Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 32 – du 08 au 14 août 2011
N° 186
Table des matières
Les opérateurs mobiles virtuels continuent de progresser dans l'Hexagone -------------- 4
La Beac donne son accord à Orange Cameroun pour le produit Orange
Money ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
Géolocalisation sur iPhone: une nouvelle amende pour Apple -------------------------------- 6
L’Afrique se branche au reste du monde ----------------------------------------------------------------- 6
La mouvance des communications mobiles d'affaires selon Telus ---------------------------- 7
Recul du résultat net de France Télécom ----------------------------------------------------------------- 8
Télécoms : Orange et Google s'associent pour élargir les services internet en
Afrique ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 9
Tunisie : Faut-il augmenter le prix du fixe pour lancer l’ADSL dégroupé ?------------------ 10
L’opérateur Bouygues Telecom annonce l’applica-tion mobile « Sécurité » ------------- 11
Forum du groupe « Défis et stratégies » : Le diagnostic du secteur des télécoms
en Afrique ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 11
Paul Emile Ebrouthié, DG du groupe Défis et stratégies : « Le Burkina, tout
comme la Côte d’Ivoire, a une activité télécom dynamique » -------------------------------- 13
Grâce au réseau optique sous-marin, l'Afrique se connecte au haut débit-------------- 14
Une quatrième licence mobile en Belgique aussi ----------------------------------------------------- 15
Carlos Slim recompose son empire contesté des télécommunications -------------------- 15
Lancement d'un appel d'offre pour la cession de 7% de Maroc Telecom ---------------- 16
Futur Telecom initient les PME aux tablettes interactives ------------------------------------------- 17
Un réseau télécoms aurait-il pu empêcher le 11-Septembre? ---------------------------------- 17
Appel à la grève géante chez l'Américain Verizon --------------------------------------------------- 18
L'ado anglais "drogué" au smartphone --------------------------------------------------------------------- 19
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1
France Télécom-Orange souhaite racheter Congo-China Télécom (CCT). ------------- 19
Deutsche Telekom menace la Grèce ----------------------------------------------------------------------- 20
Téléphonie mobile : l’Algérie dixième sur le marché arabe -------------------------------------- 20
Mauritel lance un projet de câble à fibres optiques Nouakchott-Kobonni --------------- 21
Lancement du premier AppShop tunisien par Orange --------------------------------------------- 22
Le paiement Western Union pour Google AdSense lancé au Cameroun, à l’Île
Maurice et au Sénégal --------------------------------------------------------------------------------------------- 22
Cellphones will replace cash in Africa ---------------------------------------------------------------------- 23
Africa pioneers high-speed internet -------------------------------------------------------------------------- 24
Interview / Michel Herbert, directeur général de Comium-CI : « Nous avons
perdu 60 milliards de francs CFA ------------------------------------------------------------------------------- 25
Tunisie Télécom a dévoilé ses différentes offres de service 3G. --------------------------------- 26
Cameroun : L’ART sanctionne Orange Cameroun, Mtn, Camtel et Ringo ---------------- 27
« Village phone » - Airtel lance les premiers kits au Congo RDC -------------------------------- 27
Orange et Google s’associent pour accélérer la diffusion des innovations en
Afrique dans le domaine des services de communications par SMS ------------------------ 28
Orange et Google s’associent pour accélérer la diffusion des innovations en
Afrique dans le domaine des services de communications par SMS ------------------------ 29
Un petit pas vers une amélioration de l’accès à Internet à Nairobi -------------------------- 29
Mandiol Ngom : "Samsung veut faire sauter les verrous du marché africain" ------------ 30
Le Niger informatise son système de casier judiciaire et de registre du
commerce ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 31
Cameroun: Le transfert d'argent via le mobile est désormais possible ---------------------- 31
Gabon: Chiffres en retrait pour Gabon Telecom ------------------------------------------------------ 32
Encore quatre ans avant la généralisation du paiement mobile NFC ? ------------------- 32
RSA Top telecoms and cellphone brands: Winners and Losers ---------------------------------- 33
Top 10 broadband countries Q1 2011 ----------------------------------------------------------------------- 34
MTN Cameroon présente sa Charte client ---------------------------------------------------------------- 36
Cameroun: la télémédecine avance à petits pas ---------------------------------------------------- 37
Cameroun: Deux nouveaux opérateurs mobiles et des licences 3G en
perspective --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 37
Le mobile au service des producteurs de tabac tanzaniens------------------------------------- 38
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2
Cameroun: Une seconde ligne de fibre optique en projet --------------------------------------- 38
Cameroun: Douala se met au haut débit ----------------------------------------------------------------- 39
Côte d'Ivoire: Vitib - Koné Bruno veut des résultats---------------------------------------------------- 40
Banking on a Mobile Business ------------------------------------------------------------------------------------ 41
Orange dévoile par mégarde un peu du futur iPhone --------------------------------------------- 43
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Les opérateurs mobiles virtuels continuent de
progresser dans l'Hexagone
A la fin du mois de juin, les opérateurs virtuels de téléphonie mobile regroupaient 6 millions de lignes soit
une hausse de 14,2% par rapport au trimestre précédent, indique l'autorité de régulation des télécoms
(Arcep).
En juin dernier, les opérateurs virtuels représentaient
9,42% du marché de la téléphonie mobile, soit 5,98
millions de lignes, d'après les données de l'Autorité de
régulation des télécommunications (ARCEP) publiée
jeudi 4 août. En trois mois, ce chiffre a bondi de 14,2%
et de 54,4% par rapport à juin 2010.
Le nombre d'abonnés stagne avec une croissance trimestrielle de l'ordre de 0,7%. En juin 2011, les opérateurs mobiles historiques comme virtuels géraient un portefeuille total de 65,97 millions de clients.
Enfin, le SMS continue sa progression avec 35,53 milliards de messages écrits envoyés à l'aide d'un téléphone portable au dernier trimestre. En un an, le chiffre a gonflé de 46,8%. En moyenne, fin juin dernier,
un client envoyait 186,1 SMS chaque mois, contre 134,2 un an auparavant.
Illustration : Crédit photo Anton Gvozdikov/shutterstock.com
Les Britanniques sont accros aux smarphones
Selon une étude menée par l'organisme de régulation des télécoms
OFCOM, les Britanniques seraient accros à leurs smartphones. Près de
60% des adolescents se diraient même "très dépendants".
Alors que les smartphones se répandent aujourd'hui de plus en plus
parmi les utilisateurs, une étude menée par l'organisme de régulation
des télécoms OFCOM sur près de 2.000 adultes et 500 adolescents,
révèle que bon nombre de Britanniques confessent être accros à leurs
smartphones. Une addiction dont ils plaisantent eux-mêmes en rebaptisant leurs appareils "Crackberry".
Plus précisément, près de 37% des adultes et 60% des adolescents se
considèrent même "très dépendants" à leurs mobiles multifonctions.
Qu'il s'agisse alors de surfer sur le web, faire des photos, recevoir ses emails, ou encore écouter de la
musique, leurs possesseurs seraient ainsi de plus en plus enclin à rester connectés 24 heures sur 24 et
donc à ne pas éteindre leur appareil quand cela est demandé. Près de 18% des adultes et 27% des
adolescents ont ainsi reconnu utiliser leur smartphone dans les lieux où ils doivent normalement être mis
hors tension. Pire encore : ils ont également beaucoup de mal à s'en séparer quand ils sont en société,
prennent leurs repas, qu'ils sont dans leur salle de bain ou même dans les toilettes, explique l'AFP.
Autre conséquence notable, la frontière entre la sphère professionnelle et privée tend à disparaître. En
effet, de nombreux usagers de smartphones consultent des e-mails privés au bureau et vice-versa. Il en
est de même pour les coups de téléphones professionnels passés en dehors des horaires de travail ou
en vacances qui concerne presque un tiers d'entre eux. Inversement, 30% des Britanniques en possession d'un smartphone passent régulièrement des coups de fil privés au bureau.
Aujourd'hui, plus d'un quart des britanniques adultes (27%) et près d'un jeune sur deux (47% des 12-15
ans) sont équipés d'un smartphone selon l'OFCOM.
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4
La Beac donne son accord à Orange Cameroun
pour le produit Orange Money
Par Hervé Endong
L’opérateur privé des télécoms va commercialiser son nouveau produit en partenariat avec la BICEC
Paiement de l’assurance et des factures d’électricité
C’est la filiale camerounaise du groupe français Banque populaire qui a été retenue en novembre
2010 par Orange Cameroun comme banque partenaire pour ce projet innovant. Les deux partenaires
ont alors œuvré de concert avec les autorités monétaires de la zone Cemac, la Commission bancaire
de l’Afrique centrale (COBAC) et BEAC notamment, pour circonscrire le périmètre juridique et sécuritaire du projet, ainsi que l’obtention de la nécessaire autorisation. C’est ce 1er août 2011 que la
Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a donné son aval. Permettant ainsi à
l’opérateur privé des télécoms de commercialiser ce produit au Cameroun. Un jour seulement après
son obtention, les deux partenaires ont tenu à partager la bonne nouvelle. C’est ce qui justifie la conférence de presse organisée ce 2 août 2011 à Douala. Orange Cameroun était représentée par Jacqueline Mekongo, directeur des ressources humaines et directeur général par intérim, tandis que la BICEC
était représentée par Frédéric Reynaud, le directeur central du développement. Les deux partenaires
sont revenus en profondeur sur les contours de ce projet innovant. Cette autorisation de la BEAC donne
le feu vert à Orange Cameroun pour commercialiser le transfert d’argent via le mobile, ainsi que
d’autres services tels que le paiement de l’assurance, des factures d’électricité. Concernant ce dernier
point, un contrat de partenariat a été signé le 20 juillet dernier avec AES Sonel. Et ce 2 août, Orange
Cameroun a informé que ce service sera payant, soit l’équivalent des frais de taxi aller et retour pour
chaque facture réglée.
© Journalducameroun.com
Jacqueline Mekongo, directeur des ressources humaines et directeur général par intérim de Orange Cameroun
Frais de retrait des espèces
C’est également le cas pour la réception de l’argent où il faut laisser 3% du montant global. Malgré la présence de la BICEC,
l’obligation d’avoir un compte dans cette banque ne compte pas.
C’est un projet qui concerne plus une population non bancarisée,
rassure Frédéric Reynaud. Tous les détails techniques et les avantages y afférents ont été apportés par le responsable des partenariats Orange Money. Le fonctionnement est simple. Le client s’inscrit dans un point de vente Orange
Money, muni de sa carte nationale d’identité. Le client dispose alors d’un portefeuille de monnaie électronique qui sera logé sur sa carte Sim. A partir de ce moment, dans un point de vente Orange Money,
le client peut déposer de l’argent sur son téléphone ou effectuer des retraits d’espèces. Dès que son
portefeuille Orange Money est crédité, depuis son téléphone, il peut faire des transferts d’argent, payer
ses factures, acheter du crédit Orange, déroule Jean George Selle. Le retrait des espèces se fera dans
les points de vente agrées Orange Money, ainsi qu’auprès des agences BICEC de Douala et Yaoundé
dans un premier temps. Pour l’instant, la solution de mobile payment d’Orange Cameroun (Orange
Money) est dans la phase pilote et après les différents tests, la commercialisation à grande échelle va
suivre.
Téléphonie mobile: les opérateurs virtuels attirent de plus en plus
PARIS — Les opérateurs virtuels (MVNO) de téléphonie mobile gagnent de plus en plus de clients face
aux opérateurs historiques même s'ils restent très minoritaires, selon l'Observatoire trimestriel de l'Autorité
de régulation des télécoms (Arcep) publié jeudi.
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Au deuxième trimestre, le marché de la téléphonie mobile en France a enregistré 190.000 nouveaux
clients pour atteindre 65,9 millions de clients au total, et l'"augmentation du nombre de clients des
MVNO compense encore ce trimestre la diminution de celui des opérateurs de réseaux", a souligné
l'Arcep dans un communiqué.
A fin juin 2011, la part de marché des MVNO, des opérateurs comme Virgin Mobile ou NRJ Mobile qui
n'ont pas de réseau mais louent ceux des opérateurs historiques, s'établissait à 9,42% contre 8,31% au
trimestre précédent, et 6,49% un an plus tôt.
Les MVNO, qui tentent d'attirer des clients en proposant des offres sans engagement de durée à prix
compétitifs, et se sont pour certains lancés dans l'internet cette année, comptaient 6 millions de clients
mobiles fin juin, en hausse de 14,2% par rapport au trimestre précédent, selon l'observatoire.
Plus généralement, sur le marché de la téléphonie mobile, le nombre de forfaits souscrits continue de
progresser (+7,2% sur un an), mais à un taux inférieur à celui des trimestres précédents. En revanche, le
nombre de cartes prépayées ne cesse de croître depuis deux trimestres (4,1% sur un an).
Le nombre de SMS échangés par les Français a poursuivi son augmentation vertigineuse: au deuxième
trimestre, 186 SMS ont été envoyés en moyenne par client et par mois, contre 134 SMS au cours de la
même période de 2010.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
Géolocalisation sur iPhone: une nouvelle amende
pour Apple
Arnaud Wyart
Apple a été condamnée par le régulateur des télécoms coréen à payer une amende de 1980 euros
pour avoir collecté les données de géolocalisation d'utilisateurs d'iPhone et iPad sans le consentement.
Il y a seulement quelques semaines, la marque à la pomme avait déjà été condamnée par un tribunal à
payer des dommages et intérêts à un utilisateur coréen pour avoir enregistré les données de géolocalisation de son iPhone. Et hier l'agence Reuters nous apprenait que la filiale coréenne d'Apple venait à
nouveau de se voir infliger une amende de 3 millions de wons (1980 euros) par la Commission coréenne
des communications (KCC) pour les mêmes raisons.
L’Afrique se branche au reste du monde
par Julien Pépinot
Pose de fibres optiques sous-marines - Photo Global Marine
Photos, CC BY ND
La pose de 17 000 kilomètres de fibre optique sous-marine,
entre l’Europe et l’Afrique, a commencé. D’ici le premier
semestre 2012, cette installation doit permettre au continent
d’être mieux connecté à Internet. La Tribune suivait hier la
pose du câble ACE (Africa Coast to Europe) entre la Bretagne et Le Cap (Afrique du Sud), dans un reportage réalisé
au large de Calais. Installés par Alcatel, ces 17 000 kilomètres
de fibre optique sous-marine permettront à 23 pays africains
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de la côte atlantique de se connecter en haut débit d’ici le début de l’année prochaine. Un consortium de 20 opérateurs, emmenés par France Télécom, finance ce vaste projet estimé à 700 millions de
dollars. D’une capacité de 40 gigabits par seconde, le réseau a une durée de vie de vingt ans.
Les câbles sous-marins reliant le
continent africain, à l’horizon
2013. En orange, l’ACE. CC BY
Many Possibilities.
Placé du mauvais côté de la
fracture numérique, le continent devrait ainsi rattraper une
partie de son retard dans le
domaine, en doublant le
nombre de ses câbles déjà existants. Deux objectifs principaux
pour l’Afrique : Sécuriser l’accès
au web et améliorer son niveau
de connectivité. Selon Idate, le
taux de pénétration du haut
débit s’élève là-bas seulement
à 1,4%. De plus, l’accès à Internet y est le plus coûteux au
monde.
C’est surtout une formidable
mine d’or pour les opérateurs,
où la demande augmente.
Businessmobile.fr (un site de
ZDNet.fr) relayait, le 27 juillet
dernier, le partenariat entre Orange et Google pour offrir un semblant d’Internet aux Africains. La firme
de Mountain View passe ainsi par l’infrastructure du géant des télécoms pour permettre de rester en
contact via SMS. Pour donner un exemple concret : chatter en s’envoyant des textos, faute de mieux.
Une situation d’un autre temps que doit en partie améliorer l’arrivée du câble ACE.
