Concentus Musicus Wien - Médiathèque de la Cité de la musique
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MARDI 18 DÉCEMBRE – 20H Johann Sebastian Bach Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26 entracte Concentus Musicus Wien Nikolaus Harnoncourt, direction Arnold Schoenberg Chor Erwin Ortner, chef de chœur Julia Kleiter, soprano Elisabeth von Magnus, mezzo-soprano Kurt Streit, ténor Anton Scharinger, basse Ce concert est enregistré par France Musique. Fin du concert vers 22h. Bach 1812.indd 1 Concentus Musicus Wien | Mardi 18 décembre Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140 11/12/07 11:14:57 Si les cantates de Johann Sebastian Bach ont enfin conquis le domaine du concert et sont légitimement considérées comme des chefs-d’œuvre de musique, on n’en doit pas moins oublier qu’elles répondent à une fonction liturgique précise dans l’Église luthérienne, celle d’un commentaire spirituel au même titre que la prédication du pasteur en chaire. Elles répondent au vœu même de Luther qui le tenait de son maître saint Augustin : « Celui qui chante prie deux fois » ; prière exprimée par les mots, mais plus encore par les pouvoirs de la musique, seule capable de mettre le fidèle en une relation intime avec le surnaturel. Au point que le prédécesseur de Bach à Leipzig, Johann Kuhnau, avait pris l’initiative de faire imprimer les textes des cantates sur de petits feuillets distribués à l’entrée de l’église pour s’assurer que chaque fidèle ait tout compris de ce qu’on lui chantait. C’est donc sous l’angle spirituel qu’il conviendrait de les aborder, Bach s’y faisant prédicateur en musique, mettant en œuvre tous les artifices symboliques et rhétoriques de son art. Johann Sebastian Bach (1685 – 1750) Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 1. Chorus: Schwingt freudig euch empor zu den erhabenen Sternen 2. Choral: Nun komm, der Heiden Heiland 3. Aria: Die Liebe zieht mit sanften Schritten 4. Choral: Zwingt die Saiten in Cythara 5. Aria: Willkommen, willkommen, werter Schatz! 6. Choral: Der du bist dem Vater gleich 7. Aria: Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen 8. Choral: Lob sei Gott dem Vater ton Composition : 1731, à Leipzig. Création : 2 décembre 1731 (2e version), à Leipzig. Livret : Picander vraisemblablement, d’après des textes de Luther, Philipp Nicolai et Picander. Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 2 hautbois d’amour, cordes, continuo. Durée : environ 29 minutes. La cantate sacrée « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 (« Élancez-vous joyeusement jusqu’aux sublimes étoiles ») est une adaptation par Bach lui-même d’une cantate profane antérieure. Ce cinquième état de l’œuvre témoigne du travail de reprise et d’amélioration que le musicien faisait subir à ses partitions – c’est ainsi que l’on connaît quatre versions de la Passion selon saint Jean. Le dernier état de cette cantate représente une sorte de synthèse tardive originale et très convaincante entre la vieille cantate de choral allemande, héritée de Schütz et de Buxtehude, et la cantate moderne à l’italienne, avec ses tournures concertantes et ses airs à da capo. Bach 1812.indd 2 11/12/07 11:14:58 MARDI 18 décEMBRE Bach fait appel dans cette cantate, destinée au premier dimanche de l’Avent, à deux chorals très connus qui contribuent à « spiritualiser » l’œuvre profane d’origine. Le livret développe l’impatience joyeuse de l’attente du Messie et son accueil sur terre ; mais la louange ne pourra s’exprimer dans sa plénitude que dans le royaume du Père. La cantate est en deux parties exécutées respectivement avant et après la prédication qu’elles annoncent et prolongent. Pas de discours exégétique, ici, mais diverses évocations de la joie du chrétien dans l’attente de la Nativité, et louange adressée à Dieu. Les notations de tendresse et d’émerveillement abondent (tonalité de si mineur, violon avec sourdine, hautbois d’amour). Ce climat sera rompu avec le n° 6, une strophe du choral de l’Avent « Nun komm, der Heiden Heiland » (« Viens donc, sauveur des païens »). Le ténor l’énonce calmement en valeurs longues, mais au-dessus d’un canon à trois voix, tissu contrapuntique instrumental agité qui rend peut-être compte du combat de la chair contre l’esprit dont parle le texte. Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26 1. Chorus: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig 2. Aria: So schnell ein rauschend Wasser schießt 3. Recitativo: Die Freude wird zur Traurigkeit 4. Aria: An irdische Schätze das Herze zu hängen 5. Recitativo: Die höchste Herrlichkeit und Pracht 6. Choral: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig Composition : 1724, à Leipzig. Création : 19 novembre 1724, à Leipzig. Livret : auteur inconnu, d’après des textes de Michael Franck et d’auteur anonyme. Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 3 hautbois, cordes, continuo dont 1 cor. Durée : environ 18 minutes. La cantate sacrée « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26 (« Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine est la vie de l’homme ») ne commente pas le texte évangélique du jour mais se veut, sans doute en accord avec la prédication du pasteur, une méditation sur la vanité des choses d’ici-bas. Elle s’ouvre par la première strophe d’un choral emprunté à Michael Franck. La mélodie du cantique est exposée très clairement, en valeurs longues, par le soprano renforcé de l’éclat du cor, tandis que les trois autres voix et les instruments suggèrent la fugacité de la vie par divers figuralismes. Les deux airs de la cantate, chaque fois suivis par un récitatif, développent les images de la fuite du temps. Dans le premier, par les images sonores de l’eau courante, bondissante, qui entraîne en un long ruban de doubles-croches la ritournelle instrumentale et la ligne de chant du ténor. Bach 1812.indd 3 11/12/07 11:14:58 Après qu’un récitatif d’alto est revenu sur la fugacité de tout ce qui fait l’illusion humaine, c’est un air de basse qui fustige la vanité de l’attachement aux biens de ce monde, sur un rythme de bourrée, comme une danse macabre. Bach se montre rarement aussi emporté ! Un nouveau récitatif, confié au soprano, revient sur la mort qui détruit l’éclat de la vie pour jeter la destinée humaine dans l’oubli, et même le choral final semble ne pas apporter de réconfort, à l’exception de son dernier vers qui tire l’enseignement de tout ce qui a précédé : « Celui qui craint Dieu demeure éternellement ». Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140 1. Choral: Wachet auf, ruft uns die Stimme 2. Recitativo: Er kommt, er kommt, der Bräutgam kommt 3. Aria–Duetto: Wenn kömmst du, mein Heil? 4. Choral: Zion hört die Wächter singen 5. Recitativo: So geh herein zu mir 6. Aria–Duetto: Mein Freund ist mein 7. Choral: Gloria sei dir gesungen Composition : 1731, à Leipzig. Création : 25 novembre 1731, à Leipzig. Livret : Picander vraisemblablement, d’après Philipp Nicolai. Effectif : 1 soprano, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 2 hautbois, 1 hautbois de chasse, 1 cor, 1 violon piccolo, cordes, continuo. Durée : environ 30 minutes. La célèbre cantate sacrée « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140 (« Réveillez-vous, la voix des veilleurs nous appelle ») est elle aussi une page tardive dans la production de Bach puisqu’elle a été entendue pour la première fois le 25 novembre 1731. De la parabole des vierges sages et des vierges folles, lecture évangélique du jour, le livret retient seulement l’attente du fiancé – le Christ, bien sûr – par les dix jeunes filles qui personnalisent symboliquement Jérusalem ou Sion, c’est-à-dire l’Église tout entière s’apprêtant à célébrer ses noces mystiques avec le Rédempteur. Le musicien organise son discours en se fondant sur un vieux cantique de Philipp Nicolai dont il utilise les trois strophes au début, au milieu et à la fin de la partition. La construction est ainsi parfaitement symétrique : choral initial – récitatif-duetto – choral central – récitatif – duetto – choral final. Dans le premier chœur, la première strophe du cantique est traitée en choral figuré. Au centre de la cantate, un soliste ténor chante l’arrivée du Christ sur la mélodie très simplement énoncée du choral, mais escortée par les festons du célèbre accompagnement des deux violons et de l’alto à l’unisson. Ce choral doit aujourd’hui sa popularité à la transcription que Bach lui-même en a faite, au soir de sa vie, pour son ancien élève Schübler – il est connu sous le titre de « Choral du veilleur ». Enfin, pour conclure, la troisième strophe est exposée en simple harmonisation. Bach 1812.indd 4 11/12/07 11:14:58 MARDI 18 décEMBRE Le plus touchant de cette œuvre réside dans les deux duettos, dialogues entre l’âme chrétienne et le Christ. Le premier est un merveilleux moment de l’attente et du désir, pudique et sensuel à la fois, enveloppé des volutes caressantes du violon piccolo. Par sa tessiture plus élevée, sa légèreté presque immatérielle, se dissolvant dans l’éther, le violon piccolo est généralement associé à la félicité céleste – ici, la perspective eschatologique, le repas de noces étant bien sûr l’image du banquet céleste de la réunion éternelle de l’âme avec le Christ. Le second duetto est celui de la plénitude et de l’accomplissement – « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » dit Salomon –, abondant en roucoulades de colombes, imitations, échanges de segments de phrases d’une voix à l’autre, le plus souvent ensemble à présent, et en tierces parallèles : le banquet a commencé, l’union se consomme. Le choral final chante le Gloria. Gilles Cantagrel Bach 1812.indd 5 11/12/07 11:14:58 « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 1. Coro Schwingt freudig euch empor zu den erhabnen Sternen, Ihr Zungen, die ihr itzt in Zion fröhlich seid! Doch haltet ein! Der Schall darf sich nicht weit entfernen, Es naht sich selbst zu euch der Herr der Herrlichkeit. 1. Chœur Élancez-vous joyeusement jusqu’aux sublimes étoiles, Louanges qui sortez de la bouche de ceux qui se réjouissent à présent à Sion ! Et arrêtez pourtant ! Il ne faut pas que l’écho s’éloigne trop, Car le Seigneur de gloire approche en personne. 2. Choral (Sopran, Alt) Nun komm, der Heiden Heiland, Der Jungfrauen Kind erkannt, Des sich wundert alle Welt, Gott solch Geburt ihm bestellt. 2. Choral (soprano, alto) Viens à présent, sauveur des païens, Reconnu comme l’enfant de la Vierge, Toi dont la venue étonne le monde entier Toi dont Dieu a envoyé la naissance. 3. Aria (Tenor) Die Liebe zieht mit sanften Schritten Sein Treugeliebtes allgemach. Gleichwie es eine Braut entzücket, Wenn sie den Bräutigam erblicket, So folgt ein Herz auch Jesu nach. 3. Air (ténor) L’amour attire peu à peu Ce qu’il chérit le plus avec infiniment de douceur. Comme la fiancée qui est pleine de ravissement À la vue de son fiancé, Le cœur est prêt à suivre Jésus. 4. Choral Zwingt die Saiten in Cythara Und lasst die süsse Musica Ganz freudenreich erschallen, Dass ich möge mit Jesulein, Dem wunderschönen Bräutgam mein, In steter Liebe wallen! Singet, springet, Jubilieret, triumphieret, dankt dem Herren! Gross ist der König der Ehren. 4. Choral Faites vibrer les cordes à Cythère Et faites retentir la douce musique En de riches chants de joie, Afin que je puisse me mettre en chemin Avec le doux Jésus, mon magnifique fiancé, En un amour incessant ! Chantez, bondissez de joie, Exultez, triomphez, rendez grâces au Seigneur ! Le roi de gloire est grand. 5. Aria (Bass) Willkommen, werter Schatz! Die Lieb und Glaube machet Platz Vor dich in meinem Herze rein, Zieh bei mir ein! 5. Air (basse) Bienvenue, précieux trésor ! L’amour et la foi te font une place Dans mon cœur ; Viens habiter en moi ! Bach 1812.indd 6 11/12/07 11:14:58 MARDI 18 décEMBRE 6. Choral (Tenor) Der du bist dem Vater gleich, Führ hinaus den Sieg im Fleisch, Dass dein ewig Gotts Gewalt In uns das krank Fleisch enthalt. 6. Choral (ténor) Toi qui es semblable au Père, Dirige la victoire sur notre chair, Fais que ton éternelle puissance divine Vainque en nous les faiblesses de la chair. 7. Aria (Sopran) Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen Wird Gottes Majestät verehrt. Denn schallet nur der Geist darbei, So ist ihrn solches ein Geschrei, Das er im Himmel selber hört. 7. Air (soprano) Même accompagnée de voix faibles et étouffées, La majesté de Dieu sera vénérée. Car il suffit que l’esprit retentisse à leurs côtés Pourqu’Il perçoive un tel cri Qu’Il entendra même du haut des cieux. 8. Choral Lob sei Gott dem Vater ton, Lob sei Gott sein’m eingen Sohn, Lob sei Gott dem Heilgen Geist, Immer und in Ewigkeit! 8. Choral Loué soit Dieu, chante chacun, Loué soit Dieu, son Fils unique, Loué soit Dieu, le Saint-Esprit, À jamais et pour l’éternité. Bach 1812.indd 7 11/12/07 11:14:59 « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26 1. Coro Ach wie flüchtig, ach wie nichtig Ist der Menschen Leben! Wie ein Nebel bald entstehet, Und auch wieder bald vergehet, So ist unser Leben, sehet! 