Cette journée a été célébrée au moment ou Burundi connaît
un regain de violence dans certains coins du pays. Plusieurs cas de violences ont été
enregistrés à la veille de cette journée internationale dédiée à la paix.
Dans la nuit du 19 septembre 2007, en commune urbaine de Buterre, des bandits armés non
identifiés ont tué un commerçant du nom de François Ntahimpera et ont blessé son épouse à
l’oreille. Les victimes n’ont pas été secourues par leurs voisins car ces derniers avaient peur.
La population jette la colère sur les policiers qui sont sur les différentes positions de Buterre
et les responsables administratifs reprochent à cette même population de divisions partisanes.
Dans la même nuit, un militaire du 212ème bataillon commando de Mutukura a été tué par
balle au quartier Mushasha de la ville de Gitega. Dans la même nuit de mercredi, des bandits
armés de fusils ont attaqué une famille du quartier Musinzira dans la même ville de Gitega,
sans faire de victimes car la police est vite intervenue.
En province de Bururi, une personne du nom de Gakoko a été retrouvée morte sur la colline
de Binyoro, commune Vyanda Dimanche le 16 septembre 2007. Selon les sources
administratives, cette personne a été tuée par coups de machettes et les auteurs du crime
restent inconnus.
A la veille de la journée internationale de la paix, le 20 septembre 07, deux corps ont été
retrouvés dans la rivière de Nyamusenyi de la commune Muhuta dans la province de
Bujumbura -Rural. Les victimes ont été identifiées et le mobile de ce crime serait des
règlements de comptes dus à des conflits fonciers. Les présumés coupables du meurtre ont été
arrêtés et sont pour le moment incarcérés à la police judiciaire de Muhuta.
Dans la même commune de Muhuta, une femme âgée de 60 ans est portée disparue depuis
dimanche le 16 septembre 07. Des indices montrent qu’elle aurait été tuée, mais son corps n’a
pas encore été retrouvé. La victime aurait été tuée par ses voisins qui voulaient récupérer les
biens lui légués par son époux. Lés présumés coupables sont également détenus à Muhuta et
les enquêtes sont en cours.
Dans la même nuit du 20 septembre 07, une personne a été tuée, Kennedy Basasagare et deux
autres blessées dans le quartier Bubanza de la commune urbaine de Kinama. Les auteurs sont
des voleurs qui ont également emporté un poste téléviseur, un téléphone public et une somme
d’argent qui n’a pas été révélée. L’administration demande que la population soit désarmée et
que les combattants du PLPHT-FNL rassemblés tout près de Kinama soit éloignés le plus loin
possible de la capitale, car ils pourraient également être source des actes de violence.
En province de Ngozi, une tête d’un homme décapité non encore identifié, a été retrouvé dans
la mâtine de Vendredi le 21 septembre 07 à Kabare, zone Musasa, en Commune Kiremba par
les premiers passants.
Le même jour dans la nuit, un cultivateur et chef de ménage a été assassiné à son domicile sur
la colline Mubanga, Commune Ruhororo, par un groupe de gens armés de grenades.
Dans les deux cas, on ignore les auteurs et les mobiles de ces crimes mais la Police continue à
faire des enquêtes.
D/ MI- NE
Incendie d’un snack bar à l’Avenue de
l’Amitié au centre ville de Bujumbura
Ce dimanche 23 septembre 2007 à minuit, un incendie s’est déclaré dans le bar restaurant « la
fringale » situé à l’avenue de l’amitié au centre ville de Bujumbura. Selon le gérant de ce
restaurant Mr Jean Claude Iradukunda, le feu s’est répandu sur toute la maison qui a été
complètement abîmée. Un cuisinier a été grièvement blessé. L’on enregistre aussi des dégâts
matériels évalués à plus de 20 millions de francs burundais. Le gérant du restaurant regrette
que l’intervention des pompiers n’ait pas été rapide au moment où elle pouvait sauver
beaucoup de choses
D/NE
Un corps d’une personne a été retrouvé
suspendu sur un arbre à Kiremba.
Dans la nuit du 18 Septembre 07, un certain Cishahayo a été assassiné par des personnes qui
ne sont pas encore identifiées. Son corps a été retrouvé suspendu sur un arbre sur la colline de
Kiremba, sous colline de Ndava en commune et province de Bururi.
La veille de l’assassinat, la victime avait déposé une plainte d’ordre foncier au tribunal de
résidence de Bururi contre son demi - frère, Baregensabe Balthazar. La police a déjà fait des
enquêtes préliminaires sur le cas.
D/ MI - F.
La police vient de chasser quatre familles de
rapatriés qui s’étaient installées devant les
bureaux de l’INCN à Rumonge.
Dans la matinée du 24 septembre 2007, la police en commune de Rumonge a tenté de chasser
4 familles qui venaient de passer une semaine devant les bureaux de l’INCN à Rumonge
Ces familles avaient été chassées des terres se trouvant dans ce qui est considéré comme étant
les réserves naturelles de Rumonge par la police chargée de la protection de l’environnement
à Rumong. Elles s’étaient alors installées avec tous leurs biens devant les bureaux de l’INCN
à Rumonge.
Le matin du Lundi le 24 septembre 07, la police était venue les déloger mais ces familles,
composées de 32 personnes, ont résisté et l’opération a failli tourner mal et il a fallu un renfort
d’autres policiers pour parvenir à maîtriser ces personnes. Ces familles étaient récemment
rapatriées de la Tanzanie et disent que ces terres dans lesquelles elles ont été chassées leur
appartenaient avant l’exile
Administration est gênée et ces gens disent qu’elles n’ont pas où aller. La question de ces
familles s’inscrit dans la problématique de la réinsertion des rapatriés
D/ MI.
Un litige foncier oppose la police nationale à
certaines personnes déplacées de la
commune Kamenge.
Plus de 100 familles déplacées de guerre du quartier Mirango II en commune urbaine de
Kamenge réclament leurs propriétés foncières situées dans la même commune. Malgré des
correspondances dont les premières datent de 1999 adressées aux instances habilitées à
résoudre ce conflit, ces déplacés, dont certains disposent même des titres de propriété, ne
savent quoi faire aujourd’hui.
Ces déplacés révèlent que le conflit date de 1999 et consécutivement au lancement de la
politique nationale de rapatriement des réfugiés et de retour des déplacés dans leurs biens et
propriétés.
Malheureusement, les propriétaires des parcelles se trouvant à proximité du camp
Groupement d’intervention, anciennement 3ème Bataillon d’intervention, se sont vus privés
du droit d’accès à leurs parcelles sous prétexte que celles-ci se trouvent dans la zone tampon
du camp. Ces populations ont même organisé un sit in en date du 13 août 2007 devant le
ministère de l’intérieur et de la sécurité publique mais leur problème reste toujours sans
solution. Pourtant, le chef de cabinet dans ce ministère, Mr Aimé Nkurunziza, avait affirmé
qu’il convenait que le Ministère des travaux publics et de l’équipement assainisse la situation
estimant que les policiers ont besoin d’une zone tampon mais que la population aussi a droit à
ses terres.
NK E
Vol à main armé déjoué en commune
urbaine de Bwiza
Dans la nuit de mardi le 25 septembre 2007, vers 19h30, à l’avenue Mutoyi du quartier Jabe
en commune urbaine de Bwiza, des voleurs ont tenté de voler dans un bar appartenant à
M.Butunu. Ils étaient à bord d’une Toyota Corolla dont l’immatriculation avait été enlevée.
Lorsque ces malfaiteurs armés d’un fusil kalachnikov et de grenades ont tenté leur sale
besogne, ils ont été démasqués par la population qui a poursuivi l’un d’entre eux. Celui-ci a
dégoupillé son arme pour la lancer sur les gens qui le poursuivaient mais la grenade n’a blessé
que le seul malfaiteur lui-même.
La police est rapidement intervenue. Elle a échangé des coups de feu avec un autre voleur
armé de fusil qui a succombé sur le champ. Les policiers ont récupéré le fusil et le véhicule
utilisé par lesdits voleurs qui n’ont pas pu arriver à commettre leur délit.
Une dizaine d’autres personnes dont certaines étaient à bord de taxis-motos soupçonnées de
faire partie de la bande de voleurs ont été appréhendées et conduites à la police pour y subir
des interrogatoires.
NK.E
Des membres du comité central et du
bureau exécutif de l’Uprona sont victimes
d’intimidation et de licenciement
Depuis la prise de décision d’exclure le Dr Martin Nduwimana du parti politique UPRONA,
après consultation dans différentes réunions, certains employés de la vice-présidence,
membres des organes de décision de ce parti sont malmenés, humiliés, marginalisés et même
destitués de leurs fonctions. Ils sont accusés d’avoir opposé leurs signatures sur les procès
verbaux et documents sanctionnant lesdites réunions. C’est le cas de Gahurura Libérat,
conseiller principal chargé de la communication et membre du bureau exécutif qui a été
contrainte de démissionner de ce poste fuyant la campagne d’humiliation et de
marginalisation visant a nuire aux upronistes qui ne soutiennent pas le vice- président de la
République Martin Nduwimana dans son conflit qui lui oppose à son parti Uprona. C’est le
cas aussi de Mme Nzeyimana Spéciose, conseiller chargé de la communication au sein de la
même première vice-présidence et membre du bureau exécutif du parti destitué de son poste
en date du 18 septembre 2007.
Selon le porte parole du parti politique UPRONA Mme Catherine Maboboro, certains autres
membres du parti dont des hauts cadres ayant des responsabilités politiques ainsi que les
membres du comité central subissent des intimidations et des menaces d , être destitués s’ils
ne soutiennent pas Martin dans sa lutte contre les mesures l’ excluant du parti.
Un membre du comité central, le nommé Fréderic Nzabampema de la cellule d’appui à la
province Bubanza-Cibitoke a été interpellé par la documentation en date du 20 septembre
2007. Il a été arrêté en commune urbaine de Buyenzi lorsqu’il répondait à un rendez-vous
d’un autre membre du comité central de la province Cibitoke, le prénommé Ismail, pour
signer sur le document de la réunion du 15 septembre 2007 du comité central. La victime
affirme que le policier qui l’a arrêté et conduit à la police judiciaire lui avait présenté une
carte d’un agent de la documentation nationale. Il déclare ensuite que l’OPJ qui l’a interrogé
agissait bel et bien sur des ordres venant de l’extérieur de cette police. Concernant le contenu
de l’interrogatoire celui-ci était relatif à la réunion du comité Directeur ci-haut mentionné.
Signalons que la victime a été arrêtée à 11h mais relâché plus de sept heures après vers 18h45.
Notons que le président du parti Uprona, Aloys Rubuka, a comparu à la police lundi le 24
septembre 07, accusé par celle-ci d’avoir tenu une réunion du parti.
NK.E
Une fillette de 5 ans a été violée par un
homme de 45 ans en commune de Rutana.
Dans la soirée de jeudi le 20 septembre 07, une fillette de 5 ans a été violée par un certain
Nshimirimana Denis, âgé de 45 ans. Le viol a été commis sur la colline de Bugunga en
commune et province Rutana. Le violeur, employé comme cultivateur chez les voisins de la
victime, a profité de l’absence des parents de la fillette et d’autres membres adultes de la
famille.
C’est le petit frère de la fillette, qui a assisté impuissamment à l’acte, qui a témoigné de ce qui
s’est passé. Nshimirimana Denis a demandé aux deux enfants de l’accompagner pour aller
cueillir des fruits. Les deux enfants l’ont suivi et il en a profité pour violer la petite fille.
D/ MI- F.
Collecte des cotisations, vols de biens,
vivres et bétail en province de Bubanza.
Le mouvement palipehutu - Fnl est en pleine campagne de collecte des cotisations dans toute
la province de Bubanza. Chaque ménage cotise 1.500 Frs, les commerçants et les éleveurs
cotisent 5.000 Frs chacun. Ces cotisations se font en pleine journée et les forces de l’ordre et
l’administration ne savent quoi faire. Elles sont contraintes d’éviter des affrontements qui
éclateraient entre les Fnl et les forces de l’ordre, malgré leur provocation, qui risqueraient de
mettre en cause les accords de cessez le feu.
Des affrontements entre des éléments dece mouvement et les forces de l’ordre ont failli
éclater lors d’une collecte systématique dans le site des réinstallés de Gahongore. A coté de
ces cotisations forcées, les Fnl volent des vivres et du bétail pour s’approvisionner.
D/ MI - NA
Un policier blesse par balles 3 personnes en
commune Ruhororo avant d’être lynché
Dans l’après-midi de ce mercredi 26 septembre 2007 vers 15h40, sur la colline Gitaramuka,
zone Ruhororo, commune Ruhororo, province Ngozi, un policier ivre nommé Emmanuel
Nyandwi a blessé par balles 3 personnes au cours d’une émission radiophonique"Tumarane
irungu" de la radio nationale.
Après cet incident, la population en colère s’est jettée sur lui, l’a désarmé et l’a frappé à l’aide
de pierres, de pelles et matraques. Le policier a succombé à ses blessures pendant la soirée à
l’hôpital de Ngozi où il avait été évacué.
Les présumés auteurs du crime ne sont pas encore arrêtés et la police poursuit ses enquêtes.
Signalons qu’un climat de mésentente règne entre la population de Ruhororo et les policiers.
D/JPK/SM
Une fillette de 4 ans violée par un
enseignant en commune Mwumba
Une fillette de 4 ans a été violée dans l’après-midi du 25 septembre 2007 vers 17 h à
Rwarangabo, commune Mwumba, province Ngozi.
Le présumé auteur est un enseignant à l’école primaire de Rwarangabo I nommé Emile
Birikunzira.Il a été arrêté et est pour le moment incarcéré au cachot communal de Mwumba.
Signalons par ailleurs que le viol prend de plus en plus de l’ampleur en province Ngozi.
Le 19 septembre 2007, une femme de 25 ans a été violée sur la colline Gitasi, commune
Mwumba, province Ngozi. Le présumé auteur est un cultivateur de 32 ans nommé Emile
Ndayisenga. Il est pour le moment incarcéré au cachot de la police judiciaire de Ngozi.
Le 21 septembre 2007, une femme de 51 ans a été violée sur la colline Kiruri, zone Mivo,
commune Ngozi, province Ngozi. Le présumé auteur est un prévenu libre nommé Evariste
Nyabenda.
D/JPK/SM
Burundi : Traduire en justice les individus
soupçonnés du massacre de Muyinga .
Le gouvernement devrait mettre un terme à l’impunité dont bénéficient les militaires et
démontrer son engagement vis-à-vis de la justice
(Bujumbura, le 27 septembre 2007) - Le gouvernement burundais devrait traduire en justice
les soldats accusés d’avoir assassiné 31 civils dans la province de Muyinga en 2006, a déclaré
Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a exhorté le gouvernement à
poursuivre tous les militaires impliqués dans ces meurtres, quel que soit leur rang.
« Les auteurs du massacre de Muyinga ne devraient pas être protégés par des manœuvres
visant à retarder le processus », a déclaré Alison Des Forges, conseillère principale à la
Division Afrique de Human Rights Watch. « Nous craignons que d’autres autorités civiles et
militaires aient empêché les autorités judiciaires de donner suite aux preuves dignes de foi
réunies contre des officiers de haut rang. »
En juillet et août 2006, 31 civils ont été tués ou ont « disparu » alors qu’ils se trouvaient en
garde à vue dans la province de Muyinga, dans le Nord du Burundi. Selon des témoins, des
agents de renseignement ont détenu et interrogé les victimes pendant plusieurs semaines dans
un camp militaire. Les soldats ont ensuite tué plusieurs de ces personnes et ont jeté leurs corps
dans une rivière. Les responsables administratifs, dont le gouverneur de Muyinga, ont nié que
ces meurtres aient eu lieu, mais les chercheurs de Human Rights Watch, ainsi que d’autres
personnes, ont trouvé dans la rivière des corps qui semblaient confirmer les récits des
meurtres.
Les autorités judiciaires ont arrêté deux soldats et un agent du renseignement en septembre
2006. En octobre 2006, une commission judiciaire a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de
cinq autres suspects, dont le commandant de la Quatrième région militaire, le Colonel Vital
Bangirinama, mais ces mandats n’ont jamais été exécutés.
Après des mois d’inaction, le Ministre de la Justice a mis en place une autre commission
judiciaire en février, mais ses conclusions n’ont pas été rendues publiques. En mai, l’avocat
général a relaxé l’agent du renseignement, en disant qu’il n’y avait pas eu de civils parmi les
victimes, contredisant ainsi les témoignages oculaires. Il a transféré l’affaire au système
judiciaire militaire.
Le Colonel Bangirinama a été remplacé au poste de commandant de la Quatrième région
militaire en juillet 2007, mais il reste en service actif dans l’armée. Il a été interrogé une fois
par le procureur militaire. Il n’y a eu aucune arrestation dans cette affaire depuis septembre
2006.
Lors d’une réunion avec des bailleurs de fonds en mai 2007, le gouvernement burundais a été
incité à agir dans cette affaire, mais il ne l’a pas encore fait.
« Ces crimes ont eu lieu sous l’administration d’un gouvernement élu qui a pris l’engagement
de respecter les droits humains et l’Etat de droit », a insisté des Forges. « Ce serait un mauvais
présage si ces meurtres devaient finir comme les nombreux massacres commis sous les
gouvernements précédents et ignorés par la suite. »
Human Rights Watch
Nouvelle attaque contre les dissidents du
Palipehutu-Fnl en commune Rugazi .
Les combattants dissidents du Palipehutu-Fnl d’Agathon RWASA basés à Rugazi dans la
Province de BUBANZA ont été la cible d’une nouvelle attaque dans la nuit de mardi le 25
septembre 2007 aux environs de 21 heures.
Selon des sources recueillies sur place, il s’agissait d’une attaque faite par les éléments qui
sont derrière Agathon RWASA à l’aide de 3 bombes mortiers 60. Le bilan a été de deux morts
et 10 blessés dont deux grièvement.
Le Gouverneur de la Province BUBANZA, Pascal NYABENDA, a déclaré que la sécurité
n’est pas totale dans sa Province, raison pour laquelle le système de couvre feu va être
instauré dans certaines localités.
Rappelons que dans la nuit du 2 septembre 2007,ces mêmes dissidents ont été la cible d’une
attaque faite par des éléments de ce mouvement restés fidèles à Agathon RWASA qui a
occasionné un bilan d’une vingtaine de personnes tuées, d’une dizaine de personnes blessées
et d’une autre dizaine enlevée. Cela s’est passé dans la commune urbaine de BUTERERE.
D/ MI- NE
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité
Publique sort de son silence sur la crise qui
règne au sein de l’Uprona.
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Général Major Evariste
NDAYISHIMIYE a déclaré ce mardi le 25 Septembre 2007 qu’il reconnaît M.Aloys
RUBUKA comme le président du parti UPRONA.
A la question de savoir pourquoi le Ministère de l’intérieur a déployé les policiers à la
Présidence de ce parti, qui a interdit Aloys RUBUKA d’entrer dans son bureau, le ministre
NDAYIHIMIYE a répond uque c’était une façon de sécuriser les lieux et éviter des
affrontements ente les deux parties.
D/ MI- NE
Tous les réfugiés congolais qui étaient sur le
terrain de Kigobe en Mairie de Bujumbura
transférés à Ngozi.
Les réfugiés congolais installés depuis près d’une semaine au terrain de Kigobe en Mairie de
Bujumbura ont été embarqués dans une dizaine de camions du Haut Commissariat pour les
Réfugiés vers Musasa en Province Ngozi ce mercredi 26 septembre 2007 après quelques jours
d’identification par la Police de l’Air, des Frontières et des Etrangers.
Depuis quelques jours, ces réfugiés se plaignaient des mauvaises conditions de vie dans
lesquelles le Ministère de l’Intérieur les avait installées. Ils n’avaient ni eau, ni toilette et pas
d’abris. Ils ont regagné donc la Province Ngozi où se trouvent d’autres réfugiés congolais.
D/ MI - NE
La crise entre le parti au pouvoir et l’
opposition en voie de trouver une solution.
Le Président de la République Burundaise a fait le premier pas pour mettre fin à la crise
constitutionnelle que connait le pays depuis quelques temps. Dans un message qu’il a adressé
à la Nation le 27 septembre 2007 sur la situation politique actuelle, le Chef de l’Etat a évoqué
un accord que le Gouvernement a fait avec l’opposition. Il a accepté le partage du pouvoir
avec les autres partis politiques de l’opposition, un pouvoir qui est jusque là monopolisé par le
CNDD-FDD, parti vainqueur aux dernières élections.
Le chef de l’Etat a aussi promis de mettre en place une meilleure Gouvernance et de
professionnaliser les forces de défense et de sécurité. Toutefois, le Président NKURUNZIZA
a dit qu’il n’a pas encore terminé les discussions avec l’Uprona à cause des problèmes
internes que connaît ce parti et promet de continuer par là où ils s’étaient arrêtés.
Dans son discours, le chef de l’Etat a également annoncé que le Gouvernement ne compte pas
reprendre la guerre avec le Mouvement Palipehutu-FNL mais a plutôt exhorté le leader de ce
Mouvement, Agathon RWASA à rentrer de l’exil afin d’aider à la mise en application des
accords de cessez-le-feu conclus.
Il faut signaler que le discours du Président de la République intervient à la veille de
l’ouverture de la session parlementaire d’Octobre 2007.
D/ MI - NE
Grève des travailleurs de la compagnie de
Gérance de coton (COGERCO)
Les travailleurs de la COGERCO sont en grève indéterminée depuis le 26 septembre 2007. Ils
dénoncent la suspension du secrétaire général du syndicat libre des travailleurs de la
COGERCO (SYLCO) Monsieur Jean de Dieu Niyongabo, la destitution du Directeur
Administratif et Financier Mme Bwashi Candide et la suspension injuste de 30 jours du
mécanicien garagiste Ntahomvukiye Henri. Ils réclament en outre l’application de la mesure
présidentielle relative à l’augmentation de 15% de salaire que les autres travailleurs ont acquis
depuis un bon bout de temps.
Le syndicat regrette que les problèmes de gestion dont souffre l’entreprise et qui ont été portés
à la connaissance de l’autorité habileté n’aient jamais trouvé de solutions. Au contraire, le
Directeur Général Monsieur Léopold Manirakiza demande aux syndicalistes de faire recours
aux instances judiciaires pour que celles-ci puissent trancher. Quant à l’octroi des 15%
d’augmentation de salaire, il dit qu’il n’est pas contre et promet que leur réclamation va
trouver de réponse.
L’entreprise est en attente d’une ligne de crédit qu’elle va acquérir dans les meilleurs délais, a
précisée le directeur général Léopold Manirakiza.
NK.E
Message du Secrétaire général à l’occasion
de la Journée mondiale de l’habitat.
1er octobre 2007
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle civilisation urbaine. La moitié de l’humanité vit
désormais dans des villes, petites ou grandes, et l’on estime que d’ici à 2030, les deux tiers
des habitants de la planète seront des citadins.
À ce tournant dans l’histoire de l’humanité, les études montrent que la délinquance urbaine est
en hausse partout. Or, la peur que cette délinquance suscite est l’un des facteurs qui influent le
plus sur notre vie quotidienne. Dans un trop grand nombre de villes de par le monde, elle
conditionne le choix des lieux où l’on vit, où l’on fait ses courses, où l’on travaille et où l’on
se détend, au préjudice du progrès de l’humanité et du développement économique, surtout
dans un monde où, pour la première fois, le nombre d’habitants de taudis devrait dépasser le
milliard. Dans un grand nombre de pays, la délinquance est à l’origine de la fracture urbaine
entre les quartiers sur le déclin, où règnent les armes, les viols, les vols et la violence, et les
quartiers riches dont les habitants ont les moyens de se protéger davantage.
Dans les bidonvilles et dans les quartiers pauvres, la sécurité d’occupation est inexistante, les
équipements collectifs et les services de santé font défaut et les risques liés aux catastrophes
engendrées par les changements climatiques sont les plus grands. Cette année, la Journée
mondiale de l’habitat est l’occasion d’inciter les responsables des villes à s’efforcer de réduire
la délinquance, de renforcer la sécurité d’occupation et d’atténuer les effets des changements
climatiques. Pour reprendre le thème si bien choisi de cette Journée, « Une ville sûre est une
ville juste ».
Alors que nous sommes à mi-chemin de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le
développement, profitons de cette occasion pour réfléchir à la façon dont nous pouvons mieux
administrer nos villes. Nombreuses sont les formes de délinquance urbaine qui ignorent les
frontières locales et nationales, nécessitant ainsi une plus grande coopération entre tous les
secteurs de l’administration et la société civile. Nous devons investir davantage dans nos
enfants et dans nos jeunes, surtout dans ceux d’entre eux qui risquent de se trouver
marginalisés et de tomber dans la délinquance afin d’échapper aux dures réalités de la
pauvreté et de la privation. Veillons aussi à redoubler d’efforts dans le domaine de l’énergie,
car ce sont nos villes qui polluent le plus, et nous devons trouver des solutions innovantes à la
mesure de leur taille.
En cette Journée mondiale de l’habitat, engageons-nous à faire en sorte que toutes les villes
du monde soient plus sûres, plus vertes et plus ouvertes pour chacun.
Enfin Madame Jacqueline Ntirampeba de la
commune urbaine de Kanyosha a retrouvé
son bébé.
Un bébé de 10 mois de Madame Jacqueline qui avait été enlevé par
son père Omer Ngendakumana le 11 septembre 2007, a été retrouvé lundi le 24 du même
mois. Cet enlèvement avait eu lieu en commune urbaine de Kanyosha et l’enfant avait été
conduit le même jour chez les parents de son kidnappeur résidant sur colline
Mibazi,commune Muhuta, province Kayanza, .
Le jugement rendu par le tribunal de résidence de Kanyosha ordonnant une retenue des 2 / 5
sur traitement mensuel de M. Ngendakumana Omer représentant la pension alimentaire de
l’enfant ainsi que 52.000Fbu des frais d’hospitalisation seraient à la base de cet enlèvement.
La mère de l’enfant, assistée par la Ligue Iteka, a entrepris des démarches pour retrouver son
enfant.
Le kidnappeur a été arrêté puis détenu au cachot de la Brigade Spéciale de Recherche. Après
avoir appris où se trouvait l’enfant, la mère accompagnée par la Ligue Iteka, est allée le
récupérer lundi le 24 septembre 2007. L’enfant a été remis à sa mère en présence du patron du
service national de renseignement à Kayanza, du juge du tribunal de résidence de Muhuta, de
l’Officier de Police Judiciaire de la localité et du chef de zone.
D/IA – MI
Embuscade déjouée en commune
Gashikanwa
Dans la nuit du lundi le 1er Octobre 2007 vers 20 heures, sur la colline Gatobo, Zone Gatobo ,
Commune Gashikanwa , Province Ngozi, sur la Route Nationale n°6 Ngozi- Muyinga, un
groupe de gens armés de fusils ont tendu une embuscade mais sans succès.
Néanmoins, quatre d’ entre eux ont été surpris à ce même endroit par la Police avec des fusils
de marque " SUB MACHINE GUN " de fabrication russe et vingt caisses de cartouches. Ces
présumés malfaiteurs sont :
Manirakiza Salvator : cultivateur
Ndayizeye Innocent : démobilisé
Manirakiza Ferdinand : cultivateur
Ndabarushimana Bosco : cultivateur.
Ces personnes sont toutes originaires de la Commune Gashikanwa.
Actuellement, les quatre personnes sont incarcérées au commissariat de la Police de Sécurité
Intérieure de Ngozi où elles sont en train d’ être interrogées.
D/JPK/SM
Des combattant du Palipehutu- Fnl de
Rwasa qui sont dans la Kibira se remettent
au x Forces de l’Ordre.
Dans la matinée du mardi le 2 octobre 2007, des combattant du Palipehutu- Fnl de Rwasa
localisés dans la forêt naturelle de la Kibira se sont rentrés dedans et le bilan a été deux
combattants tués dont le chef de compagnie, Niyongabo Richard et d’un autre combattant qui
a été blessé.
Depuis cet incident, une cinquantaine de combattants ont déserté et se sont remis aux forces
de l’ordre de la province Bubanza pour protection et pour dire qu’ils renoncent à la guerre.
Ces fugitifs apportent peu d’armes parce que depuis que le mouvement de départ a
commencé, on les leur a retiré pour qu’ils ne désertent pas avec des armes du mouvement.
Trois autres chefs de compagnie, Nestor, Waliyoba et Pamphile ont fui avec leurs hommes et
ont pris la direction de la province Kayanza. Des embuscades et des vols à main armée sont
signalés notamment à Kagwema, à la frontière entre les provinces de Bubanza et Cibitoke,
mais on ne sait pas si ce sont ces éléments du Palipehutu-Fnl en fuite qui font tout cela.
D/ MI. - NA.
Déclaration de la Ligue Iteka
La Ligue Iteka a publié ce mercredi 3 octobre 2007 une déclaration. Pour lire la déclaration,
cliquez sur l’icône.
Le syndicat CONAPES lance un préavis de
grève indéterminé.
