CONSEIL GENERAL DE LA MARTINIQUE
Transcription
CONSEIL GENERAL DE LA MARTINIQUE
CONSEIL GENERAL DE LA MARTINIQUE DIRECTION GÉNÉRALE ADJOINTE, CHARGÉE DES ÉQUIPEMENTS, DE L’EAU, DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES TRANSPORTS ( DGA 2 ) DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 SOMMAIRE PREAMBULE Page 3 1. ORGANISATION Page 4 1.1. Organigramme Page 5 2. LES MOYENS CONFIES A LA DGA2 ET SES RESULTATS Page 6 2-1. LES MOYENS FINANCIERS de la DGA2 Page 6 2-2 LES MOYENS HUMAINS à la DGA2 Page 14 3. LES REALISATIONS DE LA DGA2 en 2010 Page 16 3-1. Les Routes Départementales – Les Infrastructures Portuaires et Maritimes – La Gestion de l’Eau – L’Infographie et la Télégestion Page 16 3- 2. Les Bâtiments Scolaires et autres Constructions Départementales Page 42 3-3. L’Action dans le Développement Economique et la Coopération Régionale Page 70 3-4. Les Transports Scolaires interurbains – Urbains – Des Handicapés – La Modernisation des Equipements de Transports 3-5. Un Patrimoine Public et Privé complexe Page 73 Page 87 3-6- Les Recherches Expérimentales en : Irrigation– Ingénérie GénétiqueAgro Météologie – Biodiversité : Page 93 3-7 Les Actions de Sécurité Page 99 3-8- La Communication et l’Information Page 105 4. LES PERSPECTIVES POUR 2011 Page 106 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -2- PREAMBULE L’année 2010 pour la Direction Générale Adjointe Chargée des Equipements, de l’Eau, des Affaires Economiques et des Transports, dite DGA2, s’inscrit dans un contexte conjugué des effets de la crise sociale de 2009 dans le département et de la difficile conjoncture économique et financière nationale et internationale C’est dans le double cadre de maîtrise des dépenses et de relance économique que la D G A 2 a développé ses activités en application des quatre grandes orientations budgétaires définis par l’exécutif du conseil Général : 1-Amplifier la politique départementale en matière de sécurité de la population dans le cadre de l’Agenda 21 notamment en renforçant les dispositifs technologiques d'étude et de surveillance des catastrophes naturelles mis en place depuis 20 ans. 2-Elargir et diversifier l’offre d’insertion des publics en difficulté avec les acteurs concernés notamment ceux de l’économie sociale et solidaire 3-Amorcer une reprise de l’investissement dans le cadre du soutien de l’économie locale par le biais notamment de la commande publique. 4-Poursuivre la consolidation des marges de manœuvres financières notamment en maîtrisant l’endettement de la collectivité. La volonté de maîtrise des dépenses de la collectivité c’est traduite pour la DGA 2, par l’allocation d’un montant de crédits de 96,54 M€, soit une variation de + 1,87% par rapport à 2009 L’activité de la DGA2 s’est poursuivie en 2010 autour des principales missions qui lui sont dévolues dans les domaines suivants : LE RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL ET LA GESTION DE L’EAU LES BATIMENTS SCOLAIRES ET AUTRES CONSTRUCTIONS DEPARTEMENTALES L’ACTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE LA MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTS DE TRANSPORT LA MAITRISE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE LA PROTECTION ET LA PREVISION CONTRE LES RISQUES NATURELS UNE COOPERATION REGIONALE DYNAMIQUE ET EN DEVELOPPEMENT En 2010 la DGA2 composée de 475 agents a concouru pour sa partie à l’optimisation des décisions budgétaires prises par les assemblées plénières des 7 Novembre 2008 et 26 Mars 2009. Tout en garantissant la pérennité de son cœur de métier, cette direction générale adjointe du Conseil Général renforce les relations entre élus et administrés, par l’efficience de ses interventions dans l’entretien, la rénovation, la modernisation de toutes les infrastructures départementales, notamment dans des secteurs et par des technologies de pointe et innovants conformément aux axes de l’Agenda 21 de la Martinique initié par le Conseil Général. Le Conseil Général confirme à la fois son rôle majeur dans le tissu économique local à travers les 79, 222 M€ injectés dans l’économie de la Martinique (paiements de marchés et subventions) par les directions et services de la DGA2 ; mais aussi dans la dynamique de la coopération scientifique dans la Caraïbe tant au niveau hydraulique, agricole, infographie, risques majeurs, biodiversité ; etc. La DGA2 occupe donc une place dynamique et efficiente dans la contribution du Conseil Général au développement de la Martinique. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -3- 1. ORGANISATION La DGA2 composée d’environ 475 Agents regroupe 5 directions et trois services rattachés : La Direction de la Gestion Financière Domaniale et Administrative (DGFA), La Direction des Bâtiments et Collèges (DBC), La Direction des Infrastructures et de l’Eau (DIE), La Direction de l’Economie et de l’Aménagement du Territoire (DEAT), La Direction des Transports (DT), La Station départementale d’Essais en Cultures Irrigués (SECI) rattachée au DGA 2 suite à l’arrêté du 07 juillet 2005 portant réorganisation des services du Conseil Général Le Service des Actions de Sécurité et de Gestion des Risques naturels ( SAS ) rattachée à la DGA 2 suite à l’arrêté du 07 juillet 2005 portant réorganisation des services du Conseil Général Le Service Informatique et Technique Spécialisé, chargé au sein de la DGA2, de la gestion et de l’administration du réseau informatique (Parc informatique, liaison multi sites, messagerie, etc.…) ; du développement d’applications (spécifiques et Internet) ; de l’administration et de la gestion des marchés informatiques ; de l’assistance aux utilisateurs. Le DGA2 est assisté par des responsables de pôles qui participent à la mise en œuvre cohérente des orientations et directives spécifiques et le représentent auprès des services et interlocuteurs extérieurs ; ainsi que par des chargés de mission qui assurent des fonctions transversales particulières. Leurs fonctions recouvrent des domaines particuliers et diversifiés à l’image des activités du Conseil Général. Leur ont été attribués des secteurs d’activité tels que : la coordination et l’ordonnancement - l’informatique- le contrôle de gestion et l’évaluation des objectifs - le partenariat inter collectivité - l’animation des grands projets - les liaisons avec les commissions l’information- et la communication - l’assistance aux usagers et consommateurs- droit du travail et les travailleurs handicapés. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -4- 1.1. ORGANIGRAMME ADJOINT AU DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHARGE DE L'EQUIPEMENT, DE L'EAU, DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DES TRANSPORTS DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHARGE DE L'EQUIPEMENT, DE L'EAU, DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DES TRANSPORTS (DGA2) ADJOINT AU DIRECTEUR GENERAL ADJOINT CHARGE DE L'EQUIPEMENT, DE L'EAU, DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET DES TRANSPORTS M. Yves SIDIBE M. Michel MANQUANT M. Christian de VERCLOS PôLE CONTROLE DE GESTION ET EVALUATION DES OBJECTIFS PôLE INFORMATION ET COMMUNICATION PôLE GESTION DU PARTENARIAT INTERCOLLECTIVITES Mme Marthe FELICIE de VERCLOS Mme Régine PAVIOT-ELMUDESI M. Hervé LAUREAT DIRECTION DE LA GESTION FINANCIERE, DOMANIALE ET ADMINISTRATIVE M. Michel MANQUANT ADJOINT AU DIRECTEUR DE LA GESTION FINANCIERE, DOMANIALE ET ADMINISTRATIVE & CHEF DU BUREAU DE LA PROGRAMMATION Assistant du DBC M. Marie-Joseph MARQUISE ADJOINT AU DIRECTEUR DES INFRASTRUCTURES ET DE L'EAU & CHEF DU SERVICE RECHERCHES, EAU, ET OPERATIONS SPECIALISEES M. Marc-Michel DEAU M. Dominique PHILEMOND MONTOUT Gestion Technique des Bâtiments Système d'Information des Bâtiments Mlle Tania SYDNEY Chargé de qualité M. Olivier GELY BUREAU ADMINISTRATIF ET COMPTABLE Mlle Marielle OLINY BUREAU HYDRAULIQUE, MER, RIVIERES, ASSAINISSEMENT, RESSOURCES M. Fabien ZAGO BUREAU ENVIRONNEMENT, ASSAINISSEMENT, LABORATOIRE Mlle Valérie VEILLEUR BUREAU GEOLOGIE, GEOTECHNIQUE M. Pascal CHUIT BUREAU ENERGIE ET RESEAUX Mme Roxane DE REYNAL DE SAINT MICHEL UNITE DE GESTION DU PERIMETRE IRRIGUE DU SUD-EST Mlle Lydie LARGEN BUREAU PREVENTION ROUTIERE, SECURITE, EXPLOITATION M. Max MAZACET RESPONSABLE DES ETUDES ET DE L'OBSERVATOIRE ECONOMIQUE BUREAU ADMINISTRATIF ET COMPTABLE M. Michel LEOPOLDIE M. Philippe SIVERA CHARGE DES APPLICATIONS INFORMATIQUES BUREAU DES ETUDES ET DE LA PROSPECTIVE M. Philippe MARIE-ROSE Mme Michelle de THORE Mlle Flore CONCIL SERVICE DES ACTIONS DE SECURITE ET DE GESTION DES RISQUES NATURELS M. Steeve- Michel SYMPHOR BUREAU ADMINISTRATIF ET COMPTABLE BUREAU DES TRANSPORTS SCOLAIRES M. Sully BOURGEOIS SERVICE DE L'AMENAGEMENT ET DES SCHEMAS DEPARTEMENTAUX Mlle Marie KAW BUREAU DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE BUREAU ETUDES ET TOPOGRAPHIE M. Eddy SAVON M. Robert MACENO BUREAU DES SCHEMAS DIRECTEURS ET PLANS DEPARTEMENTAUX Unité opérationnelle A M. David BELLEGARDE Unité opérationnelle B M. Michel MOUROUVIN Unité opérationnelle C M. Dominique MODESTIN Unité opérationnelle D M. Gérard TOLLEREP Unité opérationnelle E Mme Karine JEAN-MARIE SOBESKY Unité opérationnelle F M. Eddie REMION BUREAU INFOGRAPHIE, TELEGESTION BUREAU DE LA REGLEMENTATION, DES ENQUETES ET DU CONTENTIEUX Mme Sandrine CANO-LAURENT BUREAU DES TRAVAUX DECENTRALISES Mme Anne BOURGEOIS BUREAU MAÎTRISE D'OPERATIONS M. Rodolphe BATTERY SERVICE DE L'ENTRETIEN ET DE LA MAINTENANCE BUREAU ENTRETIEN ET MAINTENANCE DES COLLEGES BUREAU ENTRETIEN ET MAINTENANCE DES BÂTIMENTS M. Georges BRIVAL M. Olivier CARETO BUREAU DES TRANSPORTS INTER-URBAINS STATION D'ESSAIS EN CULTURES IRRIGUEES Mlle Stéphanie de LACROIX X X SERVICE DE L'AGRICULTURE ET DE L'ECONOMIE X BUREAU DES MARCHES DE TRANSPORTS Mlle Joelle ZECLER SERVICE DES TRAVAUX GENERAUX SERVICE DU PATRIMOINE M. Eddy MARIE-SAINTE Mlle Béatrice BELLAY M. Richard MONNIER Mme Marina LEBOIS Mlle Valerie JOYAUX SERVICE INFORMATIQUE ET TECHNIQUE SPECIALISEE M. Charles-Henri FARGUES M. Eddy SAVON ( pi) BUREAU DES TRAVAUX URBAINS M. Roger ARDES DIRECTION DES TRANSPORTS M. Jean VIRAYIE M. Philippe LOCUSTE BUREAU DE LA GESTION DU PATRIMOINE X X SERVICE DE PRODUCTION OUVRAGES NEUFS BUREAU DE LA CONSTITUTION DU PATRIMOINE Mme Colette CAUFOUR M. Yves SIDIBE M. Emile GONIER Mme Alberte FARRAUDIERE-CELOT Mme Francine BERTINER M. Christian LANOE BUREAU ADMINISTRATIF ET COMPTABLE Mlle Claude CHARLEC ANIMATION DES GRANDS PROJETS ET DE LA COOPERATION DIRECTION DE L'ECONOMIE ET DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE BUREAU DES MOYENS SPECIALISES, DE L'INFORMATION DES USAGERS ET DES PLANS DE SECOURS BUREAU DE LA REGLEMENTATION ET DU CONTENTIEUX SPECIALISE ASSISTANCE AUX USAGERS ET CONSOMMATEURS, DROIT DU TRAVAIL, TRAVAILLEURS HANDICAPES DIRECTION DES INFRASTRUCTURES ET DE L'EAU CHEF DU SERVICE DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET URGENTES M. Yves JEANVILLE COORDINATION, ORDONNANCEMENT ET LIAISONS AVEC LES COMMISSIONS DIRECTION DES BATIMENTS ET COLLEGES Mme Léone BAYBAUD BUREAU DES MARCHES ET CONVENTIONS PôLE ENERGIE Mme Aïda BENSON-ZECLER SERVICE EXPLOITATION, MAINTENANCE, MODERNISATION ET PROGRAMMES ROUTIERS M. André WENG-LAW BUREAU MAINTENANCE URBAINE ET PROGRAMMES GENERAUX BUREAU DE L'AGRICULTURE, DE L'ELEVAGE ET DE LA PECHE Mme Sylvie MERINE BUREAU DE L'ECONOMIE Mme Sylviane DUNON M. Jean-Daniel DUBOUSQUET BUREAU MAINTENANCE EN RASE CAMPAGNE (4 sections: Nord, Sud, Centre, Atlantique) BUREAU DU DEVELOPPEMENT RURAL Mme Evelyne BIRON M. Jean-Pierre THEVENARD BUREAU DE LA FISCALITE, DES ASSURANCES ET DE LA PROSPECTION Mme Claudine Roselie CELTAN BUREAU ATELIER ET ENTRETIEN DES ESPACES VERTS ET EQUIPEMENTS SPORTIFS M. Isambert SAINT-SURIN UNITE D'EXPLOITATION de Rivière-Salée UNITE D'EXPLOITATION de Trinité DGA2 / CGEO 1er DECEMBRE 2010 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 2. LES MOYENS CONFIES À LA DGA2 ET SES RESULTATS EN 2010 2.1. LES MOYENS FINANCIERS de la DGA 2 Quelles que soient les évolutions, la méthodologie et les indicateurs seront identiques à ceux des années précédentes, afin d’apprécier l’évolution de la productivité et l’efficience de la DGA2. a- Les Crédits Ouverts : Les dotations mises à la disposition de la DGA2 au cours de l’année 2010 (budgets primitif et supplémentaire, reports, virements, transferts et décisions modificatives) s’élèvent à 96 542 215 euros répartis comme suit : Répartition Crédits DGA2 INVESTISSEMENT Total crédits M€ 62,98 TOTAL BUDGET DGA2 % FONCTIONNEMENT 65,24% 33,55 % 34,76% 96,54 M€ Ce montant est supérieur de 1,76 millions d'euros (+ 1,87 %) par rapport à la dotation de 2009. Avec 63 millions d'euros les crédits d'investissements représentent 65,3 % du budget de la DGA2. Le fonctionnement qui recouvre pour l’essentiel, les travaux d’entretien et de maintenance, les consommations d’électricité et d’eau pour les usines, les impôts, taxes et le transport scolaire, représente 34,7 % du budget de la DGA2 soit un montant de 34,7 M€ FONCTIONNEMENT 33,5 millions d'euros, 34,7 % du Budget DGA 2 INVESTISSEMENT 63,0 millions d'euros, 65,3 % du Budget de la DGA 2 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -6- Structure budgétaire globale de la DGA2 pour 2010 : Crédits d’investissement: 62,98 M€. Engagement : 59,252 M€. soit 94,07 % Mandatement : 37,071 M€. soit 58, 86 % 163,3 160 120 147,2 154,6 130,3 140 139,6 109,9 118,1 100 116,1 96,6 80 134,6 129,5 132,7 Crédits 102,8 93,8 Engagés 113,7 103,2 101,1 64,4 60 136,0 63,1 61,2 78,5 75,8 49,3 40 Mandatés 63,0 59,3 37,1 20 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Crédits de fonctionnement (maintenance et entretien) : 33,555 M€. Engagement : 32,004 M€. soit 95,38 % Mandatement: 31,037 M€. soit 92,50 % 41,4 39,4 40 36,4 37,0 35,9 36,7 30 34,8 31,6 35,9 33,8 32,9 31,3 37,5 37,6 37,5 35,7 32,0 Crédits 33,1 31,8 31,6 31,1 31,2 33,5 32,0 31,0 Mandatés 29,8 27,8 Engagés 20 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2-1-1- Evolution du budget de la DGA2 sur 9 ans DGA2 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 BP + DM 84 458 705,44 82 557 424,10 120 355 547,35 147 416 852,54 146 620 564,65 143 458 707,46 174 737 747,19 130 453 785,36 REPORTS 12 083 509,33 12 216 829,00 15 617 825,14 24 772 729,66 26 895 548,42 40 736 340,53 30 001 464,85 39 237 687,24 TOTAL 96 542 214,77 94 774 253,10 135 973 372,49 172 189 582,20 173 516 113,07 184 195 047,99 204 739 212,04 169 691 472,60 2002 109 892 485,78 36 349 504,06 146 241 989,84 204,7 210 170 146,2 184,2 169,7 173,5 172,2 130 143,5 146,6 147,4 130,5 90 109,9 50 36,3 39,2 120,3 30,0 Dotation Globale 135,9 174,7 40,7 94,7 82,5 26,9 2003 2004 2005 2006 BP + DM 84,5 Reports 24,8 15,6 12,2 12,0 2007 2008 2009 2010 10 2002 96,5 En 2010, les crédits reportés de 2009 se sont élevés à 12, 083 millions d'euros soit, -133 319,67 euros (-1,09 %) de moins que ceux de l'année précédente. D’ou un total de dotations allouées ( BP+DM+ Reports) en 2010 supérieur de 1, 767 M € par rapport à 2009. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -7- Evolution des dotations d’Investissements et de fonctionnement de 2002 à 2010 DGA2 INVESTISSEMENT FONCTIONNEMENT TOTAL 2010 62 986 993,99 33 555 220,78 96 542 214,77 2009 63 140 576,56 31 633 676,54 94 774 253,10 2008 102 842 499,49 33 130 873,00 135 973 372,49 2007 134 619 450,96 37 570 131,24 172 189 582,20 2006 135 974 386,80 37 541 726,27 173 516 113,07 2005 147 161 945,10 37 033 102,89 184 195 047,99 2004 163 308 356,07 41 430 855,97 204 739 212,04 2003 130 269 809,55 39 421 663,05 169 691 472,60 2002 109 876 436,50 36 365 553,34 146 241 989,84 En 2010, la section d'investissement diminue de -153 582,57 euros, soit - 0,24 % par rapport à l'année précédente. Ceci résulte d’une diminution de 5,74% des reports d’investissement. De même, les crédits de la section de fonctionnement augmentent de 6,07%, soit d’un montant de 1,921 M€ par rapport à 2009 Crédits d’INVESTISSEMENT : 170 150 130 110 90 70 50 30 10 163,3 130,3 109,9 97,2 137,8 147,2 2002 102,8 110,9 33,1 2003 25,5 2004 37,9 2005 Dotation Globale 134,6 109,3 78,3 31,6 136,0 25,1 2006 BP + DM 111,8 22,8 2007 88,7 63,1 14,1 51,5 11,6 2008 2009 2010 33,1 31,6 33,5 Dotation Globale 31,6 31,0 32,4 BP + DM 1,5 0,6 1,1 2008 2009 2010 63,0 52,1 10,9 Reports Crédits de FONCTIONNEMENT : 50 40 30 36,3 31,6 39,4 33,3 41,4 36,9 37,0 37,5 37,6 34,2 35,7 35,6 20 10 4,7 6,1 4,5 2,8 1,8 2002 2003 2004 2005 2006 2,0 0 DGA2 /CGEO/HL 2007 DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 Reports -8- REPARTITION FINANCIERE DES ACTIVITES DE LA DGA2 PAR FONCTIONS Chap CREDITS % SERVICES GENERAUX 0 11,484 11,9% SECURITE 1 1,947 2,0% ENSEIGNEMENT 2 14,833 15,4% CULTURE VIE SOCIALE JEUNESSE SPORTS LOISIRS 3 4,020 4,2% PREVENTION MEDICO-SOCIALE 4 0,490 0,5% TRANSPORTS 8 12,537 13,0% RESEAUX ET INFRASTRUCTURES 6 36,119 37,4% AMENAGEMENT ENVIRONNEMENT 7 5,092 5,3% ACTION SOCIALE 5 0,656 0,7% DEVELOPPEMENT 9 9,364 9,7% TOTAUX DGA2 /CGEO/HL Dotation 2010 DGA2 VENTILATION . . . PAR 96,542 millions d' euros FONCTIONS 96,542 100,0% DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -9- 2-1-2- Ventilation Globale par Directions de la DGA2 de la dotation disponible 2010 (montants en millions d’euros) VENTILATION DOTATION CREDITS 2010 PAR DIRECTIONS DGA2 . . . 96,542 millions d'euros % DGFA 7,699 8,0% DBC 25,618 26,5% DIE 32,906 34,1% DEAT 17,349 18,0% SECI 0,595 0,6% D T 12,375 12,8% ETAT 0,000 0,0% 96,542 100,0% TOTAUX 2-1-3- Evolution de la Répartition des Dotations 2010 de la DGA2 par Directions (montants en millions d’euros) L’augmentation de 1,76 M € de la dotation disponible de la DGA2 se répercute de manières différentes au niveau des directions : BUDGET DGFA DBC DIE DEAT D T SECI Serv. de TOTAL l' Etat 2010 7 699 135 25 618 124 32 905 827 17 349 497 12 374 555 595 077 0 96 542 215 2009 8 140 688 23 748 420 39 226 422 10 442 833 12 773 868 442 022 0 94 774 253 Différence -441 553 1 869 704 -6 320 595 6 906 664 -399 313 153 055 0 1 767 962 -5,42% 7,87% -16,11% 66,14% -3,13% 34,63% en % 1,87% En 2010 et par rapport à 2009, les diminutions de crédits ont touché la DGFA pour 0,441 M € (-5,42%),la DIE pour 6,320 M € (-16,11%), et la DT pour 0,399 M € (-3,13%). Par contre la dotation de la DBC a augmenté de 1,870 M€ (7,87%), celle de la DEAT de 6,907 M€ (66,17%) et la SECI de 0,153 M € (34,63%). DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 10 2-1-4- Montants Mandatés par la DGA2 (en millions d'euros) Chap Mandatés % MANDATES SERVICES GENERAUX 0 7,970 11,7% SECURITE 1 0,650 1,0% ENSEIGNEMENT 2 10,921 16,0% CULTURE VIE SOCIALE JEUNESSE SPORTS LOISIRS 3 2,949 PREVENTION MEDICO-SOCIALE 4 0,348 TRANSPORTS 8 11,266 RESEAUX ET INFRASTRUCTURES 6 25,803 AMENAGEMENT ENVIRONNEMENT 7 2,557 DGA2 . . . 68,109 millions d'euros VENT I L AT I ON PAR F ONCT I ONS Réseaux et infrastructures 25,803 M € soit 37,9 % des dépenses DGA2 Transports 11,266 M € 16,5 %des dépenses DGA2 Prévention médico-sociale 0,5% 0,348 M € soit 0,5 % des dépenses de la 16,5% DGA2 4,3% Aménagement et environnement 2,557 M € soit 3,8 %des dépenses DGA2 Action sociale 0,514 M € soit 0,8 % Culture, vie sociale, sports, jeunesse, loisirs 2,949 M € 3,8% Soit 4,3 %des dépenses DGA2 37,9% ACTION SOCIALE 5 0,514 0,8% DEVELOPPEMENT 9 5,131 7,5% 68,109 100,0% T OT AUX 2010 Développement 5,131 M € soit 7,5 %des dépenses DGA2 Enseignement 10,921 M € soit 16,0 % des dépenses DGA2 Services Généraux 7,970 M € soit 11,7 % des dépenses DGA2 Sécurité 0,650 M € soit 1,0 % des dépenses DGA2 Globalement au 31/ 12/ 2010, la DGA2 a émis 7 152 mandats pour un montant total de 68,109 millions d'euros : 5 051 mandats en Fonctionnement pour 31,037 M€ et 2 101 mandats en Investissement pour 37,072 M€ . dont 2 881 mandats utilisés pour payer 32,478 millions d'euros sur 291 marchés formalisés., ( 2 881 mandats de marchés formalisés pour 32,478 M€ et 4 271 mandats pour d'autres dépenses soit 35,631 M€ ). 