Du Japon médiéval au dojo occidental - Aikikai Verviers

Du Japon médiéval au dojo occidentale.
Il est relativement aisé de retracer l’historique des arts martiaux japonais qui se sont
répandu et popularisé en occident à partir de la moitié du XXeme siècle.
Si les origines de toutes ces techniques se perdent dans la nuit des temps et, le plus
souvent, sur le continent chinois, les synthèses qui en ont été faites sont plus récentes.
On ne compte d’ailleurs plus le nombre d’ouvrage qui ont été fait à ce sujet afin d’en
vulgariser les principes et procédés.
Il en est ainsi pour le judo, l’aikido et le karaté-do. Ces voies martiales ont de profondes
racines dans les budo et jutsu qui se sont développer durant toute l’histoire du Japon,
mais c’est au début de notre siècle que les maîtres Gigoro Kano, Morihei Ueshiba, et
Gichin Funakoshi ont jeté les bases de leur art respectif, en ont codifié les formes, la
progression dans l’apprentissage et les méthodes d’enseignement.
A partir de là, il est possible de retracer l’évolution des techniques, l’apport des experts
successifs, l’éclatement parfois des styles, les diverses interprétations des écoles,
l’incidence (parfois néfaste) de la compétition et, quelques fois, la mutation de ces arts
en sports. Nous pouvons même remonter quelque peu aux sources en étudiant les trop
rares livres ou films que ces maîtres ont laissés derrière eux.
Semblable démarche est déjà beaucoup plus laborieuse pour les arts martiaux qui n’ont
pas subits une telle synthèse à l’époque contemporaine, comme le kendo et les sciences
du sabres, le kyudo ⌡ tir à l’arc ou le jiu jutsu qui regroupe les techniques de combat à
mains nues. Les cinq derniers siècles nous livrent cependant quelques traités
d’interprétations difficile mais qui permettent de nous faire une idée de la corrélation
étroite qui a lié conception de la vie, religion et budo durant toute l’histoire du Japon.
Quand à l’histoire du ninjutsu , elle est aussi ténébreuse que les exploits de ces
invisibles guerriers de la nuit.
Renson Yves Santan Ryu.