VOIR - Vision Eco France
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magazine P001-068_VDM_126_Mise en page 1 05/03/14 09:01 Page1 Le magazine de la vente à domicile 19 e ANNÉE - MARS-AVRIL 2014 - N° 126 magazine En pratique Vendeurs : choisissez l’entreprise qu’il vous faut ! Question d’actu Que vous réserve le Colloque Innovation et Commerce ? Santé et diététique DOM-TOM : 7,50 € M 05775 - 126 - F: 7,00 E - RD ’:HIKPRH=ZU\UU^:?a@b@m@g@k" Dossier Une région à la une Aquitaine La belle endormie de la vente directe ? Focus sur… Charlott’ Lingerie P002-003_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:31 Page2 P002-003_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:23 Page3 14 S 20 MAR O T I ÉD IL AVR 2014 Communiquer pour exister ! Mathieu Cécé, directeur des rédactions. www.ventedirectemagazine.fr À travers ma modeste expérience au sein du groupe Courrier Cadres, éditeur du magazine que vous tenez entre les mains, s’il y a toujours eu quelque chose qui m’a marqué, c’est la difficulté des entreprises de vente directe à communiquer avec Vente Directe Magazine. Cet état de fait, je ne le vous cache pas, reste un grand mystère pour moi à une époque où la communication est devenue primordiale pour ne pas dire indispensable pour toute société. Dans d’autres secteurs, certaines entreprises ont fait preuve de leur réussite en montrant de l’habileté dans ce domaine alors que leurs produits et services n’avaient franchement rien de révolutionnaires… Pourquoi les acteurs de la vente directe n’en profiteraient-ils pas ? Il n’y a aucune raison. Les entreprises évoluant sous ce mode de distribution nous ont pourtant démontré depuis fort longtemps leur réactivité, leur enthousiasme et cette propension à décupler leurs énergies ! Avec Vente Directe Magazine, tout comme avec notre site Web (www.ventedirectemagazine.fr), vous avez l’opportunité de faire parler de vous gracieusement dans toute la France et ailleurs. Si vous êtes chef d’entreprise, n’hésitez donc pas à nous envoyer régulièrement l’actualité de votre réseau, quelle concerne la vie interne de votre structure, votre stratégie, vos nouveaux produits... Vous êtes vendeuses ou vendeurs ? Faites-vous connaître auprès de notre rédaction ! Vos expériences et témoignages nous intéresseront également ! Pour cela, je vous redonne notre adresse : [email protected]. Il existe une règle d’or dans les métiers de la presse : un journaliste, qu’il le veuille ou non, ne pourra jamais rien faire seul dans son coin. Il a besoin d’échanger, d’analyser et de connaître une information pour la transmettre au mieux. Sachez profiter de cette formidable opportunité. Nous comptons sur vous ! Bonne lecture “Un journaliste, qu’il le veuille ou non, ne pourra jamais rien faire seul dans son coin.” VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 3 P004-005_VDM_126_sommaire-VDM 04/03/14 16:32 Page4 P004-005_VDM_126_sommaire-VDM 04/03/14 15:25 Page5 Sommaire 38 À la loupe Actualités - Au Moulin Rose - Éléonore déco 6 Zapping 10 Tribune uPar Bruno LIBAULT, 40 Jeunes réseaux - Pop your shoes - Loveforce directeur de l’E2C Paris. 41 Réglementation 11 Question d’actu 12 Agenda 13 Livres 14 Vu dans les médias 15 Conjoncture 17 Demandeur d’emploi et VDI : le cumul est possible ! 42 UNE RÉGION À LA UNE L’Aquitaine DOSSIER SPÉCIAL Santé et diététique Un marché résolument moderne La belle endormie de la vente directe ? Créer en vente directe Être distributeur 25 En pratique À l’heure des choix Le coin des experts 53 Pour ou contre Diversifier ses canaux de distribution 54 Emploi Le marketing relationnel relance l’emploi ! 28 Nouveaux produits 30 Vie des entreprises 33 Focus sur… 56 Entrepreneuriat 5 erreurs à éviter en 2014 Charlott’ Lingerie 57 Contacts Les experts de Vente Directe Magazine vingt ans d’innovation 47 Interview Petra Döring de Magnetix Wellness : transformer des accessoires santé en vrais bijoux 62 Courrier 64 Conso 48 Les bons conseils Êtes-vous prêt pour la vente directe ? 60 Offre spéciale d’abonnement 50 Métier Le fournisseur, partenaire de votre société 52 Planète Royaume-Uni : un marché hautement concurrentiel © Charlott' Lingerie www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 5 P006-009_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:26 Page6 ACTUALITÉS ZAPPING Par Aline GÉRARD Microentreprises, à l’écart des TIC Alors que toutes les sociétés d’au moins 10 personnes utilisent un ordinateur, un quart des microsociétés* ne le faisait pas à la fin 2012, selon une étude de l’Insee. Et si une microentreprise sur quatre a son propre site Web, seules 5 % d’entre elles réalisent des ventes en ligne. Une microentreprise sur cinq utilise les échanges automatisés de type EDI (échange de données informatisées). Enfin, près d’un tiers des microentreprises seulement a dématérialisé une démarche administrative dans l’année contre neuf dixièmes des sociétés d’au moins 10 personnes. Les microentreprises dont le cœur de métier est celui des technologies de l’information et de la communication ont, en revanche, un usage nettement plus important que les autres de ces technologies, proche de celui des sociétés de plus grande taille. ■ Nouveaux adhérents et partenaires de la FVD Lors de la réunion du 21 février, les membres du conseil d’administration de la FVD ont accueilli favorablement les demandes d’adhésion des sociétés suivantes : - Entreprises adhérentes : Astheya (Thés du monde - cosmétiques à partir d’actifs de thé), Bioty Pure (cosmétiques - maquillage), Desiper / Allumette Paris (Lingerie), Energia (pompes à chaleur - photovoltaïque - solaire thermique - menuiserie), Sportsprivés (articles de sport [chaussures, vêtements, équipements]). - Entreprises partenaires : Cité Centre de congrès de Lyon, Euro Disney Associés SCA/ Business solutions. ■ Soldes d’hiver : les Français ont dépensé plus sur Internet *Les entreprises occupant moins de 10 personnes et réalisant moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pôle emploi : augmentation des inscrits en janvier Fin janvier 2014, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A,B,C (tenus d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient ou non travaillé dans le mois) est encore en hausse. Cette dernière est de 0,5 %. En ce qui concerne la catégorie A (les personnes n’ayant pas du tout travaillé), l’augmentation est de 0,3 %. Sur un an, elle s’établit à + 4,4 %. Pour la catégorie B (inscrits ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois), on observe une baisse de 0,3 % en janvier mais une augmentation de 4,1 % sur un an. En catégorie C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois) le nombre d’inscrits croît de 1,7 % (+ 9,3 % sur un an). ■ 6 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 Concernant la 1ère journée des soldes d’hiver, les analyses de GFK et Certissim soulignaient que les achats effectués par les e-acheteurs sont en progression de 6 % par rapport à l’an dernier. Par ailleurs, ils achètent des produits de plus forte valeur. Selon cette analyse effectuée auprès de 72 e-commerçants, le panier moyen affiche ainsi une hausse significative par rapport à 2013. Il se monte à 175 euros, soit 25 euros de plus. Une tendance plus soutenue dans les régions Île-de-France, ChampagneArdenne, Alsace, LanguedocRoussillon. ■ www.ventedirectemagazine.fr P006-009_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:34 Page7 P006-009_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:27 Page8 ACTUALITÉS ZAPPING Par Aline GÉRARD Pouvoir d’achat : des inquiétudes en baisse Des Français résignés ou plus optimistes ? Le Baromètre Viavoice pour BPCE, Les Échos et France Inter pointe que 53 % des Français estiment que leur pouvoir d’achat va diminuer au cours des trois prochains mois. Un chiffre en baisse de 6 points par rapport au mois dernier et de 10 points par rapport à novembre. Une tendance d’autant plus intéressante qu’elle émane de nombreux groupes de population : les retraités (65 ans et plus : - 9 points), mais également les cadres (- 11 points) et les ouvriers (- 5 points). La loi sur la consommation entraîne des phénomènes d’adhésion. En effet, 85 % des Français estiment “vraiment impor- tante” pour le pouvoir d’achat “la possibilité de résilier un contrat d’assurance à tout moment après une première année d’engagement”. 63 % jugent “vraiment importante” la tarification des places de parkings par “quart d’heure et non plus par heure”. Enfin, ils sont 60 % à plébisciter “l’allongement du délai de rétractation pour un achat en ligne”. En revanche, seuls 6 % des Français ont l’intention de dépenser “plus d’argent que ces derniers mois”, soit un score stable par rapport aux données enregistrées en janvier, et en baisse de trois points par rapport aux données de novembre ou décembre. ■ Seul un salarié sur trois se rend au travail avec plaisir Créations d’entreprises : hausse au mois de janvier Selon l’Institut national des statistiques et des études économiques, les créations d’entreprises étaient en hausse au mois de janvier par rapport à décembre 2013. On compte ainsi + 4,1 % de créations y compris autoentrepreneurs et + 2,4 % de créations hors auto-entreprises. Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois a augmenté par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+ 3,5 %). Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises ainsi que l’enseignement, la santé et l’action sociale. En revanche, le nombre de créations au cours des douze derniers mois a reculé de 1,4 % par rapport aux douze mois précédents. À noter qu’en janvier, plus de la moitié (51,1 %) des créations enregistrées étaient des demandes d’auto-entreprises. ■ À NOTER ! Depuis 2008, la crise a amoindri l’enthousiasme des Français vis-à-vis de leur perception du bien-être au travail. Selon une enquête de l’Institut Think pour l’Institut Great Place to Work, seul un salarié sur trois se rend au travail avec plaisir. 62 % déclarent que leur niveau de rémunération a stagné, 41 % qu’ils sont plus stressés qu’auparavant et 37 % que la charge de travail a augmenté. 42 % des sondés seulement jugent qu’il fait bon travailler dans leur entreprise. Les salariés ont également une très mauvaise perception des pratiques sur les rémunérations, les promotions (23 %) ou le partage des bénéfices (19 %). 27 % des interrogés avancent un manque de 8 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 solidarité, 28 % des manipulations ou “coup bas”, 29 % le non respect des promesses de l’encadrement et 29 % la pratique de favoritismes. Néanmoins, près de 60 % des répondants pensent apporter une contribution personnelle à leur entreprise et 58 % estiment que les nouveaux collaborateurs sont bien accueillis. Le niveau de sécurité est mis en avant par 62 % des salariés et 54 % ont confiance dans l’encadrement pour ne licencier qu’en dernier recours. Reste que ces désillusions peuvent représenter autant d’opportunités pour les acteurs de la vente directe qui proposent une autre façon de penser le monde du travail ! ■ Le Congrès annuel de la FVD aura lieu les 13 et 14 mai à Disneyland Paris ! www.ventedirectemagazine.fr P006-009_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:35 Page9 P010-011_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:28 Page10 ACTUALITÉS TRIBUNE L’E2C Paris et la FVD : un partenariat gagnant Par Bruno LIBAULT, directeur de l’E2C Paris. La Fédération de la vente directe a signé une convention de coopération avec l’École de la Deuxième Chance, dont l’objectif est d’assurer l’insertion professionnelle et sociale de jeunes sans diplôme ni qualification. Bruno Libault, directeur de l’E2C Paris, explique pourquoi ce partenariat sera bénéfique à tous égards. L e 18 décembre dernier, le président de l’École de la Deuxième Chance de Paris (E2C), Denis Bouchard et Philippe Jaquelinet, président de la Fédération de la vente directe (FVD) ont signé une convention de coopération sous les auspices d’Édith Cresson, présidente de la Fondation des écoles de la deuxième chance et de Jacques Cosne froy, délégué général de la FVD. “L’objet de cette convention est d’assurer la promotion des métiers de la FVD auprès des stagiaires de l’E2C.” Partant du constat partagé que ces deux structures peuvent trouver des synergies porteuses pour leur développement respectif, cette convention de coopération marque le départ d’un véritable challenge. En effet, l’E2C de Paris se fixe pour objectif : - de favoriser la construction du projet professionnel de jeunes de 18 à 26 ans ayant décroché du système scolaire sans diplôme, - d’apporter des connaissances permettant d’accéder à des métiers, 10 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - d’offrir un environnement éducatif, culturel et d’apprentissage de la citoyenneté à son public de stagiaire. La FVD, quant à elle, est l’instance représentative la plus importante du secteur de la vente directe en France et regroupe quelque 140 entreprises. Elle couvre des secteurs de vente aussi divers que le textile, le bien-être, les produits d’entretien, l’énergie, les télécommunications, etc. SÉLECTION DES CANDIDATS LES PLUS MOTIVÉS La convergence d’une population motivée par le retour à l’emploi avec un secteur d’activité dynamique qui représente actuel lement quelque 500 000 emplois et potentiellement 200 000 à 300 000 dans les dix ans qui viennent ne pouvait que favoriser un partenariat gagnant. La convention va se déployer progressivement dans le temps et l’espace. Pour commencer, la coopération étant signée avec l’E2C de Paris, les premières actions se feront entre les stagiaires de l’E2C de Paris et des entreprises parisiennes. Puis, progressivement, la convention prendra sa pleine ampleur à l’échelle nationale. L’objet même de cette convention est d’assurer la promotion des métiers de la FVD auprès des sta- giaires de l’E2C par différentes modalités : présentation des métiers dans les locaux de l’E2C, mise à disposition de documentation sur ces métiers, visite des entreprises par les stagiaires. Par ailleurs, les entreprises de la FVD s’engagent à accueillir des stagiaires et à faire connaître leurs offres d’emploi. De son côté, l’E2C sélectionnera en amont les plus motivés, répondant aux prérequis indispensables pour l’exercice des métiers de la FVD et s’engage à valoriser la coopération et l’engagement sociétal de la fédération auprès des partenaires institutionnels de l’école comme la Mairie de Paris, le Conseil Régional, le rectorat, les missions locales. Un dialogue permanent entre l’E2C et la FVD s’engage à partir de maintenant afin d’optimiser au mieux tous les aspects de cette convention. La FVD et les stagiaires de l’E2C de Paris démarrent un partenariat qui promet d’être fructueux. ■ www.ventedirectemagazine.fr P010-011_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:55 Page11 ACTUALITÉS QUESTION D’ACTU Que vous réserve le Colloque Innovation et Commerce ? La Fédération de la vente directe organise les 2 et 3 avril 2014 en partenariat avec l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) le 2e Colloque européen Innovation et Commerce. Plus de 200 participants sont attendus à cet événement qui aura pour thème “La fonction commerciale à l’ère du cross-canal”. Le point avec Jean-Laurent Rodriguez, de la FVD. Comment est née l’idée d’un tel colloque et quels sont les objectifs de ce type d’événement ? Elle est née en 2012 car nous nous sommes rendu compte que la vente directe était peu connue du monde de l’enseignement. Alors que ce canal de distribution est de plus en plus utilisé par les créateurs d’entreprises qui jusqu’à présent passaient par les canaux classiques comme les points de vente physiques et Internet. Il a vu le jour pour la première fois en 2013. Le but était de créer un événement ou enseignants-chercheurs, responsables d’universités ou d’écoles de commerce, institutionnels et chefs d’entreprise pourraient se rencontrer et débattre dans un même lieu. Ce format de colloque, réunissant différents secteurs sur le thème de l’innovation commerciale, n’a jamais existé en France. Pourquoi ce colloque ne concerne-t-il pas uniquement la vente directe ? Nous voulions également par le biais de cet événement positionner la vente directe sur un même niveau que les autres secteurs de la distribution. Car nous partons du constat que les problématiques qui touchent les entreprises (comme celles de la fidélisation www.ventedirectemagazine.fr des consommateurs et du management des forces de vente) concernent aussi bien le e-commerce et la grande distribution que la vente directe. Non seulement cela fait connaître cette dernière sous un nouveau jour mais cela lui donne aussi de l’importance. Et cela permet à nos chefs d’entreprise et à la FVD d’échanger avec d’autres secteurs. Nous faisons ainsi d’une pierre, plusieurs coups. L’objectif de cet espace de discussion est aussi de montrer que la vente directe est un domaine innovant, moderne, qui se pose des questions et qui sait se tourner vers la recherche académique pour prendre de la hauteur et grandir davantage. Un secteur qui investit dans la recherche est un secteur qui croit en son avenir. Pourquoi avoir choisi cette année d’aborder le thème du cross-canal ? Plus exactement, il s’axe sur la fonction commerciale à l’heure du cross-canal. Il s’agit de voir comment on imagine la fonction vente et quel rôle donner aux commerciaux à une époque où le consommateur achète à travers plusieurs canaux différents. Quelle est leur place dans ce contexte ? Est-ce qu’ils se situent plus en amont dans un rôle de prospection ou Jean-Laurent RODRIGUEZ, responsable Communication et Relations Institutionnelles Emploi-Formation de la FVD. plus dans la fidélisation et le maintien de la relation client ? C’est l’occasion de mettre en avant la force de la vente directe qui a le plus fort taux de fidélisation car la relation est basée sur l’humain. Ce qui pèche dans bon nombre d’autres secteurs, notamment le B to B. Les acteurs de la vente directe ne voient-ils pas Internet comme une menace ? Il y a encore trois ou quatre ans, si nous avions posé cette question aux entreprises, elles n’auraient pas eu véritablement d’avis sur le sujet. Aujourd’hui, c’est vu comme un complément. La grande majorité des entreprises de vente directe disposent d’un site Internet qui leur sert aussi bien de canal de communication que de canal de vente. L’achat en ligne est conditionné dans la plupart des cas à un premier achat à domicile. Notre cœur de métier reste la relation physique en face à face. Internet est là pour l’entretenir mais pas pour la court-circuiter. ■ À noter : Ce colloque sera aussi l’occasion pour la FVD de récompenser le travail d’enseignantschercheurs. Elle remettra le prix de la meilleure recherche Innovation et Commerce 2014 qui est doté de 2 500 euros. Propos recueillis par Aline GÉRARD VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 11 P012-013_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:29 Page12 ACTUALITÉS AGENDA Par Aline GÉRARD Solutions Ressources Humaines Du 18 au 20 mars, le Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris accueille le salon Solutions Ressources Humaines. L’événement est consacré aux outils et services dédiés aux dirigeants d’entreprises, aux responsables des Ressources Humaines, de la Formation et des Systèmes d’Information. Cette plateforme permettra de mettre en relation plus de 250 sociétés exposantes et 7 300 visiteurs professionnels. Elle abordera quatre grands domaines pour aider les grands comptes et les PME/ PMI à mettre en place, développer ou optimiser leurs ressources humaines : la gestion informatique des RH ; Performance & Talents ; Formation et e-learning ; protection sociale et prévoyance. Paris, Porte de Versailles www.solutions-ressources-humaines.com Franchise Expo Paris La 32e édition du salon Franchise Expo Paris aura lieu du 23 au 26 mars, Porte de Versailles. L’occasion de retrouver les réseaux qui recrutent, des conseils ou de participer à des ateliers. Plus de 500 exposants provenant de 87 secteurs d’activités différents et issus de 22 pays sont attendus. Les organisateurs prévoient près de 35 000 visiteurs. Des professionnels capables d’accompagner, de conseiller et d’informer les entrepreneurs seront présents au travers d’échanges, de conférences et d’ateliers gratuits. Ils renseigneront les visiteurs sur la franchise et la création d’entreprise. Toute l’équipe du groupe sera présente pour échanger avec vous. Rendez-vous sur notre stand : X50. Paris, Porte de Versailles Tarif : 24 euros sur Internet, 32 euros sur place. www.franchiseparis.com Salon de l’Entreprise Aquitaine Le Salon de l’Entreprise Aquitaine accompagne et conseille, grâce à 120 experts de l’entreprise, plusieurs milliers d’entrepreneurs chaque année dans la concrétisation de leurs projets, qu’il s’agisse de création, de reprise ou de transmission. Les 9 et 10 avril, la 16e édition de cette rencontre propose un nouveau lieu d’échanges, le Palais des Congrès de Bordeaux, et un tout nouveau format autour du concept de “Boîte” pour répondre aux besoins de chaque visiteur : La boîte à idées, Monte ta boîte et Booste ta boîte. La première proposera notamment de tester son idée auprès d’experts pour l’améliorer. Grâce aux “crash tests”, les porteurs de projets éprouveront leur concept. La deuxième partie permettra de finaliser la création ou la reprise d’entreprise. Des entretiens en face à face avec des experts seront proposés mais aussi des ateliers sur les territoires (comment et où s’installer ?) et l’entrepreneuriat en solo (modalités, évolution des régimes). Enfin, la dernière vise à répondre à l’isolement et au départ (cession/ transmission) du chef d’entreprise. Palais des Congrès Bordeaux Lac Vous pouvez vous inscrire sur le site Internet. www.salon-entreprise.com ■ MXL Forum Les 20 et 21 mars, le Parc Chanot de Marseille accueille le MXL Forum, organisé par Génération Entreprendre. L’événement abordera comme chaque année des thématiques relatives à la création et à la reprise (financement, choix des statuts, entreprendre au féminin, localisation…) mais aussi de nouveaux sujets comme le business développement, l’innovation ou encore l’international… Marseille, Parc Chanot Inscription gratuite mais obligatoire sur www.mxl-forum.com 12 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P012-013_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:30 Page13 ACTUALITÉS LIVRES Par Mathieu CÉCÉ Pourquoi le travail post-retraite est-il indispensable ? Préparation mentale : mode d’emploi Il faut que j’assure ! Suis-je compétent ? Suis-je assez préparé ? Je ne peux pas décevoir mon boss… Comment faire pour enrayer ce stress et ces pensées négatives ? Dans notre vie professionnelle ou personnelle, nous sommes nombreux à nous demander comment faire pour avoir un mental de gagnant et être prêts le jour J. Car comme les sportifs de haut niveau, nous devons régulièrement atteindre des objectifs, gérer la pression, réussir nos négociations, assu- rer une présentation orale… En s’inspirant des techniques de préparation mentale utilisées par les grands champions, cet ouvrage vous aidera, à l’aide de nombreux conseils et exercices pratiques, à renforcer votre mental et à mobiliser vos ressources pour gagner ! ■ Et si j’avais un mental de gagnant de Sébastien Thomas (sous la direction de Stéphanie Brouard) chez Eyrolles. 