2-1-5- Ventilation et Evolution des Sommes Mandatées par Directions(en €) : BUDGET DGFA DBC DIE DAET D T SECI Serv. de l' Etat TOTAL 2010 6 010 100 17 207 609 23 236 468 10 033 494 11 151 485 470 248 0 68 109 404 2009 6 074 745 16 568 825 37 673 818 6 563 343 11 947 008 298 356 0 79 126 095 2008 10 335 186 34 397 690 47 085 451 6 745 957 10 917 314 250 791 0 109 732 389 0 -11 016 691 Différence 2010-2009 en % Différence 2010-2008 en % DGA2 /CGEO/HL -64 645 638 784 -14 437 350 3 470 151 -795 523 171 892 -1,1% 3,9% -38,3% 52,9% -6,7% 57,6% -4 325 086 -17 190 081 -23 848 983 3 287 537 234 171 219 457 0 -41 622 985 -41,8% -50,0% -50,7% 48,7% 2,1% 87,5% 0,0% -37,9% DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 -13,9% 11 2-1-6- Répartition et Montants des Mandatements pour Marchés Formalisés (en €) : 2-1-7- Répartition et Montants des Mandatements pour MAPA (en €) : DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 12 2-1-8- Délais de Mandatement et de Paiement à la DGA2 en 2010 : Délai Moyen 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim Pour l' année 2010 Dga2 22 24 23 24 23 2010 Payeur 14 22 24 20 21 2010 Total 36 46 47 44 44 Au 31 Décembre 2010 la DGA2 a émis 7 152 mandats pour un montant de 68,109 millions d' euros. Le délai de mandatement moyen de la DGA2 est de 23 jours. Globalement le délai de paiement moyen pour 2010 est de 44 jours pour l'année 2010. 60 50 40 30 55 48 47 36 52 46 50 47 35 20 51 52 44 44 39 31 10 0 1er 2e 3e 4e Pour Trim Trim Trim Trim l' année 20 08 Tot al 2 009 Tot al 20 10 To t al 2-1-9- Evolution des délais de paiement par rapport aux modifications des délais réglementaires : DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 13 2.2. LES MOYENS HUMAINS La DGA2 compte 475 agents territoriaux tous statuts confondus. Les agents titulaires représentent 51 % des effectifs et les contractuels 49%. Les titulaires se répartissent selon les catégories en : A ( 16,32% ); B ( 25,52% ); C ( 58,16% ). Pour les contractuels la subdivision par catégorie est : A ( 13,73% ); B ( 19,31% ); C ( 66,95% ). Le personnel technique constitue 53% de l'effectif, contre 48% pour le personnel technique. La répartition par catégorie fait apparaître que 37 % de l'effectif occupe un poste d'encadrement (catégorie A, 15 %) ou d'encadrement intermédiaire (catégorie B, 22 %). La Direction des Infrastructures et des Eaux mobilise 1/3 ( 153 agents) de l'effectif total de la DGA2, suivi de la Direction des Bâtiments et Collèges avec 23% ( 104 agents) et de la Direction de la Gestion Financière et Administrative avec 18% ( 87 agents ). Enfin, on observe une relative parité dans la répartition de l'effectif par sexe puisque les femmes représentent 47 % des effectifs de la DGA2, mais elles occupent en majorité un poste administratif ( 69 % ). Répartition par direction des agents toutes catégories SECI 4% SAS 3% DGA2 6% DT 7% DGFA 18% DAET 6% DBC 23% DIE 33% DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 14 Répartitions par Directions / Catégories/ Fonctions/ Statuts des Agents de la DGA2 CATEGORIE A DIRECTIONS TITULAIRES CATEGORIE B CONTRACTUELS VAT TOTAL ADM. TECH. ADM. TECH. DGA2 1 3 2 4 0 0 DGFA 6 1 2 0 0 DBC 2 8 0 5 DIE 0 7 0 DAET 4 2 DT 3 SECI TOTAL PAR CATEGORIE & FONCTION CONTRACTUELS VAT TOTAL 0 0 30 6 60 0 0 87 13 16 54 0 0 104 12 20 50 104 0 0 153 7 2 5 0 14 0 0 29 7 12 0 7 3 22 0 0 35 0 3 2 8 0 6 16 0 0 21 0 107 97 42 67 90 296 0 0 475 0 475 TECH. 10 2 3 1 2 0 0 0 9 14 1 3 0 0 0 0 15 4 11 3 17 14 0 0 21 1 16 0 1 0 0 0 7 3 2 0 3 0 0 0 6 3 0 1 0 1 0 0 2 17 23 8 24 0 0 72 TOTAL DGA2 /CGEO/HL 0 ADM. TECH. ADM. TECH. 8 9 1 2 0 0 18 28 6 20 0 0 35 15 10 11 0 0 28 22 2 1 0 0 8 1 2 1 0 0 0 1 0 2 0 27 35 11 34 0 62 72 45 107 DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 ADM. TECH. 0 EMPLOIS TOTAL TOTAL 12 ADM. 32 CONTRACTUELS EMPLOIS JEUNES JEUNES TECH. 40 TITULAIRES CAE CAE ADM. TOTAL PAR CATEGORIE & STATUT ADM. TECH. TITULAIRES CATEGORIE C 139 157 296 0 0 15 3. LES REALISATIONS DE LA DGA2 DURANT L’ANNEE 2010 3-1- Les Routes Départementales - Les Infrastructures Portuaires et Maritimes – La Gestion de l’Eau – L’Infographie et la Télégestion Les crédits affectés en 2010 pour la Direction des infrastructures routières et de l’Eau (DIE) s’élèvent à environ 32,905 M €. Au 31 Décembre 2010, ces crédits sont engagés pour 98,6 %, soit un montant de 32, 461M €. 70,6 % de ces crédits sont mandatés, ce qui représente plus de 23,2 M€ Tableaux : Budget DIE 2010 ENGAGEMENTS D I E Mts en millions d'euros BUDGET D I E Mts en mil ions d'euros 60 50 57,8 56,8 30 10 25,7 25,2 2,2 0 1er Trim 24,6 34,6 32,9 25,7 DGA2 /CGEO/HL 2008 30 2009 20 2010 provisoires 2e Trim 40 DM 2 B P + Reports D M 1 10 0 3e Trim 49,7 50 39,2 40 20 60 55,8 55,0 4e Trim MANDATEMENTS D I E Mts en millions d'euros 51,7 52,0 50 37,7 39,2 23,4 32,1 32,5 40 31,6 30 20,0 21,9 18,5 10 5,4 1er Trim 47,1 20 23,7 9,0 60 5,5 0 2e Trim 3e Trim 4e Trim DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 1er Trim 37,7 23,2 11,9 2,6 2,3 11,5 7,0 2e Trim 3e Trim 4e Trim 16 Répartition des crédits (dont programme d’urgence) de la DIE en 2010 *Hors subvention d’équilibre du BGPISE CHAPITRES CRÉDITS (€) 19 192,172 6 065,502 6 441,989 557,046 32 256,709 Voirie - travaux et fonctionnement Eaux et assainissement Infrastructures maritimes et portuaires Divers TOTAL MANDATEMENTS (€) TAUX (%) 13 487,573 3 369,776 5 451,935 355,048 22 664,332 70.28 55,56 84,63 63,74 70,24 PROGRAMME D’URGENCE CHAPITRES Infrastructures Routières Infrastructures Portuaires Eau Potable Etudes Diverses TOTAL CRÉDITS (€) 4 110 208 1 018 289 2 062 055 140 729 7 331 281 ast uctu es fluviales maritimes et portuaires 19,97% 1 214 603 207 998 151 867 9 413 1 583 881 TAUX (%) 29,55 20,43 7,36 6,69 21,60 Divers 1,73% Voirie-travaux et fonctionnement 59,50% Eaux et assainissement 18,80% DGA2 /CGEO/HL MANDATEMENTS (€) DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 17 I/ LE RESEAU ROUTIER - LES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES ET MARITIMES -LA GESTION DE L’EAU A-LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES A.1. Les Routes Départementales 75 Routes Départementales 630 KM de Réseau Routier DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 18 L’entretien du réseau consiste principalement en la réalisation des postes suivants : ● ● ● ● ● ● ● ● ● Fauchage/Curage des abords, Dégagement, déblaiement, Élagage des abords, Curage des buses, Petits travaux, Lessivage d’ouvrages, Signalisation verticale, Marquage de revêtement, Entretien de la RD41 (Rocade de Fort-de-France), comprenant : o o o o Entretien mécanisé, Entretien et aménagement des espaces verts, Entretien et petits travaux, Réalisation du traitement anti-graffiti. Le Budget global du service s’est élevé à 8 126 M € (contre 6 030 M€ en 2009 et 9 151 M € en 2008 SYNTHESE DE L’ETAT DU PATRIMOINE DES CHAUSSEES État du patrimoine des chaussées ENROBE et BETON à décembre 2010 Notation Guide d'entretien en cours d'élaboration État Linéaire de CHAUSSEES ENROBE (Km) Note 10 Note 7 Note 3 Note 0 État Très Bon État Bon État Moyen État Mauvais 92,6 185,4 125,0 123,0 Linéaire de CHAUSSEES BETON (Km) DGA2 /CGEO/HL 30 DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 24 14 2 19 A.2 La sécurité des falaises : ouvrages de protection La Martinique, de par son relief, la nature très fracturée et altérée des roches, ainsi que sa pluviométrie importante, est exposée à un fort aléa de chutes de blocs. Le risque concerne notamment le réseau routier départemental implanté localement à flanc de falaise. Sur les 630 kilomètres de Routes Départementales, on estime à environ 25 kilomètres le linéaire de RD exposé à ce risque. L’effort du Département, pour la mise en sécurité des Routes Départementales vis à vis de ce risque, s’est intensifié ces dernières années (entre 2003 et 2007 sous l’impulsion du DOCUP notamment). Les zones critiques ont fait l’objet de travaux de protection, ainsi 130 ouvrages ont été réalisés représentant 8 400 m. La valeur du patrimoine des ouvrages de protection de falaises est évaluée à 10,4 M€. Il reste près de 10 Km non protégés, mis sous surveillance en attente d’une protection. A.3. La sécurité routière La mise en sécurité des usagers sur le réseau routier départemental est l’un des axes prioritaires de la collectivité départementale. L’objectif du Conseil général est d’offrir aux usagers un service de qualité qui passe par une route plus sûre afin de diminuer le nombre d'accidents corporels de la circulation et le nombre de tués. A cet effet, l'effort du Conseil Général porte sur les caractéristiques suivantes du réseau routier : ● Offrir une route lisible ● Une route visible ● Des signalisations verticale et horizontale homogènes ● Une diminution des gênes causées par les divers travaux réalisés sur les routes départementales DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 20 B- LES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES ET MARITIMES Le Conseil Général assure l’entretien, la maintenance, la modernisation, la gestion et la programmation des travaux du patrimoine portuaire et maritime. 8 PORTS DE PECHE 16 APID AMENAGEMENT POUR LA PECHE D’INTERET DEPARTEMENTAL DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 21 Répartition des crédits Au cours de l’exercice 2010, la collectivité départementale a réalisé des opérations sur les ports, APID et appontements s’élevant à un montant total de 5 530 491 € TTC dont 127 260 € TTC en fonctionnement. Bilan global des opérations portuaires et maritimes 2010 Études Travaux Entretien Total Ports 51 040 5 270 920 125 410 5 447 370 APID 1 440 31 320 1 850 34 610 0 48 511 0 48 511 52 480 5 350 751 127 260 5 530 491 Appontements Total BILAN APID BILAN PORTS 2010 Etudes 1% Entretien 2% Entretien 5% Etudes 4% Travaux 91% Travaux 97% BILAN APPONTEMENTS Etudes 0% Entretien 0% Travaux DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010100% 22 Répartition des crédits sur les ports de pêche PORTS Études Travaux Entretien Total Anses d’Arlets Case-Pilote Diamant 3 030 6 590 3 040 5 900 2 770 16 590 5 740 4 290 5 090 340 40 490 2 710 112 120 13 700 12 210 3 850 12 220 9 910 19 800 17 110 36 610 22 630 21 570 23 480 12 220 5 096 080 54 690 22 510 131 130 63 060 125 410 5 447 370 François Grand Rivière Marin Trinité Vauclin Tous 1 900 26 450 TOTAL 51 040 5 270 920 Ces crédits ont été affectés notamment à : ● Études de conception et réglementaire pour la réalisation de 2 sites pilotes pour la prise en charge des déchets portuaires (Ports des Anses d’Arlet et de Trinité), ● Études de conception pour le confortement de la digue Ouest du port de pêche départemental de Case-Pilote, ● La poursuite et l’achèvement des travaux de réalisation des infrastructures du port de pêche de Grand Rivière, ● La mise en service d’une machine à glace sur le port de pêche départemental du Vauclin, ● La mise en service des étals de vente du port de pêche du Diamant, ● La mise en sécurité et la remise en état de la machine à glace du port de pêche départemental du Marin, ● L’achèvement des travaux de dragage du port de pêche départemental de Case-Pilote. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 23 C - LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT La Direction des Infrastructures et de l’Eau a en charge l’entretien, la maintenance, la modernisation, la gestion et la programmation de travaux d’infrastructures de transport. Les Appontements : 25 Appontements DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 24 REPARTITION DES CREDITS SUR LES APPONTEMENTS DE TRANSPORT Appontements Carbet Diamant Fort de France Trinité Trois Ilets Sainte-Anne Saint-Pierre Schoelcher Tous Total Études 0 Travaux 6 289 3 654 20 756 694 4 548 581 2 108 9 328 553 48 511 Entretien 0 Total 6 289 3 654 20 756 694 4 548 581 2 108 9 328 553 48 511 Ces crédits ont notamment été affectés à : ● ● ● La mise en sécurité des appontements sur les villes étapes du Tour des Yoles (Diamant, Fort de France, Trinité et Saint-Pierre), Les remises en état des appontements de l’Anse Mitan, du Carbet, de Sainte Anne et de Schoelcher, La remise en état de l’éclairage des appontements de Fort de France Réparation des appontements du Carbet et de Schoelcher DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 25 D- LA GARE ROUTIERE ET MARITIME DE LA POINTE SIMON (FORT-DE-FRANCE) Véritable pôle d’échange entre les usagers des différents modes de transport urbains, interurbains, maritime et terrestre de personnes, la gare routière et maritime départementale de Pointe Simon située au centre-ville de Fort-de-France, permet l’interconnexion de l’ensemble des moyens de transport collectifs : bus, taxis collectifs, taxis de place, navettes maritimes, et TCSP (Transport Collectif en Site Propre). Le choix de son implantation précise a été fait par le Maire Honoraire de Fort-de-France Aimé Césaire, à partir d’une étude réalisée par le Conseil Général qui répertoriait 9 sites possibles au centre-ville. Cette gare multimodale est la plus importante des stations du projet de TCSP. Depuis novembre 2003, les transporteurs bénéficient de l’ouverture de la gare routière organisée en tête de file pour les départs ; les usagers, d’abris qui les protègent du soleil et de la pluie. Cette première étape a changé l’image du site de la Pointe Simon, le Conseil Général a ainsi marqué de manière déterminante le début de la rénovation du front de mer de la ville de Fortde-France. Gare multimodale de la Pointe Simon DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 26 Depuis juillet 2004, les navettes maritimes peuvent accoster directement à la gare multimodale de la Pointe Simon en toute sécurité sur de nouveaux appontements confortablement dimensionnés, munis d’abris et au plus près du centre-ville et des transports collectifs terrestres. 2004 Réaménagement du site des navettes maritimes par la création de trois appontements de 67 ml de long et de 6 m de large, un remblai en mer, un quai sur pieux de 245 ml le long du remblai. 2005 Insertion dans le site par l’extension d’un quai sur pieux de 130 ml vers le Terminal Croisière et d’un quai sur 190 ml vers le Fort Saint-Louis permettant la promenade. La réalisation du quai a nécessité la mise en œuvre de 33 000 m3 de remblai, 4 600 T d’acier pour les fondations (pieux et palplanches), 5 250 m3 de béton, 4 550 T d’acier de ferraillage. Les 3 appontements et le quai Promenade des Flamands représentent l’équivalent d’un viaduc de 800 m de longueur, ce qui en fait le plus important ouvrage de ce type en Martinique. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 27 E - Le Transport Collectif en Site Propre (TCSP) Tracé général Boulevard de Gaulle / rue Félix Éboué / rue de la Liberté / rue Ernest Desproges / boulevard Alfassa / boulevard Chevalier Sainte Marthe (RD42). Maîtrise d’ouvrage du Conseil Général Sur la section 1 (Gare Pointe Simon/place François Mitterrand) le Conseil Général est maître d’ouvrage délégué pour le réaménagement de la RD42 et l’insertion du T.C.S.P. sur les voies de ce tracé. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 28 F - L’AMENAGEMENT DU PORT DEPARTEMENTAL DE GRAND RIVIERE Le port de Grand Rivière comporte un quai permettant le transport maritime de personnes. Il servira aussi au ravitaillement ou à l’évacuation des populations en cas de catastrophe naturelle ou de coupure de la RD10, unique route desservant la commune. 1) PRÉSENTATION Les travaux d’aménagement du port de Grand Rivière ont eu pour objet de réaliser un nouveau port permettant les utilisations suivantes : Port de pêche ; Transport maritime de personnes dans le cadre du transport interurbain ; Abri occasionnel pour la plaisance. Ils permettent notamment de sécuriser les manœuvres dans le port, ainsi que la mise à l’eau des embarcations et d’assurer la protection des bateaux, avec la création d’un plan d’eau plus calme. Le port peut également accueillir des bateaux des secours en cas d’urgence. Il sert aussi au ravitaillement ou à l’évacuation des populations en cas de catastrophe naturelle et de coupure de la RD 10 unique route desservant la commune. Ce port ayant une vocation triple : port de pêche, de transport de passagers et de tourisme, il devrait permettre : le développement de l’activité de pêche sur la commune, le désenclavement de la commune de Grand Rivière, le développement touristique et socio-économique de la commune 2) DÉFINITION DES TRAVAUX Les travaux d’infrastructures maritimes ont consisté notamment en : une digue à la mer d’une longueur d’environ 360 m, orientée Nord-Est/Sud-Ouest délimitant un plan d’eau d’une superficie de 24 500 m². La digue est surmontée par un brise-lames circulable en béton, un épi immergé en enrochements d’une longueur d’environ 80 m dans la partie Sud/Ouest du port, une protection littorale d’une longueur d’environ 120 m, en partie Sud du port 145 ml de quais lourds en béton, le dragage à la côte – 3 m NGM de la zone intérieure du port aménagé, avec une zone approfondie à – 4 m NGM pour le cercle de manœuvre, 120 ml de talus en enrochement DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 29 2 cales de mise à l’eau, L’éclairage du quai à ferries, partie basse (en cours), le remblaiement des terre-pleins arrières des quais sur environ 7 000 m2, un réseau partiel d’assainissement pluvial, La mise en place d’un système d’accostage pour les petites unités de pêche, La signalisation maritime d’entrée au port, La signalisation d’entrée au port et la signalisation réglementaire (liée à la sécurité), L’assainissement complet des eaux pluviales communales arrivant sur les terres-pleins (en cours), 3) COÛT GLOBAL DE L’OPÉRATION 28 100 262,93 € Ce coût inclut toutes les prestations qui ont été nécessaires à la réalisation du projet : études de conception, marché travaux, coordination SPS, les différents contrôles, la maîtrise d’œuvre, suivi photographique, balisage maritime, …. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 30 2006 Novembre 2007 4 Avril 2008 30 avril 2008 30 avril 2008 Décembre 2008 Décembre 2008 Mai 2009 DGA2 /CGEO/HL Octobre 2009 DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 31 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 32 II/ LA GESTION DE L’EAU A - L’EAU La Direction des Infrastructures et de l’Eau de la DGA2, a pour mission de mener des opérations de construction, de modernisation et de renforcement des infrastructures départementales de production et de distribution d’eau potable et d’irrigation ; elle en assure également la gestion. A. 1 - Le Périmètre Irrigué du Sud-est (PISE) DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 33 Une adduction aval de 25 km de longueur dessert l’essentiel des exploitations agricoles du Sud Est de la Martinique. Ce Périmètre s’étend sur 5 000 ha et compte environ 478 abonnés. La superficie actuellement équipée est de 3 150 ha environ et couvre principalement du nord au sud les communes suivantes : VAUCLIN 828 FRANCOIS 1505 ROBERT (53) 295 463 DUCOS-SAINT-ESPRIT MARIN-SAINTE ANNE DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 34 A. 2 - L’Eau Potable La modernisation de l’usine de Vivé, débutée en 2002 s‘est achevée par sa réception en septembre 2005. Elle a été inaugurée par le Président du Conseil Général, le 19 décembre 2006. Le montant des travaux de modernisation est de 20 M€ HT, financé par la collectivité à hauteur de 62%, et par des fonds européens à 38%. La production annuelle d’eau potable sur l’ensemble de la Martinique s’élève à 40 Millions de m3. L’Unité de Production d’Eau Potable de la Capot représente en moyenne 15% de la production totale de l’île, et jusqu’à 30% en période sèche. L’usine de Vivé dessert, via une canalisation principale de distribution d’eau potable de 800 mm de diamètre (propriété du Département) : ● ● Le Syndicat des Communes du Nord Atlantique via plusieurs piquages sur la canalisation en DN800, Le Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 35 A.3 - La protection des ressources en eau La collectivité départementale a décidé fin 1996 de s’impliquer fortement dans la mise en place des périmètres de protection des captages d’eau destinée à l’alimentation humaine. Ces captages, au nombre de 36 sont exploités par six Maîtres d’Ouvrages. La mise en place des périmètres de protection des captages est un dispositif réglementaire obligatoire renforcé par la loi sur l’eau de 1992. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux, adopté en 2002, confirme cette obligation légale. Cette démarche est conduite par le bureau Environnement Assainissement Laboratoire qui intervient directement pour les ouvrages de production départementaux (captages de la Lézarde et de la Capot) et en conduite d’opération pour les Collectivités Maîtres d’Ouvrages de Captage (5 collectivités, 34 captages). Dans ce cas, il les assiste tout au long de la procédure jusqu’à la mise en place effective des périmètres de protection qui peut durer plusieurs années, dans les cas difficiles. Une base de données « Périmètres de protection des captages » a été développée par le Conseil Général. Cette application est partagée avec un ensemble de partenaires (Collectivités, Office de l’Eau, Etat) et est accessible au grand public par le biais d’Internet. Le Conseil Général anime le groupe de travail de mise en œuvre et de suivi des périmètres de protection, composé de l’ensemble des collectivités maître d’ouvrages de captages, de l’Agence Régionale de Santé, de l’Office De l’Eau (O.D.E. : www.eaumartinique.fr) et de la Mission Inter Service de l’Eau. L’objectif de ce groupe de travail est de faciliter la mise en œuvre des périmètres de protection des captages sur le terrain en optimisant les moyens, les délais et les coûts. Il s’agit avant tout d’un espace permettant de constituer un lieu d’échanges entre tous les participants, de valoriser les retours d’expérience, d’informer et de former les membres du groupe. Les captages d’eau destinés à la consommation humaine DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 36 A. 4 - L’Assainissement Le Conseil Général réalise depuis plusieurs années le suivi des performances des stations d’épuration communales de Martinique. D’abord partiel, ce suivi a été étendu en 2001 à toutes les stations communales et reconduit jusqu’à 2010. Cette démarche est menée en partenariat avec les maîtres d’ouvrages de stations d’épuration, les services de l’Etat, l’Office Départemental de l’Eau. Les objectifs principaux sont la connaissance des systèmes d’assainissement, le suivi des performances des stations d’épuration, l’assistance technique et la gestion des aides aux communes. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 37 A.5 - Les déchets La DIE assure l’enlèvement des véhicules hors d’usage aux abords du réseau routier départemental. Par ailleurs, dans le cadre de l’agenda 21, plusieurs réflexions sont en cours : Sur la valorisation des déchets produits par les travaux menés par le Conseil Général, Sur la production et l’élimination des déchets sur les ports (huile, batterie, peinture…), Sur la valorisation de l’enrobé des routes départementales Sur le traitement et la valorisation des déchets verts issus de l’entretien des infrastructures A.6 - Le Bruit Depuis une quinzaine d’années, le Conseil Général s’est engagé de manière volontariste dans une politique de réduction du bruit sur le réseau routier départemental dont il est le gestionnaire. Cette politique connaît plusieurs mises en œuvre. Une cartographie sonore de la rocade de Fort de France (route départementale n°41) a été établie en 1994 et a permis de dégager les points sensibles de cet axe routier stratégique majeur et de définir un programme d’actions de résorption des points noirs bruit. Une première phase de protection phonique sur cet axe routier a consisté à implanter des écrans acoustiques sur un linéaire d’environ 2,1 km pour un montant total de 9,83 millions €. Une seconde phase de travaux et d’études pour un montant d’environ 2 millions € est programmée. Parallèlement, le Conseil Général a élaboré un projet de recensement et de classement des routes départementales bruyantes. 200 km sur 630 km de routes départementales (35 % du linéaire du réseau) font l’objet d’un arrêté préfectoral de classement sonore. Le classement des voies doit être intégré au PLU des communes. La finalité est de prévenir la création de nouveaux points noirs bruit à travers des règles de construction applicables dans les secteurs affectés par le bruit. Des possibilités s’offrent également aux communes de prendre en compte le bruit dans les projets d’aménagement urbain. Le Conseil Général contribue également à l’amélioration de la connaissance de l’exposition au bruit des populations et à leur information grâce à des équipements télé gérés implantés sur son réseau routier à son Système d’information Géographique (SIGMA) et au développement d’une application sur le bruit en ligne sur son site Internet : www.sigma972.org/dev_mesure_sonore. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 38 A partir de 2006, la réglementation française, transposant la directive européenne du 25/06/2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement, a donné compétence au Conseil Général pour l’élaboration d’un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) pour le réseau routier départemental. Dans ce contexte, le Conseil Général propose de redéployer sa politique de lutte contre le bruit en faveur de l’élaboration du PPBE sur le réseau routier départemental. Le PPBE concerne dans une première phase les routes départementales dont le trafic annuel est supérieur à 6 millions de véhicules. 25,1 km sont concernés soit environ 4 % du linéaire de la voirie. L’objectif du plan est la prévention des effets du bruit, leur réduction si nécessaire. Le plan recense les mesures réalisées dans les dix dernières années et celles proposées pour les 5 années à venir. La réalisation du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement s’appuie sur les éléments de diagnostic découlant de la cartographie stratégique du bruit du réseau routier départemental et des actions de lutte contre le bruit dores et déjà engagées par la Collectivité Départementale, en cohérence avec les orientations du projet de schéma routier départemental. PROTECTION ANTI-BRUIT DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 39 III / L’INFOGRAPHIE ET LA TÉLÉGESTION 1 - Infographie Depuis 1992, la collectivité départementale développe SIGMA, le Système d'Information Géographique de la Martinique, outil d'aide à la décision pour une meilleure gestion et un aménagement cohérent et durable du territoire. Le bureau Infographie et Télégestion (IT) met en place les bases de données et les applications informatiques pour les utilisateurs de SIGMA, dans leurs différents domaines d'actions (exemples : la gestion du réseau routier départemental, les périmètres de protection des captages d’eau potable, la gestion du Périmètre Irrigué du Sud Est, la démoustication, la localisation des personnes dépendantes, l’enseignement, etc.…). Le bureau IT assure un rôle de conseil auprès des services du Conseil Général mais également auprès des communes, communautés de communes et d’agglomération pour l’utilisation de données et outils d'information géographique. Il les assiste pour la définition des besoins, la mise en place d’applications et de bases de données localisées et met à leur disposition des fichiers de données géographiques (exemples : base de données topographiques, orthophotographies, cadastre numérisé, etc.…). Il convient de noter que le Conseil Général a été retenu par la Direction Générale des Impôts comme maître d’œuvre de l’opération « numérisation du cadastre de la Martinique ». La convention afférente, signée par le Président du Conseil Général et le Préfet de la Région Martinique en 1998, a permis d’effectuer les travaux qui se sont déroulés sur 4 ans. Le Conseil Général de la Martinique, avec la présentation de SIGMA, a été lauréat des puces de Silicium en 1999. . DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 40 2 - Télégestion La Collectivité Départementale surveille et gère son patrimoine à l'aide d'un réseau de plus de 350 capteurs télégérés, implantés sur l’ensemble du territoire (pluviomètres, limnimètres, houlographes, marégraphes, accéléromètres, compteurs routiers, etc.). La finalité de l'exploitation de ces données est notamment d'assurer la surveillance permanente d'un ensemble de phénomènes ou d'équipements afin d'assurer au mieux la sécurité de la population. L'exploitation de certains capteurs et données est réalisée en partenariat avec des organismes extérieurs tels que Météo France, la DIREN, l'Observatoire du Morne des Cadets, le RAP (Réseau Accélérométrique Permanent), etc. ****************************** Infographie : numérisation du cadastre de la Martinique : DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 41 3-2-LES BATIMENTS SCOLAIRES ET AUTRES CONSTRUCTIONS DEPARTEMENTALES Le budget de l’année 2010 de la Direction des Bâtiments et Collèges ( DBC ) a été de 25,618 millions d’euros, soit une augmentation annuelle de 12 %. Au 31 Décembre 2010, ces crédits sont engagés pour 96,5%, soit un montant de 24,716 M €. 67,2% de ces crédits sont mandatés, ce qui représente plus de 17, 207 M€ Tableaux : Budget DBC 2010 BUDGET D B C en mil ions d'euros ENGAGEMENTS D B C en millions d'euros 50 50 22,9 20 0 25,1 22,9 10 6,0 1er Trim 39,0 40 34,8 30 50 42,7 41,9 41,9 40 MANDATEMENTS D B C en millions d'euros B P + Reports provisoires 25,2 25,6 22,9 23,7 DM 1 30 2008 2009 DM 2 2010 3e Trim 4e Trim 40 34,4 30,5 24,3 24,7 20,9 20 22,3 16,5 30 24,6 20 10 9,6 10 12,5 4,7 1er Trim 0 2e Trim 3e Trim 4e Trim 17,2 14,7 17,3 0 2e Trim 39,8 7,0 1,0 9,5 6,1 16,6 8,2 4,7 0,4 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim L’année a été marquée en particulier par deux actions majeures. La première a été le basculement en phase opérationnelle des premiers projets du plan Séisme votée par la Collectivité. En effet, dans trois des quatre collèges les plus touchés par le séisme de 2007, Dillon 1, Rivière Pilote et Marigot les travaux de renforcement structurel ont commencé. Le chantier du quatrième, le Marin, a été programmée pour le premier trimestre 2011. La seconde a été le lancement en fin d’année d’un plan d’urgence pour le BTP qui la Direction des bâtiments et des collèges consistera sur la période 2010/2011 à injecter environ 11 M€ de crédits complémentaires dans l’économie martiniquaise. En 2010, la DBC a eu pour guide de son action les orientations définies par la collectivité : Ces orientations peuvent être résumés ainsi : 4 priorités fortes : - Amplifier la politique départementale en matière de sécurité pour la population Diversifier l’offre d’insertion pour les publics en difficulté Amorcer lune reprise de l’investissement Poursuivre la recherche de marge de manœuvre financière. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 42 2 grandes actions sectorielles : - Mettre en œuvre les équipements pour l’action sociale et médico-sociale Développer et rénover les équipements scolaires et socio-économiques Un premier bilan est fourni dans ce tableau de synthèse. ( Il est à noter que dans ce tableau de synthèse, certaines opérations peuvent être cités sous un ou plusieurs volets de rattachement). DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 43 I / BILAN DES PRINCIPALES REALISATIONS EN 2010 – Suivi DBC AXES ACTIONS AVANCEMENT Priorités 1 : amplifier la politique départementale en matière de sécurité de la population… Contribution à la culture =>identification zones moindre vulnérabilité : du Risque études en cours => participations à des exercices évacuation => Banques de données séisme : en cours => participation village sécurité => poursuite participation des personnels à formation gestions 1er secours Sécurité de la population =>poursuite numérisation plans bâtiments => poursuite efforts mise en conformité sécurité des établissements scolaires en particulier => lancements des travaux de confortement des 4 collèges : tx en cours pour Dillon, R Pilote et Marigot. Marché en notification pour Martin Equipements sécurité => lancement concours reconstruction Observatoire => Locaux modulaires pour Etat major SDIS : livraison en décembre => Construction Etat Major : 2 solutions examinées en 2010 dont celle retenue à Bouillé => Concours pour reconstruction du LDA : lancement sélection candidature courant décembre Poursuite politique =>poursuite travail référentiel HQE avec le CSTB énergétique =>Mise en place des conventions portant mise en location des toitures pour la production d’électricité photovoltaïque =>début travaux récupération eaux pluviales robert 3: => mise en place contrats maintenance climatiseurs … DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 OBERVATIONS Tranche 2,5 M sur un global de 10,8 0,4M Quelques lenteurs constatées avec cet organisme 44 Priorité 2 : Elargir et diversifier offre insertion des public en difficultés Favoriser activité => Suivi technique chantier d’insertion Absalon (et d’insertion Rivière l’Or) => proposition d’une dizaine de projets de chantiers d’insertion : en relation ADI et DGA1 => gestion des MBC attribués à des entreprises pratiquant l’insertion : peinture et Espaces verts => gestion chantier faisant intervenir une structure d’insertion sur le lot peinture (30 K). Clauses d’insertion => attribution de chantiers ayant eu une clause en critère de jugement (restructuration des bétons Lagrosillière) ou d’exécution : Placoly et SAH des terres Sainville) => relance des principaux MBC avec une clause d’exécution (% temps de travail …) : Consultation en cours Amélioration condition de => Maîtrise d’œuvre aménagement locaux travaux services sociaux Immeuble Objectif 3000 Priorité 3 : Amorcer une reprise de l’investissement … Lancement plan - lancement programme travaux de renforcement d’amélioration des des 4 collèges performances parasismique Travaux lourds collèges : => début travaux mise aux normes pédagogiques & Réhabilitation mis à extension Placoly : 2,4 M niveau -=> demi pension Collèges : tx Terres Sainville en cours (1M), marché demi p Tartenson en attribution 1M. Etudes en cours : Saint Anne, Anses Arlet, Lorrain, Reconstruction Collèges DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 Près de trente marchés sont concernés. 10,8 sur 3 ans dont 3 pour le second oeuvre =>Lancement concours maîtrise d’œuvre Morne Rouge & Lamentin 3 45 Autres projets =>Etat Major SDIS : Marché études (parking & Bureaux Bouillé) notifié => Début Maîtrise d’œuvre CCR Fonds St Jacques => études pré opérationnelles superstructures gare Vatable =>Préparation consultation Gare St Esprit => préparation marché maîtrise d’œuvre superstructure port Grand rivière Priorité 4 : Poursuivre amélioration des marges de manœuvre financière Recherche recettes => préparation des conventions de location de nouvelles toitures => budget travaux courant quasi constant (~2 M) Travaux pour actions sociales et médico-sociales Assistance technique Projet Aménagement locaux et grosses réparations Visites de contrôle et conseil structures petite enfance =>Maîtrise d’œuvre en cours pour aménagement locaux APA, Objectif 3000 - Modification cadre réglementaire induit des perturbations Réorientation du programme => LDA : travaux divers Labo actuel 30 K, & préparation concours pour reconstruction LDA => travaux divers dans le cadre de la lutte et prévention contre les gîtes de moustiques : nettoyage chéneaux, curages, etc. (50 K) Développement équipements Scolaires, sanitaires et sociaux Solidarité et actions => travaux divers dans les CMS : 300 K sociales => poursuite travaux réhabilitation Foyer Rivière L’or : 475 K sur un programme de 600 K -=> travaux grosses réparations Bois Joli (40 K) et IMP Sainte Marie (50K) => travaux divers dans les CMS : 300 K DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 46 => travaux divers hôtel social Balata et Cendra (40K) Améliorer équipements scolaires Améliorer équipements scolaires (suite) Développement économique et culturel (Suite développement) Entretenir et sécuriser : 11,5 M => travaux confortement structurels 4 collèges : tranche 2,5 M déjà cités => achèvement réhabilitation Cassien Sainte Claire 200 K sur 2M et Rivière salée 700 K sur 2 M => travaux sécurité collèges : 900 K => réfection plateaux sportifs La Jetée et Ducos 300 K, Saint Esprit => demi pension : 1ère tranche travaux sécurité cuisine Dillon 1- Début tx ½ pension Terres Sainville – Etudes salle restauration des AA et Saint Anne , Basse Pointe et Lorrain Extension capacité : => début mise à niveau pédagogique Placoly (100 K sur programme 2,4M) => Début travaux SAH des TSV et consultation Tartenson => Concours collèges Morne rouge & Lamentin 3 =>Début de la maîtrise d’œuvre du CCR Fonds St Jacques => équipement de transport : Etudes pré opérationnelles superstructures gare Vatable, DCE gare St Esprit =>Négociation du marché maîtrise d’œuvre superstructures Port Grand Rivière Tx SAH R Pilote (700 K) reportés en 2011 => travaux parachèvement pour agrément UE abattoir (120 K tx pour résines etc.) DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 47 Valorisation équipements socioculturels et sportifs Tourisme => SECI : travaux réparations bâtiments 100 K€, préparation début chantier reconstruction serres (370 K) =>Grosses réparations et mise à niveau Golf => poursuite travaux sécurité de la BS (issues de secours 100 K sur 200 K) => programmation MUCAPA : Faisabilité => travaux aménagement et sécurité Musée archéologie 50 K => Consultation entreprise pour conformité alarme incendie Archives (estimation 200K) => études pré opérationnelles Conservatoire musique, dance - Equipements sportifs (y compris Golf) : 900 K => Poursuite de la mise à niveau Golf Notons, que dans la masse globale budgétaire de 2010, les opérations liées aux collèges ont représenté plus de près de 50%. Cette action pour l'entretien et d'amélioration des équipements scolaires, est structurée par : - le schéma directeur départemental des collèges 2000 - 2010 adopté en 2001, qui fait actuellement l'objet d'un projet d'actualisation sous la forme d'un schéma 2007 - 20015, par le schéma portant sur la restauration scolaire élaboré en 2003. l’étude générale relative à l'acoustique dans les collèges, 2004. la généralisation de démarches de conception HQE, les préoccupations liées à la mise en place d'un Agenda 2 le plan de renforcement structurel des bâtiments arrêté en 2009 qui concerne également les collèges plus vulnérables. Il faut aussi signalé qu’en matière de rénovation des équipements sanitaires et sociaux, la démarche pour l’adoption d’un schéma directeur s’est poursuivie. Un premier examen a été fait en Commission des affaires sociales. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 48 II / LES MISSIONS DE LA DBC EN 2010 La Direction des Bâtiments et Collèges (DBC) remplit, au sein de la Direction générale adjointe chargée des équipements, de l'eau, des affaires économiques et des transports, des missions relatives aux études et aux travaux portant sur la rénovation, l'entretien, la réhabilitation, la construction et la reconstruction du patrimoine bâti du Département. Elle apporte aussi son assistance aux communes et à certains tiers. Cet appui extérieur, moins fréquent actuellement se traduisait sous la forme juridique de la conduite d'opérations qui a été réformé par les derniers codes des marchés. Aujourd’hui, cette solidarité technique se traduit surtout par le conseil aux maîtres d’ouvrage. Ces missions s’exercent actuellement sur 276 sites, liste et répartition géographique données au chapitre 2 ci-après, qui se répartissent dans une quinzaine de familles d'établissements. Les collèges : Collège Robert 3, vue sur espace intérieur Depuis les premières lois de décentralisation, et le transfert au Département de la charge d'entretien et de construction des collèges, la DBC assure la construction des nouveaux établissements ou leur reconstruction, la création de nouveaux locaux, la création de plateaux sportifs, l'entretien, la maintenance et l'équipement des collèges. Elle gère ainsi actuellement 43 établissements. La DBC met en œuvre le Schéma Directeur des Collèges 2000-2011. Un projet d’actualisation dudit schéma pour la période 2010-2015, est en cours. Une cinquantaine de projets lourds divers y sont recensés. Les bâtiments médico-sociaux : Les centres médico-sociaux en particulier sont des établissements répartis sur le territoire qui assurent les actions de proximité de la Direction des services sanitaires et sociaux du département (DGA1). D’origine très diverse, ces locaux, de statuts différents hébergent un parc hétérogène de 62 établissements qui doivent être adaptés pour faciliter l’action cohérente des divers acteurs sociaux qui y évoluent. Notons que fin 2010, la DBC s’apprêtait à prendre la gestion des 09 sites de l’ex ADI qui sera rattachée directement au Conseil Général à partir de 2011. CMS DU ROBERT DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 50 Les bâtiments à finalité économique : La DBC réalise des superstructures pour les ports, tels que des bâtiments d'avitaillement, ou les gares routières, en particulier des bâtiments d'accueil et certains aménagements au sol. Ces bâtiments sont ensuite remis par convention à des tiers exploitants : communes, professionnels, etc. La DBC assure aussi l’adaptation technique de l’abattoir départemental au Lamentin et de la station d’essais en cultures irriguées sise à Sainte Anne. . Gare du Vauclin Les équipements sportifs : Outre les équipements sportifs dans les collèges, le Département possède cinq grands équipements dans ce secteur : Les stades omnisports Desclieux et Louis Achille, la piscine du Carbet, l'hippodrome de Carrère, le parcours de santé de l'Espérance, le golf des TroisIlets. La DBC a la charge technique de ces équipements. Elle les entretient et y assure d'importants travaux d’extension, de construction, de transformation et d'adaptation. Salle de gymnastique du stade Louis Achille Les bâtiments culturels : Le Conseil général met à la disposition de la culture des édifices remarquables par leur valeur historique ou par leur conception. Patrimoine historique : - le musée départemental des civilisations amérindiennes des petites Antilles., - la bibliothèque Schoelcher, - le musée départemental de la Pagerie, - le pavillon Bougenot, - la villa Chanteclerc, - le centre culturel de rencontre de Fond Saint Jacques Centre culturel de Fond Saint Jacques DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 50 51 Patrimoine contemporain : - l'Atrium, - les archives départementales, - le centre de découverte des sciences de la Terre, - la bibliothèque départementale de prêt - l'espace public numérique de la route de Didier - l'espace public numérique de Ravine Vilaine Archives départementales Les autres familles d'établissements départementaux : Le département possède par ailleurs un important parc immobilier : - bâtiments publics administratifs (Hôtel du Conseil général, CADM, Concorde, Delgrès, Cherchel Jacques Edouard, Ex Pasteur, Petit Manoir, etc.), bâtiments destinés à la sécurité collective (service départemental d'incendie et de secours, Observatoire du Morne des Cadets, Radar météo,), ateliers, résidences, Centre administratif départemental ( C A D M ) DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 51 52 III/ LISTE ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES 276 SITES : 3.1. Les 43 collèges. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 52 53 3.2. Les Centre médico-sociaux et les autres bâtiments sociaux. 3.2.1 Les 61 CMS Pm : 3CMS mis en service en 08 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 53 54 3.2.2 Les autres bâtiments sanitaires et sociaux DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 54 55 3.3. Les résidences. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 55 56 3.4. Les bâtiments liés au transport intercommunal La dernière gare construite, celle du Vauclin, achevée en 2009, a été inaugurée en 2010. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 56 57 3.5. Les bâtiments portuaires. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 57 58 3.6. Les bâtiments administratifs et assimilés. 3.6.1. Les bâtiments administratifs du Conseil général. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 58 59 3.6.2. Les autres bâtiments tertiaires du Conseil général. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 59 60 3.7. Les équipements sportifs. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 60 61 3.8. Les équipements liés à la sécurité. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 61 62 3.9. Les équipements à vocation culturelle. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 62 63 3.10. Les établissements à vocation agro-alimentaire. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 63 64 3.11. Les bâtiments liés à l'eau potable et l'eau d'irrigation. Nom du site Locaux administratifs de l'unité de gestion du périmètre d'irrigation du sud est (UGPISE) Utilisateur Conseil Général (U.G.P.I.S.E.) Commune Ducos Utilisateur Commune Morne-Rouge Fort de France Trois Ilets 3.12. Les espaces verts. Nom du site Domaine de l'Estripault Domaine de Tivoli - Jardin Historique Domaine des Floralies PNRM 3.13. Les bâtiments à vocation touristique. Nom du site Utilisateur Refuge de l'Aileron Commune Ajoupa-Bouillon 3.14. Divers. Vocation du site Parking Nom du site EX IMMEUBLE GOUYE Parking Parking "CADM" Parking Parking "Collège du centre ville" Utilisateur Garage Agents du département Agents du département Parking Parking "le Gommier" Elus Archives Ex collège RENEVILLE EX IMMEUBLE DUNLOPILLO DGFA - DIE DFD (Archives - partie) DGFA/DIE Services Généraux Néant Parking "Gommier" Archives Ateliers Ateliers Terrain nu Terrain nu EX IMMEUBLE MICHELIN PASTEUR S.G (1/2 Atelier) EX IMMEUBLE MALIDOR Ex immeuble SYLVESTRE Fort-de-France Fort-de-France 12, rue Lazarre Carnot Fort-de-France Rue Lazare Carnot Fort-de-France Parking Rue Lazare Carnot Fort-de-France Parking Rue Lazare Carnot Fort-de-France Rue Jacques Cazotte Fort-de-France Rue Jacques Cazotte Fort-de-France rue Lazarre Carnot (à vérifier) Fort-de-France Place François Mitterand Fort-de-France Gabourin François Mairie La Jetée François ADEPAP Rte de Rivière l'Or Saint-Joseph Mairie Bourg Trois-îlets Divers LOTISSEMENT MANZO SCI ETOILE DES MERS Relogés du barrage DGA2 /CGEO/HL 3 rue L. Carnot; 5 rue J. Cazotte; 13 bld Chevalier Sainte-Marthe RDC /Rte de Renéville Fort-de-France CASCADES 3ème ETAGE Divers Fort-de-France Boulevard Pasteur Service Logement Divers Rue Jacques Cazotte Fort-de-France Néant PLACETTE D'INFORMATION ET D'ATTENTE ADEPAP - RIVIERE L'OR PLACETTE INFORMATION ET ATTENTE Fort-de-France Rte de Chateauboeuf Ex immeuble LEBEL Divers Rue Jacques Cazotte Fort-de-France Ex immeuble SAINT PRIX (immeuble 1) Ex immeuble SAINT PRIX (immeuble 2) TERRAIN DERVAIN Bât 2 Commune Fort-de-France 21, Rue Jacques Cazotte Terrain nu et inoccupé Terrain nu et inoccupé Terrain nu et inoccupé Terrain nu et inoccupé démoli TERRAIN DERVAIN Bât 1 Adresse 26, Rue Lazare Carnot Pose de modulaires Pose de Modulaires DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 64 65 IV/ Les Schémas Directeurs et Etudes prospectives suivis par la DBC La durée globale nécessaire pour réaliser un projet de construction, est généralement au moins 4 ans. Ce temps nécessaire va du lancement de la première réflexion pré opérationnelle ciblée à l'achèvement de l'ouvrage. Il est aussi lié à l'importance des moyens financiers requis. Aussi pour aider à planifier les projets il y a aussi nécessité d’adopter une démarche prospective forte. A cet effet, la collectivité départementale a choisi de mettre en place en place des schémas directeurs ou autres outils de prévision qui ont un champ d’une durée d'environ 10 ans et qui font l’objet d’actualisation vers la mi-parcours. 4.1. Le schéma directeur des collèges. Le schéma directeur en vigueur a été approuvé le 14 décembre 2001 par l'assemblée plénière du Conseil général. Il constatait : - que l'effort entrepris par le département depuis la mise à disposition des collèges et le transfert de la compétence par l'état en 1986 avait permis de passer d'une situation critique à une situation convenable, que le besoin à satisfaire pour atteindre une capacité nominale d'accueil était encore considérable, que le parc présentait en certains points un état de vétusté encore préoccupant, que le coût prévisionnel des travaux à envisager imposait la mobilisation de ressources exceptionnelles par la collectivité. Depuis son adoption en 2001, la photographie suivante peut être faite : capacité augmentée : 27 112 places en janvier 2010 (dont 1708 en SEGPA) contre 24 556 places en 2001. 3006 places construites dont 2556 places supplémentaires soit : - 5 établissements neufs construits ; - 1 extension, et 5 annexes créées et installation de modulaires ; - 2 établissements vétustes supprimés. Parmi les grands projets les plus avancés figurent : constructions collèges Rivière Salée II, Lamentin III, Morne Rouge, et Sainte Luce – reconstruction provisoire collège Lagrosillière. En fonction des crédits dégagés, de l’ordre des priorités et de la levée de certaines contraintes la programmation technique des nouvelles réalisation permet d’envisager des livraisons entre 2013 et 2016. 800 opérations annuelles de grosses réparations d’entretien et de maintenance Baisse continue et importante des effectifs globaux : 20.7 % de moins par rapport à 2001 (soit -2.6 % par an). Réduction du taux d’occupation de 16 points (travaux et baisse des effectifs) : 112 % en 2001 et 96 % en 2010 (24 points sur la période 1986-2010). Dépenses : 22 M€/ an en moyenne. Recettes : 7.1 M €/ an de DDEC en moyenne. L’actualisation dudit schéma pour la période 2007-2015 a été soumis à l’examen des commissions éducation, BTP et de la commission finances et programmation budgétaire. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 65 66 Il prend en compte les études les plus récentes sur les évolutions des effectifs qui confirment en particulier l'ampleur des mouvements migratoires du nord vers le sud du département. Le projet de schéma est maintenant structuré par six objectifs majeurs hiérarchisés : - donner une place à chaque élève là ou il se trouve, - reconstruire les collèges vétustes, - mettre à niveau les collèges anciens, - « désimbriquer » les cités scolaires et mettre à niveau les collèges ainsi isolés, - réduire la taille des grands collèges pour y améliorer la qualité de l'accueil et les mettre à niveau, - mettre à niveau les autres collèges. Sous réserve de la validation précitée, les grands objectifs pourraient être notamment résumés : 416.3 M€ travaux à prévoir soit : 11 Collèges à créer (121.7 M€). 18 collèges à reconstruire (211.5M€) 20 collèges à réhabiliter techniquement (dont 14 collèges à réduire, 1 collège à agrandir) (80.1 M€) 1 extension à réaliser. (3M€) 2 collèges à supprimer Maintenir des SEGPA avec ajustements à 96 et 72 places et quelques SEGPA de 48 places. 4.2. Le projet schéma directeur des CMS. Le Département a à sa charge la programmation, la construction, l’entretien et la maintenance des structures médico-sociales (CMS). Le dernier départemental d’aides et d’actions sociales et médico-sociales » de la Martinique en vigueur a été adopté en février 2002. Dans son livre I qui traite de l’enfance, de la famille et de la petite enfance, les CMS constituent un des outils essentiels de cette mission sociale. Pour mieux gérer techniquement les centres médico-sociaux et anticiper les incidences des évolutions en cours, une étude prospective des besoins a été lancée. Cette réflexion comprend trois parties. - - Un état des lieux exhaustif, comportant la description des établissements, le diagnostic de leur état, et une analyse de leur adéquation à leur usage ont permis de constituer une base de travail. Le travail prospectif proprement dit a consisté à déterminer les besoins détaillés en équipements et à définir un plan d'action pour adapter le parc existant, soit en conservant, en améliorant, en réaffectant ou en rénovant les locaux, soit en prévoyant la création de nouveaux locaux. Cette seconde partie met en évidence l'intérêt de créer des CMS relais, équipements plus légers que les CMS types et un CMS de centre de circonscription pour chacune d'entre elles. Des programmes type de CMS complètent le travail et permettent d'envisager une mise en œuvre réactive du schéma directeur. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 66 67 Pour une meilleure couverture du territoire, des suggestions sont faites : Regroupement des services médico-sociaux (PMI, DAS, DASEF, SAS) dans un même lieux : le CMS. Economie d’échelle en termes patrimoniaux et en personnel (en particulier le personnel d’accueil et d’entretien). Meilleur localisation des services, meilleur accès. Service public plus simple et plus efficace. Valorisation des CMS comme espace de représentation du Conseil Général plutôt qu’une assimilation avec les services municipaux. Prendre en contre la modification des missions (ex nouvelle donne pour les actions de santé ou de l’insertion) Augmenter le nombre de structures dont le Conseil Général est propriétaire L'état des lieux met en lumière l'hétérogénéité du parc actuel composé de 86 % de bâtiments loués. L'estimation des opérations lourdes est d’une vingtaine de millions d'euros. Le projet de schéma a reçu en 2010, un premier examen de la Commission des Affaires sociales. Des échanges complémentaires sont en cours avec la DGA1. Les propositions finales devraient être examinées par les élus courant 2011. 4.3. Le schéma directeur de prise en compte du risque sismique dans les collèges et le Plan séismes pour les bâtiments départementaux. La Martinique est classée en zone III, zone de sismicité la plus forte du territoire national. Ses bâtiments et particulièrement ceux de ses collèges sont dimensionnés selon les règles de prise en compte du risque sismique qui étaient en vigueur au moment de leur construction. Certains bâtiments par ailleurs n’ont pas été conçus sur ces règles. Les enjeux termes de protection de vies humaines et de coût économiques sont donc considérables. C'est pourquoi le Conseil Général a fait réaliser une étude portant sur l'ensemble des collèges pour évaluer la capacité des établissements à affronter le risque sismique. Cette première analyse, confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) a confirmé l'ampleur des besoins eu égard à la quasi inadaptation des constructions à faire face au séisme de référence. Ses résultats, mais aussi les dégâts causés par le séisme du 29 novembre ont donc conduit la direction des bâtiments et collèges à définir une étude pour établir un Plan d’amélioration structurelle voté en 2009 et qui comportera trois volets. Au titre du volet 1 : qui s’est terminait en septembre 2008, il s'agissait d'organiser la réouverture des établissements ou bâtiments fermés à la suite du séisme.. Au titre du volet 2 : d’ici 3/5 ans, sur une sélection de 60 établissements (les plus sensibles parmi les 276 dont la DBC assure la responsabilité technique), sera conçu un programme de confortement raisonnable qui ne serait pas une mise aux normes PS les plus récentes. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 67 68 Au titre du volet 3 : d’ici 10 ans, serait organisée la mise aux normes desdits 60 établissements. Egalement dans le cadre de ce plan, la DBC cherchera à développer les applications d’exploitation du réseau d’accéléromètres. Un guide des bonnes pratiques destiné aux entreprises aux concepteurs, aux bureaux de contrôle et aux rédacteurs de DCC sera également réalisé. En 2010, ce plan a connu donc sa première traduction avec le début des travaux de confortement dans les collèges Dillon 1, Rivière Pilote et Marigot ou de façon plus limité par les travaux de renforcement des balcons du SDIS (immeuble Audenay) 4.4. Le schéma directeur acoustique. L'acoustique des établissements scolaires modernes construits en zone tropicale pose un problème technique qui avait peu été étudié. Il devient d'autant plus crucial aujourd'hui : - que la sensibilité au bruit s'accroît, - que les efforts de réduction de la consommation d'énergie renforcent l'intérêt de l'usage de la ventilation naturelle pour rafraîchir les locaux. Une mission d'étude a été confiée à des acousticiens spécialisés. Tous les collèges ont fait l'objet de mesures sono-métriques pour évaluer : - la réverbération des surfaces, - l'isolation des salles, - les bruits aériens. L'étude fait des propositions relatives : - à des dispositions constructives telles que les pièges à bruit, - des préconisations de matériaux, - à un programme d'amélioration des établissements existants. Ces propositions trouvent des applications concrètes dès l’amont des projets où des diagnostics sont intégrés aux études de faisabilité. Le schéma a été examiné par les élus dès 2008 qui ont décidé de donner la priorité surtout à certains points noirs répertoriés. Ces préconisations sont notamment prises en compte dans les projets de demi-pensions ou de SAH en cours. