ArmesWWI (1)
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David HoDac, Timothée Peter 302 Les armes de la première guerre mondiale Plan : 12345- Introduction La guerre sur terre La guerre dans les airs La guerre en mer Conclusion Introduction : Depuis l'apparition de l'humanité, et même avant, les hommes ont toujours éprouvés ce sentiment, cette volonté de supplanter son adversaire. Et plus le temps passa, plus il fut possible de rendre ces voeux réalisables et importants. L'armement chez les hommes est alors un caractère prédominant durant quelque conflit historique que ce soit. La race humaine chercha dès lors à faire le maximum de dégâts possibles grâce à ces armes. Ainsi de la préhistoire où l'on se livrait une lutte acharnée avec des matériaux rudimentaires tels que la pierre ou le bois, jusqu'au Moyen-Age, en passant par l'antiquité, Les techniques évoluèrent. Bientôt une nouvelle forme d'arme fait son apparition : l'arme de distance. Le fantassin de l'époque n'avait désormais plus aucune chance face à des armes comme l'arc, l'arbalète etc... Suivit donc une lutte acharnée des peuples afin de se garantir la meilleure avancée dans le domaine de l'armement. Ainsi, de l'épée à la bombe H, beaucoup de chemin a été parcouru. De l'histoire des armes, nous allons nous intéresser plus particulièrement à la période du début du vingtième siècle, dont la première guerre mondiale marqua les esprits des ingénieurs par son impressionnante avancée technologique. Nous allons tenter d'expliquer, de découvrir au mieux ces différentes prouesses technologiques telles que l'avion, le char d'assaut et bien d'autres. Nous allons introduire, pour la plupart des explications faites, des exemples caractérisant au mieux le domaine touché. -1- David HoDac, Timothée Peter 302 Guerre terrestre : A l’intérieur des tranchées : Avec l’apparition de la guerre des tranchées, on aperçoit un changement significatif dans le type d’armes utilisées ainsi que dans les techniques de combat. Du coté français les soldats étaient équipé de cervelières puis de casques qui les protégeaient des tirs de mortiers et des balles. Du coté allemand on utilisait un uniforme kaki qui camouflait mieux le soldat. Les combattants se déplaçaient dans les tranchées, construites en zigzag. Les armes à feu longues portées étaient donc peux utiles pour ce type de combat. Elles laissent place au corps à corps, les fusils sont surtout utilisé avec des baïonnettes. On utilise des armes de point tel que le Mauser C96 qui permettait de se déplacer plus rapidement sur le terrain. Les grenades à mains, furent utilisées à outrance afin de « nettoyer » les tranchées. Une des célèbres techniques employées afin d’atteindre la tranchée ennemie sans passer par les suicidaires no man’s land était de poser des explosif sous les tranchées ennemies grâce à un réseau de tunnels souterrains. Les fusils : Durant la guerre, chaque camp possède un fusil dont chaque soldat sera équipé. Chez les français, c’est le fusil Lebel qui sera principalement utilisé. La décision de produire ce nouveau type de fusil à rechargement automatique est prise en 1886 par le général Boulanger. Il est équipé d’un chargeur d’une capacité de 8 balles et il a la particularité d’utiliser un nouveau type de poudre qui ne produit pas de fumée (poudre pyroxylée) et très peu de résidus qui peuvent provoquer un dysfonctionnement de l’arme. Il utilise aussi des balles chemisées qui augmente la portée. Dès sa sortie il est largement supérieur aux autres armes disponible à l’époque qui utilise encore de la poudre noire classique avec de gros calibre et une balle de plomb nue. Grace à ces améliorations le fusil Lebel est capable de tirer des balles beaucoup plus vite, avec une précision accrue et une portée significativement plus grande. Mais bien qu’il offrit une révolution dans l’armement portatif, il fut vite dépassé, étant donné que ses performances lors de tirs répété était médiocre et qu’il possédait d’autres désavantages mineurs mais qui rendait son utilisation sur le terrain plus difficile. -2- David HoDac, Timothée Peter 302 Le Gewehr 98 était l’arme équivalente de l’armée allemande pendant la guerre. Il possédait une capacité de chargeur de cinq coup et avait une cadence de tir plus élevée