L`innovation en Inde - Institut Charles Sadron

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Lettre bi-mensuelle d’information de l’ICS
N°18 Vendredi 9 novembre 2012
INFORMATIONS CNRS ET DIVERS
S O M M AI R E
I N F O R M AT I O N S C N R S
ET DIVERS
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Gero Decher dans le Journal du CNRS
L’innovation en Inde
Faits marquants en micro et nanotechnologies
Bus à haut niveau de service
Elections à l’UDS
INFORMATIONS INTERNES
I N F O R M AT I O N S
INTE RNES
AP P E L S D ’ O F F R E S
COLLOQUES
OFFRES D’EMPLOIS
S T AG E S
AG E N D A - R E U N I O N S
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Rédaction des affiliations dans les publications des chercheurs
Comment valoriser un résultat scientifique
Charte des bons usages du numérique à l’UDS
Fermeture du bâtiment en fin d’année
Nouveau marché Transport-Hébergement CNRS
Formation sur la gestion des projets INTERREG
APPELS D’OFFRES - COLLOQUES
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Appel à projets IDEX 2013
Appels à projets PUF
Appel d’Offres Eiffel
Bourse Eole
Appels d’offres (mise à jour)
Colloques (Lien site web)
Colloque Formula VII
Workshop Membranes and Membrane Proteins
Soft Matter Symposium
Programme des conférences de l’Ecole Doctorale
OFFRES D’EMPLOIS - STAGES
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Offre
Offre
Offre
Offre
de
de
de
de
poste ingénieur CEA
thèse à Florence
thèse à York
post-doc Université paris Descartes
AGENDA - REUNIONS
 Conférence SFP – 14 novembre :
Agnès Acker : La mort sublime des étoiles
Institut Charles Sadron
CNRS –Université de Strasbourg
23 rue du Loess – BP 84047
67034 SDtrasbourg Cedex
Tel+33(0)3 88 41 40 00
Fax +33(0)3 88 41 40 99
www-ics.u-strasbg.fr
w
28
| Portrait
cnrs I LE JOURNAL
Chimie De l’agroalimentaire
à la médecine, la technologie
découverte par ce chercheur
connaît des applications
toujours plus nombreuses.
Gero Decher en 5 dates
1956 Naissance à Marburg,
en Allemagne
1986 Doctorat en chimie
« systèmes supramoléculaires » à l’université
Johannes-Gutenberg
de Mayence, en Allemagne
1994 Professeur associé
à l’université Louis-Pasteur,
à Strasbourg
1997 Publication de l’article
« Fuzzy Nanoassemblies :
Toward Layered Polymeric
Multicomposites » dans
la revue Science
2009 Prix Emilia Valori
de l’Académie des sciences
Gero Decher,
inventeur du millefeuille
moléculaire
Portrait |
N° 269 I novembre-décembre 2012
Par Laure CAilloce
G
ero Decher figure dans le
Top 10 des publications les
plus citées en chimie ces dix
dernières années. Son article
« Fuzzy Nanoassemblies : Toward
Layered Polymeric Multicomposites1 »,
publié en 1997 dans la revue Science,
vient de passer la barre des 5 000 citations. Il faut dire que l’Allemand de
56 ans, professeur à l’université de
Strasbourg et chercheur à l’institut
Charles-Sadron du CNRS, est à l’origine d’une petite révolution dans le
domaine des matériaux : les multicouches de polyélectrolytes. Appliqués
sur des matériaux, ces films, véritables
« millefeuilles moléculaires », sont capables de donner des propriétés nouvelles aux surfaces qu’ils recouvrent :
catalytiques, anticorrosives, antisalissures, ignifuges, antibactériennes,
anticoagulantes…
« Je suis passionné
de recherche fondamentale,
mais je ne perds jamais
de vue les applications sur
lesquelles mes découvertes
peuvent déboucher . »
© c. URBAIN
s’affranchir des idées reçues
La découverte de Gero Decher part
d’un principe connu des manuels de
chimie depuis longtemps : la plupart
des matériaux portant à leur surface des
charges électriques, des molécules de
charge opposée peuvent venir s’y fixer.
Les films multicouches décrits par Gero
Decher empilent ainsi les couches : positive, puis négative, puis positive… et
ainsi de suite ! Mais alors, où est l’innovation ? « Jusqu’au début des années 1990, on s’était contenté
de créer une seule couche, sans voir l’intérêt de poursuivre,
explique le chimiste. Ce n’était écrit nulle part, mais le sens
commun voulait que la deuxième couche, si elle parvenait à
se créer, décrocherait la première. »
Gero Decher, alors jeune chercheur à la faculté de
Mayence, en Allemagne, ne s’arrête pas à cette idée. Deux
années durant, il mène des essais, et réussit alors ce que nul
n’avait jusque-là songé à réaliser. Ses résultats se heurtent
tout d’abord au scepticisme de ses pairs, qui pensent qu’il
s’agit là d’un cas particulier. « Pourtant, en refaisant l’expérience, tous obtenaient le même effet », raconte le chimiste,
qui a toujours mis un point d’honneur à décrire dans ses
articles les procédures expérimentales dans leurs moindres
détails, afin d’en faciliter la reproduction. Dès lors, la technologie fait l’objet d’un brevet, déposé avec un consortium d’industriels allemands. Le chercheur n’est pas étranger au monde
de l’industrie : c’est chez Ciba Geigy (aujourd’hui Novartis) qu’il
a effectué son post-doc, en 1987. « Je suis passionné de recherche
fondamentale, mais je ne perds jamais de
vue les applications sur lesquelles mes découvertes peuvent déboucher », témoigne
Gero Decher.
TECHNIQUE à fort potentiel
À la fin de son contrat à Mayence, il se
met en quête d’un poste permanent. Et
pose finalement ses béchers, en 1995, à
l’université Louis-Pasteur de Strasbourg.
« J’étais prêt à aller travailler n’importe
où sur la planète. Ma femme m’a suivi
en Alsace. La biculturalité de la région,
si proche de l’Allemagne, nous a séduits.
Aujourd’hui, mes enfants sont bilingues ! » se réjouit-il. C’est au sein de
cette faculté, à l’institut CharlesSadron, qu’il lance l’équipe « multicouches de polyélectrolytes ». Son fameux article fondateur paraît dans
Science deux ans plus tard. Il concerne
le dépôt couche par couche (appelé
aussi « LbL » pour « Layer by Layer »)
et décrit tout le potentiel de cette technique : fait notable, elle peut être utilisée avec des couches biofonctionnelles,
comme des protéines ou de l’ADN, ce
qui ouvre la voie à des applications en
biologie et en médecine. De cette
façon, on peut rendre biocompatibles
des implants ou organiser le relargage
de médicaments en intégrant des molécules actives au cœur même du
« millefeuille moléculaire ». L’inclusion
de cellules vivantes permet même
d’envisager la construction de tissus
artificiels !
La portée de cette publication est immense, et l’intérêt de la communauté
scientifique, immédiat. Quinze ans plus
tard, il est toujours aussi vivace : 1 000 articles sont parus en 2010, et pas moins de
300 laboratoires dans le monde travaillent
29
w
sur le sujet. Les industriels ne sont pas en
reste. Les premiers produits utilisant la
technique LbL apparaissent au début des
années 2000 : les lentilles de contact avec
revêtement LbL hydrophile, ou encore les
films pour prolonger la conservation des
fruits et légumes (grâce à la capture de
l’éthylène qui accélère leur mûrissement).
Gero Decher ne s’en tient pas là et peaufine la technique. Il cherche notamment
à accélérer le processus de fabrication,
encore trop long à son goût. En effet,
chaque couche exige plusieurs minutes de
trempage dans un bain, et il faut donc une
journée entière pour obtenir un revêtement d’une cinquantaine de couches. En
2005, il publie un article collectif dans
lequel il décrit une nouvelle technique, la
pulvérisation, et la compare au trempage.
Ce faisant, il pulvérise… des records de
vitesse ! « Utiliser un spray permet d’aller
cent fois plus vite que par trempage », souligne-t-il. Mieux, cela autorise l’application de films multicouches sur de grandes
surfaces : des voitures, par exemple, ou
des vitres sur lesquelles on voudrait
construire un film de blindage.
Aller 100 fois plus vite
En 2010, la pulvérisation simultanée de
deux substances accélère encore le processus, de 5 à 100 fois selon les matériaux utilisés ! Aujourd’hui, s’il est toujours soucieux d’améliorer le dispositif,
Gero Decher explore avec son équipe
l’étendue des applications possibles du
LbL : membranes de nanofiltration,
couches conductrices, ou encore dispositifs magnétiques. Les films n’ont pas
livré tous leurs secrets.
1. Science, 29 août 1997, vol. 277, n° 5330, pp. 1232-1237.
2. Unité CNRS/Université de Strasbourg.
Contact :
Institut Charles-Sadron, Strasbourg
Gero Decher
> [email protected]
Service pour la Science et la Technologie
L’innovation
en Inde
Rédacteurs
Radhika VISWANATHAN
Florence DOVILLEZ
ET
Nicolas POUSSIELGUE
Correspondance
[email protected]
2012
WWW.FRENCHSCIENCETODAY.ORG
L’innovation en Inde, Service pour la Science et la Technologie - Ambassade de France en Inde – 2012 – Page 1/23
« L’Inde a besoin d’une innovation frugale,
accessible à tous et à bas coût pour produire
des produits et des services sans pour autant compromettre
la qualité, la sécurité et l’efficacité »
Sam PITRODA, conseiller auprès du Premier ministre indien
en matière d’infrastructure de l’information publique et de
l’innovation, et président du National Innovation Council
SOMMAIRE
I. L’INNOVATION EN INDE, UNE DÉFINITION, DES DÉFINITIONS ..................................................4
DE L’INNOVATION FRUGALE À L’INNOVATION INTÉGRÉE : UN CONCEPT POUR LES ZONES RURALES .............4
L’INNOVATION OUVERTE ..........................................................................................................................................5
II. UNE VOLONTÉ AFFICHÉE DU GOUVERNEMENT INDIEN...............................................................7
LE NATIONAL INNOVATION COUNCIL3, AGENCE DE L’ INNOVATION ...................................................................7
LES BUDGETS DÉDIÉS À LA RECHERCHE & INNOVATION .......................................................................................8
INCITATION AUX PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ (PPP)........................................................................................9
III. LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ..............................................................................................................9
LE PATENT OFFICE ..................................................................................................................................................10
NORMES INTERNATIONALES ..................................................................................................................................10
IV. PRINCIPALES INITIATIVES DE L’INVENTION À L’INNOVATION............................................11
L’INVENTION OU LA DÉCOUVERTE ........................................................................................................................11
LA PREUVE DE CONCEPT .........................................................................................................................................12
LA PHASE « PILOTE » OU PHASE DE VALIDATION COMMERCIALE......................................................................13
PHASE D’EXPLOITATION COMMERCIALE ..............................................................................................................14
V. LES INCUBATEURS, LES PARCS ET LES PÔLES....................................................................................15
PARCS TECHNOLOGIQUES ......................................................................................................................................15
PRINCIPAUX INCUBATEURS SITUÉS AU SEIN DES UNIVERSITÉS, DES INDIAN INSTITUTES OF TECHNOLOGY
(IIT) ET DES INDIAN INSTITUTES OF MANAGEMENT (IIM).................................................................................15
PARCS BIOTECHNOLOGIQUES OU BIOCLUSTERS .................................................................................................16
VI. LE CENTRE FRANCO-INDIEN POUR LA PROMOTION DE LA RECHERCHE AVANCÉE
(CEFIPRA) : UN OUTIL POUR FINANCER L’INNOVATION...................................................................18
VII. INITIATIVES INDO-EUROPÉENNES SUR L’INNOVATION..........................................................18
VIII. OPPORTUNITÉS ET AVENIR DE L’INNOVATION EN INDE.......................................................19
IX. ANNEXE : QUELQUES EXEMPLES D'INNOVATION ..........................................................................21
DANS L’ÉNERGIE ET LES TRANSPORTS ...................................................................................................................21
DANS LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ....................................................21
DANS LES DOMAINES DE L’EAU ET DE LA PHARMACIE .........................................................................................23
I. L’innovation en Inde, une définition, des définitions
L’Inde s’est intéressée très tôt à l’innovation. Déjà, dans les années 1980, Anil Gupta 1 ,
professeur à l’Indian Institute of Management d’Ahmedabad, lançait le réseau Honey Bee 2 .
L’objectif était simple mais ambitieux : répertorier les innovations et mettre en relation
inventeurs et entrepreneurs.
Cette préoccupation n’a jamais cessé. Récemment, sous l’impulsion de Sam PITRODA 3 ,
conseiller du Premier ministre, le gouvernement indien a déclaré « Innovation decade » la
décennie 2010-2020. Une agence de l’innovation, le National Innovation Council4 (NIC), a été
créée et l’innovation est devenue une priorité nationale.
Évidemment, en matière d’innovation, les besoins de l’Inde sont différents de ceux de la
France ou de l’Europe : l’Inde est un géant émergent de plus d’un milliard d’habitants. Dans
beaucoup de secteurs, le besoin urgent en produits de base bon marché conduit les Indiens à
pratiquer l’ingénierie inverse (reverse engineering), qui consiste à adapter les inventions
étrangères pour les proposer au plus grand nombre. Une autre pratique très répandue est
l’amélioration des procédés de fabrication de produits déjà existants, surtout dans trois
secteurs : la pharmaceutique, l’informatique et l’automobile.
L’Inde attire de nombreuses entreprises étrangères qui y installent des centres de R&D
développant des produits adaptés au marché local, comme c’est le cas de Danone pour la
France, ou de General Electric qui a établi à Bangalore son plus gros centre de R&D hors
États-Unis, et aussi d’autres comme Nokia-Siemens, Microsoft, Airbus, etc.
De l’innovation frugale à l’innovation intégrée : un concept pour les
zones rurales
Innover de manière « frugale », c’est, concevoir et fabriquer des produits à très bas coûts aussi
divers que le téléphone, l‘ordinateur ou la voiture pour les rendre accessibles aux revenus
modestes. La voiture Nano, par exemple, fabriquée en 2009 par TATA (cf. annexe) met la
voiture à un prix proche de celui d’une moto.
L’innovation frugale, aujourd’hui paradigme de l’innovation en Inde, arrive au programme
des politiques d’innovation occidentales, comme à Santa Clara University qui a créé le Frugal
Innovation Lab5.
Dans un tout autre domaine, celui des services, l’Inde innove pour développer l’apport de
conseils et aides. En s’appuyant sur la téléphonie mobile, le service mKrishni développé par
Tata consulting Services6 (TCS) apporte aux agriculteurs des conseils techniques à bas prix et
1
Anil Gupta (www.ted.com/speakers/anil_gupta.html) est professeur à l’Indian Institute of Management à
Ahmedabad-IIMA (www.iimah.ernet.in). Il est à l’origine de la National Innovation Foundation en 2000 (cf.
www.niforg.in).
2
www.sristi.org
3
Sam Pitroda est un des pères de la révolution des télécommunications en Inde dans les années 1980.
4
www.innovationcouncil.gov.in
5
http://www.scu.edu/socialbenefit/innovation/frugal/
6
www.tcs.com
de haut niveau (prévisions météorologiques, utilisation des engrais, traitements des cultures,
etc.), et ce dans différentes langues régionales.
L’industrie du médicament générique est encore un bel exemple d’innovation frugale. C’est
elle qui a permis à l’Inde de réduire drastiquement le coût des trithérapies pour les
séropositifs du monde entier. Dans le domaine de la vaccination, la société Serum Institute of
India7, installée à Pune, produit des vaccins contre la méningite à un faible coût unitaire (0,5
US $, soit 0.3 €) pour près de la moitié des enfants vaccinés dans le monde.
Un autre aspect de l’innovation en Inde est de rendre accessibles les technologies et les
innovations aux 70 % 8 d’Indiens qui vivent en zone rurale (souvent sans électricité et eau
courante fiable). Ceci est aussi une priorité du gouvernement. C’est pour cela que le National
Innovation Council (NIC) met en place un réseau intitulé « National Optical Fibre Network »
qui permettra de connecter à Internet l’ensemble des zones rurales du pays.
L’innovation intégrée (inclusive innovation) c’est aussi favoriser le développement local de
solutions nées localement, par la diffusion des idées qui proviennent du monde rural. Ce
genre d’innovation est connue sous le nom de « Jugaad », c'est-à-dire « solution improvisée
avec peu de moyens », comme par exemple le réfrigérateur « Miticool » en argile, fabriqué au
Gujarat, et qui fonctionne sans électricité. Le Jugaad est équivalent à notre « système D »
français, comme l’a décrit Rishikesha Krishnan dans son ouvrage From Jugaad to systematic
innovation9. Le mot « Jugaad » désigne également un véhicule de transport en commun utilisé
dans les campagnes, véhicule construit grâce à d’ingénieuses récupérations, comme un
moteur initialement utilisé pour pomper l’eau servant de traction. On peut aussi citer un
excellent ouvrage qui recense certaines de ces innovations, « Jugaad Innovation10 », par Navi
Radjou et Jaideep Prabhu.
Figure 1. Un « Jugaad » : tracteur et benne pour le transport
en commun des travailleurs en zones rurales.
L’innovation ouverte
Comme dans d’autres pays, l’Inde multiplie les initiatives pour valoriser les inventions et les
découvertes de tous : scientifiques, ingénieurs ou étudiants. La technique du crowd sourcing
décentralisé, plateforme sur Internet où des milliers d’utilisateurs peuvent intervenir et
contribuer en idées et résultats de recherche, est une de ces initiatives qui diffuse
l’innovation pour mieux la développer.
7
www.seruminstitute.com
Recensement 2011 - http://censusindia.gov.in
9
http://jugaadtoinnovation.blogspot.com
10
www.jugaadinnovation.com
8
C’est dans cette logique que le Council for Scientific and Industrial Research (CSIR)11 a créé un
réseau de laboratoires autour de l’Open Source Drug Discovery12 , plateforme de recherche
collaborative sur laquelle près de 6000 scientifiques partagent leurs découvertes sur la
tuberculose et le paludisme.
11
www.csir.res.in, organisation publique de recherche équivalent du CNRS (elle est le plus grand détenteur
public de brevets).
12
www.osdd.net - Le CSIR en est le pilote avec la participation du Department of Biotechnology (DBT),
d’universités, de centres de recherche et de plusieurs entités du secteur privé. Le projet compte plus de 5 400
utilisateurs dans 130 pays.