Le Conseil National du Personnel de l’Enseignement Secondaire (CONAPES) lance un
préavis de grève indéterminée à partir du lundi le 8 octobre 2007. Dans un mémorandum qu’il
a adressé au ministre de l’Education nationale et de la culture et au ministre de la fonction
publique, du travail et de la sécurité sociale, en date du 25 septembre 2007, le syndicat
s’insurge contre les manœuvres dilatoires de la part du gouvernement visant à torpiller et à
violer les accords signés en 2002 qui donnent certains avantages aux enseignants.
Le mémorandum rappelle un certain nombre de revendications dont certaines d’entre elles
sont demeurées des promesses vaines depuis bientôt plus de cinq ans.
Il s’agit notamment de l’analyse et adoption d’un statut juridique de la fondation pour le
logement des enseignants, du reclassement des enseignants sous contrat et de la plupart des
enseignants diplômés D7, des arriérés pour les enseignants des diplômes supérieur au D6 et de
l’application du nouveau statut des fonctionnaires qui a déjà dépassé plus de 6 mois.
Le mémorandum énonce beaucoup d’autres défaillances dont est coupable le gouvernement
du Burundi vis-à-vis des enseignants. En effet, malgré que le Ministre de l’Education Kibeya
Saïdi ait accepté la distribution des documents pédagogiques, les enseignants n’en ont pas eu
depuis l’année passée. La mesure politique de majoration de 34% des salaires n’a pas non
plus été oubliée.
Le syndicat regrette que cette mesure n’ait pas encore été mise en application . Le syndicat
demande aussi le respect des effectifs des écoliers et des élèves en vue de permettre à
l’enseignant de s’acquitter convenablement de sa mission.
En réaction à ce mémorandum, le ministre Saïdi Kibeya a répondu, dans sa lettre du 01
octobre 2007, que son agenda ne lui permettait pas de rencontrer les responsables du syndicat
et les a renvoyés mener des discussions préliminaires avec son chef de cabinet. Cette réponse
évasive n’a pas plus au syndicat qui a décidé par conséquent d’observer une grève
indéterminée à partir du lundi le 8 octobre 2007.
D/ENk
Une personne tuée en commune urbaine de
Rohero
Un cadavre d’une personne non identifiée a été retrouvé mardi le 2 octobre 2007 au quartier
Vugizo tout près du restaurant « chez VAYA » en commune urbaine de Rohero. Selon des
personnes présentes au moment du forfait, trois hommes en uniformes militaires ont
intercepté un homme habillé en civil qui venait de descendre d’un véhicule Hiace de
transport. Ils ont commencé à se chamailler avec l’individu en question. Les trois hommes
demandaient à leur victime de partir avec eux mais cette dernière a résisté de toutes ses forces.
C’était aux environs de 16h30. Un des malfaiteurs a alors tiré deux balles sur le front de la
victime qui est morte sur le champ. Par après, ils ont pris le chemin vers la montagne qui
surplombe la localité.
Quelques minutes après le forfait, le chef de quartier , M. Senyange Evariste a reçu un
téléphone anonyme qui lui disait que c’était des militaires du Palipehutu-Fnl qui venait de tuer
un des leurs pour avoir déserté en emportant deux fusils du mouvement. Les auteurs du crime
auraient eux-mêmes téléphoné au chef de quartier qui s’est vite rendu sur le lieu du crime.
Aucun document d’identification n’a été retrouvé dans les poches de la victime dont le corps a
été rapidement évacué vers l’hôpital Prince Régent Charles. Les services de la mairie ont
procédé à l’enterrement du cadavre jeudi le 4 octobre 2007.
NK.E
Le groupe parlementaire Uprona empêché
de tenir une réunion à la permanence du
parti Uprona
Dans l’avant midi de ce jeudi 4 octobre 2007, une trentaine de jeunes gens ont perturbé une
réunion que le groupe parlementaire UPRONA allait tenir avec le président de ce parti
M. Rubuka Aloys. La réunion allait se tenir dans les enceintes de la permanence de ce parti au
moment où un groupe d’environs 30 jeunes gens dont la plupart n’étaient pas connus, sont
arrivés sur les lieux. Ils ont commencé à chahuter et ont empêché ainsi la tenue de la réunion.
Selon la porte parole du parti, Mme Mabobori Catherine, le groupe parlementaire a été
contraint de reporter la réunion. Elle précise qu’il existe un groupe marginal de gens soutenu
par le pouvoir qui font tout pour perturber toute activité qui se déroule à la permanence du
parti. Elle regrette la partialité des forces de défense et de sécurité qui refusent de protéger les
organes légaux du parti UPRONA.
Mme Mabobori renchérit en disant que l’objet de la réunion était de discuter avec le président
du parti en vue de s’entendre sur l’attitude politique à prendre face au contexte actuel.
Signalons que le même groupe de jeunes gens s’est interposé pour empêcher l’interview que
la porte parole du parti était en train de donner aux médias. NK.E
Nouvelle attaque contre la dissidence du
Palipehutu-Fnl à KAYANZA
Ce jeudi 4 octobre 2007 aux environs de 4 hoo du matin ,des combattants du Palipehutu-Fnl
fidèles à Agathon RWASA ont lancé une offensive contre une dissidence de ce même
mouvement qui déclare être opposée à la guerre et comptant plus de 400 hommes commandés
par un certain BANES,dans la localité de Nkoma,commune Matongo dans la Province de
Kayanza près de la Kibira.
Trois bombes ont été larguées sur la colline Nkoma où s’étaient rassemblés ces dissidents et le
bilan de ladite attaque reste inconnu car cette localité était inaccessible ce jeudi.
Une cinquataine de ces dissidents ont trouvé refuge au chef lieu de la commune Matongo.Des
sources en provenance de Kayanza indiquent qu’il y aurait eu 4 blessés du côté des dissidents
dont leur chef du nom de BANES.
Le Porte parole du Palipehutu-Fnl, Pasteur Habimana, accuse le Gouvernement d’être derrière
ce mouvement de dissidence.
Signalons par ailleurs que 9 combattants de ce mouvement ont tenté de fuir ce mardi 2
octobre 2007 à Mubone, commune Muhuta, province Bujumbura rural. Huit d’entre eux ont
été attrapés et exécutés et le neuvième a pu s’échapper.
D/EN
Un ménage de la colline Camugani en
Commune Ngozi attaqué par un groupe de
personnes armées.
Dans la nuit du 4 octobre 2007 vers minuit, sur la Colline Camugani, Zone, Commune et
Province Ngozi, un groupe de 14 personnes dont 6 armées de fusils Kalashnikov ont attaqué
le ménage de M.Mperabanyanka Joseph et ont volé après avoir ligoté puis battu le chef de
ménage et sa femme les objets suivants :
Un groupe éléctrogène
deux téléphones portables
deux vélos
une montre et des habits.
Parmi les présumés auteurs du vol, deux d’ entre eux ont été arrêtés par la Police à savoir
Minani Emmanuel et Sinarinzi , cultivateurs , habitant dans la même localité.
Actuellement, les deux personnes sont incarcérées à la Police de Sécurité Intérieure à Ngozi
où elles sont en train d’ être interrogées tandis que les douze autres sont recherchées par les
forces de l’ ordre .
D/JPK/SM
La population de Rumonge conteste la liste
des bénéficiaires d’une aide de semence
destinée aux personnes vulnérables
En date du 27 septembre 2007, une aide constituée de semences données par la FAO et qui
était destinée aux personnes vulnérables de la commune Rumonge, province Bururi, n’a pas
été distribuée à cause d’une mauvaise élaboration des listes des bénéficiaires qui n’a pas tenu
compte des critères de sélection prévus.
Les personnes qui étaient présentes le jour de la distribution ont contesté quand elles ont
remarqué que les listes ont été mal faites. Les agents du PRASAB ont dû interrompre
l’opération et la redistribution sera faite quand des listes qui tiennent compte des critères
prévus seront prêtes.
Signalons que ces listes avaient été élaborées par des autorités administratives à la base.
L’aide était constituée par des semences de haricot, de maïs et de choux.
D/ MI- NF.
Un cas d’infanticide s’est produit en
commune de Rutana
Une jeune fille nommée Désidérate Nsabimana originaire de la colline Ntuku en commune et
province Rutana a mis au monde en date du 4 octobre 2007 puis a livré son nouveau né à deux
porcs qui l’ont immédiatement dévoré.
Des voisins ont emmené la présumée criminelle ainsi que les restes du bébé à la commune en
compagnie des élus collinaires. Les autorités communales ont demandé à ce que les restes du
bébé soient enterrés dignement. Quant à Nsabimana, elle a été emmenée à l’hôpital avant
d’être poursuivie par la police après sa guérison.
Un autre cas d’infanticide a été commis en date du 8 juillet 2007 en commune Bukemba, dans
la même province de Rutana, où un nourrisson de 15 mois a été porté disparu puis son
cadavre retrouvé un mois après. Le présumé auteur du crime est une femme nommée
Bizimana Claire qui aurait agi pour des fins de sorcellerie.
MI- F
Arrestation du porte parole du Parti
FRODEBU.
A peine rentré de l’exil, Pancrace CIMPAYE, porte parole du FRODEBU, a été arrêté ce
lundi aux environs de 22 h par la Police nationale Burundaise. Il a été arrêté par le colonel
Bertin, dans le quartier Kigobe, devant le Bar communément appelé MAMBO BADO, puis a
été ensuite amené à la Police Judiciaire de Bujumbura. Sans mandat d’arrestation, Pancrace
CIMPAYE a passé pendant plus d’une heure sous interrogatoire avant d’être relâché.
Selon des sources proches des dirigeants du parti FRODEBU, le colonel Bertin voulait savoir
comment Pancrace CIMPAYE a pu échapper à deux reprises à la police, et comment il est
parvenu à rentrer incognito. Mais, les mêmes sources précisent que Bertin a été contrain de
relâcher son prisonnier sous les ordres venus d’en haut.
Il est à rappeler que Pancrace CIMPAYE est rentré sous les garanties de sécurité du Président
de la République Pierre NKURUNZIZA, un accord conclu entre le Président NKURUNZIZA
et le FRODEBU représenté par le Député Léonce NGENDAKUMANA, Président de ce Parti.
Journée mondiale contre la peine de mort
A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort célébrée le 10 octobre de chaque
année, la Ligue Iteka a publié la déclaration suivante :
Mutinerie à la prison centrale de Mpimba
Les prisonniers de la prison de Mpimba ont organisé lundi le 1er octobre 2007 une mutinerie
contre l’autorité judiciaire qui n’a pas mis entièrement en application la mesure présidentielle
qui accordait la liberté à certains d’entre eux. La mesure offrait la chance aux personnes
notamment en état de santé incurable, à celles qui avaient réalisé le quart de la peine jusqu’au
jour de l’annonce de la mesure, le 28 décembre 2006, de sortir de la Prison. La mesure
concernait également les prisonniers condamnés à la peine de mort dont la peine s’était
commuée en peine de perpétuité.
Selon le Directeur de la prison centrale de Mpimba OPC3 Ndayiziga Emmanuel, la
revendication des prisonniers était fondée puisque la commission qui avait été mise en place
pour la mise en application de la mesure n’a pas travaillé à la satisfaction totale des
bénéficiaires. Il reste encore beaucoup de cas qui sont en droit de bénéficier de la mesure
présidentielle concernée.
Il s’agit notamment de la catégorie des prisonniers atteints de maladie incurable, ceux qui ont
déjà fait le quart de la peine et de quelques autres cas condamnés à la peine capitale. L’on se
rend compte que la commission a arrêté très tôt au moment où il restait encore beaucoup à
faire.
Néanmoins, le Directeur de la prison reconnaît les mérites de la commission qui est parvenue
à faire sortir de la prison plus de 1600 prisonniers depuis l’annonce de la mesure jusqu’en
juillet 2007.
L’autre problème non moins important qui pèse sur la vie à la prison centrale de Mpimba est
la surpopulation avec toutes ses conséquences. La prison de Mpimba comptait en date du 11
octobre 2007 2.203 prisonniers dont 18 nourrissons et 136 mineurs. Sur cet effectif total des
prisonniers, il y a 51 femmes.
Cette surpopulation fait que les prisonniers manquent cruellement d’espaces pour dormir,
certains sont contraints de dormir en plein air, exposés au froid et aux intempéries.
Le directeur propose d’agrandir la prison de Mpimba pour permettre aux prisonniers de
respirer. Pour lui, la prison est un endroit incontournable pour chaque société et elle doit être
un endroit non de punition mais de socialisation, dans lequel des personnes en mal de vivre
normalement avec les autres sont conduites.
Précisons que la mutinerie a duré seulement l’avant midi du premier octobre 2007. Le
directeur de la prison et le directeur général des affaires pénitentiaires M Gasamirwa Anaclet
ont convaincu les prisonniers de la nécessité d’arrêter le mouvement. Le directeur leur a
expliqué que les conséquences néfastes retombent sur les mutins étant donné que toute
activité faite à la prison bénéficie aux seuls prisonniers.
Le ministre de la justice Mme Clotilde Niragira, par le biais du directeur général des affaires
pénitentiaires, a promis de rendre visite aux prisonniers dans un proche avenir. Entre-temps,
la vie est redevenue normale à la prison centrale de Mpimba.
L’administration a reçu le mot d’ordre de faire une liste des prisonniers qui doivent bénéficier
de la mesure présidentielle. Une commission de Médecins a été mise en place et est attendue
incessamment à la prison centrale de Mpimba pour se prononcer sur les cas de prisonniers
atteints réellement de maladies incurables.
NK.E
Grève indéterminée des étudiants du
Département de statistique à l’université du
Burundi
Cent et un étudiants du « Département de Statistique appliquée à l’économie » de l’Université
du Burundi sont en grève indéterminée depuis le 1er octobre 2007. Ils revendiquent la bourse
d’étude et les avantages sociaux qu’ils ne bénéficient pas depuis le mois de mars 2007.
Cette bourse d’étude équivaut à un montant de 9000Fbu pour les étudiants vivant dans les
campus universitaire. Elle est de 30.000Fbu pour des étudiants externes régulièrement inscrits
à l’Université car ils ne bénéficient pas de certains avantages sociaux comme la carte de
restauration, la chambre et la carte mutuelle.
Les grévistes se considèrent comme des étudiants à part entière de l’Université du Burundi
qui doivent bénéficier de la bourse universitaire et des avantages sociaux de la même manière
que les autres étudiants. Ils réclament la reconnaissance de leurs diplômes tel qu’ adoptés par
le conseil d’administration de l’Université du Burundi, qui a même adopté un statut juridique
spécial pour ce département.
Les étudiants en grève disent avoir appris avec surprise que le département n’est pas reconnu
par le ministère de l’Education nationale et de la culture alors que ce sont les autorités du
même Ministère qui ont solennellement procédé à l’ouverture des activités en 2005.
Le ministre de l’Education nationale et de la culture Saïdi Kibeya affirme en effet que le
département n’est pas de son ressort mais qu’il est du ressort du ministère de la planification
et du ministère des Finances.
Pour lui, les deux ministères en plus du sien doivent se mettre ensemble pour déterminer les
voies et les moyens en vue de l’intégration de ce programme de statistique à l’Université du
Burundi. Ce programme de statistique date de l’an 2005 dans la faculté d’Economie de
l’Université du Burundi. Le premier groupe de 47 étudiants de l’ingéniorat statistique devrait
terminer la troisième et la dernière année, l’année prochaine.
Il existe deux autres groupes d’ étudiants : celui de 26 étudiants candidats du diplôme
d’Adjoint Technique de la statistique qui devraient également terminer la deuxième et la
dernière année en 2008 ; et celui de 28 étudiants qui se trouvent encore en première année.
Pour être un candidat au diplôme d’ ingéniorat statisticien, il faut avoir un diplôme de
candidature en économie ou en sciences. Le candidat au diplôme d’adjoint technique de la
statistique doit tout au moins disposer d’un diplôme d’Etat ou d’ un diplôme équivalent à ce
dernier. Un concours est organisé avant l’admission à ce département.
Ce département est financièrement appuyé par le Programme d’ Appui à la Gestion
Economique(PAGE) qui paie les enseignants et octroie aux étudiants un montant mensuel de
47 000 FBu représentant les frais de recherche, de documentation et de prime.
Au cours d’une assemblée générale tenue en date du 10 octobre 2007 par l’
ASSER(Association des étudiants de Rumuri), les étudiants de l’université du Burundi ont
sorti un préavis de grève pour soutenir ces étudiants.
D/ N.E.
Recrudescence de vols en commune urbaine
de Kanyosha
Beaucoup de cas de vols sont signalés en commune urbaine de Kanyosha ces derniers jours.
Dans la seule nuit du 3 octobre 2007, deux cas de vols ont été enregistrés dans les quartiers
Kajiji et Musama de la même commune. Les voleurs non identifiés ont volé au domicile du
chef de quartier Mr Donatien Mpawenayo.
Ils lui ont volé un grillage, tous les ustensiles de cuisine et deux canards qui se trouvaient dans
la cuisine qu’ils ont défoncé avant de commettre le forfait. C’était vers 2heures du matin.
Presque à la même heure, des coussins et une télévision ont été volés chez un certain Aimé
habitant sur la 5ème avenue du quartier Musama. Le lendemain, des voleurs ont volé des
casiers des bières primus et Amstel mais un d’entre eux a été capturé et conduit dans le cachot
du groupement d’intervention situé dans la même commune de Kanyosha.
Sur la même avenue, les voleurs ont déjà pillé plus de deux fois dans un bar-dépôt chez un
certain Nicayenzi.
Le dernier vol connu date du 8 octobre 2007. profitant de la pluie battante, des voleurs ont
défoncé le mur donnant accès au salon de la maison d’un officier de la Force de Défense
Nationale . Ayant senti un danger, la victime s’est réveillée et a fait face à l’un des voleurs
mais qui est parvenu à s’enfuir malgré les coups de feu à sa poursuite.
Selon l’administration communale, un dernier incident criminel au cours du quel une
personne a trouvé la mort s’est produit le 28 septembre 2007 aux environs de 23h dans le
quartier Kizingwe-Bihara.
Le nommé Nzambimana Edouard a été tué suite à une tentative de vol à main armée. Lorsque
les habitants se sont aperçus du groupe des assaillants, ils ont lancé des cris très forts et les
policiers sont vite intervenus. Un voleur fortement armé de 4 grenades a été attrapé lorsqu’il
s’était caché dans un arbre. Les autres voleurs ont pu échapper à la police. Le voleur capturé a
affirmé qu’il était lui et ses compagnons des militaires du mouvement Palipehutu-Fnl.
Il se trouverait actuellement dans les cachots du commissariat municipal de la police
judiciaire en attendant que son dossier soit transféré au parquet.
NK.E
Grève du personnel non magistrat du
ministère de la justice
Le syndicat du personnel non magistrat « SYPMJ » observe à partir de ce lundi 15 octobre
2007 une grève indéterminée. Dans sa lettre de mise en demeure d’une grève datant du 5
octobre 2007, le syndicat avait prévenu la ministre de la justice, Me Clotilde Niragira de son
indignation face à la lenteur des travaux de la commission chargée d’étudier les possibilités
d’application de la loi n° 1/006 du 16 juin 2000 portant statut des Agents de l’ordre judiciaire.
A la même occasion, le personnel avait annoncé un arrêt de travail de longue durée à partir du
15 octobre 2007. Le président du syndicat, M. Mélance Nahayo regrette les manœuvres
dilatoires de l’autorité judiciaire qui ne s’est pas préoccupée de trouver des solutions aux
revendications du personnel non magistrat.
Rappelons que le même personnel avait organisé une grève en mai 2007 qui avait été clôturée
par la mise en place d’une équipe qui devait préparer la mise en application du statut ci-haut
mentionné.
NK.E
3 personnes tuées et une autre grièvement
blessée en commune urbaine de Bwiza
Dans la soirée du samedi 13 octobre 2007, vers 18h, trois personnes ont été tuées et une autre
personne grièvement blessée en commune urbaine de Bwiza. Les quatre victimes se
trouvaient tout près de l’Hôtel « Albatros » au moment où des coups de feu ont retenti en leur
direction.
Trois d’entre elles sont mortes sur le champ tandis que la 4ème personne a été grièvement
blessée. Selon le porte parole de la police, Pierre Chanel Ntarabaganyi, les auteurs du crime
étaient à bord d’une voiture taxi lorsqu’ils ont ouvert le feu sur leurs victimes.
Avant de s’enfouir, ils ont mis les cadavres dans le taxi qui les avaient conduits jusqu’à cet
endroit et ont pris fuite à l’aide d’un autre taxi voiture qui les attendait tout près. Sur le lieu du
crime, la police y a récupéré un fusil Usi, une baïonnette et un chargeur garni.
Il semblerait que le blessé évacué rapidement à l’hôpital militaire de Kamenge est un certain
Nestor Banzubaze connu sous le sobriquet de BANES, un dissident du Palipehutu-Fnl qui
opérait ces derniers temps du côté de la Kibira en province de Kayanza.
NK.E
Un chef de colline enlevé par des éléments
du Palipehutu-Fnl en commune Bubanza
Des menaces d’enlèvement des autorités administratives de la province de Bubanza proférées
par le Palipehutu - Fnl de Rwasa Aghaton seraient entrain d’être traduites en actes sur terrain.
Suite à l’arrestation d’un des militants de ce mouvement, un ultimatum avait été lancé contre
les autorités administratives à la base, les mettant en garde qu’elles seraient enlevées au cas
où elles ne lâcheraient pas un de leurs militants qui a été arrêté, accusé de collette de
cotisation pour le compte de ce même mouvement.
En effet, dans la matinée de ce lundi le 15 octobre 2007, le chef de la colline Muramba de la
zone Muramba en commune Bubanza, province Bubanza, a été enlevé par une dizaine de
personnes armées de fusils et en uniformes militaires et policières.
Le chef de zone Muramba été lui aussi cible de cette opération d’enlèvement mais a pu
échapper de justesse. Les kidnappeurs ont pris la direction de la zone Buvyuko mais leur
destination reste toujours inconnue.
Les autorités administratives sont prises de panique.
D/ MI AN.
La police a mis la main sur des bandits
armés qui opèrent dans le lac Tanganyika.
Dans la nuit du 12 au 13 octobre 2007, la police a mis la main sur des bandits armés qui
opèrent dans les eaux du lac Tanganyika. Ces bandits ont été attrapés vers 3 heures du matin
dans le secteur de Mwange, zone Kizuka en commune de Rumonge dans la province de
Bururi.
Ils venaient de commettre un vol organisé dans les eaux du lac Tanganyika où ils ont volé
beaucoup de biens sur une pirogue qui venait du Congo à destination du Burundi.
Des armes constituées de deux fusils kalachnikov, de 2 grenades et des chargeurs ont été
saisies. Une somme d’argent en devise et en monnaie locale a été également saisie.
D/ MI- NF
Des malfaiteurs non identifiés ont assassiné
un cabaretier en commune Gishubi.
Dans la nuit du 14 octobre 2007, des criminels non encore identifiés et armés ont attaqué dans
une buvette appartenant à Sindaye Audace de la commune Gishubi en province de Gitega. Ils
se sont introduits dans le bar puis ont tiré sur le propriétaire du bar qui est mort sur le champ.
Ces malfaiteurs n’ont rien volé, ce qui montre qu’ils étaient venus avec le seul but de tuer. Le
mobile n’est pas encore connu et on n’a aucune trace de ces malfaiteurs.
D/ MI - NP
Un couple assassiné dans la ville de Gitega.
Des personnes non identifiées armées de fusils ont assassiné deux personnes dans la nuit du
12 octobre 2007 dans la vallée Nyabugogo qui sépare les quartiers de Mushasha et Shatanya
de la ville de Gitega.
Les victimes, Barakabitse Anselme, un démobilisé, et son épouse résidaient dans le quartier
de Mushasha. Anselme est originaire de la colline Buhoro de la commune Itaba en province
de Gitega.
Le mobile du crime reste inconnu mais il se pourrait que la victime avait un conflit avec ses
voisins.
D/ MI- NP.
Vol en commune urbaine de Ngagara.
Dans la nuit du 14 au 15 octobre 2007, vers 21h, deux bandits armés de fusils ont volé dans
une station d’essence Engen au quartier 3 de la commune urbaine de Ngagara. Avant de voler,
ils ont tiré des coups de feu en l’air pour intimider les travailleurs de ladite station. Ils ont
ensuite volé une somme d’argent dont le montant est de 312.760Fbu, comme le témoigne l’un
des travailleurs. Ils ont aussi volé un télétax et un téléphone mobile.
En fuyant, ces voleurs ont tiré en l’air beaucoup de coups de feu, ce qui a alerté la population
de Ngagara qui, elle aussi, a commencé à tirer.
D/ MI - IA
Une femme détenue au cachot de la brigade
de Gatumba pour avoir castré son mari.
Dans la nuit du 13 au 14 octobre 2007, vers 20 heures dans le secteur Kinyinya, zone
Rukaramu, commune Mutimbuzi, province Bujumbura rural, madame Virginie Banyiyezako,
âgée de 35 ans a castré son mari Etienne Gahungu âgé de 45 ans.
Selon la femme, tous les deux avaient pris un verre de trop et son mari a commencé à
l’agresser. Selon toujours la même source, ils avaient pris une boisson trop alcoolisée
prohibée, fabriquée à base d’ananas.
Pour le moment, la victime est dans un état critique à l’hôpital Prince Régent Charles.
D/ IA- MI
Un septuagénaire s’est suicidé en Commune
Busiga
Dans la nuit du 15 octobre 2007 vers 21 heures, un veuf de 70 ans prénommé Romain s’ est
suicidé à l’ aide d’ une corde à son domicile situé dans la zone Mparamirundi, Commune
Busiga, Province Ngozi
Le cadavre a été retrouvé suspendu dans sa maison et il portait six chemises, trois pantalons et
un veste. On ignore jusqu’ à présent le motif de ce suicide mais la police poursuit ses
enquêtes.
Signalons par ailleurs qu’un autre suicide s’est produit le 13 du même mois vers 15 heures,
sur la Colline Nyange, Zone Mparamirundi,dans la même commune de Busiga. Hakizimana
Consolate, âgée de 20ans, s’ est suicidée à l’ aide d’ une corde la veille de la cérémonie de sa
dot.
Son corps a été retrouvé suspendu sur un arbre dans la brousse. On ignore également la cause
de ce suicide.
D/ MI - MS
Déclaration conjointe du Haut Commissaire
des Nations Unies aux droits de l’homme et
du Secrétaire général de la Francophonie,
Paris/ Genève, 17octobre 2007 : A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination
de la pauvreté, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Louise
Arbour, et le Secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf, ont exprimé
aujourd’hui leur profonde préoccupation face aux problèmes relatifs aux droits de l’homme
qu’entraîne la pauvreté.
Ils ont réaffirmé que la pauvreté demeure souvent la cause et la conséquence de nombreuses
violations des droits de l’homme. Ils ont rappelé qu’en adhérant à la Déclaration du Millénaire
et aux Objectifs du Millénaire pour le développement, ainsi qu’au Document final du Sommet
mondial de 2005, de nombreux Etats se sont engagés à éradiquer la pauvreté. Par ailleurs, les
Etats et Gouvernements francophones, réunis en 2004 à Ouagadougou lors du Xème Sommet
de la Francophonie consacré à la Solidarité et au Développement durable, ont réitéré leur
volonté de s’engager dans le cadre d’un partenariat global et inclusif à lutter pour
l’élimination de la pauvreté, jugée source inévitable de conflits.
Dans cette perspective, la Haut Commissaire aux droits de l’homme et le Secrétaire général de
la Francophonie, ont lancé un appel aux Etats pour les encourager à honorer leurs
engagements pris lors du Sommet mondial de 2005 et à mettre en place notamment des
stratégies pour lutter contre la pauvreté et pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le
développement dans le respect des principes fondamentaux des droits de l’homme.
Mme Arbour et M. Diouf ont également encouragé les Etats à respecter leurs obligations et
leurs engagements internationaux souscrits dans le cadre des instruments internationaux des
droits de l’homme relatifs aux droits civils et politiques ainsi qu’aux droits économiques,
sociaux, et culturels.
Dans un monde disposant des ressources suffisantes pour tous, la pauvreté et les inégalités
qu’elle engendre demeurent les défis les plus graves qui se posent à l’humanité dans le
domaine des droits de l’homme, ont-ils déclaré.
La Haut Commissaire aux droits de l’homme et le Secrétaire général de la Francophonie ont
invité les Etats à accroître les efforts nationaux et à améliorer également leur collaboration
internationale en vue d’assurer la jouissance et le respect des droits de l’homme, dans le
contexte de la lutte contre la pauvreté.
Les étudiants de l’université du Burundi en
colère contre le service de restauration
Les étudiants de l’université du Burundi sont en colère contre la régie des oeuvres
universitaires(ROU)qui supervise le service de restauration depuis lundi le 15 octobre 2007.
Ils se sont révoltés contre ce service qui leur sert à table une nourriture avariée et périmée.
Les étudidiants ont effectivement exposé des produits vivriers dont des quantités importantes
de haricot et de riz, des boîtes de tomte concentrée périmées et des choux avariés. Les boîtes
avaient par exemple comme date d’expiration l’année 2005.
Le président de l’association des étudidiants de Rumuri considère que cette situation n’est pas
différente d’un acte criminel.Les étudiants demandent l’intervention des médecins spécialistes
pour faire passer des examens aux victimes de cette alimentation.
