La pile de protocoles IP se met au goût de l`Internet
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La pile de protocoles IP se met au goût de l`Internet
ANALYSE Piles et protocoles La pile de protocoles IP se met au goût de l’Internet des objets 6LoWPAN, RPL, CoAP… Autant de protocoles de communication récents indissociablement liés à l’émergence de l’Internet des objets. Et les spécialistes de ces protocoles sont d’ores et déjà très courtisés. Sensinode, un éditeur pionnier du secteur, vient d’entrer dans le giron du britannique ARM qui ne cache plus son appétit pour l’Internet des objets. Si ça, c’est pas un signe… Selon le cabinet d’analystes IMS Research, ce sont plus de 30 milliards d’objets divers et variés qui pourraient être connectés à Internet à l’horizon 2020. Tous les secteurs sont concernés : surveillance industrielle, bâtiment intelligent, domotique, sécurité, gestion à distance de compteurs d’eau ou d’électricité, télésanté, surveillance de la qualité de l’air, chaîne du froid, logistique, etc. L ’Internet des objets est l’expression à la mode. Et les plus grosses entreprises de semiconducteurs, l’américain Intel et le britannique ARM en tête, ont désormais ce marché en ligne de mire. Vu les perspectives, on les comprend. Selon IMS Research, ce sont en effet plus de 30 milliards d’objets divers et variés qui pourraient être connectés à Internet à l’horizon 2020. Mais, qui dit connectivité, dit protocoles de communication, et force est de reconnaître qu’à l’heure actuelle, c’est un peu la pagaïe qui règne sur la ligne entre procédés propriétaires et technologies standardisées… sans compter les petits malins qui mixent allègrement les deux approches. 20 / L’EMBARQUÉ / N°3 / 2013 Malgré tout, une tendance en faveur du protocole Internet IPv6, et de ses adaptations aux contraintes du M2M et de l’Internet des objets, semble irrésistiblement se dessiner. Evénement symptomatique du phénomène, ARM s’est offert en août 2013 la société finlandaise Sensinode, un spécialiste des piles IP dédiées aux marchés des réseaux de capteurs sans fil et, plus généralement, du M2M et de l’Internet des objets. Un membre fondateur de l’alliance IP for Smart Objects Ce rachat est loin d’être anodin, car Sensinode a été l’un des membres fondateurs de l’alliance Ipso (IP for Smart Objects). Lancé il y a cinq ans par un aréopage d’une trentaine de sociétés dont Atmel, Cisco, EDF R&D, Emerson, Freescale, SAP et Oracle, cet organisme industriel s’était donné d’emblée un objectif on ne peut plus clair. Il s’agissait ni plus ni moins d’effectuer des tests d’interopérabilité, de documenter des cas d’usage, de mener des activités marketing et de servir de chambre d’écho pour tous les utilisateurs désireux d’appréhender les avantages de l’utilisation du protocole IP dans les réseaux d’objets communicants. Et ce dans des domaines aussi divers que la surveillance industrielle, le bâtiment intelligent, la domotique, la gestion à distance de compteurs ANALYSE Piles et protocoles d’eau ou d’électricité, la télésanté, la surveillance de la qualité de l’air, la chaîne du froid, la logistique, etc. Outre les poids lourds déjà cités, l’alliance Ipso comptait également parmi ses membres fondateurs un certain nombre de spécialistes des réseaux de contrôle/commande sans fil et d’éditeurs de piles de protocoles adaptées (propriétaires ou non). Comme par hasard, la plupart d’entre eux ont, depuis, été absorbés par des entreprises de grande envergure qui y ont vu là un moyen rapide de s’offrir une présence sur le marché balbutiant du M2M et de l’Internet des objets. Zensys, à l’origine de la technologie Z-Wave, a été repris fin 2008 par Sigma Designs et Cisco s’est offert en 2010 Arch Rock, pionner des piles IPv6 pour réseaux de capteurs sans fil, tout comme Sensinode. La même année, NXP mettait le grappin sur Jennic, créateur du protocole JenNet et, en 2011, Linear Technology engloutissait Dust Networks, champion des réseaux de capteurs maillés sans fil pour applications industrielles. A cet égard, le rachat de Sensinode par ARM apparaît donc tout à fait logique ! 