La
mouvance des
d'affaires selon Telus
communications
mobiles
Jean-François Ferland -29/07/2011
Un dirigeant du fournisseur de services de télécommunications Telus Québec identifie sept tendances
qui marquent présentement le créneau des communications mobiles commerciales.
Dans le cadre d'une rencontre de presse qui visait la présentation d'appareils mobiles sous embargo, le
vice-président, Marketing Affaires chez Telus Québec, Benoit Simard, a indiqué que le marché des télécommunications mobiles était marqué en premier lieu par une adoption massive des téléphones intelligents. Alors que l'adoption des téléphones évolués pourrait franchir le seuil de 50 % d'ici la fin de l'année 2011, cette adoption est alimentée par une consolidation des technologies personnelles et par une
explosion du caractère social, mobile et local des communications. Également, les subventions à
l'achat d'appareils qui sont accordées par les fournisseurs de services de télécoms contribuent à accélérer l'adoption de ce type d'appareils.
Le marché des communications mobiles commerciales est également marqué par une fragmentation
des technologies autant au niveau des systèmes d'exploitation que des types d'appareils, alors que les
téléphones évolués et les tablettes électroniques côtoient dorénavant les téléphones mobiles conventionnels. « Au Québec, l'adoption des plates-formes est plus répartie qu'ailleurs au Canada », a souligné
M. Simard.
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7
M. Simard a ajouté qu'un produit récent, soit le « terminal intelligent », suscitait un intérêt croissant dans
certains secteurs commerciaux. Il s'agit d'un terminal qui permet d'établir de façon temporaire, à l'aide
de liaisons au réseau mobile du fournisseur, un réseau filaire et sans fil pour la connexion d'ordinateurs à
Internet et l'utilisation de téléphones fixes. Par exemple, un entrepreneur en construction peut recourir à
ce produit pour établir un réseau ad hoc sur un chantier.
D'autre part, le marché des télécommunications mobiles d'affaires serait marqué par une explosion du
nombre d'applications pour les appareils évolués - 17,7 milliards d'applications auraient été téléchargées à l'échelle mondiale en 2011, contre 8,2 milliards de téléchargements en 2010. Aussi, il y a un essor
du marketing mobile, par le biais de messages et d'applications conçus pour des campagnes moblies,
mais aussi par l'entremise des achats et du paiement au moyen d'un appareil mobile.
M. Simard a souligné l'impact de l'implantation des réseaux sans fil de nouvelle génération qui entraînent le transfert de contenu riche, l'interaction de mobile à mobile et l'établissement de points d'accès
sans fil. Également, il a fait état d'une tendance accrue des décisions influencées par les utilisateurs,
alors qu'un nombre croissant d'organisations incitent leurs employés à fournir leurs propres appareil, Aussi, les employés exercent une pression accrue auprès des départements des TI quant à l'adoption des
appareils mobiles évolués pour le travail.
Enfin, M. Simard a évoqué une prise de conscience de la mobilité en affaires par les organisations. Les
technologies mobiles seraient de plus en plus perçues comme des outils d'aide à la productivité, qui
peuvent contribuer à faire réduire les coûts et croître les revenus.
Pressions multiples
Outre l'influence des employés, en fonction de son expérience de consommateur, sur les processus
d'adoption en entreprise, M. Simard a souligné que l'amélioration récente des fonctions de sécurité
contribuait à l'accélération de l'adoption des appareils mobiles au sein des organisations.
« BlackBerry [de Research in Motion] domine encore le monde corporatif en étant très sécuritaire, par
exemple en offrant l'effacement à distance du contenu d'un appareil, mais ces applications sont maintenant disponibles pour les usagers de l'iPhone et d'autres plateformes », a-t-il indiqué.
M. Simard a aussi mentionné les efforts déployés par des fournisseurs de technologies, dont Microsoft
qui incite les entreprises à adopter sa plateforme mobile en soulignant que l'environnement Windows
est déjà implanté au sein d'une organisation.
Par ailleurs, à propos de l'intérêt manifesté envers l'adoption des tablettes électroniques pour une utilisation commerciale, M. Simard a dit croire que les organisations étaient prises de court par une réalité
qu'elles n'avaient pas prévue.
« À propos du iPad, une étude récente disait que plus de 50 % des entreprises de type Fortune 500 aux
États-Unis avaient déployé des tablettes électroniques à partir de la haute direction vers le reste de l'organisation, a-t-il indiqué. Aussi, la même étude prévoyait que 50 % des forces de vente allaient déployer des iPad comme outil de travail au courant des deux prochaines années... La tablette électronique ne sera pas limitée aux exécutifs, mais elle sera répandue au sein de l'organisation. »
Recul du résultat net de France Télécom
par Etienne Gandillot
France Télécom a publié ses résultats pour le premier semestre
2011. Le résultat net des activités du groupe est en fort recul, et le
chiffre d'affaires est en légère baisse. Stéphane Richard précise
que le Groupe initie un processus en vue de céder ses activités
grand public en Suisse.
Le groupe France Télécom a annoncé le jeudi 28 juillet ses résultats
pour le premier semestre 2011. Les indicateurs sont à la baisse qu'il
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s'agisse du chiffre d'affaires ou du résultat net. Accessoirement, l'entreprise réfléchit à se séparer des son
activité grand public en Suisse.
Le chiffre d'affaire est en baisse de 1,3% par rapport à la même période de l'année passée. Il s'établit à
22,6 milliards d'euros contre 22,9 milliards d'euros à base comparable au premier semestre 2010. Cette
baisse est due principalement à l'impact des mesures de régulation, soit -379 millions d'euros, selon
l'opérateur qui parle sinon d'une hausse du chiffre d'affaires consolidé de 0,3% hors mesures de régulation.
Le résultat net - part du Groupe - connait une forte décroissance. Il s'établit à 1,9 milliards d'euros au
premier semestre 2011 contre 3,7 milliards d'euros au premier semestre 2010. Soit un recul de 48%. Le
groupe impute une partie de cette diminution à une réduction du résultat d'exploitation (-540 millions
d'euros) et à l'augmentation de la charge de l'impôt sur les sociétés (227 millions d'euros). Joue bien sûr
la création de la co-entreprise avec T-Mobile en Grande Bretagne en Avril 2010, l'opérateur Everything
Everywhere, dont le résultat net s'élève à 1,1 milliard au premier semestre 2010.
D'autre part, Stéphane Richard, PDG de France Télécom-Orange annonce l'évolution du portefeuille
d'actifs du Groupe qui réfléchit à la cession des activités grand public en Suisse. « Comme nous nous y
étions engagés, nous avons effectué une revue de notre portefeuille d'actifs européens qui nous conduit à lancer aujourd'hui un processus de cession des activités grand public en Suisse », déclare le PDG
de France Télécom-Orange.
Côté points positifs, en France, le groupe affiche une hausse de 6,2% du chiffre d'affaire dans les mobiles et cela malgré l'impact de la répercussion partielle de la hausse de la TVA aux clients. Le groupe
explique entre autre cette hausse par le développement des smartphones. La part de conquête ADSL
s'élève à 22% au deuxième trimestre, en ligne avec celle du premier trimestre 2011.
Télécoms : Orange et Google s'associent pour
élargir les services internet en Afrique
Un homme communique
avec son téléphone mobile
à coté des vendeurs de
portables en plein air à Accra au Ghana, le 14 juin
2008.
Anders
Images
Pettersson/Getty
L'opérateur
téléphonique
français Orange et Google,
le géant américain de la
recherche en ligne, vont
s'associer en Afrique. Les
deux sociétés via la technologie SMS veulent mettre à
la
portée
des
clients
d'Orange des services internet comme le « chat » accessibles jusqu'ici aux seuls
utilisateurs de smartphones
et d'internet haut débit. Un progrès technique sans doute mais au-delà, le moyen aussi pour les opérateurs téléphoniques d'arrondir leurs marges bénéficiaires.
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9
Tunisie : Faut-il augmenter le prix du fixe pour lancer
l’ADSL dégroupé ?
Si le dégroupage de la boucle locale prend autant de retard en Tunisie, que ce soit
chez Orange ou les autres FAI, c’est à cause du prix bas de la redevance sur les téléphones fixes. C’est ce qu’a laissé entendre M. Ali Ghodhbani, PDG de Tunisie Telecom, en marge d’une conférence de presse organisée le jeudi 28 juillet dernier à
Tunis.
«On a déjà commencé par unifier le prix de la minute d’appel du fixe sur le réseau
national. Que le numéro de destination soit à 50, 100 ou même 700 kilomètres de l’appelant, la communication sera toujours à 50 millimes la minute», a déclaré M. Ali Ghodhbani devant les médias lors de
la conférence. «Mais il reste le problème de la redevance. Les frais d’entretien d’une ligne fixe nous
coûtent en moyenne 9 dinars. Or cette redevance est à 6 dinars actuellement».
D’après M. Ghodhbani, avant la commercialisation de l’ADSL dégroupé au Maroc et en France, les
opérateurs historiques respectifs de ces pays ont dû rééquilibrer les tarifs du fixe. «Pour ce qui est de
notre cas, je ne sais pas comment s’y prendre. Devrions-nous le faire par étape et donc retarder encore plus la date de lancement de l’ADSL dégroupé ou plutôt le faire en un seul coup au risque de
s’attirer la grogne de nos clients ?», s’inquiète le PDG de
Tunisie Telecom.
Se tirer une balle dans le pied
En d’autres termes : Avec le lancement de l’ADSL dégroupé et de la VoIP avec, Tunisie Telecom commencera à
perdre beaucoup de ses clients du fixe classique. Or la
redevance que touche l’opérateur historique ne couvre
pas les frais d’entretien d’une ligne de cuivre. Dans ces
conditions, le lancement d’une telle offre chez la concurrence (Orange en l’occurrence) ou même chez un FAI du groupe (Topnet), reviendrait à ce que Tunisie
Telecom se tire une balle dans le pied.
M. Ghodhbani a précisé par la suite à son audience que sa firme est légalement obligée de collaborer
avec ses concurrents pour le lancement d’un tel service. Mais que ceci doit se faire dans les bonnes
règles de la concurrence. De ce fait, un rééquilibrage des tarifs du fixe est une condition sine qua non
pour que l’ADSL dégroupé soit déployé à grand échelle sur toute la Tunisie.
«Chacun défend son pain, vous savez ?!»
Orange Tunisie cherche depuis des mois à avoir accès à sa propre liaison internationale via le câble
sous-marin SEA-ME-WE4. Cette liaison est financée par un consortium de 13 opérateurs télécoms dont
France Telecom-Orange et Tunisie Telecom en font partie. Grâce à cette fibre, le nouvel opérateur espère commercialiser des offres voix à l’international moins chères que Tunisie Telecom, ainsi que des
offres Internet bas prix.
Mais notre opérateur historique continu de refuser à Orange l’accès à cette liaison. La raison : Le point
de chute de cette liaison à Bizerte est entièrement géré, contrôlé et financé par Tunisie Telecom.
«Chacun défend son pain, vous savez ?!», nous a déclaré M. Ghodhbani en guise de réponse. Tunisie
Telecom défend donc son pain contre l’attaque d’Orange. Orange défend son pain contre le monopole de Tunisie Telecom. Mais c’est finalement au pain du pauvre consommateur qu’on pense le
moins, surtout avec le silence complice de l’Instance Nationale des Télécommunications (INT) et du ministère de l’industrie et de la technologie.
W.N
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10
L’opérateur Bouygues Telecom annonce l’application mobile « Sécurité »
La plateforme d’exploitation mobile Android OS, qui doit sa renommée et sa croissance spectaculaire à son système ouvert, semble intéresser de plus en plus
d’opérateurs télécoms, qui n’hésitent plus à lancer leurs applications mobiles sur
ce système. Le dernier opérateur en date reste Bouygues Telecom, qui vient
d’annoncer le lancement de l’application mobile « Sécurité ». Comme l’indique
son nom, cette application se donne pour but de protéger les smartphones sous
Android OS contre les attaques émanant des pirates informatiques.
La renommée du système d’exploitation mobile Android OS n’a pas eu que de
bons côtés. En effet, durant ces derniers mois, plusieurs attaques ont été menées contre cette plateforme, allant des simples SPAM (SMS et vocaux) aux applications malicieuses donnant accès aux informations personnelles d’un mobinaute à des tiers. C’est donc dans le but de protéger ses clients et de
leur permettre de profiter sereinement de toutes les possibilités que propose Android OS que
l’opérateur Bouygues Telecom a lancé cette application mobile.
L’application « Sécurité », qui est pré-embarquée sur certains téléphones sous abonnement chez
Bouygues Telecom, fonctionne de la même façon que les centres de sécurité/suites sécuritaires présents sur les PC. Proposant trois rubriques (Anti-Spam, Applications malveillantes et Contrôle des applications), l’application « Sécurité » signalera aux utilisateurs que son mobile n’est pas protégé à travers
un picto « ! ». Ces derniers pourront donc activer les normes sécuritaires nécessaires proposées par
l’application en vue de protéger leur smartphone.
L’application est disponible depuis le 21 juillet dans « Mon Espace Appli » et également sur l’Android
Market.
Forum
du groupe « Défis et stratégies » :
diagnostic du secteur des télécoms en Afrique
Le
54 Etats, près d’un milliard d’habitants, plus de
178 opérateurs télécoms, mais des infrastructures
inadaptées, le plus faible nombre de personnes
connectées au monde. Voilà, ce qui est des
faits. Heureusement, les perspectives sont prometteuses pour le continent africain. Les compétences techniques existent, la volonté politique
est de plus en plus affichée. Ce sont entres
autres conclusions auxquelles sont parvenus les
participants du forum organisé par le cabinet
« Défis et stratégies » le vendredi 29 juillet 2011 à
Ouagadougou sur l’état des lieux et les perspectives des télécommunications en Afrique et particulièrement au Burkina.
En une demi-journée, experts, étudiants et autres professionnels des télécoms ont fait le diagnostic du secteur.
Sous le contrôle du groupe « Défis et stratégies » et de son
directeur général Paul Emile Ebrouthié. Après avoir souhaité la bienvenue aux participants, place au modérateur du jour, Thierry N’Doufou. Puis, aux communications
succèdent les débats. Aussi, si non plus riches que le contenu des communications de base. « Nous sommes satisfaits par le nombre de participants, satisfaits aussi de la
qualité des participants, satisfaits également de la qualité
des intervenants, tant au niveau des communicateurs
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que de la richesse des contributions apportées par l’auditoire », affirme Paul Emile Ebrouthié.
Les opérateurs historiques constituent quasiment les seuls sur le marché de la téléphonie fixe, avec des
infrastructures vieillissantes. L’Internet à partir du téléphone fixe est donc inaccessible pour la majorité
des africains. Le Burkina compte à peine 150 000 abonnés au téléphone fixe et 20 000 abonnés à
l’internet via le téléphone fixe. La vulgarisation du mobile constitue une révolution pour le secteur des
télécoms. Les infrastructures mobiles sont essentiellement des Réseaux GSM et GPRS/EDGE en majorité
3G naissants. En plus du satellite, l’Afrique est connectée au monde via des câbles sous-marins dont
l’ouverture de la plupart date de 2009 à 2012. Aujourd’hui, le continent dispose de 17 points
d’atterrissement dans 16 pays en Afrique. Voilà le constat fait par Youssouf Soumana Maïga de
l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) dans sa communication sur l’état des lieux des Etat des infrastructures des télécommunications en Afrique.
Les TIC constituent une opportunité de développement pour le continent. Il faut donc mettre l’accent
sur les infrastructures. Pour ce faire, le gouvernement burkinabè ambitionne de mettre en place un
backbone national mutualisé d’environ 5000km afin d’offrir une large bande sécurisé au pays. « L’Etat
ne peut pas être opérateur, mais il faut qu’il accompagne les acteurs du secteur privé », reconnaît Lamoussa Oualbéogo, conseiller technique du ministre des transports, des postes et de l’économie numérique.
