L`image de l`informatique en Suisse – besoin d
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L`image de l`informatique en Suisse – besoin d
Fondation Hasler Hirschengraben 6 CH-3011 Berne Tél. +41 (0)31 381 41 41 Fax +41 (0)31 381 67 00 [email protected] www.haslerstiftung.ch Communiqué de presse pour publication imminente L'image de l'informatique en Suisse – besoin d'informer Une étude examine l'image de l'informatique auprès des élèves, des enseignants et dans le grand public Berne, 13 juin 2008 - L'image de l'informatique est très marquée chez les apprenants, les enseignants ainsi que dans l'opinion publique par l'usage du PC, du téléphone mobile, d'Internet, entre autres, et est largement assimilée aux connaissances pratiques des utilisateurs. Cette vision des choses est tout aussi juste que si l'on assimilait la physique à la capacité de conduire une voiture. C'est ce qui résulte d'une étude d'image réalisée par Rütter + Partner à la demande de la Fondation Hasler dans le cadre du programme d'encouragement FIT. Le besoin d'information est très important si l'on veut faire de l'informatique une discipline attractive. L'étude représentative intitulée « L'image de l'informatique en Suisse » montre en détail comment sont perçus de nos jours l'informatique et les métiers de l'informatique. L'enquête a collecté des informations auprès des élèves et des enseignants des lycées ainsi que dans la population de Suisse alémanique et de Suisse romande. Image de l'informatique en Suisse : utilisation de l'ordinateur et de logiciels de bureautique Les résultats de cette étude montrent clairement que l'informatique est perçue par la grande majorité de la population, mais aussi des lycéennes et lycéens et de façon très marquée par les enseignants comme une utilisation de programmes informatiques. Cette image est encore plus répandue en Suisse romande qu'en Suisse alémanique. Cette perception déformée de l'informatique prend ses racines dans un cours d' « informatique » qui est certes proposé pratiquement partout, mais dont les contenus ne correspondent pas à l'aspect scientifique de l'informatique. Le cours obligatoire transmet essentiellement des connaissances pratiques de l'informatique allant de l'apprentissage du clavier à la création de présentations en passant par le traitement de texte. L'algorithme, les modèles de données et la programmation sont plus souvent enseignés dans le cadre d'options libres ou obligatoires, suivies par seulement 14% des élèves. C'est pourquoi l'informatique est peu reconnue comme science fondamentale. -1/3- L'intérêt pour l'informatique existe – mais va-t-il dans la bonne direction ? 70% des élèves ont envie d'apprendre quelque chose en « informatique ». Mais s'ils pouvaient choisir eux-mêmes le contenu des cours, ils opteraient surtout pour le traitement des images et de la musique ou la création d'un site Internet ainsi que pour les applications de bureautique. Les enseignants aiment le cours d'informatique dans sa forme actuelle : ils estiment important d'enseigner le traitement de texte et tutti quanti. Une grande majorité des élèves, des enseignants et de la population trouve la matière « informatique » – sous son jour actuel, bien entendu – importante et utile pour un futur métier ou des études. Une grande majorité reconnaît de plus que l'informatique joue un rôle crucial dans l'économie suisse et qu'avoir des compétences en informatique constitue un avantage compétitif dans toutes les branches. Les Suisses allemands sont plus fréquemment de cet avis que les Suisses romands. Image des métiers de l'informatique : globalement positive, mais… L'image des métiers de l'informatique est certes positive dans l'absolu. Mais ils n'ont pas l'aura des professions qui requièrent un diplôme universitaire comme celles d'économiste, de médecin ou de juriste. Les élèves connaissent mal les filières universitaires en informatique. Seulement la moitié sont au courant de la possibilité d'étudier l'informatique à l'EPF et seules 20% des personnes interrogées savent que l'on peut étudier l'informatique à l'université. Les enseignants sont un peu mieux informés. Cette image globalement décevante de l'informatique se reflète dans le faible nombre d'élèves qui envisagent de faire des études en informatique (3%), à peu près les mêmes proportions que pour les sciences du sport. De grosses différences entre les sexes Les filles s'intéressent nettement moins que les garçons à l'informatique. Elles suivent par conséquent beaucoup moins les cours d'informatique en option, connaissent bien moins le vocabulaire de l'informatique. Elles sont également beaucoup plus critiques dans leurs jugements sur le cours d'informatique obligatoire et s'intéressent également moins au « véritables » contenus de l'informatique comme la programmation. Par ailleurs, les filles estiment l'importance économique de l'informatique bien moindre que les garçons. De plus, pour les élèves filles et les professeures, l'informatique est souvent associée à une matière ennuyeuse. Il y a dans ce domaine un gros potentiel non exploité qui doit l'être mieux si l'on veut assurer l'avenir de la relève en informatique. Vous pouvez télécharger l'étude « L'image de l'informatique en Suisse » sur le site www.haslerstiftung.ch. -2/3- Fondation Hasler La Fondation Hasler a été créée en 1948 par Gustav Hasler, propriétaire des usines Hasler – aujourd'hui Ascom. La Fondation Hasler s'engage pour la promotion, la recherche et la formation dans le secteur des télécommunications et des technologies de l'information. Par ses activités, la Fondation contribue à ce que la Suisse dispose aussi dans le futur d'un savoir-faire de haut niveau dans ce secteur.. Programme d'encouragement FIT de la Fondation Hasler Le Programme d'encourgement FIT, dans lequel la Fondation Hasler va investir dans les 10 prochaines années plus de 20 millions de francs, a pour objectif d'ancrer l'informatique dans l'enseignement dispensé au lycée. Les mesures prises mettent l'accent sur le soutien des lycées pour organiser l'option complémentaire au niveau de la formation initiale et continue des enseignants et visent à corriger la fausse image de l'informatique dans l'opinion publique. Pour en savoir plus, contacter : Paul Kleiner, Directeur Fondation Hasler Hirschengraben 6, 3011 Berne T: 031 381 41 41 [email protected] Andrea Leu, Managing Partner Senarclens, Leu + Partner AG Freigutstrasse 8, 8027 Zurich T: 043 305 05 90 [email protected] -3/3-