Bouches-du-Rhône - Troisième inventaire forestier

Transcription

Bouches-du-Rhône - Troisième inventaire forestier
Inventaire forestier départemental
Bouches-du-Rhône
IIIe inventaire 2003
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL
________
DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE
_______
RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE FORESTIER
(2003)
2005
Troisième inventaire
TABLE DES MATIÈRES
1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT
9
1.1. Aperçu historique
1.2. Situation
1.3. Démographie
1.4. Aspects économiques
1.4.1. Agriculture
1.4.2. Industrie
1.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole
1.4.4. Secteur tertiaire
1.5. Aspects physiques
1.5.1. Relief
1.5.2. Climat
1.5.3. Hydrographie
9
10
10
11
11
11
12
12
12
12
14
14
2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT
2.1. Définitions
2.2. Données relatives à l'ensemble du département
2.3. Régions forestières
2.3.1. Chaînons calcaires méridionaux
2.3.1.1. Situation – Relief
2.3.1.2. Géologie – Pédologie
2.3.1.3. Climat
2.3.1.4. Paysage et végétation forestière
2.3.2. Plateaux de Provence
2.3.2.1. Situation – Relief
2.3.2.2. Géologie – Pédologie
2.3.2.3. Climat
2.3.2.4. Paysage et végétation forestière
2.3.3. Coteaux de Basse-Durance
2.3.3.1. Situation – Relief
2.3.3.2. Géologie – Pédologie
2.3.3.3. Climat
2.3.3.4. Paysage et végétation forestière
2.3.4. Bassin de l’Arc
2.3.4.1. Situation – Relief
2.3.4.2. Géologie – Pédologie
2.3.4.3. Climat
2.3.4.4. Paysage et végétation forestière
2.3.5. Plateau de Lambesc-Arbois
2.3.5.1. Situation – Relief
2.3.5.2. Géologie – Pédologie
2.3.5.3. Climat
2.3.5.4. Paysage et végétation forestière
2.3.6. Comtat
2.3.6.1. Situation – Relief
17
17
17
20
20
20
21
23
23
25
25
25
27
27
28
28
29
31
31
32
32
33
35
35
36
36
37
38
38
40
40
3
Bouches-du-Rhône
2.3.6.2. Géologie – Pédologie
2.3.6.3. Climat
2.3.6.4. Paysage et végétation forestière
2.3.7. Alpilles
2.3.7.1. Situation – Relief
2.3.7.2. Géologie – Pédologie
2.3.7.3. Climat
2.3.7.4. Paysage et végétation forestière
2.3.8. Plaine de la Crau
2.3.8.1. Situation – Relief
2.3.8.2. Géologie – Pédologie
2.3.8.3. Climat
2.3.8.4. Paysage et végétation forestière
2.3.9. Camargue
2.3.9.1. Situation – Relief
2.3.9.2. Géologie – Pédologie
2.3.9.3. Climat
2.3.9.4. Paysage et végétation forestière
2.4. Types de formation végétale
2.4.1. Définition
2.4.2. Types détaillés et types regroupés
2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département
2.4.3.1. Types de peuplement forestier
2.4.3.2. Types de lande
2.4.3.3. Types pastoraux
2.4.3.4. Type de peupleraie
2.4.4. Types regroupés de formation végétale définis dans le département
2.4.5. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément)
2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production
2.4.6.1. Futaie de pin d’Alep
2.4.6.2. Futaie de conifères indifférenciés
2.4.6.3. Futaie de feuillus avec ou sans taillis
2.4.6.4. Futaie de conifères avec feuillus
2.4.6.5. Taillis de chêne vert
2.4.6.6. Taillis de feuillus indifférenciés
2.4.6.7. Garrigue à chêne pubescent
2.4.6.8. Garrigue à chêne vert
2.4.6.9. Garrigue à pins indifférenciés
2.4.6.10. Non boisé ou boisé non cartographié
2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande
2.4.7.1. Types regroupés de lande
2.4.7.2. Autres classifications des landes et friches
2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole
2.5. Essences
2.5.1. Généralités
2.5.2. Répartition par région forestière
2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure
2.5.3.1. Généralités
2.5.3.2. Chêne pubescent
4
40
42
42
44
44
44
47
47
48
48
49
51
51
52
52
53
55
55
57
57
57
58
58
60
61
61
61
61
63
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
83
84
84
85
85
85
87
87
87
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.5.3.3. Chêne vert
2.5.3.4. Pin d’Alep
2.5.4. Répartition par classe d’âge
2.5.4.1. Généralités
2.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière
2.5.4.3. Pin d’Alep en futaie régulière
2.5.4.4. Taillis simple
2.5.4.5. Taillis en mélange avec futaie
2.6. Récolte
2.6.1. Estimations globales
2.6.2. Répartitions diverses
2.6.2.1. Répartition par catégorie de propriété
2.6.2.2. Répartition par essence
2.6.2.3. Répartition par type de peuplement
88
88
88
88
89
90
90
91
92
92
93
93
94
94
3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE
3.1. Généralités
3.2. L'exploitation forestière
3.3. Les sciages
3.4. Les emplois
3.5. Conclusion
95
95
95
96
96
96
4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE
4.1. Présentation des résultats
4.2. Calendrier
4.3. Échantillons utilisés
4.4. Précision des résultats
4.5. Tableaux relatifs à l’ensemble du territoire
4.6. Tableaux relatifs aux landes
4.7. Tableaux relatifs aux formations boisées de production
4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences
4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier
4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et d’exploitabilité des peuplements
101
101
101
102
102
103
107
111
111
129
141
5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS
5.1. Généralités
5.2. Régions forestières
5.3. Types de formation végétale
5.4. Usage du sol
5.5. Comparaisons relatives aux formations boisées
5.5.1. Surfaces boisées
5.5.2. Régime juridique de la propriété
5.5.3. Structure élémentaire
5.5.4. Types de peuplement forestier
5.5.5. Surfaces occupées par les essences
5.5.6. Volume
5.5.7. Production
149
149
149
149
149
154
154
154
155
155
156
158
159
5
Bouches-du-Rhône
BIBLIOGRAPHIE
161
ANNEXES
1. Présentation générale de l'Inventaire forestier national
A. Champ d'inventaire
B. Opérations d'inventaire
C. Sites inventoriés
D. Types d'inventaire
E. Données d'inventaire
F. Domaines d'étude
G. Manuels techniques
H. Produits d'inventaire
I. Applications et services
2. Lexique des termes utilisés
3. Précautions à observer dans l'utilisation des résultats
4. Liste nationale des essences forestières
5. Exemples d'utilisation de résultats de l'inventaire
A. Courbes hauteur-âge
B. Tarifs de cubage
C. Épaisseur d’écorce
162
162
162
162
163
164
165
165
166
166
167
168
175
178
181
181
182
183
Les mots et expressions soulignés dans le texte sont définis à l'annexe 2, « Lexique des
termes utilisés ».
REMARQUE IMPORTANTE
Dans les tableaux chaque résultat est calculé le plus exactement possible et présenté après
avoir été arrondi à l'unité retenue (1 000 m³, 0,1 %, 50 m³/an, etc.). Cet arrondi est fait à la
valeur la plus proche, indépendamment des autres, même lorsque le résultat donné dans une
case du tableau dépend de résultats figurant dans d'autres cases du tableau. Il peut donc se
faire, par exemple, que la valeur donnée pour un total ne soit pas égale au total des valeurs
élémentaires. Par contre un résultat donné apparaît partout avec la même valeur.
6
Inventaire forestier national
RÉGIONS FORESTIÈRES DU DÉPARTEMENT
DES BOUCHES-DU RHÔNE
Barbentane
Maillane
Tarascon
Mollégès
6
run
-B
ue
Aig
St-Rémy-de-Provence
au
des
îne
Cha ôtes
C
Lamanon
4
Salon-de
-Provence
8
Du
ran
3
ne
hô
d-R
an
Gr
St-Chamas
Chaîn
Trév e de la
ares
se
Touloubre
5
Lançon
-Provence
Cha
îne
d'
Coudoux
La Fare
-les-Oliviers
Égu
illes
Berre
-l'Étang
St-Blaise
Salin-de
-Giraud
Port-St-Louis
-du-Rhône
Entremont
Plateau
d' Arbois
GolfeMartigues
de Fos
Bouc-Bel-Air
Vitrolles
Gardanne
Chaîne
1
Chaîne de l'Estaque
RÉGIONS FORESTIÈRES NATIONALES
DE RATTACHEMENT
83.4 Chaînons calcaires méridionaux
83.3 Plateaux de Provence
04.6 Coteaux de Basse-Durance
13.4 Bassin de l’Arc
13.5 Plateau de Lambesc-Arbois
84.5 Comtat
13.7 Alpilles
13.8 Plaine de la Crau
13.9 Camargue
N ÉE
e de
tagn
Mon illeveyre
e
rs
a
M
Grotte
Huv
e
eaun
Roquevaire
Pic de Bertagne
4
e
Gémenos
e d ume
aîn
Aubagne
Ch te-Ba
Massif de la S Cuges-les-Pins
e
Font-Blanche
sd
r
Cy
St
de
e
rre n
Chaîn
Ba stillo
Roquefort
a
C
-la-Bédoule
la Gardiole
:
Cosquer
Les Calanque
s
Cassis
cap
Can
aille
La Ciotat
Troisième inventaire
7
RÉGIONS FORESTIÈRES
DÉPARTEMENTALES
1 - Chaînons calcaires méridionaux
2 - Plateaux de Provence
3 - Coteaux de Basse-Durance
4 - Bassin de l’Arc
5 - Plateau de Lambesc-Arbois
6 - Comtat
7 - Alpilles
8 - Plaine de la Crau
9 - Camargue
Marseille
TER
RA
de l' Éto
ile
Allauch
Marseille
MÉ
DI
Trets
4
Piton du Roi
4
Marignane
Châteauneuf
-les-Martigues
1
ME
R
Montagne du
Cengle
Rousset
Meyreuil
Étang de Berre
Martigues
Port-de-Bouc
Concors
4
Infernet
Montagne Pic des Mouches
Ste Victoire 4
Aix-en
-Provence
Arc
Bois des Rièges
Fos
Peyrolles-lès-Provence
2
St-Chamas
Istres
Stes-Maries
-de-la-mer
St-Paul-de-Durance
Rognes
Lambesc
Miramas
e
Ez
ce
R
Cr
Mallemort
Eyguières
St-Martin-de-Crau
9
don
Ver
Sénas
VA
7
Mouriès
Arles
Golfe de
Beauduc
)
SE
Plan d'Orgon
Orgon
St-Rémy-de-Provence
Les Opiès
ne
hô
LU
Maillane
Alpilles
R
tit
Pe
UC
Coulon
Noves
Graveson
Graveson
RD Tarascon
GA
VA
Châteaurenard
Noves
7
M
on
ta
gn
et
te
e
ôn
Rh
Bouches-du-Rhône
8
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT
1.1. Aperçu historique
Le département des Bouches-du-Rhône est formé d'une partie de la Provence.
Les peintures pariétales de la grotte Cosquer, qui n’a été découverte qu’au vingtième
siècle, témoignent de la présence de population il y a plus de 27 000 ans.
Pendant l’âge du bronze (1800 à 800 avant J.C.) le territoire est habité par les Ligures,
descendants probables des populations néolithiques dont les premières traces datant de vers
6000 avant J.C. ont été trouvées sur le site de La Font-aux-Pigeons à Châteauneuf-lèsMartigues.
À partir du septième siècle se produisent des infiltrations celtiques tandis que s’installent
les Étrusques et les premiers Grecs. Massalia, qui deviendra Marseille, est fondée vers 600 ou
par des Phocéens en accord, au moins selon la légende, avec la tribu celtique des Ségobriges.
Les Celtes n’arrivent en nombre qu’au cinquième et quatrième siècles et se mêlent aux
Ligures pour s’installer dans des oppidums sur des hauteurs fortifiées comme Saint-Blaise
près de Fos et Entremont au nord d’Aix-en-Provence.
Massalia devient rapidement une puissance cité commerciale qui fonde à son tour des
comptoirs et pratique des échanges avec les peuples du nord. Mais, si la culture grecque se
répand, les rapports avec les populations celto-ligures sont difficiles. Pour protéger les
relations entre l’Italie et l’Espagne Massalia fait appel à Rome, qui conquiert à partir de 125
la future Provence tout en reconnaissant l’indépendance de la ville jusqu’en 49. La
civilisation gallo-romaine est à son apogée au deuxième siècle, qui voit Arles profiter du
déclin de Marseille. Les arènes d’Arles et la nécropole d’Alyscamps en témoignent.
En 471 Arles est prise par les Wisigoths. Burgondes, Ostrogoths et Francs leur succèdent
tandis que les invasions arabes commencent au huitième siècle. Un royaume de Provence
érigé dans le bassin rhodanien en 835 échoit aux rois de Bourgogne puis devient partie de
l’empire germanique en 1032. La Provence est cependant très liée au Languedoc qui relève
des comtes de Toulouse mais l’union de l’Occitanie succombe à la rivalité des partis
toulousain et catalan.
Marseille reprend son essor au onzième siècle et redevient un port important, qui profite
des Croisades. Aix-en-Provence devient une capitale administrative.
En 1246 la Provence passe dans le domaine de la famille d’Anjou et connaît une période
de prospérité, interrompue par des troubles pendant la deuxième moitié du quatorzième siècle.
En 1450 Jacques Cœur installe des comptoirs à Marseille. En 1481 la Provence passe de la
famille d’Anjou à la couronne de France.
À l’époque où les guerres de religion déchirent le pays, l’ingénieur Salonnais Adam de
Craponne fait creuser entre 1154 et 1559 un canal qui amène les eaux de la Durance dans la
plaine de la Crau.
Au dix-septième et au dix-huitième siècles la prospérité économique revient, malgré la
grande peste de Marseille en 1720.
L’Aixois Mirabeau est une grande figure de la Révolution française. En 1790 l’assemblée
constituante crée le département des Bouches-du-Rhône, qui s’étendait alors au nord de la
Durance avec Aix-en-Provence pour chef-lieu. Le rattachement à la France du Comtat et
d’Avignon provoqua diverses modifications et les limites actuelles furent arrêtées en 1793,
Marseille devenant le chef-lieu en 1800.
9
Bouches-du-Rhône
Marseille, fédéraliste, se révolte contre la Convention et subit une répression violente. Elle
souffre du blocus continental sous l’Empire, puis voit son activité stimulée par la conquête de
l’Algérie et l’ouverture du canal de Suez.
Pendant la seconde guerre mondiale Marseille subit des bombardements destructeurs.
En 1965 le port autonome de Marseille crée l’ensemble portuaire de Fos, qui représente
aujourd’hui la majorité de son trafic.
Le parc naturel régional de Camargue est créé en 1970.
1.2. Situation
Faisant partie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département des Bouches-duRhône a une superficie de 509 032 ha1 qui le place au soixante-quinzième rang des
départements français. Il comprend 4 arrondissements, 57 cantons et 119 communes, dont la
plus étendue de France, Arles.
Il s'étend entre les parallèles 43°10' et 43°55' nord, et les méridiens 4°10' et 5°50' est. Il est
limité à l’ouest par le Rhône, qui le sépare du Gard. Bordé sur plus de 120 km par la
Méditerranée au sud, il confine au nord au département de Vaucluse dont il est séparé par la
Durance et à celui du Var à l’est.
Avec une forme trapézoïdale relativement régulière, il s’étend sur 70 km du nord au sud et
110 km d’est en ouest.
1.3. Démographie
(Source : INSEE)
Le département des Bouches-du-Rhône comptait 1 835 719 habitants en 1999, soit une
densité de 361 habitants au kilomètre carré. C’est le troisième département le plus peuplé de
France.
La population urbaine représente 98,6 % de la population totale. 73,5 % de la population se
trouve dans l’agglomération de Marseille-Aix-en-Provence, qui compte 1 349 772 habitants,
dont 798 430 pour la seule commune de Marseille. Les autres agglomérations importantes
sont celles d’Arles et de Martigues, tandis que plusieurs communes appartiennent à des unités
urbaines qui s’étendent au delà des limites du département comme celles d’Avignon,
Cavaillon, Beaucaire et La Ciotat.
La population a subi des évolutions diverses depuis 1851. Le tableau suivant donne les
chiffres disponibles depuis 1931 :
Année
1931
1936
Population
(milliers)
1 102
1 225
1946
972
1952
1975
1982
1990
1999
1 061
1 628
1 720
1 759
1 836
Après une relative stagnation entre 1982 et 1990 la population a de nouveau nettement
augmenté entre 1990 et 1999. Cette augmentation n’est pas uniforme. Si l’agglomération de
1
10
La valeur utilisée pour le troisième inventaire forestier du département est celle de la BD-Ortho® de l'Institut
géographique national. Elle diffère de celle retenue pour le premier inventaire (525 530 ha) qui était celle
fixée par le Service central d'études et enquêtes statistiques du ministère de l'agriculture et par l'Institut
géographique national, pour le deuxième inventaire (507 438 ha) qui avait été obtenue par planimétrage de
carte, ainsi que de celle donnée par l'INSEE (508 749 ha). La surface du premier inventaire et celle qui figure
dans la brochure de publication des résultats du deuxième comprennent l’étang de Berre.
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Marseille-Aix-en-Provence a progressé de près de 20 000 habitants, la commune de Marseille
a vu sa population rester pratiquement constante. Martigues et Arles perdent des habitants.
52 % des habitants ont moins de 40 ans.
1.4. Aspects économiques
(Source : INSEE)
1.4.1. Agriculture
La surface agricole utilisée en 2003 est de 160 140 ha se répartissant comme suit :
• céréales
36 860 ha
• oléagineux
4 210 ha
• vergers
16 785 ha
• vignes
11 430 ha
• surfaces toujours en herbe
68 850 ha
• jachère
11 850 ha
• autres
10 155 ha
Le territoire agricole non cultivé couvrait 25 370 ha.
Les effectifs animaux en 2003 sont les suivants :
• bovins
13 740
• porcins
24 130
• ovins
226 420
• caprins
2 640
• équidés
4 340
À l’exception des caprins, ces effectifs sont les plus forts de la région.
Les principales productions ont été en 2003 :
• blé dur
636 000 quintaux
• riz
730 800 quintaux
(68,5 % de la production française)
• maïs
112 500 quintaux
• tomates
229 250 t (28 % de la production française)
• pommes
167 920 t
• poires
42 020 t (22 % de la production française)
• pêches, nectarines et brugnons
97 432 t (28 % de la production française)
En 2000 on comptait 5 797 exploitations agricoles, contre 10 143 en 1988.
Au 31 décembre 2002 le secteur agricole avait un poids relatif de 1,6 % dans l'activité
économique, à raison du nombre des emplois, ce qui est inférieur à la moitié du taux pour
l’ensemble de la France.
1.4.2. Industrie
L'activité industrielle s'exerçait en 2002 dans 8 525 établissements, non compris ceux dont
l'activité est la construction. 2 308 établissements relevaient des industries agricoles et
alimentaires.
L’activité est relativement variée, et il existe des établissements de taille très importante.
On citera :
• la construction aéronautique, avec Eurocopter à Marignane, qui compte plus de
5 000 salariés, ainsi que Dassault Aviation à Istres ;
• la sidérurgie, avec Sollac Méditerranée à Fos-sur-Mer ;
11
Bouches-du-Rhône
• le raffinage de pétrole et la pétrochimie, avec Shell à Berre-l’Étang, Total à
Châteauneuf-lès-Martigues, BP à Lavéra et Esso à Fos-sur-Mer ;
• les composants électroniques.
La capacité de raffinage s’élevait en 2000 à 29 120 000 t, soit plus du quart de la capacité
de l’ensemble de la France.
Les industries agro-alimentaires emploient 12 327 personnes, l’ensemble du secteur
industriel 87 453 personnes, ce qui lui donne un poids relatif de 12,0 %.
1.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole
9 975 établissements exercent leur activité dans ce secteur. À côté d’entreprises artisanales
on trouve des grands groupes qui emploient plus de 200 salariés. Il a un poids relatif de 5,1 %
dans l'activité économique.
1.4.4. Secteur tertiaire
590 743 personnes travaillent dans le secteur tertiaire, où le tourisme et les activités qui lui
sont liées tiennent une place importante. La capacité hôtelière est de 14 459 chambres
homologuées, ce qui met le département au deuxième rang de la région. Le nombre des
nuitées touristiques s’est élevé en 2003 à 44,3 millions, au troisième rang de la région.
Ce secteur a un poids relatif de 81,3 % dans l'activité économique.
1.5. Aspects physiques
1.5.1. Relief
Les Bouches-du-Rhône sont un département qui, sur le plan morphologique et
lithologique, présente une nette dissymétrie entre un secteur occidental constitué de grandes
plaines alluvionnaires et un secteur oriental où se juxtaposent de bas plateaux calcaires, des
bassins sédimentaires agricoles et des plis d’orientation est-ouest, souvent d’altitude modeste.
Le méridien de Salon-de-Provence sépare approximativement ces deux grands domaines.
Au delà de cette dissymétrie d’ensemble, les différentes unités orographiques qui
composent ce département peuvent être regroupées en quatre grandes régions naturelles.
Les plaines
Le sud de la plaine du Comtat, la Crau et la Camargue forment, de la basse vallée de la
Durance à la mer, un ensemble quasi continu de vastes plaines alluviales, que seule domine la
chaîne des Alpilles. Les dépôts qui couvrent ces plaines, apportés par le Rhône ou par la
Durance, sont, pour les plus vieux, d’âge villafranchien. Ces derniers constituent la « Petite
Crau », entre Saint-Rémy-de-Provence et Châteaurenard, ainsi que tout le secteur nord-ouest
de la Crau proprement dite entre le flanc méridional des Alpilles, Arles et Saint-Martin-deCrau. Cette nappe villafranchienne est caractérisée par de gros galets de quartzite associés à
des calcaires ou à des sables.
Constituée de dépôts plus récents, puisque datés de l’interglaciaire Riss-Würm, la Crau de
Miramas, comprise approximativement entre Salon-de-Provence, Fos-sur-mer et SaintMartin-de-Crau, correspond à l’ancien delta de la Durance débouchant au seuil de Lamanon.
Quant aux dépôts du Quaternaire très récent de Camargue, ils sont formés, en arrière de
cordons littoraux sableux, d’argiles grises associées à des lentilles de sable ou à des niveaux
de tourbe.
12
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Alpilles – Montagnette
Le chaînon calcaire des Alpilles, entre le Comtat et la Crau, possède les deux
caractéristiques principales de tous les massifs provençaux : une direction est-ouest
(plissement pyrénéo-provençal) et un relief vigoureux mais d’altitude faible (493 m).
Constitué presque exclusivement de calcaire crétacé, hauterivien, barrémien et urgonien, ce
pli présente, en outre, au sud-est, quelques pointements de calcaires et dolomies jurassiques,
tandis que des grès et sables jaunes miocènes, interstratifiés avec des bancs calcaires ou
conglomératiques, forment son extrémité occidentale.
La Montagnette, pointement de calcaire crétacé émergeant des dépôts quaternaires du
Comtat, peut être rattachée, par sa morphologie, ses roches et sa végétation, aux reliefs
provençaux qu’elle prolonge et termine vers l’ouest.
L’arrière-pays provençal
Limité par la Durance au nord, la chaîne de l’Étoile au sud, l’étang de Berre et la Crau à
l’ouest, l’arrière-pays provençal présente une succession de reliefs calcaires parfois
vigoureux, dominant des bassins agricoles ou des plateaux faiblement ondulés. Cette
morphologie crée un paysage varié mais compartimenté, dominé par la montagne SainteVictoire (1 011 m).
Cette alternance de crêtes, de plateaux et de dépressions, reflet d’une structure complexe,
atteste également de la succession de faciès lithologiques variés. Aux calcaires blancs et aux
dolomies jurassiques qui forment la montagne Sainte-Victoire succèdent, vers le nord et vers
l’ouest, les calcaires crétacés du massif de Concors ou de la chaîne des Côtes, ainsi que les
calcaires blancs en dalles des chaînes de la Trévaresse et d’Éguilles. Ce sont par contre les
calcaires éocènes gris et compacts ou noduleux qui, plus au sud, forment le plateau d’Arbois
et la montagne du Cengle. Quant aux bassins et aux dépressions, domaine de la culture où ne
subsistent que quelques bois de ferme et des parcs, ils se partagent entre un secteur où
dominent les argiles crétacées, grises ou rouges à lentilles gréseuses (bassin de TretsGardanne) et un secteur envahi par les formations détritiques miocènes (argiles, limons,
cailloutis, marnes sableuses, molasse du bassin d’Aix ou des coteaux de basse Durance).
Les chaînons calcaires méridionaux
De la baie de la Ciotat au golfe de Fos, des reliefs forment les « chaînes » provençales les
plus méridionales du département : Estaque, Étoile, Saint-Cyr, Gardiole, qui n’atteignent que
780 m d’altitude au sommet de l’Étoile. Seule la chaîne de la Sainte-Baume, culminant dans
le département au Pic de Bertagne, atteint 1 041 m d’altitude.
Ces reliefs, vigoureux malgré leur faible élévation, enserrent le bassin sédimentaire
d’Aubagne-Marseille, largement ouvert sur la mer et envahi par les argiles, les grès et
conglomérats miocènes. Ceux-ci ont d’ailleurs été en partie recouverts par les terrasses
alluviales de l’Huveaune.
Ce sont par contre les grès, les marnes et les formations calcaréo-sableuses du Crétacé qui
forment le petit bassin sédimentaire de La Ciotat, séparé de celui d’Aubagne par une
puissante formation de calcaire urgonien.
Cette dernière s’étend de la chaîne des Calanques jusqu’aux barres de Castillon, formant
l’essentiel des roches de cette ligne de relief.
Encore largement présent dans la chaîne de l’Estaque, joint aux calcaires et dolomies
jurassiques, ce faciès urgonien ne se retrouve plus que sur le flanc sud-est de la chaîne de
l’Étoile. Celle-ci, ainsi que celle de la Sainte-Baume, présente en effet, dans une structure
complexe et faillée, une imbrication des différents faciès du Jurassique supérieur et du
13
Bouches-du-Rhône
Crétacé : calcaires à lits dolomitiques, dolomies, calcaires blancs ou gris plus ou moins
compacts.
1.5.2. Climat
Le département des Bouches-du-Rhône s’inscrit presque entièrement du point de vue
climatique dans le secteur méditerranéen provençal à l’exception de l’extrême nord-est du
territoire qui relève de l’oro-méditerranéen subalpin limitrophe.
Mais si le département est en premier lieu soumis à l’influence de la Méditerranée, mer
fermée et relativement chaude, il se trouve aussi sur le trajet du mistral, vent froid du secteur
ouest-nord-ouest à nord. Il subit l’influence des Préalpes proches qui s’ajoutent à celles de
son relief, groupé dans son secteur oriental.
Schématiquement on peut distinguer dans les Bouches-du-Rhône quatre sortes de climat :
• dans la zone côtière englobant également l’étang de Berre, un climat présentant
une sécheresse relative, tempéré par la mer en hiver, assez chaud en été ; la
pluviosité varie de 400 à 630 mm en 50 à 60 jours par an ; la température moyenne
est comprise entre 14,5 et 15,5°C ;
• dans la bordure rhodanienne, un climat plus humide, plus froid au nord en hiver,
plus chaud au sud en été, d’amplitude moyenne marquée ; la pluviosité varie de 600
à 700 mm en 60 à 90 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 13,5
et 14,5°C ;
• dans les pays de Salon et d’Aix-en-Provence, un climat modérément pluvieux mais
plus froid notamment en raison du nombre de jours de gel en saison hivernale et
printanière, d’assez forte amplitude moyenne ; la pluviosité varie de 600 à 650 mm
en 70 à 80 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 12,5 et 13,5 C ;
• dans les secteurs montagneux du nord-est et de l’est, un climat relativement
humide, sauf dans la partie la plus proche de la mer, d’amplitude thermique plus
forte que dans la zone précédente ; la pluviosité varie de 700 à 800 mm en 70 à
90 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 11,5 et 13,5°C.
Le vent dominant du département est le mistral, qui peut souffler en toute saison. Il est lié
à l’établissement sur la France d’une circulation à composante nord-ouest entraînant des
masses d’air qui s’engouffrent dans le couloir rhodanien où elles s’accélèrent pour diverger
ensuite sur les plaines du bas Rhône, mais sont accélérées à nouveau par la dépression du
golfe de Gênes et viennent balayer le littoral à l’est du fleuve. Froid et desséchant, il accentue
les contrastes de versants dans un relief qui lui est dans l’ensemble perpendiculaire.
Les précipitations sont apportées par les vents marins du sud et du sud-est, ainsi que par
ceux du sud-ouest qui accompagnent souvent un caractère torrentiel.
L'insolation, très forte comme sur tout le littoral, varie entre 2 700 et 2 900 heures par an.
La nébulosité est très réduite.
1.5.3. Hydrographie
L'orientation est-ouest des chaînes provençales a influencé, dans toute la moitié orientale
du département, l'implantation du réseau hydrographique. La Durance, la Touloubre, l'Arc et
l'Huveaune présentent en effet une orientation parallèle aux principales lignes de relief.
Ces rivières, à l'exception de la Durance, ne sont que des cours d'eau secondaires dont le
régime, directement dépendant de celui des précipitations, présente les mêmes excès. Ne
transportant que quelques mètres cubes d'eau durant l'été, elles voient leur débit décupler lors
du maximum pluviométrique d'automne.
14
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Les débits de la Durance et surtout du Rhône, régularisés par de nombreux ouvrages, sont
beaucoup plus stables. Ces rivières, qui terminent ici leur cours et qui drainent le Comtat, la
Camargue et la Crau, ainsi que le chaînon des Alpilles, ont un régime complexe résultant
moins des conditions locales que de celles régnant en amont.
15
Bouches-du-Rhône
16
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT
Les tableaux numérotés à l'aide de chiffres auxquels il est renvoyé dans ce chapitre sont ceux
du chapitre 4
2.1. Définitions
L'Inventaire forestier national appelle « usage » l'utilisation générale des sols suivant les
catégories ci-après :
• formation boisée de production ;
• autre formation boisée ;
• lande ;
• peupleraie cultivée de production ;
• terrain agricole ;
• terrain sans production végétale ;
• eau.
L'usage est déterminé par observation sur photographies aériennes de placettes circulaires
telles que leur rayon soit de 25 m au sol puis au sol sur un sous-échantillon.
Les formations boisées, au sens de l'Inventaire forestier national, sont des formations
végétales, principalement constituées par les arbres et les arbustes, répondant à des conditions
qui définissent l'état boisé ou usage boisé :
• arbres et arbustes doivent appartenir à des essences forestières figurant dans une liste
limitative (donnée en annexe 4, page 178) ;
• arbres et arbustes doivent posséder une forme forestière impliquant une tige
individualisée, relativement droite, ramifiée seulement au-dessus d'un certain niveau
(environ 1,5 m), sauf si le cas contraire est le résultat d'un traitement appliqué en vue
d'une production déterminée (arbres têtards) ou d'une déformation naturelle (vent ou
neige) n'empêchant pas l'exploitation normale des arbres ;
• le couvert apparent des arbres forestiers recensables doit être d'au moins 10 % de la
surface du sol ou, dans le cas de jeunes arbres forestiers non recensables (voir
annexe 2, page 168), la densité doit être d'au moins 500 brins d'avenir à l'hectare,
bien répartis, ou de 300 brins dans le cas de plantation à grand écartement ;
• le peuplement doit avoir une surface minimale de 5 ares avec une largeur en cime de
plus de 15 m.
2.2. Données relatives à l'ensemble du département
Avec une superficie boisée de 108 655 ha le département des Bouches-du-Rhône a un taux
de boisement de 21,3 %, nettement inférieur au taux moyen national (26,9 %), mais en
augmentation par rapport à celui trouvé au deuxième inventaire en 1988 (19,1 %).
Pour l'ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le taux moyen de boisement est
actuellement de 42,8 %.
Alpes-de-Haute-Provence
49,1 %
1999
Hautes-Alpes
34,0 %
1997
Alpes-Maritimes
52,3 %
2002
Bouches-du-Rhône
21,3 %
2003
Var
58,3 %
1999
Vaucluse
36,9 %
2001
17
Bouches-du-Rhône
Les formations boisées de production couvrent dans le département des Bouches-du-Rhône
94 993 ha (87,4 % du total des formations boisées) et les autres formations boisées (forêt
inexploitable et forêt à usage essentiellement récréatif) 13 663 ha (12,6 % du total des
formations boisées).