6LoWPAN : IPv6 adapté aux réseaux de capteurs Malgré ces acquisitions à répétition, l’alliance Ipso compte aujourd’hui une quarantaine de membres et s’est notamment renforcée d’industriels de poids comme Ericsson, Google, COMPARAISON DE LA PILE TCP/IP TRADITIONNELLE ET DE LA PILE IP POUR OBJETS INTELLIGENTS La technologie 6LoWPAN a réussi à adapter le protocole IPv6 aux communications radio compatibles 802.15.4 entre nœuds à très faible consommation et aux ressources limitées. Mais 6LoWPAN intéresse également les communications CPL à bas débit sur lignes d’électricité, notamment dans les applications de comptage d’énergie intelligent. Pile de protocoles Internet (TCP/IP) Pile de protocoles IP pour objets intelligents Couche Application HPPT/FTP/SMTP/etc. Couche Application CoAP Couche Transport TCP/UDP Couche Transport UDP Couche Réseau Couche Réseau 6LoWPAN IPv4/IPv6 Couche 802.3-Ethernet/ Liaison de 802.11-Réseau local sans fil données Itron, Landis+Gyr, Nokia, Silicon Labs, STMicroelectronics et Texas Instruments. Au cours de ses cinq ans d’existence, l’organisme industriel s’est fortement engagé dans un soutien indéfectible aux efforts de normalisation menés parallèlement par l’IEEE et l’IETF dans le domaine des réseaux de capteurs sur protocole IP. Efforts qui se sont d’abord concrétisés par l’arrivée à maturité du standard 6LoWPAN (IPv6 over Low Power Wireless Personal Area Networks), qui a réussi à adapter le protocole IPv6 aux communications Couche Liaison de IEEE 802.15.4e données sans fil entre nœuds à très faible consommation et aux ressources limitées. 6LoWPAN définit en particulier des mécanismes d’encapsulation et de compression d’en-têtes permettant aux paquets IPv6 d’être envoyés ou reçus via le protocole de communication pour réseaux radio IEEE 802.15.4, norme à la base, notamment, de la spécification ZigBee. Dans la pratique, la couche d’adaptation 6LoWPAN se glisse entre la couche réseau IPv6 et la couche MAC 802.15.4. En fait, des premières démonstrations DUST NETWORKS : UN SPÉCIALISTE DES RÉSEAUX DE CAPTEURS INDUSTRIELS QUI SUPPORTE AUSSI LE STANDARD 6LoWPAN Intégré au sein de Linear Technology depuis 2011, Dust Networks s’est fait le champion des réseaux de capteurs maillés sans fil pour applications industrielles. La firme américaine a lancé cette année le SoC à cœur ARM Cortex-M3 SmartMesh LTC5800 qui s’accompagne d’une gamme de modules de communication ad hoc. Ce composant pour réseaux radio compatibles IEEE 802.15.4e est présenté comme le plus sobre de l’industrie, avec une consommation moyenne de moins de 50 µA par nœud… Une caractéristique qui permettrait de concevoir un capteur sans fil alimenté par pile et doté d’une autonomie de plus de dix ans. Promulgué en 2012, le standard IEEE 802.15.4e a amendé la couche MAC de la n norme 802.15.4 (à la base des profils ZigBee) pour l’adapter aux environnements industriels difficiles. n Afin de réduire au minimum la consommation des nœuds de réseaux de capteurs sans fil tout en fiabilisant les communications, Dust Networks a développé dès l’origine un protocole spécifique, baptisé TSMP (Time Synchronized Mesh Protocol) et adapté aux besoins des réseaux maillés auto-organisés. Un protocole grâce auquel les nœuds, sous le contrôle d’un gestionnaire de réseau, peuvent rester synchronisés et communiquer entre eux uniquement pendant des intervalles de temps préalablement programmés. C’est grâce à ces caractéristiques que le protocole TSMP a pu être intégré dans le standard de