Spécial Salon International de l`Agriculture au Maroc (SIAM) 2011

Transcription

Spécial Salon International de l`Agriculture au Maroc (SIAM) 2011
Veille sur l’actualité de l’Agriculture Marocaine
Spécial Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) 2011
http://www.salon-agriculture.ma
www.inra.org.ma
Au Sommaire
Date de parution
Du 25/04/2011 au 01/05/2011
Titre
Page
Source
01/05/2011
Le cactus en passe de devenir la principale source de map.ma
revenu dans la région d'Ait Baâmrane (experts) (Inra
cité)
6
01/05/2011
La faible valeur-ajoutée entrave la filière des plantes
aromatiques et médicinales au Maroc
map.ma
8
01/05/2011
La valorisation des produits de terroir dans la Région
de Souss-Massa-Drâa figure en tête des priorités du
Conseil régional (président)
map.ma
9
01/05/2011
Plus de 90 pc de la production nationale du safran se
concentre dans la région de Taznakht et Taliouine
map.ma
10
01/05/2011
Le Maroc, partenaire privilégie du Brésil (Inra cité)
lesechos.ma
11
01/05/2011
Signature de cent projets d’agrégation
lesechos.ma
12
30/04/2011
Le Maroc et le Brésil s'engagent à développer leur map.ma
coopération en matière d'agriculture familiale et de
recherche scientifique (Inra cité)
13
30/04/2011
La filière oléicole requiert la conjugaison des efforts
des professionnels et des scientifiques (AMIOL)
14
30/04/2011
Forte participation de l'OCP au SIAM : Priorité à “la libe.ma
fertilisation raisonnée” (Inra cité)
15
30/04/2011
Vers la réalisation d'une centaine de projets
17
map.ma
map.ma
1
d'agrégation dans la filière céréaliculture
29/04/2011
Agriculture
Création d'un centre d'excellence
lematin.ma
18
29/04/2011
Siam 2011
Conseil agricole: Comment ça va fonctionner
leconomiste.com
20
29/04/2011
Figue de barbarie, couscous, miel et plantes
aromatiques
L'épineuse problématique de la commercialisation
aufaitmaroc.com
22
29/04/2011
SM le Roi inaugure à Meknès le 6ème Salon
international de l’agriculture au Maroc
Le Souverain procède à la remise de certificats et
trophées de reconnaissance des signes distinctifs de
qualité et d’origine
lopinion.ma
24
29/04/2011
L’Allemagne s’exporte dans le Gharb
lesechos.ma
27
28/04/2011
En marge du SIAM
L'AFD poursuit l'appui au Plan Maroc vert
lematin.ma
28
28/04/2011
SIAM, top départ royal
lesechos.ma
30
28/04/2011
Tapis «vert» pour le Crédit Agricole
lesechos.ma
32
28/04/2011
Maroc-Allemagne : Signature d'un accord portant
création dans le Gharb d'un centre d'excellence pour
l'agriculture
map.ma
33
28/04/2011
Un contrat-programme pour la filière arganière
leconomiste.com
34
28/04/2011
Siam: Comment valoriser les produits du terroir
leconomiste.com
35
28/04/2011
La France déterminée à soutenir le secteur agricole
au Maroc (ambassadeur)
map.ma
37
28/04/2011
La FAO doit soutenir la politique agricole du Maroc
(Moratinos)
map.ma
38
28/04/2011
Akhannouch aux assises de l’agriculture à Meknès :
22 milliards DH investis dans le secteur agricole en
2010
albayane.press.ma
39
27/04/2011
Agriculture
SIAM 2011 : 20 MMDH d'investissements pour
l'arboriculture, le secteur avicole
lavieeco.com
41
27/04/2011
Soutien royal aux petits agriculteurs : Le Plan Maroc
Vert passe à la vitesse supérieure
aujourdhui.ma
43
27/04/2011
Pour une participation effective des industries locales
au développement agricole : Les Assises de
l’agriculture tracent la voie
libe.ma
46
2
27/04/2011
Ouverture, aujourd’hui à Meknès, du Salon
international de l’agriculture au Maroc (SIAM)
L’agriculture solidaire au menu
La France, invitée d’honneur
lopinion.ma
48
27/04/2011
Sixième édition du Siam
810 exposants à la plus grande ferme du Royaume
leconomiste.com
50
27/04/2011
Assises de l’agriculture
88 millions de quintaux de céréales attendus
leconomiste.com
52
27/04/2011
Assises de l’agriculture
Une nouvelle feuille de route royale
leconomiste.com
53
27/04/2011
Agriculture: L’épreuve des ALE
leconomiste.com
55
27/04/2011
Plan Maroc Vert
22 milliards de DH investis en 2010
leconomiste.com
58
27/04/2011
L’enjeu, c’est l’insertion de la petite agriculture
leconomiste.com
60
27/04/2011
Siam 2011
La présence étrangère légèrement en retrait
leconomiste.com
63
26/04/2011
Ouverture à Meknès de la 4ème édition des Assises de
l'Agriculture
map.ma
65
26/04/2011
IIèmes Assises de l'agriculture, aujourd’hui à Meknès
: Les sillons de la croissance
libe.ma
67
26/04/2011
Sixième édition du Salon International de
l’Agriculture de Mekhnès
Enraciner la solidarité
aufaitmaroc.com
69
26/04/2011
4eme édition des Assises de l’Agriculture
Petits agriculteurs, grandes préoccupations
aufaitmaroc.com
72
26/04/2011
lavieeco.com
Salon International de l'Agriculture
Le 6ème SIAM de Meknès ouvre ses portes ce
mercredi 27 avril
74
26/04/2011
SIAM 2011 : L’effet plan Maroc vert
lesechos.ma
75
25/04/2011
Salon
SIAM 2011 : la France à l'honneur, 52 entreprises
présentes
lavieeco.com
76
25/04/2011
Le SIAM et plus encore
lesechos.ma
77
25/04/2011
Les 4è assises de l’agriculture aujourd’hui à Meknès :
Les contraintes de la stratégie commerciale du plan
Maroc Vert
albayane.press.ma
78
3
‫‪PRESSE ELECTRONIQUE EN LANGUE ARABE‬‬
‫‪80‬‬
‫‪ map.ma‬ﺗﻮﻗﻴﻊ اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ إﻃﺎر ﺗﻬﻢ إﻧﺠﺎز ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻓﻲ‬
‫ﻣﺴﻠﻚ اﻟﺤﺒﻮب‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪81‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﻨﻬﻮض ﺑﻘﻄﺎع إﻧﺘﺎج زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن ﻳﻘﺘﻀﻲ ﺗﻮﺣﻴﺪ ﺟﻬﻮد اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ‬
‫واﻟﺨﺒﺮاء)رﺋﻴﺲ ﺟﻤﻌﻴﺔ(‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪82‬‬
‫‪ map.ma‬إﺣﺪاث "اﻟﻌﻼﻣﺔ اﻟﺠﻐﺮاﻓﻴﺔ اﻟﻤﺤﻤﻴﺔ ﻷرآﺎن" آﻔﻴﻞ ﺑﺤﻤﺎﻳﺔ هﺬا اﻟﻤﻨﺘﻮج‬
‫اﻟﻤﺤﻠﻲ واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺘﻪ وﺗﺤﺴﻴﻦ ﺟﻮدﺗﻪ )رﺋﻴﺲ ﺟﻤﻌﻴﺔ '(‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪83‬‬
‫‪ map.ma‬ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺴﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪ -‬درﻋﺔ ﻳﺤﺘﻞ ﺻﺪارة أوﻟﻮﻳﺎت‬
‫اﻟﺠﻬﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ )رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻬﺔ(‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪84‬‬
‫‪ map.ma‬ﻧﺒﺎت اﻟﺼﺒﺎر ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﻴﻊ اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﻜﻔﻴﻠﺔ ﺑﺠﻌﻠﻪ اﻟﻤﻮرد اﻷﺳﺎﺳﻲ‬
‫ﻟﺴﺎآﻨﺔ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان )ﻳﻮم دراﺳﻲ‪(.‬‬
‫)‪(Inra cité‬‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪85‬‬
‫‪ map.ma‬ﻣﻨﻄﻘﺘﻲ ﺗﺎﻟﻮﻳﻦ وﺗﺎزﻧﺎﺧﺖ ﺗﻨﺘﺠﺎن ﻣﻌﻈﻢ آﻤﻴﺔ اﻟﺰﻋﻔﺮان ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى‬
‫اﻟﻮﻃﻨﻲ )ﻣﺴﺆول(‬
‫‪01/05/2011‬‬
‫‪86‬‬
‫‪ map.ma‬وﻻﻳﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﺴﺘﻌﺪة ﻟﻤﺸﺎﻃﺮة ﺗﺠﺮﺑﺘﻬﺎ اﻟﻬﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﺑﻴﺔ‬
‫اﻷﻏﻨﺎم ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب )ﻣﺴﺆوﻟﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺔ(‬
‫‪30/04/2011‬‬
‫‪87‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮﺗﻲ ﺗﻔﺎهﻢ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺒﺮازﻳﻞ ﺗﻬﻤﺎن اﻟﺘﻌﺎون ﻓﻲ‬
‫ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻌﺎﺋﻠﻴﺔ واﻟﺘﺒﺎدل ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ)‪((Inra cité‬‬
‫‪30/04/2011‬‬
‫‪88‬‬
‫‪ almaghribia.ma‬ﻣﺴﺘﺜﻤﺮون ﻣﻦ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﻳﻘﻮﻣﻮن ﺑﺰﻳﺎرة ﻟﻤﺸﺮوع إﻧﺘﺎج ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ‬
‫اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ اﻟﺨﻤﻴﺴﺎت‬
‫‪30/04/2011‬‬
‫‪89‬‬
‫‪ almassae.ma‬اﺗﻔﺎق ﻹﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 250‬هﻜﺘﺎرا‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫‪30/04/2011‬‬
‫‪90‬‬
‫‪ almaghribia.ma‬اﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺗﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ اﻟﺴﺎدس ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫‪28/04/2011‬‬
‫‪91‬‬
‫‪ almaghribia.ma‬أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 812‬ﻋﺎرض ﻳﺸﺎرآﻮن ﻓﻲ اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺬي ﻳﺘﻮﻗﻊ أن ﻳﺴﺘﻘﺒﻞ ‪750‬‬
‫أﻟﻒ زاﺋﺮ‬
‫ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻳﻔﺘﺘﺢ ﺑﻤﻜﻨﺎس اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺪوﻟﻲ اﻟﺴﺎدس ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‬
‫‪28/04/2011‬‬
‫‪92‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ﻳﺘﺒﺎﺣﺚ ﻣﻊ وزﻳﺮ اﻟﺘﺠﺎرة اﻟﻐﺎﻣﺒﻲ ﺣﻮل ﺳﺒﻞ ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﻌﺎون‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‬
‫‪28/04/2011‬‬
‫‪93‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﻤﻐﺮب وأﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻳﻮﻗﻌﺎن ﺑﻤﻜﻨﺎس إﻋﻼن ﻧﻮاﻳﺎ ﻳﺘﻢ ﺑﻤﻮﺟﺒﻪ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ‬
‫ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﺠﻬﺔ اﻟﻐﺮب‬
‫‪28/04/2011‬‬
‫‪ almaghribia.ma‬أﺧﻨﻮش‪ :‬اﻟﻤﻌﺮض ﻓﺮﺻﺔ ﻟﻼﻃﻼع ﻋﻠﻰ أﺣﺪث اﻟﺘﻘﻨﻴﺎت اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫‪94‬‬
‫‪ assabah.press.ma‬ﺗﻌﻠﻴﻤﺎت ﻣﻠﻜﻴﺔ ﻟﺘﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‬
‫‪96‬‬
‫‪28/04/2011‬‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪97‬‬
‫‪ map.ma‬ﻧﺤﻮ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ -‬أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺮﺑﻴﺔ‬
‫اﻟﻤﻮاﺷﻲ‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪98‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺗﺤﺬوهﻤﺎ ﻧﻔﺲ اﻟﺮﻏﺒﺔ ﺣﻴﺎل ﺗﺪﻋﻴﻢ ﻋﻼﻗﺎﺗﻬﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪4‬‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ )وزﻳﺮان(‬
‫‪ map.ma‬ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس اﻟﻤﺮﺷﺢ ﻟﺮﺋﺎﺳﺔ )ﻓﺎو( ﻳﺸﻴﺪ ﺑﺎﻟﻤﺆهﻼت اﻟﻜﺒﻴﺮة اﻟﺘﻲ ﻳﺰﺧﺮ ﺑﻬﺎ‬
‫اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫‪99‬‬
‫‪ almassae.ma‬اﻟﻤﻠﻚ ﻳﺪﻋﻮ إﻟﻰ إﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ دﻳﻮن ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ورﻓﻊ اﻟﺤﺪ اﻷدﻧﻰ‬
‫ﻷﺟﻮر اﻟﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ‬
‫‪100‬‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪101‬‬
‫‪ bayanealyoume.ma‬ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس ﺗﻨﻄﻠﻖ اﻟﻴﻮم‬
‫ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر »اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ«‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪103‬‬
‫‪ alalam.ma‬إﺟﺮاءات وﺗﺪاﺑﻴﺮ ﺗﺎرﻳﺨﻴﺔ ﻳﻌﻠﻨﻬﺎ ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻓﻲ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ‬
‫ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫‪27/04/2011‬‬
‫‪ almaghribia.ma‬ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ‪ :‬اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ هﻲ ﻗﻮام ﻣﺎ ﻧﻨﺸﺪﻩ ﻟﻤﻮاﻃﻨﻴﻨﺎ ﻣﻦ ﻋﺪاﻟﺔ‬
‫اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ وآﺮاﻣﺔ ﻣﺼﻮﻧﺔ‬
‫‪104‬‬
‫‪26/04/2011‬‬
‫‪107‬‬
‫‪ map.ma‬اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ‪ :‬ﺳﻨﺔ ‪ 2011‬ﺳﺘﺸﻬﺪ اﻹﻋﻼن ﻋﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻣﻬﻴﻜﻠﺔ ﻓﻲ إﻃﺎر‬
‫ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‬
‫‪26/04/2011‬‬
‫‪108‬‬
‫‪ map.ma‬ﻣﻜﻨﺎس ‪ ..‬وﺿﻊ اﻟﻠﻤﺴﺎت اﻷﺧﻴﺮة ﻻﺣﺘﻀﺎن اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻓﻲ‬
‫ﻧﺴﺨﺘﻪ اﻟﺴﺎدﺳﺔ‬
‫‪26/04/2011‬‬
‫‪109‬‬
‫‪ map.ma‬ﻣﻜﻨﺎس ‪ :‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﺗﻔﺎﻗﻴﺎت اﻟﺸﺮاآﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ‬
‫واﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫‪26/04/2011‬‬
‫‪5‬‬
MAP, édition électronique du 01/05/2011
Le cactus en passe de devenir la principale source de revenu dans la région d'Ait
Baâmrane (experts) (Inra cité)
Meknès, 01/05/11-Le cactus est en passe de devenir la principale source de revenu pour les
quelque 2.5000 agriculteurs de la région d'Aît Baâmrane, ont souligné, dimanche à Meknès,
les participants à une journée d'étude sur la valorisation des produits de terroir dans la Région
de Souss-Massa-Drâa.
De l'ES de la MAP M'barek Taf si
Cette région qui compte une superficie globale de 50.000 d'hectares de cactus produit
annuellement plus de 320.000 tonnes de figues de barbarie, a fait savoir le directeur provincial
de l'agriculture à Tiznit, lors de cette rencontre, organisée dans le cadre du Salon international
de l'agriculture de Meknès (SIAM).
Il a toutefois fait savoir que l'exploitation de cette ressource accuse des pertes annuelles
pouvant atteindre 40 pc de la production et que quelque 190.000 tonnes de figues de barbarie
sont commercialisées à des prix très bas (30 DH les 30 kg de figues), qui ne profitent qu'aux
intermédiaires.
Pour remédier à cette situation, les intervenants dans cette filière ont créé avec l'aide du
ministère de l'agriculture et de la pêche maritime un groupement d'intérêt public à Sidi Ifni en
partenariat avec les coopératives de producteurs et les opérateurs privés pour le
conditionnement et la promotion du produit, lequel sera désormais commercialisé sous
l'appellation d'origine "figue de barbarie d'Aït Baâmrane ".
Une action de désenclavement des zones de production est également en cours avec le soutien
du ministère, a-t-il dit, rappelant que deux unités de stockage et de collecte de la production
seront créées dans les deux principales localités de production (Mesti et Sbouya dans le
province de Tiznit) dans le but de limiter les pertes et réduire l'effet de l'intervention des
intermédiaires.
Selon le témoignage d'une responsable de ce groupement d'intérêt public du cactus d'Aït
Baâmrane, des campagnes de promotion et de dégustation du fruit et de ses dérivées ont été
menées avec succès en France, en Allemagne, au Koweït et à Dubaï. Ceci doit profiter à
l'avenir à l'ensemble des membres de la chaîne de production dont les agriculteurs, qui
envisagent d'étendre les superficies de production, a-t-elle noté.
Présentant les résultats de la recherche agronomique pour le développement du cactus
dans le Sous-Massa, le Directeur de l'institut national de la recherche agronomique
(INRA) à Agadir, Abderrahmane Aït Lhaj, a précisé que ce travail est réalisé avec le
6
soutien de l'Association Agrotechnologies du Souss Massa Draâ, mise sur pied avec le
soutien du Conseil régional.
Les recherches menées au niveau national ont montré la diversité biologique de cet
arbuste introduit au Maroc du Mexique vers le 16ème siècle et l'existence de 200 variétés
disséminées sur l'ensemble du territoire national, a-t-il rappelé.
Dans la zone d'Aït Baâmrane, a-t-il ajouté, les principales variétés existantes sont les figues de
barbarie "Aïssa", exploitées entre juillet et septembre et les figues "Moussa", récoltées
jusqu'au mois de décembre.
Selon d'autres chercheurs, l'importance économique de la culture du cactus réside dans les
fruits de la figue de barbarie dont la valeur nutritive est comparable à celle des pommes, des
abricots et des oranges. D'autres parties de l'arbuste présentent également nombre de bienfaits.
C'est ainsi que les cladodes (raquettes) sont utilisées pour l'alimentation du bétail, le
traitement des diabètes non dépendants de l'insuline, la réduction du taux de cholestérol total
dans le sang comme elles ont une grande application dans le domaine cosmétique.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/le_cactus_en_passe_d/view
7
MAP, édition électronique du 01/05/2011
La faible valeur-ajoutée entrave la filière des plantes aromatiques et médicinales au
Maroc
Meknès, 01/05/11- La faible valeur-ajoutée des plantes aromatiques et médicinales constitue
un obstacle devant le développement de cette la filière, a affirmé, dimanche à Meknès, le
directeur provincial d'Agriculture à Agadir, M. Said Aqarial.
S'exprimant lors d'une journée d'étude sous le thème "La promotion et la valorisation des
produits de terroir: un enjeu régional et national", M. Aqarial a souligné que les faiblesses de
ce secteur résident aussi dans la structure traditionnelle de la production, la multitude des
intermédiaires et les dysfonctionnements au niveau de la coordination entre les parties
concernées (professionnels, ONGs, instituts de recherche et administration).
En revanche, a-t-il ajouté, dans un exposé sur les "plantes aromatiques et médicinales: projets
de valorisation à Ait Baha et Ighrem", présenté en marge de la 6ème édition du Salon
international de l'agriculteur au Maroc (SIAM), la filière recèle plusieurs atouts, notamment la
croissance de la demande mondiale, les recherches relatives au développent du produit et de la
productivité, la promotion du tourisme et les accords de libre-échange signés par le Maroc
avec l'Union européenne et les Etats-Unis.
Dans ce cade, un projet de valorisation des plantes aromatiques et médicinales sera réalisé
dans la province de Chtouka-Ait Baha, ayant pour principaux objectifs l'amélioration des
revenus de la population locale, l'organisation des bénéficiaires dans le cadre de groupements
professionnels et la valorisation du produit.
Ce projet, qui permettra la création de 11 Associations, sera subventionné par l'Etat (76 pc) et
les bénéficiaires (24 pc) et réalisé entre 2012 et 2014).
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/la_faible_valeur-ajo/view
8
MAP, édition électronique du 01/05/2011
La valorisation des produits de terroir dans la Région de Souss-Massa-Drâa figure en
tête des priorités du Conseil régional (président)
Meknès, 01/05/11- La valorisation des produits de terroir dans la Région de Souss-MassaDrâa, à travers le développement de la recherche scientifique, la formation et
l'accompagnement juridique de la filière, figure en tête des priorités de cette région, a affirmé,
dimanche à Meknès, le président du Conseil, Ibrahim Hafidi.
Intervenant lors d'une journée de réflexion sur le thème "la promotion et la valorisation et des
produits de terroir : un enjeu régional et national", initiée dans le sillage de la 6ème édition du
Salon international de l'agriculture (SIAM), M. Hafidi a fait savoir que le Conseil régional a
mis en œuvre une stratégie claire pour la valorisation de ses produits de terroir (argan, safran,
dattes, cactus) en axant son action sur l'indication géographique des produits, la formation des
exploitants et le développement de la recherche scientifique dans le but d'en améliorer la
qualité et la productivité.
Selon une étude réalisée en 2006, a-t-il rappelé, la Région dispose de 13 produits de terroir
dotés de caractéristiques prometteuses dont en premier lieu le safran, produit dans les régions
de Talouine et Taznakhte, l'arganier qui couvre une superficie de 800.000 hectares, le cactus,
devenu une des principales cultures dans certaines zones et en particulier à Aït Baamrane.
Dans le cadre de cette action, il a été procédé à la création d'un fonds de soutien de la
valorisation de ces produits de terroir doté de 10 millions de dirhams, a-t-il ajouté, notant que
ce fonds a permis d'accompagner et d'aider nombre de producteurs et de jeunes dans leur
action visant l'amélioration de la qualité et de la productivité de leurs produits.
Tous ces produits de terroir jouent un rôle écologique indéniable, a-t-il affirmé, précisant que
la culture du cactus a l'avantage de protéger les sols contre l'érosion et celle du palmier dattier
contre la désertification dans les oasis.
Pour ce qui est de l'arganier, il joue un rôle économique indéniable et constitue à lui seul un
écosystème à part, a noté M. Hafidi.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/la_valorisation_des/view
9
MAP, édition électronique du 01/05/2011
Plus de 90 pc de la production nationale du safran se concentre dans la région de
Taznakht et Taliouine
Meknès, 01/05/11- Plus de 90 pour cent de la production du safran naturel au niveau national
se concentre dans la région de Taznakht et Taliouine, a indiqué dimanche le directeur de
l'Office régional de mise en valeur agricole d'Ouarzazate (ORMVAO).
Avec ses trois tonnes de production annuelle, la région de Souss-Massa-Draa occupe la 3ème
place au niveau mondial en matière de production du safran, a souligné, dimanche à Meknès,
le directeur de l'ORMVAO, lors d'une journée d'étude sous le thème "La promotion et la
valorisation des produits de terroir: un enjeu régional et national", organisée en marge de la
6ème édition du Salon international de l'agriculteur au Maroc (SIAM).
Plusieurs études ont été effectuées récemment pour l'amélioration de la productivité et
l'intensification de la culture du safran dans la région de Taznakht et Taliouine pour passer de
620 à 1030 ha d'ici 4 ans, a t-il ajouté, signalant que 60 pour cent de l'exploitation du safran se
fait de manière non-structurée.
Par ailleurs, a-t-il rappelé, la visite de SM le Roi Mohammed VI, en janvier dernier dans la
région, a été couronnée par la création de la Maison du safran avec une enveloppe budgétaire
de 6,5 millions de dirhams.
Ce projet constitue une opportunité pour valoriser le safran à travers l'organisation de la
filière, ainsi que la production et la commercialisation du produit grâce à la mise en place
d'une Bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente, a-t-il précisé.
Il a fait savoir également que la Maison de safran comporte des locaux dédiés aux
coopératives, un laboratoire, des salles de tri, un musée d'articles et de produits de la filière et
des salles de formation aux techniques de production et de valorisation.
La fleur du safran, dite crocus sativus, est cueillie à partir de fin octobre jusqu'à mi-novembre.
De couleur violette, elle pousse hors du sol pendant la nuit et doit être cueillie
quotidiennement avant le lever du soleil. Il faut environ 200 fleurs pour obtenir un gramme de
safran sec.
Le Conseil régional de Souss-Massa-Draa avait retenu l'appellation d'origine protégée "AOP
Safran de Taliouine", un label protégé destiné à organiser et à valoriser la filière.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/plus_de_90_pc_de_la/view
10
Les échos ; édition électronique du 01/05/2011
Le Maroc, partenaire privilégie du Brésil (Inra cité)
Week-end fructueux à Meknès dans le cadre du Salon de l’agriculture, avec notamment la
signature de deux mémorandums d’entente entre le Maroc et le Brésil. Le premier accord
signé en cette fin de semaine entre le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz
Akhannouch, et Afonso Bandeira Florence, ministre du Développement agraire, porte sur la
mise en place d’un programme de coopération dans le domaine de l'agriculture familiale et du
développement rural. Soulignant le rapprochement entre les deux pays partenaires, Afonso
Bandeira a affirmé que «le Maroc figure en tête des pays arabes et africains avec lesquels son
pays œuvre pour développer ses relations de coopération, en particulier dans le domaine
agricole, des échanges technologiques et de l'agriculture familiale et écologique». De leur
côté, Mohamed Badraoui, directeur de l'Institut national de la recherche agronomique,
et Pedro Antonio Arraes Pereira, PDG de l'entreprise brésilienne de recherche dans le
domaine de l'agro-élevage, ont également signé un second accord de partenariat portant,
cette fois-ci, sur l’élaboration de programmes de coopération et d’échange dans le
domaine de la recherche scientifique et du développement des technologies agraires
entre les deux pays.
Source : http://www.lesechos.ma/component/content/article/73-siam/8958-le-bresil-privilegie-lespartenariats-avec-le-maroc.html
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Les échos ; édition électronique du 01/05/2011
Signature de cent projets d’agrégation
Dimanche, 01 Mai 2011 13:37
Les signatures battent leur plein à Meknès. Au total, une centaine de projets d’agrégation ont
été signés ce week-end en marge (SIAM), qui se poursuit jusqu'à demain à Meknès. L'Agence
pour le développement agricole (ADA) et l'Union nationale des coopératives agricoles
marocaines (UNCAM) se sont, en effet, engagées à conjuguer leurs efforts pour la réalisation
d'une série de projets d'agrégation dans la filière de la céréaliculture, aux termes d'une
convention-cadre. Pour Abderrahim Benyassine, directeur de l'agrégation de l'ADA,
«l’objectif est de permettre aux agriculteurs de bénéficier de facilités de financement, de
subventions et de l'assurance de l'écoulement de leurs produits», mais également d’établir le
cadre général de la réalisation de ces projets d’agrégation.
Concrètement, ces projets concernent les cultures céréalières et les cultures associées à leur
cycle, dans le but d'en améliorer la productivité et la qualité, de répondre aux normes des
industriels et de valoriser les récoltes des exploitations agrégées. De son côté, l'UNCAM
s'engage à travers cette signature à œuvrer pour la mise à niveau des coopératives, en unifiant
les outils de gouvernance et en créant un fonds de garantie, pour leur permettre d'accéder aux
crédits.
