Concentus Musicus Wien - Médiathèque de la Cité de la musique

Transcription

Concentus Musicus Wien - Médiathèque de la Cité de la musique
MARDI 18 DÉCEMBRE – 20H
Johann Sebastian Bach
Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36
Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26
entracte
Concentus Musicus Wien
Nikolaus Harnoncourt, direction
Arnold Schoenberg Chor
Erwin Ortner, chef de chœur
Julia Kleiter, soprano
Elisabeth von Magnus, mezzo-soprano
Kurt Streit, ténor
Anton Scharinger, basse
Ce concert est enregistré par France Musique.
Fin du concert vers 22h.
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Concentus Musicus Wien | Mardi 18 décembre
Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140
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Si les cantates de Johann Sebastian Bach ont enfin conquis le domaine du concert et sont
légitimement considérées comme des chefs-d’œuvre de musique, on n’en doit pas moins
oublier qu’elles répondent à une fonction liturgique précise dans l’Église luthérienne,
celle d’un commentaire spirituel au même titre que la prédication du pasteur en chaire.
Elles répondent au vœu même de Luther qui le tenait de son maître saint Augustin :
« Celui qui chante prie deux fois » ; prière exprimée par les mots, mais plus encore par
les pouvoirs de la musique, seule capable de mettre le fidèle en une relation intime avec
le surnaturel. Au point que le prédécesseur de Bach à Leipzig, Johann Kuhnau, avait
pris l’initiative de faire imprimer les textes des cantates sur de petits feuillets distribués
à l’entrée de l’église pour s’assurer que chaque fidèle ait tout compris de ce qu’on lui
chantait. C’est donc sous l’angle spirituel qu’il conviendrait de les aborder, Bach s’y faisant
prédicateur en musique, mettant en œuvre tous les artifices symboliques et rhétoriques
de son art.
Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)
Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36
1. Chorus: Schwingt freudig euch empor zu den erhabenen Sternen
2. Choral: Nun komm, der Heiden Heiland
3. Aria: Die Liebe zieht mit sanften Schritten
4. Choral: Zwingt die Saiten in Cythara
5. Aria: Willkommen, willkommen, werter Schatz!
6. Choral: Der du bist dem Vater gleich
7. Aria: Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen
8. Choral: Lob sei Gott dem Vater ton
Composition : 1731, à Leipzig.
Création : 2 décembre 1731 (2e version), à Leipzig.
Livret : Picander vraisemblablement, d’après des textes de Luther, Philipp Nicolai et Picander.
Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 2 hautbois d’amour, cordes, continuo.
Durée : environ 29 minutes.
La cantate sacrée « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 (« Élancez-vous joyeusement
jusqu’aux sublimes étoiles ») est une adaptation par Bach lui-même d’une cantate profane
antérieure. Ce cinquième état de l’œuvre témoigne du travail de reprise et d’amélioration
que le musicien faisait subir à ses partitions – c’est ainsi que l’on connaît quatre versions
de la Passion selon saint Jean. Le dernier état de cette cantate représente une sorte de
synthèse tardive originale et très convaincante entre la vieille cantate de choral allemande,
héritée de Schütz et de Buxtehude, et la cantate moderne à l’italienne, avec ses tournures
concertantes et ses airs à da capo.
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MARDI 18 décEMBRE
Bach fait appel dans cette cantate, destinée au premier dimanche de l’Avent, à deux chorals
très connus qui contribuent à « spiritualiser » l’œuvre profane d’origine. Le livret développe
l’impatience joyeuse de l’attente du Messie et son accueil sur terre ; mais la louange ne
pourra s’exprimer dans sa plénitude que dans le royaume du Père.
La cantate est en deux parties exécutées respectivement avant et après la prédication
qu’elles annoncent et prolongent. Pas de discours exégétique, ici, mais diverses évocations
de la joie du chrétien dans l’attente de la Nativité, et louange adressée à Dieu.
Les notations de tendresse et d’émerveillement abondent (tonalité de si mineur, violon
avec sourdine, hautbois d’amour). Ce climat sera rompu avec le n° 6, une strophe du choral
de l’Avent « Nun komm, der Heiden Heiland » (« Viens donc, sauveur des païens »).
Le ténor l’énonce calmement en valeurs longues, mais au-dessus d’un canon à trois voix,
tissu contrapuntique instrumental agité qui rend peut-être compte du combat de la chair
contre l’esprit dont parle le texte.
Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26
1. Chorus: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig
2. Aria: So schnell ein rauschend Wasser schießt
3. Recitativo: Die Freude wird zur Traurigkeit
4. Aria: An irdische Schätze das Herze zu hängen
5. Recitativo: Die höchste Herrlichkeit und Pracht
6. Choral: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig
Composition : 1724, à Leipzig.
Création : 19 novembre 1724, à Leipzig.
Livret : auteur inconnu, d’après des textes de Michael Franck et d’auteur anonyme.
Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 3 hautbois, cordes, continuo dont 1 cor.
Durée : environ 18 minutes.
La cantate sacrée « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26 (« Ah ! combien fugitive,
ah ! combien vaine est la vie de l’homme ») ne commente pas le texte évangélique du jour
mais se veut, sans doute en accord avec la prédication du pasteur, une méditation sur la
vanité des choses d’ici-bas. Elle s’ouvre par la première strophe d’un choral emprunté à
Michael Franck. La mélodie du cantique est exposée très clairement, en valeurs longues,
par le soprano renforcé de l’éclat du cor, tandis que les trois autres voix et les instruments
suggèrent la fugacité de la vie par divers figuralismes.
Les deux airs de la cantate, chaque fois suivis par un récitatif, développent les images de
la fuite du temps. Dans le premier, par les images sonores de l’eau courante, bondissante,
qui entraîne en un long ruban de doubles-croches la ritournelle instrumentale et la ligne
de chant du ténor.
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Après qu’un récitatif d’alto est revenu sur la fugacité de tout ce qui fait l’illusion humaine,
c’est un air de basse qui fustige la vanité de l’attachement aux biens de ce monde, sur un
rythme de bourrée, comme une danse macabre. Bach se montre rarement aussi emporté !
Un nouveau récitatif, confié au soprano, revient sur la mort qui détruit l’éclat de la vie
pour jeter la destinée humaine dans l’oubli, et même le choral final semble ne pas apporter
de réconfort, à l’exception de son dernier vers qui tire l’enseignement de tout ce qui a
précédé : « Celui qui craint Dieu demeure éternellement ».
Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140
1. Choral: Wachet auf, ruft uns die Stimme
2. Recitativo: Er kommt, er kommt, der Bräutgam kommt
3. Aria–Duetto: Wenn kömmst du, mein Heil?
4. Choral: Zion hört die Wächter singen
5. Recitativo: So geh herein zu mir
6. Aria–Duetto: Mein Freund ist mein
7. Choral: Gloria sei dir gesungen
Composition : 1731, à Leipzig.
Création : 25 novembre 1731, à Leipzig.
Livret : Picander vraisemblablement, d’après Philipp Nicolai.
Effectif : 1 soprano, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 2 hautbois, 1 hautbois de chasse, 1 cor, 1 violon piccolo, cordes, continuo.
Durée : environ 30 minutes.
La célèbre cantate sacrée « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140 (« Réveillez-vous,
la voix des veilleurs nous appelle ») est elle aussi une page tardive dans la production
de Bach puisqu’elle a été entendue pour la première fois le 25 novembre 1731.
