La ville - Boulogne

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La ville - Boulogne
La ville
Élections
Boulogne-Billancourt,
à l’heure des Européennes
Dimanche 7 juin auront lieu
les élections européennes,
un important rendez-vous citoyen.
Rappel sur une élection
de premier ordre.
D
imanche 7 juin en France (samedi 6
juin dans les Dom-Tom) se dérouleront les élections européennes. Leur
but ? Élire le nouveau Parlement européen,
un Parlement, élu tous les cinq ans, au suffrage universel direct à la proportionnelle.
En France, il s’agit d’un scrutin de liste, à un
seul tour. Les Français sont appelés à voter pour
leurs 72 euro-députés français, chargés d’élaborer, d’amender et de voter des propositions
législatives et des rapports d’initiative. Pour
en savoir plus, BBI a rencontré Marie-France
de Rose, maire-adjointe et ex-député européen (1994 à 1999).
Marie-France de Rose
« L’Europe,
un gage d’avenir »
« Avant de parler de la fonction de député européen, j’aimerais rappeler que l’Union européenne, d’un rêve d’ après guerre, est devenue et
devient, chaque jour, une réalité forte. Et revenir succinctement sur les quelques grandes dates
de l’épopée européenne, au lendemain de l’armistice de 1945. En 1949, première pierre à
l’édifice avec la création du Conseil de l’Europe
suivi, en 195O, de celle de la CECA (communauté européenne du charbon et de l’acier : le nerf
de la guerre, c’est le cas de le dire !). Jean Monnet
et Robert Schuman en sont les visionnaires de
génie. En 1957, c’est le Traité de Rome qui instaure le Marché Commun. L’Angleterre rejoint
l’Union en 1973. Puis le traité de Maastricht
confirme l’Union dans sa vocation, les 12 états
membres le ratifiant. La monnaie unique
s’annonce : elle sera mise en circulation le 1er
janvier 2OO2. Le chemin parcouru est déjà d’envergure ! » Ex-député européen, l’élue boulonnaise évoque ce rôle en ces termes, « Le rôle
du député est de veiller à ce que la voix des Fran-
çais soit entendue, que les directives qui y sont
votées soient à la fois conformes aux intérêts de
la France et que notre identité n’y soit pas sacrifiée. Chaque peuple a son histoire, sa culture, ses
traditions ; il ne s’agit pas de les renier mais de
construire ensemble une Europe nouvelle, née
de la liberté et de la démocratie, qui est et sera
gage d’avenir, pour nous, les peuples du Vieux
Continent. »
À moins de deux mois de cette échéance,
Marie-France de Rose poursuit sur les raisons de son engagement, « La construction
européenne n’a comme objectif que d’unifier et
de pacifier le continent européen et de nous permettre d’occuper une place de premier ordre
dans la conjoncture internationale, entre les
États-Unis d’Amérique et la force naissante et
déterminée que représentent la Chine et l’Inde...
Malgré les orages, croyons en cette Europe et
allons nous exprimer en votant le 7 juin ! »
Boulogne~Billancourt
Information
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La ville
Hélène Blanc, boulonnaise, écrivain
« L’Europe, qu’on le veuille ou non,
représente notre avenir commun »
Boulonnaise depuis 20 ans, écrivain réputé
dans son domaine (Europe de l'Est et Russie,
plus précisément), Hélène Blanc s'affirme
comme une européenne engagée et convaincue. Et travaille actuellement à l'implantation d'une Maison de l'Europe à BoulogneBillancourt. Entretien.
Un état des lieux s’imposait. Renata Lesnik et
moi-même avons voulu répondre à des questions essentielles. Que peut-on espérer de la
Russie ? Que doit-on en redouter ? Son régime
actuel est-il démocratique ? Quelle est la véritable stratégie de Moscou à l’égard de l’Europe à 27 ? Quels sont les enjeux de sa « politique byzantine » ? Enfin, la Fédération de
Russie devrait-elle intégrer l’Union européenne comme certains le suggèrent ? Autant
de questions qui méritent réponse.
Spécialiste des mondes slave
et est-européen, auteur, vous êtes une
européenne engagée. Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’Europe, qu’on le
veuille ou pas, représente notre avenir
commun. Nous devons donc en faire une
vraie puissance, libre et souveraine. Plus que
jamais depuis la crise économique, elle se
trouve confrontée à des défis majeurs. Dans
un monde où les « guerres » sont principalement économiques, l’union solidaire entre
États du vieux continent est devenue une
nécessité quasi vitale pour exister face aux
Etats-Unis, à la Chine, à l’Inde ou à la Russie.
Outre une force économique, monétaire et
d’échange de personnes et de biens, l’Europe
doit réaliser une union politique, diplomatique, qui assurera sa propre sécurité intérieure et extérieure, construisant ainsi son
indépendance et renforçant sa cohésion sociale,
culturelle, territoriale. Un ensemble humaniste avec son identité et sa citoyenneté spécifiques, fondé sur des valeurs et une histoire
communes. Objectif impossible à atteindre
sans la participation de tous les Européens.
Certes, beaucoup de Français ne semblent
pas avoir intégré l’importance de l’Europe
dans leur quotidien, mais s’abstenir aux élections européennes n’est pas la solution.
En quoi ces élections représentent-elles
une échéance importante ?
Le 7 juin, les Français vont élire 72 députés
européens. Malgré une bureaucratie pesante,
l’UE n’est pas une entité abstraite, c’est leur
Parlez-nous du projet d’une Maison
de l’Europe à Boulogne-Billancourt.
Europe. La présidence française, assurée avec
dynamisme et brio, qui a marqué le grand
retour de la France en Europe, a également
prouvé toute son utilité en cas de crises graves.
En outre, 2009 est une année décisive : réactivation prochaine du Traité de Lisbonne,
renouvellement du Parlement européen, de
la Commission européenne, etc. Les Français doivent donc avoir leur mot à dire sur
l’Europe.
Vous venez de publier « Les Prédateurs
du Kremlin », co-signé avec Renata Lesnik.
Pouvez-vous nous le résumer ?
