BAZOGES-en-PAILLERS
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BAZOGES-en-PAILLERS
BAZOGES-en-PAILLERS Bazoges-en-Paillers, Bazogiæ-in-Pailleriis, ecclesia Bazogiarum, tire son surnom de l'ancienne petite ville de Paillers, autrefois chef-lieu de doyenné et maintenant simple hameau où l'on trouve encore les vestiges d'une église et d'un cimetière à deux kilomètres du bourg. Bazoges était une châtellenie relevant par appel du marquisat de Montaigu, qui étendait sa juridiction sur une partie de la paroisse. Le plus ancien seigneur que nous connaissions est Aimeri Guoyas, chevalier, seigneur de la Barotière et de Badoille, qui, par son testament daté du 12 décembre 1272, choisit pour lieu de sa sépulture l'abbaye de la Grenetière. — Au XVIIe siècle, Marie Hillerin, fille de Jacques Hillerin, chevalier, seigneur de Bazoges, épousa Jean Irland, seigneur de Bazoges du chef de sa femme, il fut maintenu en sa noblesse en 1667. La famille Irland, aujourd'hui éteinte, était originaire d'Écosse. Poussé par l'amour de l'étude, un de ses membres vint se fixer en Poitou et il y trouva des honneurs que lui et les siens surent payer par des services rendus au pays, dans les fonctions éminentes qu'ils occupèrent. Cette maison était collateur d'une chapelle dite des Écossais, fondée en 1579. Jean Irland et Marie Hillerin eurent pour fils Jean Irland, seigneur de Bazoges, père de Hubert Irland, seigneur de Bazoges-en-Paillers, chevalier de Saint-Louis, lieutenant d'artillerie, capitaine de cavalerie (1779). Le fils de ce dernier, François-Hubert, chevalier, seigneur de Bazoges, conseiller du Roi, lieutenant-général criminel de la Sénéchaussée de Poitiers, fait nommé, lors de la création des conseils supérieurs, l'un des présidents de celui de Poitiers, et obtint, en 1779, une pension de 2000 livres, en considération des services qu'il avait rendus pendant qu'il était revêtu de cette charge. Il avait épousé demoiselle Jeanne-Louise Constant, fille d'un lieutenant-général de la Sénéchaussée et siège présidial de Poitiers. De ce mariage : 1° Pierre-Marie Irland, seigneur de Bazoges, lieutenant-général de la Sénéchaussée du Poitou. En 1789, il assista, en cette qualité, le grand sénéchal de Poitou dans la présidence de l'assemblée des députés des trois ordres réunis à Poitiers, pour la rédaction des cahiers et la nomination des députés aux États-généraux. Il fut nommé premier suppléant de l'ordre de la noblesse, et remplaça, peu de temps après l'ouverture des États, M, le duc de Luxembourg, comte des Olonnes, obligé de quitter l'Assemblée et de se retirer en Angleterre. Voyant que les efforts de la partie saine de la nation ne pouvaient retenir dans de justes bornes le torrent qui allait tout engloutir, et que sa tête était vouée à l'échafaud, M. de Bazoges se retira hors de France et servit dans la 4e compagnie de l'infanterie-noble du Poitou, à l'armée des Princes, puis dut entreprendre un commerce vulgaire pour subvenir à ses besoins, durant un long exil. L'abbé Jean de Beauregard, vicaire général de Luçon, plus tard évêque d'Orléans, obligé pendant la Révolution de comparaître devant le tribunal correctionnel de Poitiers, pour avoir exercé publiquement le saint ministère, raconte dans ses mémoires qu'il se sentit soutenu par le souvenir des anciens juges qui avaient siégé sur ce tribunal : "Je me trouvais, dit-il, aux mêmes lieux et dans un tribunal où jadis j'avais vu MM. Constant Irland, Filleau et mon père rendant la justice, assis sur les fleurs de lis. Je crus voir au dessus de leurs têtes cette antique image de Jésus crucifié, qui jadis était élevée dans tous les tribunaux, pour inspirer aux justiciables, et la justice aux magistrats. Il me semblait que ces hommes vénérables me disaient : Enfant de cette ville, prêtre de Jésus-Christ, ne faîtes rien d'indigne de la foi dans laquelle vous êtes né et dans laquelle nous sommes morts sans reproches ! Ces idées nobles fortifièrent mon cœur." Rentré en France, M. Irland devint maire de Poitiers, président de chambre, et mourut en 1818. 