La seconde communication a été animé Amadou Kaboré, analyste marketing de l’ONATEL sous le
thème : « les Services Télécoms en Afrique ». Il s’est focalisé sur les services à valeurs ajoutées tels que les
mobile-payment. Avec 20% de la population mondiale, l’Afrique n’avait que 2% du réseau planétaire
jusqu’en 1996. La faute aux coûts et au taux de désabonnement élevés. Entre 2005 et 2009, le secteur a
enregistré une forte progression, environ 40%. Mais, la dynamique s’est estompée à partir de 2009 et
laisse place à la stagnation.
Dans la troisième communication, Issoufou Seynou, Expert TIC, Chef du service système d’informationmétier à ONATEL, spécialiste de la réglementation a, quant à lui, abordé le cadre juridique et réglementaire des télécommunications en Afrique. Révision des lois sur les télécoms, octroi de licence globale et autres reformes n’ont pas permis de connecter véritablement le continent africain. Il faudrait
donc tendre vers « une régulation convergente= télécoms+informatique+médias, passage d’une organisation du secteur intégré verticalement à une organisation en couche avec l’introduction
d’opérateur d’infrastructures », propose-t-il.
La large bande étant le moteur de l’économie numérique et le soubassement de la société de
l’information, les Etats africains doivent réviser leurs visions et leurs politiques afin de renforcer le cadre
institutionnel, politique et règlementaire. Il faudra passer de l’organisation verticale à une organisation
horizontale, favoriser le développement des backbones nationaux et régionaux, favoriser le développement des réseaux d’accès en fibre optique, planifier le secteur des TIC (développement des infrastructures, des services, des applications, des compétences et du cadre institutionnel et politique). C’est
donc dire que l’Afrique a encore du chemin à faire pour rattraper son retard dans les télécoms. Mais
l’espoir est permis.
Moussa Diallo
Faso-tic.net
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Paul Emile Ebrouthié, DG du groupe Défis et
stratégies : « Le Burkina, tout comme la Côte
d’Ivoire, a une activité télécom dynamique »
A l’issue de la tenue de ce forum, le tout premier du cabinet Défis
et stratégies Burkina, nous avons tendu notre micro au patron du
goupe, basé en Côte d’Ivoire.
Je suis Paul Emile Ebrouthié, DG du groupe Défis et stratégies, une
société spécialisée dans le conseil aux entreprises télécoms. Nous
sommes présents dans huit pays et nous démarrons nos activités
ici au Burkina par ce forum avec pour thème les enjeux et les
perspectives des télécommunications en Afrique, le cas du Burkina.
Quelles sont vos sentiments après l’organisation de ce tout premier forum au Burkina ?
Nous sommes satisfaits. Satisfaits par le nombre de participants, satisfaits aussi de la qualité des participants, satisfaits également de la qualité des intervenants, tant au niveau des communicateurs qui ont
animé les ateliers que de la richesse des contributions apportées par l’auditoire. En gros, je dirai que
nous sommes satisfaits de cette première rencontre ici au Burkina.
Donc, objectif atteint…
L’objectif est totalement atteint. L’objectif, c’était dans un premier temps faire l’état des lieux des télécommunications notamment sur ces aspects infrastructures, services et régulation au niveau du Burkina.
Qu’est-ce qu’on a comme infrastructures actuellement ? Vers quoi pourrait-on aller ? Qu’est-ce qu’on
a comme service ? Est-ce que cela satisfait déjà le quotidien de nos populations ? En gros, c’est à
toutes ces questions qu’on voulait s’attaquer. C’était ça l’objectif de ce forum.
A quoi serviront les conclusions des travaux de ce forum ?
Nous allons produire d’abord de la documentation sur ce forum, de la documentation issue des différentes contributions que nous allons distribuer gratuitement aux opérateurs et aux institutionnels. Chacun pourra s’en servir pour son plan d’activité, à la fois au niveau du développement de son plan
d’action et aussi de son plan stratégique.
En comparant l’évolution des télécoms au Burkina et en Côte d’Ivoire, que faut-il retenir ?
Je ne voudrais pas entrer dans un état comparatif parce que chaque pays a ses forces et ses faiblesses. Je pense que le Burkina a une activité télécom très dynamique, tout comme la Côte d’Ivoire.
Tous les deux pays sont en retard par rapport à l’occident. Il faut qu’ensemble on puisse mettre les
moyens pour rattraper le retard que nous avons par rapport aux pays occidentaux et aux pays asiatiques. C’est ça le plus important.
Pour rattraper ces pays, faut-il mettre l’accent sur les compétences techniques ?
Oui et non. Oui, parce qu’on a besoin des compétences techniques effectivement pour avancer. Non,
parce qu’il y a beaucoup plus de volonté politique que de ressources. L’Afrique dispose déjà d’assez
de ressources, vous l’avez constatez ici dans la salle, vous avez vu la pertinence des contributions. Ça
montre que l’Afrique et notamment le Burkina a de la compétence pour parvenir aux objectif sus cités.
Tout le reste est dans la volonté politique. Et, on remarque à ce niveau aussi que l’Etat burkinabè pas
mal de chantiers qui pourront redynamiser le secteur des télécommunications et dans une plus large
mesure le secteur des TIC. Je pense que la volonté étant là, il ne reste que le temps. Je pense que d’ici
quelques années, ce retard sera derrière nous.
Propos recueillis par Moussa Diallo - Faso-tic.net
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Grâce au réseau optique sous-marin, l'Afrique se
connecte au haut débit
Alcatel commence cet été la pose du câble
ACE entre l'Europe et l'Afrique pour un consortium emmené par France Télécom. Reportage
dans une usine de fabrication et sur le pont
d'un navire câblier.
Dans le port de Calais, l'embarquement d'un
des plus grands câbles sous-marins au monde
vient de commencer. Deux navires câbliers
chargent dans leurs vastes soutes des milliers
de kilomètres de fibre optique fabriqués dans
l'usine d'Alcatel Submarine Network (ASN). La pose du câble ACE (Africa Coast to Europe) va pouvoir
commencer : 17.000 kilomètres de fibre optique sous-marine entre la pointe de la Bretagne et Le Cap
en Afrique du Sud qui donnera accès à Internet à haut débit à 23 pays africains de la côte atlantique.
Un consortium de 20 opérateurs, emmené par France Télécom, a lancé ce projet qui vise à développer
la connectivité en Afrique mais aussi à sécuriser les accès Internet de l'Afrique en doublant les câbles
déjà existants. Le projet ACE représente un investissement global de 700 millions de dollars. La fabrication et la pose du câble ont été confiées à la filiale d'Alcatel-Lucent. D'une capacité de 40 gigabits par
seconde, il sera opérationnel au premier semestre 2012.
En compétition avec Tyco et nec
ASN revendique 40% du marché des réseaux optiques sous- marins, en compétition avec l'américain
Tyco et le japonais NEC. Un marché qui s'est stabilisé à 2 milliards de dollars en 2010, après un fort rebond en 2006 dû aux besoins croissants de l'Internet à haut débit. Le groupe français a installé 24.000
km de câbles en 2010. Dans son usine de Calais, la fibre optique subit de nombreux traitements pour résister à la pression de l'océan. Elle est notamment enrobée d'une résine qui l'isole de l'eau et d'une
gaine en cuivre pour alimenter en électricité les répéteurs. Ces équipements électroniques connectés
aux câbles tous les 70 km servent à amplifier le signal lumineux dans la fibre optique. Plus de 200 répéteurs seront nécessaires pour le câble ACE. Enfin les câbles proches du rivage doivent être protégés des
ancres et des activités de pêche par une armure d'acier torsadé et une gaine de bitume. Ces équipements ont une durée de vie de vingt ans. Autre temps fort avant la pose : le choix du parcours du câble
grâce à une cartographie précise des fonds marins et des mesures géotechniques.
"En complément de la fabrication des câbles, nous avons développé une flotte de navires câbliers car
nos clients veulent des systèmes complets livrés clé en main", explique Philippe Dumont, président d'Alcatel Submarine Networks. Le groupe s'est associé avec l'armateur Louis Dreyfus pour opérer depuis dix
ans une flotte de six navires dédiée à la pose et la maintenance. ASN fournit et pose des câbles pour
de grands consortiums qui investissent dans le renforcement des liaisons intercontinentales mais aussi
pour des opérateurs télécoms souhaitant s'équiper d'un câble pour leur propre usage. C'est le cas du
câble Perth-Singapour qui va permettre à un opérateur de la côte ouest de l'Australie d'être moins dépendant des liaisons via Sydney.
Laurent Pericone, à Calais
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Une quatrième licence mobile en Belgique aussi
Copyright Reuters
La "joint venture" des câblo-opérateurs Telenet et Tecteo a remporté cette licence pour 74 millions
d'euros sur dix ans. Bientôt un nouveau concurrent pour Belgacom, France Télécom et KPN.
Quelques mois après la France, qui aura bientôt son quatrième opérateur Free Mobile, la Belgique vient
d'attribuer une quatrième licence de téléphonie mobile. C'est la co-entreprise des deux câbloopérateurs Telenet et Tecteo (connu sous la marque Voo) qui l'a obtenue mardi, pour un montant mensuel de 616.650 euros sur dix ans, soit un peu moins de 74 millions d'euros. Pour mémoire, Free a versé
619 millions d'euros l'an dernier à l'Etat français.
Bientôt des licences 4G
Telenet et Tecteo ont dix-huit mois pour lancer leur service. Ils viendront concurrencer l'opérateur historique belge Belgacom, qui exploite la marque Proximus, mais aussi Mobistar, filiale à 51% de France Télécom, ainsi que Base, contrôlé par le néerlandais KPN. Telenet a d'ailleurs actuellement un contrat
d'opérateur mobile virtuel (MVNO) avec Mobistar dont il emprunte le réseau. En parallèle, le régulateur
belge des télécommunications s'apprête à attribuer des licences de quatrième génération d'ici à la fin
de l'année.
Delphine Cuny
Carlos Slim recompose son empire contesté des
télécommunications
L'homme le plus riche du monde va réunir ses
activités de téléphonie fixe et mobile scindées en
2001. Ce rapprochement intervient alors que sa
situation de quasi-monopole est attaquée par les
autorités mexicaines de la concurrence.
Le groupe mexicain America Movil, premier opérateur de téléphonie mobile d'Amérique latine, a
annoncé qu'il allait acquérir la participation de
40% qu'il ne détenait pas encore dans Telefonos
de Mexico (Telmex) pour 6,5 milliards de dollars, en actions et en numéraire. L'an dernier, America Movil
avait repris 60% de Telmex, son ancienne maison-mère, pour environ 23 milliards de dollars.
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Telmex, en perte de vitesse
Dix ans après la scission de ses activités de téléphonie fixe et mobile, le milliardaire mexicain Carlos Slim
va les rassembler sous une même structure, afin de réaliser des synergies, en réunissant notamment les
centres de services aux abonnés et des magasins. Certains analystes, dont Christopher King, chez Stifel
Nicolaus, craignent toutefois que les comptes de cet ensemble soient pénalisés par Telmex dont le
nombre de ses abonnés chute régulièrement.
Riposter dans le "triple play"
D'autres opérateurs avancent en revanche qu'il sera plus facile, une fois l'opération achevée, pour Carlos Slim de combattre son grand rival Grupo Televisa. Ce dernier propose des offres "triple play" liant téléphonie fixe, Internet et télévision et pénètre actuellement le marché de la téléphonie mobile. Au trimestre dernier, Telmex a perdu 308.000 abonnés de ligne fixe. Mais avec 15,3 millions de clients, sa part
de marché reste très élevée au Mexique, à 78%, tandis que celle d'America Movil s'inscrit à 70%.
Une amende de 1 milliard de dollars
Cette position dominante est de plus en plus contestée par les autorités anti-trust du pays qui ont récemment infligé une amende de 1 milliard de dollars à America Movil pour pratiques anticoncurrentielles. Carlos Slim, dont 59% de la fortune évaluée à 70 milliards de dollars sont regroupés au
sein d'America Movil, a fait appel de cette condamnation.
Eric Chalmet
Lancement d'un appel d'offre pour la cession de 7%
de Maroc Telecom
Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom. /DR
L'Etat a lancé un appel d'offre pour la cession en bourse de 7% des 30%
du capital détenu dans le groupe Maroc Telecom.
"Cet appel d'offre vise le choix d'une banque d'affaires qui sera notamment chargée de la valorisation de Maroc Telecom sur la base de diverses méthodes d'évaluation financière", selon un communiqué du ministère de l'Economie mardi.
La vente, qui devrait rapporter à l'Etat près d'un milliard de dollars, ne se fera "que si les conditions de
marché le permettent et les objectifs précités atteints", poursuit le communiqué.
L'annonce récente que des parts de l'Etat allaient être vendues pour dégager des liquidités avait suscité des critiques au sein de l'opposition parlementaire: celle-ci refuse, comme Lahcen Daoudi, chef du
groupe parlementaire du PJD qu'on brade Maroc Telecom, "un fleuron de l'économie nationale".
"La participation de l'Etat dans le capital de Maroc Telecom s'établit actuellement à 30%, le reste étant
détenu à raison de 53% par Vivendi Universel et 17% constitue le flottant en bourse de Casablanca et
Euronext-Paris", rappelle le ministère de l'Economie.
Selon les experts, cette vente devrait permettre d'augmenter les recettes de l'Etat dont le trou budgétaire se creuse de plus en plus.
Le déficit budgétaire devrait être supérieur à l'objectif de 3,5% de déficit prévu pour 2011 et pourrait atteindre 5%, selon la Banque centrale.
Pour renflouer ses caisses, et financer les revendications sociales croissantes, l'Etat a vendu cette année
des parts dans la Banque centrale populaire qui lui ont rapporté quelque 5,5 milliards de dirhams. L'Etat
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a également vendu en juillet la société minière SSM (sels) au groupe privé Delta Holding pour 655 M de
dirhams.
Les importantes augmentations des salaires publics sur fond de grogne sociale et de révoltes dans les
pays du Maghreb, ont porté le déficit public à 17,6 milliards de dirhams à la fin mai contre 3,4 mds de
dirhams en janvier 2011.
aufait/agence
Futur Telecom initient les PME aux tablettes
interactives
Futur Telecom, opérateur de téléphonie spécialisé auprès des PME, vient d'équiper de tablettes interactives ses conseillers techniques et toute son équipe commerciale. La démarche
vise à sensibiliser les dirigeants et cadre des PME aux bénéfices de ces nouveaux
outils nomades.
" Ces tablettes offrent de nouvelles possibilités aux TPE / PME en termes d'applications et de services qui peuvent permettre d'augmenter leur productivité ou améliorer les services rendus à leurs clients. Notre équipe commerciale en est une très
bonne illustration : les tablettes servent notamment à présenter dans un format
adapté et ergonomique notre catalogue d'offres ou nos propositions commerciales". souligne Gilles Brunschwig, Directeur général de Futur Telecom.
Futur Telecom souhaite ainsi accompagner ses clients au moment où le marché des tablettes interactives évolue fortement avec de multiples références notamment autour d'Apple et du système
ANDROID. Dans un avenir proche, de nombreux constructeurs vont lancer des tablettes sous ANDROID
ou d'autres environnements comme RIM / Blackberry, augmentant ainsi les choix d'équipement des
PME.
Les conseillers techniques ou commerciaux Futur Telecom auront accès à l'ensemble des services mobiles professionnels utiles pour une entreprise : emails, agenda partagé, annuaire de l'entreprise, applications métiers (parc clients, outils de propositions commerciales, catalogue mobile), dossiers partagés,
etc. Futur Telecom va également inciter ses 300 partenaires revendeurs à s'équiper avec une offre attractive à moins de 100 €.
Un réseau télécoms aurait-il pu empêcher le 11Septembre?
Dans son numéro de septembre, déjà en kiosques et dont des extraits
sont disponibles en ligne, le magazine Vanity Fair révèle que les Américains ont raté en 1999 l’opportunité de contrôler un réseau télécoms
en Afghanistan, ce qui aurait pu se révéler décisif pour empêcher les
attentats du 11 septembre 2001.