1. Chœur Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine Est la vie de l’homme ! Se levant comme le brouillard Et se dissipant aussi vite que lui Voyez, telle est notre vie ! 2. Aria (Tenor) So schnell ein rauschend Wasser schiesst, So eilen unser Lebenstage. Die Zeit vergeht, die Stunden eilen, Wie sich die Tropfen plötzlich teilen, Wenn alles in den Abgrund schiesst. 2. Air (ténor) Aussi rapidement qu’une eau jaillissante Défilent les jours de notre vie. Le temps s’écoule, les heures passent hâtivement Comme les gouttes qui se divisent soudainement Quand tout se précipite dans le gouffre. 3. Recitativo (Alt) Die Freude wird zur Traurigkeit, Die Schönheit fällt als eine Blume, Die grösste Stärke wird geschwächt, Es ändert sich das Glücke mit der Zeit, Bald ist es aus mit Ehr und Ruhme, Die Wissenschaft und was ein Mensche dichtet, Wird endlich durch das Grab vernichtet. 3. Récitatif (alto) La joie se transforme en tristesse, La beauté se fane comme une fleur. La plus grande force s’affaiblit, La fortune change avec le temps, C’en est bientôt fait de l’honneur et de la gloire, La science et ce que crée l’esprit humain Sont finalement anéantis par la tombe. 4. Aria (Bass) An irdische Schätze das Herze zu hängen, Ist eine Verführung der törichten Welt. Wie leichtlich entstehen verzehrende Gluten, Wie rauschen und reissen die wallenden Fluten, 4. Air (basse) Tenir de tout son cœur aux trésors terrestres Est une tentation de ce monde insensé Avec quelle facilité, le brasier se forme et se consume Dans quel mugissement et quel déchirement Bis alles zerschmettert in Trümmern zerfällt. les flots bouillonnent Jusqu’à ce que tout retombe anéanti, en ruines. 5. Recitativo (Sopran) Die höchste Herrlichkeit und Pracht Umhüllt zuletzt des Todes Nacht. Wer gleichsam als ein Gott gesessen, Entgeht dem Staub und Asche nicht, Und wenn die letzte Stunde schläget, Dass man ihn zu der Erde träget, Und seiner Hoheit Grund zerbricht, Wird seiner ganz vergessen. 5. Récitatif (soprano) Une splendeur et un éclat extrêmes Sont finalement recouverts de la nuit de la mort. Même celui qui trôna comme un dieu, N’échappe pas à la poussière, Et quand sonne sa dernière heure, Quand on le met en terre Et quand les bases de sa grandeur se rompent, Il sombre entièrement dans l’oubli. Bach 1812.indd 8 11/12/07 11:14:59 MARDI 18 décEMBRE 6. Choral Ach wie flüchtig, ach wie nichtig Sind der Menschen Sachen! Alles, alles, was wir sehen, Das muss fallen und vergehen. Wer Gott fürcht’, bleibt ewig stehen. 6. Choral Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine Est la vie de l’homme ! Tout, tout ce que nous voyons Doit tomber en désuétude et mourir ; Celui qui craint Dieu demeure éternellement. Bach 1812.indd 9 11/12/07 11:14:59 « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140 1. Coro Wachet auf, ruft uns die Stimme Der Wächter sehr hoch auf der Zinne, Wach auf, du Stadt Jerusalem! Mitternacht heisst diese Stunde; Sie rufen uns mit hellem Munde; Wo seid ihr klugen Jungfrauen? Wohl auf, der Bräutigam kömmt; Steht auf, die Lampen nehmt! Alleluja! Macht euch bereit Zu der Hochzeit, Ihr müsset ihm entgegen gehn! 1. Chœur Réveillez-vous, appelle la voix Des veilleurs très hauts dans leurs créneaux, Réveille-toi, ô ville de Jérusalem ! Cette heure se nomme minuit ; Ils nous appellent d’une voix forte : Où êtes-vous, vierges sages ? Debout, voici l’époux ; Levez-vous, prenez les lampes ! Alléluia ! Préparez-vous Pour les noces, Vous devez aller à sa rencontre ! 2. Recitativo (Tenor) Er kommt, er kommt, Der Bräutigam kommt! Ihr Töchter Zions, kommt heraus, Sein Ausgang eilet aus der Höhe In euer Mutter Haus. Der Bräutgam kommt, der einem Rehe Und jungen Hirsche gleich Auf denen Hügeln springt Und euch das Mahl der Hochzeit bringt. Wacht auf, ermuntert euch! Den Bräutgam zu empfangen! Dort, sehet, kommt er hergegangen. 2. Récitatif (ténor) Il arrive, il arrive, L’époux arrive ! Vous, filles de Sion, sortez, Son chemin le fait descendre en hâte des hauteurs Dans la maison de votre mère. L’époux arrive, tel un chevreuil Et un jeune cerf, Il dévale les collines Et vous apporte le repas de noce. Réveillez-vous, réjouissez-vous ! Venez accueillir l’époux ! Regardez là-bas, le voilà qui s’approche. 3. Duetto (Sopran, Bass) Sopran Wenn kömmst du, mein Heil? Bass Ich komme, dein Teil. Sopran Ich warte mit brennendem Öle. Sopran und Bass Eröffne/Ich öffne den Saal Zum himmlischen Mahl. Sopran Komm, Jesu! Bass Komm, liebliche Seele! 3. Duo (soprano, basse) Soprano Quand viendras-tu, mon Sauveur ? Basse Je viens, moi qui suis ta moitié. Soprano J’attends, ma lampe à huile est allumée. Soprano et basse Ouvre /J’ouvre la salle Pour le banquet céleste. Soprano Viens, Jésus ! Basse Viens, âme tendre ! 10 Bach 1812.indd 10 11/12/07 11:14:59 MARDI 18 décEMBRE 4. Choral (Tenor) Zion hört die Wächter singen, Das Herz tut ihr vor Freude springen, Sie wachet und steht eilend auf. Ihr Freund kommt vom Himmel prächtig, Von Gnaden stark, von Wahrheit mächtig, Ihr Licht wird hell, ihr Stern geht auf. Nun komm, du werte Kron, Herr Jesu, Gottes Sohn! Hosianna! Wir folgen all Zum Freudensaal Und halten mit das Abendmahl. 4. Choral (ténor) Sion entend les gardes chanter, Son cœur en tressaille d’allégresse, Elle s’éveille et se lève en hâte. Magnifique, son ami descend des cieux, Fort par la grâce, puissant par la vérité, Sa lumière resplendit, son étoile se lève. Viens à présent, précieuse couronne. Seigneur Jésus, Fils de Dieu ! Hosanna ! Nous te suivons tous Dans la salle des réjouissances Et partageons le repas de cène. 5. Recitativo (Bass) So geh herein zu mir, Du mir erwählte Braut! Ich habe mich mit dir Von Ewigkeit vertraut. Dich will ich auf mein Herz, Auf meinen Arm gleich wie ein Siegel setzen Und dein betrübtes Aug ergötzen. Vergiss, o Seele, nun Die Angst, den Schmerz, Den du erdulden müssen; Auf meiner Linken sollst du ruhn, Und meine Rechte soll dich küssen. 5. Récitatif (basse) Entre donc dans ma maison, Toi, ma fiancée, mon élue ! Je me suis lié à toi Pour l’éternité. C’est toi que je veux sur mon cœur, Sur mon bras te poser comme un sceau Et réjouir tes yeux attristés. Oublie, mon âme, à présent, La peur, la douleur Que tu as dû supporter ; Sur ma main gauche, tu reposeras Et ma main droite t’embrassera. 