Les propriétés publiques (relevant du régime forestier) couvrent 53 117 ha dont 29 847 ha
(56,2 %) sont boisés. Les propriétés domaniales représentent 5,4 % des propriétés publiques
et les propriétés domaniales boisées représentent aussi 5,4 % des propriétés publiques
effectivement boisées.
Tableaux du chapitre 4 à consulter : 1 et 2
Les volumes sur pied et accroissements par essence pour l'ensemble du département sont
donnés dans les tableaux 5 et 6 du chapitre 4. Ce sont des volumes bois fort sur écorce.
Répartition par essence principale des surfaces de formations boisées de production
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
7 135
14 437
4 778
7,5
15,2
5,0
Total feuillus
26 350
27,7
Pin d'Alep
Autres conifères
66 873
1 214
70,4
1,3
Total conifères
68 087
71,7
555
0,6
94 993
100,0
Temporairement non boisé
Total
La forêt de conifères est très majoritaire et le pin d’Alep est largement dominant. Le chêne
vert est l’essence feuillue la plus représentée.
Tableaux du chapitre 4 à consulter : 7
Répartition par structure des surfaces de formations boisées de production
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis
55 647
3 047
13 939
21 805
58,6
3,2
14,7
23,0
Total
94 437
99,4
555
0,6
94 993
100,0
Temporairement non boisé
Total
Tableau du chapitre 4 à consulter : 9
18
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Les résultats globaux de surfaces, volumes et production donnés dans le tableau ci-après
sont destinés à faciliter la comparaison avec les tableaux analogues donnés aux §§ 2.4.6.1 à
2.4.6.10 par type de peuplement forestier.
Résultats généraux en surface, volume et production
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Résultats
Surface boisée de
production (ha)
Toutes propriétés
Estimation
Intervalle de
confiance à
68 %
±2,4 %
28 961
66 031
94 993
207
348
555
Volume total sur pied
(m³)
958 200
3 400 300
4 358 500
±4,8 %
Volume à l'hectare sur
pied (m³)
33,1
51,5
45,9
±5,4 %
5,9%
20,4%
73,7%
13,6%
18,0%
68,5%
11,9%
18,5%
69,6%
48 450
165 000
213 450
±5,0 %
Production à l'hectare
(m³/an)
1,67
2,50
2,25
±5,5 %
Nombre de points
inventoriés
409
665
1 074
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale
(m³/an)
Le total de la surface boisée de production comprend celle qui est temporairement non
boisée. C'est à elle que se rapportent les résultats à l'hectare, comme dans les tableaux 13.1 et
13.3 du chapitre 4. Le nombre des placettes comprend celles qui étaient, lors de l'inventaire,
temporairement non boisées.
Tableaux du chapitre 4 à consulter : 5 et 6, 13.0, 13.1, 13.2
19
Bouches-du-Rhône
2.3. Régions forestières
2.3.1. Chaînons calcaires méridionaux
2.3.1.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
13.1
83.4
Département :
Date
Bouches-du-Rhône
Var
2003
1999
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
110 332
89 819
29 779
61 764
27,0
68,8
200 152
91 543
45,7
224
La région des Chaînons calcaires méridionaux, située
au sud-est du département en bordure de la Méditerranée, est un ensemble de reliefs
constitués des chaînes provençales les plus méridionales, celles de l'Estaque, de l'Étoile, de
Saint-Cyr et de la Sainte-Baume. Elles enserrent le bassin sédimentaire d'Aubagne-Marseille,
drainé par la basse vallée de l'Huveaune. Le plus vaste après celui de l'Arc, ce bassin,
largement ouvert sur la mer, est urbanisé sur plus de la moitié de sa surface.
Les chaînes sont plus élevées vers l'est ou vers le nord, où elles culminent à 1 041 m dans
le massif de la Sainte-Baume et à 781 m au sommet de l'Étoile, qu'au sud et à l'ouest. Les
massifs méridionaux (chaîne de Saint-Cyr, mont de la Gardiole, massif de Font-Blanche) ne
dépassent guère 600 m d'altitude mais les reliefs y ont une certaine vigueur. La chaîne de
l'Estaque au nord-ouest de Marseille n'est qu'un plateau faiblement ondulé dont l'altitude
moyenne est de l'ordre de 150 m.
La région des chaînons calcaires méridionaux s'étend sous la même appellation dans le
département du Var, où s’en trouve la plus grande partie boisée.
Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône est de 110 332 ha1. C’est la plus
étendue du département.
1
20
Les superficies des régions forestières indiquées dans les résultats du second inventaire (1988) sont
différentes de celles mentionnées ici. Cet écart est dû au fait que la surface de référence du département au
deuxième inventaire était elle-même différente, et en particulier, pour la région des Chaînons calcaires
méridionaux, au fait que la surface de l’étant de Berre était comprise dans celle de la région (Cf. note 1, page
10).
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Position topographique
Classe d'altitude
900 - 1100 m
Bas
700 - 900 m
Versant
500 - 700 m
300 - 500 m
Haut
100 - 300 m
Terrain plat
0 - 100 m
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
0
10
20
30
40
50
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.1.2. Géologie – Pédologie
Les nombreux mouvements tectoniques qui ont affecté la Provence jusqu’à la mise en
place quasi définitive des Alpes et les différentes transgressions ou régressions de la mer ont
favorisé les dépôts de sédiments. Parfois très épais, ces dépôts sont toujours liés à l’origine
des matériaux et aux différents modes de sédimentation (marine, lacustre ou autres). Les
différentes roches formées sont essentiellement des calcaires durs, souvent très purs (faciès
urgonien), des calcaires argileux ou marneux, des marnes, des grès, des conglomérats, des
brèches, des molasses, des sables….
Le calcaire urgonien, de couleur claire, d’origine récifale, déposé au Barémien, forme
l’ossature de nombreux chaînons méridionaux tel que l’Estaque, la Gardiole, Marseilleveyre,
la chaîne de Saint-Cyr. Le calcaire dolomitique et le calcaire marneux dominent à la SainteBaume, le grès et le calcaire marneux à Cap Canaille et à la montagne de Font-Blanche.
Les collines et les plateaux autour de l’étang de Berre sont constitués de calcaires durs ou
marneux du Crétacé souvent recouverts de dépôts plus récents du Tertiaire et du Quaternaire
(sables, molasses, marnes, brèches, conglomérats, colluvionnements divers…).
Des dépôts identiques se trouvent dans toutes les chaînes montagneuses, à la faveur de
dépressions et dans les différents bassins ou vallées.
Cette grande diversité de roches et de reliefs a engendré une grande variété de sols, le plus
souvent calcimagnésiques : sols bruns, calcaires ou calciques, souvent peu épais, rubéfiés ou
non, rendzines sur les versants rocheux très érodés, sols colluviaux ou alluviaux dans les
vallées ou bas des pentes. Ces sols sont souvent érodés et tronqués.
Quelques sols présentant des signes d’hydromorphie, parfois très marqués, se rencontrent
autour de l’étang de Berre (terrains marécageux, parfois salés à phragmites et salicornes
appelés sansouires).
21
Bouches-du-Rhône
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
22
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Les sols sont dans l’ensemble peu profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm]
profond (> 65 cm)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.1.3. Climat
Les précipitations augmentent au fur et à mesure que l’on s’éloigne du littoral,
indépendamment de l’altitude, mais demeurent malgré tout relativement faibles (500 à
750 mm par an) et présentent un déficit estival très marqué.
La température moyenne annuelle est très douce (13 à 14°C) et la proximité de la mer
réduit l’amplitude thermique.
On notera que le massif de la Sainte-Baume fait exception (pluviosité supérieure à
1 000 mm par an et température moyenne voisine de 11°C).
2.3.1.4. Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 39,7 %, un peu supérieur à celui du département.
Les ensembles boisés occupent les pentes et les crêtes et sont largement coupés de landes
dont la grande extension (25 %) est une des caractéristiques de la région.
Le pin d'Alep est l'essence principale, le reste revenant pour l'essentiel aux taillis simples
de chêne vert ou de chêne pubescent. La forêt est fréquemment parcourue par des incendies
qui sont la cause du développement des landes. Sur le flanc septentrional de la chaîne de la
Sainte-Baume on trouve du pin sylvestre, ainsi que de rares îlots de hêtre et de charme.
Les terres agricoles, cantonnées dans les dépressions, ne représentent que 9 % du territoire.
La façade maritime de la région offre un paysage remarquable de corniches et de
calanques.
23
Bouches-du-Rhône
La répartition par essence ou groupe d'essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
1 341
1 445
62
5,4
5,8
0,2
Total feuillus
2 848
11,4
Pin d'Alep
Autres conifères
21 785
271
87,5
1,1
Total conifères
22 056
88,6
Total général
24 904
100,0
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
20 193
860
1 002
2 848
81,1
3,5
4,0
11,4
Total général
24 904
100,0
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
24 904
143
84,5
0,5
Total formation boisée de production
25 047
85,0
4 733
15,9
29 779
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
24
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.2. Plateaux de Provence
2.3.2.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
Département :
Date
13.2
83.3
Bouches-du-Rhône
Var
2003
1999
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
29 780
112 901
19 520
77 077
65,5
68,3
142 680
96 597
67,7
232
La région des plateaux de Provence est située au
nord-est du département des Bouches-du-Rhône. Elle
fait partie de la région naturelle « Arrière-pays
provençal » décrite au § 1.5.1.
C'est un causse vallonné de 500 m d'altitude moyenne, l'altitude maximale de 1 011 m
étant atteinte au pic des Mouches dans la montagne Sainte Victoire qui la domine au sud.
Cette région fait partie d'un ensemble plus vaste qui s'étend pour la majorité dans le
département du Var.
Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône est de 29 780 ha.
Classe d'altitude
Position topographique
850 - 950 m
Bas
750 - 850 m
650 - 750 m
Versant
550 - 650 m
450 - 550 m
Haut
350 - 450 m
250 - 350 m
Terrain plat
150 - 250 m
0
20
40
60
80
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
0
10
20
30
40
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.2.2. Géologie – Pédologie
La montagne Sainte-Victoire est constituée de terrains du Jurassique supérieur, que l'on
retrouve sur les autres éléments dominants du relief. Le surplus de la région est formé de
Néocomien et de terrains tertiaires (Miocène et Éocène).
On retrouve toute la gamme des sols calcimagnésiques, ainsi que quelques régosols sur les
dépôts d’argilites carbonatées, des sols profonds présentant quelques signes d’hydromorphie
en position de piémont ou dans les dépressions et vallées.
25
Bouches-du-Rhône
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
26
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Les sols sont peu à moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm]
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.2.3. Climat
Le climat est marqué par une grande amplitude thermique, due principalement à la
faiblesse des températures hivernales. La région est séparée des influences maritimes par
plusieurs chaînes et la vallée de la Durance est soumise à des vents violents.
2.3.2.4. Paysage et végétation forestière
La région des Plateaux de Provence a un taux de boisement de 65,5 %, très supérieur à la
moyenne du département et le plus élevé de toutes ses régions forestières.
Les peuplements forestiers sont avant tout constitués de pin d'Alep et de chêne vert, très
accessoirement de chêne pubescent.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
1 837
6 063
85
10,0
32,9
0,5
Total feuillus
7 984
43,3
Pin d'Alep
Autres conifères
10 308
157
55,9
0,8
Total conifères
10 464
56,7
Total général
18 448
100,0
27
Bouches-du-Rhône
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
6 279
436
4 956
6 777
34,0
2,4
26,9
36,7
18 448
100,0
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
Total général
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
18 448
63,3
Total formation boisée de production
18 448
63,3
1 072
5,5
19 520
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.3. Coteaux de Basse-Durance
2.3.3.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
Code
Département :
Date
04.6
13.3
84.6
Alpes-de-Haute-Provence
Bouches-du-Rhône
Vaucluse
1999
2003
2001
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
Taux
de
boisement
(%)
totale
boisée
56 904
39 722
43 574
20 965
12 559
14 869
36,8
31,6
34,1
140 201
48 393
34,5
125
Située à l'ouest des plateaux de Provence, la région
des coteaux de Basse-Durance est comme eux une partie
de la grande région naturelle « Arrière-pays provençal ». Elle se trouve immédiatement en
aval en suivant le cours de la Durance, qui la limite, ainsi que le département, au nord.
Les coteaux proprement dits, formés des « chaînes » de la Trévaresse et des Côtes,
enserrent des dépressions. L'altitude maximale est de 490 m.
La région des coteaux de Basse Durance s'étend également dans le département de
Vaucluse, dans celui du Var et dans celui des Alpes-de-Haute-Provence où s’en trouve la plus
grande partie.
28
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
La superficie de la région dans le département des Bouches-du-Rhône est de 39 722 ha.
Classe d'altitude
Position topographique
425 - 475 m
Bas
375 - 425 m
325 - 375 m
Versant
275 - 325 m
225 - 275 m
Haut
175 - 225 m
125 - 175 m
Terrain plat
75 - 125 m
0
20
40
60
80
0
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
5
10
15
20
25
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.3.2. Géologie – Pédologie
La plaine alluviale est essentiellement composée de dépôts récents (limons, sables, galets)
dans le lit majeur de la Durance et de dépôts plus anciens du Quaternaire (alluvions fluviatiles
rissiennes ou würmiennes).
En remontant vers les reliefs on trouve les anciennes terrasses du fleuve (conglomérats,
sables…) bien souvent recouvertes par des colluvions variées provenant de l’érosion des
reliefs environnants. Ces reliefs sont constitués de dépôts du Secondaire (calcaires, calcaires
marneux ou dolomitiques). Le calcaire urgonien apparaît à l’ouest de Salon-de-Provence ou
de Sénas. Les molasses, les calcaires gréseux ou marneux, les conglomérats du Tertiaire sont
également très abondants (faciès particulier de la pierre de Rognes). Un pointement basaltique
est à signaler à l’est de cette ville.
Des rendzines typiques sont présentes sur roche mère calcaire ou dolomitique, tandis que
l'on retrouve des sols bruns sur les terrains du Miocène.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
20
40
60
80
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
29
Bouches-du-Rhône
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
20
40
60
80
100
120
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont peu à moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm)
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
30
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.3.3. Climat
Les précipitations moyennes annuelles varient de 600 à 700 mm (670 mm à Mallemort).
L’influence du mistral, qui remonte la vallée de la Durance, est assez marquée. La partie la
plus à l’est subit encore les influences du climat montagnard méditerranéen de la région
voisine.
2.3.3.4. Paysage et végétation forestière
La région des Coteaux de Basse-Durance a un taux de boisement de 31,6 %, supérieur à la
moyenne du département. C’est une région fortement agricole, où les terres cultivées et les
pâturages occupent 42,6 % du territoire.
Dans les boisements de production le pin d'Alep est prépondérant, les autres surfaces étant
occupées par des taillis de chêne vert, chêne pubescent et autres feuillus, et accessoirement
par quelques futaies feuillues. Les forêts sont fortement dégradées par les incendies qui les
parcourent.
De nombreuses ripisylves (série du peuplier blanc, de l’aulne et du saule) occupent les
« iscles » des bords de la Durance.
L’agriculture est essentiellement tournée vers la production maraîchère ou la production de
fruits (très nombreux vergers) dans les zones où l’irrigation a été mise en place, comme la
plaine de Mallemort. La vigne occupe les versants des collines.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Autres feuillus
1 734
1 280
15,1
11,1
Total feuillus
3 013
26,2
Pin d’Alep
Autres conifères
8 409
91
73,0
0,8
Total conifères
8 500
73,8
11 514
100,0
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
Total général
Surface (ha)
Taux (%)
6 232
664
2 931
1 687
54,1
5,8
25,5
14,7
11 514
100,0
31
Bouches-du-Rhône
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
11 514
74,3
Total formation boisée de production
11 514
74,3
1 045
8,3
12 559
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.4. Bassin de l’Arc
2.3.4.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
13.4
Département :
Date
Bouches-du-Rhône
2003
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
47 059
14 917
31,7
47 059
14 917
21,7
155
Le bassin de l'Arc, qui fait également partie de
l'arrière-pays provençal, est contigu au nord aux deux
régions précédentes et est limité au sud par la chaîne de l'Étoile. De Meyreuil à Bouc-Bel-Air
quelques reliefs secondaires séparent le bassin d'Aix-en-Provence, peu vallonné, de celui de
Trets-Gardanne, plus tourmenté.
Le point culminant est à 670 m au Pilon du Roi dans la chaîne de l'Étoile, en limite avec la
région des Chaînons calcaires méridionaux.
La superficie de la région est de 47 059 ha.
32
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Classe d'altitude
Position topographique
650 - 750 m
Bas
550 - 650 m
450 - 550 m
Versant
350 - 450 m
Haut
250 - 350 m
150 - 250 m
Terrain plat
50 - 150 m
0
10
20
30
40
50
60
0
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
10
20
30
40
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.4.2. Géologie – Pédologie
Deux grands ensembles géologiques peuvent être individualisés :
• autour d’Aix-en-Provence les dépôts du Tertiaire sont dominants, essentiellement
composés par des argiles souvent très colorées, des calcaires parfois dolomitisés, des
sables, des conglomérats, des molasses, des marnes avec parfois quelques gisements
de lignite ou de gypse ;
• des dépôts du Secondaire constituent l’essentiel du substrat autour de Gardanne et de
Trets, calcaires, argiles, grès, sables, conglomérats… ; de très nombreux filons de
lignite, intercalés dans ces dépôts calcaires de la fin du Secondaire ont été exploités
dans le bassin minier de Gardanne ; le long des cours d’eau ces formations sont
recouvertes par des alluvions fluviatiles plus ou moins récentes ; le colluvionnement
est important dans les dépressions ; on retrouve toute la gamme des sols déjà décrits
dans les régions voisines ; les anthroposols apparaissent sur les nombreux terrils de
mine qui ont bien souvent été plantés.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
33
Bouches-du-Rhône
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont peu à moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm)
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
34
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.4.3. Climat
L’influence maritime est peu marquée. Les températures moyennes annuelles oscillent
autour de 13°C. Les précipitations moyennes annuelles varient de 600 à 700 mm. Le climat
des bassins d’Aix-en-Provence et de Gardanne peut être assez froid en hiver, ce qui augmente
l’amplitude thermique.
2.3.4.4. Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement du Bassin de l’Arc, 31,7 %, est supérieur à la moyenne du
département.
Le pin d’Alep est l’essence la mieux représentée, avec le chêne pubescent. Le chêne vert
est assez rare. Les forêts n’occupent que les collines et les zones où le relief souvent rocheux
et accidenté ne permet pas les cultures.
Les incendies fréquents ont favorisé la garrigue à chêne kermès.
La culture domine dans les paysages (35,7 % du territoire). La vigne (Côtes de Provence)
demeure prépondérante mais de nombreux travaux d’irrigation ont permis le développement
du maraîchage, des vergers, des champs de céréales…
Les ripisylves sont abondantes le long des rivières (peupliers blancs, aulnes, frênes,
saules….).
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Autres feuillus
1 289
796
11,1
6,8
Total feuillus
2 085
17,9
Pin d’Alep
Autres conifères
9 213
367
79,0
3,1
Total conifères
9 581
82,1
11 666
100,0
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
Total général
Surface (ha)
Taux (%)
7 269
186
2 783
1 428
62,3
1,6
23,9
12,2
11 666
100,0
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
35
Bouches-du-Rhône
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
11 666
90,2
66
0,5
Total formation boisée de production
11 732
90,8
3 185
21,4
14 917
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.5. Plateau de Lambesc-Arbois
2.3.5.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
13.5
Département :
Date
Bouches-du-Rhône
2003
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
43 538
12 126
43 538
12 126
Taux
de
boisement
(%)
27,9
27,9
121
Situé dans l'arrière-pays provençal, le plateau de
Lambesc-Arbois prolonge à l'ouest le bassin de l'Arc. C'est un plateau faiblement ondulé, qui
s'étend des coteaux de Basse-Durance à la chaîne de l'Estaque, séparé en deux parties par la
vallée de l'Arc, et d'une altitude moyenne de 150 m. L'altitude maximale, de 306 m, est
atteinte au sud de la chaîne de la Trévaresse.
La surface de la région est de 43 538 ha.
Classe d'altitude
Position topographique
275 - 325 m
Bas
225 - 275 m
Versant
175 - 225 m
125 - 175 m
Haut
75 - 125 m
Terrain plat
25 - 75 m
0
10
20
30
40
50
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
36
0
5
10
15
20
25
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.5.2. Géologie – Pédologie
L’ensemble du plateau d’Arbois est constitué de dépôts du Tertiaire (Éocène inférieur
caractérisé par des calcaires, des marnes, des sables, des poudingues et des brèches). La partie
sud est essentiellement composée de calcaires très colorés, parfois marmorisés (aspect du
marbre), en mélange avec des marnes rouges (dénommées calcaires de Vitrolles).
La zone des collines plus au nord est formée par des dépôts du Secondaire (calcaires,
calcaires marneux, marnes), dominés par une longue barre rocheuse de calcaire urgonien qui
s’étend de Coudoux à Saint-Chamas.
Les plaines sont formées de dépôts plus récents du Tertiaire (molasses, marnes sableuses)
ou du Quaternaire (alluvions et colluvions).
Sur le plateau d’Arbois, les sols lithochromes rouges sont assez nombreux (couleur rouge
du substrat en place ou nombreux dépôts de résidus de bauxite). Ils ne doivent pas être
confondus avec les sols fersiallitiques qui sont en place sur les plateaux de calcaire dur.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
37
Bouches-du-Rhône
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
20
40
60
80
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont dans l’ensemble peu à moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm)
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.5.3. Climat
Les températures moyennes annuelles sont très douces, soumises aux influences
régulatrices de la mer. À Salon-de-Provence la température moyenne annuelle est de 13,7°C.
Les précipitations annuelles restent assez faibles (550 à 600 mm par an). La zone en bordure
de l’étang de Berre est beaucoup plus tempérée et relativement sèche.
2.3.5.4. Paysage et végétation forestière
La région du Plateau de Lambesc-Arbois a un taux de boisement de 27,9 %, supérieur à la
moyenne du département.
Les peuplements sont surtout composés de pin d’Alep. Le chêne vert et le chêne pubescent
restent accessoires.
La surface des landes est sensiblement égale à celle des forêts. Les reboisements effectués
notamment sur le plateau d’Arbois ont très souvent échoué.
De fréquents incendies parcourent cette région et favorisent l’érosion des sols. On retrouve
les ripisylves provençales le long des cours d’eau.
38
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
L’agriculture qui occupe 23,9 % du territoire est tournée surtout vers les vergers, la vigne,
les céréales et le maraîchage. Elle a tendance à diminuer du fait de l’urbanisation très
importante.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne vert
Autres feuillus
1 138
897
11,8
9,3
Total feuillus
2 035
21,1
Pin d’Alep
7 607
78,9
Total conifères
7 607
78,9
Total général
9 642
100,0
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
7 241
174
700
1 527
75,1
1,8
7,3
15,8
Total général
9 642
100,0
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
9 642
68,7
286
2,0
Total formation boisée de production
9 929
70,7
Autre formation boisée
2 198
18,1
12 126
100,0
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
39
Bouches-du-Rhône
2.3.6. Comtat
2.3.6.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
13.6
84.5
Département :
Date
Bouches-du-Rhône
Vaucluse
2003
2001
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
40 458
118 312
1 111
8 184
2,7
6,9
158 860
9 295
5,9
17
La région du Comtat est la plus septentrionale du
département. Elle appartient à la grande région naturelle des plaines décrite au § 1.5.1. Elle
est limitée au sud par la chaîne des Alpilles. Le chaînon de la Montagnette au sud de
Barbentane n'en fait pas partie.
C'est une plaine située au confluent de la Durance et du Rhône, dont l'altitude décroît de
l'est à l'ouest. L'altitude maximale est de 109 m, entre Noves et Chateaurenard.
Elle relève d'un ensemble plus vaste qui s'étend également dans le département de
Vaucluse où en est située la plus grande partie.
Sa surface dans le département des Bouches-du-Rhône est de 40 548 ha.
Classe d'altitude
Position topographique
Bas
125 - 175 m
Versant
75 - 125 m
Haut
25 - 75 m
Terrain plat
0 - 25 m
0
10
20
30
40
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
0
10
20
30
40
50
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.6.2. Géologie – Pédologie
Les alluvions du Quaternaire composent la grande majorité des substrats. Au débouché de
la Clue d’Orgon, la Durance, après sa capture par le Rhône à la fin du Würm (Quaternaire) a
constitué une plaine alluviale assez large où l’on distingue des secteurs assez différents :
• de Plan-d’Orgon à Noves et Mollégès, des dépôts très caillouteux forment un
ensemble dénommé « Crau de Mollégès » ;
• sur la rive gauche de la Durance, des limons parfois argileux dominent ;
• autour de Châteaurenard, les limons sont mélangés au sable ;
• au sud de Noves, dans la zone plus humide des Paluds, les alluvions plus récentes et
des terrains plus ou moins marécageux (avec parfois de la tourbe) sont prédominants.
Au sud-ouest de Châteaurenard (plaine de Graveson et de Maillane), au-delà des alluvions
récentes précédemment décrites, des formations alluvionnaires plus anciennes ont été
40
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
déposées par le Rhône et la Durance (l’ancien lit de ces deux fleuves était situé dans cette
zone).
D’amont en aval, elles sont assez bien différenciées : très caillouteuses au nord de
Maillane, limoneuses et sableuses au sud.
Le piémont nord des Alpilles est composé de colluvions provenant des calcaires qui
composent les reliefs dominants et de dépôts molassiques que l’on retrouve également sur une
bande qui rejoint Saint-Rémy à Châteaurenard.
De nombreux sols alluviaux, souvent chargés en cailloux et présentant parfois des
phénomènes d’hydromorphie, se rencontrent sur ces formations. Au-delà des zones les plus
basses, très souvent inondées, ils ont subi une certaine évolution vers la brunification. On note
la présence de sols parfois très marécageux dans les parties non drainées pour l’agriculture.
Autour de Saint-Rémy, quelques sols fersiallitiques apparaissent sur les calcaires durs.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
41
Bouches-du-Rhône
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
20
40
60
80
100
120
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont moyennement profonds à profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm)
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.6.3. Climat
Le climat de type méditerranéen est fortement marqué par le mistral. Les précipitations
moyennes annuelles sont voisines de 650 mm. Les températures présentent des écarts assez
importants entre le pied des Alpilles (12,9°C à Saint-Rémy) et la bordure de la Durance
(14,6°C à Châteaurenard).
2.3.6.4. Paysage et végétation forestière
La région du Comtat a un taux de boisement extrêmement faible de 2,7 %. C’est le moins
élevé de toutes les régions forestières du département.
La région est essentiellement vouée à la culture des fruits et des légumes. Les parcelles
sont protégées par de nombreux brise-vent.
Le pin d’Alep constitue l’essence principale des rares peuplements forestiers de production
avec présence de chêne vert. On rencontre ici aussi les ripisylves provençales.
42
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Total feuillus
448
50,0
Pin d’Alep
448
50,0
Total conifères
448
50,0
Total général
896
100,0
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
173
243
193
287
19,3
27,2
21,5
32,1
Total général
896
100,0
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
896
16,1
Total formation boisée de production
896
16,1
Autre formation boisée
215
19,3
1 111
100,0
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
43
Bouches-du-Rhône
2.3.7. Alpilles
2.3.7.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
Département :
Date
13.7
Bouches-du-Rhône
2003
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
25 366
11 349
44,7
25 366
11 349
44,7
134
La région des Alpilles, au sud du Comtat, est formée
de deux parties :
• la chaîne des Alpilles proprement dite qui présente, malgré une altitude modeste, un
relief vigoureux et très fracturé ; les falaises du chaînon principal s'élèvent
brutalement au dessus de Saint-Rémy-de-Provence, alors que vers le sud une série de
paliers successifs, faits de crêtes secondaires enserrant de petites dépressions, permet
d'atteindre la Crau ;
• la Montagnette, accident de terrain enclavé dans la plaine du Comtat qui culmine à
162 m.
Le chaînon principal se prolonge vers l'est, jusqu'à la Durance, par une plaine de 250 m
d'altitude moyenne.
L'altitude maximale de 493 m est atteinte aux Opiès.
La surface de la région est de 25 366 ha. C’est la moins étendue du département.
Classe d'altitude
Position topographique
325 - 375 m
Bas
275 - 325 m
225 - 275 m
Versant
175 - 225 m
125 - 175 m
Haut
75 - 125 m
25 - 75 m
Terrain plat
0 - 25 m
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
0
5
10
15
20
25
30
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.7.2. Géologie – Pédologie
Le chaînon des Alpilles présente une structure anticlinale formée essentiellement dans sa
partie médiane de calcaires du Secondaire présentant des faciès très différents. La partie ouest
44
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
(de Saint-Étienne-du-Grès à Aureille) est composée dans sa grande majorité de calcaire du
Crétacé moyen (calcaire compact en gros bancs, parfois argileux, calcaire marneux…). La
zone orientale (d'Aureille à Orgon) est constituée de calcaire du début du Crétacé : calcaire
urgonien en référence à la ville d'Orgon.
Il est parfois très épais (plus de 500 m dans cette partie des Alpilles) et est caractérisé par
sa couleur (patine blanche ou très claire) et sa composition : à la base des calcaires très fins
(micritiques) avec parfois des passées de silex, puis des calcarénites (calcaires un peu plus
grossiers). Au-dessus, se développe la formation de calcaire à rudistes constituant l’Urgonien
sensu stricto (calcaire plus grossier à éléments supérieurs à 2 mm).
Ce calcaire urgonien est exploité dans de nombreuses carrières autour de la ville d’Orgon.
Quelques filons de bauxite apparaissent en bordure de ces formations. Les flancs de cet
anticlinal sont composés de formations plus récentes qui ennoient ces dépôts du Secondaire,
parfois sur de grandes épaisseurs :
• des formations meubles, indurées ou non, ou sableuses de type molassique ;
• des dépôts argileux (compacts ou de type argilite) souvent très colorés, parfois à
passées gréseuses ;
• des calcaires à pâte fine d’origine lacustre ;
• des conglomérats, des brèches à ciment calcaro-gréseux ;
• des sables et des éléments détritiques très variés ;
• de nombreux colluvionnements en topographie favorable à l’accumulation.
La grande majorité du massif de la Montagnette est constituée de calcaires du Crétacé,
mais, vers le nord et à un degré moindre vers l’ouest, des apports marins du Miocène
(Tertiaire) constitués de sable ou de molasses et des colluvions sont en place dans les parties
basses.
Les sols rencontrés sur ces substrats sont le plus souvent peu épais (lithosols, régosols,
rendzines) du fait d’une érosion importante.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
20
40
60
80
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
45
Bouches-du-Rhône
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
20
40
60
80
100
120
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont peu à moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm]
profond (> 65 cm)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
46
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.7.3. Climat
Le climat méditerranéen est fortement marqué par le mistral. Les précipitations oscillent
entre 600 mm et 700 mm par an. Les températures moyennes annuelles soulignent nettement
les effets adret-ubac et varient de12,5 à 14,5°C.
2.3.7.4. Paysage et végétation forestière
Les Alpilles ont un taux de boisement de 44,7 %, de plus du double de la moyenne du
département.
L’essence principale est le pin d’Alep. Les landes sont essentiellement composées de
formations non boisées à chêne kermès. La végétation se rattache à la série méditerranéenne
du chêne vert. Les terrains agricoles (12,1 % du territioire) occupent la plus grande partie des
zones inter-collinaires et les bas de versant (vignes et oliviers abondants). Quelques
reboisements de pin brutia ont été effectués.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne vert
2 239
20,6
Total feuillus
2 239
20,6
Pin d'Alep
Autres conifères
8 484
120
78,2
1,1
Total conifères
8 604
79,4
10 843
100,0
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
Total général
Surface (ha)
Taux (%)
7 316
279
1 009
2 239
67,5
2,6
9,3
20,6
10 843
100,0
47
Bouches-du-Rhône
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
10 843
45,2
60
0,2
Total formation boisée de production
10 902
45,4
446
3,9
11 349
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.8. Plaine de la Crau
2.3.8.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
Département :
Date
13.8
Bouches-du-Rhône
2003
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
62 059
3 552
5,7
62 059
3 552
5,7
44
La plaine de la Crau est située au sud des Alpilles,
entre le delta du Rhône et l'étang de Berre. C'est une
région au relief presque uniformément plat.