De la parabole des vierges sages et des vierges folles, lecture évangélique du jour,
le livret retient seulement l’attente du fiancé – le Christ, bien sûr – par les dix jeunes filles
qui personnalisent symboliquement Jérusalem ou Sion, c’est-à-dire l’Église tout entière
s’apprêtant à célébrer ses noces mystiques avec le Rédempteur.
Le musicien organise son discours en se fondant sur un vieux cantique de Philipp
Nicolai dont il utilise les trois strophes au début, au milieu et à la fin de la partition.
La construction est ainsi parfaitement symétrique : choral initial – récitatif-duetto –
choral central – récitatif – duetto – choral final. Dans le premier chœur, la première strophe
du cantique est traitée en choral figuré. Au centre de la cantate, un soliste ténor chante
l’arrivée du Christ sur la mélodie très simplement énoncée du choral, mais escortée par
les festons du célèbre accompagnement des deux violons et de l’alto à l’unisson. Ce choral
doit aujourd’hui sa popularité à la transcription que Bach lui-même en a faite, au soir de
sa vie, pour son ancien élève Schübler – il est connu sous le titre de « Choral du veilleur ».
Enfin, pour conclure, la troisième strophe est exposée en simple harmonisation.
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MARDI 18 décEMBRE
Le plus touchant de cette œuvre réside dans les deux duettos, dialogues entre l’âme
chrétienne et le Christ. Le premier est un merveilleux moment de l’attente et du désir,
pudique et sensuel à la fois, enveloppé des volutes caressantes du violon piccolo. Par sa
tessiture plus élevée, sa légèreté presque immatérielle, se dissolvant dans l’éther, le violon
piccolo est généralement associé à la félicité céleste – ici, la perspective eschatologique,
le repas de noces étant bien sûr l’image du banquet céleste de la réunion éternelle de
l’âme avec le Christ. Le second duetto est celui de la plénitude et de l’accomplissement –
« Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » dit Salomon –, abondant en roucoulades
de colombes, imitations, échanges de segments de phrases d’une voix à l’autre, le plus
souvent ensemble à présent, et en tierces parallèles : le banquet a commencé, l’union
se consomme. Le choral final chante le Gloria.
Gilles Cantagrel
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« Schwingt freudig euch empor » BWV 36
1. Coro
Schwingt freudig euch empor zu den erhabnen Sternen,
Ihr Zungen, die ihr itzt in Zion fröhlich seid!
Doch haltet ein! Der Schall darf sich nicht weit entfernen,
Es naht sich selbst zu euch der Herr der Herrlichkeit.
1. Chœur
Élancez-vous joyeusement jusqu’aux sublimes étoiles,
Louanges qui sortez de la bouche de ceux qui se
réjouissent à présent à Sion !
Et arrêtez pourtant ! Il ne faut pas que l’écho s’éloigne trop,
Car le Seigneur de gloire approche en personne.
2. Choral (Sopran, Alt)
Nun komm, der Heiden Heiland,
Der Jungfrauen Kind erkannt,
Des sich wundert alle Welt,
Gott solch Geburt ihm bestellt.
2. Choral (soprano, alto)
Viens à présent, sauveur des païens,
Reconnu comme l’enfant de la Vierge,
Toi dont la venue étonne le monde entier
Toi dont Dieu a envoyé la naissance.
3. Aria (Tenor)
Die Liebe zieht mit sanften Schritten
Sein Treugeliebtes allgemach.
Gleichwie es eine Braut entzücket,
Wenn sie den Bräutigam erblicket,
So folgt ein Herz auch Jesu nach.
3. Air (ténor)
L’amour attire peu à peu
Ce qu’il chérit le plus avec infiniment de douceur.
Comme la fiancée qui est pleine de ravissement
À la vue de son fiancé,
Le cœur est prêt à suivre Jésus.
4. Choral
Zwingt die Saiten in Cythara
Und lasst die süsse Musica
Ganz freudenreich erschallen,
Dass ich möge mit Jesulein,
Dem wunderschönen Bräutgam mein,
In steter Liebe wallen!
Singet, springet,
Jubilieret, triumphieret,
dankt dem Herren!
Gross ist der König der Ehren.
4. Choral
Faites vibrer les cordes à Cythère
Et faites retentir la douce musique
En de riches chants de joie,
Afin que je puisse me mettre en chemin
Avec le doux Jésus, mon magnifique fiancé,
En un amour incessant !
Chantez, bondissez de joie,
Exultez, triomphez,
rendez grâces au Seigneur !
Le roi de gloire est grand.
5. Aria (Bass)
Willkommen, werter Schatz!
Die Lieb und Glaube machet Platz
Vor dich in meinem Herze rein,
Zieh bei mir ein!
5. Air (basse)
Bienvenue, précieux trésor !
L’amour et la foi te font une place
Dans mon cœur ;
Viens habiter en moi !
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MARDI 18 décEMBRE
6. Choral (Tenor)
Der du bist dem Vater gleich,
Führ hinaus den Sieg im Fleisch,
Dass dein ewig Gotts Gewalt
In uns das krank Fleisch enthalt.
6. Choral (ténor)
Toi qui es semblable au Père,
Dirige la victoire sur notre chair,
Fais que ton éternelle puissance divine
Vainque en nous les faiblesses de la chair.
7. Aria (Sopran)
Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen
Wird Gottes Majestät verehrt.
Denn schallet nur der Geist darbei,
So ist ihrn solches ein Geschrei,
Das er im Himmel selber hört.
7. Air (soprano)
Même accompagnée de voix faibles et étouffées,
La majesté de Dieu sera vénérée.
Car il suffit que l’esprit retentisse à leurs côtés
Pourqu’Il perçoive un tel cri
Qu’Il entendra même du haut des cieux.
8. Choral
Lob sei Gott dem Vater ton,
Lob sei Gott sein’m eingen Sohn,
Lob sei Gott dem Heilgen Geist,
Immer und in Ewigkeit!
8. Choral
Loué soit Dieu, chante chacun,
Loué soit Dieu, son Fils unique,
Loué soit Dieu, le Saint-Esprit,
À jamais et pour l’éternité.
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« Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26
1. Coro
Ach wie flüchtig, ach wie nichtig
Ist der Menschen Leben!
Wie ein Nebel bald entstehet,
Und auch wieder bald vergehet,
So ist unser Leben, sehet!
1. Chœur
Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine
Est la vie de l’homme ! Se levant comme le brouillard
Et se dissipant aussi vite que lui
Voyez, telle est notre vie !
2. Aria (Tenor)
So schnell ein rauschend Wasser schiesst,
So eilen unser Lebenstage.
Die Zeit vergeht, die Stunden eilen,
Wie sich die Tropfen plötzlich teilen,
Wenn alles in den Abgrund schiesst.
2. Air (ténor)
Aussi rapidement qu’une eau jaillissante
Défilent les jours de notre vie.
Le temps s’écoule, les heures passent hâtivement
Comme les gouttes qui se divisent soudainement
Quand tout se précipite dans le gouffre.
3. Recitativo (Alt)
Die Freude wird zur Traurigkeit,
Die Schönheit fällt als eine Blume,
Die grösste Stärke wird geschwächt,
Es ändert sich das Glücke mit der Zeit,
Bald ist es aus mit Ehr und Ruhme,
Die Wissenschaft und was ein Mensche dichtet,
Wird endlich durch das Grab vernichtet.