152 pages, 14,90 euros. Stratégies innovantes et nouvelles pratiques pour le marketing du luxe Croisant les apports d’universitaires et de professionnels spécialistes du secteur, cet ouvrage s’appuie sur des travaux réalisés depuis une quinzaine d’années autour du Master Innovation, Design et Luxe de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (IAE Gustave Eiffel), première formation au marketing du luxe en France, et vise à rendre leurs principaux apports accessibles au plus grand nombre. Le livre analyse des stratégies marketing nouvelles et innovantes, dans une perspective culturelle de la consommation, en combinant étude des comportements, réflexions théoriques par des chercheurs et www.ventedirectemagazine.fr Marketing du luxe coordonné par Eugénie Briot et Christel de Lassus aux éditions EMS Management et Société. 246 pages, 24,50 euros. exemples concrets. Son apport est de faire le point, mais aussi de questionner les pratiques actuelles dans le secteur du luxe. Il est illustré par de nombreux encadrés qui présentent de façon approfondie des exemples ou des cas d’entreprise. Cet ouvrage est destiné tant aux professionnels du secteur (instituts d’études, agences de communication, grandes entreprises multinationales ou PME) qu’aux enseignants en marketing et en comportement du consommateur, ainsi qu’aux étudiants des formations spécialisées dans le management des sociétés évoluant dans ce domaine. ■ Que les retraités soient actifs professionnellement est nécessaire aux entreprises, à l’économie et à leur propre bien-être. La France vieillit. Elle manque d’ingénieurs, de médecins, d’infirmières, de métallurgistes, d’enseignants… Collaborer avec des retraités est devenu une nécessité vitale pour éviter la pénurie de talents et la délocalisation des activités. Gérer le pré et le post-retraite est un investissement pour l’industrie et son développement durable. Pour les auteurs, les retraités sont la clef de l’écologie de l’entreprise, sa ressource naturelle, son recours. ■ 60+ actifs de Caroline Young, Gilles Effront et Jean-Yves Ruaux, H’Artpon Éditions. 210 pages, 17 euros. VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 13 P014-015_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:31 Page14 ACTUALITÉS VU DANS LES MÉDIAS Journal télévisé de TF1 20 heures le 12 janvier 2014. Par Julie TADDUNI La vente directe est régulièrement mise en avant dans la presse écrite ou télévisée. Voici un aperçu de ce que l’on pouvait lire ou voir entre décembre 2013 et février 2014. (Liste non exhaustive.) Merci à l’agence de relations publiques de la FVD, Boracay, pour sa participation à l’élaboration de cette revue de presse. Emission “La quotidienne” du 20 janvier 2014 sur France 5. 14 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P014-015_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:32 Page15 CONJONCTURE ACTUALITÉS INFLATION Par Aline GÉRARD Chaque mois, retrouvez quelques-uns des principaux indicateurs économiques. En janvier, les prix à la consommation ont augmenté de + 0,7 % Évolution du marché de la sur un an. bijouterie fantaisie à l’horizon 2015 * Source : Insee, février 2014. + 0,5 % 0,5 0,0 CROISSANCE En 2014, le PIB en volume a augmenté de 2015 (P) -0,5 -1,0 + 0,3 % * En volume. Estimation et prévisions Xerfi -1,5 -2% -2,0 -2,5 ,7 % 2,7 -2 -3,0 2013 (E) Source : Xerfi - Février 2014. 2014 (P) Source : Insee, février 2013. Créations d’entreprise Évolution des créations d’entreprise, avec ou sans les auto-entrepreneurs 47 607 OCTOBRE OCTOBRE 2013 NOVEMBRE 2013 NOVEMBRE ANVIER 2014 JJANVIER 45 325 45 713 45 367 22 514 DÉCEMBRE 2013 VEMBRE 2013 NO NOVEMBRE 22 738 OCTOBRE 2013 OCTOBRE ANVIER 2014 JJANVIER 22 746 22 210 DÉCEMBRE 2013 US INCL INCLUS O-ENTREPRENEURS INCLUS UT AUTO-ENTREPRENEURS ATTIONS A CRÉATIONS AUTO-ENTREPRENEURS CRÉATIONS JANVIERCRÉA UTO-ENTREPRENEURS AUTO-ENTREPRENEURS ATTIONS HORS A CRÉATIONS CRÉA (données brutes) (données corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières) Source : Insee, février 2014. Chômage Taux de chômage au sens du BIT en France métropolitaine Ensemble 15-24 ans 25-49 ans 50 ans ou plus 10,4 24,5 9,5 7,5 10,5 24,5 9,5 8 + 0,1 0 0 +0,5 + 0,6 0 + 0,5 + 1,1 Données CVS, en moyenne trimestrielle - France métropolitaine Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus - Source : Insee, enquête Emploi, une fois neutralisé l’effet lié à la rénovation du questionnaire 2013. (p) provisoire www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 15 P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:38 Page16 P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:32 Page17 UNE RÉGION À LA UNE AQUITAINE La belle endormie de la vente directe ? 24 Place de la Bourse, Bordeaux - Gironde. 33 L’atout majeur de l’Aquitaine, c’est sa population qui augmente de façon régulière. Pourtant, la vente directe semble ne pas s’être encore pleinement saisie du potentiel que recouvre le territoire, d’autant plus que la situation économique des habitants s’est légèrement dégradée. La région n’attend que des entreprises innovantes pour se réveiller ! Dossier réalisé par Chloé GOUDENHOOFT www.ventedirectemagazine.fr L ’Aquitaine est réputée pour son vin, ses plages dorées, sa bordure de montagnes et la richesse de son terroir. En revanche, pour son activité de vente directe, un peu moins. Selon la Fédération de la vente directe, la région a réalisé un chiffre d’affaires de près de 89 millions d’euros pour les entreprises adhérentes, soit 2,34 % du CA global des sociétés de la FVD (3,8 milliards d’euros en 2012). À défaut d’être très fructueuse, la vente directe est répandue dans la région de façon relativement équilibrée par rapport à la France. L’Aquitaine compte un peu plus de 23 700 distributeurs, soit 4,94 % des emplois VDI en France (480 000). Or, selon une étude de l’Insee, le territoire rassemble 3,29 millions d’habitants, soit 5,2 % des métropolitains. La population est d’ailleurs l’une des forces de la région. Du fait de son attraction, l’Aquitaine voit son nombre d’habitants progresser de près de 1 % Aquitain in ne 47 par an depuis 1999. Le dyna40 misme démographique s’accélère notamment dans les régions 64 littorales du sud et de l’ouest. La région est structurée en plus d’une centaine de bassins de vie. Ces ensembles représentent “les plus petits territoires sur lesquels les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants comme le supermarché, la poste, l’école ou encore les soins médicaux.” La vente directe semble donc propice au niveau local pour apporter aux habitants des produits spécifiques qu’ils n’auraient pas à proximité. DES REVENUS COMPLÉMENTAIRES BIENVENUS Ce mode de distribution pourrait également trouver sa place notamment du fait des difficultés économiques rencontrées par la région. Selon l’Insee, “le redres- u VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 17 P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:33 Page18 Port de Saint-Jean-de-Luz - Pyrénées-Atlantiques. Le Gave de Pau près d’Orthez Pyrénées-Atlantiques. Vignoble du sud-ouest. Façade typique de la côte Basque, Bayonne Pyrénées-Atlantiques. “Du fait de son attraction, l’Aquitaine voit son nombre d’habitants progresser de 1 % par an depuis 1999.” u sement de l’économie amorcé en 2010 ne s’est pas poursuivi et depuis le deuxième trimestre 2011, la situation se dégrade.” À la fin de l’année 2011, l’emploi avait reculé de 0,2 % dans la région sur un an, alors qu’il avait progressé de 0,3 % dans le reste de la France métropolitaine. Le chômage, après avoir baissé régulièrement depuis 2006, est reparti à la hausse à la suite de la crise financière et économique au deuxième trimestre 2008. Le taux de chômage au troisième trimestre 2013 était de 10,4 %, soit à peine inférieur à la moyenne française en métropole (10,5 %). Ce taux a progressé de 0,5 % (+ 0,6 %) par rapport au même trimestre l’année dernière. Sur le terrain, des variations sont légères pour les Pyrénées-Atlantiques, qui a enregistré sur ce même trimestre un taux de chômage de 9,2 % et pour la Dordogne, 11,6 %. Les autres départements sont relativement Village de Saint-Émilion - Gironde. homogènes : 10,6 % pour la Gironde, 10,3 % pour les Landes et 10,9 % pour le Lot-et-Garonne. Selon Pôle emploi, le chômage des catégories A, B et C 1 a particulièrement augmenté entre décembre 2012 et décembre 2013 dans les Landes (7,3 %) et en Gironde (6,4 %). C’est un peu moins le cas en Pyrénées-Atlantiques (5,8 %), en Dordogne (5,5 %) et en Lot-et-Garonne (5,3 %). À ce constat s’ajoute le fait que la précarité gagne du terrain. L’Insee indique qu’en 2010, 1 Aquitain sur 7 vivait sous le seuil de pauvreté (avec moins de 964 euros par mois). Par rapport à 2009, le taux de pauvreté s’était accru d’un demi-point pour atteindre 13,4 %. Il restait néanmoins inférieur à celui de la France métropolitaine (14,1 %). La vente directe devrait donc pouvoir tenter de potentiels candidats, mais aucun accord particulier n’a été conclu avec Pôle emploi. Néanmoins, Gérard de Vion de Gaillon, président de la région pour la Fédération de la vente directe, se démène pour se rapprocher de l’organisme (voir interview p 19). En effet, seuls 2 000 emplois ont été créés en 2012 par la vente directe dans la région, contre plus de 28 600 dans toute la France. Il est donc raisonnable de penser qu’une progression est possible ! ■ 1 - Demandeurs d’emploi en recherche active sans emploi ou ayant exercé une activité réduite. Quels secteurs pour l’Aquitaine ? L’Aquitaine est une terre d’agriculture et de tourisme. Les sociétés de vente directe qui veulent se lancer dans la région disposent donc de plusieurs créneaux à explorer. Gérard de Vion de Gaillon, président de la région pour la Fédération de la vente directe, conseillerait de miser sur les bijoux ou sur ce qui touche au culinaire, les habitants de la 18 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 région étant, selon lui, particulièrement attirés par ce domaine. “Les produits diététiques, bien-être ou utilisés pour le sport rencontreront peutêtre un succès moins grand”, considère-t-il, alors que sa société BNS International se spécialise dans ce domaine. J’ai implanté l’entreprise dans la région parce que je suis viticulteur. Je suis originaire de Bretagne et le réseau de vente directe s’est mieux développé dans cette région. Mais depuis septembre, j’ai embauché quelqu’un pour dynamiser la société dans les environs de Bordeaux.” La région semble également bien adaptée au secteur lié à l’habitat. Le territoire est en effet moyennement dense (79,6 habitants au kilomètre carré en 2012, contre 114 pour la France en 2013) et favorise l’occupation de maisons. L’enseigne Maison Sûr, localisée à Anglet et spécialiste de l’amélioration de l’habitat, reconnaît le caractère propice de la région dans le domaine, et ce d’autant plus que les difficultés économiques poussent à entretenir l’existant plus qu’à déménager. www.ventedirectemagazine.fr P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:33 Page19 UNE RÉGION À LA UNE AQUITAINE “Je veux organiser un salon à Bordeaux pour le mois de septembre” Gérard de Vion de Gaillon, PDG de la société BNS International est président de la région Aquitaine pour la Fédération de la vente directe. Il évoque sa vision du métier de VDI, ses missions et le dynamisme qu’il essaie d’insuffler à la pratique de la vente directe dans la région. En tant que président de région pour la FVD, en quoi consiste votre rôle ? D’abord, comme adhérent à la FVD de la première heure, depuis 1992, j’ai vu le statut de VDI (vendeur à domicile indépendant) se créer. Cela a changé la vente directe ! De ce fait, aujourd’hui, mon rôle consiste à en défendre les deux usages possibles. C’est-à-dire comme activité qui crée des emplois à temps complet, mais aussi comme source de revenus complémentaires, ce qui est l’usage qu’en fait beaucoup de monde, les seniors aussi bien que les jeunes ! Concernant la région plus précisément, ma mission consiste à transmettre aux médias, aux pouvoirs publics et à des organismes comme Pôle emploi ou l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) des informations sur la vente directe. À ce titre, j’ai notamment rencontré le patron de Pôle emploi Aquitaine. L’Apec nous donne aussi accès aux fichiers des cadres demandeurs d’emploi pour voir s’il y a des profils qui pourraient correspondre aux recrutements des socié- www.ventedirectemagazine.fr Gérard de Vion de Gaillon, PDG de BNS International. “J’essaie de mettre au point des matinales pour expliquer aux demandeurs d’emploi ce qu’est notre métier.” tés de vente directe dans la région. Je travaille en somme à expliquer ce que nous faisons et en quoi consistent nos statuts. Des partenariats ont-ils été organisés dans cet objectif ? J’essaie de mettre au point des matinales pour expliquer aux demandeurs d’emploi ce qu’est notre métier. L’idée consiste à faire aller un collaborateur dans ces organismes pour parler de la profession. Avec Pôle emploi, les choses n’ont pas encore abouti, mais j’ai commencé à évoquer le sujet il y a 15 jours à peine ! [interview réalisée le 21 février, ndlr]. En revanche, l’Apec est d’accord sur le principe. Il faut maintenant que nous organisions concrètement ces rendez-vous. Quant à Pôle emploi, il n’y a pas d’accord régional, mais nous nous appuyons sur ce qui est fait au niveau national. Quelles actions comptez-vous mener pour dynamiser la vente directe dans la région ? Je suis en train d’organiser un salon à Bordeaux pour le mois de septembre. L’Apec et Pôle emploi devraient participer. Comme je suis aussi viticulteur, j’ai de nombreux contacts à Bordeaux, notamment avec le président de l’Office du tourisme. Je veux en faire une grosse opération médiatique. J’ai récemment participé à un salon qui s’est déroulé à Bayonne. J’ai pu y croiser toutes les grandes enseignes du secteur comme Tupperware, Captain Tortue, Nutrimetics… Ce genre d’événement crée du mouvement et permet de rencontrer des gens. Il est important de mieux faire connaître ce qu’est la vente directe dans la région. J’essaie aussi de créer des contacts avec le président de la Chambre de commerce de Bordeaux pour valoriser ce mode de distribution. ■ VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 19 P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:34 Page20 KATIMA’A Katima’A est la marque dédiée aux cosmétiques de la société La Maison de l’Argan. Créée en 2000, l’entreprise a d’abord eu pour vocation de développer des coopératives marocaines de femmes travaillant grâce à cet arbuste. Les produits Katima’A ont été lancés en 2002, une fois que la phase d’investissement et de recherche a été mise en place. La marque a été distribuée en vente directe dès le début et compte aujourd’hui une centaine de distributrices actives. Pierre-Emmanuel Saubade, le président, espère doubler le nombre de vendeurs d’ici la fin de l’année et atteindre le seuil critique de 2 500 conseillers à terme. Bordeaux est-elle prête à ouvrir ses portes à la vente directe ? Une terre de vente directe qui s’ignore La mentalité aquitaine semble a priori moins ouverte à la vente directe que celles d’autres régions. Or, ce système de distribution est déjà pratiqué par les agriculteurs et viticulteurs locaux. Pour conquérir le territoire, les sociétés devront faire le lien et valoriser le rapport de proximité induit par le schéma de distribution. L ’Aquitaine dénombre peu d’entreprises de vente directe implantées sur son territoire. “Le vin est la seule chose qui compte !”, s’amuse le président de la région pour la FVD, Gérard de Vion de Gaillon, PDG de la société BNS “La vente directe offre un rapport de proximité qui permet de mieux connaître le produit.” International. Les régions qui se développent le mieux sont l’Alsace et la Bretagne. En dessous de la Loire, cela fonctionne moins bien.” Évelyne Mahieux, animatrice de groupe confirmée chez Charlott’ Lingerie, considère que l’Aquitaine n’est en effet pas particulièrement 20 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 favora-ble à la vente directe, pour en avoir discuté avec des collègues. “Les habitants de la région vivent beaucoup à l’extérieur. Nous ne nous rassemblons pas forcément en intérieur comme peuvent le faire les gens du Nord.” Gérard de Vion de Gaillon confirme. “Dans le Sud, les gens font la fête ! À Lille, vous pouvez dire aux gens de venir suivre une réunion à 18 heures après le travail. Cela me paraît beaucoup plus compliqué ici.” PierreEmmanuel Saubade, président de La Maison de l’Argan et de la marque Katima’A, spécialiste de produits à base d’huile d’argan, estime quant à lui que la vente directe souffre encore d’un déficit d’image dans la région. “À Bordeaux, il y a toujours de vieux réflexes conservateurs et un certain mode de reproduction des comportements. Cela peut agir comme un blocage, même si la ville change beaucoup grâce notamment à une immigration protéiforme.” UN TERRITOIRE FAVORABLE AU CIRCUIT COURT Néanmoins, les acteurs de la vente directe s’accordent pour dire qu’il n’y a pas de vérité absolue. Évelyne Mahieux s’épanouit pleinement dans son rôle de vendeuse et d’animatrice et s’y consacre à plein temps. “La vente directe n’est pas désuète, insiste Pierre-Emmanuel Saubade. Elle est au contraire vecteur de modernité et a sa place en Aquitaine, mais ce n’est peut-être toujours pas perçu de cette manière ici. Ce mode de distribution est assez développé dans la région, mais on ne ressent pas forcément la présence d’autres enseignes autour de nous, comme ailleurs. La vente à domicile est toujours www.ventedirectemagazine.fr P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:34 Page21 UNE RÉGION À LA UNE AQUITAINE Maison Sûr Créée à Anglet en 2000, la société Maison Sûr se spécialise dans les solutions d’amélioration de l’habitat (traitement des charpentes, isolation des combles, toitures, menuiseries…). L’entreprise ne fonctionne