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 68 69 4.5. Production d’ouvrages neufs et grosses réhabilitations Principales opérations 2010. Les opérations importantes conduites en 2010, en études ou en travaux, sont celles –ci : Levée des réserves au collège Robert 3 Début des études de muséographie et d’extension du CCR de Fonds Saint Jacques, Achèvement de la réhabilitation du collège Cassien Sainte Claire : 2008/2010 : 0,2 M € sur 2,1 Millions € Fin de la réhabilitation du Collège Rivière Salée : 2008/2010 : 800 000 € sur 2 Millions Début des études pour la construction de l’état major du SDIS et d’un parking Fin des études de programmation pour la reconstruction du LDA Lancement du concours pour la reconstruction de l’Observatoire Début de la construction d’une demi-pension collège de Terres Sainville Consultation des entreprises pour la demi-pension de Tartenson Lancement de la consultation pour l’aménagement de bureaux pour l’APA Lancement du concours reconstruction du collège du morne Rouge Lancement du concours construction Lamentin III Projet de conservatoire de la musique Renforcement structurel du collège Marigot Renforcement structurel collège Rivière Pilote Renforcement structurel collège Dillon I Renforcement structurel collège Marin Construction de locaux modulaires pour le SDIS Reconstruction des serres de la SECI Réhabilitation du Foyer de Rivière l’OR DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 69 70 3-3- L’ACTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET LA COOPÉRATION RÉGIONALE Tableaux : Budget DEAT 2010 BUDGET D E A T Mts en mil ions d'euros 20 ENGAGEMENTS D E A T Mts en millions d'euros MANDATEMENTS D E A T Mts en millions d'euros 20 15,8 15 16,5 15,3 16,2 16,1 13,9 8,7 10,4 9,5 B P + Reports D M 1 2010 DM 2 14,3 10 10,1 5 11,3 12,6 9,5 9,3 5,1 provisoires 9,2 10,3 3e Trim 4e Trim 1er Trim 10,0 10 7,3 5 4,6 0,7 3e Trim 4e Trim 1er Trim 6,6 5,3 2,6 0 2e Trim 6,7 6,1 7,3 0 2e Trim 15 3,7 0 1er Trim 2008 2009 5 2,9 15 12,4 10 8,7 20 17,3 3,7 0,5 3,3 2e Trim 3e Trim 4e Trim La dotation globale de l’année 2010 de la Direction de l’Economie et de l’Aménagement du Territoire ( DEAT ) a été de 17,349 millions d’euros, soit une augmentation annuelle de 66,14% ( 6,907 millions d'euros ) [ NB : Les crédits de la DEAT provenant du BP + DM en 2010 augmentent de 8,215 M € (132,78 %)]. Au 31 Décembre 2010, ces crédits sont engagés pour 82,5 %, soit un montant de 14,318 M €. 57,8 % de ces crédits sont mandatés, ce qui représente plus de 10, 033 M€ La Direction de l’Economie et de l’Aménagement du Territoire (D.E.A.T.) intervient dans les domaines suivants liées au développement et à l’aménagement du territoire: l’agriculture, la pêche, les actions économiques, l’aménagement rural, l’aménagement foncier, l’urbanisme, les équipements sportifs, l’aide aux communes. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 70 71 1 - Agriculture et Agro-alimentaire : Les faits marquants ont été : - l’affectation des premiers crédits aux dossiers sélectionnés pour le Programme de Développement Rural de la Martinique (PDRM) 2007-2013. - la forte implication du Service, aussi bien pour le versement des acomptes de subventions à la SEMAM que pour l’accompagnement des salariés licenciés par le biais d’une aide exceptionnelle. Notons également la confirmation de la poursuite du plan de redressement de la structure ainsi que la mise en place, à l’initiative du Conseil Général, d’un comité de pilotage pour la relance de l’abattoir et de la filière viande. - Citons également les différentes contributions relatives à la SAEM du Galion ainsi que l’aide à la balance : Subvention d’équilibre : 403 000 € Subvention d’investissement : 425 000 € Aide à la balance : 577 545 € Pour mener à terme tous ces chantiers, le BAEP a bénéficié d’un budget global de 3,03 M €. 2 - L’aide aux communes : L’essentiel de l’activité s’est concentré sur le paiement des engagements antérieurs et sur l’attribution de subventions diverses aux communes pour des opérations d’aménagements, d’équipements sportifs et de réserves foncières. La création de deux nouvelles enveloppes a permis : - d’une part, la répartition de 1,9 M € au titre des subventions d’équipement des communes pour des opérations d’aménagement en général, d’équipements sportifs et de réserves foncières ; - d’autre part, dans le cadre du développement territorial, une autorisation de programme de 5 M € a été ouverte en DM, et 1, 001 M € et 420 814 € ont été attribués aux communes pour les opérations d’investissement. Notons enfin que dans le cadre de l’autorisation de programme de 8 318 000 € au titre du P.D.R.U, la phase 1 de l’opération Réaménagement de la savane et du front de mer a été entièrement mandatée et, par ailleurs, 824 300 € ont été attribués à la ville de FORT-DEFRANCE pour trois autres opérations. 3 - Les schémas directeurs et des plans départementaux : Pour la composante urbanisme, 133 demandes d’autorisations d’occupation des sols ont été instruites (contre 78 en 2009), 98 demandes de permis de construire, 10 certificats d’urbanisme, 12 permis d’aménager et 13 déclarations préalables. Pour les demandes de subventions : la contribution du Conseil général a concerné notamment la participation de la Collectivité à la convention cadre 2009-2011 avec l’ADUAM. De plus, une répartition financière de 0,77 M € a été effectuée pour des demandes au titre des équipements sportifs. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 71 72 4- Les Aides directes à l’économie : L’essentiel s’est décliné au travers de subventions aux porteurs de projets ainsi qu’aux organismes participant à améliorer l’environnement économique ou mettant en valeur le patrimoine. La DEAT a disposé de 2,01 M € au total pour assurer sa mission. 5- Le développement rural : les faits majeurs ont été les suivants : - La constitution et l’installation de la Commission Départementale d’Aménagement Foncier (CDAF) se sont achevées en fin d’année 2010 avec la désignation de ses membres. Un travail de réflexion est en cours pour une proposition à certains propriétaires d’une démarche amiable relative à la procédure de mise en valeur des terres incultes ou insuffisamment exploitées. - Par ailleurs, cette Cellule, en partenariat avec la SAFER et la Chambre d’agriculture, contribue à des opérations de désenclavement. C’est ainsi que le chantier Massine au Carbet a été réceptionné, d’autres sont en cours ou en attente d’un éclairage technique ou d’un plan de financement de la SAFER. - Concernant le Pôle d’excellence rurale, pour ce projet piloté par la DEAT en collaboration avec la SECI et la DIE ; à ce jour l’EARL Petit Galion a planté 31 hectares de fleurs tropicales et 1 hectare de fleurs tempérées. Dans le cadre de sa politique commerciale, des partenariats ont été signés avec des sociétés aussi bien pour la distribution locale que pour l’exportation. Les premiers résultats à l’export sont encourageants (1/2 tonne par semaine). Pour ce qui est de la construction de l’usine horticole, un nouveau dimensionnement du projet a été nécessaire, la demande de prêt a été acceptée et les travaux ont débuté en décembre 2010. Toutefois, au delà de ces missions traditionnelles, il s’avère opportun de souligner deux actions qui ont été menées à la DEAT - Depuis quelques années, la Direction a développé des compétences en matière de pilotage de projets. Cette année, ce savoir faire a porté sur la mise en place du Cluster Caraïbe des Risques Naturels et de la Mer. Ce chantier, qui s’inscrit dans le cadre du Programme Opérationnel Interreg IV Caraïbes, permettra notamment de développer des activités économiques en matière de gestion et de prévention des risques naturels dans le bassin caribéen. - Par ailleurs, signalons la contribution intellectuelle d’une collègue de la SECI par le biais de son stage relatif aux primes octroyées aux cultures maraîchères et vivrières qui dans son rendu, propose des pistes intéressantes (éco conditionnalité, améliorations traitements dossiers en interne…) pour l’optimisation de ce dispositif. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 72 73 3-4- LES TRANSPORTS SCOLAIRES INTER URBAINS - URBAINS- DES HANDICAPES. LA MODERNISATION DES EQUIPEMENTS DE TRANSPORT : Gares Routières - TCSP Tableaux : Budget DT 2010 16 BUDGET D T Mts en mil ions d'euros 14,5 14 12 12,8 10 16 14,5 14,0 12,9 12,8 12,8 12,5 12,3 12,5 ENGAGEMENTS D T Mts en millions d'euros 14 12,4 12 10 12,5 11,1 11,3 9,8 16 14 12,7 12,1 11,5 11,2 11,6 11,1 10,5 6 6 6 4 4 2 2 0 0 2 0 0,3 1er Trim B P + Reports D M 1 provisoires 2e Trim 2009 DM 2 2010 3e Trim 4e Trim 2e Trim 8,6 8 8,2 1er Trim 11,1 10 8 2008 11,9 12 8 4 MANDATEMENTS D T Mts en millions d'euros 3e Trim 4e Trim 6,4 5,2 3,9 2,7 10,9 7,9 6,0 4,9 2,4 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim La dotation globale gérée en 2010 par la Direction des Transports (DT), est inférieure de 0,399 millions d'euros (-3,13 %) à celle de l'année précédente. Le total des crédits gérés en 2010 représente un montant de 12,36 M€ répartis ainsi : 11,94 M€ pour les dépenses de fonctionnement, 0,42 M€ pour les dépenses d'investissement. A la fin de l’exercice comptable 2010 : - la consommation des crédits a atteint le taux de 90,18 %, soit 11, 151 M€ - le taux d’engagement est de 98,29 % 12 154 733 Un effort particulier a été fait pour adapter au plus juste la demande budgétaire au contexte conjoncturel très tendu et à la réalité des dépenses de transports assurées, avec le souci permanent d’optimiser les délais de paiement. Parallèlement, certaines compétences techniques importantes : transport scolaire urbain (Type U), transport des personnes handicapées (Type H), transport scolaire interurbain (Type B) et le transport maritime (Type M), sont également assurées par ce Bureau qui se caractérise par la compétence et le dynamisme des agents qui la compose. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 73 74 3-4-1 – LE TRANSPORT SCOLAIRE INTERURBAIN L’augmentation conjoncturelle des marchés de transport scolaire, a été appliquée à la rentrée de septembre. L’effectif du Type A (services spéciaux), 8.187 élèves, est très en légère baisse et la dépense maîtrisée. L’effectif du Type B (services réguliers) est stable, avec un peu plus de 150 bénéficiaires qui perçoivent une allocation départementale bi annuelle dont le tarif kilométrique vient d’être revalorisé le 18 novembre et porté a 0,14 €/Km. - Assurance Le Conseil Général renouvelle chaque année depuis 1988, son contrat d’assurance signé avec l’Association Nationale pour les Transports Educatifs de l’Enseignement Public (ANATEEP) afin de couvrir l’intégralité des effectifs départementaux d’élèves transportés, y compris depuis 2008, les élèves empruntant la navette maritime Trois-Ilets / Fort-de-France. Ce sont au total 8 623 élèves, qui bénéficient de cette couverture, répartis ainsi : - 8 187 élèves qui empruntent les services spéciaux ayant fait l’objet de passation de marchés (Type A), - 88 élèves qui utilisent les services réguliers (Type B), - 348 élèves transportés en navette maritime (Type M). La prime versée à l’ANATEEP s’élève à 8 376 € en 2010. Évolution du coût de la prime 2003 à 2010 Années Coût/élève % 2003 0,82 € 2004 0,86 € 2005 0,88 € 2006 2007 Effectif Coût total (€) % 11.949 9.798 - 14,6 10.589 9.106 - 7.1 - 10.391 9.144 + 0,4 124 - 10.564 9.542 + 4,4 150 - 10.280 9.483 - 0.62 Type A Type B Type M Total +2 11.842 107 - +5 10.470 119 - +2 10.298 93 0,90 € +2 10.440 0,92 € + 2.2 10.130 2008 0,93 € +1 9.543 141 327 10.011 9.322 - 1,6 % 2009 0,96 € +3 8.546 85 336 8.967 8.732 -4% 2010 0,96 € 0 8 187 88 348 8 623 8 376 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 74 75 3-4-2 - TRANSPORT SCOLAIRE URBAIN (Type U) Vingt deux communes disposent actuellement d'un Périmètre de Transport Urbain (PTU) : les Anses-d'Arlet, Basse-Pointe, Bellefontaine, Ducos, François, Gros-Morne, Lorrain, Marigot, Marin, Morne-Rouge, Rivière-Pilote, Morne-Vert, RivièreSalée, Robert, Saint-Esprit, Sainte-Anne, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Saint-Pierre, Trinité, Trois-Ilets et le Vauclin. En signant une convention de financement avec le Conseil Général, la CACEM a obtenu le versement des dotations départementales pour le transport des élèves du Lamentin, de Saint-Joseph et de Schoelcher. Les lignes intra-communautaires entre ces trois communes du centre sont également organisées par cette communauté d’agglomération et financées par le Département. Des contacts ont également été établis avec l’Espace Sud pour préparer la transition conventionnelle et financière avec les communes faisant partie de cette autre communauté d’agglomérations. Fort-de-France n'est pas concernée par ce dispositif, ni le Morne-Vert qui ne dispose pas de service scolaire urbain. Conformément aux obligations conventionnelles, la dotation départementale totale de 1,67M€ a été versée en trois tranches pour le financement du transport de 7 981 élèves, au titre de l'année scolaire 2009/2010. La DT assure également une fonction essentielle d’expert / conseil auprès des responsables des villes et des communautés de communes, s’agissant notamment des aspects techniques réglementaires et financiers (règle de prise en charge ; passation de marchés ; suivi des mandatements….). DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 75 76 PARTICIPATION VERSEE AUX COMMUNES AYANT UN PTU 2006 à 2010 (en euros) Anses-d'Arlets Basse-Pointe Bellefontaine Cacem Ducos François Gros-Morne Lorrain Marigot Marin Morne-Rouge Rivière-Pilote Rivière-Salée Robert Sainte-Anne Saint-Esprit Sainte-Luce Sainte-Marie Saint-Pierre Trinité Trois-Ilets Vauclin TOTAL 2006-2007 Élèves Montant 172 15.514,40 83 15.729,33 17 911,54 2.440 455.133,20 845 193.006,45 1.121 338.149,65 717 222.090,75 642 183.419,40 83 8.414,54 758 233 456,42 45 7.326,45 866 209.580,66 688 125.539,36 1262 155.768,66 225 59.296,50 514 74.344,96 376 69.548,72 795 135.173,85 636 187.206,60 460 46.225,40 686 219.012,36 13.431 2.954.849,20 2007-2008 Élèves Montant 166 15.127,58 84 16.081,80 26 1.408,42 3104 584.917,76 807 186.207,18 1075 327.584,75 701 219.356,92 642 185.294,04 57 5.837,94 838 260.735,32 37 6.085,76 736 179.944,64 704 129.775,36 1.256 156.623,20 216 57.507,84 464 67.799,68 348 65.027,28 605 103.920,85 562 167.116,32 505 51.267,60 627 202.220,04 13.560 2.989.840,28 2008-2009 Élèves Montant 175 15.947,75 70 13.401,50 14 758,38 5077 956.709,88 749 172.831,75 989 301.377,97 671 209.969,32 583 168.265,46 115 11.778,30 745 231.799,30 24 3.947,52 751 183.611,99 702 129.406,68 1.129 140.786,30 243 64.696,32 446 65.169,52 387 72.314,82 842 144.630,34 46 4.731,56 504 149.869,44 470 47.714,40 496 159.969,92 15.228 3.249.688,42 20000 18000 16000 3,10 14 557 14000 3,5 3,25 3,00 2,88 2,95 2009-2010 Élèves Montant * * 61 11.678,41 12 650,04 3.932 740.946,08 * * * * 656 205.275,52 544 157.009,28 113 11.573,46 * * 83 13.651,84 * * * * 1.116 139.165,20 * * * * * * 800 137.416,00 40 4.114,40 624 185.552,64 * * * * 7.981 1.607.032,91 2,99 3 Millions COMMUNES 15 228 13 899 13 244 13 431 2,5 13 560 12000 2 1,61 10000 7 891 8000 6000 1,5 1 4000 0,5 2000 0 0 2004 2005 2006 2007 2008 Elèves 2009 2010 Montant NB : L’Espace Sud n’a pas encore établi sa convention de financement d’où la non participation départementale des communes la composant et la non prise en compte de leurs effectifs. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 76 77 3-4-3 - TRANSPORT D’ÉLÈVES HANDICAPÉS ET PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE Les effectifs pris en charge intégralement (100 %) par le Conseil Général augmentent et se répartissent ainsi : - 96 élèves transportés quotidiennement en véhicule sanitaire léger, taxi, TPMR et ambulance quand le handicap l’exige ; - 101 emmenés à l’école par leurs parents qui perçoivent une allocation départementale. Il convient de souligner que cette allocation vient d’être actualisée, le 18 novembre, pour être portée à 0,49 €/Km. Par ailleurs, le renouvellement du marché adapté pour le transport des élèves domiciliés et scolarisés dans la périphérie de Fort-de-France, permet d’offrir à une cinquantaine d’élèves supplémentaires défavorisés une prestation gratuite de bonne qualité. Le décret n°84-478 du 19 juin 1984, actualisé par la version consolidée du 5 avril 2009 du Code de l’Education, a confié aux départements la prise en charge des élèves et étudiants gravement handicapés. Depuis 1986, cette activité a pris de l’ampleur avec en 2010, 54 élèves quotidiennement transportés et pris en charge intégralement (100 %) par le Conseil Général, organisateur et financeur. La DT s’occupe du traitement technique et financier des demandes des parents d’élèves, ou des assistants sociaux, en veillant notamment à (au) : - la vérification des conditions de prise en charge (taux de handicap ; circonscription géographique ; carte scolaire ; kilométrage…). - choix du mode de transport qui s’articule autour des trois axes principaux : le transport de groupe, effectué par l’entreprise BONIFACE titulaire d’un marché pour les élèves habitant ou scolarisés dans la périphérie de Fort-deFrance ; le transport individuel lorsque les parents possèdent un véhicule et peuvent transporter eux mêmes leurs enfants ; le transport en véhicule adapté en V.S.L, taxi, TPMR ou ambulance dans le reste du département ou dans la périphérie de Fort-de-France, si la capacité offerte de l’entreprise BONIFACE venait à être saturée ; - suivi des dossiers sensibles, en cours d’année scolaire en collaboration avec les différents partenaires : parents ou tuteurs, chefs d’établissement ; service sociaux, responsables d’associations ; gérants de sociétés d’ambulances et leurs représentants syndicaux (courriers ; vade-mecum ; entretiens ; facturation). L’accent continue d’être mis sur la réduction des délais de versement des allocations destinées à cette population défavorisée grâce au doublement de la fréquence des remboursements effectués aux familles et aux organismes qui assurent en grande partie le transport. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 77 78 Un Marché Spécifique Le Conseil Général participe à l'organisation du transport des élèves handicapés, historiquement confiée par convention à l'Association des Handicapés Physiques de la Martinique (AHPM), domiciliés et scolarisés dans la grande périphérie de Fort-de-France. L’entreprise de transport BONIFACE, qui a repris une partie des anciens salariés de l’association liquidée en 2008 et racheté plusieurs véhicules, est désormais titulaire de ce marché complexe, spécifique et très sensible. Ce sont ainsi 52 élèves handicapés qui sont transportés quotidiennement dans les meilleures conditions de leurs domiciles à leurs établissements, pour une participation départementale versée mensuellement. Celle-ci représente en 2010, 214.132€ pour un coût par élève compétitif (transport de groupe) pour la Collectivité. Transport en véhicule sanitaire léger (VSL), ambulance ou taxi Le transport des élèves handicapés nécessite, hors de la périphérie de Fort-deFrance, un service spécialisé des sociétés d'ambulance agréés par l’Etat qui utilisent des véhicules sanitaires légers et parfois des ambulances, quand le handicap lourd oblige l’élève à se déplacer couché voire en fauteuil électrique. La participation départementale, au titre de ce transport individualisé, est de fait plus onéreuse. Elle représente un financement de 697.696 € en 2010 pour un effectif en hausse porté à 96 élèves. Transport en véhicule personnel Le Département prend également à sa charge le transport des élèves handicapés se rendant à leurs établissements scolaires à bord d'un véhicule familial. Par délibération CP/835-10 départementale a été revalorisée de 3,39%. du 18 novembre 20010, l’allocation Elle est donc fixée, depuis l’année scolaire 2010-11, à 0,49 €/km à la satisfaction des parents assurant le transport de leurs enfants handicapés. La dépense affectée à ces familles défavorisées qui assurent le transport de leurs enfants, se chiffre à 129.005 € en 2010 pour un effectif, là encore, en régulière augmentation, de 101 élèves. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 78 79 TRANSPORT DES ÉLÈVES HANDICAPÉS 2007 À 2010 Effectif Subvention (en €) Coût/élève (en €) Années Marché Boniface Ambulance VSL / Taxi Véhicule Personnel Total 2007 2008 2009 2010 50 50 54 52 79 91 93 96 64 69 80 101 193 210 227 249 Variation (%) -3,70% + 3,23% + 26,25% + 9,69% 2007 2008 2009 2010 153 351 206 029 315 181 214 132 564 552 635 378 626 101 697 696 118 139 107 002 96 040 132 561 838 049 948 409 1 037 323 1 044 386 Variation (%) -32,06% + 11,44% + 38,02% + 0,68% 2007 2008 2009 2010 2 910 3 357 5 836 4 117 7 397 6 982 6 732 7 267 1 820 1 550 1 200 1 312 4 042* 3 963* 4 589* 4 232* * Coût/élève moyen Ventilation des dépenses de transport des élèves handicapés (en €) 1 000 000 96 040 132 561 107 002 800 000 118 139 626 101 600 000 635 378 697 696 564 552 400 000 200 000 0 153 351 206 029 2007 2008 Marché Boniface 315 181 2009 VSL / Ambulance / Taxi 110 101 93 91 96 90 80 79 80 70 60 50 2010 Véhicule Personnel Effectifs 100 214 132 64 50 69 54 50 52 40 30 2007 Marché Boniface DGA2 /CGEO/HL 2008 2009 VSL / Ambulance / Taxi DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 2010 Véhicule Personnel 79 80 3-4-4- TRANSPORT INTERURBAIN / CESSATION ACTIVITE concrétisée par : La mise en application de la mesure d’aide à la cessation d’activité s’est la signature de la convention de financement avec les professionnels partant à la retraite ; le montage des dossiers d’indemnisation et le mandatement des dotations départementales ; la transmission des conventions aux bénéficiaires ; leur accompagnement à la retraite ; la collaboration active avec les services de la Région, partenaire financier à part entière de la mesure. Au 31 décembre 2010, 373 entrepreneurs de taxis collectifs et cars grandes lignes bénéficiaires ont été ainsi radiés du registre des transporteurs. L’aménagement d’un circuit prioritaire : signatures des conventions ; mandatement ; collaboration permanente avec les services de la Région permet aux néo retraités de percevoir leurs dotations départementales et régionales dans des délais raisonnables. Pour mémoire, la Région, après être intervenue dans un premier temps à hauteur de 30 %, finance maintenant le dispositif à 50 % et a remboursé le Département initiateur de la mesure, du montant investi au démarrage. Depuis le 7 décembre 2009, l’allocation est désormais fixée à 53 000 € par bénéficiaire qui perçoit ainsi des dotations départementales et régionales de 26 500 €. AIDE À LA CESSATION D’ACTIVITE TC/GL TABLEAU FINANCIER RECAPITULATIF Subvention De 2001 à 2002 Groupe Bénéficiaires Montant (€) 1ER 59 2 698 347 27 1 234 837 26 112 56 1 189 102 5 122 287 1 676 939 2 Conseil Général 100% 45 734,71 € EME De 2003 à 2004 3EME Sous-Total 1 4 EME Conseil Général 70% 5 EME 46 1 402 531 30 489,81 € 6 EME ET 7 EME 51 1 547 357 Sous-Total 2 153 4 626 828 8 EME 28 640 285 9 EME 9 205 806 10 EME 6 137 204 11 EME 9 205 805 12 EME 8 160 069 EME 4 91 468 14 EME 3 22 867 15 EME 6 91 468 EME Conseil Régional 30% 15 244,90 € Depuis 2005 Conseil Général 50% 22 867,35 € Conseil Régional 50% 22 867,35 € 13 2 45 734 17 EME 18 EME Sous-Total 3 1 8 84 22 867 182 936 1 806 510 19 EME 14 371 000 20 EME 9 238 500 16 Depuis 2009 Conseil Général 50% 26 500 € Conseil Régional 50% 26 500 € DGA2 /CGEO/HL 21 EME 1 26 500 Sous Total 4 28 636 000 Total 373 12 191 625 DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 80 81 3-4-5- TRANSPORT MARITIME / La DESSERTE TRANSRADE Les effectifs scolaires (385), subventionnés par le Conseil général sont en augmentation de +10 % sur la desserte Transrade « Trois Ilets / Fort-de-France. » La desserte TRANSRADE Face aux difficultés financières rencontrées par les sociétés exploitant la desserte Trois-Ilets / Fort-de-France, les élus départementaux ont décidé le 28 Octobre 2004 les mesures suivantes : le financement du transport scolaire interurbain maritime; l’exonération des frais d’accostage sur les pontons départementaux et la compensation de la perte d'exploitation pour dessertes nocturnes. Depuis la mise en place de ce dispositif, les dépenses départementales, directes ou indirectes, portent sur un montant total de 1.096.779 € réparti ainsi : Aides Département Transport scolaire Versées 749 533 € Non encaissement recettes - Exonération accostage - 171 000 € 176 246 € - 925 779 € 171 000 € Dessertes nocturnes Total Total : 1.096.779 € Par délibération CP/1459-07 du 20 décembre 2007, seule l’aide relative à la prise en charge des frais de transport scolaire par voie maritime a été reconduite, le taux de prise en charge étant porté à 71 % par analogie à celui appliqué pour les transports scolaires terrestres. Transport scolaire maritime - Desserte transrade 2005 à 2010 180 000 € 160 000 € 327 336 114 515 € 118 809 € 140 000 € 120 000 € 243 100 000 € 80 000 € 246 348 385 155 324 € 131 836 € 400 350 300 250 86 148 € 200 65 066 € 150 60 000 € 40 000 € 100 20 000 € 50 0€ 0 2005 2006 2007 2008 Montant en € DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 2009 2010 Elèves 81 3-4-6 - L'AMÉLIORATION DE L'INFORMATION AUX USAGERS Le Conseil général a, depuis cette rentrée, ouvert au grand public son site Internet consacré aux transports, fruit d'une étroite collaboration inter services Son ergonomie a été améliorée et la base de données, notamment du module "Transports scolaires" actualisée et élargie pour permettre à tout usager se connectant au www.transports.cg972.fr d'obtenir les informations utiles sur les circuits de transports scolaires, les transporteurs et les tarifs officiels. Ce dernier module génère la majorité des connections. L'adresse du site a été diffusée dans le quotidien France Antilles et un mailing a été envoyé aux chefs d'établissements scolaires, Maires et Conseillers Généraux 3-4-7 - AMENAGEMENT, ENTRTETIEN ET AMELIORATION DES GARES Le nombre des Gares Routières départementales n’a pas évolué en 2010. Elles sont au nombre de 9. Les communes équipées sont : Sainte-Anne, Diamant, SainteLuce, François, Morne-Rouge, Basse-Pointe, Saint-Pierre (2) et Vauclin qui a vu l’inauguration de sa gare routière en 2010. La mission de la direction des transports est aussi d’assurer la coordination entre les différents services intervenant dans l’entretien ou la réalisation de ce type d’équipement. Diamant 350 663,00 € Sainte Anne 244 071,00 € François 280 306,16 € Vauclin 1 506 821,60 Morne Rouge 444 915,29 € Basse Pointe 157 703,86 € Saint Pierre(Reyn) 260 053,60 € Sainte Luce 1 064 719,58 € DGA2 /CGEO/HL Saint Pierre (Place Glacière ) 310 145,70 € DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 82 3-4-8 - Le S.D.A.T. (Schéma Départemental d’Accessibilité aux Systèmes de Transport) La réalisation du Schéma Départemental d’Accessibilité aux systèmes de Transports (SDAT) a nécessité le lancement d’une étude afin d’établir le diagnostic du système de transport existant, et le programme de mise en accessibilité de l’ensemble de la chaîne de déplacement, en liant dans une même approche les aspects « bâtiment, voirie et transport ». La DGA2 a poursuivi ses travaux dans le sens des dispositions de la loi handicap. Afin d’acquérir une meilleure connaissance dans le domaine de l’accessibilité, la chef du Bureau des Etudes et de la Prospective (BEP), chargée du suivi de l’élaboration du Schéma Départemental d’Accessibilité a participé à la session de formation intitulée " mise en place du Schéma Directeur d’accessibilité" organisée par le CNFPT, du 25 au 28 janvier 2010, à la Rochelle. Un nouveau prestataire, la société ITER, a été désigné le 30 juillet 2010 pour l’élaboration et la rédaction du Schéma. Le Bureau des Etudes et de la Prospective a assuré le suivi de ce marché. L’ordre de service a été délivré le 20 octobre 2010. Le diagnostic, première phase de l’élaboration du Schéma Départemental d’Accessibilité à la chaîne de transport, a débuté au mois d’octobre. Les autres Autorités Organisatrices de Transport, les institutionnels, les professionnels assurant le transport terrestre et maritime concernés par la démarche ont été officiellement informés du démarrage de la mission. Les associations représentant le handicap ont été conviées à la réunion de lancement du SDAT et un questionnaire préparé par le bureau d’études leur a été remis afin de recenser les obstacles rencontrés pour accéder au réseau de transport en commun et les besoins d’accessibilité perçus. Ces remarques ont été prises en compte dans phase de diagnostic. Le BEP de la DT a organisé les réunions avec les associations ainsi que celle des Comités de Pilotage et Technique. En outre, le bureau d’études a assuré l’audit d’accessibilité des services de transport public routier et maritime, l’audit d’accessibilité des points d’arrêt, des cheminements et des appontements, des gares routières et du pôle d’échange multimodal de la Pointe-Simon au cours du dernier trimestre de l’année 2010. Le BEP a préparé en amont les enquêtes de terrain et fourni à ITER les éléments statistiques nécessaires. L’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage au conseil général pour le suivi de la mission de rédaction qui avait été prévue n’a pu être mise en œuvre du fait de l’annulation du marché. Aussi, le Bureau des Etudes et de la Prospective de la Direction des transports, assiste seul, le bureau d’études ITER dans sa mission et a assuré le suivi administratif de ce dossier. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 83 3.4.9 – Les Financements du TCSP La Direction des Transports gère les demandes de subventions du Syndicat Mixte. Au 31 décembre 2010, le conseil Général a versé, subventions de fonctionnement et d’investissement confondues, 4,67 M€ au Syndicat mixte du TCSP. Cette somme représente 43% de l’ensemble des participations versées depuis la création du syndicat mixte. La Région, avec 4,37 M€, a pour sa part financé 40,6% de l’organisme. La CACEM, qui n’avait jamais été appelée au titre de financement des dépenses d’investissement, a versé 1,73M€, soit 16% de l’ensemble des participations des trois partenaires. Le conseil Général a décidé de ne plus participer aux dépenses d’administration du Syndicat mixte en 2009 et 2010 tant que la parité, prévalant dans l’arrêté préfectoral de création, entre les partenaires n’était pas rétablie. Trois courriers en ce sens, demeurés à ce jour sans réponse, ont été adressés au président du Syndicat mixte. En dépit de ces non participations, le Département demeure à ce jour la Collectivité qui participe le plus au financement de l’organisme. Notons que le Syndicat mixte a largement augmenté ses participations régionales et surtout communautaires en 2010, afin sans doute de se rapprocher de la parité entre les trois collectivités. SUBVENTIONS DU SYNDICAT MIXTE TCSP DEPUIS 2002 (1/3 Département, 1/3 Région, 1/3 CACEM) Cacem 1 733 561,40 € 16% Département 4 671 206,25 € 43% Région 4 378 959,41 € 41% ÉVOLUTION DES SUBVENTIONS DEPARTEMENTALES DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 84 Fonctionnement 400 000 330 456 € 300 000 200 000 256 607 € 275 000 € 202 858 € 150 367 € 133 580 € 76 225 € 100 000 0€ 0 2001 2002 2003 2004 1 500 000 € 2005 2006 2007 2008 0€ 0€ 2009 2010 Investissement 1 158 071 € 1 000 000 € 656 685 € 767 977 € 394 099 € 500 000 € 0€ 2005 2006 2007 2008 0€ 0€ 2009 2010 NB : Non participation du Département en 2009 et 2010 afin que la parité entre des trois collectivités soit rétablie 3.4.10 - LE SUIVI DES OPERATIONS RELATIVES A L’INSTALLATION DU TCSP Le Bureau des Etudes et de la Prospective a poursuivi sa participation technique aux réunions du Syndicat Mixte du TCSP (SMTCSP) sur l’avancement du dossier élaboré dans le cadre du Grand Projet Européen, pour la mise en œuvre d’un Transport Collectif en Site Propre (TCSP) à la Martinique. Il émet également un avis technique sur les études réalisées par le SMTCSP comme les études de la section 1 du TCSP. La section 1 du T.C.S.P qui s’étend de la gare de la Pointe-Simon à la place François Mitterrandd s’inscrit dans le cadre du projet global du T.C.S.P. Les travaux de la section 1 réalisés par le Conseil Général sont terminés et se sont déroulés en plusieurs phases. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 85 Compte tenu de l’interaction avec de nombreux projets sur le secteur et de leurs états d’avancements différents (gare multimodale et quais, réaménagement de la Savane, aménagement du front de mer, ZAC Pointe Simon, navette circulaire de la CACEM, ...), les opérations ont été organisées en plusieurs phases. Les deux premières phases réalisées à ce jour sont : La première phase a consisté en l’insertion d’une voie réservée pour les transports collectifs pour un montant total de 5 324 000,00 € dont 64 % financés par le Conseil Général et 36% les Fonds Européens. La deuxième phase a consisté en l’insertion d’une voie réservée pour les transports collectifs sur le reste de la boucle soit sur le boulevard Général de Gaulle, la rue Félix Eboué, la rue de la Liberté pour un montant total de 1 733 000,00€ dont 64% financés par le Conseil Général et 36% par les Fonds Européens. Le BEP a poursuivi le recueil des éléments techniques auprès des directions opérationnelles du Conseil Général, et la rédaction des documents de synthèse, fiches et courriers utiles. 3.4.11- TRANSPORT MARITIME DE PERSONNES Si le mode maritime n’a jusqu’à présent pas suffisamment été développé et aidé par les Collectivités, c’est en partie en raison du flou juridique qui plane jusqu’à aujourd’hui quant à l’identification d'une Autorité Organisatrice responsable de son organisation et de sa gestion. Seul à ce jour, le Conseil Général s’est positionné comme chef de file du transport maritime en créant un réseau d’infrastructures portuaires, en venant financièrement en aide aux compagnies privées maritimes assurant la desserte Trois-Ilets / Fort-de-France, en organisant des dessertes maritimes suite à des événements climatiques majeurs, ou des manifestations d’envergure comme les Mai de Saint-Pierre en 2006 et 2007. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 86 3-5- UN PATRIMOINE PUBLIC ET PRIVÉ COMPLEXE Tableaux : Budget DGFA 2010 BUDGET DGFA en mil ions d'euros 12 11,8 8 8,0 6 8,0 7,4 8,0 8,1 7,6 7,7 2 2008 DM 2 2009 provisoires 2010 2e Trim 3e Trim 5,9 6 0 1,0 1er Trim 9,3 8 4 B P + Reports DM 1 10,5 10 9,0 8,4 12 12 11,0 10 MANDATEMENTS DGFA en millions d'euros ENGAGEMENTS DGFA en millions d'euros 4e Trim 4 3,8 2,6 5,4 4,4 6,1 6,0 10 7,4 8 7,1 6 2 2,3 0 0 2e Trim 8,3 5,2 4 2 1er Trim 10,3 3e Trim 4e Trim 3,1 1,7 0,9 0,6 1er Trim 6,0 6,0 4,7 2,3 1,5 2e Trim 3e Trim 4e Trim Les crédits affectés en 2010 pour la Direction de la Gestion Financière, Domaniale et Administrative (DGFA), s’élèvent à environ 7,699 M € ; soit une diminution annuelle de 0,442 millions d'euros (- 5,42%) NB: Les crédits de la DGFA provenant du BP et des DM en 2010 diminuent de 1,271M € (-15,98 %) Au 31 Décembre 2010, ces crédits sont engagés pour 91,7%, soit un montant de 7, 060 M €. 78,1% de ces crédits sont mandatés, ce qui représente plus de 6, 010 M€ I – EN MATIERE DE CONSTITUTION DU PATRIMOINE Le Service du Patrimoine a en charge les transactions foncières et immobilières concernant tant le domaine public que privé du département. Il doit poursuivre l'instruction de près de 500 dossiers environ dont certains ont été ouverts par les services de l’Etat avant les lois de décentralisation. Par ailleurs, les agents de ce bureau doivent engager les négociations foncières et immobilières au titre du programme opérationnel de l’année en cours à exécuter par la DIE et la DBC. En 2010, ce service a davantage œuvré au niveau de la régularisation des dossiers anciens, les dossiers nouveaux étant nettement moins nombreux depuis deux ans environ. Par ailleurs, il a comme directive de générer des recettes pour améliorer la situation financière de la collectivité en concluant les ventes de divers biens décidées par la CP. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 87 Les objectifs fixés pour l’année 2010 étaient notamment les suivants : - Libérer le foncier nécessaire à la réalisation des nouveaux projets reçus Mener à bien la procédure de vente de biens divers décidée par la Commission Permanente Clôturer au moins 10 dossiers anciens ouverts au niveau foncier et immobilier, Continuer la préparation de l’externalisation de la publication des ordonnances d’expropriation de la 3ième section de la rocade de Fort de France, recenser et vendre les délaissés de voirie. Un dossier a été préparé et transmis aux services préfectoraux pour mise à l’enquête préalable à la DUP décidée par la CP le 4 novembre 2010. Il s’agit de la mise hors d’eau d’une portion de la RD 15 dans sa section Carrefour Mahaut-Petit Pré au Lamentin. La DUP du projet de création d’une voie de contournement du bourg de Saint Pierre initiée il y a deux ans n’a toujours pas été obtenue en 2010. Il y a lieu de revoir le projet proposé car il a fait l’objet d’observations de la part des administrés et du Commissaire enquêteur. La casse de la canalisation d’eau potable au quartier Séguineau au Lorrain intervenue suite aux épisodes pluvieux de mai 2009, a continué de mobiliser pour garder l’accord du propriétaire du terrain d’assiette de la canalisation pour intervenir sur son bien jusqu’à la fin des travaux. La régularisation des emprises afférentes au projet de modernisation de la RD 3 et de réalisation du giratoire donnant accès au nouveau centre hospitalier de Mangot Vulcin sur le territoire du Lamentin, n’est toujours pas effective en 2010. …/… 6 Concernant la régularisation de dossiers anciens, les procédures idoines ont été mises en œuvre (récolement, actualisation valeur fiscale, reprise de la négociation pour arriver à un accord, saisine de la Commission Permanente pour décision…). 7 dossiers relevant du domaine public, engagés entre 2004 et 2009 ont été clôturés en 2010. Les actes notariés afférents ont été publiés aux hypothèques en 2010. La dépense correspondante s’élève à 161 187,96 €. Le recensement des délaissés s’est poursuivi en 2010 et des propositions de cession ont été formulées. A/- Les opérations relevant du Domaine Public 1- Les dossiers de voirie Les RD concernées sont : les RD1, 3, 13, 15, 17, 18, 19, 21, 24, 25, 32, 37, 38, 41, 45, 47, 48 et 63 respectivement sur les territoires des communes suivantes : Basse Pointe, DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 88 Rivière Salée, Saint Esprit, Rivière Pilote, Gros Morne, Saint Pierre, Morne Rouge, Prêcheur,Robert, Diamant, Fonds Saint Denis, Fort-de-France, Lamentin, François, SainteMarie, Sainte-Luce, Trois Ilets et Anses d’Arlet. Les négociations menées en 2010 ont conduit la CP à prendre quatorze (14) décisions d’acquisition de parcelles pour améliorer son réseau routier pour un montant total d’acquisition de 79 797 €. 