Cet ouvrage croise UE et Russie car, désormais,
l’avenir de ce pays concerne directement
l’Europe. Vingt ans après la chute du Mur de
Berlin et dix ans après l’arrivée au pouvoir
de Poutine, la géopolitique européenne a été
radicalement bouleversée. L’UE s’est élargie,
réunissant les moitiés Est et Ouest de l’Europe.
À l’automne 2007, j’ai soumis le projet d’une
MCE (Maison Commune des Européens) à
Pierre-Christophe Baguet, qui l’a intégré dans
ses promesses de campagne municipale 2008.
Nous allons commencer à nous y consacrer cet
automne avec le premier maire-adjoint, Thierry
Solère, selon le souhait de notre Député-Maire.
Nos objectifs ? Rapprocher l’Europe des
citoyens ; faire de la pédagogie afin que les
Européens des 27 Etats-membres se connaissent davantage pour mieux travailler ensemble ;
remplir un rôle indispensable d’information,
de conseil, d’expertise et de formation. Nous
souhaitons faire de cette MCE le premier lieu
d’accueil de l’Île-de-France, un véritable forum
européen de réflexion et de débats doté d’une
eurothèque, d’un site internet, d’une salle
de conférences. Nous espérons que cette
initiative d’intérêt général financée à la fois
par le secteur public, des fonds structurels
européens et des mécènes privés, deviendra un
atout supplémentaire pour notre cité, la
communauté de communes et la région.
• Avec Renata Lesnik, Hélène Blanc a co-signé
plusieurs ouvrages de renom (l’Empire
corrompu, l’Empire de toutes les mafias,
KGB connexion, etc). Toutes deux viennent
de publier au Seuil, « Les Prédateurs du
Kremlin ».
Jean Bareth (1912-1970), élu boulonnais,
européen engagé
Jean Bareth, maire-adjoint de Boulogne-Billancourt de 1953 à 1959
fait partie des grandes figures européennes puisqu’il reste à l'origine
de la création d’un Conseil des communes d’Europe (1950).
Son idée, Jean Bareth l’avait résumée en ces termes, « la rencontre de
deux communes qui entendent proclamer qu’elles s'associent pour agir
dans une perspective européenne, pour confronter leurs problèmes
et pour développer entre elles des liens d’amitié. » Une action qu’il
a menée par la mise au point de jumelages et d’échanges et grâce
à lui, Boulogne-Billancourt fut l’une des premières villes à réaliser
des jumelages. Une plaque restaurée en mai 2008 commémorant
la mémoire de Jean Bareth est apposée sur le perron latéral Est
de l’escalier de l’hôtel de ville.
Boulogne~Billancourt
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Information
avril 2009
L’UE, gros plan
États membres
L’Union européenne 2009, c’est 27 États,
un espace de près de 500 millions d’habitants
et d’environ 4 280 000 km2 :
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France,
Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne,
Portugal, République Tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.
Pays candidats : Ancienne République
yougoslave de Macédoine, la Croatie, la
Turquie.
De l’Europe et des Boulonnais
Parlement européen,
une assemblée élue
Des Boulonnais
s’expriment
Le Parlement européen est une assemblée
législative exerçant des pouvoirs comparables
à ceux des parlements nationaux :
- Pouvoir législatif : il adopte les « lois »
européennes conjointement avec le Conseil
des ministres.
- Pouvoir budgétaire : il vote le budget de
l’Europe.
- Pouvoir de contrôle : il exerce un contrôle
sur l’ensemble des Institutions européennes.
Jean-Claude, 77 ans,
président du Forum
universitaire
« La France est toute petite,
l’Europe est notre avenir. Dans
le contexte actuel, aucun pays
européen ne peut s’en sortir
seul, il faut s’unir pour être plus fort. À tous
niveaux, pas seulement d’un point de vue économique, l’union des forces est indispensable et
utile. Aujourd’hui, l’Europe, c’est une certaine
façon de s’organiser dans un monde qui a radicalement changé. Il n’y a pas d’autres solutions.
Oui, je vais voter aux Européennes. »
Charlotte
et Olivier,
18 ans, étudiants
« À notre échelle, on ne s’en
rend pas compte. À vrai
dire, on ne sait pas réellement de quelle façon nous
pouvons nous impliquer... En revanche, nous,
jeunes étudiants, profitons de la facilité d’aller
étudier dans d’autres pays de l’Europe et apprécions notamment l’existence d’un concept comme
Erasmus. En fait, nous nous sentons profondément français et européens. »
Alexandra, 37 ans,
3 enfants, institutrice
« L’Europe, c’est évidemment
une bonne chose. 27 pays, c’est
déjà beaucoup pour se mettre
d’accord. Je suis plutôt favorable à ne pas faire rentrer trop
de pays qui ne sont pas fondamentalement européens. Sincèrement, je dois dire que l’Europe
malheureusement manque souvent de susciter l’intérêt. Pour l’instant, j’ai l’impression que l’Europe ne change pas grand-chose à ma vie. »
Sabine Dusch
Qui peut voter ?
Tous les Boulonnais, inscrits sur les listes
électorales, ainsi que les ressortissants
européens y compris ceux des nouveaux États
membres. Pour voter, il faut être inscrit sur les
listes électorales de sa commune de résidence,
avoir 18 ans et ne pas être privé de ses droits
civils et politiques.
5 -16 mai : le Mouvement européen
donne rendez-vous aux Boulonnais
Birgit Burgaud, déléguée pour Boulogne-Billancourt du Mouvement Européen, raconte,
« Notre credo : permettre à chacun de se sentir chez soi en Europe (...) Comme chaque année
en mai, notre mouvement organise un certain nombre de manifestations pour commémorer
le retour à la paix du continent européen. D’autant que dans le contexte actuel, une Europe
unie et forte paraît de plus en plus nécessaire. »
PROGRAMME D’UNE SEMAINE.
Mardi 5 mai à 20h30.
Conférence-débat à l’espace Landowski, 28 av. André-Morizet; sur « L’Europe - la structure
modèle du 21e siècle. » Avec Guillaume Klossa, Dominique Reynié, Pauline Gessant.