2° Pierre Hubert, prêtre, chanoine de Luçon, et vicaire-général de Mgr de Mercy ; se retira d'abord en Suisse, puis passa en Angleterre d'où il fut le correspondant assidu de son évêque, lui transmettant les nouvelles qu'il recevait de la Vendée. Au retour de l'exil, au grand regret de M gr de Mercy, l'abbé Irland préféra se fixer à Poitiers, au sein de sa famille ; il y est mort, chanoine et vicaire général, le 24 septembre 1836. La cure de Bazoges-en-Paillers était à la. nomination du doyen de Montaigu, jouissait de 430 livres de revenu et comprenait 400 communiants. Au nombre des chapelles mentionnées au XVIIIe siècle, on trouve : Chapelle du Saint-Esprit ; revenu 40 livres, une messe par semaine. Chapelle de Notre-Dame de Logerie, au patronage du seigneur de cette maison, 600 livres de revenu, trois messes par semaine plus la messe aux fêtes annuelles. Chapelle de Saint-Clair des Gaboriaux, annexée au chapitre de Beaupreau, revenu 150 livres. Cette Chapelle avait été fondée, vers 1737, par Pierre Gaboriau, curé de Bazoges, dans l'église de ce lieu, Deux messes par semaine. L'église de Bazoges a la forme d'une croix latine : elle est dédiée à la sainte Vierge, dans sa Nativité, et les deux petits autels sont consacrés, l'un à la sainte Vierge, l'autre à saint Mathurin. Le presbytère, éloigné de l'église, est une habitation très modeste ; on y trouve cependant les servitudes nécessaires.. Un demi-hectare de terres labourables est attaché à la cure1. ÉTAT NOMINATIF DES CURÉS DES CURÉS, VICAIRES ET AUTRES PRÊTRES DE BAZOGES-EN-PAILLERS Avec notes extraites des registres paroissiaux. 1600. — Jullien OUVRARD, curé. — Résidant déjà dans la paroisse, Pierre Jollit prend le titre de vicaire en 1613. Les autres prêtres chapelains connus sont Daniel Privard et Pierre Lefebvre. 1614. — François AUDUREAU, curé. — Vicaire : Fiacre Goyneau. Autre prêtre : Pierre Jollit, cité plus haut. 1621. — Pierre AUDUREAU, curé. — Vicaire, le même Fiacre Goyneau. Autre prêtre : Léger Roustureau, ensuite vicaire à Saint-Fulgent, (non cité dans le dernier numéro des Archives.) Même année 1621 : combat de Mareuil, où un de Vaugiraud, seigneur de Logerie, maison noble de la paroisse, est tué au premier rang parmi les catholiques. Même année, testament de Messire Noé Meschinaud, seigneur de l'Ortet, léguant à la 1 L'église, telle qu'elle se comporte aujourd'hui, parait avoir été bâtie par M. Clair Gaboriau, curé de la paroisse pendant cinquante ans. On lit, en effet, sur un cintre de la chapelle de Saint-Mathurin, ces mots : Clair Gaboriau, 1694, et sur le clocher, à l'intérieur de l'église : Clair Gaboriau, prêtre, curé de cette paroisse, m'a fait bâtir, 1731, P. D. p. i. C'est la plus pauvre église de toute la contrée. On sent bien la nécessité de la reconstruire, mais les ressources pour réaliser une telle entreprise sont absolument insuffisantes. Le presbytère, beaucoup trop éloigné, il est vrai, de l'église, a été réédifié par M. Guillerot, architecte à la Roche-sur-Yon, en 1873-1874. C'est une belle habitation, dans un site agréable, entourée d'un vaste jardin et d'une ouche convenable. Saint Mathurin, honoré à Bazoges, le 10 mai, est l'objet d'un pèlerinage immémorial. Autrefois, tous les ans, le 10 mai, on voyait arriver, dès les premières heures du jour, de nombreux étrangers dans l'espoir d'obtenir pour eux-mêmes ou pour ceux qui leur étaient chers des faveurs corporelles ou spirituelles. Tous les enfants, en particulier, lui sont voués en mémoire sans doute d'une grâce insigne obtenue anciennement par son intercession pendant une épidémie de croup. D'après une tradition assez sérieuse, vers 1620, cette implacable maladie emportait beaucoup d'enfants. Dans ces fatales conjonctures, on eut recours à saint Mathurin, on porta sa statue en procession, et le fléau cessa immédiatement. Depuis ce temps, jamais le croup n'aurait fait mourir d'enfants à Bazoges. C'est peut-être pour consacrer ce souvenir qu'aux pieds d'une vieille statue du saint, que l'on conserve encore aujourd'hui, on voit un petit enfant à genoux, les mains jointes, regardant son charitable protecteur d'un air suppliant. Ce même saint est honoré également à Montchaude, canton de Barbézieux, diocèse d'Angoulême, comme on peut le voir dans la Vie des Saints, de Mgr Guérin, au 10 mai. (Notes de M. l'abbé Chaigneau, curé de Bazoges. — Lettre du 27 novembre 1890.) cure de Bazoges une rente annuelle et perpétuelle de six boisseaux de blé de seigle, mesure de Montaigu, aux conditions suivantes : récitation sur sa fosse, dans l'église, chaque année, au jour anniversaire de son "obit", du Libera et de l'oraison Inclina, plus une messe de Requiem à haute voix. 1623 (19 septembre). Messire Symphorien Tra..., prêtre, demeurant aux Herbiers, reçoit l'abjuration de François de Goullaine, seigneur du Chastellier, et de Jeanne de la Barre, dame de la Rancunelière, et baptise ensuite en l'église de Bazoges leur fils François. 