qu’avec des salariés : des prospecteurs qui font du porte-à-porte, des commerciaux et des techniciens. Elle compte aujourd’hui 90 collaborateurs répartis dans 9 agences, dont 6 en Aquitaine. Pour 2014 et 2015, la société prévoit entre autres de développer de nouvelles agences en Pays de Loire et en Bretagne, et poursuit également son recrutement de salariés en Aquitaine. BNS International Le groupe BNS International existe depuis 1992. Il propose des compléments alimentaires, une méthode d’amincissement et des programmes de nutrition pour les sportifs. L’enseigne compte aujourd’hui 500 VDI et s’est surtout développée en Bretagne et en région lyonnaise. À court terme, Gérard de Vion de Gaillon, le PDG et fondateur, envisage d’ouvrir un autre réseau de distribution à Bruxelles. Il souhaite également développer de nouvelles régions dont les environs de Bordeaux. “Les viticulteurs pratiquent déjà le principe de la vente directe !” Vignoble près de Bordeaux. considérée comme ‘réunion tupperware’, dans ce que cette expression peut avoir de péjoratif.” La vente directe souffre peut-être aussi encore des abus commis par quelques dirigeants peu scrupuleux, comme le recours au système pyramidal, et par la peur des dérives sectaires. Les gens se méfient… “Or, la vente directe est porteuse de valeurs de proximité, poursuit le président de Katima’A. Il s’agit d’un commerce en circuit court réalisé entre la marque, le promoteur et le client, ce qui responsabilise l’enseigne et implique les acteurs. Les gens considèrent avoir moins de choix et craignent d’être influencés lors des réunions, alors qu’ils peuvent comparer les produits sur Internet, par exemple. Il faut inverser cette vision et montrer que la vente directe permet de réaliser un libre choix, justement grâce au rapport de proximité qui permet de mieux connaître le produit.” Justement, les Aquitains ont l’habitude de fonctionner en circuit court. Ils sont en fait déjà familiers de ce mode de distribution. “Les viticulteurs pratiquent www.ventedirectemagazine.fr Les autres entreprises d’Aquitaine • Terre Attitude (liste non-exhaustive.) Vue sur les toits d’Arcachon - Gironde. la vente directe !”, rappelle Gérard de Vion de Gaillon. Il s’agirait de travailler sur l’image de la vente directe pour montrer qu’elle se rapproche des pratiques locales. SE RÉUNIR ENTRE ACTEURS Pour développer le secteur en Aquitaine, les acteurs locaux considèrent qu’il est essentiel de rester solidaires. “Gérard de Vion de Gaillon essaie de nous fédérer et de communiquer autour de la vente directe, souligne PierreEmmanuel Saubade. Il est important que nous nous considérions comme une communauté et non que nous jouions les uns contre les autres.” Le président de Katima’A considère néanmoins que le dynamisme à insuffler à la vente directe réside aussi dans la capacité des sociétés de ne pas rester cloisonnées dans ce mode de distribution. “À l’étranger, nous distribuons surtout nos produits dans les pharmacies car nous n’avons pas encore la structure suffisante pour nous développer en vente directe. Les entreprises ne doivent pas non plus hésiter à recourir aux outils virtuels ! Il faut chercher à se distinguer davantage par la qualité des produits et leur caractère exclusif que par le mode de distribution.” ■ VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 21 P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:35 Page22 “Le descriptif du poste correspondait à ce que je cherchais” Évelyne Mahieux est tombée sur une annonce Charlott’ Lingerie par le biais de Pôle emploi. Mais non parce qu’elle cherchait un poste : elle travaillait sous contrat au sein de l’organisme, et s’est laissé séduire par ce que proposait l’enseigne… La vente directe lui offrait ce qu’elle attendait d’un emploi : elle a signé ! C oncours de circonstance : Évelyne Mahieux a découvert la vente directe alors qu’elle travaillait chez Pôle emploi. Cette animatrice de groupe confirmée chez Charlott’ Lingerie réside dans le bassin d’Arcachon et couvre aujourd’hui le Sud bordelais et le nord des Landes. “J’étais sous un contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) de deux ans pour faire de l’appel téléphonique lorsqu’une personne a déposé une offre, pour travailler comme vendeuse Charlott’ Lingerie, raconte-telle. Mon contrat était sur le point d’arriver à terme.” C’était en 2008. À cette époque, elle ne connaissait ni la marque, ni le mode de distribution à domicile. Elle a donc mené son enquête. “Je me suis rendu compte que des gens autour de moi connaissaient le principe. En même temps, le descriptif du poste correspondait à ce que je cherchais : être indépendante, bien gagner ma vie, gérer mon plan de carrière et m’épanouir !” À la fin de son contrat, Évelyne Mahieux envisageait de créer une micro-entreprise de comptabilité au service des artisans. Mère de quatre enfants, 22 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 Évelyne Mahieux, animatrice de groupe confirmée chez Charlott’ Lingerie. “Être animatrice est vraiment une autre casquette : il faut être tenace, persévérant, positif.” elle voulait rendre compatible son emploi du temps professionnel avec sa vie privée. Elle désirait également devenir son propre patron. UN MÉTIER QUI FAIT GRANDIR Décidée, Évelyne Mahieux a pris contact avec une responsable Charlott’ et a fait ses débuts comme vendeuse à la fin de son contrat, dans le mois qui a suivi l’annonce, laissant tomber son projet d’entreprise. “Je désirais en faire une activité à temps plein dès le départ et l’activité m’a plu tout de suite ! Mais j’ai pris mon temps pour me lancer.” Deux ans après avoir commencé, Évelyne Mahieux a eu envie d’évoluer. Elle avait acquis suffisamment d’expérience terrain pour essayer de développer une équipe. “Cela a pris un certain temps, car il n’y avait pas de véritables formations comme aujourd’hui. J’avais l’impression d’avancer de deux pas, puis de reculer d’un autre…” Aujourd’hui, à presque 47 ans, Evelyne Mahieux a parcouru du chemin. Elle obtient le revenu moyen qu’elle espérait gagner : plus de 2 500 euros nets par mois. Elle encadre 30 conseillères et est devenue animatrice. Elle sert désormais de relais entre le siège et le terrain, notamment comme chargée de recrutement sur le secteur de la Gironde, du nord des Landes et sur le bassin. “Ce métier m’a fait grandir, explique-t-elle. Être animatrice est vraiment une autre casquette : il faut être tenace, persévérant, positif. Il y a donc beaucoup de formations maintenant, c’est très enrichissant. La vente directe a changé ma vie !” Évelyne Mahieux a surtout apprécié de pouvoir évoluer à son rythme. Si elle n’a pas choisi Charlott’ par le biais des produits proposés par l’entreprise, l’animatrice n’a jamais songé à se tourner vers d’autres sociétés. “Le recrutement est quelque chose de complexe, qui prend du temps. Se tourner vers d’autres entreprises serait risquer de s’éparpiller. En même temps, je me dis que tout le monde a besoin de la lingerie”, poursuit la vendeuse, persuadée de la qualité des produits Charlott’ et de la notoriété de la marque. Son objectif pour l’avenir consiste à stabiliser et développer ses équipes. ■ Découvrez notre Focus sur Charlott’ Lingerie en page 33. www.ventedirectemagazine.fr P016-023_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:36 Page23 UNE RÉGION À LA UNE AQUITAINE “Je prépare les vêtements en fonction des goûts des clientes” Leyre Churruca travaille comme vendeuse Captain Tortue depuis 5 ans. Elle a découvert le groupe chez sa nounou alors qu’elle allait récupérer sa fille. Aujourd’hui également animatrice, elle allie vente et recrutement comme lors de cette réunion réalisée le samedi 1er mars. 13 HEURES 30 Leyre Churruca est du genre prévoyant, elle se prépare bien en amont des réunions. Le matin du samedi 1er mars, elle a rangé ses portants par blocs de couleur. “J’attends cinq clientes aujourd’hui, en plus de l’hôtesse. Comme je les connais, je prépare des vêtements en fonction de leur goût, de leurs précédents achats et de leurs tailles. Pour cette réunion, je me concentre sur les collections femme et lingerie, bijoux. Je n’apporte pas de vêtements d’enfant.” Une fois que sa présentation a été prête, Leyre Churruca a défait ses vêtements, rangés dans des houses, par blocs et les a déposés tels quels dans sa voiture. C’est sa marraine chez Captain Tortue qui lui a montré la technique. Elle a défait ensuite ses portants pliables que son mari a enfilés dans le coffre. Dans la matinée, elle a également glissé ses papiers administratifs dans une mallette avec son agenda et a préparé des affiches de recrutement, même si les invitées du jour ne sont pas intéressées pour rejoindre ses vendeuses, a priori. Leyre Churruca est aussi animatrice d’équipes, elle prévoit toujours au cas où. www.ventedirectemagazine.fr Leyre CHURRUCA, vendeuse chez Captain Tortue. “Je suis très satisfaite car les deux invitées qui ne me connaissaient pas m’ont fait confiance et ont acheté.” 16 HEURES 30 Avant d’arriver chez son hôtesse, qui habite à une dizaine de kilomètres de chez elle à Lasseube, à côté de Pau en Pyrénées-Atlantiques, Leyre Churruca en a profité pour déposer quelques livraisons. Elle s’était renseignée en amont pour être sûre que les clientes étaient chez elles. L’animatrice Captain Tortue est arrivée à 14 heures 30 chez son hôtesse pour installer ses différents portants, discuter avec elle, puis accueillir de manière individualisée les invitées. Elles sont arri- vées vers 15 heures, ont bu un petit café, puis ont enchaîné sur la présentation des collections. Au milieu de l’après-midi, les femmes en sont venues aux essayages. “Deux personnes supplémentaires se sont ajoutées au groupe, explique Leyre Churruca. Il s’agit d’amies de clientes. C’est plus difficile de conseiller quand on ne connaît pas la personne mais leurs amies connaissent leurs goûts et savent ce qui pourrait leur aller.” 18 HEURES 20 La réunion vient de se terminer. “Nous avons bu un peu de champagne car nous fêtions quatre anniversaires aujourd’hui. L’ambiance était très agréable !”, se réjouit Leyre Churruca, encore chez son hôtesse. Ce jour-là, sept des huit invitées ont acheté. “Je suis très satisfaite car les deux personnes qui ne me connaissaient pas m’ont fait confiance, souligne-t-elle. Et la personne qui n’a pas acheté est en fait venue pour voir comment se déroulait une réunion. Elle serait intéressée par un mi-temps, vu que sa situation professionnelle a changé. Il s’agit de la fille d’une de mes clientes.” Le montant global de la journée s’élève à 1 350 euros pour l’animatrice, ce qui a fait gagner 400 étoiles à l’hôtesse. Celle-ci pourra obtenir un cadeau d’une valeur de 100 euros. ■ VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 23 P024-027_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:36 Page24 ÊTRE DISTRIBUTEUR EN PRATIQUE À l’heure des choix Choisir une société de vente directe n’est pas une mince affaire. De nombreux critères doivent entrer en ligne de compte pour vous permettre de vous épanouir dans cette activité. Voici quelques clés incontournables à retenir pour éviter au maximum de se tromper. C ’est décidé, vous allez vous lancer en vente directe. Mais quelle société rejoindre ? Le choix n’est pas si simple car les entreprises sont nombreuses, mais inutile de dire que toutes ne se valent pas. D’ailleurs, même parmi les meilleures, certaines sont plus ou moins faites pour vous. Alors comment trouver celle qui vous correspond le plus ? “Pour choisir une bonne société, il faut comprendre son plan de rémunération.” 24 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 Bien souvent, les distributeurs optent pour une société tout simplement par le biais du bouche à oreille, parce qu’un ami, un parent leur en a parlé et vendu les mérites. Mais pour Michel Bielikoff, consultant, fondateur de la société de conseil en vente directe SGFI, si ce système fonctionne très bien, cela ne doit pas “empêcher de prendre des garanties par rapport à la société”. Il arrive également que ce soient les clients eux-mêmes qui se laissent tenter au bout d’un moment par l’activité. Mais là encore, Michel Bielikoff nuance : “Souvent, on conseille aux vendeurs de parrainer leurs clients, ce qu’ils font pourtant difficilement. En effet, c’est pour eux une source de revenus qui peut se tarir, même si c’est en réalité une vision à court terme.” NOTORIÉTÉ Lorsque la rencontre avec la société ne se fait par aucune de ces deux voies, c’est généralement la notoriété qui entre en ligne de compte. Les entreprises mises en avant dans les médias et qui se sont lancées en vente directe depuis longtemps attirent spontanément les personnes tentées par ce type d’emploi. Un réflexe naturel pour qui veut s’appuyer sur des entreprises solides. Pour Michel Bielikoff, ce critère peut être bon, mais tout dépend de ce que vous recherchez. “Choisir par rapport à la notoriété n’est à mon sens pas une mauvaise chose quand vous voulez simplement organiser quelques réunions. Mais je considère qu’il est mauvais lorsque vous voulez évoluer dans le développement de votre réseau. Plus une société est importante, plus vous aurez du mal à faire votre trou. Certes la solidité de l’entreprise compte, mais il ne faut pas oublier que la vente directe peut répondre à deux objectifs : compléter ses revenus à travers les réunions et développer un plan de carrière. Dans une société plus jeune, vous aurez davantage de chances”. D’ailleurs, l’entreprise doit-elle être forcément adhérente à la Fédération de la vente directe ? u www.ventedirectemagazine.fr P024-027_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:39 Page25 P024-027_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:37 Page26 ÊTRE DISTRIBUTEUR EN PRATIQUE LES ASTUCES DE DOMINIQUE LONGIERAS, conseillère-distributrice et animatrice “Au-delà de ce qui vous fait envie, demandez-vous également ce qui a le plus de chances de se vendre. ” départementale pour le Laboratoire Body Nature, à Montauban. “Si quelqu’un voulait choisir une société, je lui dirais de venir chez Body Nature, c’est une société au Top (rire !). Globalement, il faut prendre contact avec l’entreprise et faire le point sur sa vie, définir ce que l’on cherche. Moi, j’étais à un tournant. J’avais deux filles en bas âges et j’avais envie de faire quelque chose pour l’environnement. C’était mon devoir de les protéger, de ne pas leur mettre n’importe quelle crème sur la peau, par exemple. C’est aussi ce qui m’a attiré. Si vous êtes passionné de cuisine, peut-être vaut-il mieux aller vers Demarle ou Tupperware. Pourquoi pas ? Il faut être là où l’on se sent bien, c’est une démarche assez personnelle. Moi, je ne me vois pas ailleurs. Si j’arrête, ce sera pour arrêter complètement la vente à domicile. Je n’irai même pas chez des concurrents ! Avant de rejoindre une entreprise, il faut passer un coup de fil, avoir un premier contact avec la société. Les choses s’établissent très vite. Le fait que l’entreprise vienne ou non à vous, qu’elle fasse ou non le déplacement, c’est important. Il ne suffit pas d’un contact par Internet et d’une formation également par ce biais, même si c’est ensuite complémentaire. Nous sommes quand même sur un métier de contact, il ne faut pas le négliger.” 26 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 u “C’est une bonne question, répond Michel Bielikoff. Les jeunes sociétés sont rarement adhérentes, mais pourront l’être par la suite. Et puis, certaines refusent simplement d’y adhérer. C’est une question de feeling pour elles. Le fait que la société soit adhérente offre une certaine sécurité au niveau du recrutement mais ce n’est pas une garantie absolue. Ce qui compte, c’est que l’on vous parle du contrat, que l’on vous informe sur vos obligations. L’important est qu’elle remplisse son devoir d’information”. LES PRODUITS La première question à se poser est finalement : qu’ai-je envie de vendre ? Bijoux, vêtements, produits d’entretien... D’ailleurs au-delà de ce qui vous fait envie, demandez-vous également ce qui a le plus de chances de se vendre. Vérifiez si le rapport qualité-prix est bon et si cela peut réellement plaire. Il ne suffit pas d’avoir un produit formidable à vos yeux, encore faut-il que les consommateurs y trouvent eux-aussi une utilité et soient prêts à débourser les sommes demandées. Pour vérifier la qualité, l’idéal est d’avoir commencé par les commander vous-même en tant que client, afin de les tester. “Mais ce n’est pas toujours le cas, commente Michel Bielikoff. Il faut alors pouvoir les évaluer autrement. Vous devez vous assurer qu’ils sont novateurs et exclusifs. Pourquoi faire des réunions si l’on peut trouver quelque chose d’équivalent au supermarché ou si tout le monde peut acheter ailleurs le produit de la marque Tartempion que vous vendez ?”. L’autre question à se poser, sera “Pourquoi ai-je envie de vendre ? Quelle est ma motivation ?” S’agitil pour vous de compléter vos revenus, de faire profiter un maximum de gens de cette crème formidable que vous avez découverte ou de gagner de l’argent et si possible beaucoup ? Pour Dominique Longieras, conseillère-distributrice depuis sept ans pour le Laboratoire Body Nature, à Montauban (Tarn-etGaronne), également animatrice départementale, il fallait clairement donner un sens à l’acte de vente. “Je ne connaissais pas du tout la vente directe avant de me lancer. Je l’ai découverte avec Body Nature, raconte-t-elle. J’ai essayé les produits et je les ai trouvés super, cela a été un véritable coup de cœur. Au même moment, j’avais la possibilité de www.ventedirectemagazine.fr P024-027_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:37 Page27 Vous devez vous assurer que les produits sont novateurs et exclusifs. prendre un maga sin de prêtà-porter en gérance, mon métier à l’origine. Mais j’avais besoin d’apporter autre chose que de la vente. Chez Body Nature, nous parlons d’environnement, nous apprenons aux gens à lire les étiquettes, etc.” Comme elle le souligne, on entend généralement dire qu’un vendeur doit pouvoir tout vendre, mais ce n’est pas son cas. “Je ne veux pas mentir. Il se peut qu’un produit ne convienne pas à une cliente mais je ne lui aurai pas menti. Nous sommes fabricants de nos produits, cela permet d’être transparent. Il y a une véritable traçabilité des matières premières”. L’APPROVISIONNEMENT Le message, les valeurs de l’entreprise sont également des critères à prendre en compte. Mais il ne faut pas non plus oublier de s’assurer de l’approvisionnement. “Beaucoup vont acheter en Chine, explique Michel Bielikoff. Ce n’est pas un problème en soi, mais cela peut entraîner des ruptures de stock, la qualité peut ne pas être toujours au rendez-vous. Il ne s’agit pas de n’opter que pour du Made in France, mais il faut s’assurer que la filière soit solide.” www.ventedirectemagazine.fr “Il faut fuir à grands pas ceux qui vous jettent de la poudre aux yeux.” En somme, si l’entreprise se fournit à l’étranger, qui plus est dans un pays à bas coûts, vérifiez qui s’occupe de contrôler sur le terrain le bon déroulement de la fabrication ou des approvisionnements. L’idéal étant qu’une personne de l’entreprise ou un prestataire de confiance soit présent dans le pays. Choisissez également en fonction de la méthode de vente qui vous correspond le plus. Vous sentezvous à l’aise avec les réunions ou préférez-vous le conseil en individuel et la vente en face-àface ? Renseignez-vous ensuite sur l’investissement de départ : est-il justifié, sera-t-il véritablement rentabilisé par la suite, l’entreprise respecte-t-elle la loi à ce sujet ? Le sérieux, notamment sur un plan légal, doit cela va sans dire être un critère fondamental. Contrat, statut... tout doit être clair et bien ficelé. On ne badine pas avec la loi sans prendre le risque de se brûler les ailes. Votre premier contact avec la société sera généralement votre parrain ou marraine. Posez lui toutes vos questions et regardez de quelle manière il y répond. Si cette personne est compétente, si son discours est précis, si elle vous expose les bases du statut sans même attendre vos questions, etc., cela signifie qu’elle a été bien formée par une entreprise sérieuse et que vous pouvez logiquement attendre la même chose. Vous devez également vous sentir bien avec les personnes que vous avez en face de vous. L’entreprise doit être accessible et répondre au téléphone quand vous avez besoin d’elle. LA RÉMUNÉRATION Michel Bielikoff ajoute également un autre point : “Pour choisir une bonne société, il faut aussi comprendre son plan de rémunération. Certains sont difficilement compréhensibles et vous devez fuir si personne n’est capable de vous expliquer clairement ce que vous allez pouvoir gagner”. À ce sujet, méfiez-vous de celles qui vous font espérer des gains faramineux et faciles. Rien n’est aisé en vente directe. “Il faut fuir à grands pas ceux qui vous jettent de la poudre aux yeux. Si vous voyez sur les flyers de recrutement une Mercedes ou une Porsche... évitez ! Mes clients américains adorent ça, mais cela ne passe pas bien en France. L’entreprise doit vous faire comprendre que la vente directe exige du travail et du temps, qu’au début la rémunération sera modeste et que cela dépendra de vous. Vous serez accompagné et formé, mais pour réussir, il y a aussi un minimum de compétences requises ! ” ■ Aline GÉRARD VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 27 P028-029_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:38 Page28 ÊTRE DISTRIBUTEUR NOUVEAUX PRODUITS Par Mathieu CÉCÉ Akéo lance un gel minceur sans paraben Le Scultine Gel Minceur sans paraben d’Akéo permet de retrouver une peau plus ferme, plus lisse et plus tonique grâce à l’action brûle graisse et antistockage de l’algue brune (Phyllacantha fibrosa) et de celle restructurante de la micro-algue verte (Chlorella Vulgaris). Scultine Gel Minceur, ligne Form’Vital by Akéo. 200 ml, prix 28,90 euros. ■ ©Nutrimetics ©AKEO Un gel correcteur d’imperfections Complexe phyto-actif de gingembre, huile d’arbre à thé encapsulée, acide salicylique encapsulé, tri-peptide 1, aloe vera, parfum 100 % naturel... Ce soin SOS haute performance à la texture gel proposé par Nutrimetics aide à améliorer l’apparence des peaux sujettes aux imperfections. L’acide salicylique permet de combattre les accumulations de sébum qui provoquent les points noirs et l’huile d’arbre à thé aide à purifier la peau. Grâce à l’encapsulation, on obtient une action ciblée pour une efficacité optimale. Gel correcteur d’imperfections de Nutrimetics. 