6. Duetto (Sopran, Bass) Sopran Mein Freund ist mein, Bass Und ich bin sein. Sopran und Bass Die Liebe soll nichts scheiden. Ich will/Du sollst mit dir/mir in Himmels Rosen weiden, Da Freude die Fülle, da Wonne wird sein. 6. Duo (soprano, basse) Soprano Mon ami est mien, Basse Et je suis sien Soprano et basse Que rien ne sépare l’amour. Je veux/Tu veux avec toi/moi savourer les roses du ciel, Là sera la joie en plénitude, là seront les délices. 11 Bach 1812.indd 11 11/12/07 11:14:59 7. Choral Gloria sei dir gesungen Mit Menschen – und englischen Zungen, Mit Harfen und mit Zimbeln schon. Von zwölf Perlen sind die Pforten, An deiner Stadt sind wir Konsorten Der Engel hoch um deinen Thron. Kein Aug hat je gespürt, Kein Ohr hat je gehört Solche Freude. Des sind wir froh, Io, io! Ewig in dulci jubilo. 7. Choral Que l’on te chante le Gloria Par les voix des hommes et des anges, Par les harpes et les cymbales. De douze perles sont faites les portes, Dans ta ville, nous sommes complices Des anges qui volent autour de ton trône. Aucun œil n’a jamais vu, Aucune oreille n’a entendu Une telle joie. Nous en sommes heureux Io, io ! Dans une douce joie à jamais. 12 Bach 1812.indd 12 11/12/07 11:14:59 MARDI 18 décEMBRE Julia Kleiter Née à Limburg (Allemagne), Julia Kleiter a étudié le chant avec William Workmann à Hambourg et avec Klesie Kelly-Moog à Cologne. Elle commence sa carrière internationale à Paris, en 2004, où elle interprète le rôle de Pamina dans La Flûte enchantée dans une mise en scène de Bob Wilson sous la direction de Jiri Kout. L’année suivante, elle est applaudie dans une version de concert de Daphné dirigée par Semyon Bychkov aux îles Canaries, à Washington et à New York, avant de reprendre le rôle de Pamina au pied levé dans une nouvelle production de La Flûte enchantée à Paris (direction Marc Minkowski). Elle joue Papagena dans la production dirigée par Claudio Abbado à Ferrare, à Baden-Baden et à Modène, Xenia dans Boris Godounov à Florence (direction Semyon Bychkov) et Pamina au Teatro Real de Madrid (direction Marc Minkowski). Durant l’automne 2005, elle incarne Giunia (Lucio Silla de Jean-Chrétien Bach, direction Theodor Guschlbauer) avec l’Opéra de Zurich à Winterthur. En 2006, elle fait ses débuts dans le rôle de Susanna (Les Noces de Figaro) à Vérone et à Reggio Emilia, dans le rôle de Serpetta (La finta giardiniera, direction Nikolaus Harnoncourt) à Zurich et dans celui de Celia (Lucio Silla de Mozart, direction Tomas Netopil) à La Fenice de Venise et au Festival de Salzbourg – où l’on a également pu l’entendre dans une version de concert de la Betulia liberata dirigée par Christopher Poppen. Au Festival d’Édimbourg, elle tient le rôle de Pamina (La Flûte enchantée) sous la direction de Claudio Abbado. En 2007, elle interprète à nouveau le rôle de Pamina sous la direction de Nikolaus Harnoncourt (les premières représentations ont donné lieu à une retransmission télévisée et à l’enregistrement d’une vidéo), chante sa première Sophie (Le Chevalier à la rose) et sa première Zdenka (Arabella, également disponible en vidéo) sous la direction de Franz Welser-Möst à Zurich. Parmi ses nombreux projets pour 2008, on peut mentionner Orphée et Eurydice à Paris et Fidelio (rôle de Marcellina) à Reggio Emilia, à BadenBaden et à Madrid (direction Claudio Abbado) mais aussi à Paris (direction Sylvain Cambreling). L’été prochain, elle jouera Ilia (Idoménée, direction Nikolaus Harnoncourt) à la Styriarte de Graz. Julia Kleiter s’est produite en concert à Stockholm, Munich, Stuttgart et à Los Angeles avec Helmut Rilling, à Ferrare et à Berlin avec Claudio Abbado, à Paris, Toulouse, au Festival de Salzbourg et au Musikverein de Vienne avec Riccardo Muti, à Naples avec Jeffrey Tate, à la Styriarte de Graz et en tournée au Japon et en Corée du Sud avec Nikolaus Harnoncourt. En 2007, ses concerts ont permis de l’entendre dans des œuvres de Schubert et de Berg à Göttingen, dans la Messe en fa mineur de Bruckner à Berne, dans Saül de Haendel avec le Chœur Bach de Mayence, dans la Messe en do majeur de Beethoven avec Nikolaus Harnoncourt à Graz, dans des œuvres de Cherubini avec Riccardo Muti à Vienne et dans les Cantates de Bach avec Nikolaus Harnoncourt à Vienne, à Budapest et à Paris. En tant que récitaliste, Julia Kleiter a été à l’affiche de festivals tel le Festival de Lucerne (2006). En 2007, elle interprète par ailleurs l’Italienisches Liederbuch d’Hugo Wolf, avec Christoph Prégardien, dans plusieurs villes allemandes et à Anvers. Julia Kleiter a enregistré Daphné de Strauss (direction Semyon Bychkov), le Requiem de Mozart (direction Ralf Otto) et le rôle de Papagena dans La Flûte enchantée (direction Claudio Abbado). Ses interprétations de La finta giardiniera de Mozart à Zurich ainsi que de Lucio Silla et la Betulia liberata à Salzbourg sont par ailleurs disponibles en vidéo. Elisabeth von Magnus Elisabeth von Magnus est née à Vienne. Après des études de flûte à bec à l’École de musique de Vienne, elle crée l’Ensemble Récréation tout en se produisant comme soliste avec le Concentus Musicus de Vienne. Elle a suivi les cours de l’École d’art dramatique du Mozarteum de Salzbourg et elle a étudié le chant avec Hertha Töpper à l’Académie de Musique de Munich où elle a également été inscrite dans la classe d’opéra. Parallèlement à ses études, elle a travaillé en indépendante pour la radio autrichienne comme narratrice et comme présentatrice de ses propres séries. En 2007-2008, les engagements de la mezzo-soprano Elisabeth von Magnus la conduiront au an Theater an der Wien (Orlando paladino de Haydn) et au Musikverein de Vienne, au Palais des Arts de Budapest, au Théâtre du Mai musical florentin (concerts Bach), à la Brucknerhaus de Linz (récital), au Festival de Salzbourg (Le Devoir du premier commandement de Mozart) et au Concertgebouw d’Amsterdam (Scènes de Faust de Schumann). La saison dernière, elle s’est produite au festival du château de Ludwigsburg avec l’Académie Bach de Stuttgart, à la Philharmonie de Cologne, au Festival Bach de Leipzig, au Musikverein de Vienne et à la Styriarte 13 Bach 1812.indd 13 11/12/07 11:15:00 de Graz ; elle a également interprété son nouveau programme de soliste (Tonight de Kurt Weill), le rôle-titre dans Salomon de Haendel à Munich et les Sept Romances sur des poèmes d’Alexander Blok de Chostakovitch à Amsterdam, tout en donnant de nombreux récitals à New York et à Washington. Elle