Jeudi 7 mai.
Cinéma européen au cinéma Landowski : une avant-première d’un film Portugais :
« Ce cher mois d’août » de Miguel Gomes, (sortie le 17/06)
Mercredi 13 mai à 20h.
Musiques européennes à l’amphithéâtre du conservatoire- 22, rue de Bellefeuille.
Samedi 16 mai à 20h30.
Pièce de théâtre « Lorenzaccio » d’Alfred
de Musset au TOP- Place Bernard Palissy.
En savoir plus ?
Portail de l’union européenne/
www.europarl.europa.eu
Sources d’Europe/www.info-europe.fr
• Mouvement Européen France
Antenne de Boulogne-Billancourt.
Tél. : 01 46 05 00 26
[email protected]
Boulogne~Billancourt
Information
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La ville
Le Beautemps-Beaupré, bâtiment
hydrographique et océanographique
de la marine nationale.
© Marine nationale
Boulogne-Billancourt,
marraine du plus beau bateau
de la marine nationale
Boulogne-Billancourt devient la marraine d’un bâtiment hydrographique et océanographique
de la marine nationale, le Beautemps-Beaupré. Une démarche souhaitée par le Député-Maire qui marque
le début d’une belle aventure et scelle l’attachement des Boulonnais à la marine nationale.
La promesse d’échanges passionnants entre les Boulonnais et l’équipage. Embarquement immédiat !
L
a tradition de parrainage de bâtiment
de guerre est aussi ancienne que les
grandes marines militaires du monde.
En France, cette tradition remonte à l’époque
de Charles VI, mais ce n’est que sous Louis
XV que les villes de province financèrent et
donnèrent leur nom à des navires, qui devaient,
par la suite constituer la grande flotte de Louis
XVI. De nos jours, l’aspect financier a disparu : les liens ne sont plus d’argent mais de
cœur. Pour tout projet de parrainage, c’est la
collectivité locale (département, commune)
qui sollicite l’agrément du ministre de la
Défense, en produisant le procès verbal d’une
décision unanime de l’Assemblée territoriale.
Cette condition garantit la totale motivation
de la collectivité. C’est aujourd’hui chose faite
à Boulogne-Billancourt, avec la décision du
conseil municipal le 19 mars de parrainer le
bâtiment hydrographique et océanographique
de la marine nationale, le Beautemps-Beaupré.
Le Beautemps-Beaupré,
vitrine scientifique de la marine
« Boulogne-Billancourt souhaitait parrainer
un navire de la marine nationale parce que cette
démarche constitue un moyen très efficace
de maintenir un lien fort entre la Nation et
l’Armée. C’est un excellent support pédagogique.
Boulogne~Billancourt
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Information
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Lorsque l’amiral François Forissier, chef d’état
major de la marine nationale, a répondu le 8
décembre dernier au courrier de demande du
Député-Maire, qu’il acceptait que la Ville de
Boulogne-Billancourt puisse parrainer le Beautemps-Beaupré nous étions enthousiastes notamment parce que ce navire remplie des missions
scientifiques d’ordre civil et militaires susceptibles d’intéresser le plus grand nombre »,
explique Jonathan Papillon, conseiller municipal délégué à la Sécurité et aux Anciens
combattants.
Basé à Brest, le Beautemps-Beaupré est un
bâtiment hydrographique et océanographique
construit en 2001, mis à l’eau en 2002 et
Charles-François Beautemps-Beaupré
père de l’hydrographie moderne
Né à La Neuville-au-Pont le 6 août 1766, Charles-François Beautemps-Beaupré, ingénieur
hydrographe et cartographe, membre de l’Académie des sciences et du Bureau des longitudes est le
père de l’hydrographie moderne. Devenu ingénieur dès 1785, il est l’auteur des cartes du Neptune
de la Baltique. En 1791, il embarque sous les ordres d’Entrecasteaux, en tant que premier ingénieur
hydrographe, pour aller à la recherche de La Pérouse dont on avait perdu la trace depuis 1788.
Il profite de l’expédition pour réaliser les levés des côtes des pays visités.
De retour en France en 1796, il est nommé sous-conservateur du dépôt des cartes et plans de
marine et procède, à partir de 1799, à la reconnaissance du littoral français. Il fut ainsi chargé de
l’exécution de tous les grands travaux hydrographiques qui lui valurent d’entrer en 1810 à l’Académie
des Sciences. De 1814 à 1838, il dirige la rédaction des nouvelles cartes des côtes de la France. Avec
lui commence l’ère des levés côtiers méthodiques et, sous sa direction, le service hydrographique
entreprend un nouveau levé complet des côtes de la France. Le Pilote Français (imprimés en 1844
dans six atlas grand in-folio), étudie ainsi toutes les côtes de la France depuis Bayonne jusqu’à
Dunkerque. Ces documents forment un ensemble de 613 travaux distincts. Charles-François
Beautemps-Beaupré est mort à Paris le 16 mars 1854. Il est enterré au cimetière Montparnasse.
En 2002, il donne son nom à un bâtiment hydrographique et océanographique de la Marine,
admis au service actif au mois de décembre 2003.
Pour en savoir plus : « A la mer comme au ciel » Par Olivier Chapuis
Beautemps-Beaupré et la naissance de l’hydrographie moderne : l’émergence de la précision en
navigation et dans la cartographie marine (1700-1850). L’ouvrage propose un état des lieux au milieu
du XVIIIe siècle. La quête de la longitude à la mer, l’avance de la cartographie terrestre, la formation
des navigateurs, les premières dispositions législatives en matière de production et de diffusion,
les enjeux politiques et commerciaux, les développements méthodologiques et instrumentaux
des dernières années de l’Ancien régime sont ainsi mis en perspective..
Parution : 1999, 1 030 pages - Presses de l’Université de Paris-Sorbonne.
Des missions scientifiques
d’intérêt public et militaire
Le SeaSor est utilisé pendant les campagnes
océanographiques pour réaliser des radiales
hydrologiques.
admis au service actif en décembre 2003. « Les
missions du Beautemps-Beaupré sont d’ordre
scientifique. Il réalise des travaux d’hydrographie, d’océanographie, de sédimentologie, d’acoustique, de bathymétrie et de connaissances des
océans dans le cadre de ses missions de service
public et pour le compte des forces maritimes.