II. Une volonté affichée du gouvernement indien
La stratégie nationale de recherche et développement (R&D) est détaillée dans le plan
quinquennal 2012-201713 : elle se concentre sur une meilleure collaboration entre les entités
publiques et l’industrie, dans le contexte d’une croissance affaiblie par la crise de la zone
euro. Le gouvernement souhaite donner une plus grande flexibilité aux laboratoires publics
pour collaborer avec le privé. Ce plan favorise le passage de l’invention à l’innovation dans
des domaines ciblés : l’énergie, la gestion de l’eau, la production agricole, la recherche
médicale, le traitement des déchets, la santé et les communications.
Le National Innovation Council3, agence de l’innovation
Créé en 2010 pour mettre en place la politique nationale d’innovation, le National Innovation
Council (NIC) est dirigé par Sam PITRODA. Il permet au gouvernement indien de mettre en
place une série d’outils, au niveau central et dans les États fédérés, afin de relayer sa
politique d’innovation. M. PITRODA a par ailleurs montré son intérêt pour collaborer avec les
pôles de compétitivité français dans les prochaines années.
Les principaux outils développés par le National Innovation Council sont les suivants :
1/ Les State Innovation Councils : véritable déclinaison du NIC dans les États indiens,
ces comités constitués d’une dizaine de membres promeuvent l’innovation dans les
universités et les industries en développant le partenariat public-privé (PPP). Leur
rôle consiste également à récompenser et valoriser les individus, les entreprises ou les
laboratoires les plus innovants de l’État. À ce jour, 19 États sur 26 ont mis en place de
tels comités.
2/ Les Industry Innovation Clusters (IIC) : 7 seront créés prochainement (voir tableau cidessous) en partenariat avec le Ministry of Micro, Small and Medium Enterprises
(MSME)14 , qui vont regrouper les sociétés autour d’un secteur d’activité avec un lien
avec le monde académique. L’objectif est d’en mettre en place plus d’une trentaine.
Ville – État
Thématiques
Agartala, Tripura
Bambou
Ahmedabad, Gujarat
Pharmacie & Biotechnologie
Ernakulam, Kerala
Mobilier
Krishnagiri, Tamilnadu
Procédés et transformations alimentaires
Moradabad, Uttar Pradesh
Chaudronnerie
Faridabad, Haryana
Composants/pièces automobiles
Thrissur, Kerala
Médecine ayurvédique
Tableau n°1. Liste des Industry Innovation Clusters du National Innovation
Council
3/ Les Sectoral Innovation Councils : mis en place dans les 19 ministères techniques de
l’État central (télécommunications, forêt, sciences et technologie, etc.), ils sont destinés
à veiller à ce que la stratégie nationale d’innovation et ses priorités soient appliquées
au niveau de chaque ministère.
13
14
http://planningcommission.nic.in/plans/comments/inter.htm
www.msme.gov.in
4/ L’India Inclusive Innovation Fund15 (IIIF) : ce fonds est destiné à aider les entreprises
qui développent des innovations dans les domaines de la santé, l’éducation,
l’agriculture, le textile et l’artisanat, pour un public rural. Doté au départ de 15
millions d’euros, ce fonds devrait se voir attribuer, dès 2012/2013, un montant global
d’environ 700 millions d’euros avec une participation de l’État à hauteur de 20 %, les
investisseurs privés, fondations, institutions bilatérales ou multilatérales devant
fournir les 80 % restants.
5/ Le National Knowledge Network 16 (NKN) et le National Optical Fibre Network Plan
(NOFN) sont deux projets destinés à améliorer la connectivité Internet. Le NKN est
dédié aux institutions d’éducation (universités, centres de recherche, hôpitaux). Il en
relie déjà 1 500, et d’ici fin 2012, il permettra de créer une méta-université dédiée à
l’enseignement à distance. Cette université permettra de palier au manque de place
dans l’éducation supérieure. Le National Optical Fibre Network Plan, quant à lui, est
destiné à relier l’ensemble des 250 000 villages (Panchayat) de l’Inde à Internet, afin de
connecter les 70 % de la population indienne qui résident à la campagne. Cette
connectivité permettra d’une part la diffusion des innovations vers le milieu rural et
d’autre part la mise en valeur et le partage des innovations rurales de type « Jugaad »,
en donnant l’accès au site du National Innovation Portal17, où toutes les innovations
sont publiées.
Cette politique d’innovation s’accompagne d’une volonté d’ouverture vers l’international
afin de nouer des collaborations. Sam PITRODA a organisé les 14 & 15 novembre 2011 à New
Delhi, une Global Innovation Round Table18, avec les ministres et conseillers de ministres de la
recherche de nombreux pays qui ont présenté leur système d’innovation. Fort de ce succès,
M. PITRODA a déjà annoncé la tenue d’une prochaine table ronde autour des trois
thématiques suivantes : alimentation, éducation et santé. Au niveau opérationnel, la Global
Innovation and Technology Alliance (GITA, voir page 12) finance déjà des colloques et des
projets de R&D en partenariat public-privé avec d’autres pays.
Les budgets dédiés à la recherche & innovation
Si la capacité de la recherche en Inde reste faible (seulement 0,9 % du PIB en 2010) comparée
à la taille du pays, elle bénéficie de la croissance générale de celui-ci : ainsi le PIB a augmenté
de plus de 8 % ces dernières années et il est prévu de doubler le montant affecté à la
recherche pour le prochain plan quinquennal (2012-2017), avec pour objectif, qu’en 2017, le
montant alloué à la recherche atteigne 2 % du PIB. Majoritairement financées par l’État (75 à
80 % selon les estimations), la recherche et l’innovation sont concentrées dans les meilleures
structures : les Indian Institutes of Technology (IIT), l’Indian Institute of Science19 (IISc), le Tata
Institute of Fondamental Research (TIFR), ainsi que dans une vingtaine de grandes universités20.
15
www.innovationcouncil.gov.in/index.php?option=com_content&view=article&id=52&Itemid=34
www.nkn.in
17 www.innovation.gov.in
18 www.innovationcouncil.gov.in/images/stories/GIR-2011-Agenda.pdf
19 www.iisc.ernet.in
20 www.dst.gov.in/about_us/ar10-11/PDF/Chapter%202%20-%20Promotion%20of%20University.pdf
16
Incitation aux partenariats public-privé (PPP)
Le gouvernement souhaite augmenter la part du financement de la recherche par le privé,
celui-ci devant atteindre au final 50 %21. Des programmes d’incitation ont été mis en place
dans ce but. Le plus important est l’Industrial R&D Promotion Programme 22 (IRDPP) du
Department of Scientific and Industrial Research23 (DSIR), qui permet aux laboratoires privés de
recherche pharmaceutique et biotechnologique d’être exemptés des taxes d’importation de
matériels lourds. De plus, les sociétés qui font de la R&D dans les domaines de la pharmacie,
des biotechnologies, de l’électronique, de l’informatique, des télécommunications ou de
l’aéronautique, ou qui investissent dans des laboratoires de recherche publics, peuvent
demander un abattement d’impôts compris entre 125 % et 150 % des dépenses engagées. Le
gouvernement a mis en place de nombreux programmes incitatifs pour favoriser le passage
de l’invention à l’innovation, tels que le Biotechnology Industry Partnership Programme (BIPP)
et le Small Business Innovation Research Initiative24 (SBIRI) mis en place par le Department of
Biotechnology (DBT), ainsi que le Drugs and Pharmaceuticals Research Programme 25 du
Department of Science and Technology (DST). De plus, une agence de prospective, le Technology
Information, Forecasting Assessment Council26 — qui dépend du DST — a peu à peu développé
une activité de financement des transferts de technologie et des innovations vers le privé.
Nous développons ces programmes dans le chapitre IV : « Principales initiatives de
l’invention à l’innovation ».
Le gouvernement indien souhaite également créer 14 « universités d’innovation » sur le
modèle des universités américaines. Bénéficiant d’une grande autonomie de fonctionnement,
ces universités seront libres de fixer leurs propres règles pour le recrutement des professeurs
ainsi que le montant des inscriptions et le contenu de leur curriculum. Leurs thèmes
prioritaires de recherche seront : urbanisation, énergies vertes, développement durable et
santé. Le gouvernement souhaite créer ces universités non seulement avec l’appui de
grandes universités étrangères (américaines et britanniques notamment), mais aussi avec
l’appui de partenaires privés. Le projet de loi portant sur la création de ces nouvelles
universités doit prochainement être discuté par le Conseil des ministres (Cabinet), avant
d’être voté par le Parlement.
III. La propriété intellectuelle
Point sensible lorsqu’il s’agit de collaborer avec l’Inde, ce chapitre se veut informatif et
factuel. La nouvelle politique de l’innovation de l’Inde veut, sur ce plan, jeter un sort à sa
mauvaise réputation et ainsi favoriser les investissements étrangers en Inde.
Faster, Sustainable and More Inclusive Growth, an approach to the twelfth Five Year Plan - Government of
India, Planning Commission.
22
www.dsir.gov.in/tpdup/irdpp/fisr.htm
23
www.dsir.gov.in
24
www.sbiri.nic.in
25
www.dst.gov.in/scientific-programme/td-drugs.htm
26
www.tifac.org.in
21
Le Patent Office
Le Patent Office27, présent dans les villes de Calcutta, Mumbai, Chennai, Nagpur, Ahmedabad
et New Delhi, est compétent pour les brevets, les marques commerciales, les indications
géographiques et les designs. Reconnu depuis 2007 comme autorité internationale de
recherche d’antériorité (International Searching Authority, ISA) et autorité en matière
d’examen préliminaire (International Preliminary Examining Authority, IPEA) par
l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, ce bureau est surchargé par la très forte
demande de dépôts de brevets indiens et sa faiblesse en ressources humaines (300 personnes
sont encore à recruter). Pour la période budgétaire 2009-2010, sur environ 34 000 demandes
de brevets, seules 6 000 ont pu être examinées car le personnel a été en formation sur les
nouvelles procédures de gestion numérisée pendant la moitié de l’année. Dans le but de
pallier ces difficultés, le Patent Office pourrait devenir une agence indépendante de l’État
avec l’objectif d’une plus grande décentralisation et une amélioration de l’efficacité des
procédures de dépôt et d’examen des brevets.
Normes internationales
Membre fondateur du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) depuis 1947, l’Inde fait
partie de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) depuis janvier 1995 et de l’OMPI
depuis décembre 1975. L’Inde est également membre du Patent Cooperation Treaty (PCT)
depuis le 7 septembre 1998. Elle a effectué en 2005 une révision de la loi sur les brevets
(Patent Act) afin de se mettre en conformité avec l’accord sur les droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce (accord ADPIC / OMC).
L’Inde étant signataire de la Convention d’Union de Paris depuis 1998, il est possible pour les
ressortissants des 151 membres de l’Union de déposer leurs brevets en Inde en revendiquant
une égalité de traitement avec les nationaux. Ils peuvent également faire valoir un
enregistrement prioritaire (toute entreprise ayant effectué un dépôt dans un des pays de
l’Union peut bénéficier d’un délai de 12 mois, après le dépôt initial, pour déposer ce même
brevet en Inde), le système adopté considérant que le premier déposant est le titulaire du
brevet. De plus, suite au dernier amendement de mai 2006, en cas de demandes de dépôts de
brevets étrangers en Inde, les délais pour répondre aux conditions exigées passent de trois à
six mois. Quant au Patent Office, il n’a plus que 21 jours au lieu de trois mois pour répondre
aux demandes des entreprises étrangères.
Année
2003-04
2004-05
2005-06
2006-07
2007-08
2008-09
Brevets
12613
17466
24505
28940
35218
36812
déposés
Brevets
10709
14813
11569
14119
11751
10296
examinés
Brevets
2469
1911
4320
7539
15316
16061
délivrés
Tableau n° 2. Statistiques de dépôts de brevets auprès de l’Indian Patent Office
27
2009-10
34287
6069
6168
www.ipindia.nic.in
De 2003 à 2008, le nombre de brevets déposés a augmenté, principalement en 2007-2008 et
2008-2009, hausse attribuée à la fin du processus de numérisation, ayant permis de terminer
des dossiers très en retard. La chute brutale des brevets examinés et délivrés en 2009-2010 est
due à l’indisponibilité temporaire de personnels en formation à cette période.
En ce qui concerne les dépôts de brevets indiens à l’étranger, l'Inde en a déposé 1 109 en 2010
auprès de l’OMPI28, ce qui représente une augmentation de 15 % par rapport à 2009. Le dépôt
de brevets indiens à l’étranger reste néanmoins très faible par rapport à la Chine qui en a
déposé 12 337 sur la même période.
IV. Principales initiatives de l’invention à l’innovation
Ce chapitre tente de lister les plus importantes initiatives en suivant les quatre principales
étapes d’un projet innovant : 1/ l’invention ou découverte ; 2/ la preuve de concept ; 3/ le
pilote ou validation commerciale ; 4/ l’exploitation commerciale (Figure 2).
L’invention ou la découverte
Les inventions indiennes voient le jour non seulement dans les laboratoires publics, mais
aussi dans les zones rurales. Cette phase de découverte fait l’objet de financements
spécifiques dans le cadre de la politique d’innovation du gouvernement :
– Le Honey Bee Network29, créé en 1988 par Anil Gupta, professeur à l’IIM d’Ahmedabad.
Les idées innovantes ne naissent pas uniquement dans les riches laboratoires, mais aussi
dans les zones pauvres et/ou rurales où, par nécessité, il faut innover : My desperation
made me an innovator. Anil Gupta, penseur écouté de l’innovation en Inde est reconnu
internationalement via ses conférences à TED30. Le Honey Bee Network a exposé et valorisé
près de 12 000 innovations, dont la plupart a été créée par les personnes les plus
démunies.
– Le National innovation Portal31 est un site dédié à la mise en réseau des différents acteurs
de l’innovation et qui recueille aussi les idées des innovateurs.
– La National Innovation Foundation32 (NIF), créée par Anil Gupta et financée par le DST,
décerne des prix aux meilleurs innovateurs indiens dans le cadre de son programme
« Scouting of Ideas and Awards ».
– The Power of Ideas 33 est un événement annuel de valorisation des innovateurs et
entrepreneurs organisé par l’IIM d’Ahmedabad, le DST et le journal “Economic Times”.
28
29
30
31
32
33
Office Mondial de la Propriété intellectuelle
www.sristi.org/hbnew
TED (Technology, Entertainment, Design) Organisation de conférences scientifiques.
Voir ici les interventions d’Anil Gupta : blog.ted.com/2010/05/06/indias_hidden_h/ et
blog.ted.com/2009/11/06/the_buzzanil_gu
www.innovation.gov.in
www.nif.org.in
www.ideas.economictimes.com
– E-Cell34 est une association d’étudiants de l’Indian Institute of Technology de Bombay en
lien avec d’autres grandes écoles et universités indiennes, qui soutient et promeut
l’entreprenariat des étudiants. Chaque année, elle organise un concours d’entreprenariat,
« Eurêka », des ateliers de travail et des séminaires.
Une fois l’invention ou la découverte faite, le projet va entrer dans les trois phases décisives
qui vont mener le produit jusqu’à sa commercialisation. Le schéma ci-dessous liste les sigles
des principaux mécanismes de financement publics et privés dont l’entrepreneur ou le futur
entrepreneur peut bénéficier.
Figure 2. De la preuve de concept à l’exploitation commerciale : principaux financements.
La preuve de concept
Financée par différentes agences couvrant des domaines variés, cette étape est
particulièrement bien encadrée pour le domaine des sciences du vivant par le Department of
Biotechnologies (DBT).
Les principaux mécanismes auxquels l’entrepreneur et le scientifique peuvent s’adresser
sont :
– Le BIRAC, Biotechnology Industry Research Assistance Council, est une société d’État à but
non lucratif créée en 2011 par le DBT. Guichet unique pour financer les partenariats
public-privé et partager les coûts pour des découvertes et innovations à haut risque, le
BIRAC a remplacé le programme BIRAP, lui-même créé en 2008. Il lance plusieurs fois
par an des appels à projets thématiques (agriculture, soins à bas coût, lutte contre les
virus), et gère les appels à projets dans le cadre du programme BIPP, Biotechnology
Industry Partnership Programme, qui permet à une société de partager les risques pour des
projets innovants potentiellement générateurs de brevets.
– La Small Business Innovation Research Initiative35 (SBIRI) est un programme du DBT qui a
pour but d’aider la recherche en biotechnologie à haut risque qui n’a pas encore montré
sa preuve de concept. Ce programme apporte un soutien aux nouvelles technologies
indigènes se trouvant en dernier stade de développement ou de commercialisation et
encourage les nouvelles entreprises à forger des liens appropriés avec l’université et le
34
35
www.ecell.in
www.sbiri.nic.in
gouvernement.
– Le Drugs and Pharmaceuticals Research Programme (DPRP) a été lancé à l’initiative du
DST en 1994-1995, pour promouvoir la R&D dans le secteur pharmaceutique avec pour
objectif d’accélérer les partenariats public-privé, couvrant à la fois les systèmes modernes
et traditionnels (médecine ayurvédique) et incluant le développement des médicaments
vétérinaires. Ce programme a mis en place un emprunt pour les projets en R&D de
l’industrie pharmaceutique ainsi que des subventions d’aide pour les essais cliniques sur
le développement des médicaments permettant de traiter les maladies délaissées comme
la malaria, la tuberculose, le kala-azar, la filariasis, etc. Cette activité a été à l’origine de
101 projets de coopération (partenariat public-privé).
– L’Indian Renewable Energy Development Agency (IREDA), du MNRE36, a pour objectif de
développer les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les économies d’énergie.
Elle soutient l’investissement privé à travers notamment des incitations fiscales.
– La Nanoscience and Technology Initiative37 (NSTI) a été lancée en 2001 par le DST pour
initier des projets de R&D, créer des centres d’excellence, former les employés, initier des
programmes de collaboration internationale et attirer les capitaux privés. Ce plan
s’adresse à tous les secteurs et bénéficie d’un budget de 15-20 millions de dollars.
– Le Technology Information, Forecasting Assessment Council (TIFAC), du DST, apporte une
aide financière à la R&D pour entreprendre des projets spécifiques concernant le
développement d’instruments de mesure, de composants automobile ou encore de
médicaments et de produits pharmaceutiques.
– Le programme SRIJAN est un fonds d’appui géré conjointement par le TIFAC et la
banque SIDBI dédiée aux PME. Ce fonds délivre des prêts à faible taux (5 %) pouvant
aller jusqu’à 130 000 €, pour financer des projets de recherche et développement au sein
de leur propre laboratoire ou en collaboration avec un centre de recherche public.
– La Global Innovation and Technology Alliance (GITA)38 a été mise en place en 2007 par le
DST et en partenariat avec la Confédération of Indian Industry (CII). Programme spécifique
pour la coopération internationale bilatérale en PPP entre l’Inde et différents pays (Israël,
Japon, Canada, etc.), le GITA peut financer directement des entreprises.