L'altitude maximale est atteinte en limite avec les Alpilles, vers 190 m.
Sa surface est de 62 059 ha.
Position topographique
Classe d'altitude
Bas
175 - 225 m
Versant
75 - 125 m
Haut
25 - 75 m
Terrain plat
0 - 25 m
0
20
40
60
80
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
48
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.8.2. Géologie – Pédologie
La Crau est qualifiée de « désert de cailloux ». Elle a été formée par l’ancienne plaine
alluviale de la Durance qui, passant par le col de Lamanon, allait directement se jeter dans la
mer (de la fin du Tertiaire au milieu du Quaternaire).
La « Vieille Crau » (région d’Arles et d’Eyguières) au nord se caractérise par des
formations détritiques de cailloutis calcaires du Villafranchien (fin du Tertiaire, début
Quaternaire) et des galets de quartzite.
Par suite du comblement de son cours primitif à l’ouest et de l’affaissement de la zone
orientale, la Durance crée un nouveau delta qui va former la « Jeune Crau » (autour de
Miramas) dont les formations à galets sont plus hétérogènes (surtout siliceuses), le plus
souvent cimentées par une matrice carbonatée. Ces dépôts, surtout d’origine alpine, datent du
milieu du Quaternaire (Riss et Würm).
À la fin du Würm, par suite d’un abaissement du seuil d’Orgon, entre Alpilles et Luberon,
le fleuve change une nouvelle fois son cours et il est capturé par le Rhône. Le seuil de
Lamanon devient un col. Ponctuellement des formations plus anciennes (identiques à celles
que l’on rencontre dans les Alpilles) émergent de ces alluvions et forment de petits reliefs
boisés (autour de Mouriès, à l’est d’Arles…).
Les sols de cette vaste plaine sont relativement homogènes, les matériaux parentaux étant
pratiquement identiques. Ils sont rattachés aux grands ensembles des sols bruns, le plus
souvent rubéfiés, carbonatés ou non. Des encroûtements formés par des galets cimentés
limitent leur profondeur et par là-même leur réserve utile. Leurs caractéristiques initiales ne
sont modifiées que par les travaux de mise en valeur qui ont été effectués.
Une zone plus particulière est individualisée au contact des Alpilles. Elle est nommée
« dépression du Marais des Baux ». Les sols sont caractérisés par l’abondance de l’eau, de la
matière organique et des limons ou des complexes argilo-limono-sableux liés aux anciens
marais qui occupaient cette partie.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
49
Bouches-du-Rhône
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
10
20
30
40
50
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont dans l’ensemble moyennement profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm]
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
50
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.8.3. Climat
Le climat de la Crau correspond aux caractéristiques générales du climat méditerranéen :
• longue période estivale chaude et sèche qui rend la plaine aride au moins trois mois
par an, les précipitations se concentrant en deux maximums d’automne et de
printemps ;
• hiver relativement doux ;
• ensoleillement important.
La quasi-permanence des vents (le mistral souffle plus de cent jours par an), la topographie
de plaine, l’absence de couvert forestier et les substrats à galets apparents accentuent encore
le caractère xérique dominant. Les précipitations moyennes annuelles sont de 500 à 600 mm.
La température moyenne reste élevée, comprise entre 14 et 15°C, et les hivers sont bien plus
doux que dans la partie orientale du département.
2.3.8.4. Paysage et végétation forestière
La plaine de la Crau a un taux de boisement très faible de 5,7 %. Il n’y a pas de terrain
boisé relevant du régime forestier.
Les feuillus sont surtout représentés par le chêne vert qui occupe principalement la zone
ouest de la plaine et la partie nord au contact des Alpilles. Le pin d’Alep est très disséminé.
Les landes présentent le plus souvent un aspect de garrigue boisée à chêne vert ou de
garrigue non boisée à chêne kermès ou romarin.
L’agriculture est très développée (64,2% du territoire). Au nord, suite à d’importants
travaux d’assèchement des marais commencés dès le XVIème siècle, dominent les fruitiers, les
céréales et la production de foin (le foin de la Crau est largement commercialisé dans toute la
France et c’est le seul fourrage qui possède une appellation d’origine). Au sud, en raison d’un
substrat plus caillouteux, l’élevage extensif des moutons est resté la principale richesse
pendant plusieurs siècles. Cette forme d’élevage au sein d’une « steppe » a favorisé la
création d’un écosystème bien particulier, le « coussous », qui est menacé aujourd’hui par le
défrichement (création de nombreux grands vergers) et l’urbanisation.
Le paysage agricole de la Crau est bien souvent découpé en parcelles abritées de la
violence du vent par des rangées de cyprès et de peupliers qui forment de véritables
palissades.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne vert
Autres feuillus
2 201
497
67,8
15,3
Total feuillus
2 698
83,1
550
16,9
3 248
100,0
Total conifères
Total général
La répartition par structure est la suivante :
51
Bouches-du-Rhône
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
319
67
365
2 498
9,8
2,1
11,2
76,9
Total général
3 248
100,0
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
3 248
18,2
Total formation boisée de production
3 248
18,2
303
8,5
3 552
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.9. Camargue
2.3.9.1. Situation – Relief
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT
Surface (ha)
totale
Code
Département :
Date
13.9
30.2
Bouches-du-Rhône
Gard
2003
1993
Ensemble de la région
* Nombre de relevés écologiques :
boisée
Taux
de
boisement
(%)
110 628
45 610
3 743
796
3,4
1,7
156 238
4 539
2,9
22
La Camargue est la zone du delta du Rhône, presque
entièrement située entre les deux bras principaux du
fleuve, à l'est du département.
Son altitude ne s'élève pas au-dessus de 10 m.
Elle s'étend également, sous l'appellation de « Petite Camargue », dans le département du
Gard.
Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône, où en est située la plus grande
partie, est de 110 628 ha.
52
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Classe d'altitude
Position topographique
Bas
Versant
0 - 25 m
Haut
Terrain plat
0
20
40
60
80
0
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
20
40
60
80
100
120
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
2.3.9.2. Géologie – Pédologie
En dehors des calcaires ou calcaires marneux du Crétacé de la région d’Arles, le delta du
Rhône est constitué de sédiments du Quaternaire qui ont recouvert les cailloutis plus âgés de
l’ancien delta de la Durance (prolongement de la Crau).
La mise en place de ces sédiments est étroitement liée aux divers mouvements de la mer
(création de cordons littoraux) et au remblaiement des zones basses en aval de ces cordons,
par des alluvions de nature très différente (limons, argiles, sables…).
L’influence de l’eau est très importante sur l’évolution ou la répartition des sols, ils sont
bien souvent peu évolués, plus ou moins marécageux, à structure sableuse ou limoneuse
dominante. Les anthroposols (mise en culture pour la création des rizières) sont très étendus.
Type de sols (regroupé)
hydromorphes
fersiallitiques
podzolisés
lessivés
brunifiés
calciques
carbonatés
jeunes
0
10
20
30
40
50
60
70
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
53
Bouches-du-Rhône
Texture du sol
argileuse
limoneuse sur argile
argilo-limoneuse
limoneuse
limono-sableuse
argilo-sableuse
sableuse
indéterminée
0
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Type d'humus (regroupé)
hydromorphe
carbonaté
mull
dysmull
moder
dysmoder
0
20
40
60
80
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
Les sols sont dans l’ensemble profonds.
Charge en cailloux et profondeur du sol
très caillouteux (> 75 %)
caillouteux (55 - 75 %)
charge en cailloux inférieure à 55 % :
superficiel (< 15 cm)
peu profond (15 - 35 cm)
moyen. profond (35 - 65 cm]
profond (> 65 cm)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Fréquence relative à la surface boisée de production (%)
54
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.3.9.3. Climat
L’influence de la mer toute proche marque les températures qui restent douces toute
l’année (moyenne de 14,5°C).
La moyenne annuelle des précipitations est inférieure à 600 mm.
2.3.9.4. Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la Camargue est de 3,4 %, du même ordre de grandeur que celui
des deux autres régions très peu boisées du Comtat et de la Plaine de la Crau.
Les parties les plus boisées du delta du Rhône se rencontrent le long du fleuve sous forme
de ripisylves à peupliers blancs dominants. Dans les zones marécageuses le tamaris peut
constituer un couvert arboré. Au sud de l’étang de Vaccarès, le Bois des Rièges à genévriers
de Phénicie constitue une curiosité botanique.
Les terrains agricoles occupent près de 30 % du territoire et sont pour la plupart des
champs de céréales (riz et blé).
Les marais salants ont façonné le paysage de façon très particulière, notamment au sud-est.
Étangs, sansouires et marais occupent plus de la moitié du territoire et l’élevage de
taureaux est une activité traditionnelle.
La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement
boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Tamaris
Autres feuillus
2 167
832
66,1
25,4
Total feuillus
2 999
91,5
277
8,5
3 277
100,0
Total conifères
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
624
139
0
2 514
19,0
4,2
0,0
76,7
Total général
3 277
100,0
55
Bouches-du-Rhône
Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région :
Catégorie de formation boisée
Surface (ha)
Taux (%)
Production effectivement boisé
Production temporairement non boisé
3 277
74,7
Total formation boisée de production
3 277
74,7
466
12,5
3 743
100,0
Autre formation boisée
Total général
Tableaux à consulter : 3, 7
56
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4. Types de formation végétale
2.4.1. Définition
Un type de formation végétale peut être un type de peuplement forestier, un type de lande
ou un type pastoral.
Un type de peuplement forestier s'applique aux terrains où l'usage dominant est la
formation boisée (de production ou autre) au sens de la définition du § 2.1, page 17. Un type
de lande s'applique aux terrains où l'usage dominant est la lande, un type pastoral concerne,
parmi les territoires où l'usage dominant est agricole, les formations pastorales (pâturage ou
pacage).
Les espaces qui ne sont pas concernés par ces divers types de formation − terrains
agricoles autres que pâturages et pacages, terrains sans production végétale et eau − sont
rattachés à un même type complémentaire.
Un type de peuplement forestier est un ensemble continu ou discontinu, qui présente une
unité suffisante du point de vue de son intérêt économique direct ou indirect et des problèmes
qu'il pose pour sa mise en valeur et son exploitation dans le cadre de l'aménagement de
l'espace rural.
La distinction des types de peuplement repose essentiellement sur la structure et la
composition en essences forestières, envisagées sur des ensembles ayant en général au moins
10 à 20 ha, cette taille minimale étant réduite à 2,25 ha pour les reboisements, les bois de
ferme (« forêt paysanne ») et forêts-galeries, lorsque les limites avec les formations
environnantes sont tranchées.
Elle repose aussi sur le caractère de protection ou de production de la couverture du sol,
d'une manière analogue à ce qui est pris en considération pour l'usage (Cf. § 2.1, page 17).
Le même critère de surface minimale de prise en compte étant appliqué aux formations
végétales non forestières et autres modes d'occupation du sol, les terrains réputés couverts par
un type de peuplement forestier donné peuvent porter des peuplements de faible surface
individuelle d'autres types, ou contenir des enclaves de lande, de terrain agricole ou
improductives (naturellement ou artificiellement). Inversement, les terrains réputés couverts
par un type de formation végétale non forestière ou sans production végétale peuvent contenir
des enclaves à caractère forestier. Dans les types de peuplement forestier dénommés
« boisements lâches » l'existence de parties non boisées est un élément de la définition. Elles
peuvent représenter de 40 à 60 % de la surface de terrain concernée.
2.4.2. Types détaillés et types regroupés
Au début des travaux d'inventaire dans un département est arrêtée une liste de types de
formation végétale dite liste des types détaillés.
Ces types sont utilisés pour dresser une carte thématique du territoire.
Le tableau 12 du chapitre 4 donne, par région forestière et par catégorie de propriété, la
surface effectivement boisée des formations boisées de production en fonction du type de
peuplement, dans le cas où des mesures au sol ont été effectuées. Diverses répartitions de
surfaces et de volumes sont données en fonction du critère de type de peuplement et d'autres
critères dans les tableaux 12.1 (S) à 15.1 (P) du même chapitre.
Les types de peuplement qui figurent en tête des lignes du tableau 12 et mentionnés dans
les suivants correspondent à un ou plusieurs des types détaillés utilisés pour établir la carte
thématique. Les regroupements sont effectués afin que l'on dispose dans chacun d'eux d'un
nombre suffisant de placettes d'échantillonnage pour que les estimations obtenues soient
57
Bouches-du-Rhône
encadrées par un intervalle de confiance d'amplitude acceptable. On les appelle aussi « types
regroupés ».
Les regroupements effectués sont indiqués au § 2.4.4, page 61.
Pour l'étude des landes, on définit des types de lande suivant des règles données au
§ 2.4.7.1, page 83.
2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département
2.4.3.1. Types de peuplement forestier
Les types de peuplement forestier ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation.
Une distinction supplémentaire est faite selon que l'élément cartographié présente ou non un
caractère de production.
• Futaie de feuillus
− Futaie de feuillus
Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sauf reboisement de moins de
40 ans.
− Reboisement de feuillus de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de feuillus.
• Futaie de conifères
− Futaie de pin d’Alep
Plus de 75 % de pin d’Alep dans le couvert, sauf reboisement de moins
de 40 ans.
− Futaie de conifères indifférenciés
Plus de 75 % de conifères dans le couvert, sans que le pin d’Alep
n'atteigne à lui seul cette valeur, et sauf reboisement de moins de 40 ans.
− Reboisement de pin d’Alep de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de pin d’Alep.
− Reboisement de pins indifférenciés de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de pins autres que pin d’Alep.
− Reboisement de conifères indifférenciés de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de conifères autres que pins.
• Futaie mixte
− Futaie mixte de feuillus et conifères
Au moins 50 % de feuillus de futaie dans le couvert, les conifères ayant
un couvert compris entre 25 % et 50 %.
− Futaie mixte de conifères et feuillus
Au moins 25 % de feuillus de futaie et au moins 50 % de conifères dans
le couvert.
• Mélange de futaie de feuillus et taillis
− Mélange de futaie de feuillus et taillis
Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au
moins 25 %, la futaie, où les feuillus sont majoritaires, ayant elle-même
au moins 10 % de couvert absolu sans excéder 65 % de couvert relatif.
58
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
• Mélange de futaie de conifères et taillis
− Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (feuillus majoritaires)
Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne vert est
majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin
d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins
10 % de couvert absolu, sans excéder 50 % de couvert relatif.
− Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (conifères majoritaires)
Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne vert est
majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin
d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins
10 % de couvert absolu et entre 50 % et 65 % de couvert relatif.
− Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent (feuillus
majoritaires)
Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne pubescent est
majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin
d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins
10 % de couvert absolu, sans excéder 50 % de couvert relatif.
− Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent (conifères
majoritaires)
Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne pubescent est
majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin
d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins
10 % de couvert absolu et entre 50 % et 65 % de couvert relatif.
− Reboisement en bandes de pin d’Alep (feuillus majoritaires)
Plus de 75 % de pin d’Alep comme essence introduite, plus de 50 % de
feuillus dans le couvert libre du peuplement.
− Reboisement en bandes de pin d’Alep (conifères majoritaires)
Plus de 75 % de pin d’Alep comme essence introduite, plus de 50 % de
conifères dans le couvert libre du peuplement.
− Reboisement en bandes d’autres pins (feuillus majoritaires)
Plus de 75 % de pin comme essence introduite sans que le pin d’Alep
atteigne à lui seul cette valeur, plus de 50 % de feuillus dans le couvert
libre du peuplement.
− Reboisement en bandes d’autres pins (conifères majoritaires)
Plus de 75 % de pin comme essence introduite sans que le pin d’Alep
atteigne à lui seul cette valeur, plus de 50 % de conifères dans le couvert
libre du peuplement.
− Reboisement en bandes de conifères indifférenciés (feuillus
majoritaires)
Plus de 75 % de conifères comme essences introduites, sans que les pins
n’atteignent à eux seuls cette valeur ; plus de 50 % de feuillus dans le
couvert libre du peuplement.
− Reboisement en bandes de conifères indifférenciés (conifères
majoritaires)
Plus de 75 % de conifères comme essences introduites, sans que les pins
n’atteignent à eux seuls cette valeur ; plus de 50 % de conifères dans le
couvert libre du peuplement.
59
Bouches-du-Rhône
• Taillis
− Taillis de chêne pubescent
Plus de 75 % de chêne pubescent dans le couvert.
− Taillis de chêne vert
Plus de 75 % de chêne vert dans le couvert.
− Taillis de feuillus indifférenciés
Feuillus purs, sans que ni le chêne pubescent ni le chêne vert n'atteigne
75 %.
• Garrigue ou maquis boisé
− Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées
sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou
pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 %
de chêne pubescent dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne.
− Garrigue ou maquis boisé de chêne vert
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées
sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou
pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 %
de chêne vert dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne.
− Garrigue ou maquis boisé de pins
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées
sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou
pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 %
de pins dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne.
• Espace vert urbain
− Espace vert urbain
Peuplements situés à l'intérieur ou à proximité immédiate des
agglomérations urbaines ou des stations touristiques, ayant
principalement un caractère récréatif.
2.4.3.2. Types de lande
La définition des types de lande est fondée principalement sur les rapports des landes avec
la forêt et, accessoirement, sur leurs rapports avec les terrains agricoles et sur leur végétation.
Les types de lande ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation.
− Lande à phragmite
Lande marécageuse, temporairement inondée, dont la végétation est
composée majoritairement de phragmite.
− Lande des terrains salés
Lande des terrains rendus salés par l’eau de mer.
− Inculte ou friche
Délaissé de culture, au voisinage de terrains agricoles, généralement de
petite étendue avec des limites nettes, ou friche proprement dite (culture
récemment abandonnée et déjà embroussaillée).
− Garrigue ou maquis non boisé
Lande de surface supérieure à 4 ha située à l'intérieur ou en bordure de
peuplements forestiers autres que des boisements lâches et formant elle-
60
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
même la dominante du paysage, dans la zone phytogéographique « Zones
méditerranéennes ».
2.4.3.3. Types pastoraux
Alors que les types de peuplement forestier et les types de lande caractérisent
respectivement les terrains qui portent en majorité une végétation arborée, arbustive ou
buissonnante, un type pastoral se rapporte aux terres agricoles où se pratique un pâturage
permanent, avec végétation herbacée comportant moins de 25 % de ligneux.
Le type pastoral ci-après a été utilisé lors de la photo-interprétation.
− Pelouse pastorale des garrigues
Formation pastorale de plus de 4 ha située à l'intérieur ou en bordure de
peuplements forestiers ou formant elle-même la dominante du paysage,
dans la zone phytogéographique « Zones méditerranéennes ».
2.4.3.4. Type de peupleraie
Les peupleraies de surface supérieure à 2,25 ha ont été cartographiées sous deux types
spécifiques, selon qu’il s’agit ou non de peupleraie de production.
2.4.4. Types regroupés de formation végétale définis dans le département
Le Tableau 2 de la page 62 indique les correspondances entre les types regroupés présentés
au § 2.4.2, page 57, et les types détaillés utilisés pour la cartographie. On y utilise, lorsque
cela suffit, les subdivisions du § 2.4.2.
Ces regroupements sont utilisés dans tous les tableaux du chapitre 4 et dans ceux qui sont
donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10.
En vue des opérations de terrain qui ont fait suite à l'étude sur photographies aériennes, un
échantillon a été tiré parmi les points centres des placettes sur lesquelles avait été déterminé
l'usage.
Lorsque l'usage était la « forêt de production » on a procédé sur les arbres de la placette
aux mesures nécessaires pour obtenir les estimations de nombres d'arbres, surfaces terrières,
volumes et accroissements.
2.4.5. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément)
Les limites des éléments de type de formation végétale suivant la classification du § 2.4.3,
page 58, ont été tracées sur les photographies aériennes prises pour l'inventaire du
département en 1997 et numérisées. et peuvent être obtenues sous forme de fichier
informatique, pour tout ou partie du département, au format vectoriel.
L'exploitation des fichiers obtenus a permis d'établir et de publier une carte en couleur au
1/200 000, où figure en grisé le fond topographique de la carte de l'Institut géographique
national au 1/250 000.
Les types de formation végétale portés sur la carte au 1/200 000 sont les types regroupés
du tableau de la page 62.
Cette carte comporte également un carton au 1/1 000 000 des régions forestières
départementales.
61
Bouches-du-Rhône
Type regroupé
Type(s) utilisé(s) en cartographie
Futaie de pin d’Alep
Futaie de pin d’Alep
Reboisement en plein de pin d’Alep
Futaie de conifères
indifférenciés
Futaie de conifères indifférenciés
Reboisement en plein de pins indifférenciés
Reboisement en plein de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans
taillis
Futaie de feuillus
Reboisement en plein de feuillus
Mélange de futaie de feuillus et taillis
Futaie de conifères avec
feuillus
Futaie mixte de feuillus et conifères
Futaie mixte de conifères et feuillus
Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert
Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent
Reboisement en bandes de pin d’Alep
Reboisement en bandes d’autres pins
Reboisement en bandes de conifères indifférenciés
Taillis de chêne vert
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus
indifférenciés
Taillis de chêne pubescent
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue ou maquis boisé de chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Garrigue ou maquis boisé de pins
Non boisé ou boisé non
cartographié
Espace vert urbain
Types de lande
Types de peupleraie
Type pastoral
Type complémentaire
Tableau 2
62
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production
2.4.6.1. Futaie de pin d’Alep
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
11 057
24 773
35 830
37,7 %
141
144
285
51,4 %
547 700
1 821 200
2 368 900
54,4 %
49,5
73,5
66,1
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
0,2 %
4,8 %
95,0 %
2,5 %
5,9 %
91,6 %
2,0 %
5,6 %
92,4 %
Production totale (m³/an)
29 850
85 750
115 600
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
2,70
3,45
3,25
Nombre de points
inventoriés (y compris
non boisés)
138
176
314
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
±3,5 %
±7,0 %
±7,8 %
54,2 %
±6,5 %
±7,4 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Futaie de pin d’Alep » figurant au tableau cidessus (35 830 ha) est située pour 31 % en forêt publique. C’est le type le plus répandu dans
le département.
Elle comprend 1 444 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les futaies de pin d’Alep ne sont absentes que de la Camargue. Elles sont le type le plus
représenté dans toutes les autres régions forestières, sauf le Comtat et la Plaine de la Crau, et
en particulier dans les Chaînons calcaires méridionaux (54 % de la surface boisée de
production de la région et 38 % de celle du type).
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
63
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 93 %
Pin d’Alep : 100 %
Mélange de taillis et futaie : 6 %
Futaie :
Pin d’Alep : 100 %
Taillis :
Chêne pubescent : 50 %
Chêne vert : 50 %
Taillis simple : 1 %
Chêne vert : 59 %
Chêne pubescent : 41 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production sont un peu supérieurs aux moyennes du
département, tout en restant dans des valeurs très faibles. (Cf. dernier tableau du § 2.2,
page 17).
64
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.2. Futaie de conifères indifférenciés
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Toutes propriétés
Forêts
privées
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
929
69
998
1,1 %
±23,0 %
6 500
1 200
7 700
0,2 %
±45,5 %
7,0
17,0
7,7
0,9 %
12,0 %
87,1 %
100,0 %
0,8 %
10,2 %
89,0 %
Production totale
(m³/an)
750
100
850
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
0,80
1,60
0,85
20
1
21
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Nombre de points
inventoriés
±50,9 %
0,4 %
±38,9 %
±45,2 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Futaie de conifères indifférenciés » figurant au
tableau ci-dessus (998 ha) est située pour 93 % en forêt publique. C’est le type le moins
représenté dans le département.
Il est formé essentiellement de reboisements de moins de 40 ans (728 ha) presque
uniquement en conifères.
Localisation
Les futaies de conifères indifférenciés sont situées pour leur plus grande part dans les
Chaînons calcaires méridionaux et les Alpilles (respectivement 28 % et 27 % de la surface
boisée de production du type). Elles sont absentes des Plateaux de Provence, du Comtat et de
la Plaine de la Crau.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
65
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 94 %
Pin d’Alep : 44 %
Cèdre de l’Atlas : 26 %
Pin pignon : 20 %
Divers : 10 %
Mélange de taillis et futaie : 6 %
Futaie de pin d’Alep
Taillis de chêne vert : 82 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare de ces peuplements jeunes ne peut être que très faible. La production
à l’hectare indiquée n’est estimée qu’à partir des arbres déjà recensables.
66
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.3. Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
117
1 147
1 265
1,3 %
±23,2 %
33 700
182 600
216 300
5,0 %
±33,4 %
287,6
159,2
171,1
100,0 %
77,4 %
22,6 %
81,0 %
19,0 %
Production totale
(m³/an)
650
9 250
9 950
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
5,54
8,06
7,87
4
16
20
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Nombre de points
inventoriés
±40,7 %
4,7 %
±31,5 %
±39,1 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Futaie de feuillus avec ou sans taillis »
figurant au tableau ci-dessus (1 265 ha) est située pour 9 % en forêt publique.
Localisation
Les futaies de feuillus, avec ou sans taillis, sont situées pour leur plus grande part en
Camargue (36 % de la surface boisée de production du type), le reste se trouvant surtout dans
les Coteaux de Basse-Durance et le Comtat, mais avec des surfaces faibles. Elles sont
absentes du plateau de Lambesc-Arbois et des Alpilles.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
67
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 64 %
Peupliers non cultivés : 89 %
Divers : 11 %
Mélange de taillis et futaie : 9 %
Futaie :
Chêne pubescent : 73 %
Peupliers non cultivés : 27 %
Taillis :
Chêne pubescent : 73 %
Peupliers non cultivés : 27 %
Taillis simple : 27 %
Frêne : 63 %
Peupliers non cultivés : 37 %
Volume sur pied et production brute
Le volume et la production brute à l'hectare sont de très loin les plus élevés du
département. L’effectif de l’échantillon, surtout en forêt publique, n’est cependant pas
suffisant pour que les estimations soient significatives.
68
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.4. Futaie de conifères avec feuillus
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés (y compris
non boisés)
1 840
10 074
66
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
11 914
12,5 %
66
11,8 %
12,8 %
84 300
474 200
558 400
45,8
47,1
46,9
6,2 %
22,2 %
71,6 %
13,2 %
23,9 %
62,9 %
12,2 %
23,6 %
64,2 %
4 050
20 150
24 200
2,20
2,00
2,05
26
106
132
±6,6 %
±9,8 %
±11,9 %
11,3 %
±9,0 %
±11,2 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Futaie de conifères avec feuillus » figurant au
tableau ci-dessus (11 914 ha) est située pour 15 % en forêt publique.
Localisation
Les futaies de conifères avec feuillus sont situées pour la plus grande part dans les
Plateaux de Provence, le Bassin de l’Arc et les Coteaux de Basse-Durance ( respectivement
30 %, 28 % et 20 % de la surface boisée de production du type). Elles sont absentes de la
Camargue.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
69
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 35 %
Pin d’Alep : 82 %
Chêne pubescent : 17 %
Divers : 2 %
Mélange de taillis et futaie : 58 %
Futaie :
Pin d’Alep : 94 %
Divers : 6 %
Taillis :
Chêne vert : 54 %
Chêne pubescent : 45 %
Divers : 1 %
Taillis simple : 7 %
Chêne pubescent : 55 %
Chêne vert : 45 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont du même ordre que les moyennes
du département.
70
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.5. Taillis de chêne vert
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale
(m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
2 234
2 975
5 209
5,5 %
±10,5 %
76 700
83 600
160 300
3,7 %
±18,1 %
34,3
28,1
30,8
3,1 %
85,0 %
12,0 %
2,6 %
81,8 %
15,5 %
2,8 %
83,3 %
13,8 %
2 900
3 200
6 150
1,30
1,10
1,20
23
41
64
±20,9 %
2,9 %
±18,2 %
±21,0 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Taillis de chêne vert » figurant au tableau cidessus (5 209 ha) est située pour 43 % en forêt publique.
Localisation
Les taillis de chêne vert sont situés pour plus des deux tiers dans les Plateaux de Provence
(67 % de la surface boisée de production du type). Ils sont absents du Bassin de l’Arc, du
Plateau de Lambesc-Arbois, du Comtat et de la Camargue.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
71
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Mélange de taillis et futaie : 20 %
Futaie :
Pin d’Alep : 82 %
Chêne pubescent : 18 %
Taillis :
Chêne vert : 87 %
Chêne pubescent : 13 %
Taillis simple : 80 %
Chêne vert : 96 %
Chêne pubescent : 4 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont très voisins des moyennes du
département en forêt publique, alors qu’ils sont nettement inférieurs en forêt privée.
72
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.6. Taillis de feuillus indifférenciés
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale
(m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
1 907
2 532
4 439
4,7 %
±12,1 %
69 000
165 300
234 300
5,4 %
±18,8 %
36,2
65,3
52,8
16,7 %
63,1 %
20,2 %
27,4 %
63,3 %
9,3 %
24,3 %
63,2 %
12,5 %
2 750
7 800
10 550
1,45
3,10
2,35
42
33
75
±22,4 %
4,9 %
±19,1 %
±22,6 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Taillis de feuillus indifférenciés » figurant au
tableau ci-dessus (4 439 ha) est située pour 43 % en forêt publique.
Elle comprend 41 ha de reboisement de moins de 40 ans dont 26 ha en conifères.
Localisation
Les taillis autres que de chêne vert sont situés pour moitié sur les Plateaux de Provence
(50 % de la surface boisée de production du type). Le reste se répartit dans toutes les régions
à l’exception du Plateau de Lambesc-Arbois, des Alpilles et de la Plaine de la Crau.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
73
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 13 %
Chêne pubescent : 49 %
Pin sylvestre : 24 %
Frêne : 12 %
Peupliers non cultivés : 12 %
Cèdre de l’Atlas : 4 %
Mélange de taillis et futaie : 14 %
Futaie :
Pin d’Alep : 62 %
Chêne pubescent : 21 %
Pin sylvestre : 18 %
Taillis :
Chêne pubescent : 61 %
Chêne vert : 39 %
Taillis simple : 73 %
Chêne pubescent : 50 %
Chêne vert : 34 %
Divers : 16 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont légèrement supérieurs aux
moyennes du département, plus nettement en forêt privée.
74
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.7. Garrigue à chêne pubescent
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
580
2 597
3 177
3,3 %
±16,5 %
9 000
39 100
48 100
1,1 %
±51,0 %
15,6
15,1
15,1
7,0 %
88,5 %
4,5 %
55,6 %
29,3 %
15,1 %
46,5 %
40,4 %
13,1 %
Production totale
(m³/an)
300
1 700
2 000
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
0,50
0,65
0,65
9
29
38
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Nombre de points
inventoriés
±53,6 %
0,9 %
±37,6 %
±41,1 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Garrigue à chêne pubescent » figurant au
tableau ci-dessus (3 177 ha) est située pour 18 % en forêt publique.
Localisation
Les garrigues à chêne pubescent sont situées pour plus de la moitié dans les Chaînons
calcaires méridionaux (51 % de la surface boisée de production du type). Le reste se répartit
dans toutes les autres régions, sauf dans le Comtat, la Plaine de la Crau, les Alpilles et la
Camargue.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
75
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 12 %
Pin d’Alep : 54 %
Chêne pubescent : 46 %
Mélange de taillis et futaie : 13 %
Futaie :
Pin d’Alep : 66 %
Chêne pubescent : 34 %
Taillis :
Chêne pubescent : 81 %
Chêne vert : 19 %
Taillis simple : 74 %
Chêne pubescent : 67 %
Chêne vert : 33 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare sur pied et la production à l’hectare sont extrêmement faibles.
76
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.8. Garrigue à chêne vert
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale
(m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
2 283
5 848
8 131
8,6 %
±10,8 %
31 500
91 800
123 300
2,8 %
±17,4 %
13,8
15,7
15,2
2,2 %
78,0 %
19,8 %
4,7 %
84,7 %
10,7 %
4,1 %
83,0 %
13,0 %
1 350
4 600
5 950
0,59
0,79
0,73
39
69
108
±20,5 %
2,8 %
±20,8 %
±23,5 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Garrigue à chêne vert » figurant au tableau cidessus (8 131 ha) est située pour 28 % en forêt publique.