A son tour, le directeur de la ROU, M. Jean-Pierre Manda, a regretté ce mercredi 17 octobre
2007 la séquestration dont est victime le personnel de son service. Il a reconnu néanmoins la
mauvaise qualité du riz non décortiqué qui a été servi à table, mais a refusé d’admettre que ce
produit était avarié.
Il a ajouté que les vivres avariés exposés dans la cour de l’université du Burundi avaient été
mis de côté dans le magasin en attendant leur destruction, et a regretté que les étudiants aient
induit en erreur les media et l’opinion.
Dans l’après-midi de ce mercredi 17 octobre 2007, les étudiants ont séquestré le ministre de
l’Education nationale et de la culture et le directeur de la ROU et ont exigé au directeur de
démentir devant les étudiants les propos tenus dans les média selon lesquels la révolte des
étudiants avait des relations avec la grève en cours au département de statistique.
Le ministre de l’éducation et le directeur de la régie ont été libérés après ce démenti.
D/ENk
Journée internationale de l’alimentation : le
Burundi accuse un déficit alimentaire de 15
%.
Mardi le 16 octobre 2007, le monde entier a célébré la journée internationale dédiée à
l’alimentation. Cette journée est célébrée au moment où la population burundaise ne jouit pas
pleinement du droit à l’alimentation, droit pourtant reconnu à tout citoyen par les textes
internationaux ratifiés par le Burundi et par la constitution du Burundi en son article 52.
Malgré cette reconnaissance légale de ce droit pour tout citoyen, la situation au Burundi est
déplorable. La majorité des burundais n’ont pas à tout moment un accès régulier à une
nourriture suffisante et nutritive qui leur permet de satisfaire leurs besoins et leur préférences
alimentaires en vue d’une vie sociale et politique saine et active, critère retenu pour une
sécurité alimentaire adéquate, par le PAM lors du sommet de 1996.
Cette année, le Burundi accuse un déficit alimentaire de 15% et les causes de cette insécurité
alimentaire sont multiples, les une étant conjoncturelles et les autres structurelles.
Parmi les causes directes, on peut citer les aléas climatiques, la chute de la production des
cultures de soudure, la guerre civile, pillage des biens et équipements et perte totale et
partielle de l’accès à la terre et aux autres facteurs de production pour les populations rurales
agricoles.
En plus de ces causes directes, il existe d’autres facteurs aggravants dont ; une forte pression
démographique et foncière, une dégradation de l’environnement et une baisse continue de la
fertilité qui entraîne une chute de la production, une destruction des infrastructures socio
économiques, la dégradation des services d’encadrement et l’inflation qui entraîne la hausse
des prix des intrants agricoles.
Des organisations onusiennes et humanitaires œuvrant dans le domaine de l’agriculture et de
l’alimentation font des efforts considérables pour venir en aide aux groups vulnérables . Le
PAM prévoit la distribution ciblée aux plus exposés à l’insécurité alimentaire comme les
rapatriés, les refugiés, les centres nutritionnels thérapeutiques et les cantines scolaires.
Pour la saison agricole 2008 A, la FAO, le CRS et la GTZ vont appuyer 201.800 ménages en
intrants agricoles, semences et outillages. Des semences végétales de qualité seront
multipliées pour 6.720 ha de céréales, 500 ha de légumineuses, 305 ha de tubercules et
312.000 vitro- plants de bananier et de colocase. Des boutures de manioc résistantes à la
mosaïqué seront multipliées et 130.000 plants fruitiers seront distribués. Pour l’actuelle
campagne sylvicole, 2.000.000 de plants agro forestiers seront produits. Il est prévu une
distribution de16.800 chèvres aux déplacés et rapatriés en installation dans leur exploitation.
Des marais réhabilités ou en cours de réhabilitation sont évalués à 870 ha. La FAO et le
PNUD ont entamé un aménagement de bassins versants pour 2.000 ha. L’ agri - élevage sera
redynamisé au travers les chaines communautaires par l’introduction de 145 bovins et de
6.875 caprins. D/ MI
Le personnel non magistrat et les
enseignants en grève menacés par leurs
ministres de tutelle
Le personnel non magistrat du ministère de la justice et les enseignants du ministère de l’
Education continuent leur mouvement de grève entamé respectivement le 15 octobre 2007 et
le 8 octobre 2007. Tous les deux revendiquent la mise en application des processus déjà
conclus avec l’Etat du Burundi.
Les grévistes du conseil national du personnel enseignant du secondaire ( CONAPES )
dénoncent des intimidations de la part de l’autorité du ministère de l’Education qui les
contraints de retourner au service, par des déclarations ménacantes, au lieu de privilégier la
voie du dialogue et de la concertation.
Selon le président du CONAPES, M. Philbert Ngezahayo, la voie d’intimidation est sans issue
puisque d’autres stratégies peuvent être envisagées tout en étant au service. Il recommande
aux enseignants de maintenir le mouvement de grève en attendant le résultat des pourparlers
en cours que le syndicat mène au plus haut niveau.
Le représentant du syndicat du personnel non magistrat M. Mélance Nahayo dénonce aussi de
son côté des tentatives de division et d’intimidation dont sont victimes les grévistes.
La ministre de la justice, Mme Clotilde Niragira, menacerait de recruter d’autres travailleurs
si les grévistes ne renoncent pas à leur mouvement de grève. Pour elle, ces travailleurs sont
régis par le statut général des fonctionnaires. Ils n’ont par conséquent qu’à attendre
l’application de ce statut et le relèvement économique et financier de la caisse de l’Etat.
Les grévistes considèrent cette position de leur ministre comme un retour en arrière étant
donné qu’elle avait pourtant accepté un consensus pendant la grève précédente de Mai 2007
selon lequel une commission devrait être mise en place pour étudier les possibilités de mise en
œuvre du statut spécial de ce personnel. N.E
une mère viole le droit de liberté et de
religion de sa fille en commune Ngozi
Une mère nommée Hélène Ndayikengurukiye du quartier Swahili, commune Ngozi, province
Ngozi, et encadreuse au lycée islamique de Ngozi, a séquestré, battu et enfermé sa fille
nommée Safia Habimana depuis le 13 octobre 2007.
La fille est accusée d’avoir commis un sacrilège en changeant de religion. Elle était une
musulmane et a changé de religion pour devenir une protestante pentecôtiste.
Cette séquestration et ces mauvais traitements se produisent pour la 2 ème fois au cours de
cette année 2007.Cette fille avait eu des problèmes à rejoindre ses camarades d’école au lycée
de Vugizo, en commune urbaine de Rohero à Bujumbura après les vacances de Pâques en
avril 2007 pour le même motif, et il avait fallu l’intervention de l’administration et de la
police.
Signalons que l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 31
de la constitution de la République du Burundi garantissent la liberté de pensée, de religion et
de conscience à toute personne.
D/JPK/SM
Manifestation des députés du parti politique
UPRONA devant le Ministère de l’intérieur et
de la sécurité publique
Les parlementaires du parti politique UPRONA ont organisé une manifestation publique
devant les bureaux du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ce jeudi 18 octobre
2007.
Au cours de cette manifestation, ils brandissaient des écriteaux sur lesquels étaient
mentionnées leurs préoccupations et revendications dont notamment la libération de la
permanence de leur parti assiégée depuis un bon bout de temps par la police nationale et des
jeunes gens inconnus au service du premier vice président Martin Nduwimana exclu du parti.
Quelques minutes avant la manifestation, lesdits députés venaient d’être empêchés de tenir
une réunion à la permanence du parti dit « Kumugumya » par un arsenal de policiers
commandés par Nikiza David, le commandant du groupement d’intervention.
Celui-ci leur a signifié qu’ils n’avaient pas le droit d’entrer dans les enceintes de la
permanence et que seuls le président du parti, son vice président et les employés étaient
autorisés d’accéder à la permanence.
Au cours de l’interview qu’il a donnée aux médias, le député Sinunguruza Thérence a regretté
le fait que la police se permette de séquestrer des honorables représentants du peuple violant
ainsi l’article 244 de la constitution qui recommande la neutralité et l’impartialité des forces
de défense et de sécurité.
Le groupe UPRONA a adressé une correspondance au ministre de l’intérieur et de la sécurité
publique pour demander à celui-ci de trouver des solutions à ce problème. L’interviewé a
déclaré que le parti UPRONA ne pouvait pas appuyer des institutions qui ne respectent pas la
constitution.
Signalons que le blocage institutionnel n’a pas encore trouvé d’issue.Les activités à
l’Assemblée Nationale avancent au ralenti et aucun des 34 projets de lois retenus pour la
session ordinaire d’octobre 2007 n’a été ni analysé ni adopté, plus de deux semaines après.
Les autres députés se sont solidarisés avec les députés de l’UPRONA en suspendant les
activités de la journée de ce jeudi 18 octobre 2007.
NK.E
Comparution du directeur de la RPA et du
Directeur du journal Arc-en- ciel au parquet
de la République près la cour d’appel.
MM Emmanuel Nsabimana et Thierry Ndayishimiye respectivement directeur de la Radio
Publique Africaine(RPA) et directeur des publications du journal Arc en ciel ont comparu
dans l’avant midi du 18 octobre 2007 au parquet général près la cour d’appel de Bujumbura.
La comparution est relative à une affaire concernant le Pasteur Estron Rutayisire de l’Eglise
Bon Berger que les 2 média ont successivement rapportée. Le procureur
général,Mme Mukeshamana Marie Chantal s’est saisie de l’affaire.
Les deux responsables ont déjà comparu deux fois dans cet organe de justice. Cependant, ils
ont toujours dénoncé cette comparution dans un organe de justice qu’ils considèrent très haut
placé pour s’occuper de cette affaire étant donné que les deux ne disposent pas de privilège de
juridiction.
En plus, ils dénoncent que l’affaire soit instruite par Mme Mukeshimana, une adepte de
l’Eglise en question. Les deux directeurs ont tout de même apprécié l’audience qu’ils ont eue
avec le procureur général près la cour d’appel et espèrent que le dossier va être bientôt
clôturé. NK.E
Un syndicaliste relâché à Ngozi après une
semaine de détention illégale.
Dans la matinée du 18 octobre 2007, le représentant du syndicat CONAPES(conseil national
du personnel de l’enseignement secondaire) en commune de Kiremba, province
Ngozi,M.Egide Bazirutwabo, a été relâché après 8 jours de détention illégale au cachot de la
police Judiciaire de Ngozi.
Il avait été arrêté le 10 octobre 2007 par l’administrateur de la commune Kiremba qui
l’accusait d’attentat à la sureté intérieure de l’Etat. Après son arrestation, il a été d’ abord
détenu au cachot communal de Kiremba puis transféré à la police judiciaire de Ngozi le 16 du
même mois.
L’accusation portée contre le syndicaliste par l’administrateur ne serait qu’un prétexte, le vrai
mobile étant d’intimider le représentant du CONAPES et les enseignants pour les contraindre
à abandonner la revendication de leurs parcelles.
Selon des informations recueillies sur place, l’administrateur de la commune Kiremba,
madame Narubowa Florence, aurait vendu quelques parcelles appartenant à des enseignants et
ne voudrait pas que l’affaire soit connue du public.
La victime a été relaxée après que des associations de défense des droits de l’homme et les
syndicats aient dénoncé cette détention illégale. Ces mêmes associations demandent à la
victime de déposer une plainte à la justice.
D/ MI - MS.
Les enseignants de l’école primaire de
Gihungwe en commune Gihanga en grève
Les enseignants de l’école primaire de Gihungwe en commune de Gihanga dans la province
de Bubanza sont en grève depuis ce jeudi le 18 octobre 2007. La raison de cette grève est que
des jeunes sont venus à l’ école mercredi le 17 octobre 2007 pour venger un élève qui avait
été puni par son enseignant parce qu’ il avait agressé et blessé un autre élève.
La bagarre a eu dans la matinée de mercredi et après que l’enseignant ait puni l’enfant, ce
dernier est directement rentré à la maison et il est revenu avec son père accompagné d’un
groupe de jeunes. Ces derniers ont sérieusement battu tous les enseignants de cette école.
Les enseignants ont alors tenu une réunion à l’issue de laquelle ils ont décidé de faire une
grève pour protester contre cette agression.
L’administrateur de la commune Gihanga, Kanjori Gordien, prévoit une réunion avec ces
enseignants pour voir ce qui peut être fait pour débloquer la situation. Mais les enseignants
indiquent qu’avant toute chose, il faut que les agresseurs soient d’abord arrêtés.
D/ MI - AN
Un présumé voleur lynché par la population
en commune Ngozi
Dans la nuit du 18 octobre 2007 vers 21 heures, des gens non identifiés et armés de grenades
ont attaqué le ménage d’une veuve prénommée Patricie résidant sur la colline Cigumije, zone
Mivo, commune Ngozi, province Ngozi. Ils ont dérobé un vélo et blessé par grenade 2
personnes, Mworo et Florian qui sont actuellement hospitalisés à l’hôpital de Mivo.
Après ce forfait, les voisins de la victime sont accourus et ont capturé un certain Miburo,
originaire de la colline Gisagara, commune et province Ngozi, tandis que les autres présumés
voleurs ont pu prendre le large. Ils ont alors tué à l’aide de machettes et de poignards le
présumé voleur capturé.
L’enquête de la police a déjà commencé.
D/JPK/SM
Le syndicat STEB lance un mouvement de
grève.
Le syndicat des travailleurs de l’enseignement du Burundi (STEB)réuni en assemblée
générale le 20 Octobre 2007 a annoncé à ses membres et à l’opinionn que le préavis de grève
annoncé pour le 22 Octobre 2007 est maintenu. Pour cela,les enseignants regroupés au sein du
collectif de leurs syndicats lancent une grève à partir de ce lundi 22 octobre 2007.
Cette assemblée a précisé que le Gouvernement a refusé de répondre aux revendications des
enseignants et n’ a pas respecté les engagements pris.
Malgré cet ultimatum ,le syndicats a indiqué qu’il restait ouvert au dialogue pour mettre fin à
la crise.
En raison de cette grève,le STEB, composé majoritairement des enseignants du primaire,a
demandé aux parents de laisser leurs enfants du primaire à la maison pour éviter des accidents
ou autres incidents malheureux.
République démocratique du Congo : c’est
Ebola
Branle-bas de combat en République démocratique du Congo. La « maladie inconnue » qui a
déjà fait plus de 450 morts depuis le mois de mai, dans la province du Kasai Occidental, a été
identifiée par l’OMS : il s’agit en fait de la fièvre hémorragique Ebola.
Après plusieurs semaines d’investigations par des équipes des ministères de la Santé
provincial et national, de l’Institut national de Recherches biologiques et de l’OMS, la
présence du virus Ebola a finalement été confirmée.
Extrêmement contagieuse, cette maladie hémorragique est apparue pour la première fois dans
le pays en 1976. Et elle est mortelle dans 50% à 90% des cas. Elle se caractérise par une
brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des céphalées et des maux de
gorge. Elle est suivie de vomissements, de diarrhées, d’éruption cutanées, d’insuffisance
rénale, hépatique, et d’hémorragies internes et externes.
Aucun traitement n’est à ce jour disponible, même si plusieurs candidats-vaccins sont en
cours d’essai. Mais cela prendra sous doute encore plusieurs années, tient à préciser l’OMS.
La seule mesure efficace consiste donc à isoler les malades.
Des équipes sont d’ailleurs déjà sur place. Car il y a urgence. Plus de 1 200 personnes sont
déjà mortes de la fièvre hémorragique Ebola depuis la découverte du virus en 1976 : c’était à
Nzara, dans la province ouest-équatoriale du Soudan, et à Yambuku, une région voisine du
Nord de la République démocratique du Congo.
D/Destinationsanté
Attaque contre des dissidents du
Palipehutu-Fnl en commune Kabezi
Des éléments du Palipehutu Fnl fidèles à Agathon Rwasa ont attaqué dans la nuit de dimanche
le 21 octobre 2007 aux environs de 23 heures des combattants dissidents de ce mouvement
rassemblés dans la localité de Gakungwe, en commune Kabezi dans la Province de
Bujumbura rural.
Cette attaque a coûté la vie à 11 personnes(9 de la dissidence, un du côté d’Agathon RWASA
et un militaire de la Force de Défense Nationale ) selon les sources militaires.
Cette insécurité a poussé la population environnante de ce camp de rassemblement de 350
combattants dissidents à fuir vers le chef lieu de la commune Kabezi ,mais elle a commencé à
regagner les ménages dans l’après-midi de ce lundi 22 octobre 2007.
Ce mardi 23 octobre 2007,2 têtes de personnes ont été déposées sur la route dans la même
localité de Gakungwe.IL s’agissait de têtes de deux combattants de la dissidence enlevés par
les fidèles à Agathon RWASA lors de l’attaque de ce dimanche.
Les dissidents rescapés,en colère ont alors quitté la zone de rassemblement et se sont livrés à
des actes barbares,infligeant des coups de fouet à toutes les personnes rencontrées.Ils ont
également arrêté une personne qu’ils accusaient de collecter de l’argent et des vivres pour les
combattants fidèles à Agathon RWASA.
Mais suite à l’intervention de la police en collaboration avec l’Administrateur de la commune
Kabezi,cette personne a été remise aux mains de la police à Kabezi.
D/EN
Un conducteur de taxi vélo torturé par un
policier du 1er groupement mobile
d’intervention
En date du 17 octobre 2007, le nommé Ntirandekura Zénon, un conducteur de taxi vélo, a été
torturé par le policier Mukeshimana du Premier groupement mobile d’intervention situé en
commune urbaine de Buyenzi. La victime a été interpellée à la 13ème avenue lorsqu’elle
venait de déposer un client. Elle a été sommée d’expliquer où elle avait obtenu le chapeau
qu’elle portait sur sa tête.
Au moment où le conducteur tentait d’expliquer, le policier l’a contraint de céder son vélo et
l’a forcé d’entrer dans le camp. C’est ainsi que le pauvre Zénon a été sérieusement battu pour
avouer qu’il était parmi les voleurs qui auraient pris d’assaut ledit policier dans la commune
urbaine de Buterere.
La victime apprendra sur place que le policier avait été contraint par des voleurs armés de
céder tout ce qu’il avait, y compris le chapeau. Le pauvre jeune homme a eu l’ordre d’aller
amener les personnes chez qui il avait acheté le chapeau. Il l’a amené une personne. La
deuxième personne a à son tour amené un autre individu mais le vélo n’a pas été remis au
propriétaire.
Un autre incident presque semblable a eu lieu en date du 24 septembre 2007 en commune
urbaine de Kanyosha. Le commandant de la police de sécurité intérieure en commune
Kanyosha a dépouillé le nommé Mpawenayo Lambert de sa moto, l’accusant de ne l’avoir pas
respecté à une certaine occasion que la victime ignore . Jusqu’à ce jour ( 23 octobre 2007 ), la
victime ne sait pas où se trouve sa moto.
NK.E
Décès inopiné du vice-président du conseil
national de la communication
L’ Eglise Catholique et les médias du Burundi sont en deuil depuis ce mardi le 23 octobre
2007 dans la soirée suite à la mort de l’Abbé Emmanuel Muyehe survenue après une
opération chirurgicale à l’Hôpital Roi Khaled de Kamenge.
L’Abbé Emmanuel Muheye était vice-président du Conseil National de Communication et en
même temps Directeur de la Radio Ijwi ry’amahoro(voix de la paix), une Radio de l’Eglise
Catholique.
Avant, il avait dirigé le journal de l’Eglise Catholique, Ndongozi. L’Abbé Emmanuel
MUYEHE a également été Recteur du Petit Séminaire de Kanyosha .Il enseignait également
le cour de la communication dans les différentes universités au Burundi.
D/ MI- NE
Les enseignants du secondaire viennent de
suspendre leur mouvement de grève.
Le Président du syndicat CONAPES (conseil national du personnel de l’enseignement
secondaire),Philbert Ngenzahayo, a appelé ce mardi 23 octobre 2007 les enseignants du
CONAPES à suspendre momentanément la grève qu’ils avaient entamée deux semaines plus
tôt.
Selon M. Ngenzahao, le syndicat a obtenu un compromis avec le Ministre de l’Education
Nationale sur certaines revendications notamment le paiement des primes de fidélité, des
primes de rendement et du matériel didactique dès le mois de Novembre 2007.
Toutefois, cette suspension de grève est provisoire, car le CONAPES donne un délai d’un
mois aux trois commissions désignées pour analyser le reste de revendications. Il s’agit de la
commission chargée de la mise en application de l’augmentation salariale de 34% promise par
le Chef de l’Etat et de l’application du nouveau statut des fonctionnaires.
Une autre commission est chargée de régulariser les enseignants conformément à l’ancien
statut avant l’application du nouveau statut. Et enfin, une troisième commission chargée
d’analyser les écarts entre les diplômes des enseignants.
Si au bout d’un mois ces commissions n’ont pas produit leurs rapports, le syndicat CONAPES
indique qu’il reprendra son mouvement de grève sans tarder.
D//IM/EN
Une personne grièvement blessée au cours
d’une embuscade tendue à Kimira en
commune de Mpinga – Kayove
Dans la soirée du 18 octobre 2007 vers 20 h, un commerçant prénommé Rénovat qui habite
dans la zone de Shanga en commune de Musongati dans la province de Rutana, qui était dans
une camionnette de Marque Kia, est tombé dans une embuscade à Kimira dans la commune
Mpinga - Kayove de la même province par des bandits non identifiés armés de fusils.
Selon les sources recueilles sur place, le commerçant a été victime d’une embuscade tendue à
un autre commerçant appelé Sibomana qui habite au centre de négoce de Shanga. Ce dernier
est propriétaire d’une camionnette de marque Dyna qui approvisionne en produits BRARUDI
les centres de négoce de Shanga et Kayero. Sibomana était à Kayero ce jour et ces bandits
avaient dressé des barricades à Kimira où il passe d’ habitude pour rentrer. Il a été devancé
par Rénovat et c’est celui -ci qui en a été victime.
Une personne a été grièvement blessée par balles au cours de cette embuscade quand elle
tentait d’enlever un tronc d’arbre qui barrait la route. La victime, Rupaka, est un réparateur de
vélo au centre de Shanga.
D/ MI -NF.
Les autorités administratives de Cankuzo se
rendent coupables de violences physiques et
d’actes d’humiliation à l’encontre de
refoulés burundais
Certains refoulés burundais venus de la Tanzanie et qui sont entrés par la frontière de la
province de Cankunzo vers la fin du mois de septembre 2007 ont été victimes de violences
physiques et d’humiliation leur infligées par la police qui agissait sous les ordres des autorités
administratives de Cankuzo.
Après l’identification de ces refoulés, ceux qui étaient originaires de la province Cankuzo ont
été installés dans le camp de rapatriés de Munzenze dans la commune de Mishiha, tandis
qu’une soixantaine d’autres refoulés qui étaient en majorité originaires des provinces du Nord,
principalement de Muyinga et Kayanza, n’ont pas été autorisés de s’installer dans ledit camp
sous les ordres de l’administrateur de la commune, Mme Ndereyimana Léonie.
Lors de la visite du président de la République dans la province de Cankuzo du 3 au 7 octobre
2007, les autorités administratives n’ont pas voulu que le président de la République sache la
situation de ces refoulés non assistés et discriminés sur base de leur origine régionale.
Lors de son passage en commune de Mishiha, le 4 octobre 2007, le président a visité le camp
des rapatriés de Munzenze, mais les refoulés discriminés avaient été cachés dans la brousse
sous les ordres de l’administration pour que le chef de l’Etat n ’en soit pas au courant.
Un militaire de la garde présidentielle, qui allait faire son petit besoin, a remarqué quelque
chose d’anormal : un groupe de gens devant un feu dans une brousse et gardé par 3 policiers.
Quand il s’est informé, il s’est rendu compte que c’était des refoulés qu’on avait cachés pour
que leur problème ne soit pas connu du président.
Mercredi le 17 octobre 2007, l’administrateur de la commune Mishiha a ordonné à la police
de les chasser de sa commune, après trois semaines de sit in. Elle avançait comme raison que
certains de ces rapatriés avaient des maladies contagieuses qui risquaient d’être transmises à
la population de sa commune. La police les a chassés à coups de matraques et les a
accompagnés jusqu’ a la frontière de la commune de Kigamba.
Ils ont été violement battus et au cours de ces violences, 10 parmi ces refoulés ont été
grièvement blessés et une fillette de 7 ans appelée Biyakumugisha Adija s’est perdue au cours
de la fuite. Jusqu’aujourd’hui, ses parents ne l’ont pas encore retrouvée.
Trois parmi les personnes blessées à savoir Niragira Astère, Minani Innocent et Ndimubansi
Wilson sont originaires de la province Muyinga ; deux autres sont originaires de Karusi,
Girukwishaka et Bucindika André et d’autres sont originaires des provinces Kirundo,
Muramvya et Gitega.
Au lieu d’aller à la commune de Kigamba, ils sont allés droit au chef lieu de la province
Cankuzo, croyant y trouver le salut. Le trajet a été long et ils ont fait pratiquement trois jours
de marche passant la nuit dans les buissons de la commune Kigamba. Ils ont été aussi refoulés
par les autorités administratives dès leur arrivée dans la matinée du 19 octobre 2007.
La police les a chassés à deux reprises à coups de bâton mais dès que la police revenait, eux
aussi rebroussaient chemin. Ils ont passé deux nuits devant les bureaux de la commune
Cankuzo, mais ont fini par se décourager et ils sont partis vers leurs provinces d’origine.
Le gouverneur de Cankuzo indique que ces refoulés étaient venus pour chercher des
propriétés foncières dans une province qui n’est pas la leur et devait par conséquent rentrer
dans leurs provinces d’origine.
Aujourd’hui, on ne sait pas ce qui serait arrivé à ces refoulés mais ce que l’on sait est que
l’enfant n’est pas encore retrouvée.
D/ MI-
Le Représentant Légal de la COMIBU
incarcéré puis relâché à la police judiciaire
Dans la soirée du 26 octobre 2007, le représentant de la communauté Islamique du Burundi
COMIBU Sheikh Bagoribarira Salum Issa a passé plus de 6 h aux cachots du commissariat
général de la police judiciaire en Mairie de Bujumbura.
Comme le confirme la déclaration de la COMIBU du 29 octobre 2007, le président du conseil
supérieur des sheikhs et représentant légal de la COMIBU a été arrêté vers 17h par le
commissaire du groupement mobile d’intervention rapide sans aucune pièce justificative.
Il a été immédiatement conduit sans aucune forme de procès aux cachots du commissariat
général de la police judiciaire. La victime sera relâchée vers 23h. L’objet de cette
interpellation était relatif à l’incident survenu le jour de la célébration de la fête de fin du
ramadhan (Aid El-Fitri (le 12 octobre2007) sur le terrain de la COMIBU situé en commune
urbaine de Nyakabiga. Le premier vice-président Martin Nduwimana fut hué par une partie
des fidèles réclamant la libération de Hussein Rajabu.
La déclaration est sortie le même jour de la deuxième comparution de la même personnalité
musulmane au poste de police judiciaire en commune urbaine de Bwiza.
La COMIBU s’insurge contre un acharnement inhabituel de la police nationale et du service
national de renseignement à l’endroit des hauts responsables de la communauté Islamique du
Burundi.
Signalons que deux autres responsables de la COMIBU, Gasaro Bure (secrétaire général de la
COMIBU ) et Sheik Nsenga Amissi ( trésorier) ont comparu au service national de
renseignement mardi le 16/10/2007 pour le même motif en rapport avec le même incident
déjà mentionné.
Rappelons que cette fête n’a pas été célébrée dans l’unité puisque certains musulmans avaient
choisi le camp du sénateur Mohamed Rukara dont les cérémonies se sont déroulées en
commune urbaine de Buyenzi avec la présence du Deuxième Vice Président de République
Gabriel Ntisezerana.
Sheikh BAGORIBARIRA Issa Salum demande au Ministère de l’intérieur et de la sécurité
Publique de respecter la loi régissant les confessions religieuses et d’éviter toutes
sollicitations politiciennes pouvant mettre en cause son impartialité. NK.E
Des élèves de l’école technique de Bubanza
en grève tentent de se rendre à Bujumbura
à pied pour rencontre le Ministre de tutelle
Des élèves de l’école technique de Bubanza située au chef-lieu de la province Bubanza, qui
sont en grève depuis Lundi le 29 octobre 2007, ont entamé tôt le matin du mercredi 31
octobre 2007 vers 5h une longue marche qui allait les conduire à Bujumbura avec comme
destination le Ministère de l’Education et de la culture où ils comptaient exprimer leur
mécontentement.
Ils affirmaient que cela est motivé par le manque d’intérêt manifesté par les autorités du
Ministère de l’Education, en commençant par le Directeur provincial de l’Enseignement en
province de Bubanza.
Les forces de l’ordre se trouvant à Randa leur ont barré la route mais elles se sont heurtées à
la résistance de ces élèves et il a fallu tirer beaucoup de coups de feu en air pour les amener à
interrompre leur voyage.
Ces élèves ont du se disperser en désordre et cinq d’entre eux ont été blessés. Cela a provoqué
de la colère parmi ces élèves insurgés qui ont alors lancé des pierres à la police. Un policier
aurait perdu 4 dents suite à une pierre lui lancée au visage.