La phase « pilote » ou phase de validation commerciale
Cette phase bénéficie également d’un accompagnement particulier ; avec ci-dessous une liste
des principaux mécanismes :
– TePP - Technopreneur Promotion Programme - DSIR
Le programme TePP est un des plus cités parmi les entrepreneurs et un des plus
importants. Il s’agit d’un support financier pour aider à convertir une idée en prototype
ou modèle via l’aide à la consultance, l’achat de petits équipements, la prise en charge
36
37
38
Ministry of New and Renewable Energy.
www.dst.gov.in/scientific-programme/ser-nsti.htm
www.gita.org.in
des coûts de fabrication du prototype, de la main d’œuvre et le coût d’éventuels tests. Le
soutien des TePP est limité à 90 % du coût total, 10 % restant à la charge de
l’entrepreneur.
Le TePP est décliné en plusieurs types de soutiens :
1. Phase I « microtechnopreneurship Support » (TS) : plutôt destiné à des étudiants, le
montant de la subvention est au maximum de 1 150 € environ et doit correspondre à
90 % du coût total.
2. Phase II « Seamless Scale Support » S3T : destiné à un projet ayant achevé la phase I
avec succès. La subvention peut aller jusqu’à 115 000 €, à hauteur de 50 % du budget
total, le reste devant provenir d’une autre source (prêt bancaire par exemple).
Ce programme national est représenté dans plus d’une trentaine d’incubateurs du pays
(les TePP Outreach Centres) qui sont chargés d’en faire la promotion localement.
– Technology Development Board39 (TDB) : mis en place par le DST en 1995, il a pour
objectif l’aide à la commercialisation des technologies indiennes et des technologies
importées adaptées au contexte indien, sous forme de prêt avec des taux d’intérêt
préférentiels, ou sous forme d’achat d’actions dans la société. Ces aides personnalisées
sont accordées pour une durée de 3 ans. Depuis sa création, 141 entreprises en ont
bénéficié pour un montant global de 300 millions d’euros.
– Les Technology Development, Promotion and Utilisation Programs, TDPU programs : mis en
place par le Department of Science and Industrial Research (DSIR), ces programmes
regroupent près d’une dizaine d’initiatives : transfert de technologies, aide à l’acquisition
de technologies étrangères, franchise des taxes douanières, aide aux jeunes entrepreneurs,
etc. En 2009, le budget alloué à ces programmes était de 12 millions d’euros. Pour inciter
les industries à investir dans l’innovation, le DSIR permet aux laboratoires de R&D des
industries de bénéficier de réductions d’impôts sur les revenus générés par l’innovation.
Le laboratoire doit être préalablement labellisé par le DSIR.
– Technology Development and Demonstration Program40 (TDDP) : c’est un programme du
DSIR qui a pour but de renforcer l’interface entre l’industrie, les établissements de R&D
et les institutions académiques, ainsi qu’apporter un soutien pour le développement et la
commercialisation de produits et de procédés innovants.
Phase d’exploitation commerciale
La phase d’exploitation commerciale passe surtout par les New Millennium India Technology
Leadership Initiatives (NMITILI), du CSIR, qui ont pour but d’apporter un soutien financier au
développement et à la production de produits et de procédés dans des domaines innovants.
Pour terminer ce chapitre sur les mécanismes de financement, il faut mentionner les Business
Angels. Même s’ils sont encore peu présents en Inde (moins de 1 % des projets présentés aux
Business Angels sont financés), ils sont assaillis de demandes d’entrepreneurs. On peut citer à
Delhi le Indian Angels Network et à Bombay les Mumbai Angels et Avendus. Enfin, l’Indian Fund
39
40
www.tdb.gov.in
www.dsir.gov.in
for Sustainable Energy (INFUSE41) a été mis en place par le CIIE de l’IIM d’Ahmedabad42 avec
deux ministères indiens (ministère des énergies renouvelables et le DST) et la multinationale
BP. Ce fonds est dédié aux énergies nouvelles et renouvelables.
V. Les incubateurs, les parcs et les pôles
Parcs technologiques
Le DST incite à la création de parcs technologiques et d’incubateurs via le National Science
and Technology Entrepreneurship Development Board43 (NSTEDB) qui a développé les premiers
Science and Technology Entrepreneurship Parks (STEP)44 dans les années 1980. Ces structures, où
les laboratoires publics se mêlent aux entreprises privées, génèrent un chiffre d’affaires de 30
millions d’euros et ont développé plus de 100 produits/technologies aujourd’hui
commercialisés. Si de nombreux incubateurs ont été initialement créés dans les Indian
Institutes of Technology, aujourd’hui certains s’épanouissent à l’extérieur de ces structures. Le
NSTEDB a également mis en place depuis les années 1990 les Technology Business Incubators
(TBI). On en recense aujourd’hui un peu plus de 120 : 53 aidés par le NSTEDB, 40 par le
Ministry of Communications & Information Technology et 30 par différentes institutions
financières. L’investissement pour ces incubateurs est de l’ordre de 15 millions d’euros et les
revenus générés par les entreprises nées de ces incubateurs sont de 90 millions d’euros45.
Les STEP et les TBI sont regroupés au sein des Indian STEP and Business Incubator Associations
(ISBA)46 dont le siège est au SciTech park de Pune47, établi sur le campus de l’université de
Pune. Leur but est d’aider au transfert des technologies créées au sein de cette université vers
l’industrie.
Principaux incubateurs situés au sein des universités, des Indian
Institutes of Technology (IIT) et des Indian Institutes of Management
(IIM)
De nombreux incubateurs sont situés à l’intérieur des campus des institutions de recherche
et des universités. Voici la liste des principaux incubateurs :
– Society for Innovation and Entrepreneurship, SINE48 , IIT Bombay. Situé sur le
campus de l’IIT de Bombay, SINE offre des services de secrétariat et de conseil et crée
des contacts avec les entreprises. Pouvant accueillir une vingtaine de start-up, SINE
leur offre des locaux et des services sans leur donner de subventions directes. SINE
entre au capital des start-up en échange de ses services et les laisse détentrices de
leurs brevets.
41
42
43
44
45
46
47
48
www.infusecapital.in
www.ciieindia.org
www.nstedb.com
www.nstedb.com/institutional/step.htm
NSTEDB : Developing ecosystem for knowledge to wealth creation.
www.isba.in
www.innovationpark.org
www.sineiitb.org
– Foundation for Innovation and Technology Transfer, FITT49, IIT Delhi. FITT est un
accélérateur, comme aime à le dire Anil WALI son directeur, qui comprend une
dizaine de start-up. FITT permet de trouver des applications commerciales aux
découvertes faites à l’IIT de Delhi et aide les jeunes pousses à obtenir des subventions
ou des prêts. Elle gère également la propriété intellectuelle de l’IIT de Delhi. Le
produit des brevets est partagé entre l’innovateur qui en perçoit 60 % et l’IIT à
laquelle il revient 40 %.
– Centre for Innovation, Incubation and Entrepreneurship50, CIIE, IIM Ahmedabad.
Un des programmes du CIIE, l’iAccelerator permet d’aider annuellement une
quinzaine de jeunes pousses dans les domaines de l’Internet et du mobile. Celles-ci
reçoivent la somme de 8 000 € et sont accueillies dans les locaux du CIIE pendant 3
mois durant lesquels elles ont accès à des formations.
– Villgro51. Créé en 2001, cet incubateur aide les innovations (technologies et services)
destinées au monde rural à émerger. Ces aides vont de l’expertise technique en amont
aux techniques plus en aval, comme le marketing. Près de 2 000 innovations ont été
soutenues par Villgro.
– Biotechnology Incubation Centre52 , MITCON. Axé sur l’agri-biotechnologie, ce
centre d’incubation, basé à Pune, est financé par le DST et par le DBT et fait partie des
Technology Business incubators (TBI).
– Centre for social innovation and Entrepreneurship53, CSIE, IIT Madras. Créé en
2010, ce centre est destiné à former les ingénieurs de l’IIT à l’innovation sociale. Il
s’agit notamment de les aider à développer des technologies qui vont être utiles au
plus grand nombre et aux plus démunis.
– Rural technology and Business Incubator, RTBI, IIT Madras54. Ce centre est situé
sur le campus de l’Indian Institute of Technology de Madras. Il est dédié aux
innovations pour le monde rural. Financé par le DST et par la Banque Mondiale, les
innovations développées par les start-up qui y sont incubées, portent sur l’agriculture,
l’habitation, la santé et la connectivité à Internet.
Parcs biotechnologiques ou Bioclusters
Les parcs biotechnologiques ou Biotech Parks étaient une priorité du plan quinquennal
précédent (2007-2012). Toujours mis en place en partenariat avec le privé, certains de ces
Biotech Parks bénéficient de l’aide du DBT, d’autres de l’aide des États fédérés (par exemple
l’Andra Pradesh), ou encore de l’aide du DST. Les plus importants parcs se trouvent à
Hyderabad et forment la « Genome Valley ». Les autres sont à Lucknow, Bangalore, Cochin,
49
50
51
52
53
54
www.fitt-iitd.org
www.ciieindia.org
www.villgro.org
www.mitconbiopharma.com
http://csie.iitm.ac.in
www.rtbi.in
Kanchipuram, Pune, Vadodara et Chennai. L’investissement global dans ces parcs est estimé
à environ 23 millions d’euros55.
De nombreux Bioclusters ont été créés sous l’impulsion du gouvernement pour augmenter les
partenariats public -privé, le DBT et le DST en étant les principaux partenaires publics :
– Le Biocluster de Bangalore. Centré sur l’innovation dans les sciences du vivant, il
regroupe 3 centres d’excellence : le National Centre for Biological Sciences, centre de
recherche en biologie du groupe TIFR ; l’Institute for Stem Cell Biology and Regenerative
Medicine, centre dédié aux cellules souches ; et le Centre for Cellular and Molecular
Platforms56, CCAMP, qui est à la fois une plateforme technologique et un incubateur.
Ce cluster a déjà des collaborations internationales avec par exemple le Max Planck
ou l’université de Kyoto, et des partenariats avec le secteur privé.
– Health BioSciences Biocluster à Delhi. Dédié à la recherche médicale et à la
découverte de médicaments, ce cluster implique plusieurs institutions dont un centre
régional en biotechnologie de l’Unesco et un institut de recherche translationnelle (le
Translational Health science and Technology Institute57).
– Lucknow Biotech Park. Créé par le Department of Biotechnology (DBT) en
collaboration avec les institutions de recherche de la région, notamment l’IIT Kanpur
et le Central Drug Research Institute, ce parc comprend une dizaine de sociétés de
biotechnologies et a participé à ce jour à la création de 2 sociétés dans le cadre d’un
partenariat public-privé.
– Ticel Biotech Park58 : joint-venture avec l’État du Tamil Nadu, via l’entreprise d’État
Tamilnadu Industrial Development Corporation Ltd. (TIDCO) et plusieurs banques
indiennes, ce parc a été créé en 2004 à Chennai et il reçoit 12 entreprises.
– La Genome Valley est une zone située au nord de la ville d’Hyderabad, qui
comprend de nombreuses sociétés de biotechnologies et rassemble les trois parcs
suivants :
– Shapoorji Pallonji Biotech Park. Un des plus grands parcs, établi sur 120
hectares, il est le résultat d’une joint-venture entre le groupe Shapoorji Pallonji
et l’État de l’Andra Pradesh, centré sur les biotechnologies. Ce parc accueille
environ 25 sociétés et un incubateur financé par le DBT, le Biotechnology
Incubation Centre (BTIC)59 ;
– IKP Knowledge Park 60 . Ce parc accueille 42 sociétés, dont une dizaine
étrangères et un incubateur de jeunes pousses, le Life Science Incubator61 ;
– Agri Science Park 62 . Implanté depuis 2003, ce parc est une entité qui
appartient à l’association International Crops Research Institute for the Semi-Arid
Tropics (ICRISAT).
55
56
57
58
59
60
61
62
Rapport Nistads, www.nistads.res.in
www.ccamp.res.in
www.thsti.res.in
www.ticelbiopark.com
http://dbtindia.nic.in/uniquepage.asp?id_pk=18
www.ikpknowledgepark.com
www.iciciknowledgepark.com/iciciinnerfiles/Incubators.htm
www.agri-sciencepark.icrisat.org
En projet :
– TCG international Biotech Park de Pune63. C’est une joint-venture entre le Maharashtra
Industrial Development Corporation (MIDC) et TCG Real Estate.
– Gujarat Akruti Biotech Park de Vadodara en collaboration avec le gouvernement
du Gujarat et la société Akruti.
VI. Le Centre franco-indien pour la promotion de la recherche
avancée (CEFIPRA) : un outil pour financer l’innovation
L’instrument phare de la coopération franco-indienne en science et technologie, le Cefipra,
finance des projets de recherche et des séminaires franco-indiens depuis sa création en 1987.
Les récentes évolutions du Cefipra vont permettre de promouvoir le financement de
l’innovation via le Cefipra Innovation et le Cefipra Targeted Programs, permettant à des agences
de l’innovation et à des entreprises françaises de cofinancer des programmes avec des
acteurs indiens.
Les initiateurs et porteurs de projets dans le domaine de l’innovation, acteurs publics et/ou
privés français et/ou indiens doivent se rapprocher du Cefipra qui les aide à démarcher les
autres cofinanceurs possibles en fonction de la thématique et des partenaires déjà identifiés.
Le projet, une fois approuvé par les cofinanceurs concernés, peut être administré par le
Cefipra selon des modalités définies au cas par cas.
VII. Initiatives indo-européennes sur l’innovation
Troisième pays tiers après les États-Unis et le Japon en nombre de projets, l’Inde est
particulièrement présente dans le 7ème Programme Cadre de Recherche et de Développement64
(PCRD) avec 135 projets, ce qui représente 130 entités de recherche indiennes et un budget de
317 millions d’euros. Les laboratoires indiens peuvent participer à l’ensemble des
programmes (Cooperation, Ideas, People, Capacities). Le financement de la partie indienne
est assuré à 100 % par l’UE comme pour l’ensemble des pays émergents. En outre, dans le
cadre de l’accord établi avec le Ministère indien de la recherche (DST) et l’UE, des appels à
projets communs UE-Inde sont ouverts, et dans ce cas le financement est partagé par moitié
entre l’UE et le DST. Trois appels coordonnés ont été ainsi financés : modélisation numérique
et sciences des matériaux (10 millions d’euros), énergie solaire photovoltaïque (10 millions
d’euros), alimentation et nutrition (6 millions d’euros). Un appel thématique sur les
problèmes liés à l’eau pour un montant de 32 millions d’euros a été lancé en 2011 ; les projets
sélectionnés vont démarrer prochainement.
63
64
www.ibpl.net
http://cordis.europa.eu/fp7/home_fr.html
La France coordonne l’ERA-NET géographique sur l’Inde, New-Indigo65, dont l’objectif est
d’étudier les différents schémas de coopération afin d’augmenter la collaboration indoeuropéenne. De plus, Euraxess-Links India 66 a été inauguré en novembre 2010. Ce projet
financé par la Commission a pour but de recenser tous les chercheurs européens qui vivent
en Inde ou qui y vont fréquemment. Un tel réseau existe déjà avec les États-Unis, le Japon, la
Chine et plus récemment Singapour.
La France coordonne également le projet européen India-SI-House qui a démarré en février
2012. Il s’agit d’une étude visant à analyser l’acceptabilité politique et la faisabilité technique
d’une plateforme indo-européenne pour la promotion et le financement de la recherche et de
l’innovation.
Parallèlement, le Strategic Forum for International Science and Technology Cooperation (SFIC) met
en œuvre une initiative pilote avec l’Inde afin d'améliorer la convergence des priorités et
stratégies dans le domaine de l'eau et des ressources biologiques. L’Union Européenne et
l’Inde se sont engagées à définir un partenariat stratégique de Recherche et Innovation avant la
fin de l’année 2012. Une conférence ministérielle a eu lieu les 31 mai et 1er juin 2012 pour
préparer la réalisation de ce partenariat, qui doit se focaliser sur l’innovation avec
l’implication des partenaires industriels.
VIII. Opportunités et avenir de l’innovation en Inde
Pour résumer, dans le but d’améliorer son écosystème, ou plutôt ses écosystèmes,
d’innovation, le gouvernement indien a pris récemment de nombreuses mesures. Il s’agit
d’accompagner la création de nouveaux parcs technologiques pour mettre en place des liens
réels entre les entreprises et la recherche académique et également d’augmenter les
subventions aux différentes étapes du savoir et de l’innovation (voir figure 3 ci-dessous). Ce
soutien est significatif, mais il est encore trop tôt pour en évaluer l’impact.
Figure 3. La science, la technologie et l’innovation s’inscrivent dans le cercle des étapes de l’innovation.
La création du National Innovation Council à l’occasion de la décennie de l’Innovation, les
actions en cours et celles prévues dans le 12ème plan quinquennal contribueront à
l’amélioration quantitative et qualitative de l’écosystème indien d’innovation. De plus, la
65
66
www.newindigo.eu, coordonné par le CNRS.
www.ec.europa.eu/euraxess/links/india/index_en.htm
volonté de cette instance de collaborer à l’international grâce à la global innovation roundtable67
et au GITA (voir supra) s’inscrit en ce sens.
Du coté de la propriété intellectuelle, des efforts avérés ont été accomplis par l’Inde pour se
rendre plus attractive. Le gouvernement indien a signé des accords internationaux en
matière de propriété intellectuelle pour faciliter et sécuriser les dépôts de brevets en Inde.
Localement, cela incite les chercheurs et entrepreneurs indiens à considérer la production de
brevets comme une tâche à part entière et on constate un réel changement de culture au sein
de la communauté scientifique.
Le Global innovation Index de 2012, publié par l’INSEAD68, classe l’Inde à la 64ème position
mondiale (sur 141 pays), ce qui reste très modeste. Ceci est le reflet d’un nombre encore trop
restreint de scientifiques dans la Recherche, le Développement et l’Innovation (environ
150 000. Ce classement démontre aussi que les capacités scientifiques de l’Inde sont sousexploitées. Toutefois, dans le même rapport, l’Inde est classée à la deuxième place mondiale
pour l’index de l’efficience d’innovation qui représente la bonne capacité du pays à transformer
en produits et services innovants sa production scientifique et technologique. C’est bien-sûr
de l’innovation frugale dont il s’agit, et qui représente le concept central de la politique
d’innovation en Inde. Cette innovation frugale mobilise la créativité pour faire des objets de
la façon la plus simple et la moins coûteuse, en utilisant l’énorme potentiel des idées qui
viennent du terrain, c’est-à-dire aussi du monde rural. Le gouvernement a une véritable
politique d’appui aux innovations indigènes et de diffusion des innovations et des
connaissances via une connectivité Internet dans tous les villages. Enfin, politiquement
comme économiquement, innover de manière frugale c’est aussi prendre moins de risques.
