Bouches-du-Rhône - Troisième inventaire forestier
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Bouches-du-Rhône - Troisième inventaire forestier
Inventaire forestier départemental Bouches-du-Rhône IIIe inventaire 2003 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL ________ DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE _______ RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE FORESTIER (2003) 2005 Troisième inventaire TABLE DES MATIÈRES 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT 9 1.1. Aperçu historique 1.2. Situation 1.3. Démographie 1.4. Aspects économiques 1.4.1. Agriculture 1.4.2. Industrie 1.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole 1.4.4. Secteur tertiaire 1.5. Aspects physiques 1.5.1. Relief 1.5.2. Climat 1.5.3. Hydrographie 9 10 10 11 11 11 12 12 12 12 14 14 2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT 2.1. Définitions 2.2. Données relatives à l'ensemble du département 2.3. Régions forestières 2.3.1. Chaînons calcaires méridionaux 2.3.1.1. Situation – Relief 2.3.1.2. Géologie – Pédologie 2.3.1.3. Climat 2.3.1.4. Paysage et végétation forestière 2.3.2. Plateaux de Provence 2.3.2.1. Situation – Relief 2.3.2.2. Géologie – Pédologie 2.3.2.3. Climat 2.3.2.4. Paysage et végétation forestière 2.3.3. Coteaux de Basse-Durance 2.3.3.1. Situation – Relief 2.3.3.2. Géologie – Pédologie 2.3.3.3. Climat 2.3.3.4. Paysage et végétation forestière 2.3.4. Bassin de l’Arc 2.3.4.1. Situation – Relief 2.3.4.2. Géologie – Pédologie 2.3.4.3. Climat 2.3.4.4. Paysage et végétation forestière 2.3.5. Plateau de Lambesc-Arbois 2.3.5.1. Situation – Relief 2.3.5.2. Géologie – Pédologie 2.3.5.3. Climat 2.3.5.4. Paysage et végétation forestière 2.3.6. Comtat 2.3.6.1. Situation – Relief 17 17 17 20 20 20 21 23 23 25 25 25 27 27 28 28 29 31 31 32 32 33 35 35 36 36 37 38 38 40 40 3 Bouches-du-Rhône 2.3.6.2. Géologie – Pédologie 2.3.6.3. Climat 2.3.6.4. Paysage et végétation forestière 2.3.7. Alpilles 2.3.7.1. Situation – Relief 2.3.7.2. Géologie – Pédologie 2.3.7.3. Climat 2.3.7.4. Paysage et végétation forestière 2.3.8. Plaine de la Crau 2.3.8.1. Situation – Relief 2.3.8.2. Géologie – Pédologie 2.3.8.3. Climat 2.3.8.4. Paysage et végétation forestière 2.3.9. Camargue 2.3.9.1. Situation – Relief 2.3.9.2. Géologie – Pédologie 2.3.9.3. Climat 2.3.9.4. Paysage et végétation forestière 2.4. Types de formation végétale 2.4.1. Définition 2.4.2. Types détaillés et types regroupés 2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département 2.4.3.1. Types de peuplement forestier 2.4.3.2. Types de lande 2.4.3.3. Types pastoraux 2.4.3.4. Type de peupleraie 2.4.4. Types regroupés de formation végétale définis dans le département 2.4.5. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément) 2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production 2.4.6.1. Futaie de pin d’Alep 2.4.6.2. Futaie de conifères indifférenciés 2.4.6.3. Futaie de feuillus avec ou sans taillis 2.4.6.4. Futaie de conifères avec feuillus 2.4.6.5. Taillis de chêne vert 2.4.6.6. Taillis de feuillus indifférenciés 2.4.6.7. Garrigue à chêne pubescent 2.4.6.8. Garrigue à chêne vert 2.4.6.9. Garrigue à pins indifférenciés 2.4.6.10. Non boisé ou boisé non cartographié 2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande 2.4.7.1. Types regroupés de lande 2.4.7.2. Autres classifications des landes et friches 2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole 2.5. Essences 2.5.1. Généralités 2.5.2. Répartition par région forestière 2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure 2.5.3.1. Généralités 2.5.3.2. Chêne pubescent 4 40 42 42 44 44 44 47 47 48 48 49 51 51 52 52 53 55 55 57 57 57 58 58 60 61 61 61 61 63 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 83 84 84 85 85 85 87 87 87 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.5.3.3. Chêne vert 2.5.3.4. Pin d’Alep 2.5.4. Répartition par classe d’âge 2.5.4.1. Généralités 2.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière 2.5.4.3. Pin d’Alep en futaie régulière 2.5.4.4. Taillis simple 2.5.4.5. Taillis en mélange avec futaie 2.6. Récolte 2.6.1. Estimations globales 2.6.2. Répartitions diverses 2.6.2.1. Répartition par catégorie de propriété 2.6.2.2. Répartition par essence 2.6.2.3. Répartition par type de peuplement 88 88 88 88 89 90 90 91 92 92 93 93 94 94 3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE 3.1. Généralités 3.2. L'exploitation forestière 3.3. Les sciages 3.4. Les emplois 3.5. Conclusion 95 95 95 96 96 96 4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE 4.1. Présentation des résultats 4.2. Calendrier 4.3. Échantillons utilisés 4.4. Précision des résultats 4.5. Tableaux relatifs à l’ensemble du territoire 4.6. Tableaux relatifs aux landes 4.7. Tableaux relatifs aux formations boisées de production 4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences 4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier 4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et d’exploitabilité des peuplements 101 101 101 102 102 103 107 111 111 129 141 5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS 5.1. Généralités 5.2. Régions forestières 5.3. Types de formation végétale 5.4. Usage du sol 5.5. Comparaisons relatives aux formations boisées 5.5.1. Surfaces boisées 5.5.2. Régime juridique de la propriété 5.5.3. Structure élémentaire 5.5.4. Types de peuplement forestier 5.5.5. Surfaces occupées par les essences 5.5.6. Volume 5.5.7. Production 149 149 149 149 149 154 154 154 155 155 156 158 159 5 Bouches-du-Rhône BIBLIOGRAPHIE 161 ANNEXES 1. Présentation générale de l'Inventaire forestier national A. Champ d'inventaire B. Opérations d'inventaire C. Sites inventoriés D. Types d'inventaire E. Données d'inventaire F. Domaines d'étude G. Manuels techniques H. Produits d'inventaire I. Applications et services 2. Lexique des termes utilisés 3. Précautions à observer dans l'utilisation des résultats 4. Liste nationale des essences forestières 5. Exemples d'utilisation de résultats de l'inventaire A. Courbes hauteur-âge B. Tarifs de cubage C. Épaisseur d’écorce 162 162 162 162 163 164 165 165 166 166 167 168 175 178 181 181 182 183 Les mots et expressions soulignés dans le texte sont définis à l'annexe 2, « Lexique des termes utilisés ». REMARQUE IMPORTANTE Dans les tableaux chaque résultat est calculé le plus exactement possible et présenté après avoir été arrondi à l'unité retenue (1 000 m³, 0,1 %, 50 m³/an, etc.). Cet arrondi est fait à la valeur la plus proche, indépendamment des autres, même lorsque le résultat donné dans une case du tableau dépend de résultats figurant dans d'autres cases du tableau. Il peut donc se faire, par exemple, que la valeur donnée pour un total ne soit pas égale au total des valeurs élémentaires. Par contre un résultat donné apparaît partout avec la même valeur. 6 Inventaire forestier national RÉGIONS FORESTIÈRES DU DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU RHÔNE Barbentane Maillane Tarascon Mollégès 6 run -B ue Aig St-Rémy-de-Provence au des îne Cha ôtes C Lamanon 4 Salon-de -Provence 8 Du ran 3 ne hô d-R an Gr St-Chamas Chaîn Trév e de la ares se Touloubre 5 Lançon -Provence Cha îne d' Coudoux La Fare -les-Oliviers Égu illes Berre -l'Étang St-Blaise Salin-de -Giraud Port-St-Louis -du-Rhône Entremont Plateau d' Arbois GolfeMartigues de Fos Bouc-Bel-Air Vitrolles Gardanne Chaîne 1 Chaîne de l'Estaque RÉGIONS FORESTIÈRES NATIONALES DE RATTACHEMENT 83.4 Chaînons calcaires méridionaux 83.3 Plateaux de Provence 04.6 Coteaux de Basse-Durance 13.4 Bassin de l’Arc 13.5 Plateau de Lambesc-Arbois 84.5 Comtat 13.7 Alpilles 13.8 Plaine de la Crau 13.9 Camargue N ÉE e de tagn Mon illeveyre e rs a M Grotte Huv e eaun Roquevaire Pic de Bertagne 4 e Gémenos e d ume aîn Aubagne Ch te-Ba Massif de la S Cuges-les-Pins e Font-Blanche sd r Cy St de e rre n Chaîn Ba stillo Roquefort a C -la-Bédoule la Gardiole : Cosquer Les Calanque s Cassis cap Can aille La Ciotat Troisième inventaire 7 RÉGIONS FORESTIÈRES DÉPARTEMENTALES 1 - Chaînons calcaires méridionaux 2 - Plateaux de Provence 3 - Coteaux de Basse-Durance 4 - Bassin de l’Arc 5 - Plateau de Lambesc-Arbois 6 - Comtat 7 - Alpilles 8 - Plaine de la Crau 9 - Camargue Marseille TER RA de l' Éto ile Allauch Marseille MÉ DI Trets 4 Piton du Roi 4 Marignane Châteauneuf -les-Martigues 1 ME R Montagne du Cengle Rousset Meyreuil Étang de Berre Martigues Port-de-Bouc Concors 4 Infernet Montagne Pic des Mouches Ste Victoire 4 Aix-en -Provence Arc Bois des Rièges Fos Peyrolles-lès-Provence 2 St-Chamas Istres Stes-Maries -de-la-mer St-Paul-de-Durance Rognes Lambesc Miramas e Ez ce R Cr Mallemort Eyguières St-Martin-de-Crau 9 don Ver Sénas VA 7 Mouriès Arles Golfe de Beauduc ) SE Plan d'Orgon Orgon St-Rémy-de-Provence Les Opiès ne hô LU Maillane Alpilles R tit Pe UC Coulon Noves Graveson Graveson RD Tarascon GA VA Châteaurenard Noves 7 M on ta gn et te e ôn Rh Bouches-du-Rhône 8 Inventaire forestier national Troisième inventaire 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT 1.1. Aperçu historique Le département des Bouches-du-Rhône est formé d'une partie de la Provence. Les peintures pariétales de la grotte Cosquer, qui n’a été découverte qu’au vingtième siècle, témoignent de la présence de population il y a plus de 27 000 ans. Pendant l’âge du bronze (1800 à 800 avant J.C.) le territoire est habité par les Ligures, descendants probables des populations néolithiques dont les premières traces datant de vers 6000 avant J.C. ont été trouvées sur le site de La Font-aux-Pigeons à Châteauneuf-lèsMartigues. À partir du septième siècle se produisent des infiltrations celtiques tandis que s’installent les Étrusques et les premiers Grecs. Massalia, qui deviendra Marseille, est fondée vers 600 ou par des Phocéens en accord, au moins selon la légende, avec la tribu celtique des Ségobriges. Les Celtes n’arrivent en nombre qu’au cinquième et quatrième siècles et se mêlent aux Ligures pour s’installer dans des oppidums sur des hauteurs fortifiées comme Saint-Blaise près de Fos et Entremont au nord d’Aix-en-Provence. Massalia devient rapidement une puissance cité commerciale qui fonde à son tour des comptoirs et pratique des échanges avec les peuples du nord. Mais, si la culture grecque se répand, les rapports avec les populations celto-ligures sont difficiles. Pour protéger les relations entre l’Italie et l’Espagne Massalia fait appel à Rome, qui conquiert à partir de 125 la future Provence tout en reconnaissant l’indépendance de la ville jusqu’en 49. La civilisation gallo-romaine est à son apogée au deuxième siècle, qui voit Arles profiter du déclin de Marseille. Les arènes d’Arles et la nécropole d’Alyscamps en témoignent. En 471 Arles est prise par les Wisigoths. Burgondes, Ostrogoths et Francs leur succèdent tandis que les invasions arabes commencent au huitième siècle. Un royaume de Provence érigé dans le bassin rhodanien en 835 échoit aux rois de Bourgogne puis devient partie de l’empire germanique en 1032. La Provence est cependant très liée au Languedoc qui relève des comtes de Toulouse mais l’union de l’Occitanie succombe à la rivalité des partis toulousain et catalan. Marseille reprend son essor au onzième siècle et redevient un port important, qui profite des Croisades. Aix-en-Provence devient une capitale administrative. En 1246 la Provence passe dans le domaine de la famille d’Anjou et connaît une période de prospérité, interrompue par des troubles pendant la deuxième moitié du quatorzième siècle. En 1450 Jacques Cœur installe des comptoirs à Marseille. En 1481 la Provence passe de la famille d’Anjou à la couronne de France. À l’époque où les guerres de religion déchirent le pays, l’ingénieur Salonnais Adam de Craponne fait creuser entre 1154 et 1559 un canal qui amène les eaux de la Durance dans la plaine de la Crau. Au dix-septième et au dix-huitième siècles la prospérité économique revient, malgré la grande peste de Marseille en 1720. L’Aixois Mirabeau est une grande figure de la Révolution française. En 1790 l’assemblée constituante crée le département des Bouches-du-Rhône, qui s’étendait alors au nord de la Durance avec Aix-en-Provence pour chef-lieu. Le rattachement à la France du Comtat et d’Avignon provoqua diverses modifications et les limites actuelles furent arrêtées en 1793, Marseille devenant le chef-lieu en 1800. 9 Bouches-du-Rhône Marseille, fédéraliste, se révolte contre la Convention et subit une répression violente. Elle souffre du blocus continental sous l’Empire, puis voit son activité stimulée par la conquête de l’Algérie et l’ouverture du canal de Suez. Pendant la seconde guerre mondiale Marseille subit des bombardements destructeurs. En 1965 le port autonome de Marseille crée l’ensemble portuaire de Fos, qui représente aujourd’hui la majorité de son trafic. Le parc naturel régional de Camargue est créé en 1970. 1.2. Situation Faisant partie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département des Bouches-duRhône a une superficie de 509 032 ha1 qui le place au soixante-quinzième rang des départements français. Il comprend 4 arrondissements, 57 cantons et 119 communes, dont la plus étendue de France, Arles. Il s'étend entre les parallèles 43°10' et 43°55' nord, et les méridiens 4°10' et 5°50' est. Il est limité à l’ouest par le Rhône, qui le sépare du Gard. Bordé sur plus de 120 km par la Méditerranée au sud, il confine au nord au département de Vaucluse dont il est séparé par la Durance et à celui du Var à l’est. Avec une forme trapézoïdale relativement régulière, il s’étend sur 70 km du nord au sud et 110 km d’est en ouest. 1.3. Démographie (Source : INSEE) Le département des Bouches-du-Rhône comptait 1 835 719 habitants en 1999, soit une densité de 361 habitants au kilomètre carré. C’est le troisième département le plus peuplé de France. La population urbaine représente 98,6 % de la population totale. 73,5 % de la population se trouve dans l’agglomération de Marseille-Aix-en-Provence, qui compte 1 349 772 habitants, dont 798 430 pour la seule commune de Marseille. Les autres agglomérations importantes sont celles d’Arles et de Martigues, tandis que plusieurs communes appartiennent à des unités urbaines qui s’étendent au delà des limites du département comme celles d’Avignon, Cavaillon, Beaucaire et La Ciotat. La population a subi des évolutions diverses depuis 1851. Le tableau suivant donne les chiffres disponibles depuis 1931 : Année 1931 1936 Population (milliers) 1 102 1 225 1946 972 1952 1975 1982 1990 1999 1 061 1 628 1 720 1 759 1 836 Après une relative stagnation entre 1982 et 1990 la population a de nouveau nettement augmenté entre 1990 et 1999. Cette augmentation n’est pas uniforme. Si l’agglomération de 1 10 La valeur utilisée pour le troisième inventaire forestier du département est celle de la BD-Ortho® de l'Institut géographique national. Elle diffère de celle retenue pour le premier inventaire (525 530 ha) qui était celle fixée par le Service central d'études et enquêtes statistiques du ministère de l'agriculture et par l'Institut géographique national, pour le deuxième inventaire (507 438 ha) qui avait été obtenue par planimétrage de carte, ainsi que de celle donnée par l'INSEE (508 749 ha). La surface du premier inventaire et celle qui figure dans la brochure de publication des résultats du deuxième comprennent l’étang de Berre. Inventaire forestier national Troisième inventaire Marseille-Aix-en-Provence a progressé de près de 20 000 habitants, la commune de Marseille a vu sa population rester pratiquement constante. Martigues et Arles perdent des habitants. 52 % des habitants ont moins de 40 ans. 1.4. Aspects économiques (Source : INSEE) 1.4.1. Agriculture La surface agricole utilisée en 2003 est de 160 140 ha se répartissant comme suit : • céréales 36 860 ha • oléagineux 4 210 ha • vergers 16 785 ha • vignes 11 430 ha • surfaces toujours en herbe 68 850 ha • jachère 11 850 ha • autres 10 155 ha Le territoire agricole non cultivé couvrait 25 370 ha. Les effectifs animaux en 2003 sont les suivants : • bovins 13 740 • porcins 24 130 • ovins 226 420 • caprins 2 640 • équidés 4 340 À l’exception des caprins, ces effectifs sont les plus forts de la région. Les principales productions ont été en 2003 : • blé dur 636 000 quintaux • riz 730 800 quintaux (68,5 % de la production française) • maïs 112 500 quintaux • tomates 229 250 t (28 % de la production française) • pommes 167 920 t • poires 42 020 t (22 % de la production française) • pêches, nectarines et brugnons 97 432 t (28 % de la production française) En 2000 on comptait 5 797 exploitations agricoles, contre 10 143 en 1988. Au 31 décembre 2002 le secteur agricole avait un poids relatif de 1,6 % dans l'activité économique, à raison du nombre des emplois, ce qui est inférieur à la moitié du taux pour l’ensemble de la France. 1.4.2. Industrie L'activité industrielle s'exerçait en 2002 dans 8 525 établissements, non compris ceux dont l'activité est la construction. 2 308 établissements relevaient des industries agricoles et alimentaires. L’activité est relativement variée, et il existe des établissements de taille très importante. On citera : • la construction aéronautique, avec Eurocopter à Marignane, qui compte plus de 5 000 salariés, ainsi que Dassault Aviation à Istres ; • la sidérurgie, avec Sollac Méditerranée à Fos-sur-Mer ; 11 Bouches-du-Rhône • le raffinage de pétrole et la pétrochimie, avec Shell à Berre-l’Étang, Total à Châteauneuf-lès-Martigues, BP à Lavéra et Esso à Fos-sur-Mer ; • les composants électroniques. La capacité de raffinage s’élevait en 2000 à 29 120 000 t, soit plus du quart de la capacité de l’ensemble de la France. Les industries agro-alimentaires emploient 12 327 personnes, l’ensemble du secteur industriel 87 453 personnes, ce qui lui donne un poids relatif de 12,0 %. 1.4.3. Bâtiment, génie civil et agricole 9 975 établissements exercent leur activité dans ce secteur. À côté d’entreprises artisanales on trouve des grands groupes qui emploient plus de 200 salariés. Il a un poids relatif de 5,1 % dans l'activité économique. 1.4.4. Secteur tertiaire 590 743 personnes travaillent dans le secteur tertiaire, où le tourisme et les activités qui lui sont liées tiennent une place importante. La capacité hôtelière est de 14 459 chambres homologuées, ce qui met le département au deuxième rang de la région. Le nombre des nuitées touristiques s’est élevé en 2003 à 44,3 millions, au troisième rang de la région. Ce secteur a un poids relatif de 81,3 % dans l'activité économique. 1.5. Aspects physiques 1.5.1. Relief Les Bouches-du-Rhône sont un département qui, sur le plan morphologique et lithologique, présente une nette dissymétrie entre un secteur occidental constitué de grandes plaines alluvionnaires et un secteur oriental où se juxtaposent de bas plateaux calcaires, des bassins sédimentaires agricoles et des plis d’orientation est-ouest, souvent d’altitude modeste. Le méridien de Salon-de-Provence sépare approximativement ces deux grands domaines. Au delà de cette dissymétrie d’ensemble, les différentes unités orographiques qui composent ce département peuvent être regroupées en quatre grandes régions naturelles. Les plaines Le sud de la plaine du Comtat, la Crau et la Camargue forment, de la basse vallée de la Durance à la mer, un ensemble quasi continu de vastes plaines alluviales, que seule domine la chaîne des Alpilles. Les dépôts qui couvrent ces plaines, apportés par le Rhône ou par la Durance, sont, pour les plus vieux, d’âge villafranchien. Ces derniers constituent la « Petite Crau », entre Saint-Rémy-de-Provence et Châteaurenard, ainsi que tout le secteur nord-ouest de la Crau proprement dite entre le flanc méridional des Alpilles, Arles et Saint-Martin-deCrau. Cette nappe villafranchienne est caractérisée par de gros galets de quartzite associés à des calcaires ou à des sables. Constituée de dépôts plus récents, puisque datés de l’interglaciaire Riss-Würm, la Crau de Miramas, comprise approximativement entre Salon-de-Provence, Fos-sur-mer et SaintMartin-de-Crau, correspond à l’ancien delta de la Durance débouchant au seuil de Lamanon. Quant aux dépôts du Quaternaire très récent de Camargue, ils sont formés, en arrière de cordons littoraux sableux, d’argiles grises associées à des lentilles de sable ou à des niveaux de tourbe. 12 Inventaire forestier national Troisième inventaire Alpilles – Montagnette Le chaînon calcaire des Alpilles, entre le Comtat et la Crau, possède les deux caractéristiques principales de tous les massifs provençaux : une direction est-ouest (plissement pyrénéo-provençal) et un relief vigoureux mais d’altitude faible (493 m). Constitué presque exclusivement de calcaire crétacé, hauterivien, barrémien et urgonien, ce pli présente, en outre, au sud-est, quelques pointements de calcaires et dolomies jurassiques, tandis que des grès et sables jaunes miocènes, interstratifiés avec des bancs calcaires ou conglomératiques, forment son extrémité occidentale. La Montagnette, pointement de calcaire crétacé émergeant des dépôts quaternaires du Comtat, peut être rattachée, par sa morphologie, ses roches et sa végétation, aux reliefs provençaux qu’elle prolonge et termine vers l’ouest. L’arrière-pays provençal Limité par la Durance au nord, la chaîne de l’Étoile au sud, l’étang de Berre et la Crau à l’ouest, l’arrière-pays provençal présente une succession de reliefs calcaires parfois vigoureux, dominant des bassins agricoles ou des plateaux faiblement ondulés. Cette morphologie crée un paysage varié mais compartimenté, dominé par la montagne SainteVictoire (1 011 m). Cette alternance de crêtes, de plateaux et de dépressions, reflet d’une structure complexe, atteste également de la succession de faciès lithologiques variés. Aux calcaires blancs et aux dolomies jurassiques qui forment la montagne Sainte-Victoire succèdent, vers le nord et vers l’ouest, les calcaires crétacés du massif de Concors ou de la chaîne des Côtes, ainsi que les calcaires blancs en dalles des chaînes de la Trévaresse et d’Éguilles. Ce sont par contre les calcaires éocènes gris et compacts ou noduleux qui, plus au sud, forment le plateau d’Arbois et la montagne du Cengle. Quant aux bassins et aux dépressions, domaine de la culture où ne subsistent que quelques bois de ferme et des parcs, ils se partagent entre un secteur où dominent les argiles crétacées, grises ou rouges à lentilles gréseuses (bassin de TretsGardanne) et un secteur envahi par les formations détritiques miocènes (argiles, limons, cailloutis, marnes sableuses, molasse du bassin d’Aix ou des coteaux de basse Durance). Les chaînons calcaires méridionaux De la baie de la Ciotat au golfe de Fos, des reliefs forment les « chaînes » provençales les plus méridionales du département : Estaque, Étoile, Saint-Cyr, Gardiole, qui n’atteignent que 780 m d’altitude au sommet de l’Étoile. Seule la chaîne de la Sainte-Baume, culminant dans le département au Pic de Bertagne, atteint 1 041 m d’altitude. Ces reliefs, vigoureux malgré leur faible élévation, enserrent le bassin sédimentaire d’Aubagne-Marseille, largement ouvert sur la mer et envahi par les argiles, les grès et conglomérats miocènes. Ceux-ci ont d’ailleurs été en partie recouverts par les terrasses alluviales de l’Huveaune. Ce sont par contre les grès, les marnes et les formations calcaréo-sableuses du Crétacé qui forment le petit bassin sédimentaire de La Ciotat, séparé de celui d’Aubagne par une puissante formation de calcaire urgonien. Cette dernière s’étend de la chaîne des Calanques jusqu’aux barres de Castillon, formant l’essentiel des roches de cette ligne de relief. Encore largement présent dans la chaîne de l’Estaque, joint aux calcaires et dolomies jurassiques, ce faciès urgonien ne se retrouve plus que sur le flanc sud-est de la chaîne de l’Étoile. Celle-ci, ainsi que celle de la Sainte-Baume, présente en effet, dans une structure complexe et faillée, une imbrication des différents faciès du Jurassique supérieur et du 13 Bouches-du-Rhône Crétacé : calcaires à lits dolomitiques, dolomies, calcaires blancs ou gris plus ou moins compacts. 1.5.2. Climat Le département des Bouches-du-Rhône s’inscrit presque entièrement du point de vue climatique dans le secteur méditerranéen provençal à l’exception de l’extrême nord-est du territoire qui relève de l’oro-méditerranéen subalpin limitrophe. Mais si le département est en premier lieu soumis à l’influence de la Méditerranée, mer fermée et relativement chaude, il se trouve aussi sur le trajet du mistral, vent froid du secteur ouest-nord-ouest à nord. Il subit l’influence des Préalpes proches qui s’ajoutent à celles de son relief, groupé dans son secteur oriental. Schématiquement on peut distinguer dans les Bouches-du-Rhône quatre sortes de climat : • dans la zone côtière englobant également l’étang de Berre, un climat présentant une sécheresse relative, tempéré par la mer en hiver, assez chaud en été ; la pluviosité varie de 400 à 630 mm en 50 à 60 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 14,5 et 15,5°C ; • dans la bordure rhodanienne, un climat plus humide, plus froid au nord en hiver, plus chaud au sud en été, d’amplitude moyenne marquée ; la pluviosité varie de 600 à 700 mm en 60 à 90 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 13,5 et 14,5°C ; • dans les pays de Salon et d’Aix-en-Provence, un climat modérément pluvieux mais plus froid notamment en raison du nombre de jours de gel en saison hivernale et printanière, d’assez forte amplitude moyenne ; la pluviosité varie de 600 à 650 mm en 70 à 80 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 12,5 et 13,5 C ; • dans les secteurs montagneux du nord-est et de l’est, un climat relativement humide, sauf dans la partie la plus proche de la mer, d’amplitude thermique plus forte que dans la zone précédente ; la pluviosité varie de 700 à 800 mm en 70 à 90 jours par an ; la température moyenne est comprise entre 11,5 et 13,5°C. Le vent dominant du département est le mistral, qui peut souffler en toute saison. Il est lié à l’établissement sur la France d’une circulation à composante nord-ouest entraînant des masses d’air qui s’engouffrent dans le couloir rhodanien où elles s’accélèrent pour diverger ensuite sur les plaines du bas Rhône, mais sont accélérées à nouveau par la dépression du golfe de Gênes et viennent balayer le littoral à l’est du fleuve. Froid et desséchant, il accentue les contrastes de versants dans un relief qui lui est dans l’ensemble perpendiculaire. Les précipitations sont apportées par les vents marins du sud et du sud-est, ainsi que par ceux du sud-ouest qui accompagnent souvent un caractère torrentiel. L'insolation, très forte comme sur tout le littoral, varie entre 2 700 et 2 900 heures par an. La nébulosité est très réduite. 1.5.3. Hydrographie L'orientation est-ouest des chaînes provençales a influencé, dans toute la moitié orientale du département, l'implantation du réseau hydrographique. La Durance, la Touloubre, l'Arc et l'Huveaune présentent en effet une orientation parallèle aux principales lignes de relief. Ces rivières, à l'exception de la Durance, ne sont que des cours d'eau secondaires dont le régime, directement dépendant de celui des précipitations, présente les mêmes excès. Ne transportant que quelques mètres cubes d'eau durant l'été, elles voient leur débit décupler lors du maximum pluviométrique d'automne. 14 Inventaire forestier national Troisième inventaire Les débits de la Durance et surtout du Rhône, régularisés par de nombreux ouvrages, sont beaucoup plus stables. Ces rivières, qui terminent ici leur cours et qui drainent le Comtat, la Camargue et la Crau, ainsi que le chaînon des Alpilles, ont un régime complexe résultant moins des conditions locales que de celles régnant en amont. 15 Bouches-du-Rhône 16 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT Les tableaux numérotés à l'aide de chiffres auxquels il est renvoyé dans ce chapitre sont ceux du chapitre 4 2.1. Définitions L'Inventaire forestier national appelle « usage » l'utilisation générale des sols suivant les catégories ci-après : • formation boisée de production ; • autre formation boisée ; • lande ; • peupleraie cultivée de production ; • terrain agricole ; • terrain sans production végétale ; • eau. L'usage est déterminé par observation sur photographies aériennes de placettes circulaires telles que leur rayon soit de 25 m au sol puis au sol sur un sous-échantillon. Les formations boisées, au sens de l'Inventaire forestier national, sont des formations végétales, principalement constituées par les arbres et les arbustes, répondant à des conditions qui définissent l'état boisé ou usage boisé : • arbres et arbustes doivent appartenir à des essences forestières figurant dans une liste limitative (donnée en annexe 4, page 178) ; • arbres et arbustes doivent posséder une forme forestière impliquant une tige individualisée, relativement droite, ramifiée seulement au-dessus d'un certain niveau (environ 1,5 m), sauf si le cas contraire est le résultat d'un traitement appliqué en vue d'une production déterminée (arbres têtards) ou d'une déformation naturelle (vent ou neige) n'empêchant pas l'exploitation normale des arbres ; • le couvert apparent des arbres forestiers recensables doit être d'au moins 10 % de la surface du sol ou, dans le cas de jeunes arbres forestiers non recensables (voir annexe 2, page 168), la densité doit être d'au moins 500 brins d'avenir à l'hectare, bien répartis, ou de 300 brins dans le cas de plantation à grand écartement ; • le peuplement doit avoir une surface minimale de 5 ares avec une largeur en cime de plus de 15 m. 2.2. Données relatives à l'ensemble du département Avec une superficie boisée de 108 655 ha le département des Bouches-du-Rhône a un taux de boisement de 21,3 %, nettement inférieur au taux moyen national (26,9 %), mais en augmentation par rapport à celui trouvé au deuxième inventaire en 1988 (19,1 %). Pour l'ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le taux moyen de boisement est actuellement de 42,8 %. Alpes-de-Haute-Provence 49,1 % 1999 Hautes-Alpes 34,0 % 1997 Alpes-Maritimes 52,3 % 2002 Bouches-du-Rhône 21,3 % 2003 Var 58,3 % 1999 Vaucluse 36,9 % 2001 17 Bouches-du-Rhône Les formations boisées de production couvrent dans le département des Bouches-du-Rhône 94 993 ha (87,4 % du total des formations boisées) et les autres formations boisées (forêt inexploitable et forêt à usage essentiellement récréatif) 13 663 ha (12,6 % du total des formations boisées). Les propriétés publiques (relevant du régime forestier) couvrent 53 117 ha dont 29 847 ha (56,2 %) sont boisés. Les propriétés domaniales représentent 5,4 % des propriétés publiques et les propriétés domaniales boisées représentent aussi 5,4 % des propriétés publiques effectivement boisées. Tableaux du chapitre 4 à consulter : 1 et 2 Les volumes sur pied et accroissements par essence pour l'ensemble du département sont donnés dans les tableaux 5 et 6 du chapitre 4. Ce sont des volumes bois fort sur écorce. Répartition par essence principale des surfaces de formations boisées de production Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 7 135 14 437 4 778 7,5 15,2 5,0 Total feuillus 26 350 27,7 Pin d'Alep Autres conifères 66 873 1 214 70,4 1,3 Total conifères 68 087 71,7 555 0,6 94 993 100,0 Temporairement non boisé Total La forêt de conifères est très majoritaire et le pin d’Alep est largement dominant. Le chêne vert est l’essence feuillue la plus représentée. Tableaux du chapitre 4 à consulter : 7 Répartition par structure des surfaces de formations boisées de production Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis 55 647 3 047 13 939 21 805 58,6 3,2 14,7 23,0 Total 94 437 99,4 555 0,6 94 993 100,0 Temporairement non boisé Total Tableau du chapitre 4 à consulter : 9 18 Inventaire forestier national Troisième inventaire Les résultats globaux de surfaces, volumes et production donnés dans le tableau ci-après sont destinés à faciliter la comparaison avec les tableaux analogues donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10 par type de peuplement forestier. Résultats généraux en surface, volume et production Forêts Forêts publiques Forêts privées Résultats Surface boisée de production (ha) Toutes propriétés Estimation Intervalle de confiance à 68 % ±2,4 % 28 961 66 031 94 993 207 348 555 Volume total sur pied (m³) 958 200 3 400 300 4 358 500 ±4,8 % Volume à l'hectare sur pied (m³) 33,1 51,5 45,9 ±5,4 % 5,9% 20,4% 73,7% 13,6% 18,0% 68,5% 11,9% 18,5% 69,6% 48 450 165 000 213 450 ±5,0 % Production à l'hectare (m³/an) 1,67 2,50 2,25 ±5,5 % Nombre de points inventoriés 409 665 1 074 Surface boisée de production temporairement vide (ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Le total de la surface boisée de production comprend celle qui est temporairement non boisée. C'est à elle que se rapportent les résultats à l'hectare, comme dans les tableaux 13.1 et 13.3 du chapitre 4. Le nombre des placettes comprend celles qui étaient, lors de l'inventaire, temporairement non boisées. Tableaux du chapitre 4 à consulter : 5 et 6, 13.0, 13.1, 13.2 19 Bouches-du-Rhône 2.3. Régions forestières 2.3.1. Chaînons calcaires méridionaux 2.3.1.