1625. — Jacques VINET, curé. — Vicaires en 1628 Jullien Godet, en 1636 L. Guilmineau. Autres prêtres : Baudry, Ch. Boison, Jehan Veillet, René Neau, Louis Charon. 1627 (30 novembre). Inhumation en l'église du corps de dame Renée Masson, première épouse du seigneur de Logerie, Pierre de Vaugiraud. 1628 (11 avril). Mort de Jehanne Rondeau, dame de Logerie, belle-mère de la précédente. 1635. La compagnie du capitaine Broutet occupe le bourg, et un des soldats, André Charpentier, de la ville de Gargilesse, en Berry, tient sur les fonts baptismaux le fils du greffier royal. 1637 (1er septembre). Messire Vigneron, curé de la Verrie, vient baptiser dans l'église de Bazoges le fils de Charles de Romagne, seigneur de la Rigonnière. 1638 (27 février). Inhumation dans l'église du P. Benoist Barbault, du couvent de Clisson. 1643 (14 décembre). Messire Pierre Audureau, prêtre, demeurant à Saint-Symphorien, vient à Bazoges faire office de parrain. 1646 (18 août). La même circonstance amène Messire Gilbert Pain, recteur de Villeneuve-en-Mauges, en Anjou. 1650 (22 août). Le recteur prieur de Saint-André-Goule-d'Oie, Messire Pierre Moreau, tient sur les fonts du baptême son petit neveu Pierre du Vaugiraud, fils du seigneur de Logerie. 1652 — L. NAYRIÈRE, curé. — Le 29 novembre, sépulture en l'église de Messire Jacques de Hillerin, docteur en Sorbonne, aumônier du Roi, vicaire prieur de Treize-Vents, prieur de SaintPierre-de-Mortagne, chanoine de N.-D. de Paris, conseiller au Parlement, et l'un des fondateurs de l'hôpital des Incurables, à Paris. Il était fils du seigneur de Bazoges. 1653 — René NEAU , curé. — Vicaires : Guillaume Genot (1662) ; D. Caillé (1670). Autres prêtres : Jehan Veillet, déjà cité, et chapelain du Saint-Esprit en 1664. Messire René Neau eut à lutter contre le mauvais vouloir de ses paroissiens, les paysans de l'Ortet, qui refusaient d'acquitter une rente de douze boisseaux de bon blé, mesure de Montaigu, due à la cure. Il fallut l'intervention de la justice et un arrêt de saisie pour les contraindre à payer cette dette. 1653 — (20 août), Messire Pierre Hullin, curé de la Gaubretière, procède a un mariage en l'église de Bazoges. 1657 — (28 avril). Inhumation en l'église de Messire Jacques de Hillerin, seigneur de Bazoges, frère du chanoine précédemment nommé, trésorier de France au bureau des finances de Poitiers. 1665 (décembre). Grandet, vicaire de Luçon, assiste à un mariage. 1666 (13 février). Jehanne de Vaugiraud, dame des Cloudis, est inhumée dans l'église. 1667 (14 juillet). Est pareillement enterré dans l'église, Messire Guillaume Genot, prêtre vicaire du lieu. 1675 — D. CAILLÉ, curé. Précédemment vicaire de Messire René Neau, fait les fonctions curiales jusqu'à mai 1685, époque où il résilie son titre, tout en continuant de résider dans la paroisse. Il vivait encore en 1694. 1685 — Clair GABORIAU, curé. Pendant cinquante années d'un ministère fécond, M. Clair Gaboriau fit beaucoup pour sa paroisse et pour son église. Sa nomination coïncidant avec la révocation de l'édit de Nantes, il eut la joie de voir rentrer dans le sein de l'église plusieurs dissidents de sa paroisse, notamment Pierre Laubry (15 octobre, 3 jours avant l'édit), et, au mois de décembre, Jacques du Patras, chevalier, seigneur de la Batardraye ; Jeanne Royrand, sa femme ; les nommées Magdeleine Barbot, de Mouchamps , et Charlotte Chevalier, à Saint-Georges, toutes deux domestiques à l'Ortet, chez le dit seigneur ; et encore Marie de Goulaine, épouse d'Eslie de la Barre, et ses deux filles Magdeleine et Anne. Cette abjuration fut faite en présence de Charles Royrand, d'Armand et Jean de la Fortécuyère, et du chevalier de Lascaris. Pendant la longue période durant laquelle Clair Gaboriau fut curé, les vicaires furent : Thadée Coste (1686) ; Basile (1693) ; Louis Guilmineau (1698), plus tard curé de la Barotière ; René Griffon (1716) ; Gaboriau (1723) ; Jacques de Puyrousset (1728) ; Jarric (février 1730) ; Tinguy (décembre 1730) ; Musset (1736). — Parmi les autres prêtres de la localité, on peut citer Messires Savary (1692) ; Daton (1693), et Gaboriau, qui fut chapelain du Saint-Esprit, probablement neveu du sieur curé. C'est à Messire Clair Gaboriau que l'on doit dans l'église actuelle la chapelle de SaintMathurin, comme le porte l'inscription de son nom et la date (1694), et aussi le clocher, sur lequel on lit également le nom dudit curé et l'année (1791). 