67
http://www.innovationcouncil.gov.in/index.php?option=com_content&view=article&id=94:global-innovationroundtable&catid=13:event&Itemid=58
68
http://www.globalinnovationindex.org/
IX. Annexe : quelques exemples d'innovation
Dans l’énergie et les transports
– SELCO INDIA69 est une entreprise innovante qui vend des systèmes d’énergie solaire
dans les zones rurales en Inde. Créée par Dr Harish Hande, ingénieur, SELCO, depuis 1995,
a vendu des solutions énergétiques à plus de 500 000 personnes (125 000 familles) dans l’Inde
du Sud. Les systèmes solaires photovoltaïques vendus par cette société sont des solutions
décentralisées à bas coût, qui offrent des alternatives innovatrices aux problèmes d’accès au
réseau national d’électricité pour les familles pauvres des régions rurales. SELCO aide aussi
ses clients des zones rurales à trouver les moyens de financer leurs propres besoins
énergétiques.
– TATA Nano
De nombreuses petites voitures sont développées en Inde (Suzuki Alto, 800, etc.) pour des
consommateurs à faible pouvoir d’achat, la consommation du véhicule étant un critère
décisif.
Le développement de la TATA Nano, largement médiatisé, a permis aux ingénieurs de Tata
Motors de mettre en place des nouveaux concepts comme par exemple des pompes à eau et à
huile réunies en un seul bloc. La TATA Nano a été initialement conçue comme une voiture
qui pouvait remplacer la moto utilisée pour transporter toute la famille. Le montant
néanmoins élevé de cette voiture (environ 2 000 €) en fait plutôt le second véhicule des
indiens de la classe moyenne.
Dans les technologies de l’information et de la communication
– Fisher Friend. L’application téléphonique Fisher Friend, développée par Qualcomm,
MSSRF, Tata Teleservices et Astute System Technology, a été fournie en 2007 aux pêcheurs
touchés par le tsunami qui avait affecté la région du Tamil Nadu. Grâce à cette application,
ceux-ci ont rapidement accès à des informations telles que les conditions météorologiques ou
encore le cours du marché, et ce dans les différentes langues régionales.
69
www.selco-india.com
– Micromax Mobile
Téléphone Micromax X1i.
Téléphone mobile adapté au monde rural, il peut recevoir deux cartes sim, donnant la
possibilité de se connecter au réseau le plus proche. Avec une batterie très performante lui
permettant de rester en veille pendant un mois, il est particulièrement adapté aux
déplacements des paysans indiens.
– Shakti. Lancé par IMImobile, Shakti, qui signifie en hindi « pouvoir », est un service de
téléphonie mobile à très faible coût (1 roupie par jour, soit 0.018 euros) qui réagit au son de la
voix et offre l’accès à des informations diverses telles que la météo et les soins de premier
secours. Disponible dans l’État de l’Andra Pradesh, IMImobile a annoncé que ce service
serait très bientôt étendu à d’autres États.
– E-choupal. Lancé en 2000 par ITC Ltd, le programme E-choupal consiste à donner l’accès à
Internet dans les zones rurales, afin que les agriculteurs puissent obtenir des informations
(météo, bonnes pratiques, etc.) et aussi pour qu’ils puissent directement négocier la vente de
leurs récoltes avec ITC Ltd. Les services E-choupal concernent déjà plus de 4 millions
d’agriculteurs dans dix États de l’Inde.
– Télémédecine. Les Narayana Hrudayalaya Hospitals ont mis en place plusieurs
programmes de télémédecine. Destinés aux patients des zones les plus éloignées des grandes
agglomérations d’Inde, ce sont essentiellement des consultations de spécialistes organisées
par vidéoconférence.
– TCS mKrishni est une application de téléphonie mobile créée par Qualcomm et Tata
Consultancy Services, qui a pour objectif d’aider les agriculteurs à recevoir des informations
diverses comme le bon usage des pesticides, des semences, etc. Une centaine d’agriculteurs,
travaillant dans la culture du raisin l’utilise déjà.
– Tablette AAKASH – Ubislate 7 70.
Plus petite qu’une feuille A4, cette tablette a été réalisée en collaboration entre l’IIT de
Jodhpur au Rajasthan et une université britannique. Elle est fabriquée par une entreprise
canadienne, Datawind, installée à Hyderabad. Son prix de vente est d’environ 50 € ; elle est
destinée aux élèves, et promue par le MHRD, Ministère indien de l’Éducation.
Dans les domaines de l’eau et de la pharmacie
– Affordable Drip Irrigation Technology Intervention (ADITI). Le programme ADITI,
développé par l’International Development Enterprises India (IDEI), est un kit d’irrigation
vendu à très bas prix (environ 5 euros pour 10 m2). L’irrigation au compte-gouttes permet
une application lente et régulière de l’eau directement vers les racines des plantations, à
travers un réseau de tuyaux et d’émetteurs à faible décharge. Elle permet de réduire la
dépendance de l’agriculture à la pluie, de cultiver une large variété de semences, et ce tout
au long de l’année, de réduire de 30 % à 60 % la consommation d’eau, et ainsi d’augmenter
les rendements des récoltes de 20 % à 40 %.
– Tata Swach, filtre à eau. Le Tata Swach, développé par le Groupe Tata, est un
purificateur d’eau fonctionnant sans énergie, ressource souvent indisponible dans les régions
rurales. Le Tata Swatch contient un filtre remplaçable, qui est entièrement portable et
fabriqué à partir d’ingrédients naturels peu coûteux. Le purificateur émet de l’eau potable
pour un prix moyen de 0,5 € par mois pour une famille de cinq personnes.
– Production de vaccins à bas prix 71 . Plusieurs entreprises biopharmaceutiques ont
développé la production de vaccins à bas coût. Par exemple, la société Serum Institute of
India, basée à Pune et cinquième producteur mondial de vaccins, produit des millions de
vaccins contre la méningite à un prix de 0,5 dollar pour près de la moitié des enfants vaccinés
dans le monde, grâce à la mise en place de procédés innovants.
70
www.aakashstore.in
Les Biotechnologies indiennes, 30 ans d’implication politique et scientifique, Biofutur, 324, septembre 2011,
pp 57-62.
71
O b s e r v a t o i r e
d e s
M i c r o
F aits
Marquants
Technologies
et procédés amont
e t
N a n o T e c h n o l o g i e s
Septembre 2012
Les résumés qui suivent mettent en avant quelques informations
remarquables parmi la sélection trimestrielle des experts de
l’Observatoire. Adaptées au lecteur pressé qui y trouvera un
avant-gout des revues de veille, ces deux pages, en raison
des choix qu’elles opèrent, ne remplacent pas leur lecture.
Les références entre parenthèses renvoient aux paragraphes
d’analyse des experts, qui composent ces revues.
un nanotube de carbone, le développement de technologies NEMS pour la biodétection, et les capteurs de gaz
(NEMS-09-12-2, NEMS-09-12-5, NEMS-09-12-4).
Nanotechnologies bio-inspirées
Electronique Moléculaire
Dans ce numéro, les experts mettent en avant
une version plus simple et plus performante
du transistor vertical à base de graphène, le
baristor (EqueMol09-12-2). La préparation de
graphène par CVD marque une avancée importante, avec une méthode simple et efficace
pour obtenir une qualité comparable à celle du
graphène exfolié (EqueMol09-12-3). Enfin, les efforts en ingénierie chimique ont permis la préparation de fils moléculaires à base de briques
organométalliques fortement conjugués présentant un comportement quasi-ohmique,
corrélé directement à la longueur de chaîne
(EqueMol09-12-1).
NanoConstruction
Face aux difficultés de dispersion et d’adressage de nanofils dans des matrices flexibles,
une méthode originale et facilement adaptable
aux techniques de production, permet de créer
une discontinuité à hauteur constante qui facilite le transfert de nanofils de Si dans le substrat (Const09-12-2). La fluorescence de quantum
dots a pu être modulée par des photochromes
organiques thermo et photosensibles, accrochés à leur surface, grâce au phénomène de
transfert d’énergie entre les deux partenaires.
(Const09-12-3).
NEMS
Un nouveau record a été franchi dans la
mesure de masse : une masse d’un yoctogramme a été détectée grâce à la mesure fréquentielle d’un nanotube de carbone
(NEMS-09-12-6). Par ailleurs, les équipes françaises sont à l’honneur dans ce numéro, qui
recense trois résultats obtenus par des laboratoires du CNRS et du CEA - l’Institut Néel,
le Laas, et le CEA-Leti - sur des sujets variés :
respectivement l’étude de la dissipation dans
Une nouvelle stratégie, basée sur l’utilisation d’un grand
nombre de brins d’ADN, a permis de démontrer la réalisation de nano-objets avec une importante variété de motifs (BioInsp09-12-2). Par ailleurs, un article démontre des
avancées importants dans la fonctionnalisation de surfaces inorganiques par des bio-molécules (BioInsp09-12-6).
Sciences de la vie
Nanomatériaux, nanoparticules : effets sur la santé et
l’environnement
Une étude importante et unique portant sur le relargage
et le devenir dans l’environnement de nanoparticules
d’argent issues de produits d’usage courant (i.e. pansement et chaussette antimicrobiens, ours en peluche)
pour lesquels publicité est faite sur leur teneur en argent
est présentée (EONS 09-12-7). Dans ce numéro, un arbre
décisionnel complet en cinq étapes est également détaillé en guise d’orientation pour une approche systémique
et structurée de l’évaluation de l’innocuité des nanomatériaux manufacturés dans les produits alimentaires
(EONS 09-12-9).
Micro & Nano Systèmes pour la Biologie
Les avancées actuelles dans le domaine de la microfluidique à base de papier sont telles qu’une revue relatant
à la fois les techniques de fabrication, les applications,
les limites et les perspectives de cette technologie a été
réalisée (Bio 09-12-1). Une approche innovante se basant
sur l’utilisation d’un biomarqueur physique, pourrait
bien remplacer, dans le futur, l’utilisation coûteuse de
molécules fluorescentes pour le marquage. Ce concept
mnt
O B S E R V A T O I R E D E S
MICRO ET NANOTECHNOLOGIES
Unité Mixte de Service CEA-CNRS n°2920
microfluidique adapté pour des applications à haut débit consiste à étudier, par cytométrie, la déformabilité à
l’échelle d’une simple cellule pour caractériser certaines
propriétés cellulaires utilisables par exemple pour le
diagnostic (Bio 09-12-03). Notons enfin, comme il l’a été
constaté lors du congrès Biosensors 2012 que dans le
domaine des biocapteurs, il y a un intérêt croissant pour
les nanofils de silicium fonctionnalisés au détriment des
nanotubes de carbone (Bio 09-12-7).
Micro & Nano Médecine
Deux contributions s’inscrivent dans la mouvance actuelle d’utiliser des nanoparticules qui soient actrices
dans la dynamique fonctionnelle cellulaire. Ainsi un
système combinant deux types de nanoparticules a
été mis au point afin de cibler une tumeur puis d’activer des molécules pour le diagnostic ou la thérapie
(Nanomed 09-12-4). De même, deux approches permettant d’activer ou de moduler la production d’insuline à distance et in vivo sont présentées. La première
approche met en jeu un guidage de nanoparticules
magnétiques exogènes et la seconde repose sur la
production endogène et en continue de nanoparticules par le biais d’une surexpression de la ferritine
(Nanomed 09-12-6).
Technologies de l’information et de
la communication
Electronique Organique
Dans l’optique d’amélioration des performances des cellules photovoltaïques organiques et transistors organiques à effet de champ, une méthode à bas coût et facilement adaptable à tous les dispositifs optoélectroniques
a permis de diminuer le travail de sortie de l’ITO par un
simple traitement de surface (EO09-12-2). Les efforts pour
une chimie verte ont conduit à développer des protocoles
de synthèses plus propres pour préparer des polymères
à faible gap (EO09-12-4). A noter également une contribution sur les empilements conducteurs de molécules autoassemblées, qui conduit à une avancée majeure pour la
préparation de nanofils organiques et qui ouvre la voie
au contrôle « point par point » des connexions inter-électrodes (EO09-12-7).
NanoElectronique
Un nombre important de contributions rapportent
des résultats liés aux transistors à base de graphène
(NanoElec09-12-1,
NanoElec09-12-8,
NanoElec09-12-10,
NanoElec09-12-11). En particulier, deux groupes ont
proposé des solutions pour gérer la difficulté d’obtenir à la fois des fréquences élevées et un bon rapport Ion/Ioff, cela en utilisant des transistors verticaux
(NanoElec09-12-1) et pour gérer les soucis de résistance de
contacts souvent observés (NanoElec09-12-10).
Spintronique & NanoMagnétisme
Un résultat important concernant l’injection électrique
d’une polarisation en spin des noyaux d’une boite
quantique (Spin09-12-4) laisse entrevoir des applications
potentielles. Plusieurs articles attestent également des
www.omnt.fr
évolutions de la compréhension de la physique du spin :
son injection, sa détection, son transport, sa longueur
de relaxation (Spin09-12-1, Spin09-12-2, Spin09-12-3). Enfin,
deux travaux présentés font état de progrès dans le
contrôle d’une aimantation et son utilisation (Spin09-12-6
et Spin09-12-7).
Matériaux et composants pour l’Optique
Trois résultats peuvent être mis en avant dans cette édition : des progrès en photonique silicium avec la compatibilité CMOS d’un VCSEL à cristaux photoniques (Opto0912-10), la possibilité de détecter la lumière incidente d’un
système sans perturbation à l’aide d’un photodétecteur
« invisible » (Opto09-12-8) et enfin une façon originale
d’obtenir l’accordabilité d’une source de photon unique
à l’aide d’actuateurs piézoélectrique (09-12-12). A noter
également de nombreux résultats sur les lasers de différents types (Opto09-12-2, Opto09-12-3, Opto09-12-4, Opto0912-10, Opto09-12-11), sur des compatibilités CMOS (Opto0912-10, Opto09-12-13) ou encore sur des études de nanofils
(Opto09-12-3, Opto09-12-5, Opto09-12-9).
Energie
Batteries et supercondensateurs
Un ordre original des ions lithium à l’interface LiFePO4/
FePO4 a été mis en évidence grâce à une technique
récente de microscopie (annular bright field), qui
se révèle ainsi être une technique de choix pour le
suivi des interfaces dans les batteries au lithium
(µE09-12-4). Un article de revue très pertinent et
détaillé présente l’état des lieux des voies d’hybridation
entre un accumulateur et un supercondensateur
(µE09-12-6).
Photovoltaïque
La firme Suntech a réussi à dépasser 20% de rendement
avec des substrats c-Si de type p sur une ligne de production industrielle. Des voies d’amélioration sont identifiées pour obtenir des rendements proches de 23%
(µE09-12-13). Une jonction tunnel à deux puits quantiques
en InGaAs montre une augmentation de du courant pic
d’un facteur 45 comparé à celui d’une jonction tunnel
« classique ». L’approche semble généralisable à des
multi-jonctions obtenues sur substrats plus classiques en
Ge ou GaAs (µE09-12-12).
Thermoélectricité
Un nanocomposite à base de SiGe, dopé sur un seul
type de nanograins, a atteint une valeur de ZT de 1,3,
au niveau des meilleurs résultats de la littérature pour
ce composé. Ce résultat démontre l’intérêt d’introduire
un dopage inhomogène pour augmenter le facteur de
mérite. La quantité de germanium ayant été réduite pour
une performance égale, il s’agit donc d’une piste intéressante pour une réduction du coût (µE09-12-14). L’effet Halbach permet de concentrer le champ électromagnétique
dans un récupérateur d’énergie vibratoire, et une étude
s’attache à quantifier les avantages de cette technique.
Si les résultats obtenus ne sont pas probants, ce travail
donne des pistes pour l’utilisation de ce phénomène pour
la conversion d’énergie électromécanique (µE09-12-16).
Faits Marquants - Septembre 2012
06/11/12
Bus à haut niveau de service : des performances proches de celles du tram | Innovation | Strasbour…
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Bus à haut niv eau de serv ice : des performances proches de celles du tram
CHIFFRES CLÉS
BUS À HAUT NIVEAU DE
SERVICE : DES
PERFORMANCES
PROCHES DE CELLES DU
TRAM
La Collectivité s'attache à offrir aux usagers un ensemble de solutions
leur permettant de trouver le moyen de déplacement le plus pertinent
selon leur lieu de résidence et leurs besoins. Aujourd'hui c'est le Bus
à Haut Niveau de Service qui arrive !
Haut niveau de service
et de performances
Vitesse d'exploitation 18-22 km/h
en ville
Une fréquence élevée aux heures
de pointe
Circulation de 5h15 à minuit
Atouts : régularité, fréquence, confort, vitesse
DOCUMENTS UTILES
Tracé envisagé du BHNS
PDF - 2 Mo
LIRE AUSSI
Exemplarité de Strasbourg
Un engagement fort de la collectivité en matière de transports
Depuis plus de vingt ans, Strasbourg mène une politique de mobilité urbaine innovante visant à réduire
l'usage de la voiture en cœur de ville et s'inscrivant dans une vision globale de la ville de demain,
respectueuse de l'environnement et de la santé de ses habitants. Pionnière dans le domaine du tramway,
elle n'a cessé de promouvoir les modes de transport doux.
Une concertation
Les habitants des quartiers concernés ainsi que le personnel de toutes les entreprises de ce secteur font
partie des nombreux futurs usagers qui ont été sollicités pour donner leurs avis lors de réunion de
concertation organisées à cet effet. Leurs remarques et suggestions ont été les bienvenues et ont permis
de contribuer à l'élaboration de ce projet et de l'enrichir.
La concertation relative au projet de BHNS entre la Gare centrale, le quartier de Cronenbourg et l'Espace
européen de l'Entreprise à Schiltigheim s'est achevée le 11 février 2011.
À l'issue de cette étape de concertation, le Conseil de Communauté a été amené, au printemps 2011, à
délibérer sur le bilan de cette concertation et à lancer les études d'avant projet. Une enquête publique se
déroulera en 2012 sur la base de cet avant-projet. Les travaux pourront ainsi être engagés début 2013 avec
une mise en service commercial prévue à l'horizon 2014.
CONTACTS
SERVICE DÉPLACEMENTS
Tél. +33 (0)3 88 60 90 90
Voir les coordonnées
VIDÉOS
Le Bus à Haut Niveau de Service, c'est quoi ?