réseau industriel sans fil WirelessHART, lui-même normalisé sous le label CEI 62591. n WirelessHART est justement l’un des deux standards de communication supportés par le SoC SmartMesh LTC5800, l’autre étant la pile de protocoles IPv6 au travers du mécanisme 6LoWPAN. n Le groupe en charge des produits Dust Netwoks chez Linear Technology a de grandes ambitions dans le domaine des réseaux de capteurs sans fil compatibles IP. Il collabore étroitement avec Cisco pour intégrer en standard le protocole TSMP au sein de la pile protocolaire IPv6 pour réseaux 802.15.4e. Ce travail se fait actuellement sous l’égide de l’IETF au travers du groupe 6tsch. L’EMBARQUÉ / N°3 / 2013 / 21 ANALYSE Piles et protocoles d’interopérabilité du 6LoWPAN avaient été effectuées dès la fin 2007 par Arch Rock et… Sensinode. Et, depuis, le standard a fait son bonhomme de chemin. Et pas seulement dans le domaine du sans fil. Dédié aux compteurs d’électricité communicants comme le Linky français et développé à l’origine par Maxim, SagemCom et ERDF, le protocole de communication CPL G3 intègre en effet, au-dessus des couches PHY et MAC, une couche d’adaptation 6LoWPAN facilitant la transmission de paquets IPv6 sur des liens CPL sur câblage électrique. Depuis, les piles IPv6 dédiées aux réseaux d’objets communicants se sont étoffées. Afin de résoudre les problématiques de routage propres aux réseaux basés sur le protocole 6LoWPAN, l’IETF a publié en 2011 le standard RPL (IPv6 Routing Protocol for Low-Power and Lossy Networks). Un standard issu de trois années de travaux auxquels avaient contribué des sociétés comme Dust Networks, Ember (acquis en 2012 par Silicon Labs), Sigma Designs et Cisco. Quelque temps avant la publication du standard, le géant des réseaux, secondé par Sensinode (encore lui…) et l’institut suédois SICS, avait d’ailleurs effectué avec succès des démonstrations d’interopérabilité d’une version préliminaire du protocole RPL sur trois supports de transmission physiques différents (IEEE 802.15.4, Ethernet et CPL). Des tests qui furent décisifs dans le processus d’élaboration du standard par l’IETF. Plus récemment, l’échafaudage IPv6/6LoWPAN est venu s’étoffer du protocole CoAP (Constrained Application Protocol) qui tente spécification ZigBee IP, présentée comme le premier standard ouvert dédié aux réseaux maillés sans fil courte portée compatibles IPv6 et permettant la connexion sans couture de dispositifs basse consommation et bas coût à Internet. Censée constituer une brique importante de l’Internet des objets, la pile protocolaire ZigBee IP enrichit les couches PHY et MAC IEEE 802.15.4 de couches réseau, sécurité et application conformes aux recommandations de l’IETF. Elle s’appuie en particulier sur les standards IPv6, 6LoWPAN, PANA (Protocol for Carrying Authentification for Network Access), RPL, TCP/ HTTP (ou UDP/CoAP). Exegin, Silicon Labs, Texas Instruments, Grid2Home et Sensinode furent parmi les premiers à obtenir le précieux certificat de conformité ZigBee IP. Dans la foulée, l’alliance ZigBee, travaillée au corps par les distributeurs d’électricité et les fabricants de compteurs d’énergie communicants, a approuvé le profil SEP 2 (Smart Energy Profile 2). Fondé sur la pile ZigBee IP, ce profil permet d’envisager, pour la première fois, une continuité IP de bout en bout entre le portail de services du distributeur d’énergie et les thermostats intelligents, les afficheurs de contrôle de la dépense énergétique et autres appareils électroménagers disséminés dans les lieux d’habitation... en passant par les compteurs Le premier équipement intégrant officiellement la technologie de connectivité compatible 6LoWPAN de Thingsquare est le thermostat « intelligent » Tado° commercialisé par la société allemande du même nom. Tado° détecte la présence et