S amedi 14 juin - Médiathèque de la Cité de la musique
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S amedi 14 juin - Médiathèque de la Cité de la musique
SAMEDI 14 JUIN – 20H Georg Friedrich Haendel Giulio Cesare in Egitto – version de concert Livret de Nicola Francesco Haym Acte I Acte II Acte III Freiburger Barockorchester René Jacobs, direction Lawrence Zazzo, contre-ténor (Giulio Cesare) Sandrine Piau, soprano (Cleopatra) Malena Ernman, mezzo-soprano (Sesto) Christophe Dumaux, contre-ténor (Tolomeo) Kristina Hammarström, mezzo-soprano (Cornelia) Nicolas Rivenq, baryton (Achilla) Andrew Radley, contre-ténor (Nireno) Andrew Davies, baryton-basse (Curio) Ce concert est surtitré. Ce concert est enregistré par Radio Classique. Fin du concert vers minuit. 1406 CESARE.indd 1 Freiburger Barockorchester | René Jacobs | Samedi 14 juin entracte 6/06/08 11:25:00 Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Giulio Cesare in Egitto (Jules César en Égypte), « opera seria » en 3 actes Livret de Nicola Francesco Haym Composition : à partir de l’été 1723. Création : le 20 février 1724 au King’s Theatre de Haymarket (Londres), par la Royal Academy of Music. Personnages Jules César (Giulio Cesare), empereur romain Curion (Curio), tribun romain Cornélie (Cornelia), veuve de Pompée Sextus (Sesto), fils de Cornélie et Pompée Cléopâtre (Cleopatra), reine d’Égypte Ptolémée (Tolomeo), roi d’Égypte, frère de Cléopâtre Achillas (Achilla), général, conseiller de Ptolémée Nirenus (Nireno), confident de Cléopâtre Argument Acte I César a battu Pompée en Égypte où règnent Ptolémée et sa sœur Cléopâtre. L’épouse et le fils de Pompée, Cornélie et Sextus, implorent la clémence de César mais Achillas apporte, de la part de Ptolémée, la tête coupée du général vaincu. César s’indigne tandis que Cornélie, défaillante, suscite l’admiration du tribun Curion et de l’Égyptien Achillas. Dans leur palais, Cléopâtre et Ptolémée se disputent le pouvoir. L’une veut chercher l’appui de César, l’autre décide de le faire mourir. Devant le tombeau de Pompée, César médite sur la vanité du pouvoir. Déguisant son identité, Cléopâtre réclame son aide pour mieux le séduire. Elle soutient les projets de vengeance de Cornélie et Sextus envers Ptolémée. La rencontre officielle entre le pharaon et César se déroule dans un climat de défiance mutuelle. Achillas a capturé Sextus et Cornélie, qui résiste à ses avances. Acte II Cléopâtre offre à César un spectacle voluptueux où elle figure sous les traits de la Vertu. Cornélie doit se défendre aussi des entreprises de Ptolémée. Nirenus a pour ordre de l’emmener dans le sérail mais le serviteur de Cléopâtre y introduit aussi Sextus. Tandis que César courtise Cléopâtre qui feint d’être assoupie, Curio le prévient d’un complot contre sa vie. César part combattre et laisse Cléopâtre, qui lui a enfin révélé son identité, dans les angoisses de l’incertitude. Pour défendre sa mère, Sextus tente en vain d’assassiner Ptolémée. 1406 CESARE.indd 2 6/06/08 11:25:01 samedi 14 juin Acte III Jaloux, Achillas est passé du côté de Cléopâtre qui a levé une armée pour venger César. Mais la reine est défaite et capturée par Ptolémée. César reparaît sur le champ de bataille pour recueillir la confession d’Achillas mourant. Il court délivrer Cléopâtre. Sextus parvient enfin à tuer Ptolémée au moment où il allait violenter sa mère. César confirme Cléopâtre sur le trône d’Égypte. 1406 CESARE.indd 3 6/06/08 11:25:01 Profondément baroque, Giulio Cesare est un spectacle à la fois somptueux et subtil. Pour le riche public londonien qui assista à la création, le 20 février 1724 au King’s Theatre, l’œuvre de Haendel fournissait à profusion les occasions de s’émerveiller : une distribution éblouissante (comprenant, au premier chef, le castrat alto Senesino en César et la soprano Francesca Cuzzoni en Cléopâtre), une décoration fastueuse évoquant, en une douzaine de tableaux divers, une Égypte de fantaisie, une partition virtuose parée d’une orchestration exceptionnellement riche et dirigée avec brio du clavecin par Haendel lui-même. Le succès durable de l’opéra – treize représentations lors de la première saison, cinq reprises du vivant du compositeur, de multiples productions de nos jours – est cependant moins fondé sur cette opulence même que sur l’habileté de Haendel à en tirer parti. À son habitude, le compositeur choisit un livret italien ancien (le Giulio Cesare de Giacomo Francesco Bussani, mis une première fois en musique par Sartorio à Venise en 1676) et le fit remanier par un de ses collaborateurs habituels, Nicola Francesco Haym. De cette veine vénitienne, l’opéra de Haendel conserve une action pleine de rebondissements, un jeu non dénué d’ironie avec les références historiques, quelques scènes empreintes d’un humour léger (la relation de César et de Cléopâtre commence sur le mode du marivaudage), ainsi qu’une dramaturgie fondée sur la multiplicité des espaces et les changements de décor. Le spectacle donné par Cléopâtre à César au début du second acte est un parfait exemple de cette fantaisie baroque héritée du XVIIe siècle. Théâtre dans le théâtre, cette mise en abyme est aussi jeu sur le travestissement : la reine n’est alors connue de César que sous le nom de Lydie et se présente à lui costumée sous les traits de la