3. Récitatif (alto)
La joie se transforme en tristesse,
La beauté se fane comme une fleur.
La plus grande force s’affaiblit,
La fortune change avec le temps,
C’en est bientôt fait de l’honneur et de la gloire,
La science et ce que crée l’esprit humain
Sont finalement anéantis par la tombe.
4. Aria (Bass)
An irdische Schätze das Herze zu hängen,
Ist eine Verführung der törichten Welt.
Wie leichtlich entstehen verzehrende Gluten,
Wie rauschen und reissen die wallenden Fluten,
4. Air (basse)
Tenir de tout son cœur aux trésors terrestres
Est une tentation de ce monde insensé
Avec quelle facilité, le brasier se forme
et se consume
Dans quel mugissement et quel déchirement
Bis alles zerschmettert in Trümmern zerfällt.
les flots bouillonnent
Jusqu’à ce que tout retombe anéanti, en ruines.
5. Recitativo (Sopran)
Die höchste Herrlichkeit und Pracht
Umhüllt zuletzt des Todes Nacht.
Wer gleichsam als ein Gott gesessen,
Entgeht dem Staub und Asche nicht,
Und wenn die letzte Stunde schläget,
Dass man ihn zu der Erde träget,
Und seiner Hoheit Grund zerbricht,
Wird seiner ganz vergessen.
5. Récitatif (soprano)
Une splendeur et un éclat extrêmes
Sont finalement recouverts de la nuit de la mort.
Même celui qui trôna comme un dieu,
N’échappe pas à la poussière,
Et quand sonne sa dernière heure,
Quand on le met en terre
Et quand les bases de sa grandeur se rompent,
Il sombre entièrement dans l’oubli.
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MARDI 18 décEMBRE
6. Choral
Ach wie flüchtig, ach wie nichtig
Sind der Menschen Sachen!
Alles, alles, was wir sehen,
Das muss fallen und vergehen.
Wer Gott fürcht’, bleibt ewig stehen.
6. Choral
Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine
Est la vie de l’homme ! Tout, tout ce que nous voyons
Doit tomber en désuétude et mourir ;
Celui qui craint Dieu demeure éternellement.
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« Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140
1. Coro
Wachet auf, ruft uns die Stimme
Der Wächter sehr hoch auf der Zinne,
Wach auf, du Stadt Jerusalem!
Mitternacht heisst diese Stunde;
Sie rufen uns mit hellem Munde;
Wo seid ihr klugen Jungfrauen?
Wohl auf, der Bräutigam kömmt;
Steht auf, die Lampen nehmt!
Alleluja!
Macht euch bereit
Zu der Hochzeit,
Ihr müsset ihm entgegen gehn!
1. Chœur
Réveillez-vous, appelle la voix
Des veilleurs très hauts dans leurs créneaux,
Réveille-toi, ô ville de Jérusalem !
Cette heure se nomme minuit ;
Ils nous appellent d’une voix forte :
Où êtes-vous, vierges sages ?
Debout, voici l’époux ;
Levez-vous, prenez les lampes !
Alléluia !
Préparez-vous
Pour les noces,
Vous devez aller à sa rencontre !
2. Recitativo (Tenor)
Er kommt, er kommt,
Der Bräutigam kommt!
Ihr Töchter Zions, kommt heraus,
Sein Ausgang eilet aus der Höhe
In euer Mutter Haus.
Der Bräutgam kommt, der einem Rehe
Und jungen Hirsche gleich
Auf denen Hügeln springt
Und euch das Mahl der Hochzeit bringt.
Wacht auf, ermuntert euch!
Den Bräutgam zu empfangen!
Dort, sehet, kommt er hergegangen.
2. Récitatif (ténor)
Il arrive, il arrive,
L’époux arrive !
Vous, filles de Sion, sortez,
Son chemin le fait descendre en hâte des hauteurs
Dans la maison de votre mère.
L’époux arrive, tel un chevreuil
Et un jeune cerf,
Il dévale les collines
Et vous apporte le repas de noce.
Réveillez-vous, réjouissez-vous !
Venez accueillir l’époux !
Regardez là-bas, le voilà qui s’approche.
3. Duetto (Sopran, Bass)
Sopran
Wenn kömmst du, mein Heil?
Bass
Ich komme, dein Teil.
Sopran
Ich warte mit brennendem Öle.
Sopran und Bass
Eröffne/Ich öffne den Saal
Zum himmlischen Mahl.
Sopran
Komm, Jesu!
Bass
Komm, liebliche Seele!
3. Duo (soprano, basse)
Soprano
Quand viendras-tu, mon Sauveur ?
Basse
Je viens, moi qui suis ta moitié.
Soprano
J’attends, ma lampe à huile est allumée.
Soprano et basse
Ouvre /J’ouvre la salle
Pour le banquet céleste.
Soprano
Viens, Jésus !
Basse
Viens, âme tendre !
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MARDI 18 décEMBRE
4. Choral (Tenor)
Zion hört die Wächter singen,
Das Herz tut ihr vor Freude springen,
Sie wachet und steht eilend auf.
Ihr Freund kommt vom Himmel prächtig,
Von Gnaden stark, von Wahrheit mächtig,
Ihr Licht wird hell, ihr Stern geht auf.
Nun komm, du werte Kron,
Herr Jesu, Gottes Sohn!
Hosianna!
Wir folgen all
Zum Freudensaal
Und halten mit das Abendmahl.
4. Choral (ténor)
Sion entend les gardes chanter,
Son cœur en tressaille d’allégresse,
Elle s’éveille et se lève en hâte.
Magnifique, son ami descend des cieux,
Fort par la grâce, puissant par la vérité,
Sa lumière resplendit, son étoile se lève.
Viens à présent, précieuse couronne.
Seigneur Jésus, Fils de Dieu !
Hosanna !
Nous te suivons tous
Dans la salle des réjouissances
Et partageons le repas de cène.
5. Recitativo (Bass)
So geh herein zu mir,
Du mir erwählte Braut!
Ich habe mich mit dir
Von Ewigkeit vertraut.
Dich will ich auf mein Herz,
Auf meinen Arm gleich wie ein Siegel setzen
Und dein betrübtes Aug ergötzen.
Vergiss, o Seele, nun
Die Angst, den Schmerz,
Den du erdulden müssen;
Auf meiner Linken sollst du ruhn,
Und meine Rechte soll dich küssen.
5. Récitatif (basse)
Entre donc dans ma maison,
Toi, ma fiancée, mon élue !
Je me suis lié à toi
Pour l’éternité.
C’est toi que je veux sur mon cœur,
Sur mon bras te poser comme un sceau
Et réjouir tes yeux attristés.
Oublie, mon âme, à présent,
La peur, la douleur
Que tu as dû supporter ;
Sur ma main gauche, tu reposeras
Et ma main droite t’embrassera.
6. Duetto (Sopran, Bass)
Sopran
Mein Freund ist mein,
Bass
Und ich bin sein.
Sopran und Bass
Die Liebe soll nichts scheiden.
Ich will/Du sollst mit dir/mir in Himmels Rosen weiden,
Da Freude die Fülle, da Wonne wird sein.
6. Duo (soprano, basse)
Soprano
Mon ami est mien,
Basse
Et je suis sien
Soprano et basse
Que rien ne sépare l’amour.
Je veux/Tu veux avec toi/moi savourer les roses du ciel,
Là sera la joie en plénitude, là seront les délices.