que son homologue français. De manière générale, il était moins dangereux à utiliser que le Lebel et possédait quelque améliorations qui rendait son utilisations plus ergonomique et plus efficace. L’évolution des armes à feu : Les mitrailleuses existent déjà depuis le 19ème siècle. Cependant, celles-ci prennent la forme d’une arme dotée d’une dizaine de canons rotatifs, appelée « Gatling ». Cette disposition rendant l’engin plus puissant que les armes à feu de l’époque mais il restait encombrant et peu efficace pour le combat à moyenne distance. Les premières mitrailleuses réellement automatiques datent d’une vingtaine d’années avant le début du conflit mondial. La célèbre « Maxim » et sa descendance seront d’ailleurs couramment utilisés durant la guerre. Ces modèles arrivaient à utiliser l’énergie du recul causé par le tir afin d’éjecter l’étui de la balle tirée et ainsi charger la suivante et ainsi garantir un tir continu jusqu’à ce que la détente se relâche, à cours de munitions ou tout simplement au choix du soldat. Mais bientôt une nouvelle exigence devait être prise en compte : la mobilité. Les appareils jusqu’alors utilisés étaient lourds et nécessitaient du temps afin de les transporter puis de les assembler. Afin de palier ce désavantage, et pour pouvoir accompagner les mouvements de l’infanterie, les premières mitrailleuses légères, ou fusils-mitrailleurs furent mis au point au courant de l’année 1917. La première arme de ce type fut le Lewis Mark 1 britannique, qui, comme ses frères et sœurs, n’était alors pas plus encombrante que le fusil. Ils étaient dotés de simples chargeurs plutôt qu’une alimentation par bande de cartouche, afin d’accélérer la vitesse de rechargement. Par ailleurs, le développement de ce type d’arme connut une grande expansion aprèsguerre qui dura jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale. Enfin, les mitrailleuses restant trop encombrantes et le fusil n’offrant pas une cadence de tir suffisante, les premiers pistolets-mitrailleurs sont créés spécifiquement pour le combat à l’intérieur des tranchées. Ainsi en 1918, pendant que les Alliés s’efforcent de développer des fusils mitrailleurs, on lance côté allemand la production du MP18, littéralement « Maschinenpistole 18 » servait désormais en tant que réel pistolet mitrailleur aux troupes d’assaut allemandes. Ces menues armes automatiques étaient équipées d’un magasin de 32 cartouches se révélant être des munitions d’armes de poing. -3- David HoDac, Timothée Peter 302 On pouvait tirer à la cadence de 500 coups par minute, à une portée de 200 mètres, pour un poids total de 4,2 kilogrammes. La MP18 allemande automatique On dénote durant la période de guerre une amélioration générale des armes à feu dites « coup par coup » notamment dans le recul et la précision de l’arme Le lance-flammes : Le lance-flammes fait son apparition dès 1910 dans les rangs allemands, inventée par le scientifique Richard Fieelder. Comme son nom l’indique il a pour but de lancer un gaz ou un liquide inflammable mis à feu. C’est une arme dévastatrice, notamment dans les tranchées. Elle était disponible en deux versions, la « Kleinflammenwerfer », utilisable par un soldat, et la « Grossflammenwerfer » nécessitant deux personnes, l’un portant le réservoir de combustible tandis que l’autre visait. Elle possède quand même trois inconvénients majeurs, sa courte portée, sa bonbonne de pétrole pouvant facilement Ci-dessus un lance flamme utilisé dans les tranchées -4- David HoDac, Timothée Peter 302 exploser, rendant cette arme dangereuse pour ceux qui l’utilisait, ou encore le fait qu’elle était compliquée d’utilisation. Le soldats devait enfiler une combinaisons ignifugé lourde pour éviter les accidents. Cette arme pouvait également être équipée sur des chars d’assaut. Le lance-flammes provoqua d’abord la terreur, tant psychologique – le fait de se voir brûler vifs - que physique, mais les deux camps l’abandonnèrent vite, sa portée la rendant bien trop vulnérable aux tirs ennemis. Les gaz de combat : On s’efforce de développer de nouvelles armes capables d’atteindre l’ennemi dans des positions impossibles à atteindre avec des armes conventionnelles. C’est pourquoi les grandes nations en guerre, et plus particulièrement l’Allemagne, eurent