Vertu… Pour recréer l’effet d’émerveillement et d’irréalité que procure ce divertissement au sein de l’opéra, Haendel joue sur la spatialité et la temporalité, disposant sur la scène un orchestre dont la couleur archaïsante (harpe, théorbe et viole de gambe) contraste avec les sonorités « modernes » entendues jusqu’ici dans la fosse, notamment dans l’air de César avec cor obligé, chanté à la fin du premier acte (« Va tacito e nascosto »). Car Giulio Cesare manifeste aussi par bien des traits l’évolution du dramma per musica italien, dont le modèle se diffuse alors dans toute l’Europe : l’action devient plus intérieure, plus tragique, et les airs – moins nombreux, plus développés et plus virtuoses – éclairent les différentes facettes des personnages agités de passions contrastées. Sur ce plan, Haendel parvient merveilleusement à caractériser la vilenie de Ptolémée et la noblesse de César, la dignité de Cornélie et l’impétuosité de Sextus. Il accompagne surtout avec finesse l’évolution du personnage de Cléopâtre, d’abord intrigante et séductrice, puis prise dans son propre filet et éprise de César jusqu’à mettre en jeu sa liberté et sa vie pour le venger. La leçon politique, qui sera souvent mêlée à l’intrigue amoureuse dans l’opera seria du XVIIIe siècle, n’est pas ici absente, proposant en César un idéal héroïque et galant, voire une élévation de pensée (dans son récitatif accompagné méditatif, « Alma del gran Pompeo », face à l’urne contenant les cendres de son ennemi), tout à l’opposé de la tyrannie quasi hystérique de Ptolémée. Enfin, d’autres sentiments sont à l’œuvre grâce au « couple » secondaire, mais très présent sur la scène, que forment la veuve et le fils de Pompée, Cornélie et Sextus. L’un des sommets émotionnels de la partition leur appartient d’ailleurs, 1406 CESARE.indd 4 6/06/08 11:25:01 samedi 14 juin dans le duo qui clôt le premier acte et où ils croient s’adresser un éternel adieu (« Son nata a lagrimar »). Les trois intrigues – l’amour de César et de Cléopâtre, la chute de Ptolémée, la vengeance de Sextus – s’imbriquent de façon particulièrement habile dans le deuxième acte où l’on semble suivre, au cours de changements rapides de décors et de personnages, deux actions simultanées. Tout en proposant à ses interprètes une partition brillante et virtuose, Haendel offre à son public une étonnante leçon de théâtre musical. Raphaëlle Legrand 1406 CESARE.indd 5 6/06/08 11:25:01 Lawrence Zazzo Né à Philadelphie, diplômé en musique et en anglais de Yale et du King’s College de Cambridge, Lawrence Zazzo a fait ses débuts de chanteur lyrique en interprétant Oberon dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten alors qu’il terminait ses études de chant au Royal College of Music de Londres. Aujourd’hui, il compte à son répertoire le rôle-titre de Giulio Cesare de Haendel (Metropolitan Opera de New York, Opéra de Drottningholm, La Monnaie de Bruxelles, Opéra des Pays-Bas), le rôle-titre d’Orphée et Eurydice de Gluck (Pays-Bas), ainsi que les rôles de Gualtiero dans Griselda d’Alessandro Scarlatti (Staatsoper de Berlin, Festival d’Innsbruck), Goffredo dans Rinaldo de Haendel (Staatsoper de Berlin, Festival d’Innsbruck, Opéra de Montpellier), Ottone dans Agrippina de Haendel (Bruxelles, Francfort, Paris, Wiesbaden), Giuliano dans Eliogabalo de Cavalli (Bruxelles, Paris), Ottone dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi (Staatsoper de Berlin, La Monnaie de Bruxelles, Staatsoper de Bavière), Endymion dans La Calisto de Cavalli (Staatsoper de Bavière), Arsamene dans Serse de Haendel (Théâtre des ChampsÉlysées, English National Opera) et le rôle-titre de Sosarme de Haendel (Teatro de São Carlos de Lisbonne). Fervent avocat de la musique contemporaine et de la musique du XXe siècle, Lawrence Zazzo a fait ses débuts à l’Opéra de Paris dans le rôle de Créon (Medea de Liebermann). Il a par ailleurs créé le rôle de Trinculo dans La Tempête de Thomas Adès à Covent Garden, chanté Luci mie traditrici de Sciarrino à Bruxelles et à New York, interprété Mascha (son rôle de prédilection) dans Les Trois Sœurs de Peter Eötvös à l’Opéra de Lyon, à La Monnaie de Bruxelles, à l’Opéra de Hambourg, au Festival d’Édimbourg, au Festival de Vienne et aux Pays-Bas. Il a collaboré avec le BBC Symphony Orchestra dans Hojoki (une œuvre commandée par l’orchestre à Jonathan Dove) et chanté le rôle du Sanspapiers dans Flight (de Jonathan Dove également) à Glyndebourne. Lawrence Zazzo a travaillé avec les chefs les plus renommés dans les répertoires baroque et contemporain (René Jacobs, James Conlon, Ivor Bolton, Peter Eötvös, William Christie, Harry Bickett, JeanClaude Malgoire, Joshua Rifkin, Trevor Pinnock, John Nelson, Jordi Savall, Harry Christophers, Paul Goodwin). Il a été le premier haute-contre invité à se produire en Chine, où il a chanté Le Messie de Haendel à l’Opéra de Shanghai. Parmi les temps forts de sa carrière internationale, on peut mentionner Le Messie à Notre-Dame de Paris avec l’Ensemble orchestral de Paris et en tournée européenne avec René Jacobs et le Freiburger Barockorchester, les Messes luthériennes de Bach sous la direction de Joshua Rifkin à Leipzig, la Passion selon saint Matthieu à Ambronay et à Köthen avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, le rôle-titre de Ascanio in