fiche de présentation spectacle
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DANSE DES 11 ANS Au Préau le 28 avril 2009 à 20h30 3 temps, 3 mouvements Compagnie Hervé Koubi Création en novembre 2008 à Brives-la-Gaillarde L'EQUIPE DE CRÉATION chorégraphie Hervé Koubi as s is té de Guillaume Gabriel avec Alexandra Bes nier Carlos Ferreira da Silva David Guas gua Min Jeong Kim Guillaume Milhac Carl Portal LE PROJET 3 temps, 3 mouvements est un programme de trois pièces courtes, autour de trois thèmes différents mais liées par un travail sur l'écriture chorégraphique. - Coppélia, une fiancée aux yeux d’émail... p ièce p o ur cin q dan seur s - Les Suprêmes quat uo r de quat r e h o m m es - Bref séjour chez les vivants p ièce p o ur six dan seur s Trois essais autour de trois univers différents pour tenter en vain et justement en vain de saisir le temps entre musique et danse, une composition... une partition. mus iques Léo Delibes Coppélia Diana Ros s Les Suprêmes Thomas Tallis Bref séjour chez les vivants création mus icale et s onore Maxime Bods on Gaël Des bois Stéphane Fromentin Laetitia Sheriff lumières Lionel Buzonie cos tumes Guillaume Gabriel Ilona Deydier Cécile Labrunie Continuer à interroger les relations entre la musique et la danse qui me passionnent tant … Travailler l’écriture chorégraphique en rapport avec la musique jusqu’à ce que la partition musicale devienne partition dansée et se répondent l’une l’autre… Hervé Koubi « La présence de la musique a une influence énorme sur la perception du mouvement. Lorsque vous vous intéressez à une grande partition musicale, en tant que chorégraphe, cela signifie presque toujours que vous allez confronter votre écriture à celle d’un compositeur » Trisha Brown extrait de Danse/Musique d’un mouvement fragmenté entretien Trisha Brown et Isabelle Ginot COPPELIA Retravailler le livret de Coppélia et habiller notre Coppélia de Cuir. Regarder Coppélia avec des yeux de grand enfant où cette poupée serait « maîtresse » du jeu, « maîtresse » du cœur de ses soupirants. Pour l’amour de Frantz, Swanilda prend la place de Coppélia la poupée. Il en va ainsi dans le livret…. Et si Coppélia n’avait pas été remplacée? Voilà tout l’enjeu… Prendre ce livret si amusant, prendre aussi et surtout cette musique composée par Léo Delibes et tout particulièrement cette mazurka si célèbre et son trois temps si enivrant et entraînant. Redessiner Coppélia… prendre une gomme et quelques crayons de couleurs, enlever ou bien rajouter ça et là quelques fantaisies… beaucoup de rouge mais aussi du noir, aussi noir que ces brillantes, brillantes bottes de cuir portées par Séverine dans Venus in fur d’Andy Warhol. Notre Coppélia nous fascine et ce n’est qu’une poupée, rien de vivant et pourtant… Historique de Coppélia Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail est un ballet en deux actes et trois tableaux d'Arthur Saint-Léon, sur un livret de Charles Nuitter, musique de Léo Delibes, d'après le conte d'Hoffmann L'Homme au sable, représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le 25 mai 1870. Tout comme Giselle, Coppélia est composé sur la structure du leitmotiv, empruntant de nombreux passages au folklore d'Europe centrale : les thèmes slaves et la mazurka y occupent une bonne place, tandis que la csárdás apparaît pour la première fois sur scène. Le livret Le livret met en scène Swanilda, son fiancé Frantz et le vieux Coppélius, fabricant de poupées automates, dont l'ambition est d'en créer une douée d'une âme. Frantz s'éprend de la dernière création du vieillard, entrevue par la fenêtre : Coppélia, qu'il croit vivante. Swanilda, jalouse s'introduit dans son atelier. Frantz y pénètre à son tour, surpris par Coppélius qui tente à l'aide d'un breuvage de sa composition de l'endormir pour lui ravir son âme. C'est alors que Coppélia s'anime, et pour cause : Swanilda a pris la place de la poupée. Elle brise les automates et s'enfuit avec son fiancé qu'elle épousera à la fête du village. À retrouver sur www.cie-koubi.com LES SUPREMES Biographie jalonnée de différents moments de danse pour ces quatre garçons qui