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Questions et Reponses AVANT PROPOS et PREFACE Questions et Réponses est publié par la Waldenstrom’s Macroglobulinemia Foundation (IWMF), une organisation à but non lucratif fondée en 1994 par Arnold Smokler. L'IWMF a été créée pour promouvoir la recherche médicale sur la Macroglobulinémie de Waldenström et fournir un soutien aux patients, à leurs familles et au personnel soignant. Des contributions - déductibles des impôts aux E.U - sont bienvenues et appréciées. L’information sur la façon d'entrer en contact avec l'IWMF figure en dernière page de ce document. Questions et Réponses a été initialement publié en août 2003. Marie Ann Foote, PhD, a aidé à l'écriture du manuscrit original. L'IWMF exprime sa reconnaissance à David Agus, MD, Morie Gertz, MD, Robert Kyle, MD et Alan Saven, MD, pour leur critique attentive du manuscrit original. Cette plaquette a été révisée en 2010 par Suzanne Herms et Guy Sherwood, MD, et revue par Robert Kyle, MD. La traduction française a été effectuée par Nicole Bastin et Jean-Claude Fayer (Association Waldenström France). Ils adressent l’un et l’autre leurs remerciements au Docteur Guy Sherwood, membre du Conseil d’Administration de l’IWMF, qui a bien voulu en assurer la relecture finale. 2 TABLE DES MATIÈRES Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------4 Qu’est-ce que la macroglobulinémie de Waldenström ?------------------------------------- 4 Quelles sont les cellules du sang ? Comment sont-elles modifiées par la macroglobulinémie de Waldenström ?----------------------------------------------------------4 Quelle est la prévalence de la macroglobulinémie de Waldenström ?-------------------- 6 Quel est le pronostic de la macroglobulinémie de Waldenström ?-------------------------6 Y a-t-il des facteurs de risques associés à la macroglobulinémie de Waldenström ?---6 Quels sont les signes et les symptômes ?---------------------------------------------------------7 Comment la macroglobulinémie de Waldenström est-elle diagnostiquée et suivie ?---8 Comment la macroglobulinémie de Waldenström est-elle traitée? -----------------------10 Qu’appelle-t-on expérimentation clinique ? En existe-t-il pour la macroglobulinémie de Waldenström ? ----------------------------------------------------------14 Voit-on apparaître des thérapies émergentes ?------------------------------------------------15 Quelles autres ressources sont disponibles ? ---------------------------------------------------16 Glossaire -----------------------------------------------------------------------------------------------19 Références bibliographiques ----------------------------------------------------------------------23 3 INTRODUCTION Questions et Réponses a été conçu pour répondre aux questions habituelles que se posent les personnes qui ont cette maladie, leurs familles, leurs amis ou autres. Ceux qui ont été diagnostiqués récemment peuvent souhaiter lire cette plaquette du commencement à la fin, tandis que ceux qui sont plus familiarisés avec la maladie peuvent se concentrer sur une question spécifique. La réponse aux questions concernant cette maladie exige l'utilisation de termes qui peuvent ne pas être familiers à certains lecteurs. Les termes liés à la MW sont mis en italique la première fois qu'ils sont utilisés et on trouvera leur définition dans le glossaire qui figure à la fin de ce livret. Si les lecteurs ont d'autres questions pour lesquelles ils n’ont pas trouvé la réponse dans ce livret ou s’ils cherchent des explications plus approfondies sur un sujet particulier, on leur recommande de poser ces questions à un professionnel de santé. QU’EST-CE QUE LA MACROGLOBULINÉMIE DE WALDENSTRÖM : La macroglobulinémie de Waldenström (MW) est un cancer rare des globules blancs du sang défini par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS - en anglais WHO : World Health Organization) et la Classification Européenne et Américaine du lymphome, (en anglais REAL : Revised European American Lymphoma) comme un Lymphome lymphoplasmocytaire, un type de lymphome non-Hodgkinien. Elle est souvent comparée à d'autres cancers des globules blancs, particulièrement la leucémie lymphoïde chronique et le myélome multiple. Une caractéristique définissant la maladie est la présence d’une protéine immunoglobuline IgM élevée, également dénommée paraprotéine IgM ou IgM monoclonale. Le Dr. Jan Gosta Waldenström fut le premier à décrire la maladie qui porte son nom en 1944. Il décrivit l’état de deux patients qui présentaient des saignements de nez, de la bouche et de la rétine. Ils avaient également des ganglions augmentés de volume et des examens de laboratoires anormaux, notamment une hémoglobine basse, des plaquettes diminuées et une protéine inconnue élevée qui devait être identifiée postérieurement comme la « grande » (macro) immunoglobuline M. QUELLES CELLULES Y A-T-IL DANS LE SANG ? COMMENT SONT-ELLES MODIFIEES PAR LA MACROGLOBULINEMIE DE WALDENSTRÖM ? Pour comprendre cette maladie rare, il faut connaître les cellules du sang, qui sont résumées brièvement dans cette section. On trouvera plus d’information sur le sang, ses composantes et les analyses de sang, dans "Les tests sanguins” par Barb Hauser et "Immunoglobulines" par Guy Sherwood, MD, disponibles sur le site web d’IWMF http://www.iwmf.com/French/Publications.htm Le sang est composé d’une partie liquide et d'une partie solide. La partie liquide du sang (le plasma), contient des protéines comme les immunoglobulines, les facteurs de coagulation, les hormones et l’albumine, aussi bien que des électrolytes comme le sodium, le chlore, le potassium, le calcium et le magnésium. Quand les facteurs de coagulations sont enlevés du plasma, le liquide restant est le sérum. La partie solide du sang contient les cellules du sang : les globules rouges (érythrocytes), les globules blancs (leucocytes) et les plaquettes sanguines (thrombocytes). Les différentes cellules du sang ont des fonctions différentes. Les globules rouges livrent l’oxygène des poumons aux autres parties du corps. L'hémoglobine est une grande protéine contenant du fer qui se trouve dans les globules rouges. C’est la molécule transporteur d’oxygène. Les plaquettes sanguines aident le sang à coaguler. Quand un vaisseau sanguin est rompu, les plaquettes s’accrochent à la surface du vaisseau endommagé, elles s’agglomèrent en bloc et arrêtent le saignement. Les globules rouges et les plaquettes sont trouvés essentiellement dans le sang, tandis que certains leucocytes sont trouvés non seulement dans le sang, mais aussi dans d'autres tissus de corps. La fonction principale de tous les leucocytes est d’éliminer du corps les substances étrangères comme les bactéries et les champignons. Les différents types de leucocytes sont les suivants : neutrophiles, éosinophiles, basophiles, monocytes, macrophages, lymphocytes T, cellules tueuses NK et lymphocytes B. Globules rouges, plaquettes sanguines et leucocytes se développent à partir d’une cellule sanguine primitive appelée cellule souche hématopoïétique. Ces cellules souches sont uniques parce qu’elles sont également capables de produire d’autres cellules souches hématopoïétiques. 4 Le processus de développement des cellules sanguines, appelé hématopoïèse, est illustré dans la Figure 1. L’hématopoïèse s’effectue essentiellement dans la moelle osseuse, un tissu spongieux situé à l'intérieur des os. L’hématopoïèse s’effectue dans tous les os à la naissance. A l'âge adulte, cependant, elle n’est plus effective que dans les vertèbres, clavicules, côtes, sternum, bassin et os longs (fémur et humérus). Fig 1 : Hématopoïèse, le processus de différentiation des cellules du sang Normalement, les lymphocytes B se transforment en plasmocytes, comme indiqué dans la Figure 2. Le rôle des plasmocytes est de sécréter des immunoglobulines qui sont des protéines appelés également anticorps et qui sont produites quand une substance étrangère, ou antigène, est détectée dans l’organisme. Les immunoglobulines couvrent la substance étrangère, une bactérie par exemple, de telle sorte que d’autres types de leucocytes puissent l’éliminer. Cinq classes d’immunoglobulines ont été identifiées, IgA, IgD, IgE, IgG et IgM. Figure 2. Développement des plasmocytes. Dans la MW, les lymphocytes B malins ne se développent pas normalement en plasmocytes mais en un type de cellule cancéreuse appelée cellule lymphoplasmocytaire. Ces cellules envahissent la moelle osseuse et d’autres 5 organes lymphoïdes comme la rate et les ganglions lymphatiques, et elles produisent et rejettent dans le sang des quantités importantes d’IgM. Cette augmentation de l'IgM peut provoquer un épaississement du sang (l'hyperviscosité). QUELLE EST LA PREVALENCE DE LA MACROGLOBULINÉMIE DE WALDENSTRÖM ? La MW est un cancer rare. L’analyse des nouveaux cancers relevés aux Etats-Unis montre que les cancers hématologiques comme les leucémies, lymphomes et myélome multiple représentent environ 10 % de tous les nouveaux cancers et la MW ne représente que 1,4% des cancers hématologiques ou 0,1% de tous les cancers. Ces chiffres représentent approximativement 1.500 personnes diagnostiquées chaque année aux Etats-Unis avec cette maladie. En comparaison, le cancer du poumon représente 15%, le cancer du sein 13%, le cancer de la prostate 13% et le cancer du colon et du rectum 10%, de tous les nouveaux cancers diagnostiqués.1 En France, l’incidence globale de la MW est de 