C'est un bus qui circule généralement en site propre et qui bénéficie d'une priorité aux feux. Ce qui lui
permet d'offrir des performances comparables à celles du tram et notamment une vitesse commerciale
élevée. C'est un matériel innovant de grande capacité, accessible, confortable et non polluant. Il est
entièrement réservé à cette ligne. Comme il ne circule pas sur des rails, la réalisation de la ligne est plus
rapide et moins coûteuse que celle d'une ligne de tram.
La Communauté urbaine de Strasbourg s'est d'ores et déjà engagée dans la création d'une ligne BHNS
entre la Gare centrale et l'Espace Européen de l'Entreprise à Schiltigheim.
Les enjeux du projet
améliorer la desserte en transport en public de Cronenbourg, notamment celle de la Cité nucléaire et
des ensembles d'habitat projetés
Premier bus à haut niveau de service - 2011
12/01/2011
Lire la vidéo
desservir efficacement le pôle d'enseignement supérieur et de recherche du CNRS ainsi que le pôle
d'emplois de l'Espace Européen de l'Entreprise
offrir des liaisons directes et performantes entre la gare centrale et ces secteurs d'habitat et d'activités et
multiplier les possibilités de correspondances dans le secteur gare/centre-ville
agir sur la qualité de l'air et les nuisances sonores en favorisant le recours aux transports en commun
plutôt qu'à la voiture particulière.
Les + du projet : ce projet est l'occasion de réaménager les voies de circulation et de créer de nouvelles
pistes cyclables. Il permettra également la création d'espaces de circulation pour les piétons plus sûrs,
plus confortables et conformes aux normes accessibilité.
www.strasbourg.eu/developpement-rayonnement/transports-et-infrastructures/innovation/bhns
1/2
06/11/12
Bus à haut niveau de service : des performances proches de celles du tram | Innovation | Strasbour…
Le parcours envisagé
En partant de la Gare centrale, le tracé emprunte successivement :
1. le boulevard Wilson
2. la rue Wodli et le rond point de la Gare aux marchandises
3. la rue de Hochfelden en site propre
4. la rue Lavoisier au cœur de la Cité Nucléaire
5. la route de Hausbergen en site propre
6. l'avenue de l'Europe jusqu'au terminus situé au niveau de la Chambre des Métiers à Schiltigheim.
Retrouvez la carte du tracé envisagé du BHNS téléchargeable dans les documents utiles ci-contre
La restructuration du réseau de bus existant :
Les échanges entre le BHNS et le réseau urbain concernent particulièrement les lignes 6a, 50, 70.
Certaines de ces lignes verront leur tracé modifié et adapté à cette nouvelle offre, notamment la ligne 19.
Le futur tracé est pensé de manière à desservir efficacement :
le quartier de la Cité Nucléaire et ses 8 000 habitants ainsi que l'ensemble des équipements du
quartier
le CNRS et l'Espace européen de l'entreprise et ses 6 000 emplois à Schiltigheim
les communes de Mittelhausbergen et Niederhausbergen, qui auront accès au BHNS via de nouvelles
pistes cyclables, le réseau de bus ou encore grâce au parking relais/de proximité implanté près de la
Chambre des Métiers.
Planning prévisionnel de réalisation :
2011-2012 : concertation réglementaire et lancement d'études d'avant-projet
2012 : enquête publique
2013 : début des travaux
2014 : mise en service.
Pour plus d'information sur le service de Bus à Haut Niveau de Service, contacter le service Transports et
Déplacements au N°: 03 88 60 98 60
Article du site de la Ville et de la Communauté urbaine de Strasbourg, www.strasbourg.eu
www.strasbourg.eu/developpement-rayonnement/transports-et-infrastructures/innovation/bhns
Ville et Communauté
urbaine de Strasbourg
Centre administratif
1 parc de l’Étoile
67076 Strasbourg Cédex
Tel. +33(0)3 88 60 90 90
2/2
Élections à l’université : la date approche
Pour mémoire, en novembre, la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses
représentants dans les trois conseils centraux de l’Université de Strasbourg pour les quatre
ans à venir (deux ans pour les étudiants). C'est le moment de vous assurer que vous êtes bien
inscrit sur les listes électorales.
Le 20 novembre pour les personnels (enseignants-chercheurs, enseignants et biatss), les 27 et 28
novembre pour les étudiants : la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses
représentants au conseil d’administration (CA), au conseil des études et de la vie universitaire (Cévu)
et au conseil scientifique (CS). Respectivement, 22, 32 et 36 membres à élire.
Dans la foulée, les membres élus du nouveau CA éliront le président de l’université le 18 décembre.
Le 8 janvier 2013, les personnalités extérieures du CA seront désignées et enfin, les trois conseils
réunis en congrès éliront les vice-présidents de l’Unistra le 22 janvier. Un nouvel exécutif sera alors en
place à l’Université de Strasbourg, jusqu’en décembre 2016.
Listes électorales : des cas particuliers
Pour voter, il faut satisfaire à certaines conditions, qui varient selon les « populations d’électeurs ».
Pour les étudiants, il suffit de se présenter au bureau de vote avec sa carte d’étudiant en cours (année
2012-2013). Les personnels, quant à eux, sont invités à vérifier qu’ils sont bien inscrits sur la liste
électorale à partir du 30 octobre sur l’ENT ou sur les listes affichées dans les composantes et
services.
En cas de non-inscription, il suffit d’écrire au service élection qui, après vérification, inscrira sur les
listes toutes les personnes ayant droit de vote. Attention, certaines catégories de personnelsdoivent
demander leur inscription qui n’est pas automatique. Cette démarche doit s’effectuer impérativement
avant le 14 novembre.
Pour la première fois, l’Université de Strasbourg a adopté une charte de bonne conduite électoralequi
encadre certaines pratiques, notamment de communication, autour de la campagne. Celle-ci prévoit
notamment la création de listes de diffusion spécifiques auxquelles auront accès les candidats pour
faire circuler leurs informations, ainsi que la création d’un espace dédié aux élections sur
l’ENT (rubrique Vie de l'Université) et sur le site internet de l’université. Dans cet espace sont
regroupés, entre autres, les arrêtés pris par la présidence, les notices explicatives des élections, les
listes de candidatures, puis les professions de foi des candidats.
Contact : [email protected]
Direction de l’information scientifique - 14 septembre 2006
Rédaction des affiliations dans les publications des chercheurs des unités du CNRS ou
associées
Nombreux sont les partenaires du CNRS et laboratoires qui demandent comment rédiger les adresses
des auteurs dans les articles scientifiques. La question est rendue difficile par la complexité du
système national de recherche et l’absence de libellé unique des unités. Le CNRS et les autres EPST
se trouvent dans une situation particulière, du fait d’un schéma complexe d’associations des unités
spécifique à la France ; ainsi l’on confond souvent, par exemple, le CNRS avec une agence de
moyens comme la NSF. Dans un souci d’efficacité pour les classements bibliométriques, le CNRS est
prêt à sacrifier un peu de sa visibilité scientifique au profit des Universités et Grandes Ecoles, afin de
se rapprocher du modèle anglo-saxon.
Modèle CNRS d’écriture d’adresse d’auteur dans une publication
Les revues scientifiques donnent les adresses postales des auteurs comme outil de communication
entre scientifiques1 ; leur utilisation bibliométrique n’est qu’un usage dérivé. De plus, beaucoup de
revues imposent une limitation du nombre de caractères, repoussant les «acknowledgments » et
informations administratives à la fin de l’article ; les adresses des manuscrits sont souvent modifiées
d’autorité lors de la publication. Il faut donc un schéma très concis, sinon il sera tronqué. Voici le
schéma recommandé par le CNRS:
Nom de l’auteur et Prénom (*)
(*) [Nom labo], [Université/École], [CNRS et autres organismes] ; [Adresse postale].
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------[Nom, prénom] ou [Nom, initiales] ou [Initiales, Nom] : selon la revue scientifique
[Nom labo] : le vrai nom du laboratoire ou, s’il est trop long, le sigle (LAC pour Laboratoire Aimé
Cotton) ; ce doit être un identifiant unique. Les codes administratifs type UMRXXXX, etc. donnent peu
de visibilité scientifique, mais peuvent être utilisés par les laboratoires qui n’ont pas d’autre
dénomination. Lorsque souhaitable (petite équipe, etc.) il est possible d’omettre le nom du laboratoire
et de passer directement à celui de l’établissement.
[Université/École] : se conformer aux recommandations des établissements. Certains
recommandent cependant un libellé trop long, qui dépasse déjà le nombre de caractères totaux pour
les adresses dans certains journaux ; un libellé court est nécessaire.
[CNRS et autres Organismes] : le sigle CNRS est simple et sans ambiguïté2 ; utiliser de même celui
des autres établissements. Chaque organisme de rattachement du laboratoire sera mentionné3,
séparé de préférence par une virgule (peu importe en fait la nature du séparateur). Pour l’ordre,
privilégier celui du contrat quadriennal du laboratoire.
[Adresse postale] : elle est indispensable pour la correspondance avec le chercheur, et doit donc
être complète (numéro et rue); en principe, c’est la seule partie qui subsiste en cas de troncature par
la revue. Eviter sauf s’ils sont indispensables les sigles purement nationaux (Cedex, etc.) qui allongent
et ne sont pas compris à l’étranger.
Exemple : pour désigner les 2 sites du laboratoire Kastler Brossel (LKB) - UMR8552 :
- Laboratoire Kastler Brossel, ENS, UPMC, CNRS ; 24 rue Lhomond, 75005 Paris, France
- Laboratoire Kastler Brossel, UPMC, ENS, CNRS ; Tour 12, 4 place Jussieu, 75005 Paris,France
(« Laboratoire Kastler Brossel » peut devenir « LKB » si le laboratoire le décide).
__________________________
1 même
si le courrier électronique est maintenant plus utilisé
les deux instituts du CNRS, mettre CNRS, IN2P3 ou CNRS, INSU
3 si un auteur est employé par un établissement auquel son laboratoire n’est pas officiellement associé, ajouter une seconde
adresse faisant apparaître cet établissement comme un second laboratoire, afin qu’il apparaisse dans la publication.
2 pour
Comment valoriser un résultat scientifique émanant de votre unité
et accepté pour publication ?
Lorsqu’un article scientifique important et facilement communicable aux médias est accepté pour
publication dans une revue primaire de rang, n’hésitez pas à nous contacter pour une diffusion auprès
des médias.
Principes
Seuls les bureaux de presse des tutelles sont habilitées à diffuser un communiqué de presse national
(ou mener tout autre type d’action de presse nationale). La diffusion à la presse quotidienne régionale
(PQR) se fait via les délégations régionales pour le CNRS, l’Inserm et le Service de la communication
de l’Université de Strasbourg
Le principe d’un communiqué, qu’il soit national (ou régional) doit être validé au préalable par l’institut
concerné, pour le CNRS, et/ou par l’institut thématique auquel le laboratoire est associé, pour l’Inserm,
et /ou le service de la communication de l’université. La validation par une instance scientifique a pour
objet d’évaluer l’intérêt scientifique de communiquer ce résultat : nouveauté scientifique, intérêt
fondamental ou applicatif, enjeu sociétal, etc.
Les bureaux de presse du CNRS, de l’Inserm ou de l’université interviennent pour évaluer l’intérêt
médiatique d’un résultat scientifique. Les attachés de presse font également leur sélection en fonction,
entre autres, de la possibilité de vulgariser les résultats, de votre disponibilité pour valider un texte
destiné aux journalistes -pas tous scientifiques de formation- des médias français (généralistes et
spécialisés), voire internationaux, et de votre disponibilité pour répondre aux sollicitations des
journalistes, une fois ce communiqué diffusé. .
Pour mémoire, le directeur d’unité doit toujours être informé de cette démarche.
Modalités
Les interlocuteurs auxquels cette information doit être communiquée sont :




Le chargé de communication de la délégation régionale du CNRS
et/ou
le chargé de communication de l’institut national CNRS de rattachement
et / ou
l’attaché de presse de l’université
et / ou
le chargé de communication de la délégation régionale de l’Inserm.
L’ensemble de ces interlocuteurs échangent les informations et les font valider selon une procédure
définie entre eux.
Septembre 2012
Les éléments qui doivent accompagner la demande :





Le texte de l’article qui a été accepté
Le nom de la revue
La date de parution
Un résumé en français d’une demi-page à une page, le plus vulgarisé possible, mettant en avant les
enjeux scientifiques et/ou sociétaux des résultats
Une illustration, si possible
A noter : pour être pleinement efficace, un communiqué de presse doit sortir sous embargo avant la
publication de l’article (idéalement deux jours avant). La préparation d’un CP exige environ une
semaine : merci donc de nous contacter dès l’acceptation de la publication dans la revue scientifique et
au plus tard 10 jours avant la date de parution.
Le choix du support
Un résultat peut être valorisé auprès des médias sous forme de communiqué de presse (CP) mais
aussi d’une brève en ligne sur les différents sites. Ces éléments seront envoyés aux médias par le biais
de En direct des labos (outil CNRS), d’un article dans les supports papier (magazines Savoir(s) de
l’université, Science & Santé de l’Inserm, CNRS le Journal) ou numériques (l’Actu, la lettre de l’Inserm,
CNRS Hebdo et bientôt CNRS, le Journal en ligne) ainsi que les sites web des instituts, des délégations
régionales, des unités et de l’université.
Autres sujets à valoriser auprès des médias
Lorsque des manifestations institutionnelles sont organisées en région (inaugurations de laboratoires,
d’équipements, remises de médailles scientifiques, anniversaires, autres cérémonies), les structures
locales de communication prennent le relais des structures nationales. Ce sont les services de
communication des délégations régionales des organismes et le service de la communication de
l’université qui communiquent ces événements aux médias.
Il en va de même pour certaines opérations du type accueil de classes dans les laboratoires
(Masterclass de l’IPHC ou Lab4Science de l’IBMP) ou pour les manifestations d’ordre culturel sans
relation avec les recherches menées dans les unités (exposition d’art par ex.).
Quel que soit le type d’unité (UPR, UPS, UMR, UMS, EA, U-Inserm), seuls les logos des tutelles
doivent être apposés sur les documents de communication préalablement validés par lesdites tutelles et
ensuite diffusés par elles.
Contacts régionaux



CNRS : Michèle Bauer, [email protected], tél. 03 88 10 67 14
Inserm : Anna Lazar, [email protected], tél. 03 88 10 86 47
Université : Gaëlle Talbot, [email protected], tél. 03 68 85 14 36
Septembre 2012
Charte des bons usages : signature par tous les personnels
Créée par un groupe de travail conjoint de la Direction des usages du numérique, de la
Direction informatique, de la Direction des ressources humaines, du Service des affaires
juridiques et de la correspondante Informatique et libertés, la charte des bons usages des
moyens numériques de l'université, approuvée par le conseil d'administration de l'université
du 17 avril dernier, est entrée en vigueur depuis.
Cette charte présente un ensemble de notions réglementaires, définissant les droits et devoirs
de chacun en matière d'usage des ressources ou services numériques mis à disposition de ses
usagers par l'université. Elle consiste en un document principal et des documents annexes qui
en facilitent l’appréhension : un guide utilisateur et une annexe juridique.
Dès lors qu'elle est publiée, la charte s'applique à tous.
Elle est mise à disposition permanente des usagers via l'E.N.T, aux côtés du Règlement
intérieur de l'université (onglet « Vie de l'université », rubrique « Fonctionnement - Services Projets », « Fonctionnement de l'université », puis « Règlements intérieurs ».). Il importe que
l'ensemble des usagers prennent connaissance de l'existence et des contenus de cette charte.
La direction de l’université a donc décidé de faire valider, dès cette rentrée universitaire, la
prise de connaissance de la charte par l'ensemble des étudiants et personnels de l'université.
Pour attester électroniquement de votre lecture des documents concernés, si vous n'avez pas
encore signé la charte, merci de :
vous rendre dans l’onglet Mon dossier de votre E.N.T,
•
puis choisir la rubrique Mon compte. La signature électronique de la charte (et du
règlement intérieur) vous est proposée en bas de page.
Cordialement
Fréderic Dehan
Directeur général des services
Tél : +33 (0)3 68 85 70 90
[email protected]
Strasbourg, le 31 octobre 2012
NOTE DE SERVICE
Objet : Fermeture du bâtiment en fin d’année
L’Institut Charles Sadron sera fermé
du vendredi 21 décembre 2012 (soir)
au mercredi 2 janvier 2013 (matin).
Pendant cette période de fermeture, il sera décompté 4 jours de congé aux agents.
Le chauffage de l’ICS sera réduit, et pour des raisons de sécurité, il est interdit d’effectuer des
expériences scientifiques. Les personnes qui souhaitent venir travailler sont tenues
impérativement de demander une autorisation (formulaire chez Odile Lemblé).
Dr. Jean-Michel GUENET
Directeur
Institut Charles
Sadron
CNRS
23 rue du Loess
BP 84047
67034 Strasbourg cedex 2
Tél. : 33 (0)3 88 41 40 00
Fax : 33 (0)3 88 41 40 99
www-ics.u-strasbg.fr
TRANSPORT
CARLSON WAGONLIT TRAVEL
CSCR NANTERRE
41 rue des Trois Fontanot
92024 Nanterre Cedex
Nouvelle adresse à compter du 22 novembre
Immeuble EUREKA – 17/19 rue Ernest Renan
92000 NANTERRE
Téléphone : 01 77 53 50 15
Fax : 01 73 44 29 74
Email : [email protected] (mail pour l’envoi des bons de commande)
Service comptabilité: [email protected]
Horaires d’ouverture
Lundi au Vendredi 8h30 à 19H00. Equipe dédiée de 9h à 18h00
HEBERGEMENT
Groupement Klee/ialbatros/Fram
Pour la modification d’une réservation effectuée en ligne, un besoin
d’assistance:
Email : [email protected]
Téléphone : 01.70.61.83.40
Pour une demande de réservation de groupes et demandes complexes :
Agence Fram Affaires
Email : [email protected]
Téléphone : 0811.464.264
Fax : 05.67.04.40.14
Horaires d’ouverture
Lundi au Vendredi 8h00 à 19H00
Samedi de 9h00 à 18h30
Formation sur la gestion des projets INTERREG.
Mardi 4 décembre, de 9h à 17h, la Cellule Europe de l'Université de Strasbourg, en collaboration
avec le Service Financier et Comptable du CNRS, organise une formation sur la gestion des
projets INTERREG.
Elle s'adresse à toute personne impliquée dans un projet INTERREG (chercheur, enseignantchercheur, personnel administratif, manager etc.)
Les objectifs de cette formation sont de :
• maîtriser la gestion administrative et financière
• connaître les éléments du montage d’un budget assurant une bonne gestion
• posséder les procédures de remontée des dépenses du CNRS et de l’Université de Strasbourg
Cette session sera l'occasion d'acquérir des réflexes grâce à des cas pratiques.