A l’époque, le pouvoir taliban était sur le point d’accorder une licence à une société américano-afghane, Afghan Wireless Communications, pour construire un réseau mobile et internet dans le pays.
Or, l’un des dirigeants de cette société, Ehsan Bayat, «était aussi une
source travaillant pour le contre-terrorisme avec le FBI», et aurait donc
pu coopérer sur la surveillance des appels et emails avec les autorités
américaines. «Nous avons toujours pensé que c’est comme cela qu’ils
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captureraient les terroristes. Ce n’était pas juste une question d’argent, nous pensions que nous faisions
quelque chose de bien», a affirmé à Vanity Fair l’épouse d’un des partenaires britanniques de Bayat.
Ce projet, baptisé «opération Foxden», se heurta cependant au désir de l’administration Clinton
d’interdire les relations commerciales avec les talibans, puis aux divisions entre et au sein des agences
gouvernementales (CIA, NSA, FBI…).
«Pourquoi nous ne l’avons pas mis en place? Parce que nous n’étions pas foutus de nous mettre
d’accord», a expliqué un ancien dirigeant de la CIA à Vanity Fair. Selon le magazine, «un réseau mobile très semblable à celui envisagé lors de l’opération Foxden fut finalement construit, mais seulement
après le 11-Septembre».
Deux articles du New York Times permettent de remettre dans leur contexte de l’époque les évènements décrits par Vanity Fair. Daté du 15 septembre 1998, le premier expliquait comment une entreprise
du New Jersey, Telephone Systems International, venait de signer un contrat de 240 millions de dollars
pour développer un réseau mobile en Afghanistan.
Daté du 12 novembre 2001, le second racontait lui que Telephone Systems International avait formé
Afghan Wireless Communication en tant que société commune avec le ministère afghan des Communications, mais avait dû se retirer sur injonction gouvernementale en 1999, malgré son lobbying auprès
du département du Trésor. Dans aucun des deux articles il n’était fait mention à l’époque de liens de
l’entreprise avec les services secrets américains.
Appel à la grève géante chez l'Américain Verizon
Deux syndicats de l'opérateur de télécommunications, qui représentent 45.000 collaborateurs sur un effectif total de 196.200 personnes,
appellent à la grève, face à certaines exigences de la direction. Celle-ci souhaite notamment pouvoir licencier plus facilement.
Les grèves dans le secteur de la téléphonie ne
sont pas monnaie courante, en particulier aux
Etats-Unis. Deux syndicats du groupe américain
de télécommunications Verizon ont donc
frappé fort dimanche, en appelant immédiatement à cesser le travail. Les deux organisations syndicales en question - Les travailleurs des télécommunications d'Amérique et La fraternité internationale
des travailleurs de l'électricité - représentent 45.000 personnes, soit près d'un quart de l'effectif total de
Verizon.
Si cet appel est massivement suivi, il pourrait peser sur le service de téléphonie fixe du groupe, ainsi que
sur la fourniture d'accès à Internet et à la télévision. Verizon va toutefois faire appel à des salariés non
grévistes pour tenter de limiter les conséquences de cet arrêt de travail.
Si les syndicats ont décidé d'une action aussi radicale, c'est qu'ils jugent disproportionnées certaines
concessions que le groupe exige de leur part. Verizon souhaite en effet disposer de plus de souplesses
pour licencier des collaborateurs, entend ramener le nombre de jours d'arrêt-maladie payés par l'employeur à cinq par an, et plaide en faveur de rémunérations davantage corrélées aux performances
des salariés.
Pour justifier ces sacrifices, le groupe invoque les contre-performances de sa branche téléphonique
fixe, dont le chiffre d'affaires a fléchi de 1,2% au premier semestre, alors que celui de la division téléphonie mobile a grimpé de 10%.
Christine Lejoux -
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Un gros potentiel
Le jeu en vaut la chandelle. Avec un taux de pénétration du téléphone mobile de seulement 17 %, la
RD Congo (66 millions d’habitants) présente un beau réservoir de croissance. En outre, même si CCT
occupe la quatrième place sur le marché derrière Vodacom, Bharti et Tigo, aucun opérateur ne domine réellement.
Toutefois, l’accord avec ZTE n’est pas acquis : le groupe chinois insiste pour qu’Orange continue
d’acheter ses équipements. Par ailleurs, l’opérateur français a été approché par le sud-africain Vodacom, qui pourrait également céder sa filiale congolaise.
L'ado anglais "drogué" au smartphone
Par lefigaro.fr
En Grande-Bretagne, 60% des adolescents se déclarent «hautement accros» à leur smartphone, selon
une enquête du régulateur national des télécoms, l’Ofcom, parue aujourd’hui. Ils sont 37% des adultes
à reconnaître le même syndrome.
La grande majorité des utilisateurs de smartphones (81%) le laissent allumé en permanence, même au
lit. Environ 40% des Anglais interrogés par l’Ofcom reconnaissent le consulter dès le réveil. Dans la journée, plus de la moitié (51%) des adultes et les deux tiers (65%) des adolescents l’utilisent alors qu’ils sont
avec des amis. Près d’un adulte sur quatre (23%) et le tiers des ados s’en servent durant les repas. Et
47% des adolescents admettent le garder dans leur salle de bain ou aux toilettes.
Des appels professionnels durant les vacances
Cette enquête de l’Ofcom, qui a sondé 2073 adultes et 521 au mois de mars, confirme que le smartphone abolit les frontières entre la vie personnelle et professionnelle. Ainsi, 30% des utilisateurs de smartphones disent répondre à des appels personnels durant leurs heures de travail, contre 23% pour les possesseurs d’autres téléphones. Dans l’autre sens, 70% des utilisateurs de smartphones prennent des appels professionnels en vacances, et 24% régulièrement, contre 16% pour ceux qui ne sont pas équipés
de ce type de téléphone.
En Grande-Bretagne, plus d’un quart des adultes (27%) et la moitié des adolescents (47%) sont équipés
d’un smartphone, acheté dans la plupart des cas au cours des douze derniers mois. Entre janvier et juin,
pour la première fois, plus de la moitié des 13,6 millions de mobiles vendus dans le pays étaient des
smartphones, selon des données de GfK citées par le Guardian.
France Télécom-Orange souhaite racheter CongoChina Télécom (CCT).
© Darren Staples / REUTERS
À travers China-Congo Télécom, le groupe français Orange vise le marché prometteur de la RDC.
Toujours en négociation avec Porto-Novo pour l’acquisition de Bénin Télécoms, France Télécom (marque
Orange) a confirmé être sur les rangs pour prendre le contrôle de l’opérateur China-Congo Télécom
(CCT). Des discussions exclusives ont été ouvertes avec l’équipementier chinois ZTE, actionnaire majoritaire de la compagnie (51 %). En parallèle, Orange a annoncé participer à l’appel d’offres lancé par
Kinshasa pour la vente des 49 % restants.
En 2009, une première tentative de prendre pied dans le pays avait échoué, bloquée par Louise Munga, alors ministre des PTT. Le lobbying de Paris n’avait à l’époque rien changé. Accompagné par la
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banque Lazard, Orange serait prêt à débourser 200 millions d’euros pour CCT – une partie de cette
somme servira à éponger les dettes de l’opérateur. D’importants investissements – plusieurs centaines
de millions d’euros – seront ensuite nécessaires pour améliorer la performance du réseau.
Deutsche Telekom menace la Grèce
Le directeur financier de l'opérateur allemand Deutsche Telekom, acteur majeur sur le marché grec
des télécoms, a déclaré jeudi que le groupe allait "vérifier si des investissements en Grèce valaient la
peine".
Thimoteus Höttges a laissé entendre que de cet examen dépendrait en particulier la décision de
Deutsche Telekom d'acheter ou non la part de 6% encore détenue par l'Etat grec dans l'opérateur OTE.
Le patron de Deutsche Telekom, René Obermann, a indiqué qu'il "examinerait de très près" et "de manière critique" toute offre venant d'Athènes.
Il a par ailleurs accusé les autorités de régulation grecques de prendre des décisions "incompréhensibles" et d'être "hostiles à tout investissement."
Deutsche Telekom se plaint régulièrement de difficultés pour lancer en Grèce de nouveaux produits.
Le directeur financier a par ailleurs estimé que le groupe rencontrait "des problèmes liés au droit du travail" en Grèce, en ce qui concerne le temps de travail hebdomadaire ou les prestations sociales.
Le groupe allemand est un acteur majeur en Grèce, où il vient de monter à 40% du capital d'OTE en
rachetant une part de l'Etat grec. Il y avait été contraint en vertu d'une option d'achat négociée par le
passé.
Téléphonie mobile : l’Algérie dixième sur le marché
arabe
L’Algérie est classée au dixième rang dans le marché arabe de la téléphonie mobile, selon un indice
conçu par la compagnie de conseil en télécoms Arab Advisors Group. Avec un score de 61,2%, elle se
situe au milieu du tableau qui comprend 19 pays de cette région.
Le secteur de la téléphonie mobile a enregistré une croissance de 1,08% durant le premier trimestre
2011, a indiqué Arab Advisors group. Le niveau de concurrence sur le marché des téléphones et des
services portables conçu après le calcul d’un score qui note neuf aspects, dont le nombre
d’opérateurs déjà actifs, la part de marché de l’opérateur leader, le nombre d’offres prépayées et
post payées, l’existence d’offres spéciales aux entreprises ainsi que la disponibilité des services mobiles
de troisième génération (3G).
Le Liban clos le classement avec un score de 33,8 %, bien en deçà de la moyenne régionale de 58,14
% et de son score de 35,1 % en 2007 alors que l’Arabie saoudite arrivait en première place au classement régional en termes de compétitivité de son marché de la téléphonie mobile, a précisé l’AAG.
L’Arabie saoudite a obtenu un score de 76 %, suivie par la Jordanie (75,4 %), la Palestine (69,6 %), Oman
(69,5 %), l’Égypte (68,2 %), le Maroc (64,7 %), l’Irak (64,3 %), la Tunisie (63,2 %), Bahreïn (61,3 %), l’Algérie
(61,2 %), le Yémen (58,6 %), la Mauritanie (57,1 %), le Soudan (55,7 %), le Koweït (54,6 %), le Qatar (48,2
%), les Émirats arabes unis (47,2 %), la Syrie (42,2 %), la Libye (34 %) et le Liban (33,8 %).
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Téléphonie mobile : l'Algérie dixième sur le marché arabe
Selon l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) La téléphonie mobile en Algérie comptait exactement 32.780.165 abonnés à la fin de l’année 2010, en hausse
de 50.341 abonnés par rapport à 2009, alors que la téléphonie
fixe est repassée sur la barre des 3 millions d’abonnés.
L’opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) détenait, en 2010, 46% de parts de marché avec
15.087.393 abonnés, en hausse par rapport à 2009 (14.617.642
abonnés. Par contre, le nombre d’abonnés d’ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) a reculé passant de 10.079.500 abonnés
en 2009 à 9.446.774 en 2010, ce qui correspond à une part de
marché de 28,8%. Watania Télécom Algérie (WTA, Nedjma) comptait, pour sa part, 8.245.998 abonnés
en 2010, en hausse par rapport à 2009 ((8.032.682), soit une part de marché de 25,2%.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile a baissé en 2010, atteignant 90,30%, comparativement
à 2009 où il était à 91,68%, a relevé la même source. Concernant la téléphonie fixe, un peu plus de 3
millions d’abonnés ont été comptabilisés au 28 février 2011.
Le groupe public Algérie Télécom, seul sur le marché, comptait à cette échéance très récente
2.537.000 abonnés à la téléphonie fixe filaire et 533.300 au WLL (Wireless Local Loop), réseau sans fil utilisant les ondes hertziennes. Concernant l’Internet haut débit, le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d’ADSL est estimé à 830.000 à fin février 2011, soit un taux de pénétration d’environ 10%.
Par Yasmine Idjer
Mauritel lance un projet de câble à fibres optiques
Nouakchott-Kobonni
L'opérateur téléphonique Mauritel a lancé à Nouakchott le « Projet de câbles à fibres optiques Nouakchott -Kobonni », sous la supervision du Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat à l'Education Nationale chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles Mohamed Ould
Khouna.
La cérémonie de lancement dudit projet, organisée au siège central de Mauritel, en présence de
membres du gouvernement, a réuni de nombreux invités, notamment des opérateurs économiques et
des partenaires.
Le projet dont le ruban symbolique a été coupé par le ministre d'Etat à l'éducation, consiste à la mise
en place, sur une longueur de 1000 km -Kobonni d'un câble à fibres optique d'une capacité de 24
fibres reliant la capitale Nouakchott à la ville de Kobonni à l'extrême est du Hodh Gharbi.
Le projet du câble à fibres optiques, qui permettra la fourniture d'un débit de 2,5 Gbps extensible à plus
de 40 Gbps, sera réalisé à un coût global de 3 milliards d'ouguiyas sur financement de Mauritel et exécuté par le fournisseur mondial d'équipements de télécommunication, le groupe chinois Huawei.
Cette nouvelle infrastructure utilisant des technologies de pointe, devra permettre d'offrir une capacité
importante aux villes et localités se trouvant sur le tracé du câble.
Source: Agence Nouakchott d'Information
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Lancement du premier AppShop tunisien par
Orange
Orange Tunisie renforce son engagement en faveur du développement des applications mobiles en
Tunisie. Ã- partir du 31 mai 2011, les abonnés Orange accéderont en un clic à des centaines d'applications tunisiennes et internationales. Une large gamme de mobiles et les principaux systèmes d'exploitation mobiles (Android, Blackberry, Symbian, Java et Windows Mobile) seront supportés.
L'Application store est le prolongement de toutes les initiatives de l'opérateur en faveur des développeurs tunisiens. En effet, après les formations initiées depuisâ-‚ octobre, l'ouverture de l'Orange Developper Center en décembre pour accompagner les projets, l'Application Store est le «grand magasin
virtuelâ-‚» qui permettra à chaque développeur de vendre son application.
A partir d'aujourd'hui, tous les développeurs peuvent déposer leurs applications mobiles sur la site, visitez, et recevront ainsi 70% des revenus de leurs applications.
Les clients Orange pourront parcourir notre catalogue d'applications mobiles et télécharger facilement
autant d'applications gratuites et payantes qu'ils le souhaitent.
Les clients Orange n'auront pas besoin de s'inscrire ou de s'identifier, et ils auront directement accès aux
applications compatibles avec le terminal qu'ils utilisent. Le processus est simple, rapide et logique: le
mobile est détecté automatiquement, pas besoin de carte bancaire, téléchargement en un seul clic.
L'Orange App Shop sera accessible via le portail mobile m.orange.tn et par la suite directement sur tous
les terminaux Orange.
L'Orange AppShop a été conçu et mis en oeuvre exclusivement par du savoir-faire tunisien.
La promotion de l'ingénierie tunisienne à l'échelle internationale à travers la création de services à valeur ajoutée permettra l'émergence d'une nouvelle économie avec un fort potentiel d'employabilité.
En ce sens, l'ouverture sur le marché international constitue un vecteur important d'exportation du savoir-faire tunisien.
Aujourd'hui Orange Tunisie offre la possibilité aux développeurs de publier des applications de qualité à
tous les clients Orange en Tunisie, et très bientôt à tous les clients Orange dans le monde.
Source: La Presse
Le paiement Western Union pour Google AdSense
lancé au Cameroun, à l’Île Maurice et au Sénégal
Il existe des millions de sites Internet et de blogs à travers l’Afrique. ces contenus transforment Internet,
pour le plus grand bénéfice des internautes. Google AdSense permet aux éditeurs de contenu de développer leur activité en ligne en les aidant en termes de monétisation. AdSense est un programme qui
permet aux éditeurs d’afficher des annonces pertinentes sur leur site Internet et d’en tirer des revenus.
Utilisable gratuitement, rapide à configurer; il permet désormais d’être payé encore plus facilement.