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7. Choral
Gloria sei dir gesungen
Mit Menschen – und englischen Zungen,
Mit Harfen und mit Zimbeln schon.
Von zwölf Perlen sind die Pforten,
An deiner Stadt sind wir Konsorten
Der Engel hoch um deinen Thron.
Kein Aug hat je gespürt,
Kein Ohr hat je gehört
Solche Freude.
Des sind wir froh,
Io, io!
Ewig in dulci jubilo.
7. Choral
Que l’on te chante le Gloria
Par les voix des hommes et des anges,
Par les harpes et les cymbales.
De douze perles sont faites les portes,
Dans ta ville, nous sommes complices
Des anges qui volent autour de ton trône.
Aucun œil n’a jamais vu,
Aucune oreille n’a entendu
Une telle joie.
Nous en sommes heureux
Io, io !
Dans une douce joie à jamais.
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MARDI 18 décEMBRE
Julia Kleiter
Née à Limburg (Allemagne), Julia
Kleiter a étudié le chant avec William
Workmann à Hambourg et avec
Klesie Kelly-Moog à Cologne.
Elle commence sa carrière internationale
à Paris, en 2004, où elle interprète le
rôle de Pamina dans La Flûte enchantée
dans une mise en scène de Bob Wilson
sous la direction de Jiri Kout. L’année
suivante, elle est applaudie dans une
version de concert de Daphné dirigée
par Semyon Bychkov aux îles Canaries,
à Washington et à New York, avant de
reprendre le rôle de Pamina au pied
levé dans une nouvelle production de
La Flûte enchantée à Paris (direction
Marc Minkowski). Elle joue Papagena
dans la production dirigée par Claudio
Abbado à Ferrare, à Baden-Baden et à
Modène, Xenia dans Boris Godounov à
Florence (direction Semyon Bychkov)
et Pamina au Teatro Real de Madrid
(direction Marc Minkowski). Durant
l’automne 2005, elle incarne Giunia
(Lucio Silla de Jean-Chrétien Bach,
direction Theodor Guschlbauer) avec
l’Opéra de Zurich à Winterthur.
En 2006, elle fait ses débuts dans le
rôle de Susanna (Les Noces de Figaro)
à Vérone et à Reggio Emilia, dans le
rôle de Serpetta (La finta giardiniera,
direction Nikolaus Harnoncourt) à
Zurich et dans celui de Celia (Lucio Silla
de Mozart, direction Tomas Netopil)
à La Fenice de Venise et au Festival
de Salzbourg – où l’on a également
pu l’entendre dans une version de
concert de la Betulia liberata dirigée
par Christopher Poppen. Au Festival
d’Édimbourg, elle tient le rôle de Pamina
(La Flûte enchantée) sous la direction de
Claudio Abbado. En 2007, elle interprète
à nouveau le rôle de Pamina sous la
direction de Nikolaus Harnoncourt (les
premières représentations ont donné
lieu à une retransmission télévisée et
à l’enregistrement d’une vidéo), chante
sa première Sophie (Le Chevalier à la
rose) et sa première Zdenka (Arabella,
également disponible en vidéo) sous
la direction de Franz Welser-Möst à
Zurich. Parmi ses nombreux projets
pour 2008, on peut mentionner Orphée
et Eurydice à Paris et Fidelio (rôle de
Marcellina) à Reggio Emilia, à BadenBaden et à Madrid (direction Claudio
Abbado) mais aussi à Paris (direction
Sylvain Cambreling). L’été prochain, elle
jouera Ilia (Idoménée, direction Nikolaus
Harnoncourt) à la Styriarte de Graz.
Julia Kleiter s’est produite en concert à
Stockholm, Munich, Stuttgart et à Los
Angeles avec Helmut Rilling, à Ferrare
et à Berlin avec Claudio Abbado, à Paris,
Toulouse, au Festival de Salzbourg et au
Musikverein de Vienne avec Riccardo
Muti, à Naples avec Jeffrey Tate, à la
Styriarte de Graz et en tournée au
Japon et en Corée du Sud avec Nikolaus
Harnoncourt. En 2007, ses concerts ont
permis de l’entendre dans des œuvres de
Schubert et de Berg à Göttingen, dans la
Messe en fa mineur de Bruckner à Berne,
dans Saül de Haendel avec le Chœur
Bach de Mayence, dans la Messe en do
majeur de Beethoven avec Nikolaus
Harnoncourt à Graz, dans des œuvres de
Cherubini avec Riccardo Muti à Vienne et
dans les Cantates de Bach avec Nikolaus
Harnoncourt à Vienne, à Budapest et
à Paris. En tant que récitaliste, Julia
Kleiter a été à l’affiche de festivals tel
le Festival de Lucerne (2006). En 2007,
elle interprète par ailleurs l’Italienisches
Liederbuch d’Hugo Wolf, avec Christoph
Prégardien, dans plusieurs villes
allemandes et à Anvers. Julia Kleiter a
enregistré Daphné de Strauss (direction
Semyon Bychkov), le Requiem de
Mozart (direction Ralf Otto) et le rôle
de Papagena dans La Flûte enchantée
(direction Claudio Abbado). Ses
interprétations de La finta giardiniera
de Mozart à Zurich ainsi que de Lucio
Silla et la Betulia liberata à Salzbourg
sont par ailleurs disponibles en vidéo.
Elisabeth von Magnus
Elisabeth von Magnus est née
à Vienne. Après des études de flûte
à bec à l’École de musique de Vienne,
elle crée l’Ensemble Récréation tout
en se produisant comme soliste avec
le Concentus Musicus de Vienne.
Elle a suivi les cours de l’École d’art
dramatique du Mozarteum de Salzbourg
et elle a étudié le chant avec Hertha
Töpper à l’Académie de Musique de
Munich où elle a également été inscrite
dans la classe d’opéra. Parallèlement
à ses études, elle a travaillé en
indépendante pour la radio autrichienne
comme narratrice et comme
présentatrice de ses propres séries.
En 2007-2008, les engagements de la
mezzo-soprano Elisabeth von Magnus
la conduiront au an Theater an der
Wien (Orlando paladino de Haydn) et
au Musikverein de Vienne, au Palais
des Arts de Budapest, au Théâtre du
Mai musical florentin (concerts Bach),
à la Brucknerhaus de Linz (récital), au
Festival de Salzbourg (Le Devoir du
premier commandement de Mozart) et
au Concertgebouw d’Amsterdam (Scènes
de Faust de Schumann). La saison
dernière, elle s’est produite au festival du
château de Ludwigsburg avec l’Académie
Bach de Stuttgart, à la Philharmonie de
Cologne, au Festival Bach de Leipzig, au
Musikverein de Vienne et à la Styriarte
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de Graz ; elle a également interprété son
nouveau programme de soliste (Tonight
de Kurt Weill), le rôle-titre dans Salomon
de Haendel à Munich et les Sept
Romances sur des poèmes d’Alexander
Blok de Chostakovitch à Amsterdam,
tout en donnant de nombreux récitals à
New York et à Washington. Elle prépare
actuellement des programmes en soliste
consacrés à la musique de George
Gershwin, Irving Berlin, Cole Porter et
Kurt Weill. Elisabeth von Magnus voue
l’essentiel du premier semestre 2006
aux anniversaires Mozart et Schumann :
elle chante ainsi Le Devoir du premier
commandement (direction Nikolaus
Harnoncourt) au Theater an der Wien
et au Festival de Lucerne, une version
de concert de La finta giardiniera au
Konzerthaus de Berlin (direction Lothar
Zagrosek) et la Betulia liberata au
Musikverein de Vienne, au Casino de
Bâle, à la Philharmonie du Luxembourg
et à la Sainte-Croix de Dresde ; elle fait
l’ouverture du Festival Schumann de
Düsseldorf avec Manfred et chante les
Scènes de Faust à la Styriarte de Graz
(direction John Fiore). En 2005, elle se
produit au Gewandhaus de Leipzig (Le
Messie de Haendel), à l’église SaintMichel de Hambourg (Requiem de
Mozart) et dans le cadre de récitals à
Amsterdam et à New York. La même
année, elle conclut le cycle Haydn
qu’elle avait entamé en 2004 avec
la Paukenmesse en interprétant La
Création au Festival Haydn d’Eisenstadt.
