14-18 : le musée virtuel
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14-18 : le musée virtuel
14-18 : le musée virtuel En bref LeGALduNord meusienprojettepour juillet2014demettreen ligneunsiteconsacréà laGrandeGuerreavec desvillespolonaises. E Pour la Meuse, la zone géographique retenue pour étaler le plan : vie d’antan, Première Guerre mondiale et de 1918 à nos jours, sera celle du territoire du GAL, Groupe d’action local du Nord meusien. Q uand le GAL (Groupe d’action local) du Nord meusien rencontre un autre GAL, polonais en l’occurrence et de la ville de Mroga en particulier, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Des histoires de GAL ? Certes. Mais pas n’importe lesquelles. En effet, en janvier 2008, cette rencontre abouti a des échanges puis à « une invitation en Pologne pour une conférence sur la guerre de 14 », souligne Robert Weiten, adjoint au maire de Verdun. Et puis l’idée est venue, « intéressante, de passer sur la toile pour créer un musée virtuel ». Avec la possibilité d’élargir le concept à E La mise en ligne de ce site internet est prévue pour le 1er juillet 2014. L’URL n’est pas encore définie mais l’hébergement sera réalisé en Pologne et la présentation finale se fera également dans ce pays qui a lancé l’idée et ce, à la fin juin 2014. Ce musée virtuel, sera sans doute l’un des premiers projets meusiens à voir le jour l’année du centenaire du début de la Grande Guerre. Il a d’ailleurs été présenté au Comité Meuse et est d’ores et déjà « remonté » à Paris. K Robert Weiten a participé aux réunions préparatoires en Pologne. d’autres villes concernées par la Première Guerre mondiale et ce quel que soit le pays. En 2013, une délégation de Verdun, menée par Une balade virtuelle dans les rues E Des cartes postales seront diffusées et « clicables », ce qui permettra d’avoir des renseignements sur les églises ou les maisons d’habitation. L’internaute pourra, virtuellement, se balader dans les rues. Une partie purement tourisme permettra de trouver des musées liés à l’histoire et de « favoriser le tourisme sur ces lieux ». Le but étant aussi de publier des liens vers des sites internet comme celui des usines Braquier pour illustrer la dragée. Il faut aussi que tout le monde y trouve son compte. Les explications sur la reconstruction, les villages morts pour la France, le souvenir, ou la forêt seront destinées à un public de néophytes mais aussi à des gens qui veulent en savoir plus. La charte du site internet sera la même pour tous les pays ce qui permettra de connaître ce que les gens vivaient à la même époque. « C’est quelque chose qui doit vivre et qui doit être modifiable », confie Arsène Lux. Robert Weiten retourne en Pologne pour déterminer une méthode de travail. D’ailleurs « comment pourrait-on faire partager ça autrement que par le virtuel. Il fallait trouver un schéma pour organiser ça de façon cohérente. Il fallait une lisibilité transversale », poursuit Arsène Lux, maire de Verdun et président du Pays de Verdun. La maîtrise d’ouvrage du site internet est confiée à Mroga. Déjà plusieurs images du site en construction sont disponibles. Le musée est décliné pays par pays et ville par ville avec trois temps forts : « Comment vivait-on avant, les conséquences des batailles et après, l’évolution », expli- que Roxanne Ledard, aniamtrice au programme Leader. Puisque le Pays de Verdun travaille sur le projet avec des fonds européens. Un projet qui coûtera dans sa globalité 84.000 € avec 21.000 € restant à charge pour le Pays. De l’avant-guerre à l’Europe d’aujourd’hui Un musée virtuel qui prend comme exemple le musée virtuel de Varsovie. « Le Pays de Verdun a mis en place un comité de pilotage et un comité scientifique », poursuit Arsène Lux. Comité qui devra répondre à la question : que met-on dans ce musée ? Ce sera, visiblement, une grande fresque partant avant la guerre jusqu’à l’Europe d’aujourd’hui. Le site, en 3D et dynamique, sera décliné en trois langues : l’anglais, le français et le polonais. « Et si demain, la Roumaine se rajoute, on rajoutera la langue roumaine », explique Robert Weiten. Actuellement, trois villes sont déclinées : Verdun, Lodz et Tarnow qui possède un territoire nommé « Le petit Verdun ». Le point de départ sera un film tourné et doublé en chaque langue. Une réalisation d’un metteur en scène de l’école du cinéma de Lodz. Le scénario est simple : un enfant tombe sur une carte postale dans un grenier et pose des questions à ses aînés… Frédéric PLANCARD