Source : http://www.lesechos.ma/component/content/article/73-siam/8980-les-operateurs-marocainsactivent-les-projets-dagregation-agricole.html
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MAP, édition électronique du 30/04/2011
Le Maroc et le Brésil s'engagent à développer leur coopération en matière d'agriculture
familiale et de recherche scientifique (Inra cité)
Meknès, 30/04/11 - le Maroc et le Brésil se sont engagés à développer leur coopération en
matière d'agriculture familiale et de développement rural et à intensifier leurs échanges dans
le domaine de la recherche scientifique et des technologies agraires, en vertu de deux
memoranda d'entente signés samedi à Meknès.
Le premier mémorandum, signé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M.
Aziz Akhannouch et le ministre brésilien du Développement agraire, M. Afonso Bandeira
Florence, a pour objectif d'établir un programme de coopération dans le domaine de
l'agriculture familiale et du développement rural.
Quant au second mémorandum, il porte sur la mise en œuvre de nombre de
programmes de coopération et d'échange dans le domaine de la recherche scientifique et
du développement des technologies agraires. Il a été signé par le PDG de l'entreprise
brésilienne de recherche dans le domaine de l'agro-élevage, M. Pedro Antonio Arraes
Pereira et le directeur de l'Institut national de la recherche agronomique, M. Mohamed
Badraoui.
Lors de cérémonie de signature, organisée dans le sillage du Salon international de
l'agriculture à Meknès (SIAM), M. Akhannouch a indiqué que le Maroc aspire à partager avec
le Brésil l'expérience de ce pays latino-américain en matière de développement de la petite
agriculture et de la recherche scientifique, "l'une des plus probantes dans le monde", a-t-il dit.
Il a également rappelé que le Brésil figure parmi les cinq plus grands producteurs agricoles
dans le monde et que malgré son décollage industriel, ce pays n'a pas renoncé à son
développement agricole, saluant au passage l'engagement du Brésil dans les débats actuels
autour de la sécurité alimentaire dans le monde.
Il a également exposé les grandes lignes du Plan Maroc Vert, lequel constitue pour le
Royaume le choix stratégique le plus approprié pour faire de l'agriculture sa locomotive de
croissance économique.
Pour sa part, M. Afonso Pareira a affirmé que le Maroc figure en tête des pays arabes et
africains avec lesquels son pays œuvre pour développer ses relations de coopération, en
particulier dans le domaine agricole, des échanges technologiques et de l'agriculture familiale
et écologique.
Le Brésil est plus jamais décidé à intensifier son action pour la promotion de la coopération
Sud-Sud, a-t-il dit, ajoutant que son actuelle visite au Maroc devra lui permettre de prendre
connaissance des opportunités de coopération offertes aux deux pays.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/le_maroc_et_le_bresi/view
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MAP, édition électronique du 30/04/2011
La filière oléicole requiert la conjugaison des efforts des professionnels et des
scientifiques (AMIOL)
Meknès, 30/04/11-La culture de l'olivier nécessite la conjugaison des efforts des différents
intervenants de la filière oléicole et des scientifiques tels que les médecins, nutritionnistes,
qualiticiens et écologistes, a affirmé Hamid Moussaoui, président de l'Association des amis de
l'Olivier (AMIOL).
ES: Ilias KHALAFI
Intervenant lors d'une conférence sous le thème "Oléiculture, nutrition et santé", M.
Moussaoui a indiqué que le Plan Maroc Vert (PMV) invite tous les intervenants de la filière à
adopter une oléiculture hautement productive, qualitativement conforme aux normes
internationales, économiquement viable, écologiquement saine, socialement humaine et
adaptée au développement rural durable.
Parmi les objectifs fondamentaux du contrat programme oléicole liant l'Etat à l'interprofession
oléicole "Inteprolive" à l'horizon 2020, figurent l'accroissement de la consommation interne
en huiles d'olive et en olives de table à 4 kg/habitant/an et 5 kg/habitat/an respectivement
contre 2 kg/habitant/an et 3 kg/habitant/an actuellement, a-t-il ajouté.
Il a souligné, par ailleurs, que l'olivier, plein de symboles culturels et civilisationnels et avec
des valeurs thérapeutiques reconnues, demande un engagement fort de la part de la société
civile.
Pour sa part, M. Albert Sasson, membre de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, a
relevé que l'intérêt croissant porté par le consommateur à son bien être le rend de plus en plus
exigent vis-à-vis de la qualité des produits qu'il consomme.
Dans ce sens, pour contribuer à la promotion et la valorisation de l'huile d'olive, les
producteurs de cette denrée sont appelés à s'intéresser au créneau de la qualité en prouvant de
manière empirique ses vertus sanitaires et nutritionnelles, a ajouté M. Sassons, estimant que
ces mesures sont de nature à placer le Maroc dans un rang important parmi les pays
producteurs de cet aliment.
A signaler que parmi les objectifs tracés par l'Association des amis de l'olivier (AMIOL),
figurent la promotion d'une oléiculture performante porteuse de plus value et respectueuse de
l'environnement. L'AMIOLE se propose également d'apporter son expertise en vue d'enrichir
les stratégies de développement du secteur oléicole, et œuvrer à faire connaitre les qualités de
l'huile d'olive sur la santé humaine.
Ont pris part à cette rencontre scientifique des responsables, des professionnels, des médecins,
des experts, des producteurs et des chercheurs marocains et étrangers.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/la_filiere_oleicole/view
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Libération, édition électronique du 30/04/2011
Forte participation de l'OCP au SIAM : Priorité à “la fertilisation raisonnée” (Inra cité)
Le thème de la 6ème édition du Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM) le
souligne. L'heure est au débat autour de «la fertilisation raisonnée, une démarche intégrée »,
un créneau-phare du groupe OCP. Partenaire officiel du Salon pour la 6ème année
consécutive, le groupe apporte son savoir-faire et ses compétences en matière des fertilisants.
Un cheval de bataille pour lequel l'OCP déploie tous les moyens financiers, techniques et
humains. Le défi est de taille : parvenir à satisfaire la demande du marché à l'échelle nationale
et africaine. Le dernier sommet africain organisé par le groupe, le mois dernier, en témoigne.
Le groupe marocain s'intéresse davantage au nouveau créneau pour participer au vaste
chantier continental : une Afrique verte. Un objectif qui requiert davantage de mobilisation,
de savoir-faire et surtout une vision globale sur la thématique de « l'agriculture solidaire », qui
s'inscrit dans le cadre du plan « Maroc Vert ». Pour ce faire, l'OCP accorde son intérêt à un
point fondamental, celui de la « fertilisation raisonnée ». Un thème débattu à un haut niveau
par les experts du groupe lors des débats organisés au SIAM. Une pléiade d'experts et de
partenaires, nationaux et étrangers, y contribuent en partageant leurs compétences en la
matière avec leurs homologues nationaux, à savoir les cadres de l'OCP qui fournissent un
grand effort pour vulgariser l'importance de l’enjeu pour le devenir du secteur agricole
national et continental.
Les débats se focalisent sur trois thèmes fondamentaux qui forment le noyau des projets de
l'OCP. Il s'agit bien de «la mise en place de la carte de fertilité des sols, une base de données
scientifiques au service d'une agriculture raisonnée et productive; la dynamisation du secteur
des engrais dont le but est d'optimiser la fertilisation pour de meilleurs rendements agricoles
et la promotion du programme du Fonds d'investissement initié par l’OCP (OCP
INNOVATION FUND FOR AGRICULTURE) qui a pour objectif de soutenir les projets les
plus innovants», stipule un communiqué du groupe.
Par ailleurs, il est à noter que la carte de fertilité, initiée, en 2009, par l’OCP et le ministère de
l'Agriculture et de la Pêche maritime, est un projet ambitieux qui se définit comme une base
de données géographiques et scientifiques des ressources des sols du Maroc et vise à faciliter
la mise en place d'une « agriculture raisonnée » et productive. Elle contribue à augmenter la
productivité et améliorer qualitativement les productions et à répondre, de manière adaptée,
aux besoins en engrais et fertilisants. D'après les responsables du groupe, l'élaboration de
ladite carte à l'échelle nationale est un projet cofinancé par l'OCP et le ministère de
tutelle et piloté par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), avec le
concours de partenaires comme l'Ecole nationale d'agriculture de Meknès (ENAM) et
l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV).
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Après avoir défini les besoins, le groupe prévoit d'autres initiatives commerciales pour
booster le secteur. Entre autres, les contrats packages dont la mise en place permettra de
dynamiser le marché local des engrais et de développer leur utilisation. Selon les
responsables de l'OCP, une enveloppe budgétaire de 30 millions de DH est attribuée à ce
programme. De quoi s'agit-il exactement ? «C'est un contrat à forte valeur ajoutée qui part du
constat que certaines pratiques de fertilisation sont souvent inadaptées par rapport à la nature
des sols. Le contrat-package est un outil qui garantit notamment le bon fonctionnement de la
carte de fertilité. En fonction de la nature des sols, le distributeur va ainsi pouvoir répondre de
manière adaptée aux besoins de l'agriculteur, aussi bien en engrais qu'en fertilisants», précise
l'OCP dans un communiqué rendu public récemment. Et de préciser : «Ce contrat va ainsi
établir un nouveau système de distribution des engrais (conseil et formation) tout en
responsabilisant l'agriculteur. Sa visée commerciale est notamment de développer la
consommation d'engrais au Maroc et de tout mettre en œuvre pour qu'ils soient utilisés de la
meilleure manière». «Le contrat vise aussi à augmenter l'utilisation de produits finis ou de
matières premières pour préparer des mélanges, et en ce sens les distributeurs sont vivement
encouragés à se doter de mélangeurs d'engrais», ajoute le communiqué. Cela dit, le contrat
package constitue, pour le management du groupe, un engagement mutuel entre l'OCP et le
distributeur. Ce qui constitue un important soutien logistique et financier à ses partenaires
pour développer la consommation d'engrais sur le plan national. De ce fait, l'OCP s'engage à
mettre à disposition des distributeurs le tonnage nécessaire. En échange, le distributeur
sensibilise les fermiers sur l'utilisation des engrais et les techniques de fertilisation raisonnée.
De même, l’OCP sécurise le volume d'engrais utile au distributeur, tandis que la bonne
conduite de l'approvisionnement relève du savoir-faire de ce dernier.
Les retombées d'un tel projet sont considérables, à savoir «une meilleure connaissance des
sols grâce à la carte de fertilité»; «l'instauration d'un système de distribution adapté des
engrais» ainsi que «la détermination de manière adaptée des besoins des agriculteurs».
«La dynamisation du secteur des engrais qui résulte de l'application de la carte de fertilité est
un enjeu fondamental de cette « agriculture solidaire » au sein duquel les
distributeurs/partenaires jouent le rôle d'experts», conclut l'OCP.
Rida ADDAM
Source: http://www.libe.ma/Forte-participation-de-l-OCP-au-SIAM-Priorite-a-la-fertilisationraisonnee_a18768.html
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MAP ; édition électronique du 30/04/2011
Vers la réalisation d'une centaine de projets d'agrégation dans la filière céréaliculture
Meknès-30/04/11- L'Agence pour le développement agricole (ADA) et l'Union nationale des
coopératives agricoles marocaines (UNCAM) se sont engagées, aux termes d'une conventioncadre signée samedi à Meknès, à conjuguer leurs efforts pour la réalisation d'une série de
projets d'agrégation dans la filière céréaliculture.
Envoyé Spécial M'Barek TAFSI.
Une centaine de projets au total seront réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du Plan
Maroc Vert (PMV) pour permettre aux agriculteurs de bénéficier de facilités de financement,
de subventions et d'assurance de leurs produits, a indiqué le directeur de l'agrégation de
l'ADA, Abderrahim Benyassine.
Cette convention-cadre a pour objectifs de définir le cadre général pour la réalisation de
projets d'agrégation au profit des agriculteurs situés dans les zones d'intervention des
coopératives agricoles. Ces projets concernent les cultures céréalières et les cultures associées
à leur cycle et ce dans le but d'en améliorer la productivité et la qualité, de répondre aux
normes des industriels et de valoriser les récoltes des exploitations agrégées.
En vertu de cette convention, l'UNCAM s'engage à œuvrer pour la mise à niveau des
coopératives en unifiant les outils de gouvernance et en créant un fonds de garantie pour leur
permettre d'accéder aux crédits.
L'Union s'engage de même à accompagner les coopératives pour la réalisation de leurs projets
d'agrégation et d'intervenir à divers niveaux pour en assurer le succès.
Les projets d'agrégation, prévus dans le Pilier II du Plan Maroc Vert, sont hautement
subventionnés en ce qui concerne l'équipement en système d'irrigation localisé et de
complément et l'acquisition du matériel agricole. Des facilités d'intrants et de nombreuses
garanties de prix, de débouchés et de paiement sont également prévues pour convaincre le
plus grand nombre d'agriculteurs d'adhérer à ce système
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/vers_la_realisation/view
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Le Matin ; édition électronique du 29/04/2011
Agriculture
Création d'un centre d'excellence
La coopération maroco-allemande dans le secteur agricole va franchir une nouvelle
étape avec la signature de la déclaration d'intention relative à la création prochaine d'un
centre d'excellence pour l'agriculture.
Depuis le lancement du Plan Maroc vert, l'Allemagne s'est affirmée comme partenaire de
premier ordre du Maroc dans le secteur agricole. Dans ce cadre, et à l'occasion de la journée
allemande au 6e Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), le ministre de
l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le ministre adjoint allemand
chargé de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, Gerd
Muller, ont signé, le 28 avril à Meknès, la déclaration d'intention relative à la création d'un
centre d'excellence maroco-allemande pour l'agriculture.
Lors de son intervention à cette occasion, Ulf-Dieter Klemm, ambassadeur de la République
fédérale d'Allemagne au Maroc, a déclaré, que ce centre d'excellence contribuera non
seulement à renforcer les relations maroco-allemandes dans le domaine agricole, mais aussi à
favoriser le transfert du savoir-faire et à intensifier, de manière tangible, les échanges
commerciaux entre le Maroc et l'Allemagne.
Ce centre qui sera réalisé sur une superficie de 229 hectares, dans la région du Gharb,
comprendra un centre de formation qui offrira aux personnes travaillant dans l'agriculture une
formation continue par apprentissage, axée sur les bonnes pratiques en matière d'élevage et de
production fourragère.
« L'Allemagne va appuyer les efforts fournis par le Maroc dans le développement du secteur
agricole et notamment en matière d'élevage en intensifiant ses échanges pour l'amélioration
génétique des animaux et la formation des exploitants agricoles et des éleveurs », a expliqué
M. Muller. La coopération des 2 pays dans ce sens, vise donc à améliorer le savoir-faire des
professionnels marocains en ayant recours aux technologies allemandes et en utilisant une
vaste gamme d'équipements techniques agricoles allemands. C'est ce qu'a affirmé d'ailleurs
M. Akhannouch. «Nous travaillons avec acharnement avec la République fédérale allemande
pour développer notre coopération bilatérale dans le domaine agricole. Cette coopération s'est
traduite, notamment, par la participation du Maroc à la Semaine Verte de Berlin de cette
année.
Par ailleurs, à travers ce centre d'excellence, le ministère allemand de l'Agriculture va mettre
au service des agriculteurs marocains tous les moyens nécessaires à la modernisation de leurs
pratiques pour une meilleure productivité laitière».
A noter que l'Allemagne et le Maroc coopèrent étroitement dans les domaines de la sécurité
alimentaire, du système coopératif et de l'agriculture biologique. L'Allemagne est, par ailleurs,
le plus important fournisseur du Maroc en bovins d'élevage.
Pas moins de 25.000 bovins allemands ont été exportés vers le Maroc en 2010, marquant ainsi
une progression de 33% par rapport à 2009.
Présence en force de l'Allemagne au SIAM 2011
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La République fédérale d'Allemagne est encore une fois représentée au Salon international de
l'agriculture au Maroc (SIAM). Sur près de 500 m2, les entreprises allemandes des secteurs de
l'élevage, du matériel agricole et de la culture biologique ont ainsi l'occasion de se présenter et
de se démarquer aussi bien au niveau du pôle international que du pôle machinisme. «La
participation allemande au SIAM gagne de l'ampleur d'année en année, ce qui confirme la
qualité et l'évolution positive de ce rendez-vous professionnel de l'agriculture», souligne, dans
ce sens, Andreas Kottwitz, le conseiller pour les affaires agricoles de l'ambassade
d'Allemagne de Rabat.
Repères
Détails du projet
Le centre sera réalisé sur une superficie de 229 hectares, dans la région du Gharb
Il contribuera à renforcer les relations maroco-allemandes dans le domaine agricole
Il favorisera le transfert du savoir-faire
Il permettra d'intensifier, de manière tangible, les échanges commerciaux entre le Maroc et
l'Allemagne.
Source: http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=113&id=150380
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L’économiste ; édition électronique du 29/04/2011
Siam 2011
Conseil agricole: Comment ça va fonctionner
16 centres régionaux et plusieurs antennes de proximité
Une offre de services payante sera développée
Implication du privé via les interprofessions et le soutien de l’Etat
En 2010, le Maroc a importé 25.000 génisses
d’Allemagne. Chiffre en augmentation de 33%
par rapport à 2009. De son côté, le volume des
exportations marocaines des fruits et légumes a
marqué une hausse de 13% durant la même période
«Le grand chantier de formation et d’encadrement des agriculteurs est désormais sur de bons
rails», a annoncé jeudi Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture, lors du Salon
international de l’agriculture de Meknès. Finalisée début 2011, la nouvelle stratégie du
Conseil agricole vient en réponse à de nombreuses déficiences dans le dispositif actuel dit de
«vulgarisation». Ce dispositif, est-il précisé, ne couvre que 5% des agriculteurs et se distingue
par de faibles ressources financières et humaines. Moyens qui demeurent de surcroît inadaptés
aux attentes des agriculteurs. Pour s’inscrire dans les objectifs du Plan Maroc, il fallait donc
opérer une véritable rupture avec l’ancien système. «D’où la nouvelle appellation: Conseil
agricole», a expliqué le ministre qui coprésidait hier avec son homologue allemand la
cérémonie de signature d’une déclaration d’intention relative à la mise en place d’un centre de
formation au profit des éleveurs marocains.
Inspirée des expériences réussies à l’échelle régionale et mondiale, la nouvelle stratégie
s’articule autour de 3 axes principaux. Il s’agit d’abord de développer le Conseil agricole
privé avec un cadre légal approprié. Ce dispositif bénéficiera d’une subvention dégressive au
fur et à mesure que les prestations aux agriculteurs seront développées. Dynamiser ensuite les
services de l’Etat à travers la modernisation des structures de proximité. «La pluralité des
acteurs de conseil est ainsi consacrée», souligne Akhannouch. Le système projeté aura pour
vocation à stimuler la performance des conseillers et améliorer le service aux agriculteurs en
adaptant l’offre à leurs besoins spécifiques.
Le réseau sera structuré autour de 16 centres de développement agricole régionaux (CDAR).
Ils auront pour tâche de renforcer la formation de conseillers moyennant de nouveaux outils
de communication et de gestion des connaissances.
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Dans le détail, 18 établissements publics (centres de travaux) de proximité seront
opérationnels dont 11 liés aux directions de la production agricole et 7 aux Offices régionaux
de mise agricole. Alors que les CDAR disposeront chacun de 18 antennes locales. S’ajoute
aussi l’intervention des Chambres d’agriculture et des interprofessions. Celle-ci sera articulée
selon un engagement contractuel avec une feuille de route à même d’assurer la coordination
nécessaire. C’est donc l’approche participative qui est adoptée. Selon le ministre, la gestion,
l’exécution et le financement des dispositifs du Conseil agricole seront réalisés aussi bien par
l’Etat que par les acteurs privés. Des outils innovants de communication seront développés
pour informer et encadrer les agriculteurs: réseaux sociaux, sites internet spécialisés, radio,
télévision, plateformes SMS. «L’objectif est de faire des entités locales de véritables lieux de
formation et d’information pour les agriculteurs», promet le ministre. Ceci, à travers des
points d’accès au savoir agricole grâce à une base de connaissances consultable par borne
interactive, mais aussi aux outils de diffusion (films documentaires et dépliants). Une
infrastructure d’accueil des réunions de travail sera mise à la disposition des acteurs privés
(interprofession, fournisseurs d’intrants, etc.).
La nouvelle approche exigera par ailleurs la mise à jour régulière des compétences des
conseillers agricoles publics dont les effectifs seront renforcés. En plus des formations
généralistes (gestion de projets, bonnes pratiques, etc.) des programmes de formation
spécifiques aux filières seront élaborés.
Pour stimuler le Conseil agricole privé, l’Etat aura un rôle de pionnier en créant une offre de
service payante adaptée à la demande des agriculteurs. Ces cabinets seront privatisés dès lors
que seront mis en place de nouveaux cabinets de conseil privés. L’objectif est de garantir un
service public de proximité à l’ensemble des agriculteurs tout en soutenant l’émergence du
conseil privé. In fine, il s’agit de porter le taux de couverture à 1 conseiller pour 1.350
agriculteurs à l’horizon 2015 contre 3.800 actuellement.
Centre d’excellence maroco-allemand
La déclaration d’intention relative à la création d’un centre de formation dédié aux éleveurs
marocains a été signée hier jeudi dans l’enceinte du Salon international de l’agriculture de
Meknès. Les modalités de réalisation de cette structure dénommée «Centre d’excellence»
seront précisées par accord contractuel entre les divers partenaires. Selon nos informations, le
projet sera installé dans la région du Gharb sur une superficie de près de 230 ha. Les
entreprises allemandes doivent assurer la fourniture des équipements et l’Etat fédéral prendra
en charge les prestations de formation. Celle-ci sera axée sur les bonnes pratiques en matière
d’élevage laitier et la production intensive des fourrages.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article/siam-2011brconseil-agricole-comment-ca-va-fonctionner
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Au Fait Maroc, édition, électronique du 29/04/2011
Figue de barbarie, couscous, miel et plantes aromatiques
L'épineuse problématique de la commercialisation
Le Salon International de l’Agriculture au Maroc a préféré, cette année, être à l’écoute
de ceux qui font l’essentiel de l’agriculture du pays, les coopératives. Bien que présentes
en force, ces coopératives, qu’elles produisent du couscous ou du miel, disent souffrir
d’un même mal: la problématique de la commercialisation de leurs produits.
Au troisième jour de la tenue du 6ème SIAM à Meknès, la foule se fait de plus en plus dense.
Entre vaches, tracteurs, engrais et institutionnels, chaque stand a son public. Mais il se trouve
que sous un des nombreux pavillons, des clochettes tintinnabulent sans discontinuer, celles de
notre guerrab national. Son que l’on n’entend pas dans les autres chapiteaux. Le guerrab a-t-il
sciemment choisi celui des coopératives pour proposer ses services? Qu’importe.
Au pavillon réservé aux coopératives, on peut déguster du miel naturel, humer les bonnes
senteurs des plantes médicinales ou saliver à la vue d’un couscous parfumé aux plantes
aromatiques. Mais derrière cette image colorée, se cache une réalité. Celle des difficultés que
rencontrent au quotidien ces coopératives.
Le cancer du sein, le couscous et la pluie
A la coopérative qui porte si bien son nom, El Kheir pour la production de couscous parfumé
aux plantes aromatiques dont le siège est à Sidi Moussa, dans la région de l’Oriental (Oujda),
Mohammed Zoheir déplore les difficultés rencontrées lors de la commercialisation et surtout
les promesses d’aide restées sans suite dont souffre cette coopérative qui compte 15
adhérents.
“Nous avons d’énormes problèmes de matériel, par exemple pour faire sécher le couscous,
nous attendons qu’il fasse soleil pour le mettre à l’air libre. Mais là, nous prenons le risque
qu’il pleuve et que le couscous pourrisse. Nous avons déjà déposé des dossiers portant sur
différents projets auprès du ministère de l’Agriculture et auprès de l’Agence de
développement de la région de l’Oriental mais jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune
réponse concrète. Il n’y a que des promesses. Nous ne vivons que des cotisations des
membres.”
Mohammed Zoheir, membre de la coopérative El Kheir pour la production de couscous
parfumé aux plantes aromatiques.
Mais à entendre parler Harras Rabfa, membre de cette coopérative et présidente de
l’association des donneurs de sang, on se rend compte combien l’action du SIAM est vitale et
combien les femmes rurales de ce pays sont encore marginalisées: “Nous faisions une
campagne de dépistage du cancer du sein et c’est à cette occasion que nous avons constaté
que ces femmes sont marginalisées. Nous avons donc pensé à la création de cette
coopérative”.
Le miel et l’argent du miel
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A la coopérative Bengrane, créée en 2003, comptant 11 membres, spécialisée dans
l’apiculture et basée à Sefrou, dans la région de Fès-Boulemane, Abdellah Rachmoune dit que
cette région jouit d’une diversité biologique très importante qui favorise une telle activité
puisant sa source dans les plantes aromatiques et médicinales tels que le jujubier, l’arbousier,
le caroubier et le thym. “Nous pouvons produire entre 800 et 1000 kg de miel par an, tous
arômes confondus. Mais cela ne suffit pas pour faire vivre les familles. Pour en vivre, il
faudrait multiplier le nombre de ruches, car la production, à partir des plantes aromatiques est
très faible”.
Abdellah Rachmoune témoigne que la coopérative a reçu 136.000 Dh de l’INDH, ajoutés aux
50.000 Dh apportés par la structure pour la démultiplication du nombre des ruches mais, c'est
la commercialisation qui fait toujours défaut: “nous avions entamé une expérience de
distribution chez Marjane et Label Vie en coopération avec le ministère des Affaires
économiques et générales mais ça n’a pas connu de suite. On ne peut plus distribuer nos
produits dans les grandes surfaces car on nous demande de payer. Alors qu'avant, c'était le
ministère qui payait, mais, depuis 20 ans, il ne paye plus. C’est une expérience qui est restée
sans lendemain.”
Et les femmes handicapées ?
Membre de l’Association pour la réinsertion et le développement de la femme handicapée de
Meknès, qui regroupe 40 femmes, Driouech Nejma regrette l’absence d’aides.
“Notre coopérative existe depuis 12 ans. Nous étions spécialisées surtout dans la couture.
Mais depuis peu, nous nous sommes lancées dans la distillation des plantes aromatiques pour
la production d’huiles essentielles. Jusqu’à présent, nous ne recevons aucune aide, mises à
part des promesses”, a-t-elle déploré.
La raquette et l'épine
La Coopérative dénommée Sebbar, créée il y a deux ans et qui regroupe 14 membres, s’est
spécialisée dans la transformation du cactus pour en tirer nectar et confiture. Zine Eddine
Hacene, coordinateur commercial de la coopérative, expose les mêmes obstacles rencontrés
dans la commercialisation des produits. “Nous sommes en contact avec les grandes surfaces
telles que Marjane, Acima et Label Vie mais nous préférons attendre d’être prêts pour cette
opération. Nos produits sont certifiés Bio et nous commercialisons sur Rabat et Casablanca.
Mais, nous cherchons à éviter les intermédiaires”.
Ainsi, demeure l'épineuse problématique de la commercialisation.
Samir Benmalek
Source: http://www.aufaitmaroc.com/economie/agricultures-et-peches/2011/4/29/lepineuse-problematiquede-la-commercialisation
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L’Opinion ; édition électronique du 29/04/2011
SM le Roi inaugure à Meknès le 6ème Salon international de l’agriculture au Maroc
Le Souverain procède à la remise de certificats et trophées de reconnaissance des signes
distinctifs de qualité et d’origine
Plus de 800 exposants et quelque 750.000 visiteurs attendus à la sixième édition du
Salon
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu
L’assiste, accompagné de SAR le
Prince Moulay Rachid, a inauguré,
mercredi à Sahrij Souani à Meknès, le
6ème
Salon
international
de
l’agriculture au Maroc (SIAM),
organisé cette année sous le thème
«l’Agriculture solidaire».