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code 13.1 83.4 Département : Date Bouches-du-Rhône Var 2003 1999 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 110 332 89 819 29 779 61 764 27,0 68,8 200 152 91 543 45,7 224 La région des Chaînons calcaires méridionaux, située au sud-est du département en bordure de la Méditerranée, est un ensemble de reliefs constitués des chaînes provençales les plus méridionales, celles de l'Estaque, de l'Étoile, de Saint-Cyr et de la Sainte-Baume. Elles enserrent le bassin sédimentaire d'Aubagne-Marseille, drainé par la basse vallée de l'Huveaune. Le plus vaste après celui de l'Arc, ce bassin, largement ouvert sur la mer, est urbanisé sur plus de la moitié de sa surface. Les chaînes sont plus élevées vers l'est ou vers le nord, où elles culminent à 1 041 m dans le massif de la Sainte-Baume et à 781 m au sommet de l'Étoile, qu'au sud et à l'ouest. Les massifs méridionaux (chaîne de Saint-Cyr, mont de la Gardiole, massif de Font-Blanche) ne dépassent guère 600 m d'altitude mais les reliefs y ont une certaine vigueur. La chaîne de l'Estaque au nord-ouest de Marseille n'est qu'un plateau faiblement ondulé dont l'altitude moyenne est de l'ordre de 150 m. La région des chaînons calcaires méridionaux s'étend sous la même appellation dans le département du Var, où s’en trouve la plus grande partie boisée. Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône est de 110 332 ha1. C’est la plus étendue du département. 1 20 Les superficies des régions forestières indiquées dans les résultats du second inventaire (1988) sont différentes de celles mentionnées ici. Cet écart est dû au fait que la surface de référence du département au deuxième inventaire était elle-même différente, et en particulier, pour la région des Chaînons calcaires méridionaux, au fait que la surface de l’étant de Berre était comprise dans celle de la région (Cf. note 1, page 10). Inventaire forestier national Troisième inventaire Position topographique Classe d'altitude 900 - 1100 m Bas 700 - 900 m Versant 500 - 700 m 300 - 500 m Haut 100 - 300 m Terrain plat 0 - 100 m 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 0 10 20 30 40 50 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.1.2. Géologie – Pédologie Les nombreux mouvements tectoniques qui ont affecté la Provence jusqu’à la mise en place quasi définitive des Alpes et les différentes transgressions ou régressions de la mer ont favorisé les dépôts de sédiments. Parfois très épais, ces dépôts sont toujours liés à l’origine des matériaux et aux différents modes de sédimentation (marine, lacustre ou autres). Les différentes roches formées sont essentiellement des calcaires durs, souvent très purs (faciès urgonien), des calcaires argileux ou marneux, des marnes, des grès, des conglomérats, des brèches, des molasses, des sables…. Le calcaire urgonien, de couleur claire, d’origine récifale, déposé au Barémien, forme l’ossature de nombreux chaînons méridionaux tel que l’Estaque, la Gardiole, Marseilleveyre, la chaîne de Saint-Cyr. Le calcaire dolomitique et le calcaire marneux dominent à la SainteBaume, le grès et le calcaire marneux à Cap Canaille et à la montagne de Font-Blanche. Les collines et les plateaux autour de l’étang de Berre sont constitués de calcaires durs ou marneux du Crétacé souvent recouverts de dépôts plus récents du Tertiaire et du Quaternaire (sables, molasses, marnes, brèches, conglomérats, colluvionnements divers…). Des dépôts identiques se trouvent dans toutes les chaînes montagneuses, à la faveur de dépressions et dans les différents bassins ou vallées. Cette grande diversité de roches et de reliefs a engendré une grande variété de sols, le plus souvent calcimagnésiques : sols bruns, calcaires ou calciques, souvent peu épais, rubéfiés ou non, rendzines sur les versants rocheux très érodés, sols colluviaux ou alluviaux dans les vallées ou bas des pentes. Ces sols sont souvent érodés et tronqués. Quelques sols présentant des signes d’hydromorphie, parfois très marqués, se rencontrent autour de l’étang de Berre (terrains marécageux, parfois salés à phragmites et salicornes appelés sansouires). 21 Bouches-du-Rhône Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 22 Inventaire forestier national Troisième inventaire Les sols sont dans l’ensemble peu profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm] profond (> 65 cm) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.1.3. Climat Les précipitations augmentent au fur et à mesure que l’on s’éloigne du littoral, indépendamment de l’altitude, mais demeurent malgré tout relativement faibles (500 à 750 mm par an) et présentent un déficit estival très marqué. La température moyenne annuelle est très douce (13 à 14°C) et la proximité de la mer réduit l’amplitude thermique. On notera que le massif de la Sainte-Baume fait exception (pluviosité supérieure à 1 000 mm par an et température moyenne voisine de 11°C). 2.3.1.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 39,7 %, un peu supérieur à celui du département. Les ensembles boisés occupent les pentes et les crêtes et sont largement coupés de landes dont la grande extension (25 %) est une des caractéristiques de la région. Le pin d'Alep est l'essence principale, le reste revenant pour l'essentiel aux taillis simples de chêne vert ou de chêne pubescent. La forêt est fréquemment parcourue par des incendies qui sont la cause du développement des landes. Sur le flanc septentrional de la chaîne de la Sainte-Baume on trouve du pin sylvestre, ainsi que de rares îlots de hêtre et de charme. Les terres agricoles, cantonnées dans les dépressions, ne représentent que 9 % du territoire. La façade maritime de la région offre un paysage remarquable de corniches et de calanques. 23 Bouches-du-Rhône La répartition par essence ou groupe d'essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 1 341 1 445 62 5,4 5,8 0,2 Total feuillus 2 848 11,4 Pin d'Alep Autres conifères 21 785 271 87,5 1,1 Total conifères 22 056 88,6 Total général 24 904 100,0 La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 20 193 860 1 002 2 848 81,1 3,5 4,0 11,4 Total général 24 904 100,0 Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 24 904 143 84,5 0,5 Total formation boisée de production 25 047 85,0 4 733 15,9 29 779 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 24 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.2. Plateaux de Provence 2.3.2.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code Département : Date 13.2 83.3 Bouches-du-Rhône Var 2003 1999 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 29 780 112 901 19 520 77 077 65,5 68,3 142 680 96 597 67,7 232 La région des plateaux de Provence est située au nord-est du département des Bouches-du-Rhône. Elle fait partie de la région naturelle « Arrière-pays provençal » décrite au § 1.5.1. C'est un causse vallonné de 500 m d'altitude moyenne, l'altitude maximale de 1 011 m étant atteinte au pic des Mouches dans la montagne Sainte Victoire qui la domine au sud. Cette région fait partie d'un ensemble plus vaste qui s'étend pour la majorité dans le département du Var. Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône est de 29 780 ha. Classe d'altitude Position topographique 850 - 950 m Bas 750 - 850 m 650 - 750 m Versant 550 - 650 m 450 - 550 m Haut 350 - 450 m 250 - 350 m Terrain plat 150 - 250 m 0 20 40 60 80 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 0 10 20 30 40 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.2.2. Géologie – Pédologie La montagne Sainte-Victoire est constituée de terrains du Jurassique supérieur, que l'on retrouve sur les autres éléments dominants du relief. Le surplus de la région est formé de Néocomien et de terrains tertiaires (Miocène et Éocène). On retrouve toute la gamme des sols calcimagnésiques, ainsi que quelques régosols sur les dépôts d’argilites carbonatées, des sols profonds présentant quelques signes d’hydromorphie en position de piémont ou dans les dépressions et vallées. 25 Bouches-du-Rhône Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 26 Inventaire forestier national Troisième inventaire Les sols sont peu à moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm] profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.2.3. Climat Le climat est marqué par une grande amplitude thermique, due principalement à la faiblesse des températures hivernales. La région est séparée des influences maritimes par plusieurs chaînes et la vallée de la Durance est soumise à des vents violents. 2.3.2.4. Paysage et végétation forestière La région des Plateaux de Provence a un taux de boisement de 65,5 %, très supérieur à la moyenne du département et le plus élevé de toutes ses régions forestières. Les peuplements forestiers sont avant tout constitués de pin d'Alep et de chêne vert, très accessoirement de chêne pubescent. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 1 837 6 063 85 10,0 32,9 0,5 Total feuillus 7 984 43,3 Pin d'Alep Autres conifères 10 308 157 55,9 0,8 Total conifères 10 464 56,7 Total général 18 448 100,0 27 Bouches-du-Rhône La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) 6 279 436 4 956 6 777 34,0 2,4 26,9 36,7 18 448 100,0 Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple Total général Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 18 448 63,3 Total formation boisée de production 18 448 63,3 1 072 5,5 19 520 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.3. Coteaux de Basse-Durance 2.3.3.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) Code Département : Date 04.6 13.3 84.6 Alpes-de-Haute-Provence Bouches-du-Rhône Vaucluse 1999 2003 2001 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : Taux de boisement (%) totale boisée 56 904 39 722 43 574 20 965 12 559 14 869 36,8 31,6 34,1 140 201 48 393 34,5 125 Située à l'ouest des plateaux de Provence, la région des coteaux de Basse-Durance est comme eux une partie de la grande région naturelle « Arrière-pays provençal ». Elle se trouve immédiatement en aval en suivant le cours de la Durance, qui la limite, ainsi que le département, au nord. Les coteaux proprement dits, formés des « chaînes » de la Trévaresse et des Côtes, enserrent des dépressions. L'altitude maximale est de 490 m. La région des coteaux de Basse Durance s'étend également dans le département de Vaucluse, dans celui du Var et dans celui des Alpes-de-Haute-Provence où s’en trouve la plus grande partie. 28 Inventaire forestier national Troisième inventaire La superficie de la région dans le département des Bouches-du-Rhône est de 39 722 ha. Classe d'altitude Position topographique 425 - 475 m Bas 375 - 425 m 325 - 375 m Versant 275 - 325 m 225 - 275 m Haut 175 - 225 m 125 - 175 m Terrain plat 75 - 125 m 0 20 40 60 80 0 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 5 10 15 20 25 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.3.2. Géologie – Pédologie La plaine alluviale est essentiellement composée de dépôts récents (limons, sables, galets) dans le lit majeur de la Durance et de dépôts plus anciens du Quaternaire (alluvions fluviatiles rissiennes ou würmiennes). En remontant vers les reliefs on trouve les anciennes terrasses du fleuve (conglomérats, sables…) bien souvent recouvertes par des colluvions variées provenant de l’érosion des reliefs environnants. Ces reliefs sont constitués de dépôts du Secondaire (calcaires, calcaires marneux ou dolomitiques). Le calcaire urgonien apparaît à l’ouest de Salon-de-Provence ou de Sénas. Les molasses, les calcaires gréseux ou marneux, les conglomérats du Tertiaire sont également très abondants (faciès particulier de la pierre de Rognes). Un pointement basaltique est à signaler à l’est de cette ville. Des rendzines typiques sont présentes sur roche mère calcaire ou dolomitique, tandis que l'on retrouve des sols bruns sur les terrains du Miocène. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 20 40 60 80 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 29 Bouches-du-Rhône Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 20 40 60 80 100 120 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont peu à moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm) profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 30 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.3.3. Climat Les précipitations moyennes annuelles varient de 600 à 700 mm (670 mm à Mallemort). L’influence du mistral, qui remonte la vallée de la Durance, est assez marquée. La partie la plus à l’est subit encore les influences du climat montagnard méditerranéen de la région voisine. 2.3.3.4. Paysage et végétation forestière La région des Coteaux de Basse-Durance a un taux de boisement de 31,6 %, supérieur à la moyenne du département. C’est une région fortement agricole, où les terres cultivées et les pâturages occupent 42,6 % du territoire. Dans les boisements de production le pin d'Alep est prépondérant, les autres surfaces étant occupées par des taillis de chêne vert, chêne pubescent et autres feuillus, et accessoirement par quelques futaies feuillues. Les forêts sont fortement dégradées par les incendies qui les parcourent. De nombreuses ripisylves (série du peuplier blanc, de l’aulne et du saule) occupent les « iscles » des bords de la Durance. L’agriculture est essentiellement tournée vers la production maraîchère ou la production de fruits (très nombreux vergers) dans les zones où l’irrigation a été mise en place, comme la plaine de Mallemort. La vigne occupe les versants des collines. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Autres feuillus 1 734 1 280 15,1 11,1 Total feuillus 3 013 26,2 Pin d’Alep Autres conifères 8 409 91 73,0 0,8 Total conifères 8 500 73,8 11 514 100,0 Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple Total général Surface (ha) Taux (%) 6 232 664 2 931 1 687 54,1 5,8 25,5 14,7 11 514 100,0 31 Bouches-du-Rhône Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 11 514 74,3 Total formation boisée de production 11 514 74,3 1 045 8,3 12 559 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.4. Bassin de l’Arc 2.3.4.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code 13.4 Département : Date Bouches-du-Rhône 2003 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 47 059 14 917 31,7 47 059 14 917 21,7 155 Le bassin de l'Arc, qui fait également partie de l'arrière-pays provençal, est contigu au nord aux deux régions précédentes et est limité au sud par la chaîne de l'Étoile. De Meyreuil à Bouc-Bel-Air quelques reliefs secondaires séparent le bassin d'Aix-en-Provence, peu vallonné, de celui de Trets-Gardanne, plus tourmenté. Le point culminant est à 670 m au Pilon du Roi dans la chaîne de l'Étoile, en limite avec la région des Chaînons calcaires méridionaux. La superficie de la région est de 47 059 ha. 32 Inventaire forestier national Troisième inventaire Classe d'altitude Position topographique 650 - 750 m Bas 550 - 650 m 450 - 550 m Versant 350 - 450 m Haut 250 - 350 m 150 - 250 m Terrain plat 50 - 150 m 0 10 20 30 40 50 60 0 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 10 20 30 40 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.4.2. Géologie – Pédologie Deux grands ensembles géologiques peuvent être individualisés : • autour d’Aix-en-Provence les dépôts du Tertiaire sont dominants, essentiellement composés par des argiles souvent très colorées, des calcaires parfois dolomitisés, des sables, des conglomérats, des molasses, des marnes avec parfois quelques gisements de lignite ou de gypse ; • des dépôts du Secondaire constituent l’essentiel du substrat autour de Gardanne et de Trets, calcaires, argiles, grès, sables, conglomérats… ; de très nombreux filons de lignite, intercalés dans ces dépôts calcaires de la fin du Secondaire ont été exploités dans le bassin minier de Gardanne ; le long des cours d’eau ces formations sont recouvertes par des alluvions fluviatiles plus ou moins récentes ; le colluvionnement est important dans les dépressions ; on retrouve toute la gamme des sols déjà décrits dans les régions voisines ; les anthroposols apparaissent sur les nombreux terrils de mine qui ont bien souvent été plantés. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 33 Bouches-du-Rhône Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont peu à moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm) profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 34 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.4.3. Climat L’influence maritime est peu marquée. Les températures moyennes annuelles oscillent autour de 13°C. Les précipitations moyennes annuelles varient de 600 à 700 mm. Le climat des bassins d’Aix-en-Provence et de Gardanne peut être assez froid en hiver, ce qui augmente l’amplitude thermique. 2.3.4.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement du Bassin de l’Arc, 31,7 %, est supérieur à la moyenne du département. Le pin d’Alep est l’essence la mieux représentée, avec le chêne pubescent. Le chêne vert est assez rare. Les forêts n’occupent que les collines et les zones où le relief souvent rocheux et accidenté ne permet pas les cultures. Les incendies fréquents ont favorisé la garrigue à chêne kermès. La culture domine dans les paysages (35,7 % du territoire). La vigne (Côtes de Provence) demeure prépondérante mais de nombreux travaux d’irrigation ont permis le développement du maraîchage, des vergers, des champs de céréales… Les ripisylves sont abondantes le long des rivières (peupliers blancs, aulnes, frênes, saules….). La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Autres feuillus 1 289 796 11,1 6,8 Total feuillus 2 085 17,9 Pin d’Alep Autres conifères 9 213 367 79,0 3,1 Total conifères 9 581 82,1 11 666 100,0 Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple Total général Surface (ha) Taux (%) 7 269 186 2 783 1 428 62,3 1,6 23,9 12,2 11 666 100,0 Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : 35 Bouches-du-Rhône Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 11 666 90,2 66 0,5 Total formation boisée de production 11 732 90,8 3 185 21,4 14 917 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.5. Plateau de Lambesc-Arbois 2.3.5.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code 13.5 Département : Date Bouches-du-Rhône 2003 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée 43 538 12 126 43 538 12 126 Taux de boisement (%) 27,9 27,9 121 Situé dans l'arrière-pays provençal, le plateau de Lambesc-Arbois prolonge à l'ouest le bassin de l'Arc. C'est un plateau faiblement ondulé, qui s'étend des coteaux de Basse-Durance à la chaîne de l'Estaque, séparé en deux parties par la vallée de l'Arc, et d'une altitude moyenne de 150 m. L'altitude maximale, de 306 m, est atteinte au sud de la chaîne de la Trévaresse. La surface de la région est de 43 538 ha. Classe d'altitude Position topographique 275 - 325 m Bas 225 - 275 m Versant 175 - 225 m 125 - 175 m Haut 75 - 125 m Terrain plat 25 - 75 m 0 10 20 30 40 50 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 36 0 5 10 15 20 25 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.5.2. Géologie – Pédologie L’ensemble du plateau d’Arbois est constitué de dépôts du Tertiaire (Éocène inférieur caractérisé par des calcaires, des marnes, des sables, des poudingues et des brèches). La partie sud est essentiellement composée de calcaires très colorés, parfois marmorisés (aspect du marbre), en mélange avec des marnes rouges (dénommées calcaires de Vitrolles). La zone des collines plus au nord est formée par des dépôts du Secondaire (calcaires, calcaires marneux, marnes), dominés par une longue barre rocheuse de calcaire urgonien qui s’étend de Coudoux à Saint-Chamas. Les plaines sont formées de dépôts plus récents du Tertiaire (molasses, marnes sableuses) ou du Quaternaire (alluvions et colluvions). Sur le plateau d’Arbois, les sols lithochromes rouges sont assez nombreux (couleur rouge du substrat en place ou nombreux dépôts de résidus de bauxite). Ils ne doivent pas être confondus avec les sols fersiallitiques qui sont en place sur les plateaux de calcaire dur. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 37 Bouches-du-Rhône Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 20 40 60 80 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont dans l’ensemble peu à moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm) profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.5.3. Climat Les températures moyennes annuelles sont très douces, soumises aux influences régulatrices de la mer. À Salon-de-Provence la température moyenne annuelle est de 13,7°C. Les précipitations annuelles restent assez faibles (550 à 600 mm par an). La zone en bordure de l’étang de Berre est beaucoup plus tempérée et relativement sèche. 2.3.5.4. Paysage et végétation forestière La région du Plateau de Lambesc-Arbois a un taux de boisement de 27,9 %, supérieur à la moyenne du département. Les peuplements sont surtout composés de pin d’Alep. Le chêne vert et le chêne pubescent restent accessoires. La surface des landes est sensiblement égale à celle des forêts. Les reboisements effectués notamment sur le plateau d’Arbois ont très souvent échoué. De fréquents incendies parcourent cette région et favorisent l’érosion des sols. On retrouve les ripisylves provençales le long des cours d’eau. 38 Inventaire forestier national Troisième inventaire L’agriculture qui occupe 23,9 % du territoire est tournée surtout vers les vergers, la vigne, les céréales et le maraîchage. Elle a tendance à diminuer du fait de l’urbanisation très importante. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne vert Autres feuillus 1 138 897 11,8 9,3 Total feuillus 2 035 21,1 Pin d’Alep 7 607 78,9 Total conifères 7 607 78,9 Total général 9 642 100,0 La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 7 241 174 700 1 527 75,1 1,8 7,3 15,8 Total général 9 642 100,0 Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 9 642 68,7 286 2,0 Total formation boisée de production 9 929 70,7 Autre formation boisée 2 198 18,1 12 126 100,0 Total général Tableaux à consulter : 3, 7 39 Bouches-du-Rhône 2.3.6. Comtat 2.3.6.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code 13.6 84.5 Département : Date Bouches-du-Rhône Vaucluse 2003 2001 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 40 458 118 312 1 111 8 184 2,7 6,9 158 860 9 295 5,9 17 La région du Comtat est la plus septentrionale du département. Elle appartient à la grande région naturelle des plaines décrite au § 1.5.1. Elle est limitée au sud par la chaîne des Alpilles. Le chaînon de la Montagnette au sud de Barbentane n'en fait pas partie. C'est une plaine située au confluent de la Durance et du Rhône, dont l'altitude décroît de l'est à l'ouest. L'altitude maximale est de 109 m, entre Noves et Chateaurenard. Elle relève d'un ensemble plus vaste qui s'étend également dans le département de Vaucluse où en est située la plus grande partie. Sa surface dans le département des Bouches-du-Rhône est de 40 548 ha. Classe d'altitude Position topographique Bas 125 - 175 m Versant 75 - 125 m Haut 25 - 75 m Terrain plat 0 - 25 m 0 10 20 30 40 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 0 10 20 30 40 50 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.6.2. Géologie – Pédologie Les alluvions du Quaternaire composent la grande majorité des substrats. Au débouché de la Clue d’Orgon, la Durance, après sa capture par le Rhône à la fin du Würm (Quaternaire) a constitué une plaine alluviale assez large où l’on distingue des secteurs assez différents : • de Plan-d’Orgon à Noves et Mollégès, des dépôts très caillouteux forment un ensemble dénommé « Crau de Mollégès » ; • sur la rive gauche de la Durance, des limons parfois argileux dominent ; • autour de Châteaurenard, les limons sont mélangés au sable ; • au sud de Noves, dans la zone plus humide des Paluds, les alluvions plus récentes et des terrains plus ou moins marécageux (avec parfois de la tourbe) sont prédominants. Au sud-ouest de Châteaurenard (plaine de Graveson et de Maillane), au-delà des alluvions récentes précédemment décrites, des formations alluvionnaires plus anciennes ont été 40 Inventaire forestier national Troisième inventaire déposées par le Rhône et la Durance (l’ancien lit de ces deux fleuves était situé dans cette zone). D’amont en aval, elles sont assez bien différenciées : très caillouteuses au nord de Maillane, limoneuses et sableuses au sud. Le piémont nord des Alpilles est composé de colluvions provenant des calcaires qui composent les reliefs dominants et de dépôts molassiques que l’on retrouve également sur une bande qui rejoint Saint-Rémy à Châteaurenard. De nombreux sols alluviaux, souvent chargés en cailloux et présentant parfois des phénomènes d’hydromorphie, se rencontrent sur ces formations. Au-delà des zones les plus basses, très souvent inondées, ils ont subi une certaine évolution vers la brunification. On note la présence de sols parfois très marécageux dans les parties non drainées pour l’agriculture. Autour de Saint-Rémy, quelques sols fersiallitiques apparaissent sur les calcaires durs. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 41 Bouches-du-Rhône Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 20 40 60 80 100 120 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont moyennement profonds à profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm) profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.6.3. Climat Le climat de type méditerranéen est fortement marqué par le mistral. Les précipitations moyennes annuelles sont voisines de 650 mm. Les températures présentent des écarts assez importants entre le pied des Alpilles (12,9°C à Saint-Rémy) et la bordure de la Durance (14,6°C à Châteaurenard). 2.3.6.4. Paysage et végétation forestière La région du Comtat a un taux de boisement extrêmement faible de 2,7 %. C’est le moins élevé de toutes les régions forestières du département. La région est essentiellement vouée à la culture des fruits et des légumes. Les parcelles sont protégées par de nombreux brise-vent. Le pin d’Alep constitue l’essence principale des rares peuplements forestiers de production avec présence de chêne vert. On rencontre ici aussi les ripisylves provençales. 42 Inventaire forestier national Troisième inventaire La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Total feuillus 448 50,0 Pin d’Alep 448 50,0 Total conifères 448 50,0 Total général 896 100,0 La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 173 243 193 287 19,3 27,2 21,5 32,1 Total général 896 100,0 Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 896 16,1 Total formation boisée de production 896 16,1 Autre formation boisée 215 19,3 1 111 100,0 Total général Tableaux à consulter : 3, 7 43 Bouches-du-Rhône 2.3.7. Alpilles 2.3.7.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code Département : Date 13.7 Bouches-du-Rhône 2003 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 25 366 11 349 44,7 25 366 11 349 44,7 134 La région des Alpilles, au sud du Comtat, est formée de deux parties : • la chaîne des Alpilles proprement dite qui présente, malgré une altitude modeste, un relief vigoureux et très fracturé ; les falaises du chaînon principal s'élèvent brutalement au dessus de Saint-Rémy-de-Provence, alors que vers le sud une série de paliers successifs, faits de crêtes secondaires enserrant de petites dépressions, permet d'atteindre la Crau ; • la Montagnette, accident de terrain enclavé dans la plaine du Comtat qui culmine à 162 m. Le chaînon principal se prolonge vers l'est, jusqu'à la Durance, par une plaine de 250 m d'altitude moyenne. L'altitude maximale de 493 m est atteinte aux Opiès. La surface de la région est de 25 366 ha. C’est la moins étendue du département. Classe d'altitude Position topographique 325 - 375 m Bas 275 - 325 m 225 - 275 m Versant 175 - 225 m 125 - 175 m Haut 75 - 125 m 25 - 75 m Terrain plat 0 - 25 m 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 0 5 10 15 20 25 30 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.7.2. Géologie – Pédologie Le chaînon des Alpilles présente une structure anticlinale formée essentiellement dans sa partie médiane de calcaires du Secondaire présentant des faciès très différents. La partie ouest 44 Inventaire forestier national Troisième inventaire (de Saint-Étienne-du-Grès à Aureille) est composée dans sa grande majorité de calcaire du Crétacé moyen (calcaire compact en gros bancs, parfois argileux, calcaire marneux…). La zone orientale (d'Aureille à Orgon) est constituée de calcaire du début du Crétacé : calcaire urgonien en référence à la ville d'Orgon. Il est parfois très épais (plus de 500 m dans cette partie des Alpilles) et est caractérisé par sa couleur (patine blanche ou très claire) et sa composition : à la base des calcaires très fins (micritiques) avec parfois des passées de silex, puis des calcarénites (calcaires un peu plus grossiers). Au-dessus, se développe la formation de calcaire à rudistes constituant l’Urgonien sensu stricto (calcaire plus grossier à éléments supérieurs à 2 mm). Ce calcaire urgonien est exploité dans de nombreuses carrières autour de la ville d’Orgon. Quelques filons de bauxite apparaissent en bordure de ces formations. Les flancs de cet anticlinal sont composés de formations plus récentes qui ennoient ces dépôts du Secondaire, parfois sur de grandes épaisseurs : • des formations meubles, indurées ou non, ou sableuses de type molassique ; • des dépôts argileux (compacts ou de type argilite) souvent très colorés, parfois à passées gréseuses ; • des calcaires à pâte fine d’origine lacustre ; • des conglomérats, des brèches à ciment calcaro-gréseux ; • des sables et des éléments détritiques très variés ; • de nombreux colluvionnements en topographie favorable à l’accumulation. La grande majorité du massif de la Montagnette est constituée de calcaires du Crétacé, mais, vers le nord et à un degré moindre vers l’ouest, des apports marins du Miocène (Tertiaire) constitués de sable ou de molasses et des colluvions sont en place dans les parties basses. Les sols rencontrés sur ces substrats sont le plus souvent peu épais (lithosols, régosols, rendzines) du fait d’une érosion importante. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 20 40 60 80 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 45 Bouches-du-Rhône Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 20 40 60 80 100 120 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont peu à moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm] profond (> 65 cm) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 46 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.7.3. Climat Le climat méditerranéen est fortement marqué par le mistral. Les précipitations oscillent entre 600 mm et 700 mm par an. Les températures moyennes annuelles soulignent nettement les effets adret-ubac et varient de12,5 à 14,5°C. 2.3.7.4. Paysage et végétation forestière Les Alpilles ont un taux de boisement de 44,7 %, de plus du double de la moyenne du département. L’essence principale est le pin d’Alep. Les landes sont essentiellement composées de formations non boisées à chêne kermès. La végétation se rattache à la série méditerranéenne du chêne vert. Les terrains agricoles (12,1 % du territioire) occupent la plus grande partie des zones inter-collinaires et les bas de versant (vignes et oliviers abondants). Quelques reboisements de pin brutia ont été effectués. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne vert 2 239 20,6 Total feuillus 2 239 20,6 Pin d'Alep Autres conifères 8 484 120 78,2 1,1 Total conifères 8 604 79,4 10 843 100,0 Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple Total général Surface (ha) Taux (%) 7 316 279 1 009 2 239 67,5 2,6 9,3 20,6 10 843 100,0 47 Bouches-du-Rhône Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 10 843 45,2 60 0,2 Total formation boisée de production 10 902 45,4 446 3,9 11 349 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.8. Plaine de la Crau 2.3.8.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code Département : Date 13.8 Bouches-du-Rhône 2003 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 62 059 3 552 5,7 62 059 3 552 5,7 44 La plaine de la Crau est située au sud des Alpilles, entre le delta du Rhône et l'étang de Berre. C'est une région au relief presque uniformément plat. L'altitude maximale est atteinte en limite avec les Alpilles, vers 190 m. Sa surface est de 62 059 ha. Position topographique Classe d'altitude Bas 175 - 225 m Versant 75 - 125 m Haut 25 - 75 m Terrain plat 0 - 25 m 0 20 40 60 80 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 48 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.8.2. Géologie – Pédologie La Crau est qualifiée de « désert de cailloux ». Elle a été formée par l’ancienne plaine alluviale de la Durance qui, passant par le col de Lamanon, allait directement se jeter dans la mer (de la fin du Tertiaire au milieu du Quaternaire). La « Vieille Crau » (région d’Arles et d’Eyguières) au nord se caractérise par des formations détritiques de cailloutis calcaires du Villafranchien (fin du Tertiaire, début Quaternaire) et des galets de quartzite. Par suite du comblement de son cours primitif à l’ouest et de l’affaissement de la zone orientale, la Durance crée un nouveau delta qui va former la « Jeune Crau » (autour de Miramas) dont les formations à galets sont plus hétérogènes (surtout siliceuses), le plus souvent cimentées par une matrice carbonatée. Ces dépôts, surtout d’origine alpine, datent du milieu du Quaternaire (Riss et Würm). À la fin du Würm, par suite d’un abaissement du seuil d’Orgon, entre Alpilles et Luberon, le fleuve change une nouvelle fois son cours et il est capturé par le Rhône. Le seuil de Lamanon devient un col. Ponctuellement des formations plus anciennes (identiques à celles que l’on rencontre dans les Alpilles) émergent de ces alluvions et forment de petits reliefs boisés (autour de Mouriès, à l’est d’Arles…). Les sols de cette vaste plaine sont relativement homogènes, les matériaux parentaux étant pratiquement identiques. Ils sont rattachés aux grands ensembles des sols bruns, le plus souvent rubéfiés, carbonatés ou non. Des encroûtements formés par des galets cimentés limitent leur profondeur et par là-même leur réserve utile. Leurs caractéristiques initiales ne sont modifiées que par les travaux de mise en valeur qui ont été effectués. Une zone plus particulière est individualisée au contact des Alpilles. Elle est nommée « dépression du Marais des Baux ». Les sols sont caractérisés par l’abondance de l’eau, de la matière organique et des limons ou des complexes argilo-limono-sableux liés aux anciens marais qui occupaient cette partie. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 49 Bouches-du-Rhône Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 10 20 30 40 50 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont dans l’ensemble moyennement profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm] profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 50 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.8.3. Climat Le climat de la Crau correspond aux caractéristiques générales du climat méditerranéen : • longue période estivale chaude et sèche qui rend la plaine aride au moins trois mois par an, les précipitations se concentrant en deux maximums d’automne et de printemps ; • hiver relativement doux ; • ensoleillement important. La quasi-permanence des vents (le mistral souffle plus de cent jours par an), la topographie de plaine, l’absence de couvert forestier et les substrats à galets apparents accentuent encore le caractère xérique dominant. Les précipitations moyennes annuelles sont de 500 à 600 mm. La température moyenne reste élevée, comprise entre 14 et 15°C, et les hivers sont bien plus doux que dans la partie orientale du département. 2.3.8.4. Paysage et végétation forestière La plaine de la Crau a un taux de boisement très faible de 5,7 %. Il n’y a pas de terrain boisé relevant du régime forestier. Les feuillus sont surtout représentés par le chêne vert qui occupe principalement la zone ouest de la plaine et la partie nord au contact des Alpilles. Le pin d’Alep est très disséminé. Les landes présentent le plus souvent un aspect de garrigue boisée à chêne vert ou de garrigue non boisée à chêne kermès ou romarin. L’agriculture est très développée (64,2% du territoire). Au nord, suite à d’importants travaux d’assèchement des marais commencés dès le XVIème siècle, dominent les fruitiers, les céréales et la production de foin (le foin de la Crau est largement commercialisé dans toute la France et c’est le seul fourrage qui possède une appellation d’origine). Au sud, en raison d’un substrat plus caillouteux, l’élevage extensif des moutons est resté la principale richesse pendant plusieurs siècles. Cette forme d’élevage au sein d’une « steppe » a favorisé la création d’un écosystème bien particulier, le « coussous », qui est menacé aujourd’hui par le défrichement (création de nombreux grands vergers) et l’urbanisation. Le paysage agricole de la Crau est bien souvent découpé en parcelles abritées de la violence du vent par des rangées de cyprès et de peupliers qui forment de véritables palissades. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne vert Autres feuillus 2 201 497 67,8 15,3 Total feuillus 2 698 83,1 550 16,9 3 248 100,0 Total conifères Total général La répartition par structure est la suivante : 51 Bouches-du-Rhône Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 319 67 365 2 498 9,8 2,1 11,2 76,9 Total général 3 248 100,0 Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 3 248 18,2 Total formation boisée de production 3 248 18,2 303 8,5 3 552 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.9. Camargue 2.3.9.1. Situation – Relief ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE NATIONALE PAR DÉPARTEMENT Surface (ha) totale Code Département : Date 13.9 30.2 Bouches-du-Rhône Gard 2003 1993 Ensemble de la région * Nombre de relevés écologiques : boisée Taux de boisement (%) 110 628 45 610 3 743 796 3,4 1,7 156 238 4 539 2,9 22 La Camargue est la zone du delta du Rhône, presque entièrement située entre les deux bras principaux du fleuve, à l'est du département. Son altitude ne s'élève pas au-dessus de 10 m. Elle s'étend également, sous l'appellation de « Petite Camargue », dans le département du Gard. Sa superficie dans le département des Bouches-du-Rhône, où en est située la plus grande partie, est de 110 628 ha. 52 Inventaire forestier national Troisième inventaire Classe d'altitude Position topographique Bas Versant 0 - 25 m Haut Terrain plat 0 20 40 60 80 0 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 20 40 60 80 100 120 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 2.3.9.2. Géologie – Pédologie En dehors des calcaires ou calcaires marneux du Crétacé de la région d’Arles, le delta du Rhône est constitué de sédiments du Quaternaire qui ont recouvert les cailloutis plus âgés de l’ancien delta de la Durance (prolongement de la Crau). La mise en place de ces sédiments est étroitement liée aux divers mouvements de la mer (création de cordons littoraux) et au remblaiement des zones basses en aval de ces cordons, par des alluvions de nature très différente (limons, argiles, sables…). L’influence de l’eau est très importante sur l’évolution ou la répartition des sols, ils sont bien souvent peu évolués, plus ou moins marécageux, à structure sableuse ou limoneuse dominante. Les anthroposols (mise en culture pour la création des rizières) sont très étendus. Type de sols (regroupé) hydromorphes fersiallitiques podzolisés lessivés brunifiés calciques carbonatés jeunes 0 10 20 30 40 50 60 70 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 53 Bouches-du-Rhône Texture du sol argileuse limoneuse sur argile argilo-limoneuse limoneuse limono-sableuse argilo-sableuse sableuse indéterminée 0 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Type d'humus (regroupé) hydromorphe carbonaté mull dysmull moder dysmoder 0 20 40 60 80 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) Les sols sont dans l’ensemble profonds. Charge en cailloux et profondeur du sol très caillouteux (> 75 %) caillouteux (55 - 75 %) charge en cailloux inférieure à 55 % : superficiel (< 15 cm) peu profond (15 - 35 cm) moyen. profond (35 - 65 cm] profond (> 65 cm) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Fréquence relative à la surface boisée de production (%) 54 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.3.9.3. Climat L’influence de la mer toute proche marque les températures qui restent douces toute l’année (moyenne de 14,5°C). La moyenne annuelle des précipitations est inférieure à 600 mm. 2.3.9.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la Camargue est de 3,4 %, du même ordre de grandeur que celui des deux autres régions très peu boisées du Comtat et de la Plaine de la Crau. Les parties les plus boisées du delta du Rhône se rencontrent le long du fleuve sous forme de ripisylves à peupliers blancs dominants. Dans les zones marécageuses le tamaris peut constituer un couvert arboré. Au sud de l’étang de Vaccarès, le Bois des Rièges à genévriers de Phénicie constitue une curiosité botanique. Les terrains agricoles occupent près de 30 % du territoire et sont pour la plupart des champs de céréales (riz et blé). Les marais salants ont façonné le paysage de façon très particulière, notamment au sud-est. Étangs, sansouires et marais occupent plus de la moitié du territoire et l’élevage de taureaux est une activité traditionnelle. La répartition par essence ou groupe d’essences principales des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Tamaris Autres feuillus 2 167 832 66,1 25,4 Total feuillus 2 999 91,5 277 8,5 3 277 100,0 Total conifères Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 624 139 0 2 514 19,0 4,2 0,0 76,7 Total général 3 277 100,0 55 Bouches-du-Rhône Le tableau suivant reprend l'ensemble des formations boisées de la région : Catégorie de formation boisée Surface (ha) Taux (%) Production effectivement boisé Production temporairement non boisé 3 277 74,7 Total formation boisée de production 3 277 74,7 466 12,5 3 743 100,0 Autre formation boisée Total général Tableaux à consulter : 3, 7 56 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4. Types de formation végétale 2.4.1. Définition Un type de formation végétale peut être un type de peuplement forestier, un type de lande ou un type pastoral. Un type de peuplement forestier s'applique aux terrains où l'usage dominant est la formation boisée (de production ou autre) au sens de la définition du § 2.1, page 17. Un type de lande s'applique aux terrains où l'usage dominant est la lande, un type pastoral concerne, parmi les territoires où l'usage dominant est agricole, les formations pastorales (pâturage ou pacage). Les espaces qui ne sont pas concernés par ces divers types de formation − terrains agricoles autres que pâturages et pacages, terrains sans production végétale et eau − sont rattachés à un même type complémentaire. Un type de peuplement forestier est un ensemble continu ou discontinu, qui présente une unité suffisante du point de vue de son intérêt économique direct ou indirect et des problèmes qu'il pose pour sa mise en valeur et son exploitation dans le cadre de l'aménagement de l'espace rural. La distinction des types de peuplement repose essentiellement sur la structure et la composition en essences forestières, envisagées sur des ensembles ayant en général au moins 10 à 20 ha, cette taille minimale étant réduite à 2,25 ha pour les reboisements, les bois de ferme (« forêt paysanne ») et forêts-galeries, lorsque les limites avec les formations environnantes sont tranchées. Elle repose aussi sur le caractère de protection ou de production de la couverture du sol, d'une manière analogue à ce qui est pris en considération pour l'usage (Cf. § 2.1, page 17). Le même critère de surface minimale de prise en compte étant appliqué aux formations végétales non forestières et autres modes d'occupation du sol, les terrains réputés couverts par un type de peuplement forestier donné peuvent porter des peuplements de faible surface individuelle d'autres types, ou contenir des enclaves de lande, de terrain agricole ou improductives (naturellement ou artificiellement). Inversement, les terrains réputés couverts par un type de formation végétale non forestière ou sans production végétale peuvent contenir des enclaves à caractère forestier. Dans les types de peuplement forestier dénommés « boisements lâches » l'existence de parties non boisées est un élément de la définition. Elles peuvent représenter de 40 à 60 % de la surface de terrain concernée. 2.4.2. Types détaillés et types regroupés Au début des travaux d'inventaire dans un département est arrêtée une liste de types de formation végétale dite liste des types détaillés. Ces types sont utilisés pour dresser une carte thématique du territoire. Le tableau 12 du chapitre 4 donne, par région forestière et par catégorie de propriété, la surface effectivement boisée des formations boisées de production en fonction du type de peuplement, dans le cas où des mesures au sol ont été effectuées. Diverses répartitions de surfaces et de volumes sont données en fonction du critère de type de peuplement et d'autres critères dans les tableaux 12.1 (S) à 15.1 (P) du même chapitre. Les types de peuplement qui figurent en tête des lignes du tableau 12 et mentionnés dans les suivants correspondent à un ou plusieurs des types détaillés utilisés pour établir la carte thématique. Les regroupements sont effectués afin que l'on dispose dans chacun d'eux d'un nombre suffisant de placettes d'échantillonnage pour que les estimations obtenues soient 57 Bouches-du-Rhône encadrées par un intervalle de confiance d'amplitude acceptable. On les appelle aussi « types regroupés ». Les regroupements effectués sont indiqués au § 2.4.4, page 61. Pour l'étude des landes, on définit des types de lande suivant des règles données au § 2.4.7.1, page 83. 2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département 2.4.3.1. Types de peuplement forestier Les types de peuplement forestier ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. Une distinction supplémentaire est faite selon que l'élément cartographié présente ou non un caractère de production. • Futaie de feuillus − Futaie de feuillus Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sauf reboisement de moins de 40 ans. − Reboisement de feuillus de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de feuillus. • Futaie de conifères − Futaie de pin d’Alep Plus de 75 % de pin d’Alep dans le couvert, sauf reboisement de moins de 40 ans. − Futaie de conifères indifférenciés Plus de 75 % de conifères dans le couvert, sans que le pin d’Alep n'atteigne à lui seul cette valeur, et sauf reboisement de moins de 40 ans. − Reboisement de pin d’Alep de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de pin d’Alep. − Reboisement de pins indifférenciés de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de pins autres que pin d’Alep. − Reboisement de conifères indifférenciés de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de conifères autres que pins. • Futaie mixte − Futaie mixte de feuillus et conifères Au moins 50 % de feuillus de futaie dans le couvert, les conifères ayant un couvert compris entre 25 % et 50 %. − Futaie mixte de conifères et feuillus Au moins 25 % de feuillus de futaie et au moins 50 % de conifères dans le couvert. • Mélange de futaie de feuillus et taillis − Mélange de futaie de feuillus et taillis Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où les feuillus sont majoritaires, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu sans excéder 65 % de couvert relatif. 58 Inventaire forestier national Troisième inventaire • Mélange de futaie de conifères et taillis − Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (feuillus majoritaires) Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne vert est majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu, sans excéder 50 % de couvert relatif. − Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (conifères majoritaires) Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne vert est majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu et entre 50 % et 65 % de couvert relatif. − Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent (feuillus majoritaires) Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne pubescent est majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu, sans excéder 50 % de couvert relatif. − Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent (conifères majoritaires) Mélange à deux étages dans lequel le taillis, où le chêne pubescent est majoritaire, a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où le pin d’Alep occupe au moins 75 % du couvert, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu et entre 50 % et 65 % de couvert relatif. − Reboisement en bandes de pin d’Alep (feuillus majoritaires) Plus de 75 % de pin d’Alep comme essence introduite, plus de 50 % de feuillus dans le couvert libre du peuplement. − Reboisement en bandes de pin d’Alep (conifères majoritaires) Plus de 75 % de pin d’Alep comme essence introduite, plus de 50 % de conifères dans le couvert libre du peuplement. − Reboisement en bandes d’autres pins (feuillus majoritaires) Plus de 75 % de pin comme essence introduite sans que le pin d’Alep atteigne à lui seul cette valeur, plus de 50 % de feuillus dans le couvert libre du peuplement. − Reboisement en bandes d’autres pins (conifères majoritaires) Plus de 75 % de pin comme essence introduite sans que le pin d’Alep atteigne à lui seul cette valeur, plus de 50 % de conifères dans le couvert libre du peuplement. − Reboisement en bandes de conifères indifférenciés (feuillus majoritaires) Plus de 75 % de conifères comme essences introduites, sans que les pins n’atteignent à eux seuls cette valeur ; plus de 50 % de feuillus dans le couvert libre du peuplement. − Reboisement en bandes de conifères indifférenciés (conifères majoritaires) Plus de 75 % de conifères comme essences introduites, sans que les pins n’atteignent à eux seuls cette valeur ; plus de 50 % de conifères dans le couvert libre du peuplement. 59 Bouches-du-Rhône • Taillis − Taillis de chêne pubescent Plus de 75 % de chêne pubescent dans le couvert. − Taillis de chêne vert Plus de 75 % de chêne vert dans le couvert. − Taillis de feuillus indifférenciés Feuillus purs, sans que ni le chêne pubescent ni le chêne vert n'atteigne 75 %. • Garrigue ou maquis boisé − Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de chêne pubescent dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne. − Garrigue ou maquis boisé de chêne vert Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de chêne vert dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne. − Garrigue ou maquis boisé de pins Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de pins dans le couvert relatif, dans la zone méditerranéenne. • Espace vert urbain − Espace vert urbain Peuplements situés à l'intérieur ou à proximité immédiate des agglomérations urbaines ou des stations touristiques, ayant principalement un caractère récréatif. 2.4.3.2. Types de lande La définition des types de lande est fondée principalement sur les rapports des landes avec la forêt et, accessoirement, sur leurs rapports avec les terrains agricoles et sur leur végétation. Les types de lande ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. − Lande à phragmite Lande marécageuse, temporairement inondée, dont la végétation est composée majoritairement de phragmite. − Lande des terrains salés Lande des terrains rendus salés par l’eau de mer. − Inculte ou friche Délaissé de culture, au voisinage de terrains agricoles, généralement de petite étendue avec des limites nettes, ou friche proprement dite (culture récemment abandonnée et déjà embroussaillée). − Garrigue ou maquis non boisé Lande de surface supérieure à 4 ha située à l'intérieur ou en bordure de peuplements forestiers autres que des boisements lâches et formant elle- 60 Inventaire forestier national Troisième inventaire même la dominante du paysage, dans la zone phytogéographique « Zones méditerranéennes ». 2.4.3.3. Types pastoraux Alors que les types de peuplement forestier et les types de lande caractérisent respectivement les terrains qui portent en majorité une végétation arborée, arbustive ou buissonnante, un type pastoral se rapporte aux terres agricoles où se pratique un pâturage permanent, avec végétation herbacée comportant moins de 25 % de ligneux. Le type pastoral ci-après a été utilisé lors de la photo-interprétation. − Pelouse pastorale des garrigues Formation pastorale de plus de 4 ha située à l'intérieur ou en bordure de peuplements forestiers ou formant elle-même la dominante du paysage, dans la zone phytogéographique « Zones méditerranéennes ». 2.4.3.4. Type de peupleraie Les peupleraies de surface supérieure à 2,25 ha ont été cartographiées sous deux types spécifiques, selon qu’il s’agit ou non de peupleraie de production. 2.4.4. Types regroupés de formation végétale définis dans le département Le Tableau 2 de la page 62 indique les correspondances entre les types regroupés présentés au § 2.4.2, page 57, et les types détaillés utilisés pour la cartographie. On y utilise, lorsque cela suffit, les subdivisions du § 2.4.2. Ces regroupements sont utilisés dans tous les tableaux du chapitre 4 et dans ceux qui sont donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10. En vue des opérations de terrain qui ont fait suite à l'étude sur photographies aériennes, un échantillon a été tiré parmi les points centres des placettes sur lesquelles avait été déterminé l'usage. Lorsque l'usage était la « forêt de production » on a procédé sur les arbres de la placette aux mesures nécessaires pour obtenir les estimations de nombres d'arbres, surfaces terrières, volumes et accroissements. 2.4.5. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément) Les limites des éléments de type de formation végétale suivant la classification du § 2.4.3, page 58, ont été tracées sur les photographies aériennes prises pour l'inventaire du département en 1997 et numérisées. et peuvent être obtenues sous forme de fichier informatique, pour tout ou partie du département, au format vectoriel. L'exploitation des fichiers obtenus a permis d'établir et de publier une carte en couleur au 1/200 000, où figure en grisé le fond topographique de la carte de l'Institut géographique national au 1/250 000. Les types de formation végétale portés sur la carte au 1/200 000 sont les types regroupés du tableau de la page 62. Cette carte comporte également un carton au 1/1 000 000 des régions forestières départementales. 61 Bouches-du-Rhône Type regroupé Type(s) utilisé(s) en cartographie Futaie de pin d’Alep Futaie de pin d’Alep Reboisement en plein de pin d’Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de conifères indifférenciés Reboisement en plein de pins indifférenciés Reboisement en plein de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de feuillus Reboisement en plein de feuillus Mélange de futaie de feuillus et taillis Futaie de conifères avec feuillus Futaie mixte de feuillus et conifères Futaie mixte de conifères et feuillus Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne pubescent Reboisement en bandes de pin d’Alep Reboisement en bandes d’autres pins Reboisement en bandes de conifères indifférenciés Taillis de chêne vert Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Taillis de chêne pubescent Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue ou maquis boisé de chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Garrigue ou maquis boisé de pins Non boisé ou boisé non cartographié Espace vert urbain Types de lande Types de peupleraie Type pastoral Type complémentaire Tableau 2 62 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production 2.4.6.1. Futaie de pin d’Alep Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 11 057 24 773 35 830 37,7 % 141 144 285 51,4 % 547 700 1 821 200 2 368 900 54,4 % 49,5 73,5 66,1 Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères 0,2 % 4,8 % 95,0 % 2,5 % 5,9 % 91,6 % 2,0 % 5,6 % 92,4 % Production totale (m³/an) 29 850 85 750 115 600 Production à l'hectare (m³/ha/an) 2,70 3,45 3,25 Nombre de points inventoriés (y compris non boisés) 138 176 314 Surface boisée de production temporairement vide (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) ±3,5 % ±7,0 % ±7,8 % 54,2 % ±6,5 % ±7,4 % Surfaces La surface boisée de production du type « Futaie de pin d’Alep » figurant au tableau cidessus (35 830 ha) est située pour 31 % en forêt publique. C’est le type le plus répandu dans le département. Elle comprend 1 444 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les futaies de pin d’Alep ne sont absentes que de la Camargue. Elles sont le type le plus représenté dans toutes les autres régions forestières, sauf le Comtat et la Plaine de la Crau, et en particulier dans les Chaînons calcaires méridionaux (54 % de la surface boisée de production de la région et 38 % de celle du type). Tableaux à consulter : 12 et 12.1 63 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 93 % Pin d’Alep : 100 % Mélange de taillis et futaie : 6 % Futaie : Pin d’Alep : 100 % Taillis : Chêne pubescent : 50 % Chêne vert : 50 % Taillis simple : 1 % Chêne vert : 59 % Chêne pubescent : 41 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production sont un peu supérieurs aux moyennes du département, tout en restant dans des valeurs très faibles. (Cf. dernier tableau du § 2.2, page 17). 64 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.2. Futaie de conifères indifférenciés Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Toutes propriétés Forêts privées Total Résultats Surface boisée de production (ha) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 929 69 998 1,1 % ±23,0 % 6 500 1 200 7 700 0,2 % ±45,5 % 7,0 17,0 7,7 0,9 % 12,0 % 87,1 % 100,0 % 0,8 % 10,2 % 89,0 % Production totale (m³/an) 750 100 850 Production à l'hectare (m³/ha/an) 0,80 1,60 0,85 20 1 21 Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Nombre de points inventoriés ±50,9 % 0,4 % ±38,9 % ±45,2 % Surfaces La surface boisée de production du type « Futaie de conifères indifférenciés » figurant au tableau ci-dessus (998 ha) est située pour 93 % en forêt publique. C’est le type le moins représenté dans le département. Il est formé essentiellement de reboisements de moins de 40 ans (728 ha) presque uniquement en conifères. Localisation Les futaies de conifères indifférenciés sont situées pour leur plus grande part dans les Chaînons calcaires méridionaux et les Alpilles (respectivement 28 % et 27 % de la surface boisée de production du type). Elles sont absentes des Plateaux de Provence, du Comtat et de la Plaine de la Crau. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 65 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 94 % Pin d’Alep : 44 % Cèdre de l’Atlas : 26 % Pin pignon : 20 % Divers : 10 % Mélange de taillis et futaie : 6 % Futaie de pin d’Alep Taillis de chêne vert : 82 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare de ces peuplements jeunes ne peut être que très faible. La production à l’hectare indiquée n’est estimée qu’à partir des arbres déjà recensables. 66 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.3. Futaie de feuillus avec ou sans taillis Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 117 1 147 1 265 1,3 % ±23,2 % 33 700 182 600 216 300 5,0 % ±33,4 % 287,6 159,2 171,1 100,0 % 77,4 % 22,6 % 81,0 % 19,0 % Production totale (m³/an) 650 9 250 9 950 Production à l'hectare (m³/ha/an) 5,54 8,06 7,87 4 16 20 Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Nombre de points inventoriés ±40,7 % 4,7 % ±31,5 % ±39,1 % Surfaces La surface boisée de production du type « Futaie de feuillus avec ou sans taillis » figurant au tableau ci-dessus (1 265 ha) est située pour 9 % en forêt publique. Localisation Les futaies de feuillus, avec ou sans taillis, sont situées pour leur plus grande part en Camargue (36 % de la surface boisée de production du type), le reste se trouvant surtout dans les Coteaux de Basse-Durance et le Comtat, mais avec des surfaces faibles. Elles sont absentes du plateau de Lambesc-Arbois et des Alpilles. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 67 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 64 % Peupliers non cultivés : 89 % Divers : 11 % Mélange de taillis et futaie : 9 % Futaie : Chêne pubescent : 73 % Peupliers non cultivés : 27 % Taillis : Chêne pubescent : 73 % Peupliers non cultivés : 27 % Taillis simple : 27 % Frêne : 63 % Peupliers non cultivés : 37 % Volume sur pied et production brute Le volume et la production brute à l'hectare sont de très loin les plus élevés du département. L’effectif de l’échantillon, surtout en forêt publique, n’est cependant pas suffisant pour que les estimations soient significatives. 68 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.4. Futaie de conifères avec feuillus Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Surface boisée de production temporairement vide (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés (y compris non boisés) 1 840 10 074 66 Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 11 914 12,5 % 66 11,8 % 12,8 % 84 300 474 200 558 400 45,8 47,1 46,9 6,2 % 22,2 % 71,6 % 13,2 % 23,9 % 62,9 % 12,2 % 23,6 % 64,2 % 4 050 20 150 24 200 2,20 2,00 2,05 26 106 132 ±6,6 % ±9,8 % ±11,9 % 11,3 % ±9,0 % ±11,2 % Surfaces La surface boisée de production du type « Futaie de conifères avec feuillus » figurant au tableau ci-dessus (11 914 ha) est située pour 15 % en forêt publique. Localisation Les futaies de conifères avec feuillus sont situées pour la plus grande part dans les Plateaux de Provence, le Bassin de l’Arc et les Coteaux de Basse-Durance ( respectivement 30 %, 28 % et 20 % de la surface boisée de production du type). Elles sont absentes de la Camargue. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 69 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 35 % Pin d’Alep : 82 % Chêne pubescent : 17 % Divers : 2 % Mélange de taillis et futaie : 58 % Futaie : Pin d’Alep : 94 % Divers : 6 % Taillis : Chêne vert : 54 % Chêne pubescent : 45 % Divers : 1 % Taillis simple : 7 % Chêne pubescent : 55 % Chêne vert : 45 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont du même ordre que les moyennes du département. 70 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.5. Taillis de chêne vert Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 2 234 2 975 5 209 5,5 % ±10,5 % 76 700 83 600 160 300 3,7 % ±18,1 % 34,3 28,1 30,8 3,1 % 85,0 % 12,0 % 2,6 % 81,8 % 15,5 % 2,8 % 83,3 % 13,8 % 2 900 3 200 6 150 1,30 1,10 1,20 23 41 64 ±20,9 % 2,9 % ±18,2 % ±21,0 % Surfaces La surface boisée de production du type « Taillis de chêne vert » figurant au tableau cidessus (5 209 ha) est située pour 43 % en forêt publique. Localisation Les taillis de chêne vert sont situés pour plus des deux tiers dans les Plateaux de Provence (67 % de la surface boisée de production du type). Ils sont absents du Bassin de l’Arc, du Plateau de Lambesc-Arbois, du Comtat et de la Camargue. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 71 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Mélange de taillis et futaie : 20 % Futaie : Pin d’Alep : 82 % Chêne pubescent : 18 % Taillis : Chêne vert : 87 % Chêne pubescent : 13 % Taillis simple : 80 % Chêne vert : 96 % Chêne pubescent : 4 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont très voisins des moyennes du département en forêt publique, alors qu’ils sont nettement inférieurs en forêt privée. 72 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.6. Taillis de feuillus indifférenciés Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 1 907 2 532 4 439 4,7 % ±12,1 % 69 000 165 300 234 300 5,4 % ±18,8 % 36,2 65,3 52,8 16,7 % 63,1 % 20,2 % 27,4 % 63,3 % 9,3 % 24,3 % 63,2 % 12,5 % 2 750 7 800 10 550 1,45 3,10 2,35 42 33 75 ±22,4 % 4,9 % ±19,1 % ±22,6 % Surfaces La surface boisée de production du type « Taillis de feuillus indifférenciés » figurant au tableau ci-dessus (4 439 ha) est située pour 43 % en forêt publique. Elle comprend 41 ha de reboisement de moins de 40 ans dont 26 ha en conifères. Localisation Les taillis autres que de chêne vert sont situés pour moitié sur les Plateaux de Provence (50 % de la surface boisée de production du type). Le reste se répartit dans toutes les régions à l’exception du Plateau de Lambesc-Arbois, des Alpilles et de la Plaine de la Crau. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 73 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 13 % Chêne pubescent : 49 % Pin sylvestre : 24 % Frêne : 12 % Peupliers non cultivés : 12 % Cèdre de l’Atlas : 4 % Mélange de taillis et futaie : 14 % Futaie : Pin d’Alep : 62 % Chêne pubescent : 21 % Pin sylvestre : 18 % Taillis : Chêne pubescent : 61 % Chêne vert : 39 % Taillis simple : 73 % Chêne pubescent : 50 % Chêne vert : 34 % Divers : 16 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont légèrement supérieurs aux moyennes du département, plus nettement en forêt privée. 74 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.7. Garrigue à chêne pubescent Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 580 2 597 3 177 3,3 % ±16,5 % 9 000 39 100 48 100 1,1 % ±51,0 % 15,6 15,1 15,1 7,0 % 88,5 % 4,5 % 55,6 % 29,3 % 15,1 % 46,5 % 40,4 % 13,1 % Production totale (m³/an) 300 1 700 2 000 Production à l'hectare (m³/ha/an) 0,50 0,65 0,65 9 29 38 Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Nombre de points inventoriés ±53,6 % 0,9 % ±37,6 % ±41,1 % Surfaces La surface boisée de production du type « Garrigue à chêne pubescent » figurant au tableau ci-dessus (3 177 ha) est située pour 18 % en forêt publique. Localisation Les garrigues à chêne pubescent sont situées pour plus de la moitié dans les Chaînons calcaires méridionaux (51 % de la surface boisée de production du type). Le reste se répartit dans toutes les autres régions, sauf dans le Comtat, la Plaine de la Crau, les Alpilles et la Camargue. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 75 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 12 % Pin d’Alep : 54 % Chêne pubescent : 46 % Mélange de taillis et futaie : 13 % Futaie : Pin d’Alep : 66 % Chêne pubescent : 34 % Taillis : Chêne pubescent : 81 % Chêne vert : 19 % Taillis simple : 74 % Chêne pubescent : 67 % Chêne vert : 33 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare sur pied et la production à l’hectare sont extrêmement faibles. 76 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.8. Garrigue à chêne vert Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % 2 283 5 848 8 131 8,6 % ±10,8 % 31 500 91 800 123 300 2,8 % ±17,4 % 13,8 15,7 15,2 2,2 % 78,0 % 19,8 % 4,7 % 84,7 % 10,7 % 4,1 % 83,0 % 13,0 % 1 350 4 600 5 950 0,59 0,79 0,73 39 69 108 ±20,5 % 2,8 % ±20,8 % ±23,5 % Surfaces La surface boisée de production du type « Garrigue à chêne vert » figurant au tableau cidessus (8 131 ha) est située pour 28 % en forêt publique. Elle comprend 17 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation On trouve des garrigues à chêne vert dans toutes les régions mais principalement sur les Plateaux de Provence, dans les Alpilles et dans la Plaine de la Crau (respectivement 28 %, 19 % et 18 % de la surface boisée de production du type). Tableaux à consulter : 12 et 12.1 77 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 7 % Pin d’Alep : 100 % Mélange de taillis et futaie : 16 % Futaie : Pin d’Alep : 84 % Divers : 16 % Taillis : Chêne vert : 77 % Chêne pubescent : 18 % Ormes : 5 % Taillis simple : 77 % Chêne vert : 94 % Divers : 6 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont extrêmement faibles. 78 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.9. Garrigue à pins indifférenciés Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) 4 521 11 241 15 762 16,6 % 142 142 25,7 % 86 800 274 000 360 800 8,3 % 19,2 24,4 22,9 1,1 % 9,8 % 89,0 % 8,2 % 10,9 % 80,9 % 6,5 % 10,7 % 82,8 % 4 900 15 850 20 750 1,08 1,41 1,32 89 148 237 Surface boisée de production temporairement vide (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés (y compris non boisés) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % ±6,1 % ±10,6 % ±12,2 % 9,7 % ±9,9 % ±11,6 % Surfaces La surface boisée de production du type « Garrigue à pins indifférenciés » figurant au tableau ci-dessus (15 762 ha) est située pour 29 % en forêt publique. Elle comprend 116 ha de reboisements en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les garrigues à pins indifférenciés sont situées pour leur plus grande part dans les Chaînons calcaires méridionaux et sont assez importantes sur le Plateau de Lambesc-Arbois (respectivement 38 % et 18 % de la surface boisée de production du type). Il n’y en a pratiquement pas dans le Comtat. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 79 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 89 % Pin d’Alep : 93 % Divers : 7 % Mélange de taillis et futaie : 6 % Futaie : Pin d’Alep : 90 % Chêne pubescent : 10 % Taillis : Chêne vert : 71 % Chêne pubescent : 29 % Taillis simple : 5 % Chêne vert : 88 % Divers : 12 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied et la production brute à l'hectare sont très faibles mais les plus élevés des types de garrigue. 80 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.6.10. Non boisé ou boisé non cartographié Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts publiques Forêts privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) 3 493 4 775 8 268 8,7 % 62 62 11,1 % 13 000 267 400 280 400 6,4 % 3,7 56,0 33,9 0,2 % 99,8 % 43,4 % 21,6 % 35,0 % 41,4 % 20,6 % 38,0 % 1 000 16 500 17 500 0,29 3,46 2,12 19 46 65 Surface boisée de production temporairement vide (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de points inventoriés (y compris non boisés) Fraction Intervalle du de département confiance à 68 % ±20,6 % ±32,1 % ±38,1 % 8,2 % ±36,3 % ±41,7 % Surfaces La surface boisée de production du type « Non boisé ou boisé non cartographié » figurant au tableau ci-dessus (8 268 ha) est située pour 42 % en forêt publique. Elle comprend 320 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les boisements constitués de peuplements de surface inférieure à la surface minimale de représentation de 2,25 ha adoptée pour la carte des types de formation végétale sont situés dans toutes les régions mais pour leur plus grande part en Camargue, dans les Chaînons calcaires méridionaux et dans les Alpilles (respectivement 23 %, 23 % et 20 % de la surface boisée de production du type). Tableaux à consulter : 12 et 12.1 81 Bouches-du-Rhône Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement principale Futaie : 49 % Pin d’Alep : 88 % Divers : 12 % Mélange de taillis et futaie : 8 % Futaie : Pin d’Alep : 82 % Peupliers non cultivés : 11 % Chêne pubescent : 7 % Taillis : Chêne vert : 73 % Chêne pubescent : 16 % Frêne : 11 % Taillis simple : 42 % Tamaris : 54 % Chêne vert : 35 % Divers : 11 % Volume sur pied et production brute Si dans les forêts publiques le volume sur pied à l'hectare et la production sont insignifiants, on trouve en forêt privée des valeurs un peu supérieures à la moyenne du département. Une partie des boisements non cartographiés est formée de peuplements épars dans des terrains agricoles moins pauvres que les sols forestiers. 82 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande 2.4.7.1. Types regroupés de lande Les résultats concernant les terrains d'usage lande sont donnés dans les Tableaux 4.1 à 4.3 du chapitre 4. Ainsi qu'il a déjà été exposé, des placettes circulaires où l'usage est la lande se trouvent dans des zones qui sont des éléments d'un type de formation végétale autre qu'un type de lande. Le Tableau 3 ci-dessous indique les correspondances entre les types de lande portés dans la première colonne du Tableau 4.1 du chapitre 4 et les types détaillés de formation végétale utilisés en photo-interprétation. N'y figurent que les types détaillés où l'on a trouvé des terrains d'usage lande. Type de lande du chapitre 4 Type(s) détaillé(s) de formation végétale Forêt fermée Futaie de pin d’Alep Futaie de conifères indifférenciés Reboisement en plein de pin d’Alep Reboisement en plein de pins indifférenciés Reboisement en plein de conifères indifférenciés Mélange de futaie de feuillus et taillis Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (feuillus maj.) Futaie de pin d’Alep sur taillis de chêne vert (conif. maj.) Futaie de pin d’Alep sur taillis de ch. pubescent (feuil. maj.) Futaie de pin d’Alep sur taillis de ch. pubescent (conif. maj.) Reboisement en bandes de conif. indifférenciés (conif. maj.) Taillis de chêne pubescent Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue ou maquis boisé de chêne pubescent Garrigue ou maquis boisé de chêne vert Garrigue ou maquis boisé de pins Garrigue ou maquis Lande à phragmite Lande à phragmite Lande des terrains salés Lande des terrains salés Inculte ou friche Inculte ou friche Garrigue non boisée Garrigue non boisée Pelouse pastorale des garrigues Pelouse pastorale des garrigues Autre type Espace vert urbain Type complémentaire Tableau 3 83 Bouches-du-Rhône 2.4.7.2. Autres classifications des landes et friches Lors de la photo-interprétation des placettes circulaires, les points où l'usage du sol est la lande ont fait l'objet d'un classement de façon à distinguer parmi les landes celles qui sont associées à des forêts sans caractère de production. Des opérations de terrain analogues à celles qui ont été mentionnées au § 2.4.4, page 61, pour les placettes d'usage « formation boisée de production » ont été effectuées sur un échantillon des points d'usage « lande » examinés en photo-interprétation. Il s'agit essentiellement de landes associées à des peuplements forestiers, de sorte que la surface concernée est de 80 847 ha seulement (sur une surface totale de 88 372 ha). Ces landes ont été classées, par observation au sol sur des placettes de 20 ares, suivant deux séries de critères : • nature du terrain et pente ; • type écologique. Les résultats de ces observations sont donnés respectivement dans les Tableaux 4.2 et 4.3 du chapitre 4, par région forestière. 2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole Les Tableaux 1, 2 et 3 du chapitre 4 donnent les résultats disponibles concernant les terrains d'usage agricole. Alors que les terrains boisés et les landes se répartissent dans les types détaillés de formation végétale qui leur correspondent, les terrains agricoles sont cartographiés comme des types pastoraux (Cf. § 2.4.3.3, page 61) ou à l'aide du type complémentaire où se trouvent à la fois les terrains agricoles cultivés, les terrains sans production végétale et les surfaces en eau. Cependant, l’existence d’une surface minimale de représentation de 2,25 ha fait que certains terrains agricoles de surface réduite sont cartographiés sous des types de peuplement forestier ou des types de lande. 84 Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.5. Essences 2.5.1. Généralités Les peuplements forestiers contiennent en général plusieurs essences en mélange et, pour chaque peuplement, on peut définir une essence principale. Si le peuplement a une structure forestière élémentaire de mélange de futaie et de taillis, on peut définir une essence principale pour la partie futaie et une essence principale pour la partie taillis. Lorsqu'une surface est rapportée à une essence, il s'agit de la surface sur laquelle cette essence est principale, en convenant de ne prendre en compte que la partie de futaie dans les peuplements à structure de mélange de futaie et de taillis. 2.5.2. Répartition par région forestière Voir Tableau 4 page suivante. Pour chaque essence, la première ligne donne la surface où elle est principale (au sens du paragraphe précédent) dans chaque région et dans l'ensemble du département, et la seconde ligne la valeur relative par région. Les deux dernières lignes du tableau donnent les mêmes renseignements pour le total des essences. La surface de la première de ces deux lignes est donc la surface boisée de production de chaque région. Ce tableau correspond aux Tableaux 7(S) et 7(P) du chapitre 4 après regroupement des essences les moins représentées, des structures et des catégories de propriété. En comparant la deuxième ligne du tableau pour une essence donnée avec la deuxième ligne pour l'ensemble des essences on peut juger de l'abondance relative de cette essence dans les différentes régions. On constate ainsi que sont relativement abondants : • le chêne pubescent sur les Plateaux de Provence, dans les Coteaux de BasseDurance, le Bassin de l’Arc et le Plateau de Lambesc-Arbois ; • le chêne vert sur les Plateaux de Provence, dans les Alpilles et dans la Plaine de la Crau ; • le pin d’Alep dans les Chaînons calcaires méridionaux, les Coteaux de BasseDurance, le Bassin de l’Arc, le Plateau de Lambesc-Arbois et les Alpilles. 85 Bouches-du-Rhône 86 Surface absolue et relative par région forestière et par essence principale Région forestière Essence(s) Chêne pubescent (ha) Chêne vert (ha) Autres feuillus (ha) Pin d'Alep (ha) Autres conifères (ha) TOTAL (ha) Chaînons Plateaux calcaires de Provence méridionaux Coteaux de BasseDurance Bassin de l'Arc (ha) (ha) (ha) (ha) 1 341 18,6% 1 445 10,0% 62 1,3% 21 928 32,6% 271 22,3% 25 047 26,4% 1 837 25,5% 6 063 42,0% 85 1,8% 10 308 15,3% 157 12,9% 18 448 19,4% 1 734 24,1% 710 4,9% 569 11,9% 8 409 12,5% 91 7,5% 11 514 12,1% 1 355 18,8% 641 4,4% 155 3,2% 9 213 13,7% 367 30,3% 11 732 12,4% Plateau de LambescArbois Comtat 867 12,0% 1 138 7,9% 30 0,6% 7 893 11,7% 448 9,4% 448 0,7% 9 929 10,5% 896 0,9% Tableau 4 Alpilles Plaine de la Crau Camargue TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) 2 999 62,8% 69 0,1% 208 17,1% 3 277 3,4% 7 201 100,0% 14 437 100,0% 4 778 100,0% 67 363 100,0% 1 214 100,0% 94 993 100,0% 2 239 15,5% 8 544 12,7% 120 9,9% 10 902 11,5% 67 0,9% 2 201 15,2% 430 9,0% 550 0,8% 3 248 3,4% Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure 2.5.3.1. Généralités La distinction des types de peuplement forestier repose essentiellement sur la composition en essences forestières et la structure, mais avec des regroupements d'essences plus ou moins larges (voir les définitions au § 2.4.3.1, page 58), et en considérant des ensembles qui peuvent atteindre plusieurs hectares. En conséquence, même si la définition d'un type de peuplement forestier fait expressément référence à une essence, et même si le classement fait par photo-interprétation est sans aucune erreur, cette essence ne sera pas principale dans tous les peuplements qui ont été rattachés à ce type. Inversement on a vu, dans l'analyse par type de peuplement forestier, que des essences variées pouvaient être principales sur les éléments d'un même type. La même remarque s'applique à la structure. Dans le cas des mélanges de futaie et taillis, on peut déterminer une essence principale pour la partie en futaie et une autre (feuillue) pour la partie en taillis. Dans les tableaux qui suivent, les surfaces indiquées sont celles où l'essence concernée est principale dans la futaie. On trouve dans le Tableau 7.1 du chapitre 4 les surfaces des essences principales du taillis des mélanges. La répartition par type de peuplement forestier sera donnée pour les essences les plus répandues : chêne pubescent, chêne vert et pin d’Alep. La forme de la présentation oblige à indiquer toutes les estimations, même celles dont l'intervalle de confiance a une amplitude élevée. 2.5.3.2. Chêne pubescent Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Total Mélange de futaie et taillis Taillis 123 64 699 286 182 589 83 1 903 81 258 183 124 143 26 91 47 955 459 173 1 627 1 574 26 71 224 4 277 Total 123 64 81 1 416 356 2 038 1 900 52 751 354 7 135 Le chêne pubescent est surtout prédominant dans les taillis. 87 Bouches-du-Rhône 2.5.3.3. Chêne vert Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Total Mélange de futaie et taillis 81 99 181 Taillis Total 178 178 371 4 007 1 119 790 5 871 715 1 205 14 256 452 4 007 1 119 790 5 970 715 1 205 14 437 Le chêne vert est dominant presque uniquement en taillis (99 %). Il ne constitue pas de futaies. 2.5.3.4. Pin d’Alep Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Total 33 228 414 17 3 414 213 588 13 015 3 557 54 446 Mélange de futaie et taillis 2 016 61 6 419 846 372 275 1 095 789 555 12 427 Taillis Total 35 245 474 17 9 833 846 372 487 1 683 13 804 4 112 66 873 Le pin d’Alep est surtout prédominant en futaie (81 %). 2.5.4. Répartition par classe d’âge 2.5.4.1. Généralités Les mesures d'âge faites sur les placettes d'inventaire au sol ne portent que sur l'essence principale. Elles sont en général représentatives de l'âge du peuplement dans son ensemble. Elles n'ont véritablement d'intérêt que pour les peuplements réguliers qui sont aussi souvent des peuplements sensiblement équiennes : ce sont les futaies régulières et les taillis 88 Inventaire forestier national Troisième inventaire (taillis simples ou taillis des mélanges de futaie et taillis), étant entendu qu'il s'agit ici de la structure forestière élémentaire. Pour ces peuplements, la répartition de surfaces par classe d'âge est une donnée importante de l'aménagement des forêts car elle conditionne la gestion future ; en particulier, ce n'est que lorsque les surfaces par classe d'âge sont égales qu'un prélèvement égal à la production diminuée des pertes non récoltables est « normal » car il assure à la fois un rendement soutenu et le maintien du capital. Pour les feuillus, en raison de la dureté du bois, il est généralement impossible de mesurer avec précision, par sondage à la tarière, l'âge des arbres de diamètre supérieur à 35 cm. Il est alors estimé. Il en est de même pour certains conifères. L'analyse par classe d'âge a pu ainsi être effectuée pour le chêne pubescent et le pin d’Alep. Les principaux résultats de cette analyse sont résumés ci-après. Les surfaces sont données pour l'ensemble du département et des propriétés, par grande classe d'âge en pourcentage de la surface totale étudiée. Elles sont comparées aux surfaces relatives correspondant à une répartition équilibrée pour un âge d'exploitation donné, noté AE. Les distributions des surfaces par classe d'âge, ainsi établies pour l'ensemble du département, ne s'appliquent pas à des unités d'aménagement actuelles ni même envisageables, mais à des regroupements fictifs de peuplements discontinus très différents. Elles permettent cependant de faire ressortir de grandes tendances quant à la répartition par classe d'âge de la ressource forestière du département. Lorsque le mode principal de renouvellement est la régénération naturelle, la surface occupée par les premières classes d'âge peut ne pas refléter l'importance réelle de ce renouvellement. C'est en effet le plus souvent le peuplement adulte qui constitue la plus grande part du couvert, et c'est son âge qui est pris en compte. 2.5.4.2. Chêne pubescent en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface (%) Surface : 1 793 ha 35 30 25 20 15 10 5 0 0-19 20-39 40-59 60-79 80-99 100-119 120-139 140-159 160 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 160 ans La répartition laisse penser que les futaies de chêne pubescent sont des taillis vieillis. 89 Bouches-du-Rhône 2.5.4.3. Pin d’Alep en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 51 844 ha 35 Surface (%) 30 25 20 15 10 5 0 0-19 20-39 40-59 60 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 60 ans Le graphique est établi en tenant compte d’un âge d’exploitabilité de 60 ans. Mais les peuplements de pin d’Alep sont sans doute en majorité laissés à eux-mêmes. 2.5.4.4. Taillis simple Répartition par classe d'âge estimé Surface : 21 805 ha 60 Surface (%) 50 40 30 20 10 0 0à9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle 90 Répartition théorique avec AE = 40 ans Inventaire forestier national Troisième inventaire 2.5.4.5. Taillis en mélange avec futaie Répartition par classe d'âge estimé Surface (%) Surface : 13 939 ha 80 70 60 50 40 30 20 10 0 0à9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 40 ans Ces histogrammes font ressortir un vieillissement marqué du taillis, qu’il soit simple ou en mélange. 91 Bouches-du-Rhône 2.6. Récolte 2.6.1. Estimations globales Le prélèvement annuel opéré pour les coupes de bois peut être connu à partir de l'enquête annuelle de branche (EAB) qui est la référence la plus courante sur ce sujet. Elle porte sur les volumes de bois commercialisés par les exploitants forestiers titulaires d'une carte délivrée par le ministère chargé des forêts, sans prendre en compte l'autoconsommation, importante pour le bois de chauffage, ni les exploitations directes par les agriculteurs. D'après cette source (chapitre 3 ci-après), la moyenne annuelle des volumes de bois récolés au cours des cinq années précédant l'inventaire (1998-2002) a été de : Total feuillus sur écorce : 22 150 m³/an dont bois de feu : 9 550 m³/an Total conifères sous écorce : 27 800 m³/an Total conifères sur écorce (équivalent) : 30 600 m³/an Total récolté sur écorce : 52 750 m³/an dont volume de bois d'œuvre : 800 m³/an dont part de bois d'œuvre : 2% dont part de bois de feu : 18% Les travaux de l'Inventaire forestier national permettent de donner une autre estimation du prélèvement annuel. On procède séparément pour les coupes rases et assimilées (coupes rases proprement dites, coupes totales des interbandes dans les reboisements en bandes, coupes totales de l'étage dominant dans les peuplements à plusieurs étages) et pour les autres coupes, dites partielles dans ce qui suit. Les coupes rases et assimilées ont été estimées en reportant sur les photographies aériennes du troisième inventaire les points qui avaient été visités au sol pour le deuxième inventaire et en recherchant ceux sur lesquels une telle coupe a été pratiquée depuis les levés du deuxième inventaire. Le volume enlevé est estimé à partir du volume sur pied et de l'accroissement annuel calculés au deuxième inventaire. L'accroissement annuel est appliqué à la demi-période écoulée. Lorsque la coupe fait suite à un incendie, on considère que seule une partie du volume initial, dont l'importance varie de 50 % à 90 % suivant les caractéristiques présumées de l'incendie appréciées à partir des photographies, a pu être récupérée. L'estimation porte ainsi sur la période 1988-1996. Les coupes partielles ont été estimées à partir du relevé des souches effectué sur les placettes visitées au sol lors du troisième inventaire, en se limitant aux souches des arbres coupés depuis cinq ans au plus. L'estimation est assez peu précise car elle est faite à partir d'un nombre de mesures beaucoup plus faible que pour le calcul des volumes sur pied, des accroissements ou des productions brutes. L'estimation porte sur la période 1998-2002. L'estimation faite est indépendante de la destination des produits (commercialisation ou autoconsommation), mais ne prend en compte que les arbres coupés dans les formations boisées de production. Le volume des chablis et arbres morts récoltés là où il y a eu également coupe partielle pendant les cinq ans précédant le passage de l'équipe d'inventaire est inclus dans le volume des arbres exploités. 92 Inventaire forestier national Troisième inventaire Pour le département des Bouches-du-Rhône, cette estimation, en volume sur écorce, est de : Essences Coupes rases et assimilées (m³/an) Coupes partielles (m³/an) Coupe totale (m³/an) Feuillus Conifères 1 455 9 865 3 687 15 633 5 142 25 498 11 320 19 320 30 639 Total L'estimation de la récolte est donc un peu supérieure à la moitié de celle que donne l'EAB. La correspondance est quand même relativement bonne pour les conifères. Le faible effectif des échantillons entraîne une incertitude importante. Par le même procédé que le volume récolté dans les coupes partielles, on estime le volume des arbres renversés (chablis) et des arbres qui meurent sur pied1 chaque année. Un procédé analogue à celui utilisé pour les coupes rases et assimilées permet d’estimer les volumes perdus à la suite d’incendies. Ce volume est : Essences Feuillus Conifères Total Chablis (m³/an) 3 752 7 925 Arbres morts (m³/an) 3 420 11 583 Bois incendiés (m³/an) 8 825 17 930 Total (m³/an) 15 997 37 438 11 676 15 003 26 755 53 434 2.6.2. Répartitions diverses 2.6.2.1. Répartition par catégorie de propriété Catégorie de propriété Volume annuel (m³/an) Forêts publiques Part (%) Forêts privées 8 430 22 209 28 72 Total 30 639 100 Une autre source de renseignements pour les forêts publiques est constituée par les statistiques de vente et de délivrance de l'Office national des forêts. Comme la plus grande part du volume est vendue sur pied, on admet qu'il s'écoule un délai moyen d'un an entre la vente et l'exploitation et l'on retient les valeurs des volumes vendus de 1997 à 2001. La moyenne des volumes estimés lors des martelages, toutes catégories comprises, est de 9 282 m³/an. Les découpes utilisées par l'Office national des forêts sont supérieures à celles de l'IFN. L’estimation de l’IFN est inférieure à celle de l’ONF mais l’écart n’est pas considérable. 1 L'estimation faite porte sur les arbres chablis et morts sur pied non exploités. 93 Bouches-du-Rhône Si l'on considère séparément les feuillus (taillis compris) et les conifères on obtient le tableau suivant : Estimation ONF IFN Feuillus (m³/an) Conifères (m³/an) Total (m³/an) 3 565 5 716 9 281 971 7 459 8 430 L’estimation faite par l’IFN de la récolte des conifères en forêt publique est supérieure à celle faite par l'ONF. 2.6.2.2. Répartition par essence La répartition de l'estimation de la récolte par essence sera utilement complétée par la comparaison avec la production brute. Pour ce faire, malgré l'approximation soulignée plus haut dont sont entachées les valeurs absolues de l'estimation de la récolte par essence, ce sont elles qui seront données. Essence Estimation de la récolte Production brute annuelle annuelle (m³/an) (%) (m³/an) (%) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 2 118 1 662 1 362 7 5 4 13 350 17 800 27 100 16 9 5 Total feuillus 5 142 17 58 200 9 Pin d’Alep Autres conifères 25 258 240 82 1 152 800 2 450 17 10 Total conifères 25 498 83 155 250 16 Total général 30 639 100 213 450 14 2.6.2.3. Répartition par type de peuplement Futaie de pin d’Alep Futaie de conifères avec feuillus Autres types TOTAL 94 Taux de récolte 72 % 17 % 11 % 100 % Inventaire forestier national Troisième inventaire 3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE Chapitre rédigé par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Provence-AlpesCôte d'Azur Service régional de la forêt et du bois 3.1. Généralités Département méditerranéen et véritable carrefour très peuplé au sud de l’axe Rhône, les Bouches-du-Rhône ont une ressource forestière peu productrice et une seconde transformation très développée. L’essence forestière principale est le pin d’Alep à destination de l’industrie de la trituration ; le taillis de chênes à destination du chauffage est de moins en moins exploité. L’activité de sciage reste très faible et l’activité de fabrication d’emballage léger se développe. 3.2. L'exploitation forestière L'exploitation forestière est tournée vers la trituration L’exploitation forestière est surtout caractérisée par la présence de l’unité de production de pâte à papier TEMBEC à Tarascon ; cette usine s’approvisionne avec une ressource en pins abondante et de qualité médiocre ; 300 000 m³ par an sont ainsi exploités à cette fin dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En moyenne sur la période 1993-2002, 48 722 m³ ont été exploités annuellement dans les Bouches-du-Rhône, soit 9 % de l'exploitation forestière de la Région Provence-AlpesCôte d'Azur. Cette exploitation se répartit en : • 72% de trituration, en progression Avec une moyenne de 35 000 m3, exploités par 8 entreprises, la production est destinée à l’usine TEMBEC ; elle progresse régulièrement pour se situer à 47 000 m³ en 2001 et 2002 ; elle représente alors près de 90 % de la production départementale et 16 % de la production régionale. • 26 % de bois de feu, en diminution Avec une moyenne de 12 600 m³ et 15 entreprises, la production baisse de moitié à partir de 2000 et se situe à 5 500 m³ en 2002, effet direct des tempêtes de décembre 1999 et de la concurrence du bois de feu d’autres régions (axe Rhône). Il s’agit essentiellement de chênes verts et blancs. • 2 % de grumes, en diminution Avec une moyenne de 1 100 m³ et 3 entreprises, il s’agit essentiellement de peuplier (dont déroulage) et de pin d’Alep. La production se situe à 450 m3 en 2002, elle est en baisse car fortement concurrencée par les bois d’autres régions et de qualité supérieure. Durant cette période, les exploitations forestières du département et des départements limitrophes se sont équipées de porteurs forestiers performants et de machines combinées d’abattage. De même, encouragé par les pouvoirs publics, le bois énergie se développe ; dans le département et les départements limitrophes, l’installation de chaudières et l’acquisition de broyeurs forestiers pour la production de plaquettes ouvrent des nouvelles perspectives pour une ressource de qualité médiocre. 95 Bouches-du-Rhône 3.3. Les sciages Une faible production de sciage Situé sur l’axe Rhône très fréquenté, le département des Bouches-du-Rhône est concurrencé par toutes les productions de bois de provenances nationale et internationale. Le nombre de scieries est passé de six en 1993 à trois en 2002 ; l’activité devient de plus en plus annexe. La fabrication de palettes a disparu, seule s’est développée l’activité de montage de palettes à partir de débits extérieurs. Les activités principales sont le déroulage de feuillus et la fabrication de cagettes. En moyenne, sur la période 1993-2002, 3 300 m³ de sciages ont été produits annuellement avec un maximum en 2000 et 2001 et une baisse en 2002. Le tiers de cette modeste production est constitué par le peuplier et le chêne ; les deux tiers sont des résineux : le pin sylvestre, surtout de Rhône Alpes, suivi de loin par le pin d’Alep du Var et du département, le pin des Landes et un peu de sapin de Rhône-Alpes. 3.4. Les emplois Les emplois se développent dans le secteur emballage Assez proche de la moyenne pour la période 1993-2002, la filière-bois a employé en 2002 dans les Bouches-du-Rhône 543 personnes salariés permanents et 18 équivalents salariés : • 133 salariés en sylviculture (essentiellement l'Office national des forêts) ; • 86 salariés en exploitation forestière, auxquels il faut ajouter la sous-traitance assurée par les entrepreneurs de travaux forestiers souvent eux-mêmes exploitants forestiers ; • 7 salariés en scierie ; • 311 autres dans le transport, le tertiaire et surtout l’emballage léger. On observe donc l’importance de l’activité de fabrication d’emballages légers, essentiellement des cagettes à destination des producteurs et distributeurs de fruits et légumes surtout des départements de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône dont la demande est de plus en plus groupée. Les producteurs de cagettes se sont regroupés en une nouvelle société produisant plus de 60 millions d’emballages par an et employant plus de 270 salariés. L’activité est concentrée dans le nord du département autour du marché d’intérêt national de Châteaurenard. De même, les secteurs charpente industrielle et menuiserie industrielle sont très développés dans le département et génèrent beaucoup d’emplois ; ils n’utilisent pas le bois régional. 