Derrière les panneaux, il y a des hommes 2/ l`éclair

Transcription

Derrière les panneaux, il y a des hommes 2/ l`éclair
Derrière les panneaux,
il y a des hommes
2/ l’éclair
Vincent Ganivet
Pierre Vadi
Et Douglas Huebler
Commissaire : Solenn Morel
Vernissage jeudi 12 mai 2011 à 18h30
Exposition du 13 mai au 23 juillet 2011
Ouvert du mardi au samedi, de 14h à 18h
Espace d’art contemporain La Tôlerie
10 rue du Bien-Assis - 63 000 Clermont-Ferrand
Contact : Gaëlle Gibault
[email protected]
T +33 (0)4 73 42 63 76
Derrière les panneaux,
il y a des hommes
Derrière les panneaux, il y a des hommes - cet avertissement singulier que l’on
peut croiser sur les autoroutes quand celles-ci sont en travaux invite le conducteur
à ralentir car, comme il est très bien dit : derrière les panneaux, il y a bien des
hommes. Ce signalement met à mal le mythe d’un univers autoroutier parfaitement
aseptisé, hermétique et telle la perche apparaissant dans la filmographie de Godard,
il témoigne de la présence d’une mécanique oeuvrant en coulisses à la production de
nos déplacements. Le hors champ intègre le cadre. Car pour mieux s’en affranchir, il
s’agirait de dévoiler la matière de l’art.
Ainsi, d’Edgar Degas à Michel Polnareff dont l’introduction de sa chanson La
chambre vide nous donne à écouter le brouhaha de l’orchestre qui s’accorde, ce qui
aurait dû rester caché, au même titre qu’une confidence, a intégré le champ de la
représentation. D’abord apanage des avant-gardes, ce débordement sur la marge
s’est progressivement étendu à la culture populaire. Aujourd’hui à l’ère du «making
of», nous savons tous que derrière les cimaises, il y a des hommes. Des hommes qui
parfois, dubitatifs, s’interrogent sur cette limite qui - au-delà du maniérisme de la
dégoulinure, de la caméra à l’épaule, du flou artistique, du négligé chic – continue de
séparer ce qui est en cours, de ce qui est achevé, de ce qui appartient au privé et ce
qu’on donne au public.
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2/ L’éclair
Faisant suite au Précurseur sombre - dont l’image est empruntée à Gilles Deleuze
pour expliquer le zig zag, mouvement initial à la création du monde - L’éclair, second
volet de la programmation Derrière les panneaux, il y a des hommes, s’inscrit, dans
le temps de « l’après ». Les précurseurs sombres ont terminé leur travail, les œuvres
se sont enfin émancipées de leur état d’inachèvement. Et pourtant, des tensions
invisibles continuent de les animer. C’est cette agitation interne que l’exposition va
tenter de mettre en lumière – en portant une attention particulière à cette matière
parfois instable dont est constitué l’art.
Les sculptures en parpaings de Vincent Ganivet contiennent en elles le caractère
de leur propre finitude. En effet, ses arches, qui s’élèvent à plusieurs mètres, aussi
impressionnantes soient-elles, ne sont pourtant que de simples assemblages, à
l’équilibre éphémère. Aucun liant (du ciment par exemple) ne consolide la structure,
ni n’altère les matériaux, qui peuvent ainsi regagner à la fin de chaque exposition,
leur lieu de stockage dans leur état inittial.
Les pièces de Pierre Vadi sont de nature bien différentes. Issues d’expériences
empiriques opérées sur la matière, de longs processus de maturation - elles
apparaissent comme les pendants anti-héroïques des édifications de Vincent
Ganivet, réductions fossilisées d’architectures, qui ne sont pas sans rappeler au
moment où sont diffusées les images de caméra sous-marines de l’épave de l’AF
447 - quand l’hyper réel croise l’irréel – les débris recouverts d’une fine couche de
sédiments. Paysages éclatés et énigmatiques, les expositions de Pierre Vadi, à leur
tour, ramènent à la surface, des fragments d’objets, dont les liens tenus et tendus ne
cessent de se redéfinir à mesure que se tisse l’histoire invisible.