Au début de cette cérémonie, SM le
Roi a procédé à la remise de certificats
et trophées de reconnaissance des
signes distinctifs de qualité et
d’origine.
Ainsi, le Souverain a remis l’indication géographique «Viande ovine Bni Guil» à M. Taib Ben
Guerbouaâ, éleveur de Ain Bni Mathar (Oriental), l’indication géographique «fromage caprin
Chefchaouen» à M. M’Barek Fenniri, président de l’Association nationale des éleveurs ovins
et caprins et l’indication géographique «Grenadine Sefri Ouled Abdellah» à M. Kouiss
Mohamed, président de l’association Abdalliya pour la production et la commercialisation des
grenadines (Tadla-Azilal).
De même, Mme Achahour Keltoum, présidente du Groupement à utilité économique «Sebbar
Ait Baâmrane» (Souss Massa Drâa), s’est vue décerner l’indication géographique «Cactus Ait
Baâmrane», alors que M. Harrou Aabrou, directeur de l’Office régional de mise en valeur
agricole de Ouarzazate, a reçu le label d’origine «Roses Kelaât M’gouna-Dadès».
Par la suite, SM le Roi a visité les différents stands et espaces du Salon qui connait la
participation de 35 pays, dont la France comme invitée d’honneur.
L’édition 2011 du SIAM, à laquelle prennent part plus de 800 exposants, s’attache à valoriser
les attraits et spécificités des terroirs d’origine afin de développer de façon pérenne les
échanges entre opérateurs locaux et internationaux de la filière.
La thématique retenue pour cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 02 mai, met l’accent sur
le deuxième pilier du plan «Maroc Vert» relatif à l’accompagnement solidaire de la petite
agriculture.
Cette vaste stratégie de développement agricole, lancée en 2008, prévoit en effet le
financement de 300 à 400 projets sociaux visant la reconversion des agriculteurs précaires
dans des activités à haute valeur ajoutée et moins sensibles aux précipitations.
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A l’occasion de cette manifestation, les seize régions du Royaume ont mis en relief la
diversité de leurs productions, alors que les pavillons internationaux contribuent activement à
la construction d’un cadre d’échanges et de partenariats solidaires.
Aménagé sur une surface de 10 hectares, le SIAM constitue une opportunité pour établir des
partenariats entre les professionnels marocains et étrangers du secteur et mettre en valeur les
potentialités de l’agriculture marocaine et sa place dans le tissu économique national.
Ce Salon, qui ambitionne cette année d’accueillir quelque 750.000 visiteurs, se veut avant tout
un espace de réflexion sur les potentialités de l’agriculture marocaine, secteur clé de
l’économie nationale, ainsi que sur les défis qui se posent au secteur dans un monde de plus
en plus compétitif.
Le Salon s’articule autour de neuf pôles thématiques à savoir «Institutionnels et sponsors»,
«Régions», «International», «Produits», «Agro-fournitures», «Souk - agriculture solidaire»,
«Elevage», «Nature & Vie» et «Machinisme».
Le pôle des régions est un espace où chacune des régions du Royaumes décline les
thématiques relatives à l’agriculture de sa zone géographique (particularités géo-climatiques,
produits du terroir, agrotourisme, politique agricole).
Quant au «pôle Institutionnels et Sponsors», il s’agit d’un espace dédié aux institutions
publiques et privées qui s’impliquent dans l’activité agricole et soutiennent le SIAM.
Concernant le pôle «International», il illustre l’ouverture résolue du Maroc et son engagement
à renforcer ses relations commerciales avec des entreprises étrangères évoluant dans le secteur
de l’agriculture ou de l’agroalimentaire, les organismes internationaux et les ONG.
S’agissant du pôle «Produits», il rassemble toutes les PME et grandes entreprises agricoles ou
agroalimentaires du Maroc proposant des produits bruts tels que les fruits et légumes et les
produits transformés.
Le pôle «machinisme» est réservé aux professionnels proposant du matériel agricole et des
équipements à destination des exploitations agricoles.
Pour ce qui est du pôle «Elevage», il constitue un panel représentatif des élevages existants au
Maroc et où sont également présentes les sociétés spécialisées dans la fabrication et la
commercialisation des fournitures techniques et du matériel utilisés dans cette filière, ainsi
que celles spécialisées dans l’alimentation animale et les médicaments vétérinaires.
Le pôle «Nature et vie» correspond aux loisirs plein air telles que la pêche et la chasse, au
jardinage, aux espaces verts, aux forêts mais aussi à l’éco-habitat et aux activités
environnementales. Il représente un cadre de réflexion sur les problématiques
environnementales de l’heure ayant trait notamment aux énergies renouvelables et au
développement durable.
Le pôle «Agro-fournitures» concerne les secteurs liés aux intrants et petits équipements de
production végétale (semences, plants, matériel de culture, fertilisants, engrais, serres).
Créé lors de la 4ème édition du SIAM, le pôle «Souk» est destiné aux coopératives et
associations du Maroc qui œuvrent à la promotion des produits agricoles artisanaux et
produits du terroir.
Les premiers jours du salon, les 27 et 28 avril, sont exclusivement dédiés aux professionnels,
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avant son ouverture au grand public du 29 avril au 1 mai. La dernière journée sera réservée
aux exposants et sera marquée par la remise de Prix aux meilleurs agriculteurs et éleveurs.
A souligner qu’outre les expositions, le Salon prévoit une série de conférences et de tablesrondes scientifiques animées par des experts et des professionnels nationaux et internationaux.
A ces conférences s’ajoutent des rencontres d’information et de sensibilisation programmées
par les organisateurs au profit des agriculteurs.
Les organisateurs ont aussi prévu un espace dédié aux animations (concours d’élevage,
ateliers de produits et animations du Souk...) qui offriront aux visiteurs l’occasion de
découvrir les richesses du Royaume.
Source ; http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=20037
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Les échos ; édition électronique du 29/04/2011
L’Allemagne s’exporte dans le Gharb
Par Younes A.TANTAOUI
Bientôt, un centre d’excellence maroco-allemand pour l’agriculture dans le périmètre irrigué
du Gharb. Une déclaration d’intention a été signée dans ce sens entre les deux parties hier, en
marge du SIAM. Selon les termes de cet accord, le projet, qui s’étendra sur une superficie de
229 hectares sera dédié surtout au développement de l’élevage bovin et à la formation
professionnelle. «Ce centre devra ainsi contribuer au renforcement des relations bilatérales
dans le domaine agricole, ainsi qu'à favoriser le transfert du savoir-faire et à intensifier de
manière tangible les échanges commerciaux entre nos deux pays», a affirmé l’ambassadeur
d’Allemagne au Maroc, Ulf-Dieter Klemm. Par ailleurs, d’autres fermes pilotes du même
genre seront créées dans toutes les régions du pays. Tout en se félicitant de l’appui qu’apporte
l’Allemagne à la réalisation des objectifs du Plan Maroc Vert, Aziz Akhannouch, ministre de
l’Agriculture, a indiqué que depuis le lancement de ce plan en 2008, l’Allemagne a été l’un
des pays à avoir manifesté le désir de participer à la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie
visant le développement de l’agriculture au Maroc et sa restructuration. Ce nouveau projet
témoigne, selon les protagonistes, de la nouvelle dynamique que connaissent les relations
entre les deux pays et qui s’est traduite par la participation du Maroc à la Semaine Verte de
Berlin de cette année et la mise en œuvre d’autres actions visant la diversification de ce
partenariat. Pour sa part, l’Ambassadeur a rappelé, en marge de la signature de cet accord, que
le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Allemagne dans le domaine agricole est
dicté par la volonté des deux pays de mieux assurer leur sécurité alimentaire. Il a réaffirmé
aussi la disposition de l'Allemagne à œuvrer pour développer ce partenariat dans les domaines
énergétique et de la formation professionnelle, d’autant plus que le Maroc jouit «d’une
stabilité exemplaire dans cette région et en cette période tourmentée».
Source : http://www.lesechos.ma/business/8568-lallemagne-sexporte-dans-le-gharb.html
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Le Matin, édition électronique du 28/04/2011
En marge du SIAM
L'AFD poursuit l'appui au Plan Maroc vert
Publié le : 28.04.2011 | 16h56
L'Agence française de développement finance de nouveaux projets d'investissements
de filières prioritaires dans les régions de Fès-Boulemane et Tanger-Tétouan, des projets
pilotes en matière de valorisation et commercialisation des produits agricoles, dans le cadre
du Plan Maroc vert.
L'Agence française de développement (AFD) renforce son appui au Plan Maroc vert avec de
nouveaux projets. Il s'agit des projets d'investissements de filières prioritaires dans les régions
de Fès-Boulemane et Tanger-Tétouan (olive, prune, ovins, caprins…), des projets pilotes
(valorisation et commercialisation des produits agricoles, conseil de gestion agricole...) et des
actions de renforcement des capacités des acteurs du Plan Maroc vert. Une mission du siège
de l'AFD s'est rendue du 10 au 19 avril dernier pour la première phase d'évaluation de l'étude
de faisabilité de ce programme, qui devrait être présenté au conseil d'administration de l'AFD
à l'automne 2011.
«À la demande des autorités marocaines, l'AFD instruit actuellement une contribution à la
mise en œuvre du pilier II du Plan Maroc vert au travers d'un prêt souverain de l'ordre de 50
millions d'euros pour le financement de ces projets. Cela couvre aussi bien les aspects
techniques que ceux relatifs à la valorisation, la labellisation et la commercialisation des
produits. À cela s'ajoute le volet organisation des producteurs. Nous essayons avec le
ministère marocain de l'Agriculture et l'Agence de développement agricole de lancer des
opérations pilotes pour tester des approches de valorisation des produits agricoles, les produits
de terroirs ayant un fort potentiel de développement aussi bien sur le marché national
qu'international», explique Emmanuel Baudran, chargé de mission agriculture, pêche et
environnement à l'Agence française de développement à Rabat.
Autre projet dans le pipe de l'AFD et du ministère marocain de l'Agriculture, c'est le Conseil
de gestion agricole. «L'AFD finance depuis plusieurs années le développement du conseil de
gestion aux exploitants familiaux et aux organisations paysannes au Bénin, au Sénégal, au
Mali et au Cambodge. Ce n'est pas un conseil technique. Il s'agit d'une structure de suivi du
travail des exploitants et il est essentiel à l'intégration économique des petits agriculteurs
familiaux aux filières commerciales, à leur accès au crédit et aux subventions, ainsi qu'au bon
usage de ces financements. Il permet par ailleurs d'améliorer la transparence et la gouvernance
des organisations de producteurs. Et c'est un concept que nous essayons de tester au Maroc
(…) Au début, leur installation a été financée par l'État, mais au fil de leur développement,
leur financement est assuré par les adhérents», affirme Emmanuel Baudran.
Le «Conseil de gestion agricole» s'est en fait largement développé en France sous l'impulsion
des chambres d'agriculture et des centres d'économie rurale depuis près de 55 ans. «Il a
notamment permis aux agriculteurs d'améliorer leurs performances économiques grâce à une
meilleure connaissance de leurs performances et à un conseil d'exploitation, aux institutions
de financement de l'agriculture de disposer d'états financiers sécurisants pour l'investissement
et le crédit et aux organisations de producteurs de mieux négocier leurs marges au sein des
filières», explique Jean-Christophe Claus, conseiller de gestion agricole du Centre d'économie
rurale de Lot-et-Garonne. Aujourd'hui, la France compte quelque 80 Centres de gestion qui se
sont transformés en Centres d'économie rurale qui emploient près de 11.500 personnes
expertes et, au niveau national, «ces centres, dans leur stratégie de développement et de
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pérennité, couvrent aussi des secteurs économiques autres que l'agriculture, comme le
commerce et l'artisanat (…) Ils sont devenus aujourd'hui des références en matière de
coopération internationale et apportent leur expertise à la mise en œuvre de plusieurs projets
financés par l'AFD (Sénégal, Cameroun) », précise Jean-Christophe Claus.
À rappeler que l'Agence française de développement soutient la mise en œuvre du Plan Maroc
vert depuis 2009. Elle finance la seconde tranche d'aménagement du périmètre irrigué du
moyen Sebou et de l'Inaouen-Aval, qui a démarré il y a quelques mois par un prêt à l'État
marocain de 40 millions d'euros et une subvention directe de 500.000 euros à l'Union des
fédérations d'associations des usagers de l'eau agricole à laquelle sera déléguée la gestion de
l'irrigation. «Ce projet devrait permettre l'irrigation de près de 4.000 ha en irrigation localisée.
Il y a aussi la question de l'économie d'eau.
La gestion de ce périmètre, irrigué par les Fédérations et les associations des usagers de l'eau,
pour laquelle on effectue un financement directe 500 mille euros destinés à renforcer leurs
capacités, c'est un projet qui devrait durer quatre ans à partir de 2010», explique le
représentant de la AFD.
Financements de projets
L'Agence française de développement a accompagné le développement agricole du Maroc ces
quinze dernières années, en particulier par le financement de projets d'infrastructures rurales
de base, le programme nationale des routes rurales, l'eau potable généralisée, l'électrification
rurale et la grande irrigation, notamment le développement agricole rural, projets d'un
montant global de près de 700 millions d'euros, soit près de 7 milliards de dirhams sous forme
bonifié à l'État marocain. L'AFD a en effet financé des projets d'irrigation (projets de grande
hydraulique, avec près de 53 millions d'euros d'engagements auprès de l'Office régional de
mise en valeur du Gharb, et plus de 75 millions d'euros d'engagements sur trois projets de
petite et moyenne irrigations) et d'infrastructures de base : Programme d'accès généralisé à
l'eau potable rurale pour un montant total de plus de 50 millions d'euros, Programme
d'électrification rurale généralisée avec un financement total de 240 millions d'euros,
Programme national des routes rurales pour plus de 190 millions d'euros.
Repères
Les grands axes de l'apport de l'AFD
Les filières prioritaires se rapportent à sont l'olive, la prune, l'ovin et le caprin...
Les projets pilotes se rapportent à la valorisation et à la commercialisation des produits
agricoles.
Suivi du travail des exploitants et intégration économique des petits agriculteurs familiaux
aux filières commerciales, à leur accès au crédit et aux subventions
Par Rachida Brami | LE MATIN
Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?origine=jrn&idr=113&id=150343
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Les échos, édition électronique du 28/04/2011
SIAM, top départ royal
Par Sophia AKHMISSE
Jeudi, 28 Avril 2011 09:45
C’est un SIAM stratégique qui s’est ouvert hier à Meknès en présence du Roi, et à plus d’un
titre. Sur ses 65.000 m2 d’espace d’exposition, la sixième édition su Salon international de
l’agriculture au Maroc (SIAM) s’apprête à accueillir pendant une semaine, quelques 750.000
visiteurs affluant des quatre coins du pays et au-delà, dans le but de rencontrer, de découvrir
et d’échanger avec les 812 exposants nationaux et internationaux, professionnels, spécialistes
et experts des secteurs de l’agriculture. Tout cela sur le thème de «l’agriculture solidaire».
Feuille de route royale
Un thème aux enjeux nationaux, puisqu’il constitue le Pilier I et II du Plan Maroc Vert.
Objectifs : développer une agriculture moderne et à haute valeur ajoutée, qui réponde aux
règles du marché en s’appuyant sur les investissements privés, et d’un autre côté, améliorer
les revenus des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones enclavées. Deux
défis majeurs, pour lesquels le Roi a présenté ses consignes lors du discours prononcé par
Aziz Akhannouch, ministre de tutelle à l’occasion des 4e Assises de l’agriculture, la veille de
l’inauguration du Salon. Insistant sur la dimension sociale du plan stratégique, le souverain a
fait part d’une feuille de route claire, qui annonçait une dizaine de mesures à mettre en place
par le gouvernement et ce «quels que soient les coûts financiers». Il s’agit en l’occurrence de
l’allégement et du rééchelonnement des créances des petits agriculteurs auprès du Crédit
agricole du Maroc, ainsi que de l’exonération des frais d’eau d’irrigation au titre des
campagnes agricoles antérieures à 2008, de la valorisation du salaire minimum agricole, de la
poursuite des projets de désenclavement des régions éloignées ou difficiles d'accès et du
renforcement du financement public pour appuyer l'agriculture solidaire. Signature de
conventions, d’accords et de contrat-programmes, conférences et tables rondes... la première
journée du SIAM a largement été animée et ce n’est que le début. Le top départ a eté marqué
notamment par la visite royale, qui renforce le positionnement du Salon et confirme toute la
place qu’il occupe désormais dans le calendrier international des événements du secteur. Pour
les organisateurs, «le SIAM se veut un vecteur de développement économique au service des
populations et des territoires». C’est dans cette optique que cette nouvelle édition s’est
attachée à valoriser les attraits et spécificités des terroirs d’origine, dans le but «de développer
de façon pérenne et constructive les échanges bilatéraux entre opérateurs locaux et
internationaux de la filière», souligne Jaouad Chami, commissaire général du salon.
L’international parle régional
Bien que la France soit aujourd’hui à l’honneur, le projet de régionalisation avancée, lui, reste
le fil d’Ariane qui guide une bonne partie des interventions de l’événement. Au menu,
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notamment les 16 stands du Pôle Régions, qui offre à voir aux visiteurs un panorama des
atouts et réalités agricoles de chaque région. Une conférence portant sur «les bonnes pratiques
de la coopération décentralisée régionale dans le développement agricole» est également au
programme ce matin, avec comme modérateur, Serge Labordère, conseiller-adjoint au Service
de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Rabat. Cette rencontre ouvre
le bal des conférences et tables rondes auxquelles sont attendus notamment Allal Sekrouhi,
wali et DG des collectivités locales au sein du ministère de l’Intérieur, François Bonneau et
Jean-Paul Bachy, respectivement présidents de la région Centre et Champagne Ardenne en
France. L’exemple hexagonal en inspirera plus d'un et aura de quoi inspirer nos
professionnels nationaux.
Source : http://www.lesechos.ma/business/8429-siam-top-depart-royal.html
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Les échos, édition électronique du 28/04/2011
Tapis «vert» pour le Crédit Agricole
Par Younes A.TANTAOUI
Le constat mérite d’être rappelé. La bonne santé du secteur agricole est étroitement liée à
celle du Crédit Agricole. Dans un message adressé aux participants des quatrièmes Assises de
l’agriculture, le souverain a été on ne peut plus clair sur le rôle que doit jouer la banque verte
pour redonner un souffle aux agriculteurs, particulièrement ceux ne disposant pas d’assez de
moyens financiers. Dans ce sens, CAM a été exhorté à mettre en place un système de
rééchelonnement des dettes des petits agriculteurs contractées auprès de la banque suivant des
critères objectifs et équitables. Pourtant, il faut dire que la banque verte a déjà pris les devants
en annonçant, en mars dernier déjà, une large opération de rééchelonnement au profit des
petits agriculteurs qui ont des encours impayés ou qui ont juste un besoin de capacité
d'investissement.
Faciliter l’accès au financement
De ce fait, le message royal, au-delà d’une simple incitation, prend surtout l’air d’une
confirmation de la mise en place de cette mesure et une garantie à sa concrétisation, au grand
bonheur des agriculteurs en difficulté de remboursement, qui se chiffrent aujourd’hui à 90.000
sur les 250.000 engagés avec la banque. Pour cette dernière aussi, l'intérêt d'une telle
démarche est considérable. Le rééchelonnement de ces dettes est, certes, un moyen de
contribuer au financement du Plan Maroc Vert, mais également un outil pour le Crédit
Agricole de récupérer une grande partie des 2MMDH de créances en souffrance. D’ailleurs,
en 2010, ce poste a constitué l’une des principales préoccupations du CAM. «La banque a
poursuivi ses efforts de provisionnement, notamment en ce qui concerne les créances en
souffrance antérieures à 2002 et qui seront totalement provisionnées à la fin de l’exercice
2011», explique-t-on auprès du management de la banque. En d’autres termes, à partir de
2012, Crédit Agricole devrait franchir le pas d'une nouvelle ère où la croissance des bénéfices
romprait avec la tendance actuelle vu que le poids des créances en souffrance ne pèsera plus
autant sur les résultats. Quoi qu’il en soit, pour les agriculteurs, cette mesure de
rééchelonnement des dettes sera également un moyen d’accroître leur capacité à recourir aux
concours bancaires. Pour l’heure, le gouvernement estime que seules 10% des exploitations
agricoles sont éligibles au financement bancaire. Là aussi, c’est une autre opportunité qui
s’offre au Crédit Agricole dans le sens où elle pourra accroître ses réalisations commerciales
vis-à-vis de sa principale catégorie de clientèle ciblée. Ce potentiel est d’autant plus avéré que
les études réalisées par le département de l’Agriculture font ressortir que les besoins de
financement potentiel pour une campagne agricole normale sont de l’ordre de 35 milliards de
DH. Or, les crédits bancaires destinés au secteur agricole représentent moins de 17%. En
attendant d’en profiter, la banque commence à afficher une santé financière bien plus saine
qu'il y a quelques années. Pour preuve, l’ensemble des indicateurs financiers du Crédit
Agricole sont ressortis dans le vert en 2010. À commencer par le PNB qui a gagné 7% pour
atteindre 2,27 MMDH ainsi que le résultat brut d’exploitation qui prend 5% pour s’établir à
1,12 MMDH. Au final, en dépit de l’impact de la politique de provisionnement des créances
en souffrance, les bénéfices de la banque atteignent 372 MDH en progression de 8%
comparativement à 2009.
Source : http://www.lesechos.ma/business/8431-tapis-lvertr-pour-le-credit-agricole.html
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MAP, édition électronique du 28/04/2011
Maroc-Allemagne : Signature d'un accord portant création dans le Gharb d'un centre
d'excellence pour l'agriculture
Meknès,28/04/11 Une déclaration d'intention relative à la création d'un centre d'excellence
maroco-allemand pour l'agriculture dans le périmètre irrigué du Gharb a été signée, jeudi à
Meknès, par les deux parties.
Aux termes de cet accord signé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz
Akhannouch et le ministre adjoint allemand de l'alimentation, de l'agriculture et de la
protection des consommateurs, Gerd Muller, ce projet sera dédié surtout au développement de
l'élevage bovin et à la formation professionnelle.
Ce centre d'excellence devra contribuer non seulement à "renforcer nos relations bilatérales
dans le domaine agricole, mais aussi à favoriser le transfert du savoir faire et à intensifier de
manière tangible les échanges commerciaux entre nos deux pays", a affirmé l'ambassadeur
d'Allemagne au Maroc, Ulf-Dieter Klemm.
D'autres fermes pilotes du même genre seront créées dans toutes les régions du pays, a
annoncé, M. Akhannouch, précisant que le centre actuel sera réalisé sur une superficie de 229
hectares (Gharb).
Tout en se félicitant de l'appui qu'apporte l'Allemagne à la réalisation des objectifs du Plan
Maroc Vert, le ministre a indiqué que depuis le lancement de ce plan en 2008, l'Allemagne a
été l'un des pays à avoir manifesté le désir de participer à la mise en œuvre de cette nouvelle
stratégie visant le développement de l'agriculture au Maroc et sa restructuration.
Il a également noté que la coopération entre les deux pays en la matière connait une nouvelle
dynamique qui s'est traduite par la participation du Maroc à la Semaine Verte de Berlin de
cette année et la mise en œuvre d'autres actions visant la diversification de ce partenariat.
Pour sa part, M. Muller a rappelé que le renforcement de la coopération entre le Maroc et
l'Allemagne dans le domaine agricole est dicté par leur volonté de mieux assurer leur sécurité
alimentaire.
Il a réaffirmé aussi la disposition de son pays à œuvrer pour développer ce partenariat dans les
domaines énergétiques et de formation professionnelle, d'autant plus que le Maroc jouit "d'une
stabilité exemplaire dans cette région et en cette période tourmentée".
Selon le ministre, la coopération maroco-allemande dans le domaine agricole connait depuis
l'année dernière un saut qualitatif ayant permis aux deux parties de renforcer leur partenariat
en matière de sécurité alimentaire, de coopération (coopératives agricoles) et d'agriculture
biologique.
L'Allemagne, qui était l'année dernière l'invité d'honneur du Salon international de
l'agriculture (SIAM), est représentée à la 6ème édition par plusieurs entreprises opérant dans
les secteurs de l'élevage, du matériel agricole et de la culture biologique.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/maroc-allemagne___si
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L’Economiste, édition électronique du 28/04/2011
Un contrat-programme pour la filière arganière
Le chantier lancé lors du Siam
Coût global de l’opération: près de 2,81 milliards de DH
La filière de l’argane sera dotée d'infrastructures de proximité
nécessaires et de compétences spécialisées en la matière pour
promouvoir la recherche scientifique et technique dans ce domaine
En avant toute pour le développement de la filière arganière. Le gouvernement et
l’interprofession viennent de signer un contrat-programme lors du Salon de l’agriculture de
Meknès (SIAM). Les deux partenaires ont convenu d’entreprendre un vaste programme de
développement de la filière tout au long de sa chaîne de valeurs. Et ce, moyennant la mise en
œuvre d’un plan d’action concerté s’inscrivant dans une démarche de préservation et de
développement de l’arganeraie, est-il indiqué. Les actions et mesures envisagées devraient
aboutir à l’adaptation de la structure de la filière aux besoins d’une exploitation rationnelle
des ressources de l’arganeraie, aux impératifs de modernisation de l’outil de transformation
ainsi qu’aux exigences d’instauration de modes de commercialisation réussis, énonce le
document porteur du contrat-programme. Les objectifs à l’horizon 2020 de cette stratégie
consistent, tout d’abord, en la réhabilitation de 200.000 ha de l’arganeraie, la domestication de
l’arganier et l’extension de sa culture en conduite moderne sur 5.000 ha. Il s’agit aussi de
l’augmentation de la production de l’huile d’argane pour atteindre, en 2020, 10.000 tonnes
/an. A noter que celle-ci est estimée aujourd’hui à 4.000 tonnes/an.
De même il est question d’une valorisation et d’une promotion modernes et efficientes des
produits de l’arganier ainsi que de la défense de la singularité du label Maroc de l’arganier
comme de l’ensemble de ses produits et dérivés sur le marché international. Et ce, à travers
plusieurs actions. En effet, le programme de développement de la filière arganière s'articule
autour de plusieurs axes. Il s’agit de l’émergence d’un pôle de compétence en recherche et
développement intégré dédié à l’arganier. A ce sujet, ce qui est envisagé, c’est la dotation de
la filière de l’argane d'infrastructures de proximité nécessaires et de compétences spécialisées
en la matière pour promouvoir la recherche scientifique et technique dans ce domaine. Il est
également prévu la concrétisation d’un programme de recherche entièrement dédié à la filière
d’argane.
A noter que le coût global de la mise en œuvre de l’ensemble de ces actions s’élève, à
l’horizon 2020, à près de 2,81 milliards de DH. Le gouvernement contribuera au soutien de la
profession pour la concrétisation des actions prévues dans le cadre du contrat-programme à
travers la mobilisation d’une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de DH.
Malika ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/article/un-contrat-programme-pour-la-filiere-arganiere
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L’Economiste, édition électronique du 28/04/2011
Siam: Comment valoriser les produits du terroir
La 6e édition ouverte hier
Les deux premiers jours réservés aux professionnels
La race bovine est fort présente au Siam. Le Maroc
importateur de génisses et de vaches laitières a élaboré
tout un plan d’action pour développer la filière élevage
C’EST parti. SM le Roi a présidé, hier à Meknès, l’ouverture de la 6e édition du Salon
international de l’agriculture au Maroc (Siam). Une manifestation devenue en quelques
éditions seulement un salon de référence dans toute l’Afrique. De fait, l’événement s’inscrit
dans une démarche de développement durable, source de richesses et d’emplois.