Depuis cette époque, on a pu l’entendre
dans d’autres œuvres de Haydn à
l’occasion de concerts au Musikverein
de Vienne, à la Brucknerhaus de
Linz et au Festival de Lucerne (Missa
Cellensis), à la Philharmonie de Cologne
(Harmoniemesse) et à la Styriarte de
Graz (où elle remporte un franc succès
dans une version de concert d’Orlando
paladino). Elisabeth von Magnus a été
à l’affiche des salles et des festivals
européens les plus prestigieux (Alte
Oper de Francfort, Philharmonie de
Berlin, Konzerthaus et Festival de
Vienne, Barbican Centre de Londres,
Festival Haendel de Göttingen, Été
de Carinthie (Autriche), Théâtre des
Champs-Élysées à Paris, Marstalltheater
de Munich, Festival de Potsdam et
Festival de Salzbourg – où elle a été
applaudie dans les Vêpres de la Vierge
et Le Couronnement de Poppée de
Monteverdi ainsi que dans la Messe en
do mineur de Mozart). Elisabeth von
Magnus a fait ses débuts aux États-Unis
avec la Passion selon saint Matthieu
de Bach (Orchestre Philharmonique de
Los Angeles, direction Peter Schreier).
Elle a par ailleurs travaillé sous la
direction de chefs aussi renommés que
Claudio Abbado, Frieder Bernius, Frans
Brüggen, Dennis Russell Davies, Adam
Fischer, Nikolaus Harnoncourt, Thomas
Hengelbrock, Philippe Herreweghe,
Ton Koopman, Sir Neville Marriner,
Marc Soustrot, Markus Stenz, Hans
Vonk, Bruno Weil et Jaap Van Zweden.
Elisabeth von Magnus est spécialisée
dans le répertoire mozartien et dans
la musique baroque. Elle a interprété
Marcellina dans Les Noces de Figaro
à Amsterdam et à Zurich (mise en
scène de Jürgen Flimm), Piramo dans
Piramo e Tisbe de Johann Adolph
Hasse, Didon et Énée de Purcell et le
rôle-titre dans Serse de Haendel. Elle se
produit dans plusieurs oratorios de Bach
avec le Chœur et l’Orchestre baroque
d’Amsterdam en Europe, au Japon et
aux États-Unis. Elle collabore avec de
nombreux ensembles de musique de
chambre. Depuis plusieurs années, elle
se produit régulièrement en duo avec
le pianiste Jacob Bogaart ; ensemble,
ils abordent un vaste répertoire au
travers de programmes consacrés
à la musique baroque, à la musique
classique, à la musique romantique
mais aussi à Alban Berg, à Kurt Weill
et à de nombreux autres compositeurs
– leur intérêt pour les compositeurs
néerlandais de mélodies a, quant à lui,
donné lieu à un enregistrement audio
à paraître. Comme on peut s’en rendre
compte sur l’album Tonight Weill (sorti
récemment chez Preiser Records), sa
formation de comédienne permet à
Elisabeth von Magnus d’interpréter
des rôles aussi exigeants sur le plan
musical que sur le plan dramatique.
Ses autres enregistrements sont
disponibles, pour la plupart, chez Teldec
et Erato. Sa discographie comprend
notamment Le Baron tzigane de
Johann Strauss fils (direction Nikolaus
Harnoncourt), l’Oratorio de Noël
de Bach, le Stabat Mater de Haydn
(direction Nikolaus Harnoncourt) et
le Magnificat de Bach, sans oublier
les opéras qu’elle a interprétés pour
la télévision, comme Les Noces de
Figaro (Opernhaus de Zurich). Son
enregistrement des Sept Romances
composées par Dimitri Chostakovitch
sur des poèmes d’Alexander Blok, avec
le Trio Storioni d’Amsterdam, et celui
qu’elle a consacré aux Canzonettas
anglaises et à la cantate Ariane à Naxos
de Haydn ont reçu un accueil public
et critique extrêmement favorable.
Kurt Streit
Spécialiste reconnu de Mozart, Kurt
Streit ouvre depuis quelques années
son répertoire à des compositeurs
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tels Janácek (Messe glagolitique à
Francfort, Katia Kabanova à Londres
et Amsterdam, De la maison des morts
au Metropolitan Opera de New York,
les deux rôles de ténor dans Jenufa
à Chicago, Amsterdam et Bilbao),
Wagner (Éric dans Le Vaisseau fantôme
à Barcelone et à Munich), Berlioz (Les
Troyens à Genève, La Damnation de
Faust à Madrid), Bizet (Carmen avec
Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte de
Graz), Weber (Euryanthe à Bruxelles) et
Beethoven (Fidelio à Vienne). Parmi ses
compositeurs de prédilection figurent
Monteverdi (Ulysse et Le Couronnement
de Poppée à Berlin et à Los Angeles)
et Haendel (Semele à Covent Garden,
Jephté et Theodora avec le Concentus
Musicus au Musikverein de Vienne,
Rodelinda à Paris et à Glyndebourne,
ou encore Partenope, qu’il a enregistré
pour Chandos et interprété à Chicago
et à Vienne). Considéré comme l’un des
plus grands chanteurs mozartiens de
sa génération, Kurt Streit a participé à
pas moins de 23 productions de La Flûte
enchantée à travers le monde (soit un
total de près de 150 représentations) et
à 7 productions d’Idoménée (notamment
aux opéras de Naples, Vienne, Madrid,
Londres, Hambourg et San Francisco).