Elle comprend 17 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
On trouve des garrigues à chêne vert dans toutes les régions mais principalement sur les
Plateaux de Provence, dans les Alpilles et dans la Plaine de la Crau (respectivement 28 %,
19 % et 18 % de la surface boisée de production du type).
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
77
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 7 %
Pin d’Alep : 100 %
Mélange de taillis et futaie : 16 %
Futaie :
Pin d’Alep : 84 %
Divers : 16 %
Taillis :
Chêne vert : 77 %
Chêne pubescent : 18 %
Ormes : 5 %
Taillis simple : 77 %
Chêne vert : 94 %
Divers : 6 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont extrêmement faibles.
78
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.9. Garrigue à pins indifférenciés
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
4 521
11 241
15 762
16,6 %
142
142
25,7 %
86 800
274 000
360 800
8,3 %
19,2
24,4
22,9
1,1 %
9,8 %
89,0 %
8,2 %
10,9 %
80,9 %
6,5 %
10,7 %
82,8 %
4 900
15 850
20 750
1,08
1,41
1,32
89
148
237
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés (y compris
non boisés)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
±6,1 %
±10,6 %
±12,2 %
9,7 %
±9,9 %
±11,6 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Garrigue à pins indifférenciés » figurant au
tableau ci-dessus (15 762 ha) est située pour 29 % en forêt publique.
Elle comprend 116 ha de reboisements en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les garrigues à pins indifférenciés sont situées pour leur plus grande part dans les
Chaînons calcaires méridionaux et sont assez importantes sur le Plateau de Lambesc-Arbois
(respectivement 38 % et 18 % de la surface boisée de production du type). Il n’y en a
pratiquement pas dans le Comtat.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
79
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 89 %
Pin d’Alep : 93 %
Divers : 7 %
Mélange de taillis et futaie : 6 %
Futaie :
Pin d’Alep : 90 %
Chêne pubescent : 10 %
Taillis :
Chêne vert : 71 %
Chêne pubescent : 29 %
Taillis simple : 5 %
Chêne vert : 88 %
Divers : 12 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont très faibles mais les plus élevés
des types de garrigue.
80
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.6.10. Non boisé ou boisé non cartographié
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
publiques
Forêts
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
3 493
4 775
8 268
8,7 %
62
62
11,1 %
13 000
267 400
280 400
6,4 %
3,7
56,0
33,9
0,2 %
99,8 %
43,4 %
21,6 %
35,0 %
41,4 %
20,6 %
38,0 %
1 000
16 500
17 500
0,29
3,46
2,12
19
46
65
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Volume total sur pied
(m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de points
inventoriés (y compris
non boisés)
Fraction
Intervalle
du
de
département confiance
à 68 %
±20,6 %
±32,1 %
±38,1 %
8,2 %
±36,3 %
±41,7 %
Surfaces
La surface boisée de production du type « Non boisé ou boisé non cartographié »
figurant au tableau ci-dessus (8 268 ha) est située pour 42 % en forêt publique.
Elle comprend 320 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les boisements constitués de peuplements de surface inférieure à la surface minimale de
représentation de 2,25 ha adoptée pour la carte des types de formation végétale sont situés
dans toutes les régions mais pour leur plus grande part en Camargue, dans les Chaînons
calcaires méridionaux et dans les Alpilles (respectivement 23 %, 23 % et 20 % de la surface
boisée de production du type).
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
81
Bouches-du-Rhône
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et
l'essence localement principale
Futaie : 49 %
Pin d’Alep : 88 %
Divers : 12 %
Mélange de taillis et futaie : 8 %
Futaie :
Pin d’Alep : 82 %
Peupliers non cultivés : 11 %
Chêne pubescent : 7 %
Taillis :
Chêne vert : 73 %
Chêne pubescent : 16 %
Frêne : 11 %
Taillis simple : 42 %
Tamaris : 54 %
Chêne vert : 35 %
Divers : 11 %
Volume sur pied et production brute
Si dans les forêts publiques le volume sur pied à l'hectare et la production sont
insignifiants, on trouve en forêt privée des valeurs un peu supérieures à la moyenne du
département. Une partie des boisements non cartographiés est formée de peuplements épars
dans des terrains agricoles moins pauvres que les sols forestiers.
82
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande
2.4.7.1. Types regroupés de lande
Les résultats concernant les terrains d'usage lande sont donnés dans les Tableaux 4.1 à 4.3
du chapitre 4.
Ainsi qu'il a déjà été exposé, des placettes circulaires où l'usage est la lande se trouvent
dans des zones qui sont des éléments d'un type de formation végétale autre qu'un type de
lande.
Le Tableau 3 ci-dessous indique les correspondances entre les types de lande portés dans la
première colonne du Tableau 4.1 du chapitre 4 et les types détaillés de formation végétale
utilisés en photo-interprétation. N'y figurent que les types détaillés où l'on a trouvé des
terrains d'usage lande.
Type de lande du chapitre
4
Type(s) détaillé(s) de formation végétale
Forêt fermée
Futaie de pin d’Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Reboisement en plein de pin d’Alep
Reboisement en plein de pins indifférenciés
Reboisement en plein de conifères indifférenciés
Mélange de futaie de feuillus et taillis
Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (feuillus maj.)
Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (conif. maj.)
Futaie de pin d’Alep sur taillis de ch. pubescent (feuil.
maj.)
Futaie de pin d’Alep sur taillis de ch. pubescent (conif.
maj.)
Reboisement en bandes de conif. indifférenciés (conif.
maj.)
Taillis de chêne pubescent
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent
Garrigue ou maquis boisé de chêne vert
Garrigue ou maquis boisé de pins
Garrigue ou maquis
Lande à phragmite
Lande à phragmite
Lande des terrains salés
Lande des terrains salés
Inculte ou friche
Inculte ou friche
Garrigue non boisée
Garrigue non boisée
Pelouse pastorale
des garrigues
Pelouse pastorale des garrigues
Autre type
Espace vert urbain
Type complémentaire
Tableau 3
83
Bouches-du-Rhône
2.4.7.2. Autres classifications des landes et friches
Lors de la photo-interprétation des placettes circulaires, les points où l'usage du sol est la
lande ont fait l'objet d'un classement de façon à distinguer parmi les landes celles qui sont
associées à des forêts sans caractère de production.
Des opérations de terrain analogues à celles qui ont été mentionnées au § 2.4.4, page 61,
pour les placettes d'usage « formation boisée de production » ont été effectuées sur un
échantillon des points d'usage « lande » examinés en photo-interprétation.
Il s'agit essentiellement de landes associées à des peuplements forestiers, de sorte que la
surface concernée est de 80 847 ha seulement (sur une surface totale de 88 372 ha).
Ces landes ont été classées, par observation au sol sur des placettes de 20 ares, suivant
deux séries de critères :
• nature du terrain et pente ;
• type écologique.
Les résultats de ces observations sont donnés respectivement dans les Tableaux 4.2 et 4.3
du chapitre 4, par région forestière.
2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole
Les Tableaux 1, 2 et 3 du chapitre 4 donnent les résultats disponibles concernant les
terrains d'usage agricole.
Alors que les terrains boisés et les landes se répartissent dans les types détaillés de
formation végétale qui leur correspondent, les terrains agricoles sont cartographiés comme
des types pastoraux (Cf. § 2.4.3.3, page 61) ou à l'aide du type complémentaire où se trouvent
à la fois les terrains agricoles cultivés, les terrains sans production végétale et les surfaces en
eau. Cependant, l’existence d’une surface minimale de représentation de 2,25 ha fait que
certains terrains agricoles de surface réduite sont cartographiés sous des types de peuplement
forestier ou des types de lande.
84
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.5. Essences
2.5.1. Généralités
Les peuplements forestiers contiennent en général plusieurs essences en mélange et, pour
chaque peuplement, on peut définir une essence principale. Si le peuplement a une structure
forestière élémentaire de mélange de futaie et de taillis, on peut définir une essence principale
pour la partie futaie et une essence principale pour la partie taillis.
Lorsqu'une surface est rapportée à une essence, il s'agit de la surface sur laquelle cette
essence est principale, en convenant de ne prendre en compte que la partie de futaie dans les
peuplements à structure de mélange de futaie et de taillis.
2.5.2. Répartition par région forestière
Voir Tableau 4 page suivante.
Pour chaque essence, la première ligne donne la surface où elle est principale (au sens du
paragraphe précédent) dans chaque région et dans l'ensemble du département, et la seconde
ligne la valeur relative par région.
Les deux dernières lignes du tableau donnent les mêmes renseignements pour le total des
essences. La surface de la première de ces deux lignes est donc la surface boisée de
production de chaque région.
Ce tableau correspond aux Tableaux 7(S) et 7(P) du chapitre 4 après regroupement des
essences les moins représentées, des structures et des catégories de propriété.
En comparant la deuxième ligne du tableau pour une essence donnée avec la deuxième
ligne pour l'ensemble des essences on peut juger de l'abondance relative de cette essence dans
les différentes régions.
On constate ainsi que sont relativement abondants :
• le chêne pubescent sur les Plateaux de Provence, dans les Coteaux de BasseDurance, le Bassin de l’Arc et le Plateau de Lambesc-Arbois ;
• le chêne vert sur les Plateaux de Provence, dans les Alpilles et dans la Plaine de la
Crau ;
• le pin d’Alep dans les Chaînons calcaires méridionaux, les Coteaux de BasseDurance, le Bassin de l’Arc, le Plateau de Lambesc-Arbois et les Alpilles.
85
Bouches-du-Rhône
86
Surface absolue et relative par région forestière et par essence principale
Région forestière
Essence(s)
Chêne pubescent
(ha)
Chêne vert
(ha)
Autres feuillus
(ha)
Pin d'Alep
(ha)
Autres conifères
(ha)
TOTAL
(ha)
Chaînons
Plateaux
calcaires
de Provence
méridionaux
Coteaux
de BasseDurance
Bassin
de l'Arc
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
1 341
18,6%
1 445
10,0%
62
1,3%
21 928
32,6%
271
22,3%
25 047
26,4%
1 837
25,5%
6 063
42,0%
85
1,8%
10 308
15,3%
157
12,9%
18 448
19,4%
1 734
24,1%
710
4,9%
569
11,9%
8 409
12,5%
91
7,5%
11 514
12,1%
1 355
18,8%
641
4,4%
155
3,2%
9 213
13,7%
367
30,3%
11 732
12,4%
Plateau
de LambescArbois
Comtat
867
12,0%
1 138
7,9%
30
0,6%
7 893
11,7%
448
9,4%
448
0,7%
9 929
10,5%
896
0,9%
Tableau 4
Alpilles
Plaine
de la Crau
Camargue
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
2 999
62,8%
69
0,1%
208
17,1%
3 277
3,4%
7 201
100,0%
14 437
100,0%
4 778
100,0%
67 363
100,0%
1 214
100,0%
94 993
100,0%
2 239
15,5%
8 544
12,7%
120
9,9%
10 902
11,5%
67
0,9%
2 201
15,2%
430
9,0%
550
0,8%
3 248
3,4%
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure
2.5.3.1. Généralités
La distinction des types de peuplement forestier repose essentiellement sur la composition
en essences forestières et la structure, mais avec des regroupements d'essences plus ou moins
larges (voir les définitions au § 2.4.3.1, page 58), et en considérant des ensembles qui peuvent
atteindre plusieurs hectares.
En conséquence, même si la définition d'un type de peuplement forestier fait expressément
référence à une essence, et même si le classement fait par photo-interprétation est sans aucune
erreur, cette essence ne sera pas principale dans tous les peuplements qui ont été rattachés à
ce type.
Inversement on a vu, dans l'analyse par type de peuplement forestier, que des essences
variées pouvaient être principales sur les éléments d'un même type.
La même remarque s'applique à la structure.
Dans le cas des mélanges de futaie et taillis, on peut déterminer une essence principale
pour la partie en futaie et une autre (feuillue) pour la partie en taillis. Dans les tableaux qui
suivent, les surfaces indiquées sont celles où l'essence concernée est principale dans la futaie.
On trouve dans le Tableau 7.1 du chapitre 4 les surfaces des essences principales du taillis des
mélanges.
La répartition par type de peuplement forestier sera donnée pour les essences les plus
répandues : chêne pubescent, chêne vert et pin d’Alep.
La forme de la présentation oblige à indiquer toutes les estimations, même celles dont
l'intervalle de confiance a une amplitude élevée.
2.5.3.2. Chêne pubescent
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Total
Mélange
de futaie
et taillis
Taillis
123
64
699
286
182
589
83
1 903
81
258
183
124
143
26
91
47
955
459
173
1 627
1 574
26
71
224
4 277
Total
123
64
81
1 416
356
2 038
1 900
52
751
354
7 135
Le chêne pubescent est surtout prédominant dans les taillis.
87
Bouches-du-Rhône
2.5.3.3. Chêne vert
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Total
Mélange
de futaie
et taillis
81
99
181
Taillis
Total
178
178
371
4 007
1 119
790
5 871
715
1 205
14 256
452
4 007
1 119
790
5 970
715
1 205
14 437
Le chêne vert est dominant presque uniquement en taillis (99 %). Il ne constitue pas de
futaies.
2.5.3.4. Pin d’Alep
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Total
33 228
414
17
3 414
213
588
13 015
3 557
54 446
Mélange
de futaie
et taillis
2 016
61
6 419
846
372
275
1 095
789
555
12 427
Taillis
Total
35 245
474
17
9 833
846
372
487
1 683
13 804
4 112
66 873
Le pin d’Alep est surtout prédominant en futaie (81 %).
2.5.4. Répartition par classe d’âge
2.5.4.1. Généralités
Les mesures d'âge faites sur les placettes d'inventaire au sol ne portent que sur l'essence
principale. Elles sont en général représentatives de l'âge du peuplement dans son ensemble.
Elles n'ont véritablement d'intérêt que pour les peuplements réguliers qui sont aussi
souvent des peuplements sensiblement équiennes : ce sont les futaies régulières et les taillis
88
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
(taillis simples ou taillis des mélanges de futaie et taillis), étant entendu qu'il s'agit ici de la
structure forestière élémentaire.
Pour ces peuplements, la répartition de surfaces par classe d'âge est une donnée importante
de l'aménagement des forêts car elle conditionne la gestion future ; en particulier, ce n'est que
lorsque les surfaces par classe d'âge sont égales qu'un prélèvement égal à la production
diminuée des pertes non récoltables est « normal » car il assure à la fois un rendement soutenu
et le maintien du capital.
Pour les feuillus, en raison de la dureté du bois, il est généralement impossible de mesurer
avec précision, par sondage à la tarière, l'âge des arbres de diamètre supérieur à 35 cm. Il est
alors estimé. Il en est de même pour certains conifères.
L'analyse par classe d'âge a pu ainsi être effectuée pour le chêne pubescent et le pin
d’Alep.
Les principaux résultats de cette analyse sont résumés ci-après. Les surfaces sont données
pour l'ensemble du département et des propriétés, par grande classe d'âge en pourcentage de
la surface totale étudiée. Elles sont comparées aux surfaces relatives correspondant à une
répartition équilibrée pour un âge d'exploitation donné, noté AE.
Les distributions des surfaces par classe d'âge, ainsi établies pour l'ensemble du
département, ne s'appliquent pas à des unités d'aménagement actuelles ni même
envisageables, mais à des regroupements fictifs de peuplements discontinus très différents.
Elles permettent cependant de faire ressortir de grandes tendances quant à la répartition par
classe d'âge de la ressource forestière du département.
Lorsque le mode principal de renouvellement est la régénération naturelle, la surface
occupée par les premières classes d'âge peut ne pas refléter l'importance réelle de ce
renouvellement. C'est en effet le plus souvent le peuplement adulte qui constitue la plus
grande part du couvert, et c'est son âge qui est pris en compte.
2.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface (%)
Surface : 1 793 ha
35
30
25
20
15
10
5
0
0-19
20-39
40-59
60-79
80-99
100-119 120-139 140-159
160 et
plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 160 ans
La répartition laisse penser que les futaies de chêne pubescent sont des taillis vieillis.
89
Bouches-du-Rhône
2.5.4.3. Pin d’Alep en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 51 844 ha
35
Surface (%)
30
25
20
15
10
5
0
0-19
20-39
40-59
60 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 60 ans
Le graphique est établi en tenant compte d’un âge d’exploitabilité de 60 ans. Mais les
peuplements de pin d’Alep sont sans doute en majorité laissés à eux-mêmes.
2.5.4.4. Taillis simple
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 21 805 ha
60
Surface (%)
50
40
30
20
10
0
0à9
10 à 19
20 à 29
30 à 39
40 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
90
Répartition théorique avec AE = 40 ans
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
2.5.4.5. Taillis en mélange avec futaie
Répartition par classe d'âge estimé
Surface (%)
Surface : 13 939 ha
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0à9
10 à 19
20 à 29
30 à 39
40 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 40 ans
Ces histogrammes font ressortir un vieillissement marqué du taillis, qu’il soit simple ou en
mélange.
91
Bouches-du-Rhône
2.6. Récolte
2.6.1. Estimations globales
Le prélèvement annuel opéré pour les coupes de bois peut être connu à partir de l'enquête
annuelle de branche (EAB) qui est la référence la plus courante sur ce sujet. Elle porte sur les
volumes de bois commercialisés par les exploitants forestiers titulaires d'une carte délivrée
par le ministère chargé des forêts, sans prendre en compte l'autoconsommation, importante
pour le bois de chauffage, ni les exploitations directes par les agriculteurs.
D'après cette source (chapitre 3 ci-après), la moyenne annuelle des volumes de bois récolés
au cours des cinq années précédant l'inventaire (1998-2002) a été de :
Total feuillus sur écorce :
22 150 m³/an
dont bois de feu :
9 550 m³/an
Total conifères sous écorce :
27 800 m³/an
Total conifères sur écorce (équivalent) :
30 600 m³/an
Total récolté sur écorce :
52 750 m³/an
dont volume de bois d'œuvre :
800 m³/an
dont part de bois d'œuvre :
2%
dont part de bois de feu :
18%
Les travaux de l'Inventaire forestier national permettent de donner une autre estimation du
prélèvement annuel. On procède séparément pour les coupes rases et assimilées (coupes rases
proprement dites, coupes totales des interbandes dans les reboisements en bandes, coupes
totales de l'étage dominant dans les peuplements à plusieurs étages) et pour les autres coupes,
dites partielles dans ce qui suit.
Les coupes rases et assimilées ont été estimées en reportant sur les photographies
aériennes du troisième inventaire les points qui avaient été visités au sol pour le deuxième
inventaire et en recherchant ceux sur lesquels une telle coupe a été pratiquée depuis les levés
du deuxième inventaire. Le volume enlevé est estimé à partir du volume sur pied et de
l'accroissement annuel calculés au deuxième inventaire. L'accroissement annuel est appliqué à
la demi-période écoulée. Lorsque la coupe fait suite à un incendie, on considère que seule une
partie du volume initial, dont l'importance varie de 50 % à 90 % suivant les caractéristiques
présumées de l'incendie appréciées à partir des photographies, a pu être récupérée.
L'estimation porte ainsi sur la période 1988-1996.
Les coupes partielles ont été estimées à partir du relevé des souches effectué sur les
placettes visitées au sol lors du troisième inventaire, en se limitant aux souches des arbres
coupés depuis cinq ans au plus. L'estimation est assez peu précise car elle est faite à partir
d'un nombre de mesures beaucoup plus faible que pour le calcul des volumes sur pied, des
accroissements ou des productions brutes. L'estimation porte sur la période 1998-2002.
L'estimation faite est indépendante de la destination des produits (commercialisation ou
autoconsommation), mais ne prend en compte que les arbres coupés dans les formations
boisées de production.
Le volume des chablis et arbres morts récoltés là où il y a eu également coupe partielle
pendant les cinq ans précédant le passage de l'équipe d'inventaire est inclus dans le volume
des arbres exploités.
92
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Pour le département des Bouches-du-Rhône, cette estimation, en volume sur écorce, est
de :
Essences
Coupes rases et
assimilées
(m³/an)
Coupes partielles
(m³/an)
Coupe totale
(m³/an)
Feuillus
Conifères
1 455
9 865
3 687
15 633
5 142
25 498
11 320
19 320
30 639
Total
L'estimation de la récolte est donc un peu supérieure à la moitié de celle que donne l'EAB.
La correspondance est quand même relativement bonne pour les conifères. Le faible effectif
des échantillons entraîne une incertitude importante.
Par le même procédé que le volume récolté dans les coupes partielles, on estime le volume
des arbres renversés (chablis) et des arbres qui meurent sur pied1 chaque année. Un procédé analogue à celui utilisé pour les coupes rases et assimilées permet d’estimer les volumes
perdus à la suite d’incendies. Ce volume est :
Essences
Feuillus
Conifères
Total
Chablis
(m³/an)
3 752
7 925
Arbres morts
(m³/an)
3 420
11 583
Bois incendiés
(m³/an)
8 825
17 930
Total
(m³/an)
15 997
37 438
11 676
15 003
26 755
53 434
2.6.2. Répartitions diverses
2.6.2.1. Répartition par catégorie de propriété
Catégorie de propriété
Volume annuel
(m³/an)
Forêts publiques
Part
(%)
Forêts privées
8 430
22 209
28
72
Total
30 639
100
Une autre source de renseignements pour les forêts publiques est constituée par les
statistiques de vente et de délivrance de l'Office national des forêts. Comme la plus grande
part du volume est vendue sur pied, on admet qu'il s'écoule un délai moyen d'un an entre la
vente et l'exploitation et l'on retient les valeurs des volumes vendus de 1997 à 2001. La
moyenne des volumes estimés lors des martelages, toutes catégories comprises, est de
9 282 m³/an. Les découpes utilisées par l'Office national des forêts sont supérieures à celles
de l'IFN.
L’estimation de l’IFN est inférieure à celle de l’ONF mais l’écart n’est pas considérable.
1
L'estimation faite porte sur les arbres chablis et morts sur pied non exploités.
93
Bouches-du-Rhône
Si l'on considère séparément les feuillus (taillis compris) et les conifères on obtient le
tableau suivant :
Estimation
ONF
IFN
Feuillus
(m³/an)
Conifères
(m³/an)
Total
(m³/an)
3 565
5 716
9 281
971
7 459
8 430
L’estimation faite par l’IFN de la récolte des conifères en forêt publique est supérieure à
celle faite par l'ONF.
2.6.2.2. Répartition par essence
La répartition de l'estimation de la récolte par essence sera utilement complétée par la
comparaison avec la production brute. Pour ce faire, malgré l'approximation soulignée plus
haut dont sont entachées les valeurs absolues de l'estimation de la récolte par essence, ce sont
elles qui seront données.
Essence
Estimation de la récolte Production
brute
annuelle
annuelle
(m³/an)
(%)
(m³/an)
(%)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
2 118
1 662
1 362
7
5
4
13 350
17 800
27 100
16
9
5
Total feuillus
5 142
17
58 200
9
Pin d’Alep
Autres conifères
25 258
240
82
1
152 800
2 450
17
10
Total conifères
25 498
83
155 250
16
Total général
30 639
100
213 450
14
2.6.2.3. Répartition par type de peuplement
Futaie de pin d’Alep
Futaie de conifères avec feuillus
Autres types
TOTAL
94
Taux de
récolte
72 %
17 %
11 %
100 %
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE
Chapitre rédigé par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Provence-AlpesCôte d'Azur
Service régional de la forêt et du bois
3.1. Généralités
Département méditerranéen et véritable carrefour très peuplé au sud de l’axe Rhône, les
Bouches-du-Rhône ont une ressource forestière peu productrice et une seconde
transformation très développée. L’essence forestière principale est le pin d’Alep à destination
de l’industrie de la trituration ; le taillis de chênes à destination du chauffage est de moins en
moins exploité. L’activité de sciage reste très faible et l’activité de fabrication d’emballage
léger se développe.
3.2. L'exploitation forestière
L'exploitation forestière est tournée vers la trituration
L’exploitation forestière est surtout caractérisée par la présence de l’unité de production de
pâte à papier TEMBEC à Tarascon ; cette usine s’approvisionne avec une ressource en pins
abondante et de qualité médiocre ; 300 000 m³ par an sont ainsi exploités à cette fin dans la
région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En moyenne sur la période 1993-2002, 48 722 m³ ont été exploités annuellement dans
les Bouches-du-Rhône, soit 9 % de l'exploitation forestière de la Région Provence-AlpesCôte d'Azur.
Cette exploitation se répartit en :
• 72% de trituration, en progression
Avec une moyenne de 35 000 m3, exploités par 8 entreprises, la production est
destinée à l’usine TEMBEC ; elle progresse régulièrement pour se situer à 47 000 m³
en 2001 et 2002 ; elle représente alors près de 90 % de la production départementale
et 16 % de la production régionale.
• 26 % de bois de feu, en diminution
Avec une moyenne de 12 600 m³ et 15 entreprises, la production baisse de moitié à
partir de 2000 et se situe à 5 500 m³ en 2002, effet direct des tempêtes de décembre
1999 et de la concurrence du bois de feu d’autres régions (axe Rhône). Il s’agit
essentiellement de chênes verts et blancs.
• 2 % de grumes, en diminution
Avec une moyenne de 1 100 m³ et 3 entreprises, il s’agit essentiellement de peuplier
(dont déroulage) et de pin d’Alep. La production se situe à 450 m3 en 2002, elle est
en baisse car fortement concurrencée par les bois d’autres régions et de qualité
supérieure.
Durant cette période, les exploitations forestières du département et des départements
limitrophes se sont équipées de porteurs forestiers performants et de machines combinées
d’abattage.
De même, encouragé par les pouvoirs publics, le bois énergie se développe ; dans le
département et les départements limitrophes, l’installation de chaudières et l’acquisition de
broyeurs forestiers pour la production de plaquettes ouvrent des nouvelles perspectives pour
une ressource de qualité médiocre.
95
Bouches-du-Rhône
3.3. Les sciages
Une faible production de sciage
Situé sur l’axe Rhône très fréquenté, le département des Bouches-du-Rhône est
concurrencé par toutes les productions de bois de provenances nationale et internationale.
Le nombre de scieries est passé de six en 1993 à trois en 2002 ; l’activité devient de plus
en plus annexe. La fabrication de palettes a disparu, seule s’est développée l’activité de
montage de palettes à partir de débits extérieurs.
Les activités principales sont le déroulage de feuillus et la fabrication de cagettes.
En moyenne, sur la période 1993-2002, 3 300 m³ de sciages ont été produits
annuellement avec un maximum en 2000 et 2001 et une baisse en 2002.
Le tiers de cette modeste production est constitué par le peuplier et le chêne ; les deux tiers
sont des résineux : le pin sylvestre, surtout de Rhône Alpes, suivi de loin par le pin d’Alep du
Var et du département, le pin des Landes et un peu de sapin de Rhône-Alpes.
3.4. Les emplois
Les emplois se développent dans le secteur emballage
Assez proche de la moyenne pour la période 1993-2002, la filière-bois a employé en 2002
dans les Bouches-du-Rhône 543 personnes salariés permanents et 18 équivalents salariés :
• 133 salariés en sylviculture (essentiellement l'Office national des forêts) ;
• 86 salariés en exploitation forestière, auxquels il faut ajouter la sous-traitance assurée
par les entrepreneurs de travaux forestiers souvent eux-mêmes exploitants forestiers ;
• 7 salariés en scierie ;
• 311 autres dans le transport, le tertiaire et surtout l’emballage léger.
On observe donc l’importance de l’activité de fabrication d’emballages légers,
essentiellement des cagettes à destination des producteurs et distributeurs de fruits et légumes
surtout des départements de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône dont la demande est de plus
en plus groupée.
Les producteurs de cagettes se sont regroupés en une nouvelle société produisant plus de
60 millions d’emballages par an et employant plus de 270 salariés.
L’activité est concentrée dans le nord du département autour du marché d’intérêt national
de Châteaurenard.
De même, les secteurs charpente industrielle et menuiserie industrielle sont très développés
dans le département et génèrent beaucoup d’emplois ; ils n’utilisent pas le bois régional.
3.5. Conclusion
Le département des Bouches-du-Rhône est caractérisé par une forêt méditerranéenne peu
productive et sensible aux incendies, par sa situation géographique sur l’axe Rhône, par une
agriculture très active et des secteurs agroalimentaire et industriel très développés.
Les produits de l’exploitation forestière approvisionnent l’usine de pâte à papier
TEMBEC. L’activité de sciage décline et les entreprises de transformation produisent surtout
des cagettes pour fruits et légumes.
Les entreprises s’adaptent aux nouvelles exigences des marchés : filière bois-énergie,
écocertification, normalisation des produits, concurrence internationale en réussissant
notamment des regroupements d’entreprises efficaces.
96
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
TABLEAU A
PRODUCTION DES EXPLOITATIONS FORESTIÈRES
(Unité : mètre cube de bois rond)
Feuillus sur écorce
Conifères sous écorce
Moyenne Moyenne
1993-1997 1998-1999
2000
2001
2002
BOIS D’ŒUVRE
Total feuillus
Total conifères
1 132
475
100
804
200
346
418
200
450
250
TOTAL BOIS D'ŒUVRE
1 478
893
300
1 254
450
BOIS D'INDUSTRIE
Total feuillus
Total conifères
8 466
15 075
11 314
11 200
8 284
21 860
19 758
22 603
36 278
38 909
TOTAL BOIS D'INDUSTRIE
30 341
34 833
33 917
47 478
47 193
7 042
6 066
5 508
41 259
54 798
53 151
BOIS DE FEU
TOTAL BOIS DE FEU
15 691
14 508
TOTAL
TOTAL EXPLOITATION
47 510
50 234
97
60 000
50 000
Bois d'œuvre
Volume (m³)
40 000
Bois d'industrie
30 000
Bois de feu
20 000
10 000
Total
0
1993
1994
1995
1996
1997
1998
Année
1999
2000
2001
2002
Bouches-du-Rhône
98
Évolution de l'exploitation forestière dans le département des Bouches-du-Rhône de 1993 à 2002
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
TABLEAU B
PRODUCTION DES SCIERIES
Moyenne Moyenne
1992-1996 1997-1998
1999
2000
2001
SCIAGES
(Unité : mètre cube de bois scié)
Total feuillus
1 339
565
1 500
1 500
806
Total conifères
2 085
1 985
3 062
2 875
1 319
TOTAL SCIAGES
3 424
2 550
4 562
4 375
2 125
3 020
2 785
1 135
CHUTES DE SCIERIE
(Unité : tonne)
TOTAL chutes de scierie
1 400
990
99
Bouches-du-Rhône
100
Évolution des produits du sciage dans le département des Bouches-du-Rhône de 1993 à 2002
5 000
4 500
Sciages
feuillus (m³)
4 000
Quantité
3 500
Sciages
conifères
(m³)
3 000
2 500
Total sciages
(m³)
2 000
1 500
Produits
connexes (t)
1 000
500
0
1993
1994
1995
1996
1997
1998
Année
1999
2000
2001
2002
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE
4.1. Présentation des résultats
Les principaux résultats sont fournis sous forme de tableaux standards, qui constituent
l'essentiel du présent chapitre. Les chapitres 2 et 5 contiennent eux-mêmes de nombreux
tableaux.
Ils donnent principalement des résultats globaux de surfaces, volumes et accroissements
pour les formations boisées.
L’inventaire des peupleraies, des haies, des alignements et des arbres forestiers épars n’a
pas été fait.
Tous les tableaux sont dressés à partir des résultats des observations faites par
interprétation de photographies aériennes et de ceux des mesures et observations exécutées
sur le terrain.
Les résultats détaillés sont enregistrés dans les bases de données de l'Inventaire forestier
national.
Les tableaux de la présente brochure ne constituent qu'un échantillon de ce qui peut être
calculé à partir des informations qu'a recueillies l'Inventaire forestier national lors des trois
premiers inventaires du département des Bouches-du-Rhône.
On peut obtenir d'autres résultats en s'adressant à la direction de la valorisation de l'IFN :
Inventaire forestier national
Château des Barres
45290 NOGENT-SUR-VERNISSON
Téléphone : 02 38 28 18 00
Télécopie : 02 38 28 18 28
Courriel :
[email protected]
Le lecteur trouvera en :
• annexe 2, page 168, le lexique des principaux termes utilisés ;
• annexe 3, page 175, les précautions à observer dans l'utilisation des résultats ; il est
vivement conseillé de s'y reporter ;
• annexe 4, page 178, la liste des essences forestières mentionnée au § 2.1, page 17.