Tenu sous le thème «l’Agriculture Solidaire», le Siam se marie parfaitement avec les objectifs
du plan Maroc Vert. Notons que le développement solidaire et durable de l’agriculture
marocaine constitue un axe stratégique fort, comme en témoigne le Pilier II du plan Maroc
Vert. C’est à cet effet que le Salon de Meknès se veut un vecteur de développement
économique au service des «populations et des territoires».
Alors que le secteur de l’agriculture revêt une importance toute particulière au Maroc,
l’édition 2011 du Siam s’attache à valoriser les attraits et spécificités des terroirs d’origine
afin de développer de façon pérenne et constructive les échanges bilatéraux entre opérateurs
locaux et internationaux de la filière.
Vecteur de communication privilégié, cette 6e édition se tient jusqu’au 2 mai prochain au
cœur de la Région de Meknès-Tafilalet, terroir offrant une palette de productions diversifiées
d’une exceptionnelle qualité. Ainsi, l’édition 2011 confirme toute la place qu’occupe
désormais le Siam dans le calendrier international des événements du secteur. C’est toute la
diversité des terroirs du Maroc qui est mise en exergue cette année dans une vitrine géante de
plus de 100.000 m2. L’organisation veut confirmer ainsi tout le potentiel, l’attractivité et la
compétitivité de la filière agricole marocaine. Alliant tradition et modernité, le Salon
permettra une redécouverte des richesses agricoles du Royaume, à travers un voyage
didactique autour de ses «plaines, montagnes et oasis», thème à l’honneur pour cette édition.
L’objectif principal consiste à valoriser la diversité des différentes régions du pays à travers
leurs productions. La construction d’un cadre d’échanges et de partenariats durables est
vivement sollicitée.
35
Par ailleurs, le Siam s’oriente vers les professionnels internationaux. Il veut booster les
exportations et donner la possibilité de conclure de bonnes affaires.
D’ailleurs, cette 6e édition consacre ses deux premiers jours aux professionnels seulement. Le
Salon compte, en effet, 9 pôles dédiés aux 16 régions du Royaume, à la production agricole et
agro-industrielle, à l’élevage, aux machines agricoles, à l’agrofourniture, à l’environnement, à
la valorisation des produits du terroir, aux sponsors et institutionnels et à l’international. A ce
propos, les organisateurs ont enregistré une forte demande de participation étrangère qui
reflète la confiance placée par les exposants internationaux dans cette manifestation qui
devient de plus en plus professionnelle. Toutefois, la commercialisation des stands a été
arrêtée il y a plus de 2 mois.
En tout cas, la nouvelle édition accueillera plus de 810 exposants dont 140 étrangers
représentant 36 nationalités. Le groupe Eco-Médias figure cette année parmi les clients et
partenaires du salon. Il a réaménagé un stand de 36m2 au sein du pôle agrofourniture. Outre le
dossier spécial que dédie, mercredi 27 avril, L’Economiste au Siam, les autres supports
d’Eco-Médias (Atlantic et Assabah) prévoient une large couverture pour mettre en valeur la
plus grande vitrine agricole du Royaume.
Youness SAAD ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/article/siam-comment-valoriser-les-produits-du-terroir
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MAP, édition électronique du 28/04/2011
La France déterminée à soutenir le secteur agricole au Maroc (ambassadeur)
Meknès, 28/04/11 - La France est déterminée à soutenir le secteur agricole au Maroc,
notamment en termes d'accompagnement aux programmes du Plan Maroc Vert, afin de faire
de ce secteur un levier majeur pour la croissance économique du Royaume, a affirmé,
mercredi à Meknès, l'ambassadeur de la France au Maroc, M. Bruno Joubert.
-ES: Ilias KHALAFIM. Joubert a souligné dans une déclaration à la MAP, à l'issue d'une réception tenue au stand
français à la 6-ème édition du Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), que la
France qui est consciente du rôle important joué par le secteur agricole dans le développent
économique dans le Royaume, passe actuellement au soutien direct du Plan Maroc Vert à
travers le financement de certains de ses projets.
La France qui participe au salon en tant qu'invité d'honneur aspire à partager son expérience
dans le secteur agricole avec les professionnels marocains, à travers un ensemble de
conférences thématiques animées par des experts français, précise le diplomate français.
La présence française dans le pôle international et le pôle élevage s'est renforcée de manière
notoire dans cette édition, et ce dans l'objectif de raffermir la coopération entre les différents
professionnels du secteur et pour créer de nouveaux partenariats dans divers secteurs
agricoles.
A noter que jeudi (journée française au salon) sera marqué par l'organisation de plusieurs
conférences, traitant notamment des "Bonnes pratiques de la coopération décentralisée
régionale dans le développement agricole", "La filière agriculture biologique: de la production
a la commercialisation" et "La commercialisation des produits de terroir: quels produits, pour
quels marches et pour quel développement local ?".
Source : http://www.map.ma/fr/sections/general/la_france_determinee/view
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MAP, édition électronique du 28/04/2011
La FAO doit soutenir la politique agricole du Maroc (Moratinos)
Rabat, 28/04/11- L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
doit réfléchir aux moyens à même de soutenir la politique agricole du Maroc, a affirmé
mercredi le candidat espagnol à la direction de cette organisation onusienne, Miguel Angel
Moratinos, mettant en exergue les importantes potentialités dont regorge le Royaume dans le
secteur agricole.
Dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale Al Oula diffusée dans son
journal du soir, M. Moratinos a également mis en exergue le plan Maroc vert, lancé par SM le
Roi Mohammed VI, soulignant que cette nouvelle politique agricole doit être accompagnée
par la FAO.
M. Moratinos, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Agriculture et de la
pêche maritime, Aziz Akhannouch, en marge de sa visite au Salon international de
l'agriculture à Meknès (SIAM), s'est par ailleurs félicité de l'excellence des relations d'amitié
maroco-espagnoles.
Le candidat espagnol à la direction de la FAO avait été également reçu par le ministre des
Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri.
Dans une déclaration à la presse, M. Moratinos a soutenu que le Maroc, grâce à ses ressources
et à sa politique agricole, a pu réaliser un développement remarquable dans ce domaine,
faisant observer qu'il a pris la mesure des potentialités du Royaume, de sa créativité et de son
innovation en termes d'investissement dans le secteur agricole, lors de sa visite au SIAM
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/la_fao_doit_soutenir
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Albayane, édition électronique du 28/04/2011
Akhannouch aux assises de l’agriculture à Meknès : 22 milliards DH investis dans le
secteur agricole en 2010
Écrit par admin
Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz
Akhannouch, a affirmé, mardi à Meknès, que l'année 2010 a été marquée par le lancement de
plusieurs projets dans le secteur agricole pour un investissement de près de 22 milliards DH.
Le bilan de la production de l'année 2010 est en ligne avec les ambitions du pays.
Le défi auquel fait face le Plan Maroc vert est avant tout le pari de concrétiser les projets.
D’où la nécessité d’accélérer le rythme des réformes, dans la perspective de réaliser plus
d'investissements et faciliter l'accès des agriculteurs à la technologie.
A l'ouverture des travaux de la 4è édition des Assises de l'Agriculture, le ministre a indiqué
que pour accompagner cette dynamique, l'Etat continue à œuvrer pour l'amélioration du
climat des affaires dans le secteur agricole à travers notamment la révision permanente des
régimes d'assistance agricoles et la poursuite des actions destinées à promouvoir les
investissements étrangers.
M. Akhannouch a indiqué dans ce sens que la Banque mondiale a approuvé l'octroi au Maroc
d'un crédit de 150 millions d'euros pour le financement du Plan Maroc vert, mettant l'accent
sur le renforcement de la contribution du secteur bancaire national dans les investissements
agricoles ainsi que la mise en place d'un cadre juridique relatif au foncier agricole.
Soulignant que le bilan de la production de l'année 2010 est au niveau des ambitions, le
ministre a précisé que ce résultat s'explique par plusieurs facteurs, dont la mécanisation
agricole à travers une forte utilisation des semences sélectionnés (1,1 million Q),
l'augmentation du taux d'utilisation des fertilisants par hectare, outre l'équipement
d'exploitations agricoles en machines et moyens nécessaires avec l'augmentation du nombre
de tracteurs utilisés par hectare.
Le ministre a également affirmé que l'Etat poursuit ses efforts tendant à favoriser
l'implantation d'arbres fruitiers, la culture de légumes et l'élevage ainsi que les activités
génératrices de revenu pour les agriculteurs.
Depuis le lancement en 2008 par SM le Roi Mohammed VI du Plan Maroc vert, en tant que
stratégie avec des objectifs bien définis, le secteur agricole national s'est doté d'une vision
claire avec des résultats à atteindre, a poursuivi le ministre.
Accélérer les réformes
L'année 2010 a été marquée aussi par plusieurs défis à relever, a-t-il dit, citant notamment
l'accompagnement des agriculteurs, à travers la mise en place d'une nouvelle approche
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d'orientation agricole, et l'adoption d'une feuille de route claire et précise pour la
commercialisation des produits locaux sur les marchés national et mondial.
A propos de la mise en place de l'Agence nationale pour le développement des zones
oasiennes et de l'arganier, M. Akhannouch a relevé que cette initiative constitue une première
du genre sur le plan international eu égard aux interventions précises de cet organisme dans
ces superficies riches et fragiles, ajoutant que parmi les défis rencontrés en 2010 figure
également la poursuite de la structuration du cadre législatif du secteur par le biais de
l'élaboration d'une vision sur la loi du regroupement des terres agricoles, la loi relative aux
instances interprofessionnelles et la loi régissant l'agriculture biologique.
Le défi auquel fait face le Plan Maroc vert est avant tout le pari de concrétiser les projets, a-til dit, précisant que l'année en cours sera marquée par l'accélération de la cadence des
réformes, la mobilisation des moyens de soutien dans la perspective de réaliser plus
d'investissements et faciliter l'accès des agriculteurs à la technologie.
Evoquant la création du Bureau de gestion de projets pour donner corps aux objectifs tracés
dans le cadre du Plan Maroc vert, le ministre a souligné que la sécurité alimentaire des nations
figure au centre des préoccupations de la communauté internationale, ce qui traduit la
spécificité dudit plan, qui est l'expression de l'intérêt que porte le Royaume aux domaines de
l'environnement et de la sécurité alimentaire.
Structuration des canaux de distribution
D’après le ministre, plusieurs projets structurants seront lancés en 2011 dans le cadre du Plan
Maroc Vert (PMV).Il s'agit de la mise en œuvre de la stratégie des produits de terroir, le
lancement de l'assurance agricole et d'une nouvelle stratégie de formation et de recherches.
Concernant la structuration des canaux de distribution et de commercialisation, le ministre a
fait savoir que l'accent sera mis sur le développement de stratégies spécifiques pour certains
produits exportables à forte valeur, notamment l'huile d'olive et les agrumes.
Pour mieux tirer profit des atouts des produits de terroir, le ministre a souligné l'importance de
nouer des partenariats avec les réseaux de grande distribution afin de pouvoir accéder plus
facilement aux marchés. Il a également évoqué l'importance de développer des labels et de
créer des zones logistiques régionales et de mener des campagnes de communication pour
promouvoir ces produits auprès des marchés étrangers cibles.
Projet de dessalement de l’eau de mer
2011 verra la poursuite de l’effort de mobilisation de l'assiette foncière ainsi que
l'équipement des exploitations agricoles avec les nouvelles technologies d'irrigation et
d'économie d'eau, selon M. Akhannouch. Selon le ministre, le gouvernement est décidé à
atteindre l'objectif de l'irrigation de 11.300 hectares supplémentaires en aval des
barrages. Deux grands projets réalisés dans le cadre d'un partenariat public-privé
seront lancés cette année. Il s'agit du dessalement de l'eau de mer destinée à l'irrigation
dans la région de Chtouka Ait Baha et du projet d'extension des superficies irriguées
dans la région du Gharb à 35 mille hectares.
Source : http://www.albayane.press.ma/economie/8498-akhannouch-aux-assises-de-lagriculture-a-meknes22-milliards-dh-investis-dans-le-secteur-agricole-en-2010.html
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La vie éco, édition électronique du 2704/2011
Agriculture
SIAM 2011 : 20 MMDH d'investissements pour l'arboriculture, le secteur avicole,
l'arganier, le miel et la filière bio sur 10 ans
Message royal aux Assises de l'agriculture : Les dettes des petits agriculteurs
rééchelonnées et allégées. Accroissement des financements pour l'agriculture solidaire.
Aziz Akhannouch annonce une récolte céréalière de 88 millions de quintaux. Produits
du terroir : un potentiel commercial estimé à 90 MDH sur le Maroc, à 10 MMDH pour
les USA, la France et l'Allemagne.
Des contrats-programmes pour les filières de l’agriculture biologique, le miel, la volaille et
l’arganier ont été annoncés mardi 26 avril en ouverture des 4èmes Assises de l’agriculture
pour un total supérieur à 20 MMDH sur la période 2011-2020. La filière de l’arboriculture
sera dotée d’investissements supérieurs à 10,2 MMDH afin d’accroître les superficies, les
variétés cultivées et développer une production répondant aux normes internationales, donc
aux besoins de l’exportation. Pour l’ensemble des autres filières, les objectifs de rendement
sont ambitieux. La filière avicole bénéficie de 3,7 MMDH sur 10 ans avec des objectifs de
production et de créations d’emplois, 500 000 en 2020 contre 360 000 aujourd’hui.
L’agriculture biologique doit passer d’une production de 60 000 tonnes par an actuellement à
400 000 tonnes en 2020 dont 60 000 tonnes à l’export. Le chiffre d’affaires de la filière doit
passer de 100 MDH aujourd’hui à 500 MDH en 2020.
Pour la filière apicole, 1,5 MMDH d’investissements supplémentaires sont prévus dont les
deux-tiers à la charge du privé pour un chiffre d’affaires de 960MDH en 2020 contre 210
MDH en 2010. Le secteur de l’arganier est l’un des grands bénéficiaires des contratsprogrammes de cette année puisque un total de 2,8 MMDH d’investissements est prévu sur 10
ans dont 2,25 MMDH à la charge de l’Etat. Il s’agit de réhabiliter des plantations et
d’accroître les surfaces de l’arganier et d’investir dans la production d’huile. D’une capacité
de 4000 tonnes d’huile d’argane aujourd’hui, le Maroc vise 10 000 tonnes en 2020. Un
contrat-programme pour la filière cameline a également été signée entre le ministère et la
fédération interprofessionnelle basée à Dakhla.
Sur le plan de la distribution et de la promotion des produits du terroir deux conventions ont
été signées entre le ministère de l’agriculture d’une part et les chaînes Marjane et Label Vie
de l’autre. Les deux chaînes de distribution s’engagent à accorder une place et une visibilité
plus importante aux miels, fromages de chèvre et autres confitures de dattes et de figues
contre un engagement du ministère à financer des campagnes de communication en faveur des
41
produits du terroir marocain. Alors d’un maigre montant de 2,3 MDH de produits du terroir
sont vendus en grandes et moyennes surfaces, le ministère de l’agriculture juge que le
potentiel de la filière est de 90 MDH. Pour l’export, l’accent est mis dès cette année sur trois
marchés-clés : les Etats-Unis, la France et l’Allemagne. Le ministère juge la taille de marché
potentiel à 10 MMDH pour ces trois pays.
Dans un message adressé aux participants des 4èmes Assises, S.M. le Roi a explicitement
demandé au Crédit Agricole du Maroc de travailler au rééchelonnement et à l’allègement des
dettes des petits agriculteurs et d’accroître les financements pour l’agriculture solidaire.
De son côté le ministre de l’agriculture Aziz Akhannouch a annoncé une récolte céréalière
supérieure à 88 millions de quintaux cette année ainsi que d’excellents résultats dans la filière
des agrumes. Ce sera la 3ème année consécutive que la récolte céréalière marocaine dépasse
les 70 millions de quintaux, une performance qui permettra de soulager les finances publiques
en termes d’importations et de caisse de compensation.
Outre les Assises de l’agriculture tenues durant la journée du mardi 26 avril, le 6ème Salon
international de l’agriculture du Maroc ouvre ses portes au public et aux professionnels ce
mercredi 27 avril jusqu’au dimanche 1er mai.
Jamal Amiar. La Vie éco
Source : http://www.lavieeco.com/actualite/SIAM-2011--20-MMDH-d-investissements-pour-larboriculture-le-secteur-avicole-l-arganier-le-miel-et-la-filiere-bio-sur-10-ans-5660.html
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 27/04/2011
Soutien royal aux petits agriculteurs : Le Plan Maroc Vert passe à la vitesse supérieure
Le Souverain engage le gouvernement à prendre en compte neuf mesures, visant à la fois
à améliorer la situation sociale des petits agriculteurs et à combattre la pauvreté dans le
milieu rural.
La quatrième édition des Assises nationales de l’agriculture, mardi 26 avril 2011, à Meknès,
marque un nouveau tournant dans le secteur de l’agriculture. Dans un message aux 4èmes
Assises nationales de l’agriculture dont lecture a été donnée par Aziz Akhannouch, ministre
de l’Agriculture et de la Pêche maritime, SM le Roi Mohammed VI a réaffirmé sa «ferme
volonté de donner une forte impulsion au processus en cours pour la réalisation des objectifs
du Plan Maroc Vert», ainsi que sa «détermination à améliorer la situation sociale des petits
agriculteurs, tout en combattant la pauvreté et la marginalisation en milieu rural». Dans ce
sens, le Souverain a engagé le gouvernement à prendre neuf mesures (Voir encadré). «Nous
sommes constamment attentif au développement agricole, qui induit un enjeu sociétal
multidimensionnel, lié au vécu quotidien de la population, toutes catégories sociales et
régions confondues. C’est sur lui que reposent les objectifs de justice sociale et de protection
de la dignité humaine, que Nous poursuivons au bénéfice de nos concitoyens. A cet égard, le
développement du monde rural, la promotion de la situation des agriculteurs, surtout les petits
d’entre eux, et la création d’emplois productifs pour les jeunes, sont autant d’impératifs
prioritaires dans le modèle de développement marocain, où efficacité économique et solidarité
sociale se conjuguent et se complètent», a ajouté le Souverain. Par ailleurs, SM le Roi a
appelé le gouvernement à concentrer ses efforts sur six axes. Le premier axe concerne
l’accompagnement du programme national d’économie en eau d’irrigation qui vise à porter à
550.000 hectares les surfaces agricoles en irrigation localisée. Pour ce faire, il faudra adopter
des stratégies alternatives, telle que celle de dessalement de l’eau de mer. Il importe
également de poursuivre la politique de construction des barrages, destinée à protéger
durablement notre agriculture. Le deuxième axe est relatif à la valorisation du patrimoine
variétal et des produits du terroir, notoirement connus pour leur authenticité et leur originalité.
«Il s’agit d’un riche patrimoine qu’il nous appartient à tous de protéger tout en ouvrant devant
lui des perspectives commerciales valorisantes, aux niveaux national et international», a
indiqué le Souverain.Le troisième axe vise à encourager le modèle d’agrégation agricole par
un encadrement législatif et des mécanismes incitatifs appropriés, et apporter un soutien accru
à la petite agriculture, compte tenu du rôle important qu’elle joue, d’autant plus qu’elle
constitue le garant principal des produits agricoles. Elle représente en fait l’épine dorsale du
développement socio-économique dans des régions marginalisées ne disposant pas de
ressources alternatives. En ce qui concerne le quatrième axe, il s’agit d’encadrer et encourager
l’agriculture biologique dans laquelle le Maroc dispose d’importants atouts compétitifs, et ce
en mettant en place rapidement un système réglementaire approprié, apte à contribuer au
développement et à la diversification des exportations nationales, ainsi qu’à l’amélioration des
produits biologiques nationaux et à la préservation de l’environnement et de la biodiversité.
Le cinquième axe est consacré à la mise à niveau des ressources humaines, et leur garantir une
formation continue, tout en instituant des mécanismes modernes de communication et de
concertation entre les acteurs concernés, dans la mesure où ils constituent la pierre angulaire
dans le processus de développement du secteur agricole dans notre pays. «Nous appelons
donc les autorités gouvernementales et publiques compétentes et tous les intervenants
concernés à adopter une vision renouvelée de la recherche et de la formation en matière
agricole, et à soutenir le rôle assigné aux Chambres d’agriculture. D’où la nécessité de veiller
à une opérationnalisation optimale de la réforme de ses statuts, de permettre aux agriculteurs
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de bénéficier des services de conseil et d’orientation agricoles, et de faire de ceux-ci un
support et une courroie de transmission majeure pour la diffusion du Plan Maroc Vert», a
souligné le Souverain.
Et enfin, il s’agit d’accentuer la dimension régionale du Plan Maroc Vert, de sorte à répondre
aux besoins des agriculteurs dans leurs différents domaines d’activité, et aux spécificités de
chaque région et ce, dans la perspective de la consécration constitutionnelle et en matière de
développement de la régionalisation avancée. Par ailleurs, la production céréalière devrait
atteindre 88 millions de quintaux, au titre de la campagne agricole 2010-2011, a annoncé le
ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch. «Ce chiffre est confirmé
jusqu’à aujourd’hui sauf en cas de conjoncture exceptionnelle», a déclaré M. Akhannouch à
l’ouverture des 4èmes Assises nationales de l’agriculture à Meknès. Le ministre a indiqué que
«ce chiffre reste un indicateur qui s’avère nécessaire dans la mesure où il nourrit nos
ambitions d’atteindre le seuil des 70 millions de quintaux, franchi pour la troisième année
consécutive».
Mémorandum d’entente entre le Maroc et l’Algérie
Le Maroc et l’Algérie ont signé, lundi 25 avril à Rabat, un
mémorandum d’entente portant sur la consolidation de la
coopération bilatérale dans les différents domaines agricoles
à même de renforcer la sécurité alimentaire dans les deux
pays. L’accord a été signé par le ministre de l’Agriculture et
de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, et le ministre
algérien de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid
Benaissa, actuellement en visite dans le Royaume. En vertu
de ce mémorandum d’entente, les deux parties s’engagent à
hisser le niveau de coopération bilatérale dans les différents
volets relatifs au secteur agricole afin de renforcer la sécurité
alimentaire des deux pays. Cet accord couvre plusieurs
domaines tels que la recherche scientifique, la production
animale et végétale, la santé animale, la lutte contre la
désertification et le développement rural.
Les 9 mesures préconisées par SM le Roi
1. Alléger et rééchelonner les créances des petits
agriculteurs auprès du Crédit Agricole du Maroc et ce
suivant des critères objectifs et équitables, tenant compte en
particulier des préjudices qu’ils ont subis en raison des
effets pervers induits par les changements climatiques.
2. Laisser à ces petits agriculteurs la latitude de contracter
de nouveaux crédits.
3. Exonérer les petits agriculteurs des frais d’eau
d’irrigation au titre des campagnes agricoles antérieures à
2008, et ce, à concurrence de 10.000 DH, avec l’abandon
des intérêts y afférents et le rééchelonnement du reste
dépassant ce montant, sur une période pouvant atteindre 7
ans, Ces mesures peuvent, dans l’ensemble, intéresser
environ 200.000 petits agriculteurs démunis, et avoir des
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retombées bénéfiques pour tous les membres de leurs
familles.
4. Améliorer la situation des petits agriculteurs, par une
valorisation de leurs salaires minimums.
5. Faire en sorte que le monde rural et le petit agriculteur
figurent en tête des bénéficiaires du système de couverture
et d’assistance médicales, selon un plan rationnel, rigoureux
et graduel.
6. Intensifier les efforts de généralisation de la scolarisation
en milieu rural, surtout pour les filles issues de milieux
démunis et de régions pauvres et éloignées et pour
lesquelles il faut créer les conditions et les infrastructures
susceptibles de les aider à poursuivre leurs études.
7. Poursuivre les projets de désenclavement des régions
éloignées ou difficiles, parallèlement aux infrastructures et
aux services sociaux en milieu rural, notamment à travers la
consolidation des programmes de l’Initiative nationale pour
le développement humain (INDH).
8. Renforcer le financement public prévu pour appuyer
l’agriculture solidaire, eu égard à son impact concret sur la
modernisation du secteur agricole, et l’amélioration de sa
compétitivité, ainsi que la création d’emplois et la lutte
contre la pauvreté et la précarité.
9. Veiller à une gestion efficace des aides allouées aux
petits agriculteurs en butte aux fluctuations accélérées non
seulement climatiques, mais également économiques et
celles liées aux marchés mondiaux des denrées alimentaires.
Par : Kawtar Tali
Source : http://www.aujourdhui.ma/actualite-details82178.html
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Libération, édition électronique du 27/04/2011
Pour une participation effective des industries locales au développement agricole : Les
Assises de l’agriculture tracent la voie
Les Assises de l’agriculture ont ouvert hier, leurs travaux à Meknès par un discours Royal
dont lecture a été donnée par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime. Les
interventions des officiels ont tourné autour de différents axes, à savoir la mise en place des
mécanismes et des politiques adéquats pour «prévenir la crise alimentaire». Et ce, en
valorisant diverses niches telles la fertilisation des terrains, la bonne gestion du patrimoine
hydraulique, l’amélioration des compétences et des moyens techniques des professionnels de
ce secteur qui emploie plus de 40% de la population. Le message des responsables est clair : il
faut encourager l’échange d’expériences entre tous les partenaires et adopter des visions
stratégiques. Surtout que l’enjeu est de taille. Le Salon international de l’agriculture au Maroc
(SIAM), inauguré aujourd’hui, viendra consolider cette vision et concrétisera les réformes
agricoles initiées récemment par le ministère de tutelle. Certes, durant les journées du Salon,
comme l’ont signalé hier les responsables, la priorité sera accorée aux ressources humaines du
secteur et surtout à la gestion des ressources naturelles notamment hydrauliques.
Deux facteurs fondamentaux doivent être requis pour assurer le développement durable, ce
nouveau cheval de bataille du secteur. Un autre ne manque pas d’importance est mené par les
grands groupes industriels, tel l’OCP qui participe au Salon avec un potentiel humain et
technique considérable. Ce dernier, offre au marché local et international, notamment africain,
une gamme riche et diversifiée de fertilisants et d’agréments agricoles. Une initiative à
laquelle le groupe marocain a consacré d’importants moyens financiers, techniques et
humains. La participation du groupe marocain aux Assises et au Salon apportera un atout
favorable à toutes les politiques tracées sinon adoptées pour le secteur. D’autres intervenants
plus spécialisés dans la gestion des richesses hydrauliques y contribueront par leur savoirfaire.
Lors des Assises, les participants ont débattu de plusieurs thématiques relatives au noyau de la
problématique agricole nationale et continentale : la symbiose entre les ressources
hydrauliques et le développement durable. Pour ce qui est du problème de la sécheresse, les
participants venus des quatre coins du continent africain ont partagé leur souci avec leurs
homologues occidentaux. Le Maroc, pour sa part, contribue avec son savoir-faire et ses
avancées en la matière dans la mise en place des mécanismes adéquats pour l’amélioration de
la gestion des ressources en eau, en période de sécheresse ou d’inondations, et en matière de
fertilisants, ce vaste projet de l’OCP. Ce qui permettrait au continent africain dont le Maroc
d’assurer et de pérenniser un équilibre alimentaire.
Convaincu de l’importance du nouvel enjeu africain, les responsables marocains et africains
renforcent leurs rangs pour mettre en place les mécanismes efficaces contre le spectre de la
crise alimentaire qui frappe une bonne partie du continent africain. Rappelons qu’un
partenariat a été signé, dans ce sens, avec nos voisins de l’Ouest pour développer les échanges
entre les deux pays.