Il se produit régulièrement dans le
rôle-titre d’Idoménée (qu’il interprètera
prochainement à Madrid et à San
Francisco), de Lucio Silla (Vienne,
Barcelone) et dans celui de La Clémence
de Titus (New York, Vienne, Salzbourg,
Francfort). Il a par ailleurs été applaudi
dans de nombreuses productions de
Don Giovanni, de Così fan tutte et de
L’Enlèvement au sérail au Metropolitan
Opera de New York, à la Staatsoper de
Vienne, à Covent Garden (Londres), à
La Scala de Milan, à l’Opéra Garnier et
à l’Opéra Bastille de Paris, au Teatro
Real et à la Zarzuela de Madrid,
mais aussi sur les scènes les plus
prestigieuses de San Francisco, Tokyo,
Aix-en-Provence, Chicago, Munich,
Berlin, Rome et Salzbourg. Kurt Streit
a donné des concerts et chanté des
opéras avec les plus grands orchestres
au monde (orchestres symphoniques
de Boston, Chicago, Los Angeles, SaintPétersbourg, Berlin, Vienne, Paris,
Boston, Florence, Stockholm, sans
oublier les quatre principaux orchestres
londoniens) et sous la direction de chefs
de l’envergure de Nikolaus Harnoncourt
(avec qui il travaille régulièrement),
Riccardo Muti, Sir Simon Rattle,
Seiji Ozawa, Sir John Eliot Gardiner,
Wolfgang Sawallisch, Zubin Mehta,
James Levine, Myung-Whun Chung
et Lorin Maazel. La discographie de
Kurt Streit comprend deux version
intégrales de Così fan tutte avec Daniel
Barenboïm (Erato) et Sir Simon Rattle
(EMI), La Flûte enchantée (Éditions de
l’Oiseau-Lyre), L’Enlèvement au sérail
(Sony Classical), Le Livre aux sept
sceaux de Franz Schmidt avec Nikolaus
Harnoncourt et le Philharmonique
de Vienne (Teldec), la Messe en ré
mineur de Cherubini avec Riccardo
Muti (EMI) et les enregistrements
vidéos de Rodelinda à Glyndebourne
(Warner Music) et d’Idoménée à Naples
(Dynamic). Son enregistrement des
Liebesliederwalzer de Brahms pour
EMI a été nominé aux Grammy Awards.
Kurt Streit vient d’enregistrer la
Neuvième Symphonie de Beethoven
avec l’Orchestre philharmonique de
Vienne (EMI, direction Sir Simon Rattle)
ainsi que le Requiem de Mozart avec
le Concentus Musicus de Vienne (BMG,
direction Nikolaus Harnoncourt).
Anton Scharinger
Anton Scharinger aborde la pratique
musicale au sein du Chœur de
garçons du Séminaire archiépiscopal
de Hollabrunn (Autriche) avant de
poursuivre ses études au Conservatoire
de la ville de Vienne. À l’âge de 21 ans,
il est engagé par le Landestheater de
Salzbourg où il fait ses débuts avec le
rôle de Guglielmo dans Così fan tutte de
Mozart. Il obtient par ailleurs une bourse
de soutien au concours Schubert-Wolf et
remporte le prestigieux Prix Hugo Wolf.
Pendant les années suivantes, Anton
Scharinger se consacre principalement
à la musique sacrée et aux oratorios
de Johann Sebastian Bach, de Haydn
et de Haendel. Parallèlement, le jeune
baryton-basse entame une carrière
internationale de chanteur lyrique et
de concertiste en se produisant, sous
la direction de Nikolaus Harnoncourt,
dans des opéras de Mozart tels La Flûte
enchantée et Les Noces de Figaro. Ses
incarnations de Figaro et de Papageno
dans les légendaires séries Mozart de
Zurich, de Leporello au festival d’Aixen-Provence ou encore du Docteur
Falke dans La Chauve-Souris de Johann
Strauss ont quant à elles amplement
confirmé ses talents musicaux et
dramatiques. La carrière internationale
d’Anton Scharinger l’a conduit à l’Opéra
de Zurich, à La Scala de Milan, à la
Staatsoper de Vienne, à Amsterdam,
Hambourg, Paris, Rome, Chicago, San
Francisco, Venise et Buenos Aires. Il
a également été applaudi dans les
rôles de Papageno et de Leporello au
festival d’Aix-en-Provence, de nouveau
dans le rôle de Papageno au Festival
de Salzbourg et dans celui de Figaro à
l’occasion d’une nouvelle production
des Noces de Figaro, dirigée par
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Sir Charles Mackerras, au festival de
Glyndebourne. En marge de ses activités
de chanteur lyrique, Anton Scharinger
se produit régulièrement en concert
sous la direction de chefs tels Nikolaus
Harnoncourt, Sir Georg Solti, Riccardo
Chailly, Rafael Frühbeck de Burgos,
Bernard Haitink, Nello Santi, Franz
Welser-Möst, Georges Prêtre, Antal
Doráti, Sergiu Celibidache, Krzysztof
Penderecki, William Christie, Christoph
von Dohnányi et Sir John Eliot Gardiner.
Sont à mentionner parmi les temps
forts des saisons précédentes sa
participation à de nouvelles productions
d’Obéron de Weber (direction Sir John
Eliot Gardiner) et d’Iphigénie en Tauride
de Gluck(direction William Christie), à
Zurich, ainsi que son premier Gaspard
dans une version de concert du
Freischütz à Leipzig et au Festival du lac
de Constance (Wolfegg, Allemagne). Il a
également été applaudi dans La ChauveSouris au Festival de Vienne (direction
Nikolaus Harnoncourt), dans le Stabat
Mater de Szymanowski avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, dans
la Passion selon saint Matthieu avec le
Philharmonique de Vienne dirigé par
Nikolaus Harnoncourt, dans Radamisto
de Haendel au Festival baroque de
Salzbourg, dans Un survivant de
Varsovie et dans la Neuvième Symphonie
de Beethoven au Musikverein de Vienne,
dans L’Upupa de Werner Henze au
festival de Salzbourg (création mondiale)
ainsi qu’à l’occasion de concerts avec
Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte
de Graz et au Festival de Salzbourg
avec Marc Minkowski. Les nombreux
enregistrements d’Anton Scharinger
(radio, télévision, disque) témoignent
de l’ampleur de son répertoire de
chanteur lyrique et de concertiste.
Sa discographie comprend notamment
La finta giardiniera, Don Giovanni
(Masetto), Les Noces de Figaro (Figaro),
La Flûte enchantée (Papageno),
La Chauve-Souris (Docteur Falke),
des œuvres sacrées de Bach, Haydn,
Haendel, Mozart et Schubert ainsi
que la Passion selon saint Jean et
la Passion selon saint Matthieu de
Johann Sebastian Bach (Teldec,
BMG, Decca, Erato, Philips). En avril
2002, Anton Scharinger a reçu le
Prix spécial du Ministère fédéral de
l’éducation et des arts autrichien pour
ses enregistrements de Mozart ; il
avait déjà été récompensé par le Prix
d’interprétation Mozart, en octobre 1995.
Nikolaus Harnoncourt
Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin
en 1929 et a grandi à Graz (Autriche).
Il étudie le violoncelle avec Paul
Grümmer et Emanuel Brabec au
Conservatoire de musique de Vienne.
De 1952 à 1969, il fait partie de
l’Orchestre symphonique de Vienne
tout en commençant à s’intéresser à
l’interprétation de la musique de la
Renaissance et de la période classique
sur instruments d’époque ainsi qu’aux
techniques de jeu et au potentiel
sonore des instruments anciens. Ses
recherches aboutissent à la création
de l’ensemble Concentus Musicus, en
1953, et l’enregistrement de disques
consacrés à la musique des XVIe, XVIIe
et XVIIIe siècles succède très vite au
premier concert de l’ensemble, en 1957.