prépare actuellement des programmes en soliste consacrés à la musique de George Gershwin, Irving Berlin, Cole Porter et Kurt Weill. Elisabeth von Magnus voue l’essentiel du premier semestre 2006 aux anniversaires Mozart et Schumann : elle chante ainsi Le Devoir du premier commandement (direction Nikolaus Harnoncourt) au Theater an der Wien et au Festival de Lucerne, une version de concert de La finta giardiniera au Konzerthaus de Berlin (direction Lothar Zagrosek) et la Betulia liberata au Musikverein de Vienne, au Casino de Bâle, à la Philharmonie du Luxembourg et à la Sainte-Croix de Dresde ; elle fait l’ouverture du Festival Schumann de Düsseldorf avec Manfred et chante les Scènes de Faust à la Styriarte de Graz (direction John Fiore). En 2005, elle se produit au Gewandhaus de Leipzig (Le Messie de Haendel), à l’église SaintMichel de Hambourg (Requiem de Mozart) et dans le cadre de récitals à Amsterdam et à New York. La même année, elle conclut le cycle Haydn qu’elle avait entamé en 2004 avec la Paukenmesse en interprétant La Création au Festival Haydn d’Eisenstadt. Depuis cette époque, on a pu l’entendre dans d’autres œuvres de Haydn à l’occasion de concerts au Musikverein de Vienne, à la Brucknerhaus de Linz et au Festival de Lucerne (Missa Cellensis), à la Philharmonie de Cologne (Harmoniemesse) et à la Styriarte de Graz (où elle remporte un franc succès dans une version de concert d’Orlando paladino). Elisabeth von Magnus a été à l’affiche des salles et des festivals européens les plus prestigieux (Alte Oper de Francfort, Philharmonie de Berlin, Konzerthaus et Festival de Vienne, Barbican Centre de Londres, Festival Haendel de Göttingen, Été de Carinthie (Autriche), Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Marstalltheater de Munich, Festival de Potsdam et Festival de Salzbourg – où elle a été applaudie dans les Vêpres de la Vierge et Le Couronnement de Poppée de Monteverdi ainsi que dans la Messe en do mineur de Mozart). Elisabeth von Magnus a fait ses débuts aux États-Unis avec la Passion selon saint Matthieu de Bach (Orchestre Philharmonique de Los Angeles, direction Peter Schreier). Elle a par ailleurs travaillé sous la direction de chefs aussi renommés que Claudio Abbado, Frieder Bernius, Frans Brüggen, Dennis Russell Davies, Adam Fischer, Nikolaus Harnoncourt, Thomas Hengelbrock, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Sir Neville Marriner, Marc Soustrot, Markus Stenz, Hans Vonk, Bruno Weil et Jaap Van Zweden. Elisabeth von Magnus est spécialisée dans le répertoire mozartien et dans la musique baroque. Elle a interprété Marcellina dans Les Noces de Figaro à Amsterdam et à Zurich (mise en scène de Jürgen Flimm), Piramo dans Piramo e Tisbe de Johann Adolph Hasse, Didon et Énée de Purcell et le rôle-titre dans Serse de Haendel. Elle se produit dans plusieurs oratorios de Bach avec le Chœur et l’Orchestre baroque d’Amsterdam en Europe, au Japon et aux États-Unis. Elle collabore avec de nombreux ensembles de musique de chambre. Depuis plusieurs années, elle se produit régulièrement en duo avec le pianiste Jacob Bogaart ; ensemble, ils abordent un vaste répertoire au travers de programmes consacrés à la musique baroque, à la musique classique, à la musique romantique mais aussi à Alban Berg, à Kurt Weill et à de nombreux autres compositeurs – leur intérêt pour les compositeurs néerlandais de mélodies a, quant à lui, donné lieu à un enregistrement audio à paraître. Comme on peut s’en rendre compte sur l’album Tonight Weill (sorti récemment chez Preiser Records), sa formation de comédienne permet à Elisabeth von Magnus d’interpréter des rôles aussi exigeants sur le plan musical que sur le plan dramatique. Ses autres enregistrements sont disponibles, pour la plupart, chez Teldec et Erato. Sa discographie comprend notamment Le Baron tzigane de Johann Strauss fils (direction Nikolaus Harnoncourt), l’Oratorio de Noël de Bach, le Stabat Mater de Haydn (direction Nikolaus Harnoncourt) et le Magnificat de Bach, sans oublier les opéras qu’elle a interprétés pour la télévision, comme Les Noces de Figaro (Opernhaus de Zurich). Son enregistrement des Sept Romances composées par Dimitri Chostakovitch sur des poèmes d’Alexander Blok, avec le Trio Storioni d’Amsterdam, et celui qu’elle a consacré aux Canzonettas anglaises et à la cantate Ariane à Naxos de Haydn ont reçu un accueil public et critique extrêmement favorable. Kurt Streit Spécialiste reconnu de Mozart, Kurt Streit ouvre depuis quelques années son répertoire à des compositeurs 14 Bach 1812.indd 14 11/12/07 11:15:00 MARDI 18 décEMBRE tels Janácek (Messe glagolitique à Francfort, Katia Kabanova à Londres et Amsterdam, De la maison des morts au Metropolitan Opera de New York, les deux rôles de ténor dans Jenufa à Chicago, Amsterdam et Bilbao), Wagner (Éric dans Le Vaisseau fantôme à Barcelone et à Munich), Berlioz (Les Troyens à Genève, La Damnation de Faust à Madrid), Bizet (Carmen avec Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte de Graz), Weber (Euryanthe à Bruxelles) et Beethoven (Fidelio à Vienne). Parmi ses compositeurs de prédilection figurent Monteverdi (Ulysse et Le Couronnement de Poppée à Berlin et à Los Angeles) et Haendel (Semele à Covent Garden, Jephté et Theodora avec le Concentus Musicus au Musikverein de Vienne, Rodelinda à Paris et à Glyndebourne, ou encore Partenope, qu’il a enregistré pour Chandos et interprété à Chicago et à Vienne). Considéré comme l’un des plus grands chanteurs mozartiens de sa génération, Kurt Streit a participé à pas moins de 23 productions de La Flûte enchantée à travers le monde (soit un total de près de 150 représentations) et à 7 productions d’Idoménée (notamment aux opéras de Naples, Vienne, Madrid, Londres, Hambourg et San Francisco). Il se produit régulièrement dans le rôle-titre d’Idoménée (qu’il interprètera prochainement à Madrid et à San Francisco), de Lucio Silla (Vienne, Barcelone) et dans celui de La Clémence de Titus (New York, Vienne, Salzbourg, Francfort). Il a par ailleurs été applaudi dans de nombreuses productions de Don Giovanni, de Così fan tutte et de L’Enlèvement au sérail au Metropolitan Opera de New York, à la Staatsoper de Vienne, à Covent Garden (Londres), à La Scala de Milan, à l’Opéra Garnier et à l’Opéra Bastille de Paris, au Teatro Real et à la Zarzuela de Madrid, mais aussi sur les scènes les plus prestigieuses de San Francisco, Tokyo, Aix-en-Provence, Chicago, Munich, Berlin, Rome