Alba de Mozart avec le Berliner Symphoniker, le Nisi Dominus et le Gloria de Vivaldi avec la Camerata d’Israël, la Messe en si mineur de Bach à Gdansk, ainsi que Saül de Haendel à Berlin et à Lisbonne avec René Jacobs et le Concerto Köln. Il a fait ses débuts canadiens en interprétant Didymus dans Theodora de Haendel à Ottawa sous la direction de Trevor Pinnock et a effectué sa première apparition à la Salle Pleyel avec Jordi Savall dans une version de concert de Farnace de Vivaldi. Il a chanté les rôles- titres de Lotario et Riccardo Primo de Haendel avec l’Orchestre de chambre de Bâle et Paul Goodwin en tournée européenne et a également interprété le rôle-titre d’Amadigi de Haendel à Londres et Birmingham avec Christopher Hogwood. Artiste complet, il a donné de nombreux récitals en Europe (comme, récemment, au Festival de Beaune et au Konzerthaus de Vienne). Parmi les nombreux projets de Lawrence Zazzo, on peut mentionner le rôle-titre de Giulio Cesare de Haendel à Séville et Bilbao, Oberon dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten à Toronto ainsi qu’Endymion dans La Calisto de Cavalli à Covent Garden et à La Monnaie de Bruxelles. Il donnera également plusieurs concerts avec René Jacobs (Marie-Madeleine aux pieds du Christ de Caldara à Innsbruck et Giulio Cesare en tournée européenne), tournera avec l’Orchestre de chambre de Bâle (rôle-titre dans Ezio de Haendel) et fera ses débuts au Theater an der Wien avec Le Couronnement de Poppée de Monteverdi. Il reprendra enfin le rôle-titre d’Amadigi à Paris avec Al Ayre Español, se produira à nouveau à Beaune pour y donner un récital Cavalli et Purcell et fera ses débuts à Salzbourg avec Ivor Bolton dans la Messe en si mineur de Bach avant de retourner à l’English National Opera pour le rôle-titre de Radamisto de Haendel. La discographie de Lawrence Zazzo comprend notamment Byrdland (un récital de chansons élisabéthaines), Rinaldo, Le Messie et Saül de Haendel ainsi que Griselda d’Alessandro Scarlatti chez harmonia mundi, Serse et Fernando de Haendel chez Virgin Classics, Rejoice in the Lamb de Britten et le Stabat Mater de Pergolèse chez Columns Classics, ainsi que les opéras de Haendel Partenope (chez Chandos) et Deborah (chez Naxos), 1406 CESARE.indd 6 6/06/08 11:25:01 auxq autr com qu’u San Sand noto baro inter sous Willi Chri Sigis Mich Brüg Marc Bion le ré confi la no fran dans Pam Moz Web Cons Moz de B de B d’un Nane dans dans d’Of trois pas elle Popp New opér et Pa Ams Les P é her de , ulio é n Il s ux k et , de et n itre ol, y fera on l de e d s), tti ndo ce ter ainsi os), samedi 14 juin auxquels viendront bientôt s’ajouter deux autres enregistrements consacrés à ce compositeur : l’opéra Riccardo Primo ainsi qu’un CD de duos chez Sony/BMG. Sandrine Piau Sandrine Piau a acquis une grande notoriété dans le domaine de la musique baroque en se produisant sur les scènes internationales les plus prestigieuses sous la direction de chefs tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Christophe Rousset, Gustav Leonhardt, Sigiswald Kuijken, Jean-Claude Malgoire, Michel Corboz, Paul McCreesh, Frans Brüggen, Ton Koopman, René Jacobs, Marc Minkowski, Emmanuelle Haïm, Fabio Biondi… Sandrine Piau aborde également le répertoire classique avec bonheur, confirmant sa place d’exception parmi la nouvelle génération de chanteurs français : elle incarne tour à tour Servilia dans La Clémence de Titus de Gluck, Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart, Ännchen dans Der Freischütz de Weber, Ismène dans Mithridate de Mozart, Constance dans L’Enlèvement au sérail de Mozart, Héro dans Béatrice et Bénédicte de Berlioz, Lucia dans Le Viol de Lucrèce de Britten, Titania dans Le Songe d’une nuit d’été du même compositeur, Nanette dans Falstaff de Verdi, Sophie dans Werther de Massenet, Wanda dans La Grande-duchesse de Gérolstein d’Offenbach et Ninette dans L’Amour des trois oranges de Prokofiev. Ne négligeant pas pour autant le répertoire baroque, elle chante dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi à Amsterdam et New York, ainsi que dans de nombreux opéras de Haendel, comme Serse (Dresde et Paris), Tamerlano (Drottningholm, Amsterdam, Bruxelles), Arianna (Halle), Les Paladins (Théâtre du Châtelet) ou encore Giulio Cesare (Théâtre des Champs-Élysées). En concert, elle interprète L’Enfant et les Sortilèges de Ravel avec Myung-Whun Chung à Florence, La Création de Haydn avec Daniel Harding à Turin, Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger sous la direction de Kurt Masur à la Philharmonie de Berlin, Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn à l’Opéra national de Paris ou encore la Messe en ut de Mozart sous la direction d’Ivor Bolton au Festival de Salzbourg. Elle a fait récemment ses débuts newyorkais en récital, accompagnée par le Freiburger Barockorchester au Mostly Mozart Festival (Lincoln Center). Par ailleurs, elle s’associe aux pianistes Corine Durous (Concertgebouw d’Amsterdam), Alexandre Tharaud (Maison de la Radio), Christian Ivaldi et Georges Pludermacher (Théâtre des Champs-Élysées), Susan Manoff (Théâtre des Bouffes du Nord), Myung-Whun Chung (Festival de SaintDenis), Roberto Negri (La Scala de Milan) et Jos van Immerseel (Festival de Bruges). Avec ce dernier, sur un piano d’époque, elle a enregistré