2,5 personnes/par million d’habitants/par an. Elle représente 2% de toutes les tumeurs hématologiques. http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=33226 QUEL EST LE PRONOSTIC DE LA MACROGLOBULINÉMIE DE WALDENSTRÖM ? Le pronostic est variable. Bien que la survie médiane ait été annoncée autrefois comme étant de 5-7 ans, le temps de survie a augmenté considérablement en raison des meilleurs traitements et beaucoup de patients vivent maintenant plus de 20 ans. Plusieurs études ont essayé de déterminer des caractéristiques ou des facteurs pronostiques qui affectent la sévérité de maladie. La plus récente était une étude internationale qui a élaboré un Index IPSS pour la macroglobulinémie de Waldenström (ISSWM, International Prognostic Scoring System for Waldenstrom’s Macroglobulinemia). Cette étude n’incluait pas de patients asymptomatiques non encore traités. Cinq facteurs défavorables pour la durée de survie ont été identifiés : - l'âge avancé (> 65 ans), - l'hémoglobine, quand son niveau est inférieur ou égal à 11.5 g/L, - les plaquettes sanguines quand leur nombre est inférieur ou égal à 100 x 109/L, - la microglobuline beta-2 si elle est supérieure à 3mg/L et - l’immunoglobuline sérique IgM quand sa concentration est supérieure à 70g/L. Suivant que ces facteurs étaient présents ou non, au départ du premier traitement, les patients ont pu être classés en trois groupes : - les patients avec un risque faible n’avaient pas plus d’un facteur défavorable et étaient âgés au plus de 65 ans. Ces patients avaient 87% de chances de survivre plus de 5 ans. - les patients de risque intermédiaire avaient deux facteurs défavorables ou étaient âgés de plus de 65 ans et leur chance de survie à plus de 5 ans était de 68%. - les patients à haut risque avaient trois facteurs défavorables ou plus et leur chance de survie à plus de 5 ans était de 36%.3 Y A-T-IL DES FACTEURS DE RISQUE ASSOCIES AU DEVELOPPEMENT DE LA MACROGLOBULINEMIE DE WALDENSTRÖM? Un facteur de risque est un élément qui augmente les chances de développer une maladie. Les seuls facteurs de risque qui ont été identifiés pour la MW sont : le sexe masculin, l’âge, la race blanche et un diagnostic de gammapathie monoclonale de signification indéterminée (GMSI) (en anglais MGUS) avec IgM. Le risque est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, l’incidence annuelle, corrigée par l’âge, fait apparaître une incidence deux fois plus élevée pour les hommes que pour les femmes.4,5,6 L'incidence de la maladie est plus élevée aussi chez les gens les plus âgés. L'âge médian au diagnostic est de 62 ans, bien qu’on ait rapporté des cas chez des jeunes de 18 ans. L’incidence annuelle augmente de façon 6 significative avec l'âge.6 La race semble aussi être un facteur de risque : l’incidence est plus forte chez les Blancs que chez les Noirs.4,5 On ne dispose pas d’éléments fiables concernant les autres races. Les personnes qui ont une GMSI (MGUS) à IgM ont un risque accru de développer la MW. Dans une étude à long terme de MGUS à IgM, l'incidence de progression vers la MW et d’autres affections lymphoïdes malignes était de 10% par an à échéance de 5ans, de 18 % à 10 ans et 24 % à 15 ans.7 Plusieurs rapports suggèrent une liaison entre la MW et des facteurs génétiques, environnementaux et viraux. Des recherches ont permis de mettre en évidence un facteur de sensibilité familial qui est plus significatif dans la MW que pour les autres affections malignes des lymphocytes B.8 Certains éléments rattachent la maladie à la disparition d’une partie du chromosome 6, bien que cette anomalie ne soit pas présente dans tous les cas.9 Des facteurs exogènes comme l’exposition à des irradiations, l’exposition professionnelle au cuir, au caoutchouc, aux peintures et aux teintures ont aussi été mis en cause dans différentes études, tout comme des facteurs viraux tels que l’hépatite C et le virus herpès humain.8.2,10,11,12 Toutefois pour aucun de ces facteurs on n’a pu apporter la preuve qu’il augmentait significativement le risque. QUELS SONT LES SIGNES ET LES SYMPTÔMES ? Les personnes qui ont une MW peuvent présenter une grande variété de signes et des symptômes dont le plus habituel est la fatigue, bien que beaucoup de patients ne présentent aucun symptôme. D’autres signes ou symptômes sont énumérés dans le Tableau 1. La plupart d'entre ceux-ci sont attribuables aux cellules cancéreuses qui remplacent les cellules normales dans la moelle osseuse et sécrètent les quantités accrues d'IgM. Saignements anormaux des gencives ou du nez Diminution du nombre des globules rouges Augmentation de volume du foie Augmentation du volume des ganglions Augmentation du volume de la rate Fatigue Augmentation de la concentration d’IgM Symptômes neurologiques Troubles visuels Faiblesse Perte de poids Sueurs nocturnes Tableau 1. Signes habituels et symptômes dans la Macroglobulinémie de Waldenström Certaines caractéristiques propres à la MW sont rencontrées dans certains cas, mais pas chez tous les patients MW. Celles-ci incluent : le syndrome d'hyperviscosité, la neuropathie périphérique, la cryoglobulinémie, la maladie des agglutinines froides et l’amylose. Le syndrome d'hyperviscosité survient approximativement chez 10-30 % de patients2 suite à l’augmentation de la concentration de l’IgM, qui aboutit aussi en fin de compte à accroître le volume du plasma. Les molécules d’IgM sont aussi de grandes molécules et elles contribuent à augmenter la viscosité du sang. Les signes et symptômes de l’hyperviscosité incluent : des saignements chroniques du nez et des gencives, et moins souvent du système gastro-intestinal ; des maux de tête, des acouphènes, des vertiges, une diminution de l’audition ; l’apparition de taches ou une perte de la vision , des veines dilatées, en forme de saucisses. Dans les cas sévères, somnolence, stupeur, coma et arrêt du cœur peuvent aussi se produire. Les symptômes d'hyperviscosité surviennent plus généralement lorsque la concentration en IgM dépasse 50g/L ; cependant de telles concentrations ne sont pas toujours associées à l’hyperviscosité. La neuropathie périphérique (NP) est une complication qu’on mentionne habituellement dans la MW. Son incidence varie, mais elle est habituellement de 20 à 30 %. Les manifestations cliniques de la NP sont généralement sensorielles, elle donne des sensations anormales (paresthésies) brûlures, piqûres, démangeaisons, fourmillements ou engourdissement, qu’on remarque habituellement en premier lieu dans les pieds. Les paresthésies sont symétriques, affectant également les deux pieds et progressant lentement vers la partie supérieure des jambes, les mains et les bras. La force musculaire est souvent normale. Dans la MW, la neuropathie périphérique est généralement causée par l’agression d’anticorps spécifiques sur l’enveloppe du nerf (la myéline) par l’IgM circulante, entraînant un dysfonctionnement du nerf.13 Les symptômes peuvent être réduits avec gabapentin (Neurontin), pregabalin (Lyrica), amitriptyline (Elavil), des drogues opiacées ou autres. Ces traitements masquent les symptômes mais ne ralentissent pas la progression de la NP. Le traitement de la neuropathie liée à l’IgM vise à réduire l’IgM circulante, habituellement par la plasmaphérèse ou par une thérapie basée sur le Rituximab, les détails concernant ces deux traitements figurent un peu plus loin dans cette plaquette dans le chapitre : « Comment la MW est-elle traitée ? » 7 La cryoglobulinémie (souvent appelée « cryo ») signifie littéralement "anticorps froid dans le sang » et se réfère aux propriétés physiques et chimiques des anticorps impliqués. Les cryoglobulines précipitent à des températures inférieures à la température de corps et se re-dissolvent ensuite en se réchauffant. La cryoglobulinémie est souvent d’origine inconnue, mais elle est parfois associée à une maladie sous-jacente comme la MW. Le plus souvent, le type de cryo associé à la WM ne cause pas de symptômes tant que la concentration de l’anticorps n’atteint pas un certain niveau ; à partir de là il peut déclencher divers symptômes parce que l’anticorps précipité peut obstruer physiquement les petits vaisseaux. Ces symptômes peuvent se manifester sous forme d’un bleuissement des mains et des pieds à cause du froid, un phénomène de Raynaud (doigts et orteils blancs et insensibles à cause du froid), purpura (marques pourpres sur la peau), saignements, ulcères et gangrène aux doigts et aux orteils. Il est important que les patients MW soient testés dès le diagnostic pour la cryo, car celle-ci peut non seulement compliquer le traitement mais elle peut aussi fausser le résultat des autres examens de laboratoire. La maladie des agglutinines froides est parfois confondue avec la cryoglobulinémie parce que les deux états impliquent des anticorps (généralement de type IgM) qui réagissent à basse température. Cependant, les anticorps responsables de la maladie des agglutinines froides sont spécifiquement ciblés contre des protéines (antigènes) qui se trouvent sur les globules rouges de l’individu. C’est cette caractéristique qui est responsable d’une des principales manifestations de la maladie des agglutinines froides : l’anémie hémolytique. Les agglutinines froides sont présentes naturellement chez nombre de personnes mais à des niveaux faibles qui causent rarement des problèmes. Des concentrations élevées peuvent causer une anémie parce que les globules rouges du sang sont détruits plus rapidement que la moelle