l’absence des habitants d’un logement en fonction de la présence ou non d’un smartphone et agit en conséquence sur le chauffage… ● grosso modo d’adapter HTTP, beaucoup trop « bavard », aux contraintes des communications sans fil ou bruitées entre nœuds à faible consommation et aux ressources limitées. ZigBee emporté par la vague du tout-IP Tout ce bel édifice intéresse aujourd’hui des standards qui s’étaient construits initialement en dehors de toute compatibilité avec les piles de protocole IP. C’est le cas notamment de ZigBee… qui s’est converti aux bienfaits du tout IP en mars 2013 avec la publication de la NanoRouter L'OFFRE LOGICIELLE DE LA SOCIÉTÉ SENSINODE, ACQUISE PAR ARM L’offre logicielle de Sensinode, société acquise par ARM durant l’été 2013, s’articule autour de la pile de protocole 6LoWPAN compatible IPv6 NanoStack, de l’environnement logiciel pour passerelle connectée NanoRouter et de la plate-forme de services M2M (ou IoT) NanoService. Gestion d’énergie intelligente NanoService Maison connectée NanoStack Plate-forme NanoService NanoRouter NanoService Gestion d’actifs NanoStack { IPv6, CoAP, EXI { { Télésanté 6LoWPAN, CoAP, EXI IPv6, HTTP, XML IP et Services Web de bout-en-bout 22 / L’EMBARQUÉ / N°3 / 2013 Eclairage intelligent Piles et protocoles d’électricité communicants, les systèmes privés de production et de stockage d’énergies renouvelables et les stations de recharge de véhicules électriques ou hybrides ! Dans ce cadre général, et vu les efforts actuels d’ARM pour se positionner sur le marché émergent de l’Internet des objets, la décision de la firme britannique de se porter acquéreur de Sensinode apparaît donc sensée. Le Finlandais, qui entretenait déjà des accords privilégiés avec Texas Instruments et Atmel, tous deux détenteurs de licences ARM pour leurs microcontrôleurs respectifs, a été – comme nous l’avons vu – particulièrement moteur dans l’élaboration des standards IETF pour réseaux de capteurs sans fil, éléments essentiels de l’Internet des objets. La firme nordique a également contribué à la mise au point de la spécification ZigBee IP et aux travaux de l’Etsi et de l’OMA (Open Mobile Alliance) dans le domaine du M2M en particulier sur le protocole de gestion à distance OMA Lightweight M2M. Des produits accessibles au travers du projet mbed Le spécialiste des cœurs de processeurs 32 bits continuera donc de commercialiser la pile NanoStack ainsi que la plate-forme de services M2M NanoService du Finlandais. Mais ces produits seront également accessibles au travers du projet collaboratif mbed qui constitue pour le Britannique la cheville ouvrière de son incursion dans le domaine de l’Internet des objets (voir encadré ci-contre). Initialement lancé par ARM et NXP (rejoints depuis par Freescale), ce projet est dédié aux travaux de prototypage rapide d’applications sur des microcontrôleurs à cœur Cortex-M. Il met à la disposition des concepteurs des briques logicielles et matérielles (microcontrôleurs, circuits radio, périphériques, middleware, connectivité au cloud, etc.) et des outils de développement C/C++. « ARM s’est engagé à promouvoir un Internet des objets basé sur des standards au travers de protocoles IP et de services Web interopérables, précise John Cornish, vice-président exécutif et directeur général de la division System Design de la firme britannique. En rendant l’expertise et la technologie de Sen- sinode accessibles à travers le programme de partenariat ARM et le projet ARM mbed, nous permettons le déploiement rapide de milliers d’applications IoT inédites et innovantes. » Bien évidemment, l’arrivée à maturité des piles IP pour objets « intelligents » n’intéresse pas que les poids lourds du type ARM. Un certain nombre de jeunes sociétés y voit aussi une opportunité à saisir d’urgence. C’est notamment