des mélodies de Debussy (Prix Ravel aux Orphées de l’Académie du disque) sous le label Naïve avec lequel elle collabore désormais. Cet album fait suite à un premier disque d’airs d’opéra de Mozart avec le Freiburger Barockorchester (Prix de l’Académie Charles-Cros). En 2004, la sortie d’un album intitulé Haendel : Opera Seria, accompagné par Christophe Rousset à la tête des Talens Lyriques, a reçu un accueil critique enthousiaste (Choix de la rédaction du magazine Gramophone en janvier 2005, Prix Stanley Sadie de l’enregistrement Haendel pour l’année 2005). La même année, l’enregistrement que Sandrine Piau et l’Accademia Bizantina ont consacré aux cantates de Vivaldi connaît également un large succès, tant critique que public. Parmi les nombreux autres enregistrements réalisés par Sandrine Piau, et pour lesquels elle a collaboré avec des chefs tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Christophe Rousset, Gérard Lesne ou Emmanuelle Haïm, on peut citer The Fairy Queen de Purcell, Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, Les Indes galantes, Castor et Pollux ainsi que Pygmalion de Rameau, Le Messie de Haendel, des cantates d’Alessandro Scarlatti, Mithridate de Mozart, Rodrigo ainsi qu’Acis et Galatée de Haendel, mais aussi Cendrillon de Pauline Viardot. Son dernier disque de récital, Évocations, a été chaleureusement accueilli par la critique. Sandrine Piau est chevalier des Arts et des Lettres. Malena Ernman La mezzo-soprano suédoise Malena Ernman a fait ses études au Conservatoire d’Orléans, à la Royal Academy of Music de Londres et au département d’opéra de l’Université de Stockholm. Elle a interprété les rôles de Chérubin (Les Noces de Figaro de Mozart) avec Daniel Barenboïm à la Staatsoper de Berlin et avec Daniel Harding à Aix-enProvence, Rosine (Le Barbier de Séville de Rossini) à l’Opéra royal de Stockholm, à la Staatsoper de Berlin et à l’Opéra national de Finlande, le rôle-titre de Carmen de Bizet à l’Opéra royal de Stockholm, Kaja (Staden de Sven-David Sandström) à l’Opéra royal de Stockholm et Zerline (Don Giovanni de Mozart) avec Daniel Barenboïm à la Staatsoper de Berlin. Elle s’est aussi produite avec René Jacobs à Bruxelles, Innsbruck, Berlin, Vienne et Paris dans des opéras comme Agrippina de Haendel (rôle de Néron), Griselda 1406 CESARE.indd 7 6/06/08 11:25:02 d’Alessandro Scarlatti (rôle de Roberto), La Calisto de Cavalli (rôle de Diana) ou Le Couronnement de Poppée de Monteverdi (rôle de Néron). En 2002 et 2003, on a pu l’entendre dans Albert Herring de Britten à Nancy et dans La ChauveSouris de Johann Strauss (rôle du Prince Orlofsky) au Festival de Glyndebourne. La saison suivante, elle chante le rôle d’Elvire dans Don Giovanni de Mozart à La Monnaie de Bruxelles ainsi que le rôle de Lichas dans Hercules de Haendel avec Les Arts Florissants et William Christie (Festival d’Aix-en-Provence, Opéra de Paris, Festival de Vienne). Pendant le printemps et l’été 2005, elle a créé le rôle-titre de Julie de Boesmans à La Monnaie de Bruxelles, au Festival de Vienne et à Aix-en-Provence ; elle a également incarné Didon dans Didon et Énée de Purcell à Vienne et Néron dans Agrippina de Haendel à l’Opéra de Francfort (printemps 2006) avant de faire ses débuts au Festival de Salzbourg dans le rôle d’Annius (La Clémence de Titus de Mozart sous la direction de Nikolaus Harnoncourt). Au printemps 2007, elle a interprété le rôle de Sextus dans Giulio Cesare de Haendel avec René Jacobs à Vienne ; la saison en cours a permis de l’entendre chanter le rôle de Néron dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi à Amsterdam ainsi que le rôle d’Angelina dans La Cenerentola de Rossini à l’Opéra royal de Stockholm. En concert, Malena Ernman a chanté des œuvres comme la Messe de l’orphelinat de Mozart (Festival de Salzbourg, direction Frans Brüggen), les Folk Songs de Berio (dirigées par Carlo Rizzi, puis par Gustavo Dudamel), les Nachtgesänge de Fabian Müller (création mondiale à Zurich avec l’Orchestre de la Tonhalle dirigé par David Zinman) ou encore le Requiem de Mozart (Minneapolis, direction Arnold Östman). On peut également citer La Passion selon saint Jean de Bach à la cathédrale NotreDame avec l’Ensemble orchestral de Paris dirigé par John Nelson, le Requiem de Mozart avec le Berliner Philharmoniker et Daniel Barenboïm, la Messe en ut mineur de Mozart avec l’Orchestre des Champs-Élysées et Philippe Herreweghe en tournée européenne. Elle a également collaboré avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (direction Esa-Pekka Salonen), le Concerto Italiano (direction Rinaldo Alessandrini), ainsi qu’avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig (direction Herbert Blomstedt). Ses récitals l’ont par ailleurs conduite à Tokyo et dans des lieux aussi prestigieux que le Wigmore Hall de Londres. Malena Ernman a réalisé plusieurs enregistrements en tant que soliste, tels ses albums Cabaret (Bis), My Love (Bis), Songs in Season (Nytorp Musik), Nachtgesänge (col legno) et High Mass (Deutsche Grammophon). se distinguant dans l’interprétation du répertoire baroque. En 2007, il fait ses débuts au Theater an der Wien comme Ptolémée dans une nouvelle production de Giulio Cesare, interprète pour la première fois le rôle-titre de Rinaldo de Haendel sous la direction de