Les autorités militaires et policières de la province Bubanza ont suivi de près le
développement de la situation et la position de ces élèves était toujours la même jusqu’à 13h.
Le mobile de cette grève est que les élèves ne mangent pas à leur faim mais accusent aussi le
directeur d’un détournement de 2 millions de francs bu.
D/IM/AN
Préavis de grève générale de la COSYBU
La confédération des syndicats du Burundi (COSYBU) a lancé le 29 octobre 2007 un préavis
de grève générale illimitée si le gouvernement ne mettait pas en application l’augmentation de
34% promise aux agents publics et si les textes d’application du statut général des
fonctionnaires n’étaient pas signés par les autorités compétentes et également tenus en compte
dans les prévisions du budget de l’Etat pour l’exercice 2008.
Les représentants syndicaux de 24 syndicats sur 26 qui composent la COSYBU rappellent les
faits à l’origine de leur préavis de grève.
Le Président de la République a annoncé le 1er mai 2007 une augmentation de 34% du salaire
net pour les agents publics mais la mesure n’a pas été mise en application au moment où elle
aurait du être exécutée à partir de juillet 2007.
Les syndicalistes s’insurgent contre l’inexistence des textes d’application du nouveau statut
général des fonctionnaires promulgué le 23 août 2006. Ils dénoncent les prix des biens et
produits qui n’ont cessé d’augmenter précarisant davantage les conditions de vie des
travailleurs.
Ils sont en plus révoltés par les détournements et les malversations économiques commis
souvent par de hauts dignitaires et qui restent malheureusement impunis.
Contrairement aux déclarations de certaines autorités de l’Etat, la COSYBU regrette que les
prévisions budgétaires 2008 ne tiendraient pas compte de la rétroactivité de la mesure
d’augmentation de salaire de 34%.
Les grévistes invitent enfin le gouvernement à respecter les engagements pris envers les
partenaires et à associer ces derniers avant la prise de décisions touchant à leurs intérêts.
NK.E
Un conducteur de taxi-moto assassiné en
commune urbaine de Kinindo
Dans l’avant midi du 29 octobre 2007, vers 11h, un conducteur de taxi-moto a été assassiné
sur l’avenue Ruhuhuma au niveau du quartier OUA en commune urbaine de Kinindo. Le
voleur s’était déguisé en client et orientait le motard comme il voulait. Arrivé au niveau de
l’avenue ci-haut mentionnée, le criminel a arrêté sa victime. Au moment où il faisait semblant
de vouloir payer, un autre voleur armé de pistolet a surgi et a tiré sur la victime qui est morte
sur le champ.
Les deux voleurs sont montés sur la moto et l’ont conduite vers une direction jusqu’ici
inconnue. Aussitôt, l’administration et la police sont arrivées sur le lieu du crime. Elles ont
fouillé dans ses documents et ont identifié la victime. Par la suite, le patron du chauffeur
assassiné ainsi que ses parentés ont évacué le cadavre. Le chef de poste de la police judiciaire
et l’administration communale de Kinindo révèlent que le vol des motos est devenu quasi
permanent dans cette commune. Plus de cinq motos ont été déjà volées dans cette commune.
Le précédent vol avait eu lieu en juillet 2007 et deux suspects avaient été appréhendés.
Malheureusement, constate le chef de poste, le dossier s’est arrêté au niveau du parquet de la
Mairie et les présumés auteurs onté été relâchés.
Cette situation d’impunité aggraverait le phénomène, selon notre interlocuteur.
NK.E
Grève dans le secteur de la santé
Le personnel soignant du ministère de la santé publique est en
grève depuis le 30 octobre 2007. Il revendique l’application de l’accord conclu en 2005 entre
les syndicats de ce secteur et le gouvernement du Burundi. A travers cet accord, les syndicats
avaient obtenu la promesse du gouvernement de rehausser leurs conditions salariales en
octroyant à ce personnel une prime de risque allant jusqu’à 40% du salaire, les indemnités
d’encouragement et la prime de fonction.
Malheureusement, font remarquer les grévistes, cet accord est resté lettre morte et même le
budget 2008 n’en tient aucunement compte. Etant donné les conditions de travail ponctuées
d’une surcharge due aux mesures de gratuité accordées aux enfants de moins de cinq ans et
aux femmes qui accouchent, ce personnel réclame d’être encouragé au même titre que les
médecins oeuvrant dans les provinces de l’intérieur du pays à qui on octroie une prime de
500.000Fbu par mois.
Ils réclament en plus le paiement du salaire du mois de Mars 2005 que le gouvernement
n’avait pas payé suite à la grève mais qu’il avait promis de payer après la suspension de cette
grève.
Les grévistes réclament par ailleurs une commission mixte regroupant les représentants du
Ministère de tutelle, des syndicats ainsi que du corps médical pour s’entendre sur un statut
spécial qui régirait ce secteur de santé.
NK.E
Des Burundais se rendent au Congo pour se
faire enrôler dans la rébellion du Général
Nkunda
Selon des sources recueillies auprès de la police en province de Cibitoke, des Burundais
traversent la frontière pour se rendre au Congo où ils vont s’enrôler dans la rébellion du
Général Laurent Nkunda afin de bénéficier des frais de démobilisation de 600 $ américains
prévus après le brassage de l’armée congolaise.
Selon les mêmes sources, une cinquantaine de Burundais sont déjà arrivés au Congo pour la
même raison. Le plus souvent, ces gens sont en possession de faux documents et beaucoup
d’entre eux les cherchent en commune de Rugombo, province civitoke, alors qu’ils sont
originaires d’autres provinces.
En date du 30 octobre 2007, 11 personnes ont été interceptées par la police à Ruhwa sur la
frontière Rwando-Burundaise, mais 7 d’entre elles ont pu échapper à la police en traversant la
frontière.
Les quatre autres ont été arrêtées puis ont été conduites à Cibitoke pour interrogatoire. Elles
ont été ensuite transféréés à Bujumbura le lendemain le 31 octobre 2007 parce qu’elles étaient
toutes originaires de Bujumbura.
Certaines informations figurant sur les cartes d’identité étaient fausses et l’acquisition de ces
cartes étaient facilitée par les chefs des secteurs dont Madame Languide Nitabara et
Ruberintwari Réverien en complicité avec le planton de la commune Rugombo.
D/MI
Des pluies diluviennes ont endommagé
beaucoup de biens en mairie de Bujumbura
Dans la soirée du 31 octobre 2007, des pluies torrentielles accompagnées de vent violent ont
occasionné beaucoup de dégâts dans les quartiers de la mairie de Bujumbura.
Dans la commune de Kamenge, un monument et un panneau publicitaire sont tombés par
terre. Dans les quartiers de Mirango I et II de la même commune, des tôles ont été emportées
par les vents occasionnant ainsi la mort de deux personnes.
Dans la commune de Buterere, plus d’une cinquantaine de maisons ont été détruites et 5
personnes ont été blessées.
D/MI
Une personne tuée dans un bistrot à Ngozi
Dans la nuit du 1 novembre 2007 vers 20h, un certain Harimeshi, cultivateur âgé de 25 ans est
mort poignardé par Minani Marc, un Rwandais, pour une affaire de dette de 500Fbu dans un
bistrot nommé « petit Bruxelles"du quartier Shikiro, au centre urbain de Ngozi.
Le présumé criminel a été arrêté et se trouve incarcéré au cachot de la police de Ngozi.
D/MI
Une personne s’est suicidée sur la colline
Camugani à Ngozi
Dans la nuit du 1er novembre 2007, vers 10h sur la colline Camugani dans la commune et
province Ngozi, Bampamyeko Florian, âgé de 60 ans, veuf et père de 5 enfants s’est suicidé à
son domicile à l’aide d’une corde.
Le mobile reste inconnu mais la police mène des investigations. D/IM/SM
Des bataillons de policiers sèment la terreur
dans certaines communes de Muramvya
Des bataillons venus de Bujumbura, groupement militaire d’intervention rapide, GMIR
sèment la terreur dans la province de Muramvya.
Dans la commune de Rutegama, un bataillon installé à Kaniga commandé par Nduwamahoro
Désiré, enlève des gens pendant la nuit pour aller les détenir dans des cachots qui ne sont
connus des autorités.
Selon les informations recueillies auprès de ces policiers, ils sont venus rétablir l’ordre en
arrêtant les voleurs.
Selon certaines victimes, elles ont été accusées d’avoir volé des vaches en 1996 mais ce qui
est étonnant est que certains d’entre elles sont innocentes.
Selon les témoignages de ces victimes, 16 personnes ont été torturées entre les 16 et 19
octobre 2007. Elles ont été battues et les traces des coups de bâton sont visibles. On leur
mettait des pierres dans la bouche pour les empêcher de parler ou de crier. Ngendanzi Sotaire
témoigne qu’il a passé 2h30 avec une pierre dans la bouche.
Les autorités administratives sont allées s’informer auprès de ces policiers et ceux-ci leur
auraient indiqué qu’ils n’avaient pas de compte à rendre à l’administration. Etonnant encore
est la présence d’un certain Nkundineza Daniel qui parle le Kinyarwanda et qui est en tenue
militaire alors que tous les autres sont des policiers.
Selon ces policiers, ils sont venus mettre hors d’état de nuire des voleurs qui sont devenus
dangereux dans cette province. Ils ajoutent que 3 motos et un ordinateur ont été saisis.
D’autres bataillons sont signalés à Gasura en commune de Mbuye et à Kiganda et il se
pourrait que c’est le même calvaire que subissent des citoyens.
D/MI
Deux personnes ont été blessées à l’aide
d’une machette en commune de Musigati.
En date du 4 novembre 07, un certain Yamuremye de la colline Ruzibo en commune de
Musigati dans la province Bubanza a blessé à l’aide d’une machette Alexandre et Gaurdien de
la même localité. Les victimes se trouvaient chez Nzumuhito Bernard où le criminel les a
trouvés. Le mobile de cet acte serait un conflit foncier qui opposait les victimes à l’agresseur.
L’administration nous apprend que le criminel a pris fuite après ce forfait mais que la police
est entrain de le chercher.
Des personnes armées de fusils tuent et
pillent dans une boutique à Tebero.
Dans la nuit du 4 novembre 07, des personnes armées de fusils ont attaqué chez un boutiquier
de Tebero en commune de Rugazi dans la province de Bubanza. Le propriétaire de la
boutique, François, a été assassiné et tous ses biens ont été pillés. Ces criminels seraient des
éléments du Fnl se trouvant dans la Kibira.
Après l’attaque, ces criminels se sont dirigés dans la Kibira. Les forces de l’Ordre les ont
poursuivis jusqu’ à la rizière de la Kibira. En cours de la fuite, ces criminels ont laissé tomber
quelques biens que les forces de l’ordre ont récupérés.
D/ MI.- NA.
Deux véhicules sont tombés dans une
embuscade tendue par un groupe d’hommes
armés.
Dans la soirée de ce lundi le 5 novembre 07, un groupe de personnes armées de fusils et en
uniformes militaires ont tendu une embuscade à Moka dans la zone de Mitakataka dans la
commune de Bubanza. Deux véhicules, celui de la Direction Provinciale de l’Agriculture et
de l’Elevage en province de Bubanza et un véhicule de transport en commun de marque
Hiace, sont tombés dans cette embuscade. Tous ceux qui étaient à bord de ces véhicules ont
été dépouillés de tous leurs biens.
Les Forces de l’Ordre et les autorités administratives pensent que ces criminels seraient des
éléments du Fnl se trouvant sur la position de Kagirigira en commune de Bubanza. Cette
position se trouve à moins d’une autre position des forces de l’ordre.
Un motard assassiné en commune urbaine
de Ngagara.
Dans la nuit du 6 au 7 Novembre 07 vers 20 h 30, un motard a été assassiné dans le quartier
III de la commune urbaine de Ngagara en Mairie de Bujumbura. La victime s’appellait
Rubaritwari Emmanuel et il est originaire de la colline Masango en province de Muramvya.
Les auteurs de ce crime, qui restent toujours inconnus, se sont emparé de la moto et ont pris la
direction de la commune urbaine de Cibitoke.
D/MI - IA
Un militaire a été assassiné par un policier à
Gatumba.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 07, un militaire de la 121eme brigade d’infanterie du camp
Gatumba a été assassiné dans le secteur de Kinyinya II de Gatumba. La victime Ngenzahayo
venait de récupérer son portable qu’il avait laissé chez un ami du secteur Kinyinya. Le
présume auteur, Ndayisaba Jean Marie, est un agent de la police pour la protection de
l’environnement à Gatumba. Il est pour le moment détenu dans la brigade de Gatumba.
D/ MI – IA
Un conflit foncier s’oppose entre les
rapatriés dont les terres ont été occupées
après leur départ en exile et les actuels
occupants.
Dans la province de Makamba, un conflit foncier se pose entre les rapatriés qui viennent de
rentrer après 35 ans d’exile en Tanzanie et les occupants actuels des terres qui, jadis,
appartenaient à ces rapatriés. Ce problème est beaucoup plus accentué dans la commune de
Kibago où la tension est très vive entre ces derniers et certains occupants qui les avaient
acquises de bonne foi. Des actes de menaces, des enlèvements, assassinats et intimidations
sont certains des éléments qui caractérisent cette situation de tension qui règne dans la
commune de Kibago.
Les autorités à la base et la commission Terre et autres biens souhaiteraient que les parties en
conflits s’entendent pour partager les propriétés en conflits, ce que les actuels occupants
refusent alors que c’est la seule solution qui arrangerait tout le monde. Certains chefs de
collines sont menacés par la population pour les empêcher de prendre une position en faveur
des rapatriés et d’autres sont portés disparus.
Le chef de la sous colline Ntongane en commune de Kibago a été menacé par la population
parce qu’il proposait que les actuels occupants des terres qui appartenaient aux rapatriés
acceptent de céder une portion à ces derniers. Un certain Bindabire a été porté disparu depuis
deux semaines et jusqu’ aujourd’hui il n’est plus revenu. Il était accusé d’héberger des
rapatriés et de les indiquer où étaient les limites de leurs propriétés. En date du 30 octobre 07,
la Commission Terre et Autres Biens s’est rendue à Kibago pour voir comment désamorcer la
crise mais elle s’est heurtée à la résistance de la population qui s’oppose au partage des terres
qu’ils occupent avec les anciens propriétaires. Trois des plus récalcitrants, Ndayisaba Jean
Berchimas, Ndikumasabo Jean Claude et Habimana Serge ont été interpelés par la police.
Cinq familles composées de 30 personnes sont hébergées dans une salle de réunion de la
commune Kibago. D’autres rapatriés continuent à affluer et les occupants actuels ne sont pas
prêts à céder aucun lopin de terre petit soit - il. Ceux qui observent de prêt la situation disent
que si on n’y prend pas garde, la commune risque de s, enflammer.
D/ MI - ME
Recrudescence de la criminalité dans la
Province de Kirundo.
La province de Kirundo connaît une recrudescence de la criminalité ces derniers jours. Selon
la Radio Isanganiro, 7 personnes ont été déjà assassinées dans les différentes communes de
cette province.
Selon des sources en provenance des députés élus dans cette circonscription, les groupes les
plus visés sont des déplacés intérieurs de 1993 qui avaient déjà regagné leurs collines
d’origine. Ces derniers sont accusés faussement de sorcellerie. Depuis la semaine dernière,
plus d’une vingtaine de familles originaires de la commune Vumbi a déjà fuit vers le Rwanda.
Les députés élus en Province de Kirundo accusent les Administratifs à la base de ne rien avoir
fait pour assurer la sécurité des groupes cibles.
Le Conseil de l’ordre des avocats s’exprime
au sujet de la grève des agents auxiliaires
de la Justice.
Après plusieurs contacts informels demeurés infructueux auprès des hautes autorités
judiciaires, le Conseil de l’Ordre des Avocats sort de son silence pour interpeller aux hautes
autorités de l’ordre judiciaire de trouver une issue au problème des agents auxiliaires de la
justice. Il déclare que ce mouvement de grève aurait dû inquiéter au premier plan le pouvoir
politique burundais, en tête duquel le Magistrat Suprême, puisqu’il met en péril l’équilibre
même du système constitutionnel en paralysant la pièce maîtresse du triangle des trois
pouvoirs.
Le conseil de l’ordre des avocats déplore autant la radicalisation des positions du Ministre de
la Justice que l’indifférence apparente des hautes autorités de l’ordre judiciaire face à une
situation de blocage qui paralyse pourtant leurs propres activités.
Ce conseil invite le Gouvernement à faire preuve de courage et de bonne volonté, pour mettre
fin immédiatement à cette grève, en prenant l’engagement ferme d’appliquer sans plus tarder
le texte légal qui donne aux grévistes le droit à leurs réclamations.
Le même conseil déplore le bras de fer et les mesures inadéquates du Ministre de la justice
notamment le blocage des comptes pour les grévistes et demande au Magistrat Suprême de les
faire cesser afin de pérenniser le climat de dialogue déjà amorcé. Quelque soit la situation, le
conseil de l’ordre demande aux grévistes d’organiser, comme cela se doit en pareilles
circonstances, un service minimum, afin de permettre au moins l’enregistrement des affaires,
l’exercice des voies de recours et la libération des prisonniers.
D/ MI - NE
La chasse aux sorciers en commune de
Gitega.
Dans la nuit du 5 au 6 Novembre 07, un vieil homme de la commune de Gitega répondant au nom de
Ndereyimana Zacharie a été assassiné à l’aide d’une machette par des criminels non encore
identifiés. La maison de la victime avait été brulée il y a deux semaines par des personnes qui ne sont
encore connues. Un tract qui mettait en garde tous les sorciers a été trouvé sur le lieu du crime. D/MI
Tentative d’évasion de quatre détenus de
la prison centrale de Ngozi.
- NP
Dans la nuit du 11 novembre 2007 vers minuit, quatre détenus de la prison de Ngozi ont tenté
de s’évader mais sans succès. Ils ont été interceptés par la police qui garde la prison au
moment où ils tentaient de s’évader.
Le premier détenu répond au nom de Hasabumutima Pierre, un prévenu âgé de 23ans,
originaire de la colline Nyarugunda, Commune Gashikanwa, Province Ngozi, arrêté le 08 août
2007 pour extorsion.
Le deuxième prévenu est Ngendakumana Albin, âgé de 29ans, originaire de la colline Gisyo,
Commune Gatara, Province Kayanza, arrêté le 25 février 2007 pour meurtre.
L’autre est un jeune homme de 22 ans, Sabushimike Xavier, originaire de la colline Mihigo,
Commune Busiga, Province Ngozi, arrêté le 24 octobre 2007 pour vol qualifié.
Le dernier est Nahayo Alexis, prévenu âgé de 38 ans, originaire de la colline Ciri, Commune
Kiremba, Province Ngozi, arrêté le 13/08/2007 pour Coups et Blessures Volontaires Graves
(C.B.V.G.).
D/IM/SM
Un flux de gens de Ruyigi migrent vers la
Tanzanie fuyant la famine
Des milliers de personnes originaires de la province de Ruyigi, à l’Est du Burundi, ont déjà
fuit leurs communes d’origine vers la Republique Unie de la Tanzanie. La famine est à
l’origine de ce flux massif de la population vers la Tanzanie voisine.
Selon le Gouverneur de la province Ruyigi, Moïse Bucumi, sa population fuit une disette due
aux aléas climatiques qui ont occasionné une diminution des récoltes pendant la dernière
saison culturale. Le Gouverneur demande un secours le plus tôt possible de la part du
Gouvernement du Burundi et de ses partenaires pour freiner ce flux vers la Tanzanie.
D/EN
Recrudescence de la criminalité en Province
de Ngozi.
Dans la nuit du 11 novembre 2007 vers minuit sur la Colline Gatsinda, Zone Gatsinda en
Commune Mwumba,province Ngozi, un groupe de dix personnes non encore identifiées dont
cinq armées de fusils et cinq armées de grenades a attaqué le ménage du commerçant
Nyabenda.
Son travailleur appelé Nduwimana Salvator a été assassiné tandis que quatre personnes qui
venaient au secours à savoir : Nsaguye Evariste, Nduwimana Consolate Ntukamazina
François et Minani Ferdinand ont été grièvement blessées par grenade et sont hospitalisées à
l’ hôpital de Buye. De plus, une somme de 600 000Frs Bu a été volée.
On ignore les auteurs de ce forfait mais la police est train de mener des investigations.
Par ailleurs, dans l’ après midi du 11/11/2007 vers 13 heures sur la Colline Gitaramuka, Zone
Gasezerwa en Commune Tangara, Nduwayezu Jean Marie Vianney , âgé de 9 ans, élève en
2ème année à l ’ école primaire de Rushoka, orphelin de père , est mort décapité. Le présumé
auteur est son oncle Macumi pour des conflits fonciers. Ce dernier voulait s’ approprier par
force la propriété que le père de l’ orphelin lui a laissé.
Par ailleurs, le présumé auteur est actuellement incarcéré au cachot communal de Tangara.
Précisons enfin qu’endate du 5/11/2007, Sinzobatohana Claver a été assassiné par son frère
suite à des conflits fonciers dans la même commune de Tangara.
D/JPK/SM
Deux véhicules tombés dans une embuscade
sur l’axe Bujumbura Bubanza
Dans la soirée de dimanche le 11 novembre 2007, deux véhicules de transport en commun de
marque Hiace sont tombés dans une embuscade tendue par des bandits armés sur la route
Bujumbura Bubanza.
Aucune personne n’a été tuée mais ces bandits ont volé tous ce que les passagers avaient sur
eux. Le lendemain matin, les forces de l’ordre ont opéré une fouille perquisition à Gitanga,
dans la zone de Muramba en commune de Bubanza. Un fusil et des munitions ont été saisis
chez un certain Barampama.
Selon des sources recueillies auprès de la police, Barampama louait ce fusil à des malfaiteurs
qui l’utilisaient pour voler et tendre des embuscades sur les axes routiers.
D/MI- NA
La police a arrêté des gens qui s’étaient
réunis pour prier en dehors des lieux de
culte en commune Kayogoro
Dans la nuit du 11 novembre 2007, la police de Sécurité intérieure a arrêté 89 personnes qui
étaient en prière chez Bakundurugero Mathias de la colline Kigaza dans la commune de
Kayogoro en province de Makamba.
Ces personnes ont été conduites à la commune de Kayogoro pour interrogatoire. Certains de
ces gens étaient venus des pays limitrophes et ont indiqué qu’ils étaient venus pour prier.
Trente-six étaient venus de la Tanzanie et deux autres étaient venus respectivement de la
République Démocratique du Congo et du Rwanda. Les 51 autres étaient des Burundais
originaires des provinces Rutana, Ruyigi, Makamba, Karusi et Bururi. Ceux qui n’avaient pas
de cartes d’identité ont été verbalisés en payant une amende de 5.000 Fbu chacun.
D/MI- EM
Le choléra refait surface en commune
Rumonge.
L’épidémie de choléra a refait surface en commune Rumonge, province Bururi. En une
semaine, 23 cas de choléra ont été enregistrés à l’hôpital de Rumonge. Toutes ces personnes
sont originaires des quartiers de Teba, Nkayamba et Swahili de la ville de Rumonge.
Certaines familles de ces quartiers boivent de l’eau du Lac Tanganyika et n’ont pas de latrine.
Notons que cette épidémie s’est manifestée pour la première fois au Burundi en 1978 et c’était
en commune Rumonge. Depuis lors, Rumonge est victime de cette épidémie chaque année.
D/MI- NF.
Deux personnes tuées et deux autres
grièvement blessées en commune de
Mutimbuzi.
Dans la soirée de jeudi le 8 Novembre 2007 vers 17 heures, des éléments du Palipehutu- Fnl
de Rwasa Aghathon ont tendu une embuscade sur la 2eme avenue du secteur de Warubondo
dans la zone de Gatumba de la commune de Mutimbuzi, province Bujumbura rural.
Deux personnes, un militaire et une personne en tenue civile, ont été tuées et deux autres
militaires ont été grièvement blessés. Les militaires victimes de cette embuscade sont de la
121eme brigade d’infanterie.
D/ MI- IA.
Un groupe de malfaiteurs ont amputé une
jambe de leur victime avant de lui voler son
argent en commune Mutimbuzi
Dans la soirée du 11 Novembre 2007, un groupe de malfaiteurs armés de machettes ont
agressé Nzobonimpa Pascal quand il rentrait chez lui vers 19h 30. Il a été attaqué dans le
secteur de Kinyinya I de la zone Gatumba dans la commune de Mutimbuzi, province
Bujumbura rural.
Ces malfaiteurs lui ont volé une somme de 7.000 Fbu après lui avoir amputé une jambe. La
victime a été d’ abord dépêchée dans un centre de santé de la localité pour les premiers soins
avant d’être transférée dans un hôpital mieux équipé.
D/ MI - IA
Des combattants du Palipehutu-Fnl ont
attaqué le chef lieu de la commune Musigati
Dans la matinée du 11 Novembre 2007, des combattants du Palipehutu-Fnl estimés à plus
d’une centaine ont attaqué le chef lieu de la commune Musigati en province de Bubanza.
Ces combattants étaient venus de la forêt naturelle de la Kibira voisine pour s’approvisionner
en nourriture mais aussi pour piller d’autres biens. Au cours de cette attaque qui a duré une
heure, ils ont pillé 3 vaches, 14 chèvres, 80 poules, des habits et autres biens.
Une position militaire qui était proche du lieu de l’attaque n’a pas pu intervenir parce que ces
combattants étaient plus nombreux qu’eux et avaient attaqué plusieurs endroits en même
temps, ce qui rendait l’intervention des forces de l’ordre plus difficile.
Apres l’attaque, ils se sont repliés dans la Kibira d’où ils étaient venus. Les forces de l’ordre
les ont poursuivis et ils ont pu récupérer un fusil et une roquette.
D/IM/AN
Présentation du rapport semestriel sur la
liberté d’expression au Burundi
La Ligue Iteka a présenté publiquement ce mardi 13 novembre
2007 le 1er rapport semestriel sur la liberté d’expression au Burundi dans le cadre du
projet"promotion de la liberté d’expression au Burundi" financé par l’Union Européenne via
l’ONG Search for common ground et exécuté en partenariat avec Search et la radio
Isanganiro.
Cette présentation a été suivie d’un atelier d’échange organisé par Search sur la problématique
de la liberté d’expression au Burundi.
Dans son son mot de circonstance, le secrétaire exécutif-adjoint chargé de l’information à la
Ligue Iteka, qui représentait la président de la Ligue, a indiqué que la liberté d’expression est
une des libertés publiques reconnues à chaque indvidu et qui doit être protégée.Mais des
atteintes à ce droit remontent loin dans le temps dans l’histoire du Burundi moderne et se
poursuivent à des degrés divers.
Au cours du 1er semestre 2007, la Ligue Iteka a relevé 73 cas d’atteinte à la liberté
d’expression dont 37 cas de violations de la liberté d’opinion et d’expression, 18 cas de
violations du droit de réunion et d’association, 14 cas de violations de la liberté de presse et 4
cas de violation en matière de liberté de religion.
D/JPK
La crise persiste au sein du Lycée Cibitoke.
La question de sécurité des élevés du Lycée de Cibitoke telle qu’elle avait été posée par ces
élèves n’a pas trouvée de solution et depuis mardi dernier, tous les élèves dudit lycée sont
rentrés chez eux. Ces élèves demandent que les dissidents du Palipehutu - FNL installés dans
le site de Karurama à moins de 150 mètres de l’école depuis jeudi 8 Novembre de cette année
soient éloignés pour des raisons de sécurité.
La présence de ces dissidents a inquiété les élèves ainsi que la Direction de ce lycée se
trouvant au chef lieu de cette province. Dès leur arrivée dans le site de Karurama, ils ont
manifesté un comportement qui ont déplu les élèves. Le lendemain matin, ils sont allés
chercher de l’eau, du bois de chauffage et de la nourriture au Lycée. Samedi, les élèves ont
exprimé leur inquiétude et lundi matin, les élèves ont entamé une grève. Mardi, le Ministre de
l’Education Nationale et de la Culture, Saîdi KIBEYA, s’est rendu sur les lieux pour pacifier
ces élèves mais sans succès. Les élèves ont ensuite plié leurs bagages le même jour et ont
regagné leurs familles, jurant qu’ils ne retourneront qu’après le départ de ces combattants.
Aujourd’hui, des manœuvres dilatoires seraient en cours pour remplacer l’actuel Directeur du
lycée ainsi que le Directeur de l’internat. Le Directeur Général au Ministère de l’Education
Nationale Venant Bampoye, le Conseiller principal du Gouverneur de Cibitoke et le Député
Alexis Barekebavuge seraient entrain de recruter le nouveau Directeur et son Directeur de
l’internat.
Rappelons que les élèves du lycée de Cibitoke sont au nombre de 850 élèves. Que ce soit le
comité des parents, que ce soit le Député jean Marie NGENDAHAYO élu dans la
circonscription de CIBITOKE tous exigent le départ immédiat de ces combattants pour des
raisons de sécurité pour les élèves et la population avoisinante.