Signature d'un accord maroco-algérien
Le Maroc et l'Algérie ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d'entente portant sur la
consolidation de la coopération bilatérale dans les différents domaines agricoles à même de
renforcer la sécurité alimentaire dans les deux pays.
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L'accord a été signé par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz
Akhennouch, et le ministre algérien de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid
Benaissa, actuellement en visite dans le Royaume.
*Cet accord couvre plusieurs domaines tels que la recherche scientifique, la production
animale et végétale, la santé animale, la lutte contre la désertification et le développement
rural, outre l'exportation de produits agricoles entre les deux pays.
Meknès - DNES Rida ADDAM
Source : http://www.libe.ma/Pour-une-participation-effective-des-industries-locales-au-developpementagricole-Les-Assises-de-l-agriculture-tracent_a18690.html
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L’Opinion, édition électronique du27/04/2011
Ouverture, aujourd’hui à Meknès, du Salon international de l’agriculture au Maroc
(SIAM)
A. CHANNAJE
L’agriculture solidaire au menu
La France, invitée d’honneur
Le rideau s’ouvre aujourd’hui, 27 avril, à Meknès, sur les travaux de la 6ème édition du Salon
international de l’agriculture au Maroc (SIAM). Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi,
ce Salon prendra fin le 1er mai.
« Devenu en quelques éditions seulement un salon de référence au Maroc et en Afrique, le
Salon International de l’Agriculture au Maroc - SIAM confirme toute la place qu’il occupe
désormais dans le calendrier international des événements du secteur », soulignent les
organisateurs.
« L’Agriculture Marocaine est une agriculture à multiples facettes. Porteuse d’avenir,
marquée par de forts contrastes et confrontée à de nombreux défis, elle s’inscrit aujourd’hui
dans une démarche de développement durable, source de richesses et d’emplois. C’est dans ce
contexte que l’édition 2011 du SIAM est placée sous le thème de l’ « Agriculture Solidaire »,
ajoutent-ils.
Le développement solidaire et durable de l’agriculture marocaine constitue un axe stratégique
fort, comme en témoigne le Pilier II du Plan Maroc Vert. Le SIAM s’inscrit dans cette
démarche et se veut être un vecteur de développement économique au service des Populations
et des Territoires.
Alors que le secteur de l’agriculture revêt une importance toute particulière au Maroc,
l’édition 2011 du SIAM s’attache à valoriser les attraits et spécificités des terroirs d’origine
afin de développer de façon pérenne et constructive les échanges bilatéraux entre opérateurs
locaux et internationaux de la filière.
Vecteur de communication privilégié, cette 6ème édition se tiendra à Meknès, au cœur de la
Région emblématique de Meknès-Tafilalet, terroir offrant une palette de productions
diversifiées d’une exceptionnelle qualité.
Alors que les différentes Régions du Royaume s’attacheront à valoriser la diversité de leurs
productions, les Pavillons Internationaux réaffirmeront leur volonté de participer activement à
la construction d’un cadre d’échanges et de partenariats solidaires.
Les organisateurs tiennent à noter que la richesse et la qualité du programme de conférences
qui se dérouleront en marge du salon, animés par des experts reconnus sur la scène nationale
et internationale, donneront à l’événement une résonance incontestable.
A l’instar des précédentes éditions, l’exposition est articulée autour de neuf pôles thématiques
que sont : «les institutionnels et les sponsors», «les 16 Régions du Royaume»,
«l’International», «les produits agricoles», «les agrofournitures», «le machinisme agricole»,
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«la nature et l’environnement» et «le Souk (coopératives, associations, produits du terroir)» et
«l’élevage».
Il est à souligner que la France, qui sera cette année représentée au SIAM par plusieurs
entreprises opérant dans les différentes filières du secteur agricole, sera l’invitée d’honneur de
cette 6ème édition du SIAM. Elle sera représentée par 52 entreprises des secteurs agricole et
agroalimentaire.
La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) organise, à cet égard,
un Pavillon France où des contacts d’affaires sont prévus. La surface d’exposition s’étalera
sur près de 650 M2 dans 2 pôles l’International (36 exposants) et celui dédié à l’élevage (16
exposants).
Bien plus, une journée française sera organisée le 28 courant au cours de laquelle seront
montés 5 ateliers en phase avec le thème du salon «l’Agriculture solidaire’’ et les grands
chantiers développés par le département en charge du secteur agricole.
Ces ateliers traiteront des «Bonnes pratiques de la coopération décentralisée régionale dans le
domaine de l’agriculture solidaire’’, de «l’agriculture biologique, sa production et sa
commercialisation’’, du «conseil agricole au service du développement de la production’’, des
«dynamiques interprofessionnelles dans le secteur agricole’’ et de «la commercialisation des
produits du terroir : quels produits pour quels marchés, pour quel développement local ?».
Une table ronde sur «les cours des matières premières agricoles, quelle régulation à la veille
du G 20’’ devra réunir, le 27 avril, plusieurs responsables et experts marocains et français.
Pourquoi exposer sur SIAM 2011 ? Selon la CFCIM, exposer sur Salon s’explique par le fait
que l’agriculture est considérée comme étant le pilier de l’économie marocaine : le secteur
représente entre 13% et 20% du PIB et emploie 40% de la population active.
Ensuite, le plan « Maroc Vert » est un programme national de développement agricole
reposant sur 2 piliers : un plan de modernisation et une mise à niveau des campagnes.
Exposer au SIAM est du aussi à la ville de Meknès qui a développé un agro pôle de 150 ha
dédiés aux céréales, à l’huile, aux fruits et légumes, au lait et à la viande.
Le SIAM 2011 est organisé avec l’appui de divers sponsors et partenaires dont la contribution
devra aider à la réussite de cet événement, auquel participent 800 exposants dont 100 venus
de l’étranger.
Le Salon était précédé hier, 26 avril, des 4èmes Assises nationales de l’agriculture tenues sous
le thème : « Commercialisation des produits agricoles : servir l’agriculture, servir le
consommateur ».
Il est à rappeler que la 5ème édition du SIAM avait accueilli l’Allemagne comme pays
d’honneur.
Source : http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=20029
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L’Economiste, édition électronique du 27/04/2011
Sixième édition du Siam
810 exposants à la plus grande ferme du Royaume
9 pôles thématiques aménagés sur 100.000 mètres carrés
La 6e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam) ouvre ses portes
aujourd’hui. Devenu en quelques éditions seulement un salon de référence au Maroc et en
Afrique, le Siam confirme toute la place qu’il occupe désormais dans le calendrier
international des événements du secteur.
Se tenant sous le thème «l’Agriculture Solidaire», le Siam cadre parfaitement avec les
objectifs du Plan Maroc vert. C’est à cet effet que le Salon de Meknès se veut un vecteur de
développement économique au service des «populations et des territoires». Alors que le
secteur de l’agriculture revêt une importance toute particulière au Maroc, l’édition 2011 du
Siam s’attache à valoriser les attraits et spécificités des terroirs d’origine afin de développer
de façon pérenne et constructive les échanges bilatéraux entre opérateurs locaux et
internationaux de la filière.
Cette 6e édition qui se tient jusqu’au 2 mai prochain offre une palette de productions
diversifiées d’une exceptionnelle qualité. Elle est solidaire aussi avec les associations pour qui
le commissariat du salon a financé l’aménagement d’un espace de 5.000 m2 qui leur est dédié.
C’est toute la diversité des terroirs du Maroc qui est mise en exergue cette année dans une
vitrine géante de plus de 100.000 m2.
Rendez-vous incontournable
L’organisation veut confirmer ainsi tout le potentiel, l’attractivité et la compétitivité de la
filière agricole marocaine. Alliant tradition et modernité, le Salon permettra une redécouverte
des richesses agricoles du Royaume, à travers un voyage didactique autour de ses «plaines,
montagnes et oasis», thème à l’honneur pour cette édition. L’objectif principal consiste à
valoriser la diversité des différentes régions du Royaume à travers leurs productions.
Par ailleurs, le Siam s’oriente vers les professionnels internationaux. Il veut booster les
exportations et donner la possibilité de conclure de bonnes affaires. D’ailleurs, cette 6e édition
consacre ses deux premiers jours aux professionnels seulement. Le Salon compte, en effet, 9
pôles dédiés aux 16 régions du Royaume, à la production agricole et agro-industrielle, à
l’élevage, aux machines agricoles, à l’agrofourniture, à l’environnement, à la valorisation des
produits du terroir.
. Il faut signaler que les organisateurs ont enregistré une forte demande de participation
étrangère. Toutefois, la commercialisation des stands a été arrêtée il y a plus de 2 mois.
En tout cas, la nouvelle édition accueille plus de 810 exposants dont 140 étrangers
représentant 36 nationalités. Le groupe Eco-Médias figure cette année parmi les partenaires
du salon. Il a aménagé un stand de 36 m2 au sein du pôle agrofourniture. Outre le dossier
spécial que dédie aujourd’hui, mercredi 27 avril, L’Economiste au Siam, les autres supports
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d’Eco-Médias (Atlantic et Assabah) prévoient une large couverture pour mettre en valeur la
plus grande vitrine agricole du Royaume.
La manifestation se distingue cette année par des visites de délégations institutionnelles et
d’hommes d’affaires européens avec qui plusieurs partenariats seront signés. C’est donc une
tribune importante dans le sens où il reçoit un nombre important de visiteurs. «Faut-il rappeler
que, l’année dernière, nous avions reçu près de 800.000 visiteurs», renchérit Chami.
Youness SAAD ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/article/sixieme-edition-du-siambr810-exposants-la-plus-grandeferme-du-royaume
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L’Economiste, édition électronique du 27/04/2011
Assises de l’agriculture
88 millions de quintaux de céréales attendus
La production agricole s’améliore de 46% et le PIBA de 17%
L’Intérieur impliqué dans la réforme de la commercialisation
Pas moins de 88 millions de quintaux de céréales seront récoltés cette année. Le chiffre est
confirmé, tient à préciser Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture. Seulement, il faut
espérer qu’aucun incident de parcours ne vient perturber l’évolution normale de la campagne.
Néanmoins, il constitue un indicateur valable du chemin parcouru dans la sécurisation des 70
millions de quintaux. La moisson attendue s’annonce donc en amélioration de 25% par
rapport à l’hypothèse de la loi des Finances 2010. «Accroissement qui s’explique, certes, par
la bonne pluviométrie enregistrée durant la saison mais aussi par les progrès réalisés dans les
domaines de la mécanisation et l’utilisation des intrants», se félicite le ministre.
Pour le moment les réserves des barrages assurent le pays de 3 années de production dans les
périmètres irrigués. La mécanisation a connu un développement appréciable et l’utilisation
des semences sélectionnées a porté sur 1,1 million de quintaux. Niveau jamais atteint par le
passé.
De manière générale, la production agricole s’est accrue de 46% en 2010/2011 par rapport à
la campagne précédente. Le produit intérieur brut agricole s’est apprécié de 17% sur la même
période. Alors que les exportations des produits agricoles frais et transformés ont enregistré
un bond de 18%. Cela a généré plus de 321 millions de journées de travail.
«C’est que, constate Akhannouch, quelques filières ont déjà dépassé les objectifs qu’elles se
sont assignées à l’horizon 2014. C’est le cas de l’aviculture, des agrumes et des viandes
rouges ». En termes d’investissements, l’année 2010 a enregistré le lancement effectif de 108
projets dans l’agriculture solidaire et 64 autres dans le pilier I. Le tout doit profiter à 400.000
agriculteurs pour un montant global de 22 milliards de DH. Pour l’année 2011, l’accent sera
mis sur la poursuite des réformes et la mobilisation des moyens de soutien à l’investissement.
Tout particulièrement le conseil agricole et la recherche développement constitueront les
principaux axes des actions à mener.
D’autres projets structurants seront renforcés. C’est le cas de la reconversion de 550.000 ha en
irrigation localisée, sur 10 ans, ainsi que de la plantation de 12 millions d’arbres fruitiers. Un
autre projet de grande envergure tient au développement des produits du terroir. Ce dernier
concerne 40.000 petits producteurs et 4.000 coopératives.
A noter que celle filière a fait l’objet de nombreuses études et un benchmarking à
l’international. Elle vient aussi de passer son contrat-programme avec le gouvernement.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article/assises-de-l-agriculturebr88-millions-de-quintaux-decereales-attendus
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L’Economiste, édition électronique du 27/04/2011
Assises de l’agriculture
Une nouvelle feuille de route royale
Train de mesures en faveur des petits agriculteurs
L’ardoise de l’eau d’irrigation effacée pour la petite exploitation
Les 4e Assises nationales de l’agriculture ont été surtout marquées par le discours du
Souverain adressé aux participants. Lu par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, le
message royal est qualifié d’une nouvelle feuille de route pour le secteur. Le gouvernement
est prié de soutenir encore plus les petits agriculteurs. Au total, 9 mesures se dégagent de cette
feuille de route, notamment le rééchelonnement des créances auprès du Crédit Agricole, le
droit à de nouveaux crédits pour 200.000 agriculteurs et l’exonération des frais d’eau
d’irrigation au titre des campagnes agricoles antérieures à 2008, et ce, à concurrence de
10.000 dirhams.
Parmi les mesures annoncées figurent également la valorisation du salaire minimum dans
l’agriculture (Smag), l’extension de la couverture médicale.
La priorité est donnée également à l’intensification des efforts de généralisation de la
scolarisation en milieu rural, la poursuite des projets de désenclavement des régions
éloignées, et le renforcement du financement public prévu pour appuyer l’agriculture
solidaire. Enfin, il faut «veiller à une gestion efficace des aides allouées aux petits agriculteurs
en butte aux fluctuations accélérées, non seulement climatiques, mais économiques de celles
liées aux marchés mondiaux des denrées alimentaires».
«Notre objectif ultime est de placer les petits agriculteurs au cœur du processus de
développement humain», conclut le Roi. En matière d’accompagnement, le gouvernement est
orienté via six axes. Le premier met en relief le programme national d’économie en eau
d’irrigation qui vise à porter à 550.000 ha, les surfaces agricoles en irrigation localisée. A cet
égard, le dessalement de l’eau de mer et la poursuite de la politique de construction des
barrages seraient d’un grand apport. Le deuxième axe s’intéresse à la valorisation du
patrimoine variétal des produits du terroir. Ensuite, encourager le modèle d’agrégation
agricole par un encadrement législatif et des mécanismes incitatifs appropriés, encadrer et
encourager l’agriculture biologique pour doper les exportations agricoles sont visées. Les
ressources humaines constituent pour leur part le cinquième axe de développement du secteur.
En effet, la formation continue et la recherche, en partenariat avec les chambres de
l’agriculture, devront viser l’amélioration de la production ainsi que la communication. Celleci améliorera certainement la commercialisation.
Enfin, le sixième axe entend accentuer la dimension régionale du Plan Maroc Vert, de sorte à
répondre aux besoins des agriculteurs dans leurs différents domaines d’activité. «L’avenir
agricole et la sécurité alimentaire de notre pays reposent principalement sur la force de travail
et le labeur de nos agriculteurs», conclut le Souverain.
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Des contrats-programmes signés
Arganier, apiculture, filière biologique, et arboriculture fruitière…ont désormais leurs
contrats-programme. Ces conventions ciblent le développement de ces filières selon une
approche intégrée. L’aviculture dont le contrat programme signé en 2008 a déjà rempli ses
objectifs a brigué une nouvelle convention.
En outre, les groupes Label’Vie et Marjane s’impliquent dans la distribution des produits
issus de l’agriculture biologique ainsi que ceux du terroir. A l’international, l’agence
Japonaise Jica a signé avec la région de Doukkala un procès verbal relatif à l’exécution d’un
don de près de 55 millions de DH.
Youness SAAD ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com/article/assises-de-l-agriculturebrune-nouvelle-feuille-de-route-royale
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L’Economiste, édition électronique du 27/04/2011
Agriculture: L’épreuve des ALE
A 15% du PIB, le secteur est un des piliers de la croissance
A la capacité d’affronter l’ouverture sera jugé le Plan Maroc Vert
LE Siam n’est pas qu’une vitrine marketing de l’agriculture marocaine. Ce Salon, par son
envergure, est avant tout un indicateur du poids économique de l’agriculture et de
l’écosystème de ce secteur. La croissance du PIB est encore largement tributaire de l’état de
forme des activités agricoles. Cette autonomisation tant désirée par plusieurs ministres de
l’Economie et des Finances se heurte aux réalités structurelles de l’économie agricole. Bon
an, mal an, l’agriculture pèse jusqu’à 15 points du PIB.
Le plan stratégique de développement agricole (Maroc Vert) qui en est à sa deuxième année
suit son plan de marche dans trop d’accroc, même s’il va falloir lever l’équation du
financement. Pour le reste, grosso modo, ses déclinaisons régionales et sectorielles se réalisent
selon l’agenda prévu.
Dans son économie générale, l’objectif est de conférer à l’agriculture le statut de moteur de la
croissance économique, et par la création de richesses, un outil efficace de lutte contre la
pauvreté dans les zones rurales.
L’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de
sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 14%, son impact
55
socioéconomique est largement supérieur grâce, notamment, à ses effets d’entraînement à
l’amont (intrants agricoles) et à l’aval (agro-industrie) et à travers la consommation finale des
ménages.
L’effet d’entraînement du plan sur l’investissement est net
Le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole dont on perçoit
déjà les premiers indices. Au cours des trois dernières campagnes, un investissement estimé à
17 milliards de dirhams a été drainé dans le secteur. En outre, une valeur ajoutée additionnelle
cumulée de près de 20 milliards de dirhams a été réalisée depuis cinq ans, selon les
estimations du ministère de l’Agriculture.
Avec 15 milliards de dirhams de chiffre d’affaires réalisés en 2010 à l’exportation, le secteur
agricole et l’agroalimentaire sont des piliers des échanges extérieurs du Royaume. Ils
représentent 12% des exportations totales. L’amélioration des exportations agricoles et
alimentaires est l’un des objectifs fondamentaux de la politique agricole. Mais la réussite de
cette politique sera appréciée par la capacité des agriculteurs marocains à affronter la
concurrence internationale.
Les engagements internationaux à travers les accords de libre-échange se traduiront à moyen
terme par une confrontation directe des produits locaux avec les importations provenant des
pays avec lesquels le Maroc est lié par un traité de libre-échange. En principe, les différents
programmes du Plan Maroc Vert sont censés préparer nos opérateurs à l’ouverture des
frontières. Dans l’interview accordée à L’Economiste, le ministre de l’Agriculture souligne
d’ailleurs le caractère stratégique de l’insertion de la petite agriculture, celle qui est
aujourd’hui la moins armée, à la globalisation. On ne peut pas faire une omelette sans casser
des œufs. Ce processus de mise à niveau et d’ouverture a un coût, il ne se fera pas sans
douleur.
Dans quasiment toutes les filières, les chantiers sont colossaux. Tout comme d’ailleurs dans
les activités support. Malgré ses handicaps, le secteur avicole est l’une des filières les mieux
organisées à travers une interprofession qui comprend les représentants de tous ses segments.
Elle peut revendiquer avec le rang de première source de protéine animale au Maroc. En effet,
la filière satisfait 55% de la demande totale en viandes et la totalité des besoins en oeufs de
consommation.
Les Assises de l’agriculture qui se sont tenues hier, la veille de l’ouverture du Salon, ont à
juste titre consacré un volet important à la distribution. Plus que la cascade d’intermédiaires,
c’est l’absence de structuration et le déficit de la chaîne logistique, qui sont le plus
problématiques au point d’entretenir des rentres de situation. Le plan de développement des
plateformes logistiques devrait apporter des solutions à cette problématique. Pour ne citer que
cet exemple, l’état du réseau des abattoirs est un vrai scandale. Le diagnostic de l’Office
national de la sécurité sanitaire est sans ambage: la majorité des abattoirs ne répondent pas
aux normes de sécurité sanitaire. Il faudra une mise à niveau radicale et rapide.
56
Mécanisation, productivité
L’augmentation de la mécanisation agricole, et donc de la productivité, est un des piliers du
Plan Maroc Vert. L’objectif est qu’au travers les subventions, les petits agriculteurs dans des
formules de regroupement, accèdent aux aides pour l’acquisition de matériel. Mais il y a eu
des abus et le gouvernement a été contraint de rectifier le tir avant de faire marche arrière.
Après un exercice 2010 où ils auront vu leur activité plonger, les importateurs distributeurs de
matériel agricole ont travaillé avec les pouvoirs publics pour trouver un compromis.
Résultat: «De nouvelles conditions d’éligibilité, plus souples, ont été instituées depuis début
2011». Dorénavant, les agriculteurs peuvent bénéficier de l’aide publique sur la base d’un
simple accord de principe agréée par l’administration. La vérification définitive n’intervient
qu’à posteriori. Le nouveau schéma a réduit les délais d’instruction (moins 7 jours) et allégé
la bureaucratie (moins 3 étapes) avant l’accord de subvention. Au total, tout le process ne
devrait pas dépasser 30 jours. Ce compromis entre les professionnels et le gouvernement a
également abouti à un remaniement des grilles d’éligibilité en termes de superficie exploitée.
«Par exemple, pour l’aide sur la moissonneuse batteuse, l’agriculteur doit désormais disposer
de 50 ha de terre au lieu de 100 ha prévus par la révision de 2010». Selon les membres de
l’Amima, les effets de cette nouvelle réglementation devraient se sentir dès cette année sur les
ventes de matériel agricole.
A.S.
Source : http://www.leconomiste.com/article/agriculture-l-epreuve-des-ale
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L’Economiste, édition électronique du 27/04/2011
Plan Maroc Vert
22 milliards de DH investis en 2010
62 projets pour l’agriculture productiviste et 108 pour le volet solidaire
Les objectifs des contrats-programme quasi-atteints pour les filières animales
L’année 2010 a été marquée par le lancement effectif de la première vague des projets
relevant de l’agriculture productiviste. Selon un premier bilan du ministère de l’Agriculture,
le pilier I du Plan Maroc Vert (PMV) a enregistré en 2010 la mise en chantier de 62 projets
pour un investissement de près de 17 milliards de DH. Ces projets qui relèvent pour une large
part de l’agrégation profitent à 114.000 agriculteurs sur une superficie de 132.000 hectares.
Durant la même année, l’agriculture solidaire a connue la finalisation de 108 projets pour un
investissement de près de 5 milliards de DH. Ils bénéficient à 255.000 exploitants occupant
une superficie de l’ordre de 336.000 ha. Ramenées aux objectifs des plans agricoles
régionaux, ces réalisations représentent 19% des projets à lancer, 24% des investissements
projetés et 26% de la population rurale concernée. A l’horizon 2020, le PMV prévoit en effet,
la réalisation de 961 projets du pilier I pour une enveloppe globale de 75 milliards de DH.
Alors qu’il est prévu de réaliser 545 projets dans le cadre du pilier II. Ces derniers doivent
mobiliser un investissement estimé à 20 milliards de DH au profit de 855.000 petits
exploitants. A noter que les projets relevant du pilier I s’articulent pour l’essentiel autour du
concept d’agrégation. Ce qui permet de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des
structures foncières tout en assurant aux exploitants l’accès aux techniques modernes de
58
production, aux financements et aux marchés. De leur côté, les projets du pilier II ciblent les
zones fragiles selon une approche intégrée.
A l’horizon 2020, le PMV prévoit en effet, la réalisation de 961 projets du pilier I pour une
enveloppe globale de 75 milliards de DH
Mais dans les deux cas, l’organisation par filière constitue la trame de fond. D’où, les
contrats-programme signés entre l’Etat et les interprofessions concernées. Ces conventions
font l’objet du suivi des groupes de travail dénommés «Project management office» constitués
entre la tutelle et les organisations professionnelles. Ils ont pour mission d’établir des plans
d’actions définissant les objectifs à atteindre selon un échéancier précis.
Pour ce qui est des filières végétales, les réalisations arrêtées à fin 2010 font état de la création
de près de 12.000 ha de nouvelles plantations d’agrumes et de 135.000 ha d’olivier. Et, d’ores
et déjà, une amélioration de la production est constatée pour la plupart des filières végétales. Il
en est ainsi de la production agrumicole dont le volume est passé à 1,6 million de tonnes
durant la période 2008/2010 contre 1,3 million deux ans auparavant. Celle du maraîchage a
marqué une augmentation de 200.000 tonnes d’une période à l’autre en culminant à 1,8
million tonnes au lieu de 1,6 million. Alors que la production des olives a pratiquement
doublé en atteignant 1,5 million de tonnes contre 783.000. Seule la production des plantes
sucrières a accusé un recul de 10% en raison des inondations qu’a connues la région du Gharb
pendant deux années consécutives.
«En ce qui concerne les filières animales, les objectifs des divers contrats programmes ont été
réalisés dans des proportions importantes», indique le bilan du ministère de l’Agriculture.
Pour la filière avicole, les objectifs ont été dépassés en 2010. Quant aux viandes, les objectifs
sont atteints à hauteur de 96%. Cette évolution remarquable s’explique selon la tutelle par les
mesures d’incitation mise en place par le gouvernement. Sont citées dans ce cadre, les
subventions accordées aux génisses importées, l’application du taux réduit des droits de
douane (2,5%) sur les importations des taurillons destinés à l’engraissement ainsi que les
aides octroyées aux bâtiments d’élevage (30% du coût de l’investissement).
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article/plan-maroc-vertbr-22-milliards-de-dh-investis-en-2010
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L’Economiste, édition électronique du 2704/2011
L’enjeu, c’est l’insertion de la petite agriculture
Entretien avec Aziz Akhanouch, ministre de l’Agriculture
L’assainissement de la distribution, le chantier de 2011
Les résultats de la 3e tranche de la cession des terres agricoles pour bientôt
La petite agriculture concerne principalement les zones
les plus difficiles, rassemble la grande majorité des exploitations
et les plus pauvres d’entre elles, soit entre 5 et 6 millions de petits
exploitants. Le vrai enjeu stratégique, c’est de réussir l’intégration
de ce secteur à la globalisation, assure Aziz Akhanouch, ministre de l’Agriculture
Une connexion directe entre le producteur et le consommateur est une des parades
contre la multiplication des intermédiaires dans le circuit de commercialisation des
produits agricoles. En parallèle, la conquête du marché international est en
marche,…les chantiers du Plan Maroc Vert semblent tourner à plein régime. Entretien
avec le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhanouch.
- L’Economiste: Quel est le lien entre « l’agriculture solidaire », thème du Siam, et les
assises consacrées cette année à la commercialisation?
- Aziz Akhanouch: Le Plan Maroc Vert est une stratégie agricole inclusive qui prend en
compte l’ensemble des territoires, des exploitations et des filières agricoles. Le pilier II du
Plan, consacré au développement solidaire de la petite agriculture, concerne principalement
les zones les plus difficiles, lesquelles rassemblent la grande majorité des exploitations du
pays, et les plus pauvres d’entre elles, soit entre 5 et 6 millions d’exploitants. Cette année, le
thème retenu pour le Siam, est l’agriculture solidaire. Ce type d’agriculture est au cœur de nos
préoccupations à travers les projets déployés sur tout le territoire ou les réformes
institutionnelles très engageantes comme la création de l’Agence nationale des zones
oasiennes et de l’Arganeraie qui cible directement ce type d’agriculture. Or, tout en ayant des
objectifs d’augmentation significative de la production agricole, le Plan Maroc Vert favorise
l’insertion de la petite agriculture dans les échanges internationaux à travers l’amélioration de
la productivité et l’appui à la reconversion vers des secteurs de production porteurs comme les
produits de terroirs. L’ambition est celle du développement de systèmes locaux
d’entreprenariats dynamiques qui valorisent les atouts des territoires, permettent un meilleur
accès aux marchés locaux, nationaux et internationaux. Ils s’inscrivent aussi dans des filières
60
rémunératrices et de haute qualité. Le lien entre le thème des Assises et celui du SIAM est
alors évident.