1687 (mai), Mort de Marie Meschinaud, veuve Guignaudeau. Cette femme, par son testament, fonde une messe à perpétuité. Même année (juin). Messire Lozeau, curé de la Barotière, inhume en l'église le corps de Messire Jean de Vaugirault, prêtre, prieur de la Couture, seigneur de Logerie. Même année (décembre). Frère Cyrille de Sainte-Radégonde, prédicateur de Bazoges, confère le sacrement de baptême. (1688). Mariage de Marie Gaboriau, sœur du Curé, avec René Coudrin des Gâts, demeurant aux Landes-Genusson, en présence de Mathurin Gaboriau, père de la mariée, de Jacques Coudrin, seigneur du Chaume, de Pierre Coudrin, seigneur du Duranceau, et de Messire Guy Baudry, chevalier d'Asson, seigneur de la Rondardière. Le mariage est célébré par René Déraoul, prieur, curé des Landes. (1691). Mariage de Jean Rousseau, notaire, avec une paroissienne de Saint-Roch, à Paris, Jeanne, fille de défunt Salomon Brossard, chef des gabelles, chez MONSIEUR. 1693 (26 août). Visite épiscopale de Mgr Henry de Barillon. 1693 (octobre). A l'enfant né du mariage cité plus haut , est marraine Antoinette Charton, dame de Bazoges, avec Esprit Baudry d'Asson pour parrain. 1696 (25 août). Nouvelle visite épiscopale de Mgr de Barillon. 1701 (novembre). Inhumation au cimetière de dame Marie de Goulaine, épouse d'Elie de la Barre, seigneur de la. Coutardière. 1701 (août). Mariage avec dispense relativement à la disparité du culte ,entre Magdeleine des Noues et Charles de la Guérinière, seigneur du Boisniart, en SaintHilaire, en présence de Charles de la Guérinière, seigneur de Beauchesne, de Esprit Baudry d'Asson. de Claude Baudry, de la Tisonnière, de Guy Louis Baudry, de la Rondardière, de Gabrielle de Villeneuve, de Pierre du Vaugiraud, de Marie-Renée des Noues. Le célébrant était le sieur curé du Longeron, Messire Gillot. 1701 (1er septembre). Visite de Dupuy, archidiacre. 1702 (19 mai). Visite épiscopale de Mgr Jean François de Lescure. 1709 (décembre). Inhumation en l'église du haut et puissant seigneur Jean Irland, lieutenant criminel général de Poitiers, seigneur de Bazoges, en présence de Chesneau, curé de la Gaubretiére, Grelaud, curé de la Boissière. Le célébrant était Jarrie, curé de Beaurepaire. 17I5 (mai). Mariage de Madeleine de la Barre avec Marc Ménard, seigneur de SaintMarc en les Landes-Genusson, en présence d'Alexandre Ménard, de la Godelinière, de Jacques Joubert, de la Batardière, de Pierre du Vaugirault de Logerie, de Pierre-Claude Baudry d'Asson et de Madame de Mont-sorbier (Anne de la Barre). 1714. Sépulture en l'église d'Henri de la Barre, seigneur de la Ranculenière, en présence de Gourgaud, curé de Saint-Georges, de Couteleau, curé de la Boissière, de Douteau, curé de Montaigu, de Morin, vicaire de la Boissière. 1716. Inhumation en l'église de Gabrielle de Villeneuve, dame de Logerie, en présence de son gendre Pierre du Vaugirault, d'Alexis du Vaugirault de Rosnay, de Charles Saudelet du Rétail et de Messire Jarrie, curé de Beaurepaire, et Gaboriau, vicaire des Landes-Genusson. 1719 (15 mai). Visite épiscopale de Mgr de Lescure. 1719 (novembre). Messire Gaboriau va célébrer, dans la chapelle de la maison noble d'Asson, le mariage de Charles Le Maignen des Cloudis avec Marie Baudry de la Tisonnière. 1721 (20 septembre). Testament de Messire de la Riffaudière , léguant aux curés de Bazoges neuf journaux de vigne en le fief du Grand-Villeneuve, à charge par eux de célébrer à perpétuité deux services annuels pour le repos de son âme, l'un le jour des saints Philippe et Jacques, l'autre le jour anniversaire de son décès. 