CRI 6113 - École de criminologie

Transcription

CRI 6113 - École de criminologie
École de criminologie
Université de Montréal
Automne 2016
CRI 6113- Expertise à la cour
Dianne Casoni
Porte : C-4094
Numéro de tél. : 514-343-2047, courriel : [email protected]
Horaire : ;
Relâche : du 24 octobre, semaine d’activités libres.
Objectif du séminaire
L'objectif général du séminaire vise à initier l'étudiante 1 au travail d'expertise pour la
cour comme pour d’autres acteurs institutionnels. Au terme du séminaire, l'étudiante
aura acquis les bases théoriques, méthodologiques et éthiques permettant de
comprendre les finalités d’une expertise, de saisir les enjeux associés aux diverses
formes d’évaluations forensiques et de connaître les principales problématiques
soumises à l’analyse expertale ou forensique en criminologie.
Méthode pédagogique
•
•
•
•
•
Exposés théoriques
Illustrations cliniques, exemples de cas et avis expertal
Conférenciers invités
Présentation par les étudiants de problématiques particulières
Observation d’un processus judiciaire en cours
Thèmes abordés
•
•
•
1
Les définitions utiles : mandat, mandant, témoin, interrogatoire, contreinterrogatoire…
Le rôle de divers acteurs du système judiciaire : experts, juges, jury, procureurs
de la couronne, de la défense …
Les principes éthiques à respecter en contexte forensique
Le féminin comprend le masculin. Vu le nombre majoritaire d’étudiantes, le féminin a en effet
été choisi comme désignation générale.
2
•
•
•
•
•
•
Les différents domaines d’expertise en criminologie : protection de l’enfance
(négligence, allégation d’agression sexuelle, maltraitance); évaluation des risques
— violence, récidive, attentats, flux humain lors d’évènements, etc — ; suivi de
probation et de libération conditionnelle; évaluation criminologique (délinquants
mineurs et majeurs); évaluation de victimes d’actes criminels; évaluation de
témoignages d’enfants; enquête disciplinaire; avis d’experts dans des domaines
spécialisés en rapport à des questions complexes …
Le témoignage à la cour, l’interrogatoire, le contre-interrogatoire, la contreexpertise, la critique d’une expertise
L’utilisation abusive ou malveillante d’experts
Les outils et les méthodologies d’évaluation
Les enquêtes spéciales (commissions d’enquête, rapports de l’enquêteur
correctionnel, rapports d’ombudsman, etc.)
La rédaction d’un rapport d’expertise : contenu, structure, utilisation des données,
règles de confidentialité…
Modalités d'évaluation
L’évaluation portera sur trois devoirs, comptant respectivement pour 25 %, 35% et 40%
Premier devoir, un sommaire d’expertise (remise 28 septembre)
Le premier devoir est un travail individuel qui consiste en la remise du sommaire de
l’expertise que l’étudiant compte produire. Ce document devra comprendre la
description détaillée de la problématique, une présentation du mandat, de son contexte
et des enjeux en cause ainsi que la méthodologie prévue pour répondre au mandat. La
liste des références bibliographiques déjà lues ainsi que celle à lire pour compléter le
mandat doivent aussi y figurer
Remise du sommaire le 28 septembre à 13hres*.
Comptera pour 25% de la note finale
Deuxième devoir, une présentation orale d’une expertise (horaire à établir)
Le deuxième devoir consiste en une présentation orale faite en équipe d’une expertise
qui répond à l’un des mandats qui ont été décrits dans les sommaires produits pour le
premier travail. Il s’agit donc de choisir le mandat parmi ceux explorés par les membres
de l’équipe lors du premier devoir qui est le plus susceptible de pouvoir être mené à
terme. La présentation orale consiste en l’exposé de l’expertise une fois réalisée. Il s’agit
de présenter oralement, comme si cette expertise était livrée dans le contexte où elle a
été demandée, le contenu de l’avis expert en suivant les grandes lignes du sommaire
produit si cela s’avère toujours pertinent. Il ne s’agit pas de faire la lecture d’un texte,
3
mais bien de répondre aux questions posées par le mandat. L’utilisation de diapositives
devra être réservée à des tableaux ou à des informations qui ne peuvent être
communiquées autrement. Il s’agira de présenter la méthodologie utilisée, les
informations obtenues, les constats effectuées et les conclusions et recommandations
qui en découlent. L’horaire des présentations orales sera établi en fonction du
nombre d’équipes.
Note : Afin de permettre aux participantes de se préparer, chaque équipe devra fournir
une lecture (sous forme électronique ou papier) la semaine précédant leur présentation.