En octobre 2010, nous avons annoncé le lancement des Paiements Western Union Quick Cash® pour
Google AdSense au Ghana, au Kenya et en Ouganda. Aujourd’hui, nous ajoutons trois pays à la liste,
cette fois-ci en Afrique francophone. Si vous êtes éditeur Google AdSense, vous pouvez à présent demander des paiements via Western Union Quick Cash au Cameroun, à l’Île Maurice et au Sénégal.
Les paiements par Western Union Quick Cash sont gratuits et vous parviennent plus rapidement que les
chèques. Ils sont effectués selon notre échéancier de paiement normal et à disposition dans votre devise locale auprès de votre agent local Western Union, le lendemain de leur émission.
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Deux choses à noter: nous ne pouvons adresser de règlements Western Union qu’aux éditeurs disposant
d’un compte individuel à ce moment-là. De plus, le nom du bénéficiaire sur votre compte doit être
strictement identique à celui indiqué sur la carte d’identité nationale utilisée pour toucher votre dû.
Pour savoir comment souscrire à Western Union et récupérer vos paiements, consultez notre Centre
d'aide, et pour vous inscrire à AdSense, rendez-vous sur le site google.com/adsense.
Cellphones will replace cash in Africa
Cellphones set to become an alternative means of payment to cash, giving a major boost to banks
keen to penetrate the unbanked market
SURE KAMHUNGA
THE use of cellphones as an alternative means of payment to cash is set to rise significantly in coming
years. This will be a major boost particularly for banks that are keen to penetrate the unbanked market.
KPMG said in a recent report that this new form of payment would have wide implications and benefits
for developing economies.
Its benefits would be transformational, particularly for developing economies, such as SA, which have
large sections of their population who are either under- banked or unbanked.
SA has more than 11-million people without access to financial services, and the big four are promoting
cellphone banking solutions to penetrate this market.
"In every market, mobile payments stand to take the place of cash," said KPGM in a report based on a
recent global online survey of 970 companies.
The most successful cellphone venture launched so far in Africa is the M-Pesa service by Safaricom in
partnership with its UK-based parent Vodafone. It was launched in March 2007 and now has more than
9,5-million subscribers using the service to make person-to-person money transfers.
Locally, Nedbank has also launched a similar service with Vodacom , which has more than 170000 registered users.
KPMG said that the advantages of cellphone payments for consumers, telecom providers, technology
vendors, financial services companies, retailers, and governments were not theoretical.
This was because all these parties were benefiting from cellphone payment offerings across many regions, or planting the seeds for future growth. "In developing economies that rely predominately on
cash, replacing cash with electronic payments initiated by mobile phones and carried over mobile
networks will have a transformative effect on economies as a whole — including governments," KPMG
said.
The strategic legal adviser at First National Bank eWallet Services, Kim Dancey, agrees with the survey.
She said with an estimated 300- million cellphone subscribers in Africa, development agencies in the US
and UK have already noted that cellphones hold the greatest promise for migrant workers to send
money to their home countries.
"With an annual mobile phone market growth rate of 65% within the continent, which is twice the global
average, the potential for cross-border services is immeasurable," she said.
KPMG said developing countries had two trigger points for adopting cellphone payments . "For those
consumers who have access to financial services in the form of bank accounts, remittance facilities,
and credit or debit cards — typically those living in urban environments — the trigger is convenience.
Among this segment mobile phone ownership is practically a given," it said.
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"For those outside the reach of financial services — the unbanked, typically rural or semi-urban residents
— the trigger is accessibility, introducing them to financial service capabilities previously beyond their
reach," KPMG said.
[email protected]
Africa pioneers high-speed internet
Sanday Chongo Kabange in Berlin, Germany
Reliable Internet access and connectivity has for decades been a hindrance to Africa's development
agenda. Several attempts to enhance connectivity and reliability for Africa's Internet are currently underway and huge investments have so far been poured into these gigantic continental initiatives.
The African Union (AU) together with private investors are working in different projects that aim to enhance the continent’s unreliable Internet connectivity and accessibility.
In this regard, South Africa, the continent’s
largest economy has demonstrated its prowess
at the cutting edge of technology with the
successful trial of an ultra-fast 500 Gigabits-persecond data transmission system that could
enable download of 2,400 movies in 60
seconds.
The high-tech expertise also highlights that
country’s status as a front-runner to host the
separate Square Kilometre Array project, a
next-generation radio-telescope initiative providing high resolution pictures of the universe.
This week South Africa-based undersea cable company Seacom and US-based digital optical networking equipment supplier Infinera achieved a global first by successfully trialling a 500 Gigabits-per-second
data transmission over Seacom's newly built network between KwaZulu-Natal and Gauteng in South
Africa.
"This event is a landmark achievement and a global first," Seacom CEO Brian Herlihy said in a statement.
"It also signals the international science research and development community that global projects
such as the Square Kilometre Array are well within Africa's reach."
Live demonstration
The Seacom trial made use of five 100 Gigabit per second (100 Gb/s) channels of coherent optical
transmission over a distance of 1,732 kilometres on Monday (August 1).
The trial was run over and looped back across Seacom's newly built 930-kilometre Dark Fibre Africa fibre
route, which links the Seacom Mtunzini cable landing station on the coast of South Africa's KwaZuluNatal province to the Teraco data centre in Johannesburg.
The live demonstration, news of which has generated huge excitement in the industry, was witnessed by
members of the scientific, research and development community at Teraco's data centre in Johannesburg.
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"The trial demonstrates Seacom's commitment to increase the pace at which African networks are deploying cutting-edge telecommunications infrastructure technology to support Africa's rise as a primary
scientific and business destination," said Herlihy.
Photonic Integrated Circuits
The trial used Infinera's 500 Gb/s Photonic Integrated Circuits (PICs), each of which integrates five 100
Gb/s coherent channels onto a single chip. The PICs were used for both transmitting and receiving the
five 100 Gb/s signals during the trial.
At the consumer level, the 500Gb/s PIC technology enables the download of 2,400 high-definition BluRay movie files in 60 seconds, or supports the streaming of 320,000 simultaneous high definition video
channels over a single fibre pair.
Demand for large-capacity transmission
Fibre optic transmission technologies have been developing considerably to satisfy demand for largecapacity digital transmission in public telecommunication networks worldwide.
"With internet traffic growing at exponential rates, driven by video, cloud computing, and mobility, the
500G PIC technology is designed to support the required growth in network capacity, while reducing
the per-bit cost, space, and power consumption," said Infinera CEO Tom Fallon.
"These attributes are in line with Seacom's vision to providing world-class infrastructure as African traffic
continues to increase at record speeds.”
Interview / Michel Herbert, directeur général de
Comium-CI : « Nous avons perdu 60 milliards de
francs CFA
La crise à Comium-CI ne finit pas de surprendre. Le vendredi 29 juillet 2011, le camp Eugène Diomandé
a tenté d’opérer un passage en force chez le 4ème opérateur de téléphonie Mobile, mais c’était sans
compter avec la détermination des employés et de l’actuelle direction.
A cette détermination, vient se greffer, la décision N°292 du 29/07/2011 de la cour d’appel d’Abidjan
qui déboute Eugène Diomandé et autres de leur demande de suspension de l’AG du 20 mai 2011et
dépouille l’ex-Pca de la valeur de ses actions évaluées à 13, 5% des actions. Pour mieux expliquer cet
imbroglio juridique, nous avons rencontré le directeur général de Comium-CI, Michel Herbert, le samedi
30 juillet 2011, dans ses locaux pour nous faire le point de la situation. A bâton rompu, l’actuel directeur
général nous fait la genèse de cette crise. Entretien.
Monsieur le directeur, la crise à Comium-CI bat toujours son plein.
Quelle est aujourd’hui la situation ?
Il faut savoir que la situation s’est nettement améliorée. La crise va bientôt prendre fin. Mais, il faut dire
qu’avant notre arrivée, sous l’ancienne équipe dirigeante à savoir Mohamed Salamé et Eugène Diomandé, en 4 ans, Comium-CI a perdu près de 60 milliards de francs CFA en perte opérationnelle à fin
janvier 2010. C’est incroyable pour une société de communication. On peut perdre de l’argent dans les
installations en équipements pendant un à deux ans, mais après 4 ans, une société de téléphone mobile doit pouvoir faire des bénéfices.
Alors, face à ces manquements, le conseil d’administration a décidé de changer la direction tout simplement. En plus, le conseil d’administration et l’actionnaire majoritaire décide d’augmenter le capital
de 50 milliards de francs CFA pour effacer cette perte et relancer la société. On augmente le capital
pour repartir à zéro, mais on ne remet pas la société aux mains des mêmes personnes qui ont fait
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perdre les 60 milliards de francs CFA. La décision a été prise le 24 janvier 2011 lors d’un conseil
d’administration.
Ce changement a-t-il eu des répercutions sur la santé de l’entreprise ?
Bien sûr que oui. Depuis ce changement, chaque mois nous faisons des bénéfices bruts d’environ 15%
de notre chiffre d’affaire de tous les mois, même pendant la crise.
Où en êtes-vous avec la bataille juridique ?
L’ex-Pca, Eugène Diomandé, décide de casser la légalité du conseil d’administration. C’est son droit.
Mais, dans les statuts qui régissent cette entreprise, il est dit que tout litige entre actionnaires sera arbitré
dans les tribunaux de Paris sous la loi ivoirienne. Cette disposition a été signée par tous les actionnaires,
y compris M. Eugène Diomandé. Normalement, les juridictions ivoiriennes ne sont pas habilitées à trancher cette affaire. Eugène a donc fait appel au tribunal de première instance d’Abidjan où il a demandé l’annulation du conseil d’administration du 24 janvier 2011 et la nomination d’un administrateur
provisoire de la société. Nous avons alors fait appel de cette décision à la cour d’appel. Mais pour
donner le temps à la cour d’appel de faire son travail, nous avons aussi fait appel à la cour d’appel
pour un sursis d’exécution de cette décision. La présidente de la cour d’appel a décidé le 8 juillet dernier que les tribunaux ivoiriens ne sont pas compétents pour statuer sur cette affaire et que ça doit se
faire à Paris, la capitale française. Elle a donc cassé la décision du tribunal de première instance
d’Abidjan. Toutefois, elle s’est limitée à statuer sur le fond. Ensuite, le 14 juillet 2011, la cour suprême a dit
qu’il n’était plus opportun d’avoir un sursis d’exécution tout simplement parce que la cour d’appel a
déjà statué. Elle a aussi dit qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour nommer un administrateur provisoire. Ensuite, hier (vendredi 29 juillet) il y a une autre décision qui a été prise par la cour d’appel qui
s’est elle aussi limitée sur le fond. Cette décision fait suite à une assemblée générale que nous avons
eue le 20 mai 2011, où nous avons retiré à MM. Salamé et Diomandé leur titre d’administrateur
Le vendredi 29 juillet dernier, l’ex-PCA Marie Eugène Diomandé en compagnie de Mohamed Salamé
ont fait irruption dans vos locaux avec une cinquantaine de gendarmes lourdement armés. Que voulaient les deux ex-dirigeants ?
Je ne saurai vous le dire. Mais, visiblement, ils voulaient opérer un hold-up, car à leur arrivée, leur première destination a été la caisse où ils n’ont pu avoir gain de cause. Ils ont ensuite emportés des cartes
de recharges, des portables et des documents. Tout a débuté aux environs de 10heures 30 minutes
quand deux cargos de gendarmes ont investi l’entreprise. Eugène et Salamé ont brandi une décision
de la cour suprême. Mais dans ce document, la cour suprême ne dit pas d’installer un administrateur
provisoire. Ce qui a sans doute échappé à nos ex-dirigeants.
Source: Abidjan.net
Tunisie Télécom a dévoilé ses différentes offres de
service 3G.
Concernant les offres, trois formules sont disponibles –mais en réalité deux-, la prépayée, la postpayée
et la plafonnée. Quant à la clé, elle est vendue selon la formule d’engagement : pour le postpayé&plafonné, “un an d’engagement“, la clé vous coûtera 49 DT, pour un forfait mensuel de 30 dinars; et la formule “sans engagement“ où la clé 3G++ coûte 99 dinars pour un forfait mensuel de 30 dinars. Tous les forfaits susmentionnés concernent un taux d’utilisation de 10Gb/mois. La sollicitation d’une
capacité supplémentaire en téléchargement sera facturée à 5 millimes les 10ko. Le lancement commercial de la 3G++ de Tunisie Télécom sera avec un taux de couverture de 41%, l’objectif à la fin de
l’année est d’élever ce taux à 60% de la population. Et 80% en fin 2012
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Cameroun : L’ART sanctionne Orange Cameroun,
Mtn, Camtel et Ringo
L'agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a rendu public un communiqué
sanctionnant plusieurs entreprises de téléphonie mobile et fournisseurs d'accès à Internet au Cameroun. Les sanctions sont financières. Elles s'élèvent à plus de 6 milliards Fcfa.
1 L’opérateur Orange Cameroun écope d’une pénalité de 940.440.000 Fcfa pour utilisation sans autorisation de ressources de numérotation
2 L’opérateur Mtn Cameroun écope d’une pénalité de 523.220.000 Fcfa pour utilisation sans autorisation de ressources de numérotation
3 L’opérateur Orange Cameroun écope d’une pénalité de 3.200.000.000 Fcfa pour établissement des
liaisons de transmission interurbaines sans autorisation
4 L’opérateur Mtn Netword Cameroun Ltd écope d’une pénalité de 250.000.000 Fcfa pour utilisation
des fréquences sans autorisation dans les villes de Douala et Bafoussam
5 L’opérateur Camtel écope d’une pénalité de 887.280.000 Fcfa pour utilisation sans autorisation de
ressources de numérotation
6 L’opérateur Ringo S.a écope d’une pénalité de 420.950.550 Fcfa pour exploitation sans autorisation
de bandes de fréquences et exploitation de bandes de fréquences dans les villes non autorisées de
Yaoundé, Douala, Limbé et Bafoussam.
7 L’opérateur Alink Télécom Cameroun, exploitant de réseaux de première catégorie, écope d’une
pénalité 80.000.000 Fcfa pour exploitation sans autorisation de fréquences en vue de la fourniture de
service Internet sans fil et rétablissement de liaisons point à point dans la ville de Douala.
Source: Camer Press
« Village phone » - Airtel lance les premiers kits au
Congo RDC
Depuis fin juin 2011, les habitants du village de Kinzono, à 148 km de Kinshasa, dans la Province de Bandundu, district de Kwango, plus précisément dans le territoire de Mbakana, ont été les premiers à expérimenter le kit "Village Phone", un projet de partenariat airtel, IFC -International Finance Corporation- de
la Banque Mondiale et la Coopérative MECRECO.
« Village Phone » est un projet tripartite entre la Banque Mondiale représentée par International Finance
Corporation (I.FC.) qui finance les formations des "villages phone" opérateurs.
Airtel fournit les équipements du kit village phone composé d'un téléphone fixe Avvio GD202 + son
chargeur solaire+ 1 SIM MVP +une antenne Yaggi qui amplifie le signal réseau vendus cash à la coopérative d'épargne et de crédit MECRECO, chargée de vendre à crédit ce kit village. La population de
Kinzono est désormais connectée au monde grâce à ce partenariat Airtel-IFC-MECRECO.
A titre d'expérience, 10 personnes au choix ont passé des appels de Kinzono à partir du Kit Village vers
les différentes destinations telles que Kinshasa, Angola, France, Tanzanie, et d'autres ont appelés leurs
proches qui sont chez la concurrence. Décidément le Number One des télécommunications en RDC
ne cesse de se distinguer depuis son arrivée en République Démocratique du Congo.
Ceci est une réponse du Number One des télécommunications au déficit communicationnel dans les
milieux ruraux et les territoires partiellement ou non encore couverts par les réseaux de téléphonie moPerformances Veille
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bile. Mr Guylain Mbabu, le tout premier bénéficiaire de ce service, a inauguré lui-même le Kit Village
phone lui offert par Airtel en démontrant sa qualité de tenancier de cabine publique.