15 ml, 16 euros. ■ ©H2BIO La douce volupté de ce soin régénérant et revitalisant, disponible chez H2Bio, offre au corps les bienfaits des huiles végétales bio les plus précieuses pour une peau lisse et souple, éclatante de jeunesse. L’Huile Précieuse, aux notes subtiles de Rose et de Jasmin, fond délicieusement sur l’épiderme et cible les causes fondamentales de la formation des capitons. Elle relance les mécanismes naturels de la peau, stimule le renouvellement cellulaire et la nourrit en profondeur. Un véritable élixir pour préserver sa jeunesse et sa souplesse. Huile Précieuse de H2Bio. 125 ml, 42 euros. ■ ©COLORADEbyAKEO Colorade, une ligne de gels douches gourmands signés Akéo Délicieusement parfumée, la ligne Colorade vous invite à découvrir des senteurs fraîches et colorées qui tranformeront vos bains et douches en un moment de pur plaisir ! De nouvelles senteurs sont d’ailleurs à votre disposition : kiwi, mangue, menthe et litchi. Ligne Colorade d’Akéo, 7,50 euros le gel douche. ■ Envoyez-nous vos nouveautés ! N’hésitez pas à nous faire parvenir vos communiqués de presse concernant les nouveaux produits de votre société (avec impérativement leurs prix !). Nous les présenterons dans un prochain numéro de Vente Directe Magazine. Avec ce communiqué, envoyez-nous également leurs photos sous format Jpeg. Notre adresse : [email protected]. 28 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 ®Herbalife Redonnez élasticité et fermeté à votre corps avant les beaux jours ! Savons mains et corps chez Herbalife Étape indispensable du rituel beauté, l’hydratation de la peau est source de bien-être au quotidien. L’aloe vera et ses propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes et apaisantes nourrissent la peau en profondeur, pour un confort tout au long de la journée. Alliés des peaux sèches et tiraillées, les soins Herbal Aloe sont garantis sans sulfate, ni parabène. Parmi ceux-ci, Herbalife propose un savon mains et corps. Celui-ci possède une triple action hydratante pour soulager et hydrater les peaux sèches tout en les nettoyant délicatement grâce aux actifs doux à base de plante. Savons mains et corps chez Herbalife. 250 ml, 14 euros. ■ www.ventedirectemagazine.fr P028-029_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:40 Page29 200 267_Courrier Cadre _Mise en page 1 20/02/14 16:14 Page1 DOUBLE CD DOUBLE DVD 1 CD ou 1 DVD acheté = 18 repas offerts L'intégralité des bénéfices de la vente du double CD et DVD sera reversée aux Restaurants du Cœur pour leur action 2014/2015. Pour vos dons aux Restos Par chèques à : Restaurants du Cœur - 75515 Paris Cedex 15 Par Internet : www.restosducoeur.org/dons Graphisme : Xavier Grosbois - Publicité offerte par Courrier Cadre L'INTÉGRALITÉ DU SPECTACLE 2014 P030-031_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:38 Page30 ÊTRE DISTRIBUTEUR VIE DES ENTREPRISES Par Mathieu CÉCÉ Isabelle Bartholemot-Sy, nouvelle directrice générale de Nutrimetics ®Nutrimetics C’est avec une nouvelle directrice générale, Isabelle Bartholemot-Sy, que Nutrimetics, spécialiste en France de produits de nutrition et de cosmétiques haut de gamme en vente à domicile, a commencé l’année 2014. Née dans les années 50, la société n’a cessé depuis de grandir et ses gammes de s’étoffer avec du make-up et des soins aux formulations innovantes et aux packagings modernes. ■ Qui sera la nouvelle Miss Charlott’ ? À l’occasion des 20 ans de la société, Charlott’ Lingerie a lancé son 3e grand concours national. Après son succès en 2012 et 2013, l’élection Miss Charlott’, via un grand casting national, donne l’occasion aux jeunes femmes de 18 à 28 ans d’exprimer leur beauté, leur élégance et leur charme et d’accomplir leur rêve de devenir mannequin en postulant à ce concours grand public online. Les candidates avaient jusqu’au 26 février 2014 pour s’inscrire gratuitement et poster leurs photos sur www.misscharlott.com. Du 27 février au 10 mars, les votes en ligne sont ouverts pour tous les inscrits. Les 150 favorites accèderont aux demi-finales. Les 21 et 22 mars s’effectuera la sélection des 12 demi-finalistes retenues par le jury parmi ces candidates. Enfin, c’est le 1er avril prochain que l’élection Miss Charlott’ 2014 se déroulera au César Palace à Paris. La gagnante sera désignée par un jury composé de professionnels de la mode et du secteur de la communication. La finale sera d’ailleurs retransmise en live streaming sur le site Miss Charlott’, sur les réseaux sociaux et les sites partenaires. Témoignage de Caroline, Miss Charlott’ 2013 organisateurs ont su nous mettre à l’aise. L’ambiance entre les filles était parfaite, nous étions toutes solidaires et aucune mesquinerie ne s’est fait ressentir. C’était une superbe journée. Quelles ont été vos motivations ? Le principe du casting Miss Charlott’ est innovant et permet aux jeunes femmes qui ne sont pas dans une agence de mannequin, comme moi, de tenter leur chance. ©Charlott’ Qu’avez-vous le plus aimé dans l’élection de Miss Charlott’ ? Que signifie pour vous être Miss Charlott’ ? C’est une grande fierté. Je me retrouve dans la femme Charlott’ : sympathique, souriante, accueillante et naturelle, aux valeurs pures et sincères. ■ L’équipe était aux petits soins : les photographes, coiffeurs, maquilleurs et Envoyez-nous vos actualités ! En bref… Charlott’ Lingerie a décidément une actualité chargée. Du 10 au 28 mars, ce sera au tour de la Tournée Bus Job Dating d’entrer en scène. Il s’agit d’une tournée de recrutement de 1 000 conseillères dans 44 villes de France. ■ 30 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 N’hésitez pas à nous faire parvenir vos communiqués de presse concernant l’actualité et la vie interne de votre entreprise. Nous les présenterons dans un prochain numéro de Vente Directe Magazine. Avec le communiqué, envoyeznous également des photos sous format Jpeg. Notre adresse : [email protected]. ■ www.ventedirectemagazine.fr P030-031_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:42 Page31 L’application iPad de Vente Directe Magazine est disponible ! Tous les mois, retrouvez la version enrichie de votre magazine. Téléchargez l’application sur l’App Store et bénéficiez de 5 numéros offerts ! GROUPE s L’information au service de votre réussite P032-035_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:43 Page32 RRejoignez-nous ejoignez-nous Dépôt d’annonces de réunions on Recrutement de VDI DI Recrutement d’hôtesses tesssess Un service pour tous les acteurs dee la VVente eente Directe Dir ! contactt@ @unj n j o u r u n e v e n t e . c o m tel. 06 58 55 90 09 SYBEL ©unjourunevente 2013 - RCS sous le n° 539 781 245 - conception gra aphique : www.clarisssedecoin ntet.frr uunjourunevente.com, njourunevente.com, llee nnuméro uméro 1 ddee llaa vvente ente à ddomicile omicile ! P032-035_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:39 Page33 ÊTRE DISTRIBUTEUR FOCUS SUR… Charlott’ Lingerie : vingt ans d’innovation En 1994, Véronique Garnodier commence l’aventure Charlott’ Lingerie en créant ses premiers modèles dans sa cuisine. Vingt ans plus tard l’entreprise a fait du chemin et est devenue un incontournable de la vente directe. Dossier réalisé par Julie TADDUNI A © Charlott' Lingerie près une carrière passée par la diététique, le sport et le médical, Véronique Garnodier crée Charlott’Lingerie en 1994. Elle démarre avec peu de connaissances en lingerie ainsi qu’en vente directe mais est animée par la passion de ce qu’elle crée. “J’ai commencé dans ma cuisine, je teignais la dentelle dans mes casseroles, je démontais des soutien-gorge pour voir comment ils étaient fabriqués, se souvient-elle. Des débuts chaotiques, mais passionnants. J’ai trouvé mes premières vendeuses parmi mes amies puis j’ai recruté des stylistes”. Et pour la fondatrice, la vente directe était une évidence, bien avant la lingerie… UN VENT D’INDÉPENDANCE “J’ai fait le choix de la vente à domicile avant même de savoir u www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 33 P032-035_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:40 Page34 ÊTRE DISTRIBUTEUR FOCUS SUR… “Nous souhaitons intégrer des personnes qui ont envie, qui sont motivées, qui ont le sens du contact et qui vont appliquer la méthode qu’on leur aura enseignée.” ce que j’allais vendre, explique Véronique Garnodier. Quelque temps auparavant, j’avais été invitée à une réunion de présentation d’activité. Une société expliquait alors comment être indépendant, tout en faisant partie d’une équipe. J’ai tout de suite été séduite, pas par leurs produits, mais par ce mode de distribution”. Depuis, l’entreprise a fait beaucoup de chemin et affiche une présence dans tout l’Hexagone et même à l’étranger, en Europe et à Moscou. Le réseau compte ainsi 3 600 VDI acheteurs-revendeurs et sept stylistes. Une manière de mieux se démarquer pour la fondatrice. “Cela permet d’avoir un panel, une couverture de gamme et de style exceptionnel avec des nouveautés à proposer chaque mois aux clientes. Nous misons beaucoup sur l’innovation en général car cela permet d’apporter une vraie touche d’originalité”. Un moyen de pouvoir proposer plusieurs gammes, pour des prix allant de 36 à 60 euros pour le soutien-gorge et de 14 à 40 euros pour le bas, ainsi que des maillots de bain, des sous-vêtements pour hommes ou pour les femmes plus rondes… “Nous commençons à UNE VRAIE PROPOSITION DE CARRIÈRE En effet, Charlott’ Lingerie vise les 6 000 VDI d’ici la fin de l’année. Concernant le profil de ses futures conseillères, Véronique Garnodier indique qu’elle est plus à la recherche d’un état d’esprit que de compétences particulières. “Nous souhaitons intégrer des personnes qui ont envie, qui sont motivées, qui ont le sens du contact et qui vont appliquer la méthode qu’on leur aura enseignée. Généralement, il s’agit de femmes qui ont deux enfants ou plus et qui souhaitent reprendre une activité une fois que leurs enfants sont à l’école”, souligne-t-elle. La présidente ajoute qu’une vendeuse débutante, en organisant une vente par semaine, peut toucher environ 320 euros par mois. Si elle y accorde en 15 et 20 heures chaque mois, son revenu se situera © Charlott' Lingerie u l’ado, bien que notre cœur de cible soit la femme active, entre 20 et 45 ans”, rappelle la présidente qui ne manque pas de projets pour 2014. 34 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P032-035_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:40 Page35 STEP BY STEP Lorsqu’un vendeur dispose d’une petite équipe de quatre ou cinq personnes, l’entreprise se propose de le prendre en charge sur deux ans pour réaliser un parcours d’animateur grâce à un renforcement des connaissances dispensé une fois par trimestre. Ensuite, il est possible d’intégrer une promotion. Il s’agit de personnes qui gagnent environ 3 000 euros par mois et qui souhaitent atteindre les 5 000 à 6 000 euros. “Elles ont accès à un parcours certifiant sur trois ans qui accentue les compétences sur le produit, le management, l’entrepreneuriat… Ces promotions comptent environ une www.ventedirectemagazine.fr quinzaine de personnes. Suite à cela, le dernier niveau à atteindre consiste à former les formateurs. Charlott’ Lingerie regroupe une trentaine de personnes à ce niveau actuellement”, raconte Véronique Garnodier, qui met tout en œuvre pour que son entreprise sache vivre avec son temps. Ainsi, 20 ans après ses premières teintures dans sa cuisine, la présidente a mis en place des ateliers style, pour que les conseillères puissent coacher leurs clientes en les aidant “J’ai fait le choix de la vente à domicile avant même de savoir ce que j’allais vendre.” © Charlott' Lingerie gérons le back office des sites”. La présidente précise que cet outil ne vient en aucun cas concurrencer le réseau dont les cibles principales sont les amies des conseillères, leur famille, les amies d’amies… Car pour elle, la vente directe doit toujours être faite de bons moments. “Pour celles et ceux qui veulent nous rejoindre, nous faisons une présentation découverte. À son issue, soit vous adhérez soit vous choisissez de ne pas démarrer. Si vous voulez nous rejoindre, vous n’avez plus qu’à passer commande et vous recevrez votre kit de présentation avec celle-ci. Nous sommes dans un processus de challenges permanents mais il faut toujours que cette activité reste un plaisir, il ne faut en aucun cas que cela devienne une galère !”. ■ à comprendre quels sont leurs atouts et ainsi, quels ensembles sont les plus adaptés à leur morphologie pour les mettre en avant. LINGERIE 2.0 Et l’entreprise a parfaitement su prendre le virage Internet et n’a pas renié les avantages que pouvait apporter l’outil à ses conseillères. “Lorsque vous intégrez le réseau, nous vous offrons un site Internet personnalisé. De ce fait, vous allez pouvoir proposer un produit à une amie qui habite pourtant à 500 kilomètres et ne peut se rendre à vos réunions, indique Véronique Garnodier. En fait, nous avons 3 600 sites Internet ! et c’est bien normal car à mon sens, le Web est aujourd’hui absolument incontournable. De notre côté, nous © Charlott' Lingerie entre 800 et 1 600 euros. Enfin, le réseau compte même des conseillères qui perçoivent plus de 20 000 euros mensuels. Car Charlott’ Lingerie souhaite proposer une vraie carrière à ses distributrices. “Nous avons ouvert une école de formation, la Charlott’ Académie. Nous voulons leur donner la capacité d’aller de l’avant si elles le souhaitent”, pointe la présidente. Pour les débutants, le parcours de démarrage prévoit un encadrement sur huit semaines avec un module dispensé sur place par votre marraine chaque semaine, de manière assez ludique. Ensuite, des ateliers actions sont organisés à la même fréquence afin de partager les bonnes pratiques. “Nous voulons être dans une dynamique de bienveillance”, précise Véronique Garnodier. Une fois cette étape terminée, des réunions mensuelles sont organisées au niveau régional et dispensées par un leader qui gère plus d’une centaine de distributeurs. “Nous mettons en place un système de vidéoconférence car nous nous attachons beaucoup à ce que le message soit bien délivré”. Et des évolutions sont possibles pour les VDI qui le souhaitent. Repères : VDI : 3 600 acheteurs-revendeurs. Création : 1994. Rémunération : pour un vendeur débutant entre 20 % et 35 % de leurs ventes. Panier moyen : 80 euros par cliente, soit environ 560 euros par vente, en prix public. VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 35 P036-037_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:40 Page36 ÊTRE DISTRIBUTEUR FOCUS SUR… Charlott’ Lingerie : © Charlott' Lingerie vingt ans d’innovation TROIS QUESTIONS À VÉRONIQUE GARNODIER, PRÉSIDENTE DE CHARLOTT’ LINGERIE Quel a été votre parcours professionnel ? Quelle est votre vision de la vente directe et de son évolution ? Quel conseil donneriez-vous justement à un futur distributeur ? J’ai commencé comme diététicienne, j’étais spécialisée en diététique sportive. À 22 ans, j’ai ensuite créé ma propre entreprise spécialisée dans les salles de sport avec des programmes alimentaires proposés. J’ai par la suite vendu cette affaire au Groupe Gymnase Club, devenu Club Med Gym aujourd’hui. Puis j’ai repris une activité salariée dans l’univers du matériel médical et parallèlement, je passais un doctorat de gestion. Enfin, en 1994, j’ai créé Charlott’ Lingerie. Ma vision reste assez personnelle dans le sens où je regarde peu ce qu’il se fait autour. Quoi qu’il en soit, ce sont des métiers fabuleux avec un développement incroyable. En revanche, il faut que ce soit porté par de bons acteurs du secteur. Et surtout, il est important de préciser qu’il ne faut pas y venir par défaut, sinon cela ne fonctionnera pas. Vous devez vous lancer en vente directe parce que vous y trouvez quelque chose qui vous valorise, qui vous plaît, que cela va vous permettre de prendre confiance en vous mais aussi de gagner de l’argent. De commencer en choisissant un produit qui lui convient. Il faut avoir une sensibilité pour ce que l’on vend, c’est très important. De même qu’il faut s’attacher à rencontrer les dirigeants car c’est aussi une aventure humaine et il faut avoir des valeurs communes sinon, à mon sens, il y a vraiment peu de chances que cela fonctionne. Après, c’est aussi une question de volonté. Mais si l’on se met en capacité d’appliquer la méthode, il y a peu de chance que cela échoue. ■ “Si l’on se met en capacité d’appliquer la méthode, il y a peu de chance que cela échoue.” LE TÉMOIGNAGE DE VIRGINIE VINSON-CARRET, conseillère Charlott’ Lingerie à Janneyrias en Isère. Quel a été votre parcours avant Charlott’ ? J’occupais un poste d’hôtesse d’accueil bilingue depuis cinq ans. J’ai connu Charlott’ Lingerie par hasard, car l’émission Capital avait fait un sujet sur une des conseillères qui expliquait qu’elle organisait son emploi du temps comme elle le souhaitait tout en gagnant sa vie. À cette époque j’étais en congé parental. 