Derrière les panneaux, il y a des hommes, ou tout du moins, un homme. C’est en
effet l’expérience qu’a faite Douglas Huebler en 1973, quand un jour de mars, en
développant le film de ses photos prises à Turin respectant le protocole suivant –
prendre une photographie d’un point A puis se retourner immédiatement pour
prendre un point B – il découvrit sur cette seconde image, un homme qui s’averrait
être son parfait sosie.
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Vincent Ganivet
Né en 1976
Vit et travaille à Saint-Denis
(...) «Deux disciplines se rencontrent dans les oeuvres de Vincent Ganivet : l’architecture,
créatrice d’espace couvert, et les arts plastiques, créateurs d’espace ouvert. Avec les
techniques de l’architecture, l’étude des forces de traction et de compression, Vincent
Ganivet réalise un objet qui est l’inverse de l’architecture : des arcs sans voûte, sans
édifice, à la fois flottant dans l’espace et violemment plantés dans le sol. L’arc se
décline en ricochets, aspirant à la hauteur, il s’élève, se sépare, se multiplie en un
élégant bouquet de béton, lourd et fragile. On a beau connaître le procédé qui les fait
tenir ensemble, on s’étonne de les voir au-dessus de nos têtes.
Il y a une joyeuse contradiction dans les arcs en parpaing de Vincent Ganivet. La
banalité du matériau contredit la noblesse de la forme, l’arc des romains ou des
cathédrales. Vincent Ganivet réinvente une histoire de l’arc. Il a d’abord construit
des arcs en plein-cintre, des roues, puis il a complexifié le système. Avant d’arriver
au gothique, à l’arc brisé, il prend une autre voie celle de l’arc « interrompu » qu’il
nomme l’arc « déboutant » . Son travail consiste à chercher l’équilibre tout en s’approchant
au plus près du point de rupture. À chaque nouvelle oeuvre, le défi est un peu plus
osé, le risque augmente avec la maîtrise technique.(...) »
Juliette Cortes, in Funambule du fil du rasoir (extrait)
Roue, chenille, 2009
parpaings, cales en bois, sangles
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Vincent Ganivet
Expositions personnelles (sélection)
2010
2009
2008
2007
2005
2004
2003
Concret jungle, Ecole de Beaux-arts, Brest
Travail à la chaîne, La Maréchalerie - ensa, Versailles
Bricole, Yvon Lambert, prospect room, Paris
Vincent ganivet, Buysellf Art Club, Marseille
Vincent Ganivet, Galerie West, La Haye, Pays-Bas
Opus perpetaneum, S.Abraham, Intersices/Random Gallery, Paris
Mode propre, M.Delacroix, www.chez-robert.com
Block party, Galerie M.B.Prospects, Berlin
Annulé, association Tripode, Rezé
Débordé, Palais de Tokyo, Paris
Vincent Ganivet, galerie Corentin Hamel, Paris
Dégat des eaux, galerie Corentin Hamel, Paris
Feu d’artifice, galerie Corentin Hamel, Paris
Igloo, Public, Paris
Expositions collectives (sélection)
2010
2009
2008
Je crois aux miracles, Collection Lambert, Avignon
A+B, with Josué Rauscher, Ecole des Beaux-arts, Rouen
Contingences, Orange rouge, Mairie du 9°, Paris
Les choses dont nous ne savons rien encore, master Paris Sorbonne, Point F, Paris
Strates et discontinuités, S. Auger, Micro-onde, Vélizy
Stairsteps, T. Favre, Artmandat, Barjols
Dynasty, Palais de Tokyo / Musée d’Art moderne, Paris
Number Seven, Label hypothèse, Galerie S.Ricou, Bruxelles
It’s like a jungle..., M. Clainchard, Triangle, Marseille