Jean-Claude Malgoire, effectue une tournée comme soliste avec Les Arts Florissants ainsi qu’un récital au Festival de Saint-Denis avec un programme de cantates de Bach. Parmi les différents projets de Christophe Dumaux, Haendel occupe une place de choix : il incarnera le rôle-titre d’Orlando avec Jean-Claude Malgoire, chantera dans Jephta à l’Opéra national du Rhin ainsi que dans Ottone au Festival de Glyndebourne. Kristina Hammarström En l’espace de quelques années, la mezzosoprano suédoise Kristina Hammarström – qui a auparavant poursuivi une carrière de violoniste – s’est imposée comme une chanteuse de renommée internationale. Christophe Dumaux Elle s’est notamment produite à l’Opéra Né en 1979, le contre-ténor Christophe Bastille, à l’Opéra de chambre de Vienne Dumaux étudie le chant et le violoncelle. ainsi qu’à Lausanne, Dublin, Düsseldorf, Il participe aux cours d’interprétation de Strasbourg et Lübeck. Au printemps Noelle Barker et travaille avec Kenneth 2004, elle a fait ses débuts dans le rôle Weiss et Emmanuelle Haïm avant de de Pénélope (Le Retour d’Ulysse dans faire ses débuts dans Rinaldo de Haendel sa patrie de Monteverdi) à La Monnaie (rôle d’Eustazio), dirigé par René Jacobs de Bruxelles, rôle qu’elle reprendra et enregistré chez harmonia mundi. en tournée à Caen, à Luxembourg et Christophe Dumaux est régulièrement à New York. Pendant l’été, elle a été invité par René Jacobs, Ivor Bolton, applaudie dans Cecilia and the Monkey William Christie, Emmanuelle Haïm, King de Reine Jönsson au Théâtre de Bernard Labardie ainsi que par le Drottningholm, où elle a également Freiburger Barockorchester. Il se produit incarné Irene dans Tamerlano de Haendel, aux États-Unis (Festival de Santa Fe, mis en scène par Pierre Audi et dirigé Dallas, Metropolitan Opera de New York, par Christophe Rousset en 2000 et en Chicago Lyric Opera) et en Europe (Opéra 2002. Au cours de la saison 2003-2004, de Paris, Genève, Glyndebourne, Théâtre elle a interprété Diana dans La Calisto de La Monnaie à Bruxelles, entre autres), de Cavalli à Luxembourg (direction 1406 CESARE.indd 8 6/06/08 11:25:03 René de H Emm dans Stra les d lors citer Mass Mine patr à la Résu Man l’ent Luci (rôle a pa Fisch dano Cret Chri de R roya de M Adam Ham d’alt Bach chef Herr inter de Fa van entr œuv à Dü Mati Bâle Úbed avec Paris mine Tonh u s e on e ude e s ach. phe e do n zzoöm ère une le. ra ne rf, e e y ndel, n 04, samedi 14 juin René Jacobs), Néron dans Agrippina de Haendel à l’Opéra de Chicago avec Emmanuelle Haïm ainsi qu’Octavian dans Le Chevalier à la rose de Richard Strauss à l’Opéra de Göteborg. Parmi les différents rôles qu’elle a incarnés lors des saisons précédentes, on peut citer ceux de Charlotte (Werther de Massenet à l’Opéra royal de Stockholm), Minerve (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi avec René Jacobs à la Staatsoper de Berlin), Cleofe (La Résurrection de Haendel avec Andrew Manze à Berlin). On a également pu l’entendre dans les opéras de Mozart Lucio Silla (rôle de Cecilio) et Mithridate (rôle de Farnace), deux œuvres qu’elle a par ailleurs enregistrées avec Adam Fischer et le Sinfonietta de la Radio danoise, ainsi que dans Arianna in Creta de Haendel (rôle deThésée) avec Christophe Rousset, Le Barbier de Séville de Rossini (rôle de Rosine) à l’Opéra royal de Stockholm et Ascanio in Alba de Mozart (rôle-titre) à Mannheim avec Adam Fischer. En concert, Kristina Hammarström a chanté les parties d’alto dans la plupart des oratorios de Bach et de Mozart sous la direction de chefs comme Manfred Honeck, Philippe Herreweghe ou John Nelson. Elle a aussi interprété Marguerite dans La Damnation de Faust de Berlioz aux côtés de José van Dam à Düsseldorf et a été applaudie, entre 2004 et 2006, dans de nombreuses œuvres, telles Le Rêve de Géronte d’Elgar à Düsseldorf, Lotario de Haendel (rôle de Matilde) avec l’Orchestre de chambre de Bâle au Théâtre des Champs-Élysées et à Úbeda (Espagne), Tamerlano de Haendel avec Christophe Rousset à Amsterdam, Paris et Montpellier, la Messe en ut mineur de Mozart avec l’Orchestre de la Tonhalle et Herbert Blomstedt à Zurich ainsi qu’avec l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm et Alan Gilbert, la Messe Nelson de Haydn au Festival de Bregenz avec l’Orchestre philharmonique de Vienne et Fabio Luisi, Shéhérazade de Ravel avec l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm et Yannick NézetSéguin, les Peintures de la mer d’Elgar avec l’Orchestre philharmonique de Bergen. Parmi ses engagements les plus récents, on peut mentionner Giulio Cesare de Haendel (rôle de Cornélie) avec René Jacobs à Vienne, Nabucco de Verdi (rôle de Fenena) au Holland Park Opera de Londres, l’Oratorio de Noël de Bach au Theater an der Wien avec Alessandro De Marchi, le rôle-titre d’Oreste de Haendel à l’Opéra-comique de Berlin sous la direction de Christopher Moulds, Les Noces de Figaro de Mozart (rôle de Chérubin) au Japon, Didon et Énée de Purcell (rôle de la Magicienne) à Poissy avec Alan Curtis, La Passion de JésusChrist de Salieri à Dresde avec Christoph Spering, Hercules de Haendel (rôle de Lichas) au Staatstheater de Cassel et Belshazzar de Haendel (rôle de Daniel) avec René Jacobs à Aix-en-Provence, à la Staatsoper de Berlin et au Festival d’Innsbruck. Nicolas Rivenq Licencié ès lettres