osseuse ne peut les remplacer. Les signes cliniques et les symptômes de la maladie des agglutinines froides varient selon la sévérité de la maladie. Ceux-ci peuvent inclure le phénomène de Raynaud, des doigts et orteils douloureux, l’anémie, la fatigue, l’essoufflement, la jaunisse et des urines foncées à cause de la présence d'hémoglobine. Quelques-uns des symptômes, comme le phénomène de Raynaud sont similaires à ceux de la cryoglobulinémie, parce que dans les deux cas la circulation peut être affectée. Toutefois, l’anémie hémolytique n’est en aucun cas, une conséquence de la cryoglobulinémie. L’Amylose est un groupe de maladies causées par l’accumulation d’une protéine anormale appelée amyloïde, dans divers tissus et organes du corps. La protéine amyloïde forme des fibres anormales qui peuvent nuire à certains tissus ou organes ou compromettre leur fonctionnement normal. La protéine peut se déposer dans un secteur localisé ou être systémique (concerner tout le corps). Les tissus et organes les plus souvent impliqués sont : les reins, le cœur, le système gastro-intestinal, les nerfs périphériques et le foie. Les symptômes peuvent être très variés suivant les tissus ou les organes où se dépose la protéine anormale. Les signes cliniques et les symptômes de l’amylose peuvent être peu spécifiques, comme une faiblesse, de la fatigue, une perte de poids, l’essoufflement, des sensations anormales dans les pieds, l’augmentation de volume du foie ou de la rate, des hématomes, de l’anémie. Des signes et des symptômes plus spécifiques peuvent comporter : un œdème des extrémités, l’augmentation du volume de la langue, le syndrome du canal carpien, une malabsorption alimentaire, un épaississement de la peau, une insuffisance cardiaque congestive ou une insuffisance rénale non expliquée. Le rein, le système gastro-intestinal, l’oeil ou la peau peuvent être concernés par l’amylose. Les lésions osseuses sont peu fréquentes et rapportées dans moins de 5% des cas.2 Le rein est assez fréquemment concerné. Dans de rares cas, des tumeurs avec des cellules identiques aux cellules MW peuvent être rencontrées dans d’autres parties du corps : colonne vertébrale, sein, extrémités, palais etc. Une autre complication peu fréquente de la MW est le syndrome de Bing-Neel, qui se manifeste lors d’une infiltration du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) par des cellules MW et/ou un dépôt d’IgM, aussi bien que par une hyperviscosité. Les complications du syndrome de Bing-Neel peuvent inclure une détérioration mentale, de la confusion, des perturbations visuelles, de l’irritabilité, une modification de la personnalité, des convulsions ou un coma. COMMENT LA MACROGLOBULINEMIE DE WALDENSTRÖM EST-ELLE DIAGNOSTIQUEE ET SURVEILLEE ? Le diagnostic de WM est posé lorsqu’on constate une infiltration de la moelle osseuse par des cellules de lymphome lymphoplasmocytaire ainsi que la présence d’une protéine monoclonale IgM, indépendamment de sa concentration et avec la confirmation d’une analyse immunophénotypique (cytométrie de flux ou immunohistochimie) qui recherche des protéines superficielles spécifiques, appelées marqueurs de différentiation (CD), 8 sur les cellules lymphoplasmocytaires de la moelle osseuse4.Chaque type de cancer, y compris les cancers des lymphocytes B comme la WM, possède son propre schéma d’identification par des marqueurs CD et ce modèle aide à confirmer le diagnostic. Le schéma typique des CD pour la WM est CD19 +, CD20 +, cD5-, cD10-, CD22 +, cD23-, et CD79 + (+ signifie que le marqueur est présent sur la cellule, tandis que – signifie qu’il est absent) bien qu'une certaine variation de ce modèle habituel puisse exister. On obtient ces éléments à partir d’examens en laboratoire, du sang, du sérum et de l’urine, et d’une aspiration ainsi que d’une biopsie de la moelle osseuse. Des examens d’imagerie (radiographies, CT scans et PET scans) du thorax, de l’abdomen, du bassin ou autres peuvent mettre en évidence une augmentation du volume des ganglions, ou de la rate, ou des tumeurs des tissus mous. Le Tableau 2 regroupe les examens de laboratoire habituels qui peuvent être utilisés pour diagnostiquer ou surveiller la MW, avec les valeurs de référence normales, de même qu’un panel d’explorations métaboliques et d’examens hépatiques qui peuvent également être réalisés. Il est important de savoir que les valeurs de référence des laboratoires ne sont pas complètement standardisées au niveau national et peuvent donc varier légèrement d’un laboratoire à l’autre. En général, les patients devraient plutôt prendre en compte la tendance de leurs examens de laboratoire dans la durée. Tous les laboratoires ont un degré inhérent d’imprécision, certains plus que d’autres et dépendent de leur propre série de témoins, des techniques utilisées et de la façon dont ils interprètent la précision des résultats. Si un résultat d’examen de laboratoire est incertain, on doit le recommencer. On trouvera plus d’information sur les examens de laboratoire dans le document Analyses de sang de Barb Hauser14 et dans le livret de l’IWMF intitulé Medical Tests in Waldenstrom’s Macroglobulinemia Including Glossary of Medical Terms Relating to Tests par Guy Sherwood, MD15 Examen de sang Leucocytes (globules blancs) Polynucléaires neutrophiles Polynucléaires éosinophiles Polynucléaires basophiles Lymphocytes Monocytes Hématies (globules rouges) Hémoglobine Hématocrite Plaquettes Vitesse de sédimentation IgM Viscosité du sérum Béta2 microglobuline g = gramme mg = milligramme Unité milliers/mm3 milliers/mm3 milliers/mm3 milliers/mm3 milliers/mm3 milliers/mm3 millions/mm3 g/dL g/dL milliers/mm3 mm/heure g/L n.e mg/L Valeur normale 4 –10 2-7,5 0,04-0,5 0-0,2 1,5-4 0,2-1 4,5-5,5 13-17 37-54 150-500 0-20 0,60-2,80 n.e < 2,5 Anormalité liée à la MW peuvent être diminués peuvent être diminués peuvent être diminués peuvent être diminués normaux ou diminués peuvent être diminués peuvent être diminués peut être diminuée peut être diminué peuvent être diminuées augmentée augmentée peut être augmentée peut être augmentée mm = millimètre mm3 = millimètre cube ne = examen non effectué en France. L = litre dL= décilitre Tableau 2. Examens de laboratoire habituellement utilisés pour diagnostiquer et suivre l’évolution de la Macroglobulinémie de Waldenström Comme indiqué précédemment, une biopsie de moelle osseuse est une exigence absolue pour confirmer le diagnostic de WM. Elle est réalisée en introduisant une aiguille dans un os pour en retirer un fragment d’os et un peu de moelle osseuse, habituellement dans l’os du bassin (crête iliaque). L’analyse de ce prélèvement au microscope montrera la présence de cellules lymphoplasmocytaires caractéristiques de la WM. Cependant, si la biopsie de moelle est un élément essentiel pour le diagnostic, elle n’est généralement pas utilisée pour contrôler l’évolution de la maladie à cause de son caractère invasif, sauf dans des circonstances spéciales comme un protocole d'expérimentation clinique. 9 COMMENT LA MACROGLOBULINEMIE DE WALDENSTROM EST-ELLE TRAITEE ? Il n'y a aucun remède connu pour la MW. Débuter un traitement de façon précoce dans le cours de la maladie quand le patient est asymptomatique ne prolonge pas sa durée de vie ; en conséquence, le traitement est différé jusqu’à l’apparition des symptômes de la maladie. Il arrive que des patients avec un taux élevé d’IgM ou un nombre élevé de cellules lymphoplasmocytaires dans la moelle osseuse (indiqué comme : taux d’infiltration de la moelle osseuse) demeurent stables et continuent à être asymptomatiques pendant une longue période. On dit que ces patients sont en situation « observer et attendre » (en anglais « watch and wait » ou W&W) ce qui signifie que l’état de leur maladie et leur santé sont contrôlés régulièrement pour déceler des changements, parfois pendant des années, avant qu’un quelconque traitement soit entrepris. Parmi les signes et les symptômes qui peuvent exiger le commencement du traitement figurent les éléments suivants: faiblesse, fatigue, fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids, saignements de nez ou des gencives, taches dans la vision, ganglions volumineux, foie ou rate augmentés de volume, hémoglobine inférieure à 10g/dL, nombre de plaquettes sanguines inférieur à 100 000 / µL, hyperviscosité, neuropathie périphérique sévère, amylose et cryoglobulinémie symptomatique ou maladie des agglutinines froides. Les options de traitement disponibles incluent la chimiothérapie; les corticostéroïdes; la thérapie biologique; les médicaments immunomodulateurs ; les inhibiteurs du protéasome ; la radiothérapie ; des techniques chirurgicales ou autres, telle la plasmaphérèse, la splénectomie, la greffe de cellules souches et de nouvelles thérapies émergeantes. La brochure Options de Traitement 16, rédigée principalement à destination des patients est disponible à l’IWMF (version française également). La brochure Revue des thérapies17, écrite pour les médecins et les scientifiques par Morie A. Gertz, MD, est également disponible à l'IWMF, elle passe en revue l’ensemble des options de thérapie. Le succès du traitement choisi est mesuré par le degré de réponse de la maladie à cette thérapie. La maladie « en progression » est caractérisée par une augmentation de l’IgM monoclonale dans le sérum, de 25 % ou plus, confirmée par une deuxième mesure, ou par la progression de signes cliniquement significatifs ou des symptômes. La « maladie stable » est définie comme la réduction, inférieure à 25 %, de l’IgM monoclonale dans le sérum et l’absence d’augmentation de volume des ganglions ou d’un organe tel que le foie ou la rate et sans autre signe clinique significatif ou symptôme. Une « réponse mineure » est une réduction de l’IgM monoclonale sérique égale ou supérieure à 25 %, mais inférieure à 50 % et aucun nouveau signe ou symptôme d’activité de la maladie. Une « réponse partielle » est une réduction de l’IgM monoclonale sérique égale ou supérieure à 50 %, une diminution de 50 % des ganglions ou du volume des organes à l’examen physique ou au CT scan et aucun nouveau signe ou symptôme d’activité de la maladie Une « réponse complète » est caractérisée par la disparition complète, dans le sang et dans les urines de l’IgM monoclonale, l’absence de cellules malignes dans la moelle osseuse, la disparition des ganglions et de l’hypertrophie des organes confirmées par CT scan et aucun signe ou symptôme de maladie. La confirmation de réponse complète doit être vérifiée six semaines plus tard18. Chimiothérapie Une des options les plus courantes utilisée dans le traitement de la MW est la chimiothérapie. Dans le tableau 3 figure la liste des produits habituellement utilisés dans le traitement de la MW. Les deux classes principales de chimiothérapie sont les agents alkylants et les analogues de nucléoside. Les agents alkylants comprennent le chlorambucil, le cyclophosphamide et le melphalan. Les analogues de nucléoside comprennent : fludarabine, cladribine (également appelé 2CdA) et pentostatine. Historiquement le Chlorambucil a été l'agent alkylant le plus fréquemment utilisé dans le traitement de la MW. Le Chlorambucil a donné des réponses mineures et partielles chez 60 à 70 % des patients ; cependant, les réponses complètes sont rares. La réponse à la thérapie chlorambucil est lente et peut prendre plusieurs mois à plus d’un an. Le médicament est administré par voie orale, à dose basse en thérapie quotidienne ou comme thérapie d’impulsion qui consiste à administrer une dose élevée pendant 7 jours qu’on répète toutes les 6 semaines. La durée optimale de la thérapie chlorambucil est inconnue. Habituellement, le traitement est administré jusqu’à atteindre la réduction maximale de l’IgM qui reste stable. Le traitement est repris si des symptômes nécessitent de le faire. 10 Une thérapie de maintenance avec chlorambucil n’est pas recommandée parce que l’administration prolongée du produit est associée à un risque accru de développer des complications telles que la formation anormale ou défectueuse des cellules dans la moelle osseuse (myélodysplasie) ou une leucémie secondaire. Les agents alkylants ont été utilisés dans des combinaisons variées avec d’autres produits comme les analogues de nucléoside, vincristine, doxorubicine, les corticoïdes et/ou Rituximab.. Nom générique (Nom Commercial) chlorambucil (Chloraminophène) cyclophosphamide (Cytoxan) melphalan (Alkeran) fludarabine (Fludara) cladribine (Leustatine) pentostatin (Nipent) Mode d’administration Effets secondaires éventuels Agents alkylants nausées, vomissements, diminution des GB et/ou des Comprimés voie orale plaquettes, éruption cutanée Voie orale ou perfusion nausées, vomissements, diminution des globules blancs et/ou des plaquettes Voie orale ou perfusion diminution des globules blancs et/ou des plaquettes Analogues de nucléoside diminution des globules blancs et/ou des plaquettes, Voie orale ou perfusion fatigue, neurotoxicité, anémie hémolytique Perfusion diminution des globules blancs et/ou des plaquettes, fatigue, neurotoxicité Perfusion nausées, vomissements, éruption cutanée, diminution des globules blancs et/ou des plaquettes, fatigue Tableau 3. Agents de chimiothérapie utilisés dans le traitement de la macroglobulinémie de Waldenström Les analogues de nucléoside comprennent fludarabine, cladribine et pentostatine. Comparés aux agents alkylants, les analogues de nucléoside donnent des taux de réponse de 40-80 % 2, mais avec un début de réponse plus rapide. Donc, fludarabine, cladribine et pentostatine peuvent être le traitement de choix pour les patients qui ont de sérieuses complications et exigent une réponse rapide. Les analogues de nucléoside ont aussi été efficaces chez approximativement 40 % des gens qui avaient une progression de la maladie sous thérapie chlorambucil 19. Un des effets secondaires (effets adverses) les plus courants avec la thérapie par les analogues de nucléoside est la suppression de la production des cellules sanguines par la moelle osseuse. Cet effet secondaire augmente le risque de développer une infection. Habituellement, la production des cellules sanguine reprend après l’arrêt du traitement. Il y a un risque de voir se développer une myélodysplasie ou une leucémie secondaire chez les patients traités avec les analogues de nucléoside. Il peut aussi y avoir une incidence accrue de transformation en lymphome plus agressif après traitement avec ces produits. Si une greffe autologue de cellules souches peut être envisagée pour un patient, son exposition préalable aux analogues de purine nucléoside n’est pas recommandée, à cause de leur effet sur la capacité à se procurer des cellules souches hématopoïétiques. Les analogues de nucléoside sont souvent utilisés dans différentes combinaisons avec d’autres produits comme les agents alkylants, les corticostéroïdes et/ou le rituximab. Les corticostéroïdes Bien que les corticostéroïdes comme prednisone ou dexamethasone soient rarement utilisés seuls dans le traitement de la MW, ils ont été administrés en combinaison avec d'autres thérapies. Les corticostéroïdes ou la combinaison agent alkylant/corticostéroïde peut être bénéfique chez les personnes qui ont déjà, ou qui développent, des complications hématologiques associées à la MW (cryoglobulinémie, maladie des agglutinines froides, thrombocytopénie). Thérapie Biologique Une thérapie biologique est un traitement qui amène le corps à activer son propre système de défense contre la maladie. Les thérapies biologiques pour la MW comprennent : interferon, alemtuzumab et rituximab et sont décrites dans le Tableau 4. L’interferon est une protéine semblable à l'hormone produite par les leucocytes pour aider le système immunitaire à combattre les infections, qui a été couronnée de succès dans le traitement d’un petit nombre de 11 patients2 bien qu’il soit maintenant rarement utilisé. Des études ont montré que la réponse survenait 3 à 6 mois après le début de la maladie. Les effets secondaires habituels sont la fièvre, la somnolence, l’anorexie (manque d’appétit) des douleurs musculaires et articulaires, et l’inhibition de la moelle osseuse. L’interféron était mieux toléré à dose faible. Alemtuzumab (Campath) est une thérapie par anticorps monoclonal qui cible l’antigène CD52 qui est exprimé sur les cellules MW et sur les mastocytes, qu’on rencontre fréquemment associé aux cellules MW dans la moelle osseuse. Certains premiers résultats ont montré que ce traitement pouvait être utile dans la MW, bien que la toxicité soit un problème. Des études complémentaires s’avèrent nécessaires. Rituximab (Rituxan) est une thérapie par anticorps monoclonal ciblée sur l’antigène CD20 qu’on trouve sur beaucoup de cellules lymphoïdes cancéreuses aussi bien que sur des lymphocytes B normaux et qui est efficace dans le traitement de plusieurs types de lymphomes. La thérapie avec rituximab seul a donné 40 à 75% de réponses chez les patients MW, y compris chez ceux qui avaient été précédemment traités avec un agent alkylant ou un analogue de nucléoside20. Rituximab est généralement utilisé maintenant comme traitement de première intention dans la MW, parce qu’il est moins toxique que les agents alkylants ou les analogues de nucléoside ; il a aussi été évalué en combinaison avec ces produits aussi bien qu’avec des thérapies émergeantes. Les effets secondaires les plus caractéristiques surviennent généralement lors de la première injection du produit, au cours de laquelle les patients peuvent présenter des frissons ou de la fièvre. Les injections suivantes produisent généralement des effets moins importants. Si un patient MW avec une IgM élevée et/ou une hyperviscosité choisit d’être traité avec rituximab, son médecin doit être conscient qu’il existe un risque de « flare », qui cause une augmentation rapide mais provisoire de l’IgM, pouvant entraîner potentiellement une hyperviscosité ou d’autres complications associées à l’IgM. Plusieurs études ont suggéré que la maintenance rituximab pourrait prolonger les durées de réponse et même la survie totale chez des patients avec certains lymphomes à lymphocytes B. Bien que les protocoles varient, la maintenance habituelle consiste en une injection unique de rituximab, tous les deux ou trois mois, pendant deux ans ou plus, après la fin de la chimiothérapie initiale. Actuellement, il n’y a aucune étude qui confirme la prolongation des temps de réponse ou de la survie totale. Il existe des anticorps monoclonaux de deuxième ou troisième génération semblables à rituximab, qui ciblent également l’antigène CD20 sur les lymphocytes B. En 2010, quelques-uns d'entre eux, y compris ofatumumab (Arzerra) sont encore en phase d’essai, ou bien ont obtenu récemment l’agrément pour le traitement de certains cancers à lymphocytes B. Reste à savoir s’ils seront plus efficaces que Rituximab ou s’ils auront moins d’effets secondaires au moment de l’injection. Nom générique (Nom commercial) interféron alfa (Roféron, Intron) alemtuzumab (Campath) Forme d’administration Injection rituximab (Rituxan) Perfusion Perfusion ou injection Effets secondaires possibles Symptômes grippaux, fièvre, nausées, vomissements, perte d’appétit, diarrhée, vertiges, chute de la numération globulaire Essoufflement, frissons, rougeurs faciales, fatigue, fièvre, maux de tête, chute de tension, nausées, vomissements, démangeaisons, chute de la numération globulaire Essoufflement, frissons, fatigue, fièvre, maux de tête, rougeurs faciales, chute de tension, nausées, vomissements, démangeaisons Tableau 4. Sélection d’agents biologiques utilisés dans le traitement de la macroglobulinémie de Waldenström Traitements immunomodulateurs Les traitements immunomodulateurs détruisent les cellules tumorales au moyen des quatre mécanismes d’action : - ils privent de ressources les cellules tumorales en interdisant le développement des vaisseaux sanguins qui les alimentent (effet anti-angiogénique) - ils augmentent les propriétés « tumor killing » des lymphocytes T et des cellules tueuses naturelles - ils bloquent certaines interactions entre les cellules tumorales et d’autres cellules de l’environnement de la moelle osseuse et finalement - ils semblent également détruire les cellules tumorales par un mécanisme qui n’est pas encore entièrement compris. 