Bez Nàzvu, Amande In, Institut Français de Prague
Rocky, United Artists, Störk Galerie, Rouen
Espèces d’hybrides, Buysellf, 40m3, Rennes
V.Ganivet/L.Sabatté, J. Truong, Galerie Ma collection, Paris
Les compétence invisibles, F. Ostende, La Maison populaire, Montreuil
1 69 A2, E. Stepnany, X. Mazzarol, Paris
Nuit Blanche, Synesthésie, St Denis
Platform, A. Miki, Châlet du Palais de Tokyo, Séoul
Twiligth, C. Le Houezec, J. Villemont, La Box, Bourges
Le Bel Accident, Y. Chevalier, Le Confort moderne, Poitiers
Drrr, S. Nicaise, Störk Galerie, Rouen
Paris Création, D. Debauvais, Palais de Tokyo/Galeries Lafayette, Paris
Château en chantier, A. Barruol - V. Baton, Les Stes Maries de la Mer
Concours de monuments, K.Solomoukha - E. Turpin, Le Dojo, Nice
Periferies 09, J. Marroquí y D. Arlandis, Valencia
25% de mélancolie, S.Morel-E.Turpin, LaBox, Bourges
Indisciplines, Le Dojo, Nice
Opération Tonnerre, United Artists, Mains d’oeuvres, St Ouen
B.Lamarche, V.Ganivet, C.Macel, Blank, Paris
54% de témérité, S.Morel-E.Turpin, LaBox, Bourges
Vidéoclub, S.Cottin-B.Géguan, www.videoclubparis.com
Nouvelles acquisitions, A.Bohn, Frac PC, Angoulême
United Artists, Galerie 10rd, Nice
Toolbox, Entre Deux, Nantes
Toute la collection du frac idf (ou presque), Macval, Vitry
Act Oral, Théâtre de la colline, Paris
Matière à paysage, La Galerie, Noysy-le-sec
Play Time, Bétonsalon, Paris
Gestalten, In Extenso, Lieu commun, Toulouse
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Vincent Ganivet
Roues, 2009
parpaings, cales en bois, sangles
Roues, 2009
parpaings, cales en bois, sangles
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Vincent Ganivet
Vrilles, 2010
200 parpaings, cales en bois
ESA, Brest
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Vincent Ganivet
Entrevous, 2010
250 entrevous, cales en bois, sangles de sécurisation
Collection Lambert, Avignon
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Vincent Ganivet
Sans titre, 2011
Mamac, Nice
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Pierre Vadi
Né en 1966
Vit et travaille à Genève, Suisse
(...) «Tout y est construit, et tout y est artificiel, à commencer par les matières :
résine tendre, matières composites, tissus synthétiques, béton, zyrcons, inox
poli, aluminium eloxé brossé, plastique, colorants. Matières et surfaces précises,
spectralité et figures récurrentes sont d’ailleurs autant de stylèmes qui permettent de
l’identifier. On relève même, comme en poésie, l’utilisation de tropes qui fonctionnent
comme marqueurs stylistiques, comme l’antithèse et l’oxymore. Et si, par exemple,
il choisit de travailler à partir d’objets réels, il ne les inclut jamais tel quels, mais
justement se les approprie, les moule, les dédouble, les anthropise, les transforme :
il les complique. Ainsi les poivrons, les carillons, les grains de pop-corn n’ont rien
d’emblématique, ils ne sont pas a priori motivés comme symboles de la vanité. Ils
n’appartiennent à aucune tradition iconographique. Ils sont au contraire élus selon
un processus parfaitement arbitraire. On pourrait dire la même chose de la couleur
aubergine utilisée comme peinture murale par l’artiste et qui est devenue, au fur et
à mesure des expositions, le marqueur auto-référentiel de son style visuel, quelque
chose de « sombre et chaud à la fois ». (...)