4.2. Calendrier
La couverture photographique a été exécutée en 1997 au format 23 x 23 cm, à l'échelle
approximative de 1/17 000, sur émulsion infrarouge couleur.
L'interprétation des clichés s'est effectuée entre juillet 1998 et juin 1999 (travaux
cartographiques) et juin et décembre 1999 (examen de l’échantillon de première phase, Cf.
§ 2.1, page 17).
Les mesures au sol, sur un échantillon réparti dans les bois et forêts et les landes, avec
vérification de l'usage du sol sur des terrains agricoles et sans production végétale, ont été
effectuées entre août 2002 et avril 2004 (année de référence 2003).
L'exploitation des données brutes de terrain a été réalisée par le Centre de traitement
informatique de l'IFN au quatrième trimestre de l'année 2004.
101
Bouches-du-Rhône
4.3. Échantillons utilisés
L'interprétation de l'échantillon de première phase de l'inventaire général (usage du sol et
formations boisées de production) a porté sur 16 561 points.
3 138 se trouvaient dans des formations boisées de production et 3 617 dans des landes.
Pour la vérification au sol de la photo-interprétation (échantillon de deuxième phase) et les
mesures dendrométriques (échantillon de troisième phase) il a été utilisé les nombres suivants
d'unités de sondage :
• 1 057 placettes circulaires en formation boisée de production ;
•
510 placettes circulaires en landes, friches et certains terrains agricoles et sans
production végétale.
Les corrections effectuées pendant les opérations de deuxième phase sur le terrain ont
porté le nombre de placettes circulaires en formation boisée de production à 1 074. C’est celui
qui apparaît au troisième tableau du § 2.2, page 19.
4.4. Précision des résultats
Le calcul des intervalles de confiance des résultats obtenus après l'échantillonnage réalisé
au cours des trois phases de l'inventaire tient compte notamment des corrections intervenues
dans les résultats de la photo-interprétation en fonction des contrôles sur le terrain, et des
variances d'échantillonnage sur photographie et au sol.
Le calcul de l'intervalle de confiance au seuil de 68 % (deux tiers) a donné les résultats ciaprès pour les surfaces, volumes et productions totaux et par catégorie de propriété des
formations boisées de production.
Propriété
Domaniale
Communale
Privée
Total
Surface (ha)
Tableau N° 2
1 573 ± 106
27 388 ± 1 061
66 031 ± 2 054
94 993 ± 2 314
Volume (m³)
Tableau N° 10
58 600 ± 12 900
899 600 ± 57 700
3 400 300 ± 200 600
4 358 500 ± 209 000
Production (m³/an)
Tableau N° 11
2 500 ±
350
45 950 ± 2 700
165 000 ± 10 300
213 450 ± 10 650
Les surfaces des propriétés publiques (relevant du régime forestier) étant déterminées par
planimétrage à partir de contours fournis par l'Office national des forêts, les intervalles de
confiance indiqués en ce qui les concerne sont relatifs aux seules formations boisées de
production qui en font partie.
102
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
4.5. Tableaux relatifs à l’ensemble du territoire
REMARQUE IMPORTANTE
Dans les tableaux chaque résultat est calculé le plus exactement possible et présenté après
avoir été arrondi à l'unité retenue (1 000 m³, 0,1 %, 50 m³/an, etc.). Cet arrondi est fait à la
valeur la plus proche, indépendamment des autres, même lorsque le résultat donné dans une
case du tableau dépend de résultats figurant dans d'autres cases du tableau. Il peut donc se
faire, par exemple, que la valeur donnée pour un total ne soit pas égale au total des valeurs
élémentaires. Par contre un résultat donné apparaît partout avec la même valeur.
103
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 1
Répartition du territoire selon la couverture du sol
Couverture du sol
Surface
(ha)
Formations boisées
Landes
Terrains agricoles
peupleraies
et
Eaux
Terrains sans production
végétale
TOTAL
104
(%)
108 655
21,3
88 372
17,4
162 356
31,9
36 357
7,1
113 292
22,3
509 032
100,0
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 2
Répartition du territoire selon la couverture du sol, l'utilisation
du sol et la classe juridique de propriété
Terrains relevant du régime forestier
(= Publics)
Couverture et
utilisation du sol
Communaux
et assimilés
(ha)
Domaniaux
(ha)
A
Total
( = Privés)
(ha)
(ha)
. Terrains non boisés
. Terrains agricoles
et peupleraies
(1)
. Landes
47
309
1 110
18 914
68 348
88 372
65
36 292
36 357
120
2 705
110 467
113 292
1 277
21 994
377 106
400 376
1 573
27 171
61 255
89 999
. Eaux
. Sans production
végétale
TOTAL PAR CATÉGORIE
DE PROPRIÉTÉ - A B
Terrains ne
relevant pas du
régime forestier
162 000
162 356
. Terrains boisés
Formations
boisées de production
. Bois
. Boqueteaux
157
1 490
1 647
60
3 287
3 347
1 573
27 388
66 031
94 993
26
859
12 777
13 663
1 599
28 248
78 809
108 655
2 876
50 242
455 914
509 032
. Bosquets
TOTAL
Autres formations boisées
TOTAL PAR CATÉGORIE
DE PROPRIÉTÉ - B TOTAL A + B
53 117
Taux de boisement B / (A+B)
(1) Dont, en particulier :
21,35%
202 ha de peupleraies
105
106
43 538
40 548
25 366
62 059
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
TOTAL
47 059
Bassin de l'Arc
509 032
110 628
39 722
Coteaux de Basse-Durance
Camargue
29 780
110 332
Plateaux de Provence
Chaînons calcaires méridionaux
Région forestière
Surface
totale
(ha)
162 356
32 683
39 871
3 060
28 843
10 405
16 784
16 934
3 517
10 259
Terrains
agricoles et
peupleraies (ha)
88 372
22 559
6 487
7 999
1 409
12 030
2 773
3 838
3 846
27 432
Landes
(ha)
149 649
51 644
12 149
2 958
9 185
8 977
12 586
6 391
2 897
42 862
Eaux et terrains
sans production
végétale (ha)
Toutes propriétés
94 993
3 277
3 248
10 902
896
9 929
11 732
11 514
18 448
25 047
de production
(ha)
13 663
466
303
446
215
2 198
3 185
1 045
1 072
4 733
autres
(ha)
Formations boisées
108 655
3 743
3 552
11 349
1 111
12 126
14 917
12 559
19 520
29 779
totales
(ha)
Répartition du territoire par grande catégorie de couverture et d'utilisation du sol et taux de boisement des régions forestières
13 - Tableau 3
21,3
3,4
5,7
44,7
2,7
27,9
31,7
31,6
65,5
27,0
Taux de
boisement
(%)
Bouches-du-Rhône
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
4.6. Tableaux relatifs aux landes
107
Bouches-du-Rhône
108
13 - Tableau 4.1
Landes
Surface par type cartographié et par région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Type cartographié (regroupé)
Forêt fermée
Garrigue ou maquis
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
Coteaux de
BasseDurance
Bassin de
l'Arc
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la
Crau
Camargue
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
2 127
4 101
389
1 509
319
864
191
433
738
1 269
28
278
463
2 133
Lande à phragmite
283
350
31
Lande des terrains salés
Inculte ou friche
Garrigue non boisée
4 705
11 109
6 665
6 696
15 460
15 460
8
326
308
21 196
1 296
1 956
1 506
9 216
32
5 100
326
700
643
499
1 071
303
666
94
4 705
3 846
3 838
2 773
12 030
1 409
7 999
6 487
22 559
88 372
642
Pelouse pastorale des garrigues
3 539
43 841
1 618
Autres types
TOTAL
168
171
27 432
1 618
L'existence d'une surface minimale de représentation de 2,25 ha explique le présence de surface de lande dans les types autres que lande, lesquels se réfèrent alors à l'environnement des landes en cause.
Seuls les types intitulés "Lande à phragmite", "Lande des terrains salés", "Inculte ou friche" ou "Guarrigue non boisée" se réfèrent aux landes effectivement cartographiées.
Inventaire forestier national
13 - Tableau 4.2
Landes
Surface par nature du terrain et par région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Nature du terrain
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
Coteaux de
BasseDurance
Bassin de
l'Arc
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la
Crau
Camargue
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Pente inférieure à 30 %
. Sol meuble
1 065
1 201
. Sol tourbeux
1 122
1 059
66
1 072
355
3 875
29
. Sol à croûte ou alios
. Sol rocheux par place
. Sol entièrement rocheux
6 480
458
2 204
706
450
4 930
278
29
2 745
2 404
12 219
19 877
19 907
600
600
1 553
19 097
30
765
Pente supérieure à 30 %
. Sol meuble
31
322
. Sol rocheux par place
9 939
1 775
328
885
. Sol entièrement rocheux
9 132
380
30
29
Indéterminé (1)
27 432
124
3 846
3 838
2 773
805
4 239
48
18 018
317
9 888
6 229
59
630
94
278
7 525
12 030
1 409
7 999
6 487
22 559
88 372
(1) L'échantillon de landes où ont été pratiquées les observations est formé principalement de vides en forêt (cf. Tableau 4.1).
109
Troisième inventaire
TOTAL
110
352
Bouches-du-Rhône
110
13 - Tableau 4.3
Landes
Surface par type écologique et par région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Type écologique
Lande arbustive calcaire
Pelouse calcaire
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
Coteaux de
BasseDurance
Bassin de
l'Arc
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la
Crau
Camargue
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
26 985
3 527
2 728
2 422
5 606
1 317
7 316
2 552
52 454
336
319
956
322
195
32
53
1 654
3 866
1 235
1 235
952
981
Lande arbustive neutre
Pelouse neutre
29
Zone humide ou tourbière
29
Dune littorale ou terrain salé
Indéterminé (1)
110
TOTAL
27 432
124
3 846
3 838
2 773
8 558
8 588
13 723
13 723
6 229
59
630
94
278
7 525
12 030
1 409
7 999
6 487
22 559
88 372
(1) L'échantillon de landes où ont été pratiquées les observations est formé principalement de vides en forêt (cf. Tableau 4.1).
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
4.7. Tableaux relatifs aux formations boisées de production
4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences
111
Bouches-du-Rhône
13 - Tableaux 5 et 6
Formations boisées de production
Volumes, accroissements et recrutements essence
Toutes propriétés
Volume sur pied
Essence forestière
(m³)
Accroissement
Recrutement
courant annuel (1)
courant annuel (1)
(m³/an)
(m³/an)
Chêne pubescent
Chêne vert
418 000
458 600
12 350
13 850
1 000,0
3 950,0
Peupliers non cultivés
Autres feuillus
240 300
206 800
11 350
13 800
100,0
1 850,0
1 324 600
51 350
6 850,0
2 987 800
146 250
6 550,0
39 800
6 400
1 800
400
200,0
«
3 034
148 500
6 750,0
4 359
199 850
13 600,0
TOTAL FEUILLUS
Pin d'Alep
Autres pins
Autres conifères
TOTAL CONIFÈRES
TOTAL TOUTES ESSENCES
N.B. : le symbole '«' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
(1) Accroissement courant sur écorce et recrutement calculés sur la période 1998-2002.
112
Inventaire forestier national
13 - Tableau 7 (S)
Formations boisées de production
Surface par essence principale et par région forestière
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Structure forestière
élémentaire
FUTAIE
Essence principale
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
(ha)
(ha)
Chêne pubescent
Peupliers non cultivés
Total feuillus
Pin sylvestre
Pin noir d'Autriche
Pin pignon
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Coteaux de
Bassin de
Bassel'Arc
Durance
(ha)
(ha)
162
52
62
214
62
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
(ha)
(ha)
(ha)
Plaine de la
Camargue
Crau
(ha)
(ha)
(ha)
64
64
49
288
101
49
388
131
131
30
190
18 112
271
30
190
7 810
65
1 940
26
1 258
61
751
1 847
97
4 408
120
Total conifères
8 065
1 966
1 349
883
1 847
97
4 528
TOTAL FUTAIE
8 065
2 180
1 411
947
1 847
97
4 528
TOTAL
18 735
49
19 123
Troisième inventaire
113
Bouches-du-Rhône
114
13 - Tableau 7 (S) (fin)
Formations boisées de production
Surface par essence principale et par région forestière
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Structure forestière
élémentaire
Essence principale
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
(ha)
(ha)
MÉLANGE
Chêne pubescent
FUTAIE-TAILLIS Chêne vert
(1)
Total feuillus
Pin sylvestre
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Total conifères
TOTAL MÉLANGE FUTAIE-TAILLIS
TAILLIS
Chêne pubescent
Chêne vert
TOTAL TAILLIS
MOMENTANÉMENT DÉBOISÉ
Chêne pubescent
Pin d'Alep
TOTAL DÉBOISÉ
TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE
Coteaux de
Bassin de
Bassel'Arc
Durance
(ha)
(ha)
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
(ha)
(ha)
(ha)
Plaine de la
Camargue
Crau
(ha)
(ha)
TOTAL
(ha)
189
8
66
255
8
197
66
263
26
892
566
393
67
697
26
2 861
17
262
918
566
393
67
697
2 904
262
1 115
566
458
67
697
3 166
376
614
606
2 600
62
319
512
64
460
851
1 556
4 909
990
3 206
381
576
460
851
6 465
60
66
141
60
207
246
17
66
81
81
9 399
66
6 501
2 358
2 046
2 373
97
6 136
Inventaire forestier national
(1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans la Tableau 7.1.
49
28 961
13 - Tableau 7 (P)
Formations boisées de production
Surface par essence principale et par région forestière
Propriétés privées
Structure forestière
élémentaire
FUTAIE
Essence principale
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
(ha)
(ha)
Chêne pubescent
Frêne
Saules
Peupliers non cultivés
(ha)
437
585
(ha)
163
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
(ha)
(ha)
(ha)
Plaine de la
Camargue
Crau
(ha)
(ha)
431
33
319
220
470
1 123
163
431
TOTAL
(ha)
161
67
298
1 616
139
319
778
161
67
437
2 851
145
241
36 334
139
Total feuillus
Pin sylvestre
Pin pignon
Pin d'Alep
Coteaux de
Bassin de
Bassel'Arc
Durance
12 989
72
33
3 961
73
4 361
6 272
5 138
158
3 067
319
208
69
Total conifères
12 989
4 066
4 361
6 345
5 138
158
3 067
319
277
36 720
TOTAL FUTAIE
12 989
4 535
5 485
6 508
5 569
319
3 067
386
714
39 571
Troisième inventaire
115
Bouches-du-Rhône
116
13 - Tableau 7 (P) (fin)
Formations boisées de production
Surface par essence principale et par région forestière
Propriétés privées
Structure forestière
élémentaire
Essence principale
Chaînons
calcaires
méridionaux
Plateaux de
Provence
(ha)
(ha)
MÉLANGE
Chêne pubescent
FUTAIE-TAILLIS Chêne vert
(1)
Frêne
235
91
TOTAL MÉLANGE FUTAIE-TAILLIS
TAILLIS
Chêne pubescent
Chêne vert
Frêne
Ormes
Saules
Olivier
Peupliers non cultivés
Tamaris
TOTAL TAILLIS
Inventaire forestier national
MOMENTANÉMENT DÉBOISÉ
Pin d'Alep
TOTAL DÉBOISÉ
TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE
(ha)
110
210
81
Comtat
Alpilles
(ha)
(ha)
(ha)
78
Plaine de la
Camargue
Crau
(ha)
(ha)
67
31
73
327
141
365
78
740
3 514
2 224
163
1 797
556
193
740
3 514
2 224
1 960
556
740
3 840
2 365
2 325
633
965
831
62
207
3 364
915
391
275
495
81
359
678
Total feuillus
Total conifères
(ha)
Plateau de
Lambesc Arbois
133
1 043
312
231
163
9 566
193
312
231
9 729
193
312
365
10 772
1 388
2 201
67
52
47
131
30
195
3 571
1 306
852
(ha)
104
208
2 167
2 721
9 348
349
93
52
77
534
2 167
2 514
15 340
139
93
1 857
TOTAL
700
173
67
67
Peupliers non cultivés
Pin sylvestre
Pin d'Alep
Coteaux de
Bassin de
Bassel'Arc
Durance
1 067
287
1 388
2 498
62
286
348
62
286
348
15 648
11 947
9 155
9 685
7 555
799
4 766
(1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1.
3 248
3 228
66 031
13 - Tableau 7.1
Formations boisées de production
Surface des taillis de mélanges futaie-taillis par catégorie de propriété, essence principale et par région forestière
Catégorie de propriété
Essence principale
du taillis
Coteaux de
Chaînons
Bassin de
Plateaux de
Bassecalcaires
l'Arc
Provence
Durance
méridionaux
(ha)
Publique
(= relevant du
régime forestier)
(ha)
(ha)
(ha)
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
(ha)
(ha)
(ha)
Plaine de la
Camargue
Crau
(ha)
(ha)
TOTAL
(ha)
Chêne pubescent
Chêne vert
212
50
241
874
257
309
393
66
67
697
1 103
2 063
Total catégorie de propriété
262
1 115
566
458
67
697
3 166
740
871
2 969
1 137
1 197
1 621
631
73
132
501
Privée
(= ne relevant pas
du régime forestier)
Chêne pubescent
Chêne vert
Frênes
Ormes
Peupliers non cultivés
Total catégorie de propriété
TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS
193
312
4 501
6 034
73
133
31
231
133
31
740
3 840
2 365
2 325
633
193
312
365
1 002
4 956
2 931
2 783
700
193
1 009
365
10 772
0
13 939
Ces surfaces, déjà prises en compte au titre des mélanges futaie-taillis, ne sont pas à ajouter à celles du Tableau 7.
Troisième inventaire
117
Bouches-du-Rhône
118
13 - Tableau 8
Formations boisées de production
Surface des boisements, reboisements et conversions feuillues
(Les boisements et reboisements comptabilisés dans ce tableau ont moins de 40 ans d'âge de plantation)
Propriétés publiques
RÉGION FORESTIÈRE
Propriétés privées
Boisements
artificiels (1)
Reboisements
artificiels (2)
Conversions
feuillues (3)
Boisements
artificiels (1)
Reboisements
artificiels (2)
Conversions
feuillues (3)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Chaînons calcaires méridionaux
906
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
244
31
41
33
152
Bassin de l'Arc
128
Plateau de Lambesc - Arbois
463
Comtat
Alpilles
370
297
Plaine de la Crau
Camargue
TOTAL
1 892 (4)
710 (5)
0
64 (4)
0
(1) Plantations entraînant une extension de la surface boisée.
Inventaire forestier national
(2) Plantations n'entraînant pas d'extension de la surface boisée.
(3) Il s'agit ici :
.soit du stade préparatoire à la conversion des mélanges futaie-taillis et des taillis (par vieillissement et enrichissement des réserves, disparition du taillis) ;
.soit d'un stade plus avancé marqué par la présence d'une régénération occupant plus de 25 % du couvert du peuplement.
La conversion est considérée comme terminée lorsque les peuplements sont justiciables d'un classement en futaie.
(4) Dont 1 067 hectares depuis le précédent inventaire (1988). Toutes propriétés confondues.
(5) Dont 160 hectares depuis le précédent inventaire (1998). Toutes propriétés confondues.
0
Troisième inventaire
13 - Tableau 8.1
Formations boisées de production
Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière
- Toutes propriétés -
Région forestière
Surface
reboisée (1)
Essences introduites
(ou groupe d'essences)
(ha)
Chaînons calcaires méridionaux
ensemble des
reboisements de
reboisements
15 ans ou moins
Chêne vert
Pin pignon
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Cyprès
«
17
75
7
1
73
Feuillus
Pin pignon
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
20
27
18
35
20
Coteaux de Basse-Durance
152
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Autres conifères
56
30
14
40
6
14
Bassin de l'Arc
128
Pin pignon
Pin d'Alep
25
75
25
25
Plateau de Lambesc - Arbois
463
Pin d'Alep
Autres conifères
90
10
43
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Autres conifères
80
18
2
Plateaux de Provence
1 181
Surface couverte en % de la
surface reboisée de moins de 40 ans
Comtat
0
Alpilles
668
15
47
5
1
9
(1) Il s'agit des surfaces figurant au Tableau 8 dans la colonne « Boisements et reboisements artificiels ».
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,5.
119
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 8.1 (suite et fin)
Formations boisées de production
Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière
- Toutes propriétés -
Région forestière
Surface
reboisée (1)
Essences introduites
(ou groupe d'essences)
(ha)
Plaine de la Crau
0
Camargue
0
Toutes régions forestières
2 665
Feuillus
Pin pignon
Pin d'Alep
Cèdre de l'Atlas
Autres conifères
Surface couverte en % de la
surface reboisée de moins de 40 ans
ensemble des
reboisements de
reboisements
15 ans ou moins
1
9
76
11
3
(a)
(a)
1
8
32
5
1
(b)
(b)
(1) Il s'agit de la sommation des surfaces des "Boisements artificiels" et "Reboisements artificiels" du tableau 8.
Détail des essences groupées :
(a)
Feuillus :
Autres conifères :
120
. Chêne vert
. Petits érables
. Divers fruitiers
25,36 %
44,79 %
29,86 %
. Pin noir d'Autriche
. Cyprès
. Autres conifères exotiques
20,07 %
64,09 %
15,83 %
(b)
60,00 %
40,00 %
55,30 %
44,70 %
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 8.2
Formations boisées de production
Surface par classe d'âge des essences introduites
dans les boisements et reboisements de moins de 40 ans
Toutes propriétés
Essence
Surface
(1)
ha
Surface par classe d'âge en % de la surface par essence
0-4
ans
5-9
ans
Chêne vert
Petits érables
5
9
100
Divers fruitiers
6
100
Pin noir d'Autriche
10 - 14
ans
15
49
34
Pin d'Alep
2 032
1
TOTAL
25 - 29
ans
8
1
8
40
6
24
11
286
26
25
27
13
49
12
25
55
2 665
30 - 34
ans
35 - 39
ans
13
5
100
251
Cyprès
Autres conifères exotiques
20 - 24
ans
100
Pin pignon
Cèdre de l'Atlas
15 - 19
ans
9
20
100
0
6
37
9
22
11
10
5
(1) Il s'agit de la surface totale des boisements et des reboisements figurant au Tableau 8.
121
Bouches-du-Rhône
122
13 - Tableau 9
Formations boisées de production
Surface par structure forestière élémentaire, par groupe d'essences principales et par catégorie de propriété
Peuplements de feuillus (1)
Peuplements de conifères (1)
TOTAL
Structure forestière
élémentaire
Futaie régulière
Domaniaux
(ha)
Communaux
(ha)
156
232
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis (2)
Taillis
Domaniaux
(ha)
Communaux
(ha)
621
17 376
34 786
55 647
738
1 934
3 047
2 802
9 729
13 939
2 476
376
86
177
1 043
591
5 874
15 340
Momentanément déboisé (3)
TOTAL PAR PROPRIÉTÉ
Privés
(ha)
66
833
6 349
19 234
102
Privés
(ha)
(ha)
21 805
17
125
348
740
21 040
46 797
555
94 993
Inventaire forestier national
TOTAL FEUILLUS -CONIFÈRES
26 416
68 577
(1) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite selon l' essence principale sur chaque point de l'échantillon.
(2) Seule l'essence principale de la futaie est prise en compte pour la distinction entre feuillus et conifères.
(3) Il s'agit des coupes rases depuis moins de 5 ans non suivies de régénération (naturelles ou artificielles).
Troisième inventaire
13 - Tableau 10
Formations boisées de production
Volume par essence et par classe juridique de propriété
Propriété
Essence
Total
Domaniale
Communale
Privée
par essence
(m³)
(m³)
(m³)
(m³)
Chêne pubescent
Chêne vert
16 700
7 300
58 300
132 700
343 800
318 600
418 800
458 600
Peupliers non cultivés
Autres feuillus
12 100
600
21 600
2 400
206 500
203 800
240 300
206 800 (1)
36 700
215 100
1 072 700
1 324 600
17 000
1 800
3 000
674 900
8 300
1 300
2 295 900
29 600
2 000
2 987 800
39 800 (2)
6 400
(3)
TOTAL CONIFÈRES
21 900
684 500
2 327 600
3 034 000
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
58 600
899 600
3 400 300
4 358 500
TOTAL FEUILLUS
Pin d'Alep
Autres pins
Autres conifères
(1) Dont saules 33,8 %, frêne 19,1 %, tamaris 17,2%.
(2) Dont pin pignon 50,4 %, pin sylvestre 35,1 %.
(3) Dont cèdre de l'Atlas 67,3 %, cyprès 32,7 %.
123
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 11
Formations boisées de production
Accroissement courant par essence et par catégorie de propriété
Propriété
Essence
Total
Domaniale
Communale
Privée
par essence
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
Chênes pubescent
Chêne vert
450
250
1 650
3 600
10 250
10 000
12 350
13 850
Peupliers non cultivés
Autres feuillus
200
50
450
100
10 700
13 650
11 350
13 800 (1)
950
5 800
44 550
51 350
950
100
200
36 150
400
50
109 150
1 300
150
146 250
1 800 (2)
400
(3)
TOTAL CONIFÈRES
1 300
36 550
110 650
148 500
TOTAL FORMATIONS BOISÉES
DE PRODUCTION INVENTORIÉES
2 250
42 400
155 200
199 850
TOTAL FEUILLUS
Pin d'Alep
Autres pins
Autresconifères
(1) Dont saules 36,4 %, tamaris 25,4 %, frêne 16,5 %.
(2) Dont pin pignon 50,3 %, pin sylvestre 34,5 %, pin maritime 10,5 %.
(3) Dont cèdre de l'Atlas 88,1 %, cyprès 11,9 %.
124
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 11.1
Formations boisées de production
Recrutement courant par essence et par catégorie de propriété
Propriété
Essence
Total
Domaniale
Communale
Privée
par essence
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
Chênes pubescent
Chêne vert
50
150
250
1 150
650
2 650
1 000
3 950
50
100
1 800
100
1 850 (1)
200
1 450
5 150
6 850
50
«
«
2 050
50
«
4 450
150
«
6 550
200 (2)
«
(3)
TOTAL CONIFÈRES
50
2 100
4 600
6 750
TOTAL FORMATIONS BOISÉES
DE PRODUCTION INVENTORIÉES
250
3 550
9 800
13 600
Peupliers non cultivés
Autres feuillus
TOTAL FEUILLUS
Pin d'Alep
Autres pins
Autres conifères
(1) Dont tamaris 40,2 %, ormes 31,3 %, frêne 18,0 %.
(1) Dont pin sylvestre 58,7 %, pin pignon 41,3 %.
(1) Dont cèdre de l'Atlas 76,4 %, cyprès 23,6 %.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
125
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 10 Taillis
Formations boisées de production
Volume des tiges de taillis par essence et par catégorie de propriété (1)
Propriété
Essence
Chênes pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
Total
Domaniale
Communale
Privée
par essence
(m³)
(m³)
(m³)
(m³)
5 500
49 000
179 100
6 700
300
131 800
2 000
302 600
129 700
233 600
441 100
132 000 (2)
12 500
182 800
611 400
806 700
(1) Ces volumes, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau
10.
(2) Dont peupliers non cultivés 28,8 %, tamaris 27,0 %, ormes 12,2 %, petits érables 10,5 %.
126
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 11 Taillis
Formations boisées de production
Accroissement courant des tiges de taillis par essence et par classe juridique de propriété (1)
Propriété
Essence
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
TOTAL FORMATIONS BOISÉES
DE PRODUCTION INVENTORIÉES
Total
Domaniale
Communale
Privée
par essence
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
250
1 400
5 650
250
«
3 550
100
9 550
9 650
500
5 050
24 900
7 300
13 350
9 750 (2)
30 450
(1) Ces accroissements, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les résultats du
tableau 11.
(2) Dont tamaris 35,9 %, peupliers non cultivés 30,1 %, ormes 13,7 %.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
127
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 11.1 Taillis (1)
Formations boisées de production
Recrutement annuel courant des tiges de taillis par essence et par catégorie de propriété
Propriété
Essence
Chênes rouvre, pédonculé et pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
TOTAL FORMATIONS BOISÉES
DE PRODUCTION INVENTORIÉES
Domaniale
Communale
Privée
Total
par essence
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
(m³/an)
50
250
600
150
1 150
50
2 600
1 600
900
3 900
1 650 (2)
200
1 450
4 800
6 450
(1) Ces recrutements en volume, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les
résultats du tableau 11.1.
(2) Dont tamaris 44,5 %, ormes 33,2 %.
128
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier
129
Bouches-du-Rhône
130
13 - Tableau 12
Formations boisées de production
Surface des peuplements par type de peuplement et par région forestière
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Région forestière
Type de peuplement
S) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
TOTAL PROPRIÉTÉ
Inventaire forestier national
P) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Chaînons
Plateaux de
calcaires
Provence
méridionaux
(ha)
(ha)
4 245
278
17
146
295
295
262
67
2 325
1 470
1 185
P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Coteaux de
BasseDurance
Bassin de
l'Arc
Plateau de
Lambesc Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de
la Crau
Camargue
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
803
152
622
64
1 330
164
310
590
201
602
498
638
62
61
259
578
134
258
258
64
9 399
6 501
9 231
2 813
52
395
1 840
1 293
2 825
271
49
198
99
49
192
352
296
30
940
775
1 029
2 358
2 046
2 373
97
6 136
3 553
3 878
3 004
130
2 030
49
28 961
94
580
825
605
1 501
67
547
211
208
1 918
7 555
799
4 766
3 248
3 228
66 031
9 929
896
10 902
3 248
3 277
94 993
163
2 761
1 075
1 352
585
3 647
432
251
2 090
220
660
506
389
976
510
306
388
305
1 654
230
78
543
2 515
340
TOTAL PROPRIÉTÉ
15 648
11 947
9 155
9 685
TOTAL GÉNÉRAL
25 047
18 448
11 514
11 732
195
93
161
564
133
11 057
929
117
1 840
2 234
1 907
580
2 283
4 521
3 493
24 773
69
1 147
10 074
2 975
2 532
2 597
5 848
11 241
4 775
3 160
1 657
928
274
1 668
1 349
98
401
49
133
333
533
222
65
69
405
416
Troisième inventaire
13 - Tableau 12.1 (S)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Futaie de pin d'Alep
feuillus
conifères
total
Surface : 11 057 ha
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Total
1 600
300
3 200
8 600
1 600
12 000
176 500
61 700
30 200
33 200
40 900
4 000
173 900
178 100
62 000
33 400
41 800
42 500
4 000
185 800
27 300
520 400
547 700
Futaie de conifères indifférenciés
Chaînons calcaires méridionaux
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Alpilles
Total
Total
2 200
400
100
»
400
Total
10 750
3 050
1 450
1 650
2 450
250
10 200
900
28 900
29 850
800
100
300
3 200
2 200
400
100
300
3 600
«
«
«
«
«
«
50
250
350
«
«
50
300
5 700
6 500
50
650
750
350
Surface : 117 ha
(pas de volume recensable)
12 100
12 100
21 600
21 600
200
450
200
450
33 700
650
650
33 700
Futaie de conifères avec feuillus
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Alpilles
350
10 650
3 050
1 300
1 350
2 350
250
9 850
Surface : 929 ha
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Camargue
100
«
150
300
50
Surface : 1 840 ha
700
500
5 800
15 100
1 000
900
200
7 000
10 000
24 600
13 100
5 300
900
7 500
15 800
39 700
14 100
6 300
100
«
150
500
«
50
«
300
750
1 050
850
300
100
300
900
1 500
850
350
23 900
60 300
84 300
800
3 250
4 050
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement courant annuel.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 25.
N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 50.
