Nouveau coup d`accélérateur en vue pour Easyjet en France

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Nouveau coup d`accélérateur en vue pour Easyjet en France
Techniciens. Maitrise. Cadres.
Nouveau coup d'accélérateur en vue pour Easyjet en
France
Le 12/11/2015 LA TRIBUNE
Nouveau coup d'accélérateur en vue pour Easyjet en France. Deuxième opérateur aérien derrière Air
France dans l'Hexagone, le transporteur à bas coûts britannique va annoncer prochainement une nouvelle
phase de croissance en France.
« Nous allons continuer notre développement en France », a déclaré François Bacchetta, le directeur
France d'Easyjet, à des journalistes français, en marge de la cérémonie du vingtième anniversaire de la
compagnie, mardi à Luton, près de Londres.
Densification du réseau sur les bases
Notamment en région.
« Nous allons ouvrir de nouvelles lignes dans les régions françaises. Les grandes villes françaises
souffrent d'un manque de dessertes par rapport à d'autres métropoles européennes », a expliqué François
Bacchetta.
Cela va passer par un développement d'activité sur les bases existantes.
« Nous allons densifier le réseau sur nos bases », a-t-il indiqué.
Aujourd'hui, Easyjet dispose en région d'une base d'exploitation (avec du personnel navigant qui réside
sur place et des avions dédiés) à Lyon, Nice, Toulouse et Bâle-Mulhouse. S'ajoutent à ces bases régionales
celles de Paris, à la fois à Roissy-Charles-de-Gaulle et à Orly.
« Il est possible qu'il y ait de nouvelles bases », a indiqué François Bacchetta, qui n'a pas exclu non plus
de nouvelles lignes intérieures, sans préciser si ces deux points figureraient dans les prochaines
annonces.
Concurrence de Transavia et de Vueling à Paris
Au départ de Paris, l'augmentation du nombre de vols vers Tel Aviv prévue à partir de l'an prochain par
les accords bilatéraux entre la France et Israël donne par exemple des opportunités de développement à
Easyjet, présent aujourd'hui sur cette ligne.
Avec le fort développement de Transavia (la filiale low-cost d'Air France) à Orly et la création d'une base
d'exploitation de Vueling à Roissy, la concurrence low-cost s'intensifie pour Easyjet à Paris.
François Bacchetta a relativisé l'impact du développement de Transavia à Orly dans la mesure où la moitié
de la flotte d'Easyjet basée à l'aéroport du sud de Paris est dédiée à la desserte de Nice et Toulouse, deux
destinations que ne dessert pas Transavia.
Certes, mais le développement de Transavia peut très bien impacter les vols des autres low-cost présentes
à Roissy, mais aussi à Beauvais. Et ce, même si le réseau de chacune des compagnies n'est pas similaire.
Car une partie des « clients loisirs » fait son choix non pas en fonction de la direction mais en fonction du
prix.
Fabrice Gliszczynski
Techniciens. Maitrise. Cadres.
Lufthansa est bien partie pour dépasser Air France en
matière de grève
Le 12/11/15 Capital.fr
La compagnie aérienne allemande connaît sa 14ème grève depuis début 2014. Cette fois, ce sont les hôtesses
et stewards qui ont lancé un mouvement qui est déjà le plus long que le transporteur ait connu. Lufthansa
estime au minimum à 10 millions d’euros la perte par jour de grève.
Numéro 1 européen par le chiffre d’affaires, le nombre de passagers transportés (hors compagnies low cost),
la capitalisation boursière ... Lufthansa semble bien partie pour être aussi la première compagnie aérienne
européenne en terme de jours de grève en 2015.
Alors que le groupe allemand n’a toujours pas trouvé d’accord avec ses pilotes, sur des questions portant
notamment sur les salaires, les retraites et les réductions de coûts, c’est avec son personnel navigant
commercial que le conflit s’enlise désormais. Les points de discordes avec l'UFO, le principal syndicat
représentant les hôtesses et stewards, portent essentiellement sur les régimes de retraite et de préretraite.
Lundi, la direction avait fait de nouvelles propositions pour tenter de mettre un terme à ce qui est déjà la plus
longue grève de l’histoire de la compagnie. Déjà plus de 100.000 passagers ont été bloqués et près de 2.000
vols ont été annulés.
Après 4 jours de grève (une pause a été décrétée dimanche), l’UFO a rejeté la nouvelle offre et appelé à la
poursuite du mouvement jusqu’à vendredi minuit. La compagnie, qui estime à 10 millions d’euros minimum
la perte quotidienne, a déposé un recours en justice contre la grève ce matin. Puis en fin de journée, la
direction a proposé une médiation au personnel navigant commercial en appelant l'UFO à annuler la grève
prévue pour les trois prochains jours.
Au total, cette 14ème grève chez Lufthansa depuis début 2014 pourrait lui coûter un minimum de 70 millions
d’euros. Somme qui viendrait s’ajouter aux 130 millions d’euros de pertes liées aux multiples arrêts
d’activité de ses pilotes jusqu’en septembre dernier. Le coût total des contestations sociales chez Lufthansa a
donc de fortes chances de dépasser les 200 millions atteints en 2014.