D/ MI - NE
Deux personnes tuées en commune urbaine
de Rohero
Deux personnes ont été tuées dans un ménage situé au quartier Asiatique en commune urbaine
de Rohero. C’était vendredi le 09 novembre 2007 vers 14h45 minutes. Après avoir trompé la
vigilance d’une sentinelle, le prénommé Pascal, des criminels se sont introduits dans la
maison de la veuve Mme Antoinette Njeka,arguant qu’ils lui apportaient un message
provenant de son fils Ahmed qui vit au Rwandais.
Une fois à l’intérieur de la maison, Les « visiteurs » se sont transformés en criminels et ont
fait sortir leurs armes pour contraindre la famille visitée à respecter leurs ordres. Mais
entretemps ceux qui étaient aux environs ont vite compris qu’il avait quelque chose qui
n’allait pas chez madame Jeannette. Le neveu de la victime, le nommé Hussein Sharif est
arrivé sur les lieux pour secourir sa tente mais il est tombé sous les balles de ces malfaiteurs.
Ils ont aussi tiré sur la sentinelle qui est mort par après à l’hôpital Prince Régent Charles où il
avait été évacué.
Pendant la fuite, deux d’entre les bandits ont été capturés puis battus par une population en
colère qui avait observé de loin la scène. Il a fallu l’intervention de la police pour libérer les
deux voleurs déjà en mauvais état. Ils ont été conduits dans le même hôpital Prince Régent
Charles où ils se font soignés.
Précisons que les présumés voleurs capturés sont sous la protection des policiers qui ne
permettent pas l’accès facile auxdits malades. Ceux-ci seraient identifiés comme des membres
de la police nationale.
NK.E
Des étudiants maltraitent deux de leurs
professeurs à l’Université du Burundi
Le vice recteur Monsieur Bukuru Jacques et le Dr Chimiste Monsieur Théophile Ndikumana
alias Machine ont été victimes de traitements dégradants Mercredi le 14 novembre 2007 dans
les enceintes de la faculté des sciences de l’Université du Burundi. C’était vers 7h30 au
moment où les cours allaient commencer.
Lorsque le professeur Théophile s’apprêtait à commencer ses cours, ll a été en effet étonné
par l’opération de « bizutage »où « baptême » que les anciens étudiants faisaient subir aux
nouveaux étudiants des premières années. C’est ainsi qu’il s’est amusé à en prendre une
photo. Cette prise de photo n’a pas plu aux anciens étudiants, auteurs de l’opération en
question, qui s’en ont pris violemment à leur professeur.
Tentant d’intervenir pour sauver son collègue, le vice Recteur Jacques Bukuru est aussi tombé
dans le coup. Les deux victimes seront gardées et humiliés au vu de tout le monde et au milieu
des étudiants sans scrupule pendant plus de 8h car ils ont été libérés aux environs de 17h.
Le collège des assistants de l’Université du Burundi s’est réuni aussitôt pour analyser le
malheureux incident. Il adoptera par la suite la mesure de suspendre toutes les activités au
sein de la Faculté des sciences jusqu’à ce que la question soit étudiée au niveau du conseil
d’administration de l’université du Burundi. Toutes les activités avaient en effet été
suspendues le lendemain de la mesure dans la faculté des sciences.
NK.E
Le nouveau Gouvernement est sorti dans le
strict respect de la Constitution.
Le Président de la Republique à former un nouveau gouvernement composé de 26 membres
dont 6 vice- Ministres. Ce gouvernement compte 15 nouveaux ministres. Ce Gouvernement
est sorti dans le strict respect de la Constitution et pour certains c’est une avancée positive
dans la politique burundaise. Le principal parti de l’opposition, le Frodebu, se dit satisfait
mais garde certaines réserves, car certains ministres ne sont pas connus du Public et il faut
attendre pour voir comment ils vont servir.
Bien que la mise sur pied de ce gouvernement met fin aux conflits qui opposaient le partis au
pouvoir et les principaux partis de l’opposition, il faudra attendre pour voir si la nouvelle
équipe ministérielle va se pencher sur les problèmes que rencontre notre pays aujourd’hui
comme la corruption , les malversations et le problème de sécurité sans oublier la question du
Palipehutu- Fnl.
Donc on attend que la nouvelle équipe gouvernementale puisse mettre au claire la vente
illicite de l’avion présidentiel FALCON 50, ainsi que le détournement de plus de 200 cent
milliards de nos francs détournés depuis que le parti CNDD-FDD est au pouvoir.
Une personne enlevée par les éléments du
Palipehutu-Fnl en commune urbaine de
Cibitoke .
Le 15 novembre 2007, vers 15h, le nommé Idi a été enlevé par des éléments du Palipuhutu-Fnl
d’Agathon Rwasa en tenue civile à la 13ème avenue n° 58 Mutakura. Selon les sources sur place, ces
éléments étaient munis de fusils. Ils ont d’abord violement frappé la victime avant de la conduire sur
leur position, se trouvant au quartier Buhinyuza de la commune urbaine de Kinama. Pour le moment
on ignore encore le mobile de cet enlèvement.
Vol d’une moto en commune urbaine de
Cibitoke.
En date du 14 novembre 2007, vers 19h30, une moto plaque 08BA 9070 a été volée en
commune Cibitoke à la 7ème avenue. Tout à commencé quand un jeune homme s’est passé
pour un client a demandé au motard de l’aider a faire des courses mais ce dernier arrivé a
destination à Cibitoke à la 7ème avenue, le prétendu client s’est retrouvé entourer de 5
bandits.
Un des bandits a pris la moto et les autres ont immobilisé la victime. Quelques heures après,
la victime Niyongabo Eric a trouvé et a reconnu l’un des présumés auteur du vol, Minani
Célestin, dans le cabaret à la 6ème avenue de Cibitoke. Ce dernier est un agent de la police de
sécurité intérieure. Pour le moment il est détenu au cachot de la commune Cibitoke pour
interrogatoire.
D/IA
Le préavis de grève annoncé par les
confédérations des syndicats expire dans 3
jours.
Les principales confédérations COSYBU et CSB rappellent à l’Etat burundais que le
prolongement de leur préavis de grève expire jeudi prochain le 22 novembre de cette année.
C’est à dire que le mouvement de grève pourrait être déclenché vendredi prochain de lcette
semaine en cours si rien n’est fait.
Pour qu’il n’y ait pas arrêt de travail, ces deux confédérations des travailleurs demandent au
Gouvernement de mettre en exécution deux revendications essentielles, a déclaré le Secrétaire
Général de la CSB. Selon Mathias RUVARI, il s’agit de la mise en exécution du décret
portant augmentation de 34%sur salaires des fonctionnaires promis par le Président de la
République Pierre NKURUNZIZA le 1er Mai de cette année, lors de la commémoration de la
journée internationale du travail et des travailleurs, ainsi que les ordonnances d’application du
statut général des fonctionnaires.
Couvre-feu sur les grands axes routiers.
Après que le ministère de la défense nationale ait constaté que des embuscades sont en
recrudescence dans presque toutes les provinces du pays, il a pris certaines mesures pour
parier à ce problème. La première mesure consiste à fermer les routes nationales à partir de 18
h du soir jusqu’ à 7 h du matin, a-t-on appris du porte parole de la Force de Défense
Nationale, le Lieutenant colonel Adolphe MANIRAKIZA. L’autre mesure est de multiplier
des patrouilles militaires sur ces axes pour traquer ces malfaiteurs.
Ces mesures sont prises après beaucoup de cris d’alarme de la part des usagers de ces routes
qui demandaient aux forces de l’ordre de garantir la sécurité routière mais en vain. Le porte
parole de la FDN leurs avaient fait comprendre que les militaires burundais ne sont pas
capables de veiller 24 heures sur 24.
Il est à rappeler qu’à titre illustratif plus d’une trentaine d’embuscades ont été tendues sur la
route nationale numéro 3, Route Bujumbura-Rumonge, depuis le début de cette année. Les
Passagers ont été dépouillés de tous leurs biens notamment les téléphones mobiles, les
marchandises et des grosses sommes d’argent.
D/MI-NE
Plusieurs cas de criminalité sont signalés
dans plusieurs localités du pays.
Plusieurs cas de criminalité sont signalés dans plusieurs coins du pays et se sont les armes qui
pullulent parmi la population qui sont à l’ origine des vols et assassinats.
Ce lundi soir le 19 Novembre 07, un chinois a été tué au quartier industriel dans la Mairie de
Bujumbura. Les auteurs de ce crime sont deux bandits armés qui se sont introduits sur une
moto sans plaque dans les locaux d’une tannerie. Quand ce dernier est arrivé avec un sac
d’argent pour payer ses fournisseurs, ils ont tiré sur lui pour prendre ensuite la fuite avec cet
argent. Des sources policières indiquent que ces bandits ont pris la Direction de l’Aéroport, ils
n’ont aucune trace pour le moment.
Trois autres personnes ont été blessées par une grenade lancée ce dimanche soir vers 20h30 au
quartier MIRANGO de la commune Kamenge. Selon le chef de quartier MirangoII,
Marcelline MUJANDI, des bandits armés sont souvent attrapés entrain de voler mais ils sont
chaque fois libérés par les policiers.
Des cas d’assassinats se multiplient dans les provinces du nord du pays. Les autorités
administratives dans les provinces de Kayanza et Ngozi confirment que 8 personnes ont été
tuées la semaine dernière. La sécurité routière n’est pas aussi bonne dans la Province de
Kayanza où 4 embuscades ont été enregistrées dans un délai d’une semaine.
En commune de Makamba, un couple a été blessé à la machette la nuit de dimanche par un
groupe d’hommes armés. L’incident a eu lieu dans le secteur Mugerama en commune
Nyanza-lac. Les auteurs de cet incident n’ont pas été identifiés.
D/ MI- NE
Viol en commune urbaine de Kinama.
Mvuyekure Pascal, un jeune de 17 ans a violé Samedi 17 novembre 07 une fillette du quartier
Bukirasazi en commune urbaine de Kamenge. La victime est une écolière qui étudie en 5ème
année de l’école primaire. L’auteur du viol affirme avoir passé toute la journée avec la
victime et il ajoute que ce n’était pas pour la première fois qu’il fait des rapports sexuels avec
elle. Les parents de la victime demandent que la justice soit faite.
D/MI-IA
Une personne enlevée par les éléments du
Palipehutu-Fnl d’Agathon Rwasa en
commune urbaine de Cibitoke.
Dans l’ après midi du 15 novembre 2007, vers 15h, le nommé Idi qui habite à la 13ème
avenue n° 58 Mutakura dans la commune de Cibitoke a été arrêté par les éléments du
Palipuhutu-Fnl d’Agathon Rwasa . Ces combattants étaient en tenue civile mais étaient munis
de fusils. Ils ont d’abord frappé la victime avant de la conduire sur leur position, au quartier
Buhinyuza de la commune urbaine de Kinama. Pour le moment on ignore encore le mobile de
cet enlèvement.
D/ MI-IA
Recrudescence des cas d’infanticide à
Cibitoke.
Dans la matinée du 20 novembre 07, un nouveau né de sexe féminin âgé de quelques heures a
été retrouvé mort par des passants dans une Petite rivière de Mugono dans le secteur
Rugeregere zone et commune Rugombo de la province de Bubanza. La mère du bébé, âgée de
17 ans, est une écolière en 5éme année et habitant dans la zone Buseruko, commune Mugina,
Elle vient d’être arrêtée cette après midi avec sa mère qui serait complice de cette assassinat.
Ce genre d’infanticide est devenu monnaie courante dans la province de Cibitoke. Un autre
cas d’infanticide s’était produit dans la zone Ndura, commune Bukinanyana en date du 29
octobre 2007 quand une veuve du nom de Manirakiza Gloriose, mère de 5 enfants a égorgé.
L’auteur du c rime est dans les mains de la police Cibitoke. En date du 4 août 200, une mère
du nom de Mvuyekure Jeanne divorcé avec son premier mari a jeté son nouveau-né dans une
latrine. Le forfait a été commis dans la zone Gasenyi commune Buganda.
D/ MI
Recrudescence du banditisme à main armée
en province de Bubanza .
La population de la province de Bubanza continuent a être victime de vols à main armée. En
date du 19 décembre aux environs de 22h, un groupe de 30 personnes, dont 8 étaient armes de
fusils ont attaqué plusieurs ménages de la commune Gihanga. Ils ont volé beaucoup d’objets
ménagers dont des habits. Ils ont aussi volé plusieurs chèvres. La population soupçonne que
ces bandits seraient des éléments du Palipehutu-Fnl d’Agathon Rwasa.
D/ MI
Evasion au cachot de la police de sécurité
intérieure de Gihanga.
Dans la nuit du 19 novembre 2007, deux policiers accusés de viols et un civil accusé de vol se
sont évadés du cachot de la police de sécurité intérieure de Gihanga. Les deux policiers,
Uwimana et Marchar, qui étaient détenus depuis le 11 Novembre 07, se sont évadés avec deux
fusils et la population de cette localité se demande comment des personnes détenues peuvent
s’évader d’un cachot gardé par des policiers sans qu’il y ait la complicité de ces derniers.
Une jeune femme violée en commune
Musigati.
En date du 19 novembre 2007, sur la colline Mishi, commune Musigati, une jeune femme âgée de 23
ans a été violée par Bigirimana Maurice. La victime était employée comme une cultivatrice dans les
champs de Bigirimana. Ce dernier l’a trouvé au champ où elle était entrain de travailler puis l’a
violée. La victime a crié au secours mains n’a pas était secourue. L’auteur de ce viol a fui et les agents
de la police sont à sa recherche. La victime s’est faite soignée au centre de santé de Musigati.
Vol d’une moto en commune urbaine de
Cibitoke.
En date du 14 novembre 2007, vers 19h30 une moto plaque 08BA 9070 a été volée en
commune Cibitoke à la 7ème avenue. Un jeune garçon qui s’est passé pour un client a
demandé au motard de l’ aider à faire des courses et le motard s’ est retrouvé à la 7ème
avenue de la commune Cibitoke où des bandits l’attendaient. l’ un d’ eux a pris la moto et les
autres l’ont immobilisé.
Quelques heures après, la victime Niyongabo Eric, a retrouvé et a reconnu l’ un présumé
Auteur, Minani Célestin. Ce dernier était dans un cabaret à la 6ème avenue de Cibitoke. C’ est
un agent de la police de sécurité intérieure et il est pour le moment détenu au cachot de la
commune Cibitoke pour interrogatoire.
D/MI
Une mère assassinée sur la Colline MasamaBurima, Zone Mugomera de la Commune
Ngozi.
Dans la nuit du 18 au 19 novembre 07, sur la Colline Masama - Burima, Zone Mugomera, Commune
et Province Ngozi, madame Hatungimana Adèle, âgée de 35 ans, cultivatrice, mère de quatre enfants,
a été assassinée à son domicile par un groupe de gens armés de fusils non encore identifiés. Son
mari, Nyandwi Isaac, a été lui aussi grièvement blessé et a été conduit au centre de santé de Mubuga
pour traitement. Ces malfaiteurs ont aussi volé une somme de 30.000Frs Bu à la victime. Le vrai
mobile et les auteurs de ce crime restent inconnus mais des enquêtes policières sont en cours. D/
MI- MS
La grogne au marché central de Bujumbura.
Les petits commerçants qui se sont installés autour du marché central de Bujumbura où ils
vendent des vivres frais étaient aux prises avec les forces de l’ordre ce Mercredi 21 novembre
2007. Trois personnes ont été blessées au cours des affrontements qui ont eu lieu entre la
police et ces commerçants.
Ces policiers étaient venus mettre en application la mesure du Maire de la ville sortant,
monsieur Elias Buregure, invitant ces petits commerçants de libérer les lieux pour aller
s’installer au marché de Kinido. Ces derniers s’insurgent contre la mesure du Maire sortant, et
jurent qu’ils ne vont pas s’installer au marché de Kinindo quoi qu’il arrive. L’Administrateur
de la commune urbaine de Rohero, Patrice Ngomirakiza, explique que cette mesure vise à
rendre propre le marché central de Bujumbura.
D/MI- NE
Le personnel non magistrat du Ministère de
la justice suspend la grève après plus d’un
mois d’arrêt de travail.
Après plus d’un mois d’arrêt de travail, le personnel non magistrat reprend le travail ce jeudi
22 novembre de cette année. Cette décision ressort d’un entretien de ce mercredi entre le
représentant de ce personnel non magistrat et le nouveau Ministre de la justice Jean Bosco
Ndikumana. Selon Mélance Nahayo, Président du syndicat du personnel non magistrat, ils se
sont convaincus avec le nouveau Ministre que les salaires du mois d’Octobre pour les
grévistes bloqués, seront débloqués. Ils se sont également convenus que les revendications
formulées par ce personnel non magistrat seront analysées au conseil des ministres.
D/ MI -NE
Vol à main armée en commune urbaine de
Nyakabiga.
Dans la soirée du 20 novembre 2007, trois bandits armés de kalachnikovs se sont introduits
dans une boutique se trouvant à la 14ème avenue du quartier Nyakabiga où des personnes
étaient entrain de se ravitailler en boissons et en d’autres produits divers. Ils ont ordonnés tous
ceux qui étaient sur place de coucher par terre et de donner tout ce qu’ils avaient sur eux, des
téléphones mobiles et de l’argent dont le montant n’ est pas connu.
Ils ont également emporté avec eux un télétaxe d’une valeur d’environs 200.000Fbu. Au cours
de leur repli, ces bandits ont tiré et une personne a été blessée au niveau de son épaule.
Les victimes soupçonnent que le forfait aurait été commis par des policiers dont une position
se trouve par ailleurs non loin de endroit du vol et qui n’ont même pas intervenus selon les
habitants. Lesdits bandits sont partis sans inquiétude en passant par l’avenue de l’imprimerie
pour disparaître dans la vallée de la rivière Ntahangwa.
L’administrateur communal Mr Richard Nimubona révèle qu’il existe des indices qui
montrent que les voleurs connaissaient très bien l’endroit. Il affirme que des stratégies vont
être prises pour bien sécuriser sa commune.
NK.E
Deux bandits tuent un opérateur
économique d’origine Chinoise oeuvrant en
mairie de Bujumbura .
Deux bandits tuent un opérateur économique d’origine Chinoise oeuvrant en mairie de
Bujumbura
Dans l’après midi du lundi 19 novembre 2007, vers 16h, un exportateur chinois de peaux
d’animaux a été tué au quartier industriel tout près de l’Amsar / Burundi en commune urbaine
de Ngagara. La victime était assise devant ses entrepôts lorsqu’elle a vu entrer deux hommes
qui lui proposaient gentiment de la marchandise. Au moment où elle s’apprêtait à payer les
fournisseurs, ils se sont transformés en véritables criminels menaçant la victime avec leur
pistolet. La victime a tenté de résister et les criminels lui ont tiré à bout portant trois balles
dans la tête et elle en est morte sur le champ.
Les criminels ont emporté la porte monnaie et sont montés sur une moto qu’ils avaient garée
tout près du portail et sont partis à grande allure. La sentinelle et d’autres personnes qui
étaient là ont tenté de jeter des pierres sur les brigands mais ceux-ci ont réussi à prendre la
fuite. Les témoins sur place affirment cependant qu’un des voleurs a été blessé sur la tête du
côté de l’oreille droite. La police est arrivé sur le lieu de crime et dit qu’elle mène des
enquêtes pour retrouver les malfaiteurs.
Attaque à l’hôpital de Mivo par des gens
armés de fusils.
Dans la nuit du 21 au 22 Novembre 2007 vers 20heures, en Zone Mivo, Commune et
Province Ngozi, un groupe de gens non encore identifiés armés de fusils a mené une attaque
dans l’ hôpital de Mivo. Quatre téléphones portables, une montre et une somme d’argent dont
le montant n’ est pas encore connu ont été volés. Les auteurs de cette attaque restent inconnus
mais des enquêtes policières se poursuivent.
D/ MI - MS
Une personne tuée par un policier en
Commune Matongo, Province Kayanza.
Dans la nuit du 21 au 22 Novembre 2007vers 21 heures, sur la Colline Karurusi, Commune
Matongo, Province Kayanza, Kayobera, cultivateur et chef de ménage a été assassiné à son
domicile, à l’ aide d’ un fusil par le policier Nduwayezu Prosper, catégorie B.P.PII ( Brigade
de Police, catégorie II ), matricule B.P NO 122. La Victime a succombé à l’hôpital de
Kayanza dans la même nuit où elle avait été évacuée. Quant au présumé auteur, il a été arrêté
puis incarcéré dans le cachot de la Police judiciaire de Kayanza. On ignore les mobiles de cet
assassinat et des enquêtes policières se poursuivent.
Par ailleurs, les assassinats de la population par des gens en uniforme sont devenus monnaies
courantes en Province Kayanza car on se souviendra que le 13 novembre 07vers 21h30, sur la
Colline Bandaga, en Commune Matongo, un militaire de la F.D.N. nommé Nkeshimana a tué
par balles par Nduwayo Amissi, suite à l’ivresse. Actuellement, le présumé auteur est
incarcéré dans la Police judiciaire de Kayanza.
D/ MI- MS
Journée internationale pour l’élimination de
la violence à l’égard des femmes.
Déclaration de Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’ UNFPA
25/11/2007 Le droit de vivre à l’abri de la violence et de la discrimination est le droit de tout
être humain. Cependant, à l’heure où nous célébrons la Journée internationale pour
l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ce droit est violé de manière massive et
systématique. La violence à l’égard des femmes persiste dans toutes les parties du monde ;
elle limite le progrès économique et social et nuit aux familles et aux communautés.
L’UNFPA est fier de s’associer aux 16 Journées d’activisme pour mettre fin à la violence à
l’égard des femmes. Nous sommes déterminés à intensifier le plaidoyer et l’action pour
promouvoir le progrès de la condition féminine et l’égalité des sexes. Dans le monde entier,
l’UNFPA agit avec ses partenaires pour en finir avec une impunité répandue et promouvoir
les droits humains, y compris le droit à la santé sexuelle et reproductive. Aujourd’hui, nous
rendons hommage aux femmes et aux hommes de chaque pays qui portent ces questions au
premier plan de l’attention publique et qui exigent justice. Nous exprimons notre gratitude à
celles et à ceux qui ont mis en place des programmes à l’intention des femmes et des filles
touchées par la violence. Nous sommes reconnaissants aux gouvernements et aux parlements
qui prennent des mesures. Dans chaque région, des lois sont en place pour affronter la
violence à l’égard des femmes et nous exhortons les responsables à en assurer l’application.
Aujourd’hui, nous appelons tous les gouvernements et parlements qui ne l’ont pas encore fait
à adopter des lois et à établir des programmes pour affronter la violence à l’égard des femmes.
Promettons en ce jour de travailler ensemble à faire prendre conscience du fait que la violence
à l’égard des femmes et des filles est inacceptable. Notre succès collectif s’agissant
d’instaurer la paix et la sécurité et de reléguer la pauvreté dans la passé dépend de notre
capacité de mettre fin à la discrimination et à la violence à l’égard des femmes et des filles.
Vol à main armée en commune urbaine de
Buterere.
Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2007 vers 2h30 du matin, trois bandits ont volé dans un
ménage chez Jean Nduwimana situé au quartier 4, ButerereII, en commune urbaine de
Buterere.
Deux parmi ces voleurs sont des agents de la police de sécurité intérieure à savoir AP1
Jackson Nizigiyimana et Musavyingaji alias Kiradodora. Des biens ont été volés dont un vélo,
un poste de radio, 4 bassins et 1 téléphone portable. Un autre voleur nommé Pascal Kayobera
a été attrapé la même nuit et battu par la population.
Les 2 policiers qui ne nient pas les faits sont pour le moment aux mains de la police.
D/IA
Une pluie diluvienne provoque des dégâts
en communes Ngozi et Ruhororo
Dans la soirée du 23/11/2007 vers 18h30, une pluie diluvienne a détruit six maisons dont
quatre du quartier Kigarama et deux du quartier Muremera en commune Ngozi, province
Ngozi, tandis qu’ une superficie de plus de six hectares de champs de haricot, de manioc et de
bananes ont été abîmés dans la Zone de Mubanga en Commune Ruhororo, dans la même
province.
Par ailleurs, les autorités provinciales de Ngozi lancent un appel aux organismes humanitaires
pour voler au secours de la population sinistrée.
D/JPK/SM
Un cadavre d’ une femme retrouvée sur la
Colline Rusuguti , Zone , commune et
Province Ngozi.
Dans l’après midi du 25 novembre 2007 vers 15heures sur la Colline Rusuguti, Zone ,
Commune et Province Ngozi, un cadavre d’ une femme non encore identifiée a été retrouvé
par les passants.
La bouche de la victime était remplie de sang coagulé.
Par ailleurs, on ignore jusqu’ à maintenant les auteurs , le mobile et les circonstances de sa
mort mais des enquêtes policières se poursuivent.
D/JPK/SM
Une personne tuée et une autre grièvement
blessée au cours d’un vol à main armée en
commune urbaine de Kinama.
Dans la nuit du 25 au 26 Novembre 2007, vers 2 heures du matin, un groupe de 4 bandits
armés d’un fusil ont tué une personne et ont blessé grièvement une autre à la 12ème avenue
du quartier Gitega de la commune urbaine de Kinama. L’un des bandits étaient en uniforme
de la police nationale Ils ont d’ abord défoncé la porte avec une grosse pierre puis ont volé
deux vélos.
Au cours du vol, ils ont tiré trois coups de fusils et l’un des occupants est mort sur le champ
tandis qu’un autre a été grièvement blessé. La population des environs indique que non loin
du lieu du crime, il y avait des policiers qui faisaient la patrouille quelques heures auparavant
et elle pense qu’il y aurait une complicité. La police est arrivée deux heures après le vol.
D/ MI -IA
Atelier de formation sur la Justice
transitionnelle.
La Ligue Burundaise des Droits de l’Homme Iteka a organisé du 19 au 21 Novembre 2007 un
atelier de formation sur la justice transitionnelle avec l’appui d’une ONG américaine
dénommée International Center for Transitional Justice. Cet atelier a été organise à l’intention
des organisations partenaires de la société civile burundaise.
Le mot d’ouverture a été prononcé par le vice - président de la Ligue Iteka, M. Ndayizeye
Joseph.
Il a indiqué que le Burundi a connu beaucoup de violations massives des droits de l’homme
qui sont restées impunies et inconnues du public et qu’une justice transitionnelle s’avèrait
nécessaire pour que la vérité soit mise à jour, que les responsabilités des uns et des autres
soient établies et que les auteurs soient punis et les victimes réhabilitées.
La formation était centrée principalement sur 3 points : l’introduction à la justice
transitionnelle, étude de cas des pays où on a introduit des mécanismes de justice
transitionnelle et la justice transitionnelle au Burundi.
Après une période de conflit armé, les victimes veulent se venger ou demandent que la vérité
soit connue et que les responsables de graves violations soient poursuivis. Les victimes ont
droit à la vérité, à la justice, à la réparation et au droit des garanties de la non répétition des
violences.
Après un conflit,la justice se heurte au manque de ressources humaines et financières parce
que l’Etat a beaucoup d’exigences, faire face aux besoins étatiques et aux besoins des
victimes.
Un autre défi majeur est de satisfaire les attentes des victimes, des attentes qui sont parfois
trop haut placées. Dans de tels cas, une commission vérité réconciliation est nécessaire pour
créer un climat sain pour les victimes afin d’organiser un débat public dans le but de solder
avec un passée caractérisé par de massives violations.
Cette commission serait composée par des gens connus pour leur moralité, intégrité et
impartialité et sa formation est précédée par une consultation populaire.
La commission a comme mission de jeter les bases des réformes institutionnelles et les
différentes formes de réparation, de contribuer à la promotion de la réconciliation et à la
consolidation de la démocratie.
Elle doit alors s’appuyer sur les droits de l’homme et non sur des bases politiques. La
réconciliation n’exclut pas la poursuite. La commission vérité et réconciliation est comme un
oiseau qui vole avec ses deux ailles, la première représentant la poursuite et l’autre aile la
réconciliation.
Beaucoup d’exemples ont été donnés pour montrer comment les pays qui sortent de la guerre
se sont servis des mécanismes de justice transitionnelle pour faire face aux problèmes que
rencontrent les victimes et les auteurs des violations. Ces exemples ont montré que
malheureusement beaucoup de pays n’ont pas réussi. Il est difficile que des victimes pauvres
et affamées se réconcilient avec leurs bourreaux, eux riches et forts comme c’est le cas en
Afrique du Sud.
Concernant le Burundi, l’évolution des mécanismes de justice transitionnelle est à ses débuts.
En Juin 2005, le conseil de sécurité des Nations Unies a donné mandat au Secrétaire Général
des Nations Unies de négocier avec le gouvernement du Burundi pour la mise sur pied des
mécanismes de transition.
En mars 2007, des pourparlers avec le gouvernement ont abouti sur des résultats positifs car le
gouvernement du Burundi a accepté de mettre sur pied une commission tripartite pour
organiser des consultations populaires. Cette commission est déjà créée et elle composée de
trois femmes et trois hommes représentant l’Etat, la société civile et la communauté
internationale.
D/ MI
Les moustiquaires investissent enfin
l’Afrique !