12 Le produit immunomodulateur le mieux connu est la thalidomide, développé à l'origine comme sédatif, dans les années 1950, mais qui fut retiré du marché quand on découvrit qu’il était responsable de malformations congénitales. On découvrit ensuite qu’il était efficace dans le traitement de myélome multiple, une maladie étroitement apparentée à la MW. Il s’est révélé prometteur quand on l’a utilisé en combinaison avec d’autres produits ; mais ses effets secondaires principaux sont la constipation et la neuropathie périphérique. Plus récemment plusieurs produits de type thalidomide ont été développés, comme lenalidomide (Revlimid) et pomalidomide (Actimid). On s'attend à ce qu’ils soient aussi efficaces que thalidomide mais avec des effets secondaires moins importants. Inhibiteurs du Protéasome Bortezomib (Velcade) est le premier d'une nouvelle classe de drogues appelées inhibiteurs du protéasome. Les protéasomes sont de grandes protéines complexes, présentes dans toutes les cellules, qui aident à réguler la croissance et la mort de la cellule. Quand les protéasomes sont inhibés par bortezomib beaucoup de types de cellules cancéreuses, y compris celles communes au lymphome et au myélome multiple, subissent l’apoptose (mort de la cellule).Les cellules normales non-malignes semblent plus capables de tolérer le médicament. Des effets secondaires tels que neuropathie périphérique, suppression temporaire d’activité de la moelle osseuse et constipation ont été observés avec bortézomib. Des essais cliniques utilisant des programmes de dosages modifiés ont réduit très significativement l’incidence de la neuropathie périphérique. Bortezomib a aussi été combiné avec d'autres thérapies comme rituximab, et a procuré alors de meilleures réponses. Carfilzomib est un inhibiteur du protéasome plus récent, actuellement en cours d’évaluation et des inhibiteurs administrés par voie orale sont également en cours de développement. Radiothérapie La radiothérapie a été utilisée dans la MW, essentiellement pour la réduction sélective et ciblée de ganglions volumineux et dans de rares cas de tumeurs se développant dans d’autres parties du corps, l’épine dorsale par exemple. L’irradiation corporelle totale ne fait pas partie des traitements de la MW. Procédures chirurgicales et autres Les procédures qui ont été utilisées pour la MW incluent la plasmaphérèse, la splénectomie et la greffe de cellules souches. La plasmaphérèse nécessite l’extraction du sang, la séparation de la partie liquide (plasma) et son remplacement (habituellement par une solution d’albumine et de chlorure de sodium) puis la réinjection des autres composantes du sang. La plasmaphérèse peut être considérée comme une forme de dialyse dont le but primaire est le « filtrage » » ou l’extraction de l’IgM de la circulation sanguine. La plasmaphérèse est fréquemment utilisée pour réduire les symptômes associés au syndrome d'hyperviscosité. En général, la plasmaphérèse est réalisée juste avant ou simultanément avec une chimiothérapie; cependant, certains patients ont été traités avec succès avec la plasmaphérèse seule, en particulier lorsqu’ils ne peuvent pas supporter des thérapies plus toxiques. Si elle est utilisée seule, la plasmaphérèse doit être répétée fréquemment pour maintenir un taux d’IgM acceptable parce que la procédure n'a aucun effet sur la croissance et la survie des cellules MW. L’ablation chirurgicale de la rate (splénectomie) s’est révélée efficace pour réduire la concentration d’IgM dans quelque cas particuliers, après échec de la chimiothérapie, parce que la rate est une source principale de cellules produisant l’IgM. La splénectomie est envisagée, habituellement, pour soulager les symptômes liées à une rate significativement augmentée de volume et certaines anomalies de la numération globulaire, particulièrement quand les plaquettes sanguines sont diminuées (thrombocytopénie). Les greffes de cellules souches sont réalisables dans la MW. Des données préliminaires suggèrent qu'un plus grand nombre de réponses complètes ont été obtenues avec une greffe de cellules souches qu’avec une chimiothérapie standard, en dépit de sérieux effets secondaires associés à la greffe. La greffe autologue ré-infuse au patient ses propre cellules souches, prélevées avant qu’il ait subi la chimiothérapie à haute dose destinée à détruire les cellules tumorales de sa moelle osseuse. La greffe allogénique de cellules souches utilise les cellules souches d’un donneur familial (le plus souvent) ou celles d’un donneur non apparenté. Un type plus récent de greffe allogénique de cellules souches appelé greffe non-myéloablative, ou mini-allogreffe ne purge pas totalement la moelle des cellules tumorales avant l’infusion des cellules souches ; on espère que les cellules souches du donneur reconnaîtront n’importe quelles 13 cellules tumorales restantes comme étant étrangères et qu’elles les détruiront. La mini-allogreffe est moins toxique que la greffe allogénique habituelle et le temps de récupération est plutôt moins long. Les toxicités principales de la greffe de cellules souches surviennent parce que le système immunitaire du patient est sévèrement diminué pendant la procédure et un certain temps après. Parce qu'une greffe allogénique utilise les cellules souches d’un donneur il existe aussi un risque de graves complications appelé maladie du greffon contre l’hôte (GVHD - graft versus host disease), qui survient quand les cellules immunitaires du donneur considèrent les cellules du receveur (l’hôte) comme étrangères et les attaquent. La maladie du greffon contre l’hôte peut être aiguë ou chronique. Les deux formes apportent avec elles un risque accru d'infections, à cause du processus lui-même ou de son traitement par des médicaments immunosuppresseurs. Alors que l’autogreffe est utilisée plus fréquemment dans la MW, la greffe autologue de cellules souches est habituellement préconisée seulement dans le contexte d’une expérimentation clinique ou dans les cas d’une maladie agressive qui ne répond pas aux autres traitements. Approche de la thérapie Le début du traitement ne devrait pas être basé seulement sur les niveaux d'IgM et les patients asymptomatiques devraient être contrôlés de façon régulière. On doit prendre en compte les caractéristiques individuelles de chaque patient pour choisir un traitement de première intention – ce peut être : une numération globulaire avec des chiffres bas, la nécessité de contrôler rapidement la maladie, l’âge, l’état général du patient et la possibilité qu’il puisse bénéficier dans le futur d’une autogreffe Une thérapie par rituximab seul, peut être le traitement initial préféré pour la plupart des patients avec une MW. Certains patients avec une maladie à faible risque peuvent être des candidats pour rituximab seul ou chlorambucil seul, s’il existe des problèmes de santé associés. La présence d’une numération globulaire basse et les niveaux relativement bas d'IgM peuvent être en faveur de rituximab, tandis qu’une progression lente et un âge plus avancé peuvent inciter à utiliser chlorambucil. Quand le contrôle rapide de la maladie est nécessaire, cyclophosphamide en complément de rituximab ou la combinaison de Rituximab avec un analogue de nucléoside, avec ou sans cyclophosphamide, peuvent aussi se révéler appropriées. Le choix d’une thérapie après rechute dépend aussi de différents facteurs. La réutilisation de la thérapie utilisée en première intention, qu’il s’agisse d’un agent unique ou d’une combinaison, est un choix raisonnable si le patient a obtenu une réponse de 12 mois ou plus. Sinon, l'utilisation d'un agent unique alternatif ou d'une combinaison est recommandée. Il est clair cependant que les thérapies en combinaison avec deux agents ou plus sont plus efficaces que les thérapies par un agent unique. L'utilisation d’une greffe de cellules souches dans la MW exige une évaluation plus approfondie et le choix individuel de chaque patient, en se concentrant plutôt sur des patients qui ont une maladie à haut risque ou sur de jeunes patients ayant une forme agressive de la maladie21. LES ESSAIS OU