et ancien élève de l’École normale supérieure des Arts décoratifs, Nicolas Rivenq commence ses études de chant dans la classe de Jacqueline Bonnardot au Conservatoire d’Orléans. Choriste des ensembles Les Arts Florissants et La Chapelle Royale, il entre dans la classe de Michel Sénéchal à l’École d’art lyrique de l’Opéra de Paris pour deux ans, puis se perfectionne trois ans aux États-Unis à l’Université d’Indiana dans la classe de la basse russo-italienne Nicola Rossi-Lemeni. Il reçoit le Premier Prix du Concours Gian Battista Viotti à Vercelli en 1990. Remarqué par Yehudi Menuhin, il fait ses débuts aux festivals d’Édimbourg et de Gstaad sous sa direction. À son retour en France, il débute une longue collaboration avec William Christie dans Atys de Lully à l’Opéra-Comique, Les Indes galantes de Rameau à Aixen-Provence, Les Boréades de Rameau à l’Opéra de Paris ou en tournée. Sa rencontre avec Jean-Claude Malgoire et Pier Luigi Pizzi est déterminante : il prend en effet part à plus d’une vingtaine de leurs productions (Rinaldo de Haendel, Platée, Hippolyte et Aricie et Les Paladins de Rameau, Le Comte Ory de Rossini, Les Danaïdes de Salieri, mais aussi de nombreux opéras de Mozart et de Monteverdi). Giorgio Strehler le choisit pour sa dernière production d’opéra (Così fan tutte) à l’occasion de l’inauguration du Teatro d’Europa à Milan. Il participe aux concerts inauguraux de La Fenice (réouverture) sous la direction de Riccardo Muti et de la Cité de la musique à Paris sous la direction de Pierre Boulez et William Christie. Jonglant du baroque au contemporain, il couvre un vaste répertoire qui le conduit à travers le monde sous la direction de nombreux chefs tels que Zubin Mehta, Seiji Ozawa, René Jacobs, Iván Fischer, Michel Plasson, Antonio Pappano, Evelino Pido, Maurizio Benini, Giuliano Carella, Marco Guidarini, Donato Renzetti, Renato Palumbo, Arpad Gérecz, John Eliot Gardiner, Kenneth Montgomery, Daniele Gatti ou Claudio Scimone. Nicolas Rivenq figure dans plus de 50 enregistrements CD ou DVD. 1406 CESARE.indd 9 6/06/08 11:25:03 Andrew Radley Le contre-ténor britannique Andrew Radley est spécialisé dans les rôles de castrat alto chez Haendel et d’autres grands compositeurs de la Renaissance et du baroque. On peut régulièrement l’entendre dans des oratorios (en particulier dans des œuvres de JeanSébastien Bach), mais il compte aussi à son répertoire de nombreuses chansons européennes et américaines. Il a été Choral Scholar au Clare College de Cambridge, où il a obtenu une licence de musique en 2000. En septembre 2001, il est entré à la Royal Academy of Music de Londres pour y suivre le Cours de concert grâce à une bourse d’étude avant qu’une autre bourse ne lui permette de parfaire sa formation dans le cadre du prestigieux Cours d’opéra (2003-2004). De janvier à avril 2004, il a par ailleurs profité d’un échange Erasmus pour aller travailler avec Pierre Mervant au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il poursuit aujourd’hui ses études avec Noelle Barker. Andrew Radley a chanté dans plusieurs opéras de Haendel : rôles de Gandarte (Poro) avec l’Akademie für Alte Musik Berlin dirigée par Konrad Junghänel au Festival Haendel de Göttingen, Flavio (rôle-titre) avec la Early Opera Company dirigée par Christian Curnyn au Queen Elizabeth Hall de Londres ainsi qu’aux festivals de Lichfield et d’Iford, Tamerlano (rôle-titre) avec le Cambridge Haendel Opera Group, Orlando (rôle-titre) aux Cours d’été de Dartington, Joachim (Susanna) avec la Early Opera Company au Queen Elizabeth Hall ainsi qu’aux festivals de Cheltenham et de Salisbury. Andrew Radley a été à l’affiche du Festival de Winchester, où il a donné un récital. Il a également chanté Saül de Haendel avec les Bach Singers de Chester, les Psaumes de Chichester de Bernstein à St John’s, Smith Square, la Messe en si mineur de Bach à St Martinin-the-Fields, des cantates de Haendel et de Scarlatti au Festival Haendel de Londres avec l’orchestre d’instruments anciens de la Royal Academy of Music (direction Laurence Cummings), Le Messie de Haendel avec la Société chorale de Hereford, le Dixit Dominus de Haendel à Snape Maltings avec Richard Egarr, La Passion selon saint Matthieu de Bach avec le Britten Sinfonia à la cathédrale d’Ely et Belshazzar de Haendel (rôle de Daniel) aux Cours d’été de Dartington avec Graeme Jenkins. Parmi ses nombreux engagements pour la saison 2007-2008, on peut mentionner Belshazzar de Haendel avec René Jacobs au Festival d’Aix-en-Provence, au Festival d’Innsbruck et à la Staatsoper de Berlin (rôles du Premier Sage, de Daniel et de Cyrus), Orlando de Haendel (rôle-titre) avec l’Opera Theatre Company d’Irlande, Croesus de Reinhard Keiser (Halimacus) avec Opera North ainsi qu’un programme Purcell avec le Concerto Copenhagen au Festival de Bruges. rôles de Ned Keene dans Peter Grimes de Britten, d’Énée dans Didon et Énée de Purcell ainsi que différentes scènes tirées d’opéras de Mozart, de Menotti ou de Giordano. On le retrouve au Festival d’Aix-en-Provence en 2007 dans le chœur de la production de L’Orfeo de Monteverdi mise en scène par Trisha Brown et dirigée par René Jacobs. En concert, il se produit en Angleterre et dans le reste de l’Europe dans des répertoires aussi divers que les oratorios de Haendel, les cantates, la