Il s’agit d’une lecture qui les familiarisera avec la question à l’étude dans l’expertise
présentée. Cela permettra aussi aux participantes de formuler des questions et,
possiblement, de se former une opinion sur le sujet. Ce qui se utile pour alimenter un
débat.
.
Compte pour 35 % de la note finale
Les critères suivants seront utilisés pour la notation des présentations:
•
•
•
•
•
•
•
Capacité de communiquer clairement et précisément
Capacité de rendre compte de la complexité du sujet traité
Capacité de susciter de l’intérêt
Présence de neutralité et d’objectivité
Présence de nuance et de profondeur
Qualité de la réflexion,
Qualité de la langue,
Troisième devoir
Le troisième devoir est un devoir d’équipe qui consiste en la remise du rapport de
l’expertise que vous avez effectuée. Le rapport devra suivre le plan du sommaire
proposé au premier devoir, après corrections par la professeure, répondre aux
questions posées dans le mandat et proposer des recommandations. Remise le 7
décembre à 13 hres.*.
Comptera pour 40% de la note finale.
Thématiques d’expertises proposées
o Procès médiatisés : Richard Bain , Guy Turcotte, Richard Vallée, Luka
Rocco Magnotta, etc., le travail des experts et la non-responsabilité pour
cause d’aliénation mentale, enjeux et limites des expertises
o L’affaire Outreau en France (allégations d’agressions sexuelles à
4
l’encontre de 17 personnes détenues en attente de leur procès), le travail
des experts et l’évaluation des déclarations d’enfants, problématique,
controverses et recommandations
o Les allégations d’agressions sexuelles multiples, facteurs contributifs et
comparaison internationale France, É.U, Canada, Grande-Bretagne…
o L’isolement cellulaire au Canada et ailleurs au monde, problématique,
controverses et recommandations
o Le traitement des détenues présentant des problèmes de santé mentale
au Canada, problématique, controverses et recommandations
o Le suicide dans les établissements de détention au Canada,
problématique, controverses et recommandations
o Les erreurs expertales, problématique, causes, conséquences,
recommandations
o L’octroi de libérations conditionnelles et la question de la crédibilité des
demandeurs, problématique, controverses et recommandations
Sites internet utiles:
- American Psychological Association, division 41 : Psychology and the Law :
http://www.ap-ls.org/
- National Institute of Justice, États-Unis ; le site héberge des publications sur divers
sujets dont l’expertise dans diverses disciplines :
http://nij.ncjrs.gov/publications/pubs_db.asp
- Site du Dr Gary Wells, professeur au Iowa State University et expert sur l’identification
visuelle :
http://www.psychology.iastate.edu/faculty/gwells/homepage.htm
- Site du projet « Innocence » dont la mission est la libération de personnes
condamnées injustement aux États-Unis, dont certains sur la base de rapports
d’expertise :
http://www.innocenceproject.org/
5
Lectures
Des lectures seront proposées via le site du cours sur Studium. Une liste des lectures y
sera affichée
Bibliographie sommaire
Ackerman, M. J. & Ackerman, M. C. (1997). Custody evaluation practices : A Survey of
experimented professionals. Professionnal Psychology : Research and Practice,
28, 137‐ 145.
Bailleau F., Milburn, F. (2011). « La protection judiciaire de la jeunesse à la croisée des
chemins. Entre contrôle gestionnaire et pénalisation des mineurs », Cahiers de la
justice. Revue trimestrielle de l’Ecole nationale de la magistrature, n°. 3, 37-50.
Barreau du Québec (2007, juillet). Rapport du sous­comité Magistrature­Justice­
Barreau sur les expertises.
Bastard, B. (2006). Une nouvelle police de la parentalité ? Enfances, Familles,
Générations.
Bartol, C.R., Bartol, A.M. (2004). Introduction to Forensic Psychology: Research and
Application. Thousand Oaks : Sage Publications.
Bénézech, M. (2007). Vérité et mensonge : l'évaluation de la crédibilité en psychiatrie
légale et en pratique judiciaire. Annales Médico-psychologiques, revue
psychiatrique, 165(5), 351-364
Benoît, C., Pigeon, K. (1995). L’expertise et la contre‐expertise en matière familiale.
Revue de droit de l’université de Sherbrooke, 1-62.
Benoît, C. & Pigeon, K. (1995). L’expertise et la contre‐expertise en matière familiale.
Prix Charles-Coderre 1994 pour l’avancement du droit social (pp. 1‐62). Québec :
Les Éditions Yvon Blais.