La population a manifesté sa joie de voir Airtel leur donné accès à la télécommunication grâce au kit
village phone. La joie était immense dans le chef de la population qui désormais est désenclavée et
peut être connectée au monde grâce à Airtel.
Dans le cadre de ce projet, airtel a élaboré un vaste programme de déploiement de ces kits pour plusieurs villages à travers le pays. De nombreuses localités seront ainsi connectées au monde grâce au
plus grand réseau des télécommunications en République Démocratique du Congo.
Source: La Prospérité
Orange et Google s’associent pour accélérer la
diffusion des innovations en Afrique dans le domaine
des services de communications par SMS
Un partenariat au double objectif : d’une part, faciliter le lancement des services innovants proposés
par Google partout en Afrique en utilisant l'infrastructure SMS d'Orange. Et d’autre part offrir aux clients
d’Orange la possibilité d'utiliser les services de Google pour rester en contact via SMS.
D’ores et déjà disponible au Sénégal, en Ouganda et au Kenya, Google « Gmail SMS Chat » va être
étendu au cours des prochains mois aux filiales d’Orange au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée
Conakry et au Niger avant d'être déployé à l'ensemble du réseau Orange en Afrique et au MoyenOrient. Le service sera également testé en Egypte (Mobinil). Google et Orange cherchent par ailleurs à
étendre leur offre à d'autres services.
Gmail SMS Chat permet aux utilisateurs Gmail et aux clients d’Orange d'élargir leur communauté d'amis
par le biais du chat dans une région où l'on compte de nombreux utilisateurs de téléphonie mobile
mais moins d'utilisateurs d'ordinateurs en raison d'un accès plus limité. En effet, à fin 2010, le taux de pénétration de l'Internet haut débit était de 1,4 % de la population en Afrique et au Moyen-Orient, contre
62,5 % pour le mobile.
Gmail SMS Chat alloue aux utilisateurs Gmail un capital de SMS gratuits qu'ils peuvent envoyer aux
clients Orange de leur choix. Ce capital augmente de cinq SMS à chaque fois que le client Orange
destinataire du SMS initial répond à son tour. L'utilisateur Gmail peut également ajouter un client
Orange à ses contacts et lancer un chat avec lui, même si celui-ci ne possède pas de compte Gmail.
Pour les clients d’Orange, ce service est gratuit et sans abonnement ; les messages envoyés lors d’un
chat sont facturés au tarif normal d'un SMS.
Orange et Google ont lancé ce service au Sénégal en juillet 2010 où il a déjà remporté un vif succès
avec près de 700,000 utilisateurs et quatre millions de SMS envoyés au cours des six premiers mois.
Google SMS ne représente que la première étape du partenariat initié entre Google et Orange, qui réfléchissent à la manière de rendre accessibles d'autres services offerts par Google à tous les clients mobiles d'Orange.
Source: APPA
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Orange et Google s’associent pour accélérer la
diffusion des innovations en Afrique dans le domaine
des services de communications par SMS
Un partenariat au double objectif : d’une part, faciliter le lancement des services innovants proposés
par Google partout en Afrique en utilisant l'infrastructure SMS d'Orange. Et d’autre part offrir aux clients
d’Orange la possibilité d'utiliser les services de Google pour rester en contact via SMS.
D’ores et déjà disponible au Sénégal, en Ouganda et au Kenya, Google « Gmail SMS Chat » va être
étendu au cours des prochains mois aux filiales d’Orange au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée
Conakry et au Niger avant d'être déployé à l'ensemble du réseau Orange en Afrique et au MoyenOrient. Le service sera également testé en Egypte (Mobinil). Google et Orange cherchent par ailleurs à
étendre leur offre à d'autres services.
Gmail SMS Chat permet aux utilisateurs Gmail et aux clients d’Orange d'élargir leur communauté d'amis
par le biais du chat dans une région où l'on compte de nombreux utilisateurs de téléphonie mobile
mais moins d'utilisateurs d'ordinateurs en raison d'un accès plus limité. En effet, à fin 2010, le taux de pénétration de l'Internet haut débit était de 1,4 % de la population en Afrique et au Moyen-Orient, contre
62,5 % pour le mobile.
Gmail SMS Chat alloue aux utilisateurs Gmail un capital de SMS gratuits qu'ils peuvent envoyer aux
clients Orange de leur choix. Ce capital augmente de cinq SMS à chaque fois que le client Orange
destinataire du SMS initial répond à son tour. L'utilisateur Gmail peut également ajouter un client
Orange à ses contacts et lancer un chat avec lui, même si celui-ci ne possède pas de compte Gmail.
Pour les clients d’Orange, ce service est gratuit et sans abonnement ; les messages envoyés lors d’un
chat sont facturés au tarif normal d'un SMS.
Orange et Google ont lancé ce service au Sénégal en juillet 2010 où il a déjà remporté un vif succès
avec près de 700,000 utilisateurs et quatre millions de SMS envoyés au cours des six premiers mois.
Google SMS ne représente que la première étape du partenariat initié entre Google et Orange, qui réfléchissent à la manière de rendre accessibles d'autres services offerts par Google à tous les clients mobiles d'Orange.
Source: APPA
Un petit pas vers une amélioration de l’accès à
Internet à Nairobi
Google s’efforce d’améliorer l’accès à Internet en Afrique subsaharienne par des programmes comme
les Google Apps Supporting Programs for Education, l’assistance technique des fournisseurs d’accès,
etc.. Ces initiatives font partie de notre objectif plus large en Afrique: augmenter le nombre
d’internautes, réduire les obstacles à l’accès à Internet et contribuer à développer un environnement
dynamique en ligne. Pas à pas, le web en Afrique contribue à transformer la communication et à ouvrir
de nouvelles opportunités économiques.
Dans cette perspective, nous avons aussi aidé des entreprises locales à analyser la possibilité d’offrir, à
faible coût, le WiFi à haut débit. Aujourd’hui, l’une d’entre elles, Wananchi Group (K) Limited, gère un
tout petit réseau WiFi expérimental, dénommé «Wazi», dans la zone commerciale de Junction à Nairobi
au Kenya. Ce réseau offre 10 minutes d’accès gratuit et des abonnements quotidiens ou mensuels
payants. Il suffit de se connecter au SSID «Wazi» et de sélectionner votre programme gratuit ou payant;
le règlement se fait par carte de crédit ou via un téléphone portable. À ce stade, on ne sait pas encore
si le réseau s’étendra ni comment, mais des discussions sont engagées sur le plan local pour explorer
ces possibilités. Pour de plus amples informations sur le lieu, le coût et la façon d’y accéder, rendezvous sur ici:
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Mandiol Ngom : "Samsung veut faire sauter les
verrous du marché africain"
En mai, Mandiol Ngom a pris la tête du bureau régional de Dakar. Sa mission: poursuivre l’africanisation
de la stratégie du groupe sud-coréen. Le sud-coréen Samsung a fait de l’Afrique un objectif majeur. En
2010, son activité y a atteint 912 millions d’euros (sur un chiffre d’affaires total de 167 milliards d’euros).
D’ici à 2015, son ambition est d’atteindre 7 milliards d’euros sur le continent, soit un marché d’une taille
équivalente à la Chine. Mandiol Ngom explique à Jeune Afrique comment remplir cet objectif.
Jeune Afrique: Comment Samsung s’adapte-t-il aux réalités des marchés africains?
Mandiol Ngom: Samsung s’est posé la question: quels sont les verrous à faire sauter en Afrique? Pour se
différencier, il fallait apporter des réponses spécifiques, concevoir des produits adaptés. Le groupe a
joué la carte de l’immersion, en amenant en Afrique du Sud des experts en recherche et développement d’Asie, qui ont été mélangés pendant plusieurs années avec des équipes locales. Ce type de
scénario va être dupliqué au Nigeria et au Kenya. Le but est d’aboutir à des produits made in Africa,
for Africa.
Un exemple d’innovation propre à l’Afrique?
En juin, nous avons lancé les premiers ordinateurs portables à panneaux solaires, car l’accès à l’énergie
est un problème majeur sur le continent. L’économie rurale est laissée de côté car c’est une zone de
non-profit. En résolvant les problèmes de l’énergie, de l’équipement et de la connectivité, on peut y
créer de la valeur.
Le manque de contenus locaux est aussi un frein au développement des nouvelles technologies…
Nous sommes conscients de ce problème. Nous sommes d’ailleurs en contact avec des acteurs locaux
pour développer des contenus endogènes utilisables sur des terminaux mobiles. Par exemple avec un
partenaire basé en Afrique du Sud, dans le domaine culturel, pour offrir des vidéos. En outre, Samsung
soutient un certain nombre de projets, par exemple les sociétés d’ingénierie sénégalaises People Input
et Solid, et appuie l’émergence de futurs talents en nouant des partenariats avec des institutions
d’enseignement supérieur, comme l’Institut d’innovation technologique de l’Université de Pretoria.
L’objectif est de participer à la formation d’un savoir-faire africain en matière d’informatique, tout en
valorisant notre marque.
Samsung a revu son approche à destination des entreprises. Pour quelle raison?
Samsung est connu pour ses produits électroniques et électroménagers, mais propose aussi des solutions télécoms et informatiques. Le groupe a décidé d’adopter en 2011 une approche commerciale
réunissant l’ensemble de ses solutions dans des offres adaptées en fonction des secteurs: banque, éducation, télécoms, hôtellerie, santé, construction… Qui sait par exemple que Samsung représente 40 %
du marché des solutions télécoms wimax [technologie hertzienne haut débit, NDLR]? Quand Samsung
vend des smartphones sans infrastructures télécoms, cela revient parfois pour l’utilisateur à acheter une
charrue sans avoir de bœufs.
Quel est l’objectif sur la cible entreprises ?
Un chiffre d’affaires de 180 millions de dollars. Sur ma zone, qui comprend les onze pays de l’UEMOA
[Union économique et monétaire ouest-africaine], cela représente pour cette année 11 millions de dollars. Mais ce n’est qu’un début.
Source: Jeune Afrique
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Le Niger informatise son système de casier judiciaire
et de registre du commerce
Un projet visant à créer un système informatique central pour la délivrance de casier judiciaire et pour
l’immatriculation au registre du commerce est en cours d’exécution, avons nous appris. Le dit projet est
géré au niveau du ministère de la justice garde des sceaux. Selon un haut cadre de ce ministre,
l’informatisation du système du casier judiciaire dont l’exécution est déjà à un stade relativement
avancée, vise un double objectif. Il s’agit d’une part, de permettre aux services judiciaires qui délivrent
le casier d’être en réseau, et d’autre part d’offrir la possibilité aux Citoyens d’obtenir leur casier directement dans la ville où ils résident et auprès de n’importe quel service judiciaire.
Ce qui en effet, peut-être un grand soulagement pour une bonne partie des Nigériens. Car, avec le système jusque là en vigueur, un casier judiciaire ne peut-être obtenu qu’auprès des services judiciaires du
lieu de naissance du demandeur. Une fois opérationnelle, l’informatisation pourra également permettre
de combler une autre grande faille du système actuel: celle de la fiabilité des casiers délivrés. Plusieurs
observateurs s’accordent à dire que le système non informatisé de délivrance obligatoire de casier par
les services judicaires du lieu de naissance est d’une viabilité douteuse. Ceci dans la mesure où ces
services délivrent le document sans toujours avoir une connaissance exacte de la situation judiciaire du
demandeur. Un constat confirmé également par notre source au niveau du ministère de la justice.
Celle-ci explique qu’en effet, « il est souvent arrivé qu’un casier judiciaire vierge soit délivré, alors que la
personne demandeuse a déjà séjourné en prison». S’agissant du registre de commerce, son informatisation prochaine permettra aussi de moderniser le processus de l’immatriculation, et du même coup,
facilitera sans doute le travail de la direction générale des impôts (DGI) en matière de repérage des
contribuables et de collecte de recettes fiscales (l’impôt sur les sociétés, notamment).
Source: Media Niger
Cameroun: Le transfert d'argent via le mobile est
désormais possible
C'est le fruit d'un partenariat entre la compagnie de télécommunication Orange Cameroun et la Bicec. Il sera désormais possible pour les abonnés de Orange Cameroun de régler leurs factures d'électricité ou d'effectuer des émissions et des retraits d'argent par le canal de leur téléphone portable. Et
ce, à moindre coût. Car, le payement de facture équivaut «aux frais de taxi pour chacune des factures
payée», précise Elsa Muzzolini, chef du projet Orange money.
Une solution de «mobile payement» de la compagnie de télécommunication Orange Cameroun. Fruit
d'un accord de partenariat signé en novembre 2010, entre l'opérateur privé de la téléphonie mobile et
la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (Bicec), retenu par Orange comme
banque partenaire.
L'aval de la Banque des états de l'Afrique centrale (Beac) obtenu le 1er août 2011 rend ainsi possible un
projet, premier du genre, en Afrique centrale. Mais au préalable, il a fallu aux deux partenaires travailler
de concert avec les autorités monétaires de la zone Cemac, telles la Beac et la Commission bancaire
d'Afrique centrale (Cobac), afin de circonscrire le périmètre juridique et sécuritaire du projet, de même
que l'obtention de l'autorisation.
C'est ce qui ressort de la conférence de presse organisée mardi 2 août 2011, à l'hôtel Akwa Palace de
Douala. Les deux structures partenaires représentée par Jacqueline Mekongo, Directeur général par intérim d'Orange Cameroun et Frédéric Reynaud, Directeur central du développement à la Bicec ont
expliqué les différentes modalités à remplir pour bénéficier de ce nouveau service.
Non sans avoir présenté les différents avantages. En effet, il suffit de composer //150 // après avoir crédité son portefeuille Orange money, à partir de l'un des points de vente Orange.
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Et, « le réseau de distribution permettre de procéder aux inscriptions, dépôts, et retraits sur toute l'étendue du territoire », rassure Jacqueline Mekongo. Une solution qui, à en croire Fréderic Reynaud est plus
rapide et plus sécuritaire. Le nouveau produit sera testé dès lundi pour juger de sa viabilité.
Source: Mutations
Gabon: Chiffres en retrait pour Gabon Telecom
Gabon Telecom a publié ses résultats financiers au premier semestre 2011. Ceux-ci démontrent que
l’opérateur a enregistré, au 30 juin 2011, un chiffre d’affaires net de 27,38 milliards de francs CFA, en retrait de 7,8% par rapport à 2010 à la même période.
Ce n’est pas la grande forme pour Gabon Telecom, à en croire ses résultats financiers au premier semestre 2011. Filiale de Maroc Telecom, l’opérateur gabonais a enregistré, au 30 juin 2011, un chiffre
d’affaires net de 27,38 milliards de francs CFA, en retrait de 7,8% par rapport à 2010 à la même période.
Même tendance pour le résultat opérationnel consolidé, qui s’est établi à 638,2 millions de francs CFA,
soit un recul de 68% par rapport à la même période en 2010. Des résultats consécutifs à «un environnement concurrentiel très intense», a expliqué Maroc Télécom.
Au niveau des indicateurs d’activité de Gabon Telecom, le nombre d’abonnés/mobile a chuté de 22%,
soit 448 000 clients au premier semestre 2011 contre 577 000 sur une base comparable à 2010. «Une situation qui découle de l’opération de nettoyage des fichiers du parc mobile initié au début de l’année
2011, et qui a engendré des résiliations de contrat d’office», explique l’opérateur.
Idem au niveau des abonnés/fixe, qui a chuté de 33% et se chiffre actuellement à 24 000 clients. Seule
bonne note, le nombre de clients Internet qui a progressé de 5,2% par rapport au premier semestre
2010, et est plafonné à 22 000 clients.
Source: Gabon Eco
Encore quatre ans avant la généralisation du
paiement mobile NFC ?