131
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 12.1 (S) (suite)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Taillis de chêne vert
feuillus
conifères
total
Surface : 2 234 ha
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Alpilles
Total
4 500
48 700
14 300
1 300
7 900
5 800
56 700
14 300
150
1 950
450
100
250
250
2 200
450
67 500
9 200
76 700
2 550
350
2 900
Taillis de feuillus indifférenciés
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Total
Surface : 1 907 ha
7 500
41 300
1 800
4 400
2 600
10 400
400
1 450
50
150
150
550
800
10 200
51 700
1 800
5 200
«
550
2 000
50
150
55 000
13 900
69 000
2 000
700
2 750
250
50
300
250
50
300
Garrigue à chêne pubescent
Chaînons calcaires méridionaux
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Total
Surface : 580 ha
Absence d'arbres vifs recensables
Absence d'arbres vifs recensables
8 600
400
9 000
8 600
400
9 000
Garrigue à chêne vert
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Alpilles
Total
Surface : 2 283 ha
600
300
900
9 000
2 200
11 200
1 300
800
2 100
Absence d'arbres vifs recensables
600
600
13 800
2 900
16 700
50
300
100
50
100
100
50
400
150
«
400
250
«
650
25 300
850
500
1 350
6 200
31 500
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
132
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 12.1 (S) (fin)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Garrigue à pins indifférenciés
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Total
Total
TOTAL PROPRIÉTÉ
conifères
total
Surface : 4 521 ha
200
2 500
27 600
19 600
4 300
8 300
1 200
25 800
50
100
1 600
27 400
17 100
4 300
3 000
1 200
24 300
9 500
77 300
86 800
5 300
Non boisé ou boisé non cartographié
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Alpilles
feuillus
100
2 000
600
350
200
100
1 250
2 050
700
350
350
100
1 350
350
4 500
4 900
150
Surface : 3 493 ha
»
4 900
5 000
Absence d'arbres vifs recensables
Absence d'arbres vifs recensables
Absence d'arbres vifs recensables
2 700
2 700
5 300
5 300
«
200
200
100
650
100
650
«
13 000
13 000
«
1 000
1 000
251 800
706 400
958 200
8 450
40 000
48 450
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 25.
N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 50.
133
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 12.1 (P)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Futaie de pin d'Alep
feuillus
conifères
total
Surface : 24 773 ha
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Total
55 500
25 400
33 400
24 100
1 600
200
9 500
2 400
719 300
131 500
172 000
287 600
168 600
7 300
169 100
13 600
774 800
156 900
205 400
311 700
170 300
7 600
178 600
15 900
1 850
800
1 150
1 000
100
«
300
250
37 100
6 050
7 100
12 300
8 100
500
8 700
450
38 950
6 850
8 250
13 350
8 200
550
9 000
700
152 100
1 669 100
1 821 200
5 500
80 300
85 750
Futaie de conifères indifférenciés
Surface : 69 ha
Camargue
Total
1 200
1 200
100
100
1 200
1 200
100
100
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Comtat
Plaine de la Crau
Camargue
Total
Surface : 1 147 ha
38 300
15 100
43 300
8 400
77 500
38 300
15 100
43 300
8 400
77 500
2 200
900
2 700
950
2 550
2 200
900
2 700
950
2 550
182 600
182 600
9 250
9 250
Futaie de conifères avec feuillus
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Total
Surface : 10 074 ha
1 100
57 700
44 900
30 100
28 900
1 700
2 200
140 400
119 700
103 100
57 700
6 100
8 200
36 900
100
2 050
1 550
1 050
900
100
11 600
1 200
82 700
74 800
73 000
28 700
4 400
8 200
25 200
600
150
3 300
3 550
4 000
1 300
250
300
1 000
250
5 350
5 100
5 000
2 200
350
300
1 600
176 000
298 200
474 200
6 250
13 900
20 150
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
134
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
13 - Tableau 12.1 (P) (suite)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés privées ( ne relevant pas du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Taillis de chêne vert
feuillus
conifères
total
Surface : 2 975 ha
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Alpilles
Plaine de la Crau
Total
24 300
2 500
15 500
28 300
2 600
10 300
100
26 900
12 800
15 600
28 300
800
150
800
950
100
400
«
950
550
800
950
70 600
13 000
83 600
2 700
550
3 200
Taillis de feuillus indifférenciés
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Comtat
Camargue
Total
Surface : 2 532 ha
41 600
53 300
4 500
29 600
21 000
1 600
9 000
4 700
43 200
62 300
9 300
29 600
21 000
1 700
1 500
150
2 800
1 150
50
250
200
1 750
1 800
350
2 800
1 150
150 000
15 300
165 300
7 300
500
7 800
Garrigue à chêne pubescent
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Total
Surface : 2 597 ha
2 600
18 300
4 300
2 200
5 900
33 200
4 700
1 200
5 900
2 600
18 300
9 000
3 400
5 900
200
550
300
200
200
39 100
1 450
Garrigue à chêne vert
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Camargue
Total
200
50
200
550
500
250
200
250
1 700
50
400
450
800
450
Surface : 5 848 ha
9 900
9 900
24 200
1 000
25 300
1 300
4 400
5 700
Absence d'arbres vifs recensables
3 600
1 800
5 400
2 700
2 500
5 200
4 900
4 900
26 400
26 400
9 000
9 000
250
100
200
1 200
900
100
100
350
200
200
1 200
900
82 000
3 950
650
4 600
9 800
91 800
450
750
50
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
135
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 12.1 (P) (fin)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière
Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Volume (m³)
Production brute (m³/an) (1)
Région forestière
feuillus
conifères
total
Garrigue à pins indifférenciés
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Alpilles
Plaine de la Crau
Camargue
Total
feuillus
conifères
total
Surface : 11 241 ha
1 400
14 600
17 300
1 400
10 000
7 700
56 200
32 400
19 900
32 200
39 800
34 900
700
5 300
57 600
47 100
37 200
33 600
49 800
42 600
700
5 300
50
500
500
100
550
250
4 850
1 500
800
1 750
2 500
2 150
50
300
4 900
2 050
1 300
1 850
3 050
2 400
50
300
52 400
221 500
274 000
1 900
13 950
15 850
Non boisé ou boisé non cartographié
Surface : 4 775 ha
14 600
1 000
89 000
12 600
2 100
7 300
4 500
5 300
37 500
3 600
4 000
2 300
1 600
22 300
2 500
49 500
7 700
18 200
5 000
91 300
14 200
24 400
9 800
54 000
13 000
37 500
750
50
5 450
600
100
350
100
200
3 750
300
300
100
100
1 300
150
2 350
500
1 050
350
5 550
700
1 400
500
2 500
650
3 750
Total
173 800
93 600
267 400
11 400
5 100
16 500
TOTAL PROPRIÉTÉ
1 072 700
2 327 600
3 400 300
49 750
115 250
165 000
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc - Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Camargue
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant.
136
Inventaire forestier national
13 - Tableau 13.0
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité par type de peuplement
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Surface
Volume
(ha)
(m³)
Type de peuplement
S) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Accroissement
annuel
(m³/an)
Recrutement
annuel
(m³/an)
11 057
929
117
1 840
2 234
1 907
580
2 283
4 521
3 493
547 700
6 500
33 700
84 300
76 700
69 000
9 000
31 500
86 800
13 000
28 200
600
650
3 850
2 300
2 200
250
1 150
4 550
800
1 600
150
28 961
958 200
24 773
69
1 147
10 074
2 975
2 532
2 597
5 848
11 241
4 775
TOTAL PROPRIÉTÉ
TOTAL GÉNÉRAL
TOTAL PROPRIÉTÉ
P) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Production
brute (1)
(m³/an)
200
600
500
50
200
300
200
29 850
750
650
4 050
2 900
2 750
300
1 350
4 900
1 000
1 550
«
1 000
600
50
50
«
50
100
«
44 650
3 800
48 450
3 450
1 821 200
1 200
182 600
474 200
83 600
165 300
39 100
91 800
274 000
267 400
82 500
100
8 800
18 700
2 800
6 900
1 450
3 750
14 650
15 500
3 250
7 400
500
1 450
400
900
250
850
1 250
950
85 750
100
9 250
20 150
3 200
7 800
1 700
4 600
15 850
16 500
66 031
3 400 300
155 200
9 800
165 000
11 550
94 993
4 358 500
199 850
13 600
213 450
15 000
(2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des mesures sur le terrain.
Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation mais sont compris dans le volume récolté.
1 000
1 150
150
150
50
50
900
650
137
Troisième inventaire
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant annuel sur écorce et du recrutement annuel courant.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25.
Mortalité
annuelle
(m³/an) (2)
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité à l'hectare par type de peuplement
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
P) Propriétés privées ( ne relevant pas du régime forestier)
Surface
Volume
(ha)
(m³/ha)
Type de peuplement
S) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Accroissement
annuel
(m³/ha/an)
Recrutement
annuel
(m³/ha/an)
11 057
929
117
1 840
2 234
1 907
580
2 283
4 521
3 493
49,5
7,0
287,6
45,8
34,3
36,2
15,6
13,8
19,2
3,7
2,55
0,65
5,70
2,10
1,05
1,15
0,45
0,50
1,00
0,25
0,15
0,15
28 961
33,1
24 773
69
1 147
10 074
2 975
2 532
2 597
5 848
11 241
4 775
TOTAL PROPRIÉTÉ
TOTAL GÉNÉRAL
TOTAL PROPRIÉTÉ
P) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
Mortalité
annuelle
(m³/ha/an) (2)
Inventaire forestier national
0,10
0,25
0,25
0,05
0,10
0,05
0,05
2,70
0,80
5,70
2,20
1,30
1,45
0,50
0,60
1,10
0,30
0,15
«
8,40
0,30
«
0,05
«
0,05
«
«
1,55
0,15
1,65
0,10
73,5
17,0
159,2
47,1
28,1
65,3
15,1
15,7
24,4
56,0
3,35
1,60
7,65
1,85
0,95
2,75
0,55
0,65
1,30
3,25
0,15
0,30
0,45
0,15
0,15
0,35
0,10
0,15
0,10
0,20
3,45
1,60
8,10
2,00
1,10
3,10
0,65
0,80
1,40
3,45
66 031
51,5
2,35
0,15
2,50
0,20
94 993
45,9
2,10
0,15
2,25
0,15
(1) La production brute à l'hectare est la somme de l'accroissement courant à l'hectare (sur écorce) et du recrutement courant annuel à l'hectare.
(2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des levé
Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation mais sont compris dans le volume récolt
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,025.
Production
brute (1)
(m³/ha/an)
0,90
0,10
0,05
0,05
«
«
0,10
0,15
Bouches-du-Rhône
138
13 - Tableau 13.1
13 - Tableau 13.2
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant et recrutement par type de peuplement et par catégorie d'essence
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Volume (1 000 m³)
Surface
Type de peuplement
(ha)
S) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
Accroissement (100 m³/an)
conifères
1,2
0,1
33,7
5,2
2,3
11,5
0,6
0,7
1,0
26,1
0,8
520,4
5,7
18,7
65,2
43,5
8,0
24,5
8,5
»
60,3
9,2
13,9
0,4
6,2
77,3
13,0
28 961
56,5
195,3
706,4
24 773
69
1 147
10 074
2 975
2 532
2 597
5 848
11 241
4 775
45,0
107,1
1 669,1
1,2
141,4
62,8
2,2
45,4
21,7
4,3
22,5
116,1
41,2
113,2
68,4
104,6
11,5
77,7
29,9
57,7
TOTAL PROPRIÉTÉ
66 031
461,4
TOTAL GÉNÉRAL
94 993
517,9
TOTAL PROPRIÉTÉ
P) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,05.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,25.
0,5
«
6,5
1,0
0,5
2,5
«
«
0,5
feuillus
de taillis
Recrutement (100 m³/an)
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
2,0
«
14,0
1,0
1,0
6,0
5,0
«
1,5
0,5
«
0,5
«
«
0,5
2,5
2,0
6,5
0,5
275,0
5,5
5,5
18,5
12,5
2,0
6,5
2,5
«
32,0
3,5
7,0
0,5
4,5
43,0
8,0
12,5
55,5
378,5
0,5
16,5
21,5
14,0
35,5
775,5
1,0
0,5
4,5
27,5
298,2
13,0
15,3
5,9
9,8
221,5
93,6
64,0
19,0
0,5
20,0
6,0
1,5
6,0
65,5
24,0
36,0
22,5
44,0
6,0
30,0
11,0
39,5
132,0
5,0
5,0
2,5
6,0
129,5
50,0
1,5
0,5
0,5
«
3,5
7,0
4,0
8,0
2,5
8,0
2,0
8,5
0,5
10,0
1,5
611,4
2 327,6
197,0
249,0
1 106,5
3,5
48,0
46,0
806,7
3 034,0
209,0
304,5
1 485,0
4,0
64,5
67,5
«
«
«
«
0,5
7,0
«
«
139
Troisième inventaire
11 057
929
117
1 840
2 234
1 907
580
2 283
4 521
3 493
feuillus
de futaie
Bouches-du-Rhône
140
13 - Tableau 13.3
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant et recrutement à l'hectare par type de peuplement et par catégorie d'essence
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Volume (m³/ha)
Surface
Type de peuplement
Accroissement (m³/ha/an)
Recrutement (m³/ha/an)
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
11 057
929
117
1 840
2 234
1 907
580
2 283
4 521
3 493
0,1
0,1
287,6
2,8
1,1
6,0
1,1
0,3
0,2
2,4
0,8
47,1
6,1
0,05
0,05
2,50
0,60
10,2
29,2
22,8
13,8
10,8
1,9
»
32,8
4,1
7,3
0,7
2,7
17,1
3,7
«
«
5,70
0,05
0,05
0,15
0,05
«
«
0,30
0,85
0,65
0,35
0,30
0,05
«
1,75
0,15
0,35
0,05
0,20
0,95
0,25
28 961
2,0
6,7
24,4
0,05
0,20
1,30
24 773
69
1 147
10 074
2 975
2 532
2 597
5 848
11 241
4 775
1,8
4,3
67,4
17,0
0,05
0,15
3,15
1,60
123,2
6,2
0,7
17,9
8,4
0,7
2,0
24,3
35,9
11,2
23,0
41,3
4,4
13,3
2,7
12,1
29,6
4,4
6,1
2,3
1,7
19,7
19,6
5,55
0,20
«
0,80
0,25
«
0,05
1,40
2,10
0,35
0,75
1,75
0,25
0,50
0,10
0,85
1,30
0,20
0,20
0,10
0,10
1,15
1,05
TOTAL PROPRIÉTÉ
66 031
7,0
9,3
35,2
0,30
0,40
TOTAL GÉNÉRAL
94 993
5,5
8,5
31,9
0,20
0,30
(ha)
S) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
TOTAL PROPRIÉTÉ
Inventaire forestier national
P) Futaie de pin d'Alep
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,05.
N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,25.
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
«
«
0,15
0,10
0,05
0,25
0,25
0,05
0,05
«
«
0,05
«
0,05
0,05
0,05
0,05
«
0,05
0,05
«
«
0,10
0,10
«
«
«
0,30
0,05
0,15
0,35
0,10
0,15
«
0,15
«
0,10
0,05
1,70
«
0,05
0,05
1,55
«
0,05
0,05
«
«
«
«
«
0,05
«
«
Troisième inventaire
4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et d’exploitabilité des peuplements
141
Bouches-du-Rhône
13 - Tableau 14
Formations boisées de production
Répartition des volumes des feuillus et des conifères
par catégorie de dimension (1) et catégorie d'utilisation (2)
Toutes propriétés
Catégorie
Essences
Volume total
de
dimension
Feuillus de futaie
Feuillus de taillis
Conifères
(m³)
Petits bois
Moyens bois
Gros bois
117 600
182 400
217 800
TOTAL
517 900
Petits bois
Moyens bois
Gros bois
Proportion des différentes catégories d'utilisation
Catégorie 1
(%)
Catégorie 2
(%)
Catégorie 3
(%)
0,2
0,3
32,2
45,7
99,7
67,8
54,1
0,1
30,6
69,3
727 100
66 500
13 100
0,1
13,2
72,1
99,9
86,8
27,9
TOTAL
806 700
2,3
97,7
Petits bois
Moyens bois
Gros bois
792 700
1 327 800
913 500
0,7
0,6
54,8
66,9
99,4
45,2
32,4
TOTAL
3 034 000
0,2
44,3
55,5
N.B. Le volume des arbres têtards a été ajouté à celui des feuillus de futaie.
(1) Définition des catégories de dimension des bois :
Petits bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 24,5 cm et < 72,5 cm
Moyens bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 72,5 cm et < 120,5 cm
Gros bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 120,5 cm
(2) Définition des catégories d'utilisation des bois :
Catégorie 1 : Bois d'oeuvre de grande qualité : tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine
Catégorie 2 : Autres bois d'oeuvre : autres sciages, menuiserie courante, charpente, caisserie,
coffrages, traverses
Catégorie 3 : Bois d'industrie et bois de chauffage (rebut exclu)
142
Inventaire forestier national
13 - Tableau 15 (S)
Formations boisées de production
Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Conditions d'exploitation
Type de peuplement
Futaie de pin d'Alep
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m
(ha)
200 à 500 m
(ha)
5 360
2 235
1 092
808
Futaie de conifères indifférenciés
554
185
190
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
117
Futaie de conifères avec feuillus
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
TOTAL
Plus de 500 m
(ha)
748
427
Débardage avec
création de nouvelles
infrastructures
TOTAL
Toutes distances
(ha)
(ha)
147
241
7 347
3 710
743
185
117
1 016
65
401
230
111
17
989
481
173
259
111
1 111
239
175
209
62
197
129
189
65
1 379
217
193
336
123
17
17
1 696
586
1 558
1 280
149
406
571
308
250
2 277
2 244
1 199
702
731
320
313
229
13 480
5 532
3 291
2 633
2 039
997
111
111
1 384
850
111
1 347
560
385
195
2 243
1 250
259
730
19 069
9 892
143
Troisième inventaire
N.B. Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes :
- la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage
- la deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
1 528
312
Bouches-du-Rhône
144
13 - Tableau 15 (P)
Formations boisées de production
Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Conditions d'exploitation
Type de peuplement
Futaie de pin d'Alep
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m
(ha)
13 227
4 539
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
200 à 500 m
(ha)
Plus de 500 m
(ha)
3 853
2 165
665
180
Débardage avec
création de nouvelles
infrastructures
TOTAL
Toutes distances
(ha)
(ha)
144
69
17 889
6 884
69
Inventaire forestier national
656
381
110
Futaie de conifères avec feuillus
4 494
1 587
1 224
833
990
237
480
229
7 188
2 886
Taillis de chêne vert
1 379
198
768
414
63
72
81
2 282
693
Taillis de feuillus indifférenciés
1 150
417
710
182
72
1 861
671
Garrigue à chêne pubescent
1 218
425
399
133
170
71
182
1 820
777
Garrigue à chêne vert
3 094
523
1 117
665
231
74
144
4 442
1 406
Garrigue à pins indifférenciés
4 974
1 667
1 654
1 253
717
252
228
496
7 573
3 668
Non boisé ou boisé non cartographié
3 275
61
1 050
94
140
92
62
4 466
309
33 468
9 417
11 226
5 424
3 049
1 187
994
1 266
48 737
17 294
TOTAL
N.B. Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes :
- la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage
- la deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
1 147
13 - Tableau 15.1 (S)
Formations boisées de production
Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
Conditions d'exploitation
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m
Volume total
200 à 500 m
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
Plus de 500 m
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
Toutes distances
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
40 800
13 300
14 500
2 900
10 100
14 800
1 600
400
800
100
Type de peuplement
(m³)
Futaie de pin d'Alep
237 200
125 600
72 800
45 600
63 300
42 700
17 100
14 600
2 900
2 900
200
400
700
100
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
33 700
14 600
Futaie de conifères avec feuillus
52 000
21 300
12 800
17 500
3 200
8 700
Taillis de chêne vert
35 200
12 400
1 100
7 100
9 900
1 900
5 000
4 200
46 400
2 100
6 700
8 900
11 200
900
1 600
400
8 200
300
300
500
18 200
3 900
1 400
100
1 000
5 700
700
2 400
300
33 200
23 100
10 000
11 600
3 700
4 300
1 500
200
9 800
10 000
1 000
1 900
3 900
1 200
1 000
400
4 800
1 600
2 600
600
1 300
470 900
171 300
129 500
58 000
102 900
91 400
24 300
27 700
60 000
24 500
17 600
4 900
Futaie de conifères indifférenciés
Taillis de feuillus indifférenciés
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
Garrigue à pins indifférenciés
Non boisé ou boisé non cartographié
TOTAL
(m³)
Débardage avec création
de nouvelles infrastructures
2 800
(m³)
2 200
4 500
«
2 800
100
15 100
22 200
2 200
4 600
145
Troisième inventaire
N.B. : pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes :
- la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage,
- la deuxième à des pentes supérieures à 30 % ;
le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 50.
(m³)
Dont qualités
1+2
(m³)
Formations boisées de production
Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Conditions d'exploitation
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m
Volume total
Type de peuplement
(m³)
Futaie de pin d'Alep
961 700
331 700
200 à 500 m
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
398 900
148 200
299 700
183 200
(m³)
Futaie de conifères indifférenciés
Futaie de feuillus avec ou sans taillis
Débardage avec création
de nouvelles infrastructures
Plus de 500 m
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
147 600
98 500
Toutes distances
Dont qualités
1+2
(m³)
Volume total
27 300
5 900
12 300
1 700
11 700
9 000
10 700
10 000
6 100
3 400
(m³)
(m³)
Dont qualités
1+2
(m³)
1 200
98 500
35 300
55 900
34 600
28 200
15 800
260 100
83 400
102 200
16 900
29 300
41 500
12 900
14 200
31 100
8 000
6 500
2 000
Taillis de chêne vert
49 200
500
7 500
21 900
8 600
300
700
900
1 500
1 000
Taillis de feuillus indifférenciés
71 500
22 600
11 100
1 700
53 100
9 500
12 800
5 400
400
Garrigue à chêne pubescent
31 700
4 100
6 900
900
200
300
Garrigue à chêne vert
46 800
16 600
2 900
20 500
2 700
400
4 600
600
Garrigue à pins indifférenciés
131 200
41 800
34 700
10 300
35 400
20 400
11 500
400
16 000
10 100
6 900
2 800
11 000
8 200
6 800
2 700
Non boisé ou boisé non cartographié
226 100
2 800
75 300
600
27 700
2 600
500
300
5 500
2 600
400
1 876 600
499 500
672 200
177 700
551 600
258 900
218 000
114 200
113 900
40 200
41 900
6 400
34 900
24 700
22 000
6 500
Futaie de conifères avec feuillus
Inventaire forestier national
TOTAL
N.B. : pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes :
- la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ;
- la deuxième à des pentes supérieures à 30 % ;
Bouches-du-Rhône
146
13 - Tableau 15.1 (P)
13 - Tableau 16
Formations boisées de production
Surface des peuplements par densité de couvert des peuplements
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier)
Densité de couvert des peuplements
Peuplements
S) Peuplements de feuillus
Non recensables
(1)
10 % à 24 %
(2)
25 % à 49 %
(2)
50 % à 74 %
(2)
75 % et plus
(2)
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(3)
2 559
267
637
1 927
1 791
7 181
Peuplements de conifères (3)
4 971
1 793
4 030
7 670
3 316
21 780
7 531
2 059
4 666
9 598
5 107
28 961
(3)
5 225
1 083
3 763
5 042
4 121
19 234
Peuplements de conifères (3)
4 283
2 347
9 309
19 498
11 361
46 797
TOTAL
9 508
3 430
13 072
24 540
15 481
66 031
TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS
17 039
5 489
17 738
34 138
20 588
94 993
TOTAL
P) Peuplements de feuillus
(1) Peuplements formés principalement par des arbres non recensables, le couvert des arbres recensables étant inférieur à 10 % (diamètre de recensabilité égal à 7,50 cm à 1,30 m)
(2) Peuplements dans lesquels le couvert des arbres recensables est supérieur à 10 %, le couvert total des peuplements comprenant également le couvert libre des arbres non recensables.
(3) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite par les essences principales.
Troisième inventaire
147
Bouches-du-Rhône
148
13 - Tableau 17
Formations boisées de production
Surface des peuplements par classe de volume à l'hectare
S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier)
P) Propriétés privées (ne relevant ps du régime forestier)
Classe de volume à l'hectare
Moins de 20 m³ (2)
Peuplements
Surface
dont surface
des peuple-
totale
ments non
20 à 50 m³
50 à 150 m³
150 à 250 m³
250 à 400 m³
Plus de 400 m³
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
recensables
(ha)
S) Peuplements de feuillus
(ha)
(1)
4 625
2 559
1 417
1 039
26
Peuplements de conifères (1)
10 464
4 971
4 763
6 421
132
15 089
7 531
6 180
7 459
158
26
49
28 961
(1)
10 035
5 225
3 860
3 976
953
345
65
19 234
Peuplements de conifères (1)
14 103
4 283
13 049
16 263
3 382
TOTAL
24 138
9 508
16 909
20 240
4 335
345
65
66 031
TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS
39 227
17 039
23 089
27 699
4 493
371
113
94 993
TOTAL
P) Peuplements de feuillus
26
49
7 181
21 780
46 797
Inventaire forestier national
(1) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite par l'essence principale sur le point de sondage.
(2) Sont inclus dans cette catégorie, quel que soit leur volume à l'hectare, les peuplements en phase terminale de régénération (où quelques gros bois de couvert total inférieur à 10 % peuvent subsister sur
semis). De tels peuplements n'ont toutefois pas été rencontrés,
Troisième inventaire
5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS
5.1. Généralités
Les tableaux qui précèdent, et ceux du chapitre 2, traduisent, pour l'essentiel, la situation
forestière du département des Bouches-du-Rhône telle qu'elle apparaît à la suite du troisième
inventaire, réalisé en 2003 (année de référence) pour les opérations de terrain.
Il fait suite à deux inventaires dont les opérations de terrain s'étaient déroulées en 1977
pour le premier et en 1988 et 1989 pour le second (année de référence 1988). L'intervalle de
temps écoulé entre les deux derniers inventaires est donc de 15 ans, ce qui est supérieur à
celui de douze ans qui est en principe assigné entre deux passages de l'Inventaire forestier
national.
Les résultats des inventaires successifs peuvent être comparés entre eux. Cependant toute
interprétation doit être faite en tenant compte de ce que la méthode par échantillonnage et la
nature même des observations et mesures qui sont réalisées donnent des estimations assorties
d'un intervalle de confiance (cf. annexe 3). Lors des comparaisons, ces intervalles de
confiance augmentent à probabilité égale.
Bien que la comparaison entre les résultats des deux premiers inventaires ait été faite lors
de la publication des résultats du second, les trois séries de valeurs seront données chaque fois
que possible.
5.2. Régions forestières
L'étude préalable du département des Bouches-du-Rhône, comportant la délimitation des
régions forestières, avait été réalisée à l'occasion du premier inventaire en 1975 et 1976.
Deux modifications sont intervenues au deuxième inventaire :
• l’étang de Berre et les terrains qui l’entourent immédiatement, qui faisaient partie de
la région de la plaine de la Crau, ont été rattachés à celle des Chaînons calcaires
méridionaux ;
• la Montagnette, qui faisaient partie de la région du Comtat, a été rattachée à celle des
Alpilles.
Il n’y a pas eu de modification au troisième inventaire, sinon que la surface de l’étang de
Berre lui-même a été retirée de celle de la région – et du département.
5.3. Types de formation végétale
La définition de types de peuplement forestier et de types de lande avait été faite au
premier inventaire. Le type était une caractéristique de la placette d'inventaire, déterminée par
photo-interprétation et éventuellement modifiée sur le terrain.
Au deuxième inventaire ont été introduites la notion de type de formation végétale et la
pratique de la cartographie. Les types de peuplement forestier ont été définis de façon analogue.
Au troisième inventaire on a rendu la nomenclature départementale conforme à une
nomenclature nationale et à ses principes d’application. On a en outre distingué, au stade de la
photo-interprétation, des types séparés selon que l'utilisation du sol, pour une même
couverture végétale, a pour objet ou non la production de bois.
5.4. Usage du sol
Les catégories d'occupation et d’utilisation du sol (usage) n'ont pas varié dans leur définition d'un inventaire à l'autre.
149
Bouches-du-Rhône
La surface boisée était en 1977 de 80 839 ha et en 1988 de 96 764 ha. Elle est en 2003 de
108 655 ha, soit une augmentation de 11,9 %1 nettement supérieure à l’intervalle de confiance
au seuil de 68 % sur la seule surface boisée de production.
L'évolution de la surface boisée depuis plus d'un siècle est indiquée par la série chronologique suivante :
72 041 ha
− Enquête de 1878
85 721 ha
− Enquête Daubrée de 1904-1908
79 245 ha
− Cadastre en 1908
93 998 ha
− Cadastre en 1948
63 765 ha
− Monographie agricole de 1953
97 067 ha
− Cadastre en 1961
145 740 ha
− Enquête « Utilisation du territoire » 1974
80 839 ha
− Inventaire forestier national 1977
106 600 ha
− Enquête « Utilisation du territoire » 1988
96 764 ha
− Inventaire forestier national 1988
107 900 ha
− Enquête « Utilisation du territoire » 1994
− Enquête « Utilisation du territoire » 20002 112 262 ha
108 655 ha
− Inventaire forestier national 2003
Elle est retracée dans le graphique ci-dessous.
ÉVOLUTION DES SURFACES BOISÉES
DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE
160 000
140 000
Surface (ha)
120 000
100 000
80 000
Inventaire forestier national
Enquête "Utilisation du territoire"
Cadastre
Statistique forestière 1878
Enquête Daubrée (1904-1908)
Monographie agricole (1953)
60 000
40 000
20 000
0
1860
1880
1900
1920
1940
1960
1980
2000
2020
Années
L'échantillon utilisé pour l'enquête « Utilisation du territoire » a été modifié au cours du
temps.
1
2
Augmentation calculée sur le taux de boisement, tenant compte des variations dans la surface totale du
département, étang de Berre non compris.
La surface des bois et forêts et celle des bosquets de 0,50 ha et plus sont additionnées.
150
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Les différences que présentent ces chiffres entre eux traduisent le fait que l'état boisé n’est
pas défini de la même manière dans toutes les sources et enquêtes, et que les méthodes sont
très variées. Mis à part une valeur aberrante elles expriment la même tendance.
L'évolution du taux de boisement des différentes régions forestières entre les trois inventaires est indiquée dans le tableau ci-après :
Région forestière
Surface
totale
2003
(ha)
Taux de Taux de Taux de Variation
boisement boisement boisement relative
du taux
2003
1988
1977
1988(%)
(%)
(%)
2003
(%)
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc-Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Camargue
110 332
29 780
39 722
47 059
43 538
40 548
25 366
62 059
110 628
20,5
61,2
23,7
26,0
19,1
7,7
30,8
4,2
1,1
20,9
70,6
29,6
30,5
27,8
2,8
38,6
4,7
0,9
27,0
65,5
31,6
31,7
27,9
2,7
44,7
5,7
3,4
29,3 %
-7,1 %
7,0 %
3,9 %
0,2 %
-2,8 %
15,8 %
21,1 %
270,4 %
Total
509 032
15,9
19,1
21,3
11,9 %
L‘importance de l’augmentation du taux de boisement peut s’expliquer en partie par la longueur de l’intervalle entre les deux inventaires. Elle est particulièrement élevée dans la région
des Chaînons calcaires méridionaux et dans celle des Alpilles, où la lande régresse. La
faiblesse des valeurs absolues et des échantillons dans la plaine de la Crau et surtout en
Camargue ne permettent pas de considérer les valeurs comme significatives.
La surface des landes était en 1977 de 103 528 ha et en 1988 de 83 054 ha. Elle est en
2003 de 88 372 ha, soit une augmentation de 6,4 %, ce qui marque une inversion de la
tendance.
151
Bouches-du-Rhône
L'évolution par région forestière est donnée dans le tableau ci-après :
Région forestière
Chaînons calcaires méridionaux
Plateaux de Provence
Coteaux de Basse-Durance
Bassin de l'Arc
Plateau de Lambesc-Arbois
Comtat
Alpilles
Plaine de la Crau
Camargue
Total
Surface
de lande
en 1977
(ha)
Surface
de lande
en 1988
(ha)
Surface
de lande
en 2003
(ha)
Variation
relative
1988-2003
(%)
34 800
6 720
6 570
6 370
16 220
1 950
10 400
6 660
13 840
31 932
2 722
4 875
4 279
12 255
1 172
9 877
4 951
10 992
27 432
3 846
3 838
2 773
12 030
1 409
7 999
6 487
22 559
-14,1 %
+41,3 %
-21,3 %
-35,2 %
-1,8 %
+20,3 %
-19,0 %
+31,0 %
+105,2 %
103 530
83 054
88 372
+6,4 %
Les effectifs des échantillons étant faibles, il est difficile de tirer des conclusions précises
pour chaque région. L’augmentation la plus forte, et qui semble significative, s’observe en
Camargue, où elle s’accompagne d’une diminution des surfaces en eau ou sans production
végétale.
La surface de terrains agricoles était en 1977 de 187 512 ha et en 1988 de 166 296 ha.
Elle est en 2003 de 162 356 ha, soit une diminution de 2,4 %, qui ne peut pas être considérée
comme significative.