De 2004 à 2006, la production annuelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide a plus que
doublé, passant de 30 à 63 millions d’unités. C’est un beau résultat, qui selon un rapport du
partenariat ’Faire reculer le paludisme’, illustre bien les progrès considérables réalisés dans la
lutte contre cette maladie.
Si la riposte prend de l’ampleur, la bataille est loin d’être gagnée car en Afrique
subsaharienne, le paludisme tue encore chaque année 800 000 enfants de moins de 5 ans.
Pourtant donc, le nombre de moustiquaires achetées par l’ UNICEF a plus que triplé entre
2004 et 2006. Il frôle désormais les 25 millions d’unités par an. C’est 20 fois plus qu’en 2000.
Autre satisfecit du Partenariat, ces moustiquaires seraient de plus en plus utilisées.
Notamment pour protéger les enfants. Sur les 20 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels
nous disposons de données, 16 ont au moins triplé leur couverture depuis 2000. En Gambie,
environ la moitié de tous les enfants sont couverts et à Sao Tomé-et-Principe, en GuinéeBissau et au Togo, la couverture est d’environ 40%.
Côté traitement le bilan est bien plus terne. Seulement un tiers des enfants souffrant de
paludisme reçoivent les médicaments appropriés, sous forme de combinaisons à base
d’artémisinine.
Le but du Partenariat est de parvenir à un taux de couverture de 80% pour toutes les
interventions antipaludiques d’ ici à 2010. Un objectif encore loin d’être atteint.
D/Destinationsanté
Un militaire de la FDN a été tué par balle et
un autre grièvement blessé par des
combattants du Fnl.
En début de soirée du samedi le 24 Novembre 2007 vers 17 heures, des combattants du
Palipehutu- Fnl de Rwasa Aghaton ont ouvert le feu sur deux militaires de la Force de
Défense Nationale(FDN) à Benga, commune Isale province de Bujumbura-Rura. Un des deux
militaires est mort sur le champ et l’autre a été grièvement blessé.
Tout a commencé par une discussion entre deux éléments de la FDN et ceux du PalipehutuFnl qui étaient sur la RN1, route Bujumbura-Bugarama. Les militaires de la FDN
demandaient aux FNL de quitter la route et de regagner leurs positions et ces derniers n’ont
pas voulu qu’on leur donne des ordres. Ces combattants FNL ont alors ouvert le feu sur ces
deux militaires.
Après l’incident, la FDN par le biais de son porte parole Lieutenant Colonel Adolphe
MANIRAKIZA a mis en garde les combattants de ce mouvement.
Selon lui, il s’agit d’une violation de l’accord de cessez-le-feu, et les forces de défense ne
vont pas rester les bras croisés face à de telle agressions. Il a ajouté que désormais, sera
considéré comme un malfaiteur tout combattant du FNL qui va se ballader loin de sa position.
D/ MI -NE
Recrudescence de la criminalité en
Commune Nyamurenza, Province Ngozi.
Dans la nuit du 24/11/2007 vers 21h30 sur la Colline Masama , Zone Birambi, Commune
Nyamurenza, Province Ngozi, le Policier Nduwayo Liboire, A.P.C.III ( agent de Police
catégorie III ) a été assassiné par la population de la Commune Nyamurenza lorsqu’ il était
parti voler chez le commerçant Miburo Ernest de la même localité. Par ailleurs, on déplore qu
’ avant que ledit Policier ne soit tué, il avait abattu Mr Ndayisaba Jean Marie, cousin du
commerçant Miburo Ernest et avait blessé grièvement par balles le cultivateur Kankindi Serge
, voisin qui venait accourir.
Le bléssé est actuellement hospitalisé à l’ hôpital de Ngozi.
Dans la nuit du 26/11/2007 vers Minuit et demi sur la Colline Mugende, Zone et Commune
Nyamurenza, Ngendabanyikwa Gaspard, chef de ménage , cultivateur de son état, a été
attaqué à son domicile par des gens non encore identifiés armés de grenades. La victimes a été
grièvement bléssée à la tête, sur la main droite et sur la cuisse. Elle est actuellement
hospitalisée à l’ hôpital de Ngozi.
Selon des informations recueillies auprès de l’ Administrateur communal de Nyamurenza, le
mobile de cette attaque serait des conflits fonciers qui opposent Mr Ngendabanyikwa Gaspard
à certains membres de sa belle famille. On signalera que Gaspard Ngendabanyikwa venait de
gagner un procès foncier au Tribunal de Résidence de Nyamurenza contre ses beaux-frères.
Toujours dans la même commune de Nyamurenza, sur la Colline Gitare, un groupe de gens
non encore identifiés armés de grenades ont attaqué dans la nuit du 20 au 21/11/2007 vers
20heures le ménage d’ un prénommé Jean ; sa femme Nitegeka Eulalie, âgée de 50 ans et
mère d’ enfants est morte sur - le champ. Les auteurs et les mobiles du crime restent inconnus.
Des enqêtes policières se poursuivent.
Dans la nuit du 13 au 14/11/2007 vers 22 heures , sur la même Colline de Gitare, Commune
Nyamurenza, un groupe de gens non encore identifiés armés de fusils et de grenades ont
attaqué le ménage de Mr Ntahomvukiye Cyrille. Quatre pulvérisateurs à insecticide ont été
volés.
D’ après la même autorité communale de Nyamurenza, les auteurs des différents forfaits
commis dans cette circonscription seraient des démobilisés et actuellement, sa commune
compte 70 démobilisés sur une population de 60.000 personnes. Enfin, l’ administrateur
communal de Nyamurenza demande aux autorités policières de Ngozi d’ augmenter l’ effectif
des forces de l’ ordre à Nyamurenza car il reste insuffisant pour assurer la sécurité de 60.000
individus.
D/JPK/SM
Des bandits armés volent et tuent en
commune de Kamenge.
Trois personnes ont été tuées et une autre a été blessée dans une attaque menée par des bandits
armés dans la nuit du lundi le 28 Novembre 2007 au quartier Mirango I dans la commune
urbaine de Kamenge. Ces bandits ont pillé de l’argent, des vélos et autres biens dans deux
ménages du même quartier de Mirango I.
La population de Mirango a pu mettre la main sur un des présumés voleurs, un officier de
l’armée nationale répondant au nom de NSHIMIRIMANA Gilbert. Celui-ci a été roué de
coups de gourdin et la police est vite intervenue pour empêcher cette population à se faire
justice.
Les sources militaires précisent que ce dernier avait été chassé de l’armée nationale il y a
quelques temps mais n’avait pas remis son arme. Dans la perquisition opérée chez le même
officier, la police a saisi une tenue militaire.
D/ MI- NE
La population tue un bandit attrapé en
flagrant délit à Gatumba.
A Gatumba dans la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura-Rural, un bandit a été
tué dans la nuit de ce lundi 26 Novembre 2007 .Des sources administratives à Gatumba
indiquent que ces bandits étaient à trois et tentaient de défoncer la porte d’une boutique près
de la maison communément appelée maison verte.
La population des environs est vite intervenue et ces bandits ont pris le large, mais l’un d’eux
a été attrapé par la population quand il tentait de fuir.
La population s’est faite justice et l’a battu à mort. Cette dernière précise qu’elle n’a pas voulu
remettre ce présumé bandit à la police car des bandits attrapés en flagrant délit ne sont pas
punis mais sont au contraire vite relâchés.
D/ MI- NE
Le Bureau du facilitateur pour le processus
de paix au Burundi réagit aux déclarations
du porte parole de l’armée.
Le Bureau du facilitateur pour le processus de paix au Burundi condamne toutes sortes d’actes
et de déclarations susceptibles d’attiser les confrontations comme cela ressort d’une
déclaration rendue publique ce 27 Novembre 2007 consécutive aux récentes déclarations du
porte parole de l’armée puis du ministre de la Défense Nationale comme quoi l’armée
n’hésitera pas à utiliser la force en cas de violation de l’accord de cessez-le-feu par le
mouvement Palipehutu-Fnl.
Le bureau de la facilitation exhorte par ailleurs les dirigeants du Palipehutu-Fnl à rejoindre le
Mécanisme Conjoint de Vérification et de Suivi.
Enfin, le bureau de la Facilitation lance un appel à aux deux partis d’ éviter tout acte qui vont
à l’encontre du bien fondé de la paix durable au Burundi.
D/MI -NE
Des bandits qui s’identifient souvent
faussement comme des Fnl volent et tuent
en commune de Gisuru.
Le vol à main armée est devenu courante dans la province de Ruyigi specialement en
commune de Gisuru.
En effet, des bandits armés volent dans des ménages tout en s’identifiant eux mêmes comme
des éléments du Palipehutu-Fnl alors que le plus souvent ce sont de simples bandits. Ce
banditisme est parfois accompagné d’assassinats.
Dans une descente que le Gouverneur de cette province, M Moise BUCUMI a faite samedi le
24 novembre 2007 dans cette commune de Gisuru, il a demandé à la population de collaborer
avec les forces de l’ordre et d’organiser des rondes nocturnes pour remédier à cette situation.
D/ MI- NE
Suspension de l’administrateur de la
commune Muyinga
Le gouverneur de la province Muyinga, le colonel Victor Burikukiye, a suspendu de ses
fonctions l’administrateur de la commune Muyinga, M. Jean Baudouin Ntakiyica, le 21
novembre 2007.
Celui-ci est accusé notamment de : 1. paralyser la vie et le fonctionnement de la commune
depuis le début du mois de novembre 2007 , 2. se rallier aux zélateurs de la subversion, du
désordre et de la manipulation, 3. ne plus reconnaître l’autorité provinciale, 4. gérer
frauduleusement le patrimoine de la commune.
Le conseil communal de Muyinga s’est réuni en session extraordinaire le 26 novembre 2007
pour analyser le cas et n’a pas approuvé à l’unanimité cette décision. En effet, certains
membres l’ont qualifiée « d’illégale ».
Le conseil communal a par ailleurs pris la décision de mettre sur pied une commission interne
chargée d’enquêter sur les cas flagrants dans la mauvaise gestion financière.
Cette commission devra faire rapport au conseil communal endéans 15 jours ouvrables.
Signalons que l’administrateur suspendu est issu du parti Cndd-Fdd et que son conseiller
technique Léonidas Habiyakare a été désigné pour assurer l’intérim.
D/JPK/JB
Vol à main armée en commune urbaine de
Kinama
Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2007, vers 20h30, un groupe de bandits ont arrêté et volé
un passager à la 12ème avenue, quartier Bubanza de la commune Kinama.
Ils ont fait exploser une grenade, après avoir volé une somme de 11.000Fbu et un téléphone
portable. Trois personnes ont été blessées par cette grenade.
D/IA
Sit-in de la population devant les bureaux
du chef-lieu de la commune urbaine de
Cibitoke
Ce 28 novembre 2007, vers 8h30 du matin, la population du quartier I communément appelé
Kazoroho pour dire « Cœur dur », en commune urbaine de Cibitoke, a fait un sit-in devant le
bureau de l’administrateur. Cette population accuse la police de voler des téléphones et de
l’argent à tout passager pendant les patrouilles de 20h. Parfois, ils entrent dans les ménages
pour faire cette sale besogne, selon toujours la même source.
Cette population demande à l’autorité compétente de muter le chef de poste et son adjoint
respectivement MM Minani et Havyarimana.
Selon les sources policières sur place, depuis l’assassinat de leur collègue Bigirimana Jérémie
qui a été tué par une personne non encore identifiée dans ce même quartier, la police fouille
toutes les personnes qui passent à cet endroit pour voir s’il n’ y a pas d’armes cachées , et la
population en profite pour diaboliser ce corps.
Les mêmes sources ajoutent que ce quartier héberge des bandits qui volent des motos pendant
la nuit et ceux-ci ne veulent pas la présence des forces de l’ordre pour les empêcher de voler.
D/IA
Un chef de poste de la police de sécurité
intérieure torture un chef de colline en
commune Kibago.
Dans l’après midi du 24 novembre 2007, un chef de poste de la police de sécurité intérieure
en commune de Kibago dans la province de Makamba a torturé un chef de la colline Jimbi.
La victime s’était chamaillée avec un TCM, travailleur civile militarisé, à qui il avait demandé
de donner un coup de main pour l’entretien d’une source d’eau dans le cadre des travaux
communautaires. Le chef de colline a été arrêté puis conduit au cachot où il a été torturé par le
chef de poste de la sécurité intérieure de Kibago.
Après avoir été torturé, il a été relâché mais quand il est arrivé à la maison, il a vomi du sang
et on a été obligé de l’amener à l’hôpital de Jimbi puis a été transféré à l’hôpital de Makamba
où il est jusque aujourd’hui hospitalisé.
La victime n’a aucune trace physique de torture mais elle affirme qu’on lui a frappé sur les
plantes des pieds. Elle ne peut pas marcher ni se tenir debout.
La ligue Iteka à Makamba lui a conseillé de demander une expertise médicale pour qu’après
sa guérison, il puisse porter plainte.
D/ MI- ME.
Les enseignants de Makamba déclenchent
un mouvement de grève pour réclamer des
parcelles.
Des enseignants des écoles primaires et secondaires de Makamba ont déclenché lundi le 26
novembre 2007 un mouvement de grève pour réclamer des parcelles qu’ils ont d’ ailleurs déjà
payé depuis 2004. Ces enseignants avaient lancé un préavis de grève depuis 10 jours.
Le gouverneur de Makamba les a invités pour une réunion le 27 novembre 2007 mais dont le
point à l’ordre du jour n’avait rien à avoir avec les revendications des enseignants. En effet
quand le gouverneur leur a dit que le point à l’ordre du jour portait sur le développement de la
commune, les enseignants lui ont répondu que le développement communal ne concernait pas
seulement les enseignants mais plutôt tout le monde.
Quand le gouverneur a vu que les enseignants refusaient de participer à la réunion il s’est
fâché et a ordonné l’arrestation de certains représentants syndicaux. Ainsi, Nduwimana Pierre
et Harerimana Felix respectivement représentant des syndicats STEB et CONAPES, tous
enseignants au collège communal de Makamba, ont été arrêtés pour être relâchés ce jeudi le
29 novembre 2007.
Signalons également que 2 autres enseignats à savoir Ndayubahe Angèle et Congera Longin
étaient eux aussi recherchés par la police.
D/ MI - ME
Une personne est morte à Makamba suite à
des coups et blessures.
En date du 17 Novembre 2007, un certain Elias de la colline Nyakazu,commune Kibago,
province Makamba, est décédé suite à des coups et blessures. Il avait été battu par la
population, sous l’œil complice des militaires, après son arrestation le 11 Novembre 2007.
Il a été d’abord détenu au cachot de la zone Bukeye, puis a été transféré à Makamba le 15
Novembre 2007 où il est décédé le 17 du même mois suite à des coups et blessures dont il a
été victime.
Elias était accusé d’appartenir à un groupe de bandits armés dont Ndayisaba James, Mahuragi
tous Burundais, Elihud Damas et André de nationalité tanzanienne.
D/ MI- ME
Des familles congolaises se réfugient au
Burundi fuyant des combats éventuels.
La commune de Rugombo, en province Cibitoke, a accueilli 3 familles congolaises
composées de 14 personnes en provenance du Congo. Ces congolais sont arrivés mercredi le
28 novembre 2007 matin en provenance de Kamanyola, localité située au Sud Kivu à l’Est du
Congo.
Cs réfugiés ont indiqué avoir fui des affrontements pouvant éclater entre le FDLR, Front
Démocratique pour la libération du Rwanda et les Forces Armées Rwandaises. Selon les
mêmes sources, des élements du FDLR se préparerait à attaquer le Rwanda et sont signalés
dans les localités de Baraka, Sange et Rubanga, localités frontalières avec le Rwanda et le
Burundi.
Selon la même source, le gouvernement Rwandais exige le désarmement des forces négatives
avant de regagner le Rwanda, ce qui est rejeté par ces dernières. Les frontières sont fermées
depuis le 30 octobre 2007 pour éviter des infiltrations éventuelles.
Selon les mêmes sources, des infiltrations clandestines pourraient avoir lieu en communes de
Buganda et Rugombo pour pénétrer dans la forêt naturelle de Nyungwe au Rwanda à partir de
la commune de Bukinanyana.
D/ MI- BP
Réunion en Assemblée générale entre le
directeur général de l’enseignement et les
parents des élèves du lycée Cibitoke.
Le directeur général de l’enseignement a tenu en date du 26 novembre 2007 une Assemblée
Général avec les parents des élèves du lycée de Cibitoke pour échanger sur la question de
sécurité suite à l’installation des dissidents du Palipehutu-Fnl dans le site de Karurama situé à
plus ou moins 200 m du lycée Cibitoke.
Le but de cette réunion était de voir dans quelle mesure les élèves pourraient regagner les
salles de classe sans que leur sécurité soit compromise. Le directeur générale a dit aux parents
des élèves que leur position est prépondérante et concluante et leur a promis d’être un fidèle
messager.
Quant au gouverneur de Cibitoke, il a promis que l’effectif des forces de l’ordre sera
augmenté pour assurer la sécurité des élèves au cas où ils regagneraient l’école.
Il a indiqué que les élèves ont été manipulés pour des raisons politiques et qu’il n’y avait pas
de risque s’ ils revenaient à l’école.
Par contre, l’honorable Nigaba, un député élu à Cibitoke, a demandé plutôt qu’il y ait des
techniciens experts pour étudier cette question pour que ces dissidents soient éloignés de
l’école et des frontières avec le Congo.
Après beaucoup d’échanges, les conclusions de la réunion ont été que les parents des élèves
ont été unanimes que les enfants ne reviendraient à l’école que si ces dissidents étaient
éloignés des salles de classe pour éviter que ce qui s’était passé à Buterere et à Kabezi ne se
reproduise à Cibitoke.
D/ MI - BP
LES MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
EXHORTENT LE PALIPEHUTU-FNL À
REJOINDRE LE PROCESSUS DE PAIX AU
BURUNDI.
28/11/2007
Conseil de sécurité CS/9180 ________________________________________
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
Conseil de sécurité 5786e séance - matin
LES MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ EXHORTENT LE PALIPEHUTU-FNL À
REJOINDRE LE PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI
Le Facilitateur sud-africain demande l’aide de la communauté internationale pour lancer le
processus de désarmement
Le Ministre sud-africain de la sûreté et de la sécurité et Facilitateur du processus de paix au
Burundi, M. Charles Nqakula, a réclamé ce matin le soutien de la communauté internationale
pour relancer le processus, lors d’un exposé devant le Conseil de sécurité, suivi d’un débat. Il
a demandé au Conseil d’accroître la pression sur le Parti pour la libération du peuple hutuForces nationales de libération (Palipehutu-FNL), dernier mouvement rebelle encore en
activité, pour qu’il reprenne sa place au sein du Mécanisme conjoint de vérification et de
surveillance de l’Accord global de cessez-le-feu. Cet Accord, signé en septembre 2006, est
resté lettre morte.
Les 15 membres du Conseil ont unanimement fait part de leur préoccupation face à ce que le
représentant du Panama a qualifié d’« impasse ». Son homologue de la Belgique a pour sa
part parlé de « blocage persistant » qui risque d’enclencher « un nouveau cycle de tensions et
de violences ». Le délégué du Congo a mis en garde contre les « conséquences incalculables »
qu’aurait une nouvelle flambée de violence au Burundi, compte tenu de l’imbrication des
problèmes dans la région des Grands Lacs. « Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas
relever ce défi », a ajouté le représentant de l’Italie, en rappelant que le Burundi était, avec la
Sierra Leone, le premier pays dont s’était saisie la nouvelle Commission de consolidation de
la paix.
Le Facilitateur a justifié ses efforts en faisant référence à l’inaction de la communauté
internationale lors du génocide rwandais. Il a rendu compte de la récente scission au sein du
Palipehutu-FNL, en indiquant que la majorité de ses membres avaient quitté les rangs du
mouvement pour adhérer au programme de désarmement, démobilisation et réinsertion
(DDR). Il a estimé à 800 le nombre de rebelles encore actifs, alors que 2 700 autres ont rejoint
les zones de rassemblement mises en place par la Facilitation. Il a demandé une aide
d’urgence pour l’enregistrement et le désarmement de ces ex-combattants, parmi lesquels se
trouvent de nombreux enfants soldats, afin de pouvoir respecter la date butoir du 31 décembre
2007 pour la mise en place du programme de DDR. Tous les orateurs ont exhorté les FNL à
rejoindre sans délai et sans condition le processus de paix, le représentant du Ghana les
appelant à renoncer à leurs « guerres intestines ». Le dialogue ne doit pas être perçu comme
un encouragement aux saboteurs pour faire dérailler le processus de paix, a estimé le délégué
du Qatar. Son homologue du Pérou a, quant à lui, invité le Facilitateur à exercer la même
pression sur les deux parties, à savoir les rebelles et le Gouvernement.
Plusieurs intervenants ont par ailleurs salué la formation, à la mi-novembre, d’un
Gouvernement d’union nationale qui, selon le représentant du Royaume-Uni, offre une
« nouvelle dynamique. Son homologue des États-Unis s’est félicité de la « main tendue » par
le Président Pierre Nkurunziza aux partis d’opposition FRODEBU et UPRONA, celui du
Ghana a loué la « souplesse » dont il fait preuve. M. Nqakula s’est dit lui aussi encouragé par
l’apaisement du climat politique, tout en rappelant qu’une crise couvait toujours au sein du
parti au pouvoir CNDD-FDD. Il a d’ailleurs indiqué avoir plaidé auprès du chef de l’État pour
la remise en liberté de l’ancien Président du CNDD-FDD, Radjabu Hussein, actuellement
emprisonné. Le Ministre sud-africain de la sûreté et de la sécurité a fait part de sa disponibilité
pour poursuivre son travail de facilitation, aux côtés du Bureau intégré des Nations Unies au
Burundi (BUNIB) et de la Commission de consolidation de la paix, afin que la population
puisse bénéficier des fruits de la démocratisation.
LA SITUATION AU BURUNDI
Déclarations
M. CHARLES NQAKULA, Ministre de la sûreté et de la sécurité de l’Afrique du Sud et
Facilitateur du processus de paix au Burundi, a regretté que l’Accord global de cessez-le-feu
signé le 7 septembre 2006 entre le Président du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, et le Parti
pour la libération du peuple hutu-Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), dernier
groupe rebelle qui n’a pas rejoint le processus de réconciliation, n’ait pas encore été mis en
œuvre. L’Accord n’a pas réussi à dissiper les suspicions et la méfiance entre les parties, a-t-il
constaté, malgré les efforts déployés par la Facilitation, notamment la mise en place dès
octobre 2006 d’un Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance, malheureusement
boycotté par le Palipehutu-FNL.
Le Ministre a estimé que les difficultés de mise en œuvre de cet Accord avaient été accrues
par le climat politique tendu, entretenu d’une part par le blocage entre le pouvoir et
l’opposition et d’autre part, par la crise au sein du parti au pouvoir CNDD/FDD, avec la
détention de son ancien Président Radjabu Hussein. Il s’est félicité du dialogue récemment
établi entre le Président Pierre Nkurunziza et les partis d’opposition FRODEBU et UPRONA
et a indiqué avoir plaidé auprès de lui pour la remise en liberté de Radjabu Hussein, afin
d’apaiser le climat politique et de permettre la mise en œuvre des accords signés avec le
Palipehutu/FNL.
M. Nqakula a rendu compte de la rencontre qui a eu lieu le 17 juin dernier, entre le Président
Nkurunziza et Agathon Rwasa, Président du Palipehutu-FNL, sous les auspices de la
République-Unie de Tanzanie, au cours de laquelle ils sont convenus de réactiver le
Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance du cessez-le-feu, de procéder à la
libération des prisonniers des FNL, de maintenir une communication directe et de faciliter le
retour sur le territoire du Burundi de la direction des FNL, pour encourager le processus de
désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Ces engagements n’ont jamais été mis
en œuvre, a poursuivi le Facilitateur, en raison d’une scission au sein du Palipehutu-FNL,
certains de ses membres ayant abandonné leurs positions en août 2007 pour adhérer au
programme de DDR, tandis que d’autres poursuivaient la lutte armée. Il a indiqué que des
affrontements entre ces deux factions avaient causé plusieurs dizaines de morts ces derniers
mois, notamment en novembre, la décapitation de neuf personnes et la mort de trois autres à
Bujumbura.
La grande majorité des membres des Forces nationales de libération (FNL) ont abandonné
leurs positions et ont entamé un processus devant déboucher sur leur réintégration dans la vie
politique du Burundi, a-t-il déclaré. Le Ministre a estimé à 2 700 le nombre d’ex-combattants
du Palipehutu-FNL ayant accepté de participer au DDR, contre 800 qui poursuivent la lutte
armée. Face à cette situation, il a indiqué que la Facilitation avait pris l’initiative, avec
l’Union africaine et avec le soutien du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi,
d’assurer la protection des zones de rassemblement des ex-combattants. Il a déploré les
réticences de la communauté internationale à soutenir ce processus, parce qu’il n’est pas
cautionné par la direction du Palipehutu-FNL, qui conteste l’appartenance au mouvement des
personnes présentes dans les zones de rassemblement.
« Si nous n’étions pas intervenus, la situation aurait pu dégénérer », a plaidé le Facilitateur, en
expliquant qu’il était indispensable de protéger ces personnes contre les attaques de leurs
anciens compagnons d’armes et de s’assurer qu’elles ne commettent pas d’atrocités. Il a
notamment souligné le risque que ces 2 700 ex-combattants s’en prennent aux villages
alentours pour assurer leur subsistance, précisant qu’à l’heure actuelle, l’Afrique du Sud
assumait seule la fourniture d’aide alimentaire. « En tant qu’Africains, nous avons toujours
une tâche sur notre conscience, pour n’être pas intervenus au Rwanda en 1994 », a-t-il ajouté,
en assurant qu’il ne voulait pas d’une nouvelle explosion de violence au Burundi. Il a assuré
par ailleurs que le dialogue n’était pas rompu avec la direction du Palipehutu-FNL. Il a
annoncé qu’une réunion était prévue vendredi en République-Unie de Tanzanie, au cours de
laquelle le chef de la diplomatie tanzanienne et lui-même devaient s’entretenir avec Agathon
Rwasa.
M. Nqakula a lancé un appel à l’aide pressant à la communauté internationale pour effectuer
l’enregistrement des ex-combattants et leur désarmement dans les zones de rassemblement, en
rappelant la date butoir du 31 décembre pour la mise en place du DDR. Il a également
souhaité que le Conseil de sécurité fasse pression sur le Palipehutu-FNL pour qu’il rejoigne le
processus de paix. Il s’est dit particulièrement préoccupé par la présence de nombreux enfants
soldats dans les zones de rassemblement et a invité les membres du Conseil à se rendre dans
les camps pour le vérifier.
M. JEAN-MAURICE RIPERT (France) a affirmé que depuis l’achèvement avec succès du
processus de paix au Burundi, la persistance de la rébellion des FNL avait constitué le facteur
de risque le plus aigu pour la sécurité de la population et la stabilité du pays. C’est pourquoi,
a-t-il ajouté, nous avons accueilli avec espoir l’engagement de négociations qui a débouché
l’an dernier sur la signature de l’Accord global de cessez-le-feu de Dar es-Salaam du 7
septembre 2006. Le représentant a rendu hommage à l’engagement continu de l’Afrique du
Sud, souhaitant que le Conseil maintienne son soutien à cet engagement. Il a également jugé
très préoccupant le blocage persistant des négociations. Il est important que le PalipehutuFNL réintègre au plus vite le processus de paix, et, en particulier, reprend leur place au sein
du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance sans délai ni précondition, a-t-il
souligné. Il a aussi encouragé les autorités burundaises et les partenaires internationaux du
processus à poursuivre leurs efforts en vue d’entretenir le dialogue avec ce mouvement car, at-il ajouté, nous avons la conviction que c’est de cette façon que l’on donnera le plus de
chances à la paix. Le représentant a confirmé le plein soutien de son pays au renouvellement
du mandat du BINUB et a encouragé le BINUB à poursuivre et à accroître son soutien au
processus de paix entre le Gouvernement et les FNL.
M. JOHAN VERBEKE (Belgique), jugeant que le processus de paix était bloqué depuis un
certain temps, a affirmé qu’il était crucial pour la consolidation de la paix au Burundi que
l’Accord global de cessez-le-feu soit effectivement mis en œuvre. Il a dit craindre que, si le
processus n’est pas proprement mené à terme, ne s’enclenche un nouveau cycle de tensions
voire de violences au Burundi. Pour cela, a-t-il ajouté, il est indispensable que le PalipehutuFNL reprenne sans délai et sans condition leur place au sein du Mécanisme conjoint de
vérification et de surveillance. Le représentant a encouragé le Facilitateur à poursuivre ses
efforts avec vigueur. Il a appelé la direction des FNL à renouer le contact direct avec le
Gouvernement du Burundi. La feuille de route proposée par le Secrétaire général pourrait,
selon lui, contribuer à la revitalisation du processus de paix. Il a également précisé que la
Belgique était prête, sur la proposition du Facilitateur, à participer à la visite des camps.