l’idée d’utiliser le gaz comme une arme ayant un réel intérêt militaire. En effet, le gaz a comme propriété d’occuper tout l’espace qu’il a à disposition, avançant jusqu’à 2 à 3 mètres par secondes. Il s’infiltre partout, brûlant les yeux, les poumons, rongeant la peau et pouvant même être létal, selon son degré d’efficacité. C’est donc l’arme idéale afin d’atteindre l’ennemi terré dans les tranchées. On peut citer les Allemands comme exemple, qui l’ont développée sous sa forme ultime : un obus, qui au contact du sol, libère un gaz toxique qui pouvait provoquer la mort en seulement 20 secondes à celui qui l’inhale. Le gaz fut utilisé sous diverses formes : grenades, containers, … étant même mêlés à des obus explosifs, qu’on appelait alors « panachés ». Ce mélange fut vite interdit d’utilisation lors de diverses conférences, jugeant la chose Tenue de combat Britannique trop cruelle. avec protection contre les gaz Contrairement à ce que l’on peut penser, cette arme n’a pas été utilisée afin de faire le plus de victimes possibles, mais c’est bien stratégiquement qu’elle a été le plus efficace. En effet, le gaz forçait l’ennemi à fuir leurs tranchées et ainsi il était exposé aux tirs de mitrailleuses, les attendant bien sagement. Mais la possession et l’utilisation de cette arme n’offrait pas que des avantages : en effet, une mauvaise manipulation pouvait être fatale pour ceux qui l’utilisaient. Un bel -5- David HoDac, Timothée Peter 302 Vue aérienne du gaz pendant la guerre exemple : il suffisait que le sens du vent se retourne face aux utilisateurs et ceux-ci se faisaient asphyxier par leur propre gaz. C’est pourquoi le gaz sera souvent utilisé en dernier recours, et surtout contre les ennemis biens terrés et très difficiles à déloger. Nous allons maintenant détailler les différents types de gaz utilisés accompagnés de leurs effets. Dès 1905, une commission secrète française, après de nombreux tests, retint un produit lacrymogène ayant pour nom le « bromacétate d’éthyle ». Ce gaz avait un pouvoir tant suffocant qu’incapacitant, mais restait peu mortel. Il avait pour but primaire de rendre intenable certaines positions fortifiées ennemies. Mais c’est bel et bien l’armée allemande qui, début 1915, utilisa la première un gaz mortel à grande échelle : le chlore. A haute concentration, ce gaz irritant peut causer la mort par asphyxie. Mais les Allemands restèrent sur leur faim, car ce gaz n’était pas des plus discrets, ni des plus efficaces. Les alliés étaient donc prévenus de l’arrivée du chlore, de par sa couleur verdâtre et de son odeur très facilement décelable. Des contre-mesures furent très vite mises en place. Ainsi les soldats affectés par ce type de gaz ne devaient pas se déplacer, le mouvement aggravant l’effet du gaz. Le gaz, en général, était plus dense que l’air : on s’efforça donc de ne pas s’allonger, quand cela était possible, au fond des tranchées. Il fut vite prouvé qu’un simple tissu imbibé d’eau porté au visage réduisait considérablement son effet. On remplaça même l’eau par l’urine, dont l’urée contenait des propriétés neutralisantes. L’introduction du phosgène par l’armée française en 1915 marqua une avancée définitive dans l’armement chimique. Ce gaz, hautement mortel, compensait les défauts de son prédécesseur, le chlore. En effet, le phosgène, plus puissant était également incolore, possédant une odeur de « foin moisi », il était donc très difficilement décelable par l’ennemi. On peut néanmoins citer son seul défaut : ses effets n’étaient visibles que vingt- -6- David HoDac, Timothée Peter 302 quatre heures après l’exposition. Le phosgène était néanmoins mêlé au chlore afin de faciliter son expansion, et se liait avec l’eau des poumons afin de dissoudre la membrane respiratoire et conduisait la plupart du temps à une mort lente par échec respiratoire. Il fut responsable de plus de 85% des tués par arme chimique au cours de la guerre. Le dernier gaz à faire son apparition en période de guerre, mais aussi le plus célèbre et probablement le plus efficace, fut le gaz moutarde, ou ypérite. Ce gaz, introduit par les allemands en juillet 1917, avait des propriétés vésicantes et cytotoxiques, autrement dit il avait la capacité de former des grosses vésicules sur la peau exposée, tout