1737 (27 février). Sépulture en l'église de Messire Clair Gaboriau, curé du lieu, directeur de la Conférence, après 79 ans de vie et 50 ans de ministère curial à Bazoges. Son inhumation fut faite par Messire Pannier, curé des Landes-Genusson , en présence de René Coudrin, vicaire des Landes, de Musset, vicaire de céans, de Pierre Gaboriau, prêtre, et de René Griffon, curé de Saint-Etienne, ces deux derniers neveux du défunt. Par son testament, en date du 17 septembre 1736, Messire Clair Gaboriau fait les dispositions suivantes : On distribuera aux pauvres qui assisteront à son enterrement quatre charges de bled seigle. On célébrera trois cents messes basses incontinent après son décès. Les curés ses successeurs reçurent sa bibliothèque, à charge d'un service solennel à perpétuité. Il fonde principalement deux messes par semaine à l'autel Saint-Mathurin, pour faciliter aux paroissiens une première messe les fêtes et dimanches. Pour cela il lègue aux curés ses successeurs tous ses immeubles (valeur 2100 livres) afin qu'ils acquittent ces messes. Le chapelain est laissé à leur nomination. Cependant, comme fondateur, il désigne comme premier titulaire son neveu, Pierre Gaboriau, prêtre à la Barotière. Ses meubles et quelques immeubles réservés sont légués à sa sœur Marie, veuve Coudrin, pour la récompense des 45 ans de loyaux services qu'elle lui a rendus. 1737. — AYRAULT, curé. — Vicaires : Musset, le même que précédemment, et Gaboriau, chapelain du Saint-Esprit. Messire Charles-Louis Ayrault meurt le 2 février 1741 et est inhumé en l'église en présence de Messire Gilbert, curé, et Bouquard, vicaire de Saint-Fulgent ; Berriau, curé de Beaurepaire, et Chesneau, curé de la Gaubretière. 1741 (7 février). F. Thomas Barret, religieux de l'Ordre des Frères Prêcheurs, baptise dans l'église. 1741. — MOREAU, curé. — Vicaires : Pierre Gaboriau, déjà cité et Garnier, en même temps titulaire de la stipendie de Saint-Clair des Gaboriau, fondée par Messire Clair Gaboriau, ancien curé. 1743. Pierre Gaboriau, vicaire et chapelain du Saint-Esprit, est enterré dans l'église avec l'assistance de Messires Berriau, doyen de la Conférence, et Pasquier, curé de la Boissière. 1747. Marché passé avec M. Jean Menesbre pour refondre la petite cloche au prix de 30 livres. Ayant été jugée trop faible, la même cloche est augmentée de 30 livres, à raison de 18 sols la livre de métal. Celle qu'elle remplaçait portait l'inscription : Messire Jacques de Hillerin m'a donnée en 1651. 1752. Une maison, appartenant à la cure et ayant servi de demeure à défunte dame Marie Gaboriau, veuve Coudrin, est visitée, sur la réquisition de Messire François Moreau, curé, par des experts, car les contrôleurs à la salage la demandent pour y établir le grenier à sel. (C'est probablement l'ancienne école et mairie, propriété communale aujourd'hui). 1759. Baptême fait par Bousseau, vicaire à Noirmoutier. 1759. Louis-Alexandre Guignard, vicaire a Tiffauges, vient servir de parrain à une fille de J.-B. Denéchaud, seigneur des Planches, contrôleur de la salage. 1764. — BONNET, curé2. 2 M. Bonnet, curé de Bazôges, a péri dans la désastreuse campagne d'Outre-Loire. 1760. Messire Grimault, curé de Beaurepaire, inhume en l'église le corps de demoiselle Marie Bonnet (18 ans), en présence de Louis Bonnet, curé, et de Pierre Bonnet, diacre, ses frères. 1766. Par acte passé devant notaire, Messire Bonnet loue, baille et afferme aux époux Loyseau la borderie de la Cure et ses dépendances. Vicaires : 1765. Bousseau. — Bousseau, présenté comme successeur à la stipendie Saint-Clair, vacante par le décès de Messire Garnier (1769.) 1788. Brenugat3. 1803 — Louis-Esprit DE SAPINAUD, desservant. — Frère du général, ancien chanoine de la cathédrale d'Angers. 1805. — (août). La paroisse est desservie par M. VALTON, curé de la Boissière, GUÉRY, curé de Beaurepaire, CHAMPAUD, curé des Landes-Genusson. 1811. — JEANNIN, desservant, ensuite en même temps de Beaurepaire. 1814 (septembre). M. Gauché de Beaulieu, prêtre du diocèse de Nantes, et habitué de l'église Saint-Similien, vient faire un baptême en la famille de M. Jean-Marie Damour, docteur en médecine. 1822. — M. PINEAU, curé, ensuite d'Evrunes. 1828. — La paroisse est desservie par M. MAROUIGNEAU, curé de Beaurepaire. 1829. — M. BARON, curé. Se retira au château de Bazoges, puis à la Gaubretière où il est mort. 1844. — M. SIMON, curé. 1847. Bénédiction d'une cloche sortie des ateliers Voruz aîné , par Mgr Jacques MarieJoseph Baillés : Parrain M. Léonor Bodet de la Fenêtre, marraine Madame Clémence Majou de la Débutrie, née Sochet des Touches. Cette cloche remplaçait probablement celle refondue cent ans auparavant par le curé Moreau. Une autre petite cloche beaucoup plus ancienne l'accompagne. Elle porte l'inscription suivante : L'an mil CCCCCXXXV Lempre me fit. Maria ora pronobis. Germain. On doit également à M. Simon l'agrandissement des deux chapelles latérales de l'église. 