36 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 Pourquoi avoir fait le choix de ce réseau ? Quelque temps après le reportage, j’ai assisté à une réunion Charlott’ Lingerie. Quinze jours plus tard je débutais. Au début c’était une activité qui m’apportait un complément de revenus en plus du congé parental. Mais lorsque mon troisième enfant a commencé l’école, j’ai dû faire un choix : reprendre mon ancienne activité ou me lancer. Or, je n’avais plus envie que l’on m’impose des horaires ni d’être salariée. Aujourd’hui je gère une quarantaine de conseillères dans l’équipe, dont trois managers. Quels sont les points forts de cette activité et du réseau ? Le fait d’être indépendante, de gérer ma vie privée comme je le veux. J’organise les événements personnels en priorité et je peaufine mon agenda en ajoutant mes réunions, mes formations. Bien sûr ce n’est pas toujours facile, il faut se bouger. Un autre point positif, ce sont les revenus. Je ne pensais pas que je pourrais aussi bien gagner ma vie en commençant. Charlott’ Lingerie est un réseau qui évolue toujours, à l’écoute, et qui s’améliore constamment. www.ventedirectemagazine.fr P036-037_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:41 Page37 Charlott’ Lingerie face aux experts Philippe Dailey, consultant référencé MéridianFrance et président d’honneur de la FVD Dans la vente directe, Charlott’, tout le monde connaît. Depuis 1994 elle est l’une des sociétés phares de la profession et sa charismatique dirigeante, Véronique Garnodier, est écoutée avec beaucoup d’attention lorsqu’elle s’exprime dans les congrès organisés par la Fédération de la vente directe. En effet, en 20 ans, réunir 3 600 vendeuses indépendantes qui ont acquis 1,5 million de clientes, représente un sacré parcours. La création de l’entreprise en 1994 a coïncidé avec les débuts du statut de vendeur à domicile indépendant et elle s’est appuyée sur la démarche commerciale de la vente en réunion qui est parfaitement intégrée dans ce troisième canal de la distribution que représente la vente directe. Véronique Garnodier a su créer une ligne de produits de lingerie qui alliait parfaitement l’attractivité des couleurs et la séduction d’une présentation et d’un essayage à domicile. Elle a su à l’évidence réunir, motiver, nous pourrions dire enthousiasmer, plusieurs milliers de femmes heureuses de trouver au sein de cette entreprise une activité rémunératrice qui leur convenait parfaitement. L’entreprise a su bénéficier d’une couverture médiatique remarquable avec l’appui de son agence de relations presse Boracay et ses performances économiques de PME la plus rentable de France, saluée trois ans de suite par le magasine L’Entreprise, a encore accru sa notoriété. Toutes ses qualités transparaissent dans les informations diffusées par le site de l’entreprise et les catalogues montrent une gamme d’une très grande variété. Les conseils donnés aux vendeuses indépendantes soulignent la totale maîtrise de la démarche des ventes en réunion. Tous ces éléments confirment le bel avenir de Charlott’ dans son domaine de prédilection : la lingerie féminine et nous ne pouvons que nous en réjouir. ■ Valérie Bertrand, Conseils Recrutplus Catalogues gourmands et colorés, le plus enchanteur des voyages dans l’univers du plaisir commence maintenant. D’aussi loin que je me souvienne, consultants, médias et réseaux VDI reconnaissent Charlott’ Lingerie comme un acteur incontournable dans le www.ventedirectemagazine.fr secteur de la vente directe et cette success story continue toujours autant de fasciner. Au-delà du produit, dès le départ, cette entreprise aura su miser sur une communication pertinente et novatrice. Comme l’explique Véronique Garnodier, “nos vendeuses ont avant tout besoin de pouvoir se projeter dans un univers de plaisir et de liberté, le catalogue est la vitrine de l’entreprise. Plus encore, nous nous positionnons comme une maison couture, dès lors l’ensemble de nos documents commerciaux et outils d’aide à la vente doivent être en conformité avec l’image haut de gamme que nous voulons véhiculer”. Plan de carrière évolutif, création d’une page Internet personnalisée pour chaque conseiller de vente, formations hebdomadaires… ici tout est mis en œuvre pour permettre à la force de vente de réussir. Encore de belles innovations à venir tant au niveau des hôtesses que des nouvelles recrues avec notamment la volonté de permettre aux vendeuses d’évoluer vers une fonction de coach lingerie à domicile. Côté développement, l’entreprise continue son ascension et va prochainement démarrer une tournée nationale à bord d’un bus customisé. De belles animations ponctueront ce voyage : vidéos et défilés de mannequins. Le clou de la tournée sera l’élection de Miss Charlott’ ! Tout un programme. ■ VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 37 P038-039_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:42 Page38 ÊTRE DISTRIBUTEUR À LA LOUPE Par Innocentia AGBE AU MOULIN ROSE FAIT SON TOUR DE FRANCE L’entreprise de produits coquins et de bien-être lance son tour de France. Jusqu’au 29 mars, Stéphanie Dias, la fondatrice et directrice de la marque, sillonnera l’Hexagone dans une voiture à l’effigie de l’enseigne. Le coup d’envoi du début de ce tour n’a pas été choisi au hasard. Il a commencé le 8 mars, date de la journée de la femme. Les objectifs de cet événement sont multiples. Le premier est d’échanger avec les vendeurs. “Cela permet de rencontrer tous les ambassadeurs et tous ceux qui ne peuvent pas venir aux sessions de formation”, explique Stéphanie Dias. Elle compte aussi sur ce tour pour renflouer ses troupes. “Nous en profitons pour faire une grande campagne de recrutement intensif. Nous embauchons 1 000 vendeurs. Nous allons donc promouvoir notre entreprise”, illustre la fondatrice. En tout, ce sont 18 villes qui vont être parcourues en passant par Paris, Lille ou encore Caen. “Nous arriverons dans la ville le matin. L’après-midi on donnera rendezvous au centre-ville. Nous allons distribuer des flyers et prospecter avec les ambassadeurs. Le but est aussi d’aller en région pour vivre leur quotidien”, détaille Stéphanie Dias. Pour le soir, la marque a mis en place 18 partenariats avec des lieux connus dans chaque commune, des restaurants, des bars ou des boîtes de nuit. “Plutôt que de louer une salle, on s’est dit qu’on allait faire vivre le tissu local”. Un cadre un peu atypique où Au Moulin Rose recevra aussi les candidats pour des sessions de recrutement appelées “les boudoirs de l’emploi”. ■ ÉLÉONORE DÉCO S’INSTALLE EN BELGIQUE C’est un peu un retour aux sources pour l’entreprise de décoration Éléonore Déco. Elle a vu le jour en Belgique avant de se développer en France. Depuis le 1er janvier, elle est de nouveau installée dans le plat pays. En fait, Éléonore Déco n’a jamais vraiment complètement déserté la Belgique. “On avait un partenaire qui nous représentait mais cela ne fonctionnait pas”, explique Christian Le Mintier, président. L’entreprise a donc décidé de reprendre les rênes et a ouvert une filiale dans le pays avec sa propre équipe. “Il y a un fort potentiel en Belgique. Quand on a créé la société on y habitait. On connaît bien le pays”. Christian Le Mintier explique que les Belges sont très friands de décoration d’intérieur. “Et le style français passe bien”, ajoute-t-il. Il souhaite se développer comme en France avec un système de conseillers. “Nous démarrons avec notre filiale à Liège. Notre première volonté est de se développer dans la partie franco38 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 phone avant de se répartir ensuite du côté néerlandophone”, explique-t-il. En ce qui concerne le recrutement, là aussi les choses ont déjà été pensées. Dans un premier temps, Éléonore Déco peut compter sur des vendeurs qui connaissaient déjà la marque et qui attendaient le signal de l’entreprise pour la représenter. Ils sont environ six pour l’instant. “L’objectif est d’atteindre entre 20 et 30 conseillers sur l’année 2014”, explique Christian Le Mintier. Pour rappel, en France, Éléonore Déco compte 270 vendeurs et est aussi présent en Italie. L’entreprise est également en train de s’installer en Suisse. ■ www.ventedirectemagazine.fr P038-039_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 17:49 Page39 P040-041_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:42 Page40 ÊTRE DISTRIBUTEUR JEUNES RÉSEAUX Par Julie TADDUNI Dans cette rubrique, nous vous présentons des réseaux qui viennent de se lancer dans la vente directe. Bien qu’ils offrent de nombreux avantages, il ne faut cependant pas perdre de vue qu’ils sont encore fragiles. Vous devez donc vous entourer de toutes les précautions nécessaires avant de franchir le pas... POP YOUR SHOES MISE SUR UN RECRUTEMENT DE QUALITÉ C’est en juillet 2013 que naît Pop Your Shoes, société de vente directe de chaussures et d’accessoires pour les customiser, sous l’impulsion de Bruno Thiellement et Julien Bofill. Pour se développer, le réseau mise sur l’originalité de son offre. Lors de son voyage de noce, Julien Bofill constate qu’alors qu’il avait emporté seulement trois paires de chaussures, sa femme avait presque une valise dédiée pour les siennes. Lorsqu’il lui demande pourquoi, celle-ci lui explique qu’une paire ne peut pas aller avec l’ensemble de ses tenues. “Je me suis donc demandé pourquoi une paire de chaussures ne pourrait pas s’adapter”, se souvient-il. Mais il estime qu’acheter en magasin, entouré de boîtes en carton, est tout sauf un bon moment à passer. C’est pourquoi les deux associés font le choix de la vente directe. “Le shopping est beaucoup plus sympa dans cette ambiance et notre produit s’y prête très bien. La vente directe permet aux clientes de jouer avec, c’est bien adapté”. Chez Pop Your Shoes, les distributeurs ont le statut de VDI acheteurs-revendeurs afin de favoriser l’entrepreneuriat, selon les deux associés. Le recrutement a débuté au mois de janvier et Pop Your Shoes compte actuellement trois ambassadrices, que les associés souhaitent accompagner le mieux possible dans leur activité. Le kit de démarrage est offert et les fondateurs ont fait en sorte qu’il y ait un décalage de paiement, afin que les ambassadrices soient rému- nérées seulement une fois que les clientes se sont bien acquittées de leur paiement. “Nous ne voulons pas que nos ambassadrices soient nos banquières !”, précise Julien Bofill. Pour 2014, les objectifs ne manquent pas. “L’objectif est de faire connaître la marque auprès des clientes et des ambassadrices pour réellement initier le réseau de VDI. Notre cible est d’atteindre une vingtaine d’ambassadrices recrutées et formées en fin de saison printemps-été (juillet 2014, ndlr) pour une cible finale de 30 VDI en fin d’année !”. ■ LOVEFORCE VEUT DÉDRAMATISER LES ACCESSOIRES COQUINS Après des années dans l’univers des boutiques d’accessoires coquins, Patrick Pruvot, fondateur de Passage du Désir, a opté pour un développement d’une marque dédiée à la vente directe, en parallèle. Un mode de distribution qui vient compléter l’offre. Passage du Désir a vu le jour en 2006, sous l’impulsion de Patrick Pruvot qui, après avoir tenu un sex-shop rue SaintDenis à Paris, s’est rendu compte que beaucoup de produits pourraient être vendus à tous, dans des endroits plus intéressants. “J’ai commencé à vouloir faire quelque chose de différent. J’ai donc créé un site Internet et des boutiques Passage du Désir”, se souvient-il. Mais encore beaucoup de clients demandaient l’organisation de réunions et certains n’osaient toujours pas entrer dans les boutiques. 40 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 C’est comme cela que Patrick Pruvot lance LoveForce en juillet dernier. “Tout d’abord car nos boutiques physiques n’ont pas une couverture nationale, mais aussi parce que certaines clientes préféraient être avec des copines dans un canapé que de poser des questions à un vendeur devant tout le monde”. Aujourd’hui, LoveForce compte une centaine de VDI mandataires et le réseau souhaite atteindre les 400 distributeurs actifs d’ici la fin de l’année, tout en étant sélectif sur le recrutement. Le kit de démarrage est à 280 euros et seuls 70 euros sont encaissés, les trois chèques restants étant restitués au VDI s’il atteint les 700 euros par mois de chiffre d’affaires, les trois premiers mois. “Nous voulons que les gens qui nous rejoignent soient vraiment motivés et surtout l’objectif est de dédramatiser le lovestore. Nous y sommes arrivés en boutique et nous souhaitons faire la même chose en vente directe !”. ■ www.ventedirectemagazine.fr P040-041_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:43 Page41 ÊTRE DISTRIBUTEUR RÉGLEMENTATION Demandeur d’emploi et VDI : le cumul est possible ! Un demandeur d’emploi qui se lance en vente directe peut continuer de percevoir des allocations chômages telles que l’ARE ou l’ASS. Il devra néanmoins se soumettre à certaines conditions, comme rester inscrit à Pôle emploi, continuer d’effectuer des recherches et ne pas dépasser un certain revenu. M ême si la vente directe peut occuper à plein temps et avec une rémunération tout à fait correcte, il n’est pas évident pour tout le monde de parvenir à cet équilibre dès le lancement de l’activité. Pour les personnes inscrites à Pôle emploi qui souhaitent se lancer tout en percevant une partie de leurs allocations, sachez que c’est possible ! Le Guide pratique du VDI 2013 rappelle en effet que la législation autorise le cumul de l’allocation avec une rémunération tirée de l’exercice d’une activité de vendeur à domicile indépendant (VDI). En toute logique, ce maintien est soumis à quelques conditions. CUMUL LIMITÉ DANS LE TEMPS Dans le cadre de la perception de l’Aide au retour à l’emploi (ARE), le vendeur doit demeurer inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi et doit continuer d’accomplir “des actes positifs et répétés de recherche d’emploi.” Il doit aussi être vigilant à ce que les revenus déclarés au titre des assurances sociales (les commissions brutes ou les marges brutes sur lesquelles est basé le calcul de cotisations sociales par l’entreprise) ne dépassent pas 70 % de la rémunération antérieure à la fin du www.ventedirectemagazine.fr contrat du travail qui a rendu possible l’ouverture du droit à l’ARE. Le vendeur est également obligé de déclarer son travail de VDI à Pôle emploi. Attention ! Si cette activité a commencé après la perte de l’emploi salarié, Pôle emploi recalcule le montant de l’allocation “Si l’activité de VDI commence après la perte de l’emploi salarié, Pôle emploi recalcule le montant de l’allocation.” chômage en prenant en compte les revenus1 bruts issus de la vente directe. Le nombre de jours indemnisables est diminué, mais la période totale d’indemnisation est prolongée d’autant - ces jours ne sont donc pas perdus. Pour les allocataires de moins de 50 ans, il n’est pas possible de cumuler plus de 15 mois l’activité de VDI avec l’ARE. Pour les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans, il n’y a pas de date limite à ce cumul. Par ailleurs, le montant des revenus dus aux ventes pour réduire l’allocation est diminuée de 20 % pour les seniors. 5 ANS D’ACTIVITÉ SALARIÉE MINIMUM De la même façon, l’Allocation de solidarité spécifique (ASS), perçue en fin de droit au titre de l’ARE et dans certaines conditions2, est cumulable avec une activité de VDI. Le vendeur doit également continuer à accomplir des actes positifs et répétés de recherche d’emploi, de création ou de reprise d’entreprise commerciale. Il doit aussi “pouvoir justifier de 5 ans d’activité salariée dans les 10 ans précédant la fin du contrat de travail ouvrant droit à l’allocation, ou de 4 ou 3 ans pour les personnes ayant interrompu leur activité pour élever respectivement un ou plus d’enfants à charge.” Le vendeur ne doit pas non plus dépasser des plafonds de ressources mensuelles ■ fixées par réglementation. Chloé GOUDENHOOFT 1 Le Guide indique qu’il s’agit “des marges brutes ou des commissions brutes avant abattement des 10 % pour frais professionnels telles qu’elles apparaissent en tête du bulletin de précompte remis par l’entreprise.” 2 L’ASS concerne aussi les demandeurs d’emploi en fin de droit au titre de la Rémunération de fin de formation (RFF), les artistes non-salariés non bénéficiaires de l’ARE et les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus qui choisissent de bénéficier de cette allocation plutôt que de l’ARE. VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 41 P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:44 Page42 Santé et diét un marché résolument m Le secteur de la santé et de la diététique correspond bien à certains enjeux, plus ou moins assumés, de notre société : être minces, performants et toujours en forme. Mais attention, les consommateurs mieux informés sont exigeants et la concurrence est rude. Dossier réalisé par Innocentia AGBE L e secteur de la minceur a généré entre 2,6 et 3 milliards d’euros en 2011 selon les estimations de l’institut XerfiPrecepta. Mais il connaît diverses fortunes comme le précise le cabinet : “Alors que certains marchés suscitent l’engouement, à l’instar des produits allégés dans la foulée du succès du régime Dukan, d’autres sont remis en cause brutalement au gré des tendances et autres avis des experts. Attractif, le créneau de la minceur est donc également complexe et instable avec des retournements de cycles parfois brutaux”*. Très présents en vente directe, les compléments alimentaires enregistrent de bonnes performances. En 2012, le chiffre d’affaires du secteur s’est élevé à un peu plus d’un milliard d’euros, soit une progression de 3 % par rapport à l’année précédente. Dans le secteur de la santé, il ne s’agit pas que de maigrir mais aussi de mieux vivre comme l’atteste la multitude des catégories de pro- ment minceur et drainage est tout de même loin devant (37 %), suivi par le tonus et la vitalité à 12 % (voir le graphique p. 44 pour les chiffres en détail). Par circuit de distribution ce sont les pharmacies qui se classent en première position (59 %) suivies par la catégorie “autres” (13 %) qui comprend la vente par correspondance, le e-commerce et les ventes directes. Les magasins spécialisés (bio et diététique) arrivent en troisième (11 %). Pour Claudie Villard, responsable communication de Fleurs des Mauges (qui appartient au même groupe que les marques Pure et Armille), plusieurs facteurs expliquent la relative santé de ce secteur : “Le marché des compléments alimentaires se redresse depuis 2011. La montée des préoccupations en “Il faut faire face aux réglementations de plus en plus sévères et rigoureuses.” 42 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 duits qui composent le marché des compléments alimentaires. Le Synadiet (Syndicat national des compléments alimentaires) recense par exemple des produits pour le bien-être (grossesse, os, urinaire), pour les défenses immunitaires, le tonus et la vitalité ou encore le sommeil et le stress. En vente en parapharmacie, le seg- www.ventedirectemagazine.fr P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:45 Page43 ÊTRE DISTRIBUTEUR DOSSIER SPÉCIAL t étique moderne “Les consommateurs, en quelques années, ont acquis une connaissance considérable des ingrédients, de leurs actions, de l’importance du bio, du naturel ou encore des conservateurs”. matière de santé, le vieillissement de la population ou encore l’image favorable des produits naturels y contribuent”. DES PRODUITS PRATIQUES ET NOMADES Les différents acteurs du marché de la santé et de la diététique en vente directe constatent que le marché est porteur car il correspond aux préoccupations mais aussi aux modes de vie de leurs clients. “Il devient de plus en plus difficile de jongler avec les contraintes de la vie quotidienne et les exigences de son corps. Tout le monde a conscience qu’il faut s’alimenter de manière équilibrée mais une minorité y parvient réellement. La plupart des Français savent qu’il faut consommer au moins 4 fruits et légumes par jour, mais moins de la moitié d’entre eux passent à l’acte. On peut aiséwww.ventedirectemagazine.fr ment conclure que la théorie est difficile à mettre en pratique et que l’utilisation de substituts de repas peut être une solution saine et pratique pour pallier un rythme de vie compliqué”, témoigne Daniel Durand, directeur délégué d’Herbalife France. La praticité des produits est donc importante comme l’explique Sylvain Bonnet, président de NL International France : “Je pense que la tendance vraiment émergente est celle du produit efficace, mais aussi pratique, nomade et savoureux”. De plus, les différents messages sanitaires et gouvernementaux s’ils ne poussent pas directement à la consommation de produits diététiques ou de santé, amènent les consommateurs à faire davantage attention à eux : “Le marché de la santé et du bienêtre se porte bien et cela est dû à des campagnes d’informations répétitives sur de nombreux médias quant à la prévention de la santé et à la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie tout au long de sa vie”, commente Ali Boukhatem, directeur général de MonaVie France. Mais attention, les consommateurs sont aussi mieux informés et donc plus prudents. RETROUVER LA CONFIANCE En effet, le secteur de la santé et de la diététique doit faire face à la défiance des potentiels clients. “Les marchés de la cosmétique et de la diététique ont un point commun en Europe : les consommateurs en quelques années ont acquis une connaissance considérable u VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 43 P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:45 Page44 Source : Synadiet (Syndicat National des Compléments Alimentaires). u des ingrédients, de leurs actions, de l’importance du bio, du naturel ou encore des conservateurs. On a affaire à un public averti, de plus en plus exigeant sur la qualité, la provenance et l’efficacité des produits, mais aussi sur les prix”, constate Henry Dumont, directeur marketing international pour Frédéric M. Des sociétés ont discrédité le secteur aux yeux de certaines personnes : “La multiplication durant les 10 dernières années de méthodes soit disant ‘miracles’, puis décriées, pour contrôler son poids ou équilibrer son alimentation, a fait que les consommateurs sont plus sceptiques quant à l’efficacité des produits”, explique Patrick Valois, directeur du développement pour Élège International. À côté de cela, les entreprises du secteur de la santé et de la diététique doivent s’adapter à une réglementation pointue. Le point positif est que cela peut rassurer le consommateur mais cela implique aussi une très bonne organisation au sein de l’entreprise. “Il faut faire face aux réglementations de plus en plus sévères et rigoureuses, évoluant très rapidement à l’échelle européenne”, illustre Henry Dumont. C’est par exemple le cas en ce qui concerne les com- pléments alimentaires. Voici ce que dit le Synadiet à propos du décret relatif à cette branche : “Il prévoit une notification obligatoire à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, consommation et répression des fraudes) des compléments alimentaires préalablement à leur mise sur le marché, un étiquetage spécifique, des listes positives de plantes et d’autres substances utilisables dans les compléments alimentaires ainsi que les doses journalières maxi- miracles et des surpromesses, les intervenants ont compris que les besoins du consommateur dépassent la simple perte de poids. Celuici attend désormais une prise en charge globale”. C’est notamment là que se jouera l’avenir du secteur. Et sur ce plan, la vente directe a des arguments pour se défendre. Les ventes en réunion permettant plus de proximité. “Ce mode de distribution permet de mettre en avant la qualité de nos produits via des démonstrations, des explications, des conseils personnalisés et parfois des tests possibles de nos produits”, témoignent par exemple Christelle Bourgeois et Erwin Deladerrière, directrice marketing et directeur du développement du réseau Usana Health Sciences. Des éléments qu’il faudra bien mettre en avant car la concurrence est rude comme le souligne Xerfi-Precepta : “C’est ce qu’illustre l’arrivée régulière de nouveaux entrants, les ambitions des réseaux de distribution (avec leur marque de distributeur comme Casino avec ‘Bien pour vous !’) ou encore l’essor d’Internet”. ■ “Attractif, le créneau de la minceur est également complexe et instable.” 