Benjamin, A. & Golan, J. (2002). Family evaluation in custody litigation : Reducing risks
of infractions and malpractice. Washington : American Psychological Association.
Bersoff D.N. (Ed.) (1995). Ethical Conflicts in Psychology. Washington, DC : APA.
6
Borum, R. & Grisso, T. (1996). Establishing standards for criminal forensic reports: an
empirical analysis. Bulletin of the American Academy of Psychiatry and Law, 24,
297-317.
Brown, R.D., Goldstein, E. et Bjorklund, D.F. (2000). The history and zeitgeist of the
repressed- false-memory debate: Scientific and sociological perspectives on
suggestibility and childhood memory, (chap. 1), p. 1 à 30. Dans Bjorklund, D.F.
(Éds). False-memory creation in children and adults: theory, research, and
implications, Mahwah, New Jersay: Lawrence, Erlbaum Associates Publishers
254pp.
Brunet, L., Casoni, D., & Sabourin, M. (2015). La déontologie appliquée à la pratique de
l'expertise psycholégale. Chapitre 5 in Brunet, L. (sous la direction) L'expertise
psycholégale, Balises méthodologiques et déontologiques Montréal. Presses de
l'Université du Québec, 2 ième edition, 105-124
Brunet, L., Casoni, D. (2005). Chaque enfant est unique. Quelles indications
thérapeutiques pour les enfants agressés sexuellement ? Psychologie Québec, 22,
2, 19-21.
Brunet, L., Casoni, D. (2006). Compatibilité et incompatibilité des doubles rôles dans la
pratique professionnelle, Revue québécoise de psychologie, 27, 2, 191-206.
Brunet, L., Casoni, D. (2008). La pratique de l’expertise psycholégale au Québec. In : B.
Gaillard, ed. La psychologie criminologique. IN Press
Bush, S.S., Connell, M.A., Denney, R.L. (2006). Ethical Practice in Forensic Psychology:
A Systematic Model for Decision Making. Washington : American Psychological
Association.
Campbell-Moriarty, J. (Ed.) (2001). The role of mental illness in criminal trials (3
Volumes). London: Routledge.
Casoni, D. (1994). L'évaluation des allégations d'agression sexuelle chez les enfants:
défis et enjeux. Revue internationale de criminologie et de police technique.
XLVII, 4, 437-448.
Casoni, D. (1996). Les défis diagnostiques posés par l'évaluation clinique des
allégations de sévices sexuels concernant des enfants. Psychologie canadienne,
37(3), 145-153.
Casoni, D. (1999). Réflexions sur la légitimité du psychologue comme expert. Chapitre
4. IN Brunet,L. (Ed) L'expertise psycholégale: Balises méthodologiques et
déontologiques. Montréal. Presses de l'université du Québec. 77-89
7
Casoni, D. (1999). L’évaluation dans les cas d’allégation de sévices sexuels. Chapitre 8,
IN Brunet,L. (Ed) L'expertise psycholégale: Balises méthodologiques et
déontologiques. Montréal. Presses de l'université du Québec.161-182
Casoni, D. (1999). Les grilles de validation de témoignages d'enfants : Analyse critique.
Chapitre 14. IN Brunet,L. (Ed) L'expertise psycholégale: Balises méthodologiques
et déontologiques. Montréal. Presses de l'université du Québec. 305-324
Casoni, D. (2001). Les trois étapes de l’évaluation des allégations d’agression sexuelle,
Psychologie Québec, 18, 5, 16-18.
Casoni, D., Brunet, L. (1990). Le rôle du psychologue dans un cas d’allégation de
sévices sexuels, Psychologie Québec, vol 7, no 2, mars 1990.
Casoni, D., Brunet, L. (2015). De la théorie à la pratique: quelques illustrations. Chapitre
13, IN Brunet, L. (sous la direction) L'expertise psycholégale, 2 ième éd. Montréal.
Presses de l'Université du Québec, 245-272
Casoni, D. (2013). Pourquoi une psychocriminologie clinique? IN, Jean-Louis Senon,
Carol Jonas et Mélanie Voyer, Psychiatrie légale et criminologie clinique, chapitre
30, Elsevier Masson, 183-187
Casoni, D., Brunet,L. (2015). De la théorie à la pratique: quelques illustrations. Chapitre
13, IN Brunet, L. (sous la direction) direction L'expertise psycholégale, 2 ième éd.
Montréal. Presses de l'Université du Québec, 245-272
Ceci, S. J., Bruck, M. (1998). L'enfant-témoin. Une analyse scientifique des
témoignages d'enfants. Bruxelles, De Boeck Université.