1763. Testament de Mademoiselle Gauché de Beaulieu, léguant à la Fabrique l'immeuble de Girolet, commune de Saint -Aubin-des-Ormeaux. 1868. — M. SIMON meurt le 28 octobre, et est remplacé par M. CHARRIER, qui demeure 15 mois curé de Bazoges et est nommé curé de Saint-Aubin-des-Ormeaux. 1870. — 15 mars, M. F. CHAIGNEAU est nommé curé de Bazoges-en-Paillers. (M. le Curé de Bazoges-en-Paillers.) Les palmes du martyre, cueillies en 1798, par un vicaire de Bazoges, aux forêts pestilentielles de Kononama devaient reverdir, en 1885, dans les mains d'un jeune prêtre de la paroisse, parti pour les missions de la Cochinchine Orientale : le premier était mort de faim dans les déserts de la Guyane, victime de la persécution antireligieuse du Directoire ; le second a été brûlé vif par les féroces satellites de l'Annam, en haine du nom chrétien. "M. l'abbé Henri Macé, né à Bazoges-en-Paillers, le 18 juin 1844, fut ordonné prêtre le 19 3 M. Brenugat, son vicaire, déporté à la Guyane, par arrêté du Directoire, succomba d'inanition dans une forêt de Kononama. Il fut trouvé mort, à genoux, les mains jointes et les lèvres collées sur un crucifix. Des nègres l'apportèrent en cet état aux carbets des déportés, mais comme l'infortuné ne laissait pas de succession, son cadavre resta trois jours sans être inhumé ; les nègres cupides en quête d'argent le portaient de case en case, raconte M. Victor Pierre, dans sa Terreur sous le Directoire. Ses confrères durent creuser sa fosse de leurs propres mains. Pierre Brenugat était né à Pornic en 1716. D'une foi inébranlable et d'un zèle très ardent, il avait repoussé avec indignation les serments de 1791 et de 1792. Les catholiques de la contrée reçurent de grands services spirituels de l'apostolat qu'il exerça parmi eux, dans les temps affreux de 1793 et 1794. Les persécuteurs n'avaient pu l'atteindre. Il fut enfin surpris dans l'exercice de son ministère, le 28 Frimaire an VI (18 décembre 1797) par une colonne du général Grigny. Il avait été condamné à la déportation à la Guyane par un arrêté du Directoire du 8 Frimaire an VI, pour avoir contribué à corrompre l'esprit public dans le canton de Saint-Fulgent, dont les habitants très fanatiques ne sont rien moins que disposés à se rallier sincèrement au Gouvernement. Conduit à Rochefort, il fut embarqué, le 10 mars 1798, sur la frégate La Charente avec M. Ténèbre, curé de Croix-de-Vie. La mort du vicaire Brenugat est inscrite dans le registre de Cayenne, au 22 Fructidor an VI (8 septembre 1798.) (Abbé PONTDEVIE. — Histoire manuscrite du clergé vendéen pendant la Révolution.) décembre 1868, et nommé professeur de mathématiques au Petit-Séminaire des Sables-d'Olonne. En octobre 1871, il succéda au très pieux M. Charles Roy, en qualité de directeur du même PetitSéminaire, qu'il quitta trois ans plus tard, en octobre 1874, pour entrer au séminaire des MissionsÉtrangères. Il en partit le 23 septembre 1875 pour la Cochinchine-Orientale. Le 2 août 1885, il fut massacré avec quatre autres missionnaires et plus de dix mille chrétiens. Il avait reçu une lettre de son Évêque qui lui disait de fuir ; mais le dévoué missionnaire, ne pouvant se résoudre à abandonner une chrétienté de 500 âmes qui le conjuraient de ne pas les quitter, écrivit à son évêque la lettre la plus touchante, demandant la permission de mourir au milieu de ses chrétiens désolés. Le dimanche, il dit sa dernière messe au point du jour ; l'église était remplie de fidèles. A peine le saint Sacrifice fut-il terminé, qu'on vint cerner l'église et qu'on y mit le feu. L'héroïque missionnaire est mort brûlé."4 (M. l'abbé Chaigneau, curé de Bazoges-en-Paillers). "M. de Sapinaud, père du général en chef, avait suivi avec ses filles, dans la campagne d'OutreLoire, le corps d'armée que commandait son fils. Après le désastre du Mans, l'infortuné père fut fusillé d’une façon atroce en présence de deux de ses filles, Aimée et Charlotte. Condamnées elles-mêmes à la mort, et, par grâce, à la déportation, les deux sœurs, l'une âgée de 23 ans, l'autre de 17, furent incarcérées à Lorient, pêle-mêle avec les forçats, portant comme eux le bonnet rouge, le numéro d'écrou, allant chercher, comme eux leurs rations de fèves dans une écuelle et couchant par terre, au dessous des bandits rangés dans leurs hamacs. Tous cela pour avoir "assisté aux prières dites par un sacristain dans l'église de Bazoges ; pour être restées paisibles chez elles5 