Jill Gasparina in Le béton et la résine, revue 20/27
Vue de l’exposition Delta,
Swiss Institute, New York, 2009
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Pierre Vadi
Expositions personnelles (sélection)
2009
2008
2007
2006 2005 2004 2003 2002 2001
Alcaline Earth , galerie Triple V, Dijon
Hell Is Chrome, Le Château d’Eau, Printemps de Septembre, Toulouse
Crible, galerie Evergreene, Genève
Scalps & Christian Dupraz, MAMCO, Genève
Delta, Swiss Institute, New York
Minds, Zoo galerie, Nantes
Sas, le Crédac, Centre d’art contemporain d’Ivry, Ivry-sur-Seine
Coma, Le Spot, Centre d’art contemporain, Le Havre
Blackout (avec Philippe Decrauzat), Hard Hat, Genève
Cendrillon, Planète 22, Genève
Rumeur, Forum d’art contemporain, Sierre
Microfissure, organisée par Circuit, La station, Nice
Spectres, La salle de bains, Lyon
Happy hours, Kunsthaus Baselland, Muttenz
Bang Bang, galerie Evergreene, Genève
Hot lunch (avec Philippe Decrauzat), Kunsthaus Glarus
Kalter Garten, Filiale, Basel
Vidya Gastaldon, Amy O’Neill, Pierre Vadi, Centre d’Art Contemporain, Genève
Bleu ciel (géographiques), MAMCO, Genève
Bleu ciel, Attitudes, Genève
Wavelab, Trafo, maison des arts contemporains, Budapest
Capture et dispersion, Musée jurassien des Arts, Moutier
Klanginstallation (avec Francis Baudevin), Infolge 05 Kunstprojekt Bahnhof, Baden
Expositions collectives (sélection)
2010
2007
2006
Radical posture, Galerie les filles du calvaire Bruxelles
ECAL: A Success Story in Art and Design, organisée par John M Armleder, l’elac (l’espace lausannois d’art contemporain), Renens*
Emotional Landscapes, Kunsthalle Fri-Art, Fribourg
Plastic dreams, I Sotterranei dell’Arte, Antico Monastero delle Agostiniane, Monte Carasso
Les roses de Jéricho, organisée par Claire Le Restif, Attitudes, Genève
Peyotl, organisée par Patrice Joly, Ecole municipale des beaux-arts, galerie Edouard Manet, Gennevilliers
Hysteria Siberiana, organisée par Marc-Olivier Wahler, Cristina Guerra Contemporary Art, Lisboa
La cour des bruyants et le jardin des incurables, organisée par Julien Fronsacq et Samuel Gross, Makrout Unité, Les Clées
Modus, organisée par Michelle Nicol et Gianni Jetzer, Neue Kunst Halle, St. Gallen
Egosystème, 10 ans de la Station au Confort Moderne, Poitiers
Offshore, organisée par Jean-Max Colard, Musée d’art contemporain, Marseille
Sol système, organisée par Patrice Joly et Jean-Max Colard, Centre d’art Passerelle, Brest The Missing Evidence, organisée par Eveline Notter, Centre d’édition contemporaine, Genève
Conversation Pieces. Regard sur la collection du Fonds d’art contemporain de la ville de Genève, centre d’art contemporain, Genève
Super Nova, Expérience Pommery 3, organisée par Judicaël Lavrador, Domaine Pommery, Reims
Reisen mit der Kunst, Stiftung Kunst Heute, Kunstmuseum Bern « KIT-o-PARTS » , organisée par la Salle de bains, Lyon, CAN, Neuchâtel
Midnight Walkers, organisée par Claire le Restif et Sabine Schaschl-Cooper, Le crédac, Ivry-
sur-Seine
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Pierre Vadi
Stoned Text, 2009
Béton, dimensions variables
Unknown Pleasure, 1996
Silicone, 33×48×12 cm
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Pierre Vadi
Mission moderne, 2009
matériaux divers, fibre de verre, colorants, 33×48×12 cm
Mission moderne, 2009
matériaux divers, fibre de verre, colorants
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Pierre Vadi
Fils, 2009
Matériaux divers, colorant 27×10×10 cm
Will-o’-the-wisp, 2008
cellulose acétate butyrate, 33×48×12 cm
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Pierre Vadi
2009, 2009
Livres moulés, béton, 27×17×28 cm
Luscious, 2001