M. LESLIE KOJO CHRISTIAN (Ghana) a affirmé que la participation de l’Afrique du Sud
dans le processus de paix était très importante. Il a salué la nomination d’un Gouvernement
d’union nationale le 14 novembre dernier. Il s’agit d’un développement encourageant, a-t-il
souligné, notant que le Président burundais avait fait preuve en cette circonstance de la
souplesse nécessaire. Le représentant a espéré que le Gouvernement continuera à déployer
tous les efforts nécessaires en vue d’assurer la paix et la reconstruction du pays. Il s’est
déclaré néanmoins préoccupé par la reprise d’hostilités sporadiques. L’atmosphère de paix est
nécessaire pour permettre le renouvellement et le développement durable du Burundi, a-t-il
assuré. Le représentant a exhorté les FNL à mettre fin à ses luttes intestines et à réintégrer le
Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance. La présence des Nations Unies au
Burundi par le biais du BINUB est essentielle, a-t-il également estimé.
M. IGOR SHCHERBAK (Fédération de Russie) a estimé que les efforts de médiation
entrepris par l’Afrique du Sud étaient d’une importance primordiale pour aboutir à la mise en
œuvre de l’Accord global de cessez-le-feu. Les mesures prises par le Président burundais
suscitent l’optimisme, a-t-il déclaré. La société burundaise, a-t-il estimé, se trouve confrontée
à une série de problèmes complexes. Le plus important, a-t-il ajouté, est de renforcer la paix,
la démocratisation, de mettre en œuvre le processus de désarmement, de démobilisation et de
réintégration (DDR), la réforme de la justice, de lutter contre le commerce des petites armes et
l’impunité. Il a en outre appelé les FNL à respecter leurs obligations découlant de l’Accord
global de cessez-le-feu. Le représentant, a, enfin, appuyé la poursuite des activités de la
Commission de la consolidation de la paix au Burundi, en coopération étroite avec le
Gouvernement du pays.
M. BASO SANGOU (Afrique du Sud) a en particulier noté le rôle important que jouent les
pays de la région grâce à l’Initiative régionale, sous la direction de l’Ouganda, et de l’Union
africaine. Il s’est félicité des efforts concertés qu’ils ont entrepris afin d’aider le peuple du
Burundi à réaliser ses objectifs de paix, de sécurité et de développement social et économique.
Il a indiqué que, pour l’Afrique du Sud, seuls le dialogue politique et la réconciliation
pouvaient garantir une solution politique durable au Burundi. La signature de l’Accord global
entre le Gouvernement du Burundi et le Palipehutu-FNL a marqué, selon lui, un jalon
important dans le processus de paix et a contribué de manière significative à améliorer la
situation sécuritaire et politique dans le pays. Il s’est dit encouragé par les progrès majeurs
réalisés en amenant le Gouvernement du Burundi et les FNL à signer cet Accord. Le
représentant s’est joint à l’appel lancé aux FNL pour qu’elles rejoignent sans délai et sans
condition préalable le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance. Il a également
lancé un appel au Conseil de sécurité et à la communauté internationale à agir de concert dans
le soutien à l’Initiative régionale et à ses programmes, en appuyant notamment le processus de
désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) des ex-combattants. Il a, enfin,
lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle exerce des pressions sur les FNL
afin qu’elles rejoignent le processus de paix.
M. LUC JOSEPH OKIO (Congo) a estimé que l’Accord de cessez-le-feu constituait la base
pour une solution durable à la crise au Burundi. Il a à son tour appelé le Palipehutu -FNL à
reprendre sa place dans le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance sans délai et
sans condition. Il a soutenu la Facilitation et a souhaité une coordination des efforts de
l’Union africaine et des Nations Unies. Il a également appelé à la mobilisation des ressources
nécessaires à la démobilisation et la réintégration des ex-combattants, en gardant à l’esprit la
date butoir du 31 décembre, citée par le Facilitateur. L’imbrication des problèmes est telle
dans la région qu’un échec du processus de paix au Burundi risquerait d’avoir des
répercussions sur les pays voisins, et notamment sur la République démocratique du Congo,
a-t-il déclaré, en mettant en garde contre les « conséquences incalculables » d’une nouvelle
déstabilisation du Burundi.
M. NASSIR ABDULAZIZ AL-NASSER (Qatar) a estimé qu’il était temps pour l’Afrique de
se débarrasser de la guerre civile qui sévit au Burundi. Les Nations Unies ont joué un rôle
important afin de ramener la stabilité dans le pays, a-t-il affirmé, saluant ainsi le travail du
Bureau intégré des Nations Unies au Burundi. La stabilité interne au Burundi ne peut être
assurée que par les négociations avec le Gouvernement et le Palipehutu-FNL, a-t-il déclaré,
estimant que le dialogue national ne devrait pas être perçu comme un encouragement aux
saboteurs pour faire dérailler le processus de paix et les négociations. Le Gouvernement
burundais doit également, selon lui, respecter le droit international, en particulier les droits
des femmes et des enfants, ainsi que les droits de l’homme. Il a en outre mis l’accent sur la
nécessité de procéder à la réforme du secteur de la sécurité. Il faudrait tenir compte des
besoins du Burundi afin qu’il puisse assurer sa reconstruction. Pour cela, il devrait recevoir
les ressources nécessaires des bailleurs de fonds. Le représentant a estimé que les institutions
de Bretton Woods doivent bien comprendre la situation très difficile du pays. Sa délégation,
a-t-il indiqué, se prononce en faveur de la recommandation faite par le Secrétariat de proroger
le mandat du BINUB.
M. JEFFREY DE LAURENTIS (États-Unis) a appelé le Palipehutu-FNL à retourner sans
délai à la table des négociations, à s’abstenir de toute action violente et à mettre en œuvre
l’Accord de cessez-le-feu. Il a salué la main tendue par le Président du Burundi, M. Pierre
Nkurunziza, à l’opposition politique, qui a abouti à l’entrée de cette dernière dans le
Gouvernement. Le représentant a également soutenu l’action du Bureau intégré des Nations
Unies au Burundi, notamment dans son appui à certains dissidents des FNL.
M. DU XIACONG (Chine) a déclaré que son pays appuyait fermement le processus de
consolidation de la paix au Burundi. Le représentant s’est dit heureux que le travail de
reconstruction, sous l’impulsion du Gouvernement du Burundi, ait enregistré des progrès. En
revanche, a-t-il ajouté, les progrès concernant le processus de paix ne sont pas entièrement
satisfaisants. Il s’est ainsi dit préoccupé par cette situation. La pleine mise en œuvre de
l’Accord global de cessez-le-feu appelle toute l’attention des parties, a-t-il souligné. Le
représentant a également salué le travail fait par le Facilitateur et a appuyé les efforts
inlassables fournis par les partenaires régionaux. Il a enfin appelé la communauté
internationale à apporter l’assistance nécessaire à l’équipe de facilitation.
M. MARCELLO SPATAFORA (Italie) a affirmé que le Burundi devrait être une réussite
pour les Nations Unies. Il a rappelé que c’était l’un des premiers pays, avec la Sierra Leone,
dont s’est saisie la nouvelle Commission de consolidation de la paix. « Nous ne pouvons pas
nous permettre le luxe de ne pas relever ce défi », a-t-il déclaré, en saluant les efforts de la
Facilitation, de l’Union africaine et du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi
(BINUB). Il s’est dit persuadé que la communauté internationale saurait répondre à la
demande de soutien lancée par la Facilitation. Il a demandé au Facilitateur d’indiquer l’action
concrète que le Conseil de sécurité pourrait entreprendre pour renforcer sa position et éviter
une reprise des hostilités.
M. JUSTIN MCKENZIE SMITH (Royaume-Uni) a salué les efforts de facilitation entrepris
par l’Afrique du Sud. Il a estimé que le remaniement du Gouvernement du Burundi offrirait
une nouvelle dynamique. Le Gouvernement du Burundi et le PALIPEHUTU-FNL doivent
être encouragés à surmonter leurs divergences politiques, a-t-il déclaré. Toute solution
militaire aurait des coûts considérables et serait inacceptable, a-t-il assuré. Le représentant
s’est félicité de la déclaration qui sera faite ultérieurement à la presse par la France, en
coopération avec l’Afrique du Sud.
M. LUIS ENRIQUE CHÁVEZ (Pérou) a souligné l’importance d’une réussite de la
Commission de consolidation de la paix au Burundi. Il a regretté que les accords de cessez-lefeu n’aient pas suscité la confiance indispensable entre les parties. Il a salué les efforts des
pays voisins et du Facilitateur en les invitant à exercer la même pression sur les deux parties.
Estimant qu’un dialogue sans condition était indispensable, le représentant a affirmé que le
Gouvernement du Burundi devrait s’abstenir de toute action qui saperait le processus et que le
PALIPEHUTU-FNL devrait revenir dans délai à la table des négociations. Il a par ailleurs fait
part de sa préoccupation pour la situation politique, en espérant qu’un système démocratique
inclusif respectant les droits de l’opposition et la liberté de la presse, puisse être mis en place.
M. DUŠAN MATULAY (Slovaquie) s’est dit préoccupé par la situation au Burundi. Le pays
se trouve face à une impasse dans le processus de paix, a-t-il déclaré. Les heurts qui ont été
observés, a-t-il dit, contribuent à aggraver la situation. Une solution durable ne pourra être
obtenue que par le dialogue politique, a-t-il estimé. Le représentant a espéré que le
Gouvernement du Burundi et les parties concernées feront preuve de maturité politique et
s’engageront dans un véritable dialogue, en toute bonne foi. Il a encouragé le Ministre
Nqakula à poursuivre ses efforts en vue d’obtenir la paix et la stabilité durables au Burundi. Il
a, enfin, appuyé le projet de déclaration à la presse rédigé par la France.
M. ALFREDO SUESCUM (Panama) s’est félicité de la formation récente d’un
Gouvernement d’unionnationale. Il a constaté l’impasse des négociations de paix et a dénoncé
l’intransigeance d’une partie du Palipehutu-FNL, qu’il a exhortée à rejoindre sans tarder le
Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance du cessez-le-feu. Estimant que la paix
et la justice étaient les deux faces d’une même pièce de monnaie, il a souhaité qu’une
commission vérité et réconciliation et un tribunal spécial pour juger les auteurs de crimes
contre l’humanité puissent être mises en place conjointement.
M. MARTY M. NATALEGAWA (Indonésie) a appuyé le processus de paix au Burundi et le
rôle joué par le Facilitateur. Il s’est également félicité de la mise en place du nouveau
Gouvernement d’union nationale, mesure qui permet aux éléments d’opposition d’être
intégrés au processus de paix. Le représentant a également appelé toutes les parties à prendre
toutes les dispositions visant à mettre en œuvre l’Accord global de cessez-le-feu et à
permettre le dialogue national. Il s’est félicité du rôle de la Commission de consolidation de la
paix à l’appui du Burundi. Il s’est en outre prononcé en faveur de mesures visant à couper le
flux d’armements en direction du Burundi.
Reprenant la parole, le Facilitateur s’est félicité des promesses d’appui faites par les membres
du Conseil à ses efforts. Il a assuré que la priorité de la Facilitation était l’aboutissement de la
réconciliation entre le Gouvernement et le Palipehutu-FNL. Mais il a ajouté que ses fonctions
ne prendraient pas fin une fois que le cessez le feu serait respecté. Il a assuré qu’il était
disposé à accompagner le Gouvernement dans la conduite d’un dialogue politique sincère et
inclusif, souhaitant pouvoir continuer à travailler, aux côtés de la Commission de
consolidation de la paix, pour que la population puisse bénéficier des fruits de la
démocratisation. Il a réitéré son appel à tous les pays du monde pour qu’ils aident la
Facilitation à mettre en œuvre le DDR et à stabiliser la situation politique, conformément au
rôle qui lui a été confié par les parties concernées au Burundi.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel
La lutte contre les violences faites aux
jeunes filles nécessite l’engagement de tout
le monde
GITEGA, 30 nov (ABP) - L’ampleur des violences faites aux jeunes filles en milieu scolaire
est une triste réalité dans les provinces du Centre-Est (Gitega, Mwaro, Ruyigi et Cankuzo) au
vu des nombreux cas d’abandons scolaires des jeunes filles enceintes dues à des grossesses
non désirées aussi bien au primaire qu’au secondaire.
Ce constat amer a été dégagé mercredi le 29 novembre 2007 à Gitega lors d’une table ronde
sur les violences faites aux jeunes filles en milieu scolaire, organisée par le bureau intégré des
droits de l’homme Gitega dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les
violences faites aux femmes.
La table ronde avait associé des représentants de l’administration, de l’éducation, de la justice
et de la société civile. Les données chiffrées qui ont été relevées l’année 2006-2007 sur des
cas d’abandons scolaires des filles scolarisées par l’inspecteur régional de l’enseignement
secondaire au Centre-Est du pays, M. Tharcisse Ndikumasabo, montrent que la situation est
inquiétante et nécessite l’engagement de tout le monde face à ce fléau.
Certes, tous les cas des filles scolarisées engrossées ne signifient pas nécessairement des
violences, mais la plupart sont des mineures et par conséquent subissent l’une ou l’autre
forme de violences, ont souligné les participants.
Ainsi, la province Ruyigi a enregistré un plus grand nombre d’abandons scolaires des filles
engrossées s’élevant à 91 cas dont 63 élèves du secondaire et 28 cas au primaire. De sa part,
la province Gitega a relevé 16 cas d’abandons scolaires liés aux grosses non désirées dans les
écoles secondaires. De ces cas, 87,5% sont ceux des collèges communaux et 12,5% des écoles
secondaires publiques.
La province Cankuzo a dénombré 16 cas de déperditions scolaires causées par des grossesses
dont 14 du secondaire et deux du primaire.75% sont enregistrés dans les collèges
communaux, 12,5% à l’enseignement secondaire public et 12,5% au primaire, a poursuivi
l’inspecteur régional.
Pour la province Mwaro, on a relevé cinq cas dont 60% pour les écoles secondaires publiques
et 40% pour les collèges communaux.
En général, les causes de ces cas de grossesses des filles scolarisées sont multiples, mais les
participants ont notamment soulevé des harcèlements sexuels par les enseignants et d’autres
hommes généralement adultes, l’éloignement de l’école par rapport aux domiciles, la
dégradation de l’encadrement familial et scolaire, le manque de moralité et la pauvreté.
Face à cette situation, les participants ont déploré les lacunes de la législation qui semble être
souple vis-à-vis des auteurs des viols sexuels. Par contre, le règlement scolaire se révèle
rigoureux vis-à-vis des filles engrossées (pourtant victimes des violences) qui doivent être
définitivement renvoyées de l’école. Elles perdent ainsi leur droit à la scolarité avec le risque
de rater le reste de leurs vies.
Ces cas de violences qui constituent des exemples parlant (sur une multitude d’autres)
interpellent ainsi l’implication des différents acteurs en l’occurrence les éducateurs, les
responsables administratifs, les hommes et les femmes de la loi en faveur des actions
concrètes d’éradication, ont recommandé les participants.
Parmi ces actions à initier, ils ont notamment proposé d’actualiser les procédures de
répression des violences sexuelles, de mettre en place une législation scolaire capable de
protéger les écoliers et les élèves contre des abus sexuels en créant notamment des centres
d’écoute des victimes et d’instaurer dans les écoles une éducation sur la santé reproductive.
source : abp
Les syndicats COSYBU et CSB maintiennent
le mot d’ordre de grève malgré les
assurances de la ministre de la Fonction
publique
Les syndicats COSYBU et CSB ont lancé un préavis de grève générale de 3 jours dans la
fonction publique à partir de ce lundi 3 décembre 2007.
Dans un communiqué signé par les 2 syndicats le 28 novembre 2007, ils ont indiqué avoir
lancé ce mouvement pour les raisons suivantes :
1. le décret portant augmentation des 34% du salaire net et son champ d’application n’est
toujours pas signé par l’autorité compétente ;
2. Des décrets et ordonnances d’application du statut général des fonctionnaires négociés
entre partenaires n’ont pas encore vu le jour ;
3. Le cadre formel de dialogue et de négociation pour que les partenaires aient un consensus
sur les revendications formulées.
La ministre de la fonction publique, Me Clotilde Niragira, a indiqué ce vendredi 30 novembre
2007 que les textes d’application étaient en cours de signature, et que le décret avait été signé
le 21 novembre 2007. Pour ces raisons, elle a lancé un appel à tous les syndicalistes et à tous
les travailleurs de surseoir à leur arrêt de travail.
Malgré les assurances de la ministre, les 2 syndicats ont maintenu leur mot de grève.
D/JPK
L’appel à la grève générale suivi dans
certains services publics
L’appel des représentants syndicaux confédérés au sein de la COSYBU(Confédération des
syndicats du Burundi) et de la centrale syndicale du Burundi(CSB) pour une grève générale
de 3 jours à partir de ce lundi 3 décembre 2007 a été largement suivi en Mairie de Bujumbura.
Dans les services publics visités tels les services du Ministère de la Fonction Publique et du
Ministère de l’Education nationale, la majorité des travailleurs ne se sont pas présentés au
service ce lundi 3 décembre 2007.
Les élèves ont rebroussé chemin aussitôt arrivés à l’école, leurs éducateurs ne s’étant pas
présentés au service. Cet appel de grève a été suivi dans les écoles primaires publiques
surtout, le syndicat du personnel de l’enseignement secondaire n’ayant pas souscrit à la grève.
Le président de ce syndicat a préféré reporter la grève à une date ultérieure avançant le motif
selon lequel les élèves sont en train de passer pour le moment des examens de fin du premier
trimestre.
Le syndicat des infirmiers et personnel soignant a pris la même position que le conseil
national du personnel de l’enseignement secondaire.
Tout en s’accordant avec les grévistes sur les revendications, le représentant de ce syndicat
préfère attendre étant donné qu’il venait de suspendre une grève il y a peu de temps. La grève
a généralement été observée dans d’autres services publics visités comme dans les services du
Ministère des relations extérieures ou celui de la planification.
Rappelons que les travailleurs en grève réclament la mise en application effective des 34%
d’augmentation de salaire promis par le Président de la République ainsi que leur rétroactivité
à partir de juillet 2007. Ils revendiquent également l’application du statut général des
fonctionnaires qui devrait aussi entrer en vigueur à partir du même mois de juillet 2007.
D/ENk
Une personne tuée et deux autres blessées
en commune urbaine de Kinama.
Dans la soirée du 1er décembre 2007 vers 19 heures, des malfaiteurs armés de fusil et de
grenades se sont introduits dans un cabaret à la 12eme avenue du quartier Bubanza, en
commune urbaine de Kinama, où ils ont tué un certain Oredi Hassani, petit commerçant de
poisson au marché de Kinama et ont blessé deux autres personnes , Pascal Ntawuhorahiriwe
et un travailleur de ce même cabaret.
Le mobile de cet assassinat serait un règlement de compte et les malfaiteurs l’auraient fait
pour le compte d’autres personnes. Selon des témoins oculaires qui étaient avec la victime
dans ce bar, les criminels ne connaissaient pas bien leur victime. Ils se sont approchés de la
victime, lui ont demandé si c’était bien lui Oredi. Après s’être assuré que c’était la vraie
personne qu’ils cherchaient, ils ont tiré à bout portant plusieurs balles sur la victime puis ont
lancé une grenade dans un caniveau pour empêcher les gens qui étaient là de les attraper. Ils
se sont enfuis et on a aucune trace d’eux.
D/ MI- IA.
Un présumé malfaiteur tué à coups de pierre
par la population en commune urbaine de
Cibitoke.
Dans la soirée de vendredi le 30 novembre 2007, vers 20 heures, la population de la
commune urbaine de Cibitoke a attrapé un malfaiteur qui venait de lancer une grenade à la
12eme avenue de la commune urbaine de Cibitoke. Il a reçu des coups de pierre sur la tête et
quand la police est arrivée, il a été conduit à la dispensaire se trouvant à la 8eme avenue de
Cibitoke où il est mort samedi matin suite à ces coups de pierres.
Selon les sources recueillies auprès de la population, ce malfaiteur serait un dissident du
Palipehutu - Fnl de Rwasa qui venait de Cibitoke pour récupérer un fusil de son compagnon
qui avait déserté il y avait quelques jours.
D/IA/IM
Une personne tuée en commune urbaine de
Rohero
Dans la matinée du 4 décembre 2007, vers 7h45, le nommé Ndarishikanye Pacifique alias
Brown, un échangeur de monnaie a été tué à son domicile situé au quartier Rohero II sur
l’avenue de Muyinga en commune urbaine de Rohero.
La victime venait à peine de sortir de sa parcelle à bord de son véhicule de marque Toyota
RAV4 immatriculé 02BA3880 lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur elle. En
tentant de retourner dans la parcelle, elle a percuté le mur de la clôture. Un homme qui était
avec elle sur le siège de devant a été blessé sur les bras et la tête mais l’enfant que la victime
amenait à l’école n’a heureusement pas été touché par les balles.
Les criminels se sont emparés de deux sacoches qui étaient dans le véhicule et sont partis à
bord d’une voiture de marque Toyota Celica sans immatriculation.
Par la suite, le cadavre de la victime, le petit enfant et la personne blessée ont été conduits à
l’hôpital Roi Kahaled. Les membres de la famille du disparu attroupés tout près de la morgue
dudit hôpital ne savaient quoi faire.
Ils regrettaient le comportement des policiers dont des positions se trouvent près de l’endroit
qui ont refusé de poursuivre les criminels partis sans aucune inquiétude.
NK.E
Une personne victime de coups et blessures
volontaires de la part de deux de ses voisins
en commune urbaine de Kanyosha
Une personne prénommée Moussa, un conducteur de taxi vélo habitant dans le quartier
Ruziba en commune urbaine de Kanyosha, a été victime de coups et blessures volontaires en
date du 28 novembre 2007. L’épouse de la victime venait de mettre au monde à la clinique
Prince Louis Rwagasore.
Au moment où la victime retournait vers 20h à la maison récupérer les habits de l’enfant, elle
a appelé son voisin Kigowehose Gabriel pour lui dire que la femme avait mis au monde sans
problème. Au lieu de recevoir des félicitations en retour, elle a été surprise d’entendre des
réponses malveillantes qui ont été accompagnées de coups jusqu’à l’évanouissement de la
victime.
La croyant morte, le présumé agresseur Gabriel aidé par une autre individu du nom de
Ndaruvukanye Léonard ont tenté de jeter le corps agonisant dans le trou de la toilette toute
proche mais en vain. Ils ont pris leur victime et l’ont deshabillée et l’ont fait entrer dans sa
chambre à coucher. Ils ont fermé la porte et sont partis.
Ce sont d’autres voisins responsables ont alerté les administratifs qui ont vite évacué la
victime dans un centre de santé tout proche. Lorsque nous avons passé dans ce centre de santé
le 3 décembre 2007, le malade qui manifestait encore des traces de coups, semblait retrouver
progressivement sa santé. Il se lamentait cependant ne pas être capable de payer les frais
d’hospitalisation qui approchaient déjà 50.000Fbu.
Entre-temps, les criminels sont détenus au cachot de la police judiciaire de la commune. Leurs
dossiers étaient en train d’être constitués avant qu’ils ne soient transférés à la prison centrale
de Mpimba. Précisons que l’épouse de l’un des agresseurs a chargé les détenus qui tentaient
de nier les faits.
NK.E
Une trentaine d’hommes armés pillent dans
plusieurs ménages en commune urbaine de
Kanyosha
Une trentaine d’hommes armés de fusils et habillés les uns en uniformes militaires tout neufs,
d’autres en civil ont attaqué le 25 novembre 2007 quelques ménages du quartier Ruziba en
commune urbaine de Kanyosha.
Ils sont entrés chez un certain Juvénal Sindeza et lui ont volé des habits et une somme
d’argent de 380.000Fbu. Par la suite, ils se sont rendus au bar « Kumubano » chez un certain
Fabien où ils ont volé un poste de radio, des téléphones mobiles, des souliers et de l’argent
tiré des poches des clients mais aussi de la caisse du bar.
Comme le révèle une des personnes présentes à cet endroit, le bar avait reçu beaucoup de
clients. Ceux qui avaient de beaux souliers sont rentrés pieds nus.
La même source indique que les assaillants ont repris le chemin vers les montagnes qui
surplombent la ville et pense qu’ils seraient des éléments du Palipehutu-Fnl. Il est important
de signaler que les voleurs n’ont tiré aucun coup de fusil. Ils se sont éclipsés sans commettre
aucun autre incident.
NK.E
Une personne torturée par la police en
commune urbaine de Kamenge.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, vers 23 heures, Makuta Rupiyano, âgé de 29 ans a été
torturé par des éléments de la police qui montent la garde au chef lieu de la commune urbaine
Kamenge. Il a été également battu par des détenus du cachot de la même commune avec la
complicité de ces mêmes policiers.
Il rentrait chez lui, et quand les policiers l’ont vu, ils lui ont demandé de leur acheter de la
bière par force mais celui-ci a refusé. Ils ont alors commencé à le maltraiter en le battant avec
leurs ceintures, matraques et coups de bottes. Après, ils l’ont emprisonné et ont demandé aux
prisonniers de le battre.
Les prisonniers l’ont ligoté, puis ont passé toute la nuit à le battre avec une chaine en fer. Il a
crié au secours mais les policiers n’ont rien fait pour le secourir alors que les détenus n’ont
pas droit de maltraiter un autre détenu.
Avant d’entrer dans le cachot, les policiers lui ont volé une somme d’argent estimé à plus ou
moins 9.000 Fbu. Quand il est entré au cachot, les détenus lui ont pris ses souliers et lui ont
volé 2.500 FBu que les policiers n’avaient pas vus.
L’officier de la police judicaire en commune de Kamenge lui a demandé de chercher une
expertise médicale pour qu’après sa guérison, il porte plainte contre ses agresseurs.
La victime est pour le moment assistée médicalement par l’ APRODH, et après sa guérison, la
Ligue Iteka va l’assister pour la poursuite judiciaire des auteurs coupables de cette torture.
D/ MI -IA
Hussein Radjabu comparait en audience
publique à la cour suprême
L’ex-président du parti politique Cndd-Fdd M. Hussein Radjabu a comparu pour la première
fois en audience publique à la cour suprême mercredi le 5 décembre 2007 dans l’après midi.
Quelques heures avant sa comparution, ses partisans ont envahi le parquet général de la
République du Burundi et un effectif important de policiers y était déployé pour assurer la
sécurité.
Même à l’intérieur du pays, des bus de transport ont été mobilisés en vue de transporter des
sympathisants du prévenu à Bujumbura pour assister à cette audience publique longtemps
attendue.
Dans certains endroits du pays comme en commune Rumonge de la province de Bururi et à la
gare du nord de Bujumbura-Mairie, les policiers ont immobilisé pendant plusieurs heures des
passagers qui se dirigeaient vers le parquet de Bujumbura où l’audience allait avoir lieu.
L’audience qui a commencé vers 14h30 concernait non seulement Radjabu Hussein mais
aussi quelques autres personnes accusées de la même infraction à savoir l’atteinte à la sécurité
intérieure de l’Etat Burundais et l’outrage au chef de l’Etat. Après avoir écouté la défense et
les accusations du ministère public, l’affaire a été mise en délibéré.
Rappelons que l’ex président du parti Cndd-Fdd est détenu depuis le 27 avril 2007. Il réclame
sa mise en liberté provisoire comme ses coprévenus.
NK.E
La COSYBU et la CSB prolongent la grève
générale
Suite à la gestion non satisfaisante de la grève des travailleurs confédérés au sein de la
centrale syndicale du Burundi (CSB) et de la confédération syndicale du Burundi (COSYBU),
les représentants syndicaux réunis le mercredi le 05 décembre 2007 ont dans un premier
temps, prolongé leur grève de 3 jours qui avait commencé lundi le 03 décembre 2007
jusqu’au vendredi le 06 décembre 2007.
Cette prolongation était motivée par le fait que deux syndicalistes en province de Cankuzo
avaient été illégalement emprisonnés.
Le président du syndicat COSYBU Monsieur Tharcisse Gahungu a regretté que certains
gouverneurs violent la loi en vigueur qui reconnaît le droit de grève pour les travailleurs.
Par ailleurs, les 2 syndicats se sont réunis ce vendredi 6 décembre 2007 pour évaluer la
situation et ont indiqué qu’aucun progès tangible n’avait été enregistré. Ils alors décidé de
prolonger la grève générale pour une durée indéterminée.
NK.E/JPK
Journée internationale des droits humains
A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits humains célébrée le 10
décembre de chaque année, la Ligue Iteka a animé un point de presse. Veuillez trouver en attaché le
contenu de ce point.
Une personne a été assassinée par une
foule enragée en commune Kibago ,
Dans la nuit du 30 au 1er décembre 2007, un homme du nom de Mikubaguro Nestor a été
sauvagement assassiné par une foule enragée sous le commandement d’un comité, dit comité
de paix.
Ce comité est composé uniquement par des membres du parti Cndd-Fdd et les chefs de ce
comité sont Ndayisaba Djuma alias Cenya et Onesphore alias Rukanga.
Mikubaguro Nestor a été arrêté avec deux autres personnes Moussa et Nyandwi Jean. Ces
derniers ont été grièvement blessés. Ils étaient accusés d’avoir voler 4 caisses de primus dont
l’ une était vide.