et Salzbourg. Kurt Streit a donné des concerts et chanté des opéras avec les plus grands orchestres au monde (orchestres symphoniques de Boston, Chicago, Los Angeles, SaintPétersbourg, Berlin, Vienne, Paris, Boston, Florence, Stockholm, sans oublier les quatre principaux orchestres londoniens) et sous la direction de chefs de l’envergure de Nikolaus Harnoncourt (avec qui il travaille régulièrement), Riccardo Muti, Sir Simon Rattle, Seiji Ozawa, Sir John Eliot Gardiner, Wolfgang Sawallisch, Zubin Mehta, James Levine, Myung-Whun Chung et Lorin Maazel. La discographie de Kurt Streit comprend deux version intégrales de Così fan tutte avec Daniel Barenboïm (Erato) et Sir Simon Rattle (EMI), La Flûte enchantée (Éditions de l’Oiseau-Lyre), L’Enlèvement au sérail (Sony Classical), Le Livre aux sept sceaux de Franz Schmidt avec Nikolaus Harnoncourt et le Philharmonique de Vienne (Teldec), la Messe en ré mineur de Cherubini avec Riccardo Muti (EMI) et les enregistrements vidéos de Rodelinda à Glyndebourne (Warner Music) et d’Idoménée à Naples (Dynamic). Son enregistrement des Liebesliederwalzer de Brahms pour EMI a été nominé aux Grammy Awards. Kurt Streit vient d’enregistrer la Neuvième Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre philharmonique de Vienne (EMI, direction Sir Simon Rattle) ainsi que le Requiem de Mozart avec le Concentus Musicus de Vienne (BMG, direction Nikolaus Harnoncourt). Anton Scharinger Anton Scharinger aborde la pratique musicale au sein du Chœur de garçons du Séminaire archiépiscopal de Hollabrunn (Autriche) avant de poursuivre ses études au Conservatoire de la ville de Vienne. À l’âge de 21 ans, il est engagé par le Landestheater de Salzbourg où il fait ses débuts avec le rôle de Guglielmo dans Così fan tutte de Mozart. Il obtient par ailleurs une bourse de soutien au concours Schubert-Wolf et remporte le prestigieux Prix Hugo Wolf. Pendant les années suivantes, Anton Scharinger se consacre principalement à la musique sacrée et aux oratorios de Johann Sebastian Bach, de Haydn et de Haendel. Parallèlement, le jeune baryton-basse entame une carrière internationale de chanteur lyrique et de concertiste en se produisant, sous la direction de Nikolaus Harnoncourt, dans des opéras de Mozart tels La Flûte enchantée et Les Noces de Figaro. Ses incarnations de Figaro et de Papageno dans les légendaires séries Mozart de Zurich, de Leporello au festival d’Aixen-Provence ou encore du Docteur Falke dans La Chauve-Souris de Johann Strauss ont quant à elles amplement confirmé ses talents musicaux et dramatiques. La carrière internationale d’Anton Scharinger l’a conduit à l’Opéra de Zurich, à La Scala de Milan, à la Staatsoper de Vienne, à Amsterdam, Hambourg, Paris, Rome, Chicago, San Francisco, Venise et Buenos Aires. Il a également été applaudi dans les rôles de Papageno et de Leporello au festival d’Aix-en-Provence, de nouveau dans le rôle de Papageno au Festival de Salzbourg et dans celui de Figaro à l’occasion d’une nouvelle production des Noces de Figaro, dirigée par 15 Bach 1812.indd 15 11/12/07 11:15:00 Sir Charles Mackerras, au festival de Glyndebourne. En marge de ses activités de chanteur lyrique, Anton Scharinger se produit régulièrement en concert sous la direction de chefs tels Nikolaus Harnoncourt, Sir Georg Solti, Riccardo Chailly, Rafael Frühbeck de Burgos, Bernard Haitink, Nello Santi, Franz Welser-Möst, Georges Prêtre, Antal Doráti, Sergiu Celibidache, Krzysztof Penderecki, William Christie, Christoph von Dohnányi et Sir John Eliot Gardiner. Sont à mentionner parmi les temps forts des saisons précédentes sa participation à de nouvelles productions d’Obéron de Weber (direction Sir John Eliot Gardiner) et d’Iphigénie en Tauride de Gluck(direction William Christie), à Zurich, ainsi que son premier Gaspard dans une version de concert du Freischütz à Leipzig et au Festival du lac de Constance (Wolfegg, Allemagne). Il a également été applaudi dans La ChauveSouris au Festival de Vienne (direction Nikolaus Harnoncourt), dans le Stabat Mater de Szymanowski avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, dans la Passion selon saint Matthieu avec le Philharmonique de Vienne dirigé par Nikolaus Harnoncourt, dans Radamisto de Haendel au Festival baroque de Salzbourg, dans Un survivant de Varsovie et dans la Neuvième Symphonie de Beethoven au Musikverein de Vienne, dans L’Upupa de Werner Henze au festival de Salzbourg (création mondiale) ainsi qu’à l’occasion de concerts avec Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte de Graz et au Festival de Salzbourg avec Marc Minkowski. Les nombreux enregistrements d’Anton Scharinger (radio, télévision, disque) témoignent de l’ampleur de son répertoire de chanteur lyrique et de concertiste. Sa discographie comprend notamment La finta giardiniera, Don Giovanni (Masetto), Les Noces de Figaro (Figaro), La Flûte enchantée (Papageno), La Chauve-Souris (Docteur Falke), des œuvres sacrées de Bach, Haydn, Haendel, Mozart et Schubert ainsi que la Passion selon saint Jean et la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach (Teldec, BMG, Decca, Erato, Philips). En avril 2002, Anton Scharinger a reçu le Prix spécial du Ministère fédéral de l’éducation et des arts autrichien pour ses enregistrements de Mozart ; il avait déjà été récompensé par le Prix d’interprétation Mozart, en octobre 1995. Nikolaus Harnoncourt Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin en 1929 et a grandi à Graz (Autriche). Il étudie le violoncelle avec Paul Grümmer et Emanuel Brabec au Conservatoire de musique de Vienne. De 1952 à 1969, il fait partie de l’Orchestre symphonique de Vienne tout en commençant à s’intéresser à l’interprétation de la musique de la Renaissance et de la période classique sur instruments d’époque ainsi qu’aux techniques de jeu et au potentiel sonore des instruments anciens. Ses recherches aboutissent à la création de l’ensemble Concentus Musicus, en 1953, et l’enregistrement de disques consacrés à la musique des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles succède très vite au premier concert de l’ensemble, en 1957. L’un de ses projets les plus importants a été l’intégrale des cantates de Johann Sebastian Bach dont l’enregistrement, avec Gustav Leonhardt, s’est étalé sur une vingtaine d’années. Depuis la saison 1978-1979, il dirige les séries de concerts du Concentus Musicus à la Société des amis de la musique de Vienne. Reconnu