EXPERIMENTATIONS CLINIQUES: DE QUOI S’AGIT-IL ? EN EXISTE-T-IL POUR LA MACROGLOBULINEMIE DE WALDENSTRÖM? Les expérimentations cliniques sont des études de recherche conçues pour répondre aux questions concernant des maladies et de nouvelles façons pour les traiter. Il existe plusieurs types différents d'expérimentations cliniques disponibles pour le cancer, qui comprennent : le traitement, la prévention, le dépistage et la qualité de vie ou les procédures de soutien. Les essais thérapeutiques sont conçus pour évaluer de nouveaux traitements tels que de nouveaux produits ou de nouvelles combinaisons de produits. Les essais concernant la prévention ont pour but d’évaluer les moyens de diminuer le risque de développer le cancer. Les essais sur le dépistage cherchent la meilleure façon de diagnostiquer le cancer. Enfin les essais concernant la qualité de vie et le soutien identifient les façons d'améliorer le confort et la qualité de vie des patients. Les expérimentations cliniques pour le traitement du cancer se déroulent en quatre phases. Les essais de phase I sont les premiers dans la mise à l'épreuve d'un nouveau traitement pour l’homme. Les chercheurs évaluent les doses qui sont sans danger, la voie par laquelle les nouveaux agents devraient être administrés (voie orale, injection par voie intra-veineuse, injection par voie sous-cutanée ou intra-musculaire) et combien de fois les produits doivent être données au patient. Les chercheurs contrôlent principalement les effets secondaires nocifs. Le dosage de la nouvelle thérapie, ou la technique, est augmenté un peu à la fois. La 14 dose la plus élevée s’accompagnant d’un niveau acceptable d'effets secondaires est jugée appropriée pour continuer l’essai. Les essais de phase I n’incluent d'habitude qu’un nombre limité de patients et sont souvent effectués dans quelques grands centres médicaux universitaires. La phase II de l’essai essaie de déterminer si le nouvel agent ou la nouvelle technique testée est efficace pour un type spécifique de cancer et continue à étudier sa sécurité et son efficacité. La phase III de l’essai compare les résultats du traitement de patients prenant la nouvelle thérapie avec les résultats de patients qui prennent le traitement standard. Les participants sont affectés de façon aléatoire au groupe du traitement standard (appelé aussi traitement de contrôle) ou au groupe du nouveau traitement. Cette méthode, appelée la randomisation, aide à éviter les « biais » et donne l’assurance que des choix humains ou d'autres facteurs n'affectent pas les résultats de l'étude. Dans la plupart des cas, l’essai ne parvient en phase III que s’il s’est révélé prometteur au cours des phases I et II. La phase III d’un essai inclut souvent un grand nombre de participants. La phase IV des essais intervient après qu’un traitement a été approuvé et commercialisé. Le producteur du médicament peut réaliser des études complémentaires pour évaluer les effets secondaires, les risques et les bénéfices au cours d'une période plus longue et sur un plus grand nombre de personnes qu’en phase III d’expérimentation clinique. À cause de la faible population de patients MW, les essais de phase III et IV sont très rares pour cette maladie. Les placebos ou “ pilules de sucre” ne sont pas normalement utilisés dans les essais concernant le cancer. Les détails de l'expérimentation clinique, y compris les avantages, les inconvénients et les effets secondaires possibles concernant le traitement, doivent être compris par le participant avant qu’il ou elle ne s'inscrivent dans une expérimentation clinique. Une personne qui s'est inscrite dans une expérimentation clinique peut se retirer de l’essai à tout moment sans pénalité et sans mettre en danger des options de traitement futures. Les expérimentations cliniques concernant le cancer sont fréquemment modifiées. Un essai sera arrêté après qu’un nombre suffisant de personne aient été recrutées pour répondre à la question qui fait l’objet de la recherche. Les résultats d'un essai clinique peuvent mener à une nouvelle question qui nécessite un nouvel essai. Par exemple, un nouveau produit peut s’avérer prometteur pour traiter une maladie et mérite d’être expérimenté pour une maladie proche. Donc, il est important d'obtenir l'information la plus récente concernant des ressources qui sont régulièrement remises à jour. L'information générale sur les expérimentations cliniques et l'information spécifique sur les expérimentations cliniques qui enrôlent des patients MW peuvent être trouvées sur le site Internat IWMF à www.iwmf.com , sur le site des essais du National Cancer Institute à www.cancer.gov/clinical_trials ou sur le site des National Institutes of Health www.clinicaltrials.gov. Pour la France : sur le site de l’Institut National du Cancer http://www.e-cancer.fr/les-essais-cliniques/registre-des-essais-cliniques Ou sur le portail des maladies rares : http://orphanet.orpha.net/consor/cgi-bin/ResearchTrials.php?lng=FR VOIT-ON APPARAITRE DES THERAPIES EMERGENTES ? Un certain nombre de nouveaux schémas de traitement et thérapies sont actuellement étudiés, dont quelquesuns seront évoqués ici. Reste à savoir comment ceux-ci pourront s’intégrer dans les nouveaux protocoles de traitement de la MW dans l'avenir. La radio-immunothérapie combine un anticorps monoclonal, comme rituximab ou un agent semblable, avec une particule radioactive, appelée radio-isotope. Ces anticorps associés au radio-isotope ciblent les antigènes CD 20 présents sur les lymphocytes B, ils s’y attachent et délivrent une dose d’irradiation aux cellules ciblées. Zevalin et Bexxar sont deux traitements de radioimmunothérapie de ce type. De très bons résultats ont été obtenus en utilisant ces traitements pour certains lymphomes, y compris un nombre significatif de réponses complètes. La difficulté liée à l’utilisation de ces agents est due au fait qu’on ne peut les administrer à des patients qui ont un envahissement médullaire important sans provoquer une suppression significative de la moelle osseuse - les particules radioactives détruisant également les cellules de moelle osseuse normales environnantes. Bendamustine (Treanda) partage les caractéristiques à la fois d'un agent alkylant et d’un analogue de nucléoside. Bien qu'il ait été développé en Allemagne dans les années 1960, il vient seulement d’être approuvé 15 récemment pour l'utilisation dans la leucémie lymphoïde chronique et le lymphome folliculaire qui est résistant au traitement avec rituximab. Il est utilisé pour la MW par quelques investigateurs, principalement en Europe. Il existe différentes voies de signalisation moléculaires dans les lymphocytes B qui peuvent influencer la croissance et la survie de la cellule. Certaines d'entre elles peuvent être sur -ou sous- exprimées dans les cellules malignes et cette expression anormale peut avoir un impact sur le développement et la croissance des cellules malignes. Plusieurs nouveaux agents qui modifient ces voies de signalisation, parmi eux enzastaurin, Everolimus (RAD001), perifosine, oblimersen sodium (Genasense) et certains inhibiteurs des histones déacétylases (HDACs), sont en voie d’expérimentation chez des patients MW. La thérapie vaccinale est actuellement en cours de développement pour d'autres types de lymphomes à lymphocytes B. Ces lymphocytes développent sur leurs surfaces certaines molécules qui les distinguent de cellules saines. Un vaccin est créé spécifiquement pour un patient particulier avec ses propres cellules tumorales et il est conçu pour mobiliser le système immunitaire du patient afin que celui-ci attaque les cellules malignes. Un vaccin est habituellement administré après un traitement choisi pour réduire au minimum la maladie. Le vaccin est administré après une période de repos. Son but est d'empêcher la récidive ou au moins prolonger le temps de réponse. QUELLES AUTRES RESSOURCES SONT DISPONIBLES ? En plus de ce livret, des informations sur la façon de vivre avec un cancer (et plus spécifiquement avec la MW) peuvent être obtenues auprès de plusieurs organismes et sur l'Internet. La liste suivante est un échantillon de ressources disponibles. L'information peut aussi être obtenue auprès des établissements de traitement du cancer et des professionnels de la santé. Organisations Fondation Internationale pour la macroglobulinémie de Waldenström La Fondation Internationale pour la macroglobulinémie de Waldenström (IWMF) est une organisation à but non lucratif fondée en 1994 par Arnold Smokler. L'IWMF fournit de nombreux services aux personnes qui ont une MW, qu’il s’agisse des patients eux-mêmes ou des groupes de soutien des patients, elle diffuse de l’information et encourage la recherche. L'IWMF met l’information à la disposition des membres au moyen de bulletins, livrets, conférences annuelles, enregistrements des conférences et au moyen de l’Internet. L'adhésion à l'IWMF se manifeste par des contributions volontaires qui permettent de financer le fonctionnement administratif, la solidarité et la mise en place par la Fondation de programmes d’éducation. International Waldenstrom’s Macroglobulinemia Foundation 6144 Clark Center Ave. Sarasota, FL 34238 Numéro de téléphone : 941-927-4963 Adresse électronique : [email protected] Adresse Internet : www.iwmf.com Lymphoma Research Foundation La mission de la Fondation pour la recherche sur le lymphome (LRF) est d’éradiquer le lymphome et d’aider les personnes touchées par cette maladie. Lymphoma Research Foundation 8800 Venice Blvd., Suite 207 Los Angeles, CA 90034; and 115 Broadway, 13th Floor New York, NY 10006 Adresse Internet : www.lymphoma.org The Leukemia & Lymphoma Society La mission de la Leukemia & Lymphoma Society (LLS) est de guérir la leucémie, le lymphome et le myélome et d’améliorer les vies de patients et leurs familles. 