Il coopère également en permanence avec les
agences scientifiques nationales et internationales », explique le capitaine de frégate Geoffroy de Kersauson, commandant du Beautemps-Beaupré.
À bord, l’équipe scientifique, composée d’officiers mariniers hydrographes et ponctuellement de scientifiques civils (Ifremer et uni-
L’hydrographie permet notamment de créer
et de mettre à jour les cartes marines et les
documents nautiques, de cartographier les
fonds, de positionner et de coter les épaves.
Les opérations de sédimentologie ont pour
objectif de définir les changements de nature
de fond et de détecter les éventuelles
obstructions par prélèvements d’échantillon
et mesures de réflectivité du fond.
L’océanographie consiste en des mesures des
propriétés physico-chimiques de l’eau de
mer, de la marée, des courants. Ses objectifs
sont la mise à jour des documents nautiques
(atlas des courants, annuaires des marées),
des levées d’environnement ainsi que la
recherche fondamentale.
versitaires), dispose de salles de traitements
des informations, de laboratoires et d’ateliers
dédiés aux travaux et à la recherche. Le Beautemps-Beaupré embarque aussi deux vedettes
hydrographiques équipées de sondeurs multifaisceaux pour étudier les zones de faibles
profondeurs. Il a été le premier bâtiment au
monde à mettre en œuvre un système de senseurs acoustiques éliminant les bruits générés par l’écoulement des fluides le long de sa
coque. Ces senseurs sont utilisés pour la
bathymétrie, l’imagerie, la sédimentologie et
la courantométrie. Ils permettent également
d’hydrographier des zones allant de 10 à
11000 m de fond.
•••
Question à
Jonathan
Papillon,
conseiller
municipal
délégué
à la Sécurité
et aux Anciens
combattants.
« Un support culturel
et pédagogique
très riche »
Pourquoi la ville de Boulogne-Billancourt
devient-elle la marraine du BeautempsBeaupré ?
Depuis la suspension du service national,
les parrainages de bâtiments militaires par
des collectivités locales constituent les seuls
liens authentiques et durables entre civils
et militaires. Ils permettent de mieux faire
connaître aux jeunes susceptibles de s’y
intéresser, la carrière militaire et les nombreux
débouchés qu’elle peut offrir. Ils offrent
également un support culturel et pédagogique
très riche. Les échanges avec le BeautempsBeaupré, dont Boulogne-Billancourt est
désormais la marraine, s’adressent à tous les
Boulonnais. Pour les plus jeunes, les relations
épistolaires ou via Internet avec ses membres
d’équipage constituent une ouverture inédite
sur un monde nouveau. Les jeunes adultes
peuvent bénéficier dans leur cycle de
formation des compétences techniques des
militaires et scientifiques embarqués.
Enfin, les plus anciens manifestent beaucoup
d’intérêt pour les visites et les cérémonies
commémoratives à laquelle la ville et
l’équipage du bâtiment seront associées.
Il était important pour nous de choisir un
bâtiment qui remplisse à la fois des missions
d’intérêt militaire pour répondre aux besoins
des forces maritimes, de service public avec la
levée et la mise à jour des cartes marines et
documents nautiques et des travaux généraux
sur la connaissance des océans. C’est un
support pédagogique passionnant qui devrait
intéresser un nombre important de nos
concitoyens.
Enfin, le parrainage constitue une occasion
unique pour la marine nationale d’expliquer
ses missions, de mettre en œuvre ses savoirfaire. L’intérêt porté aux membres d’équipage
parrainés est un élément motivant pour leur
moral tout au long de leurs expéditions parfois
très longues. Le lien avec la société se trouve
renforcé.
Boulogne~Billancourt
Information
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La ville
Geoffroy de Kersauson,
capitaine de frégate,
commandant de l’équipage B
du Beautemps-Beaupré
répond aux questions du BBI
en direct de la mer d’Arabie.
Boulogne-Billancourt Information :
Quelles sont les missions principales
Beautemps-Beaupré ?
Geoffroy de Kersauson : La marine nationale
BBI : Le BHO croise actuellement en mer
d’Arabie. Quels types de travaux réalisez-vous
dans cette partie du globe ?
Geoffroy de Kersauson : Le Beautemps-Beau-
met à la disposition du SHOM (service hydrographique et océanographique de la marine)
cinq navires spécialisés. Parmi eux, le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydrographique et
océanographique (BHO) est l’un des plus
modernes et des plus performants. En service
depuis décembre 2003, il est utilisé à 95 %
par le SHOM. Le ministère de la recherche
ayant participé au financement du navire,
l’IFREMER dispose d’un droit de 10 jours
par an. Les missions du Beautemps-Beaupré
consistent à effectuer des travaux d’hydrographie et d’océanographie dans le cadre des
trois grandes missions du SHOM, en tant que
service hydrographique national (les cartes
marines), service de la défense (données pour
les forces maritimes) et acteur du soutien aux
politiques publiques maritimes (délimitation
du plateau continental, aménagement du littoral...).
pré est actuellement en mission au large du
sultanat d’Oman avec à son bord une équipe
de chercheurs appartenant à différents laboratoires affiliés au CNRS. Nous effectuons
une étude sur la frontière des plaques tectoniques Arabie et Inde et plus particulièrement sur la zone de fracture d’Owen, qui
s’étend sur 800 kilomètres et présente une
déformation active que nous nous efforçons
de caractériser en mettant en œuvre des
moyens très performants de bathymétrie, gravimétrie, magnétométrie ou encore de sédimentologie.
BBI : Votre équipage est composé à la fois
de scientifiques et de militaires, comment
s’organise la vie à bord ?
Geoffroy de Kersauson : Le BHO est en mis-
sion sur les océans environ 300 jours par an.