Ceyhan, A., Piazza, P. (sous la direction) (2011), L'identification biométrique : champs,
acteurs, enjeux et controverses, Paris : Maison des Sciences de l'Homme, 454 p.
Cloutier, R. (2006). Le syndrome d’aliénation parentale en contexte de conflit sur la
garde de l’enfant. Psychologie Québec, 23 (02), 28‐31.
Cyr, M., & Lamb, M. E. (2009). Assessing the effectiveness of the NICHD investigative
interview protocol when interviewing French-speaking alleged victims of child
sexual abuse in Quebec. Child abuse & neglect, 33(5), 257-268.
De Becker, E. (2006). Allégations d'abus sexuel: entre mensonge et vérité?
Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, 54(4), 240-247.
Durif-Varembont, J.P. (2009). Parole de l’enfant et parole à l’enfant en justice, Droit et
cultures, 15pp
8
Filion, L. (2006). Analyse du dossier légal de la Cour Supérieure suite au dépôt des
rapports d’expertise par un expert du Centre jeunesse de Montréal ou du Centre
jeunesse Batshaw. Lettre aux experts permanents et pigistes, février.
Gaillard, B. (2007). La médiation : théorie et pratiques, (sous la direction de) Paris:
L'Harmattan
Goldstein, J., Freud, A., Slonit, A. J. (1973). Beyond the best interest of the child. NewYork, Free Press.
Goldstein, J., Freud, A., Slonit, A. J. (1979). Before the best interest of the child. NewYork, Free Press.
Jobard, F., Lévy, R. (2011): Racial profiling : the parisian police experience , Canadian
journal of criminology and criminal justice ,n°. vol. 53, n° 1 p. 87-94.
Kassin, S. (1997). The psychology of confession evidence. American Psychologist, 52,
221-233.
Kassin, S. (2003). Behavioral confirmation in the interrogation room: On the dangers of
presuming guilt. Law and Human Behavior, 27, 187-203.
Kassin, S. M., & Norwick, R. J. (2004). Why people waive their Miranda rights: The
power of innocence. Law and Human Behavior, 28, 211- 221
King, M. & Garapon, A. (1988). Le juge, l’expert et le contrôle de la réalité dans les
juridictions de la jeunesse en France et en Angleterre. Droit et Société, 10,
431‐451.
Leclerc, O. (2009). L’indépendance de l’expert. L'expertise: enjeux et pratiques, 167180.
Levi, A. M., & Lindsay, R. C. L. (2001). Lineup and photo spread procedures: Issues
concerning policy recommendations. Psychology, Public Policy, and Law, 7, 776 790.
Masling, J. M. (1997). On the nature and utility of projective tests and objective tests,
Journal of personality assessment, 69, 2, 257-270.
McCann, J. T. (1998). Defending the Rorschach in court : an analysis of admissibility
using legal and professionnal standards, Journal of personality assessment, 70, 1,
125-144.
9
Melton, G. B., Petrila, J., Poythress, N. G., Slobogin, C. (1997). Psychological
evaluations for the courts : A handbook for mental health professionnals and
lawyers. Second edition. New York, Guilford Press.
Mercier Gouin. (2006). La place de l’enfant dans l’expertise. Le difficile équilibre entre
désirs et besoins. Psychologie Québec, 23 (02), 35‐37.
Ministère de l'éducation, Québec (Province). Ministère de la justice, Québec (Province).
Ministère de la santé et des services sociaux, Québec (Province). Ministère de la
sécurité publique, Québec (Province). Ministère de la famille et de l'enfance,
Québec (Province). (2001). Entente multisectorielle relative aux enfants victimes
d'abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d'une absence de soins
menaçant leur santé physique. [Québec]: Ministère de la santé et des services
sociaux.
Ocqueteau, F., Pichon, P. (2011).
Les impacts discutables de l'identification
biométrique et de la traçabilité des personnes dans les pratiques policières. in
L'identification biométrique. Champs, acteurs, enjeux et controverses / (sous la
direction de) Pierre Piazza, Ayze Ceylan, Paris : Éditions de la maison des
Sciences de l'Homme, 45-57
Pipe, M.E., et Salmon, K. (2002). What children bring to the interview context : individual
differences in children’s event reports, p. 235 à 261. Dans M.L. Eisen, J.A. Quas et
G.S. Goodman (2002). Memory and sugggestibility in the forensic interview,
Mahwah, New Jersey : Lawrence Erlbaum Associates
Pollack, Daniel. (2003) Social work and the courts: A casebook, second edition. NY:
Garland Publications.