3.5. Conclusion Le département des Bouches-du-Rhône est caractérisé par une forêt méditerranéenne peu productive et sensible aux incendies, par sa situation géographique sur l’axe Rhône, par une agriculture très active et des secteurs agroalimentaire et industriel très développés. Les produits de l’exploitation forestière approvisionnent l’usine de pâte à papier TEMBEC. L’activité de sciage décline et les entreprises de transformation produisent surtout des cagettes pour fruits et légumes. Les entreprises s’adaptent aux nouvelles exigences des marchés : filière bois-énergie, écocertification, normalisation des produits, concurrence internationale en réussissant notamment des regroupements d’entreprises efficaces. 96 Inventaire forestier national Troisième inventaire TABLEAU A PRODUCTION DES EXPLOITATIONS FORESTIÈRES (Unité : mètre cube de bois rond) Feuillus sur écorce Conifères sous écorce Moyenne Moyenne 1993-1997 1998-1999 2000 2001 2002 BOIS D’ŒUVRE Total feuillus Total conifères 1 132 475 100 804 200 346 418 200 450 250 TOTAL BOIS D'ŒUVRE 1 478 893 300 1 254 450 BOIS D'INDUSTRIE Total feuillus Total conifères 8 466 15 075 11 314 11 200 8 284 21 860 19 758 22 603 36 278 38 909 TOTAL BOIS D'INDUSTRIE 30 341 34 833 33 917 47 478 47 193 7 042 6 066 5 508 41 259 54 798 53 151 BOIS DE FEU TOTAL BOIS DE FEU 15 691 14 508 TOTAL TOTAL EXPLOITATION 47 510 50 234 97 60 000 50 000 Bois d'œuvre Volume (m³) 40 000 Bois d'industrie 30 000 Bois de feu 20 000 10 000 Total 0 1993 1994 1995 1996 1997 1998 Année 1999 2000 2001 2002 Bouches-du-Rhône 98 Évolution de l'exploitation forestière dans le département des Bouches-du-Rhône de 1993 à 2002 Inventaire forestier national Troisième inventaire TABLEAU B PRODUCTION DES SCIERIES Moyenne Moyenne 1992-1996 1997-1998 1999 2000 2001 SCIAGES (Unité : mètre cube de bois scié) Total feuillus 1 339 565 1 500 1 500 806 Total conifères 2 085 1 985 3 062 2 875 1 319 TOTAL SCIAGES 3 424 2 550 4 562 4 375 2 125 3 020 2 785 1 135 CHUTES DE SCIERIE (Unité : tonne) TOTAL chutes de scierie 1 400 990 99 Bouches-du-Rhône 100 Évolution des produits du sciage dans le département des Bouches-du-Rhône de 1993 à 2002 5 000 4 500 Sciages feuillus (m³) 4 000 Quantité 3 500 Sciages conifères (m³) 3 000 2 500 Total sciages (m³) 2 000 1 500 Produits connexes (t) 1 000 500 0 1993 1994 1995 1996 1997 1998 Année 1999 2000 2001 2002 Inventaire forestier national Troisième inventaire 4. PRINCIPAUX RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE 4.1. Présentation des résultats Les principaux résultats sont fournis sous forme de tableaux standards, qui constituent l'essentiel du présent chapitre. Les chapitres 2 et 5 contiennent eux-mêmes de nombreux tableaux. Ils donnent principalement des résultats globaux de surfaces, volumes et accroissements pour les formations boisées. L’inventaire des peupleraies, des haies, des alignements et des arbres forestiers épars n’a pas été fait. Tous les tableaux sont dressés à partir des résultats des observations faites par interprétation de photographies aériennes et de ceux des mesures et observations exécutées sur le terrain. Les résultats détaillés sont enregistrés dans les bases de données de l'Inventaire forestier national. Les tableaux de la présente brochure ne constituent qu'un échantillon de ce qui peut être calculé à partir des informations qu'a recueillies l'Inventaire forestier national lors des trois premiers inventaires du département des Bouches-du-Rhône. On peut obtenir d'autres résultats en s'adressant à la direction de la valorisation de l'IFN : Inventaire forestier national Château des Barres 45290 NOGENT-SUR-VERNISSON Téléphone : 02 38 28 18 00 Télécopie : 02 38 28 18 28 Courriel : [email protected] Le lecteur trouvera en : • annexe 2, page 168, le lexique des principaux termes utilisés ; • annexe 3, page 175, les précautions à observer dans l'utilisation des résultats ; il est vivement conseillé de s'y reporter ; • annexe 4, page 178, la liste des essences forestières mentionnée au § 2.1, page 17. 4.2. Calendrier La couverture photographique a été exécutée en 1997 au format 23 x 23 cm, à l'échelle approximative de 1/17 000, sur émulsion infrarouge couleur. L'interprétation des clichés s'est effectuée entre juillet 1998 et juin 1999 (travaux cartographiques) et juin et décembre 1999 (examen de l’échantillon de première phase, Cf. § 2.1, page 17). Les mesures au sol, sur un échantillon réparti dans les bois et forêts et les landes, avec vérification de l'usage du sol sur des terrains agricoles et sans production végétale, ont été effectuées entre août 2002 et avril 2004 (année de référence 2003). L'exploitation des données brutes de terrain a été réalisée par le Centre de traitement informatique de l'IFN au quatrième trimestre de l'année 2004. 101 Bouches-du-Rhône 4.3. Échantillons utilisés L'interprétation de l'échantillon de première phase de l'inventaire général (usage du sol et formations boisées de production) a porté sur 16 561 points. 3 138 se trouvaient dans des formations boisées de production et 3 617 dans des landes. Pour la vérification au sol de la photo-interprétation (échantillon de deuxième phase) et les mesures dendrométriques (échantillon de troisième phase) il a été utilisé les nombres suivants d'unités de sondage : • 1 057 placettes circulaires en formation boisée de production ; • 510 placettes circulaires en landes, friches et certains terrains agricoles et sans production végétale. Les corrections effectuées pendant les opérations de deuxième phase sur le terrain ont porté le nombre de placettes circulaires en formation boisée de production à 1 074. C’est celui qui apparaît au troisième tableau du § 2.2, page 19. 4.4. Précision des résultats Le calcul des intervalles de confiance des résultats obtenus après l'échantillonnage réalisé au cours des trois phases de l'inventaire tient compte notamment des corrections intervenues dans les résultats de la photo-interprétation en fonction des contrôles sur le terrain, et des variances d'échantillonnage sur photographie et au sol. Le calcul de l'intervalle de confiance au seuil de 68 % (deux tiers) a donné les résultats ciaprès pour les surfaces, volumes et productions totaux et par catégorie de propriété des formations boisées de production. Propriété Domaniale Communale Privée Total Surface (ha) Tableau N° 2 1 573 ± 106 27 388 ± 1 061 66 031 ± 2 054 94 993 ± 2 314 Volume (m³) Tableau N° 10 58 600 ± 12 900 899 600 ± 57 700 3 400 300 ± 200 600 4 358 500 ± 209 000 Production (m³/an) Tableau N° 11 2 500 ± 350 45 950 ± 2 700 165 000 ± 10 300 213 450 ± 10 650 Les surfaces des propriétés publiques (relevant du régime forestier) étant déterminées par planimétrage à partir de contours fournis par l'Office national des forêts, les intervalles de confiance indiqués en ce qui les concerne sont relatifs aux seules formations boisées de production qui en font partie. 102 Inventaire forestier national Troisième inventaire 4.5. Tableaux relatifs à l’ensemble du territoire REMARQUE IMPORTANTE Dans les tableaux chaque résultat est calculé le plus exactement possible et présenté après avoir été arrondi à l'unité retenue (1 000 m³, 0,1 %, 50 m³/an, etc.). Cet arrondi est fait à la valeur la plus proche, indépendamment des autres, même lorsque le résultat donné dans une case du tableau dépend de résultats figurant dans d'autres cases du tableau. Il peut donc se faire, par exemple, que la valeur donnée pour un total ne soit pas égale au total des valeurs élémentaires. Par contre un résultat donné apparaît partout avec la même valeur. 103 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 1 Répartition du territoire selon la couverture du sol Couverture du sol Surface (ha) Formations boisées Landes Terrains agricoles peupleraies et Eaux Terrains sans production végétale TOTAL 104 (%) 108 655 21,3 88 372 17,4 162 356 31,9 36 357 7,1 113 292 22,3 509 032 100,0 Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 2 Répartition du territoire selon la couverture du sol, l'utilisation du sol et la classe juridique de propriété Terrains relevant du régime forestier (= Publics) Couverture et utilisation du sol Communaux et assimilés (ha) Domaniaux (ha) A Total ( = Privés) (ha) (ha) . Terrains non boisés . Terrains agricoles et peupleraies (1) . Landes 47 309 1 110 18 914 68 348 88 372 65 36 292 36 357 120 2 705 110 467 113 292 1 277 21 994 377 106 400 376 1 573 27 171 61 255 89 999 . Eaux . Sans production végétale TOTAL PAR CATÉGORIE DE PROPRIÉTÉ - A B Terrains ne relevant pas du régime forestier 162 000 162 356 . Terrains boisés Formations boisées de production . Bois . Boqueteaux 157 1 490 1 647 60 3 287 3 347 1 573 27 388 66 031 94 993 26 859 12 777 13 663 1 599 28 248 78 809 108 655 2 876 50 242 455 914 509 032 . Bosquets TOTAL Autres formations boisées TOTAL PAR CATÉGORIE DE PROPRIÉTÉ - B TOTAL A + B 53 117 Taux de boisement B / (A+B) (1) Dont, en particulier : 21,35% 202 ha de peupleraies 105 106 43 538 40 548 25 366 62 059 Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau TOTAL 47 059 Bassin de l'Arc 509 032 110 628 39 722 Coteaux de Basse-Durance Camargue 29 780 110 332 Plateaux de Provence Chaînons calcaires méridionaux Région forestière Surface totale (ha) 162 356 32 683 39 871 3 060 28 843 10 405 16 784 16 934 3 517 10 259 Terrains agricoles et peupleraies (ha) 88 372 22 559 6 487 7 999 1 409 12 030 2 773 3 838 3 846 27 432 Landes (ha) 149 649 51 644 12 149 2 958 9 185 8 977 12 586 6 391 2 897 42 862 Eaux et terrains sans production végétale (ha) Toutes propriétés 94 993 3 277 3 248 10 902 896 9 929 11 732 11 514 18 448 25 047 de production (ha) 13 663 466 303 446 215 2 198 3 185 1 045 1 072 4 733 autres (ha) Formations boisées 108 655 3 743 3 552 11 349 1 111 12 126 14 917 12 559 19 520 29 779 totales (ha) Répartition du territoire par grande catégorie de couverture et d'utilisation du sol et taux de boisement des régions forestières 13 - Tableau 3 21,3 3,4 5,7 44,7 2,7 27,9 31,7 31,6 65,5 27,0 Taux de boisement (%) Bouches-du-Rhône Inventaire forestier national Troisième inventaire 4.6. Tableaux relatifs aux landes 107 Bouches-du-Rhône 108 13 - Tableau 4.1 Landes Surface par type cartographié et par région forestière Toutes propriétés Région forestière Type cartographié (regroupé) Forêt fermée Garrigue ou maquis Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de BasseDurance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 2 127 4 101 389 1 509 319 864 191 433 738 1 269 28 278 463 2 133 Lande à phragmite 283 350 31 Lande des terrains salés Inculte ou friche Garrigue non boisée 4 705 11 109 6 665 6 696 15 460 15 460 8 326 308 21 196 1 296 1 956 1 506 9 216 32 5 100 326 700 643 499 1 071 303 666 94 4 705 3 846 3 838 2 773 12 030 1 409 7 999 6 487 22 559 88 372 642 Pelouse pastorale des garrigues 3 539 43 841 1 618 Autres types TOTAL 168 171 27 432 1 618 L'existence d'une surface minimale de représentation de 2,25 ha explique le présence de surface de lande dans les types autres que lande, lesquels se réfèrent alors à l'environnement des landes en cause. Seuls les types intitulés "Lande à phragmite", "Lande des terrains salés", "Inculte ou friche" ou "Guarrigue non boisée" se réfèrent aux landes effectivement cartographiées. Inventaire forestier national 13 - Tableau 4.2 Landes Surface par nature du terrain et par région forestière Toutes propriétés Région forestière Nature du terrain Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de BasseDurance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Pente inférieure à 30 % . Sol meuble 1 065 1 201 . Sol tourbeux 1 122 1 059 66 1 072 355 3 875 29 . Sol à croûte ou alios . Sol rocheux par place . Sol entièrement rocheux 6 480 458 2 204 706 450 4 930 278 29 2 745 2 404 12 219 19 877 19 907 600 600 1 553 19 097 30 765 Pente supérieure à 30 % . Sol meuble 31 322 . Sol rocheux par place 9 939 1 775 328 885 . Sol entièrement rocheux 9 132 380 30 29 Indéterminé (1) 27 432 124 3 846 3 838 2 773 805 4 239 48 18 018 317 9 888 6 229 59 630 94 278 7 525 12 030 1 409 7 999 6 487 22 559 88 372 (1) L'échantillon de landes où ont été pratiquées les observations est formé principalement de vides en forêt (cf. Tableau 4.1). 109 Troisième inventaire TOTAL 110 352 Bouches-du-Rhône 110 13 - Tableau 4.3 Landes Surface par type écologique et par région forestière Toutes propriétés Région forestière Type écologique Lande arbustive calcaire Pelouse calcaire Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de BasseDurance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 26 985 3 527 2 728 2 422 5 606 1 317 7 316 2 552 52 454 336 319 956 322 195 32 53 1 654 3 866 1 235 1 235 952 981 Lande arbustive neutre Pelouse neutre 29 Zone humide ou tourbière 29 Dune littorale ou terrain salé Indéterminé (1) 110 TOTAL 27 432 124 3 846 3 838 2 773 8 558 8 588 13 723 13 723 6 229 59 630 94 278 7 525 12 030 1 409 7 999 6 487 22 559 88 372 (1) L'échantillon de landes où ont été pratiquées les observations est formé principalement de vides en forêt (cf. Tableau 4.1). Inventaire forestier national Troisième inventaire 4.7. Tableaux relatifs aux formations boisées de production 4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences 111 Bouches-du-Rhône 13 - Tableaux 5 et 6 Formations boisées de production Volumes, accroissements et recrutements essence Toutes propriétés Volume sur pied Essence forestière (m³) Accroissement Recrutement courant annuel (1) courant annuel (1) (m³/an) (m³/an) Chêne pubescent Chêne vert 418 000 458 600 12 350 13 850 1 000,0 3 950,0 Peupliers non cultivés Autres feuillus 240 300 206 800 11 350 13 800 100,0 1 850,0 1 324 600 51 350 6 850,0 2 987 800 146 250 6 550,0 39 800 6 400 1 800 400 200,0 « 3 034 148 500 6 750,0 4 359 199 850 13 600,0 TOTAL FEUILLUS Pin d'Alep Autres pins Autres conifères TOTAL CONIFÈRES TOTAL TOUTES ESSENCES N.B. : le symbole '«' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. (1) Accroissement courant sur écorce et recrutement calculés sur la période 1998-2002. 112 Inventaire forestier national 13 - Tableau 7 (S) Formations boisées de production Surface par essence principale et par région forestière Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Structure forestière élémentaire FUTAIE Essence principale Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence (ha) (ha) Chêne pubescent Peupliers non cultivés Total feuillus Pin sylvestre Pin noir d'Autriche Pin pignon Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Coteaux de Bassin de Bassel'Arc Durance (ha) (ha) 162 52 62 214 62 Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles (ha) (ha) (ha) Plaine de la Camargue Crau (ha) (ha) (ha) 64 64 49 288 101 49 388 131 131 30 190 18 112 271 30 190 7 810 65 1 940 26 1 258 61 751 1 847 97 4 408 120 Total conifères 8 065 1 966 1 349 883 1 847 97 4 528 TOTAL FUTAIE 8 065 2 180 1 411 947 1 847 97 4 528 TOTAL 18 735 49 19 123 Troisième inventaire 113 Bouches-du-Rhône 114 13 - Tableau 7 (S) (fin) Formations boisées de production Surface par essence principale et par région forestière Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Structure forestière élémentaire Essence principale Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence (ha) (ha) MÉLANGE Chêne pubescent FUTAIE-TAILLIS Chêne vert (1) Total feuillus Pin sylvestre Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Total conifères TOTAL MÉLANGE FUTAIE-TAILLIS TAILLIS Chêne pubescent Chêne vert TOTAL TAILLIS MOMENTANÉMENT DÉBOISÉ Chêne pubescent Pin d'Alep TOTAL DÉBOISÉ TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE Coteaux de Bassin de Bassel'Arc Durance (ha) (ha) Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles (ha) (ha) (ha) Plaine de la Camargue Crau (ha) (ha) TOTAL (ha) 189 8 66 255 8 197 66 263 26 892 566 393 67 697 26 2 861 17 262 918 566 393 67 697 2 904 262 1 115 566 458 67 697 3 166 376 614 606 2 600 62 319 512 64 460 851 1 556 4 909 990 3 206 381 576 460 851 6 465 60 66 141 60 207 246 17 66 81 81 9 399 66 6 501 2 358 2 046 2 373 97 6 136 Inventaire forestier national (1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans la Tableau 7.1. 49 28 961 13 - Tableau 7 (P) Formations boisées de production Surface par essence principale et par région forestière Propriétés privées Structure forestière élémentaire FUTAIE Essence principale Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence (ha) (ha) Chêne pubescent Frêne Saules Peupliers non cultivés (ha) 437 585 (ha) 163 Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles (ha) (ha) (ha) Plaine de la Camargue Crau (ha) (ha) 431 33 319 220 470 1 123 163 431 TOTAL (ha) 161 67 298 1 616 139 319 778 161 67 437 2 851 145 241 36 334 139 Total feuillus Pin sylvestre Pin pignon Pin d'Alep Coteaux de Bassin de Bassel'Arc Durance 12 989 72 33 3 961 73 4 361 6 272 5 138 158 3 067 319 208 69 Total conifères 12 989 4 066 4 361 6 345 5 138 158 3 067 319 277 36 720 TOTAL FUTAIE 12 989 4 535 5 485 6 508 5 569 319 3 067 386 714 39 571 Troisième inventaire 115 Bouches-du-Rhône 116 13 - Tableau 7 (P) (fin) Formations boisées de production Surface par essence principale et par région forestière Propriétés privées Structure forestière élémentaire Essence principale Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence (ha) (ha) MÉLANGE Chêne pubescent FUTAIE-TAILLIS Chêne vert (1) Frêne 235 91 TOTAL MÉLANGE FUTAIE-TAILLIS TAILLIS Chêne pubescent Chêne vert Frêne Ormes Saules Olivier Peupliers non cultivés Tamaris TOTAL TAILLIS Inventaire forestier national MOMENTANÉMENT DÉBOISÉ Pin d'Alep TOTAL DÉBOISÉ TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE (ha) 110 210 81 Comtat Alpilles (ha) (ha) (ha) 78 Plaine de la Camargue Crau (ha) (ha) 67 31 73 327 141 365 78 740 3 514 2 224 163 1 797 556 193 740 3 514 2 224 1 960 556 740 3 840 2 365 2 325 633 965 831 62 207 3 364 915 391 275 495 81 359 678 Total feuillus Total conifères (ha) Plateau de Lambesc Arbois 133 1 043 312 231 163 9 566 193 312 231 9 729 193 312 365 10 772 1 388 2 201 67 52 47 131 30 195 3 571 1 306 852 (ha) 104 208 2 167 2 721 9 348 349 93 52 77 534 2 167 2 514 15 340 139 93 1 857 TOTAL 700 173 67 67 Peupliers non cultivés Pin sylvestre Pin d'Alep Coteaux de Bassin de Bassel'Arc Durance 1 067 287 1 388 2 498 62 286 348 62 286 348 15 648 11 947 9 155 9 685 7 555 799 4 766 (1) Seules les essences principales de la futaie sont prises en compte ici, les essences principales du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1. 3 248 3 228 66 031 13 - Tableau 7.1 Formations boisées de production Surface des taillis de mélanges futaie-taillis par catégorie de propriété, essence principale et par région forestière Catégorie de propriété Essence principale du taillis Coteaux de Chaînons Bassin de Plateaux de Bassecalcaires l'Arc Provence Durance méridionaux (ha) Publique (= relevant du régime forestier) (ha) (ha) (ha) Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles (ha) (ha) (ha) Plaine de la Camargue Crau (ha) (ha) TOTAL (ha) Chêne pubescent Chêne vert 212 50 241 874 257 309 393 66 67 697 1 103 2 063 Total catégorie de propriété 262 1 115 566 458 67 697 3 166 740 871 2 969 1 137 1 197 1 621 631 73 132 501 Privée (= ne relevant pas du régime forestier) Chêne pubescent Chêne vert Frênes Ormes Peupliers non cultivés Total catégorie de propriété TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS 193 312 4 501 6 034 73 133 31 231 133 31 740 3 840 2 365 2 325 633 193 312 365 1 002 4 956 2 931 2 783 700 193 1 009 365 10 772 0 13 939 Ces surfaces, déjà prises en compte au titre des mélanges futaie-taillis, ne sont pas à ajouter à celles du Tableau 7. Troisième inventaire 117 Bouches-du-Rhône 118 13 - Tableau 8 Formations boisées de production Surface des boisements, reboisements et conversions feuillues (Les boisements et reboisements comptabilisés dans ce tableau ont moins de 40 ans d'âge de plantation) Propriétés publiques RÉGION FORESTIÈRE Propriétés privées Boisements artificiels (1) Reboisements artificiels (2) Conversions feuillues (3) Boisements artificiels (1) Reboisements artificiels (2) Conversions feuillues (3) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Chaînons calcaires méridionaux 906 Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance 244 31 41 33 152 Bassin de l'Arc 128 Plateau de Lambesc - Arbois 463 Comtat Alpilles 370 297 Plaine de la Crau Camargue TOTAL 1 892 (4) 710 (5) 0 64 (4) 0 (1) Plantations entraînant une extension de la surface boisée. Inventaire forestier national (2) Plantations n'entraînant pas d'extension de la surface boisée. (3) Il s'agit ici : .soit du stade préparatoire à la conversion des mélanges futaie-taillis et des taillis (par vieillissement et enrichissement des réserves, disparition du taillis) ; .soit d'un stade plus avancé marqué par la présence d'une régénération occupant plus de 25 % du couvert du peuplement. La conversion est considérée comme terminée lorsque les peuplements sont justiciables d'un classement en futaie. (4) Dont 1 067 hectares depuis le précédent inventaire (1988). Toutes propriétés confondues. (5) Dont 160 hectares depuis le précédent inventaire (1998). Toutes propriétés confondues. 0 Troisième inventaire 13 - Tableau 8.1 Formations boisées de production Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière - Toutes propriétés - Région forestière Surface reboisée (1) Essences introduites (ou groupe d'essences) (ha) Chaînons calcaires méridionaux ensemble des reboisements de reboisements 15 ans ou moins Chêne vert Pin pignon Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Cyprès « 17 75 7 1 73 Feuillus Pin pignon Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas 20 27 18 35 20 Coteaux de Basse-Durance 152 Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Autres conifères 56 30 14 40 6 14 Bassin de l'Arc 128 Pin pignon Pin d'Alep 25 75 25 25 Plateau de Lambesc - Arbois 463 Pin d'Alep Autres conifères 90 10 43 Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Autres conifères 80 18 2 Plateaux de Provence 1 181 Surface couverte en % de la surface reboisée de moins de 40 ans Comtat 0 Alpilles 668 15 47 5 1 9 (1) Il s'agit des surfaces figurant au Tableau 8 dans la colonne « Boisements et reboisements artificiels ». N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,5. 119 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 8.1 (suite et fin) Formations boisées de production Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière - Toutes propriétés - Région forestière Surface reboisée (1) Essences introduites (ou groupe d'essences) (ha) Plaine de la Crau 0 Camargue 0 Toutes régions forestières 2 665 Feuillus Pin pignon Pin d'Alep Cèdre de l'Atlas Autres conifères Surface couverte en % de la surface reboisée de moins de 40 ans ensemble des reboisements de reboisements 15 ans ou moins 1 9 76 11 3 (a) (a) 1 8 32 5 1 (b) (b) (1) Il s'agit de la sommation des surfaces des "Boisements artificiels" et "Reboisements artificiels" du tableau 8. Détail des essences groupées : (a) Feuillus : Autres conifères : 120 . Chêne vert . Petits érables . Divers fruitiers 25,36 % 44,79 % 29,86 % . Pin noir d'Autriche . Cyprès . Autres conifères exotiques 20,07 % 64,09 % 15,83 % (b) 60,00 % 40,00 % 55,30 % 44,70 % Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 8.2 Formations boisées de production Surface par classe d'âge des essences introduites dans les boisements et reboisements de moins de 40 ans Toutes propriétés Essence Surface (1) ha Surface par classe d'âge en % de la surface par essence 0-4 ans 5-9 ans Chêne vert Petits érables 5 9 100 Divers fruitiers 6 100 Pin noir d'Autriche 10 - 14 ans 15 49 34 Pin d'Alep 2 032 1 TOTAL 25 - 29 ans 8 1 8 40 6 24 11 286 26 25 27 13 49 12 25 55 2 665 30 - 34 ans 35 - 39 ans 13 5 100 251 Cyprès Autres conifères exotiques 20 - 24 ans 100 Pin pignon Cèdre de l'Atlas 15 - 19 ans 9 20 100 0 6 37 9 22 11 10 5 (1) Il s'agit de la surface totale des boisements et des reboisements figurant au Tableau 8. 121 Bouches-du-Rhône 122 13 - Tableau 9 Formations boisées de production Surface par structure forestière élémentaire, par groupe d'essences principales et par catégorie de propriété Peuplements de feuillus (1) Peuplements de conifères (1) TOTAL Structure forestière élémentaire Futaie régulière Domaniaux (ha) Communaux (ha) 156 232 Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis (2) Taillis Domaniaux (ha) Communaux (ha) 621 17 376 34 786 55 647 738 1 934 3 047 2 802 9 729 13 939 2 476 376 86 177 1 043 591 5 874 15 340 Momentanément déboisé (3) TOTAL PAR PROPRIÉTÉ Privés (ha) 66 833 6 349 19 234 102 Privés (ha) (ha) 21 805 17 125 348 740 21 040 46 797 555 94 993 Inventaire forestier national TOTAL FEUILLUS -CONIFÈRES 26 416 68 577 (1) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite selon l' essence principale sur chaque point de l'échantillon. (2) Seule l'essence principale de la futaie est prise en compte pour la distinction entre feuillus et conifères. (3) Il s'agit des coupes rases depuis moins de 5 ans non suivies de régénération (naturelles ou artificielles). Troisième inventaire 13 - Tableau 10 Formations boisées de production Volume par essence et par classe juridique de propriété Propriété Essence Total Domaniale Communale Privée par essence (m³) (m³) (m³) (m³) Chêne pubescent Chêne vert 16 700 7 300 58 300 132 700 343 800 318 600 418 800 458 600 Peupliers non cultivés Autres feuillus 12 100 600 21 600 2 400 206 500 203 800 240 300 206 800 (1) 36 700 215 100 1 072 700 1 324 600 17 000 1 800 3 000 674 900 8 300 1 300 2 295 900 29 600 2 000 2 987 800 39 800 (2) 6 400 (3) TOTAL CONIFÈRES 21 900 684 500 2 327 600 3 034 000 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION 58 600 899 600 3 400 300 4 358 500 TOTAL FEUILLUS Pin d'Alep Autres pins Autres conifères (1) Dont saules 33,8 %, frêne 19,1 %, tamaris 17,2%. (2) Dont pin pignon 50,4 %, pin sylvestre 35,1 %. (3) Dont cèdre de l'Atlas 67,3 %, cyprès 32,7 %. 123 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 11 Formations boisées de production Accroissement courant par essence et par catégorie de propriété Propriété Essence Total Domaniale Communale Privée par essence (m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an) Chênes pubescent Chêne vert 450 250 1 650 3 600 10 250 10 000 12 350 13 850 Peupliers non cultivés Autres feuillus 200 50 450 100 10 700 13 650 11 350 13 800 (1) 950 5 800 44 550 51 350 950 100 200 36 150 400 50 109 150 1 300 150 146 250 1 800 (2) 400 (3) TOTAL CONIFÈRES 1 300 36 550 110 650 148 500 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION INVENTORIÉES 2 250 42 400 155 200 199 850 TOTAL FEUILLUS Pin d'Alep Autres pins Autresconifères (1) Dont saules 36,4 %, tamaris 25,4 %, frêne 16,5 %. (2) Dont pin pignon 50,3 %, pin sylvestre 34,5 %, pin maritime 10,5 %. (3) Dont cèdre de l'Atlas 88,1 %, cyprès 11,9 %. 124 Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 11.1 Formations boisées de production Recrutement courant par essence et par catégorie de propriété Propriété Essence Total Domaniale Communale Privée par essence (m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an) Chênes pubescent Chêne vert 50 150 250 1 150 650 2 650 1 000 3 950 50 100 1 800 100 1 850 (1) 200 1 450 5 150 6 850 50 « « 2 050 50 « 4 450 150 « 6 550 200 (2) « (3) TOTAL CONIFÈRES 50 2 100 4 600 6 750 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION INVENTORIÉES 250 3 550 9 800 13 600 Peupliers non cultivés Autres feuillus TOTAL FEUILLUS Pin d'Alep Autres pins Autres conifères (1) Dont tamaris 40,2 %, ormes 31,3 %, frêne 18,0 %. (1) Dont pin sylvestre 58,7 %, pin pignon 41,3 %. (1) Dont cèdre de l'Atlas 76,4 %, cyprès 23,6 %. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. 125 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 10 Taillis Formations boisées de production Volume des tiges de taillis par essence et par catégorie de propriété (1) Propriété Essence Chênes pubescent Chêne vert Autres feuillus TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION Total Domaniale Communale Privée par essence (m³) (m³) (m³) (m³) 5 500 49 000 179 100 6 700 300 131 800 2 000 302 600 129 700 233 600 441 100 132 000 (2) 12 500 182 800 611 400 806 700 (1) Ces volumes, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 10. (2) Dont peupliers non cultivés 28,8 %, tamaris 27,0 %, ormes 12,2 %, petits érables 10,5 %. 126 Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 11 Taillis Formations boisées de production Accroissement courant des tiges de taillis par essence et par classe juridique de propriété (1) Propriété Essence Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION INVENTORIÉES Total Domaniale Communale Privée par essence (m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an) 250 1 400 5 650 250 « 3 550 100 9 550 9 650 500 5 050 24 900 7 300 13 350 9 750 (2) 30 450 (1) Ces accroissements, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 11. (2) Dont tamaris 35,9 %, peupliers non cultivés 30,1 %, ormes 13,7 %. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. 127 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 11.1 Taillis (1) Formations boisées de production Recrutement annuel courant des tiges de taillis par essence et par catégorie de propriété Propriété Essence Chênes rouvre, pédonculé et pubescent Chêne vert Autres feuillus TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION INVENTORIÉES Domaniale Communale Privée Total par essence (m³/an) (m³/an) (m³/an) (m³/an) 50 250 600 150 1 150 50 2 600 1 600 900 3 900 1 650 (2) 200 1 450 4 800 6 450 (1) Ces recrutements en volume, concernant les seules tiges de taillis des essences citées, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 11.1. (2) Dont tamaris 44,5 %, ormes 33,2 %. 128 Inventaire forestier national Troisième inventaire 4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier 129 Bouches-du-Rhône 130 13 - Tableau 12 Formations boisées de production Surface des peuplements par type de peuplement et par région forestière S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Région forestière Type de peuplement S) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié TOTAL PROPRIÉTÉ Inventaire forestier national P) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Chaînons Plateaux de calcaires Provence méridionaux (ha) (ha) 4 245 278 17 146 295 295 262 67 2 325 1 470 1 185 P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Coteaux de BasseDurance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 803 152 622 64 1 330 164 310 590 201 602 498 638 62 61 259 578 134 258 258 64 9 399 6 501 9 231 2 813 52 395 1 840 1 293 2 825 271 49 198 99 49 192 352 296 30 940 775 1 029 2 358 2 046 2 373 97 6 136 3 553 3 878 3 004 130 2 030 49 28 961 94 580 825 605 1 501 67 547 211 208 1 918 7 555 799 4 766 3 248 3 228 66 031 9 929 896 10 902 3 248 3 277 94 993 163 2 761 1 075 1 352 585 3 647 432 251 2 090 220 660 506 389 976 510 306 388 305 1 654 230 78 543 2 515 340 TOTAL PROPRIÉTÉ 15 648 11 947 9 155 9 685 TOTAL GÉNÉRAL 25 047 18 448 11 514 11 732 195 93 161 564 133 11 057 929 117 1 840 2 234 1 907 580 2 283 4 521 3 493 24 773 69 1 147 10 074 2 975 2 532 2 597 5 848 11 241 4 775 3 160 1 657 928 274 1 668 1 349 98 401 49 133 333 533 222 65 69 405 416 Troisième inventaire 13 - Tableau 12.1 (S) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Futaie de pin d'Alep feuillus conifères total Surface : 11 057 ha Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Total 1 600 300 3 200 8 600 1 600 12 000 176 500 61 700 30 200 33 200 40 900 4 000 173 900 178 100 62 000 33 400 41 800 42 500 4 000 185 800 27 300 520 400 547 700 Futaie de conifères indifférenciés Chaînons calcaires méridionaux Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Alpilles Total Total 2 200 400 100 » 400 Total 10 750 3 050 1 450 1 650 2 450 250 10 200 900 28 900 29 850 800 100 300 3 200 2 200 400 100 300 3 600 « « « « « « 50 250 350 « « 50 300 5 700 6 500 50 650 750 350 Surface : 117 ha (pas de volume recensable) 12 100 12 100 21 600 21 600 200 450 200 450 33 700 650 650 33 700 Futaie de conifères avec feuillus Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Alpilles 350 10 650 3 050 1 300 1 350 2 350 250 9 850 Surface : 929 ha Futaie de feuillus avec ou sans taillis Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Camargue 100 « 150 300 50 Surface : 1 840 ha 700 500 5 800 15 100 1 000 900 200 7 000 10 000 24 600 13 100 5 300 900 7 500 15 800 39 700 14 100 6 300 100 « 150 500 « 50 « 300 750 1 050 850 300 100 300 900 1 500 850 350 23 900 60 300 84 300 800 3 250 4 050 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement courant annuel. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 25. N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 50. 131 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 12.1 (S) (suite) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Taillis de chêne vert feuillus conifères total Surface : 2 234 ha Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Alpilles Total 4 500 48 700 14 300 1 300 7 900 5 800 56 700 14 300 150 1 950 450 100 250 250 2 200 450 67 500 9 200 76 700 2 550 350 2 900 Taillis de feuillus indifférenciés Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Total Surface : 1 907 ha 7 500 41 300 1 800 4 400 2 600 10 400 400 1 450 50 150 150 550 800 10 200 51 700 1 800 5 200 « 550 2 000 50 150 55 000 13 900 69 000 2 000 700 2 750 250 50 300 250 50 300 Garrigue à chêne pubescent Chaînons calcaires méridionaux Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Total Surface : 580 ha Absence d'arbres vifs recensables Absence d'arbres vifs recensables 8 600 400 9 000 8 600 400 9 000 Garrigue à chêne vert Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Alpilles Total Surface : 2 283 ha 600 300 900 9 000 2 200 11 200 1 300 800 2 100 Absence d'arbres vifs recensables 600 600 13 800 2 900 16 700 50 300 100 50 100 100 50 400 150 « 400 250 « 650 25 300 850 500 1 350 6 200 31 500 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. 132 Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 12.1 (S) (fin) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Garrigue à pins indifférenciés Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Total Total TOTAL PROPRIÉTÉ conifères total Surface : 4 521 ha 200 2 500 27 600 19 600 4 300 8 300 1 200 25 800 50 100 1 600 27 400 17 100 4 300 3 000 1 200 24 300 9 500 77 300 86 800 5 300 Non boisé ou boisé non cartographié Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Alpilles feuillus 100 2 000 600 350 200 100 1 250 2 050 700 350 350 100 1 350 350 4 500 4 900 150 Surface : 3 493 ha » 4 900 5 000 Absence d'arbres vifs recensables Absence d'arbres vifs recensables Absence d'arbres vifs recensables 2 700 2 700 5 300 5 300 « 200 200 100 650 100 650 « 13 000 13 000 « 1 000 1 000 251 800 706 400 958 200 8 450 40 000 48 450 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 25. N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais comprise entre 0 et 50. 133 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 12.1 (P) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Futaie de pin d'Alep feuillus conifères total Surface : 24 773 ha Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Total 55 500 25 400 33 400 24 100 1 600 200 9 500 2 400 719 300 131 500 172 000 287 600 168 600 7 300 169 100 13 600 774 800 156 900 205 400 311 700 170 300 7 600 178 600 15 900 1 850 800 1 150 1 000 100 « 300 250 37 100 6 050 7 100 12 300 8 100 500 8 700 450 38 950 6 850 8 250 13 350 8 200 550 9 000 700 152 100 1 669 100 1 821 200 5 500 80 300 85 750 Futaie de conifères indifférenciés Surface : 69 ha Camargue Total 1 200 1 200 100 100 1 200 1 200 100 100 Futaie de feuillus avec ou sans taillis Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Comtat Plaine de la Crau Camargue Total Surface : 1 147 ha 38 300 15 100 43 300 8 400 77 500 38 300 15 100 43 300 8 400 77 500 2 200 900 2 700 950 2 550 2 200 900 2 700 950 2 550 182 600 182 600 9 250 9 250 Futaie de conifères avec feuillus Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Total Surface : 10 074 ha 1 100 57 700 44 900 30 100 28 900 1 700 2 200 140 400 119 700 103 100 57 700 6 100 8 200 36 900 100 2 050 1 550 1 050 900 100 11 600 1 200 82 700 74 800 73 000 28 700 4 400 8 200 25 200 600 150 3 300 3 550 4 000 1 300 250 300 1 000 250 5 350 5 100 5 000 2 200 350 300 1 600 176 000 298 200 474 200 6 250 13 900 20 150 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. 134 Inventaire forestier national Troisième inventaire 13 - Tableau 12.1 (P) (suite) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés privées ( ne relevant pas du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Taillis de chêne vert feuillus conifères total Surface : 2 975 ha Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Alpilles Plaine de la Crau Total 24 300 2 500 15 500 28 300 2 600 10 300 100 26 900 12 800 15 600 28 300 800 150 800 950 100 400 « 950 550 800 950 70 600 13 000 83 600 2 700 550 3 200 Taillis de feuillus indifférenciés Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Comtat Camargue Total Surface : 2 532 ha 41 600 53 300 4 500 29 600 21 000 1 600 9 000 4 700 43 200 62 300 9 300 29 600 21 000 1 700 1 500 150 2 800 1 150 50 250 200 1 750 1 800 350 2 800 1 150 150 000 15 300 165 300 7 300 500 7 800 Garrigue à chêne pubescent Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Total Surface : 2 597 ha 2 600 18 300 4 300 2 200 5 900 33 200 4 700 1 200 5 900 2 600 18 300 9 000 3 400 5 900 200 550 300 200 200 39 100 1 450 Garrigue à chêne vert Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue Total 200 50 200 550 500 250 200 250 1 700 50 400 450 800 450 Surface : 5 848 ha 9 900 9 900 24 200 1 000 25 300 1 300 4 400 5 700 Absence d'arbres vifs recensables 3 600 1 800 5 400 2 700 2 500 5 200 4 900 4 900 26 400 26 400 9 000 9 000 250 100 200 1 200 900 100 100 350 200 200 1 200 900 82 000 3 950 650 4 600 9 800 91 800 450 750 50 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. 135 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 12.1 (P) (fin) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et par région forestière Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Volume (m³) Production brute (m³/an) (1) Région forestière feuillus conifères total Garrigue à pins indifférenciés Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Alpilles Plaine de la Crau Camargue Total feuillus conifères total Surface : 11 241 ha 1 400 14 600 17 300 1 400 10 000 7 700 56 200 32 400 19 900 32 200 39 800 34 900 700 5 300 57 600 47 100 37 200 33 600 49 800 42 600 700 5 300 50 500 500 100 550 250 4 850 1 500 800 1 750 2 500 2 150 50 300 4 900 2 050 1 300 1 850 3 050 2 400 50 300 52 400 221 500 274 000 1 900 13 950 15 850 Non boisé ou boisé non cartographié Surface : 4 775 ha 14 600 1 000 89 000 12 600 2 100 7 300 4 500 5 300 37 500 3 600 4 000 2 300 1 600 22 300 2 500 49 500 7 700 18 200 5 000 91 300 14 200 24 400 9 800 54 000 13 000 37 500 750 50 5 450 600 100 350 100 200 3 750 300 300 100 100 1 300 150 2 350 500 1 050 350 5 550 700 1 400 500 2 500 650 3 750 Total 173 800 93 600 267 400 11 400 5 100 16 500 TOTAL PROPRIÉTÉ 1 072 700 2 327 600 3 400 300 49 750 115 250 165 000 Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc - Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel courant. 136 Inventaire forestier national 13 - Tableau 13.0 Formations boisées de production Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité par type de peuplement S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Surface Volume (ha) (m³) Type de peuplement S) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Accroissement annuel (m³/an) Recrutement annuel (m³/an) 11 057 929 117 1 840 2 234 1 907 580 2 283 4 521 3 493 547 700 6 500 33 700 84 300 76 700 69 000 9 000 31 500 86 800 13 000 28 200 600 650 3 850 2 300 2 200 250 1 150 4 550 800 1 600 150 28 961 958 200 24 773 69 1 147 10 074 2 975 2 532 2 597 5 848 11 241 4 775 TOTAL PROPRIÉTÉ TOTAL GÉNÉRAL TOTAL PROPRIÉTÉ P) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Production brute (1) (m³/an) 200 600 500 50 200 300 200 29 850 750 650 4 050 2 900 2 750 300 1 350 4 900 1 000 1 550 « 1 000 600 50 50 « 50 100 « 44 650 3 800 48 450 3 450 1 821 200 1 200 182 600 474 200 83 600 165 300 39 100 91 800 274 000 267 400 82 500 100 8 800 18 700 2 800 6 900 1 450 3 750 14 650 15 500 3 250 7 400 500 1 450 400 900 250 850 1 250 950 85 750 100 9 250 20 150 3 200 7 800 1 700 4 600 15 850 16 500 66 031 3 400 300 155 200 9 800 165 000 11 550 94 993 4 358 500 199 850 13 600 213 450 15 000 (2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des mesures sur le terrain. Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation mais sont compris dans le volume récolté. 1 000 1 150 150 150 50 50 900 650 137 Troisième inventaire (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant annuel sur écorce et du recrutement annuel courant. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 25. Mortalité annuelle (m³/an) (2) Formations boisées de production Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité à l'hectare par type de peuplement S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées ( ne relevant pas du régime forestier) Surface Volume (ha) (m³/ha) Type de peuplement S) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Accroissement annuel (m³/ha/an) Recrutement annuel (m³/ha/an) 11 057 929 117 1 840 2 234 1 907 580 2 283 4 521 3 493 49,5 7,0 287,6 45,8 34,3 36,2 15,6 13,8 19,2 3,7 2,55 0,65 5,70 2,10 1,05 1,15 0,45 0,50 1,00 0,25 0,15 0,15 28 961 33,1 24 773 69 1 147 10 074 2 975 2 532 2 597 5 848 11 241 4 775 TOTAL PROPRIÉTÉ TOTAL GÉNÉRAL TOTAL PROPRIÉTÉ P) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié Mortalité annuelle (m³/ha/an) (2) Inventaire forestier national 0,10 0,25 0,25 0,05 0,10 0,05 0,05 2,70 0,80 5,70 2,20 1,30 1,45 0,50 0,60 1,10 0,30 0,15 « 8,40 0,30 « 0,05 « 0,05 « « 1,55 0,15 1,65 0,10 73,5 17,0 159,2 47,1 28,1 65,3 15,1 15,7 24,4 56,0 3,35 1,60 7,65 1,85 0,95 2,75 0,55 0,65 1,30 3,25 0,15 0,30 0,45 0,15 0,15 0,35 0,10 0,15 0,10 0,20 3,45 1,60 8,10 2,00 1,10 3,10 0,65 0,80 1,40 3,45 66 031 51,5 2,35 0,15 2,50 0,20 94 993 45,9 2,10 0,15 2,25 0,15 (1) La production brute à l'hectare est la somme de l'accroissement courant à l'hectare (sur écorce) et du recrutement courant annuel à l'hectare. (2) Il s'agit d'une partie seulement de la mortalité : celle concernant les arbres n'ayant pas fait l'objet d'une exploitation au moment des levé Les arbres morts et exploités dans les 5 années précédant l'inventaire échappent à cette estimation mais sont compris dans le volume récolt N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,025. Production brute (1) (m³/ha/an) 0,90 0,10 0,05 0,05 « « 0,10 0,15 Bouches-du-Rhône 138 13 - Tableau 13.1 13 - Tableau 13.2 Formations boisées de production Volume, accroissement courant et recrutement par type de peuplement et par catégorie d'essence S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Volume (1 000 m³) Surface Type de peuplement (ha) S) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié feuillus de futaie feuillus de taillis Accroissement (100 m³/an) conifères 1,2 0,1 33,7 5,2 2,3 11,5 0,6 0,7 1,0 26,1 0,8 520,4 5,7 18,7 65,2 43,5 8,0 24,5 8,5 » 60,3 9,2 13,9 0,4 6,2 77,3 13,0 28 961 56,5 195,3 706,4 24 773 69 1 147 10 074 2 975 2 532 2 597 5 848 11 241 4 775 45,0 107,1 1 669,1 1,2 141,4 62,8 2,2 45,4 21,7 4,3 22,5 116,1 41,2 113,2 68,4 104,6 11,5 77,7 29,9 57,7 TOTAL PROPRIÉTÉ 66 031 461,4 TOTAL GÉNÉRAL 94 993 517,9 TOTAL PROPRIÉTÉ P) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,05. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,25. 0,5 « 6,5 1,0 0,5 2,5 « « 0,5 feuillus de taillis Recrutement (100 m³/an) conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères 2,0 « 14,0 1,0 1,0 6,0 5,0 « 1,5 0,5 « 0,5 « « 0,5 2,5 2,0 6,5 0,5 275,0 5,5 5,5 18,5 12,5 2,0 6,5 2,5 « 32,0 3,5 7,0 0,5 4,5 43,0 8,0 12,5 55,5 378,5 0,5 16,5 21,5 14,0 35,5 775,5 1,0 0,5 4,5 27,5 298,2 13,0 15,3 5,9 9,8 221,5 93,6 64,0 19,0 0,5 20,0 6,0 1,5 6,0 65,5 24,0 36,0 22,5 44,0 6,0 30,0 11,0 39,5 132,0 5,0 5,0 2,5 6,0 129,5 50,0 1,5 0,5 0,5 « 3,5 7,0 4,0 8,0 2,5 8,0 2,0 8,5 0,5 10,0 1,5 611,4 2 327,6 197,0 249,0 1 106,5 3,5 48,0 46,0 806,7 3 034,0 209,0 304,5 1 485,0 4,0 64,5 67,5 « « « « 0,5 7,0 « « 139 Troisième inventaire 11 057 929 117 1 840 2 234 1 907 580 2 283 4 521 3 493 feuillus de futaie Bouches-du-Rhône 140 13 - Tableau 13.3 Formations boisées de production Volume, accroissement courant et recrutement à l'hectare par type de peuplement et par catégorie d'essence S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Volume (m³/ha) Surface Type de peuplement Accroissement (m³/ha/an) Recrutement (m³/ha/an) feuillus de futaie feuillus de taillis conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères 11 057 929 117 1 840 2 234 1 907 580 2 283 4 521 3 493 0,1 0,1 287,6 2,8 1,1 6,0 1,1 0,3 0,2 2,4 0,8 47,1 6,1 0,05 0,05 2,50 0,60 10,2 29,2 22,8 13,8 10,8 1,9 » 32,8 4,1 7,3 0,7 2,7 17,1 3,7 « « 5,70 0,05 0,05 0,15 0,05 « « 0,30 0,85 0,65 0,35 0,30 0,05 « 1,75 0,15 0,35 0,05 0,20 0,95 0,25 28 961 2,0 6,7 24,4 0,05 0,20 1,30 24 773 69 1 147 10 074 2 975 2 532 2 597 5 848 11 241 4 775 1,8 4,3 67,4 17,0 0,05 0,15 3,15 1,60 123,2 6,2 0,7 17,9 8,4 0,7 2,0 24,3 35,9 11,2 23,0 41,3 4,4 13,3 2,7 12,1 29,6 4,4 6,1 2,3 1,7 19,7 19,6 5,55 0,20 « 0,80 0,25 « 0,05 1,40 2,10 0,35 0,75 1,75 0,25 0,50 0,10 0,85 1,30 0,20 0,20 0,10 0,10 1,15 1,05 TOTAL PROPRIÉTÉ 66 031 7,0 9,3 35,2 0,30 0,40 TOTAL GÉNÉRAL 94 993 5,5 8,5 31,9 0,20 0,30 (ha) S) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié TOTAL PROPRIÉTÉ Inventaire forestier national P) Futaie de pin d'Alep Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié N.B. : le symbole ' » ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,05. N.B. : le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 0,25. feuillus de futaie feuillus de taillis conifères « « 0,15 0,10 0,05 0,25 0,25 0,05 0,05 « « 0,05 « 0,05 0,05 0,05 0,05 « 0,05 0,05 « « 0,10 0,10 « « « 0,30 0,05 0,15 0,35 0,10 0,15 « 0,15 « 0,10 0,05 1,70 « 0,05 0,05 1,55 « 0,05 0,05 « « « « « 0,05 « « Troisième inventaire 4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et d’exploitabilité des peuplements 141 Bouches-du-Rhône 13 - Tableau 14 Formations boisées de production Répartition des volumes des feuillus et des conifères par catégorie de dimension (1) et catégorie d'utilisation (2) Toutes propriétés Catégorie Essences Volume total de dimension Feuillus de futaie Feuillus de taillis Conifères (m³) Petits bois Moyens bois Gros bois 117 600 182 400 217 800 TOTAL 517 900 Petits bois Moyens bois Gros bois Proportion des différentes catégories d'utilisation Catégorie 1 (%) Catégorie 2 (%) Catégorie 3 (%) 0,2 0,3 32,2 45,7 99,7 67,8 54,1 0,1 30,6 69,3 727 100 66 500 13 100 0,1 13,2 72,1 99,9 86,8 27,9 TOTAL 806 700 2,3 97,7 Petits bois Moyens bois Gros bois 792 700 1 327 800 913 500 0,7 0,6 54,8 66,9 99,4 45,2 32,4 TOTAL 3 034 000 0,2 44,3 55,5 N.B. Le volume des arbres têtards a été ajouté à celui des feuillus de futaie. (1) Définition des catégories de dimension des bois : Petits bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 24,5 cm et < 72,5 cm Moyens bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 72,5 cm et < 120,5 cm Gros bois : Tiges dont la circonférence à 1,30 m du sol est >= 120,5 cm (2) Définition des catégories d'utilisation des bois : Catégorie 1 : Bois d'oeuvre de grande qualité : tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine Catégorie 2 : Autres bois d'oeuvre : autres sciages, menuiserie courante, charpente, caisserie, coffrages, traverses Catégorie 3 : Bois d'industrie et bois de chauffage (rebut exclu) 142 Inventaire forestier national 13 - Tableau 15 (S) Formations boisées de production Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Conditions d'exploitation Type de peuplement Futaie de pin d'Alep Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m (ha) 200 à 500 m (ha) 5 360 2 235 1 092 808 Futaie de conifères indifférenciés 554 185 190 Futaie de feuillus avec ou sans taillis 117 Futaie de conifères avec feuillus Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié TOTAL Plus de 500 m (ha) 748 427 Débardage avec création de nouvelles infrastructures TOTAL Toutes distances (ha) (ha) 147 241 7 347 3 710 743 185 117 1 016 65 401 230 111 17 989 481 173 259 111 1 111 239 175 209 62 197 129 189 65 1 379 217 193 336 123 17 17 1 696 586 1 558 1 280 149 406 571 308 250 2 277 2 244 1 199 702 731 320 313 229 13 480 5 532 3 291 2 633 2 039 997 111 111 1 384 850 111 1 347 560 385 195 2 243 1 250 259 730 19 069 9 892 143 Troisième inventaire N.B. Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes : - la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage - la deuxième à des pentes supérieures à 30 %. 1 528 312 Bouches-du-Rhône 144 13 - Tableau 15 (P) Formations boisées de production Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Conditions d'exploitation Type de peuplement Futaie de pin d'Alep Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m (ha) 13 227 4 539 Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis 200 à 500 m (ha) Plus de 500 m (ha) 3 853 2 165 665 180 Débardage avec création de nouvelles infrastructures TOTAL Toutes distances (ha) (ha) 144 69 17 889 6 884 69 Inventaire forestier national 656 381 110 Futaie de conifères avec feuillus 4 494 1 587 1 224 833 990 237 480 229 7 188 2 886 Taillis de chêne vert 1 379 198 768 414 63 72 81 2 282 693 Taillis de feuillus indifférenciés 1 150 417 710 182 72 1 861 671 Garrigue à chêne pubescent 1 218 425 399 133 170 71 182 1 820 777 Garrigue à chêne vert 3 094 523 1 117 665 231 74 144 4 442 1 406 Garrigue à pins indifférenciés 4 974 1 667 1 654 1 253 717 252 228 496 7 573 3 668 Non boisé ou boisé non cartographié 3 275 61 1 050 94 140 92 62 4 466 309 33 468 9 417 11 226 5 424 3 049 1 187 994 1 266 48 737 17 294 TOTAL N.B. Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes : - la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage - la deuxième à des pentes supérieures à 30 %. 1 147 13 - Tableau 15.1 (S) Formations boisées de production Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés publiques (relevant du régime forestier) Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m Volume total 200 à 500 m Dont qualités 1+2 (m³) Volume total Plus de 500 m Dont qualités 1+2 (m³) Volume total Toutes distances Dont qualités 1+2 (m³) Volume total 40 800 13 300 14 500 2 900 10 100 14 800 1 600 400 800 100 Type de peuplement (m³) Futaie de pin d'Alep 237 200 125 600 72 800 45 600 63 300 42 700 17 100 14 600 2 900 2 900 200 400 700 100 Futaie de feuillus avec ou sans taillis 33 700 14 600 Futaie de conifères avec feuillus 52 000 21 300 12 800 17 500 3 200 8 700 Taillis de chêne vert 35 200 12 400 1 100 7 100 9 900 1 900 5 000 4 200 46 400 2 100 6 700 8 900 11 200 900 1 600 400 8 200 300 300 500 18 200 3 900 1 400 100 1 000 5 700 700 2 400 300 33 200 23 100 10 000 11 600 3 700 4 300 1 500 200 9 800 10 000 1 000 1 900 3 900 1 200 1 000 400 4 800 1 600 2 600 600 1 300 470 900 171 300 129 500 58 000 102 900 91 400 24 300 27 700 60 000 24 500 17 600 4 900 Futaie de conifères indifférenciés Taillis de feuillus indifférenciés Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert Garrigue à pins indifférenciés Non boisé ou boisé non cartographié TOTAL (m³) Débardage avec création de nouvelles infrastructures 2 800 (m³) 2 200 4 500 « 2 800 100 15 100 22 200 2 200 4 600 145 Troisième inventaire N.B. : pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes : - la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage, - la deuxième à des pentes supérieures à 30 % ; le symbole ' « ' représente une valeur non nulle mais inférieure à 50. (m³) Dont qualités 1+2 (m³) Formations boisées de production Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Conditions d'exploitation Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m Volume total Type de peuplement (m³) Futaie de pin d'Alep 961 700 331 700 200 à 500 m Dont qualités 1+2 (m³) Volume total 398 900 148 200 299 700 183 200 (m³) Futaie de conifères indifférenciés Futaie de feuillus avec ou sans taillis Débardage avec création de nouvelles infrastructures Plus de 500 m Dont qualités 1+2 (m³) Volume total 147 600 98 500 Toutes distances Dont qualités 1+2 (m³) Volume total 27 300 5 900 12 300 1 700 11 700 9 000 10 700 10 000 6 100 3 400 (m³) (m³) Dont qualités 1+2 (m³) 1 200 98 500 35 300 55 900 34 600 28 200 15 800 260 100 83 400 102 200 16 900 29 300 41 500 12 900 14 200 31 100 8 000 6 500 2 000 Taillis de chêne vert 49 200 500 7 500 21 900 8 600 300 700 900 1 500 1 000 Taillis de feuillus indifférenciés 71 500 22 600 11 100 1 700 53 100 9 500 12 800 5 400 400 Garrigue à chêne pubescent 31 700 4 100 6 900 900 200 300 Garrigue à chêne vert 46 800 16 600 2 900 20 500 2 700 400 4 600 600 Garrigue à pins indifférenciés 131 200 41 800 34 700 10 300 35 400 20 400 11 500 400 16 000 10 100 6 900 2 800 11 000 8 200 6 800 2 700 Non boisé ou boisé non cartographié 226 100 2 800 75 300 600 27 700 2 600 500 300 5 500 2 600 400 1 876 600 499 500 672 200 177 700 551 600 258 900 218 000 114 200 113 900 40 200 41 900 6 400 34 900 24 700 22 000 6 500 Futaie de conifères avec feuillus Inventaire forestier national TOTAL N.B. : pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes : - la première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ; - la deuxième à des pentes supérieures à 30 % ; Bouches-du-Rhône 146 13 - Tableau 15.1 (P) 13 - Tableau 16 Formations boisées de production Surface des peuplements par densité de couvert des peuplements S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant pas du régime forestier) Densité de couvert des peuplements Peuplements S) Peuplements de feuillus Non recensables (1) 10 % à 24 % (2) 25 % à 49 % (2) 50 % à 74 % (2) 75 % et plus (2) TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (3) 2 559 267 637 1 927 1 791 7 181 Peuplements de conifères (3) 4 971 1 793 4 030 7 670 3 316 21 780 7 531 2 059 4 666 9 598 5 107 28 961 (3) 5 225 1 083 3 763 5 042 4 121 19 234 Peuplements de conifères (3) 4 283 2 347 9 309 19 498 11 361 46 797 TOTAL 9 508 3 430 13 072 24 540 15 481 66 031 TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS 17 039 5 489 17 738 34 138 20 588 94 993 TOTAL P) Peuplements de feuillus (1) Peuplements formés principalement par des arbres non recensables, le couvert des arbres recensables étant inférieur à 10 % (diamètre de recensabilité égal à 7,50 cm à 1,30 m) (2) Peuplements dans lesquels le couvert des arbres recensables est supérieur à 10 %, le couvert total des peuplements comprenant également le couvert libre des arbres non recensables. (3) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite par les essences principales. Troisième inventaire 147 Bouches-du-Rhône 148 13 - Tableau 17 Formations boisées de production Surface des peuplements par classe de volume à l'hectare S) Propriétés publiques (relevant du régime forestier) P) Propriétés privées (ne relevant ps du régime forestier) Classe de volume à l'hectare Moins de 20 m³ (2) Peuplements Surface dont surface des peuple- totale ments non 20 à 50 m³ 50 à 150 m³ 150 à 250 m³ 250 à 400 m³ Plus de 400 m³ TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) recensables (ha) S) Peuplements de feuillus (ha) (1) 4 625 2 559 1 417 1 039 26 Peuplements de conifères (1) 10 464 4 971 4 763 6 421 132 15 089 7 531 6 180 7 459 158 26 49 28 961 (1) 10 035 5 225 3 860 3 976 953 345 65 19 234 Peuplements de conifères (1) 14 103 4 283 13 049 16 263 3 382 TOTAL 24 138 9 508 16 909 20 240 4 335 345 65 66 031 TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS 39 227 17 039 23 089 27 699 4 493 371 113 94 993 TOTAL P) Peuplements de feuillus 26 49 7 181 21 780 46 797 Inventaire forestier national (1) La distinction entre les peuplements de feuillus et les peuplements de conifères est faite par l'essence principale sur le point de sondage. (2) Sont inclus dans cette catégorie, quel que soit leur volume à l'hectare, les peuplements en phase terminale de régénération (où quelques gros bois de couvert total inférieur à 10 % peuvent subsister sur semis). De tels peuplements n'ont toutefois pas été rencontrés, Troisième inventaire 5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS 5.1. Généralités Les tableaux qui précèdent, et ceux du chapitre 2, traduisent, pour l'essentiel, la situation forestière du département des Bouches-du-Rhône telle qu'elle apparaît à la suite du troisième inventaire, réalisé en 2003 (année de référence) pour les opérations de terrain. Il fait suite à deux inventaires dont les opérations de terrain s'étaient déroulées en 1977 pour le premier et en 1988 et 1989 pour le second (année de référence 1988). L'intervalle de temps écoulé entre les deux derniers inventaires est donc de 15 ans, ce qui est supérieur à celui de douze ans qui est en principe assigné entre deux passages de l'Inventaire forestier national. Les résultats des inventaires successifs peuvent être comparés entre eux. Cependant toute interprétation doit être faite en tenant compte de ce que la méthode par échantillonnage et la nature même des observations et mesures qui sont réalisées donnent des estimations assorties d'un intervalle de confiance (cf. annexe 3). Lors des comparaisons, ces intervalles de confiance augmentent à probabilité égale. Bien que la comparaison entre les résultats des deux premiers inventaires ait été faite lors de la publication des résultats du second, les trois séries de valeurs seront données chaque fois que possible. 5.2. Régions forestières L'étude préalable du département des Bouches-du-Rhône, comportant la délimitation des régions forestières, avait été réalisée à l'occasion du premier inventaire en 1975 et 1976. Deux modifications sont intervenues au deuxième inventaire : • l’étang de Berre et les terrains qui l’entourent immédiatement, qui faisaient partie de la région de la plaine de la Crau, ont été rattachés à celle des Chaînons calcaires méridionaux ; • la Montagnette, qui faisaient partie de la région du Comtat, a été rattachée à celle des Alpilles. Il n’y a pas eu de modification au troisième inventaire, sinon que la surface de l’étang de Berre lui-même a été retirée de celle de la région – et du département. 5.3. Types de formation végétale La définition de types de peuplement forestier et de types de lande avait été faite au premier inventaire. Le type était une caractéristique de la placette d'inventaire, déterminée par photo-interprétation et éventuellement modifiée sur le terrain. Au deuxième inventaire ont été introduites la notion de type de formation végétale et la pratique de la cartographie. Les types de peuplement forestier ont été définis de façon analogue. Au troisième inventaire on a rendu la nomenclature départementale conforme à une nomenclature nationale et à ses principes d’application. On a en outre distingué, au stade de la photo-interprétation, des types séparés selon que l'utilisation du sol, pour une même couverture végétale, a pour objet ou non la production de bois. 5.4. Usage du sol Les catégories d'occupation et d’utilisation du sol (usage) n'ont pas varié dans leur définition d'un inventaire à l'autre. 149 Bouches-du-Rhône La surface boisée était en 1977 de 80 839 ha et en 1988 de 96 764 ha. Elle est en 2003 de 108 655 ha, soit une augmentation de 11,9 %1 nettement supérieure à l’intervalle de confiance au seuil de 68 % sur la seule surface boisée de production. L'évolution de la surface boisée depuis plus d'un siècle est indiquée par la série chronologique suivante : 72 041 ha − Enquête de 1878 85 721 ha − Enquête Daubrée de 1904-1908 79 245 ha − Cadastre en 1908 93 998 ha − Cadastre en 1948 63 765 ha − Monographie agricole de 1953 97 067 ha − Cadastre en 1961 145 740 ha − Enquête « Utilisation du territoire » 1974 80 839 ha − Inventaire forestier national 1977 106 600 ha − Enquête « Utilisation du territoire » 1988 96 764 ha − Inventaire forestier national 1988 107 900 ha − Enquête « Utilisation du territoire » 1994 − Enquête « Utilisation du territoire » 20002 112 262 ha 108 655 ha − Inventaire forestier national 2003 Elle est retracée dans le graphique ci-dessous. ÉVOLUTION DES SURFACES BOISÉES DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE 160 000 140 000 Surface (ha) 120 000 100 000 80 000 Inventaire forestier national Enquête "Utilisation du territoire" Cadastre Statistique forestière 1878 Enquête Daubrée (1904-1908) Monographie agricole (1953) 60 000 40 000 20 000 0 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020 Années L'échantillon utilisé pour l'enquête « Utilisation du territoire » a été modifié au cours du temps. 1 2 Augmentation calculée sur le taux de boisement, tenant compte des variations dans la surface totale du département, étang de Berre non compris. La surface des bois et forêts et celle des bosquets de 0,50 ha et plus sont additionnées. 150 Inventaire forestier national Troisième inventaire Les différences que présentent ces chiffres entre eux traduisent le fait que l'état boisé n’est pas défini de la même manière dans toutes les sources et enquêtes, et que les méthodes sont très variées. Mis à part une valeur aberrante elles expriment la même tendance. L'évolution du taux de boisement des différentes régions forestières entre les trois inventaires est indiquée dans le tableau ci-après : Région forestière Surface totale 2003 (ha) Taux de Taux de Taux de Variation boisement boisement boisement relative du taux 2003 1988 1977 1988(%) (%) (%) 2003 (%) Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc-Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue 110 332 29 780 39 722 47 059 43 538 40 548 25 366 62 059 110 628 20,5 61,2 23,7 26,0 19,1 7,7 30,8 4,2 1,1 20,9 70,6 29,6 30,5 27,8 2,8 38,6 4,7 0,9 27,0 65,5 31,6 31,7 27,9 2,7 44,7 5,7 3,4 29,3 % -7,1 % 7,0 % 3,9 % 0,2 % -2,8 % 15,8 % 21,1 % 270,4 % Total 509 032 15,9 19,1 21,3 11,9 % L‘importance de l’augmentation du taux de boisement peut s’expliquer en partie par la longueur de l’intervalle entre les deux inventaires. Elle est particulièrement élevée dans la région des Chaînons calcaires méridionaux et dans celle des Alpilles, où la lande régresse. La faiblesse des valeurs absolues et des échantillons dans la plaine de la Crau et surtout en Camargue ne permettent pas de considérer les valeurs comme significatives. La surface des landes était en 1977 de 103 528 ha et en 1988 de 83 054 ha. Elle est en 2003 de 88 372 ha, soit une augmentation de 6,4 %, ce qui marque une inversion de la tendance. 