Pour assurer un tel taux de déploiement hors
Le Beautemps-Beaupré Carte d’identité
Dessin réalisé
• Longueur : 80,64 mètres • Largeur : 14,90 mètres • Déplacement à pleine charge : 3 265 tonnes • Tirant d’eau : 7 mètres
• Vitesse max. : 14 nœuds • Propulsion : 4 diesels alternateurs, 1 moteur électrique de 3 000 chevaux, 1 propulseur d’étrave,
2 propulseurs arrière • Équipements: 2 radars de navigation, 2 vedettes hydrographiques, 1 grue de 10 tonnes, des portiques
arrières et latéraux, des senseurs de dernière génération, des sondeurs multi-faisceaux petits et grands fonds, 1 sondeur vertical
à faisceau large, sondeurs de sédiments, 1 courantomètre Doppler, des laboratoires d’analyses océanographiques, 1 salle de
traitement informatique, des mitrailleuses pour l’autodéfense • Équipage : 29 marins et 21 scientifiques et hydrographes
(2 équipages se relaient pour assurer 300 jours de déploiement opérationnel et 350 jours de disponibilité par an).
par ordinateur d’un
Bâtiment Hydrographique et Océanographique (BHO),
le Beautemps-Beaupré.
© Zéphyr
Editions/Olivier Beernaert
Boulogne~Billancourt
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de son port base, Brest, le Beautemps-Beaupré est armé par deux équipages, qui se relaient
à bord tous les quatre mois. La période dite
« en charge » est une période pendant laquelle
l’équipage se consacre intégralement à son
bateau et à la mission.
En mission deux entités travaillent ensemble
à bord, sous la responsabilité du commandant. La première est l’équipage même du
Beautemps-Beaupré, composé de 29 marins,
qui 365 jours par an, conduisent et propulsent le navire, veillent et entretiennent les
installations, nourrissent et soignent les
personnes présentes à bord. La deuxième
entité est l’équipe scientifique, forte de 21
personnes et dont la composition varie au
gré des missions. Elle est composée principalement de personnel hydrographe du Groupe
océanographique de l’atlantique (GOA, unité
du SHOM) auxquels peuvent s’ajouter, selon
les travaux à conduire, des ingénieurs, techniciens et chercheurs civils. Un ingénieur
hydrographe du GOA embarque pour assurer la direction technique des travaux.
Information
avril 2009
Ces deux entités ont un objectif commun :
assurer la mission. Cela fait des décennies
que ce fonctionnement existe sur les navires
hydrographiques et océanographiques de la
marine et ce pour la gloire de l’hydrographie
moderne !
BBI : Que représente pour vous le fait
d’être parrainé par une collectivité locale ?
Geoffroy de Kersauson : C’est d’abord la satis-
faction de combler une lacune ancienne pour
le BHO ! C’est surtout la possibilité de rapprocher les citoyens et les armées de la France.
Cela va permettre la mise en place d’échanges
entre les élus, les administrés et les marins.
Ces liens privilégiés, orientés vers l’ensemble
de la population et particulièrement la jeunesse ont vocation à créer une relation unique
contribuant à l’enseignement de Défense et au
travail de mémoire, qui s’inscrivent dans les
missions pédagogiques dévolues à l’Éducation nationale. Faire partager à nos concitoyens ce que sont nos missions au service
de la France, est un devoir agréable. La dimen-
sion scientifique des missions du SHOM et
du Beautemps-Beaupré est aussi une source
d’ouverture formidable sur les espaces océaniques et le monde de la mer.
BBI : Et le choix de Boulogne-Billancourt
en particulier ?
Geoffroy de Kersauson : C’est pour le Beau-
temps-Beaupré une chance et un honneur
que Boulogne Billancourt ait exprimé ce choix.
Une chance, parce que ce choix nous permet
de tisser des liens entre deux mondes aux
horizons si différents. C’est pour nous marins
une opportunité de découvrir une ville dans
la sphère d’influence parisienne, marquée
dans son histoire par la culture industrielle et
le sport populaire, et qui présente un atout
incomparable : certes éloignée de la mer, elle
est baignée par la Seine. Un honneur, parce
que le Beautemps-Beaupré, navire de la marine
nationale à l’activité un peu particulière tournée vers la connaissance des océans du monde
et de leurs fonds, et son équipage de marins
ont une passion à partager.
BBI : De quelle manière comptez-vous
faire « vivre » ce parrainage ?
Geoffroy de Kersauson : Le parrainage vivra
par le soin et l’énergie que chaque partie
apportera à le faire vivre. La connaissance
mutuelle est fondamentale. Elle s’entretiendra par la fréquence des contacts entre les
marins et la commune au-delà de la cérémonie de parrainage qui aura lieu prochainement. Le parrainage prendra aussi la forme
d’un jumelage entre une classe de cours moyen
et le Beautemps-Beaupré. Comme le bâtiment
se déplace à travers la planète, c’est une belle
opportunité au gré des missions et en lien
avec l’enseignant d’élargir l’horizon géographique des enfants, de parler des pays visités
ou approchés, d’éveiller leur curiosité sur le
monde maritime, de toucher aux sciences de
la terre et de leur faire découvrir d’une façon
précoce une grande variété de métiers... et la
marine.
Dossier réalisé
par Mathias Greco
Boulogne~Billancourt
Information
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La ville
Mémoire vive
La Seine
un lieu exceptionnel
d’échanges et de vie
B
ien entendu on ne verra jamais le Beautemps-Beaupré, dont la ville est aujourd’hui la marraine, voguer sur la Seine
à Boulogne-Billancourt car de tels bâtiments
qui calent près de sept mètres de tirant d’eau
ne peuvent naviguer qu’en aval de Rouen.
Néanmoins, la présence de la Seine, qui enlace
la ville, a profondément marqué l’histoire de
Boulogne-Billancourt et demeure un élément
immuable du paysage. Les armoiries adoptées en 1898 « taillé de gueules et d’azur, à la
barque antique d’argent voguant sur des ondes
de même et accompagnée, en chef, à dextre, d’un
poisson en pal et, à senestre, d’une fleur de lys
aussi d’argent » rappellent d’ailleurs toute
l’importance du fleuve et de la navigation
dans la cité depuis ses origines.