Pour procéder à l'inscription, merci de compléter le document en pièce jointe et de suivre la
procédure indiquée en bas du document.
Je reste à votre disposition.
Bien cordialement,
-Elen GUY
Chargée d'Ingénierie Européenne
Tél : +33 (0)3 68 85 11 48
Fax : +33 (0)3 68 85 12 62
[email protected]
DEMANDE D’INSCRIPTION A UNE ACTION DE FORMATION COLLECTIVE
Intitulé de la formation : ………………………………………………………………………………………………….
Date(s) : ……………………………………………………………………………………………………………………..
OBJECTIF DE LA FORMATION DEMANDEE: (à compléter avec votre chef de service)
T1 : Adaptation immédiate au poste de travail ou évolution de l’outil de travail
T2 : Adaptation à l’évolution prévisible des métiers ou maintien dans l’emploi
T3 : Développement ou acquisition de nouvelles compétences (changement de métier, formations non liées
au poste actuel ou élargissement des compétences)
Préparation aux concours
Si la finalité de votre demande relève du T2 ou du T3, vous avez la possibilité de mobiliser votre Droit Individuel à
la Formation (DIF).
- Souhaitez vous utiliser ce droit pour cette formation?:
oui
non
- Indiquez le nombre d’heures que vous souhaitez mobiliser: ………………………………………………………..
Pour plus d’information sur les trois types d’actions et le DIF, vous pouvez consulter la fiche sur l’ENT : rubrique Institutionnel
Ressources Humaines - Formation Continue
COORDONNEES :
M
Mme
Melle
EMPLOYEUR :
NOM : ………………… PRENOM :………………Date de naissance : ……………….
Etablissement
Autre (préciser)………………………………………………….
TITULAIRE :
Enseignant
IATOS
Bibliothèque
GRADE : ………………… FONCTIONS……………………………………………....................................................
NON TITULAIRE :
Contractuel Etat
Contractuel BU
Autre
Catégorie ……..
_________________________________________________________________________________
LIEU D’AFFECTATION :
Composante (nom de l’institut, UFR, laboratoire) :……………………………………………………………………..
Service : ……………………………………………………………………………………………………………………..
Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………
Tél. : ……………………………… Courriel : ……………………………………………………………………………
Date :
Signature de l’agent :
________________________________________________________________________________
AVIS DU RESPONSABLE :
Nom :…………………………………….. Prénom
Fonctions :
Avis :
Prioritaire
Favorable
Défavorable (avis motivé) ……………………………………………....
……………………………………………………………………………………………………………………….............
Cette formation est demandée par :
le supérieur hiérarchique
et/ou par l’intéressé(e)
Avis dûment motivé: (à remplir obligatoirement pour une prise en compte de la demande)
………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………......
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Date
Visa et cachet : ……………………………………………….
FICHE D’INSCRIPTION A RETOURNER A :
Direction des Ressources Humaines
Département de la gestion et du développement des compétences - Bureau de la Formation
4 rue Blaise Pascal - CS 90032 - 67081 Strasbourg Cedex (France)
Fax : 03 68 85 08 53
CONTACTS
[email protected]
Bruno METZ: 03 68 85 08 21 - Nathalie WEBER : 03 68 85 13 33
C
Coonnsseeiill S
Scciieennttiiffiiqquuee ddee ll’’U
Unniivveerrssiittéé ddee S
Sttrraassbboouurrgg
APPELS A PROJETS IDEX 2013
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Initiative d’excellence (IdEx), l’Université de
Strasbourg veut renforcer l’attractivité et le rayonnement de ses unités de recherche,
au travers des trois appels à projets :
Attractivité :
Ce programme vise à soutenir les projets de recherche portés par de nouveaux
enseignants-chercheurs et chercheurs, ou la mise en place de nouvelles
thématiques de recherche en vue de la création d’une nouvelle équipe.
Contrats doctoraux :
Ce programme vise à financer une quinzaine de nouveaux doctorants. Le
recrutement des doctorants fera l’objet d’un appel international à candidatures
visant à attirer les meilleurs candidats.
La procédure se déroulera en deux temps : sélection des projets de recherche
puis lancement de la campagne de recrutement et sélection des candidats.
Post-Doctorants :
Ce programme vise à financer une vingtaine de jeunes chercheurs postdoctorants. La durée des contrats sera d’un an, renouvelable une fois sur
présentation d’un rapport d’étape.
La procédure se déroulera en deux temps : sélection des projets de recherche
puis lancement de la campagne de recrutement et sélection des candidats.
Un projet de recherche peut être déposé séparément au titre d’un seul programme ou
peut être constitué en association avec l’un ou les deux autres programmes.
Les appels à projets sont ouverts aux unités de recherche de l’Université de
Strasbourg qu’elles soient ou non lauréates d’un projet Investissement d’avenir
(LabEx, EquipEx, etc.). Ils doivent permettre de renforcer des équipes et des
thématiques déjà reconnues sur le site, faciliter la mise en œuvre de projets ambitieux
et innovants, ou contribuer à faire émerger de nouveaux domaines de recherche.
L’unité de recherche devra prioriser l’ensemble des projets et associations de projets
qu’elle proposera.
Les projets sont soumis aux règles de suivi de l’IdEx.
Appel à projets Attractivité
Critères d’éligibilité des projets :
Les projets qui s’inscriront dans l’une des catégories suivantes sont susceptibles d’être financés dans
le cadre IdEx :
les projets de recherche des enseignants-chercheurs ou chercheurs nommés en 2012 ;
les projets de recherche visant à favoriser l’intégration d’un enseignant-chercheur ou
chercheur sur un poste ouvert au recrutement en 2013 (ce type de demande doit être déposé
par le directeur de l’unité de recherche concernée) ;
la mise en place de nouvelles thématiques de recherche en vue de la création d’une nouvelle
équipe à fort potentiel de développement (ce type de demande doit être déposé par le
directeur de l’unité de recherche concernée).
Critères d’examen des dossiers :
le projet doit permettre la mise en œuvre de recherches ambitieuses et originales ;
les projets présentant un dossier Attractivité complété d’une demande de post-doctorant et de
doctorant feront l’objet d’une attention particulière ;
les projets portés par une fédération ou plusieurs unités de recherche et favorisant
l’interdisciplinarité feront également l’objet d’une attention particulière ;
l’évaluation AERES 2012 concernant les publications et le projet (C1 qualité scientifique et
production et C4 stratégie et projet scientifique) de la ou des unités de recherche porteuses
des projets doit comporter au moins un A sur l’un ou l’autre de ces deux critères.
Dossier scientifique à produire par le porteur du projet :
un curriculum vitae du porteur du projet (enseignant ou chercheur nouvellement nommé, ou
directeur de l’unité de recherche garant du projet visant le recrutement futur) ;
la description du projet de recherche (2 pages) précisant l’équipe concernée, ses objectifs
scientifiques, son caractère innovant et fédérateur, ses éventuels aspects éthiques, les
coopérations locales, nationales et internationales envisagées ;
la place de l’équipe de recherche dans le contexte national et international, ainsi que ses
publications récentes portant sur le projet ;
une courte bibliographie relative au projet ;
la description éventuelle de la plate-forme ou l’équipement de recherche (acquisition, mise à
niveau ou renouvellement) nécessaire au projet, et son interaction avec d’autres projets ;
le financement prévisionnel du projet en précisant les autres sources de financement
éventuelles. Pour l’acquisition de nouveaux équipements, la demande devra intégrer
globalité des coûts (maintenance sur 5 ans et aménagement de locaux) ;
la
l’éventuelle articulation de la demande avec d’autres instruments de l’IdEx, en particulier avec
un LabEx, ou un « ProjEx » ou d’autres instruments Investissements d’avenir, en particulier
avec un EquipEx ou une Infrastructure nationale en biologie-santé ;
l’avis argumenté du directeur de l’unité de recherche, ainsi qu’un classement unique de tous
les projets déposés au titre d’une même unité, quel que soit le programme concerné, y
compris les associations de projets.
Calendrier « Attractivité » :
dépôt des projets de recherche : le 11 janvier 2013 ;
sélection des projets de recherche par le conseil scientifique : mars 2013.
Appel à projets Contrats doctoraux
le cadre de l’IdEx :
les projets complétant un dossier Attractivité : l’articulation entre le projet de recherche
Attractivité et le projet de recherche doctorale devra être clairement exposée ;
les projets de recherche s’inscrivant dans un contexte international et européen (notamment
franco-allemand), éventuellement dans le cas d‘une cotutelle cofinancée ;
les projets de recherche s’inscrivant dans la mise en œuvre d’un LabEx ou d’un ProjEx;
les projets de recherche de haute qualité et à fort potentiel de développement.
les projets doivent émaner d’enseignants-chercheurs ou chercheurs titulaires de l’habilitation
à diriger des recherches à la date de dépôt des dossiers de l’appel d’offres, ou être déposés
par le directeur de l’unité de recherche garant du projet visant le recrutement 2013 d’un futur
enseignant-chercheur ou chercheur habilité à diriger des recherches ;
Critères de sélection des candidats :
Les candidats devront satisfaire aux deux critères suivants :
être titulaire d’un master délivré par une université autre que l’Université de Strasbourg ou
avoir intégré un master de l’Université de Strasbourg en vue d’une inscription en doctorat, à
l’issue d’un cursus complet de licence hors de l’Université de Strasbourg ;
effectuer leurs travaux de recherche au sein de l’unité de recherche du site strasbourgeois.
Les candidats dont les dossiers auront été jugés recevables par les Ecoles doctorales seront
auditionnés par un jury comportant des personnalités extérieures à l’établissement.
un curriculum vitae du directeur de la thèse (enseignant ou chercheur habilité à diriger des
recherches, ou directeur de l’unité de recherche garant du projet visant le recrutement d’un
futur enseignant-chercheur ou chercheur habilité à diriger des recherches) ;
la description (2 pages) du projet de recherche, de ses enjeux et de son contexte scientifique,
au sein duquel se développeront les travaux du doctorant, accompagnée éventuellement du
curriculum vitae du candidat pressenti par le directeur de la thèse ;
le contexte du projet dans l’unité de recherche et, en particulier, les publications récentes de
l’unité, celles du directeur de la thèse, en rapport avec le projet de recherche ;
le contexte du projet au plan international et européen (notamment, franco-allemand) ;
l’éventuelle articulation de la demande avec les autres instruments de l’IdEx, en particulier
avec la mise en œuvre d’un LabEx ou d’un ProjEx;
l’avis argumenté du directeur de l’unité de recherche accueillant le doctorant, ainsi qu’un
classement unique de tous les projets déposés au titre d’une même unité, quel que soit le
programme concerné, y compris les associations de projets.
Calendrier « Doctorants » :
dépôt des projets de recherche doctorale : le 11 janvier 2013 ;
sélection des projets de recherche doctorale par le conseil scientifique : mars 2013 ;
dépôt des dossiers des candidats doctorants : le 10 mai 2013 ;
recevabilité des dossiers des candidats doctorants par les Ecoles Doctorales : fin mai 2013 ;
jurys de sélection des candidats doctorants : début juin 2013.
Appel à projets Post-doctorants
le cadre de l’IdEx :
les projets complétant un dossier Attractivité : l’articulation entre le projet de recherche
Attractivité et le projet de recherche postdoctorale devra être clairement exposée ;
les projets de recherche favorisant l’ouverture interdisciplinaire ;
les projets de recherche s’inscrivant dans un contexte international et européen ;
les projets de recherche de haute qualité et à fort potentiel de développement.
les projets doivent émaner des professeurs d’université ou des directeurs de recherche
nommés en 2011, 2012 ou concerner les recrutements 2013 de professeur ou directeur de
recherche ;
Critère de sélection des candidats :
Les candidats devront satisfaire au critère suivant :
avoir obtenu leur doctorat depuis moins de quatre ans (au 28 juin 2013) dans une université
autre que l’université de Strasbourg.
un curriculum vitae du porteur du projet (professeur ou directeur de recherche nommé en
2011 ou 2012, ou directeur de l’unité de recherche garant du projet visant le recrutement futur
de 2013) ;
la description (2 pages) du projet de recherche postdoctorale, accompagnée éventuellement
du curriculum vitae du candidat pressenti ;
le contexte du projet au sein de l’unité de recherche et l’importance et l’intérêt du séjour
postdoctoral pour l’unité ;
les publications récentes de l’unité et du responsable de la demande, en rapport avec le projet
de recherche ;
l’éventuelle articulation de la demande avec les autres instruments de l’IdEx, en particulier
avec la mise en œuvre éventuelle d’un LabEx ou d’un ProjEx ;
l’avis argumenté du directeur de l’unité de recherche accueillant le post-doctorant, ainsi qu’un
classement unique de tous les projets déposés au titre d’une même unité, quel que soit le
programme concerné, y compris les associations de projets.
Calendrier « Post-doctorants » :
dépôt des projets de recherche postdoctorale : le 11 janvier 2013 ;
sélection des projets de recherche postdoctorale par le conseil scientifique : mars 2013 ;
dépôt des dossiers des candidats post-doctorants : le 28 juin 2013 auprès des unités de
recherche responsables des projets de recherche sélectionnés.
-------- Message original -------Sujet: Conseil scientifique : appels d'offres IDEX 2013
Date : Mon, 05 Nov 2012 17:54:21 +0100
De : LAHEURTE Micheline <[email protected]>
Répondre à : [email protected]
Pour : [email protected]
Copie à : MOREL Anne (DIR) <[email protected]>, [email protected]
Mesdames, Messieurs,
Le conseil scientifique de l'Université de Strasbourg du 24 octobre 2012 a approuvé
l'ouverture des 3 appels à projets IdEx 2013 :
- appel à projets ATTRACTIVITE
- appel à projets CONTRATS DOCTORAUX
- appel à projets POST-DOCTORANTS
Vous trouverez ci-joint le texte des appels à projets ainsi que le formulaire unique de
réponse à ces appels à projets.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 11 janvier 2013, à la
Direction de la recherche de l'Université, 4 rue Blaise Pascal, 67000 Strasbourg,
campus Esplanade
Madame Anne Morel :
tel : 03 68 85 11 12
mail : [email protected]
Toutes les informations, ainsi que le formulaire de réponse, sont également
disponibles sur le site de l'Université de Strasbourg :
Information générale : http://www.unistra.fr/index.php?id=13760
Appel à projets Attractivité : http://www.unistra.fr/index.php?id=13761
Appel à projets Contrats doctoraux : http://www.unistra.fr/index.php?id=13763
Appel à projets Post-doctorants : http://www.unistra.fr/index.php?id=13764
Je vous serais reconnaissante d'assurer la diffusion de ces informations auprès des
membres de votre unité de recherche.
Je reste à votre disposition pour toute information.
Bien cordialement
M. Laheurte
-@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
M. LAHEURTE
Université de Strasbourg
Direction de la recherche
Responsable du département Administration de la recherche
Tel. 03 68 85 10 77
[email protected]
Aide au montage de projets
d’éducation et de formation
APPEL A PROJETS
PUF a été créé en 2007 sous les auspices de la fondation FACE (French American
Cultural Exchange) pour faciliter la mise en place de partenariats transatlantiques
académiques durables. Grâce à la générosité de donateurs privés et de contributions
provenant du gouvernement français, le PUF a lancé son premier appel à projets en 2007.
Objectif : Financer des partenariats durables et innovants entre des institutions
françaises et américaines dans le domaine de la recherche et de l’enseignement
supérieur.
 SOUTIEN AUX
PARTENARIATS
FRANCE-US
 FORMATION

RECHERCHE
Quels sortes de partenariats sont financés par le PUF ?
Les partenariats financés par le PUF sont d’une grande diversité, reflétant les besoins
propres à chaque université candidate. Ils associent dans différentes proportions :
•
Des programmes de recherche
•
Des formations diplomantes incluant des doubles diplômes ou diplômes
conjoints de niveaux Master et Doctorats.
•
Ces partenariats incluent différentes formes de mobilité pour les étudiants,
post-doc et enseignants chercheurs.
CALENDRIER
Date de dépôt /
7 janvier 2013
Date de dépôt à la DRI
14 décembre 2012
Résultats /
Mai 2013
Quels dont les domaines couverts ?
Le financement se fait sur 3 ans sous réserve d’un renouvellement annuel (sur
présentation d’un rapport intermédiaire au 1er juillet)
Démarrage des activités
Octobre 2013
Quels financements ?
Chaque année, 1 million de dollars est accordé dans le cadre l’appel à projets
Sciences Humaines et Sociales
Autres domaines
Jusqu’à 60 % du coût total du partenariat
dans la limite de 160.000$
Jusqu’à 30 % du coût total du partenariat
Dans la limite de 80.000 $
Le financement se fait sur 3 ans sous réserve d’un renouvellement annuel (sur
présentation d’un rapport intermédiaire au 1er juillet)
Bureau d’aide au montage de
projets
(Formations en partenariat international)
Sylvia MESA
[email protected]
03 68 85 65 26
Direction des Relations
Internationales
Patio, Bâtiment 5
3ème étage
Bureau 5308
Quels critères ?
•
Excellence scientifique des équipes, pertinence scientifique des facettes
recherche et/ou formation
•
Degré d’engagement institutionnel et pérennité du partenariat
•
Valeur ajoutée
•
Niveau de préparation du partenariat
•
Nombre d’étudiants et d’enseignants-chercheurs concernés par la
collaboration (Impact)
•
Doubles diplômes et diplômes conjoints
•
Gestion de la mobilité
•
Extension du partenariat
•
Financements locaux supplémentaires et levée de fonds
ELEMENTS DE L’APPEL A
PROJETS
Nouveau : PLATEFORME DE
CANDIDATURE EN LIGNE
Guide du candidat
anglais
Coûts éligibles et co-financement
Equipement : si lié à la nouvelle collaboration
Services : rémunération de services de conseil et d’expertise
Annexe financière SHS
anglais
Annexe financière tous domaines
anglais
Salaires : Oui si recrutement spécifique pour le programme
Communication, frais de publication
Dépenses de voyages et de logement
Plus d’informations :
Site web du PUF
Les frais de gestion et salaires de personnels permanents ne peuvent pas être
financés par le PUF mais peuvent être valorisé pour du co-financement.
Comment candidater ?
Des liens actifs dans ce document vous renvoient vers l’ensemble des éléments de
candidature. Cette année la candidature se fait en ligne.
Veuillez avertir, dès que possible la Direction des Relations internationales de
votre intention de déposer un projet. ([email protected]) pour les projets formation et
la Cellule Europe ([email protected]) pour les projets recherche.