44 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 males pour les nutriments”. Sans oublier la législation sur les allégations. En effet, les messages figurant sur les emballages alimentaires ou accompagnant le produit (publicité, site Internet) faisant état des propriétés sanitaires et/ ou nutritionnelles des aliments ou de leurs composants sont de plus en plus contrôlés. Selon Claudie Villard, la réglementation s’est même “durcie”. L’AVENIR APPARTIENT AU CONSEIL PERSONNALISÉ *Extrait de l’étude Xerfi-Precepta intitulée “Le marché de la minceur à l’horizon 2015 - Nouveaux comportements des consommateurs et refonte des modes de distribution”. Particulièrement en qui concerne les produits minceurs, le cabinet Xerfi-Precepta a identifié une attente de suivi individuel de la part des clients : “Sous l’effet des remises en cause sanitaires et de la défiance accrue à l’égard des www.ventedirectemagazine.fr P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:46 Page45 ÊTRE DISTRIBUTEUR DOSSIER SPÉCIAL USANA HEALTH SCIENCES D’origine américaine et spécialisé dans le domaine de la nutrition cellulaire, Usana Health Sciences est né en 1992. L’entreprise compte environ 240 000 vendeurs dans le monde. La société est implantée dans 19 pays et est présente en France depuis 2012. FRÉDÉRIC M Depuis près de 30 ans, l’entreprise commercialise des produits diététiques mais aussi de beauté et de bien-être. Frédéric M a lancé en 2012 un nouveau complément alimentaire à boire à l’aloe vera biologique, au miel et au nectar d’Agave. lopper à l’étranger pour amener sa “french touch” à travers le monde. et biologiques. La société compte un réseau de 800 conseillers-distributeurs. Pour 2014, Body Nature souhaite en recruter 150 avec une volonté de développer en priorité le Nord et l’Est de la France. MONAVIE BNS INTERNATIONAL Le groupe existe depuis 1992 et est spécialisé en nutrition. L’entreprise compte 500 VDI. Elle vise une clientèle très large, toutes les personnes sensibles à leur santé et bien-être. La société prévoit l’ouverture d’un nouveau réseau de distribution à Bruxelles. NIKKEN ZEPTER La société Zepter est spécialisée dans le bien-être et la santé et a été fondée en 1986. Le réseau est en plein développement sur tout le territoire national. L’entreprise souhaite se développer en recrutant et formant des vendeurs. Elle prévoit aussi d’organiser des challenges et des concours pour les stimuler. BODY NATURE Entreprise familiale créée en 1972, Body Nature est un fabricant de produits écologiques www.ventedirectemagazine.fr buteurs ont rejoint l’entreprise. La société a pour objectif de poursuivre le développement de la ligne nutritionnelle et d’ouvrir le capital pour assurer un développement international sérieux. FLEUR DES MAUGES MonaVie a fait irruption sur le marché en 2005. La société est spécialisée dans la santé et le bien-être. L’entreprise compte quelques milliers de distributeurs répartis principalement dans 3 régions : Paris, le Nord, l’Est et le Sud. Depuis janvier 2014, plus de 15 pays de la zone Euro peuvent aussi distribuer les produits de la marque. CT WELL Nikken célèbre ses 39 ans cette année. L’entreprise propose, entre autres, des produits autour des technologies magnétiques ou de la nutrition. La France est l’un de ses plus grands marchés en Europe. IDLAB IdLab est une jeune entreprise de deux ans. Elle compte 40 références sous les marques idBelle et idNuri. 150 distri- AMWAY Amway est une entreprise familiale fondée aux ÉtatsUnis en 1959. Elle vend, entre autres, des compléments alimentaires. La société compte 3 millions de distributeurs à travers le monde. Amway recrute constamment de nouveaux talents. L’entreprise a démarré son activité en juin 2012. CT Well est présent partout en France ainsi qu’en Allemagne, Belgique, Portugal et Suisse. La société propose, entre autres, des produits diététiques, de bien-être ou des bijoux énergisants. Le principal objectif de la marque est de se déve- Fleur des Mauges travaille en vente à domicile depuis sa création en 1985. La société Armille fait partie du même groupe. Les deux entreprises vendent notamment en commun des compléments alimentaires et des huiles essentielles sous la marque Pure. Le groupe compte 450 conseillères. ■ VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 45 P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:47 Page46 ÊTRE DISTRIBUTEUR JUST FRANCE Créé en 1989, Just France est spécialisé dans le bienêtre par les plantes. L’entreprise distribue des produits des marques Just, Nahrin et Géluplant via un réseau de 800 conseillers. Just France est en train de déployer une nouvelle gamme de shampoings, de produits capillaires et un nouveau complément alimentaire. © Magnetix Wellness MAGNETIX WELLNESS ÉLÈGE INTERNATIONAL Élège International est une entreprise de produits nutritionnels. En 6 mois de développement, la société compte plus de 50 distributeurs répartis dans la plupart des régions françaises. Plusieurs pistes de développement à l’international sont en cours. Les principaux objectifs d’ici la fin 2014 sont notamment de recruter 20 têtes de réseaux et entre 800 et 1 000 VDI. LR HEALTH & BEAUTY SYSTEMS La gamme des produits proposés par LR Health & Beauty Systems inclut des cosmétiques, des parfums, des compléments alimentaires et des bijoux. Le siège de la société se trouve en Allemagne. L’entreprise travaille avec plus de 400 000 partenaires indépendants dans 30 pays. Dans l’Hexagone, il y a plus de 8 000 VDI. treprise a un réseau de 16 000 distributeurs indépendants. Elle propose, entre autres, des produits de minceur et des substituts de repas. ECOSYSTEM Ecosystem existe depuis 25 ans et commercialise une gamme de produits de bienêtre (notamment des compléments alimentaires ou encore des cosmétiques). L’entreprise compte 1 500 VDI au niveau national. Elle se développe également dans toute l’Europe, dans les Dom-Tom et va ouvrir trois agences en Afrique. BALLOT-FLURIN HERBALIFE L’entreprise a été fondée en 1980 aux États-Unis. Herbalife propose des produits de nutrition interne et externe. La société compte près de 3 500 distributeurs ayant une activité régulière en France. Elle souhaite continuer à maintenir sa position et se développer sur ses marchés historiques. La société est spécialisée dans le bien-être. Elle compte environ 600 VDI au niveau national. Elle se développe dans tout le territoire et notamment dans les régions dynamiques comme la Bretagne, le pourtour méditerranéen, en RhôneAlpes et en Aquitaine. FOREVER LIVING PRODUCTS L’entreprise a été fondée en 1978 à Phoenix (Arizona). Elle est présente dans plus de 170 pays. La filiale française a été créée en 1993. Forever Living Products vend des produits à base d’aloe vera. Dans l’Hexagone, la société compte plus de 40 000 distributeurs. NL INTERNATIONAL L’entreprise a fêté ses 10 ans en octobre. Le réseau compte plusieurs milliers de distributeurs sur tout le territoire. La société est également présente dans plusieurs pays européens dont ceux de l’Est. Elle propose toute une gamme de références dont des substituts de repas, des compléments alimentaires ou encore des produits enrichis. L’entreprise propose des produits de nourriture et de soin à partir de matières apicoles. Elle annonce un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros avec peu de vendeurs, mais selon elle bien formés. Elle prévoit une progression de son chiffre d’affaires de 34 % en 2014. Et aussi : © Akéo SYNERJ HEALTH Magnetix Wellness est une entreprise spécialisée en vente de bijoux énergisants. La société est basée en Allemagne et est présente dans 17 pays d’Europe et aux États-Unis. Son réseau compte plus de 2 000 distributeurs. © Herbalife DOSSIER SPÉCIAL AKÉO Akéo a été créé en 2001. La société est présente dans toute la France (y compris en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à La Réunion), en Belgique et en Espagne. L’en- Xango, Kriss-Laure, Agel, Auriège, Beauté Océane, Auris, Nu Skin, Neways, Clic&moi, PM International France, Laboratoire Affyliance, Lifewave Europe, Sport-Elec, NSA France, Ecolavie, Energetix Bingen, Morinda UK Ltd, Tahitian Noni, Biœsys, Évidence de la nature, Nutrimetics, MG Trade Distribution privée-DLSK (Attention, liste non exhaustive.) ■ © Forever Living Products 46 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P042-047_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:47 Page47 CRÉER EN VENTE DIRECTE INTERVIEW Magnetix Wellness : transformer des accessoires santé en vrais bijoux Fondatrice de Magnetix Wellness, l’Allemande Petra Döring avait déjà créé une entreprise de bijoux avant de se lancer dans le magnétique. Son objectif a été d’intégrer les bienfaits des aimants à une vraie collection digne de ce nom. Comment avez-vous découvert la vente directe ? Je venais de terminer mes études à Londres. J’avais créé une petite entreprise d’import-export quand un ami m’a parlé de ce monde. Il voulait que je travaille pour une société de parfum. J’ai beaucoup apprécié la liberté laissée au vendeur de travailler comme bon lui semble. En 1990, j’ai finalement décidé de créer ma propre entreprise de bijoux fantaisie en vente directe, toujours à Londres. La marque s’appelait Cabouchon. L’entreprise s’est développée et a atteint une dimension internationale. Nous étions notamment implantés en Allemagne et en France. Comment en êtes-vous venue aux bijoux avec aimants magnétiques ? Des erreurs de management m’ont fait perdre cette affaire. La période qui a suivi a été particulièrement difficile. J’ai perdu beaucoup d’amis, je n’avais plus les revenus avec lesquels j’avais l’habitude de vivre, cela n’a pas été simple de repartir. Mais alors que je souffrais entre autres de maux de tête, des amis m’ont parlé des bijoux magnétiques censés agir sur la santé. Je les ai testés, les maux de tête ont disparu et je me suis www.ventedirectemagazine.fr sentie plus heureuse ! Mais je trouvais que la collection demeurait très limitée… et pas très belle. Je me suis donc servie de mon expérience pour fonder une société de bijoux magnétiques, mais avec de vraies collections. L’aventure a été lancée en 1999, sous le nom d’Energetix. Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre en vente directe ? Les bienfaits des aimants étaient nouveaux en Angleterre. La distribution en réunion était idéale pour expliquer comment cela fonctionnait. Cela permettait aussi d’expliquer comment utiliser les bijoux car ils sont flexibles : un élément peut servir de bague, puis de bracelet. La société s’appelle aujourd’hui Magnetix Wellness. Que s’est-il passé avec Energetix ? L’affaire se développait, mais j’avais conscience de mes limites. Ma force ne résidait pas dans la gestion des affaires ! En 2002, je me suis associée au mari de ma cousine pour qu’il s’occupe de tout ce qui était de l’ordre des finances et de la gestion, et que je me concentre sur la création. Le partenariat a très bien fonctionné les quatre premières années. Mais mon asso- Petra DÖRING, fondatrice de Magnetix Wellness. cié était issu du discount alimentaire, et moi du marketing. Je voulais plus soutenir les distributeurs, investir, introduire la marque dans de nouveaux pays, développer Internet. En 2007, j’ai donc décidé de lancer ma propre société. Aujourd’hui, les deux entreprises conservent encore quelques vieux bestsellers en commun, mais les collections les plus récentes sont différentes. “J’ai testé ces bijoux, mes maux de tête ont disparu et je me suis sentie plus heureuse !” Quelles sont vos ambitions à venir pour la marque ? Créer de nouveaux bijoux et accessoires ! Pour les vendeurs, depuis le printemps dernier, nous donnons aux nouveaux un kit de 650 euros de bijoux, pour une caution de 90 euros. Ils peuvent tester le produit et la vente directe quatre semaines avant de s’engager. En Allemagne, nous n’avons pas de statut équivalent à celui de VDI et les gens ne sont pas entrepreneurs dans l’âme. J’espère enfin développer la marque sur le reste du territoire français. Elle est pour l’instant présente dans l’Est, le Nord et l’Ouest. ■ Propos recueillis par Chloé GOUDENHOOFT VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 47 P048-049_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:48 Page48 LES BONS CONSEILS CRÉER EN VENTE DIRECTE Êtes-vous prêt pour la vente directe ? Beaucoup d’entrepreneurs voient dans la vente directe un moyen efficace de commercialiser leurs produits, en apportant conseils et échanges à leur clientèle. Mais c’est aussi aux yeux de certains une méthode pour réussir facilement et à moindre coût. Malheureusement, cette vision ne peut être qu’un mirage... C ertains viennent à la vente directe pour de mauvaises raisons, lance Valérie Bertrand, consultante spécialiste de la vente directe et fondatrice de Conseils Recrutplus. Notamment parce qu’ils ont échoué partout ailleurs”. La vente directe représente “ “Un réseau ne se gère pas dans un bureau avec un tableau Excel...” donc dans l’imaginaire de certaines entreprises un remède simple à tous leurs maux. Sauf que comme le souligne Guislain Demont, consultant et fondateur de DA Partner, l’idée courante que créer un réseau est facile, qu’il n’y a qu’à franchir le pas, est tout bonnement “un miroir aux alouettes”. Et nombre d’entrepreneurs se laissent prendre au piège. “Il ne faut pas oublier que c’est avant tout créer une société au sens strict. Au-dessus 48 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 de cela, s’ajoute une couche vente directe, liée au code de la consommation, au statut de vendeur à domicile et à sa rémunération...” QUELLE VALEUR AJOUTÉE ? Avant de se lancer, il faut tout d’abord savoir ce que l’on va pouvoir apporter au marché. “Il faut avoir réfléchi à ses différences concurrentielles, à sa valeur ajoutée. Très souvent, il n’y a pas de réflexion en amont, déplore Valérie Bertrand. Il s’agit d’un produit de plus et les VDI ne voient pas l’intérêt de le vendre. Pourtant, il faut d’abord séduire le VDI pour attirer le client final.” Pour Guislain Demont, le premier critère à remplir est finalement d’avoir un produit de qualité. Un point de vue que complète toutefois Valérie Bertrand : “On a déjà vu des produits de moindre qualité bien se vendre, parce qu’il y avait un dynamisme commercial fort, un dirigeant charismatique et des vendeurs bien encadrés. Si vous proposez le produit du siècle mais n’avez rien pour informer les gens, ils ne sauront même pas que vous existez !” niveau que le bât blesse chez les entrepreneurs qui veulent se lancer en vente directe. “Beaucoup veulent aller trop vite. Parmi les contacts que nous avons régulièrement avec des personnes qui veulent se lancer en vente directe, 70 % se disent que c’est facile, décrit Guislain Demont. Quand on commence à leur dire que cela a un coût, on ne les voit plus !” La décision doit être mûrement réfléchie et surtout budgetée ! S’il est impossible d’indiquer une somme, gardez en tête que les besoins de financement seront importants. Tout dépendra du fait que vous ayez déjà ou non les UN INVESTISSEMENT CONSÉQUENT En résumé, le produit ne fait pas tout. Et c’est bien souvent à ce www.ventedirectemagazine.fr P048-049_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:48 Page49 produits, que vous envisagiez un développement régional ou national, etc. “Il y a des entreprises qui se plantent avec 100 000 euros et d’autres qui réussissent avec 50 000”, commente le fondateur de DA Partner. SE DONNER LES MOYENS DE SES AMBITIONS L’idéal est en tout cas de faire appel à des conseils. “Les entreprises qui vont budgeter l’intervention d’un consultant vont gagner du temps et de l’argent. Trop souvent, nous voyons venir vers nous des entreprises qui se sont lancées depuis un ou deux ans et qui nous contactent parce que cela ne fonctionne pas”, poursuit-il. Certes, les consultants prêchent nécessairement pour leur paroisse, mais il paraît difficile de construire un réseau viable sans faire appel à des experts, ne seraitce que pour la partie juridique ou le plan de rémunération. “On voit beaucoup de copier-coller et on se retrouve avec des mélanges dans un même contrat entre acheteurrevendeur et mandataire, par exemple, commente Valérie Bertrand. Tout est fait... mais tout est faux !” www.ventedirectemagazine.fr Prévoyez donc également ce budget et d’une manière générale, faites un business plan digne de ce nom. Communication pour recruter des distributeurs, packagings du produit et pour la livraison parfaitement réfléchis, stratégie marketing... Tous ces points qui ne peuvent être improvisés viendront nécessairement alourdir la facture. Même s’il est possible de commencer seul, dites vous bien que vous devrez en permanence vous montrer très professionnel, pour le VDI comme pour le client. “Il faut de la réactivité. Même si vous êtes une petite structure, vous devez avoir l’air d’une grande entreprise”, souligne Valérie Bertrand. ÊTRE COUREUR DE FOND Ce côté professionnel doit également transparaître dans toutes vos brochures, documents et sur votre site Internet. Sur ce point là également, donnez-vous les moyens de vos ambitions. “Souvent on me dit ‘Quand j’aurai un noyau actif de VDI, je referai le site’, etc. Cela ne marche pas. C’est comme si vous ouvriez une boutique et laissiez la lumière éteinte en disant ‘Je la rallumerai quand j’aurai des clients’, commente la consultante. Ce sera déjà trop tard. Si une entreprise donne une mauvaise impression, les VDI en parlent sur le terrain. Vous êtes très vite catalogué.” De la même façon, ne négligez pas la formation. Les VDI ne sont généralement pas des professionnels de la vente. C’est à vous de tout prévoir pour les épauler ! Soyez également prêt à les rémunérer correctement. “Certaines personnes qui élaborent des plans de rémunération à qui je souligne qu’ils sont trop faibles, me rétorquent qu’elles ne peuvent pas faire plus. Lorsque je leur demande si elles iraient sur le terrain pour ça, elles répondent que non ! Il faut être cohérent.” La vente directe représente donc un investissement qu’il faut être prêt à consentir. Mais vous finalement, êtes-vous vraiment fait pour cela ? “C’est une culture, si le dirigeant ne l’a pas, il va falloir qu’il l’acquière !”, souligne Guislain Demont. En dehors des compétences rigoureuses de tout bon “Les sprinters n’ont pas leur place en vente à domicile.” gestionnaire, la vente directe demande aussi d’autres qualités. “À 90 %, c’est de l’humain. Il faut que les gens aient confiance en vous et que vous arriviez à fédérer. C’est très prenant, c’est un investissement en temps mais aussi en don de soi.” D’où l’importance de bien connaître le métier pour pouvoir apporter aux VDI de vrais conseils et ne pas se contenter de rester en surface. “Il faut