lorsque les brigands occupaient la commune." La mort de Robespierre vint sauver les nobles galériennes avec tant d'autres victimes de la Terreur. Sur la liste des Vendéens exécutés par la Commission militaire après la bataille de Savenay, on trouve un habitants de Bazoges-en-Paillers, le nommé Pierre Renou. Charles-Isidore Massé, avocat à Nantes, était né à Bazoges-en-Paillers. Après avoir rempli les 4 Mgr Camelbeck, vicaire apostolique de la Cochinchine-Orientale, s'empressa d'envoyer aux parents de l'abbé Macé la dernière lettre que ce cher martyr leur écrivit en prévision de sa mort prochaine. "Nu, dé-nhi, le 16 juillet 1885. Bien chers parents et amis, Depuis quelques jours tout est à feu et à sang dans la province voisine. Une multitude de chrétiens, et peut-être plusieurs Frères massacrés ; tout pillé et brûlé. Cela se passe à une journée et demie d'ici. Il pourrait se faire que les Français ne pussent pas comprimer la révolte à temps, et que nous eussions des malheurs jusqu'ici, sinon plus loin. La position est donc fort grave et je ne sais ce que le bon Dieu nous réserve. Moi, comme les autres, nous sommes dans sa main : que sa volonté soit faite ! J'ai toujours désiré être mis à mort pour Lui, et c'est pour avoir une chance de ce genre que je suis venu en Annam. Donc, si cela arrive, mon dernier vœu sera rempli ; c'est de toutes les grâces que j'aie jamais demandées à la Sainte-Vierge, la seule qu'Elle ne m'ait pas encore accordée. Donc, mille actions de grâces, si cela arrive ! Avant de mourir, mon cœur s'envole vers vous, pour vous dire qu'il vous a toujours aimés et vous aimera toujours. J'espère que le bon Dieu, ayant égard à son infinie miséricorde, et que la Sainte-Vierge que j'ai toujours aimée, voudront bien m'admettre dans leur saint Paradis. C'est là que je vous donne rendez-vous, que personne n'y manque à l'appel. Vous savez le chemin qui y mène, suivez-le toujours, ou revenez-y bien vite pour ne plus l'abandonner. De là-haut je prierai pour vous tous et pour chacun. Allons, du courage, et ne vous désolez pas, je suis tranquille au fond du cœur, et je me jette corps et âme dans les bras de Jésus et de Marie qui feront de moi ce qu'ils voudront. Adieu donc, bien-aimé Père, adieu Jean-Baptiste, Marie, Joséphine. Adieu, Rose, Baptistine, Théodorine, Marie-Joseph, Henri... Adieu, M. le curé de Bazoges, de Beaurepaire, le cousin Suire, mes anciens professeurs, mes anciens confrères, mes anciens élèves du Séminaire. Adieu tous parents et amis. Je prie chacun de me pardonner mes manquements respectifs, comme je pardonne cordialement à tous ceux qui auraient pu me faire de la peine. Adieu, cher Père, J.-B., Marie, Joséphine, adieu. Votre toujours aimant, H. MACÉ. Ptre M. ap. Cochinchine-Orientale. Mon Dieu, puisse ma mort assurer le salut de chacun de ceux que j'ai là-bas, et profiter aux chrétiens et aux païens de cette chère mission en particulier. Père, frère, sœurs, nièces, neveu, Adieu. Je vous envoie mon dernier baiser sur cette croix † H. MACÉ." 5 Le château de la Rairie, dans la paroisse de Bazoges-en-Paillers, appartenait à la famille de Sapinaud. fonctions de fourrier ou commissaire des vivres dans l'armée royaliste, en 1815, il devint instituteur aux Brouzils et remplit ces fonctions pendant quelques années. Son mariage avec une femme dans l'aisance lui permit de se faire recevoir avocat à la Faculté de Rennes. C'est alors qu'il vint se fixer à Nantes où il plaida et, de royaliste devint libéral. Il entra en relations avec Mangin et collabora à son journal l'Ami de la Charte, aujourd'hui le Phare de la Loire. C'est lui qui signait les articles sous le pseudonyme Hibou de Launay. Il composa également, dans ses loisirs du barreau et du journalisme, La Vendée poétique et pittoresque, éditée en 1829, par l'Imprimerie du Commerce. La Révolution de Juillet 1830 ayant eu lieu sur ces entrefaites, il demanda et obtint la justice de paix des Herbiers, où il mourut, le 20 décembre 1832. Il a publié aussi un Discours sur l'éducation des campagnes vendéennes, A Nantes, chez Busseuil, 1821, in-8° de 32 pages. On a souvent reproché à l'auteur de la Vendée poétique et pittoresque de trop sacrifier à la sentimentalité et à la phraséologie. M. le Docteur Clénet essayait naguère, non sans succès, la réhabilitation littéraire du principal historien de l'antique Durinum, à l'égard duquel, dit-il, on affecte une sorte de dédain mal déguisé6. Parmi les satellites qu'entraîna dans son orbite le père de Cymodocée et de Velléda, se trouvait Marchangy, l'auteur de la Gaule poétique qui a dû inspirer Ch.