Selon une étude de KPMG, quatre ans est le délai qu’il va falloir au paiement par téléphone mobile
sans contact pour s’installer dans les pratiques courantes du grand public au niveau mondial. Le cabinet a réalisé un sondage auprès de 970 cadres des services financiers, des technologies, des télécommunications et du commerce, dans le monde entier : 83% de ces personnes tablent sur ce délai pour
que ce mode de règlement s’impose ; seuls 9% parient sur seulement deux ans. KMPG assure que les
ventes de smartphones ne feront que dynamiser l’appropriation du m-paiement et que l’industrie, elle,
est en bonne partie déjà prête à déployer des systèmes : près de 60 % des répondants affirment avoir
une stratégie arrêtée.
Cette étude rejoint l'analyse récente de Gartner, qui souligne que le paiement par mobile se développe principalement dans les pays en voie de développement utilisé par 141 millions de personnes en
2011. Concernant l'usage du NFC, il faudra selon le cabinet encore attendre 4 ans au moins avant qu'il
ne soit adopté massivement. Sandy Shen estime que les usages doivent encore se développer et que
l'écosystème reste encore complexe : « les entreprises vantent les mérites de la technologie NFC sans
réaliser la complexité de l'écosystème. Le plus gros défi est de changer le comportement des consommateurs afin qu'ils payent avec leurs mobiles et non pas en carte ou en espèces ».
Selon Gartner, les technologies dominantes à court terme resteront le SMS et l'USSD pour des transferts
d'argent et les recharges de mobiles dans les pays en développement, et l'internet mobile avec le développement du m-commerce et des applications dans les pays occidentaux.
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RSA Top telecoms and cellphone brands: Winners
and Losers
MyBroadband’s Staff Writer is directly plugged into the South African Internet backbone, and spits out
press releases and other news as he receives it. ...
The 2011 Sunday Times Top Brands Awards unveils that MTN, Cell C and BlackBerry scored at the expense of Vodacom, Telkom and Nokia
The results of the 2011 Sunday Times Top Brands Awards, conducted by TNS Research Surveys, were released last week.
The Top Brands survey assessed the strength of brands in South Africa using various criteria, including
familiarity, brand rating and experience and public perception.
Koo was named as the top brand in South Africa, followed by Coca-Cola, KFC, Tastic, Lucky Star, Shoprite, Handy Andy, Sunlight Laundry, Nokia and Sunlight.
When it came to consumer telecommunications providers, MTN was named the top brand, followed by
Vodacom, Cell C and Telkom.
Nokia reigned supreme in the consumer mobile market, and when it came to business phones BlackBerry was named the top brand.
The following table shows the top brand winners over the last two years, and the position change between 2010 and 2011.
Sunday Times Top Brands
Consumer Telecoms Provider
Place
2010
2011
Move
1
Vodacom
MTN
+1
2
MTN
Vodacom
-1
3
Telkom
Cell C
+1
4
Cell C
Telkom
-1
Consumer Cellphones
Place
2010
2011
Move
1
Nokia
Nokia
0
2
Samsung
BlackBerry
+1
3
BlackBerry
Samsung
-1
4
Sony Ericsson
Sony Ericsson
0
5
Motorola
LG
+1
6
LG
Motorola
-1
7
Vodafone
Vodafone
Business Cellphones
Place
2010
2011
Move
1
Nokia
BlackBerry
+1
2
BlackBerry
Apple iPhone
+1
3
Apple iPhone
Nokia
-2
4
Sony Ericsson
Samsung
+1
5
Samsung
–
–
6
HTC
–
–
Forum Debate - http://mybroadband.co.za/news/general/31148-top-telecoms-and-cellphone-brandswinners-and-losers.html
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Top 10 broadband countries Q1 2011
MyBroadband’s Staff Writer is directly plugged into the South African Internet backbone, and spits out
press releases and other news as he receives it. ...
World Broadband Statistics Report reveals global broadband growth and most used broadband technologies
Research firm Point Topic recently released their Q1 2011 World Broadband Statistics report, examining
the growth in broadband subscribers for Q1 2011.
According to the report, globally there were 540.69 million broadband subscribers by end Q1 2011. This
was up 2.9 per cent on the previous quarter from 525.46 million and up almost 12 per cent year-on-year
from 483.06 million.
Net additions have increased steadily over the last three quarters from Q2 2010. Net additions in Q1
2011 totalled 15.23 million, up 1.69 per cent on the previous quarter from 14.98 million.
Net additions over the last 12 months totalled 57.62 million, up over 8 per cent on the previous 12
months when net additions totalled 54.13 million.
The worldwide population penetration was 9.3 per cent in Q1 2011, up slightly from 9.1 per cent in the
previous quarter. About 34 per cent of households tracked had broadband access in Q1 2011 compared with 33.3 per cent in the previous quarter.
Broadband Net Additions (source: Point Topic)
DSL remains the most popular technology overall, with over 314.6 million subscribers (63.18 per cent).
Cable modem was next with 108.8 million users (20 per cent) and FTTx was third with over 76 million subscribers (14 per cent).
FTTx is the most recent technology of the three but is often used for Next Generation Networks. As such,
quarterly growth of this type of technology was the highest at 5.78 per cent, representing over 4.16 million new subscribers.
Cable modem and DSL technologies had similar growth rates but Cable modem was marginally higher
at 2.75 per cent (representing 2.9 million new subscribers), followed by DSL with 2.25 per cent growth
(7.5 million new subscribers).
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Broadband Technology Stats (source: Point Topic)
Since displacing the USA in Q2 2008, China has maintained its number one position while the USA is in
second place. China reported almost 135.23 million subscribers, up 5 per cent on the previous quarter
from over 128.79 million.
The USA had 88.7 million subscribers, up by 1.79 per cent from 87.17 million. As such, the Chinese broadband market is growing at a significantly higher rate than that in the US. Therefore if this continues the
difference between their subscriber bases will continue to increase.
The subscriber bases in China and the US combined represent over 41.4 per cent of the worldwide
broadband market.
Japan was in third place with a subscriber base amounting to 34.6 million. This was up by 1 per cent
from 34.27 million. In Germany the total number of subscribers increased by 1.88 per cent from 26.66 million to 27.16 million.
Top Broadband Countries (source: Point Topic)
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MTN Cameroon présente sa Charte client
Le document contient sept points qui définissent l'engagement de l'entreprise à offrir et à améliorer la
qualité de services. Si l'on était dans une journée de championnat Mtn Elite one, on aurait parlé de multiplex. En effet, vendredi 24 juin 2011, l'entreprise de téléphonie mobile Mtn Cameroon a présenté officiellement aux partenaires, abonnés et médias, la Charte Client Mtn Cameroon. L'évènement se déroulait en simultané dans toutes les agences Mtn à travers le pays. A Douala, c'était une cérémonie assez sobre et conviviale.
Les employés, habillés en noir avec un petit foulard jaune pour les femmes et une cravate de la même
couleur pour les hommes, mobilisés pour la circonstance, circulaient avec un sourire entre les invités,
pour les entretenir avant le mot de Philippe Vandebrouck, directeur général de Mtn Cameroon.
«Lorsque Mtn s'installe au Cameroun en 2000, nous avions pris l'engagement d'offrir aux camerounais
des produits et des services de qualité, simples, innovants et accessibles et répondant à leurs besoins de
communication.
Cet engagement nous l'avons tenu. Aujourd'hui, le moment est venu d'aller encore plus loin dans la
qualité de service que nous vous rendons. C'est le sens de la Charte Client», soulignait le N°1 de Mtn
Cameroon.
Après son propos, la Charte client a été dévoilé à l'ensemble de l'assistance. Fixée sur un pupitre en
bois, une feuille prise en sandwich par deux carrés de plexiglas transparent contient les sept règles
déontologiques à partir desquelles Mtn Cameroon s'engage, par écrit, à offrir une qualité de service
toujours meilleure à ses clients. En préambule de ce contrat de confiance, une phrase: «Cher client,
Vous êtes plus qu'un numéro ».
Dans ce document que le client pourra brandir à tout moment lorsqu'il se sentira mal traité, il y est inscris
que «Mtn s'engage à offrir avec courtoisie et professionnalisme un service de qualité aux clients; être au
quotidien à l'écoute des clients et leur apporter des réponses efficaces; proposer des solutions simples,
innovantes et accessible à la clientèle;
mettre à la disposition des clients une équipe dynamique et enthousiaste, offrir un réseau fiable et en
constante expansion, oeuvrer sans cesse pour le bien-être des clients et communautés et répondre
avec équité afin de tenir les promesses».
Depuis la campagne déployée autour des 21 days of yellow care, tout au long du mois de juin, Mtn
Cameroon s'attèle à mettre en valeur son personnel, à travers le concept de «starisation».
C'est ainsi que pour développer chacun des points contenus dans la Charte Client, sept managers de
Mtn ont pris la parole dans un film diffusé au cours de la soirée. Pour Philippe Vandebrouck, «au moment où l'entreprise s'apprête à accueillir son cinq millionième abonné, cette charte nous donne l'occasion de renforcer la relation de confiance qui nous lie à notre clientèle.
A Mtn, chacun de nos clients est roi. Cette charte est une garantie supplémentaire que nous tiendrons
les promesses faites à nos clients». Les abonnés Mtn quand à eux, sont heureux d'avoir un barème
d'annotation avec les critères fournis par l'entreprise. Il n'y aura donc aucune mauvaise foi au moment
de l'évaluation des services offerts par Mtn Cameroun.
Source: Mutations
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Cameroun: la télémédecine avance à petits pas
Synergies africaines, une Ong mise en place par les premières dames africaines, est officiellement devenu le 12 mai dernier, le partenaire de Genesis Telecare, premier opérateur de télémédecine au Cameroun.
L'accord de partenariat liant désormais ces deux structures a été signé ce jour là au siège de cette
Ong sis au quartier Melen à Yaoundé, entre le secrétaire exécutif de Synergies africaines, Jean Stéphane Biatcha, et le président directeur général de Genesis, Jacques Bonjawo. Le but ici est de permettre aux personnes vulnérables d'avoir accès à des soins de qualité à moindre coût.
En effet, comme l'a indiqué M. Bonjawo, cet accord vise, entre autres, «la mise en oeuvre des actions
conjointes de soutien humanitaire aux personnes défavorisées», ou «l'amélioration de l'accès aux soins
et services de qualité, à des tarifs adaptés aux populations des zones rurales». Genesis se propose également de mettre son expertise au bénéfice des missions de Synergies, à travers notamment son réseau
de consultations à distance.
De son côté, l'Ong créée par la première dame camerounaise va l'accompagner et soutenir son plaidoyer auprès de son réseau de bailleurs de fonds, de partenaires internationaux et d'Ong.
De même, elle présentera ses services sur ses sites d'intervention, en donnant la possibilité à Genesis
d'être au fait des derniers ou récents développements en matière de télémédecine comme le stipule
les termes de cet accord.
Source: Mutations
Cameroun: Deux nouveaux opérateurs mobiles et
des licences 3G en perspective
L'ouverture du marché de la téléphonie mobile au Cameroun était au centre du Conseil de cabinet
présidé jeudi dernier à l'immeuble Etoile par le Premier ministre, Philemon Yang. Malgré la libéralisation
amorcée en 2000, le marché est partagé jusqu'ici par deux opérateurs. Une étude récemment commanditée par le gouvernement sur la taille critique du marché a révélé la possibilité « d'octroyer au
moins deux nouvelles licences avant la fin du second semestre 2011».
Ce qui portera alors le nombre d'opérateurs à quatre, de même que le passage du GSM (Global System for Mobile Communications) à la téléphonie de 3ème génération (3G) comportant le service Internet mobile, alors que se poursuit, par ailleurs, l'installation d'une infrastructure de large bande à fibre
optique sans laquelle le réseau se retrouverait rapidement saturé.
Voilà une annonce qui ne laisse personne indifférent. L'effet de surprise engendré par cette bonne
nouvelle est proportionnel au voeu, maintes fois exprimé par les consommateurs, de voir accroître l'offre
de service en vue d'une réduction significative du coût de la communication.
Plusieurs sources crédibles laissent entendre que le contexte actuel est très favorable aux mutations attendues dans un secteur présenté comme un moteur de croissance doublé d'un pourvoyeur d'emplois
et de recettes fiscales.
Depuis l'ouverture du secteur, les deux opérateurs actuels ont investit près de 431 milliards de francs Cfa
et généré 375 milliards de FCfa de bénéfices. Par ailleurs, les derniers chiffres publiés par l'ART situent à
neuf millions le nombre de Camerounais abonnés au téléphone portable, soit 45 % environ de la population totale du pays. Selon les projections, la demande devrait doubler d'ici 2015, avec l'arrivée de 8
millions nouveaux clients.
On mesure aisément l'impact qu'une telle mesure pourrait avoir en termes d'investissements, de création d'emplois ou de volume de clientèle. Pour le chef du gouvernement, «les prescriptions du président
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de la République pour le secteur (téléphonie mobile) visent l'amélioration de la qualité du service et la
baisse substantielle du coût des communications». Il reste à relever d'autres défis de taille : le développement de l'infrastructure de transport large bande ou l'accès aux câbles sous-marins internationaux.
Si on peut globalement saluer l'arrivée prochaine de nouveaux opérateurs dans un secteur jusque là
dominé par un duopole et appelé à devenir plus concurrentiel, on peut logiquement s'interroger sur
l'incidence d'une telle évolution sur la compétitivité du service de téléphonie.
Certes, la minute de télécommunication est passée de plus de 500 francs en 2000 à moins de 100
francs en 2011. Mais selon certains experts, ces tarifs sont encore élevés par rapport à certains pays du
même niveau de développement comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire ou le Ghana.
Pour d'autres observateurs, les retombées positives attendues de l'ouverture du marché ne seront véritablement perceptibles que si la régulation s'attaque à certains « noyaux durs » qui contribuent à maintenir à la hausse le coût des facteurs de production. C'est vrai pour la téléphonie comme pour d'autres
secteurs d'activité.
Source: Cameroon Tribune
Le mobile au service des producteurs de tabac
tanzaniens
Suite au partenariat entre CropsData Ltd, fournisseur de services logiciels sur l'agriculture et Airtel Tanzania Ltd, opérateur télécoms en Tanzanie, les producteurs de tabac de la Tanzanie peuvent maintenant
utiliser une ligne mobile Airtel pour accéder à des données critiques dans le secteur agricole.
Ainsi, les exploitants sont à même de prendre des décisions commerciales à partir de leurs appareils téléphoniques.
Ils seront en mesure d'avoir un accès réel aux ventes, aux arriérés, au prix des intrants et autres cours des
produits.
La nouvelle entité qui propose ces services, AMIS-Connect, est le fruit d'une joint-venture créée entre
ces deux fournisseurs.
Source: Les Afriques
Cameroun: Une seconde ligne de fibre optique en
projet
Un deuxième point d'atterrissement de câble sous-marin de fibre optique sera bientôt disponible auprès
de Camtel (Cameroon Telecommunications), l'opérateur public de téléphonie.
C'est l'un des objectifs du projet National Broadband Network (NBN) qui se traduit en Français par installation du réseau national Internet à large bande ; un projet qui comprend quatre volets dont le développement des réseaux fibres optiques pour permettre aux abonnés de disposer de plusieurs services
diversifiés, le développement de l'Internet mobile à large bande à travers l'extension EVDO dans le réseau CTphone et l'introduction du réseau mobile de la nouvelle génération.
C'est ce qui ressort d'une réunion relative à l'impact environnemental et social dudit projet tenue ce 24
Juin 2011 dans la salle des conférences de la délégation régionale du Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation du Littoral, à l'initiative du Cabinet Jurilex International et présidée par le délégué Régional de l'Environnement et de la Protection de la Nature du Littoral.
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D'entrée de jeu, M. Etienne Nguegang a relevé l'importance du secteur des Télécommunications et
des TIC dans l'économie nationale du pays et le souci par le gouvernement de redynamiser les prestations existantes à travers la modernisation des infrastructures de Camtel.