En terme d’image, l’affaire de la chemise déchirée du DRH en octobre dernier a certainement eu plus
d’impact mais au niveau comptable, c’est bien Lufthansa qui devrait être la plus touchée cette année. Reste
qu’avec un bénéfice de 1,75 milliard d’euros accumulé entre janvier et septembre 2015, le groupe allemand
a une large avance sur son concurrent franco-néerlandais qui a perdu 158 millions d’euros sur la même
période.
Yann Matarin
Techniciens. Maitrise. Cadres.
RYANAIR PRÉVOIT QU’IL NE RESTERA QUE 3
GRANDES COMPAGNIES TRADITIONNELLES EN
EUROPE
LE 16 NOVEMBRE 2015 PAGTOUR
Michael O'Leary est un habitué de déclarations douteuses mais cette fois il semblerait
qu’il s’agisse d’une prévision plutôt réaliste. D’ici 5 ans, il ne devrait subsister que
trois transporteurs aériens traditionnels. Cependant, ceux-ci auront pour actionnaires
les grands transporteurs du Golfe. La compagnie irlandaise, quant à elle, restera
concentrée sur la croissance du court et moyen-courrier en Europe.
Les compagnies européennes collaborent avec les compagnies
américaines
Durant cette conférence Michael O’Leary a déclaré « les trois grands transporteurs
traditionnels en Europe (BA (British Airways), Lufthansa et Air France) qui travaillent
en partenariat avec des compagnies américaines se battent aujourd’hui pour arrêter
la progression des compagnies du golfe. »
Mais ces compagnies européennes auront un actionnaire du
Golfe
Il a ajouté: « En fin de compte je pense que les transporteurs du Golfe vont acheter
des participations minoritaires dans BA, Air France et Lufthansa et ce que vous
verrez, c’est trois superpuissances mondiales qui seront constituées d’une compagnie
américaine majeure, d’une compagnie européenne et d’un apport d’une compagnie du
Golfe. »
Les exemples arrivent concrètement
IAG – BA a son actionnaire du Golfe avec Qatar Airways. Cette compagnie veut
d’ailleurs faire évoluer sa participation. Air France se rapproche d’Etihad
tranquillement. D’abord en augmentant le nombre de vols en code-sharing. Et depuis
quelques jours Air France-KLM et Etihad ont signé un accord de maintenance pour 10
ans sur la partie « Engineering & Maintenance » en particulier pour la flotte de Boeing
777.
Ryanair va poursuivre sa stratégie
Malgré ses prévisions, le patron de Ryanair a précisé qu'il ne serait pas préoccupé par
un tel développement. La compagnie irlandaise continuera à se concentrer sur la
croissance de son activité court-courrier à travers l'Europe.
Cela signifie que sa compagnie continuera à dominer et progresser en Europe dans
les huit prochaines années. Il prévoit de faire évoluer le nombre de passagers
aujourd’hui à 105 millions. Dans 5 ans ce nombre devrait se situer autour de 180
millions de passagers !
Ryanair vient de fêter l’arrivée de son 375ème Boeing
Ryanair qui a démarré ses opérations en 1985, a célébré l’arrivée de sa 375e livraison
du constructeur Boeing. Il s’agit d’un 737-800, le modèle de la nouvelle génération
d’appareil. Par comparaison Easyjet aurait 240 avions, Air France en aurait 230 et
KLM : 115 et Brussels Airlines : 46.
Et si Michael avait raison ?
Serge Fabre
Techniciens. Maitrise. Cadres.
Vols transatlantiques. Quelles compagnies consomment le
plus ?
Le 17/11/ 2015 Le Télégramme
La compagnie Norwegian, suivie de Air Berlin et Aer Lingus, arrive en tête du
classement des meilleures compagnies aériennes transatlantiques en termes de
consommation de carburant (intensité carbone) en 2014. Air France KLM se
trouve en quatrième position, alors que Lufthansa, SAS et British Airways
ferment ce classement du Conseil International pour les Transports
Propres (ICCT).
Dévoilée par le Guardian, cette étude de l'ICCT, qui s’est fait connaître récemment en dévoilant le
scandale Volkswagen, met en évidence un écart d’efficacité de 44 % à 51 % entre les trois compagnies les
moins efficaces (Lufthansa, SAS et British Airways, qui cumulent environ 20% du marché transatlantique)
et la plus efficace (Norwegian Air Shuttle). C’est presque le double de l’écart observé par l’ICCT sur les
vols domestiques américains.
Air France brûle quant à elle 22 % % de carburant de plus que Norwegian, ce qui la situe juste au-dessus de
la moyenne (32 %). Le recours relativement important à l’380 et le 2eme meilleur taux de remplissage de
l’échantillon (87 %) lui permettent de compenser l’âge moyen relativement élevé de ses avions (10 ans
contre 2 pour Nowegian). Cette étude est effectuée en comparant le nombre de litres de carburant par
passager et kilomètre parcouru par les compagnies.
Les facteurs qui influencent l’efficacité énergétique
Le rapport indique que les deux facteurs les plus importants influençant l’efficacité énergétique sont la
configuration des sièges (46 %) et la consommation en carburant des aéronefs (35 %), suivis par le
coefficient de remplissage (10 %) et le transport de fret (9 %).
Les compagnies aériennes ayant investi dans des aéronefs neufs et de pointe sont ainsi nettement plus
économes en carburant que les compagnies aériennes exploitant une flotte plus âgée.