en tuant les cellules étant au contact de ce gaz. Il infligeait de graves brûlures chimiques à la peau, aux yeux et aux muqueuses, et traversait même les vêtements et le caoutchouc naturel des masques des soldats. C’était sans aucun doute le gaz le plus craint de tous. La victime, couverte de cloques, souffrait d’hémorragies externes et internes qui détruisaient les tissus respiratoires. La douleur était horrible et le patient mettait jusqu’à un mois et demi pour en mourir, la plupart du temps noyé par le liquide présent dans ses bronches. Ce gaz, en plus d’être extrêmement efficace, restait actif pendant des semaines, tout en contaminant les champs de bataille. Il fut appelé « gaz moutarde » de par son odeur qui ressemblerait à celle de la moutarde ou du raifort. Afin de se protéger de toutes ces attaques, on créa et équipa les soldats d’uniformes pouvant résister aux attaques de gaz ainsi que les célèbres masques à gaz, que même les chevaux portaient. Cependant ces protections n’étaient pas fiables à cent pour cent et nécessitaient une constante amélioration. C’était également une protection à double tranchant, car à cause du risque quasi-permanent d’entrer dans une zone contaminée certains types de gaz étant persistants - ou tout simplement d’une éventuelle attaque au gaz, les soldats étaient condamnés à garder leurs tenues qui les rendait non-seulement plus lents dans leurs déplacements du fait de la lourdeur de l’équipement, mais il était également très difficile de respirer correctement avec le masque à gaz, d’autant plus que le soldat ne pouvait contrôler sa respiration en période de guerre. Finalement, ces gaz nés de la cruauté de l’homme, eurent que peu d’impact sur le bilan de cette guerre, causant « seulement » 4% des victimes de cette guerre. Ils ont surtout empiré les conditions de vie dans les tranchées, et réduits le moral des troupes. -7- David HoDac, Timothée Peter 302 L’artillerie : L’artillerie fut l’arme la plus utilisée durant la première guerre mondiale. Ce sont les canons qui causèrent le plus de mort. Un très grand nombre de canons furent construit pendant la guerre et ils connurent des progrès considérables. Au début, la guerre de mouvement imposait d’utiliser principalement l’artillerie légère sur le champ de bataille, mais le changement vers la guerre de position va faire évoluer les canons vers de plus gros calibres et une portée plus grande. Les canons de la première guerre disposent de nombreuses améliorations qui permettent d’obtenir une meilleur précision et une très longue portée, comme de nouveaux systèmes de culasse, une diminution du recul grâce à des système hydrauliques ou hydropneumatique ou encore les canons rayés en spirale qui permettait de faire tourner l’obus, l’effet de rotation stabilisant la trajectoire de la balle dans les airs, ce qui améliorait considérablement la précision des tirs. Les canons se divisaient en trois catégories: - L’artillerie légère qui était utilisée directement sur le champ de bataille et qui devait être très mobile surtout en position d’attaque. Les français se concentraient surtout sur ce type de canons. - L'artillerie lourde, utilisée lors de sièges, qui permettait de toucher l’ennemi lorsqu’il se trouvait dans un abri ou protégé par une forteresse. - L’artillerie de longue portée, qui servait à pilonner les villes ennemie sans être en danger et qui offrait aussi l’énorme avantage de pouvoir toucher les adversaires qui étaient postés à plusieurs kilomètres derrière les premières lignes. Les allemands anticipèrent le mouvement et furent les premiers à utiliser ce type de canons. Ils étaient donc largement supérieurs techniquement sur ce genre de canons que les autres armées. Les nouvelles avancées dans le domaine balistique, comme la portée des obus ou la précision de leurs canons permettent alors les premiers tirs de barrage à l’obus, autrement dit un bombardement massif sur un point donné, dès 1915. La France maîtrisait totalement le domaine de l’artillerie légère, et en 1918 une nouvelle tactique est découverte par le général Charles Mangin, le feu roulant. Cela consistait à utiliser la mobilité de ces engins afin de tirer en continu devant l’infanterie français, tout en garantissant l’avancée des troupes vers le