- La multiplication des intermédiaires augmente les prix des produits agricoles au détail
sans que les agriculteurs n’en profitent. Comment sortir de ce schéma?
- La première réponse à la multiplication des intermédiaires entre l’agriculteur et les circuits
de commercialisation a été l’agrégation. En effet, quand un agriculteur s’inscrit dans un
schéma d’agrégation, il accède non seulement au financement et aux bonnes pratiques
agricoles mais aussi directement aux canaux de commercialisation structurés. La différence
entre un agriculteur qui vend sa production sur pied et un autre qui est agrégé par une station
de conditionnement pas exemple est que ce dernier accède directement au marché local ou
international et assure un débouché garanti pour sa production.
La commercialisation et la connexion directe entre le producteur et le consommateur restent
parmi nos priorités 2011. Cela se fera à travers le développement de stratégies de
commercialisation ciblées pour certains produits majeurs, comme les olives et les agrumes,
afin de saisir tout leur potentiel notamment à l’export. A cela s’ajoute la mise à niveau des
circuits de distribution, notamment les marchés de gros et les abattoirs, en ligne avec les
engagements pris par le gouvernement dans l’ensemble des contrats-programmes en vigueur.
- Après la première année effective du Plan Maroc Vert, quel est le bilan en matière de
réalisations?
- Les années 2008 et 2009 ont constitué pour nous une première étape de fort engagement du
gouvernement dans la mise en œuvre de réformes structurelles critiques. Il s’agit de mettre en
place un meilleur cadre institutionnel pour notre agriculture, un investissement public
soutenu, une organisation de nos filières agricoles et une territorialisation de notre action
soutenue par les élus régionaux. Après avoir réalisé le saut quantitatif de production dans la
plupart de nos filières agricoles et mis en place les conditions-cadre au développement de
notre agriculture, l’année 2010 nous a emmené d’autres challenges. C’est le cas de la création
de l’Agence nationale des zones oasiennes et de l’Arganerie qui est en cours
d’opérationnalisation. Elle constitue une première mondiale en termes d’intervention ciblée
dans ces périmètres à la fois riches et fragiles. C’est le cas aussi de la poursuite de la
structuration du cadre législatif de notre secteur avec la mise dans le circuit de validation de
trois textes. Il s’agit des projets de loi sur l’agrégation, les interprofessions et l’agriculture
biologique. L’année 2010 a été également marquée par l’entrée en service de l’ONSSA. La
mise en place de cette nouvelle structure a permis un net renforcement des contrôles, autant
sur le volet de la santé vétérinaire dans le Royaume et aux frontières, que sur celui de la santé
des végétaux.
- Avec le rythme de réalisation projeté, la commercialisation des produits risque de
poser quelques problèmes. C’est le cas aujourd’hui de l’huile d’olives dont le prix de
vente a chuté. Avez-vous prévu un fonds contre de pareils risques, parfois liés à
l’international?
- Comme je disais précédemment, après 3 ans de mise en œuvre du Plan Maroc Vert, nous
pouvons dire que nous avons relevé le challenge de l’augmentation de la production de
l’amont agricole et la disponibilité de la matière première pour la transformation des produits
agricoles. Aujourd’hui, nos préoccupations sont focalisées sur leur commercialisation. Nous
sommes en pleine réflexion avec les opérateurs sur la filière oléicole justement pour maintenir
un niveau de prix rentable pour les producteurs, structurer les circuits de distribution sur le
marché local en améliorant massivement la qualité de l’huile consommée par les citoyens
61
marocains. Enfin, nous voulons prendre des positions compétitives sur les marchés
internationaux. Et pour cela, nous avons commencé avec les professionnels à opérationnaliser
des partenariats stratégiques comme le consortium d’exportateurs d’huile d’olive qui a été
concrétisé le jour des assises.
- Les résultats de la 3e tranche de «privatisation» des terres agricoles de l’ex-SodeaSogéta ne sont pas encore connus. Peut-on parler de retard?
- Le patrimoine foncier mobilisé pour la 3e tranche du partenariat public privé porte sur une
superficie globale de 21.000 ha, dont les terrains Sodea-Sogeta ne représentent que le tiers. Le
reste du patrimoine provient essentiellement des terrains loués auparavant par la Direction des
Domaines de l’Etat dans le cadre de contrats de courte durée, arrivés à terme. Concernant les
délais, il y a lieu de rappeler que cette 3e tranche a connu un engouement sans précédent avec
1.929 offres contre 860 lors de la 2e tranche et 635 pour la 1re tranche, soit un afflux 3 fois
supérieur. Rappelons que le traitement des dossiers pour les tranches précédentes a duré
presque une année. Pour cette 3e tranche, ce traitement qui a démarré en juillet 2010 s’est
achevé en mars dernier, soit presque 9 mois. Et ce, au terme de trois phases successives à
savoir l’ouverture des plis administratifs et juridiques, l’évaluation des offres et l’entretien
avec les candidats présélectionnés pour le cas des grands projets filières. Au terme des travaux
des comités d’experts, tout un processus de vérification et de consolidation des résultats est
actuellement en cours en vue de l’approbation des résultats par la commission de partenariat
et la commission interministérielle.
2 milliards de DH débloqués par le FDA
Le Fonds de développement agricole (FDA) a été revisité pour encourager l’investissement
agricole. Pour le ministre de l’Agriculture, sa «refonte s’est traduite par une hausse très
importante des réalisations du Fonds dès 2010, témoignant ainsi de l’engouement marqué des
agriculteurs pour le nouveau système de subventions».
En effet, le montant des subventions payées en 2010 a atteint 2 milliards de DH, en
augmentation de 20% par rapport à 2009. Le nombre de dossiers des subventions a observé la
même tendance, avec plus de 43.000 dossiers traités l’année dernière. Les investissements
privés générés par les subventions en 2010 sont évalués à près de 6 milliards de dirhams, avec
le ratio de 1 DH de subvention pour 3 DH d’investissements privés. Cela démontre l’effet de
levier du Fonds et son rôle de catalyseur de l’investissement agricole, soutient Aziz
Akhanouch.
Propos recueillis par Mohamed CHAOUI
Source : http://www.leconomiste.com/article/l-enjeu-c-est-l-insertion-de-la-petite-agriculturebrientretienavec-aziz-akhanouch-ministre-
62
L’Economiste, édition électronique du 2704/2011
Siam 2011
La présence étrangère légèrement en retrait
100 exposants attendus contre 183 l’édition précédente
Mais les entreprises allemandes et françaises seront fortement représentées
Des délégations du Bénin, de la Serbie et de l’Australie aussi
Quelque 800 exposants, dont 100 étrangers, sont annoncés
au Siam 2011 par les organisateurs. Pour rappel, l’édition 2010
a enregistré 844 exposants dont 183 étrangers. Même constat au
niveau des pays représentés qui passe de 32 à 30 pour l’édition 2011
Près de 30 stands battront pavillon étranger à l’ouverture du Siam aujourd’hui. S’il ne fait pas
de doute que les grandes nations agricoles seront fortement représentées à cette édition, des
délégations du Bénin, du Mali, de la Palestine, de la Serbie ou encore de l’Australie feront
également le déplacement à Meknès.
Pour cette sixième édition, la France sera le pays à l’honneur. C’est au passage le premier
partenaire commercial du Maroc.
Ubifrance qui coordonne la présence française au salon en partenariat avec la Chambre
française de commerce et d’industrie du Maroc amène avec elle une délégation composée de
52 entreprises contre 45 l’édition précédente.
Elle occupera une superficie totale de 650 m² sur le pôle international et le pôle élevage du
salon. Pas d’évolution particulière sur le profil des entreprises qui participeront à cette
sixième édition du Siam, relève Arielle Genez, d’Ubifrance. Aussi bien les équipementiers en
matériels agricoles et agroalimentaires, matériels d’élevage, les entreprises horticoles ou
encore de transport et de services seront présents au salon. Une journée française est prévue le
28 avril. L’Australie aussi aura sa journée, prévue, elle, le 29 avril. Il s’agit de la première
participation du pays au Siam. La coopération agricole entre les deux pays s’est intensifiée ses
dernières années. Surtout avec l’Etat de l’Australie de l’Ouest dont le climat est quasi
similaire à celui du Maroc. L’Australie de l’Ouest qui abrite le 1/3 de la population
australienne (7,5 millions d’habitants) sur une superficie de 2,5 millions de km² (3,8 fois le
Maroc) exporte 80% de sa production agricole. Globalement, le secteur agri-business
australien comptabilise plus de 200.000 entreprises et pèse plus de 200 milliards de dollars
australiens (1.679 milliards de DH), soit deux fois le PIB du Maroc. Les exportations, elles,
sont évaluées par Tom Yates, Haut commissaire au commerce pour l’Afrique du Nord à
Austrade, à 24 milliards de dollars (201 milliards de DH). Selon Yates, «nous apportons notre
63
expertise principalement dans les systèmes d’irrigation intégrés, d’identification électronique
des animaux ou encore de système de traçabilité». Il s’agit des principaux axes de coopération
entre les deux pays en plus de la formation dans les métiers de la viande rouge. Côté business,
entre 2009 et 2010 (l’exercice comptable débute en Australie le 1er juillet et clôt le 30 juin),
les échanges commerciaux entre les deux pays se sont limités à 64 millions de dollars
australiens (545 millions de DH). Les exportations marocaines ont atteint 264 millions de DH.
Elles concernent essentiellement les engrais (144 millions de DH), les composants
électroniques et les produits de mer représentent chacun 17 millions de DH.
L’Australie aussi aura sa journée, prévue, elle, le 29 avril. Il s’agit de la première
participation du pays au Siam. La coopération agricole avec le Maroc s’est intensifiée ces
dernières années
Tout le contraire de ce qui se fait avec l’Allemagne par exemple. Le Maroc a exporté pour
plus de 6,8 milliards de DH de marchandises vers l’Allemagne l’année dernière dont près de 2
milliards de DH de produits agroalimentaires. Lors du Siam, la première puissance
économique d’Europe sera représentée par 73 entreprises sur une surface de près de 500 m².
Les opérateurs allemands interviennent surtout dans les secteurs de l’élevage, du matériel
agricole et de la culture biologique. C’est l’un des principaux partenaires du Royaume en
matière de production laitière. Près de 80% des vaches importées proviennent de l’Allemagne,
relève la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc. La délégation allemande
comprendra, en outre, Gerd Müller, le ministre adjoint à l’Agriculture (voir aussi entretien
page XXIII). Il signera avec son homologue marocain, Aziz Akhannouch, une déclaration
pour la promotion d’un centre d’excellence maroco-allemand pour l’agriculture. Des
personnalités institutionnelles et politiques françaises sont également attendues durant les six
jours que dure le salon.
Participation en baisse
Quelque 800 exposants, dont 100 étrangers, sont annoncés au Siam 2011 par les
organisateurs. Paradoxalement, à elles seules, les délégations françaises et allemandes
comptent ensemble 125 entreprises.
Pour rappel, l’édition 2010 a enregistré 844 exposants, dont 183 étrangers. Même constat au
niveau des pays représentés qui passent de 32 à 30 pour l’édition de cette année.
F.Fa
Source : http://www.leconomiste.com/article/siam-2011brla-presence-etrangere-legerement-en-retrait
64
MAP, édition électronique du 26/04/2011
Ouverture à Meknès de la 4ème édition des Assises de l'Agriculture
Meknès- Les travaux de la 4ème édition des Assises de l'Agriculture ont été ouverts, mardi à
Meknès, sous le thème "Commercialisation des produits agricoles: Servir l'agriculteur, servir
le consommateur".
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi, cette manifestation s'est ouverte en présence du
ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch.
Après avoir suivi un message adressé par SM le Roi Mohammed VI à cette rencontre, les
participants ont assisté à la signature d'une série de conventions, accords et autres documents
censés contribuer à la réalisation des objectifs du Plan Maroc Vert.
C'est ainsi qu'il a été procédé à la signature d'un contrat-programme 2011-2020 entre le
gouvernement et la profession de la filière biologique (A.MA.BIO) visant à améliorer la
productivité et la compétitivité du secteur sur les marchés national et international.
Un autre contrat-programme 2011-2020 a été signé entre le gouvernement et la profession de
la filière apicole représentée par la fédération interprofessionnelle marocaine de l'apiculture
relatif au développement de l'activité.
Il a été ensuite procédé à la signature d'un document similaire entre le gouvernement et la
fédération interprofessionnelle marocaine de la filière de l'Argan (FIMARGANE) visant la
promotion de l'arganier. Ce contrat-programme a pour objectifs la réhabilitation de 200.000
ha d'arganeraie, l'augmentation de la production de l'huile d'argan et la défense de la
singularité du Label Maroc de l'arganier et de l'ensemble de ses produits et dérivés sur la
marché international.
D'autres contrats-programmes ont été signés par le gouvernement avec les professions
cameline (Fédération interprofessionnelle de la filière cameline), avicole (Fédération
interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) et la profession des arboriculteurs fruitiers
(fédération de développement de l'arboriculture au Maroc) visant le développement de ces
différentes activités agricoles.
Le gouvernement a signé aussi une convention de partenariat avec le Crédit du Maroc, aux
termes de laquelle la banque va mobiliser une enveloppe de 4 milliards de dirhams sur une
durée de 5 ans pour accompagner le Plan Maroc Vert.
Il a été procédé de même à la signature d'un procès verbal de recommandations avec l'Agence
japonaise de coopération internationale (JICA), aux termes duquel celle-ci accorde au Maroc
un don de 54,7 millions de dirhams, consacré à la mobilisation d'experts japonais pour
l'assistance technique à l'économie d'eau dans le périmètre irriguée de Abda Doukkala et
l'équipement d'un projet pilote en irrigation par goutte à goutte.
L'Agence pour le développement agricole (ADA) a signé à cette occasion un protocole
d'accord avec le Fonds d'investissement NEBETOU FUND, relatif aux investissements que ce
dernier s'engage à réaliser dans des projets d'Agribusiness.
65
Deux conventions de partenariat pour l'introduction de produits de terroir dans les surfaces de
la grande distribution ont été respectivement signées avec Marjane-Holding et label'Vie.
Sont programmées dans le cadre de cette rencontre trois tables rondes intitulées : "terroirs
solidaires : produire plus, vendre mieux", "perspectives d'un marché intérieur en mutation" et
"marchés à l'export : entre consolidation et conquête".
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/ouverture_a_meknes_d_1/view
66
Libération, édition électronique du 26/04/2011
IIèmes Assises de l'agriculture, aujourd’hui à Meknès : Les sillons de la croissance
Meknès se met au vert. La capitale de l'olivier abrite aujourd'hui les deuxièmes Assises de
l'agriculture. Présidée par le Souverain, cette rencontre se penchera sérieusement sur le
devenir alimentaire du pays. Les débats sont axés sur différents thèmes liés à la manière
adéquate de «prévenir la crise alimentaire». Un grand défi qui nécessite échange
d'expériences et visions stratégiques entre tous les partenaires et les participants à ces Assises
et au Salon international de l'agriculture de Meknès (SIAM), tenu du 22 au 27 courant. Et ce
pour donner un aperçu des réformes agricoles initiées récemment par le ministère de tutelle,
visant à donner plus de dynamisme à ce secteur qui emploie plus de 40% de la population
active.
Tenues à la veille de ce grand Salon international qui attire les professionnels des quatre coins
du monde, les Assises ouvriront surtout le débat sur une problématique primordiale : les
ressources hydrauliques et les questions du développement durable.
Dans ce sens, des institutionnels, opérateurs locaux et internationaux, représentants des
différentes filières de l'agriculture et organismes financiers débattront aujourd'hui des grandes
lignes des politiques tracées, sinon adoptées pour le développement du secteur.
Pour ce faire, les participants discuteront des moyens nécessaires pour améliorer la production
agricole, la gestion des ressources en eau -en période de sécheresse comme en période
d'inondations-, et l'utilisation des moyens mis à la disposition des agriculteurs. En somme,
l'objectif est d'assurer un équilibre alimentaire tout en adoptant une bonne politique de gestion
de nos ressources hydrauliques afin d'assurer un développement durable selon les normes
internationales.
Le souci est, par ailleurs, de mettre en place des mécanismes efficaces contre le spectre de la
crise alimentaire qui frappe une bonne partie du continent africain. D'où la forte participation
de groupes marocains spécialisés en la matière, à savoir le Groupe OCP qui s'est lancé
récemment dans une nouvelle chaîne de production des engrais.
Mais cela n'empêche que les responsables marocains focalisent davantage leur attention sur la
mise en valeur de l'ensemble du potentiel territorial comme le stipule le plan Maroc Vert qui
s'articule autour de deux axes. Le premier vise le développement accéléré d'une agriculture
moderne, à haute valeur ajoutée, compétitive et adaptée aux règles du marché, tandis que le
second axe a pour objectif la mise à niveau des potentialités agricoles pour améliorer le
revenu des agriculteurs. D'où l'adoption de l'agrégation qui repose, selon les officiels, sur la
mobilisation d'une nouvelle vague d'investissements autour de nouveaux acteurs à forte
capacité managériale.
En prime de la mutualisation des moyens autour des groupements professionnels et d'intérêts
économiques privés, le plan concernce également le volet financier avec un budget global de
150 milliards de DH à l’horizon 2020. Un budget considérable alloué pour l'amélioration et le
développement de plusieurs filières agricoles. Cette initiative inaugurée récemment par le
Souverain cible quelque 1400 projets portant sur l'amélioration et le développement de
différentes cultures : céréales, agrumes, olivier, figuier, amandier, légumineuses, betterave et
canne à sucre. Les productions de toutes sortes de viandes bénéficient également de cette
67
initiative qui touche une large couche professionnelle estimée à quelque 1,4 million
d'agriculteurs.
Une mission confiée à l'Agence pour le développement de l'agriculture (ADA) chargée,
d'autre part, d'identifier et mobiliser le foncier nécessaire à l'extension des périmètres
agricoles. L'ADA se penchera notamment sur les questions de la valorisation agricole et de la
mise en place de nouveaux systèmes d'irrigation, de l'équipement des exploitations, du
conditionnement et de la commercialisation.
Mardi 26 Avril 2011
Rida ADDAM
Source : http://www.libe.ma/IIemes-Assises-de-l-agriculture-aujourd-hui-a-Meknes-Les-sillons-de-lacroissance_a18661.html
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Au fait Maroc, édition électronique d 26/04/2011
Sixième édition du Salon International de l’Agriculture de Mekhnès
Enraciner la solidarité
La sixième édition du Salon International de l’Agriculture de Mekhnès est placée sous le
signe de l’agriculture solidaire. L’ossature de l’agriculture marocaine étant
essentiellement, du moins jusqu’à présent, constituée de très petites exploitations
n’excédant pas les cinq hectares, ce choix n’est pas le fruit du hasard. Il répond à
l’impératif de faire évoluer cette agriculture vivrière vers une agriculture à haute valeur
ajoutée au profit des populations défavorisées.
Le Plan Maroc Vert prévoit le financement de 300 à 400 projets inscrits dans le cadre
d'un plan régional visant la reconversion des agriculteurs précaires dans des activités à
haute valeur ajoutée, et les affranchir des aléas climatiques. /DR
Dans ses prospectives 2030, le Haut Commissariat au Plan (HCP) relève que les exploitations
agricoles en 2007, étaient au nombre de 1.431.600; 70% d'entre elles ayant une superficie
inférieure à 5 hectares. Seulement 1% des exploitations ont une surface supérieure à 50
hectares.
Première conséquence, poursuit le HCP: l'absence de sécurité foncière a limité les
investissements et les incitations à une bonne gestion. D'autre part, cette parcellisation ne
favorise pas la mécanisation des travaux agricoles. A ce sujet, le HCP indique que la
proportion des exploitations agricoles qui ont recours à la mécanisation pour les travaux du
sol et pour la moisson ne s'élève respectivement, qu'à 47% et 31%.
Quant aux engrais, semences sélectionnées et produits phytosanitaires, le taux des exploitants
qui les utilisent n'est que de 51%, 16% et 33% respectivement. Pour dépasser cet obstacle,
plusieurs mécanismes ont été mis en place.
Le pilier II du PVM: reconversion, intensification et diversification
Initié en 2008 avec pour objectif de faire évoluer l’agriculture marocaine vers une agriculture
à haute valeur ajoutée, le Plan Maroc vert (PMV) repose sur deux piliers, le second étant
entièrement dédié à l’agriculture solidaire.
Ce pilier concerne l'accompagnement de la petite agriculture, de façon à améliorer les revenus
des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones enclavées (oasis, montagnes…).
Dans ce cadre, le PVM prévoyait le financement de 300 à 400 projets inscrits dans le cadre
d'un plan régional visant la reconversion des agriculteurs précaires dans des activités à haute
69
valeur ajoutée, et les affranchir des aléas climatiques. Ce pilier est doté d’une enveloppe de 20
milliards de dirhams et touche environ 10% de la surface agricole utile.
Pour atteindre cet objectif, la stratégie propose la mise en œuvre de trois catégories de projets.
• Les projets de reconversion visent la transformation des systèmes actuels dominés par la
céréaliculture, vers des cultures à haute valeur ajoutée telles que l'oléiculture. L'objectif est de
reconvertir 400.000 ha répartis sur 200.000 exploitations.
• La deuxième catégorie de projets vise une meilleure valorisation des savoirs faire, par
l'encadrement des agriculteurs. Le but étant d'améliorer leur productivité et la valorisation de
leur production. Cette catégorie concerne 400.000 ha.
• Enfin, les projets de diversification visent la promotion des produits du terroir afin de créer
des revenus agricoles complémentaires avec des productions additionnelles (safran, miel,
plantes médicinales, etc).
La fondation ARDI du groupe Crédit Agricole du Maroc: financement solidaire au
profit de 105.000 clients
L’une des singularités du groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) est d’être présent dans des
périmètres ruraux où les revenus sont plutôt bas. En plus du financement des très petites
exploitations exclues de tout financement, assuré par sa filiale Temwil El Fellah, CAM a mis
en place la fondation “Ardi”, destinée au financement à court terme, tel que l’élevage, ou des
activités para agricoles telles que l’artisanat.
Cette fondation, qui compte, à fin octobre 2010, 105.000 clients actifs, accorde des
financements à bas niveaux variant entre 1.000 à 50.000 DH, et sont remboursables par
échéances mensuelles, avec des durées de 3 à 12 mois.
“Par la fondation Ardi, nous ne cherchons pas la rentabilité, mais c'est notre contribution à la
lutte contre la pauvreté”.
La direction générale de CAM.
Grâce à ces prêts, les clients de la Fondation Ardi peuvent atteindre leur autonomie financière
et tirer des avantages de leur activité économique d’une manière durable, pour eux et pour
leurs familles.
En 2008, et en reconnaissance à sa participation solidaire au profit des populations
défavorisées, la fondation Ardi figure parmi les 100 meilleures IMFs mondiales (Institutions
de Micro Finance) sur un échantillon représentatif de 652.
Parmi ces 100 IMFs figurent d'ailleurs 13 associations membres de “Sanabel” (Réseau de
Micro finance des Pays Arabes) dont six sont marocaines.
Le Millénium Challenge Corporation: 300,9 millions $ au profit de 136.000 ménages
d’agriculteurs
En 2008 le Maroc a signé un partenariat avec le Millénium Challenge Corporation (MCC),
organisme gouvernemental des Etats-Unis conçu en 2004 pour réduire la pauvreté de part le
monde à travers la croissance économique durable dans les pays en voie de développement.
Avec un montant de 697,5 millions dollars, notre pays a, jusqu’à récemment, été en tête des
pays bénéficiaires des projets MCC.
70
Ainsi, afin de développer l’arboriculture fruitière dans les zones enclavées et défavorisées, un
programme a été lancé afin de développer la productivité de l'olivier, l'amandier, le figuier et
le palmier dattier. 300,9 millions de dollars ont été débloqués à cet effet.
Cette activité du Projet se concentre sur l’extension et la réhabilitation d’environ 55.000
hectares d’arbres fruitiers non irrigués, et sur l’augmentation de la production des arbres
fruitiers sur une surface d’environ 120.000 hectares.
Le Projet Arboriculture fruitière devrait améliorer les moyens d’existence d’environ 136.000
ménages d’agriculteurs dans les zones rurales des régions du Nord, du centre, et du sud du
Maroc.
Samir Benmalek
Source : http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2011/4/26/enraciner-la-solidarite
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Au fait Maroc, édition électronique d 26/04/2011
4eme édition des Assises de l’Agriculture
Petits agriculteurs, grandes préoccupations
Ce mardi 26 avril, à Meknès, le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz
Akhannouch a présidé l’ouverture des travaux de la 4eme édition des Assises de
l’Agriculture. Si cette rencontre a été l’occasion de présenter le bilan du Plan Maroc
Vert et les prévisions de la campagne qui s’achève, elle a surtout été marquée par la
lecture de la lettre royale qui a insisté sur l’amélioration de la situation des petits
agriculteurs, une préoccupation majeure.
Le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime,
Aziz Akhannouch lors de l’ouverture des travaux de
la 4eme édition des Assises de l’Agriculture, le 26 avril 2011 à Meknès. / MAP
“Quels que soient les coûts financiers de ces mesures, il n’en demeure pas moins que notre
objectif ultime est de placer les petits agriculteurs au cœur du processus de développement
humain et rural, et d’en faire la cheville ouvrière du développement agricole de notre pays”.
Les mesures dont fait état la lettre royale, qui s’apparente à une feuille de route lue à
l’assistance par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, sont axées sur neuf
points, l’ensemble portant sur des mesures au profit des petits fellahs.
Rééchelonnement des dettes, accès aux crédits et gratuité de l’eau d’irrigation
Le premier point des recommandations royales portent sur le rééchelonnement des dettes des
petits agriculteurs contractées auprès du Crédit Agricole du Maroc “suivant des critères
objectifs et équitables”. A ce sujet, il est à rappeler que le Crédit Agricole du Maroc avait
annoncé, en mars dernier, le lancement de l’opération de réhabilitation des agriculteurs
“irréguliers”.
En plus de ce rééchelonnement, le roi a “engagé” le gouvernement à “laisser à ces petits
agriculteurs la latitude de contracter de nouveaux crédits”. Jusqu’à présent, seuls 10% des
exploitations agricoles sont éligibles au financement bancaire.
La lettre royale recommande d’autre part d’exonérer les petits agriculteurs des frais d’eau
d’irrigation au titre des campagnes antérieures à 2008 à concurrence de 10. 000 DH avec
l’abandon des intérêts et le rééchelonnement des créances dépassant ce montant sur une
période de sept ans. Ces mesures profiteront à 200. 000 d’entre eux.
Salaires, assistance médicale et scolarisation
72
Dans sa lettre lue en son nom par Aziz Akhannouch, le roi a par ailleurs évoqué la
scolarisation en milieu rural notamment en faveur des petites filles issues des milieux démunis
“pour lesquelles il faut créer les conditions et les infrastructures susceptibles de les aider à
poursuivre leurs études”. La couverture médicale et la revalorisation des salaires de cette
catégorie d’agriculteurs sont également inscrites dans la feuille de route royale.
Désenclavement, agriculture solidaire et aides
“Poursuivre les projets de désenclavement des régions éloignées (…) notamment à travers la
consolidation des projets de l’INDH”, a été également l'une des recommandations du
souverain dans une missive adressée aux participants aux Assises de l’Agriculture qui se sont
tenues la veille de l’inauguration de la sixième édition du Salon international de l’Agriculture
de Meknès (SIAM), placée cette année sous le thème de l’agriculture solidaire.