16 The Leukemia & Lymphoma Society 1311 Mamaroneck Avenue, Suite 310 White Plains, NY 10605 Numéro de Telephone: 800-955-4572 Adresse internet: www.leukemia-lymphoma.org American Cancer Society L’American Cancer Society (ACS) est une organisation communautaire concernant l’ensemble de la nation. L’American Cancer Society fournit l'information sur des cancers spécifiques mais aussi de l’information générale pour faire face à un diagnostic de cancer. L'information est disponible tant pour les patients que pour leurs familles et leurs amis. American Cancer Society 1599 Clifton Road NE Atlanta, GA 30329 Numéro de téléphone : 800-ACS-2345 Adresse Internet : www.cancer.org National Coalition of Cancer Survivorship La Coalition nationale de Survie au Cancer (NCCS) est une organisation de patients qui consacre son activité à procurer des soins de qualité à tous les américains qui ont un cancer. Le NCCS travaille pour des personnes atteintes de n’importe quel cancer et pour leurs familles. Le NCCS fournit des informations pour vivre avec et survivre à un cancer. National Coalition for Cancer Survivorship 1010 Wayne Avenue, Suite 770 Silver Spring, MD 20910 Numéro de téléphone : 888-650-9127 Adresse électronique : [email protected] Adresse Internet : www.canceradvocacy.org National Cancer Institute Le National Cancer Institute (NCI) est une partie des Instituts nationaux de Santé. Le NCI est l'agence principale du gouvernement fédéral américain pour la recherche en cancérologie et la formation. Le National Cancer Institute fournit l'information sur de nombreux sujets, y compris les types spécifiques de cancer, la prévention du cancer, la prédisposition génétique au cancer et la façon d’affronter le cancer. NCI Public Inquiries Office 6116 Executive Boulevard Room 3036A, MSC8322 Bethesda, MD 20892-8322 Numéro de téléphone : 800-422-6237 Adresse Internet : www.cancer.gov Canadian Cancer Society La Société Canadienne du Cancer est une organisation communautaire de bénévoles dont la mission est l’éradication du cancer et l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens qui vivent avec un cancer. Canadian Cancer Society National Office Suite 200, 10 Alcorn Ave. Toronto, Ontario M4V 3B1 Numéro de téléphone : 416-961-7223 Adresse Internet : www.cancer.ca European CanCer Organization L'Organisation du Cancer européenne (ECCO) est un organisme de coordination qui fait campagne sur des questions politiques telles que l'accès équitable au traitement et organise une série bisannuelle de congrès pour les chercheurs sur le cancer et les professionnels de la santé. 17 ECCO - Organisation Européenne du Cancer Avenue E. Mounier 83 B-1200 Bruxelles Belgique Numéro de téléphone : +32 2775 02 01 Adresse Internet : www.ecco-org.eu The Cancer Council Australia Le Conseil du Cancer d'Australie est une organisation nationale, à but non lucratif, qui aspire à promouvoir des politiques de contrôle du cancer et réduire l’importance des maladies causées par le cancer en Australie. Cancer Council Australia GPO Box 4708, Sydney NSW 2001 Level 1, 120 Chalmers St. Surry Hills NSW 2010 Numéro de téléphone: +61 2 8063 4100 Adresse Internet: www.cancer.org.au En France L’Institut National du Cancer Groupement d’intérêt public chargé de coordonner la recherche scientifique et la lutte contre le cancer. Il met à la disposition des personnes malades, de leurs proches et de toute personne, des informations de référence sur les différents types de cancers, les traitements et la vie pendant et après la maladie. Institut National du Cancer 52, avenue A. Morizet 92513 Boulogne Billancourt Cedex Ligne téléphonique CancerInfo :0810 810 821 Adresse Internet : www.e-cancer.fr Orphanet Créé en 1997 par la Direction générale de la Santé et l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et financé pour son encyclopédie par la Commission Européenne, Orphanet est un serveur d’information sur les maladies rares et les médicaments orphelins. Son but est de contribuer à améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement des maladies rares. INSERM SC 11 102, rue Didot 75014 Paris Numéro de téléphone : +33 (0)1 56 53 81 37 Adresse Internet : www.orpha.net/consor/www/cgi-bin/index.php?lng=FR Sites Web d'Internet www.cancerindex.org - Ce site a été créé en 1996 et fournit une liste d'adresses de sites-clés pour les personnes qui ont un cancer, ainsi que pour les familles et le personnel soignant. Il fournit aussi de l'information pour les professionnels de santé, les scientifiques et toutes personnes intéressées par l'étude du cancer. www.nlm.nih.gov - Le site de la National Library of Medicine fournit l'accès aux divers types d'information de santé tant pour des professionnels de la santé que pour les usagers. Son service PubMed contient des références et des résumés de journaux biomédicaux où on peut y rechercher l’information sur des maladies spécifiques et des traitements. Son service Medline Plus propose une excellente information sur la santé pour les consommateurs. 18 www.cancer.gov/clinical_trials et www.clinicaltrials.gov - Ces deux sites fournissent l'information générale et spécifique sur les expérimentations cliniques. On peut rechercher sur ces deux sites des expérimentations cliniques qui recrutent actuellement des personnes avec une MW. En France http://inst-cancer.net/cancer-info L'Institut national du cancer met à la disposition des personnes malades, de leurs proches, et plus largement de toutes personnes concernées, des informations de référence, validées et mises à jour régulièrement sur les différents types de cancers, les traitements, et la vie pendant et après la maladie. http://www.orpha.net/consor/www/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=FR Orphanet offre des services gratuits en libre accès aux malades et à leur entourage, aux professionnels de santé, chercheurs, industriels, gestionnaires et décideurs politiques ; Orphanet est constitué d’une encyclopédie en ligne écrite par des experts et d’un répertoire des services spécialisés à destination des malades et des professionnels. Ce répertoire inclut des informations sur les consultations expertes, les laboratoires de diagnostic, les projets de recherches et les associations de malades. GLOSSAIRE Agent alkylant - un composant de chimiothérapie comme le chlorambucil ou le cyclophosphamide, qui endommage l'ADN et bloque la division cellulaire. Albumine - la protéine la plus abondante dans le plasma, elle est produite dans le foie et elle est importante pour réguler le volume du sang et transporter des molécules comme les hormones, les acides gras, le calcium et certains traitements. Amylose - un groupe de maladies causées par l’accumulation d'une protéine anormale, appelée protéine amyloïde, dans différents tissus et organes du corps. La protéine amyloïde forme des fibres anormales qui peuvent nuire à certains tissus et organes ou compromettre leur fonctionnement normal. Analogue de nucléoside - partie d'une classe plus large de médicaments anti-cancer nommés antimétabolites, qui agissent spécifiquement sur les cellules en cours de prolifération; aussi appelés analogues de purine. Analyse immunophénotypique - une méthode pour classer les lymphomes et les leucémies en sous-groupes sur la base des différences de surfaces cellulaires et d’antigènes. Ces différences sont détectées avec des anticorps monoclonaux et la technique de cytométrie en flux. Anémie hémolytique- anémie due à l’hémolyse, qui est la destruction anormale des globules rouge dans les vaisseaux sanguins ou dans d’autres endroits du corps. Anticorps - un autre nom pour immunoglobuline. Basophile - un type de leucocyte qui est impliqué dans les réactions allergiques. Beta-2 microglobuline - une protéine trouvée sur toutes les cellules qui ont un noyau; son niveau est souvent élevé chez les personnes qui ont un myélome multiple ou un lymphome. Bing-Neel (syndrome de) – un état qui se caractérise par une infiltration du système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière) par des cellules WM et/ou la déposition d’IgM, aussi bien que par une hyperviscosité; le syndrome de Bing-Neel peut présenter des complications telles que : détérioration mentale, confusion, perturbations visuelles, irritabilité, changements de personnalité, convulsions et coma. Cellule tueuse naturelle - un type de lymphocyte qui tue directement les cellules tumorales et les cellules infectées par un virus au moyen d’enzymes contenues dans des granules de son cytoplasme. Cryoglobulinémie – un état caractérisée par la présence d’anticorps qui précipitent aux températures inférieures à la température de corps et se re-dissolvent en se réchauffant; ce phénomène est du, le plus souvent à une cause inconnue, mais il peut, dans certains cas être associé à une maladie sous-jacente comme la WM; les 19 signes et les symptômes sont dus à l'obstruction de petits vaisseaux sanguins des extrémités et comportent : pâleur, engourdissement, saignement, ulcères et gangrène. Cytométrie en flux - un processus dans lequel un instrument utilise un rayon laser pour disperser la lumière des