Redlich, A., & Goodman, G. S. (2003). Taking responsibility for an act not committed:
The influence of age and suggestibility. Law and Human Behavior, 27, 141-156.
Sanders, J., Diamond, S. S., & Vidmar, N. (2002). Legal perceptions of science and
expert knowledge. Psychology, Public Policy, and Law, 8, 139-153.
Schetky, D.H. (1992). Ethical issues in Forensic Child and Adolescent Psychiatry.
Journal of the American Academy Child & Adolescent Psychiatry, 31 (3) (May)
403-407.
Shapiro, D. (1991). Forensic psychological assessment : An integrative approach.
Boston : Allyn & Bacon.
Sparta, S.N., Koocher, G.P. (2006). Forensic Mental Health Assessment of Children and
Adolescents. New-York : Oxford University Press
10
Stein, Theodore J. (2004) The Role of Law in Social Work Practice and Administration.
NY: Columbia University Press.
Sullaway, M. (2004). Psychological perspectives on hate crime laws. Psychology, Public
Policy, and Law, 10, 250-292.
Strasburger, Larry, Gutheil, Thomas & Brodsky, Archie. (1997) On wearing two hats:
Role conflict in serving as both psychotherapist and expert witness, American
Journal of Psychiatry, 154, 448-456.
Tourigny, M., Gagné, M.H., Joly, J. et Chartrand, M.E. (2006), Prévalence et
cooccurrence de la violence envers les enfants dans la population québécoise,
Revue canadienne de santé publique, vol. 2, p.109 à 113
Tremblay, C. (1989). Les déclarations des enfants en bas âge au sujet des abus sexuels
dont ils ont été victimes : une preuve admissible par exception, Les Cahiers de
droit, vol. 30, n° 1, p. 257-267.
Trepos J.-Y. (1996), La sociologie de l'expertise, Paris, PUF, Que sais-je ?, 1996.
Tsai, A., Loftus, E. et Polage (2000). Current directions in false-memory research, (chap.
2), p. 31 à 44. Dans Bjorklund, D.F. (Éds). False-memory creation in children and
adults: theory, research, and implications, Mahwah, New Jersay: Lawrence,
Erlbaum Associates Publishers, 254 p.
Van Dorsten, B. (2002). Forensic Psychology: From Classroom to Courtroom . NewYork : Springer
Vidal, G. (2006). L’expertise psychosociale en matière de garde d’enfant : entre mythe
et réalité. Intervention, 125, 149‐158.
Villerbu, L. M. & Viaux, J. L. (1999). Expertise psychologique, psychopathologique et
méthodologique. Paris : L’Harmatian.
Wallot, H. (1998). La relation médecin-patient en situation d’expertise. Bulletin de la
société des médecins experts du Québec, 15(2)
Weiner, I. B., Hess, A.K. (1987). Handbook of forensic psychology. New-York : Wiley
and sons.
Wells, G. L., Small, M., Penrod, S., Malpass, R., Fulero, S. M., & Brimacombe, C. A. E.
(1998). Eyewitness identification procedures: Recommendations for lineups and
photospreads. Law and Human Behavior, 22, 603-647.
Wells, G. L. (2001). Police lineups: Data, theory, and policy. Psychology, Public Policy,
and Law, 7, 791 - 801.
11
White, R. (1997). The art of using expert evidence. Aurora: Canada Law B.
Wrightsman, L. S., Greene, E., Nietzal, M. T., & Fortune, W. H. (2002). Psychology and
the legal system. (5th Ed.). Pacific Grove, CA: Brooks/Cole.
*Politique sur les retards dans la remise des travaux
À moins d’avis contraire du professeur, le travail doit être remis au plus tard à 17h00 le
jour prescrit. AVIS : L’heure de remise pour CRI 6113 est 13hres. Les travaux remis en
retard sans motif valable seront pénalisés de 10% le premier jour et de 5% chacun des
4 jours suivants. Ce délai ne peut dépasser 5 jours. Les jours de fin de semaine
comptent comme les autres jours.
Politique au sujet du plagiat
Tous les étudiants sont invités à consulter le site web http://www.integrite.umontreal.ca/
et à prendre connaissance du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude
concernant les étudiants. Plagier peut entrainer un échec, la suspension ou le renvoi de
l’Université.
Méthode de notation
Les notes des étudiants seront converties en lettre en suivant la distribution suivante
(ex : les 15% des meilleurs étudiants auront un A+). Le nombre d’étudiants dans chaque
catégorie pourrait changer en fonction de la force des étudiants et de la taille du groupe
12