avoir l’humilité de se former, indique Valérie Bertrand. De plus, les sprinters n’ont pas leur place en vente à domicile. Il faut être un coureur de fond, mais optimiser le temps, avec un plan d’action, une stratégie de développement”. Enfin, sachez que les distributeurs aiment voir le dirigeant de la société. Vous ne pourrez donc échapper au terrain et ce, même si vous déléguez. Guislain Demont conclut : “Un réseau ne se gère pas dans un bureau avec un tableau Excel... Mais c’est aussi le côté attachant de la profession !” ■ Aline GÉRARD VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 49 P050-051_VDM_126_LES BONS CONSEILS-VDM 04/03/14 15:49 Page50 CRÉER EN VENTE DIRECTE MÉTIER Le fournisseur, partenaire de votre société Certaines entreprises de vente directe ne font pas appel à des fournisseurs, tout simplement parce qu’elles fabriquent elles-mêmes les produits qu’elles proposent. Lorsque ce n’est pas le cas, les sociétés doivent bien choisir celui qui sera leur partenaire, un maillon indispensable de leur développement. Ê tre à la tête d’une société de vente directe n’implique pas toujours de fabriquer soi-même les produits que l’on va vendre. C’est pourquoi nombreuses sont les entreprises qui font appel à celui qui va les délester de cette tâche : le fournisseur. Et pour Christophe “Il est le garant du principal produit.” Bardone, co-fondateur de Vente Directe Consulting (conseil aux entreprises de vente directe), cette pratique est beaucoup plus courante qu’on ne pourrait le penser. “Plus de sociétés qu’on ne le croit font appel à des fournisseurs, bien qu’elles disent parfois le contraire. En effet, peu de celles qui se lancent maîtrisent la chaîne de fabrication en entier, donc beaucoup achètent”. Mais bien choisir son partenaire 50 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 n’est pas une décision qui doit se prendre à la légère, tant elle peut être lourde de conséquences. UN ÉLÉMENT IMPORTANT Avant de décider qui sera votre fournisseur, il y a certains éléments à prendre en compte, en fonction du produit qu’il propose évidemment, mais pas uniquement. “C’est quelqu’un qui doit faire preuve de logistique. Pour moi, il était important qu’il adhère au concept que je proposais, confie Jacques Pelletier, gérant d’Œnotheca (distribution de vin et de mets en vente directe). Quelques producteurs de vin distribuent en face à face, alors que je suis volontairement dans un modèle qui sort de ce contexte car je propose de vendre du vin en réunion, ce qui est assez atypique. De plus, il faut, et particulièrement pour la vente directe, qu’il ait une gamme suffisamment large et, encore une fois, la capacité de suivre niveau logistique car nous fonctionnons sur un mode de distribution qui n’est pas commun. Il y a une vraie démarche de partenariat avec le fournisseur, qui va bien au-delà d’une relation normale puisqu’il est le garant du principal produit”. Des propos que vient confirmer Christophe Bardone : “Un point très important à prendre en compte lors de son choix, est la capacité de votre fournisseur à avoir un coefficient de marge qui permette de faire de la vente directe, car si ce n’est pas le cas, vous n’aurez pas grand chose à donner à vos vendeurs en retour et ils déserteront. Par ailleurs, il doit parvenir à tenir des commandes à haut niveau si la mayonnaise prend. En effet, si vous avez 2 000 vendeurs qui fonctionnent très bien, il doit pouvoir être en mesure de suivre”. La vente directe étant un mode de distribution particulier, une société doit être capable de proposer un produit qui sorte de l’ordinaire, surtout lorsqu’il s’agit de biens de consommation courants. Ainsi, si vous proposez de vendre en réunion un balai que l’on trouve partout dans le commerce, il sera difficile de fidéliser votre clientèle et de la convaincre. En cela aussi, le fournisseur a son rôle à jouer. “Il ne faut pas qu’il vende exactement le même produit ailleurs, www.ventedirectemagazine.fr P050-051_VDM_126_LES BONS CONSEILS-VDM 04/03/14 15:50 Page51 sur d’autres circuits de distribution. Il a évidemment le droit, mais en tant que société de vente directe, vous ne serez pas gagnant et l’idée ne semble pas très bonne. C’est pourquoi en général, on crée des marques annexes propres à ce mode de distribution. Il s’agira pratiquement du même produit, mais avec deux étiquettes différentes, c’est quelque chose de très courant”, explique Christophe Bardone. Bien évidemment, un fournisseur doit également faire preuve de certaines qualités humaines, puisqu’il sera comme un coéquiper. Ainsi, pour Jacques Pelletier : “Il est important d’avoir affaire à quelqu’un qui ait une grande capacité d’écoute, afin de pouvoir répondre parfaitement aux besoins et qui fasse également preuve d’une certaine adaptabilité”. COMMUNIQUER Si beaucoup de critères entrent en compte dans le choix d’un fournisseur, il ne faut surtout pas hésiter à lui expliquer en détails en quoi consiste la vente directe. “Les partenaires qui sont les miens aujourd’hui ne connaissaient pratiquement pas ce mode de distribution, ou très mal, révèle le gérant d’Œnotheca. Il faut donc en définir clairement les méthodes et le fonctionnement. Une fois que je leur ai expliqué, j’ai souvent entendu : ‘je ne voyais pas cela comme ça’. Ils avaient en tête une image un peu vieillotte alors que ce modèle nous permet de faire des dégustations, du conseil, et une véritable initiation au vin. Cela prouve qu’il s’agit de quelque chose d’encore méconnu, et d’autant plus dans le milieu qui est le mien. Il faut communiquer sur ce qu’est la vente directe”. Un détail que met également en avant Christophe Bardone : “Un gérant d’une société www.ventedirectemagazine.fr “Il y a une vraie démarche de partenariat avec le fournisseur.” de vente directe ne doit pas hésiter à parler de ce mode de distribution et à répondre aux questions qu’il suscite, car il reste encore peu connu et un fournisseur pourra avoir peur de ce que vous lui proposez, notamment à cause des systèmes pyramidaux”. En effet, c’est avant tout une relation de confiance que vous devrez tisser, c’est pourquoi il est important de le rassurer sur les intentions qui sont les vôtres. Par ailleurs, ce mode de distribution peut avoir un avantage non négligeable pour lui, contrairement à des circuits plus traditionnels. “Lorsque j’en ai, je fais part des retours à nos fournisseurs”, déclare Jacques Pelletier. C’est pourquoi, “grâce à ce mode de distribution, on a souvent un bien meilleur feedback”, ajoute le co-fondateur de Vente Directe Consulting. L’avantage d’être en contact direct avec la clientèle est aussi là. Enfin, et bien qu’il ne doit pas être l’unique critère de sélection dans le choix d’un fournisseur, le produit reste néanmoins au centre des préoccupations des gérants de sociétés. “En général, pour avoir une entreprise de vente directe qui fonctionne, il faut proposer un très bon produit”, note Christophe Bardonne. C’est pourquoi Jacques Pelletier dit avoir “porté une attention toute particulière à leur qualité” lors de son choix. ■ Julie TADDUNI VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 51 P052-053_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:51 Page52 CRÉER EN VENTE DIRECTE PLANÈTE Royaume-Uni : un marché hautement concurrentiel Avec pour seule séparation la Manche, il peut être tentant d’essayer de développer son activité au Royaume-Uni. De plus, la pratique est connue et il existe une fédération. Mais gare à la concurrence avec des acteurs déjà bien implantés et des consommateurs mordus d’e-commerce et un peu moins de vente directe. A u Royaume-Uni, la vente directe est un système qui engendre un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros. L’instabilité économique qu’a connue le pays a même profité au secteur. “La vente directe s’est un peu plus développée pendant la crise car beaucoup de personnes plutôt que de pratiquer des activités à l’extérieur, restaient chez elles et acceptaient qu’y soient organisées des réunions, explique Isabelle Tibayrenc, chargée de développement dans le secteur service et distribution chez UbiFrance au Royaume-Uni. Mais avec la reprise économique cela devrait baisser”, rappelle-t-elle. Surtout, le marché de la distribution est très concurrentiel dans le pays : “Notamment avec le e-commerce qui est très populaire. Les clients vont plus aller sur Internet qu’accepter d’organiser une réunion”, illustre Isabelle Tibayrenc. Ainsi pour cette dernière, pour mettre toutes les chances de son côté en vente directe, il faut proposer un concept ou des produits innovants. La communication est aussi très importante notamment avec un site Internet bien à jour, traduit correctement, c’est-à-dire qui intègre bien la culture britannique. Il faut que vous soigniez la 52 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 présentation de votre société. En vente directe au Royaume-Uni, on retrouve par exemple l’entreprise Jamie at Home, du célèbre chef britannique Jamie Oliver, qui propose des ustensiles de cuisine. Avon, Herbalife, Forever Living Products ou encore Partylite sont aussi présents. La Direct selling association (DSA), la fédération de vente directe locale, compte environ 70 entreprises membres. DÉLAI DE RÉTRACTATION, ARGENT INVESTI… Du côté de la législation, la vente directe y est encadrée. Même si Isabelle Tibayrenc explique que les sociétés sont au final “assez libres” car il n’y a “pas beaucoup de législation”. Parmi les obligations phares, il y a celle de respecter un délai de rétractation de 7 jours. L’argent investi par les vendeurs est aussi contrôlé. Ainsi la législation interdit que leur investissement dépasse 200 livres sterling (environ 243 euros) les 7 premiers jours. Pour les entreprises adhérentes de la DSA qui sont donc censées respecter la charte de l’association, les règles sont un peu plus dures. La fédération interdisant aux entreprises de demander à ce que leurs vendeurs achètent de la marchandise avant de l’avoir vendue. En gros, ils ne doivent pas constituer de stock mais uniquement passer les commandes auprès de la société. De plus le délai de rétractation est de 14 jours. LES HOMMES ARRIVENT Les personnes qui pratiquent la vente directe au Royaume-Uni sont des agents commerciaux. “Le droit britannique les protège peu”, explique Isabelle Tibayrenc. Il faut se rappeler que dans le pays, le marché du travail est beaucoup plus souple qu’en France en général. 400 000 personnes travaillent en vente directe. 82 % le font à temps partiel. La pratique est majoritairement populaire chez les femmes même si cela commence à changer comme l’explique Isabelle Tibayrenc : “Il y a de plus en plus d’hommes qui choisissent la vente directe pour pouvoir gérer leur propre emploi du temps”. ■ Innocentia AGBE www.ventedirectemagazine.fr P052-053_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:51 Page53 LE COIN DES EXPERTS POUR OU CONTRE Diversifier ses canaux de distribution Propos recueillis par Julie TADDUNI Thibault Monnoyeur, associé fondateur Ambre & Louise, qui distribue la marque am&lo (accessoires et bijoux). “La première raison est que nous sommes une maison de mode qui souhaite innover en ajoutant un créneau de distribution qui est la vente directe. Nous partons du principe que les différents canaux s’aident les uns les autres. Toute la communication que nous faisons sur la marque, qui a pignon sur rue, profite indubitablement à nos stylistes*. Nous exposons les différentes lignes “Nous partons du principe dans nos boutiques ce qui que les différents canaux s’aident les uns les autres.” contribue à rendre la marque attractive tant pour nos stylistes que pour nos clientes. Nous sommes convaincus que cela rend le travail des ambassadrices beaucoup plus facile car les clientes se disent par exemple : “Ah oui, j’ai aperçu ce bijou dans Grazia”. À mon sens il n’y a pas de cannibalisation. Il y a seulement quelques pièces qui sont communes à Ambre & Louise et am&lo. Mais il y a surtout des produits réservés à nos stylistes qui sont les seules à les distribuer pour qu’il n’y ait pas de concurrence. Ces pièces communes permettent cependant une cohérence dans les différentes collections, de comprendre que l’on est dans le même univers. Cela permet de faire le lien entre les boutiques et les ventes privées organisées à domicile. Les deux univers ne sont vraiment pas incompatibles et se complètent parfaitement au contraire.” ■ Muriel Pantuso, distributrice privilégiée pour Frédéric M (beauté et bien-être) et fondatrice de la société Capréussite. “Je trouve que cela dénature totalement le principe même de notre forme de commerce. Ce qui fait la force de la vente directe, c’est qu’elle est basée sur le bouche-à-oreille et pas sur des vitrines. Ce qui en fait l’état d’esprit, c’est que créer sa société de vente à domicile est à la portée de tous. Or, pour fonder son entreprise et vendre dans des boutiques, il faut plus “Je pense que cela peut de moyens ! Je pense que fortement perturber les cela peut fortement perdistributeurs.” turber les distributeurs qui perdent leurs repères. Cela remet en question tout le bien fondé de la vente directe, ne serait-ce que par rapport à la concurrence entre les différents canaux. Selon moi, c’est un vrai retour en arrière dans un monde où l’on ne parle que de réseaux en général et ce n’est pas du tout le principe de la vente directe dont la force est la recommandation, de se déplacer pour aller montrer ses produits… Lorsque l’on croit à son affaire, on n’a pas besoin de toute cette publicité. Cela n’est pas nécessaire au départ, c’est pourquoi la vente directe n’a aucun intérêt à vouloir retomber dans ce type de commerce, d’avoir pignon sur rue. Se développer via ce système est tellement plus intéressant que de posséder des boutiques. Le rapport au client est tout autre et cela permet de sortir des inconvénients liés à la gestion d’un point de vente. Ce n’est définitivement pas notre mode de fonctionnement.” ■ *Nom donné à leurs distributrices. www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 53 P054-055_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:57 Page54 LE COIN DES EXPERTS EMPLOI Le marketing relationnel relance l’emploi ! Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes impliqué de près ou de loin dans les métiers du marketing relationnel ou que vous vous intéressez à ce secteur d’activité. Alors, bonne nouvelle, vous êtes au bon endroit au bon moment. Créer son emploi, construire des réseaux, n’a jamais été aussi favorable, c’est plus que jamais une solution fiable qui répond à une évolution économique bien réelle car tous les indices le prouvent, c’est le mode de distribution et le commerce de demain ! Par Muriel et Franck PANTUSO, ambassadeurs Rose de mai Frédéric M (beauté et bien-être), société Capréussite. O n le sait, la “sécurité de l’emploi” est une vision du passé. Quand on sait que l’on ne peut plus compter sur les employeurs, on se tourne vers soimême et on décide de prendre le contrôle de son avenir et de sa vie professionnelle. Et c’est justement quand l’économie des secteurs traditionnels va mal que les gens deviennent créatifs, font preuve d’ouverture d’esprit et que les vrais entrepreneurs émergent. C’est donc le moment idéal pour faire connaître les nouvelles formes de marketing qui marchent et les nouveaux modèles économiques qui construisent les emplois de demain. L’avantage du marketing par réseaux est que le terrain a déjà été préparé. C’est un modèle de réussite qui offre des chances égales à tous. Le marché n’a jamais été aussi prêt à accueillir un tel développement, les états d’esprit sont ouverts à la libre-entreprise et les acteurs économiques de ce secteur sont parfaitement rodés sur les plans de carrière proposés. Nos métiers réunissent aujourd’hui de façon optimale et 54 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 ingénieuse les nouvelles tendances de la communication et de la consommation. C’est donc pour l’emploi le “plan B” idéal car comme son nom l’indique, le marketing relationnel se passe des circuits de distribution traditionnels et fait de chacun d’entre nous des entrepreneurs indépendants, qui plus est, à leur tour créateurs d’emplois… “Si la réussite personnelle est satisfaisante, il est encore plus gratifiant d’aider les autres à réussir.” AUGMENTATION DU NOMBRE DE VDI Notre réseau n’a jamais autant attiré de vocations et de motivation pour ce système de distribution et n’est pas surpris aujourd’hui de voir tous les profils s’intéresser à la vente directe : anciens salariés de tous secteurs d’activité, retraités en recherche de solutions d’un complément de revenus, couples de commerçants qui se détournent du commerce traditionnel… On constate tous les jours sur le terrain que notre marketing et tout ce qui l’encadre collent parfaitement aux attentes du marché : besoin de s’engager sur des métiers d’avenir, découvrir des solutions d’emplois indépendants à développer depuis chez soi, recherche d’idées de création d’entreprise, www.ventedirectemagazine.fr P054-055_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:57 Page55 besoin de liberté d’actions mais aussi d’un encadrement sécurisant, d’accompagnement, de plans de formations, de reconnaissance du travail fourni, d’épanouissement et de développement personnel autant que professionnel, d’une meilleure qualité de vie, d’honnêteté, de valeur du travail, d’esprit d’équipe, d’entraide… en un mot, besoin de réussite mais avant tout d’humanité ! Aujourd’hui, avec nos réseaux et avec Frédéric M, on est sûrs de nos valeurs, et on sait qu’il suffit juste de relever les manches et relever la tête pour construire ces nouveaux développements et répondre à ces attentes. C’est l’état d’esprit qui nous anime et qui porte ses fruits depuis plusieurs mois vu l’essor important de nos réseaux. PAS SEULEMENT REVENU D’APPOINT… C’est aussi à notre avis le moment pour les instances professionnelles d’avoir une communication pertinente, plus large, plus osée sur le potentiel réel du marketing de réseaux , à mettre au service de la promotion et de l’image de notre secteur d’activité et des entreprises qui la composent. Avec un discours plus large pour positionner notre secteur comme commerce des temps modernes, comme nouvelle forme de franchise et non pas en mettant toujours en avant une communication trop réductrice et passéiste de “vente à domicile pour un revenu d’appoint”. C’est vraiment le moment de ne pas être timide. Car, contrairement à l’image restrictive que l’on en donne, la distribution en marketing relationnel ne s’adresse pas forcément à des profils de vendeurs ou de commerciaux. Il ne s’agit pas d’être un www.ventedirectemagazine.fr excellent vendeur ou un professionnel du produit pour réussir dans le marketing relationnel, mais de savoir construire un réseau… LE PRODUIT… ENTRE AUTRES C’est pour cela que contrairement à ce qui est souvent mis en avant, ce n’est pas le produit qui est le facteur le plus important à considérer mais l’accompagnement humain, le coaching, les formations qui feront de chacun un entrepreneur solide et durable. Le pouvoir n’est pas dans le produit, le vrai pouvoir est dans le réseau et dans les mentalités. C’est cela le modèle d’entreprise de l’ère de la communication dans lequel on est entré. Oui, on peut enseigner aux gens à changer d’état d’esprit et à vivre la vie de leurs rêves au lieu de les laisser subir la crise et être dans une éternelle résignation. En plus si la réussite personnelle est satisfaisante, il est encore plus gratifiant d’aider les autres à réussir. Plus que jamais le marketing de réseaux est la solution anti-crise, qu’on se le dise !... ■ “C’est pour l’emploi le ‘plan B’ idéal.” VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 55 P056-057_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:58 Page56 LE COIN DES EXPERTS ENTREPRENEURIAT 5 erreurs à éviter en 2014 Laurence Raguideau, responsable marché professions des services et du conseil chez Hiscox, adresse cinq recommandations aux dirigeants d’entreprises, sur les erreurs qui ont été le plus fréquemment observées en 2013. Si elles ne concernent pas toujours directement les acteurs de la vente directe, elles restent riches d’enseignements. Par Laurence RAGUIDEAU, responsable marché professions des services et du conseil chez Hiscox. Q u’ ils soient expé rimentés ou novices, les entrepreneurs peuvent commettre des “petites erreurs” qui mettraient leur activité en péril. Même si elles semblent moindres, elles peuvent coûter très chères quand elles finissent devant les tribunaux. Hiscox a analysé les erreurs les plus courantes et propose des recommandations simples pour les