à ses débuts comme un spécialiste de la musique de la Renaissance et de la musique baroque (une étiquette dont il n’était pas totalement satisfait), Nikolaus Harnoncourt s’est par la suite tourné vers les répertoires classique et romantique. Depuis 1985, il participe régulièrement à l’organisation de la Styriarte de Graz où on a pu l’entendre à plusieurs reprises dans des cycles d’œuvres de Haydn, Beethoven, Schubert, Mendelssohn et Brahms avec l’Orchestre de chambre d’Europe. En tant que chef invité, Nikolaus Harnoncourt dirige régulièrement des orchestres comme celui du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre philharmonique de Vienne et l’Orchestre philharmonique de Berlin. Il a répété son premier opéra (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi) au Theater an der Wien, en 1971, peu avant d’entamer une collaboration suivie avec JeanPierre Ponnelle à l’Opéra de Zurich – leur cycle Monteverdi a remporté un important succès de 1975 à 1979 et il a été suivi d’un cycle Mozart de 1980 à 1987. Aujourd’hui encore, Nikolaus Harnoncourt entretient des liens étroits avec l’Opéra de Zurich. Ses projets avec d’autres maisons d’opéra comme la Staatsoper de Vienne et l’Opéra d’Amsterdam comprennent quant à eux des œuvres de Haendel, Rameau, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Weber et Johann Strauss. Sa discographie témoigne de son investissement dans l’opéra. Professeur d’interprétation historique à l’Université Mozarteum de Salzbourg depuis une vingtaine d’années, Nikolaus Harnoncourt partage ses vues sur la nature dialogique de 16 Bach 1812.indd 16 11/12/07 11:15:00 MARDI 18 décEMBRE la musique dans des livres salués par une critique unanime. Au cours de sa carrière, il s’est vu remettre de nombreux prix internationaux. Il est en outre membre honoraire de la Société des amis de la musique de Vienne depuis 1992, docteur honoris causa de l’Université d’Édimbourg et membre honoraire des universités de musique de Graz et de Vienne. Il a reçu le Prix Ernst von Siemens en 2002 et, trois ans plus tard, le Prix de Kyoto (ce prix, qui récompense les personnalités les plus remarquables dans le domaine des arts et de la science, est aujourd’hui le prix indépendant le plus important au monde). La discographie de Nikolaus Harnoncourt comporte près de 500 références dont certaines ont reçu pratiquement tous les prix existant dans le monde de la musique classique. Le plus récent de ces prix est le Prix Echo Klassik 2006 qui a été attribué au Chœur Arnold Schoenberg pour son enregistrement du Messie avec le Concentus Musicus de Vienne (dhm/ Sony BMG Masterworks). Parmi ses nombreux projets, on peut mentionner l’Oratorio de Noël de Bach et Les Saisons de Haydn (dhm/Sony BMG Masterworks). il enseigne la direction chorale et le chant choral dans cette même université dont il a par ailleurs été le recteur de 1996 à 2002. Créateur et directeur artistique du Chœur Arnold Schoenberg, Erwin Ortner a également occupé le poste de directeur artistique du Chœur de la Radio de Vienne de 1983 jusqu’à la dissolution de l’ensemble en 1995. Directeur artistique et chef dans des cours de direction d’orchestre et de direction chorale aussi prestigieux que la Chorakademie de Krems, il est actif tant sur le plan national qu’international. En 2002, le Chœur Arnold Schoenberg reçoit le Grammy Award de la Meilleure interprétation chorale pour son enregistrement de la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach. Dans cette catégorie, la tradition veut que le prix soit attribué au chef (en l’occurrence, Nikolaus Harnoncourt) et au directeur artistique de l’ensemble. au Palais Schwarzenberg de Vienne, en 1957, événement qui marque le début d’une longue série de concerts annuels. Cet ensemble sort ses premiers enregistrements chez Teldec en 1963 (anciennement Telefunken). C’est également à cette époque qu’il commence à tourner en Europe occidentale avec un répertoire composé d’œuvres du baroque autrichien et des Concertos brandebourgeois de Johann Sebastian Bach, entre autres. Sa première tournée aux États-Unis et au Canada date de 1966. En 1970, le Concentus Musicus Wien débute l’enregistrement d’une intégrale des cantates de Bach, projet ambitieux qui ne s’achève qu’en 1989. Parallèlement, l’ensemble continue de se produire au Musikverein de Vienne tout en enregistrant des œuvres de Monteverdi, Purcell, Bach, Haendel et Mozart. Ceux de la Messe en si mineur de Bach, des trois opéras et des Vêpres de la Vierge Concentus Musicus Wien de Monteverdi ont marqué un tournant Le Concentus Musicus Wien est créé dans l’histoire de l’interprétation de en 1953 par Nikolaus Harnoncourt. la musique ancienne. Le Concentus Cinquante-quatre ans plus tard, il est Musicus Wien est régulièrement toujours à la pointe de l’interprétation récompensé pour ses enregistrements. de la musique ancienne. Nikolaus Il remporte notamment le Prix de la Harnoncourt en a recruté les critique allemande de disques (Preis Erwin Ortner membres dans les rangs de l’Orchestre der deutschen Schallplattenkritik) Erwin Ortner est né à Vienne ; il y symphonique de Vienne. Il réunit ces pour Lucio Silla de Mozart en 1990 commence sa carrière musicale en musiciens dans le but de créer un et pour Theodora de Haendel en chantant dans le Chœur de garçons sous ensemble spécialisé dans l’interprétation 1991, un Gramophone Award pour son la direction de Ferdinand Grossmann. de la musique ancienne sur instruments intégrale des Cantates de Bach en Il étudie la pédagogie musicale et d’époque, « non pas pour des raisons 1990, le Prix du Midem Classique pour la musique sacrée à l’Académie de historiques, puisque la musique de la Passion selon saint Jean de Bach musique et d’art dramatique de Vienne n’importe quelle période peut être en 1995, un Grammy Award pour la (aujourd’hui Université de musique et jouée de la façon la plus éclatante et la Passion selon saint Matthieu de Bach d’art dramatique) où il travaille aussi plus convaincante avec les ressources en 2001 et le Prix Echo Classic pour la direction d’orchestre avec Hans de notre temps, mais pour des raisons son enregistrement du Messie de Swarowsky et la direction chorale artistiques. » Le Concentus Musicus Haendel en 2006. Le Concentus Musicus avec Hans Gillesberger. Depuis 1980, continue de se produire régulièrement donne son premier concert public 17 Bach 1812.indd 17 11/12/07 11:15:01 à Vienne tout en organisant