151 Bouches-du-Rhône L'évolution par région forestière est donnée dans le tableau ci-après : Région forestière Chaînons calcaires méridionaux Plateaux de Provence Coteaux de Basse-Durance Bassin de l'Arc Plateau de Lambesc-Arbois Comtat Alpilles Plaine de la Crau Camargue Total Surface de lande en 1977 (ha) Surface de lande en 1988 (ha) Surface de lande en 2003 (ha) Variation relative 1988-2003 (%) 34 800 6 720 6 570 6 370 16 220 1 950 10 400 6 660 13 840 31 932 2 722 4 875 4 279 12 255 1 172 9 877 4 951 10 992 27 432 3 846 3 838 2 773 12 030 1 409 7 999 6 487 22 559 -14,1 % +41,3 % -21,3 % -35,2 % -1,8 % +20,3 % -19,0 % +31,0 % +105,2 % 103 530 83 054 88 372 +6,4 % Les effectifs des échantillons étant faibles, il est difficile de tirer des conclusions précises pour chaque région. L’augmentation la plus forte, et qui semble significative, s’observe en Camargue, où elle s’accompagne d’une diminution des surfaces en eau ou sans production végétale. La surface de terrains agricoles était en 1977 de 187 512 ha et en 1988 de 166 296 ha. Elle est en 2003 de 162 356 ha, soit une diminution de 2,4 %, qui ne peut pas être considérée comme significative. La surface des eaux et des terrains sans production végétale était en 1977 de 104 865 ha et en 1988 de 161 323 ha. Elle est en 2003 de 149 649 ha, soit une diminution de 7,2 % surtout due à la baisse déjà mentionnée en Camargue. En première conclusion, on peut dire que les surfaces de forêt et de lande ont augmenté que celles des terrains agricoles, improductifs ou en eau ont diminué. Ces seules comparaisons de superficies ne permettent cependant pas de rendre compte de changements de localisation dans l'occupation du sol, qui peuvent se compenser en simples valeurs de surface. Pour obtenir une estimation de ces échanges pendant la période séparant le deuxième et le troisième inventaires, des observations de deux types ont été faites : • d'une part l'échantillon de points visités au sol pour le deuxième inventaire (1 280 points en forêt, lande, terrains agricoles, terrains sans production végétale et eau), augmenté d’un échantillon complémentaire dans les terrains agricoles, a été reporté sur les photos prises pour le troisième inventaire et les changements d'usage du sol révélés par l'examen des photos ont été notés en chaque point ; • d'autre part, sur l'échantillon de points visités au sol pour le troisième inventaire (1 567 points en forêt, lande et certains terrains agricoles et sans production végétale), a été noté l'usage du sol lors de l'inventaire précédent, avec recours aux photographies utilisées à cette date dans les cas douteux. Les deux échantillons sont relativement plus denses dans les zones forestières que dans le reste du territoire. À partir de ces deux séries d'informations il a été possible de construire la matrice de passage ci-après avec : • sur les lignes, la répartition de la surface au deuxième inventaire, selon l'usage du sol au troisième inventaire ; 152 Inventaire forestier national Troisième inventaire • sur les colonnes, la répartition de la surface au troisième inventaire, selon l'usage du sol au deuxième inventaire. La diagonale principale donne les aires des surfaces restées sans changement entre les deux inventaires. Les forêts sans caractère de production sont groupées avec les « autres surfaces ». Toutes les valeurs sont arrondies à la centaine d'hectares la plus proche. La surface totale retenue pour le département est celle du troisième inventaire et la différence avec celle du deuxième inventaire a été répartie proportionnellement entre les différents usages. Troisième inventaire Surface boisée de production Landes Autres surfaces Deuxième inventaire (ha) (ha) (ha) Surface boisée de production Landes Autres surfaces 78 000 11 000 6 000 95 000 4 400 72 100 11 900 88 400 Total troisième inventaire Total deuxième inventaire (ha) 1 000 324 600 325 600 83 400 83 100 342 500 509 000 Les indications du tableau ci-dessus ne sont que des estimations, qui donnent des tendances et des ordres de grandeur. Ce tableau se lit comme indiqué ci-après. • Les 83 400 ha de formations boisées de production recensés lors du deuxième inventaire ont évolué ente les deux inventaires de la manière suivante : 78 000 ha sont restés des formations boisées de production ; − 4 400 ha sont devenus des landes ; − 1 000 ha sont devenus des terrains agricoles, sans production végétale, − eau, ou formations boisées autres que de production. • Les 95 000 ha de formations boisées de production recensés lors du troisième inventaire avaient les usages suivants lors du deuxième inventaire : − 78 000 ha étaient déjà des formations boisées de production ; − 11 000 ha étaient des landes ; 6 000 ha étaient des terrains agricoles, sans production végétale, eau, − ou des formations boisées autres que de production. Les transferts peuvent être schématisés de la façon suivante : Formations boisées de production : +11 600 ha 11 000 ha Landes : +5 300 ha 4 400 ha 6 000 ha 1 000 ha Autres : -16 900 ha 11 900 ha 153 Bouches-du-Rhône 5.5. Comparaisons relatives aux formations boisées 5.5.1. Surfaces boisées La surface boisée totale se répartit entre surface boisée de production et autres formations boisées constituées de forêts de protection ou à caractère d'espaces verts. La surface boisée de production passe de 73 072 ha en 1977 à 83 370 ha en 1988 et à 94 993 ha en 2003. Elle augmente ainsi de 13,9 % entre 1988 et 2003. On a donné ci-dessus une estimation de la répartition des évolutions entre utilisations du sol. La surface des autres formations boisées passe de 7 767 ha en 1977 à 13 394 ha en 1988 et à 13 663 ha en 2003. Elle n’évolue donc pas entre les deux derniers inventaires 5.5.2. Régime juridique de la propriété Les contenances totales des propriétés publiques (relevant du régime forestier) données par l'Office national des forêts et arrêtées au 1er janvier 1977 ont été retenues pour le premier inventaire. Ces terrains se répartissaient eux-mêmes en parties boisées et non boisées dont les contenances respectives ont été déterminées par échantillonnage. Au deuxième inventaire les contenances totales des propriétés publiques, arrêtées au 1er janvier 1987, ont également été données par l'Office national des forêts. Au troisième inventaire, l'Office national des forêts a de nouveau fourni les limites des propriétés publiques, à la date du 1er janvier 1998, ainsi qu’un état des surfaces. Par application de sa méthode l’Inventaire forestier national a numérisé les limites des plages de même catégorie juridique de propriété (domanial, non domanial relevant du régime forestier) et introduit une surface minimale de représentation de 2,25 ha. Les surfaces retenues par l’IFN ont été obtenues par planimétrage après la numérisation. Les contenances boisées et non boisées à l’intérieur des terrains relevant du régime forestier ont été déterminées par échantillonnage. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-après. Variation Premier Deuxième Troisième relative du Contenances des propriétés publiques (relevant du régime forestier) inventaire inventaire inventaire deuxième (01.01.1977) (01.01.1987) (01.01.1998) au troisième inventaire Catégorie de terrains Source (ha) (ha) (ha) (%) Propriétés domaniales Propriétés domaniales Propriétés non domaniales Propriétés non domaniales Propriétés publiques Propriétés publiques Propriétés domaniales boisées Propriétés non domaniales boisées Propriétés publiques boisées ONF Carte IFN ONF Carte IFN ONF Carte IFN Échantillonnage Échantillonnage Échantillonnage 2 655 30 931 33 586 1 111 13 764 14 875 2 793 2 823 35 814 36 846 38 607 36 669 1 475 19 072 20 547 2 794 2 876 49 027 50 242 51 821 53 117 1 599 28 248 29 847 0,0 +1,9 +36,9 +36,4 +34,2 +44,9 +8,4 +48,1 +45,3 L’augmentation de la surface des propriétés non domaniales relevant du régime forestier est forte entre les deux derniers inventaires. Si l’on retient les données fournies par l’Office national des forêts on constate qu’elle a été de plus de 1 200 ha par an. Le taux de boisement des terrains domaniaux, dont la surface est pratiquement constante, augmente de 6,4 %. Celui des terrains non domaniaux augmente de 8,6 %. 154 Inventaire forestier national Troisième inventaire La surface des terrains boisés privés passe de 65 964 ha au premier inventaire à 76 217 ha au second et à 78 809 ha au troisième, soit une augmentation de 3,4 % entre les deux derniers inventaires, très inférieure à l’augmentation du taux de boisement sur l’ensemble du département. 5.5.3. Structure élémentaire L'évolution pour l'ensemble du département est retracée dans le tableau ci-après, en pourcentage de la surface boisée de production effectivement boisée. Structure Futaie Taillis Mélange de taillis et futaie Total Surface en 1977 (%) Surface en 1988 (%) Surface en 2003 (%) 68 21 11 58 17 25 62 15 23 100 100 100 La répartition est relativement stable, avec une certaine augmentation de la futaie. 5.5.4. Types de peuplement forestier La typologie des peuplements forestiers utilisée au troisième inventaire dans les tableaux du chapitre 4 (types regroupés au sens du § 2.4.2, page 57) est voisine de celle retenue pour le deuxième inventaire et la correspondance est donnée dans le tableau ci-après. Cependant la notion de « boisement morcelé » n'est plus utilisée au troisième inventaire ; les peuplements correspondants, qui étaient des boisements isolés de faible surface ou des peuplements éventuellement étendus mais formés de petites unités en mosaïque, sont cartographiés en fonction de leur structure et de leur composition s'ils sont d'étendue suffisante, ou inclus dans un type de lande, un type pastoral ou le type complémentaire. Par ailleurs on n'a pas recherché de coïncidence systématique entre les tracés sur photographies du deuxième et du troisième inventaires en raison de l’amélioration de la précision de la cartographie. 155 Bouches-du-Rhône Deuxième inventaire (1988) Intitulé Futaie pure de conifères Boisements morcelés de pin d’Alep Futaie de pin d’Alep mêlée de taillis Taillis de chênes Troisième inventaire (2003) Surface (ha) 35 509 Intitulé Surface (ha) Futaie de pin d’Alep Futaie de conifères indifférenciés 36 828 9 481 Futaie de conifères avec feuillus 11 914 Futaie de feuillus avec ou sans taillis 10 591 Taillis de chêne vert Taillis de feuillus indifférenciés 10 913 8 268 Boisements morcelés de feuillus 2 434 Non boisé ou boisé non cartographié Garrigue à feuillus 8 650 Garrigue à chêne pubescent Garrigue à chêne vert 11 308 Garrigue à pin d’Alep 16 706 Garrigue à pin indifférencié 15 762 Total 83 370 Total 94 993 Les surfaces indiquées sont, pour les deux inventaires, celles des surfaces boisées de production que l'on trouve au tableau 12 du chapitre 4. La correspondance entre les boisements morcelés du deuxième inventaire et le type « Non boisé ou boisé non cartographié » du troisième n’est pas rigoureuse. Certains boisements morcelés de pin d’Alep du deuxième inventaire relèvent sans doute de ce type. On remarque la stabilité des futaies de conifères, des taillis et des garrigues à pin d’Alep. L’augmentation de la surface boisée se traduit principalement par celle des futaies de conifères avec feuillus et des garrigues à feuillus. 5.5.5. Surfaces occupées par les essences La comparaison porte sur les surfaces où les différentes essences sont principales, pour la partie de futaie en ce qui concerne les peuplements à structure mixte. Essence(s) 156 Surface en 1977 Surface en 1988 Surface en 2003 (ha) (ha) (ha) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 4 670 10 730 1 770 6 862 14 127 2 050 7 135 14 437 4 778 Total feuillus 17 170 23 039 26 350 Pin d'Alep Autres conifères 53 850 1 050 57 988 1 333 66 873 1 214 Total conifères 54 900 59 320 68 087 Total général 72 070 82 359 94 437 Inventaire forestier national Troisième inventaire La variation reflète l’accroissement de la surface boisée. L’augmentation est régulière pour toutes les essences et la part des feuillus et des conifères reste constante. L’échantillon des conifères autres que le pin d’Alep n’est pas suffisant pour tirer des conclusions. Comparaison des surfaces où les FEUILLUS sont principaux 1977 : 17 170 ha - 1988 : 23 039 ha - 2003 : 26 350 ha 16 000 14 000 Surface (ha) 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Chêne pubescent Surface en 1977 (ha) Chêne vert Autres feuillus Surface en 1988 (ha) Surface en 2003 (ha) Comparaison des surfaces où les CONIFÈRES sont principaux 1977 : 54 900 ha - 1988 : 59 320 ha - 2003 : 68 087 ha 80 000 70 000 Surface (ha) 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 Pin d'Alep Surface en 1977 (ha) Autres conifères Surface en 1988 (ha) Surface en 2003 (ha) 157 Bouches-du-Rhône 5.5.6. Volume Les volumes par essence donnés ci-après concernent tous les arbres de l'essence indiquée, qu'elle soit principale ou non, en forêt. Volume en 1977 Volume en 1988 Volume en 2003 (m³) (m³) (m³) Essence(s) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 238 300 119 100 127 400 363 900 306 700 208 900 418 800 458 600 447 100 Total feuillus 484 800 879 500 1 324 600 Pin d'Alep Autres conifères 2 054 600 38 000 2 493 800 39 600 2 987 800 46 100 Total conifères 2 092 600 2 533 400 3 034 000 Total général 2 577 400 3 412 900 4 358 500 On constate entre tous les inventaires une augmentation marquée du volume sur pied pour toutes les essences. On a vu au § 2.6, page 92, que la récolte était très inférieure à la production. Comparaison des volumes de FEUILLUS Volume (m³) 1977 : 484 800 m³ - 1988 : 879 500 m³ - 2003 : 1 324 600 m³ 500 000 450 000 400 000 350 000 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 Chêne pubescent Volume en 1977 (m³) 158 Chêne vert Volume en 1988 (m³) Autres feuillus Volume en 2003 (m³) Inventaire forestier national Troisième inventaire Comparaison des volumes de CONIFÈRES 1977 : 2 092 600 m³ - 1988 : 2 533 400 m³ - 2003 : 3 034 000 m³ 3 500 000 3 000 000 Volume (m³) 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 Pin d'Alep Volume en 1977 (m³) Autres conifères Volume en 1988 (m³) Volume en 2003 (m³) 5.5.7. Production La comparaison des productions brutes annuelles ressort du tableau ci-après. Les valeurs indiquées se rapportent aux cinq années précédant l'inventaire concerné. Essence(s) Production Production Production annuelle en 1977 annuelle en 1988 annuelle en 2003 (m³) (m³) (m³) Chêne pubescent Chêne vert Autres feuillus 10 150 5 550 4 300 16 350 18 900 14 550 13 350 17 800 27 100 Total feuillus 20 000 49 800 58 200 Pin d'Alep Autres conifères 94 600 1 050 132 450 2 350 152 800 2 450 Total conifères 95 650 134 850 155 250 115 650 184 650 213 450 Total général Il y a une nette augmentation de la production, mais beaucoup moins marquée qu’entre les deux premiers inventaires. 159 Bouches-du-Rhône Comparaison des productions annuelles de FEUILLUS 1977 : 20 000 m³/an - 1988 : 49 800 m³/an - 2003 : 58 200 m³/an Production annuelle (m³) 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 Chêne pubescent Chêne vert Production annuelle en 1977 (m³) Production annuelle en 2003 (m³) Autres feuillus Production annuelle en 1988 (m³) Comparaison des productions annuelles de CONIFÈRES 1977 : 95 650 m³/an - 1988 : 134 850 m³/an - 2003 : 155 250 m³/an 180 000 Production annuelle (m³) 160 000 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 Pin d'Alep Production annuelle en 1977 (m³) Production annuelle en 2003 (m³) Autres conifères Production annuelle en 1988 (m³) La valeur de la production annuelle à l'unité de surface boisée de production est en augmentation : Année Production annuelle à l'hectare (m³/ha/an) 160 1977 1,43 1988 2,21 2003 2,25 Inventaire forestier national Troisième inventaire BIBLIOGRAPHIE INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL, Département des Bouches-du-Rhône – Résultats de l’inventaire forestier - 1976-1977, 1981, 85 p. INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL, Département des Bouches-du-Rhône – Résultats du deuxième inventaire forestier - (1986-1987), 1993, 142 p. INSEE, DONNÉES ÉCONOMIQUES et SOCIALES – PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, Édition 2005, 2005, 286 p. BRGM, Carte géologique de la France au 1/250 000 – Feuille de Marseille GOUVERNET (G.), GUIEU (G.), ROUSSET (C.), Guide géologique régional – Provence, Masson, Paris, 1971, 229 p. MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, Monographie agricole du département des Bouchesdu-Rhône, La documentation française, Paris, 1961, 76 p. STIER (H.-A.) et al., Der große Atlas zur Weltgeschichte, Orbis Verlag, München, 1990, 248 p. DUCHAUFOUR (P.), Abrégé de pédologie : sol, végétation, environnement, troisième édition, 1993, 224 p. JABIOL (B.) et al., L’humus sous toutes ses formes, Éditions de l’ENGREF, 1995, 64 p. 161 Bouches-du-Rhône ANNEXES 1. Présentation générale de l'Inventaire forestier national A. Champ d'inventaire L'inventaire forestier national est un inventaire permanent quantitatif et qualitatif de la ressource en bois du territoire métropolitain. Il traite toutes les formations boisées ou arborées dont la fonction principale est la production de bois, indépendamment de leur statut juridique. Accessoirement, il produit aussi certaines données sur d'autres formations semi-naturelles comme les forêts de protection, les landes et les haies bocagères. Il ne traite pas les formations arborées urbaines ou d'agrément, les vergers, vignes, noyeraies et truffières. Certaines formations inventoriées sont cartographiées à grande échelle, toutes font l'objet d'une estimation par sondage statistique. À l'exception des limites des forêts relevant du régime forestier ou dotées d’un plan simple de gestion, communiquées par les organismes forestiers compétents, toutes les données d'inventaire sont acquises par l'application rigoureuse de protocoles de mesures et observations, à l'exclusion d'enquêtes ou de recueils de dires d'expert. Pour des raisons logistiques, l'inventaire forestier est exécuté de manière cyclique pour chaque département administratif. La périodicité est d'environ 12 ans. Il s'ensuit que 8 à 10 inventaires départementaux sont terminés chaque année et que les résultats nationaux, ou même régionaux, ne sont jamais disponibles à une date de référence unique. Une actualisation des résultats à une date de référence fixée est envisageable par simulation de la croissance et de l'exploitation des peuplements depuis le dernier inventaire. Mais ce procédé n'est assez précis que pour certains grands domaines d'étude (surtout les peuplements réguliers et équiennes) et une consolidation sans actualisation est souvent préférée. B. Opérations d'inventaire L'exécution de chaque inventaire départemental consiste en une séquence d'opérations étalées sur une durée de trois à cinq ans : 1. Étude préalable : recueil des données externes et spécification des nomenclatures et protocoles opératoires de l’inventaire départemental ; 2. Couverture aérienne : couverture stéréo-photogrammétrique à grande échelle du département inventorié en saison de végétation ; 3. Cartographie : tracé sur fond topographique des limites de régions forestières, régions populicoles, classes de propriété et types de formation végétale (ces derniers élaborés par photo-interprétation). Le croisement de une à trois de ces couches thématiques constitue les domaines d'étude cartographiés (DEC) ; 4. Phase 1 : sondage systématique ou pseudo-systématique de points répartis sur le territoire inventorié, photo-interprétation ponctuelle des formations à inventorier, classement et première évaluation de leur importance à la date des photographies : superficies des forêts, landes, peupleraies, longueur des formations linéaires, effectif des bouquets d'arbres épars ; 5. Phase 2 : sondage aléatoire ou systématique stratifié dans l’échantillon de phase 1, contrôle au sol des données et actualisation des résultats de phase 1 et évaluation à la date du contrôle de l'importance des formations inventoriées. Les strates sont constituées à l'intérieur des domaines d'étude statistiques (DES) obtenus par regroupements de DEC ; 162 Inventaire forestier national Troisième inventaire 6. Phase 3 : sélection des points de phase 2 situés dans une formation à inventorier et sondage à quatre degrés dans le cas d’une formation boisée1 : • description de la formation et de la station : structure, composition, exploitabilité, topographie, sol, humus, flore, etc. ; • recensement des arbres forestiers ; • description et mesures d'âge et des dimensions (sauf radiales) d'un sous-échantillon d'arbres recensés ; • mesures radiales des arbres recensés. Pour des raisons opérationnelles, les phases 2 et 3 sont en fait jumelées. La méthode d'inventaire comprend donc un sondage par points et non par arbres ou par parcelles (dont les populations sont trop mal connues) ou encore par unités cartographiées (absentes aux débuts de l'IFN). Les points sont échantillonnés dans un espace bidimensionnel continu (plan de la projection cartographique) et les grandeurs extensives (surfaces, volumes, accroissements, etc.) sont estimées par sommation pondérée des valeurs mesurées sur les points de sondage. Plus précisément, ce sont les densités surfaciques ou linéiques qui sont mesurées dans un voisinage (surface ou longueur de régularisation) de chaque point appelé placette. Les coefficients de pondération, appelés surfaces ou longueurs d'extension, sont calculés de manière à éliminer les biais d'estimation. C. Sites inventoriés Les sites inventoriés sont répartis en 10 modes, selon la nomenclature suivante : CODE LIBELLÉ 0 ARBRES EPARS 1 BOSQUET 2 3 4 5 6 7 8 9 DÉFINITION ARBRES FORESTIERS ET SURFACE < 5 a ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 5 a < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) < 50 a ET 25 m < LARGEUR BOQUETEAU ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 50 a < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) < 4 ha ET 25 m < LARGEUR BOIS ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET 4 ha < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET 25 m < LARGEUR LANDE VEGETAUX NON CULTIVES (HORS ARBRES FORESTIERS) ET 5 a < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET 25 m < LARGEUR PEUPLERAIE CULTIVEE PEUPLIERS CULTIVES ET 5 a < SURFACE (Y COMPRIS ENCLAVES DE MOINS DE 5 a) ET 25 m < LARGEUR ALIGNEMENT DE PEUPLIERS CULTIVES ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET REGULARITE EN PEUPLIERS DIAMETRE ET DISTANCE : ECARTS A LA MOYENNE < 1/4 POUR AU MOINS 3/4 DES ARBRES ET ESPACEMENT MOYEN ≥ 1 m AUTRE ALIGNEMENT ARBRES FORESTIERS (HORS PEUPLIERS CULTIVES) ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR – REGULARITE EN DIAMETRE ET DISTANCE : ECARTS A LA MOYENNE < 1/4 POUR AU MOINS 3/4 DES ARBRES ET ESPACEMENT MOYEN ≥ 1 m HAIE ARBOREE ARBRES FORESTIERS ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET PAS D'INTERRUPTION ≥ 10 m ET PAS DE REGULARITE OU ESPACEMENT MOYEN < 1 m HAIE NON ARBOREE VEGETAUX LIGNEUX (HORS ARBRES FORESTIERS) ET HAUTEUR ≥ 1,30 m ET LARGEUR < 25 m ET 25 m < LONGUEUR ET PAS D'INTERRUPTION ≥ 10 m Tableau 5 : Nomenclature du type de site inventorié 1 La notion de degré se réfère au découpage de la population à sonder en groupes et sous-groupes appelés unités primaires, secondaires, tertiaires, etc. et à un système de tirages successifs systématiques ou aléatoires. 163 Bouches-du-Rhône D. Types d'inventaire Trois variantes de la méthode générale1 ont été adaptées2 aux divers sites inventoriés : 1. L'inventaire général des formations boisées et des landes traite les sites '1' à '4' du Tableau 5. Les DEC sont constitués par le croisement des régions forestières, des classes de propriété et des types de formation végétale. Les DES sont constitués par regroupement des DEC ; 2. L'inventaire des peupliers traite les peupleraies et les alignements de peupliers (sites '5' et ‘6’ du Tableau 5). Il utilise un échantillon plus dense que celui de l'inventaire général, dont l'observation est complétée par une détermination au sol du clone et de l'âge des peupleraies, ces critères intervenant avec la région populicole dans la stratification. Les DEC et les DES coïncident avec les régions populicoles, à défaut les régions forestières3 ; 3. L'inventaire des ligneux hors forêt traite les sites '0' et '7' à '9' du Tableau 5. Il s'est substitué aux anciens inventaires spéciaux des alignements et des haies et arbres épars. Il utilise l'échantillon de l'inventaire général en première phase et un échantillon spécifique dans les phases ultérieures. Les DEC et les DES coïncident avec les régions forestières ou avec les régions populicoles, à défaut les régions forestières4. Figure 1 : Schéma simplifié des opérations d'inventaire forestier (cas de l'inventaire général) 1 2 3 4 Cette méthode peut aussi s'appliquer en tout ou partie à un inventaire de gestion d'une forêt pour fournir les renseignements nécessaires à son aménagement, sous réserve d'adapter le plan d'échantillonnage à la surface de cette forêt. Par contre, il est illusoire d'espérer tirer ces renseignements des inventaires départementaux de l'IFN, leurs plans d'échantillonnage étant adaptés à des surfaces nettement plus vastes que celle d'un massif déterminé. Néanmoins, les relevés et les mesures effectués par l'IFN sur ses échantillons peuvent s'avérer utiles pour l'aménagiste ou le gestionnaire. Cette distinction des trois variantes est faite dans la présentation de chaque opération d'inventaire. Cet inventaire n’a pas été effectué dans le département des Bouches-du-Rhône. Cet inventaire n’a pas été effectué dans le département des Bouches-du-Rhône. 164 Inventaire forestier national Troisième inventaire E. Données d'inventaire Les données d'inventaire sont réparties en cinq classes fonctionnelles : 1. Données ordinaires communes à tous les inventaires départementaux, attachées aux objets d'inventaire classés en 12 catégories : 1. unité cartographiée, 2. limite d'unité cartographiée, 3. point de sondage, 4. segment ligneux hors forêt, 5. étage de végétation, 6. niveau de végétation, 7. strate forestière, 8. essence dans la strate, 9. couvert boisé, 10. arbre recensé, 11. bille ou surbille d'arbre recensé, 12. espèce végétale ; 2. Données spéciales particulières à un inventaire départemental : l'IFN accepte de collecter des données supplémentaires demandées et définies par des utilisateurs lorsque la satisfaction de la demande ne remet pas en cause le plan d'échantillonnage de l'inventaire départemental (pas de points en plus) et ne perturbe pas sensiblement le planning des opérations. Le surcoût induit par la collecte et le traitement des données spéciales doit être pris en charge par le demandeur. Les données produites lui sont alors remises mais l'IFN conserve la propriété intellectuelle de leur agencement dans ses plans d'échantillonnage et ses bases de données ainsi que − sauf dérogation − le droit de les diffuser aux mêmes conditions que les données ordinaires. Des données spéciales peuvent être attachées aux objets d'inventaire des 12 catégories ci-dessus ; 3. Données de qualité attachées aux données ordinaires ou spéciales : elles expriment une annotation de saisie, une erreur, un intervalle de confiance, une variance d'estimation, etc. ; 4. Données documentaires attachées aux données ordinaires ou spéciales et nécessaires à leur utilisation : unité de mesure ou de codification, nomenclature, format d'enregistrement, code des données de qualité associées, code de l'opération d'inventaire produisant la donnée, etc. ; 5. Données factuelles attachées aux lots de données ordinaires ou spéciales : spécifications générales des opérations, dates d'exécution, identification des exécutants, etc. F. Domaines d'étude Les données d'inventaire sont aussi classées selon le type d'unité dans laquelle elles sont exprimées : 1. Données continues à valeurs numériques réelles ou entières non bornées ; 2. Données discrétisées résultant de la discrétisation (réduction à un nombre fini de valeurs possibles) des précédentes par arrondi ou par découpage du domaine de variation en plages de valeurs consécutives ; 3. Données ordinales résultant d'une numérotation ; 4. Données nominales admettant un nombre fini de valeurs possibles généralement représentées par un code. Les données des catégories 2 et 4 ci-dessus constituent les données discrètes dont la propriété principale est d'admettre un nombre fini de valeurs. Elles sont constamment utilisées 165 Bouches-du-Rhône comme critères de classement des objets d'inventaire auxquels elles se rapportent, isolément ou composées entre elles. Les compositions de données discrètes sont aussi des données discrètes puisque leurs valeurs possibles, combinaisons de celles des données composantes, sont en nombre fini. On appelle domaine d'étude tout ensemble de valeurs d'un critère simple ou composé de classement d'objets d'inventaire. La codification des domaines d'étude a été normalisée afin d'unifier la logique des applications. Elle admet trois composantes : 1. Le site de localisation de l'objet d'inventaire : unité administrative, parcelle, placette de mesure, etc. ; 2. L'année de référence ou la période de référence, c'est-à-dire de validité des données en cause ; 3. Le domaine d'étude logique, composition des valeurs des critères descriptifs de classement de l'objet d'inventaire. G. Manuels techniques Les méthodes, procédures et protocoles d'opérations sont exposés dans cinq manuels : • But et méthodes, manuel méthodologique général ; • Nomenclature de l'IFN, qui contient les définitions des objets d'inventaire et les nomenclatures nationales de leurs caractéristiques ; • Manuel de photo-interprétation (MPI), qui décrit les techniques d’analyse de la végétation sur photographies aériennes ; • Instruction pour la cartographie et la photo-interprétation (ICPI), manuel des opérations de cartographie et de phase 1, incluant la réception et le traitement des photographies aériennes ; • Manuel du chef d'équipe (MCE), manuel des opérations des phases 2 et 3. H. Produits d'inventaire Toutes les données d'inventaire décrites précédemment peuvent être mises à disposition des utilisateurs sauf celles susceptibles de permettre l'identification du propriétaire forestier, comme par exemple les coordonnées des points d'inventaire, qui ne sont communiquées que moyennant un engagement de confidentialité. Les données complètes peuvent être obtenues en cas d'accord écrit du propriétaire, lequel peut trouver l'identifiant des points situés dans sa propriété en consultant la plaque laissée sur place par l'équipe d'inventaire1. La mise à disposition des données d'inventaire peut revêtir plusieurs formes, qui impliquent − sauf exception − la perception d'un droit destiné à couvrir les frais de cette mise à disposition : • Données photographiques : l'IFN propose aux utilisateurs de faire exécuter des tirages ou la numérisation des clichés d'inventaire, moyennant l'acquittement d'un droit de reproduction ou de numérisation. De plus en plus, l'IFN procède pour son propre compte à la numérisation des clichés et à leur orthorectification et assemblage. Les utilisateurs peuvent alors acquérir le droit d'usage des photographies numérisées, orthophotographies ou orthophotoplans en résultant ; • Données cartographiques : l'information cartographique est systématiquement numérisée et les utilisateurs peuvent en obtenir des copies sur support électronique 1 L'IFN ne recherche pas l'identité du propriétaire, sauf pour demander l'accès à une propriété close. 166 Inventaire forestier national Troisième inventaire ou par téléchargement depuis un site serveur de l'IFN. Ils doivent acquitter un droit d'usage. L'IFN édite aussi, pour chaque département, une carte forestière polychrome à l'échelle du 1/200 000 destinée à accompagner la brochure de publication des résultats mais utilisable indépendamment d'elle ; • Données dendrométriques et écologiques : les résultats des mesures, observations et calculs effectués lors des opérations d'inventaire sont enregistrés dans des bases de données et accessibles par télécommunication. L'utilisateur peut aussi en recevoir des copies sur support électronique. Selon la formule retenue, il acquitte un droit d'accès ou un droit d'usage. L'IFN édite également les résultats d'inventaire à l'occasion de chaque inventaire départemental, ainsi que des synthèses régionales. Le ministère chargé des forêts édite pour sa part une brochure annuelle de statistiques forestières nationales dont l'IFN est la source principale ; • Données dasométriques : les résultats précalculés de nombreux domaines d'étude sont enregistrés dans une nouvelle base de données accessible par Internet. Ils sont regroupés en trois classes : cartographiques, spatiaux (surfaces et longueurs) et dendrométriques (autres variables extensives). I. Applications et services Les données de l'IFN peuvent être exploitées seules ou en combinaison avec des données externes dans de nombreuses applications, comme par exemple : • production d'états de surfaces, de volumes, d'accroissements, de productions, ou autres, utilisant de multiples critères de répartition ; • tarifs de cubage, tarifs d'épaisseur d'écorce ; • estimations de volumes disponibles pour la récolte et prévisions d'évolution de peuplements sous des hypothèses d'exploitation ; • calcul de résultats d'inventaire dans des domaines géographiques quelconques (couplage cartographique-dendroécologique) ; • calcul d'indicateurs de gestion durable ou de comptabilité du patrimoine. L'IFN propose aussi ses services pour l'exécution de travaux, études et recherches hors opérations d'inventaire dans le domaine de la forêt et de l'environnement. La Direction de la valorisation assure la formation à l'utilisation des données d'inventaire et le support aux utilisateurs. Elle peut aussi réaliser pour leur compte des études de ressource en bois, des études couplées cartographiques-dendroécologiques, ou encore participer à des études et recherches en traitement d'images photographiques numériques ou satellitaires. L'IFN intervient enfin à l'étranger pour des missions d'expertise et conseil en conception, planification et exécution d'inventaires forestiers. 