L’un de ses projets les plus importants a
été l’intégrale des cantates de Johann
Sebastian Bach dont l’enregistrement,
avec Gustav Leonhardt, s’est étalé sur
une vingtaine d’années. Depuis la saison
1978-1979, il dirige les séries de concerts
du Concentus Musicus à la Société des
amis de la musique de Vienne. Reconnu
à ses débuts comme un spécialiste de
la musique de la Renaissance et de la
musique baroque (une étiquette dont
il n’était pas totalement satisfait),
Nikolaus Harnoncourt s’est par la suite
tourné vers les répertoires classique et
romantique. Depuis 1985, il participe
régulièrement à l’organisation de la
Styriarte de Graz où on a pu l’entendre
à plusieurs reprises dans des cycles
d’œuvres de Haydn, Beethoven,
Schubert, Mendelssohn et Brahms avec
l’Orchestre de chambre d’Europe. En tant
que chef invité, Nikolaus Harnoncourt
dirige régulièrement des orchestres
comme celui du Concertgebouw
d’Amsterdam, l’Orchestre
philharmonique de Vienne et l’Orchestre
philharmonique de Berlin. Il a répété son
premier opéra (Le Retour d’Ulysse dans
sa patrie de Monteverdi) au Theater an
der Wien, en 1971, peu avant d’entamer
une collaboration suivie avec JeanPierre Ponnelle à l’Opéra de Zurich
– leur cycle Monteverdi a remporté un
important succès de 1975 à 1979 et il
a été suivi d’un cycle Mozart de 1980
à 1987. Aujourd’hui encore, Nikolaus
Harnoncourt entretient des liens étroits
avec l’Opéra de Zurich. Ses projets
avec d’autres maisons d’opéra comme
la Staatsoper de Vienne et l’Opéra
d’Amsterdam comprennent quant à eux
des œuvres de Haendel, Rameau, Haydn,
Mozart, Beethoven, Schubert, Weber
et Johann Strauss. Sa discographie
témoigne de son investissement dans
l’opéra. Professeur d’interprétation
historique à l’Université Mozarteum
de Salzbourg depuis une vingtaine
d’années, Nikolaus Harnoncourt partage
ses vues sur la nature dialogique de
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la musique dans des livres salués
par une critique unanime. Au cours
de sa carrière, il s’est vu remettre de
nombreux prix internationaux. Il est en
outre membre honoraire de la Société
des amis de la musique de Vienne
depuis 1992, docteur honoris causa de
l’Université d’Édimbourg et membre
honoraire des universités de musique
de Graz et de Vienne. Il a reçu le Prix
Ernst von Siemens en 2002 et, trois
ans plus tard, le Prix de Kyoto (ce prix,
qui récompense les personnalités les
plus remarquables dans le domaine des
arts et de la science, est aujourd’hui le
prix indépendant le plus important au
monde). La discographie de Nikolaus
Harnoncourt comporte près de 500
références dont certaines ont reçu
pratiquement tous les prix existant
dans le monde de la musique classique.
Le plus récent de ces prix est le Prix
Echo Klassik 2006 qui a été attribué
au Chœur Arnold Schoenberg pour
son enregistrement du Messie avec le
Concentus Musicus de Vienne (dhm/
Sony BMG Masterworks). Parmi ses
nombreux projets, on peut mentionner
l’Oratorio de Noël de Bach et Les Saisons
de Haydn (dhm/Sony BMG Masterworks).
il enseigne la direction chorale et le
chant choral dans cette même université
dont il a par ailleurs été le recteur de
1996 à 2002. Créateur et directeur
artistique du Chœur Arnold Schoenberg,
Erwin Ortner a également occupé le
poste de directeur artistique du Chœur
de la Radio de Vienne de 1983 jusqu’à
la dissolution de l’ensemble en 1995.
Directeur artistique et chef dans des
cours de direction d’orchestre et de
direction chorale aussi prestigieux que
la Chorakademie de Krems, il est actif
tant sur le plan national qu’international.
En 2002, le Chœur Arnold Schoenberg
reçoit le Grammy Award de la Meilleure
interprétation chorale pour son
enregistrement de la Passion selon saint
Matthieu de Johann Sebastian Bach.
Dans cette catégorie, la tradition veut
que le prix soit attribué au chef (en
l’occurrence, Nikolaus Harnoncourt) et
au directeur artistique de l’ensemble.
au Palais Schwarzenberg de Vienne,
en 1957, événement qui marque le
début d’une longue série de concerts
annuels. Cet ensemble sort ses
premiers enregistrements chez Teldec
en 1963 (anciennement Telefunken).
C’est également à cette époque qu’il
commence à tourner en Europe
occidentale avec un répertoire composé
d’œuvres du baroque autrichien et
des Concertos brandebourgeois de
Johann Sebastian Bach, entre autres.
Sa première tournée aux États-Unis
et au Canada date de 1966. En 1970,
le Concentus Musicus Wien débute
l’enregistrement d’une intégrale des
cantates de Bach, projet ambitieux qui
ne s’achève qu’en 1989. Parallèlement,
l’ensemble continue de se produire
au Musikverein de Vienne tout en
enregistrant des œuvres de Monteverdi,
Purcell, Bach, Haendel et Mozart. Ceux
de la Messe en si mineur de Bach, des
trois opéras et des Vêpres de la Vierge
Concentus Musicus Wien
de Monteverdi ont marqué un tournant
Le Concentus Musicus Wien est créé
dans l’histoire de l’interprétation de
en 1953 par Nikolaus Harnoncourt.
la musique ancienne. Le Concentus
Cinquante-quatre ans plus tard, il est
Musicus Wien est régulièrement
toujours à la pointe de l’interprétation
récompensé pour ses enregistrements.
de la musique ancienne. Nikolaus
Il remporte notamment le Prix de la
Harnoncourt en a recruté les
critique allemande de disques (Preis
Erwin Ortner
membres dans les rangs de l’Orchestre
der deutschen Schallplattenkritik)
Erwin Ortner est né à Vienne ; il y
symphonique de Vienne. Il réunit ces
pour Lucio Silla de Mozart en 1990
commence sa carrière musicale en
musiciens dans le but de créer un
et pour Theodora de Haendel en
chantant dans le Chœur de garçons sous ensemble spécialisé dans l’interprétation 1991, un Gramophone Award pour son
la direction de Ferdinand Grossmann.
de la musique ancienne sur instruments intégrale des Cantates de Bach en
Il étudie la pédagogie musicale et
d’époque, « non pas pour des raisons
1990, le Prix du Midem Classique pour
la musique sacrée à l’Académie de
historiques, puisque la musique de
la Passion selon saint Jean de Bach
musique et d’art dramatique de Vienne
n’importe quelle période peut être
en 1995, un Grammy Award pour la
(aujourd’hui Université de musique et
jouée de la façon la plus éclatante et la
Passion selon saint Matthieu de Bach
d’art dramatique) où il travaille aussi
plus convaincante avec les ressources
en 2001 et le Prix Echo Classic pour
la direction d’orchestre avec Hans
de notre temps, mais pour des raisons
son enregistrement du Messie de
Swarowsky et la direction chorale
artistiques. » Le Concentus Musicus
Haendel en 2006. Le Concentus Musicus
avec Hans Gillesberger. Depuis 1980,
continue de se produire régulièrement
donne son premier concert public
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à Vienne tout en organisant des
tournées dans le monde entier.