camp ennemi. Mais les canons ne sont pas les seuls à subirent des innovations, les obus eux aussi deviennent plus perfectionné et ils sont différent en fonction de l’utilisation que l’on en -8- David HoDac, Timothée Peter 302 fait. Par exemple on utilisait des obus a balles qui explosaient au dessus des fantassins ennemi en une pluie de métal qui causait de terribles blessures aux soldats. On expérimenta aussi avec des obus à culot profilé qui grâce à une trainée diminuée auraient permis une portée de 142 Km avec le canon de paris ou encore des obus sous calibré à sabot mais qui ne seront utilisé finalement que durant la deuxième guerre mondiale. On note également, avec la venue des premiers avions, l’apparition des premières batteries de DCA. Deux canons particulièrement puissants ont retenu l’attention : le canon de Paris ainsi que la grosse Bertha. Ce sont deux canons construits par les allemands, plus particulièrement par l’entreprise Krupp. Ils sont la preuve que l'Allemagne maîtrisait totalement ces types de lanceurs contrairement aux français, qui ne pouvaient être que surpris par la puissance dévastatrice de ces monstres. A gauche la grosse Bertha et à droite le canon de Paris aussi appelé «Wilhelmgeschutze» Ce n’était donc pas une arme de longue portée. Elle pesait plus de 70 tonnes et elle était capable de tirer des obus explosifs de 800 Kg à environ 10 Km de distance pouvant ainsi transpercer une dalle de béton de 3 mètres. Grâce à ce canon, les allemands possédaient un avantage décisif lors d’un siège sur une ville. Nombre de forts français, belges ou russes furent victimes de cette grosse dame d’acier. Le canon de Paris pesait environ 750 tonnes et pouvait toucher des cibles se trouvant jusqu’à 126 Km! Le but de ce monstre était de tirer le plus haut possible pour que l’obus puisse voyager dans la haute atmosphère où l’air est plus raréfié, pour ainsi atteindre des portées gigantesques. Son canon mesurait 36 mètres de long et devait être changer tous les 65 tirs du fait de l’usure qu’il devait supporter. Il fut d’abord construit pour pilonner la capitale de l'Angleterre, Londres, par-dessus la manche. Cet stratégie fut impossible et il fut donc principalement utiliser pour tirer sur la ville de Paris à partir de mars 1918. -9- David HoDac, Timothée Peter 302 La grosse Bertha, quand à elle, fut construite pour détruire les fortifications françaises. Les deux canons cultes furent détruits, ainsi que tous leurs plans à la fin de la première guerre, afin de ne pas tomber entre les mains des ennemis. Les chars d’assaut : L’idée de construire des canons blindés et mobiles était déjà présente chez les grecs et les romains, mais c’est durant la première guerre mondiale que l’on voit les premières machines autonomes sur le terrain. A cause de la guerre de position, les fantassins n’arrivent plus à gagner du terrain car ils sont bien trop vulnérables aux tirs de mitrailleuse. Il faut donc un nouveau type d’arme capable d’avancer à travers les champs Le char Renault FT-17 avec canon rotatif avec canon rotatif à 360° de barbelé et capable de résister aux tirs à l’arme légère. Ce sont les anglais qui développent les premiers le concept de chars, les français les suivant de près. Le but de ces machines est d’avancer jusqu’à la tranchée ennemie en passant à travers les barbelés et les mines pour ainsi faciliter considérablement l’avancée des troupes. Les chars ont pourtant des débuts très difficiles sur le terrain. Ils ne sont pas dotés de suspensions, la vision est quasi nulle, ils subissent de nombreuses pannes et sont facilement immobilisé par les ennemis. C’est seulement en novembre 1917 que l’on se rend compte de la réelle puissance de ces blindés, qui avec la « deuxième vague » de ces nouveaux produits, prennent définitivement l’avantage sur les armes classiques. Ils seront d’ailleurs un des grand facteur déterminant dans la victoire des alliés. Les français sont les premiers à mettre au point un canon capable de tourner sur 360 degrés sur le char Renault FT-17 ! Les allemands, de leur côté, sont en retard sur cette technologie. Ils - 10 - David HoDac, Timothée Peter 302 misent tout sur les sous-marins et n’ont plus les moyens financiers et matériels nécessaires à la fabrication de telles