La navigation sur la Seine a nécessité l’aménagement de ports et d’embarcadères, le
contrôle des droits de péage sur les marchandises, la rédaction de règlements de circulation puis de stationnement qui ont fourni
autant d’occasions de rédiger des documents
écrits porteurs de précieuses informations
sur toute cette vie fluviale.
Les archives, peintures ou gravures qui ont
été conservées témoignent de l’importance
des bateaux pour le transport sur la Seine
des marchandises et des voyageurs et révèlent la variété des embarcations au cours des
siècles.
Toues, diligences, marnois
puis péniches assurent le
transport des marchandises
Des documents datant de l’ancien régime et
conservés aux Archives nationales attestent
du passage dans la cité de différents types de
bateaux de marchandises (toues, diligences,
marnois...), souvent halés par des chevaux,
qui transportent des matériaux (plâtre, charbon, bois, pierre, foin...) mais aussi des comestibles (vin, haricots, pommes, oranges, huitres,
noix...) pour assurer l’approvisionnement de
Paris et des villes voisines.
Puis, à la fin du XIXe siècle, la proximité de
la Seine va contribuer au développement
industriel de la ville en permettant aux entreprises, dont la plupart s’installent à proximité
des quais, de recevoir les matières premières
et d’expédier leurs marchandises par péniches.
Galiote, coches d’eau, bachots
puis bateaux parisiens assurent le
transport des voyageurs
Le transport des voyageurs est quant à lui
assuré par des coches d’eau ou par la galiote
dont l’existence est attestée depuis au moins
1539 dans un bail conservé aux Archives
nationales : « Jacques de Longueil, seigneur de
Sèvres a le droit d’avoir un grand bateau sur le
port de Sèvres pour aller à Paris et en revenir
le mesme jour, pour conduire et reconduire les
Manans et habitants de Sèvres, les bourgeois
qui y ont des maisons, et autres gens qui se presenteront...». Toutes ces embarcations apparaissent sur les tableaux et gravures représentant le pont de Sèvres et les berges de la
Seine animées par les lavandières, pêcheurs,
promeneurs ou animaux pâturant.
S’y ajoutent les bachots, petites barques ne
devant pas contenir plus de seize personnes,
qui servent à transporter gens et bêtes d’une
rive à l’autre.
Puis, à partir de la fin du XIXe siècle et jusqu’au
début du XXe (les plus anciens Boulonnais
s’en souviennent) c’est la compagnie des
bateaux parisiens qui prend le relais en transportant les voyageurs entre le pont royal et Suresnes avec trois stations à Boulogne : celles des
Peupliers, de Billancourt et de Boulogne.
Navigation de plaisance
et activités nautiques
Enfin la Seine accueille également toute une
flotte de bateaux de plaisance, de canots de
pêcheurs, de barques..., qui contribuent à la
vie du fleuve et de ses berges et lui donnent
un charme inimitable. Les bords de Seine
étaient très animés dans la première moitié
du XXe siècle et constituaient le lieu de promenade du dimanche par excellence où l’on
pouvait goûter au plaisir d’admirer les embarcations sur le fleuve, aller dans les guinguettes
du quai du Point-du-Jour, s’adonner à la pêche,
se rendre au ponton de natation ou bien encore
assister aux fêtes nautiques et joutes parisiennes.
Des embarcations variées ont circulé sur la
Seine et aujourd’hui encore , en longeant la
Seine, on se délecte du spectacle des grands
et petits bateaux et l’on rêve de voyages au
fil de l’eau.
Françoise Bédoussac
Chef du service des archives municipales
Boulogne~Billancourt
Information
avril 2009
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La section course à pied de l’ACBB
Toujours plus vite !
Franc succès pour la section
course à pied de l’ACBB
qui propose de nombreuses
déclinaisons de ce sport : sprint,
courses de fond, marathon,
cross-country, relais, courses de
haies... Plus de 150 adhérents
âgés de 9 à 79 ans se sont inscrits
cette année. Tous ces sportifs
passionnés n’ont qu’un seul but :
aller toujours plus vite !
Suivons-les pour quelques tours
de piste...
U
n mardi soir comme les autres au
stade Le Gallo : il est 18h et de nombreux coureurs arrivent, prêts à braver
le froid. Les bonjours lancés à la cantonade
retentissent, les poignées de mains se succèdent, les lacets se font... Les sportifs sont
à nouveau réunis pour suivre l’entrainement
bi-hebdomadaire. « La section course à pied
de l’ACBB compte 150 adhérents. Certains sont
là depuis 30 ans, c’est un peu comme une grande
famille », explique Évelyne Himo, la chaLe B-A Ba de l’athlétisme
L’athlétisme, ce n’est pas que la course à pied ! La discipline comprend également les sauts, les
lancers, les épreuves combinées et la marche à pied. L’origine du mot vient du grec athlos, ce qui
signifie « combat ». L’athlétisme est le sport roi des Jeux Olympiques. S’il a cette popularité, c’est
parce qu’il est pratiqué sur tous les continents, qu’il est simple et ne nécessite que peu de moyens.
Son origine symbolique remonte aux temps les plus anciens de l’humanité : en - 490, le soldat
Philippides part du village « Marathon » vers Athènes pour prévenir les Grecs de leur victoire sur les
Perses. Un fait historique qui donne naissance au fameux marathon ! L’objectif : dépasser la
performance des adversaires en vitesse, en endurance, en distance ou en hauteur. La Fédération
française d’athlétisme compte actuellement plus de 180 000 licenciés. Les prochains événements en
matière d’athlétisme sont les championnats du monde à Berlin en août 2009 et les Jeux olympiques
de Londres en 2012.
• Plus d’information sur www.acbb.asso.org et www.athle.com
Boulogne~Billancourt
56
leureuse présidente de la section athlétisme depuis cinq
mois (photo). « C’est une des
grandes forces de cette section :
nous partageons tous la même
passion pour le sport et cela
crée des liens forts entre nous.»