Cette dernière fait également partie des préoccupations du roi qui recommande d’en renforcer
le financement public prévu “eu égard à son impact concret sur la modernisation du secteur
agricole et l’amélioration de sa compétitivité ainsi que la création d’emplois et la lutte contre
la pauvreté et la précarité”. A fin d’y parvenir, le souverain recommande de “veiller à une
gestion efficace des aides allouées aux petits agriculteurs”.
Dans ce sens, il a défini six axes autour desquels s'articulera la politique gouvernementale. Il
s'agit de porter à 550. 000 hectares les surfaces concernées par le programme national
d'économie en eau d'irrigation. Valoriser le patrimoine national variétal et les produits du
terroir.
Il est également question d'encourager le modèle d’agrégation agricole par un encadrement
législatif. Encadrer
et
encourager
l'agriculture
biologique
en
mettant
un
système réglementaire approprié. La mise à niveau des ressources humaines et enfin
l'accentuation de la dimension régionale du Plan Maroc Vert.
Douze conventions signées
En marge des Assises de l'agriculture, à la quelle a pris part le ministre algérien de
l'Agriculture et du développement rural, douze conventions ont été signées. Ces conventions
passées entre l'Etat, le secteur privé et certaines associations concernent l'arboriculture,
l'agriculture biologique, la valorisation de l'apiculture, la promotion de l'élevage camelin,
l'aviculture, l'oléiculture, la commercialisation des produits du terroir par les grandes surfaces
Marjane et Label Vie.
Enfin, l'agence de Développement japonaise a fait un don de 56 millions Dh au profit de la
région Abda Doukala afin de l'assister dans les systèmes d'irrigation raisonnée.
Source : http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2011/4/26/petits-agriculteurs-grandespreoccupations?utm_source=aufaitmaroc.com+newsletter+list&utm_campaign=0b6787e57eRSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email
73
La vie éco, édition électronique du 26/04/2011
Salon International de l'Agriculture
Le 6ème SIAM de Meknès ouvre ses portes ce mercredi 27 avril
La France invitée d'honneur en 2011. Le ministre algérien de l'agriculture présent. Près
de 800 000 visiteurs sont attendus.
Précédé des Assises de l’agriculture mardi 26 avril en présence d’importantes délégations
françaises, algériennes et espagnoles. La 6ème édition du Salon international de l’agriculture
de Meknès ouvrira ses portes mercredi 27 avril pour une durée de cinq jours avec la France
comme invitée d’honneur. Les agriculteurs français et fournisseurs d’équipements y
occuperont notamment un stand de 400 m² et une forte délégation de la FNSEA, principale
organisation agricole du pays, y est attendue. Le ministre algérien de l’agriculture et du
développement rural est également attendu à Meknès cette semaine. L’Espagne très présente
dans les secteurs des fruits et de l’huile d’olive au Maroc sera fortement représentée. Les
Anglais dépêchent également une délégation de 30 professionnels agricoles et du négoce.
Près de 800 000 visiteurs sont attendus cette semaine au SIAM de Meknès pour un événement
qui occupera un espace d’environ 10 hectares avec pour thème principal « L’économie
solidaire ». Les 16 régions marocaines sont présentes.
Selon des sources de presse, des accords de commercialisation de produits du terroir doivent
être signés entre différentes structures de commercialisation et de marketing des produits du
terroir des régions marocaines avec les chaînes de distribution Acima et Marjane.
L’agriculture marocaine qui représente entre 15 et 20% du PIB du pays, emploie 4 marocains
sur 10. Le plan Maroc Vert prévoit des investissements moyens de 10 milliards de dirhams
par an au cours de cette décennie. Meknès et sa région doivent enfin inaugurer une zone
d’activités dédiée aux activités agro-alimentaires et logistiques début 2012.
Jamal Amiar. La Vie éco
Source : http://www.lavieeco.com/actualite/Le-6eme-SIAM-de-Meknes-ouvre-ses-portes-ce-mercredi-27avril-5657.html
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Les Echos, édition électronique du 26/04/2011
SIAM 2011 : L’effet plan Maroc vert
Six ans déjà ! Devenu un véritable salon de référence au Maroc et en Afrique, le Salon
international de l’agriculture au Maroc (SIAM) place, cette
année encore, la barre très haut tant au niveau qualitatif que
quantitatif. Les chiffres parlent d'eux mêmes : 65.000 m²
d’espace d’exposition, 800 stands et 650.000 visiteurs
attendus. Les six jours du SIAM s’annoncent bien chargés. Au
programme, des conférences et des colloques animés par des
professionnels nationaux et internationaux, des rencontres B
to B, des ateliers de travail, mais également des concours et
des animations. Cette année, l’agriculture solidaire est au
cœur du SIAM. Un thème qui n’est pas fortuit, puisqu’il fait
suite à celui de la précédente édition du salon, à savoir le développement durable et, qui plus
est, constitue le Pilier I et II du Plan Maroc Vert. Le défi est donc majeur et les ambitions sont
de taille.
Décryptage et analyse de l’événement mais également du secteur agricole dans le supplément
«Spécial SIAM» des Echos quotidien à découvrir ce mercredi 27 avril. Etat des lieux, zoom
sur l’équipement agricole, décryptage de l'évolution du secteur laitier, analyse du créneau des
viandes rouges... autant de sujets abordés dans cette édition spéciale. Sans oublier les
interview des principaux acteurs du secteur pour ne citer que Hammou Ouhelli, président de
la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR), Ahmed Ouayach, président
de la Comader et Ahmed Darrab, SG de l’Association des producteurs d’agrumes du Maroc
(ASPAM).
Source : http://www.lesechos.ma/component/content/article/18-editions-speciales/8276-siam-2011-leffetplan-maroc-vert.html
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La vie éco, édition électronique du 25/04/2011
Salon
SIAM 2011 : la France à l'honneur, 52 entreprises présentes
Un pavillon de 650 m2 dévoilera les produits et matériels de l'Hexagone. 73,5% des
importations marocaines de blé tendre et 50,1% d'orge proviennent de l'Hexagone. 25%
des exportations marocaines en France sont des produits agroalimentaires.
La France sera le pays à l’honneur à la sixième édition du Salon international de l’agriculture
au Maroc (SIAM 2011) qui se tiendra du 27 avril au 1er mai à Meknès. Le pavillon dudit
pays, monté pour la 3e année consécutive par Ubifrance, en partenariat avec la Chambre
française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), s’étend sur près de 650 m2 répartis
sur 2 poles, international et élevage. Il abritera 52 entreprises de tous les secteurs agricoles et
agroalimentaires.
Une journée française sera organisée jeudi 28 avril au cours de laquelle cinq ateliers en phase
avec les grands chantiers du plan Maroc Vert seront programmés : les bonnes pratiques de la
coopération décentralisée régionale dans le domaine de l’agriculture solidaire, l’agriculture
biologique, la commercialisation des produits du terroir, le conseil agricole et les
interprofessions agricoles.
Il est également prévu une table ronde sur «les cours mondiaux des matières premières
agricoles : quelle régulation des marchés à la veille du G20?». Elle sera animée par Xavier
Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA),
Tariq Sijilmassi, président du directoire du Crédit agricole du Maroc et Ahmed Ouayach,
président de la Confédération marocaine de l’agriculture et de développement rural
(Comader), en présence de Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche
maritime.
La France est 1er fournisseur de machines agricoles hors tracteurs
Il faut rappeler que la France est le premier fournisseur du Maroc tous produits confondus et
son premier marché (voir article en page 22). Dans le domaine agricole, l’Hexagone est le
premier fournisseur de céréales du Maroc. En 2009-2010, 73,5% des importations marocaines
de blé tendre et 50,1% d’orge provenaient de la France qui est aussi le 3e fournisseur du
Maroc en tracteurs (15% de parts de marché) derrière l’Italie (29%) et l’Espagne (16%), et
devant l’Allemagne (8%), et le 1er fournisseur d’autres machines agricoles. Les exportations
marocaines vers la France étaient quant à elles composées de près de 25% de produits
agroalimentaires en 2009. Il s’agit principalement de produits de la mer, produits maraîchers,
horticoles ou de pépinières.
Pour cette année, le SIAM est placé sous le thème de «l’Agriculture Solidaire» et devrait
accueillir des représentants de plus de 30 pays.
B.M. La Vie éco
Source : http://www.lavieeco.com/news/economie/SIAM-2011--la-France-a-l-honneur-52-entreprisespresentes-19311.html
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Les Echos, édition électronique du 25/04/2011
Le SIAM et plus encore
Top départ. Levée de rideau, dès demain mardi à Meknès, des 4e Assises nationales de
l’agriculture en présence du ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz
Akhannouch. Une rencontre des plus attendues étant donné le contexte actuel marqué par les
fortes tensions sur les marchés internationaux pour ce qui est des produits agricoles de base, et
auquels le royaume est particulièrement sensible. En atteste Ahmed Ouayach, le président de
la COMADER -l’une des instances les plus présentes du secteur-, qui déclarait quelques
heures avant le démarrage de ces Assises que «ce sera, en quelques sortes, la poursuite des
grands chantiers sur lesquels nous nous étions engagés en marge du SIAM précédent».
Pour les professionnels du secteur, l’événement qui précède d’une journée l’ouverture
officielle du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) est de taille et les attentes
également. Agrégations, négociations, échanges et tractations nationales ou à dimension
internationales... le programme s’annonce riche. Du 27 au 1e mai, lesechos.ma vous propose
une lecture, en direct, de l’actualité du salon: ambiance, coulisses, interviews, actualités,
temps forts…et plus encore.
Source : http://www.lesechos.ma/economie/8197-le-siam-et-plus-encore-.html
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Albayane, édition électronique du 25/04/2011
Les 4è assises de l’agriculture aujourd’hui à Meknès : Les contraintes de la stratégie
commerciale du plan Maroc Vert
Écrit par Driss Aissaoui
Quelque 1200 professionnels se retrouvent aujourd’hui dans la
capitale ismaïlienne pour la quatrième édition des assises de l’agriculture. L’organisation de
ces assises constitue un moment privilégié pour faire un bilan d’étape de la mise en œuvre du
plan Maroc Vert. Les assises sont également un espace d’information, de dialogue et de
concertation entre professionnels et ministère de tutelle. Cette édition est totalement consacrée
à la thématique générique de la commercialisation des produits agricoles.
Une thématique qui matérialise nombre d’enjeux stratégiques pour les différentes filières
agricoles.
En ouverture de ces assises, Aziz Akhennouch, Ministre de l’Agriculture et des pêches
maritimes, devra livrer un bilan 2010 et des perspectives 2011 du plan Maroc Vert.
Les professionnels du secteur ont pu constater que la mise en œuvre des différentes
composantes de ce plan suit un trend ascendant. Une évolution confirmée depuis la
consolidation de l’approche globale au niveau institutionnel et surtout après que l’adhésion
des principaux acteurs à cette démarche rénovée du développement agricole et rural aient
montré une grande disposition à faire la mue dans leurs secteurs respectifs.
Cette vision stratégique est fondée sur une approche de valorisation qualitative du potentiel de
production, tout en actionnant des mécanismes multiples de modernisation des structures
agraires.
Le choix, cette année, a été porté par les organisateurs de faire que les assises se déroulent
sous la forme de débats ciblés dans le cadre de trois tables rondes réunissant les producteurs,
les commerçants et les consommateurs.
Ainsi, la première table ronde traitera du thème de « la commercialisation des produits de
terroir ». A travers ce sujet, les organisateurs souhaitent souligner l’importance du potentiel
de ce secteur tant au niveau du marché intérieur que ses possibilités croissantes en tant que
niche à l’export.
Le constat est assez clair : le potentiel des produits du terroir marocain n’est pas réalisé. Ces
produits sont au global peu connus, peu distribués, peu achetés. Une faible part de la
production est aujourd’hui exportée et plus de 75% est destinée à des circuits informels.
La deuxième table ronde est consacrée à «la commercialisation des produits agricoles et
d’élevage sur le marché intérieur». Le plan Maroc Vert, dans son diagnostic du marché
intérieur, fait ressortir des distorsions des prix préjudiciables aux producteurs et aux
consommateurs, du fait d’un manque de libéralisation de l’accès aux marchés (déficit de
78
libéralisation des marchés de gros et des abattoirs, périmètre protégé de circulation des
viandes…) et du poids contraignant du niveau d’intermédiation.
Ce diagnostic montre l’inadaptation des réseaux des marchés de gros et des abattoirs (modèles
de gestion dépassés, infrastructures défaillantes et vétustes, localisations inadaptées,
multiplicité des intervenants sans valeur ajoutée, …)
Dans cette mise à plat, le plan Maroc Vert souligne l’insuffisance de transparence et de
traçabilité engendrant des dysfonctionnements dans la formation des prix de référence et
l’échange d’information y afférent.
A cela s’ajoute l’insuffisance des conditions sanitaires (hygiène et entretien) et l’insuffisance
dans le développement de la distribution moderne.
Ce constat se pose en termes différents pour les produits agricoles, mais recouvre la même
réalité : à savoir que les plates-formes de commercialisation, au lieu de jouer pleinement leur
rôle de valorisation, elles deviennent des centres de surcoût qui ne profitent qu’aux
intermédiaires au détriment des producteurs et des consommateurs.
La troisième table ronde traite de « la commercialisation des produits à vocation
d’exportation ».
La polarisation des exportations marocaines en produits agricoles sur le marché européen
(plus de 70%) pose la nécessité d’une politique de diversification des marchés afin d’éviter
toute dépendance vis-à-vis d’un marché unique. Il s’agit de consolider les parts de marché
actuelles et également de développer de nouvelles niches dans les marchés les plus divers.
Cependant, le développement de nouvelles niches est tributaire de la mise en valeur de la
qualité des produits à commercialiser, liée aux conditions locales de production (produits du
terroir, agriculture biologique…) et également par la mise en place d’une politique de
certification et de labellisation des produits en fonction des spécificités de chaque marché.
Les échanges au niveau des trois panels prévus, à cet effet, ont pour but de faire l’état des
lieux sur chaque thématique et dégager les perspectives d’évolution de chaque secteur au
regard de la problématique centrale de la commercialisation.
La particularité des thématiques et items programmés est qu’elle autorise l’identification
d’une série de déterminants et de freins commandant les évolutions qui se font jours, au fur et
à mesure de la mise en œuvre des différentes stratégies de développement/modernisation et de
mise à niveau des filières en étroite liaison avec les impératifs de la commercialisation.
Cette large concertation devra permettre de dégager les pistes d’amélioration de mise en
œuvre du plan Maroc Vert à partir de la clef de la stratégie commerciale.
Source : http://www.albayane.press.ma/actualite/8448-les-4e-assises-de-lagriculture-aujourdhui-ameknes-les-contraintes-de-la-strategie-commerciale-du-plan-maroc-vert.html
79
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫ﺗﻮﻗﻴﻊ اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ إﻃﺎر ﺗﻬﻢ إﻧﺠﺎز ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻓﻲ ﻣﺴﻠﻚ اﻟﺤﺒﻮب‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪)-2011-5-1--‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ(‪ -‬وﻗﻌﺖ وآﺎﻟﺔ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ واﻻﺗﺤﺎد اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪،‬‬
‫اﻟﻴﻮم اﻟﺴﺒﺖ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ إﻃﺎر ﻳﺘﻢ ﺑﻤﻮﺟﺒﻬﺎ ﺗﻮﺣﻴﺪ ﺟﻬﻮد اﻟﻤﺆﺳﺴﺘﻴﻦ ﺳﻌﻴﺎ إﻟﻰ إﻧﺠﺎز ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫ﺗﻬﻢ ﻣﺴﻠﻚ اﻟﺤﺒﻮب ‪.‬‬
‫وﺗﺮوم هﺬﻩ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻹﻃﺎر‪ ،‬اﻟﻤﻮﻗﻌﺔ ﻋﻠﻰ هﺎﻣﺶ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﺗﺤﺪﻳﺪ اﻹﻃﺎر اﻟﻌﺎم ﻹﻧﺠﺎز ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ ﻟﻔﺎﺋﺪة ﻓﻼﺣﻲ ﻣﻨﺎﻃﻖ ﺗﺪﺧﻞ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﻋﻤﻼ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻓﻊ‬
‫ﻣﻦ إﻧﺘﺎج اﻟﺤﺒﻮب وﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻮدة وﺗﻠﺒﻴﺔ ﺣﺎﺟﻴﺎت اﻟﻤﺼﻨﻌﻴﻦ وﺗﺜﻤﻴﻦ ﻣﺤﺎﺻﻴﻞ اﻻﺳﺘﻐﻼﻟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺨﺎﺿﻌﺔ ﻟﻨﻈﺎم‬
‫اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ‪.‬‬
‫وﻳﻠﺘﺰم اﻻﺗﺤﺎد اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺑﻤﻮﺟﺐ هﺬﻩ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻹﻃﺎر‪ ،‬ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺗﺄهﻴﻞ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ‬
‫ﻋﺒﺮ ﺗﻮﺣﻴﺪ ﺁﻟﻴﺎت اﻟﺤﻜﺎﻣﺔ وإﺣﺪاث ﺻﻨﺪوق ﻟﻠﻀﻤﺎن ﻳﺘﻴﺢ ﻟﻬﺎ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ اﻟﻘﺮوض‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻣﺼﺎﺣﺒﺔ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت ﻓﻲ‬
‫إﻧﺠﺎز ﻣﺸﺎرﻳﻌﻬﺎ اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﻤﺠﺎل اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ ﻣﺪﻳﺮ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ ﺑﻮآﺎﻟﺔ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻴﻢ ﺑﻨﻴﺎﺳﻴﻦ‪ ،‬ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ‪ ،‬أﻧﻪ ﺳﻴﺘﻢ إﻧﺠﺎز ﻧﺤﻮ ﻣﺎﺋﺔ‬
‫ﻣﺸﺮوع ﻟﻠﺘﺠﻤﻴﻊ ﻓﻲ إﻃﺎر ﺗﻔﻌﻴﻞ ﺑﺮاﻣﺞ ﻣﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ "ﺳﻌﻴﺎ إﻟﻰ ﺗﻤﻜﻴﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻦ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺗﺴﻬﻴﻼت‬
‫اﻟﺘﻤﻮﻳﻞ واﻟﻤﺴﺎﻋﺪات‪.‬‬
‫ﻳﺬآﺮ أن ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ‪ ،‬اﻟﻤﺴﻄﺮة ﺿﻤﻦ اﻟﺮآﻴﺰة اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ"‪ ،‬ﺗﺤﻈﻰ ﺑﺪﻋﻢ ﻳﻬﻢ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‪،‬‬
‫اﻟﺘﺠﻬﻴﺰ ﺑﺄﻧﻈﻤﺔ اﻟﺮي اﻟﻤﻮﺿﻌﻲ واﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ اﻵﻟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62a64864264a639-62762a64162764264a629-637627631-:‬‬
‫‪62a647645-64662c627632-633644633644629-645646-64563462763164a639-62764462a62c64564a639‬‬‫‪/62764464164462762d64a-64164a-645633644643-62764462d628648628‬‬
‫‪80‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫اﻟﻨﻬﻮض ﺑﻘﻄﺎع إﻧﺘﺎج زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن ﻳﻘﺘﻀﻲ ﺗﻮﺣﻴﺪ ﺟﻬﻮد اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء)رﺋﻴﺲ ﺟﻤﻌﻴﺔ(‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪) -2011 -5 -1 -‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ(‪ -‬أآﺪ اﻟﺴﻴﺪ ﺣﻤﻴﺪ ﻣﻮﺳﺎوي‪ ،‬رﺋﻴﺲ ﺟﻤﻌﻴﺔ أﺻﺪﻗﺎء اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ‪ ،‬أﻣﺲ اﻟﺴﺒﺖ‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن اﻟﻨﻬﻮض ﺑﻘﻄﺎع إﻧﺘﺎج زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن ﻳﻘﺘﻀﻲ ﺗﻮﺣﻴﺪ ﺟﻬﻮد ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ اﻟﺒﺎﺣﺜﻴﻦ‬
‫واﻟﻤﺨﺘﺼﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﺘﻐﺬﻳﺔ واﻟﺠﻮدة ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮﺳﺎوي‪ ،‬ﻓﻲ ﻋﺮض ﻗﺪﻣﻪ ﺧﻼل ﻧﺪوة ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "زراﻋﺔ اﻟﺰﻳﺘﻮن واﻟﺘﻐﺬﻳﺔ واﻟﺼﺤﺔ"‪ ،‬أن ﻣﺨﻄﻂ‬
‫"اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ" ﻳﺪﻋﻮ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع إﻟﻰ ﺗﺒﻨﻲ ﻧﻤﻂ إﻧﺘﺎﺟﻲ ﻧﺎﺟﻊ‪ ،‬ﺗﻤﺎﺷﻴﺎ ﻣﻊ ﻣﻌﺎﻳﻴﺮاﻹﻧﺘﺎج اﻹﻳﻜﻮﻟﻮﺟﻲ‬
‫اﻟﻤﺘﻌﺎرف ﻋﻠﻴﻬﺎ دوﻟﻴﺎ‪.‬‬
‫وأﺷﺎر إﻟﻰ أن اﻷهﺪاف اﻷﺳﺎﺳﻴﺔ ﻟﻌﻘﺪ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻤﻮﻗﻊ ﺑﻴﻦ اﻟﺪوﻟﺔ وﻣﻬﻨﻴﻲ اﻟﻘﻄﺎع ﻓﻲ أﻓﻖ ﺳﻨﺔ ‪ ،2020‬ﺗﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ‬