La surface des eaux et des terrains sans production végétale était en 1977 de 104 865 ha
et en 1988 de 161 323 ha. Elle est en 2003 de 149 649 ha, soit une diminution de 7,2 % surtout due à la baisse déjà mentionnée en Camargue.
En première conclusion, on peut dire que les surfaces de forêt et de lande ont augmenté
que celles des terrains agricoles, improductifs ou en eau ont diminué. Ces seules
comparaisons de superficies ne permettent cependant pas de rendre compte de changements
de localisation dans l'occupation du sol, qui peuvent se compenser en simples valeurs de
surface. Pour obtenir une estimation de ces échanges pendant la période séparant le deuxième
et le troisième inventaires, des observations de deux types ont été faites :
• d'une part l'échantillon de points visités au sol pour le deuxième inventaire
(1 280 points en forêt, lande, terrains agricoles, terrains sans production végétale et
eau), augmenté d’un échantillon complémentaire dans les terrains agricoles, a été
reporté sur les photos prises pour le troisième inventaire et les changements d'usage
du sol révélés par l'examen des photos ont été notés en chaque point ;
• d'autre part, sur l'échantillon de points visités au sol pour le troisième inventaire
(1 567 points en forêt, lande et certains terrains agricoles et sans production végétale), a été noté l'usage du sol lors de l'inventaire précédent, avec recours aux photographies utilisées à cette date dans les cas douteux.
Les deux échantillons sont relativement plus denses dans les zones forestières que dans le
reste du territoire.
À partir de ces deux séries d'informations il a été possible de construire la matrice de passage ci-après avec :
• sur les lignes, la répartition de la surface au deuxième inventaire, selon l'usage du sol
au troisième inventaire ;
152
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
• sur les colonnes, la répartition de la surface au troisième inventaire, selon l'usage du
sol au deuxième inventaire.
La diagonale principale donne les aires des surfaces restées sans changement entre les
deux inventaires.
Les forêts sans caractère de production sont groupées avec les « autres surfaces ».
Toutes les valeurs sont arrondies à la centaine d'hectares la plus proche. La surface totale
retenue pour le département est celle du troisième inventaire et la différence avec celle du
deuxième inventaire a été répartie proportionnellement entre les différents usages.
Troisième inventaire
Surface boisée
de production
Landes
Autres
surfaces
Deuxième inventaire
(ha)
(ha)
(ha)
Surface boisée de production
Landes
Autres surfaces
78 000
11 000
6 000
95 000
4 400
72 100
11 900
88 400
Total troisième inventaire
Total
deuxième inventaire
(ha)
1 000
324 600
325 600
83 400
83 100
342 500
509 000
Les indications du tableau ci-dessus ne sont que des estimations, qui donnent des
tendances et des ordres de grandeur.
Ce tableau se lit comme indiqué ci-après.
• Les 83 400 ha de formations boisées de production recensés lors du deuxième inventaire ont évolué ente les deux inventaires de la manière suivante :
78 000 ha sont restés des formations boisées de production ;
−
4 400 ha sont devenus des landes ;
−
1 000 ha sont devenus des terrains agricoles, sans production végétale,
−
eau, ou formations boisées autres que de production.
• Les 95 000 ha de formations boisées de production recensés lors du troisième inventaire avaient les usages suivants lors du deuxième inventaire :
− 78 000 ha étaient déjà des formations boisées de production ;
− 11 000 ha étaient des landes ;
6 000 ha étaient des terrains agricoles, sans production végétale, eau,
−
ou des formations boisées autres que de production.
Les transferts peuvent être schématisés de la façon suivante :
Formations boisées de
production :
+11 600 ha
11 000 ha
Landes :
+5 300 ha
4 400 ha
6 000 ha
1 000 ha
Autres :
-16 900 ha
11 900 ha
153
Bouches-du-Rhône
5.5. Comparaisons relatives aux formations boisées
5.5.1. Surfaces boisées
La surface boisée totale se répartit entre surface boisée de production et autres formations
boisées constituées de forêts de protection ou à caractère d'espaces verts.
La surface boisée de production passe de 73 072 ha en 1977 à 83 370 ha en 1988 et à
94 993 ha en 2003. Elle augmente ainsi de 13,9 % entre 1988 et 2003. On a donné ci-dessus
une estimation de la répartition des évolutions entre utilisations du sol.
La surface des autres formations boisées passe de 7 767 ha en 1977 à 13 394 ha en 1988 et
à 13 663 ha en 2003. Elle n’évolue donc pas entre les deux derniers inventaires
5.5.2. Régime juridique de la propriété
Les contenances totales des propriétés publiques (relevant du régime forestier) données par
l'Office national des forêts et arrêtées au 1er janvier 1977 ont été retenues pour le premier inventaire. Ces terrains se répartissaient eux-mêmes en parties boisées et non boisées dont les
contenances respectives ont été déterminées par échantillonnage.
Au deuxième inventaire les contenances totales des propriétés publiques, arrêtées au 1er
janvier 1987, ont également été données par l'Office national des forêts.
Au troisième inventaire, l'Office national des forêts a de nouveau fourni les limites des
propriétés publiques, à la date du 1er janvier 1998, ainsi qu’un état des surfaces. Par
application de sa méthode l’Inventaire forestier national a numérisé les limites des plages de
même catégorie juridique de propriété (domanial, non domanial relevant du régime forestier)
et introduit une surface minimale de représentation de 2,25 ha. Les surfaces retenues par
l’IFN ont été obtenues par planimétrage après la numérisation. Les contenances boisées et
non boisées à l’intérieur des terrains relevant du régime forestier ont été déterminées par
échantillonnage. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-après.
Variation
Premier Deuxième Troisième relative du
Contenances des propriétés publiques
(relevant du régime forestier)
inventaire inventaire inventaire deuxième
(01.01.1977) (01.01.1987) (01.01.1998)
au
troisième
inventaire
Catégorie de terrains
Source
(ha)
(ha)
(ha)
(%)
Propriétés domaniales
Propriétés domaniales
Propriétés non domaniales
Propriétés non domaniales
Propriétés publiques
Propriétés publiques
Propriétés domaniales boisées
Propriétés non domaniales boisées
Propriétés publiques boisées
ONF
Carte IFN
ONF
Carte IFN
ONF
Carte IFN
Échantillonnage
Échantillonnage
Échantillonnage
2 655
30 931
33 586
1 111
13 764
14 875
2 793
2 823
35 814
36 846
38 607
36 669
1 475
19 072
20 547
2 794
2 876
49 027
50 242
51 821
53 117
1 599
28 248
29 847
0,0
+1,9
+36,9
+36,4
+34,2
+44,9
+8,4
+48,1
+45,3
L’augmentation de la surface des propriétés non domaniales relevant du régime forestier
est forte entre les deux derniers inventaires. Si l’on retient les données fournies par l’Office
national des forêts on constate qu’elle a été de plus de 1 200 ha par an.
Le taux de boisement des terrains domaniaux, dont la surface est pratiquement constante,
augmente de 6,4 %. Celui des terrains non domaniaux augmente de 8,6 %.
154
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
La surface des terrains boisés privés passe de 65 964 ha au premier inventaire à 76 217 ha
au second et à 78 809 ha au troisième, soit une augmentation de 3,4 % entre les deux derniers
inventaires, très inférieure à l’augmentation du taux de boisement sur l’ensemble du département.
5.5.3. Structure élémentaire
L'évolution pour l'ensemble du département est retracée dans le tableau ci-après, en pourcentage de la surface boisée de production effectivement boisée.
Structure
Futaie
Taillis
Mélange de taillis et futaie
Total
Surface en 1977
(%)
Surface en 1988
(%)
Surface en 2003
(%)
68
21
11
58
17
25
62
15
23
100
100
100
La répartition est relativement stable, avec une certaine augmentation de la futaie.
5.5.4. Types de peuplement forestier
La typologie des peuplements forestiers utilisée au troisième inventaire dans les tableaux
du chapitre 4 (types regroupés au sens du § 2.4.2, page 57) est voisine de celle retenue pour le
deuxième inventaire et la correspondance est donnée dans le tableau ci-après.
Cependant la notion de « boisement morcelé » n'est plus utilisée au troisième inventaire ;
les peuplements correspondants, qui étaient des boisements isolés de faible surface ou des
peuplements éventuellement étendus mais formés de petites unités en mosaïque, sont
cartographiés en fonction de leur structure et de leur composition s'ils sont d'étendue
suffisante, ou inclus dans un type de lande, un type pastoral ou le type complémentaire.
Par ailleurs on n'a pas recherché de coïncidence systématique entre les tracés sur photographies du deuxième et du troisième inventaires en raison de l’amélioration de la précision de la
cartographie.
155
Bouches-du-Rhône
Deuxième inventaire (1988)
Intitulé
Futaie pure de conifères
Boisements morcelés de pin
d’Alep
Futaie de pin d’Alep mêlée de
taillis
Taillis de chênes
Troisième inventaire (2003)
Surface
(ha)
35 509
Intitulé
Surface
(ha)
Futaie de pin d’Alep
Futaie de conifères indifférenciés
36 828
9 481 Futaie de conifères avec feuillus
11 914
Futaie de feuillus avec ou sans
taillis
10 591
Taillis de chêne vert
Taillis de feuillus indifférenciés
10 913
8 268
Boisements morcelés de feuillus
2 434
Non boisé ou boisé non
cartographié
Garrigue à feuillus
8 650
Garrigue à chêne pubescent
Garrigue à chêne vert
11 308
Garrigue à pin d’Alep
16 706 Garrigue à pin indifférencié
15 762
Total
83 370 Total
94 993
Les surfaces indiquées sont, pour les deux inventaires, celles des surfaces boisées de
production que l'on trouve au tableau 12 du chapitre 4.
La correspondance entre les boisements morcelés du deuxième inventaire et le type « Non
boisé ou boisé non cartographié » du troisième n’est pas rigoureuse. Certains boisements
morcelés de pin d’Alep du deuxième inventaire relèvent sans doute de ce type.
On remarque la stabilité des futaies de conifères, des taillis et des garrigues à pin d’Alep.
L’augmentation de la surface boisée se traduit principalement par celle des futaies de
conifères avec feuillus et des garrigues à feuillus.
5.5.5. Surfaces occupées par les essences
La comparaison porte sur les surfaces où les différentes essences sont principales, pour la
partie de futaie en ce qui concerne les peuplements à structure mixte.
Essence(s)
156
Surface en 1977 Surface en 1988 Surface en 2003
(ha)
(ha)
(ha)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
4 670
10 730
1 770
6 862
14 127
2 050
7 135
14 437
4 778
Total feuillus
17 170
23 039
26 350
Pin d'Alep
Autres conifères
53 850
1 050
57 988
1 333
66 873
1 214
Total conifères
54 900
59 320
68 087
Total général
72 070
82 359
94 437
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
La variation reflète l’accroissement de la surface boisée. L’augmentation est régulière pour
toutes les essences et la part des feuillus et des conifères reste constante. L’échantillon des
conifères autres que le pin d’Alep n’est pas suffisant pour tirer des conclusions.
Comparaison des surfaces où les FEUILLUS sont principaux
1977 : 17 170 ha - 1988 : 23 039 ha - 2003 : 26 350 ha
16 000
14 000
Surface (ha)
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
Chêne pubescent
Surface en 1977 (ha)
Chêne vert
Autres feuillus
Surface en 1988 (ha)
Surface en 2003 (ha)
Comparaison des surfaces où les CONIFÈRES sont principaux
1977 : 54 900 ha - 1988 : 59 320 ha - 2003 : 68 087 ha
80 000
70 000
Surface (ha)
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Pin d'Alep
Surface en 1977 (ha)
Autres conifères
Surface en 1988 (ha)
Surface en 2003 (ha)
157
Bouches-du-Rhône
5.5.6. Volume
Les volumes par essence donnés ci-après concernent tous les arbres de l'essence indiquée,
qu'elle soit principale ou non, en forêt.
Volume en 1977 Volume en 1988 Volume en 2003
(m³)
(m³)
(m³)
Essence(s)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
238 300
119 100
127 400
363 900
306 700
208 900
418 800
458 600
447 100
Total feuillus
484 800
879 500
1 324 600
Pin d'Alep
Autres conifères
2 054 600
38 000
2 493 800
39 600
2 987 800
46 100
Total conifères
2 092 600
2 533 400
3 034 000
Total général
2 577 400
3 412 900
4 358 500
On constate entre tous les inventaires une augmentation marquée du volume sur pied pour
toutes les essences. On a vu au § 2.6, page 92, que la récolte était très inférieure à la
production.
Comparaison des volumes de FEUILLUS
Volume (m³)
1977 : 484 800 m³ - 1988 : 879 500 m³ - 2003 : 1 324 600 m³
500 000
450 000
400 000
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
Chêne pubescent
Volume en 1977 (m³)
158
Chêne vert
Volume en 1988 (m³)
Autres feuillus
Volume en 2003 (m³)
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Comparaison des volumes de CONIFÈRES
1977 : 2 092 600 m³ - 1988 : 2 533 400 m³ - 2003 : 3 034 000 m³
3 500 000
3 000 000
Volume (m³)
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
Pin d'Alep
Volume en 1977 (m³)
Autres conifères
Volume en 1988 (m³)
Volume en 2003 (m³)
5.5.7. Production
La comparaison des productions brutes annuelles ressort du tableau ci-après. Les valeurs
indiquées se rapportent aux cinq années précédant l'inventaire concerné.
Essence(s)
Production
Production
Production
annuelle en 1977 annuelle en 1988 annuelle en 2003
(m³)
(m³)
(m³)
Chêne pubescent
Chêne vert
Autres feuillus
10 150
5 550
4 300
16 350
18 900
14 550
13 350
17 800
27 100
Total feuillus
20 000
49 800
58 200
Pin d'Alep
Autres conifères
94 600
1 050
132 450
2 350
152 800
2 450
Total conifères
95 650
134 850
155 250
115 650
184 650
213 450
Total général
Il y a une nette augmentation de la production, mais beaucoup moins marquée qu’entre les
deux premiers inventaires.
159
Bouches-du-Rhône
Comparaison des productions annuelles de FEUILLUS
1977 : 20 000 m³/an - 1988 : 49 800 m³/an - 2003 : 58 200 m³/an
Production annuelle (m³)
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
Chêne pubescent
Chêne vert
Production annuelle en 1977 (m³)
Production annuelle en 2003 (m³)
Autres feuillus
Production annuelle en 1988 (m³)
Comparaison des productions annuelles de CONIFÈRES
1977 : 95 650 m³/an - 1988 : 134 850 m³/an - 2003 : 155 250 m³/an
180 000
Production annuelle (m³)
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Pin d'Alep
Production annuelle en 1977 (m³)
Production annuelle en 2003 (m³)
Autres conifères
Production annuelle en 1988 (m³)
La valeur de la production annuelle à l'unité de surface boisée de production est en augmentation :
Année
Production annuelle à l'hectare (m³/ha/an)
160
1977
1,43
1988
2,21
2003
2,25
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
BIBLIOGRAPHIE
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL, Département des Bouches-du-Rhône – Résultats
de l’inventaire forestier - 1976-1977, 1981, 85 p.
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL, Département des Bouches-du-Rhône – Résultats
du deuxième inventaire forestier - (1986-1987), 1993, 142 p.
INSEE, DONNÉES ÉCONOMIQUES et SOCIALES – PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR,
Édition 2005, 2005, 286 p.
BRGM, Carte géologique de la France au 1/250 000 – Feuille de Marseille
GOUVERNET (G.), GUIEU (G.), ROUSSET (C.), Guide géologique régional – Provence,
Masson, Paris, 1971, 229 p.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, Monographie agricole du département des Bouchesdu-Rhône, La documentation française, Paris, 1961, 76 p.
STIER (H.-A.) et al., Der große Atlas zur Weltgeschichte, Orbis Verlag, München, 1990,
248 p.
DUCHAUFOUR (P.), Abrégé de pédologie : sol, végétation, environnement, troisième
édition, 1993, 224 p.
JABIOL (B.) et al., L’humus sous toutes ses formes, Éditions de l’ENGREF, 1995, 64 p.
161
Bouches-du-Rhône
ANNEXES
1. Présentation générale de l'Inventaire forestier national
A. Champ d'inventaire
L'inventaire forestier national est un inventaire permanent quantitatif et qualitatif de la ressource en bois du territoire métropolitain.
Il traite toutes les formations boisées ou arborées dont la fonction principale est la production de bois, indépendamment de leur statut juridique. Accessoirement, il produit aussi certaines données sur d'autres formations semi-naturelles comme les forêts de protection, les
landes et les haies bocagères. Il ne traite pas les formations arborées urbaines ou d'agrément,
les vergers, vignes, noyeraies et truffières.
Certaines formations inventoriées sont cartographiées à grande échelle, toutes font l'objet
d'une estimation par sondage statistique.
À l'exception des limites des forêts relevant du régime forestier ou dotées d’un plan simple
de gestion, communiquées par les organismes forestiers compétents, toutes les données d'inventaire sont acquises par l'application rigoureuse de protocoles de mesures et observations, à
l'exclusion d'enquêtes ou de recueils de dires d'expert.
Pour des raisons logistiques, l'inventaire forestier est exécuté de manière cyclique pour
chaque département administratif. La périodicité est d'environ 12 ans. Il s'ensuit que 8 à 10
inventaires départementaux sont terminés chaque année et que les résultats nationaux, ou
même régionaux, ne sont jamais disponibles à une date de référence unique. Une actualisation
des résultats à une date de référence fixée est envisageable par simulation de la croissance et
de l'exploitation des peuplements depuis le dernier inventaire. Mais ce procédé n'est assez
précis que pour certains grands domaines d'étude (surtout les peuplements réguliers et
équiennes) et une consolidation sans actualisation est souvent préférée.
B. Opérations d'inventaire
L'exécution de chaque inventaire départemental consiste en une séquence d'opérations étalées sur une durée de trois à cinq ans :
1. Étude préalable : recueil des données externes et spécification des nomenclatures et
protocoles opératoires de l’inventaire départemental ;
2. Couverture aérienne : couverture stéréo-photogrammétrique à grande échelle du
département inventorié en saison de végétation ;
3. Cartographie : tracé sur fond topographique des limites de régions forestières,
régions populicoles, classes de propriété et types de formation végétale (ces derniers
élaborés par photo-interprétation). Le croisement de une à trois de ces couches
thématiques constitue les domaines d'étude cartographiés (DEC) ;
4. Phase 1 : sondage systématique ou pseudo-systématique de points répartis sur le territoire inventorié, photo-interprétation ponctuelle des formations à inventorier, classement et première évaluation de leur importance à la date des photographies : superficies des forêts, landes, peupleraies, longueur des formations linéaires, effectif des bouquets d'arbres épars ;
5. Phase 2 : sondage aléatoire ou systématique stratifié dans l’échantillon de phase 1,
contrôle au sol des données et actualisation des résultats de phase 1 et évaluation à la
date du contrôle de l'importance des formations inventoriées. Les strates sont constituées à l'intérieur des domaines d'étude statistiques (DES) obtenus par regroupements de DEC ;
162
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
6. Phase 3 : sélection des points de phase 2 situés dans une formation à inventorier et
sondage à quatre degrés dans le cas d’une formation boisée1 :
• description de la formation et de la station : structure, composition, exploitabilité,
topographie, sol, humus, flore, etc. ;
• recensement des arbres forestiers ;
• description et mesures d'âge et des dimensions (sauf radiales) d'un sous-échantillon d'arbres recensés ;
• mesures radiales des arbres recensés.
Pour des raisons opérationnelles, les phases 2 et 3 sont en fait jumelées.
La méthode d'inventaire comprend donc un sondage par points et non par arbres ou par
parcelles (dont les populations sont trop mal connues) ou encore par unités cartographiées
(absentes aux débuts de l'IFN).
Les points sont échantillonnés dans un espace bidimensionnel continu (plan de la projection cartographique) et les grandeurs extensives (surfaces, volumes, accroissements, etc.) sont
estimées par sommation pondérée des valeurs mesurées sur les points de sondage. Plus précisément, ce sont les densités surfaciques ou linéiques qui sont mesurées dans un voisinage
(surface ou longueur de régularisation) de chaque point appelé placette. Les coefficients de
pondération, appelés surfaces ou longueurs d'extension, sont calculés de manière à éliminer
les biais d'estimation.
C. Sites inventoriés
Les sites inventoriés sont répartis en 10 modes, selon la nomenclature suivante :
CODE LIBELLÉ
0
ARBRES EPARS
1
BOSQUET
2
3
4
5
6
7
8
9
DÉFINITION
ARBRES FORESTIERS ET SURFACE < 5 a
ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 5 a < SURFACE (Y COMPRIS
ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) < 50 a ET 25 m < LARGEUR
BOQUETEAU
ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 50 a < SURFACE (Y COMPRIS
ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) < 4 ha ET 25 m < LARGEUR
BOIS
ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 4 ha < SURFACE (Y COMPRIS
ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET 25 m < LARGEUR
LANDE
VEGETAUX NON CULTIVES (HORS ARBRES FORESTIERS) ET 5 a < SURFACE (Y
COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET 25 m < LARGEUR
PEUPLERAIE CULTIVEE PEUPLIERS CULTIVES ET 5 a < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET
25 m < LARGEUR
ALIGNEMENT DE
PEUPLIERS CULTIVES ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET REGULARITE EN
PEUPLIERS
DIAMETRE ET DISTANCE : ECARTS A LA MOYENNE < 1/4 POUR AU MOINS 3/4 DES
ARBRES ET ESPACEMENT MOYEN ≥ 1 m
AUTRE ALIGNEMENT
ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET LARGEUR < 25 m ET 25 m <
LONGUEUR – REGULARITE EN DIAMETRE ET DISTANCE : ECARTS A LA MOYENNE <
1/4 POUR AU MOINS 3/4 DES ARBRES ET ESPACEMENT MOYEN ≥ 1 m
HAIE ARBOREE
ARBRES FORESTIERS ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET PAS
D'INTERRUPTION ≥ 10 m ET PAS DE REGULARITE OU ESPACEMENT MOYEN < 1 m
HAIE NON ARBOREE
VEGETAUX LIGNEUX (HORS ARBRES FORESTIERS) ET HAUTEUR ≥ 1,30 m ET LARGEUR
< 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET PAS D'INTERRUPTION ≥ 10 m
Tableau 5 : Nomenclature du type de site inventorié
1
La notion de degré se réfère au découpage de la population à sonder en groupes et sous-groupes appelés
unités primaires, secondaires, tertiaires, etc. et à un système de tirages successifs systématiques ou aléatoires.
163
Bouches-du-Rhône
D. Types d'inventaire
Trois variantes de la méthode générale1 ont été adaptées2 aux divers sites inventoriés :
1. L'inventaire général des formations boisées et des landes traite les sites '1' à '4' du
Tableau 5. Les DEC sont constitués par le croisement des régions forestières, des
classes de propriété et des types de formation végétale. Les DES sont constitués par
regroupement des DEC ;
2. L'inventaire des peupliers traite les peupleraies et les alignements de peupliers (sites
'5' et ‘6’ du Tableau 5). Il utilise un échantillon plus dense que celui de l'inventaire
général, dont l'observation est complétée par une détermination au sol du clone et de
l'âge des peupleraies, ces critères intervenant avec la région populicole dans la stratification. Les DEC et les DES coïncident avec les régions populicoles, à défaut les régions forestières3 ;
3. L'inventaire des ligneux hors forêt traite les sites '0' et '7' à '9' du Tableau 5. Il s'est
substitué aux anciens inventaires spéciaux des alignements et des haies et arbres épars.
Il utilise l'échantillon de l'inventaire général en première phase et un échantillon spécifique dans les phases ultérieures. Les DEC et les DES coïncident avec les régions forestières ou avec les régions populicoles, à défaut les régions forestières4.
Figure 1 : Schéma simplifié des opérations d'inventaire forestier (cas de l'inventaire général)
1
2
3
4
Cette méthode peut aussi s'appliquer en tout ou partie à un inventaire de gestion d'une forêt pour fournir les
renseignements nécessaires à son aménagement, sous réserve d'adapter le plan d'échantillonnage à la surface
de cette forêt. Par contre, il est illusoire d'espérer tirer ces renseignements des inventaires départementaux de
l'IFN, leurs plans d'échantillonnage étant adaptés à des surfaces nettement plus vastes que celle d'un massif
déterminé. Néanmoins, les relevés et les mesures effectués par l'IFN sur ses échantillons peuvent s'avérer
utiles pour l'aménagiste ou le gestionnaire.
Cette distinction des trois variantes est faite dans la présentation de chaque opération d'inventaire.
Cet inventaire n’a pas été effectué dans le département des Bouches-du-Rhône.
Cet inventaire n’a pas été effectué dans le département des Bouches-du-Rhône.
164
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
E. Données d'inventaire
Les données d'inventaire sont réparties en cinq classes fonctionnelles :
1. Données ordinaires communes à tous les inventaires départementaux, attachées aux
objets d'inventaire classés en 12 catégories :
1. unité cartographiée,
2. limite d'unité cartographiée,
3. point de sondage,
4. segment ligneux hors forêt,
5. étage de végétation,
6. niveau de végétation,
7. strate forestière,
8. essence dans la strate,
9. couvert boisé,
10. arbre recensé,
11. bille ou surbille d'arbre recensé,
12. espèce végétale ;
2. Données spéciales particulières à un inventaire départemental : l'IFN accepte de
collecter des données supplémentaires demandées et définies par des utilisateurs
lorsque la satisfaction de la demande ne remet pas en cause le plan d'échantillonnage
de l'inventaire départemental (pas de points en plus) et ne perturbe pas sensiblement le
planning des opérations. Le surcoût induit par la collecte et le traitement des données
spéciales doit être pris en charge par le demandeur. Les données produites lui sont
alors remises mais l'IFN conserve la propriété intellectuelle de leur agencement dans
ses plans d'échantillonnage et ses bases de données ainsi que − sauf dérogation − le
droit de les diffuser aux mêmes conditions que les données ordinaires.
Des données spéciales peuvent être attachées aux objets d'inventaire des 12 catégories
ci-dessus ;
3. Données de qualité attachées aux données ordinaires ou spéciales : elles expriment
une annotation de saisie, une erreur, un intervalle de confiance, une variance d'estimation, etc. ;
4. Données documentaires attachées aux données ordinaires ou spéciales et nécessaires
à leur utilisation : unité de mesure ou de codification, nomenclature, format d'enregistrement, code des données de qualité associées, code de l'opération d'inventaire produisant la donnée, etc. ;
5. Données factuelles attachées aux lots de données ordinaires ou spéciales : spécifications générales des opérations, dates d'exécution, identification des exécutants, etc.
F. Domaines d'étude
Les données d'inventaire sont aussi classées selon le type d'unité dans laquelle elles sont
exprimées :
1. Données continues à valeurs numériques réelles ou entières non bornées ;
2. Données discrétisées résultant de la discrétisation (réduction à un nombre fini de valeurs possibles) des précédentes par arrondi ou par découpage du domaine de variation
en plages de valeurs consécutives ;
3. Données ordinales résultant d'une numérotation ;
4. Données nominales admettant un nombre fini de valeurs possibles généralement
représentées par un code.
Les données des catégories 2 et 4 ci-dessus constituent les données discrètes dont la propriété principale est d'admettre un nombre fini de valeurs. Elles sont constamment utilisées
165
Bouches-du-Rhône
comme critères de classement des objets d'inventaire auxquels elles se rapportent, isolément
ou composées entre elles.
Les compositions de données discrètes sont aussi des données discrètes puisque leurs valeurs possibles, combinaisons de celles des données composantes, sont en nombre fini.
On appelle domaine d'étude tout ensemble de valeurs d'un critère simple ou composé de
classement d'objets d'inventaire.
La codification des domaines d'étude a été normalisée afin d'unifier la logique des applications. Elle admet trois composantes :
1. Le site de localisation de l'objet d'inventaire : unité administrative, parcelle, placette
de mesure, etc. ;
2. L'année de référence ou la période de référence, c'est-à-dire de validité des données
en cause ;
3. Le domaine d'étude logique, composition des valeurs des critères descriptifs de
classement de l'objet d'inventaire.
G. Manuels techniques
Les méthodes, procédures et protocoles d'opérations sont exposés dans cinq manuels :
• But et méthodes, manuel méthodologique général ;
• Nomenclature de l'IFN, qui contient les définitions des objets d'inventaire et les
nomenclatures nationales de leurs caractéristiques ;
• Manuel de photo-interprétation (MPI), qui décrit les techniques d’analyse de la végétation sur photographies aériennes ;
• Instruction pour la cartographie et la photo-interprétation (ICPI), manuel des opérations de cartographie et de phase 1, incluant la réception et le traitement des
photographies aériennes ;
• Manuel du chef d'équipe (MCE), manuel des opérations des phases 2 et 3.
H. Produits d'inventaire
Toutes les données d'inventaire décrites précédemment peuvent être mises à disposition
des utilisateurs sauf celles susceptibles de permettre l'identification du propriétaire forestier,
comme par exemple les coordonnées des points d'inventaire, qui ne sont communiquées que
moyennant un engagement de confidentialité. Les données complètes peuvent être obtenues
en cas d'accord écrit du propriétaire, lequel peut trouver l'identifiant des points situés dans sa
propriété en consultant la plaque laissée sur place par l'équipe d'inventaire1.
La mise à disposition des données d'inventaire peut revêtir plusieurs formes, qui
impliquent − sauf exception − la perception d'un droit destiné à couvrir les frais de cette mise
à disposition :
• Données photographiques : l'IFN propose aux utilisateurs de faire exécuter des
tirages ou la numérisation des clichés d'inventaire, moyennant l'acquittement d'un
droit de reproduction ou de numérisation.
De plus en plus, l'IFN procède pour son propre compte à la numérisation des clichés
et à leur orthorectification et assemblage. Les utilisateurs peuvent alors acquérir le
droit d'usage des photographies numérisées, orthophotographies ou orthophotoplans
en résultant ;
• Données cartographiques : l'information cartographique est systématiquement
numérisée et les utilisateurs peuvent en obtenir des copies sur support électronique
1
L'IFN ne recherche pas l'identité du propriétaire, sauf pour demander l'accès à une propriété close.
166
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
ou par téléchargement depuis un site serveur de l'IFN. Ils doivent acquitter un droit
d'usage.
L'IFN édite aussi, pour chaque département, une carte forestière polychrome à
l'échelle du 1/200 000 destinée à accompagner la brochure de publication des
résultats mais utilisable indépendamment d'elle ;
• Données dendrométriques et écologiques : les résultats des mesures, observations
et calculs effectués lors des opérations d'inventaire sont enregistrés dans des bases de
données et accessibles par télécommunication. L'utilisateur peut aussi en recevoir des
copies sur support électronique. Selon la formule retenue, il acquitte un droit d'accès
ou un droit d'usage.
L'IFN édite également les résultats d'inventaire à l'occasion de chaque inventaire
départemental, ainsi que des synthèses régionales.
Le ministère chargé des forêts édite pour sa part une brochure annuelle de
statistiques forestières nationales dont l'IFN est la source principale ;
• Données dasométriques : les résultats précalculés de nombreux domaines d'étude
sont enregistrés dans une nouvelle base de données accessible par Internet. Ils sont
regroupés en trois classes : cartographiques, spatiaux (surfaces et longueurs) et dendrométriques (autres variables extensives).
I. Applications et services
Les données de l'IFN peuvent être exploitées seules ou en combinaison avec des données
externes dans de nombreuses applications, comme par exemple :
• production d'états de surfaces, de volumes, d'accroissements, de productions, ou
autres, utilisant de multiples critères de répartition ;
• tarifs de cubage, tarifs d'épaisseur d'écorce ;
• estimations de volumes disponibles pour la récolte et prévisions d'évolution de
peuplements sous des hypothèses d'exploitation ;
• calcul de résultats d'inventaire dans des domaines géographiques quelconques (couplage cartographique-dendroécologique) ;
• calcul d'indicateurs de gestion durable ou de comptabilité du patrimoine.
L'IFN propose aussi ses services pour l'exécution de travaux, études et recherches hors
opérations d'inventaire dans le domaine de la forêt et de l'environnement. La Direction de la
valorisation assure la formation à l'utilisation des données d'inventaire et le support aux
utilisateurs. Elle peut aussi réaliser pour leur compte des études de ressource en bois, des
études couplées cartographiques-dendroécologiques, ou encore participer à des études et
recherches en traitement d'images photographiques numériques ou satellitaires.