machines. Ils construisent seulement 20 chars qui sont peu manœuvrables alors que l’US Army engage plus de 200 chars sur le terrain. Les chars ne seront finalement que peu présent sur le champ de bataille durant la première guerre mais ils évolueront considérablement pendant les prochaines années, jusqu’à devenir une arme incontournable pendant la deuxième guerre mondiale. Guerre aérienne : Les premiers avions motorisés apparaissent quelques années seulement après le premier vol des Frères Wright, au début de la guerre. Le manque d’expérience des ingénieurs en aéronautique de l’époque donne tout d’abord naissance à des appareils biens trop fragiles, aux moteurs beaucoup trop faibles pour porter quoi que ce soit de plus que son propre poids. Mais l’aviation évolue à une vitesse fulgurante, et dès 1909 on prend sérieusement en compte leur potentiel comme une arme en tant que tel. Déjà en 1911 ils sont utilisés à des fins militaires puisqu’ils comportent de nombreux avantages. On les utilise tout d’abord comme avion de reconnaissance afin de faire un plan des positions ennemies, mais également afin de régler les tirs d’artillerie. Le Fokker dr.I allemand au sol (Le même que celui du célèbre Baron Rouge) - 11 - David HoDac, Timothée Peter 302 Mais les avions n’étaient pas les seuls dans les airs, les zeppelins étaient eux aussi utilisé pour la reconnaissance ou encore pour le bombardement mais ils ne seront que très peu utilisé car ils étaient trop vulnérable au avion de chasse. Plus tard, on développe des avions capable de transporter des charges utiles de plus en plus grandes. Ces avions serviront surtout pour les bombardements qui commencèrent avec le début de la guerre. Ils permettront aux pilotes d’atteindre les bases militaires, et même les villes ennemies. Heureusement, ces avions sont encore grandement limités dans leur capacité à transporter de lourdes charges, et ils sont également peu précis pour des bombardements de précision. Très vite, la cohabitation avec des avions ennemis n’est plus possible, et le ciel devient un vrai champ de bataille comparable à ce qu’il se passe sur terre ou en mer. En effet, il faut à tout prix priver l’ennemi de moyen de vol. Pour cela, des avions de chasse font leur apparition, ayant comme mission de nettoyer et conquérir l’espace aérien, abattant tout ce qui vole. Ces avions vont être armés d’une mitrailleuse. Mais celle-ci pose problème : comment tirer sur un ennemi se trouvant face à l’appareil tout en assurant la totale maniabilité de celui-ci ? Les premières expérimentations d’appareils équipés d’une arme automatique apparaissent dès 1912. Ils sont équipés d’une hélice propulsive à l’arrière de l’appareil qui garantissait une position optimale pour la ou les mitrailleuses pouvant tirer directement vers l’avant de l’appareil sans être gênée par l’hélice. Cependant, ces avions offraient bien moins de puissance, à cause de la configuration générale de l’appareil. En effet, celle-ci augmentait la trainée, les rendant plus lents et moins maniables. On eût alors l’idée – que de nombreux pays développèrent dès 1913 – d’une mitrailleuse synchronisée avec les mouvements des pales de l’hélice. Cette solution était radicalement plus profitable. Il fallait cependant une mitrailleuse capable de tirer à culasse fermée, permettant de savoir à quel moment exactement allait partir la balle et donc de lier la cadence de tir à la rotation de l’hélice. Ce système constituait un atout indéniable face aux anciens appareils. Cependant, ceux-ci restèrent dangereux d’utilisation. On peu citer l’exemple allemand « Fokker », premier à utiliser cette technologie. Ces nouveaux engins étaient bientôt qualifiés de réels « fléaux », rattrapant ainsi le retard cumulé par l’armée allemande en aéronautique. C’est donc grâce à cette avancée majeur dans le domaine de l’aviation que l’Allemagne pris un avantage décisif sur les Alliés. - 12 - David HoDac, Timothée Peter 302 Guerre maritime : Grace aux avancées techniques dans la métallurgie et la construction navale, on pouvait dès lors construire des bateaux plus grands, mieux blindés et surtout mieux armés. En 1914 c’est la grande Bretagne qui possède la flotte la plus puissante avec notamment le puissant «Dreadnoughts» anglais qui est une