2- Les demandes de foncier pour collèges et plateaux sportifs attenants. Les négociations engagées depuis de nombreuses années avec les communes (Fort de France, François, Carbet, Sainte Luce, Rivière Salée, Morne rouge) pour la mise à disposition du foncier nécessaire aux collèges n’ont pas toutes abouti. Il convient cependant de préciser que les discussions avec la commune du Morne Rouge ont été concluantes. Cette commune a délibéré favorablement sur la mise à disposition du Département à titre gratuit d’une parcelle d’une superficie approximative de 3 ha. Une superficie supplémentaire serait à obtenir pour le projet d’un externat d’excellence envisagé. 3- Les acquisitions diverses Par décision du 22 juillet 2010, la CP a d’ores et déjà donné son accord pour acheter une parcelle de 5000 m² des mains d’un particulier pour réaliser le nouvel observatoire vulcanologique à Fonds saint Denis. L’estimation de cette parcelle est attendue du service France Domaine. En 2010, le patrimoine forestier départemental ne s'est pas enrichi. Il est donc maintenu à une superficie totale de 1775 ha 11a 21ca correspondant à un investissement de 1 098 823,28 €. B/- Les cessions d’immeubles Concernant les cessions de biens réalisées en 2010, elles sont au nombre de trois (03) et ont généré une recette de 1 035 570 €. Par ailleurs, la CP a pris neuf (09) décisions de cession devant rapporter la somme de 2 014 530 €. Il y a lieu de préciser que 199 parcelles sont concernées dont 190 à titre gratuit (183 terrains du Morne Abélard à la Ville de Fort de France et 7 délaissés routiers au Conseil régional au niveau du barrage de la Manzo). Le dossier de cession des logements de la résidence de Marigot de Bellevue a tout de même avancé en 2010 et aboutira en 2011. La caserne de gendarmerie de Saint Joseph a été remise au Département par l’Etat. Elle est sollicitée par la Commune, à titre gratuit, pour une meilleure installation de ses divers services. * DGA2 /CGEO/HL * * DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 89 II –EN MATIERE DE LA GESTION DU PATRIMOINE 400 dossiers environ sont ouverts dans cette matière. Ils concernent tous les éléments constitutifs du patrimoine départemental tels les immeubles de rapport, les copropriétés, les stades, le PISE, l’hippodrome, l’abattoir, le golf, l’observatoire volcanologique, le CDST, l’ATRIUM, le foyer de Rivière l’Or, les réserves foncières et immobilières de Rivière l’Or, du Cerf Volant, de Crève Cœur, les locaux commerciaux installés dans les gares routières, les ports départementaux et leurs équipements, le réseau routier , les toitures d’immeubles pour l’installation de centrales photovoltaïques…. Outre la gestion toujours de plus en plus réactive du quotidien, les objectifs fixés pour 2010 étaient notamment les suivants : - Formaliser l’exploitation du parcours de golf et de l’abattoir, Compléter le bail conclu avec la Société des Courses de Madinina pour l’exploitation de l’hippodrome, Poursuivre la dévolution des terrains agricoles de Sainte Anne et du Cerf Volant, des locaux commerciaux attenants aux gares et CMS, Gérer les équipements portuaires et routiers, Actualiser les conventions conclues avec les associations de chasseurs Faire établir le parcellaire supportant les canalisations d’eau d’irrigation Actualiser le barème de redevances pour l’occupation du domaine public routier… A/-La gestion du domaine privé En 2010, on peut compter un montant de recettes générées par les immeubles de rapport du Département de 312 186,22 € Les locataires et bénéficiaires de biens départementaux sont au nombre de 40. Le montant des loyers payés aux 42 bailleurs du Département est de 1 606 882 €. B/- La gestion du domaine public 2010 a aussi été l’année au cours de laquelle les huit (08) conventions conclues avec les prestataires intervenant sur le golf départemental, relevant du domaine public sportif, ont été prolongées par avenant jusqu’au 10 décembre 2011. Signature sur le domaine public portuaire et routier de plusieurs conventions et avenants de mise à disposition de biens tels des abris pêcheurs, des appontements et quais légers. Il a été aussi mené les procédures tendant à la signature de conventions autorisant l’occupation du domaine public routier par EDF et par de deux (2) marchands ambulants. Enfin six (6) conventions mettant à disposition des parties de domaine public aux fins de mener des actions d’insertion ont été signées avec notamment des associations d’insertion. La procédure de classement du port de Taupinière au Diamant n’est pas achevée. La SODEM y travaille liée au Département par une convention de mandat. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 90 * * * En 2010, le Service du Patrimoine du Conseil Général, a été fortement mobilisé par les dossiers suivants : - la dévolution de la gestion des deux centrales photovoltaïques départementales, la mise à disposition des toitures des bâtiments départementaux au bénéfice de tiers, la gestion des bateaux ventouses dans les ports notamment celui du Marin, la mise en régie du parcours de golf et la passation de COT avec les prestataires présents sur le site, la poursuite de la procédure visant la délégation de la gestion dudit parcours et de l’abattoir départemental la réalisation de l’inventaire informatisé du patrimoine bâti du Département. * * * III – EN MATIERE D’ASSURANCES, FISCALITE ET PROSPECTION En 2010, ce bureau a poursuivi avec une nette diminution de ses moyens en personnel, la prise en charge de la couverture assurance du Département et de son dossier fiscal. L’effectif se résumait au chef de bureau avec une secrétaire. Les objectifs fixés pour 2010 étaient notamment les suivants : - poursuivre l’assainissement du dossier fiscal du Département procéder au versement des divers terrains supportant la voirie départementale dans le domaine public faire estimer le patrimoine bâti par un expert en assurance informer et communiquer en interne sur la technique assurance Gérer la nouvelle couverture assurance du Département intervenue au 1er janvier 2010. A/- Le volet fiscal La baisse des crédits octroyés par le gouvernement a amené la collectivité à rechercher des recettes notamment par la réclamation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères aux locataires et aux occupants d’immeubles lui appartenant tels : la villa NICOLE, la résidence du Marigot de Bellevue et celle de Tartenson, en régularisation La recette totale attendue est de 99 853 €. Elle n’est pas totalement encaissée au 31 décembre 2010. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 91 2010. L’assainissement de la situation fiscale de la collectivité s’est poursuivi en Sur une imposition totale de 531 936 €, les réclamations effectuées auprès des services fiscaux ont permis d'obtenir des dégrèvements pour un montant total de 403 069 € ce qui ramène la dépense fiscale à la somme de 120 478 €. Le versement des parcelles constituant l’assiette des routes départementales dans le domaine public au Cadastre, sera à effectuer en 2011. B/- Le volet assurance La collectivité a pu, malgré la rareté de l’offre assurance, mettre en place une couverture d’assurance RC et Dommages aux biens pour 2010. Une négociation a dû être menée avec le seul candidat précité pour arriver à un montant de prime de 1 780 907,73 € TTC afférent aux biens départementaux. Les primes obtenues pour la RC, la flotte et les risques statutaires ont été acceptées par la CP. La charge assurance générée par les cinq (5) marchés (RC, Dommages aux biens, Risques statutaires, Flotte automobile, Défense pénale professionnelle et Mutuaide assistance s’élève à un montant total de 2 414 991 €. 29 sinistres ont été enregistrés en multirisques et 49 au titre de la flotte automobile dont X engageant la responsabilité du Département. En RC, X sinistres ont été accusés dont X occasionnés par les jeunes de l’ASE. Par ailleurs, la gestion des sinistres classés « catastrophes naturelles » (DEAN, séisme de 2007, houle OMAR d’octobre 2008, glissement de terrain ayant occasionné la casse de canalisation à Séguineau au Lorrain) s’est poursuivie en 2010. Aucun sinistre n’a été enregistré au titre des contrats de Protection pénale professionnelle ainsi que du contrat RC déplacement conclu avec Mutuaide Assistance. C/- Le volet Prospection L’année 2010 a été marquée par la recherche de recettes complémentaires pour le Département et par un ralentissement des dépenses. Aussi, les projets d’acquisition de biens ont été stoppés. Sur les 4 premiers immeubles mis en vente, 3 ont généré un accord sur la chose et sur le prix. Ces ventes ont abouti en 2010. La recette encaissée est de 1 002 570 €. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 92 3-6- LES RECHERCHES EXPÉRIMENTALES EN : IRRIGATION – INGÉNÉRIE GÉNÉTIQUEAGRO MÉTÉOLOGIE – BIODIVERSITÉ : La Station d’Essais en Cultures Irriguées (SECI) BUDGET SECI en mil iers d'euros 800 ENGAGEMENTS SECI en milliers d'euros 755 442 400 412 412 100 140 0 1er Trim 400 442 300 200 2008 288 3e Trim 4e Trim 300 250 2009 200 166 150 162 2010 100 50 288 DM2 B P + Reports DM 1 provisoires 2e Trim 442 350 442 0 36 1er Trim 550 500 500 450 595 442 545 550 600 500 600 600 761 700 MANDATEMENTS SECI en milliers d'euros 350 303 300 299 207 265 470 450 400 264 200 202 298 250 220 133 150 100 107 50 111 3 2e Trim 3e Trim 4e Trim 0 1er Trim 161 251 190 151 89 41 2e Trim 3e Trim 4e Trim La dotation globale de l’année 2010 de la Station d' Essais en Cultures Irriguées (SECI) a été de 595 077 euros, soit une augmentation annuelle de 34,63% (0,153 millions d'euros). [NB : Les crédits de la DEAT provenant du BP + DM en 2010 augmentent de 0,021 M € (4,94%)]. Au 31 Décembre 2010, ces crédits sont engagés pour 91,6%, soit un montant de 544 959 €. 79,0% de ces crédits sont mandatés, ce qui représente plus de 470 248 € Cette année encore, la Station d’Essais en Cultures Irriguées du Conseil Général a pu atteindre ces objectifs de développement agricole durable par la promotion des pratiques agro écologiques ; ceux-ci s’intègrent à l’Agenda 21, fil conducteur de la politique du Conseil Général de la Martinique en matière d’agriculture durable. Trois grands axes ont été définis : • Développement de l’irrigation ; • Développement de l’agriculture raisonnée durable et solidaire ; • Communication y compris dans le cadre de la coopération régionale et internationale. Ces missions ont pour finalité de faire de ce service départemental un outil de développement et de promotion pour une agriculture respectueuse de l’environnement, par le biais de L’expérimentation et de la pédagogie. Les objectifs de l’année 2010 s’inscrivent bien dans la continuité de la mise en œuvre des orientations définies le 20 juillet 2000 par la Commission Permanente, reprogrammées par la délibération de décembre 2004 sur le plan stratégique 2005 -2007. En cours de réactualisation, elles prennent en compte les nouvelles directives et orientations fortes engagées par le Conseil Général tel que l’Agenda 21. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 93 3.6.1 - AMELIORER LE RÉSEAU D’IRRIGATION DE LA SECI Les missions de la SECI en matière d’irrigation sont non seulement de conseiller l’exploitant agricole dans le choix du meilleur système d’irrigation adapté (qualitativement et quantitativement) aux cultures suivies mais aussi d’aller plus loin dans la démarche d’optimisation de la ressource en eau en développant un outil d’aide à la décision permettant de répondre au mieux aux besoins des cultures. . CARACTERISTIQUES METEOROLOGIQUES DE LA SECI EN 2010 La somme des précipitations enregistrées à la SECI en 2010 est de 1927mm ; cette valeur, 30% supérieure aux normales saisonnières (statistiques issues des précipitations annuelles observées entre 1973 et 2000) a été répartie de façon abondante en avril, juin, juillet et octobre contrairement au mois de février qui a été dangereusement sec. 350 300 250 200 150 100 50 0 Normales saisonnières (1973-2000) Pluviométrie (2010) Ja nv ie M r ar s M a Se Ju i pt ille No emb t ve re m br e pluviométrie (mm) Le profil de température de 2010 révèle : o une première partie de l’année plutôt chaude, entre janvier et mai les températures sont au dessus des normales saisonnières ; o un second semestre moins chaud, près de 0,5°C de moins que les normales calculées entre 1973 et 2000. Graphique II-1 : Profil pluviométrique de la SECI en 2010 28 27,5 27 26,5 26 25,5 Normales saisonnières (1973- 200) 25 Température moyenne 2010 24,5 24 Jan vier Fé vr ei r M ar s Avr li M ai Juin Juiel t Aout Sept embr e Oct obr e Novembr e Dé cembr e Graphique II-2 : Profil de température de la SECI en 2010 DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 94 3.6.2 - DEVELOPPER UN OUTIL D’AIDE A LA DECISION D’IRRIGUER Le manque d’eau dans le SUD de l’île et la sécheresse en période de carême sont sources de préoccupations économiques des exploitants agricoles c’est la raison pour laquelle dans un souci d’économie et de gestion de la ressource en eau, le Conseil Général de la Martinique a investit dans une station agro météorologique et développe grâce à ce système un outil d’aide à la décision d’irriguer afin d’adapter les doses et les fréquences d’irrigation à l’évolution des cultures. A - OBJECTIFS DE L’OPERATION Les essais mis en place en stations, (SECI Val d’Or Sainte-Anne et PER Petit Galion Trinité), permettront de réaliser : Une planification de l’irrigation en fonction de la variété de culture suivie (besoin hydrique de la culture suivant son stade cultural) ; Une adaptation des doses et fréquences apportées aux sols grâce à la prise en compte de l’état du sol et des données météorologiques. Cet essai devrait permettre la valorisation et la consolidation des acquis en matière d’irrigation en zone tropicale à saison sèche, l’intégration des nouveaux développements dans des opérations structurantes, et leur déploiement à grande échelle. Ce système permettra de mieux adapter les doses et les fréquences d’irrigation afin de corriger le déficit hydrique du sol et préserver les stocks. C’est une aide à la prise de décision et à la réactivité des exploitants agricoles. Station agrométéologique : SONDES TENSIOMETRIQUES STATION METEOROLOGIQUE DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 95 B. RESULTATS DES ESSAIS Basés sur des méthodes de suivi et de corrélation des relevés météorologiques et des besoins agricoles, des travaux d’expérimentations et de recherches sur une gestion parcimonieuse de l’eau d’irrigation ont été mené en 2010 au sein de la SECI. La première étape est basée sur la connaissance du niveau de succion du sol soit la capacité à extraire l’eau par les racines. Le suivi tensiométrique du sol permet de définir la fréquence d’irrigation : Graphique II-3 : Exemple de courbe tensiométrique Tant que la courbe tensiométrique (horaire) est en dessous du seuil 30, l’irrigation n’est pas nécessaire, le sol contient assez de réserve en eau pour satisfaire la culture qui ne subit aucun stress. Cette méthode permet par extrapolation une anticipation de l’irrigation (avant un week-end par exemple). DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 96 La seconde étape est la modélisation du bilan hydrique à partir des données météorologiques (pluviométrie, évapotranspiration du sol…) et agronomiques (évolution racinaire de la culture, coefficient cultural…) afin de déterminer les quantités d’eau nécessaire à la culture (doses d’irrigation) Tableau II-2 : Exemple de modélisation du bilan hydrique Tant que la dose d’irrigation calculée par le bilan hydrique est nulle, l’irrigation n’est pas nécessaire. Par contre, dès que le besoin se fait sentir, les doses sont déterminées et les durées d’irrigation (calculées en minutes) sont ajustées en fonction de la réalité du terrain. La troisième étape sera (courant 2011) la création d’un outil d’aide à la décision d’irriguer qui cumulera les informations à la fois du suivi tensiométrique (fréquence d’irrigation) et du bilan hydrique (dose d’irrigation). Les deux premières étapes de l’expérimentation (menées en 2010) montrent qu’aucun stress hydrique n’est observé au long des différents stades culturaux, ce qui prouve qu’à tout moment la culture trouve dans le sol la quantité d’eau nécessaire à sa croissance. Qualitativement, cela se traduit d’une part, par une régularité dans la pousse des cultures suivies par l’agro météorologie et d’autre part, par l’absence de maladies et champignons souvent présents au niveau des racines. Quantitativement, il est à noter qu’une économie d’eau de 65% a été réalisée au cours du cycle car la répartition de l’irrigation est désormais faite selon le besoin réel et en complément à la pluviométrie et non systématiquement comme le préconisait les méthodes ancestrales. De plus, le rendement obtenu en fin de cycle a, pour une même parcelle, augmenté de 8%. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 97 A. INSTALLATION DU CENTRE USOM A LA SECI Un centre d’élevage est un outil obligatoire de sélection génétique pour les organismes de sélection. L’USOM est l’organisme de sélection de la race Ovin MartiniK (OMK) ; c’est l’unique race des Départements d’Outre-Mer à être reconnue sur le plan national. La station participe activement à l’amélioration génétique du cheptel ovin et bovin martiniquais. La qualité de l’élevage du Conseil Général n’est plus à prouver, le troupeau reproducteur USOM (Unité de Sélection des Ovins Martinique) du Conseil Général ne cesse de s’améliorer. Suite aux différents problèmes techniques rencontrés par le centre d’élevage, les sélectionneurs d’ovins martiniK ont sollicité le Conseil Général à travers la SECI afin que cette dernière puisse héberger les béliers sélectionnés durant la phase de testage. Cette relation est contractualisée par une convention élaborée conjointement par le Conseil Général, la Chambre d’agriculture et L’USOM. Suite à la convention de partenariat signée entre les sélectionneurs de l’Upra de Sélection Ovins Matinik et le Conseil Général, la Station d’Essai en Cultures Irriguées a accueilli le 08 juillet 2010 la station d’élevage d’ovin OMK. B. UNITE EXPERIMENTALE D’INGENIERIE GENETIQUE L’Unité Expérimentale d’Ingénierie Génétique Bovine de la Martinique est un projet de développement en appui à la filière viande de la Martinique. Ce projet innovant est un partenariat fort entre les professionnels (Coopérative CODEM, organisme de sélection UEBB, Chambre d’Agriculture) et le Conseil Général. Il a pour finalité de répondre aux besoins de la filière concernant les limites du programme d’amélioration génétique de la filière viande (la consanguinité et le manque d’effectif produit localement) et d’acquérir une technique innovante pour la Martinique. Ce projet enclenché depuis Novembre 2008 s’est concrétisé en 2010 par la naissance des premiers veaux, et la remise officielle des génisses sevrées par le président du Conseil Général à la profession. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 98 3-7- LESACTIONS ACTIONS SECURITE LES DEDESECURITE ( LE SERVICE DES ACTIONS DE SECURITE : S A S ) Impulser et développer la culture du risque et de la résilience auprès des personnels de la collectivité dans le domaine des risques naturels majeurs : La sécurité d’ailleurs, est l’un des cinq axes de l’Agenda 21 départemental voté à l’unanimité par l’assemblée plénière en 2005 qui a créé le service des actions de sécurité et de gestion des risques naturels (SASGRN). La caravane de la prévention rattachée au SASGRN est créée en juillet 2006 afin de sensibiliser les populations et promouvoir la culture du risque. Actuellement, elle se compose de 06 animateurs de prévention et d’une animatrice scientifique. En janvier 2009, est rattaché au SASGRN le pôle sécurité routière composée de trois animateurs de prévention routière qui sont en charge de l’animation des équipements pédagogiques et de la sensibilisation en milieu scolaire et associatif. Au cours de l’année 2010, le SASGRN s’est vu renforcé de 3 agents : un attaché territorial stagiaire en charge des actions de communication, une adjointe administrative et une adjointe technique. Les missions Les missions du SASGRN fixées par l’Exécutif sont : 1- la sensibilisation de la population et du personnel départemental à la connaissance et à la prévention des risques auxquels ils peuvent être confrontés, tant dans le domaine des risques majeurs que du point de vue de la sécurité routière ; 2- la conception d’outils de gestion dans le domaine des risques et de la sécurité ; 3- le suivi des avis de commissions de sécurité pour les bâtiments départementaux et collèges (1 025 superstructures) ; 4- la veille technique et réglementaire dans le domaine de la sécurité et des risques ; 5- l’assistance technique auprès des chefs d’établissements scolaires, directeurs et chefs de service du Conseil général et de la hiérarchie ; 6- l’organisation de manifestations recevant du public visant à améliorer l’information préventive auprès des populations ; 7- le suivi des chantiers de bâtiments et travaux publics et le conseil en matière de sécurité et d’hygiène ; 8- la gestion de crise en cas d’évènements majeurs et la représentation de l’autorité territoriale dans les différents centres opérationnels de décision; 9‐ la gestion administrative et financière du SASGRN DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 99 1 – La sensibilisation et le développement de la culture du risque A- Dans le domaine des risques naturels majeurs Cette sensibilisation se fait au travers de la Caravane « Pran douvan avan douvan pranw » par des actions de sensibilisation et de formation. 1. Actions de sensibilisation Près de 70 actions d’information et de formation, notamment au risque sismique : 26 en milieu scolaire ou de formation (de la maternelle au lycée) 19 en milieu associatif, socio-économique ou collectivités territoriales 3 en milieu d’entreprises privées 18 au cours de manifestations grand public Soit plus de 7 000 personnes sensibilisées et plus de 3 000 ayant expérimenté le simulateur de séismes. 2. - Mise en œuvre du Plan Séisme Départemental ,volet sensibilisation 25 exercices de simulation en cas de séisme ont été réalisés, regroupant les phases protectionévacuation-regroupement-réintégration, précédés chacun de réunions préparatoires d’information au niveau des bâtiments de la collectivité hébergeant des effectifs départementaux importants et / ou recevant du public. Près de 1 000 personnes dont 866 personnels et plus de 130 publics y ont participé. 3. - Participation à des évènements médiatiques : Au nombre desquels : des actions en interne : le mardi de l’Atrium (03/2010) et le Village de l’Entraide et de la Solidarité (03/2010) des rendez-vous annuels comme le Salon de l’Habitat en octobre 2010 (5 jours consécutifs) et les Journées Réplik (1 semaine) des manifestations grand public : le Village de l’Ecologie et des Alternatives à Sainte-Anne (10/2010), les journées portes ouvertes des Forces Armées (03/2010), Courir pour un Emploi avec le RSMA (05/2010) des participations : au séminaire PTOM en février 2010 (2 jours) au tournage de l’émission de vulgarisation scientifique C’est Pas Sorcier sur les séismes (03/2010), au Club Risques Antilles Guyane (06 et 07 juin 2010 en Guadeloupe et 11/2010 en Martinique) DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 100 Depuis sa création en juillet 2006, la Caravane de la Prévention a donc sensibilisé en interne et en externe un total de plus de 43 000 personnes dans les domaines de l’environnement et des risques majeurs et plus de 14 000 personnes ont pu expérimenter le simulateur de séismes. 4. Campagnes numériques : Mise en ligne sur TEN (intranet des services techniques du Conseil Général) de la Campagne « Anti sèch » rappelant les bons gestes à avoir pour économiser l’eau pendant le carême puis les conduites à tenir au cours de la campagne cyclonique pendant toute la saison de juin à novembre 2010. 5. Organisation de manifestation : Organisation de la Conférence donnée par Mr Victor DAVIDOVICI, expert mondial dans le domaine du génie parasismique, au Conseil Général. Cette conférence a permis à une centaine de professionnels du secteur de la construction d’infrastructures et de superstructures de bénéficier de son retour d’expérience de la catastrophe sismique survenue le 12 janvier 2010 en Haïti. B- Dans le domaine de la Sécurité routière 1. Actions de sensibilisation 38 actions en direction des collégiens et lycéens 6641 personnes sensibilisées avec utilisation des équipements pédagogiques(voitures tonneaux, simulateur auto choc ,lunette de l’ivresse) exercices d’évacuation de car scolaires en feu : 02 réalisés en collège 2. Piste itinérante d’éducation routière du Conseil Général (animée par la Police Nationale) 7000 élèves de classe de 6ième sensibilisés respect des règles du Code de la route expérimentation et mise en application des consignes de sécurité autour d’un parcours spécifique (itinéraire, panneaux et feux de circulation, utilisation de vélos) participation à la finale inter-collèges, au stade Louis Achille le 30 juin 2010 3. Conception de supports pédagogiques théoriques kakémonos, flyers, dépliants power point sur les thématiques suivantes : ceinture de sécurité, alcool au volant, portable au volant, accidentologie, comportements et conduites à tenir, le permis à point, etc. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 101 4. Participation à des évènements et manifestations caravane de l’ADJR, 5 communes visitées, (association des jeunes de Redoute) Carib Expo auto, organisé par les établissements Ho Hio Hen journées de la sécurité intérieure à la Galleria, organisées par la Préfecture 19ième édition de la finale inter collèges au stade Louis Achille, Conseil général village des risques les 03 et 04 décembre 2010 au stade Louis Achille, Conseil général courir pour un emploi avec les forces armées aux Antilles journées du RSMA (1er régiment de service militaire adapté) etc. C- Actions transversales - Conception et mise en ligne depuis février 2010 d’un mensuel du SAS, « le Mag » destiné à diffuser à travers le site www.cgste.mq, une information simple et attractive sur les risques auxquels nous pouvons être confrontés au quotidien ou à titre exceptionnel d’une part, et sur l’activité du SAS d’autre part. - Réalisation du Village des Risques les 03 et 04 Décembre 2010 : il s’agit d’une manifestation sur deux jours au Hall Péllière Donatien qui a réuni tous les acteurs de la prévention et de la gestion des risques et des crises qu’ils induisent. A destination des scolaires et du grand public, elle a permis également la mise en valeur des actions effectuées par les services depuis 1992 et des investissements importants de la collectivité dans le domaine de la sécurité (09 thématiques développées, 37 exposants, 800 visiteurs, vif succès). Ce fut une première à la Martinique. 3- Le suivi des avis de commissions de sécurité - participation aux visites de sécurité des établissements ; 30 ont été effectuées (Atrium, Fond Saint-Jacques, Golf, MDPH , Hippodrome de Carrère, CDST, 15 Collèges départementaux, ect…) - en liaison avec le groupement prévention-prévision du SDIS et les exploitants des établissements 4- la veille technique et réglementaire (sécurité, risques) Action à relancer pour l’année 2011. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 102 5- L’assistance technique auprès des responsables de sites départementaux (bâtiments administratifs et sociaux) - renseignements relatifs aux registres de sécurité ( sécurité incendie, observations, danger grave et imminent) - détermination des itinéraires d’évacuation et des points de rassemblement en cas de séisme ou d’incendie - concert DIAM’S au stade Louis-Achille Hall Pellière Donatien, le 23 avril 2010 - maison départementale pour personnes handicapés (Madame la directrice) - musée de la Pagerie (Madame la Directrice) 6- l’organisation de manifestations (15) en faveur du public sur le plan de la sécurité - le village des risques au stade Louis Achille (03 et 04 décembre 2010), - la finale inter-collèges au stade Louis-Achille ( 30 juin 2010) - la conférence donnée par Mr Victor DAVIDOVICI (05 MAI 2010) - les vœux du Président du Conseil général au personnel départemental (29 janvier 2010) - les expositions à Chanteclerc (5) - participation au séminaire PTOM sur deux jours (08 et 09 février 2010) - participation au séminaire convergence au Conseil régional le 29 avril 2010 - grand prix hippique du Conseil général à l’hippodrome de Carrère le 27 juin 2010 - remise de trophées au golf départemental le 23 mai 2010 - participation de tous les agents du SASGRN à la réunion annuelle de l’IPGP/INSU au centre de découverte des sciences et de la Terre (26 et 27 octobre 2010) - participation à la réunion du Lion’s club à la villa Chanteclerc le vendredi 05 novembre 2010 8- la gestion de crise et outils organisationnels - mise à jour du plan d‘intervention des services techniques (PISTE), fiches missions établies pour chaque direction et services opérationnels de la DGA2 - attribution des missions à chacun des agents du SASGRN DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 103 - élaboration d’une procédure informatique appliquée au PISTE (le SAS est en phase test en liaison avec le service informatique technique spécialisé) - mise en mission du chef de service en HAITI, ville des Gonaives du 29 août au 04 septembre 2010 ; accompagné par l’ingénieur hydraulicien de la DGA2/DIE/ET diagnostic du bassin versant des Gonaives et analyse du dispositif organisationnel de gestion de crise et de secours - participation de l’animatrice scientifique et du chef de service au stage de formation et à la mise en œuvre du plan POLMAR du 22 au 25 novembre 2010 (4 jours) à la DDE, service des phares et balises ; formation très intéressante 9- autres actions - réunions préparatoires avec différentes institutions sur les thèmes suivants : incendie de la Montagne Pelée ; consommation des fonds Barnier dans le cadre du Plan séisme Antilles ; PPRT de la SARA/Antilles gaz ; accueil du conseiller général du canton du Lorrain en salle 04 à Concorde ; guide des manifestations exceptionnelles, en liaison avec la DBC ; comité séisme pour la gestion des fonds Barnier ; comité de pilotage pour l’évaluation des risques professionnels en liaison avec la DRH ; sécurité des riverains autour de la rivière du Prêcheur ; comité de suivi des plans de prévention des risques naturels, en liaison avec la Préfecture. - participation aux réunions de direction , assemblées plénières, etc. - mise à jour des cahiers des charges relatifs aux équipements pédagogiques (simulateur de séismes, simulateur auto-choc, voiture tonneau) - formation de 20 techniciens territoriaux de la direction des bâtiments et collèges sur la gestion des avis des commissions de sécurité, assurée par le chef du service Quelques membres des Animateurs de la Caravane de la Prévention, en compagnie de Frédéric COURANT, journaliste-animateur de l’émission « C’est pas sorcier ». DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 Village des risques 104 3-8- LA COMMUNICATION ET L’INFORMATION Le Pôle Information et Communication auprès du DGA2, a pour mission de valoriser l’action du Conseil Général en liaison avec le Bureau de la Communication et de la Presse et d’animer au plan interne à la DGA2 la circulation de l’information, des échanges inter services et la connaissance des divers agents. Durant l’année 2010 ce pôle s’est non seulement occupée d’actions de communication mais a également contribué aux opérations de communication avec les unités chargées de ce secteur au Conseil Général, à savoir le Bureau de la Communication et des Relations avec la Presse et le Bureau de la Communication Interne de la DRH. Ces actions étaient intégrées dans un plan d’action de communication annuel soumis à validation à la Direction Générale et au cabinet de la Présidence du Conseil Général. Plusieurs réalisations ont vu le jour et ont ainsi permis de mieux faire connaître les actions du Conseil Général. Le BUDGET de la Communication: 51 427 € ont été consacrés en 2010 à la communication : réalisation de plaquettes, communiqués (presse et radio), visuels, affiches, panneaux d’information, panneaux d’exposition, insertions publicitaires, reportages photographiques, vidéos, spots (radios et TV), traductions et interprétariat, achat de papier transfert pour différents supports... Les RÉALISATIONS: Quelques innovations sont à noter en 2010 : _ la poursuite de la mise en ligne de l’annuaire interne imprimable, _ la diversification des supports photos, _ la diffusion sur l’Intranet de la DGA2 : · d’INFO RISK le Mag (revue spécialisée sur les risques), · de messages relatifs au Carême, à la Dengue, à la saison cyclonique, · L’alimentation et la traduction du site Caribriskcluster en anglais et en espagnol, · Le lancement du Caribriskcluster · L’organisation de la 1ère édition du village des risques. Visite de Maxime ROUMER, sénateur de Haïti, sur les avancées technologiques du Conseil Général en matière de risques naturels DGA2 /CGEO/HL Conférence de Victor DAVIDOVICI - Retour d’expérience du séisme d’Haïti DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 105 4 - LES PERSPECTIVES POUR 2011 Mise en œuvre des axes stratégiques et des orientations de l’Agenda 21 Martinique, tout en mettant l’accent sur les trois axes prioritaires suivants : Permettre à la collectivité départementale de faire face à la demande sociale, Poursuivre la politique de prévention des risques naturels ; Accentuer l’effort de la collectivité en faveur de l’équipement de la Martinique La piste de partenariat « Public-Privé », sera examinée pour financer certains projets structurants, réalisés par le Conseil Général. Une cohérence sera assurée avec les Programmes Opérationnels 2007-2013, financés par l’Union Européenne et auxquels une attention particulière (sur le plan de l’organisation) sera portée par les services. Sans être exhaustif, les temps forts de l’année 2011 devraient être centrés sur les projets suivants : I - EN MATIERE des INFRASTRUCTURES et de l ' EAU Accompagner la réinsertion des personnes éloignées de l’emploi Faciliter l’accès des petites entreprises à la commande publique Reconstruction d’ouvrage hydraulique pour la mise hors d’eau du réseau et/ou la protection de population. Mise aux normes sismiques de l’ouvrage d’arrivée d’eau brute de l’usine de Vivé Mise aux normes sismiques du tronçon aérien de canalisation à Sainte-Marie Elaboration de Plan de Prévention du Bruit dans l’environnement (PPBE) Faciliter l’accès des citoyens à l’information et les sensibiliser notamment sur la prévention des risques Amplifier le développement et la diffusion de SIGMA – Développer le réseau d’informations Géographiques de la Martinique. (RIGMA) II – EN MATIERE des Bâtiments et Collèges, le projet sera de l’ordre de 25 Millions d’euros Renforcer a nouvelle dynamique d’insertion Améliorer les conditions de travail et d’accueil des services sociaux par l’aménagement de locaux à l’immeuble Objectif 3000 Moderniser les équipements de prévention et de gestion des risques (Observatoire du Morne des Cadets ; l’état Major du SDIS) Analyse de vulnérabilité et travaux de confortement des sites départementaux Mener les travaux de fixations du second œuvre des bâtiments et identifier les zones de moindre vulnérabilité Etudes bâtiment d’avitaillement du port de Grand Rivière Améliorer et adapter les équipements scolaires Poursuite des travaux de mise aux normes pédagogiques du collège Vincent Placoly Reconstruction du collège du Morne Rouge DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 106 III – EN MATIERE des TRANSPORTS : Les principaux objectifs sont : Améliorer le service rendu à l’usager sur la gare multimodale de la Pointe-Simon en permettant que l’arrivée du nouveau prestataire sur le site se passe dans les meilleures conditions. Moderniser et rationaliser l’organisation des transports départementaux. Améliorer l’utilisation des gares départementales et plus largement des infrastructures de transport. Poursuivre le déroulement du Schéma d’Accessibilité à la chaîne de transport départemental. IV – EN MATIERE ECONOMIQUE, de MAITRISE de l’ENVIRONNEMENT et du DEVELOPPEMENT DURABLE AGRICOLE L’objectif sera de renforcer la pertinence des interventions économiques, et de faire en sorte que la DGA2, dans le cadre de ses missions, participe aux efforts des acteurs économiques visant intégrer l’économie martiniquaise dans le développement local durable. * Faire de la SECI un pôle de compétences agro-écologiques pour la Martinique * Coordonner et appuyer la recherche agronomique du Pôle d’Excellence Rural pour aider le développement de la filière horticole qui possède un fort potentiel. * Poursuivre les expérimentations en agro-écologie pour élaboration d’un Référentiel Technico Economique, aider au développement agro-écologique des exploitations et réaliser un compost issu des résidus de production de la station. * Poursuivre le Projet Unité expérimentale d’Ingénierie Génétique pour aider au développement de la filière viande. Ainsi la dernière phase de l’expérimentation concernant le transfert embryonnaire sera mis en œuvre. * Promouvoir les compétences martiniquaises par le maintien de la génétique. Afin d’aider au développement de la filière ovine et bovine, la SECI accueillera la Station d’élevage USOM, ainsi que la Station d’élevage UEBB. * En 2011, le Conseil Général de la Martinique projette de faire de la SECI un exemple en terme d’infrastructures innovantes afin d’aider au développement de l’agriculture, tel que : Construire des serres modèles dotées d’équipements de pointes afin d’équiper la Martinique d’une infrastructure modèle sous abri dotée de technologies innovantes et utilisant les énergies renouvelables. Développer le potentiel écologique des Infrastructures écologiques pour optimiser l’utilisation des énergies renouvelables, (eau, solaire, compost), sur l’ensemble de la station. Objectif : faire de la SECI une station pilote en matière de développement durable agricole et écologique DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 107 V – EN MATIERE de COOPERATION REGIONALE Poursuite de la mise en œuvre du projet « Cluster Caraïbe des Risques Naturels et de la Mer » Participation à la réalisation du projet Gonaïves Développer des systèmes de cultures innovants (arboriculture / élevage) pour aider au développement des filières diversifications innovantes et à la promotion de la coopération internationale. Ce projet Interreg est réalisé en collaboration avec les pays de la Caraïbe (projet DEVAG avec Cuba). Consolidation du partenariat dans le projet TSUAREG (Tsunami Alerte Régionale). Continuité de la démarche associée au projet RATCOM (Réseau d’Alerte aux Tsunamis et risques Côtiers en Méditerranée), porté par le pôle de compétitivité Mer PACA. DGA2 /CGEO/HL DGA 2 - RAPPORT D’ACTIVITE 2010 108