Pour le Cabinet d'études Jurilex International « Le Projet NBN consiste à déployer un réseau large bande
qui sera mis directement au service des ménages ou des entreprises. A la fin des travaux, les services ciaprès seront offerts au public par le promoteur Camtel : Triples Play (télévision, téléphones, internet) ; télévision à haute définition ; vidéo en ligne ; jeux en ligne ; vidéo conférences ; surveillance des rues pars
les caméras de surveillance ».
Le projet concernera les chefs-lieux des dix régions et quelques villes de moyenne importance comme
Limbé, Edéa, Nkongsamba, Mbalmayo, Kumba, Bafang, Sangmélima...tandis que celles de Yaoundé
et de Douala disposeront de 13 sites dont 07 pour la première et 06 pour la seconde qui seront essentiellement situés dans les quartiers périphériques.
Les participants après avoir noté l'absence d'une fiche technique des travaux qui seront exécutés et
celle dans la salle de Camtel et de son partenaire Huawei chargée de l'exécution des travaux, ont relevé que ceux-ci vont probablement dégrader la chaussée, atteindre sinon détruire certaines propriétés et menacer de détruire certains autres réseaux existants, ont demandé que les promoteurs veillent à
la sécurité de la fibre elle-même et des populations auxquelles elle est destinée. Ils ont également émis
les voeux de voir l'accès à ce nouvel outil disponible à la masse des populations au même titre que les
équipements qui les accompagneront. Ils ont également proposé que les équipements qui seront mis à
la disposition du public soient de qualité avec la possibilité d'acquérir aisément les pièces de rechange.
Enfin, ils ont demandé que le personnel devant travailler dans le projet soit à majorité Camerounais à
compétences égales.
Des propositions qui ont plu au délégué régional de l'Environnement et de la Protection de la Nature
qui a rassuré les participants qu'il veillera « personnellement à ce que le rapport du Cabinet Jurilex ressorte les préoccupations des populations exprimées au cours de cette rencontre ».
Pour le Cabinet Jurilex International, « ... les enjeux environnementaux relatifs à sa réalisation seront essentiellement d'ordre socioéconomique. Il s'agit entre autres, des impacts positifs suivants : l'arrimage à
la modernité numérique, le développement des TIC sur toute l'étendue du territoire national, la réduction de la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales, la création d'emplois divers, le renforcement de la coopération Chine-Cameroun ... ».
Si tout cela est vrai, il ne faut cependant pas perdre de vue le dicton qui dit que « l'on ne fait pas des
omelettes sans casser les oeufs ».
Source: Africa Info
Cameroun: Douala se met au haut débit
Les travaux d'installation de la boucle optique urbaine de Douala ont été lancés officiellement vendredi dernier par le Minpostel. Ils s'achèvent en octobre. « On semble ne pas s'en rendre compte, mais
c'est une révolution qui est en train de se produire dans le domaine des télécommunications ».
Cette confidence du représentant d'une entreprise de services Internet récemment installée au Cameroun édifie mieux, sur les retombées prochaines de la boucle optique urbaine en cours d'installation à
Douala.
C'est même une « smart city » qui va naître ici, la toute première du Cameroun, selon le ministre des
Postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam.
« En dotant Douala de la première boucle optique, le gouvernement entend affermir et consolider le
rôle et la place de Douala comme porte d'entrée du Cameroun, mieux, comme hub de l'Afrique centrale.
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Les populations de Douala bénéficieront des dernières avancées de la société de l'information, parce
que la boucle optique ouvre en effet la porte à la Smart Society », a affirmé le Minpostel.
Pour Biyiti bi Essam, cette boucle optique fait partie des projets structurants à installer de toute urgence
et s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un vaste programme de maillage complet du territoire
national.
Au 1er juillet d'ailleurs, le ministre a révélé que le Cameroun dispose d'un linéaire posé en fibre optique
de plus de 5000 km, constitué entre autres la pose d'un linéaire de 3200 kilomètres lancée à Kye-Ossi en
2009, (où 3000 km sont déjà effectifs). La préparation de la réception à Kousseri, du chantier est en
cours.
En rappel, le long du tracé du pipeline Tchad-Cameroun, l'infrastructure à fibre optique avait déjà été
posée, qui constitue l'épine dorsale du projet Central Africa Backbone (CAB). D'autres initiatives sont en
cours dans ce domaine.
Pour ce qui est de Douala, il s'agit de construire 50 km de boucle en fibre optique, dont 20 kilomètres sur
de nouvelles tranchées, et 30 kilomètres sur les canalisations existantes. Les travaux, d'une valeur de 3
milliards 125 millions de Fcfa seront effectués par le groupement Huawei Technologies et Avilyos.
La maîtrise d'oeuvre est assurée par Maas Telecom Corporation. Après Douala, chaque capitale régionale sera dotée de sa boucle optique. Et on annonce pour bientôt, le tour de Yaoundé.
«Les travaux permettront, selon Raphael Nlend directeur de la Planification et du développement des
Postes et télécommunications, d'interconnecter les administrations à haut débit, la e-governance ; Internet haut débit pour les ménages et les entreprises et d'autres services, tels que la vidéoconférence,
etc. ».
Lors de l'installation de cette boucle optique, il sera aussi question d'effectuer des travaux spéciaux, en
vue de marquer une séparation nette avec les autres réseaux tels que Camwater.
« Si tout se passe bien, le projet finira en fin septembre et le 7 octobre, on pourra le réceptionner », assure-t-on au Minpostel. Et pour boucler la boucle, c'est un Biyiti bi Essam triomphateur qui dira : « On ne
viendra pas vous dire, mais vous verrez les bienfaits de la boucle optique qui sera installée ».
Source: Le Potentiel
Côte d'Ivoire: Vitib - Koné Bruno veut des résultats
Placé sous la tutelle du ministère de la Poste et des technologies de l'information, par décret n°2011-118
du 22 juin 2011, portant attribution des membres du gouvernement, le Village des technologies de l'information et de la biotechnologie (Vitib) a reçu la visite du ministre Koné Nabagné Bruno, le vendredi
1er juillet dernier.
Au cours de la réunion de prise de contact qu'il a eue avec les premiers dirigeants de l'entreprises, le
ministre Koné Nabagne Bruno a exprimé son regret de constater que cet important outil de développement n'ait pas pu réaliser de résultats probants après quatre ans d'existence.
Cependant, il a indiqué avoir confiance en l'avenir du Vitib pour jouer pleinement ce rôle de pôle de
développement qui lui a été assigné. «Tout est réuni actuellement pour en faire une véritable vitrine des
TIC en Côte d'Ivoire (...) Il faut se donner les moyens pour aller de l'avant», a déclaré Koné Bruno.
Zone franche spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication et la biotechnologie, Vitib a commencé ses activités en 2008. Il cristallise les ambitions du gouvernement de faire de
la Côte d'Ivoire une plaque tournante des technologies de pointe dans la sous-région et en Afrique.
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Potentiel bassin d'emplois, Vitib a également pour rôle de promouvoir l'exportation, réduire la fracture
numérique, d'attirer les investissements directs, de promouvoir le transfert des technologies et favoriser
la création de Pme nationales performantes ainsi que la recherche appliquée.
Depuis le début de ses activités, une cinquantaine d'entreprises ont reçu leur agrément. La dernière en
date est France Télécom à travers sa filiale Orange Côte d'Ivoire qui prévoit d'installer à Grand-Bassam
un centre de Recherche et développement.
Source: Fraternité Matin
Banking on a Mobile Business
It sounds like the lead-up to a bad joke: What do a mobile phone and a bank clerk have in common?
Certainly the differences are more obvious than any similarities, but the two do share one crucial likeness: they both provide access to financial services.
Mobile banking is becoming an increasingly popular service across Africa, thanks to a combination of
both simplicity and availability. The ability to access basic financial services, such as deposits and transfers, from any mobile phone without requiring a formal bank account offers a potentially revolutionary
opportunity for the huge unbanked populations across the continent. Kenya’s Safaricom has been one
of the most obvious examples of the success such a simple product can achieve, with its M-Pesa mobile
banking service, launched in 2007, boasting over 10 million users with monthly transfers of around $350
million (LE 2.09 billion).
However, a number of other operators elsewhere in the continent are looking to leverage the comparatively high rates of mobile penetration by offering similar services — the multiplier effects of which
have the potential to be significant.
The rise of mobile banking services is due in part to a unique confluence of circumstances. In countries
across Africa, a number of obstacles limit financial penetration, ranging from geographical inaccessibility and limited branch networks to high costs and a lack of financial literacy. According to the World
Bank, there are only 163 bank accounts per every 1,000 adults in Sub-Saharan Africa.
Only 25% of Africa’s population has bank accounts. The range varies, of course, but the lack of financial
penetration is clear. An estimated 70% of Nigeria’s adult population does not have bank accounts for
example. That figure is 10 million people in South Africa. Similarly, only 7% of Uganda’s population use
more than one banking product and in some rural areas of Morocco, banking penetration is less than
5%.
Compare this with the average range of the mobile penetration rate. There are around 400 million mobile phone users in Africa. This number accounts for more than one quarter of the continent’s population. In some cases, such as Gabon, official estimates of mobile usage rates exceed the actual population — pushing 117% in the case of the central African country — and in dozens more, like Algeria, rates
are continuing to stretch past 90%. Growth rates are equally impressive — the continent’s mobile market
is one of the fastest expanding in the world. In Egypt, for example, year-on-year growth hit 27% in June.
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The broader spillover effects of this increased connectivity are well-known. A recent World Bank study in
2009 found that for every 10 percentile point increase in mobile phone penetration, economic growth
in a developing country increases by 0.81%.
But the impacts on more selective segments of the economy have the potential to be even more
dramatic. The impressive level of mobile usage combined with the general accessibility of telecoms
services means the potential opportunities for the financial sector are ripe, particularly for targeted
products. Tapping into the $400 billion (LE 2.38 trillion) remittance market alone would yield huge rewards. According to UK-based consultancy firm Juniper Research, the market for mobile financial services in Africa may reach $22 billion (LE 131.1 billion) by 2015 and as Safaricom has proven, the ability to
transfer money, pay bills and make deposits via mobile phone is an attractive alternative to traditional
banking services, particularly for lower-income or rural populations, and has the ability to provide an entry into the more formalized sector for some customers in comparable markets.
Safaricom is far from alone, however. French operator Orange currently has operations in 17 countries
across Africa. Orange Money, the company’s mobile banking service, has already enrolled a figure
nearly equivalent to 10% of Orange’s total Africa subscribers in six nations and further expansion is in the
pipeline. The service, which is conducted jointly with a banking partner and a platform provider,
enables its customers to open a free account using their mobile phones to carry out transactions and
also allows businesses to pay salaries and bills.
In Senegal, Orange Money has paired up with BNP Paribas and Comviva to launch the service, going
head-to-head with mobile banking operation Yoban’tel (Send by Phone), led by Luxembourg-based
operator Tigo in partnership with US-based platform provider Obopay and Crédit Mutuel du Sénégal.
In Nigeria, Moneybox Africa unveiled a new system for sending and saving money using virtual accounts over the course of a six-week trial period in summer 2010 prior to going live. The firm is the first
and only in the 150 million person country with a mobile banking license from the Central Bank of Nigeria, but there were 35 applications for similar licenses pending before Moneybox’s launch. Moneybox
operates on a commission-based model with its partner Intercontinental Bank, but allows customers to
use scratch cards to buy and send codes that can be redeemed for cash at designated points.
Egypt is equally ripe for mobile banking services. Like many emerging markets, it is a cash-based society, with only 10% of the population owning bank accounts, but boasts a mobile penetration rate well
above 80%. Mobile money transfers were authorized by the Central Bank early last year, allowing users
to transfer up to LE 3,000 by phone. Since then, Mobinil and Vodafone have launched services in conjunction with BNP Paribas and the Housing Development Bank respectively to capitalize on the country’s latent potential and by the end of the year had garnered a user base of just under 200,000.
In a sense, mobile banking services are building on informal practices subscribers already used to handle financial activities. In West Africa, an attractive alternative to the traditional, costly and timeconsuming process of sending home remittances or settling local debts in-person or via an intermediary
arose in the form of airtime transfers, a more secure method that preempted the need to carry hard
cash through the use of mobile phones. To complete an airtime transfer, a customer purchases a prepaid phone card and sends the minutes to the chosen recipient. The recipient then resells the minutes
(at a loss) to a local vendor, who can in turn sell them on.
Of course, high rates of mobile penetration and low rates of financial penetration do not necessarily
guarantee an automatic success. While M-Pesa’s Kenyan operations have garnered significant attention, the company’s Tanzanian venture has expanded at a more modest rate, grappling with demographic issues and a different pricing scheme. Similarly, network interoperability is becoming an increasing concern for some regulators — Nigeria is already requiring this — while other services in countries
with smaller populations such as in West Africa have struggled to establish a profitable volume of customers.
Still, the benefits of a massive network and easy access will provide a useful tool not only for financial
players looking to expand their retail offerings, but will also allow mobile operators to cash in on the provision of new content, while providing the large swathes of unbanked Africans an opportunity to more
easily access basic financial services. While comparing mobile phones and bank clerks might sound like
a bad joke, the potential growth afforded by using the former as the latter is no laughing matter. bt
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There are around 400 million mobile phone users in Africa. This number accounts for more than one
quarter of the continent’s population.
Orange dévoile par mégarde un peu du futur
iPhone
Une vision d'un iPhone 5, par MacRumors.
Le nouvel iPhone, qui ne devrait être présenté
qu'à l'automne, aura «un grand impact» sur la
consommation Internet des clients, selon une
offre de stage publiée par Orange et expurgée
ce dimanche.
Orange a-t-il fait preuve d'imprudence? Dans
une offre de stage publiée cette semaine sur son
site Internet, l'opérateur téléphonique a dévoilé
quelques indices sur le futur modèle de l'iPhone
qu'Appel garde ultra-secret. À en croire Orange,
l'arrivée du nouveau smartphone pourrait un
grand impact «sur la consommation Internet des clients». Apple gardant au secret absolu le nouveau
modèle de son smartphone, la moindre bribe d'information au sujet de l'appareil est traquée par les
fans de la marque.
L'opérateur n'a pas commenté l'information. Mais, dimanche matin, l'offre de stage a été expurgée de
toute référence à l'iPhone 5.
Dans le descriptif du poste, relevé par le site Mac4ever.com, Orange indique que «l'un des enjeux principaux de la mission sera de définir aussi précisément que possible les impacts d'un terminal comme
l'iPhone 5 sur la consommation internet des clients». Un peu plus loin, il est abordé à nouveau les capacités techniques de «l'iPhone 5» en évoquant une «modification des usages induits». Ce stage, dont la
durée n'est pas précisée, est proposé à toute candidat d'un «niveau bac +4 ou +5», «de formation
école de commerce, université en marketing ou cursus ingénieur».
Fuites et indices
Pour l'instant, le nouveau modèle de la firme à la pomme n'a même pas de nom mais les amateurs le
surnomment l'iPhone 5. Apple entend bien créer la surprise lors de la présentation, probablement à l'automne, de l'appareil par le grand patron Steve Jobs. Mais quelques fuites ont déjà créé des remous sur
la Toile. Ainsi, des prototypes de housses pour l'appareil exposés sur Internet suggèrent que le téléphone
sera plus mince et doté d'un plus grand écran.
Certaines nouvelles fonctionnalités attendues semblent motiver la préoccupation d'Orange sur les nouveaux usages de ses clients. le prochain iPhone devrait bénéficier notamment d'un processeur plus rapide qui devrait améliorer encore le surf sur différents sites, mais aussi d'un appareil photo-vidéo de
meilleure qualité, le tout pouvant influer sur la quantité des données échangées sur les réseaux des
opérateurs.
D'autre part, le nouveau système d'exploitation de l'iPhone, qui est testé depuis plusieurs semaines par
des développeurs certifiés par Apple, permet le «iClouding», la sauvegarde sans fil permanente du contenu du smartphone dans un «nuage», une mémoire géante à distance déjà annoncée par le constructeur américain.
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/08/13/04015-20110813ARTFIG00273-orange-devoile-par-megardeun-peu-du-futur-iphone.php
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