Après relecture et validation du dossier, la DRI transmettra le dossier à la
présidence pour signature.
Vous pouvez contacter le bureau d’Aide au montage de projets pour conseils et
accompagnement à la candidature.
Date de dépôt à la DRI : 15 décembre 2012
Bureau d’aide au montage de
projets
(Formations en partenariat international)
Sylvia MESA
[email protected]
03 68 85 65 26
Internationales
Patio, Bâtiment 5
3ème étage
Bureau 5308
AC 21
SPECIAL
PROJECT FUND
Aide au montage de projets
d’éducation et de formation
Appel à projets de l’AC 21 : SPECIAL PROJECT FUND
AC 21 L’université mondiale – Architecte du XXIe siècle
L’AC21 est un consorcium international composé d’universités, de centres de recherche et
d’entreprises dont l’Université de Strasbourg est membre.
Il a pour objectif l’animation d’un réseau international pour le développement de la coopération
dans l’enseignement supérieur au bénéfice de la société par :
-
La promotion de la Recherche par la coopération
L’enrichissement de l’enseignement par la coopération
L’interaction avec le monde industriel et les territoires
SPECIAL PROJECT FUND
Appel à projets
Objectif : promouvoir le développement de la recherche et l’échange en matière d’éducation
entre les membres de l’AC21
Montant de l’aide : 5000 $ par projet (2 projets sélectionnés par an)
Critères de sélection :
-
Cohérence avec les priorités et objectifs de l’AC 21
contribution aux missions du réseau (recherche, éducation, management et échanges
internationaux)
au moins 3 partenaires de l’AC21 d’au moins 2 pays différents
les universités n’ayant pas réglé leur cotisation sont inéligibles
CALENDRIER
Date de dépôt /
31 Janvier 2013
Résultats /
Avril 2013
Réalisation des
activités /
avril – dec 2013
GUIDELINES
FORMULAIRE
Exemples de projets :
Forum étudiants (for graduate school) / Forums internationaux / Mini Workshops /
Mini Symposiums relatifs à certains domaines de recherche / projets de recherche entre petites
équipes de recherche /« Coup de pouce » aux projets académiques / « Coup de pouce » de
démarrage aux projets de recherche / Travaux de Recherche communs entre universités membres
de l’AC21
Coûts éligibles
-
Coûts liés à l’organisation de forums
Frais de voyage
Consommables
Autres coûts directement liés à la réalisation du projet
Bureau d’aide au
montage de projets
(Formations en
partenariat international)
Sylvia MESA
[email protected]
03 68 85 65 26
Internationales
Patio, Bâtiment 5
3ème étage
Bureau 5308
AC 21
SPECIAL
PROJECT FUND
Dépenses non-éligibles
-
Salaires
Bourses pour étudiants
Heures de cours
Equipement
CALENDRIER
Calendrier
Ouverture de l’appel à projets
Date de clôture
Communication des résultats
Période de réalisation des activités
er
1 novembre 2012
31 janvier 2013
Avril 2013
Avril-décembre 2013
Comment candidater ?
La DRI vous propose un accompagnement au montage de projet
[email protected] (pour les projets formation)
Date de dépôt /
31 Janvier 2013
Résultats /
Avril 2013
Réalisation des
activités /
avril – dec 2013
Pour les projets recherche [email protected]
Le formulaire de candidature doit être soumis par le contact AC21 de
l’Université ([email protected])
Une candidature complète comprend :
1. Le formulaire de candidature rempli
2. Un calendrier des activités qui se dérouleront entre avril et décembre
2013
3. Un budget prévisionnel détaillé par type de dépenses
Bureau d’aide au
montage de projets
(Formations en
partenariat international)
Sylvia MESA
[email protected]
03 68 85 65 26
Internationales
Patio, Bâtiment 5
3ème étage
Bureau 5308
Campus France a lancé l’appel d’offre pour le programme Eiffel.
L’objectif premier du programme d’excellence Eiffel est de former dans les
établissements d’enseignement supérieurs français les futurs décideurs étrangers,
du privé et du public dans trois domaines prioritaires :
- Sciences (sciences de l’ingénieur, mathématiques, physique, chimie et
sciences de la vie, nano et bio-technologies, sciences de la terre, de
l’univers et de l’environnement,
- sciences et technologies de l’information et de la communication)
- Economie-gestion
- Droit et sciences politiques
Le second objectif est d’encourager les candidatures d’étudiants originaires de pays
émergents, en priorité d’Asie, d’Amérique latine, d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient
et
des
nouveaux
Etats
membres
de
l’Union
européenne
mais aussi, pour le niveau doctorat, des pays industrialisés.
Ce dispositif permet de financer une mobilité de 10 mois (allocation mensuelle d’un
montant de 1400 €) dans le cadre d’une cotutelle ou codirection de thèse de
préférence la 2ème ou 3ème année du doctorat.
Seuls les candidats de nationalité étrangère sont éligibles sous réserve qu’ils ne
bénéficient pas d’une bourse du Gouvernement français.
Les candidats doivent être âgés de 35 ans au maximum à la date du comité de
sélection soit le 8 mars 2013 (nés après le 08/03/1977).
Les dossiers de candidature doivent être remplis et présentés par les établissements
d’enseignement supérieur français dans lequel les étudiants seront inscrits au cours
de l’année universitaire suivant la session de sélection.
Aussi je vous saurais gré de bien vouloir noter que la date limite de réception des
dossiers par la Direction de la Recherche – Collège des écoles doctorales est fixée
au lundi 26 novembre 2012
•
Toutes les informations relatives à cet appel à candidatures sont en
ligne sur le site Internet de Campus France.
Je reste à votre disposition pour tout complément d’information et vous adresse mes
cordiales salutations
Marie-Ange JOERG
Responsable administrative du Collège des Ecoles doctorales
Tél : +33 (0)3 68 85 16 82
Fax : +33 (0)3 68 85 16 93
[email protected]
Appel à candidatures exceptionnel 2012 pour
la Bourse d’excellence EOLE pour des mobilités à destination des Pays Bas
proposée par le Réseau franco-néerlandais pour l’enseignement supérieur et la recherche.
Je vous remercie de bien vouloir relayer l’information aux étudiants concernés par une mobilité s’effectuant à
partir de janvier 2013.
Appel àcandidatures 2012 EOLE
Le Réseau Franco-Néerlandais accorde des bourses de mobilité destinées à des étudiants en master et à des
doctorants, toutes disciplines confondues, pour un séjour d’études, de recherche ou un stage aux
Pays-Bas. Ces bourses sont attribuées sur la base d’une sélection stricte des meilleurs projets.
Les bourses d’excellence « Eole» s’adressent en particulier à des doctorants devant faire un court séjour de
recherche aux Pays-Bas dans le cadre de leur formation doctorale. Elles peuvent favoriser le bon
fonctionnement de thèses en cotutelle. Ces bourses d’un montant forfaitaire de 500 à1000€‚¬ ne sont pas
renouvelables.
Date limite de réception des candidatures : 19 novembre 2012.
Les dossiers de candidature seront examinés par un comité scientifique composé d’enseignants-chercheurs, qui
évaluera la qualité des projets pour lesquels une bourse est demandée. A qualité égale, la bourse sera
attribuée aux candidats ne bénéficiant pas d’autre soutien à la mobilité.
La sélection finale aura lieu lors d’une session spécifique avant la fin du mois de novembre.
Conditions d’éligibilité
• Etre inscrit en Master dans un établissement français et avoir pour projet de suivre une partie de sa
formation dans un cursus accrédité dans une université ou une «hogeschool» (université de sciences
appliquées) néeerlandaise, de préférence dans le cadre d’un partenariat avec l’établissement d’origine du
candidat ;
• ou être inscrit dans un Master accrédité aux Pays-Bas et avoir obtenu un diplôme sanctionnant au minimum
trois années d’études supérieures en France
• ou suivre une formation doctorale en France (notamment en cotutelle ou en codirection).
• ou effectuer un stage aux Pays-Bas qui soit validé dans le cadre de la formation diplômante suivie en France
(niveau Master ou doctorat).
La demande portera sur des séjours effectués à partir de janvier 2013. Les séjours déjà en cours ne pourront
pas être pris en compte.
Composition du dossier de candidature
Le dossier devra obligatoirement comporter :
•
Le formulaire de candidature rempli (téléchargeable sur www.frnl.eu).
•
Une lettre de motivation soignÃ©e et dÃ©taillÃ©e dÃ©crivant le projet d’études, de recherche ou de stage
et évoquant notamment les raisons du choix des Pays-Bas.
•
Un Curriculum Vitae
•
Une photocopie de la carte d’étudiant
•
Une photocopie de la carte d’identité ou du passeport
•
Un relevé d’identité bancaire
•
Un document attestant de la démarche engagée auprès de ‘université ou de l’établissement/l’entreprise où
le candidat souhaite effectuer ses études ou son stage aux Pays-Bas.
Pour tous les doctorants, une présentation d’une page du projet de recherche et la liste des publications
éventuelles
Pour les stages, la convention de stage si disponible, sinon au minimum l’acceptation certifiée par le lieu
d’accueil.
Pour les étudiants en école d’architecture ou d’art, un portfolio de 3 planches maximum.
Pour les cotutelles de thèse, la convention (ou le projet de convention) liant les deux établissements intéressés,
les directeurs de thèse et le doctorant ; dans le cas d’une simple codirection, une lettre d'acceptation des
directeurs français et néerlandais.
Documents optionnels : Lettres de recommandation
Transmission des candidatures et calendrier
Les demandes doivent parvenir au Réseau Franco-Néerlandais le 19 novembre 2012, dernier délai.
Les candidatures doivent être impérativement soumises par voie électronique à l’adresse
[email protected]. L’ensemble des pièces doit être présenté au format pdf.
Les candidats recevront un accusé de réception.
Les réponses seront adressées aux candidats début décembre et le montant des bourses versé entre décembre
2012 et janvier 2013.
Les résultats des sessions précédentes peuvent être consultés sur le site du Réseau Franco-Néerlandais:
www.frnl.eu
Emmanuelle ANTHONY
Chargée de la gestion des Bourses
Tél : +33 (0)3 68 85 65 59
Fax : +33 (0)3 68 85 65 11
[email protected]
APPELS D’OFFRES EN COURS
9 novembre 2012
UNIVERSITE
•
•
•
•
•
•
•
•
Appel à projet de la Direction des relations internationales
Appel à projets Education Formation Tout au Long de la Vie 2012 - LLP 2012
Programme de développement de partenariats stratégiques avec le Québec
Appels à projets coopération décentralisée franco-chinoise Alsace - Jiangsu
Projets de coopération franco-bavarois
Partner University Fund 2013
Label Office Méditérranéen pour la Jeunesse 2013
Appel à projets du consortium AC 21 - special project fund
date limite 28 novembre 2012
date limite 15 décembre 2012
date limite 20 janvier 2013
date limite 31 janvier 2013
• Appels à projets de l’IDEX 2013
Le conseil scientifique de l'Université de Strasbourg du 24 octobre 2012 a approuvé l'ouverture
des 3 appels à projets IdEx 2013 :
- appel à projets ATTRACTIVITE
- appel à projets CONTRATS DOCTORAUX
- appel à projets POST-DOCTORANTS
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 11 janvier 2013, à la Direction de la
recherche de l'Université, 4 rue Blaise Pascal, 67000 Strasbourg,
campus Esplanade
Madame Anne Morel :tel : 03 68 85 11 12
mail : [email protected] [email protected]
Toutes les informations, ainsi que le formulaire de réponse, sont également
disponibles sur le site de l'Université de Strasbourg :
Information générale : http://www.unistra.fr/index.php?id=13760
Appel à projets Attractivité : http://www.unistra.fr/index.php?id=13761
Appel à projets Contrats doctoraux : http://www.unistra.fr/index.php?id=13763
Appel à projets Post-doctorants : http://www.unistra.fr/index.php?id=13764
 Programme de développement de partenariats stratégiques avec le Québec
Le Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU) est une structure souple de coordination,
développée en concertation étroite avec les universités françaises et québécoises, afin de les soutenir dans leurs
partenariats d'enseignement et de recherche.
Pour en savoir plus, téléchargez la fiche synthétique du bureau d’aide au montage de projets.
Dates à retenir : Phase finale : 28 novembre 2012
EUROPE
Contact Cellule Europe: [email protected]
 Appels d’offres 2013
La Commission européenne a publié le 10 juillet 2012 cinquante-quatre appels à propositions ouverts au titre des
programmes de travail 2013 du 7e PCRD.
D'autres appels seront encore publiés à l'automne 2012 et en début d'année 2013.
Vous trouverez plus d'informations sur Eurosfaire.
 Appels d’offres ERC 2013 (ERC)
Dates de dépôt pour 2013:
o Consolidator Grants : 21 février 2013 (Panels : PE, LS et SH) ;
o Advanced Grants : 22 novembre 2012 (Panels : PE, LS et SH) ;
o Synergy Grants : 10 janvier 2013 ;
o Proof of Concept : 24 avril 2013 et 3 octobre 2013.
COOPERATION
 Coopération avec la Norvège
Åsgard est un programme franco-norvégien d'invitation de chercheurs initié par l'Ambassade de France en
Norvège et la Fondation Franco-Norvégienne en 2005. Les objectifs de ce programme sont de développer les
échanges scientifiques entre la France et la Norvège, favoriser l'émergence de coopérations en recherche et en
transfert de technologie et permettre aux chercheurs d'étendre leurs réseaux internationaux.
Une soixantaine de chercheurs français ont d'ores et déjà profité de ce programme, qui a permis des échanges
fructueux et la mise en place de projets de coopération dans différents domaines scientifiques et techniques. Au
vu de ces résultats très positifs, nous souhaitons permettre à d'autres chercheurs de découvrir le milieu de la
recherche en Norvège.
Vous trouverez le nouvel appel à candidature pour 2013. Sur le site internet de l’Institut français de Norvège à
l'adresse suivante : http://www.france.no/fr/sciences/programmes-cooperation/programme-asgard
. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 décembre 2012.
 Coopération franco-danoise
Un nouvel appel à candidature a été lancé dans le cadre du Programme IFD - Science 2013, proposé par le Service
Scientifique de l'Institut Français du Danemark, afin de de favoriser la coopération scientifique franco-danoise.
Dépôt : jusqu'au 30 Novembre 2012.
Vous trouverez toutes les informations sur le programme et les détails concernant la candidature sur le site.
Pour toutes questions, contacter Maj DANNEMAND Email : [email protected] Tel : + 45 33 38 47 00
 Sur le site du CNRS
• Appel à projets 2013 du Fonds France-Chicago Date de clôture : 10/12/2012
• Appel à proposition CNRS-DNRF 2012 Date de clôture : 31/12/2012
• Programme d’échange d’experts scientifiques du Consulat général de France à Québec
Date de clôture : 31/12/2012
• Nouvel Accord Cadre de coopération scientifique entre le CNRS et l’Académie des Sciences de
Pologne (PAN)Le Président du CNRS et le Président de l’Académie polonaise des Sciences (PAN, Polska
Akademia Nauk), ont signé le 16 janvier 2012 un nouvel Accord Cadre de coopération scientifique entre
les deux institutions. Lire la suite
 Outils CNRS
https://dri-dae.cnrs-dir.fr/spip.php?article1288

Echanges de chercheurs Europe
La Direction Europe de la recherche et coopération internationale (DERCI) gère les accords de coopération scientifique signés
par le CNRS avec des organismes de recherche des pays européens.
Ces accords permettent en particulier, dans certains cas (liste ci-dessous), de financer des missions et des accueils de
chercheurs d’une durée comprise entre 1 semaine et 6 mois dans le cadre de projets de recherche soumis conjointement.
La sélection des dossiers se fait principalement sur la qualité et la nouveauté du projet. Les candidatures de jeunes
chercheurs sont favorisées.
Calendrier des appels à propositions pour des échanges de chercheurs Europe en cours
Pays
Date de début
Date de fin
Contact
Danemark (DNRF) Appel permanent
1er Janvier 2012
31 Décembre 2012
Anne-Marie Brass En cours
01 44 96 44 59
Dépôt
Turquie (TÜBITAK) Projets conjoints sur 2 ans,Appel
biennal
1er Novembre 2012 1er Février 2013
Laura HIERSO
01 44 96 44 53
Statut
à venir
Echanges de chercheurs INTERNATIONAL
La Direction Europe de la recherche et coopération internationale (DERCI) gère des accords de coopération scientifique
signés par le CNRS avec des organismes de recherche étrangers.
Ces accords permettent en particulier, dans certains cas (liste ci-dessous), de financer des missions et des accueils de
chercheurs d’une durée comprise entre 2 semaines et 1 mois dans le cadre de projets de recherche soumis conjointement.
La sélection des dossiers se fait principalement sur l’excellence et la nouveauté du projet. Les candidatures de jeunes
chercheurs sont favorisées.
Calendrier des appels à propositions pour des échanges de chercheurs en cours
Afrique - Moyen-Orient (1)
Pays
Date de début Date de fin Contact
Afrique du Sud Appel annuel, Projet conjoint sur 2 ans
à préciser
à préciser
Statut
Mariama Boumghar A venir
01 44 96 48 30
Dépôt
Amériques
Pays
Date de début
Date de fin
Contact
Brésil CNRS/FIOCRUZ Texte du dernier appel à
propositions
dates à préciser
2012
dates à préciser
2012
Antonia
A
Alcaraz
venir
01 44 96 46 79
Asie - Pacifique
Pays
Date de début Date de fin Contact
Taïwan CNRS/NSC Projets sur 1 an avril 2013
mai 2013
Statut
Chamira Lessigny
à venir
01 44 96 46 92
Statut
First Circular & Invitation
FORMULA VII
How to reach Mulhouse?
By plane:
from Basel/Mulhouse/Freiburg EuroAirport
By ttrain:
B
i
From Paris (2.5 h)
From Strasbourg (50 min)
From Lyon (2.5 h)
By car: Motorway A36
Exit 16a Brunstatt, Mulhouse - les Coteaux
Contacts
Formula VII
Université de Haute Alsace
68093 Mulhouse Cedex
France
E-mail: [email protected]
www.formulaVIImulhouse.uha.fr
Call for Papers
Abstracts submissions: 15 Feb. 2013
Early bird rate : 30 April 2013
Hotel accommodation
A list of hotels will be provided on our
website
1-4 July 2013
Mulhouse
FRANCE
Université de Haute Alsace
Campus Illberg
FORMULA VII :
“How Does Your Formulation
Work?”
The Institute of Material Science of Mulhouse
(IS2M, CNRS-UHA), the Laboratory of
Photochemistry and Macromolecular Engineering
(LPIM, UHA), the Institute Charles Sadron (ICS,
CNRS-UDS), the School of Chemistry of
Mulhouse (ENSCMu) and the University of HauteAlsace (UHA), cordially invite academic and
industrial researchers to participate to the
Conference Formula VII, to be held in Mulhouse,
France, on July 1-4, 2013.