cellules qui passent en suspension dans un liquide et les compter. La lumière ré-émise par chaque cellule qui passe dans le rayon laser est lue par un détecteur et fournit l'information sur les caractéristiques de la cellule, comme la taille et la structure intérieure; le cytomètre en flux peut aussi utiliser des anticorps marqués avec des colorants fluorescents, liés à des antigènes spécifiques sur la surface des cellules - dans le cas de leucémies et de lymphomes, ces anticorps fluorescents marqués se lient avec, et permettent d’identifier les protéines marqueurs de surface sur les cellules immunitaires. Doxorubicine - un produit utilisé en chimiothérapie du cancer qui bloque la division cellulaire; il est connu sous le nom commercial d’Adriamycine. Eosinophile - un type de leucocyte qui est impliqué dans les réactions allergiques et qui intervient dans le combat contre les parasites. Gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) - une production excessive d'un clone de lymphocytes B ou de plasmocytes qui produisent une immunoglobuline; l’IgM MGUS est associée à un risque accru de développer la MW. Globule rouge (GR) - un type de cellule du sang qui contient l'hémoglobine et transporte l'oxygène des poumons aux autres parties du corps. Greffe de cellules souches - une procédure qui a pour but de restaurer le fonctionnement normal de la moelle osseuse en détruisant volontairement la moelle du patient par la chimiothérapie ou l’irradiation et en la remplaçant par des cellules souches provenant du patient lui-même ou d’un donneur. Hématopoïese - le processus de développement des cellules du sang. IgM - un anticorps qui est produit par les lymphocytes B; c'est le plus grand des anticorps et le premier à apparaître en réponse à l'exposition initiale à l’antigène. Immunoglobuline - une protéine produite par les lymphocytes B et les plasmocytes en réponse à une substance étrangère ou antigène; les classes d'immunoglobulines sont IgA, IgD, IgE, IgG et IgM; les immunoglobulines sont également appelées anticorps. Immunohistochimie - se réfère à l'utilisation de colorants spéciaux pour identifier les antigènes (des protéines) dans les cellules d'une section de tissu dans des buts d'identification, en utilisant le principe que des anticorps marqués se lient aux antigènes spécifiques ; la coloration immunohistochimique est largement utilisée dans le diagnostic de cellules anormales comme celles rencontrées dans les tumeurs malignes. Inhibiteur du protéasome – grâce à une liaison avec le coeur d'une structure cellulaire appelée protéasome, il bloque son activité d'enzyme, interférant ainsi avec sa capacité à dégrader les protéines ; l’interruption de ce processus normal de destruction fait que les protéines cellulaires s’accumulent au point de compromettre la reproduction et d’autres fonctions de la cellule, et de conduire à sa mort. Leucémie - un cancer du sang ou de la moelle osseuse, caractérisé par un nombre anormal de cellules (habituellement des leucocytes) dans la circulation sanguine. C’est un terme très général qui recouvre un large spectre de maladies. Leucémie lymphoïde chronique - le type le plus commun de leucémie, c'est un cancer des lymphocytes B qui survient habituellement chez l’adulte et qui est caractérisé par une augmentation du nombre des lymphocytes B dans le sang. Leucocyte (globule blanc) - un type de cellule du sang qui élimine les substances étrangères ou antigènes de l’organisme; les lymphocytes B, basophiles, éosinophiles, macrophages, monocytes, neutrophiles, cellules tueuses naturelles et lymphocytes T sont des types de leucocytes. 20 Lymphocyte - un type de globule blanc, tel que : leucocyte, lymphocyte B, lymphocyte T, ou cellule tueuse naturelle. Lymphocyte B - un type de globule blanc qui fabrique l'immunoglobuline et qui devient un plasmocyte quand une substance étrangère est détectée. Lymphocyte T- un type de leucocyte qui devient mature dans le thymus. Lymphome - un cancer des lymphocytes. Lymphome folliculaire – un des lymphomes non-Hodgkinien indolent (à croissance lente) les plus fréquents, qui se caractérise par des ganglions lymphatiques augmentés de volume. Lymphome lymphocytaire à petits lymphocytes - un type de cancer très semblable à la leucémie lymphoïde chronique, mais avec une participation plus importante des ganglions lymphatiques et une moindre présence des cellules malignes dans la moelle osseuse et le sang. Lymphoplasmocytaires - des cellules cancéreuses qui présentent à la fois des caractéristiques des lymphocytes B et des plasmocytes. Macrophage - un type de leucocyte, trouvé dans les tissus, qui absorbe les substances étrangères et aide à stimuler la réaction immunitaire. Maladie des agglutinines froides - un état résultant de la présence d'anticorps (habituellement de type IgM) qui réagissent à basse température; ces anticorps sont spécifiquement dirigés contre des protéines (antigènes) situés à la surface des propres globules rouges de l’individu et peuvent causer une anémie, entre autres symptômes. Maladie du greffon contre l’hôte - une complication qui peut survenir après la greffe allogénique de cellules souches (qui utilise les cellules-souches d’un donneur); les cellules immunitaires du donneur considèrent les cellules du receveur comme étrangères et peuvent élaborer des anticorps contre ces cellules, ce qui peut déclencher différents symptômes. Monoclonales - un groupe de cellules, produites à partir d’une cellule initiale par une reproduction répétée à l’identique, qui maintient les caractéristiques de la cellule d’origine. Monocyte - un type de leucocyte qui circule dans le sang et peut se développer en macrophage quand il se déplace à l’intérieur des tissus. Myélodysplasie- un ensemble de troubles de la moelle osseuse caractérisé par le développement anormal d’un petit nombre de cellules du sang ; la myélodysplasie peut précéder le développement d’une leucémie aiguë. Myélome multiple - cancer des plasmocytes; le plus souvent, le clone malin produit l'immunoglobine IgG ou IgA, ou seulement les chaînes légères (kappa ou lambda) de ces immunoglobulines. Neuropathie périphérique - une manifestation assez courante dans la MW, d'habitude causée par l’action ciblée d’antigènes sur l’enveloppe du nerf (myéline) par l’IgM circulante; les manifestations cliniques sont principalement sensorielles, avec des sensations erronées (paresthésies) comme la sensation de brûlure, démangeaisons, picotements, ou engourdissement, qui sont symétriques et qui d'habitude débutent dans les pieds, mais peuvent progresser vers les mains et les bras. Neutrophile - le type de leucocyte le plus abondant et un des premiers répondeurs à l’infection; c'est la cellule prédominante dans le pus. Pancytopénie – diminution des globules rouges, des leucocytes et des plaquettes sanguines. Paraprotéine - un autre terme pour immunoglobine monoclonale. Plaquette sanguine - un type de cellule sanguine qui aide à arrêter de saigner. 21 Plasmaphérèse - une procédure qui implique l’extraction du sang, la séparation de sa partie liquide (le plasma) et son remplacement, généralement par de l’albumine et des solutions de chlorure de sodium, puis sa réinjection au patient, avec les autres éléments du sang. Plasmocyte - une cellule qui se développe à partir des lymphocytes B après l’identification d’une substance étrangère ou antigène; les plasmocytes secrètent des anticorps pour éliminer la substance étrangère, ou antigène. Pronostic - la prédiction du cours d'une maladie et de son résultat. Splénectomie - ablation chirurgicale de la rate. Syndrome d'hyperviscosité – survient à la suite d’une augmentation de concentration de l’IgM; les signes et symptômes présentés peuvent être : saignement chronique du nez, des gencives ou du système gastrointestinal, des maux de tête, des bourdonnements d'oreilles (acouphènes), des vertiges, des troubles de l’audition, une vision floue ou même perte de la vision, des veines en forme de saucisses sur la rétine et un œdème de la partie postérieure de l’oeil (oedème papillaire). Thérapie de maintenance - un traitement donné à intervalles réguliers après qu’une maladie a répondu précédemment à ce traitement; on donne la thérapie de maintenance pour prévenir la diffusion ou la répétition de la tumeur. Thérapie par anticorps monoclonal - utilisation d’anticorps qui se lient spécifiquement à une cible sur des cellules, pour stimuler le système immunitaire du patient afin qu’il attaque ces cellules. Transformation - développement d’un lymphome plus agressif chez un patient ayant un lymphome indolent (à croissance lente); ceci peut se produire quand les lymphocytes B malins sont l’objet une mutation supplémentaire qui modifie les caractéristiques de la maladie; différentes études suggèrent que certains traitements de chimiothérapie peuvent aussi provoquer une transformation. Thrombocyte - un autre terme pour plaquette sanguine. Thrombocytopénie- diminution du nombre des plaquettes sanguines. Vincristine – un médicament utilisé en chimiothérapie du cancer qui bloque la division cellulaire; connu sous le nom commercial d’Oncovin. 22 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. American Cancer Society. Cancer Facts and Figures 2009. www.cancer.org/downloads. 2. Dimopoulos MA, Kyle RA, Anagnostopoulos A, Treon SP. Diagnosis and management of Waldenstrom’s macroglobulinemia. J Clin Onc. 2005; 23:1564. 3. 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