s’expriment pas leur corps ; le corps de ces danseurs connus et reconnus pour remplir certains critères de beauté. Traiter de façon inattendue une vie «dansée», cette vie construite autour de la danse, quand on est un homme. Me servir des clichés – la musique du groupe de Motown The Supreme – comme une fausse piste comme pour mieux m’en éloigner, pour provoquer un temps, un espace, un écart sensible, un témoignage avec les mots et même au delà, de ces corps en mouvement. Dans cette discothèque hors mode, hors temps, à travers tous ses filtres et ses illusions, tenter, absolument tenter, de dévoiler la fragilité et la sincérité de ces quatre garçons, de ces quatre Suprêmes, de nos quatre suprêmes. … au masculin. Note de scénographie : Un tapis noir, pendrillons noirs, quatre hommes. Une musique, presque pas. Une danse qui naît puis qui prend force et physicalité…. …. La boîte noire se révèle, prenant le pas sur la danse : une débauche d’effets lumineux qui n’est pas sans rappeler l’univers des discothèques ….. …. La rencontre enfin de la musique, de la danse et de cet univers… J’ai toujours aimé écouter Fontanella Bass Rescue me , Diana Ross, Donna Summer Love Hangover … comme un plaisir inavouable car peutêtre flirte-t-il trop près de clichés déjà trop bien connus. Et pourtant… tant de fois j’ai eu envie de danser sur ces musiques… pas vous ? Plus encore, être dans ces musiques parce que je les comprends… non ! plus encore, parce que tout se passe comme si je les avais composées moi-même. Aucune nostalgie ou envie d’évoquer ces chanteuses-là précisément… habiter cette musique quelques minutes encore… être ces Suprêmes ! C’est peut-être surprenant mais simplement parce que je suis un homme je voulais traiter cette idée au masculin avec sensualité, force et humour. Hervé Koubi « D’un siècle à l’autre, tout en réactualisant un vocabulaire plastique qui en appelle aux figures symboliques, les images de vanité sont légions qui opèrent comme un rappel permanent à l’humaine et fatale destinée. » Extrait du livre Les vanités dans l’Art Contemporain par Anne-Marie Charbonneaux BREF SEJOUR CHEZ LES VIVANTS (avec l’aim able autorisation de Marie Darrieussecq pour l’utilisation de titre) Parler du temps qui passe, du côté insaisissable de l’instant, ritualiser l’éphémère. Que reste-t-il d’un moment ? Un parfum de vie et pourtant ce moment n’existe déjà plus. Au printemps de la vie, dans un univers japonisant, se jouera entre un cerisier en fleurs et les danseurs statufiés d’argile et de talc un paradoxe entre l’exubérance du vivant et l’apparence d’un temps révolu . « Une fleur, une explosion de vie. Alors que je suis là à la contempler, fasciné par tant de beauté. Je ne parviens pas à saisir cet instant. Rien ne me permet de jouir véritablement de cet instant qui glisse déjà entre mes doigts. Peut-être est-ce tout simplement parce que je sais pertinemment à quel point le temps fera son œuvre. La fuite du temps… … l’instabilité… l’entropie ne peut que croître (Sadi Carnot 2ième principe de thermodynamique). Le temps mesurera tôt ou tard notre désir vain de lui résister, trahis probablement par notre souffle, par l’eau qui ruissellera sur notre peau… Tenter en vain et justement en vain de saisir le temps … … entre musique et danse, une composition … une partition. » HK DES PROLONGEMENTS POSSIBLES > Regarder une des versions de Coppélia (plusieurs sont disponibles en DVD) et après la représentation comparer celle de Hervé Koubi avec celle(s) visionnée(s). > Travail après la représentation : avez-vous retrouvé les thèmes développés dans ce dossier au cours du spectacle? Ou avez-vous vu d'autres thématiques ? Des rendez-vous avec la compagnie : - Des rencontres dans les classes début février ou fin avril - Le mardi 28 avril à 14h, la compagnie nous propose une conférence dansée, c'est-à-dire une répétition publique séparant les différentes « strates » de la création chorégraphique (lumières, costumes...) et un travail sur l'écoute avec quelques volontaires du public. > RESERVATION OBLIGATOIRE Contacts Relations Publiques Pascal 02 31 66 16 45 – Magali 02 31 66 16 02