Mostafa – l’entraineur des
seniors et des vétérans – va les voir un par un
« Que veux-tu travailler aujourd’hui ? Ta cheville te fait encore souffrir ? Tu es prêt pour la
Information
avril 2009
compétition de ce week end ? » Les nouvelles
sont prises, la séance peut débuter. Ils s’élancent autour du stade. Footing, étirements et
accélérations se succèdent. « Chaque semaine,
nous travaillons ensemble un point précis,
comme le travail fractionné par exemple, raconte
Mostafa, je m’adapte aussi à chacun, pour travailler selon les attentes des coureurs : certains
préparent des compétitions spécifiques, d’autres
sont parfois plus fatigués... Il faut être attentif
à chaque personne. C’est du sur mesure ! » À l’autre
bout de la piste, le groupe des plus jeunes
s’entrainent avec Louis, leur propre entraineur. Poussins, minimes, benjamins, cadets...
Il y en a pour tous les âges et pour tous les
goûts !
Ensemble !
La course à pied regroupe différentes activités. Le sprint pour des distances inférieures
à 400 mètres, le demi-fond pour des distances comprises entre 800 et 3 000 mètres,
le fond pour des distances supérieures à
3 000 mètres et qui comprend les marathons,
les semi-marathons et les cross, les courses
de haies et le relais.
« L’endurance est le maître mot, c’est le pivot de
notre travail » précise Évelyne Himo, qui pratique bien entendu la course à pied. Les adhérents, qui viennent pour leurs loisirs et pour
préparer des compétitions, affichent tous de
bons résultats. Certains se sont qualifiés en
mars pour le championnat de France de Cross
où ils ont eu des résultats prometteurs, deux
poussins sont champions des Hauts-de-Seine
et une des athlètes, Huguette-Élodie Yapo
est bien placée pour disputer les championnats de France junior 2009. Quant à Abdel
Talbani, membre du club, il a terminé dans
les 35 premiers au semi-marathon de la ville.
« Nous sommes présents dans bien des championnats départementaux, régionaux et même
de France. » L’objectif d’Évelyne ? « Monter
sur les premières marches des podiums bien sûr
! Et plus simplement attirer de très jeunes athlètes pour leur transmettre notre passion et
former les champions de demain ! »
Anne-Laure Jardon
Les coureurs ont la parole !
Maroine,
12 ans
J’aime courir ! J’en ai
la capacité et j’en profite. Quand je fais une
course, je la gagne souvent alors cela me
donne envie de continuer. Je suis même
devenu champion des
Hauts-de-Seine dans ma catégorie. Je cours
depuis 5 ans, j’ai toujours apprécié cela
et je participe à tous les entrainements
pour apprendre le plus possible. Je voudrais en faire mon métier pour essayer de
devenir champion du monde et de battre
des records !
Bruno,
37 ans
J’ai toujours fait du
sport : du karaté quand
j’étais enfant, un peu
de boxe anglaise à
l’adolescence, puis de
la course car j’ai toujours aimé faire du footing ou des distances
longues, cela me fait plaisir. Un de mes amis
faisait partie d’un club d’athlétisme et je l’ai
suivi, j’avais une vingtaine d’années. Depuis,
je me suis entrainé dans différents clubs : le
PUC, l’AS Nanterre. J’ai rejoins l’ACBB en 2007
car je connaissais l’entraineur – Mostafa – avec
qui j’avais déjà couru dans le passé. Ce club
me plait, il y a une bonne ambiance. J’aimerai
juste qu’il y ait encore plus de jeunes ! Je travaille dans le bâtiment et cours en amateur,
pour participer à des compétitions. J’ai été qualifié pour le championnat de France de cross
country en mars dernier alors que je ne m’y
attendais pas, c’était une très bonne surprise.
Mon prochain challenge : le marathon de Paris
le 5 avril, j’y participe pour la première fois.
J’espère faire une bonne performance bien sûr !
Anne-Claire,
31 ans
Je suis arrivée à l’ACBB
il y a un an. Avant, je
m’entrainais toute
seule puis j’ai voulu
partager ma passion
avec d’autres sportifs.
Nous sommes dans le
même état d’esprit et
pouvons nous comprendre ! J’apprécie les
entrainements car ils sont adaptés à nos objectifs personnels. J’ai toujours fait beaucoup de
sports et ai commencé à courir vers l’âge de
20 ans. L’entrainement au quotidien est important car il permet de garder la forme et d’ac-
quérir de l’endurance. Cela me permet de
faire d’autres activités comme le trail, le cross
et l’alpinisme dans la nature et particulièrement dans la montagne, ma seconde passion !
Je participe aussi à des compétitions et je me
laisse prendre au jeu. J’ai récemment été qualifiée aux championnats de France de cross
country ou je suis arrivée 117e sur 443 concurrentes, c’est très encourageant. La course me
permet de me changer les idées, c’est ma bouffée d’oxygène !
Arnaud,
17 ans
J’étais auparavant inscrit à l’école des sports
de la ville et je faisais
de l’athlétisme au collège avec l’association
sportive. Mes professeurs m’on incité à
continuer, cela valait
le coup de poursuivre ! Je fréquente l’ACBB
depuis avril dernier. Cela m’apporte beaucoup de plaisir et j’apprécie énormément cette
activité. C’est un loisir qui permet de décompresser et de rencontrer d’autres personnes,
en dehors du cadre du lycée. C’est enrichissant et tout cela me donne envie de continuer. Je m’entraine deux fois par semaine et
j’essaye aussi de courir le week end. Ma spécialité ? Le 800 mètres, je suis arrivée deuxième
aux championnats du département en
décembre dernier, alors que je venais juste
de découvrir cette distance.
Monique,
61 ans
Cela fait 30 ans que je
suis inscrite dans cette
section et je suis également membre du
bureau. C’est un sport
exigeant, il faut beaucoup de volonté et de
persévérance. Je m’entraine en moyenne trois fois par semaine en
faisant des footings où je parcours à chaque
fois de 10 à 12 km. Mais je n’ai jamais dépassé
mes limites ni abandonné de courses. Mes
plus beaux souvenirs : le marathon de Chicago où je suis arrivée 19e, celui de New York
ou de Paris. J’ai eu la chance de faire beaucoup de voyages que l’on m’a offerts ou que
j’ai gagnés grâce à la course à pied : le marathon des Dunes en Algérie, la Sénégazelles,
des championnats en Autriche, au Danemark...