-Isidore Massé7, dans sa Vendée poétique et pittoresque. Ce dernier écrivain, selon le chanoine Auber, n'est point une autorité, il s'en faut ; son livre a plus d'imagination que de science." Pardon ! la science se trouve reléguée dans les notes. Le gros texte est consacré à la rhétorique : Ch.-Isidore Massé était de son temps... On nous permettra tout d'abord de rendre justice à la noble pensée qui lui inspira son livre. Dans les lettres qu'il écrivait en 1828 à son Angeline, une italienne, la Béatrice vraie ou imaginaire de ce nouveau Dante, il avait pris à tâche de relever la Vendée au rang des pays les plus pittoresques et les plus riches en souvenirs, sur le pied de la Suisse ou de l'Italie. On doit lui tenir compte de cette intention patriotique. Il voulait démontrer à la dame de ses pensées que "la Vendée n'est pas un pays étranger pour une Italienne, et que de grands souvenirs, unis à toutes les grâces de la belle nature et des beaux-arts, en font aujourd'hui la copie animée de l'antique et fertile Ausonie." Volontiers, comme Châteaubriant, foulant le sol de Rome, il appliquait à son pays la salutation de Virgile au sien : Salve magna parens frugum, saturnia tellus magna virum ! c'est l'épigraphe de son livre. Comme il adressait ses lettres à une femme, il n'était pas tenu de fatiguer sa lectrice par trop d'érudition ; aussi se borne-t-il à lui montrer les faits historiques à travers une sorte de nuage. Il y a sans doute chez lui un parti pris d'admirer le moindre paysage, préjugé qu'il partageait du reste avec nombre d'écrivains descriptifs ses contemporains. C'est un signe de jeunesse rêveuse, facile à contenter. Il aime à voir les sites à travers le prisme de la rosée matinale. comme il aime à regarder les faits de l'histoire à travers une sorte d'illusion d'optique qui consiste à fixer, à prolonger ce qui d'habitude traverse notre esprit... On nous reprochera de nous attarder à plaider la cause d'un avocat. L'avocat doit savoir mieux que personne se défendre. Nous demandons néanmoins pour lui les circonstances atténuantes. Il appartient au milieu littéraire où il a vécu... ÉCHOS DU BOCAGE VENDÉEN De quelques historiens du Durinum, par le Dr Clénet. Dolmen de la Templerie. Au milieu d'une courbe très prononcée que décrit dans son cours la Grande-Maine, un coteau hérissé de rochers en granit s'avance comme un promontoire à 500 mètres environ à l'Est du moulin de la Templerie. La pente du coteau est au midi. Parmi ces rochers, d'un aspect grisâtre, on admirait encore, il y a quelques années, un énorme bloc de granit. Malheureusement, en 1851, un entrepreneur de grande route brisa et enleva, malgré l'opposition du propriétaire, la table qui formait une espèce d'autel, pour en placer les débris dans les piles du pont de Rocheservière. Ce monument était composé de trois énormes rochers : deux ont été enlevés celui qui reste servait de support, il est couché horizontalement dans le sens du lit de la rivière. 6 Même on ne se donne pas la peine d'écrire son nom tel qu'il l'a inscrit en tête de son ouvrage. Ainsi l'abbé Auber écrit : Isidore Macé. 7 Voir le fragment de la Gaule poétique dans les notes de la Vendée poétique et pittoresque, p. 68-76. Longueur, 6 mètres. Hauteur, 3 " Largeur, 2 " La table avait de longueur, 8 " de largeur , 4 " d'épaisseur, 3 " L'extrémité faisait saillie sur les supports et servait d'abri aux bergers. Au milieu de ce dolmen, régnait un enfoncement d'environ 20 centimètres, représentant assez exactement une forme humaine allongée : une rigole en sortait et descendait le long de l'épaisseur de la pierre, comme pour faciliter l'écoulement du sang de la victime. Le dolmen était situé entre deux menhirs. A trois kilomètres de là environ, et en descendant la rivière, on trouve, en effet, sur ses rives, la pierre levée de la Flatrière, paroisse de la Boissière, l'autre à l'est à 500 mètres en remontant la rivière. Les noms du voisinage sont très significatifs, c'est celui de la Templerie, donné à un moulin et à une ferme situés à peu de distance, c'est celui de Paganes, porté par la pièce de terre voisine du menhir. Menhir de la Templerie. Hauteur, Largeur, Épaisseur, 3 mètres 60. 2 " 30. 1 " 30.