révolution totale pour les cuirassés. Ceux-ci possèdent maintenant de puissants canons capables de toucher l’ennemi sur de longues distances. Malgré cela, les cuirassés perdent de leur importance et les porteavions, qui peuvent embarquer jusqu’à 60 appareils prennent un rôle important dans la guerre. Pour les Etats-Unis ou la grande Bretagne, ils permettent de rapprocher les avions un maximum des terres et ainsi augmenter la portée de ces derniers. L'Allemagne, qui veut concurrencer les anglais, tente de construire un grand nombre de bateaux de combats. Dès lors, l'Allemagne et l'Angleterre forment les deux plus puissantes flottes de cette guerre, bien que les anglais restent toujours supérieurs. Grâce à leur supériorité, la Royal Navy, alias la flotte anglaise, parvient à établir à partir de 1914 un blocus sur les ports allemands et ainsi stopper le ravitaillement maritime de l’Allemagne et ses alliés. Cette action a d’ailleurs été considérée plus tard comme un élément décisif dans la Un U-Boot allemand en navigation équipé d’un canon victoire finale des alliés. Cette situation força l'Allemagne à se concentrer sur un nouveau type de navire : le sousmarin (U-Boot). Celui-ci est très vite perfectionné et il devient un atout indispensable dans une guerre d’un nouvel ordre : la guerre sous-marine. Pourvus de torpilles mais également de canons pour la défense en surface, les sous-marins allemands offraient une grande puissance d’attaque puisqu’ils étaient également construits en nombre. Cependant on ne pouvait pas parler de sous-marins à proprement dit mais plutôt de submersibles, car ceux-ci restaient à la surface et ne plongeaient que très peu de temps avant l’attaque. Les U-Boot utilisaient une propulsion par moteur diesel lorsqu’ils étaient en surface et une - 13 - David HoDac, Timothée Peter 302 propulsion électrique lors de la plongée, car l’utilisation du moteur diesel sous l’eau était impossible étant donné qu’il fallait un apport constant d'oxygène afin de garantir son fonctionnement. Ils ont été abusivement utilisés dans le but de couler un maximum de navires militaires ou marchands britannique ou américain jusqu’au torpillage du Luisitania, date à laquelle la marine allemande s’est vue obligée d’arrêter sa campagne sous-marine afin d’éviter un conflit avec les Etats Unis. Les anglais ripostent en escortant leurs précieux convois par des navires militaires. Grâce à l’utilisation du sonar, de filets anti-torpilles ainsi que des armes anti-sous-marines, l'Angleterre parvient alors à limiter les dégâts causés par les U-Boot. Vers la fin de la guerre, ces bijoux allemands deviennent très performants et ils sont capable de plonger jusqu’à 75 mètres. Conclusion : En conclusion, la première guerre mondiale a conduit à une modernisation significative dans l’industrie de l’armement que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs. La soif de pouvoir des puissantes nations les a poussées à mettre toutes leurs forces dans l’invention de nouvelles armes. Malgré la convention de la Haye visant à réduire l’armement des deux camps, ceux-ci on prouvés leur efficacité, leur promptitude dans leur inventivité et leur production. On peut affirmer que les deux camps se valaient au niveau de la technologie, l’un surpassant l’autre dans un domaine, tout en se faisant surpassé dans un autre. On pourrait cependant donner un léger avantage aux laboratoires allemands, qui ont su manier les nouvelles technologies avec aisance et polyvalence, pour ainsi accélérer la découverte de nouveaux domaines, chose qu’il n’aurait bien évidemment pas été possible de réaliser sans cette guerre. De nouvelles branches de l’ingénierie sont ouvertes, comme l’aviation par exemple. Cet engouement provoque également une avancée spectaculaire dans les méthodes de fabrication, car même si ces méthodes ne sont censées être appliquées seulement aux armes elles permettent à l’industrie toute entière de faire un bond en avant. Ainsi cette guerre aura un impact colossal dans l’armement en général mais aussi dans tout l’ingénierie future. Il est bien dommage que cet essor ne soit apparu seulement sous l’effet de la guerre et en dépit des milliers de vies qui ont été sacrifiées. - 14 -
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