Trompette
Herbert Walser
Violons
Erich Höbarth
Alice Harnoncourt
Anita Mitterer
Andrea Bischof
Peter Schoberwalter
Karl Höffinger
Maria Bader-Kubizek
Christian Tachezi
Thomas Fheodoroff
Barbara Klebel-Vock
Irene Troi
Christian Eisenberger
Orgue
Herbert Tachezi
Altos
Gertrud Weinmeister
Gerold Klaus
Lynn Pascher
Dorle Sommer
Violoncelles
Herwig Tachezi, continuo
Dorothea Schönwiese
Peter Sigl
Contrebasses
Andrew Ackermann
Eduard Hruza
Flûte
Robert Wolf
Hautbois
Hans Peter Westermann
Marie Wolf
Andreas Helm
Basson
Milan Turkovic
Arnold Schoenberg Chor
Depuis sa création en 1972 par son
actuel directeur artistique, Erwin Ortner,
l’Arnold Schoenberg Chor est considéré
par les chefs, les critiques et plus
généralement le monde de la musique
européen comme un ensemble vocal de
premier plan. Ce chœur doit son succès
à l’intensité de ses interprétations mais
aussi à l’engagement et à la maîtrise
technique et musicale de ses membres
(étudiants à l’Université de musique et
d’art dramatique de Vienne ou diplômés
de cette même université, ces derniers
ayant tous une grande expérience et
une réelle connaissance de la musique
vocale). L’Arnold Schoenberg Chor a été
dirigé par des chefs de l’envergure de
Claudio Abbado, Riccardo Muti et Lorin
Maazel, pour n’en citer que quelquesuns. Son répertoire s’étend de la
musique de la Renaissance à la musique
contemporaine et on a pu l’entendre
dans des opéras tels Fierrabras de
Schubert à l’Opéra de Vienne, Saint
François d’Assise de Messiaen au
Festival de Salzbourg ou encore les
trois opéras de Mozart mis en scène par
Peter Sellars (sortis en vidéo). Depuis
plus de vingt ans, le Chœur Arnold
Schoenberg collabore régulièrement
avec Nikolaus Harnoncourt sous la
direction duquel il a chanté la Messe en
si mineur de Johann Sebastian Bach, la
Messe en mi bémol majeur et la Messe
en la bémol majeur de Schubert, les
Vêpres de la Vierge de Monteverdi,
La Création et Les Saisons de Haydn,
la Missa Solemnis et la Neuvième
Symphonie de Beethoven, Didon et
Énée de Purcell, Samson et Theodora
de Haendel, Fidelio de Beethoven ainsi
que les œuvres sacrées de Mozart.
En 2002, son enregistrement de la
Passion selon saint Matthieu de Bach
est récompensé par le Grammy Award
de la Meilleure interprétation chorale.
Les tournées représentent une part
non négligeable des activités du chœur.
Il est aussi régulièrement invité dans
des festivals aussi prestigieux que le
Festival de Salzbourg, le Festival Été
carinthien (Autriche), la Styriarte de
Graz, le Festival de Vienne ou le Wien
Modern. En 1994, l’Arnold Schoenberg
Chor se voit décerner le Classical Music
Award dans la catégorie Meilleure
formation chorale de l’année. En 1996,
sous la direction de son maître de chœur,
Erwin Ortner, le chœur enregistre une
intégrale des œuvres chorales profanes
de Schubert, chez Teldec. Ce coffret
a été récompensé par le Prix de la
critique de disques (Preis der deutschen
Schallplattenkritik) en Allemagne, par
un Diapason d’or en France, par le Prix
Cæcilia en Belgique et par le Grand prix
de l’académie du disque au Japon (1997).
Sopranos
Susanne Grunsky
Eva Reicher-Kutrowatz
Melanie Jäger
Julia Banyai
Birgit Metzger
Sarah Nicholson
Ilse Stangl
Elke Voglmayr
Elfriede Zapotocky
Tania Oppel
18
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MARDI 18 décEMBRE
pleyel 52x185,5:pleyl 52x185,5
3/10/0
Altos
Bo-Mi Kim
Andrea Frosch-Radivo
Sabine Gruber
Monika Girardi-Kampf
Akiko Mozumi
Michiko Ogata
Rita Propstmeier
Katja Scheibenpflug
Kanako Shimada
Daniela Sonntag
Ténors
Ilker Arcayürek
Rudolf Gruber
Alexander Linner
Nenad Marinkovic
Johannes Pfaffeneder
Hubert Zöberl
Roland Girardi
Raimund Klebel
Basses
Erich Schneider
Istvan Ban
Martin Evanzin
Peter Kövari
Andreas Werner
Sören Madsen
Daniel Mair
Martin Zeller
Concert enregistré par France Musique
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
a c te u r c u l t u re l
Correctrice : Angèle Leroy
Maquettiste : Ariane Fermont
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Salle Pleyel | Prochains concerts
DU jeudi 20 décembre AU mardi 18 janvier
SAMEDI 5 JANVIER, 20H
Concert des 40 ans de l’Orchestre de Paris
Concert Anniversaire Stéphane Grappelli
Orchestre de Paris
Chœur de l’Orchestre de Paris
Christoph von Dohnanyi, direction
Serge Baudo, direction
Christoph Eschenbach, direction
Florin Niculescu, violon
invite :
Didier Lockwood, violon
Biréli Lagrène, guitare
Marc Fosset, guitare
Martin Taylor, guitare
Peter Beets, piano
Jean-Philippe Viret, contrebasse
Bruno Ziarelli, batterie
VENDREDI 21 DÉCEMBRE, 20H
Sergueï Prokofiev
Automne, esquisse symphonique
Concerto pour piano n° 2
Roméo et Juliette, suite
MERCREDI 9 JANVIER, 20H
Orchestre Philharmonique de Radio France
Vladimir Ashkenazy, direction
Evgueni Kissin, piano
Antonín Dvorák
Carnaval
Bedrich Smetana
Ma patrie
JEUDI 27, VENDREDI 28 et
SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 20H
Orchestre de Paris
Pinchas Steinberg, direction
La Légende de Serpent blanc
Opéra de Pékin
VENDREDI 11 JANVIER, 20H
Troupe d’Opéra de la ville de Dalian
SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 16H
CONCERT EN FAMILLE
Le Roi des singes
Opéra de Pékin
SAMEDI 12 JANVIER, 16H et 20H
DIMANCHE 13 JANVIER, 11H et 16h
Schumann – Intégrale de la musique
de chambre avec piano
Frank Braley, piano
Guy Braunstein, violon
Christophe Coin, violoncelle
Daishin Kashimoto, violon
François Leleux, hautbois
Éric Le Sage, piano
Paul Meyer, clarinette
Gordan Nikolitch, violon
François Salque, violoncelle
Bruno Schneider, cor
Antoine Tamestit, alto
MERCREDI 16 ET JEUDI 17 JANVIER, 20H
Antonín Dvorák
La Sorcière de midi
Igor Stravinski
Concerto pour violon
Johannes Brahms
Symphonie n° 4
Felix Mendelssohn
Concerto pour piano n° 1
Robert Schumann
Symphonie n° 3 « Rhénane »
Orchestre de Paris
Marek Janowski, direction
Isabelle Faust, violon
Orchestre Philharmonique de Radio France
Alan Gilbert, direction
Lars Vogt, piano
VENDREDI 18 JANVIER, 20H
Troupe d’Opéra de la ville de Dalian
Sergueï Prokofiev
L’Amour des trois oranges, suite
Concerto pour violon n° 1
Symphonie n° 5
Orchestre Philharmonique de Radio France
Guennadi Rozhdestvensky, direction
Alexandre Rozhdestvensky, violon
Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences 7503078, 7503079, 7503080
JEUDI 20 DÉCEMBRE, 20H
Mécène de l’art de la voix
Les partenaires média de la Salle Pleyel
Bach 1812.indd 20
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