éviter. UNE MAUVAISE COMPRÉHENSION DES BESOINS D’UN CLIENT Erreur la plus fréquente : la mauvaise appréhension des besoins d’un client. Délivrer un produit/ service adapté doit répondre à la demande initialement formulée par le client. Connaître les spécificités d’un client est fondamental dans la compréhension de ses besoins ainsi que dans la définition d’un cahier des charges précis. Passer du temps à recueillir les informations et à analyser les besoins de son client est une étape cruciale : il est important de ne pas la négliger. SOUS-ESTIMER L’AMPLEUR DES ENGAGEMENTS DU CONTRAT PASSÉ AVEC UN CLIENT Un cas récurrent chez les TPE / PME qui répondent à des appels d’offre de grosses structures. Les rapports de force entre donneurs d’ordre et sous-traitants sont souvent déséquilibrés. Du fait d’exigences très élevées, il arrive que les sous-traitants s’engagent, alors qu’ils n’ont pas les 56 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 moyens de répondre à la demande. Prudence ! Les délais sur lesquels vous vous engagez doivent être raisonnables. Il ne faut pas hésiter à formuler des réserves par écrit sur les points qui paraissent flous. Mieux vaut décliner un projet dont on ne peut garantir la bonne conduite que d’y répondre et d’échouer. Dans le doute, prenez le temps de discuter avec le donneur d’ordre, de poser les bonnes questions et contactez, si nécessaire, votre conseil juridique ou votre assureur pour obtenir un avis extérieur. de bien le choisir. En effet, le soustraitant va représenter l’entreprise et son image. C’est d’autant plus important qu’en cas de litige du fait du soustraitant, c’est l’entrepreneur qui sera le seul face au client final à devoir rendre des comptes. Recruter un sous-traitant doit être appréhendé de la même manière que pour un salarié. Comme pour tout chef d’entreprise, le sous-traitant devra lui aussi être en mesure de répondre à la demande et être bien assuré. DÉBUTER UN PROJET AVANT LA SIGNATURE D’UN CONTRAT ÉCRIT FAIRE D’UN DIFFÉREND UNE AFFAIRE PERSONNELLE Les discussions pouvant être longues avant d’arriver à se mettre d’accord sur les termes du contrat final, aucune action ne doit être initiée avant que toutes les conditions ne soient formalisées sur un contrat signé par les deux parties. Toute prestation nécessite la signature d’un contrat avant sa mise en œuvre. Cet écrit détaillera notamment avec précision quels sont les besoins du client, la nature des actions à effectuer et les clauses limitatives de responsabilité. Ainsi, en cas de litige, l’assureur aura des éléments factuels sur lesquels il pourra s’appuyer pour évaluer les responsabilités des parties prenantes et la conformité de la prestation, et régler si possible le conflit à l’amiable. CHOISIR TROP RAPIDEMENT SES SOUS-TRAITANTS Lors d’un litige, un différend peut rapidement se transformer en conflit de personnes, notamment dans le cadre de projets de longue durée. Il est souvent difficile de ne pas laisser parler ses émotions et de mettre de côté les problématiques personnelles : tous les sentiments sont exacerbés. Un piège dans lequel on peut facilement tomber et qui tend à rendre stérile toute tentative de conciliation. Dans ce cas de figure, il est recommandé de s’en tenir aux éléments factuels et contractuels. L’assureur apportera son expertise en s’appuyant sur des éléments matériels et juridiques concrets : il conservera un regard objectif sur la situation. Audelà du différend, il s’agit aussi de maintenir, autant que possible, de bonnes relations commerciales. ■ S’appuyer sur un sous-traitant pour mener à bien une mission implique www.ventedirectemagazine.fr P056-057_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:50 Page57 • • BNS International Manager e xpérimentés de la vente expérimentés vente,, BNS International vous propose de de venir Directeur Régional. devenir Cadres salariés, vous formez et animez votre équipe régionale et construisez votre réussite dans le cadre d’un projet innovant. International Int ntteernational Mon coach bien-être My wellness coach coac h P058-059_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 15:59 Page58 LE COIN DES EXPERTS CONTACTS Les experts de Vente Directe Magazine ARNAUD MOQUIN, AVOCAT, CABINET VATIER & ASSOCIÉS C’est en 1981 qu’Arnaud sède une expertise toute parMoquin, avocat, prête serment. ticulière en matière de vente Cinq ans plus tard, il monte directe. “Par l’intermédiaire son cabinet, qui fusionnera en d’un de mes clients, j’ai parti2003 avec le cabinet Vatier. Il cipé aux négociations des se consacre principalement années 1991-93, explique-t-il. aux PMI-PME qu’il accom- À l’époque, il y avait de nompagne dès leur création, mais breux redressements Urssaf et aussi dans d’autres étapes de requalifications, ce client était leur vie comme les fusions ou intéressé par la question de la les acquisitions. Spécialiste du création d’un statut pour la droit de la concurrence et des vente à domicile.” contrats commerciaux, il pos- Partenaire de la Fédération de la vente directe, l’avocat travaille aussi bien pour de grands groupes internationaux que pour des structures récentes. Si son rôle est de faire comprendre aux sociétés étrangères qu’elles ne pourront pas toujours dupliquer leur modèle tel quel en France, il consiste aussi à accompagner les petites entreprises. ■ CHRISTOPHE BARDONE, CO-FONDATEUR DE VENTE DIRECTE CONSULTING Christophe Bardone a connu la (elle est aujourd’hui partenaire plus ouverte à d’autres métiers vente directe très tôt et tout par- de la FVD). Il a choisi par ce qui regroupent aujourd’hui pas ticulièrement le multiniveau. biais d’aider à faire connaître moins de 15 consultants dans Alors qu’il a tout juste 18 ans, il d’autres modèles de développe- 7 domaines connexes et indistravaille comme vendeur à ment en vente directe. “Peu de pensables pour réussir en vente domicile pour les sociétés NSA gens connaissent la différence à domicile : assistance juriet Sunrider, puis évolue en tant entre vente en réunion et mar- dique, comptabilité, organisaqu’agent commercial. Il devient keting de réseau, confie-t-il. tion de bureau, informatique, gérant de la société Sogiciel Nous avons développé quatre communication-publicité, (édition de logiciels) en 2007 et modules de formation afin recrutement, accompagnement crée l’entreprise Vente Directe d’aider les sociétés à y voir plus terrain”. ■ Consulting le 15 février 2012 clair. Notre expertise s’est de CONSULTANTS Charles-Louis Paolini 6 square Denis Papin 78330 Fontenay-le-Fleury Tel : 06 82 83 54 77 [email protected] Christophe Bardone Sogiciel France Vente Directe Consulting 21 Forêt des Flambertins 78121 Crespières Tel : 01 84 20 01 78 [email protected] www.vente-directe-consulting.fr Valérie Bertrand Conseils Recrutplus 14, avenue des Clairs Chênes 95370 Montigny-lès-Cormeilles Tél. : 06 87 06 99 24 [email protected] www.conseils-recrutplus.fr Michel Bielikoff SGFI 3, villa Cardinal 78590 Noisy le Roi Tél. : 01 34 62 57 14 [email protected] www.sgfi.net Philippe Dailey Méridian-France 5, boulevard Jean Mermoz 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. : 06 07 53 13 13 [email protected] www.meridianmmi.com Guislain Demont DA Partner Le Coussadeau 16410 Sers Tél. : 05 45 65 59 50 Fax : 09 70 80 10 68 [email protected] www.dapartner.eu Daniel Piestrak DPMC 26, boulevard du Lac 95880 Enghien-les-Bains Tél. : 01 39 64 88 70 Fax : 01 39 64 46 03 [email protected] www.dpmc.fr 58 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 JURIDIQUE Yann Bédard Fédération de la vente directe (FVD) 100, avenue du Président Kennedy 75016 Paris Tél. : 01 42 15 30 00 Fax : 01 42 15 30 90 [email protected] www.fvd.fr Maître Arnaud Moquin Cabinet Vatier & Associés 12, rue d’Astorg 75008 Paris Tél. : 01 53 43 15 55 Fax : 01 53 43 15 78 [email protected] www.vatier-associes.com COMMUNICATION Jean-Christophe Danchaud Boracay 20, rue Ribera 75016 Paris Tél. : 01 45 72 44 00 Fax : 01 46 47 53 97 [email protected] www.boracay-presse.com Bruno Lafitte Direct Diffusion 126 bis, rue Lavoisier 78140 Vélizy Tél. : 01 34 65 00 55 Fax : 01 34 65 30 91 [email protected] www.directdiffusion.fr FORMATION INCENTIVE ET CADEAUX D’AFFAIRES Étienne Du Tertre Euromiles 103, avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. : 01 40 88 90 60 [email protected] www.euromiles.fr Évelyne Platnic Cohen Booster Academy 44 bis, rue Pasquier 75008 Paris Tél. : 0810 15 20 15 [email protected] www.ventedirectemagazine.fr P058-059_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:51 Page59 11&12 CENTRE DE CONGRÈS Partenaires Officiels JUIN 2014 LYON VOUS SOUHAITEZ CRÉER VOTRE ENTREPRISE ? L'ÉVÉNEMENT N°1 DES CRÉATEURS & DIRIGEANTS D'ENTREPRISES Un événement Partenaires Associés RENSEIGNEMENTS Avec salondesentrepreneurs.com OU AU 01 44 88 46 51 Médias Officiels @SDEntrepreneurs #SalonEntrepreneurs P060-061_VDM_126_courrier 04/03/14 16:52 Page60 P060-061_VDM_126_courrier 04/03/14 16:54 Page61 P062-063_VDM_126_courrier 04/03/14 16:00 Page62 g magazine 125, rue Aristide Briand 92300 Levallois-Perret Tél. : 01 84 16 56 60 www.courriercadres.com REVUE BIMESTRIELLE N° 126 Mars-Avril 2014 Le numéro : 7 € Abonnement 10 numéros 70 € [email protected] VENTE DIRECTE MAGAZINE édité par GECOM SARL au capital de 400 000 euros Siret 440 442 564 RCS Nanterre Code A.P.E. : 5814 Z PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL ET DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Laurent MINAUD DIRECTEUR DES RÉDACTIONS Mathieu CÉCÉ RÉDACTEUR EN CHEF Mathieu CÉCÉ COURRIER À votre écoute ! Nos articles vous interpellent ? Une question concernant vos droits, votre quotidien... vous trotte dans la tête ? Cette rubrique est faite pour vous ! Envoyez-nous vos témoignages, expériences, interrogations... c’est ici que nous les publierons ! RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE Aline GÉRARD RÉDACTION Mathieu CÉCÉ, Aline GÉRARD, Julie TADDUNI, Innocentia AGBE, Chloé GOUDENHOOFT Email : [email protected] RÉALISATION Direction artistique : Éric LARDENOIS Maquette : Éric LARDENOIS, Estelle DE RENTY, Sara LARDENOIS Photos : Shutterstock (hors mentions contraires). Email : [email protected] JOURNALISTE REPORTER D’IMAGES Mickaël ICARD SERVICE ABONNEMENTS DMG / Vente Directe Magazine BP 450 - 91005 Evry Cedex Email : [email protected] Tél : 01 69 11 23 90 Fax : 01 69 11 23 91 GESTION & MARKETING DE LA DIFFUSION Bo Conseil Directeur : Otto BORSCHA [email protected] Tél. 01 40 27 00 18 PUBLICITÉ Direction commerciale : Matthieu MINAUD Email : [email protected] Tél. : 01 84 16 56 77 VENTE DIRECTE MAGAZINE : Numéro de commission paritaire : 0417 T 82607 Dépôt légal : À parution Impression : Léonce-Deprez Diffusion : Presstalis Copyright : “VENTE DIRECTE MAGAZINE” Toute reproduction d’articles ou de dessins, sur tous supports y compris Internet, doit faire l’objet d’une demande écrite auprès de la direction du magazine. La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans le magazine est interdite. La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des objets, textes ou photos qui lui sont adressés pour appréciation ou spontanément. Tous les prix indiqués dans les pages sont donnés à titre indicatif. 62 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 PARRAINAGE J’aurais souhaité solliciter votre expertise à propos du parrainage en vente directe. Au moment d’imprimer nos catalogues et livrets destinés aux VDI, nous nous interrogeons... Nos VDI auront le statut acheteur-revendeur. Chacun touche une remise en pourcentage sur ses ventes mensuelles. Sur cela, on a bien compris le principe. Ensuite, concernant le parrainage, notre plan de rémunération prévoit un pourcentage évolutif en fonction du chiffre d’affaires généré par ses filleuls (trois tranches proposées). Nous avons un doute sur ce dernier point : le VDI va toucher un pourcentage sur le chiffre d’affaires du groupe parrainé ou va-t-il bénéficier d’une remise sur ses ventes (de 3 % par exemple) qui viendra s’ajouter à sa première remise ? Ou notre entreprise peut-elle librement choisir de pratiquer une remise supplémentaire ou attribuer une somme supplémentaire en fonction des ventes réalisées par les filleuls (en fonction de leur chiffre d’affaires) ? Ou n’y a-t-il aucune réglementation sur le mode de rétribution du VDI ? J’espère avoir été clair dans ma question. Merci beaucoup de me tenir au courant, cela nous permettra de finaliser notre catalogue. Clément S. Réponse de la rédaction Les deux solutions sont possibles (remise ou commission en pourcentage), la loi ne précisant pas clairement les modalités de rémunération du vendeur en cas de parrainage et d’animation de ses équipes. Tout dépendra donc de ce que vous aurez indiqué dans votre contrat. Bien entendu, il vous faut choisir, et être précis dans les documents remis aux vendeurs. L’article L. 135-2 du Code de commerce souligne d’ailleurs : “Le contrat précise la nature [des actions www.ventedirectemagazine.fr P062-063_VDM_126_courrier 04/03/14 16:00 Page63 du VDI visant au développement et à l’animation du réseau], en définit les conditions d’exercice et les modalités de rémunération.” Néanmoins, nous ne connaissons pas d’entreprise qui accorderait, pour les actions de parrainage et d’animation, des remises en fonction du chiffre d’affaires de l’équipe recrutée. Les sociétés attribuent généralement une commission. Je vous invite à interroger la personne qui vous a aidé à rédiger votre contrat pour être certain de votre choix. ■ CARTE D’IDENTIFICATION PROFESSIONNELLE Existe-t-il une carte professionnelle de vendeur à domicile ? Je crois en avoir entendu parler... Marine V. Réponse de la rédaction En effet, il existe bel et bien une telle carte, accessible uniquement aux entreprises adhérentes de la FVD (Fédération de la vente directe). Outre la fierté pour les conseillers de détenir un tel document attestant du sérieux de leur profession, cette carte nominative renforce l’image de l’entreprise et certifie que le distributeur qui la possède a suivi une formation sur les règles légales et déontologiques applicables à la profession. Elle offre ainsi sept garanties au consommateur, inscrites au verso du document : une société et un vendeur clairement identifiés, une information détaillée et sincère, un service consommateur de qualité, un bon de commande précis et facile à lire, un délai de réflexion, un service après-vente, enfin un conseil et une médiation gratuite. On retrouve également sur cette carte : l’identité de l’entreprise, celle du vendeur, sa photo et sa signature, l’année, le logo de la FVD et ses coordonnées. Renseignez-vous auprès de votre entreprise. Si elle est membre de la Fédération, elle aura la possibilité d’acquérir des cartes pour ses vendeurs. ■ POUR NOUS ÉCRIRE Envoyez-nous vos courriers à l’adresse suivante : Rédaction de Vente Directe Magazine 125 rue Aristide Briand 92300 Levallois-Perret ou par e-mail à : [email protected]. BILLET D’HUMEUR D’OLIVIER GUILBAUD, Co-dirigeant du Laboratoire Body Nature* UN VÉRITABLE CAMÉLÉON “Cherche ménagère de moins de 50 ans”. “Cherche client sensible au rapport qualité/ prix”. Des petites annonces ? Fictives certes mais que les publicitaires ou marques aimeraient pouvoir passer dans un support imaginaire pour toucher le client désiré. Ce client est aujourd’hui devenu insaisissable et les “vendeurs” sont désorientés, ils perdent leurs repères traditionnels. Il faut s’y résoudre, le client type n’existe plus ! Le message type qui fera mouche non plus. Le parcours type ? Encore moins ! Que s’est-il donc passé ? Le consommateur achète en grande parfumerie le lundi et chez un hard discounter le mardi, se fait plaisir avec un produit de marque une fois par an et consomme une marque de distributeur chaque semaine. Compliqué ? La sollicitation de consommation est permanente. Elle passe par de multiples canaux tels que Web, smartphone, tablette et non plus uniquement la pub du 20 h ou l’affiche publicitaire du coin de rue. Difficile de s’y retrouver mais un constat s’impose : le match marque/ consommateur tourne à l’avantage de ce dernier. Le pouvoir bascule. Internet est passé par là, un contexte économique plus difficile, un public plus éduqué, une information vérifiable à tout moment… Le consommateur est devenu le pilote et les marques doivent s’adapter. Une adaptation qui passe par l’ajout de 3 nouveaux critères aux traditionnels éléments Qualité/ Prix : l’expérience, le sens et le service ! Respect de la planète, éthique, made in France… Les marques qui œuvrent en la matière sont bien des marques d’avenir car elles donnent du sens à ce consommateur qui cherche à maîtriser sa relation aux produits et sélectionne les canaux de distribution et marques qui sont les plus à même de le satisfaire sur ces aspects. Quand cette quête de sens passe en plus par une expérience de consommation unique, c’est encore mieux ! L’expérience du produit, la démonstration de son usage permettent d’enrichir cette relation, “l’humanité” de la relation et le bon moment passé sont autant de points favorables qui comptent dans cette expérience. Enfin, le service, au sens large, permet au client de se fidéliser à sa marque : une personne attitrée et connue qui répond au téléphone, satisfait ou remboursé, livraison à domicile… Une palette qui va au-delà de la simple vente du produit. Au même titre que le caméléon est sensible aux variations de température, d’hygrométrie ou de luminosité, le consommateur est sensible aux facteurs Prix/ Qualité/ Sens/ Expérience/ Service. Selon son humeur, le contexte de consommation, le moment dans le mois, il change d’attitude ! La bonne nouvelle, c’est que ces 5 paramètres sont l’essence même de la vente à domicile. C’est ce qui explique certainement son succès croissant et ce bel avenir. Encore faut-il tenir son discours à l’épreuve des faits. Alors, prêt à affronter ce caméléon ? *Société de vente directe proposant des produits biologiques pour la maison, la santé et la beauté. www.ventedirectemagazine.fr VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 - 63 P064-067_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:01 Page64 CONSO Par Julie TADDUNI Faites une pause… Une lunch box lavable au lave-vaisselle, utilisable au micro-ondes, et qui garde les aliments bien frais. Fragrance d’été Un parfum estival aux effluves d’ananas, de noix de coco et de pastèque. Eau de toilette Born in Paradise par Escada. Prix maximum conseillé pour 50 ml : 54 euros. Lunchbox flexible chez Denicheuse.com. Prix public conseillé : 21,95 euros. La rédaction de Vente Directe Magazine a sélectionné des nouveautés et des éditions limitées pour vous faire plaisir, ou faire plaisir... Ne perdez plus de temps en vous rasant Un rasoir trois têtes waterproof pour pouvoir se raser sous la douche. Rasoir Aquashave Fast de Thomson. Prix public conseillé : 39,90 euros. Pour petits et grands gourmands Un œuf en chocolat issu du commerce équitable dans une belle boîte. Œuf en chocolat dans boîte à chapeau chez Marks & Spencer. Prix : 15 euros. Aux couleurs du Brésil Une montre spéciale Brésil pour préparer le mondial 2014. Montre 1Am Ipanema par Aight. Prix : 49,90 euros. Une démarche écolo Des chaussures idéales pour les beaux jours, faites à partir de 80 % de matériaux recyclés. Espadrilles Ruffle par People’s Walk. Prix : 59 euros. 64 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P064-067_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:55 Page65 SALON 9-10 AVRIL 2014 DE L’ENTREPRISE AQUITAINE PALAIS DES CONGRÈS BORDEAUX LAC Le Salon de l’Entreprise Aquitaine accompagne et informe tous les entrepreneurs de la région dans leur projet de création, reprise et développement d’entreprise. Profitez de conseils d’experts de la part de nos partenaires, et lors des 4 conférences et 30 ateliers organisés pendant le Salon. emble e en mouvement ! Venez nez ez bén bénéfi béné cier cie de solutions au plus près de vos attentes ett découvre découvrez décou ouv ez nos zones d’animations inédites : Finalisez votre projet d’entreprise et de financement sur la zone « Monte ta Boîte ». Développez votre réseau d’affaires et votre entreprise sur la zone « Booste ta Boîte ». 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Un cookie intelligent Ce chauffe-tasse se branche par USB et maintiendra votre boisson à 50 degrés pour avoir toujours un café chaud entre deux rendez-vous. Chauffe-tasse Hot cookie sur Place-a.com. Prix : 12,50 euros. 66 - VENTE DIRECTE MAGAZINE MARS-AVRIL 2014 www.ventedirectemagazine.fr P064-067_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:57 Page67 DOM-TOM : 7,50 € P001-068_VDM_126_Mise en page 1 04/03/14 16:22 Page68