Tissu, 33×48×12 cm
15
Pierre Vadi
Vue de l’exposition Coma,
Le spot, Le Havre, 2007
Vue de l’exposition Coma,
Le spot, Le Havre, 2007
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Pierre Vadi
Vue de l’exposition SAS
Le crédac, Ivry-sur-Seine, 2008
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Douglas Huebler
Né en 1924 à Arbor (Etats-Unis)
et décédé en 1997 à Truro (Etats-Unis)
Location Piece 17, Turin, Italy
Ensemble de 4 photographies, d'un texte dactylographié et d'un détail d'un plan de
la ville de Turin, Italie
Photographie noir et blanc et texte
2 photographies : 30,2 x 22 cm
2 photographies : 18 x 22 cm
Plan : 26,5 x 18 cm
Texte : 17,5 x 18 cm
Prêt Frac Limousin, Limoges
Texte :
Location Piece #17, Turin, Italy
On March 17, 1973 the artist arbitrarily selected then focused on a specific location
some distance away from where he was standing in the Piazza Vittorio Veneto(A); he
wanted to see what "was going on accross the river"(the Po) at a place that he had
never seen before and that he never intends to see again (B: the corner of Via Cosmo
and Via Villa d. Regina).
The selected location was walked to, one photograph was made and then the artist
walked away at once; back in America he processed the film and discovered that at
the instant that the photograph was made a man was loocking directly at the artist
and that man bears a strong resemblance to the artist ... at least more so than most
everyone else in the world.
Five photographs join with this statement to constitute the form of this piece.
December, 1973
Traduction française :
Location Piece n°17, Turin, Italie
Le 17 mars 1973, l'artiste sélectionna puis photographia arbitrairement un endroit se
trouvant à quelque distance de la Piazza Vittorio Veneto (A) où il se trouvait: il voulait
voir " ce qui se passait de l'autre côté du fleuve" (le Pô), en ce lieu qu'il n'avait jamais
vu et qu'il n'aurait jamais l'occasion de retourner voir (B : à l'angle de la Via Cosmo et
de la Via Villa d. Regina).
L'artiste marcha jusqu'à l'endroit visé, une photo fut prise et il s'en retourna immédiatement. De retour aux Etats-Unis, l'artiste découvrit en développant le film qu'au
moment de prendre le cliché un homme le regardait en face et que cet homme
présentait une singulière ressemblance avec lui ... personne d'autre au monde ne
pouvait même lui ressembler à ce point.
5 photos se joignent à la présente déclaration pour constituer la "forme" de cette
oeuvre.
décembre 1973
18
(c) Adagp
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Espace d’art contemporain
La Tôlerie
Implanté dans le cœur industriel de la Ville, l’Espace municipal d’art contemporain la
Tôlerie, ancien garage réhabilité à l’initiative de la Ville de Clermont-Ferrand en 2003
s’affirme comme un instrument d’exploration de la création contemporaine.
Cet espace de 500 m2 accueille chaque année un commissaire d’exposition pour
imaginer et mettre en œuvre un projet artistique. Il veille aussi également à rester en
écho avec les initiatives locales et des projets de diffusion de l’art contemporain.
La programmation du lieu porte avant tout sur des artistes professionnels confirmés,
des projets collectifs pluridisciplinaires et une démarche expérimentale.
Informations pratiques
L’espace d’art est ouvert du mardi au samedi de 14h00 à 18h00.
Fermé le dimanche, lundi, jours fériés
Entrée libre
10, rue de Bien-Assis
tél. (pendant les heures d’ouverture) : +33 (0)4 73 90 29 23
Contact : Gaëlle Gibault
04 73 42 63 76
mél : [email protected]
Avec le concours de l’entreprise Sumat, 63 430 Pont du Chateau.
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