Ces victimes ont été violemment maltraitées et Mikubaguro est mort à 3heures du matin sur le
terrain de football de Bukeye en présence de ses bourreaux et de ces 3 coaccusés. D’après les
gens qui l’ont ensevelie, un pieu lui avait été enfoncé dans l’anus.
La police a déjà arrêté l’un des auteurs de ce crime, Rukanga e n date du 3 décembre 2007
pendant que les autres sont en fuite. L’accueil à la prison de Nyanza-lac n’a pas été du tout
agréable pour Rukanga. Ces détenus qu’il a trouvés en prison lui ont réservé un mauvais
traitement pour venger les victimes. Il est pour le moment hospitalisé au centre de santé de
Nyanza - Lac.
Quelques jours après, la police a tenté d’ arrêter un autre présumé mais elle s’est heurtée à la
résistance de la population qui était prête à se battre avec la police. Elle était armée de
machettes et de pierres.
MI
Le gouvernement du Burundi a pris des
mesures sévères à l’endroit des étudiants de
l’Université du Burundi.
Le Ministre de l’Education Nationale et de la recherche scientifique le Docteur Saidi Kibeya a
annoncé vendredi le 7/12/07 des mesures que le gouvernement venait de prendre lors d’une
réunion des ministres. Ces mesures étaient consécutives à une situation de crise qui secoue
depuis un bon bout de temps l’Université du Burundi faisant suite à l’incident du 13/11/07 où
le professeur Théophile Ndikumana et le vice-Recteur Jacques Bukuru ont été victimes. Des
étudiants en perte de valeurs respectueuses de l’autorité ont en effet séquestré les deux
personnalités qui tentaient de réagir contre le bizutage irresponsable des nouveaux étudiants.
Par la suite, toutes les activités académiques ont été suspendues.
En date du 08/12/07, les étudiants ont été sommés d’évacuer les campus Universitaires pour
une durée de 7jours ; le retour étant conditionné par l’engagement individuel de chaque
étudiant au respect strict des lois et des règlements en vigueur dans cet Université. Les
mesures prises ont également frappé l’Association des étudiants de Rumuri (ASSER) qui a
désormais été interdite à l’Université du Burundi.
Le bizutage à l’origine de la crise en question a été proscrit des usages Universitaires. Le
gouvernement a pris des sanctions plus ou moins sévères à l’endroit de certains étudiants.
Ainsi 14 étudiants ont été privés de tous les avantages sociaux tels la bourse d’étude, la carte
de restauration, la carte de la mutuelle de la fonction publique et l’hébergement dans les
homes Universitaires. Deux et six étudiants dont des responsables de l’ASSER et des
délégués de classe ont reçu successivement 2ans et 3ans d’exclusion.
NK.E
Des journalistes des médias privés
continuent de comparaître auprès des
instances judiciaires Burundaises.
Trois journalistes Madame Domithile Kiramvu, M. Serges Nibizi de la Radio RPA et Mathias
Manirakiza de la Radio Isanganiro ont comparu encore une fois ce lundi 10/12/07 chez le
procureur en mairie de Bujumbura. Ils ont passé plusieurs heures à attendre le procureur mais
n’ont pas été reçus. Ces interpellations répétitives sans fin ressembleraient selon certains
analystes avisés à des intimidations pures et simples des hommes de médias et une violation
fragrante de la liberté d’expression.
Rappelons que ces journalistes avaient été arrêtés puis détenus à la prison centrale de Mpimba
suite à l’information diffusée sur les antennes des radios privées en l’occurrence la Radio
Publique Africaine (RPA) la radio Isanganiro et la Radio Bonesha FM relative à une attaque
dénoncée qui allait être dirigée contre le palais présidentiel en vue de justifier le montage du
putsch qui avait été orchestré en 2006. Dans ce montages, 5personnalités politiques de
l’opposition dont l’ancien président Ndayizeye Domitien et son ancien premier vice président
Alphonse -Marie Kadege, les responsables de ces 3médias dits ont été poursuivis et
emprisonnés à la prison centrale de Mpimba, par la suite, ces journalistes, Madame Domithile
Kiramvu et M. Serges Nibizi de la Radio RPA et Mathias Manirakiza de la Radio Isanganiro
ont gagné le procès et blanchis au niveau du tribunal de Grande instance de Bujumbura, et par
conséquent relâchés de la prison. Le parquet de la République en Mairie de Bujumbura n’a
pas tardé à interjeter en appel auprès de la cour d’appel. Lesdits journalistes ont comparu
plusieurs fois auprès du procureur général près la cour d’appel de Bujumbura.
NK.E
Journée internationale de lutte contre la
corruption au Burundi.
En date du 09.12.07, les Nations Unies ont célébré la journée internationale de lutte contre la
corruption instaurée depuis l’an 2003 à New York après l’adoption de la convention
internationale contre la corruption ratifiée par plus de 150 pays. Le Burundi a ratifié cette
convention en date du 18janvier 2005 et a commencé à le mettre en application, selon le
premier vice-Président de la République, depuis le 14/12./2005.
Les activités de cette première célébration de cette journée au Burundi ont été organisées par
l’OLUCOME sur le financement de l’organisation des Nations Unies au Burundi (BINUB). A
cette occasion une marche manifestation était organisée et le premier vice-président avait
rehaussé les activités de sa présence. Le thème de la journée était libérée comme suit :’
Ensemble, Consolidons la paix en luttant contre la corruption.’ Les manifestants brandissaient
des pancartes qui fustigeaient les corrupteurs, les corrompus et ceux qui font les malversations
du bien public. Ils réclamaient l’implication de la justice et de la jeunesse dans le combat
contre la corruption au Burundi.
Au cours de son discours, le Président de l’Olucome, Gabriel RUFYIRI, a regretté l’inertie
des Pouvoirs publics malgré la mise en place des structures contre la corruption au Burundi en
l’occurrence la cour et la brigade anticorruption sans oublier l’inspection de l’Etat. L’olucome
a déjà identifié plus de 470 dossiers de corruption qui impliquent un montant de plus de 186
milliards de francs Burundais. L’olucome a profité de l’occasion pour distribuer des prix à
l’organisation syndicale de l’ONATEL, à la Radio Publique Africaine et au Ministre venant
Kamana pour s’être distingués dans le combat contre la corruption ces derniers temps.
Le premier vice Président le Dr Yves Sahinguvu a reconnu le travail important fait par
l’Olucome qualifié de sentinelle contre les corrupteurs. Il a promis d’actionner le mécanisme
récemment mis en place pour lutter contre la corruption au Burundi.
Les participants à la cérémonie sont rentrés satisfaits de l’engagement du Premier vice
Président qui a affirmé et réaffirmé que des résultats tangibles auront déjà été enregistrés le
09.12.de l’an prochain.
NK.E
Journée internationale de lutte contre la
corruption au Burundi.
En date du 09.12.07, les Nations Unies ont célébré la journée internationale de lutte contre la
corruption instaurée depuis l’an 2003 à New York après l’adoption de la convention
internationale contre la corruption ratifiée par plus de 150 pays. Le Burundi a ratifié cette
convention en date du 18janvier 2005 et a commencé à le mettre en application, selon le
premier vice-Président de la République, depuis le 14/12./2005.
Les activités de cette première célébration de cette journée au Burundi ont été organisées par
l’OLUCOME sur le financement de l’organisation des Nations Unies au Burundi (BINUB). A
cette occasion une marche manifestation était organisée et le premier vice-président avait
rehaussé les activités de sa présence. Le thème de la journée était libérée comme suit :’
Ensemble, Consolidons la paix en luttant contre la corruption.’ Les manifestants brandissaient
des pancartes qui fustigeaient les corrupteurs, les corrompus et ceux qui font les malversations
du bien public. Ils réclamaient l’implication de la justice et de la jeunesse dans le combat
contre la corruption au Burundi.
Au cours de son discours, le Président de l’Olucome, Gabriel RUFYIRI, a regretté l’inertie
des Pouvoirs publics malgré la mise en place des structures contre la corruption au Burundi en
l’occurrence la cour et la brigade anticorruption sans oublier l’inspection de l’Etat. L’olucome
a déjà identifié plus de 470 dossiers de corruption qui impliquent un montant de plus de 186
milliards de francs Burundais. L’olucome a profité de l’occasion pour distribuer des prix à
l’organisation syndicale de l’ONATEL, à la Radio Publique Africaine et au Ministre venant
Kamana pour s’être distingués dans le combat contre la corruption ces derniers temps.
Le premier vice Président le Dr Yves Sahinguvu a reconnu le travail important fait par
l’Olucome qualifié de sentinelle contre les corrupteurs. Il a promis d’actionner le mécanisme
récemment mis en place pour lutter contre la corruption au Burundi.
Les participants à la cérémonie sont rentrés satisfaits de l’engagement du Premier vice
Président qui a affirmé et réaffirmé que des résultats tangibles auront déjà été enregistrés le
09.12.de l’an prochain.
NK.E
Une personne tuée en commune urbaine de
Kinindo.
Le colonel en retraite Karikurubu Clément a été assassiné par des criminels non encore
identifiés dans la soirée de Mardi le 11 décembre 2007 tout près de son domicile situé à
l’avenue Buragane en commune urbaine de Kinindo.
La victime rentrait chez elle lorsqu’elle a été interpellée par deux hommes en uniforme
militaire à bord d’une voiture Carina.
Après quelques disputes, un de deux hommes a tiré sur la victime qui en est morte sur le
champ. Les criminels ont ensuite pris le large.
Signalons par ailleurs que deux motards ont été tués au cours de la même soirée avant d’être
dépouillés de leurs motos respectivement dans les quartiers de Mutanga Nord et de Kigobe en
commune urbaine de Gihosha.
NK.E
Trois personnes tuées en commune urbaine
de Kinama.
Ce mercredi 12 décembre 2007 vers 19h10, deux personnes nommées Rubunda Pascal et
Mahangayiko ont été assassinées au quartier Muyinga à la 3ème avenue n°2 dans une buvette
appelée communément NGANDA-Relax.
Selon une source policière sur place, deux fusils de type R4 et Kalachnikov ont été utilisés par
des malfaiteurs d’après les douilles ramassées à l’endroit du crime.
Selon toujours la même source, une certaine Cornalie Nibaruta aurait trouvé la mort dans la
même circonstance.
I.A
La police a fait échouer un plan de vol et a
en même temps capturé dans le quartier
Gasenyi un groupe de bandits armés.
Un groupe de bandits armés d’un fusil kalachnikov est tombé dans les filets de la police dans
la matinée de ce jeudi le 13 novembre 2007 vers 11 heures lors de l’exécution d’un plan de
vol qu’ils allaient commettre dans le quartier de Muyaga dans la commune urbaine de
Gihosha. Ce groupe de 5 bandits a d’abord volé à Buyenzi une voiture taxi 01BB 78 10 qu’ils
allaient utiliser pour commettre ce vol.
Le propriétaire du taxi volé a vite téléphoné au service national de renseignement qui à son
tour a vite réagi pour capturer ces voleurs. Un véhicule a été dépêché pour chercher et filer
ces voleurs. Ces derniers n’ont pas tardé à constater qu’ils étaient filés et ils ont commencé à
tirer sur le véhicule de la police.
La police a répliqué en tirant beaucoup de balles et au cours de l’échange de feu, quatre
bandits ont été touchés par des balles. Le chauffeur a été atteint à la tête et il est mort sur le
champ et le taxi est allé tout droit s’écraser sur un mur d’une maison en ruine.
Après l’accident, deux des voleurs ont fui dans un champ de maïs mais comme l’un était
grièvement blessé, il a essayé de s’achever avec son fusil que son ami a vite récupéré pour
ensuite disparaître dans un vaste champ de maïs. Les deux blessés ont été évacués vers
l’hôpital où ils sont en train de subir des soins médicaux. Notons aussi qu’ un policier a été
légèrement blessé.
La population dit qu’elle ne sait pas exactement quoi et où ces bandits allaient voler mais
certains disent qu’ils allaient voler un véhicule à Gasenyi, mais d’autres disent qu’ ils allaient
voler dans un ménage du même quartier.
La même population se dit étonnée de la manière dont le service de renseignement a vite et
efficacement agi. On était habituer à voir une police passive qui intervient juste pour faire un
constat, plusieurs heures après que les criminels soient déjà partis, ont - ils ajouté. Notons en
passant que la police qui était présente s’est abstenue de fournir aucune information ou de
commenter sur cet incident.
D/ MI.
Recrudescence de la criminalité en province
Bubanza.
Dans la nuit du 12 décembre 2007 vers 20h 30, des criminels armés de fusil ont tué deux
personnes habitant à la 5ème transversale de la commune de Gihanga en province de
Bubanza. Il s’agissait d’un homme et de sa maîtresse. L’homme venait du village III, où se
trouve sa boutique dans laquelle il travaillait. Le mobile de ce crime serait un règlement de
compte parce qu’on ne lui a rien volé.
Dans la nuit de mardi le 11 décembre 2007, deux éléments du Palipehutu-Fnl de Rwasa
Agathon de la position de Kagirigiri ont attaqué au domicile de Ntakarutimana Célestin à
Mitakataka en commune et province de Bubanza.
Les victimes ont essayé de se défendre et les agresseurs leur ont donné beaucoup de coups de
poignard mais les victimes ont continué à se défendre. L’un des agresseurs a voulu achever
une personne par balles mais la balle a touché son compagnon qui est mort sur le champ.
Quand il a vu cela, il s’est enfui.
D/ MI
Des personnes accusées de sorcellerie
victimes de la colère populaire en commune
de Gitaramuka
Des personnes accusées faussement de sorcellerie sont régulièrement victimes de la colère
populaire. Dans la commune de Gitaramuka en province de Karusi, une personne a été
sauvagement assassinée et trois autres ont été grièvement blessées dans la nuit du 16
Décembre 2007.
La première victime, Kanembe Claver, résidait à Mugende dans la zone de Ntunda de la
commune Gitaramuka en province de Karuzi. Le présumé auteur de ce crime est Gashira
Fidèle qui a exécuté sa sale besogne à l’aide d’une machette.
La victime était accusée de sorcellerie parce que la fille de Fidèle, Nijimbere Béatrice, venait
de mourir et Claver était accusé de l’avoir ensorcelé. La population avoisinante est en fête et
elle a même l’intention d’aller faire libérer l’assassin.
Trois autres personnes ont été grièvement blessées à leur domicile sur la colline de Kibenga
dans la zone et commune Gitaramuka de la même province. Le malfaiteur a fait exploser une
grenade dans la maison de Rivuzimana Déo et l’explosif a grièvement blessé ce dernier, son
épouse et son enfant. Il était lui-même accusé de sorcellerie.
Signalons que certaines personnes sont mortes de la malaria en province Karusi suite à la
grève du personnel du Ministère de la santé mais certains parmi la population pensaient
qu’elles étaient ensorcelées.
D/ MI.
Le syndicat du personnel non magistrat
menace de reprendre la grève
Le comité exécutif national du syndicat du personnel non magistrat"SYPMJ" rappelle dans
une lettre datée du 17 décembre 2007 et adressée au ministre de tutelle le compromis qui a
milité en faveur de la suspension de la grève entamée le 15 octobre 2007.
Il s’agissait en effet du reversement des salaires du mois d’octobre 2007 repris en recettes sur
les comptes du personnel non magistrat ainsi que la préparation des textes d’application du
statut des agents de l’ordre judiciaire dans un délai ne dépassant pas un mois. Les
représentants du syndicat regrettent que rien n’a été fait jusqu’à cette date, le délai d’un mois
ayant expiré le 16 décembre 2007.
Ils demandent à leur ministre de rétablir ce personnel dans ses droits.La lettre précise que la
grève reprendra endéans une semaine si une solution favorable n’est pas trouvée pendant cette
période.
D/ENk
La sécurité perturbée sur la route
Bujumbura-Bugarama
Mardi le 18 Décembre 2007 la sécurité a été perturbée sur la route Bujumbura-Bugarama,
précisément dans zla zone Mageyo en commune Isale dans la Province de Bujumbura-Rural.
Un effectif important de militaires de la Force de Défense Nationale était déployé sur ce
tronçon pour surveiller le mouvement des combattants du Palipehutu-Fnl qui se rendaient à
Tenga en commune de Mutimbuzi en provenance de Rushubi Chef lieu de la commune Isale
et des collines de Muberure, précisent des sources recueillies sur place.
Le porte parole de l’armée, le Lieutenant Colonel Adolphe MANIRAKIZA a précisé que la
présence de ces militaires était de sécuriser ce tronçon pour éviter que les combattants de ce
mouvement FNL arrêtent les véhicules pour rançonner les passagers.
Il est à préciser que des coups de feu ont été entendus aux environs de 8 heures dans la
localité de Muberure, ce qui a paralysé le trafic pendant 2 heures. Les habitants de ladite
localité se sont rassemblés sur la RN1 craignant des affrontements .Aux environs de 11
heures, la situation s’est normalisée et la circulation sur la RN1 a repris et la population de
Muberure a regagné les domiciles.
D/ MI - NE
Les élèves du lycée Cibitoke ont repris les
cours.
Les élèves du lycée Cibitoke ont regagné l’école lundi le 17 décembre 2007 après un mois de
vacances forcées à cause des problèmes de sécurité. Ils avaient quitté l’ école le 13 novembre
2007 deux jour après que le gouvernement ait installé des dissidents du mouvement
Palipehutu- Fnl dans le site de Karurama à coté du Lycée de Cibitoke.
C’est le vice-ministre de l’Enseignement Primaire et Secondaire qui a procédé à la
réouverture de l’école. Tous ceux qui ont pris la parole, le vice-ministre, les représentants des
parents, des députes élus en province Cibitoke et des élèves ont centré leurs messages sur 3
points. Ils ont remercié le gouvernement d’avoir entendu et compris leurs préoccupations. Ils
ont ensuite demandé aux élèves de travailler dur pour que le programme soit achevé
conformément aux prévisions. Ils ont enfin apprécié la décision du ministre de réhabiliter le
directeur de l’école et celui de l’internat qui avaient été remplacés parce qu’ils soutenaient les
élèves dans leurs revendications.
Les élèves ont aussi soulevé la question du matériel didactique qui manque beaucoup au
Lycée Cibitoke. Le ministre leur a promis de se charger de la question.
D/ MI- BP
Un détenu abattu par la police lors d’une
tentative d’évasion à Bururi
Un détenu de la prison de Bururi a été abattu par la police lors d’une tentative d’évasion lundi
le 17 Décembre 2007.
Il avait été condamné à perpétuité par le tribunal de Bururi pour avoir commis un assassinat
lors d’un vol à main armée.
Au moment où il allait entrer dans un bureau d’un juge, il a tenté de prendre fuite et des
éléments de la police ont tiré sur lui. Deux balles l’ont atteint à la tête et il en est décédé.
D/ MI - ME
Trois personnes tuées au cours d’une
attaque dans un ménage à Kirundo
Des hommes armés de fusils qui portaient des uniformes militaires ont attaqué la famille de
Karikunzira résidant au quartier de Kavogero au centre urbain de Kirundo dans la nuit du 12
décembre 2007 vers 21h 30.
Le bilan de l’attaque a été de 3 personnes tuées : Karikunzira, son enfant et sa 3ème
concubine. Parmi les présumés auteurs du crime se trouve un agent de transmission du
commandant du camp militaire de Mutwenzi. Il a perdu un chargeur sur le lieu du crime qu’il
est venu récupérer le lendemain.
Il l’aurait commis ce crime pour le compte de la deuxième concubine de feu Karikunzira
résidant à Bugabira qui lui aurait donné 50.000 Fbu pour commettre le crime.
Cet agent de transmission est pour le moment incarcéré au camp militaire. La présumée
commanditaire du meutre est aussi entre les mains de la police qui poursuit ses enquêtes.
D/ MI - NM
Le Bureau des Nations Unies au Burundi
reconduit jusqu’en décembre 2008
Dans la matinée de ce mercredi 19 Décembre 2007 le conseil de sécurité des Nations Unies a
adopté la résolution 1791(2007) par laquelle il prolonge jusqu’au 31 Décembre 2008 le
mandat du Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi(BINUB).
Dans ce texte, le Conseil engage instamment le PALIPEHUTU-FNL à reprendre sans délai ni
condition sa place au sein du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance, précise un
communiqué de l’ONU.
Il demande aux deux parties, le Palipehutu-Fnl et le Gouvernement burundais, de s’abstenir de
toute action susceptible de provoquer la reprise des hostilités et de régler les questions en
suspens, notamment en arrêtant un plan échelonné assorti d’échéances précises aux fins de la
bonne application de l’accord général de cessez-le-feu et la conclusion de la phase finale du
processus de paix.
Le Conseil prie également le secrétaire général de jouer un rôle politique vigoureux pour
soutenir le processus, en pleine coordination avec les partenaires régionaux et internationaux.
D/ MI- EN
Un policier tué par balle dans la commune
urbaine de Rohero
Un policier de la Police Nationale Burundaise a été tué par balle dans la localité de Kanyari
près du Monument de l’Unité en commune urbaine de Rohero.
Le crime a été commis dans la soiree de mardi le 18 Décembre 2007 aux environs de 19
heures 30’. Le mobile et les auteurs restent inconnus.
Il est à signaler que ce policier était chargé de la sécurité à la permanence du parti CNDDFDD.
D/ MI -NE
Une personne a été assassinée par une foule
enragée en commune Kibago ,
Dans la nuit du 30 au 1er décembre 2007, un homme du nom de Mikubaguro Nestor a été
sauvagement assassiné par une foule enragée sous le commandement d’un comité, dit comité
de paix.
Ce comité est composé uniquement par des membres du parti Cndd-Fdd et les chefs de ce
comité sont Ndayisaba Djuma alias Cenya et Onesphore alias Rukanga.
Mikubaguro Nestor a été arrêté avec deux autres personnes Moussa et Nyandwi Jean. Ces
derniers ont été grièvement blessés. Ils étaient accusés d’avoir voler 4 caisses de primus dont
l’ une était vide.
Ces victimes ont été violemment maltraitées et Mikubaguro est mort à 3heures du matin sur le
terrain de football de Bukeye en présence de ses bourreaux et de ces 3 coaccusés. D’après les
gens qui l’ont ensevelie, un pieu lui avait été enfoncé dans l’anus.
La police a déjà arrêté l’un des auteurs de ce crime, Rukanga e n date du 3 décembre 2007
pendant que les autres sont en fuite. L’accueil à la prison de Nyanza-lac n’a pas été du tout
agréable pour Rukanga. Ces détenus qu’il a trouvés en prison lui ont réservé un mauvais
traitement pour venger les victimes. Il est pour le moment hospitalisé au centre de santé de
Nyanza - Lac.
Quelques jours après, la police a tenté d’ arrêter un autre présumé mais elle s’est heurtée à la
résistance de la population qui était prête à se battre avec la police. Elle était armée de
machettes et de pierres.
MI
Profanation dans la cathédrale de Muyinga.
A Muyinga ce samedi dernier, un jeune homme armé du fusil, Hassan NZOSABA de religion
musulmane s’est introduit dans l’Eglise Catholique ou il a fait des profanations. Il a brisé la
statue de la Vierge Marie dans la Cathédrale de Muyinga. Il a également fracassé la photo de
feu Monseigneur Roger MPUNGU enseveli dans cette Cathédrale et a mis tout en désordre
sur l’autel. Interrogé à propos, Hassan NZOSABA, coran à la main, a déclaré qu’il a accompli
la volonté du tout puissant.
Le Nonce Apostolique au BURUNDI Monseigneur Paul Richard GALLAGER s’indigne
contre cet acte qu’il juge barbare et demande que les auteurs de cette profanation soient
poursuivis et punis conformément à la législation nationale.
Côté COMIBU, à travers son Représentante Légal, Sheikh BAGORIBARIRA Salum Issa,
qualifie cet acte de malheureux. Il précise qu’il ne s’agit pas d’une agression délibérée et
ajoute que l’auteur de cette barbarie a des problèmes mentaux et a déjà causé des dégâts du
genre dans des mosquées. Mais le Ministre de l’intérieur Venant KAMANA s’indigne de ce
propos tenus par le Représentant de la COMIBU disant que Hassan NZOSABA a des
problèmes mentaux. Le Ministre de l’intérieur lui demande d’éviter les déclarations hâtives ce
qui pourrait engendrer d’autres conséquences ajoute le Ministre Venant KAMANA.
D/ MI - NE
Un policier tire sur une citoyenne en
commune urbaine de Buterere.
Dans l’après midi de jeudi le 20 décembre 2007, un police du nom de Kubwayo Pamphile,
matricule BPM 1567 a tiré deux balles sur madame Butoyi Spés. La victime était au dépotoir
de Buterere où on jette des vivres détériorés ou périmés. Chaque fois que les camions de la
SETEMU viennent déverser les produits alimentaires périmés ou détériorés, la population
affamée vient régulièrement ramasser ces produits pour les consommer.
La police est parfois obligée d’intervenir pour les en empêcher. On ne sait pas alors si il est
arrivé à ce policier de se servir de son fusil ou si c’ est un accident comme le disent certains
policiers de Buterre. Ils disent qu’une balle était dans la chambre du fusil et que la sûreté n’
était pas bien mise.
D/ M I - IA.
Une personne assassinée en Commune
Kiremba dans la Province Ngozi.
Dans la nuit du 25 /12/2007 vers 21h00, sur la colline Musanga, commune Kiremba, Province
Ngozi, un cultivateur nommé Miburo, originaire de la colline Gitaro est mort étranglé. Le
présumé auteur est un certain Haringanji Mamert en complicité avec sa femme .
La victime a été surprise au cours du chemin lorsqu’elle rentrait à la maison en provenance du
bistrot. Les présumés auteurs ont été arrêtés et sont actuellement incarcérés au cachot
communal de Kiremba.
On ignore les mobiles du crime mais des enquêtes policières se poursuivent.
D/JPK/SM
Un sexagénaire assassiné en commune
Ruhororo
Dans l’ après-midi du 16 décembre 2007 vers 17h00, sur la colline Kabuye, zone et Commune
Ruhororo, en province Ngozi, un vieux de 63 ans nommé Kabanyarukiye Jean a été assassiné
par son fils rapatrié nommé Ndabarushimana Déo, âgé de 37ans .
La victime a succombé suite aux coups et blessures volontaires graves ayant entraîné la mort.
Le présumé auteur est actuellement incarcéré au cachot de la Police judiciaire de Ngozi.
Le mobile de cet assassinat était un conflit foncier.
D/JPK/SM
La Ligue Iteka célèbre Noël avec les enfants
de la prison centrale de Mpimba
La Ligue Iteka a pris l’habitude depuis quelques années de célébrer la fête de Noël avec
quelques enfants en difficulté. Pour cette année 2007, le choix s’est porté sur les enfants
incarcérés à la prison centrale de Mpimba ou en compagnie de leurs mères incarérées à la
même prison.
Des cadeaux composés de beignets, limonade, farine, habits ont été offerts à ces enfants dans
l’après-midi du vendredi 21 décembre 2007.
Les bénéficiaires ont apprécié ce geste et ont demandé que d’autres bienfaiteurs puissent
également penser à eux.
D/JPK
Recrudescence des cas de viol en province
Ngozi.
Dans la soirée du 28/12/2007 vers 19h00, sur la Colline Mushitsi, zone Buye, commune
Mwumba, Province Ngozi, une femme cultivatrice de 45ans a été violée par Mazuru,
cultivateur âgé de 29ans résidant sur la colline Ntembe, en Commune Mwumba.
Le présumé auteur est à l’ état libre et aucune enquête policière n’ est en train d’ être faite et
la victime s’est faite soigner à l’ hôpital de Ngozi.
D’autres cas de viol sont signalés dans différentes communes de la province. Le 25/12/2007,
vers 14heure, sur la colline Rwamiko en commune Ruhororo, une fille élève âgée de 18ans a
été violée. Les présumés auteurs sont un cultivateur nommé Habonimana âgé de 26 ans en
complicité avec un démobilisé nommé Ndikumana. Habonimana a été arrêté et il est
actuellement incarcéré au cachot de la Police judiciaire de Ngozi tandis que le démobilisé
Ndikumana a pris le large.
Le 17/12/2007 vers 12h30minutes, sur la Colline Kinyami, Zone et Commune Ngozi, une fille
âgée de 11 ans, élève en 4ème année à l’ école primaire de Nyamugari II a été violée. Le
présumé auteur est son père adoptif Mpfubusa Pascal âgé de 45ans, enseignant à l’ école
primaire de Nyamugari II . Il est incarcéré à la Police judiciaire de Ngozi.
Le 12/12/2007 vers 18 heures sur la Colline Kinyami, Zone et Commune Ngozi, une fille
élève de 18ans a été violée. Le présumé auteur est un Policier nommé Mutizi Jean Baptiste de
la Police de Sécurité Intérieure à Ngozi, grade B.P.I ( Brigadier de Police, catégorie I ) .
Le présumé auteur est incarcéré à la prison de Ngozi.
Le 10/12/2007 sur la Colline Kivuzo, Zone Makaba, Commune et Province Ngozi, une
écolière de 8 ans de l’ école primaire de Makaba a été violée. Le présumé auteur est un certain
Ndereyimana âgé de 38ans, cultivateur habitant dans la même localité. Le présumé auteur est
incarcéré à la Police judiciaire de Ngozi.
D/JPK/SM