Ce sport est ma passion et ma discipline
de vie, il m’apporte un bien être physique
et me permets de rencontrer beaucoup de
monde.
Boulogne~Billancourt
Information
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La ville
Sports
Le Tennis club de Boulogne-Billancourt
affiche une belle santé
Le Tennis Club de Boulogne-Billancourt a tenu son assemblée générale le vendredi 20 mars en présence de Pierre-Christophe Baguet,
Député-Maire, Pascal Louap, maire-adjoint aux sports et de nombreux autres élus ainsi que Dominique Agis-Garcin, vice-président
de la Fédération Française de Tennis.
Le président Pierre Laurencin s’est félicité de la bonne santé du TCBB.
2e club de tennis français avec 3 305 licenciés, 2 300 participants à
son école de formation, un événement international : l’Open des
10/12 à Noël et des équipes au plus haut niveau national.
« Le tennis est le sport le plus pratiqué à Boulogne-Billancourt. Il y rencontre un très fort engouement. Le tennis est bien le sport de notre ville ! »,
s’est félicité Pierre Laurencin.
Il a enfin rappelé que le secteur associatif, porté par le bénévolat,
reste la valeur essentielle du club et en fait sa grande force.
Toute l’équipe dirigeante du TCBB accueille avec enthousiasme le
projet annoncé par le Député-Maire de transférer les installations du
site Le-Gallo sur le nouveau quartier du Trapèze (anciens terrains
Renault). Avec le site de Longchamp, cela permettra, à terme,
d’accueillir 4 000 membres et de mieux répondre aux attentes des
boulonnais.
Pierre-Christophe Baguet a montré son attachement au club et
félicité l’équipe dirigeante du TCBB pour les résultats obtenus.
Il a confirmé la volonté municipale de faire du sport une de ses
Masters de natation
Records battus pour l’ACBB
Les championnats de France masters individuels, qui se sont terminés dimanche 1er
mars à Dunkerque, à l’issue de cinq journées
de compétition, ont rassemblé plus de 1 200
nageurs, dont 43 membres de l’ACBB soit
4 % des participants, mais plus de 10 % des
podiums récompensés !
Avec 68 titres de champion de France, 35
secondes places, 25 médailles de bronze, 9
records du monde, 10 records d’Europe et 17
records de France*, l’ACBB, conforte ainsi sa
place de leader français dans cette discipline
et probablement européen (voire mondial),
notamment de grâce à la qualité de ses relais.
Elle a totalisé un palmarès jamais atteint et la
Ville de Boulogne-Billancourt a été citée 128
fois lors de la montée sur le podium. Bravo !
*Record de France battu pour l’équipe 3 de l’ACBB lors
du 4 x 50 mètres nage libre catégorie R3 (les trois premières équipes venaient de l’ACBB). Et les 4 premières
équipes gagnantes lors du 4 x 50 mètres 4 nages mixte
(catégorie R3) – où le record du Monde a été battu –
étaient boulonnaises.
Pierre-Chistophe Baguet, Pierre Laurencin et Pascal Louap remettent des
trophées à Nathalie Mancion, Nathalie Hamel, Morgane Dupin et Christian Strinati
pour les remercier de leur implication bénévole aux événements du TCBB.
priorités et annoncé le démarrage des études de restructuration du
site Le-Gallo et du nouveau site dédié au tennis ont commencé. Des
investissements qui permettront au sport à Boulogne-Billancourt de
poursuivre son développement.
d’État 1er degré de plongée, avec le soutien
de plusieurs moniteurs fédéraux de la section Plongée sous-marine de l’ACBB, la piscine de Boulogne-Billancourt s’est transformée,
la semaine du 16 au 20 février, en un remarquable site de plongée.
Technique du « palmage », respiration avec
le tuba, vidage du masque, culbute arrière,
grand saut à partir d’un plot, utilisation du
manomètre (indicateur de la quantité d’air
restant), montage du détendeur sur un bloc
et maniement du gilet stabilisateur n’ont plus
de secrets pour ces enfants. Mais la plongée,
ce fut avant tout pour eux l’occasion de découvrir le monde du silence – juste perturbé par
le bruit des bulles d’air s’échappant des détendeurs, l’apesanteur, la fluidité, la communication par gestes... Cette semaine riche en
émotions s’est clôturée par une remise de certificats de stage dans la bonne humeur.
• Plus d’information sur le site
www.acbb-plongee.org
et auprès du secrétariat du club.
Contact : Claudine Loizeau
au 06 11 49 94 19.
Plongée sous-marine
le grand saut !
Si pour beaucoup d’entre nous les vacances
de février sont synonymes de neige, de ski et
de sports d’hiver, cette année une vingtaine
de petits Boulonnais se sont initiés aux joies
de la plongée sous-marine. Pour eux, donc,
point de combinaisons et de grosses chaussures, mais des maillots de bain et une eau à
30°C !
Sous l’égide de l’École municipale des sports
et de Malek Moubri, titulaire d’un brevet
L’école de football de l’ACBB
reçoit le label FFF
La fédération française de football (FFF) a
renouvelé sa confiance dans l’école de football de l’ACBB pour trois années supplémentaires et lui a décerné, le 11 mars, le label
qualité « Fédération française de footballAdidas ». Une consécration pour Jacques
Migaud, président de l’ACBB Football qui
récompense les efforts déployés par l’école
dans sa mission éducative, assurée par un
encadrement formé et compétent. Pierre Petit,
président du district des Hauts-de-Seine, a
remis le précieux label à Jacques Migaud en
présence de Jean-Pierre Épars, président de
l’ACBB omnisports, de Pascal Louap, adjoint
au maire de Boulogne-Billancourt, chargé des
Sports, de Monsieur Gréssani, conseiller technique départemental de la FFF, et des élèves
de l’école.
• Plus d’informations sur l’ACBB Football sur
www.acbbfoot.org
Boulogne~Billancourt
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