167 Bouches-du-Rhône 2. Lexique des termes utilisés (dans l’ordre alphabétique) ACCROISSEMENTS Accroissement courant (formations boisées de production) L'accroissement périodique annuel (accroissement courant) est calculé sur la période de 5 ans précédant l'année civile du sondage. L'accroissement en volume sur écorce des peuplements est la somme de deux composantes : a) l'accroissement des arbres sur pied, compte tenu des arbres qui ne sont devenus recensables qu'au cours de la période de 5 ans définie ci-dessus ; b) l'accroissement que les arbres actuellement coupés et les chablis avaient apporté au peuplement pendant la fraction de la même période durant laquelle ils étaient encore sur pied. Accroissement moyen (peupliers cultivés hors forêt) : c'est le quotient du volume par l'âge de plantation. ALIGNEMENTS Ligne d'arbres d'essences forestières plantés à intervalles réguliers, d'une largeur moyenne en cime inférieure à 15 m et d'une longueur au moins égale à 25 m, comportant au moins 3 arbres recensables avec une densité moyenne d'au moins 1 arbre recensable tous les 25 m. La condition de recensabilité n'est pas exigée pour les peupliers cultivés constituant des alignements « purs » de peupliers (ceux-ci représentant plus de 75 % du nombre des arbres) plantés, dans un but de production de bois, au sein de terrains agricoles ou parfois forestiers. AUTRE FORMATION BOISÉE (Voir FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION) BOIS DE FERME Parcelle boisée de caractéristiques géométriques analogues à celles des parcelles pâturées ou cultivées, située en général à proximité du siège d'une exploitation agricole, et destinée à satisfaire les besoins de l'exploitation. CATÉGORIE DE DIMENSION DES BOIS Les quatre catégories de dimension figurant dans les publications correspondent aux circonférences à 1,30 m suivantes : • Non recensables = moins de 24,5 cm ; • Petit bois = 24,5 à 72,4 cm ; • Moyen bois = 72,5 à 120,4 cm ; • Gros bois = 120,5 cm et plus. 168 Inventaire forestier national Troisième inventaire CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS Les trois catégories d'utilisation des bois mentionnées dans les publications sont les suivantes : • Catégorie I : Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine ; • Catégorie II : Autres sciages, menuiserie courante, charpenterie, caisserie, coffrage, traverses ; • Catégorie III : Bois d'industrie et bois de chauffage. Ces catégories d'utilisation s'appliquent au volume de la tige arrêtée à l'une des découpes définies ci-après. Ce volume total est diminué du rebut éventuel. CLASSE D'ALTITUDE L'altitude présentée en classes est estimée à partir des courbes de niveaux de la carte IGN au 1/25 000 ou 1/50 000 (précision de 5 ou 10 m). DÉCOUPES Les données relatives aux volumes et accroissements concernent les volumes sur écorce arrêtés aux différentes découpes suivantes : • découpe bois fort de 7 cm de diamètre (22 de circonférence) pour les tiges de toutes catégories de dimension (voir catégorie de dimensions des bois), y compris les brins de taillis ; • éventuellement découpe de forme pour la tige. Dans le cas d'un arbre fourchu, les deux tiges sont cubées. ESSENCE PRÉPONDÉRANTE Se dit d'une essence occupant de 50 % à 75 % du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point). ESSENCE PRINCIPALE C'est l'essence occupant la plus grande partie du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point). Les volumes et accroissements donnés pour une essence (tableaux 10 et 11) ou un groupe d’essences (tableau 14) concernent tous les arbres de cette essence ou de ce groupe d’essences, qu’ils soient ou non dans un peuplement où l’essence ou le groupe d’essences sont principaux. La surface S où une essence A se trouve principale ne contient généralement qu'une partie des arbres de cette essence ; il peut en exister d'autres sur des surfaces où cette essence n'est pas principale mais seulement accessoire ; de façon symétrique, la surface S contient généralement d'autres essences que A. Cette situation ne pourrait souffrir d'exception que dans le cas d'une essence n'existant qu'en peuplement rigoureusement pur. ESSENCE PURE Se dit d'une essence occupant de 75 % à 100 % du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point). FORÊT-GALERIE 169 Bouches-du-Rhône Forêt située sur les deux rives d'un cours d'eau, de largeur réduite et dont les cimes des arbres ont tendance à se rejoindre au-dessus du cours d'eau. FORÊT RIPICOLE Forêt située sur la rive d'un cours d'eau. FORMATION BOISÉE DE PRODUCTION Formation végétale qui, principalement constituée par des arbres ou arbustes appartenant à des essences forestières, satisfait aux conditions suivantes : • soit être constituée de tiges recensables (circonférence à 1,30 m égale ou supérieure à 24,5 cm) dont le couvert apparent (projection de leurs couronnes sur le sol) est d'au moins 10 % de la surface du sol, soit présenter une densité à l'hectare d'au moins 500 jeunes tiges non recensables (plants, rejets, semis) vigoureuses, bien conformées et bien réparties ; dans le cas de plantations à grand écartement régulièrement entretenues la densité est ramenée à 300 sujets à l'hectare ; • avoir une surface d'au moins 5 ares, avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m ; • ne pas avoir essentiellement une fonction de protection ou d'agrément. N.B. : les vergers autres que les châtaigneraies sont exclus ainsi que les noyeraies et les truffières cultivées ; ils sont versés en usage agricole. Les bouquets d'arbres d'une superficie inférieure à 5 ares sont considérés comme des arbres épars. On distingue dans les formations boisées de production : • les forêts : celles qui appartiennent à un massif boisé d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ; • les boqueteaux : petits massifs boisés de superficie comprise entre 50 ares et 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ; • les bosquets : petits massifs boisés compris entre 5 ares et 50 ares avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m, et tous les massifs d'une largeur moyenne en cime comprise entre 15 m et 25 m sans condition de surface maximale. Une « AUTRE FORMATION BOISÉE » a la même définition qu'une formation boisée de production sinon que sa fonction de production est nulle ou très accessoire. Il s'agit essentiellement des forêts inexploitables car inaccessibles ou situées sur de trop fortes pentes, et celles dont le rôle de protection interdit que des coupes y soient faites. Cette catégorie inclut également les espaces verts boisés à but esthétique, récréatif et culturel. LANDES Cette catégorie groupe les landes, friches et terrains vacants non cultivés et non entretenus régulièrement pour le pâturage. La lande peut contenir des arbres forestiers épars (ou en bouquets de surface inférieure à 5 ares) à condition, si ces arbres sont recensables, que le couvert boisé local reste inférieur à 10 % ou, s'ils ne sont pas recensables, que leur densité à l'hectare reste inférieure à 500 tiges. PEUPLERAIES Peuplements artificiels composés de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers, où ces peupliers se trouvent à l'état pur ou prépondérant, avec une densité de plantation 170 Inventaire forestier national Troisième inventaire supérieure à 100 à l'hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par hectare). En outre, les peupleraies doivent avoir une surface d'au moins 5 ares avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m. POSITION TOPOGRAPHIQUE Position topographique locale la plus représentative de la placette, appréciée sur le terrain. La dénomination « terrain plat » correspond aux situations à pente inférieure à 5 % par opposition aux « versants » à pente supérieure à 5 %. Les positions basses comportent les bas de versant, les vallées, les vallons et les dépressions. Les positions hautes rassemblent les hauts de versant et les sommets. PRIVÉ (PRIVÉE, PRIVÉES, PRIVÉS) Ne relevant pas du régime forestier. Les propriétés appartenant à des personnes de droit public mais auxquelles le régime forestier n'a pas été appliqué rentrent dans cette catégorie, comme les forêts appartenant à l'État affectées au ministère de la défense. PRODUCTION Somme de l'ACCROISSEMENT COURANT (voir cette expression) et du RECRUTEMENT ANNUEL (voir cette expression). PROFONDEUR DU SOL ET CHARGE EN CAILLOUX Combinaison de la profondeur totale du sol estimée par sondage à la tarière pédologique et de la charge en cailloux et en affleurement rocheux. Les sols très caillouteux sont séparés en deux classes : • très caillouteux ( ≥ 80 %) : affleurement rocheux sur la placette ≥ 80 % ou charge en cailloux dans le sol ≥ 80 % ; • caillouteux (60 – 70 %) : affleurement rocheux sur la placette compris entre 60 et 70 % ou charge en cailloux dans le sol comprise entre 60 et 70 %. • Les sols moins caillouteux sont regroupés en fonction de la profondeur de sondage en quatre classes : • superficiel ( < 14 cm) ; • peu profond (15 – 34 cm) ; • moyennement profond (35 – 64 cm) ; • profond ( ≥ 65 cm). PUBLIC (PUBLICS, PUBLIQUE, PUBLIQUES) Relevant du régime forestier. On distingue à l'intérieur des propriétés publiques les forêts domaniales, appartenant au domaine de l'État, et les forêts non domaniales. RECRUTEMENT ANNUEL (ou passage à la futaie) C'est la moyenne annuelle du volume des arbres devenant recensables au cours de la période de 5 ans définie plus haut. SANS PRODUCTION VÉGÉTALE Cet usage groupe les surfaces improductives du point de vue agricole et forestier. 171 Bouches-du-Rhône Il s'agit, soit d'improductifs par destination (routes, chemins, voies ferrées, surfaces bâties et dépendances, etc.), soit d'improductifs naturels (plages, dunes, rochers, marais, etc.). STRUCTURE FORESTIÈRE ÉLÉMENTAIRE C'est la constatation objective des effets du traitement – ou de l'absence de traitement – appliqué aux peuplements tels qu'ils se traduisent aux environs immédiats (sur une surface de l'ordre de 20 ares) du point d'inventaire à la date du sondage. On distingue les structures forestières élémentaires suivantes : • futaie régulière ; • futaie irrégulière ; • mélange de futaie et de taillis (y compris les taillis-sous-futaie) ; • taillis. Parmi les types de peuplement retenus dans le département – ils sont appréciés sur des surfaces beaucoup plus importantes que celle indiquée ci-dessus – certains comportent dans leur définition une notion de régime, ou de structure forestière d'ensemble désignée selon la même terminologie que la structure forestière élémentaire. En raison de la différence d'appréciation de ces deux caractéristiques, il n'y a pas, sauf exception, égalité des surfaces relevant d'une structure élémentaire et d'une structure d'ensemble de même dénomination. C'est pourquoi, par exemple, un type « futaie » peut ne présenter que 75 % de sa surface sous la structure élémentaire futaie, les 25 % restants se partageant entre d'autres structures élémentaires traduisant des disparités locales du type ; ceci explique aussi, à l'inverse, que la surface totale de la structure élémentaire futaie ne soit pas égale à celle des types « futaie ». Ont la même origine les éventuelles discordances observées entre la surface d'une essence ou d'un groupe d'essences principal et la surface d'un type défini par rapport à cette essence ou à ce groupe d'essences. Par exemple, dans un type « futaie de pins », les pins peuvent n'être principaux que sur 80 % de la surface, d'autres essences, y compris des feuillus, formant les 20 % restants ; à l'inverse, on peut trouver des pins principaux dans des types autres que le type « futaie de pins », y compris dans des types principalement ou purement feuillus. TEXTURE DU SOL Caractéristique résultant de la combinaison des textures des horizons du sol : les appellations « argileuse », « sableuse » ou « limoneuse » correspondent à des combinaisons où cet élément domine (respectivement A ou Al; S-Sl ou Sa; L-Ls ou La), les appellations « limono-sableuse », « argilo-sableuse » et « argilo-limoneuse » sont employées pour les mélanges, l'appellation « limon sur argile » est utilisée pour les situations où un horizon à texture à dominante limoneuse recouvre un horizon à texture à dominante argileuse. 172 Inventaire forestier national Troisième inventaire Texture de l'horizon inférieur S Texture de l'horizon supérieur absent Sl sableuse Sa Ls La-Las limoneuse L As-Asl argilo-sableuse Al A argileuse S Sl sableuse limono-sableuse limono-sableuse limoneuse argilo-sableuse Sa limon/argile Ls L La-Las argilo-limoneuse Al A argilo-sableuse argilo-limoneuse argilo-sableuse argileuse As-Asl TYPE D'HUMUS Regroupement des types d'humus (JABIOL, & al. 1995) • MODER : − dysmoder et mor : humus à horizon OH ≥ 1 cm – horizon A1 à structure particulaire, − eumoder et hémimoder : humus à horizon OH net < 1 cm – horizon A1 à structure particulaire ; • MULL : − dysmull, oligomull et amphimull : humus à horizon Oln, Olv continus assez épais, horizon OF – horizon A1 à structure finement grumeleuse, − eumull et mésomull : humus à horizon Oln plus ou moins présent – horizon A1 à structure nettement grumeleuse ; • CARBONATÉ : − mull et moder carbonatés : humus à horizon A1 carbonaté (effervescence à HCl) ; • HYDROMORPHE : − hydromull, hydromoder, hydromor, anmoor et tourbe : humus à horizon A1 marqué par l'hydromorphie, souvent épais et très humifère. TYPE DE SOL Regroupement des types de sol en référence à la classification française des sols et au référentiel pédologique (DUCHAUFOUR, 1995). • sol jeune : sol à profil A/C (A1/C) – arénosol, régosol, anthroposol, ranker, lithosol, andosol, sol colluvial ; • sol carbonaté : sol à profil Aca/C ou A-Aca/Sca/C (A1ca/C ou A1/Bca/C) – carbonatation sur au moins la moitié du profil – sol humocalcaire, rendzine et sol brun calcaire ; • sols calciques : sol à profil Aci/C ou A-Aci/Sci/C (A1/C ou A1/B/C) – roche mère calcaire, réservoir de calcium dans le profil – sol humocalcique, rendzine brunifiée et sol brun calcique, rendzine dolomitique ; • sol brun : sol à profil A/S/C (A1/(B)/C) – sol brun, sol brun acide, sol brun ocreux, sol brun colluvial, sol brun hydromorphe, sol brun faiblement lessivé ; • sol lessivé : sol à profil A/E/BT/C (A1/A2/Bt/C) à deux textures superposées (L-Ls/A ou L-Ls/Al ou La-Las/A ), souvent complexe – sol brun lessivé, sol lessivé, sol lessivé acide, sol lessivé podzolique, sol lessivé hydromorphe ; 173 Bouches-du-Rhône • sol podzolisé : sol à profil A/E/BP/C (A1/A2/BhBs/C) – horizon E (A2) appauvri et BP (BhBs) d'accumulation des oxydes de fer caractéristique – sol ocre podzolique, sol podzolique, podzol, sol podzolique hydromorphe ; • sol fersiallitique : sol à profil A/(E)/BT/C (A1/(A2)/Bt/C) – rubéfaction, climat méditerranéen – sol brun fersiallitique, sol rouge fersiallitique, sol fersiallitique désaturé ; • sol hydromorphe : sol à profil A/g/C ou A/Gr-Go/C (A1/A2g/Bg/C ou A/G/C) – taches d'hydromorphie dues à un engorgement temporaire ou permanent – pseudogley, gley, tourbe, stagnogley, planosol, pélosol. VOLUME Il s'agit de volume sur écorce. La dimension de recensabilité a été fixée à une circonférence de 24,5 cm à 1,30 m du sol. Le volume pris en compte est le volume de la tige (voir DÉCOUPES et CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS). 174 Inventaire forestier national Troisième inventaire 3. Précautions à observer dans l'utilisation des résultats Les précautions suggérées ici pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national s'adressent essentiellement aux lecteurs non statisticiens qui envisagent d'explorer à fond, et pour une première fois, toutes les possibilités offertes. a/ Précautions d'ordre général Le lecteur est invité à prendre certaines précautions pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national publiés dans le présent document. Ces résultats correspondent aux définitions objectives rappelées à l'annexe 2, page 168, et non aux dénominations courantes et plus ou moins vagues que l'on donne à la forêt, aux éléments linéaires et aux autres objets mesurés et décrits par l'établissement public « Inventaire forestier national ». Les résultats sont précis, et même très précis, lorsqu'ils concernent de grandes masses de données, par exemple au niveau départemental (surface boisée totale, volume total), ou pour une région forestière relativement boisée, ou pour un type de peuplement assez étendu dans le département. La précision des résultats diminue d'autant plus que l'on entre dans le détail, et, pour des surfaces de l'ordre de quelques centaines d'hectares ou des volumes sur pied de quelques dizaines de milliers de mètres cubes, la précision peut être très faible (sans que ces résultats soient erronés), comme le montrent certains des tableaux publiés avec la description des types de peuplements forestiers. Le lecteur qui désire utiliser les résultats très détaillés se doit d'en contrôler la cohérence pour, si nécessaire, utiliser des techniques de lissage des données en fonction du but poursuivi. Il faut cependant bien voir que l'Inventaire forestier national décrit toujours une réalité qui, pour des résultats très partiels, peut être plus ou moins éloignée de la valeur réelle moyenne, alors que les techniques de lissage des données conduisent le plus souvent à définir un état « théorique » moyen. Si, par exemple, l'utilisateur obtient, par interrogation de la base de données, les hauteurs totales moyennes des arbres par catégorie de diamètres, il notera qu'elles prennent des valeurs erratiques pour certaines catégories de diamètres successives, et là l'utilisation de techniques de lissage est légitime ; au contraire, pour les catégories de diamètres les plus grands, ces hauteurs ont tendance à diminuer systématiquement, au moins dans certains départements et pour certaines essences, ce qui traduit une réalité de terrain incontestable, et il serait ici inopportun d'utiliser des techniques de lissage qui ne tiendraient pas compte de ce phénomène. D'ailleurs il ne traduit pas un rapetissement d'arbres qui auraient été antérieurement plus grands sauf cas de bris de cimes ; il traduit plutôt un écrêtement d'une population où les plus grands arbres ont été exploités avant d'atteindre de très gros diamètres, les très gros arbres se trouvant dans des sites particuliers ou dans des peuplements non soumis à des coupes précoces, notamment en montagne. La précision d'un résultat partiel peut être calculée de façon approchée de la manière suivante en supposant que les effectifs des échantillons concernés sont proportionnels aux surfaces (ce qui est exact à l'intérieur d'un type de peuplement dans une région forestière) ou aux volumes (ce qui est une simple approximation) : 175 Bouches-du-Rhône si l'erreur relative publiée est égale à ER pour une surface totale S ou un volume total V, alors l'erreur relative er % pour une surface partielle s ou un volume partiel v est donnée approximativement par er % = ER % × S s er % = ER % × V v ou Cette erreur relative exprime en quelque sorte le risque encouru lorsqu'on considère la valeur publiée comme exacte et la garantie est moindre si l'erreur relative est grande. b/ Utilisation d'accroissements en volume Il y a lieu de rester prudent dans l'utilisation des résultats concernant les accroissements en volume. Tous les résultats d'accroissement en volume sont calculés à partir de mesures de l'accroissement radial et de l'accroissement en hauteur des 5 dernières années. Ces accroissements sur 5 ans sont mesurés aussi exactement que possible pour chacun des arbres des placettes d'inventaire et globalement ils sont corrects. Cependant, les accroissements en volume qui en découlent représentent une moyenne annuelle sur 5 ans et rien de plus. Une période de seulement 5 années est sensible aux aléas climatiques extrêmes, et autres influences, et la valeur obtenue peut éventuellement s'écarter de la valeur qui aurait été calculée sur 10 ou 20 ans. Le lecteur qui envisagerait d'utiliser les résultats d'accroissement en volume (par exemple pour en déduire une estimation de la ressource) doit tenir compte de cette variabilité et il peut en réduire les effets comme suit : • utiliser les valeurs non publiées de l'accroissement radial mesuré sur une période de 10 ans. Ces valeurs peuvent manquer pour certains arbres et il n'existe pas de mesure correspondante pour l'accroissement en hauteur sur 10 ans. On peut cependant en déduire un coefficient correctif convenable du moins pour certaines utilisations ; • construire une moyenne convenablement pondérée (en tenant compte des structures des peuplements pour les deux inventaires) entre les résultats publiés de deux inventaires successifs. Les valeurs des accroissements en volume publiées par l'IFN doivent être considérées comme globalement exactes pour la période de cinq ans concernée. c/ Comparaison d'inventaires La comparaison de deux inventaires successifs d'un même département doit se faire en tenant compte des incertitudes liées à la méthode d’échantillonnage. Si, par exemple, à tel type de peuplement ont été affectées des surfaces estimées égales à S1 au premier inventaire et S2 au second, avec des erreurs relatives égales à ER1 et ER2 respectivement, alors l'erreur relative sur la différence (S2 – S1) ou (S1 – S2) est égale à : S12 ER 12 + S 22 ER 22 ER (S1 − S 2 ) = S1 − S 2 formule valide lorsque les deux inventaires sont indépendants comme c'est le cas ici. 176 Inventaire forestier national Troisième inventaire La même formule sera utilisée pour les volumes en remplaçant S par V. Noter que si S1 et S2 sont du même ordre de grandeur ainsi que ER1 et ER2, alors l'erreur relative peut être très grande car au numérateur il vient approximativement S ER 2 , et au dénominateur un terme très petit et dans un tel cas, l'écart entre S1 et S2 n'est pas significatif (au sens statistique). Il faut tenir compte en outre, spécialement pour les départements où le premier inventaire date des années soixante, des modifications intervenues, grâce à l'intervention des usagers, l'expérience acquise, et l'amélioration des méthodes, dans les définitions des types de peuplement forestier. Dorénavant, tous les peuplements sont cartographiés et le lecteur peut aussi consulter les photographies aériennes renseignées pour les localiser. La mise à jour de cette carte permettra de déterminer et de situer les variations réelles des surfaces des types de formations boisées. 177 Bouches-du-Rhône 4. Liste nationale des essences forestières 1 – Feuillus Nom français Nom latin Alisier torminal Arbousier Aune blanc Aune cordiforme Aune glutineux (verne) Aune vert Bouleau pubescent Bouleau verruqueux Cerisier à grappes Charme Charme-houblon Châtaignier Chêne chevelu Chêne pédonculé Chêne pubescent Chêne rouge d'Amérique Chêne rouvre Chêne tauzin Chêne yeuse (ou vert) Chêne-liège Cornouiller mâle Érable à feuille d'obier Érable champêtre Érable de Montpellier Eucalyptus Feuillus exotiques, autres que ceux nommément désignés (ex. marronnier, mimosa) Frênes Frêne commun Frêne oxyphylle Frêne à fleurs Fruitiers Pommier Poirier Amandier Alisier blanc Sorbier des oiseleurs Cormier Grand cytise (Aubour) Sorbus torminalis Arbutus unedo Alnus incana Alnus cordata Alnus glutinosa Alnus viridis Betula pubescens Betula verrucosa Prunus padus Carpinus betulus Ostrya carpinifolia Castanea sativa Quercus cerris Quercus pedunculata Quercus lanuginosa Quercus rubra Quercus sessiliflora Quercus toza Quercus ilex Quercus suber Cornus mas Acer opalus Acer campestre Acer monspessulanum Eucalyptus sp. Grands érables Érable sycomore Érable plane 178 Fraxinus excelsior Fraxinus oxyphylla Fraxinus ornus Pirus malus Pirus communis Pirus amygdalus Sorbus aria Sorbus aucuparia Sorbus domestica Laburnum anagyroides Laburnum alpinum Acer pseudoplatanus Acer platanoides Inventaire forestier national Troisième inventaire Nom français Nom latin Hêtre Merisier Fagus silvatica Prunus avium Prunus cerasus Celtis australis Morus alba, nigra Corylus avellana Juglans regia Juglans nigra Olea europaea Ulmus campestris Ulmus scabra Ulmus laevis Populus nigra, deltoides, trichocarpa Populus sp. Micocoulier Mûrier Noisetier Noyer commun Noyer noir Olivier Orme champêtre Orme de montagne Orme diffus (orme blanc) Peupliers cultivés (et hybrides) Peupliers d'Italie et divers non cultivés (ex. Peuplier blanc) Platane Robinier faux-acacia Saules (toutes espèces sauf rampantes ou buissonnantes) Tamaris Tilleul à grandes feuilles Tilleul à petites feuilles Tremble Platanus occidentalis Platanus orientalis Platanus acerifolia Robinia pseudoacacia Salix sp. Tamarix gallica Tilia platyphyllos Tilia cordata Populus tremula 2 – Conifères Nom français Nom latin Cèdre de l'Atlas Conifères exotiques d'un genre ou d'une espèce autre que ceux nommément désignés Cyprès toujours vert Épicéa commun Épicéa de Sitka Genévrier thurifère If Mélèze d'Europe Mélèze du Japon Cedrus atlantica Pin à crochets Pin cembro Pin d'Alep Pinus uncinata Pinus cembra Pinus halepensis Pinus brutia Pinus eldarica Cupressus sempervirens Picea abies Picea sitchensis Juniperus thurifera Taxus baccata Larix decidua Larix leptolepis 179 Bouches-du-Rhône 180 Nom français Nom latin Pin Laricio de Corse Pin Laricio de Salzmann Pin maritime Pin mugho Pin noir d'Autriche Pin pignon Pin sylvestre Pin Weymouth Sapin de Douglas Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver Sapin pectiné Pinus nigra ssp. laricio Pinus nigra ssp. clusiana Pinus pinaster Pinus mughus Pinus nigra ssp. nigricans Pinus pinea Pinus sylvestris Pinus strobus Pseudotsuga menziesii Abies nordmanniana Abies grandis Abies alba Inventaire forestier national Troisième inventaire 5. Exemples d'utilisation de résultats de l'inventaire A. Courbes hauteur-âge Parmi les mesures relevées sur le terrain figurent, notamment pour les peuplements équiennes et purs : • les mesures de hauteur d'arbres qui permettent de calculer la hauteur dominante, égale à la moyenne des hauteurs des 100 plus gros arbres à l'hectare ; • l'âge des arbres correspondants ; • l'accroissement moyen en hauteur au cours des cinq dernières années de ces mêmes arbres, d'après la longueur des cinq derniers verticilles. À partir de ces données, il est possible, pour les essences dont l'effectif de l'échantillon est assez grand, sur tout ou partie du département, d'établir des courbes donnant la hauteur en fonction de l'âge. Elles ont la particularité de résulter de calculs prenant en compte non seulement les hauteurs et les âges correspondants, mais aussi les accroissements en hauteur. Cette méthode vise à supprimer l'inconvénient de celles qui sont basées sur les seuls âges et hauteurs, dans les cas où les peuplements âgés les plus productifs sont peu représentés car exploités à des âges inférieurs à l'âge où le sont les peuplements les moins productifs ; il semble en effet que seuls soient maintenus sur pied à un âge avancé les peuplements dont la croissance est la plus lente. La méthode, prenant en compte l'accroissement mesuré sur les verticilles, semble en outre atténuer les effets des erreurs de mesure des âges. Les courbes sont obtenues au moyen d'un logiciel mis au point par ce qui était alors l'antenne de recherches de l'IFN. Elles répondent au modèle indiqué dans la légende du graphe. Celles dont le tracé est fourni correspondent, pour un âge de référence, à des hauteurs en progression arithmétique. Dans le département des Bouches-du-Rhône, les effectifs d'échantillons permettent d'établir une famille de courbes pour le pin d’Alep. 181 Bouches-du-Rhône Effectif = 141 Erreurs sur 5 ans : Écart-type = 0,366 m Écart relatif = 29,5 % R2 = 0,367 Coefficients du modèle : a = 2,405 1 b = 0,170 1 c = -0,015 3 Modèle : Log(L5) = a + bLog(H) + cA (GOMPERTZ modifié) B. Tarifs de cubage Les volumes des arbres recensables trouvés sur les placettes de terrain lors du troisième inventaire forestier du département de la Savoie ont été calculés de deux manières différentes : • lorsque le nombre d'arbres d'une essence donnée et d'une catégorie de diamètre donnée, éventuellement dans une région forestière donnée, était important au premier et au deuxième inventaires, le volume des arbres de mêmes caractéristiques au troisième inventaire a été calculé en fonction de la hauteur totale et de la circonférence à 1,30 m, à l'aide de tarifs établis à partir des arbres mesurés aux deux premiers inventaires ; • lorsqu'il n'avait pas été possible d'établir de tarifs, des mesures complètes ont été effectuées sur les arbres, de façon à déterminer le volume de leur tige par addition du volume de plusieurs billons. La formule générale des tarifs est la suivante : 1,8 1,2 V = A + B x D1,3 x Ht dans laquelle les symboles ont la signification suivante : V : volume en mètres cubes A : coefficient propre au tarif B : " " " " D1,3 : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres Ht : hauteur totale en mètres. 182 Inventaire forestier national Troisième inventaire Plusieurs tarifs ont été construits. Chacun d'eux possède un domaine de validité défini par : • une essence ; • une ou plusieurs catégories de propriété, en ne distinguant que public (relevant du régime forestier) et privé ; • éventuellement le type de l'arbre si c'est un feuillu, arbre de taillis ou arbre de futaie ; • un ou plusieurs types de peuplement forestier ; • une ou plusieurs régions forestières. Les domaines de validité de tous ces tarifs ne sont pas disjoints et, pour un arbre donné dont on connaît l'essence, le type, la catégorie de propriété, le type de peuplement et la région forestière, on utilise le tarif dont le domaine de validité est le plus réduit contenant l'arbre en question. La publication des coefficients A et B et des domaines de validité des différents tarifs n'est pas faite ici, mais ces données peuvent être fournies sur demande. Indépendamment de ceux qui sont ainsi présentés, des tarifs peuvent être construits sur commande pour un domaine défini par l'utilisateur. Les devis de ce type de prestation sont à demander à la Direction de la valorisation de l'Inventaire forestier national (Cf. § 4.1, page 101). C. Épaisseur d’écorce L’épaisseur d'écorce a été mesurée sur tous les arbres mentionnés au paragraphe précédent comme n'ayant pas été cubés au moyen de tarifs. Ces mesures et celles réalisées lors du deuxième inventaire du département permettent de construire des tarifs dont la formule générale est la suivante : e=AxD+B dans laquelle les symboles ont la signification suivante : e : épaisseur d'écorce en mètres A : coefficient propre au tarif D : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres B : coefficient propre au tarif. On peut obtenir auprès de la Direction de la valorisation le devis d'établissement d'un tarif pour un domaine donné. 183 Direction Château des Barres F – 45290 Nogent-sur-Vernisson Tél. : +33 (0)2 38 28 18 00 – Fax : +33 (0)2 38 28 18 28 Courriel : [email protected] Échelon interrégional de Montpellier Place des Arcades – BP 1001 F – 34972 Lattes Cedex Tél. : +33 (0)4 67 07 80 80 – Fax : +33 (0)4 67 07 80 90 Courriel : [email protected] L’IFN sur Internet : http://www.ifn.fr © Inventaire forestier national, 2005