Messe en si, la Passion selon saint Matthieu et la Passion selon saint Jean de Bach, la Symphonie n° 9 de Beethoven, les requiems de Mozart, Duruflé et Fauré, Les Saisons de Haydn, The Fairy Queen de Purcell, In Terra Pax de Finzi ou encore Five Mystical Songs et Fantasia on Christmas Carols de Vaughan Williams. Récemment, il a chanté avec l’Orchestre symphonique de Jérusalem sous la baguette de Laurence Cummings et a participé à la création mondiale de la pièce Canticles de Michael Finnissy, diffusée en direct sur la radio nationale anglaise. Andrew Davies Diplômé de l’Université de Cambridge, Andrew Davies parfait sa formation musicale à la Royal Academy of Music de Londres. Ancien membre des chœurs du Clare College et du St John’s College à Cambridge, il se produit avec ces ensembles vocaux en Europe, aux ÉtatsUnis et au Moyen-Orient sous la baguette de chefs prestigieux comme René Jacobs, Daniel Harding, Gustav Leonhardt, William Christie, Laurence Cummings, Nicholas Kraemer, Ivor Bolton et John Eliot Gardiner. Sur scène, il participe aux productions de la Royal Academy of Music et interprète notamment les René Jacobs René Jacobs a commencé le chant en tant que choriste à la cathédrale de Gand, sa ville natale. Parallèlement à des études de philologie classique à l’Université de Gand, il approfondit sa formation musicale à Bruxelles, puis à La Haye. Il rencontre les frères Kuijken, Alfred Deller et Gustav Leonhardt, qui l’encouragent à se spécialiser dans le registre de contre-ténor. En quelques années, il en deviendra l’un des plus éminents représentants, se produisant à travers le monde entier. Passionné par l’immense répertoire baroque restant à découvrir, il crée dès 1977 le Concerto Vocale. Son 10 1406 CESARE.indd 10 6/06/08 11:25:04 activ les g Japo Cava René du F invit nota Cleo seria Haen de S Hayd étro avec a dir Cava de P de H Moz la Cr lui a spec Orph au F par L l’a no l’ann de C omic l’Aca plus le pr enre pour son Clas par u alors cons redé Jaco Mide de F s s ou al œur verdi l ste i n 9 t, n, ax s et han c m ngs e le and, udes l eller nt s le e r, on samedi 14 juin activité de chef le conduira à diriger sur les grandes scènes européennes et au Japon les opéras de Monteverdi, Cesti, Cavalli, Gluck ou Haendel. Depuis 1997, René Jacobs est directeur artistique du Festival d’Innsbruck. Principal chef invité à la Staatsoper de Berlin, il y a notamment dirigé Orpheus de Telemann, Cleopatra e Cesare de Graun, L’opera seria de Gassmann, Semele et Rinaldo de Haendel, Croesus de Keiser, La Griselda de Scarlatti et Le Monde de la lune de Haydn. Depuis 1993, une collaboration étroite s’est également développée avec La Monnaie de Bruxelles où il a dirigé La Calisto et Eliogabalo de Cavalli, Orphée et Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, Agrippina de Haendel et La Flûte enchantée de Mozart. Le Syndicat professionnel de la Critique dramatique et musicale lui a remis le Grand Prix du meilleur spectacle lyrique de l’année 1998 pour Orphée de Monteverdi, qu’il avait dirigé au Festival d’Aix-en-Provence (produit par La Monnaie). Le magazine Diapason l’a nommé personnalité musicale de l’année 1999 pour ses enregistrements de Così fan tutte et de l’oratorio Il primo omicidio d’Alessandro Scarlatti. En 2002, l’Académie Charles-Cros lui décernait sa plus haute distinction en lui attribuant le prix in honorem à la fois pour son enregistrement de Croesus de Keiser et pour l’ensemble de sa carrière. En 2004, son Rinaldo est distingué par un Midem Classical Award, sa carrière est couronnée par un Deutsche Schallplattenpreis alors que le magazine Opernwelt consacre la production d’Eliogabalo redécouverte de l’année. En 2005, René Jacobs est élu artiste de l’année par le Midem, qui distingue aussi ses Noces de Figaro de deux Midem Classical Awards (meilleur enregistrement dans la catégorie opéra et enregistrement de l’année). Cette même année, Les Noces de Figaro obtiennent le Gramophone Award (meilleur disque de l’année) en Angleterre, suivi de peu par un Grammy Award (meilleur enregistrement d’opéra) à Los Angeles. En 2006, Les Saisons de Haydn lui valent un nouveau Gramophone Award, avec en plus la distinction de personnalité de l’année. L’année 2007 a vu la parution du disque Don Giovanni de Mozart. René Jacobs vient de recevoir le Prix Telemann de Magdebourg. Parmi ses projets, on peut citer une nouvelle production de Belshazzar de Haendel à Berlin, Aix-en-Provence et Innsbruck, Orphée et Eurydice de Gluck à Vienne, des tournées de concerts avec Idoménée de Mozart et La Création de Haydn ainsi que la reprise de La Calisto de Cavalli à Bruxelles. Longtemps professeur à la Schola Cantorum de Bâle, René Jacobs a gardé une relation privilégiée avec cette institution où il a formé de nombreux chanteurs qui se produisent aujourd’hui sur les grandes scènes internationales. Freiburger Barockorchester La musique baroque continue à jouer un rôle particulier pour le Freiburger Barockorchester (FBO), parvenu à sa vingtième année d’existence. Même si les « Freiburger » (Fribourgeois) ont entretemps acquis la renommée d’excellents interprètes de musique classique, romantique, voire contemporaine, la mention « Barock » (baroque) figurant dans le nom de l’orchestre est bien plus que la simple allusion à une époque : elle témoigne du choix d’interprétation des musiciens et de leur plaisir à proposer une exécution musicale, à produire un jeu d’ensemble à la fois soigné et virtuose. Porté par cette conscience musicale, le Freiburger Barockorchester a conquis les salles de concert les plus célèbres au monde. Sous cet angle, la musique des XVIIIe et XIXe siècles, loin de résonner comme une musique ancienne, semble précisément jeune et moderne, comme si l’encre des partitions était encore fraîche. La position éminente du Freiburger Barockorchester dans le monde musical s’exprime aussi bien à travers la collaboration continue avec des artistes remarquables comme Andreas Staier, Thomas Quasthoff, Cecilia Bartoli et René Jacobs qu’à travers une étroite coopération avec le label harmonia mundi France, et se reflète dans de nombreuses productions au disque et d’illustres distinctions. Un récent sondage presse de la revue Opernwelt a ainsi désigné le FBO orchestre de l’année 2007. Que ce soit sous la direction artistique de ses deux premiers violons solo Gottfried von der Goltz et Petra Müllejans ou sous la baguette de chefs d’orchestre choisis, le FBO propose une centaine de dates par an dans diverses formations, allant de l’orchestre de chambre à l’orchestre d’opéra : cet ensemble autogéré propose ses concerts à l’abonnement au Konzerthaus de Fribourg-en-Brisgau, à la Liederhalle de Stuttgart et à la Philharmonie de Berlin, et effectue des tournées dans le monde entier. Flûte Anne Parisot Hautbois Ann-Kathrin Brüggemann Kristin Linde Susanne Regel Saskia Fikentscher 11 1406 CESARE.indd 11 6/06/08 11:25:04 Bassons Javier Zafra Eyal Streett Cors Teunis van der Zwart Bart Aerbeydt Gijs Laceulle Hylke Rozema Harpe Mara Galassi Luths Shizuko Noiri Dolores Costoyas Clavecin/orgue Andrea Marchiol Wiebke Weidanz Violons I Petra Müllejans Martina Graulich Gerd Uwe Klein Peter Barczi Hans Joachim Berg Marie Desgoutte Violons II Kathrin Tröger Brigitte Täubl Eva Borhi Daniel Deuter Jörn Sebastian Kuhlmann Lotta Suvanto Altos Annette Schmidt Werner Saller Lothar Haas Daniela Braun Violoncelles Guido Larisch Stefan Mühleisen Ute Petersilge Contrebasses Dane Roberts Frank Coppieters Viole de gambe Heidi Gröger Concert enregistré par Radio classique 12 1406 CESARE.indd 12 6/06/08 11:25:04 1406 CESARE.indd 13 6/06/08 11:25:04 Salle Pleyel | Prochains concerts MERCREDI 18 JUIN, 20H VENDREDI 20 JUIN, 20H Café de Los Maestros Tango argentin Wolfgang Amadeus Mozart/Ferruccio Busoni Ouverture de La Flûte enchantée, pour 2 pianos Piotr Ilitch Tchaïkovski La Belle au bois dormant, pour piano à 4 mains Gustavo Mozzi, direction artistique Aníbal Arias, guitare Nina Miranda, voix Alberto Podestá, voix Juan Carlos Godoy, voix Osvaldo Requenai, piano Fernando Suárez Paz, violon Horacio Cabarcos, contrebasse Osvaldo « Marinero » Montes, bandonéon Miguel Ángel Varvello, bandonéon Ernesto Baffa, bandonéon Luis Stazo, bandonéon JEUDI 19 JUIN, 20H – extraits Casse-noisette, pour 2 pianos Alexandre Borodine Le Prince Igor : danses polovstiennes, pour piano à 4 mains Franz Liszt Mephisto-Waltz, pour 2 pianos Wolfgang Amadeus Mozart/Franz Liszt Réminiscences de Don Giovanni, pour 2 pianos Brigitte Engerer, piano Boris Berezovsky, piano SAISON 08|09 René Jacobs à la Salle Pleyel SAMEDI 29 NOVEMBRE, 20H Wolfgang Amadeus Mozart Idomeneo – opéra en version de concert Livret de Giambattista Varesco Freiburger Barockorchester RIAS Kammerchor René Jacobs, direction Richard Croft, Idomeneo Alexandrina Pendatchanska, Elettra Bernarda Fink, Idamante Sunhae Im, Ilia Kenneth Tarver, Arbace Coproduction Productions Internationales Albert Sarfati, Salle Pleyel. London Symphony Orchestra Bernard Haitink, direction MARDI 24 JUIN, 20H Gueorgui Sviridov Hymnes à la patrie Concerto à la mémoire d’Alexandre Yourlov Sergueï Rachmaninov Les Prières vigilantes de la Sainte Vierge Liturgie de saint Jean Chrysostome op. 31 – extraits Piotr Ilitch Tchaïkovski Liturgie de saint Jean Chrysostome op. 41 – extraits Sofia Goubaïdoulina Et exspecto Chœur de l’Orchestre de Paris Didier Bouture, Geoffroy Jourdain, chefs de chœur Anthony Millet, accordéon Président : Laurent Bayle Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Correctrice : Angèle Leroy Stagiaires : Marie-Anaya Mahdadi, Émilie Moutin Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 25 Richard Strauss Don Juan Ein Heldenleben Maquettiste : Elza Gibus Mécène de l’art de la voix partenaires média Salle Pleyel 1406 CESARE.indd 14 6/06/08 11:25:05 Bayle imon Leroy uynh outin Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 cert Gibus 1406 CESARE.indd 15 6/06/08 11:25:05 salle pleyelGD 27/11/07 13:51 Page 1 Radio Classique, partenaire de la Salle Pleyel et du spectacle vivant Retrouvez tout au long de l’année, les grands concerts de la Salle Pleyel, en direct sur Radio Classique. Depuis 2004, Radio Classique connaît la plus forte augmentation d’audience de toutes les radios. Elle est écoutée par près de 900 000 personnes chaque jour. Radio Classique, c’est aussi, tous les matins un nouveau rendez-vous d’information entre 6 h et 9 h. Retrouvez les archives, podcasts, webradios… sur www.radioclassique.fr le 1er site classique en France. à Paris sur 101.1 et dans plus de 100 villes en France 1406 CESARE.indd 16 6/06/08 11:25:06