des tournées dans le monde entier. Trompette Herbert Walser Violons Erich Höbarth Alice Harnoncourt Anita Mitterer Andrea Bischof Peter Schoberwalter Karl Höffinger Maria Bader-Kubizek Christian Tachezi Thomas Fheodoroff Barbara Klebel-Vock Irene Troi Christian Eisenberger Orgue Herbert Tachezi Altos Gertrud Weinmeister Gerold Klaus Lynn Pascher Dorle Sommer Violoncelles Herwig Tachezi, continuo Dorothea Schönwiese Peter Sigl Contrebasses Andrew Ackermann Eduard Hruza Flûte Robert Wolf Hautbois Hans Peter Westermann Marie Wolf Andreas Helm Basson Milan Turkovic Arnold Schoenberg Chor Depuis sa création en 1972 par son actuel directeur artistique, Erwin Ortner, l’Arnold Schoenberg Chor est considéré par les chefs, les critiques et plus généralement le monde de la musique européen comme un ensemble vocal de premier plan. Ce chœur doit son succès à l’intensité de ses interprétations mais aussi à l’engagement et à la maîtrise technique et musicale de ses membres (étudiants à l’Université de musique et d’art dramatique de Vienne ou diplômés de cette même université, ces derniers ayant tous une grande expérience et une réelle connaissance de la musique vocale). L’Arnold Schoenberg Chor a été dirigé par des chefs de l’envergure de Claudio Abbado, Riccardo Muti et Lorin Maazel, pour n’en citer que quelquesuns. Son répertoire s’étend de la musique de la Renaissance à la musique contemporaine et on a pu l’entendre dans des opéras tels Fierrabras de Schubert à l’Opéra de Vienne, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival de Salzbourg ou encore les trois opéras de Mozart mis en scène par Peter Sellars (sortis en vidéo). Depuis plus de vingt ans, le Chœur Arnold Schoenberg collabore régulièrement avec Nikolaus Harnoncourt sous la direction duquel il a chanté la Messe en si mineur de Johann Sebastian Bach, la Messe en mi bémol majeur et la Messe en la bémol majeur de Schubert, les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, La Création et Les Saisons de Haydn, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie de Beethoven, Didon et Énée de Purcell, Samson et Theodora de Haendel, Fidelio de Beethoven ainsi que les œuvres sacrées de Mozart. En 2002, son enregistrement de la Passion selon saint Matthieu de Bach est récompensé par le Grammy Award de la Meilleure interprétation chorale. Les tournées représentent une part non négligeable des activités du chœur. Il est aussi régulièrement invité dans des festivals aussi prestigieux que le Festival de Salzbourg, le Festival Été carinthien (Autriche), la Styriarte de Graz, le Festival de Vienne ou le Wien Modern. En 1994, l’Arnold Schoenberg Chor se voit décerner le Classical Music Award dans la catégorie Meilleure formation chorale de l’année. En 1996, sous la direction de son maître de chœur, Erwin Ortner, le chœur enregistre une intégrale des œuvres chorales profanes de Schubert, chez Teldec. Ce coffret a été récompensé par le Prix de la critique de disques (Preis der deutschen Schallplattenkritik) en Allemagne, par un Diapason d’or en France, par le Prix Cæcilia en Belgique et par le Grand prix de l’académie du disque au Japon (1997). Sopranos Susanne Grunsky Eva Reicher-Kutrowatz Melanie Jäger Julia Banyai Birgit Metzger Sarah Nicholson Ilse Stangl Elke Voglmayr Elfriede Zapotocky Tania Oppel 18 Bach 1812.indd 18 11/12/07 11:15:01 MARDI 18 décEMBRE pleyel 52x185,5:pleyl 52x185,5 3/10/0 Altos Bo-Mi Kim Andrea Frosch-Radivo Sabine Gruber Monika Girardi-Kampf Akiko Mozumi Michiko Ogata Rita Propstmeier Katja Scheibenpflug Kanako Shimada Daniela Sonntag Ténors Ilker Arcayürek Rudolf Gruber Alexander Linner Nenad Marinkovic Johannes Pfaffeneder Hubert Zöberl Roland Girardi Raimund Klebel Basses Erich Schneider Istvan Ban Martin Evanzin Peter Kövari Andreas Werner Sören Madsen Daniel Mair Martin Zeller Concert enregistré par France Musique Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud a c te u r c u l t u re l Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Ariane Fermont 19 Bach 1812.indd 19 11/12/07 11:15:03 Salle Pleyel | Prochains concerts DU jeudi 20 décembre AU mardi 18 janvier SAMEDI 5 JANVIER, 20H Concert des 40 ans de l’Orchestre de Paris Concert Anniversaire Stéphane Grappelli Orchestre de Paris Chœur de l’Orchestre de Paris Christoph von Dohnanyi, direction Serge Baudo, direction Christoph Eschenbach, direction Florin Niculescu, violon invite : Didier Lockwood, violon Biréli Lagrène, guitare Marc Fosset, guitare Martin Taylor, guitare Peter Beets, piano Jean-Philippe Viret, contrebasse Bruno Ziarelli, batterie VENDREDI 21 DÉCEMBRE, 20H Sergueï Prokofiev Automne, esquisse symphonique Concerto pour piano n° 2 Roméo et Juliette, suite MERCREDI 9 JANVIER, 20H Orchestre Philharmonique de Radio France Vladimir Ashkenazy, direction Evgueni Kissin, piano Antonín Dvorák Carnaval Bedrich Smetana Ma patrie JEUDI 27, VENDREDI 28 et SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 20H Orchestre de Paris Pinchas Steinberg, direction La Légende de Serpent blanc Opéra de Pékin VENDREDI 11 JANVIER, 20H Troupe d’Opéra de la ville de Dalian SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 16H CONCERT EN FAMILLE Le Roi des singes Opéra de Pékin SAMEDI 12 JANVIER, 16H et 20H DIMANCHE 13 JANVIER, 11H et 16h Schumann – Intégrale de la musique de chambre avec piano Frank Braley, piano Guy Braunstein, violon Christophe Coin, violoncelle Daishin Kashimoto, violon François Leleux, hautbois Éric Le Sage, piano Paul Meyer, clarinette Gordan Nikolitch, violon François Salque, violoncelle Bruno Schneider, cor Antoine Tamestit, alto MERCREDI 16 ET JEUDI 17 JANVIER, 20H Antonín Dvorák La Sorcière de midi Igor Stravinski Concerto pour violon Johannes Brahms Symphonie n° 4 Felix Mendelssohn Concerto pour piano n° 1 Robert Schumann Symphonie n° 3 « Rhénane » Orchestre de Paris Marek Janowski, direction Isabelle Faust, violon Orchestre Philharmonique de Radio France Alan Gilbert, direction Lars Vogt, piano VENDREDI 18 JANVIER, 20H Troupe d’Opéra de la ville de Dalian Sergueï Prokofiev L’Amour des trois oranges, suite Concerto pour violon n° 1 Symphonie n° 5 Orchestre Philharmonique de Radio France Guennadi Rozhdestvensky, direction Alexandre Rozhdestvensky, violon Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences 7503078, 7503079, 7503080 JEUDI 20 DÉCEMBRE, 20H Mécène de l’art de la voix Les partenaires média de la Salle Pleyel Bach 1812.indd 20 11/12/07 11:15:05