FORMULA VII will be a chance to glimpse into
the future of Formulation technology, teaching and
to shape research in formulation science.
FORMULA VII will focus on:
- Design of formulations
- Applied colloidal systems
- Processes and scale-up
- Characterization, modeling and properties
- Surfaces and interfaces
- Advanced formulations
Further details :
f
l
lh
h f
www.formulaVIImulhouse.uha.fr
Scientific Program
The FORMULA conferences are the major
international events devoted to Formulation Science,,
Technology and Teaching, highlighting progress in the
field. They are the place of choice where industry and
academia meet to share progress and insights, forge
alliances, recruit talents and harvest knowledge.
I it d S
Invited
Speakers
k
((provisional)
ii
l)
Pr D. Adolphe (Mulhouse, France)
Dr V. André (BASF, Germany)
Pr. J.-M. Aubry (Lille, France)
Pr P. Bartlett (Bristol, UK)
Pr S
S. Biggs (Leeds,
(Leeds UK)
Pr J. van Hest (Nijmegen, The Netherlands)
Dr H. Hintze-Bruening (BASF, Germany)
Dr C. Jourdainne (Dupont de Nemours, France)
Dr F. de Larrard (Lafarge, France)
Dr F. Leroux (Clermont-Ferrand, France)
Dr A. Lips (Princeton, USA)
Pr P. Luckham (London, UK)
Pr R. Mülhaupt (Freiburg, Germany)
Pr E. Papon (Bordeaux, France)
Dr D. Pasqui, (Siena, Italy)
Pr W
W. Peukert (Erlangen,
(Erlangen Germany)
Dr M. Philippe (l’Oréal R&I, France)
Pr L. Schacher (Mulhouse, France)
Pr P. Schurtenberger (Lund, Sweden)
Dr A. Videcoq (Limoges, France)
Pr C. Zukoski (Buffalo, USA)
Registration Fees
Students: 100 € early bird/150€
Academics: 450 € early bird/500€
Industrials: 550 € early bird/600€
25 € reduced fees for SCF,, RSC-SCI,, DECHEMA,,
RSEQ members
one-day registration:150 € without evening social event
Conference Organizers
Organizer : SCF
Co organi ers : DECHEMA,
Co-organizers
DECHEMA RSC
RSC-FSTG,
FSTG
GESI-RSEQ
International Advisory Board
Bernd Sachweh, chairman (BASF, Germany)
Gilbert Schorsch (SCF/Groupe Formulation,
Formulation France)
Wilfried Robers (Evonik, Germany)
Malcolm Faers (Bayer, Germany)
Jordi Esquena (CSIC/GECI, Spain)
Gordon Tiddy (Univ. Manchester/RSC, UK)
Claudi Mans (Univ. Barcelona, Spain)
Peter Alberius ((YKI,, Sweden))
Cécile Pagnoux (ENSCI, CNRS, France)
Marc Lang (Novartis Pharma, Switzerland)
Simon Gibbon (AkzoNobel, UK)
Program Committee
Alain Durand (Univ. Lorraine, France)
Lennart Picullel (Univ. Lund, Sweden)
Mónica Fernández González (BASF, Germany)
Andreas Förster (DECHEMA, Germany)
Philippe Rogueda (RSC-FSTG, UK)
Yves Holl (CNRS-UDS, France)
Local Committee
Bénédicte Lebeau, IS2M (CNRS-UHA)
Jocelyne Brendlé, IS2M (CNRS-UHA-ENSCMu)
Christelle Delaite, LPIM (UHA-ENSCMu)
Clorinthe Labbe
Labbe, IS2M (CNRS
(CNRS-UHA-ENSCMu)
UHA ENSCMu)
Pierre Lutz, ICS (CNRS-UDS)
Jean-François Stumbé, LPIM (UHA-ENSCMu)
Gérard Riess, LPIM (UHA-ENSCMu)
Fabrice Laurent, UHA
Cathie Vix, IS2M (CNRS-UHA)
Strasbourg – Freiburg
'Recent developments on the study of membrane
proteins, membranes and peptides'
A Workshop of the German-French PhD College
“Membranes and Membrane Proteins” UFA 0407
30.11.2012
9:30 BIENVENUE, Café
I.
Molecular bioenergetics – respiration
10:00-10:50
Tewfik SOULIMANE
Chemical and Environmental Sciences Department and Materials
and Surface Science Institute University of Limerick, Limerick,
Ireland
Bioenergetics at extreme temperature: Structure and
function of Thermus terminal oxidases
10:50-11:10
Wei Chung KAO
Institute for Biochemistry and Molecular Biology, Albert-LudwigsUniversität Freiburg, Freiburg im Breisgau,
The structural basis for fine-tuning cytochrome bc1 complex
activity
11:10-11:20
Marius SCHULTE
Institut für Organische Chemie und Biochemie, Albert-LudwigsUniversität Freiburg, Germany
Characterization of the F420H2 dehydrogenase FqoF from
Archaeoglobus fulgidus
11:20– 11:40
Michelle YEGRES
Institut de Chimie, Labo de Spectroscopie Vibrationnelle et
Electrochimie des Biomolécules, Université de Strasbourg, France
Far-IR and Raman studies on metal ligand vibrations in
complex I
12:00-13:15 LUNCH
II.
Transport proteins
13:30-14:20
Jean Jacques LACAPERE
INSERM, Faculté de Médecine Xavier Bichat, France
TSPO, a mitochondrial membrane protein: structural and
functional studies
14:20-14:40
Tobias WACKER
Institut für Organische Chemie und Biochemie, Albert-LudwigsUniversität Freiburg, Germany
Electrophysiology of Ammonium Transport Proteins
14:40-15:00
Karl BRILLET
UMR Biotechnologie et Signalisation Cellulaire, Université de
Strasbourg-CNRS, Irebs ESBS, France
Pyochelin enantiomers and their outer-membrane
siderophore transporters: structural bases for unique
enantiospecific recognition.
15:00-15:20
Carolin GERBERTH
Institut für Biochemie und Molekularbiologie, University of Freiburg,
Germany
Regulation of mitochondrial protein import by Casein kinase 1
15:20 – 15:50
III.
PAUSE, Café
Protein-protein and protein-lipid interaction
15:50-16:40
Beert van der GROOT
Max Planck Institut Göttingen, Germany
To be announced
16:40-17:00
Rabah GAHOUAL
Institut de Chimie UMR 7177, Laboratoire de dynamique et structure
moléculaire par spectrométrie de masse, Université de Strasbourg,
France
Sheathless capillary electrophoresis : a novel infusion
platform for nanoESI study from intact proteins to high
molecular mass noncovalent complexes
17:00-17:20
Patricia Kemayo Koumkoua
Institut de Chimie UMR 7177, Laboratoire de RMN du solide,
Université de Strasbourg, France
Structural characterisation of highly specific membrane
protein-lipid interactions involved in trafficking. A novel
regulatory mechanism in membrane dynamics?
17:30
Get together and farewell party, Salle mauve, Tour de chimie
Soft Matter Symposium:
A Meeting to Celebrate the Career of Prof. Martien Cohen Stuart
Date : Friday April 26, 2013
Venue: Hotel de Wereld, Wageningen, NL
Dear Colleague,
This email is to alert you to the Soft Matter Symposium, which the Laboratory of Physical Chemistry
and Colloid Science of Wageningen University will be organizing at the occasion of the retirement of
Professor Martien Cohen Stuart. We hope you will consider participating in this event. Please find
attached a poster with this announcement. For more information we have opened a web page
(http://www.pcc.wur.nl/UK/Symposium) as well. There you will find the updated information. Please
note that the symposium is the day after his farewell address on April 25, 2013, in the Aula of our
university (this happens to be his 65th birthday).
If you choose to attend the symposium, please inform Josie Zeevat ([email protected]) at your
earliest convenience. There are no conference fees, but the number of participants is limited!
At the meeting we hope to give an overview of Martien’s impact in the field of Soft Matter in general
and, in particular, Soft Matter research in Wageningen. We are happy that a fine selection of his
scientific friends has already agreed to share their views with us and members of Martien’s scientific
staff will update you on the current activities of the laboratory.
The meeting will be held at Hotel de Wereld, right in the centre of Wageningen. We hope that we
can welcome many of you, so that together we can generate a truly memorable event for Martien.
Please feel free to forward this message to any of your colleagues who may also be interested to join
this event. If you need further information, you can contact us at all times.
The organizing committee,
Jasper van de Gucht, Marleen Kamperman, Frans Leermakers
Wageningen University
Department of Physical Chemistry and Colloid Science
Dreijenplein 6
6703 HB Wageningen
The Netherlands
Tel.: +31-317-482178
-------- Message original --------
Sujet:Ecole Doctorale, the new program
Date :Wed, 31 Oct 2012 08:01:07 +0100
De :jean-pierre bucher <[email protected]>
Ecole Doctorale de Physique et Chimie-Physique
The program of The Scientific Lectures is now available on the web site : http://edpcp.ustrasbg.fr/spip.php?article18
It will be completed in due course with the various summer/winter schools organized, among others, by
the Franco-German doctoral colleges.
The scientific lectures of the ED are different each year, and open to everybody (PhD students and
researchers). All lectures are given in english.
To get the latest information consult regularly the web site : http://edpcp.u-strasbg.fr
with my best regards,
____________________
Prof. Jean-Pierre Bucher
Directeur de l'Ecole Doctorale de Physique et Chimie-Physique
IPCMS
23 rue du Loess, BP 43
67034 Strasbourg Cedex 2, France
Telephone : +33 388 10 70 96
e-mail : [email protected]
Poste ingénieur de recherche ou post-doc
Laboratoire d'Excellence en Recherche sur le Médicament et l'Innovation
Thérapeutique (LERMIT)
Institut de Biologie et de Technologie de Saclay (IBiTecS)
Nous recherchons un ingénieur de recherche à l’interfacechimie-biologie au sein du
Laboratoire de Chimie Bioorganique du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies
Alternatives (CEA Saclay, 91). Dans ce projet, vous prendrez part à un programme de
recherche collaboratif et multidisciplinaire (chimie organique, biologie, spectrométrie de
masse…). Votre projet consistera en l’identification des protéines cibles d’un certain nombre
de modulateurs chimiques identifiés au laboratoire après un criblage à haut débit.
Dans ce programme, vos missions seront :
- de préparer des sondes chimiques dérivées de nos inhibiteurs par synthèse organique;
- de purifier et caractériser les sondes synthétisées (RMN, masse …);
- de mesurer l’activité biologique de ces sondes (tests cellulaires et/ou enzymatiques) ;
- de réaliser des expériences de biochimie et de protéomique (électrophorèse,
chromatographie d’affinité ; transfert sur membrane, culture cellulaire...) ;
- d’analyser des spectres de masse de peptides protéiques (en collaboration).
Chimie organique, 30% - Biochimie/Protéomique : 70%.
Contrat de 12 mois renouvelable 1 fois. Début du projet, janvier 2013.
Profil:
Vous êtes ingénieur ou docteur en chimie ou biochimie. Une expérience dans le domaine de la
chimie organique est nécessaire. Une expérience complémentaire dans le domaine de la
biochimie et ses techniques est un plus. Autonomie, rigueur, curiosité et faculté d'adaptation
dans une équipe pluridisciplinaire sont des qualités qui vous permettront de mener
efficacement ce programme de recherche.
Merci d’envoyer un CV, un résumé de vos travaux scientifiques (2 pages) et les noms et
adresses électroniques d’au moins 1référent à [email protected]
avant le 10novembre 2012
Objet : PhD Position available in Florence
Post Doctoral Research Position available. Starting date Spring 2013 (36 months), deadline for
application November 30.
The project is part of the Marie Curie ITN "SUSPHOS", "Sustainable Phosphorus Chemistry " (see the
enclosed announcement), within the RFP-7.
The project will be aimed at the synthesis of transition metal complexes incorporating fragments or
units derived from the reaction of metal precursors with white phosphorus- Hopefully, the target of
this chemistry will be the development of a catalytic functionalization of this important molecule to
produce organophosphorus derivatives. The ideal candidate should have experience in
organometallic chemistry of early and late transition metals, manipulation of air sensitive
organometallic compounds. Preference will be given to those with a background in synthetic
organometallic chemistry, coordination chemistry, homogeneous catalysis and multinuclear NMR
spectroscopy. The place of work will be at ICCOM - CNR, Sesto Fiorentino (Florence), Italy
(www.iccom.cnr.it) in the brand new building inside the Science Campus of the University of Florence
(www.fi.cnr.it).The project will be directed by Dr. Maurizio Peruzzini and supervised by Dr. Maria
Caporali.
Application should be submitted by e-mail to:
Dr. MARIA CAPORALI (Scientist in charge)
and
Dr. SERENA ORSI (Project management)
ICCOM CNR (Istituto di Chimica dei Composti Organometallici),
Via Madonna del Piano, 50019 Sesto Fiorentino, Firenze, Italy.
Phone +39-055-5225279 (Dr. Serena Orsi);
Phone +39-055-5225249 (Dr. Maria Caporali);
fax +39-055-5225203;
e-mail: [email protected]; [email protected] (cc to [email protected])
Cost of living in the Florence/Sesto Fiorentino Area
Accommodation:
- self contained furnished flat, Florence or Sesto, average 800 /month excl. bills
- furnished room in a shared flat, from 3 to 4 people, Florence or Sesto, range 300-500 /month excl.
bills depending on area.
A number of hostels allow temporary accommodation
Other living expenses around 400 /month.
Research Director
ICCOM CNR
Via Madonna del Piano, 10
50019 Sesto Fiorentino (FI), Italy
phone +39 055 5225 289
fax
+39 055 5225 203
mobile +39 328 8163836
e-mail: [email protected]
web page: http://www.iccom.cnr.it/peruzzini/
De : David K Smith <[email protected]>
Objet : Marie Curie ITN studentships in York
Date : 6 novembre 2012 13:34:49 UTC+01:00
Hello to my European (and some UK) friends!
I hope this finds you well.
I am advertising a PhD studentship in supramolecular chemisry and soft materials (see below) to
start any time before April 2013 as part of Marie-Curie SMART-NET (http://www.smartnet4u.org).
This is a very well-funded position and offers a great opportunity for any non-UK students. There will
also be a second studentship to start in October 2013.
I would be very grateful if you could forward the details to any undergraduate or masters students,
or perhaps any who recently left your groups, who may be interested in either of these positions.
The April position needs to be filled as soon as possible.
Best regards
Dave
PhD student in supramolecular chemistry and soft materials
Location: University of York, York, UK
Project title: Multi-Component ‘Smart’ Hybrid Nanogels
Multi-component materials have great potential in soft matter science. It is possible to envisage systems
in which different molecular-scale components each assemble into nanoscale architectures which play
different active roles in the overall material. Your project will therefore explore the self-assembly of
orthogonal components, which have differential activities and reactivities. In this way, you will develop
hybrid nanoscale materials in which each component is able to assemble in a controlled, organised
manner, and play a different active role. Such materials have potential applications in generating
nanomaterials with unique optical and electronic properties, or systems with embedded reactive
nanoscale fibres. This is a highly collaborative venture as part of SMART-NET and you can expect to
spend time with academic partners in the Netherlands and Italy exploring synthetic and theoretical
aspects of these materials, as well as at a major chemical company gaining industrial experience of high
throughput approaches to materials.
Contact: Prof. David K. Smith, [email protected]
Prof. David K. Smith
Department of Chemistry
University of York
Heslington – York - YO10 5DD
UK
NEW TEL: +44(0)1904 324181
Fax: +44(0)1904 322516
Personal webpages:
http://www.york.ac.uk/chemistry/staff/academic/o-s/dsmith/
http://www-users.york.ac.uk/%7Edks3/
Check out my chemistry channel on YouTube:
http://www.youtube.com/ProfessorDaveatYork
OFFRE DE STAGE POST-DOCTORAL
The team “Synthesis of biologically-relevant compounds” (team website) located at the
University Paris Descartes (in the center of Paris, France) is currently looking for a post-doctoral
research fellow to work on the development of synthetic methodologies related to Cu-catalyzed
chemoselective arylation of heterocycles and their application towards the synthesis of
biologically-relevant molecular tools.
The project is funded by ANR, the major French research funding agency, and relies on a
collaborative work with biologists (Necker Hospital, Paris) and computational chemists
(University Paris Diderot). The research work will be carried out at Paris Descartes, for a 24
months period, and will ideally start in January 2013.
The laboratory LCBPT (laboratory website) is a multidisciplinary institute of more than 80
researchers, technicians, engineers and students working at the chemistry-biology interface.
The successful candidate will evolve in a very favorable environment, as the laboratory owns the
full equipment for the synthesis and characterization molecules: NMR, mass spectrometry and
RPE platforms, GC and HPLC chains, ...
A strong background in practical organic synthesis is highly desirable, and an experience in
organometallic catalytic processes would be appreciated. Good English writing (drafting a
paper) and oral presentation skills are essential.
Applications should include a curriculum vitae, a list of publications, a research summary, and
the name and contacts of at least two referees. To apply to this position, for a job description or
any informal enquiries, please contact both Dr Patricia Busca ([email protected])
and Pr Guillaume Prestat ([email protected]).
SOCIETE FRANCAISE
DE PHYSIQUE
Section Locale
ALSACE
Conférence
Agnès ACKER
Observatoire et Université de Strasbourg
Mercredi 14 novembre 2012 à 17h30
Amphithéâtre Fresnel de l'UFR de Physique et Ingénierie
3, rue de l'Université 67000 STRASBOURG
La mort sublime des étoiles
Nébuleuse planétaire Helix - Image en infrarouge lointain - HERSCHEL-ESA
La matière interstellaire, formée de gaz brillants et poussières sombres, est en constante
interaction avec les étoiles qui s'y forment et qui l'enrichissent lors de leur mort, initiant ainsi
des renaissances.
Mal-nommées devenues célèbres, les nébuleuses planétaires sont détectables à de très grandes
distances grâce à leurs brillantes émissions : environ 3 000 NP sont connues à ce jour dans la
Voie Lactée (en particulier grâce au projet MASH), et plus de 10 000 dans les autres galaxies.
Leur spectre dévoile les paramètres du plasma nébulaire et de l’étoile centrale, propriétés
résultant d’une histoire très brève et très complexe, qui conduit à une morphologie très souvent
bipolaire, impliquant probablement une binarité des noyaux ?
Avant la conférence, à 17h : thé, café et petits gâteaux

L`innovation en Inde - Institut Charles Sadron

Transcription

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