le cas de Thingsquare. Créée en 2012, cette start-up nordique a développé, sous le nom de Mist, une plate-forme logicielle open source permettant une mise en connexion directe des objets ANALYSE leurs dotés de 64 à 256 Ko de flash et de 16 à 32 Ko de mémoire Ram, elle embarque une pile réseau IPv6/6LoWPAN ainsi que le protocole de routage RPL. Dès lors, la plate-forme autorise la mise en place de réseaux maillés IPv6 sans fil entre nœuds Mist, les liens radio pouvant exploiter la bande 2,4 GHz - 2,5 GHz ou les bandes ISM situées sous le gigahertz. La connexion Internet, quant à elle, est assurée par l’un des nœuds dès lors que ce dernier possède une connexion Ethernet ou Wi-Fi. A l’heure actuelle, la plate-forme Mist a été portée sur l’émetteur-récepteur radio Spirit1 de STMicroelectronics, POUR ARM, L’INTERNET DES OBJETS PASSE AUSSI PAR LA CARTE DE PROTOTYPAGE MBED ARM a récemment signé deux accords de coopération afin de porter les technologies de communication radio Bluetooth Low Energy et 2G/3G sur la carte de prototypage mbed, de plus en plus positionnée par le Britannique comme une plate-forme de développement dédiée au marché de l’Internet des objets. n Le partenariat engagé avec Nordic Semiconductor doit faciliter la mise au point de dispositifs et applications compatibles Bluetooth basés sur les circuits SoC à très basse consommation de la firme norvégienne, euxmêmes architecturés autour des cœurs ARM Cortex-M. Marchés visés : les systèmes électroniques embarqués sur n soi, les accessoires de téléphones mobiles, les dispositifs portables pour le sport, le bienêtre ou la santé, les jouets et les matériels d’électronique grand public. n Annoncé en parallèle à celui bouclé avec Nordic, l’accord de coopération signé entre ARM et le suisse u-blox vise à proposer un kit de prototypage mbed intégrant, via des modules ad hoc, une connectivité cellulaire de tous les jours avec des applications sur smartphones. Cette plateforme, qui ne nécessite pas de passerelle spécifique de connexion au Web, se satisfait d’un simple microcontrôleur 16 bits et se caractérise par sa très faible consommation. Conçue tout particulièrement pour les marchés de la domotique, de l’automatisation des bâtiments, de la gestion de la consommation énergétique et de l’éclairage intelligent, Mist repose sur une architecture modulaire fondée sur Contiki, un système d’exploitation open source dédié à l’Internet des objets et créé par Adam Dunkels, l’un des fondateurs de Thingsquare… justement. Apte à tourner sur des microcontrô- 2G/3G ainsi qu’une fonction de géolocalisation par satellites. Référencé sous le label « C027 Internet of Things (IoT) Starter Kit », il s’articule autour d’un microcontrôleur 32 bits à cœur ARM Cortex-M3 et intéressera tout particulièrement les concepteurs de passerelles dédiées à la connexion d’objets divers et variés au cloud. Affichant des dimensions de 54 x 98 mm, le kit C027, qui dispose également de connecteurs compatibles Arduino pour l’adjonction de cartes d’extension additionnelles, embarque un modem GSM Sara ou un modem UMTS/CDMA Lisa d’u-blox, ainsi qu’un module GPS/GNSS Max du Suisse. lui-même associé au microcontrôleur 32 bits à cœur ARM Cortex-M3 STM32L du fabricant franco-italien. Fonctionnant en tandem avec le microcontrôleur, le circuit Spirit1 est conçu pour les nœuds de capteurs sans fil RF exploitant les bandes de fréquences situées sous le gigahertz. Le logiciel de Thingsquare a également été porté sur le processeur 16 bits MSP430x de Texas Instruments, couplé aux circuits radio sub-GHz CC1120 ou CC1101. Il est aussi disponible sur le SoC radio à cœur Cortex-M3 CC2538 de TI et le SoC à cœur ARMv7 MC13224x de Freescale, deux composants fonctionnant sur la bande 2,4 GHz - 2,5 GHz. PIERRICK ARLOT L’EMBARQUÉ / N°3 / 2013 / 23