L'IFN intervient enfin à l'étranger pour des missions d'expertise et conseil en conception,
planification et exécution d'inventaires forestiers.
167
Bouches-du-Rhône
2. Lexique des termes utilisés
(dans l’ordre alphabétique)
ACCROISSEMENTS
Accroissement courant (formations boisées de production)
L'accroissement périodique annuel (accroissement courant) est calculé sur la période de
5 ans précédant l'année civile du sondage.
L'accroissement en volume sur écorce des peuplements est la somme de deux composantes :
a) l'accroissement des arbres sur pied, compte tenu des arbres qui ne sont devenus
recensables qu'au cours de la période de 5 ans définie ci-dessus ;
b) l'accroissement que les arbres actuellement coupés et les chablis avaient apporté au
peuplement pendant la fraction de la même période durant laquelle ils étaient encore
sur pied.
Accroissement moyen (peupliers cultivés hors forêt) : c'est le quotient du volume par
l'âge de plantation.
ALIGNEMENTS
Ligne d'arbres d'essences forestières plantés à intervalles réguliers, d'une largeur
moyenne en cime inférieure à 15 m et d'une longueur au moins égale à 25 m, comportant au moins 3 arbres recensables avec une densité moyenne d'au moins 1 arbre recensable tous les 25 m.
La condition de recensabilité n'est pas exigée pour les peupliers cultivés constituant des
alignements « purs » de peupliers (ceux-ci représentant plus de 75 % du nombre des
arbres) plantés, dans un but de production de bois, au sein de terrains agricoles ou parfois forestiers.
AUTRE FORMATION BOISÉE
(Voir FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION)
BOIS DE FERME
Parcelle boisée de caractéristiques géométriques analogues à celles des parcelles pâturées ou cultivées, située en général à proximité du siège d'une exploitation agricole, et
destinée à satisfaire les besoins de l'exploitation.
CATÉGORIE DE DIMENSION DES BOIS
Les quatre catégories de dimension figurant dans les publications correspondent aux circonférences à 1,30 m suivantes :
• Non recensables
=
moins de 24,5 cm ;
• Petit bois
=
24,5 à 72,4 cm ;
• Moyen bois =
72,5 à 120,4 cm ;
• Gros bois =
120,5 cm et plus.
168
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS
Les trois catégories d'utilisation des bois mentionnées dans les publications sont les suivantes :
• Catégorie I : Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine ;
• Catégorie II : Autres sciages, menuiserie courante, charpenterie, caisserie, coffrage,
traverses ;
• Catégorie III : Bois d'industrie et bois de chauffage.
Ces catégories d'utilisation s'appliquent au volume de la tige arrêtée à l'une des
découpes définies ci-après.
Ce volume total est diminué du rebut éventuel.
CLASSE D'ALTITUDE
L'altitude présentée en classes est estimée à partir des courbes de niveaux de la carte
IGN au 1/25 000 ou 1/50 000 (précision de 5 ou 10 m).
DÉCOUPES
Les données relatives aux volumes et accroissements concernent les volumes sur écorce
arrêtés aux différentes découpes suivantes :
• découpe bois fort de 7 cm de diamètre (22 de circonférence) pour les tiges de toutes
catégories de dimension (voir catégorie de dimensions des bois), y compris les brins
de taillis ;
• éventuellement découpe de forme pour la tige.
Dans le cas d'un arbre fourchu, les deux tiges sont cubées.
ESSENCE PRÉPONDÉRANTE
Se dit d'une essence occupant de 50 % à 75 % du couvert libre total du peuplement sur
le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).
ESSENCE PRINCIPALE
C'est l'essence occupant la plus grande partie du couvert libre total du peuplement sur le
point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).
Les volumes et accroissements donnés pour une essence (tableaux 10 et 11) ou un
groupe d’essences (tableau 14) concernent tous les arbres de cette essence ou de ce
groupe d’essences, qu’ils soient ou non dans un peuplement où l’essence ou le groupe
d’essences sont principaux.
La surface S où une essence A se trouve principale ne contient généralement qu'une
partie des arbres de cette essence ; il peut en exister d'autres sur des surfaces où cette essence n'est pas principale mais seulement accessoire ; de façon symétrique, la surface S
contient généralement d'autres essences que A.
Cette situation ne pourrait souffrir d'exception que dans le cas d'une essence n'existant
qu'en peuplement rigoureusement pur.
ESSENCE PURE
Se dit d'une essence occupant de 75 % à 100 % du couvert libre total du peuplement sur
le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).
FORÊT-GALERIE
169
Bouches-du-Rhône
Forêt située sur les deux rives d'un cours d'eau, de largeur réduite et dont les cimes des
arbres ont tendance à se rejoindre au-dessus du cours d'eau.
FORÊT RIPICOLE
Forêt située sur la rive d'un cours d'eau.
FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION
Formation végétale qui, principalement constituée par des arbres ou arbustes appartenant à des essences forestières, satisfait aux conditions suivantes :
• soit être constituée de tiges recensables (circonférence à 1,30 m égale ou supérieure à
24,5 cm) dont le couvert apparent (projection de leurs couronnes sur le sol) est d'au
moins 10 % de la surface du sol, soit présenter une densité à l'hectare d'au moins 500
jeunes tiges non recensables (plants, rejets, semis) vigoureuses, bien conformées et
bien réparties ; dans le cas de plantations à grand écartement régulièrement entretenues la densité est ramenée à 300 sujets à l'hectare ;
• avoir une surface d'au moins 5 ares, avec une largeur moyenne en cime d'au moins
15 m ;
• ne pas avoir essentiellement une fonction de protection ou d'agrément.
N.B. : les vergers autres que les châtaigneraies sont exclus ainsi que les noyeraies et les
truffières cultivées ; ils sont versés en usage agricole.
Les bouquets d'arbres d'une superficie inférieure à 5 ares sont considérés comme des
arbres épars.
On distingue dans les formations boisées de production :
• les forêts : celles qui appartiennent à un massif boisé d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ;
• les boqueteaux : petits massifs boisés de superficie comprise entre 50 ares et 4 ha
avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ;
• les bosquets : petits massifs boisés compris entre 5 ares et 50 ares avec une largeur
moyenne en cime d'au moins 25 m, et tous les massifs d'une largeur moyenne en
cime comprise entre 15 m et 25 m sans condition de surface maximale.
Une « AUTRE FORMATION BOISÉE » a la même définition qu'une formation boisée de production sinon que sa fonction de production est nulle ou très accessoire. Il
s'agit essentiellement des forêts inexploitables car inaccessibles ou situées sur de trop
fortes pentes, et celles dont le rôle de protection interdit que des coupes y soient faites.
Cette catégorie inclut également les espaces verts boisés à but esthétique, récréatif et
culturel.
LANDES
Cette catégorie groupe les landes, friches et terrains vacants non cultivés et non entretenus régulièrement pour le pâturage.
La lande peut contenir des arbres forestiers épars (ou en bouquets de surface inférieure
à 5 ares) à condition, si ces arbres sont recensables, que le couvert boisé local reste inférieur à 10 % ou, s'ils ne sont pas recensables, que leur densité à l'hectare reste inférieure
à 500 tiges.
PEUPLERAIES
Peuplements artificiels composés de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers,
où ces peupliers se trouvent à l'état pur ou prépondérant, avec une densité de plantation
170
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
supérieure à 100 à l'hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par
hectare).
En outre, les peupleraies doivent avoir une surface d'au moins 5 ares avec une largeur
moyenne en cime d'au moins 15 m.
POSITION TOPOGRAPHIQUE
Position topographique locale la plus représentative de la placette, appréciée sur le
terrain. La dénomination « terrain plat » correspond aux situations à pente inférieure à
5 % par opposition aux « versants » à pente supérieure à 5 %. Les positions basses
comportent les bas de versant, les vallées, les vallons et les dépressions. Les positions
hautes rassemblent les hauts de versant et les sommets.
PRIVÉ (PRIVÉE, PRIVÉES, PRIVÉS)
Ne relevant pas du régime forestier. Les propriétés appartenant à des personnes de droit
public mais auxquelles le régime forestier n'a pas été appliqué rentrent dans cette
catégorie, comme les forêts appartenant à l'État affectées au ministère de la défense.
PRODUCTION
Somme de l'ACCROISSEMENT COURANT (voir cette expression) et du
RECRUTEMENT ANNUEL (voir cette expression).
PROFONDEUR DU SOL ET CHARGE EN CAILLOUX
Combinaison de la profondeur totale du sol estimée par sondage à la tarière pédologique
et de la charge en cailloux et en affleurement rocheux.
Les sols très caillouteux sont séparés en deux classes :
• très caillouteux ( ≥ 80 %) : affleurement rocheux sur la placette ≥ 80 % ou charge en
cailloux dans le sol ≥ 80 % ;
• caillouteux (60 – 70 %) : affleurement rocheux sur la placette compris entre 60 et
70 % ou charge en cailloux dans le sol comprise entre 60 et 70 %.
• Les sols moins caillouteux sont regroupés en fonction de la profondeur de sondage
en quatre classes :
• superficiel ( < 14 cm) ;
• peu profond (15 – 34 cm) ;
• moyennement profond (35 – 64 cm) ;
• profond ( ≥ 65 cm).
PUBLIC (PUBLICS, PUBLIQUE, PUBLIQUES)
Relevant du régime forestier. On distingue à l'intérieur des propriétés publiques les
forêts domaniales, appartenant au domaine de l'État, et les forêts non domaniales.
RECRUTEMENT ANNUEL (ou passage à la futaie)
C'est la moyenne annuelle du volume des arbres devenant recensables au cours de la
période de 5 ans définie plus haut.
SANS PRODUCTION VÉGÉTALE
Cet usage groupe les surfaces improductives du point de vue agricole et forestier.
171
Bouches-du-Rhône
Il s'agit, soit d'improductifs par destination (routes, chemins, voies ferrées, surfaces
bâties et dépendances, etc.), soit d'improductifs naturels (plages, dunes, rochers, marais,
etc.).
STRUCTURE FORESTIÈRE ÉLÉMENTAIRE
C'est la constatation objective des effets du traitement – ou de l'absence de traitement –
appliqué aux peuplements tels qu'ils se traduisent aux environs immédiats (sur une
surface de l'ordre de 20 ares) du point d'inventaire à la date du sondage.
On distingue les structures forestières élémentaires suivantes :
• futaie régulière ;
• futaie irrégulière ;
• mélange de futaie et de taillis (y compris les taillis-sous-futaie) ;
• taillis.
Parmi les types de peuplement retenus dans le département – ils sont appréciés sur des
surfaces beaucoup plus importantes que celle indiquée ci-dessus – certains comportent
dans leur définition une notion de régime, ou de structure forestière d'ensemble
désignée selon la même terminologie que la structure forestière élémentaire.
En raison de la différence d'appréciation de ces deux caractéristiques, il n'y a pas, sauf
exception, égalité des surfaces relevant d'une structure élémentaire et d'une structure
d'ensemble de même dénomination.
C'est pourquoi, par exemple, un type « futaie » peut ne présenter que 75 % de sa surface
sous la structure élémentaire futaie, les 25 % restants se partageant entre d'autres
structures élémentaires traduisant des disparités locales du type ; ceci explique aussi, à
l'inverse, que la surface totale de la structure élémentaire futaie ne soit pas égale à celle
des types « futaie ».
Ont la même origine les éventuelles discordances observées entre la surface d'une
essence ou d'un groupe d'essences principal et la surface d'un type défini par rapport à
cette essence ou à ce groupe d'essences.
Par exemple, dans un type « futaie de pins », les pins peuvent n'être principaux que sur
80 % de la surface, d'autres essences, y compris des feuillus, formant les 20 % restants ;
à l'inverse, on peut trouver des pins principaux dans des types autres que le type « futaie
de pins », y compris dans des types principalement ou purement feuillus.
TEXTURE DU SOL
Caractéristique résultant de la combinaison des textures des horizons du sol : les
appellations « argileuse », « sableuse » ou « limoneuse » correspondent à des
combinaisons où cet élément domine (respectivement A ou Al; S-Sl ou Sa; L-Ls ou La),
les appellations « limono-sableuse », « argilo-sableuse » et « argilo-limoneuse » sont
employées pour les mélanges, l'appellation « limon sur argile » est utilisée pour les
situations où un horizon à texture à dominante limoneuse recouvre un horizon à texture
à dominante argileuse.
172
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Texture de l'horizon inférieur
S
Texture de l'horizon supérieur
absent
Sl
sableuse
Sa
Ls
La-Las
limoneuse
L
As-Asl
argilo-sableuse
Al
A
argileuse
S
Sl
sableuse
limono-sableuse
limono-sableuse
limoneuse
argilo-sableuse
Sa
limon/argile
Ls
L
La-Las
argilo-limoneuse
Al
A
argilo-sableuse
argilo-limoneuse
argilo-sableuse
argileuse
As-Asl
TYPE D'HUMUS
Regroupement des types d'humus (JABIOL, & al. 1995)
• MODER :
− dysmoder et mor : humus à horizon OH ≥ 1 cm – horizon A1 à structure
particulaire,
− eumoder et hémimoder : humus à horizon OH net < 1 cm – horizon A1 à
structure particulaire ;
• MULL :
− dysmull, oligomull et amphimull : humus à horizon Oln, Olv continus
assez épais, horizon OF – horizon A1 à structure finement grumeleuse,
− eumull et mésomull : humus à horizon Oln plus ou moins présent – horizon
A1 à structure nettement grumeleuse ;
• CARBONATÉ :
− mull et moder carbonatés : humus à horizon A1 carbonaté (effervescence à
HCl) ;
• HYDROMORPHE :
− hydromull, hydromoder, hydromor, anmoor et tourbe : humus à horizon
A1 marqué par l'hydromorphie, souvent épais et très humifère.
TYPE DE SOL
Regroupement des types de sol en référence à la classification française des sols et au
référentiel pédologique (DUCHAUFOUR, 1995).
• sol jeune : sol à profil A/C (A1/C) – arénosol, régosol, anthroposol, ranker, lithosol,
andosol, sol colluvial ;
• sol carbonaté : sol à profil Aca/C ou A-Aca/Sca/C (A1ca/C ou A1/Bca/C) –
carbonatation sur au moins la moitié du profil – sol humocalcaire, rendzine et sol
brun calcaire ;
• sols calciques : sol à profil Aci/C ou A-Aci/Sci/C (A1/C ou A1/B/C) – roche mère
calcaire, réservoir de calcium dans le profil – sol humocalcique, rendzine brunifiée et
sol brun calcique, rendzine dolomitique ;
• sol brun : sol à profil A/S/C (A1/(B)/C) – sol brun, sol brun acide, sol brun ocreux,
sol brun colluvial, sol brun hydromorphe, sol brun faiblement lessivé ;
• sol lessivé : sol à profil A/E/BT/C (A1/A2/Bt/C) à deux textures superposées
(L-Ls/A ou L-Ls/Al ou La-Las/A ), souvent complexe – sol brun lessivé, sol lessivé,
sol lessivé acide, sol lessivé podzolique, sol lessivé hydromorphe ;
173
Bouches-du-Rhône
• sol podzolisé : sol à profil A/E/BP/C (A1/A2/BhBs/C) – horizon E (A2) appauvri et
BP (BhBs) d'accumulation des oxydes de fer caractéristique – sol ocre podzolique,
sol podzolique, podzol, sol podzolique hydromorphe ;
• sol fersiallitique : sol à profil A/(E)/BT/C (A1/(A2)/Bt/C) – rubéfaction, climat
méditerranéen – sol brun fersiallitique, sol rouge fersiallitique, sol fersiallitique
désaturé ;
• sol hydromorphe : sol à profil A/g/C ou A/Gr-Go/C (A1/A2g/Bg/C ou A/G/C) –
taches d'hydromorphie dues à un engorgement temporaire ou permanent –
pseudogley, gley, tourbe, stagnogley, planosol, pélosol.
VOLUME
Il s'agit de volume sur écorce.
La dimension de recensabilité a été fixée à une circonférence de 24,5 cm à 1,30 m du
sol.
Le volume pris en compte est le volume de la tige (voir DÉCOUPES et CATÉGORIE
D'UTILISATION DES BOIS).
174
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
3. Précautions à observer dans l'utilisation des résultats
Les précautions suggérées ici pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier
national s'adressent essentiellement aux lecteurs non statisticiens qui envisagent d'explorer à
fond, et pour une première fois, toutes les possibilités offertes.
a/ Précautions d'ordre général
Le lecteur est invité à prendre certaines précautions pour l'utilisation des résultats de
l'Inventaire forestier national publiés dans le présent document.
Ces résultats correspondent aux définitions objectives rappelées à l'annexe 2, page 168, et
non aux dénominations courantes et plus ou moins vagues que l'on donne à la forêt, aux
éléments linéaires et aux autres objets mesurés et décrits par l'établissement public
« Inventaire forestier national ».
Les résultats sont précis, et même très précis, lorsqu'ils concernent de grandes masses de
données, par exemple au niveau départemental (surface boisée totale, volume total), ou pour
une région forestière relativement boisée, ou pour un type de peuplement assez étendu dans le
département.
La précision des résultats diminue d'autant plus que l'on entre dans le détail, et, pour des
surfaces de l'ordre de quelques centaines d'hectares ou des volumes sur pied de quelques
dizaines de milliers de mètres cubes, la précision peut être très faible (sans que ces résultats
soient erronés), comme le montrent certains des tableaux publiés avec la description des types
de peuplements forestiers.
Le lecteur qui désire utiliser les résultats très détaillés se doit d'en contrôler la cohérence
pour, si nécessaire, utiliser des techniques de lissage des données en fonction du but
poursuivi. Il faut cependant bien voir que l'Inventaire forestier national décrit toujours une
réalité qui, pour des résultats très partiels, peut être plus ou moins éloignée de la valeur réelle
moyenne, alors que les techniques de lissage des données conduisent le plus souvent à définir
un état « théorique » moyen.
Si, par exemple, l'utilisateur obtient, par interrogation de la base de données, les hauteurs
totales moyennes des arbres par catégorie de diamètres, il notera qu'elles prennent des valeurs
erratiques pour certaines catégories de diamètres successives, et là l'utilisation de techniques
de lissage est légitime ; au contraire, pour les catégories de diamètres les plus grands, ces
hauteurs ont tendance à diminuer systématiquement, au moins dans certains départements et
pour certaines essences, ce qui traduit une réalité de terrain incontestable, et il serait ici
inopportun d'utiliser des techniques de lissage qui ne tiendraient pas compte de ce
phénomène. D'ailleurs il ne traduit pas un rapetissement d'arbres qui auraient été
antérieurement plus grands sauf cas de bris de cimes ; il traduit plutôt un écrêtement d'une
population où les plus grands arbres ont été exploités avant d'atteindre de très gros diamètres,
les très gros arbres se trouvant dans des sites particuliers ou dans des peuplements non soumis
à des coupes précoces, notamment en montagne.
La précision d'un résultat partiel peut être calculée de façon approchée de la manière
suivante en supposant que les effectifs des échantillons concernés sont proportionnels aux
surfaces (ce qui est exact à l'intérieur d'un type de peuplement dans une région forestière) ou
aux volumes (ce qui est une simple approximation) :
175
Bouches-du-Rhône
si l'erreur relative publiée est égale à ER pour une surface totale S ou un volume
total V, alors l'erreur relative er % pour une surface partielle s ou un volume
partiel v est donnée approximativement par
er % = ER % ×
S
s
er % = ER % ×
V
v
ou
Cette erreur relative exprime en quelque sorte le risque encouru lorsqu'on considère la
valeur publiée comme exacte et la garantie est moindre si l'erreur relative est grande.
b/ Utilisation d'accroissements en volume
Il y a lieu de rester prudent dans l'utilisation des résultats concernant les accroissements en
volume.
Tous les résultats d'accroissement en volume sont calculés à partir de mesures de
l'accroissement radial et de l'accroissement en hauteur des 5 dernières années. Ces
accroissements sur 5 ans sont mesurés aussi exactement que possible pour chacun des arbres
des placettes d'inventaire et globalement ils sont corrects. Cependant, les accroissements en
volume qui en découlent représentent une moyenne annuelle sur 5 ans et rien de plus. Une
période de seulement 5 années est sensible aux aléas climatiques extrêmes, et autres
influences, et la valeur obtenue peut éventuellement s'écarter de la valeur qui aurait été
calculée sur 10 ou 20 ans.
Le lecteur qui envisagerait d'utiliser les résultats d'accroissement en volume (par exemple
pour en déduire une estimation de la ressource) doit tenir compte de cette variabilité et il peut
en réduire les effets comme suit :
• utiliser les valeurs non publiées de l'accroissement radial mesuré sur une période de
10 ans. Ces valeurs peuvent manquer pour certains arbres et il n'existe pas de mesure
correspondante pour l'accroissement en hauteur sur 10 ans. On peut cependant en
déduire un coefficient correctif convenable du moins pour certaines utilisations ;
• construire une moyenne convenablement pondérée (en tenant compte des structures
des peuplements pour les deux inventaires) entre les résultats publiés de deux
inventaires successifs.
Les valeurs des accroissements en volume publiées par l'IFN doivent être considérées
comme globalement exactes pour la période de cinq ans concernée.
c/ Comparaison d'inventaires
La comparaison de deux inventaires successifs d'un même département doit se faire en
tenant compte des incertitudes liées à la méthode d’échantillonnage.
Si, par exemple, à tel type de peuplement ont été affectées des surfaces estimées égales à
S1 au premier inventaire et S2 au second, avec des erreurs relatives égales à ER1 et ER2
respectivement, alors l'erreur relative sur la différence (S2 – S1) ou (S1 – S2) est égale à :
S12 ER 12 + S 22 ER 22
ER (S1 − S 2 ) =
S1 − S 2
formule valide lorsque les deux inventaires sont indépendants comme c'est le cas ici.
176
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
La même formule sera utilisée pour les volumes en remplaçant S par V.
Noter que si S1 et S2 sont du même ordre de grandeur ainsi que ER1 et ER2, alors l'erreur
relative peut être très grande car au numérateur il vient approximativement S ER 2 , et au
dénominateur un terme très petit et dans un tel cas, l'écart entre S1 et S2 n'est pas significatif
(au sens statistique).
Il faut tenir compte en outre, spécialement pour les départements où le premier inventaire
date des années soixante, des modifications intervenues, grâce à l'intervention des usagers,
l'expérience acquise, et l'amélioration des méthodes, dans les définitions des types de
peuplement forestier.
Dorénavant, tous les peuplements sont cartographiés et le lecteur peut aussi consulter les
photographies aériennes renseignées pour les localiser. La mise à jour de cette carte permettra
de déterminer et de situer les variations réelles des surfaces des types de formations boisées.
177
Bouches-du-Rhône
4. Liste nationale des essences forestières
1 – Feuillus
Nom français
Nom latin
Alisier torminal
Arbousier
Aune blanc
Aune cordiforme
Aune glutineux (verne)
Aune vert
Bouleau pubescent
Bouleau verruqueux
Cerisier à grappes
Charme
Charme-houblon
Châtaignier
Chêne chevelu
Chêne pédonculé
Chêne pubescent
Chêne rouge d'Amérique
Chêne rouvre
Chêne tauzin
Chêne yeuse (ou vert)
Chêne-liège
Cornouiller mâle
Érable à feuille d'obier
Érable champêtre
Érable de Montpellier
Eucalyptus
Feuillus exotiques, autres que ceux
nommément désignés
(ex. marronnier, mimosa)
Frênes
Frêne commun
Frêne oxyphylle
Frêne à fleurs
Fruitiers
Pommier
Poirier
Amandier
Alisier blanc
Sorbier des oiseleurs
Cormier
Grand cytise (Aubour)
Sorbus torminalis
Arbutus unedo
Alnus incana
Alnus cordata
Alnus glutinosa
Alnus viridis
Betula pubescens
Betula verrucosa
Prunus padus
Carpinus betulus
Ostrya carpinifolia
Castanea sativa
Quercus cerris
Quercus pedunculata
Quercus lanuginosa
Quercus rubra
Quercus sessiliflora
Quercus toza
Quercus ilex
Quercus suber
Cornus mas
Acer opalus
Acer campestre
Acer monspessulanum
Eucalyptus sp.
Grands érables
Érable sycomore
Érable plane
178
Fraxinus excelsior
Fraxinus oxyphylla
Fraxinus ornus
Pirus malus
Pirus communis
Pirus amygdalus
Sorbus aria
Sorbus aucuparia
Sorbus domestica
Laburnum anagyroides
Laburnum alpinum
Acer pseudoplatanus
Acer platanoides
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Nom français
Nom latin
Hêtre
Merisier
Fagus silvatica
Prunus avium
Prunus cerasus
Celtis australis
Morus alba, nigra
Corylus avellana
Juglans regia
Juglans nigra
Olea europaea
Ulmus campestris
Ulmus scabra
Ulmus laevis
Populus nigra, deltoides, trichocarpa
Populus sp.
Micocoulier
Mûrier
Noisetier
Noyer commun
Noyer noir
Olivier
Orme champêtre
Orme de montagne
Orme diffus (orme blanc)
Peupliers cultivés (et hybrides)
Peupliers d'Italie et divers non
cultivés
(ex. Peuplier blanc)
Platane
Robinier faux-acacia
Saules (toutes espèces sauf
rampantes
ou buissonnantes)
Tamaris
Tilleul à grandes feuilles
Tilleul à petites feuilles
Tremble
Platanus occidentalis
Platanus orientalis
Platanus acerifolia
Robinia pseudoacacia
Salix sp.
Tamarix gallica
Tilia platyphyllos
Tilia cordata
Populus tremula
2 – Conifères
Nom français
Nom latin
Cèdre de l'Atlas
Conifères exotiques d'un genre ou
d'une espèce autre que ceux
nommément désignés
Cyprès toujours vert
Épicéa commun
Épicéa de Sitka
Genévrier thurifère
If
Mélèze d'Europe
Mélèze du Japon
Cedrus atlantica
Pin à crochets
Pin cembro
Pin d'Alep
Pinus uncinata
Pinus cembra
Pinus halepensis
Pinus brutia
Pinus eldarica
Cupressus sempervirens
Picea abies
Picea sitchensis
Juniperus thurifera
Taxus baccata
Larix decidua
Larix leptolepis
179
Bouches-du-Rhône
180
Nom français
Nom latin
Pin Laricio de Corse
Pin Laricio de Salzmann
Pin maritime
Pin mugho
Pin noir d'Autriche
Pin pignon
Pin sylvestre
Pin Weymouth
Sapin de Douglas
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
Sapin pectiné
Pinus nigra ssp. laricio
Pinus nigra ssp. clusiana
Pinus pinaster
Pinus mughus
Pinus nigra ssp. nigricans
Pinus pinea
Pinus sylvestris
Pinus strobus
Pseudotsuga menziesii
Abies nordmanniana
Abies grandis
Abies alba
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
5. Exemples d'utilisation de résultats de l'inventaire
A. Courbes hauteur-âge
Parmi les mesures relevées sur le terrain figurent, notamment pour les peuplements
équiennes et purs :
• les mesures de hauteur d'arbres qui permettent de calculer la hauteur dominante,
égale à la moyenne des hauteurs des 100 plus gros arbres à l'hectare ;
• l'âge des arbres correspondants ;
• l'accroissement moyen en hauteur au cours des cinq dernières années de ces mêmes
arbres, d'après la longueur des cinq derniers verticilles.
À partir de ces données, il est possible, pour les essences dont l'effectif de l'échantillon est
assez grand, sur tout ou partie du département, d'établir des courbes donnant la hauteur en
fonction de l'âge. Elles ont la particularité de résulter de calculs prenant en compte non
seulement les hauteurs et les âges correspondants, mais aussi les accroissements en hauteur.
Cette méthode vise à supprimer l'inconvénient de celles qui sont basées sur les seuls âges
et hauteurs, dans les cas où les peuplements âgés les plus productifs sont peu représentés car
exploités à des âges inférieurs à l'âge où le sont les peuplements les moins productifs ; il
semble en effet que seuls soient maintenus sur pied à un âge avancé les peuplements dont la
croissance est la plus lente.
La méthode, prenant en compte l'accroissement mesuré sur les verticilles, semble en outre
atténuer les effets des erreurs de mesure des âges.
Les courbes sont obtenues au moyen d'un logiciel mis au point par ce qui était alors
l'antenne de recherches de l'IFN. Elles répondent au modèle indiqué dans la légende du
graphe. Celles dont le tracé est fourni correspondent, pour un âge de référence, à des hauteurs
en progression arithmétique.
Dans le département des Bouches-du-Rhône, les effectifs d'échantillons permettent
d'établir une famille de courbes pour le pin d’Alep.
181
Bouches-du-Rhône
Effectif = 141
Erreurs sur 5 ans :
Écart-type = 0,366 m
Écart relatif = 29,5 %
R2 = 0,367
Coefficients du modèle :
a = 2,405 1
b = 0,170 1
c = -0,015 3
Modèle : Log(L5) = a + bLog(H) + cA (GOMPERTZ modifié)
B. Tarifs de cubage
Les volumes des arbres recensables trouvés sur les placettes de terrain lors du troisième
inventaire forestier du département de la Savoie ont été calculés de deux manières
différentes :
• lorsque le nombre d'arbres d'une essence donnée et d'une catégorie de diamètre
donnée, éventuellement dans une région forestière donnée, était important au premier
et au deuxième inventaires, le volume des arbres de mêmes caractéristiques au
troisième inventaire a été calculé en fonction de la hauteur totale et de la
circonférence à 1,30 m, à l'aide de tarifs établis à partir des arbres mesurés aux deux
premiers inventaires ;
• lorsqu'il n'avait pas été possible d'établir de tarifs, des mesures complètes ont été
effectuées sur les arbres, de façon à déterminer le volume de leur tige par addition du
volume de plusieurs billons.
La formule générale des tarifs est la suivante :
1,8
1,2
V = A + B x D1,3 x Ht
dans laquelle les symboles ont la signification suivante :
V : volume en mètres cubes
A : coefficient propre au tarif
B : "
"
" "
D1,3 : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres
Ht : hauteur totale en mètres.
182
Inventaire forestier national
Troisième inventaire
Plusieurs tarifs ont été construits. Chacun d'eux possède un domaine de validité défini par :
• une essence ;
• une ou plusieurs catégories de propriété, en ne distinguant que public (relevant du
régime forestier) et privé ;
• éventuellement le type de l'arbre si c'est un feuillu, arbre de taillis ou arbre de futaie ;
• un ou plusieurs types de peuplement forestier ;
• une ou plusieurs régions forestières.
Les domaines de validité de tous ces tarifs ne sont pas disjoints et, pour un arbre donné
dont on connaît l'essence, le type, la catégorie de propriété, le type de peuplement et la région
forestière, on utilise le tarif dont le domaine de validité est le plus réduit contenant l'arbre en
question.
La publication des coefficients A et B et des domaines de validité des différents tarifs n'est
pas faite ici, mais ces données peuvent être fournies sur demande.
Indépendamment de ceux qui sont ainsi présentés, des tarifs peuvent être construits sur
commande pour un domaine défini par l'utilisateur. Les devis de ce type de prestation sont à
demander à la Direction de la valorisation de l'Inventaire forestier national (Cf. § 4.1, page
101).
C. Épaisseur d’écorce
L’épaisseur d'écorce a été mesurée sur tous les arbres mentionnés au paragraphe précédent
comme n'ayant pas été cubés au moyen de tarifs.
Ces mesures et celles réalisées lors du deuxième inventaire du département permettent de
construire des tarifs dont la formule générale est la suivante :
e=AxD+B
dans laquelle les symboles ont la signification suivante :
e : épaisseur d'écorce en mètres
A : coefficient propre au tarif
D : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres
B : coefficient propre au tarif.
On peut obtenir auprès de la Direction de la valorisation le devis d'établissement d'un tarif
pour un domaine donné.
183
Direction
Château des Barres
F – 45290 Nogent-sur-Vernisson
Tél. : +33 (0)2 38 28 18 00 – Fax : +33 (0)2 38 28 18 28
Courriel : [email protected]
Échelon interrégional de Montpellier
Place des Arcades – BP 1001
F – 34972 Lattes Cedex
Tél. : +33 (0)4 67 07 80 80 – Fax : +33 (0)4 67 07 80 90
Courriel : [email protected]
L’IFN sur Internet : http://www.ifn.fr
© Inventaire forestier national, 2005