‫اﻻﺳﺘﻬﻼك اﻟﺪاﺧﻠﻲ ﻟﺰﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن وزﻳﻮت اﻟﻤﺎﺋﺪة‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪ ،‬إﻟﻰ ‪ 4‬و‪ 3‬ﻟﺘﺮات ﻟﻠﻔﺮد ﻓﻲ اﻟﺴﻨﺔ‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑﻞ ‪ 2‬و‪ 3‬ﻟﺘﺮات ﻟﻠﻔﺮد‬
‫ﺣﺎﻟﻴﺎ‪.‬‬
‫وأآﺪ ﻣﻦ ﺟﻬﺔ أﺧﺮى‪ ،‬أن ﺷﺠﺮة اﻟﺰﻳﺘﻮن اﻟﺘﻲ ﺗﺠﺴﺪ اﻟﻜﺜﻴﺮ ﻣﻦ اﻟﺮﻣﻮز اﻟﺜﻘﺎﻓﻴﺔ واﻟﺤﻀﺎرﻳﺔ إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻗﻴﻤﺘﻬﺎ اﻟﻌﻼﺟﻴﺔ‬
‫اﻟﻤﺘﻌﺎرف ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻋﺎﻟﻤﻴﺎ‪ ،‬ﺗﺘﻄﻠﺐ اﻟﺘﺰام اﻟﻤﺠﺘﻤﻊ اﻟﻤﺪﻧﻲ ﺣﻴﺎل اﻟﻨﻬﻮض ﺑﻬﺎ‪.‬‬
‫وﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ ﻋﻀﻮ أآﺎدﻳﻤﻴﺔ اﻟﺤﺴﻦ اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻟﻠﻌﻠﻮم واﻟﺘﻘﻨﻴﺎت‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ أﻟﺒﻴﺮ ﺳﺎﺳﻮن‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﺪاﺧﻠﺔ ﺑﻬﺬﻩ اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ‪ ،‬أن ﺣﺮص‬
‫اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ اﻟﻤﺘﺰاﻳﺪ ﻋﻠﻰ ﺻﺤﺘﻪ ﻳﺠﻌﻠﻪ أآﺜﺮ إﻟﺤﺎﺣﺎ ﺣﻴﺎل ﺟﻮدة اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺘﻲ ﻳﺴﺘﻬﻠﻜﻬﺎ‪ ،‬وﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن‪.‬‬
‫وأﺿﺎف ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬أن اﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻓﻲ ﺗﺜﻤﻴﻦ زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن رهﻴﻦ ﺑﺎهﺘﻤﺎم ﻣﻨﺘﺠﻲ هﺬﻩ اﻟﻤﺎدة اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ اﻷﺳﺎﺳﻴﺔ ﺑﺎﻟﺠﻮدة إﻟﻰ‬
‫ﺟﺎﻧﺐ إﺛﺒﺎت ﻣﻨﺎﻓﻌﻬﺎ اﻟﺼﺤﻴﺔ واﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻌﺘﺒﺮا أن هﺬﻩ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ آﻔﻴﻠﺔ ﺑﺠﻌﻞ اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺘﺒﻮأ ﻣﻜﺎﻧﺔ هﺎﻣﺔ ﻣﻦ ﺑﻴﻦ اﻟﺪول اﻟﻤﻨﺘﺠﺔ‬
‫ﻟﻬﺬﻩ اﻟﻤﺎدة‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن "ﺟﻤﻌﻴﺔ أﺻﺪﻗﺎء اﻟﺰﻳﺘﻮﻧﺔ" ﺗﺘﻮﺧﻰ ﺑﻠﻮغ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻷهﺪاف اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻤﺜﻞ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﻄﻮﻳﺮ أﺳﺎﻟﻴﺐ‬
‫ﻧﺎﺟﻌﺔ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﺰﻳﺘﻮن ﺗﺤﻤﻞ ﻗﻴﻤﺔ ﻣﻀﺎﻓﺔ وﺗﺤﺘﺮم اﻟﺒﻴﺌﺔ‪ ،‬وﺗﻘﺪﻳﻢ اﻟﺨﺒﺮة اﻟﻼزﻣﺔ ﻹﻏﻨﺎء اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺎت ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬واﻟﻌﻤﻞ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻌﺮﻳﻒ ﺑﺠﻮدة زﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن وﺁﺛﺎرهﺎ اﻹﻳﺠﺎﺑﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺻﺤﺔ اﻹﻧﺴﺎن‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﺷﺎرك ﻓﻲ هﺬا اﻟﻠﻘﺎء‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس )ﻣﻦ ‪ 27‬إﻟﻰ ‪ 2‬ﻣﺎي‬
‫اﻟﻤﻘﺒﻞ(‪ ،‬ﺛﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﺨﺒﺮاء واﻟﻤﺴﺆوﻟﻴﻦ واﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ أﻃﺒﺎء وﻣﻨﺘﺠﻴﻦ وﺑﺎﺣﺜﻴﻦ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪﻳﻦ اﻟﻮﻃﻨﻲ واﻟﺪوﻟﻲ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/627644646647648636-628642637627639-64662a62762c-:‬‬
‫‪63264a62a-62764463264a62a648646-64a64262a63664a-62a64862d64a62f-62c64764862f‬‬‫‪/62764464564764664a64a646-64862764462e628631627621-63164a633-62c64563964a629‬‬
‫‪81‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫إﺣﺪاث "اﻟﻌﻼﻣﺔ اﻟﺠﻐﺮاﻓﻴﺔ اﻟﻤﺤﻤﻴﺔ ﻷرآﺎن" آﻔﻴﻞ ﺑﺤﻤﺎﻳﺔ هﺬا اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻤﺤﻠﻲ واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺘﻪ وﺗﺤﺴﻴﻦ ﺟﻮدﺗﻪ )رﺋﻴﺲ‬
‫ﺟﻤﻌﻴﺔ( '‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪) -2011 -5 -1 -‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ( أآﺪ رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻟﻠﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ اﻟﻤﺤﻤﻲ ﻷرآﺎن‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻣﺤﻤﺪ‬
‫وراﻳﺲ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻷﺣﺪ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن إﺣﺪاث "اﻟﻌﻼﻣﺔ اﻟﺠﻐﺮاﻓﻴﺔ اﻟﻤﺤﻤﻴﺔ ﻷرآﺎن"‪ ،‬اﻷوﻟﻰ ﻣﻦ ﻧﻮﻋﻬﺎ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬آﻔﻴﻞ ﺑﺤﻤﺎﻳﺔ‬
‫هﺬا اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻤﺤﻠﻲ واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺘﻪ وﺗﺤﺴﻴﻦ ﺟﻮدﺗﻪ‪ ،‬ﻓﻲ أﻓﻖ ﺟﻌﻠﻪ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎ وﻃﻨﻴﺎ ﺑﺎﻣﺘﻴﺎز‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ وراﻳﺲ‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺪﻳﺜﻪ ﺧﻼل ﻳﻮم دراﺳﻲ ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪ ...‬ﺗﺤﺪي ﺟﻬﻮي ووﻃﻨﻲ"‪ ،‬أن‬
‫ﻣﻦ ﺷﺄن اﻟﺘﺼﺪﻳﻖ ﻋﻠﻰ اﻷرآﺎن اﻟﺬي ﺗﺸﻐﻞ أﺷﺠﺎرﻩ ﻣﺴﺎﺣﺔ إﺟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪر ب` ‪ 800‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺟﻬﺔ ﺳﻮس ‪-‬‬
‫ﻣﺎﺳﺔ ‪ -‬درﻋﺔ‪ ،‬اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺘﻪ وﺗﺤﺴﻴﻦ ﺟﻮدﺗﻪ وﻣﻨﺤﻪ ﻗﻴﻤﺔ ﻣﻀﺎﻓﺔ هﺎﻣﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪﻳﻦ اﻟﻮﻃﻨﻲ واﻟﺪوﻟﻲ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ‬
‫اﻟﺤﻴﻠﻮﻟﺔ دون ﺗﻮﻇﻴﻒ ﺗﺴﻤﻴﺘﻪ أو ادﻋﺎء اﻣﺘﻼآﻪ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرﻩ ﺷﺠﺮة أﺻﻠﻴﺔ ﺗﻨﻤﻮ ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب ﺑﺸﻜﻞ ﺣﺼﺮي‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ‪ ،‬ﺧﻼل هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ اﻟﻤﻨﻈﻢ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﻗﻄﺎع اﻷرآﺎن ﻋﺮف دﻳﻨﺎﻣﻴﺔ هﺎﻣﺔ ﻣﻨﺬ ﺛﻤﺎﻧﻴﻨﻴﺎت اﻟﻘﺮن اﻟﻤﺎﺿﻲ‪ ،‬ﺑﻔﻀﻞ اﻟﻤﺠﻬﻮدات اﻟﻤﺒﺬوﻟﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﺪوﻟﺔ‬
‫ﺑﻤﻌﻴﺔ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ واﻟﺸﺮآﺎء اﻟﻤﺤﻠﻴﻴﻦ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻄﻮﻳﺮ ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻹﻧﺘﺎج واﺳﺘﺨﻼص وﺗﻌﺒﻴﺊ اﻟﻤﻨﺘﻮج وﺗﻮﺳﻴﻊ‬
‫اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﻤﺰروﻋﺔ‪.‬‬
‫وﻟﻘﺪ ﻣﻜﻨﺖ هﺬﻩ اﻟﺸﺠﺮة اﻟﻤﻌﻄﺎء ‪ -‬ﺣﺴﺐ اﻟﺴﻴﺪ وراﻳﺲ ‪ -‬ﻣﻦ إﺣﺪاث دﻳﻨﺎﻣﻴﺔ اﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ واﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﻏﻴﺮ ﻣﺴﺒﻮﻗﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى‬
‫ﻣﻨﺎﻃﻖ ﺗﻮاﺟﺪهﺎ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻨﻈﺮ إﻟﻰ اﻟﻤﺪﺧﻮل اﻟﻬﺎم اﻟﺬي ﻳﺘﺮﺗﺐ ﻋﻦ ﺑﻴﻊ زﻳﻮﺗﻬﺎ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬إﻟﻰ أن ﻋﺪدا آﺒﻴﺮا ﻣﻦ‬
‫اﻷﺳﺮ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﺑﺠﻬﺔ ﺳﻮس ‪ -‬ﻣﺎﺳﺔ ‪ -‬درﻋﺔ‪ ،‬ﺗﻌﺘﻤﺪ اﻷرآﺎن آﻤﺼﺪر دﺧﻞ رﺋﻴﺴﻲ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن ﺷﺠﺮة اﻷرآﺎن‪ ،‬اﻟﻤﻌﺘﺮف ﺑﻬﺎ ﻣﻦ ﻃﺮف ﻣﻨﻈﻤﺔ اﻟﻴﻮﻧﻴﺴﻜﻮ آﺜﺮاث إﻳﻜﻮﻟﻮﺟﻲ هﺎم وﻣﺠﺎل ﺣﻴﻮي آﻔﻴﻞ ﺑﻤﺤﺎرﺑﺔ‬
‫اﻟﺘﺼﺤﺮ‪ ،‬ﺗﻌﺘﺒﺮ رﻣﺰا وﺷﺠﺮة ذات ﺣﻤﻮﻟﺔ ﺗﺎرﻳﺨﻴﺔ وازﻧﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻏﺮار ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ اﻷﺻﻠﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﻗﺒﻴﻞ‬
‫زﻋﻔﺮان ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺗﺎﻟﻮﻳﻦ وورود ﻗﻠﻌﺔ ﻣﻜﻮﻧﺔ وﺻﻨﻒ ﺗﻤﻮر "اﻟﻤﺠﻬﻮل" ﺑﻮاﺣﺎت اﻟﺠﻨﻮب اﻟﺸﺮﻗﻲ ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻋﺮف ﺣﻀﻮر ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﺴﺆوﻟﻴﻦ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺟﻬﺔ ﺳﻮس ‪ -‬ﻣﺎﺳﺔ ‪-‬‬
‫درﻋﺔ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺛﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ واﻷﺟﺎﻧﺐ‪ ،‬ﺗﻤﻴﺰ ﺑﺘﻘﺪﻳﻢ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻌﺮوض اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻠﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ‬
‫ﺧﺼﺎﺋﺺ وإﻣﻜﺎﻧﻴﺎت ﺑﻌﺾ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62d62f62762b-627644639644627645629-:‬‬
‫‪62764462c63a63162764164a629-62764464562d64564a629-644631643627646-64364164a644‬‬‫‪62862d64562764a629-647630627-62764464564662a64862c-62764464562d64464a-648627644631641639‬‬‫‪/645646-64264a64562a647-64862a62d63364a646-62c64862f62a647-63164a633-62c64563964a629‬‬
‫‪82‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺴﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪ -‬درﻋﺔ ﻳﺤﺘﻞ ﺻﺪارة أوﻟﻮﻳﺎت اﻟﺠﻬﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ )رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻬﺔ(‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ )-2011 -5 -1 -‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ ( ‪ -‬ﻗﺎل رﺋﻴﺲ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﺴﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ إﺑﺮاهﻴﻢ ﺣﺎﻓﻴﺪي‪،‬‬
‫اﻟﻴﻮم اﻷﺣﺪ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬إن ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ واﻟﻤﻮاآﺒﺔ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻳﺤﺘﻞ ﺻﺪارة‬
‫أوﻟﻮﻳﺎت اﻟﺠﻬﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﺴﻴﺪ ﺣﺎﻓﻴﺪي‪ ،‬ﻓﻲ ﺣﺪﻳﺜﻪ ﺧﻼل ﻳﻮم دراﺳﻲ ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ‪ ..‬ﺗﺤﺪي ﺟﻬﻮي ووﻃﻨﻲ"‪ ،‬أن‬
‫ﺟﻬﺔ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ اﻋﺘﻤﺪت اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ واﺿﺤﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﺷﺠﺮة أرآﺎن‬
‫واﻟﺰﻋﻔﺮان واﻟﺼﺒﺎر واﻟﺘﻤﻮر‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل اﻟﻤﻮاآﺒﺔ اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ اﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺼﺪﻳﻖ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻨﺸﺄ اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ‬
‫واﻟﺒﺤﺚ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻮدة واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ ﺧﻼل هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن دراﺳﺔ‬
‫أﻧﺠﺰت ﺑﻬﺬا اﻟﺨﺼﻮص ﺳﻨﺔ ‪ ،2006‬أآﺪت ﺗﻮﻓﺮ اﻟﺠﻬﺔ ﻋﻠﻰ ‪ 13‬ﻣﻨﺘﻮﺟﺎ ﻣﺤﻠﻴﺎ ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ إﻣﻜﺎﻧﻴﺎت هﺎﻣﺔ وواﻋﺪة‪ ،‬ﻳﺄﺗﻲ ﻓﻲ‬
‫ﻣﻘﺪﻣﺘﻬﺎ زﻋﻔﺮان ﻣﻨﻄﻘﺘﻲ ﺗﺎﻟﻮﻳﻦ وﺗﺎزﻧﺎﺧﺖ‪ ،‬وﺷﺠﺮة اﻷرآﺎن اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻐﻞ ﻣﺴﺎﺣﺔ إﺟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪر ب`‪ 800‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر واﻟﺼﺒﺎر‬
‫اﻟﺬي أﺿﺤﻰ ﻓﻼﺣﺔ رﺋﻴﺴﻴﺔ ﺑﻌﺪد ﻣﻦ ﻣﻨﺎﻃﻖ اﻟﺠﻬﺔ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﺑﻤﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان‪.‬‬
‫وﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻘﺪﻳﻢ اﻟﺪﻋﻢ اﻟﻜﺎﻓﻲ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت ‪ -‬ﻳﻀﻴﻒ اﻟﺴﻴﺪ ﺣﺎﻓﻴﺪي ‪ -‬ﺗﻢ إﺣﺪاث ﺻﻨﺪوق ﻟﺘﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺗﻘﺪر‬
‫ﻣﻴﺰاﻧﻴﺘﻪ اﻟﻌﺎﻣﺔ ب`‪ 10‬ﻣﻼﻳﻴﻦ درهﻢ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن هﺬا اﻷﺧﻴﺮ أﺗﺎح ﻣﻮاآﺒﺔ وﻣﺴﺎﻋﺪة ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﻨﺘﺠﻲ وﺷﺒﺎب واﻟﺠﻬﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻮدة وﺗﻄﻮﻳﺮ إﻧﺘﺎﺟﻴﺘﻬﻢ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ أﺷﺎر إﻟﻰ أﻧﻪ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ اﻟﻤﺠﻬﻮدات اﻟﻤﺒﺬوﻟﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻮزارة اﻟﻮﺻﻴﺔ ﺑﻤﻌﻴﺔ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻤﻌﻨﻴﺔ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺠﻬﺔ وﺑﺎﻗﻲ اﻟﺸﺮآﺎء واﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ‪ ،‬ﻻ ﺗﺰال إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ هﺬﻩ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت ﺿﻌﻴﻔﺔ ﺑﺎﻟﻨﻈﺮ إﻟﻰ اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﻬﺎﻣﺔ اﻟﺘﻲ‬
‫ﺗﺘﻴﺤﻬﺎ ﻣﻨﺎﻃﻖ اﻹﻧﺘﺎج‪.‬‬
‫وﺷﺪد اﻟﺴﻴﺪ ﺣﺎﻓﻴﺪي ﻋﻠﻰ اﻷدوار اﻹﻳﻜﻮﻟﻮﺟﻴﺔ اﻟﻬﺎﻣﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻀﻄﻠﻊ ﺑﻪ ﺑﻌﺾ هﺬﻩ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻧﺒﺎت اﻟﺼﺒﺎر اﻟﺬي‬
‫ﻳﺤﻮل دون اﻧﺠﺮاف اﻟﺘﺮﺑﺔ وأﺷﺠﺎر اﻟﻨﺨﻴﻞ اﻟﺘﻲ ﺗﻤﻨﻊ زﺣﻒ اﻟﻜﺘﺒﺎن اﻟﺮﻣﻠﻴﺔ ﺑﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻮاﺣﺎت‪ ،‬وﺷﺠﺮة اﻷرآﺎن اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺪ إﻟﻰ‬
‫ﺟﺎﻧﺐ أدورهﺎ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ اﻟﻬﺎﻣﺔ ﻣﻨﻈﻮﻣﺔ إﻳﻜﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻗﺎﺋﻤﺔ ﺑﺬاﺗﻬﺎ‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻋﺮف ﺣﻀﻮر ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﺴﺆوﻟﻴﻦ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺠﻬﺔ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺛﻠﺔ‬
‫ﻣﻦ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ واﻷﺟﺎﻧﺐ‪ ،‬ﻳﺘﻮاﺻﻞ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻘﺪﻳﻢ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻌﺮوض اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻠﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ ﺧﺼﺎﺋﺺ‬
‫وإﻣﻜﺎﻧﻴﺎت ﺑﻌﺾ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62a62b64564a646-62764464564662a64862c62762a-:‬‬
‫‪62764464562d64464a629-628633648633-645627633629-62f631639629-64a62d62a644-63562f627631629‬‬‫‪64864464864a62762a-62764462c647629-64164a-62764464562c627644-62764464164462762d64a-63164a633‬‬‫‪/62764462c647629‬‬
‫‪83‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫ﻧﺒﺎت اﻟﺼﺒﺎر ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﻴﻊ اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﻜﻔﻴﻠﺔ ﺑﺠﻌﻠﻪ اﻟﻤﻮرد اﻷﺳﺎﺳﻲ ﻟﺴﺎآﻨﺔ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان )ﻳﻮم دراﺳﻲ‪(.‬‬
‫)‪(Inra cité‬‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪)-2011-5-1-‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ( ‪ -‬أآﺪ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻮن ﺧﻼل ﻳﻮم دراﺳﻲ‪ ،‬ﻧﻈﻢ اﻟﻴﻮم اﻷﺣﺪ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع‬
‫"ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ‪..‬ﺗﺤﺪي ﺟﻬﻮي ووﻃﻨﻲ"‪ ،‬أن ﻧﺒﺎت اﻟﺼﺒﺎر ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ آﺎﻓﺔ اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت واﻟﺨﺎﺻﻴﺎت اﻟﻜﻔﻴﻠﺔ ﺑﺠﻌﻠﻪ‬
‫اﻟﻤﻮرد اﻷﺳﺎﺳﻲ ﻟﺴﺎآﻨﺔ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان ‪.‬‬
‫وأوﺿﺤﻮا ﺧﻼل هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر‬
‫"اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪ ،‬أن ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺠﻌﻞ ﻣﻦ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ أول ﺟﻬﺔ ﻣﻨﺘﺠﺔ ﻟﺜﻤﺎر اﻟﺼﺒﺎر وﻣﺨﺘﻠﻒ‬
‫ﻣﺸﺘﻘﺎﺗﻪ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ‪ ،‬ﺗﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﻧﺤﻮ ‪ 2500‬ﻓﻼﺣﺎ ﻳﺴﺘﻐﻠﻮن ﻣﺴﺎﺣﺔ إﺟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺗﻘﺪر ﺑﺤﻮاﻟﻲ ‪ 50‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر‪ ،‬ﺑﻴﻨﻤﺎ‬
‫ﻳﺒﻠﻎ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺴﻨﻮي أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 320‬أﻟﻒ ﻃﻦ‪.‬‬
‫وﻓﻲ هﺬا اﻟﺴﻴﺎق‪ ،‬ﻗﺎل اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻹﻗﻠﻴﻤﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺘﻴﺰﻧﻴﺖ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻌﻠﻤﻲ‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺪﺧﻞ ﻟﻪ‪ ،‬إن إﻧﺘﺎج هﺬﻩ اﻟﻤﺎدة ﻳﺴﺠﻞ ﻣﻊ ذﻟﻚ‬
‫ﺧﺴﺎﺋﺮ ﺳﻨﻮﻳﺔ‪ ،‬ﻳﻤﻜﻦ أن ﺗﺒﻠﻎ ‪ 40‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﻟﻜﻤﻴﺔ اﻹﺟﻤﺎﻟﻴﺔ اﻟﻤﻨﺘﺠﺔ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻤﺎ ﻳﺘﻢ ﺗﺴﻮﻳﻖ ﻧﺤﻮ ‪ 190‬أﻟﻒ ﻃﻦ ﻣﻦ ﺛﻤﺎر اﻟﺼﺒﺎر‬
‫ﺑﺄﺛﻤﻨﺔ ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ )‪ 30‬درهﻢ ﻟﻜﻞ ‪ 30‬آﻠﻎ ﻣﻦ اﻟﺜﻤﺎر(‪ ،‬وهﻮ ﻣﺎ ﻳﻌﻮد ﺑﺎﻟﻨﻔﻊ ﻋﻠﻰ اﻟﻮﺳﻄﺎء ﺑﺸﻜﻞ ﺣﺼﺮي‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ اﻟﻌﻠﻤﻲ‪ ،‬أن ﺗﻐﻴﻴﺮ هﺬﻩ اﻟﻮﺿﻌﻴﺔ دﻓﻊ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬إﻟﻰ إﺣﺪاث ﺗﺠﻤﻊ ﻟﻠﻤﻨﻔﻌﺔ اﻟﻌﺎﻣﺔ ﺑﺴﻴﺪي‬
‫إﻳﻔﻨﻲ‪ ،‬ﺑﺘﻌﺎون ﻣﻊ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي وﺑﺸﺮاآﺔ ﺗﺠﻤﻊ ﺑﻴﻦ ﺗﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ واﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ اﻟﺨﻮاص‪ ،‬ﻋﻤﻼ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ إﻧﺘﺎج وﺗﺤﺴﻴﻦ ﻣﺮدودﻳﺔ ﺛﻤﺎر اﻟﺼﺒﺎر وﺑﺎﻗﻲ ﻣﺸﺘﻘﺎﺗﻪ‪ ،‬واﻟﺬي ﻳﺘﻢ ﺗﺴﻮﻳﻘﻪ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﺣﺴﺐ ﻋﻼﻣﺔ اﻟﻤﻨﺸﺄ "ﺛﻤﺎر ﺻﺒﺎر‬
‫ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان‪".‬‬
‫وأﺷﺎر اﻟﻤﺴﺆول اﻹﻗﻠﻴﻤﻲ‪ ،‬إﻟﻰ أﻧﻪ ﺗﻢ اﻟﺸﺮوع ﻓﻲ ﺗﻨﻔﻴﺬ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﻟﻔﻚ اﻟﻌﺰﻟﺔ ﻋﻦ ﻣﻨﺎﻃﻖ اﻹﻧﺘﺎج‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ إﺣﺪاث وﺣﺪﺗﻴﻦ‬
‫ﻟﺘﺠﻤﻴﻊ وﺗﺨﺰﻳﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮج ﺑﻜﻞ ﻣﻦ ﻣﻨﻄﻘﺘﻲ اﻹﻧﺘﺎج ﻣﺴﺘﻲ وﺳﺒﻮﻳﺎ ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ ﺗﻴﺰﻧﻴﺖ‪ ،‬وذﻟﻚ ﺑﻬﺪف اﻟﺤﺪ ﻣﻦ اﻟﺨﺴﺎﺋﺮ وﻣﻦ اﺣﺘﻜﺎر‬
‫اﻟﻮﺳﻄﺎء‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ ﻣﺪﻳﺮ اﻟﻤﻌﻬﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺒﺤﺚ اﻟﺰراﻋﻲ ﺑﺄآﺎدﻳﺮ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﻦ ﺁﻳﺖ اﻟﺤﺎج‪ ،‬ﺑﻌﺪ ﺗﻘﺪﻳﻤﻪ ﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺒﺤﺚ‬
‫اﻟﺰراﻋﻲ ﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺼﺒﺎر ﺑﺠﻬﺔ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ‪ ،‬أن اﻷﺑﺤﺎث اﻟﻤﻨﺠﺰة ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻮﻃﻨﻲ أﻇﻬﺮت اﻟﺘﻨﻮع اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻲ‬
‫ﻟﻬﺬا اﻟﻨﺒﺎت اﻟﺼﺤﺮاوي اﻟﻤﺴﺘﻘﺪم إﻟﻰ اﻟﻤﻐﺮب ﻣﻦ اﻟﻤﻜﺴﻴﻚ ﺧﻼل اﻟﻘﺮن ال`‪ ،16‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ وﺟﻮد ‪ 200‬ﺻﻨﻔﺎ ﺗﺘﻮزع ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﺠﻤﻮع ﺗﺮاب اﻟﻤﻤﻠﻜﺔ‪.‬‬
‫وأﺷﺎر ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬إﻟﻰ أن اﻟﺼﻨﻔﻴﻦ اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﻴﻦ اﻟﻤﻮﺟﻮدﻳﻦ ﺑﻤﻨﻄﻘﺔ ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان‪ ،‬هﻤﺎ ﺻﺒﺎر "ﻋﻴﺴﻰ "اﻟﺬي ﻳﺘﻢ اﺳﺘﻐﻼل‬
‫ﺛﻤﺎرﻩ ﺑﻴﻦ ﺷﻬﺮي ﻳﻮﻟﻴﻮز وﺷﺘﻨﺒﺮ‪ ،‬وﺻﺒﺎر "ﻣﻮﺳﻰ" اﻟﺬي ﻳﺘﻢ ﺟﻨﻲ ﺛﻤﺎرﻩ ﺣﺘﻰ ﻣﺘﻢ ﺷﻬﺮ دﺟﻨﺒﺮ‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻋﺮف ﺣﻀﻮر ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﺴﺆوﻟﻴﻦ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺟﻬﺔ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬‬
‫درﻋﺔ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺛﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ واﻷﺟﺎﻧﺐ‪ ،‬ﺗﻤﻴﺰ ﺑﺘﻘﺪﻳﻢ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻌﺮوض اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻠﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ‬
‫ﺧﺼﺎﺋﺺ وإﻣﻜﺎﻧﻴﺎت ﺑﻌﺾ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/64662862762a-627644635628627631-64a62a648641631-:‬‬
‫‪639644649-62c64564a639-62764464564362764664a62762a-62764464364164a644629-62862c639644647‬‬‫‪62764464564863162f-62764463362763364a-644633627643646629-645646637642629-64a62a‬‬‫‪/628639645631627646-64a648645-62f63162763364a‬‬
‫‪84‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/05/01‬‬
‫ﻣﻨﻄﻘﺘﻲ ﺗﺎﻟﻮﻳﻦ وﺗﺎزﻧﺎﺧﺖ ﺗﻨﺘﺠﺎن ﻣﻌﻈﻢ آﻤﻴﺔ اﻟﺰﻋﻔﺮان ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻮﻃﻨﻲ )ﻣﺴﺆول (‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪)-2011-5-1-‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ(‪ -‬أآﺪ ﻣﺪﻳﺮ اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻮرزازات‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ هﺮو ﻋﺒﺮو‪،‬‬
‫اﻟﻴﻮم اﻷﺣﺪ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﻣﻨﻄﻘﺘﻲ ﺗﺎزﻧﺎﺧﺖ وﺗﺎﻟﻮﻳﻦ ﺗﺤﺘﻼن ﻣﻜﺎﻧﺔ هﺎﻣﺔ ﻓﻲ إﻧﺘﺎج اﻟﺰﻋﻔﺮان اﻟﻄﺒﻴﻌﻲ ﺑﺄزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 90‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ‬
‫اﻟﻜﻤﻴﺔ اﻟﻤﻨﺘﺠﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺮو‪ ،‬ﻓﻲ ﻋﺮض ﻗﺪﻣﻪ ﺧﻼل ﻳﻮم دراﺳﻲ ﻧﻈﻢ ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪...‬ﺗﺤﺪي ﺟﻬﻮي‬
‫ووﻃﻨﻲ"‪ ،‬وذﻟﻚ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﺟﻬﺔ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻀﻢ‬
‫هﺎﺗﻴﻦ اﻟﻤﻨﻄﻘﺘﻴﻦ‪ ،‬ﺗﺤﺘﻞ اﻟﻤﺮﺗﺒﺔ اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل إﻧﺘﺎج اﻟﺰﻋﻔﺮان ﺑﻤﻌﺪل ﺛﻼﺛﺔ أﻃﻨﺎن ﻓﻲ اﻟﺴﻨﺔ‪.‬‬
‫وأﺷﺎر اﻟﻤﺴﺆول إﻟﻰ أﻧﻪ ﺗﻢ ﻣﺆﺧﺮا إﻧﺠﺎز ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﺪراﺳﺎت ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪ ،‬ﺳﻌﻴﺎ إﻟﻰ ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ وﻣﻀﺎﻋﻔﺔ‬
‫اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﻤﺰروﻋﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﻣﻨﺘﻄﻘﺘﻲ ﺗﺎزﻧﺎﺧﺖ وﺗﺎﻟﻮﻳﻦ‪ ،‬ﻣﺮورا ﻣﻦ ‪ 620‬هﻜﺘﺎر إﻟﻰ ‪ 1030‬هﻜﺘﺎر ﺧﻼل اﻷرﺑﻊ‬
‫ﺳﻨﻮات اﻟﻘﺎدﻣﺔ‪ ،‬ﻣﺴﺠﻼ أن ‪ 60‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﺳﺘﻐﻼﻟﻴﺎت اﻟﺰﻋﻔﺮان هﻲ ﻏﻴﺮ ﻣﻬﻴﻠﻜﺔ‪ ،‬ﺑﻴﻨﻤﺎ ﺗﺘﻜﺘﻞ ‪ 40‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻨﻬﺎ ﻓﻲ إﻃﺎر‬
‫اﻟﺠﻤﻌﻴﺎت‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺔ أﺧﺮى‪ ،‬ذآﺮ اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺮو ﺑﺄن اﻟﺰﻳﺎرة اﻷﺧﻴﺮة ﻟﺼﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس ﻟﻠﻤﻨﻄﻘﺔ ﻓﻲ ﻳﻨﺎﻳﺮ اﻟﻤﺎﺿﻲ‪،‬‬
‫ﺗﻮﺟﺖ ﺑﺈﺣﺪاث "دار اﻟﺰﻋﻔﺮان" ﺑﻐﻼف ﻣﺎﻟﻲ ﻳﻘﺪر ب`‪5‬ر‪ 6‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪ ،‬ﻣﻮﺿﺤﺎ أن ﻣﻦ ﺷﺄن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﻬﺎم إﺗﺎﺣﺔ‬
‫ﻓﺮﺻﺔ ﺳﺎﻧﺤﺔ ﻟﺘﺜﻤﻴﻦ هﺬا اﻟﻤﻨﺘﻮج اﻟﻤﺤﻠﻲ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻨﻈﻴﻢ اﻟﻘﻄﺎع‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺟﻨﻲ زهﺮة اﻟﺰﻋﻔﺮان ﺗﺒﺪأ ﻧﻬﺎﻳﺔ ﺷﻬﺮ أآﺘﻮﺑﺮ ﺣﺘﻰ ﻣﻨﺘﺼﻒ ﺷﻬﺮ ﻧﻮﻧﺒﺮ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﺘﻄﻠﺐ إﻧﺘﺎج ﻏﺮام واﺣﺪ‬
‫ﻣﻦ اﻟﺰﻋﻔﺮان ﻧﺤﻮ ‪ 200‬زهﺮة‪.‬‬
‫ﻳﺬآﺮ أن هﺬا اﻟﻴﻮم اﻟﺪراﺳﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻋﺮف ﺣﻀﻮر ﻋﺪد ﻣﻦ ﻣﺴﺆوﻟﻴﻦ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺟﻬﺔ ﺳﻮس‪-‬ﻣﺎﺳﺔ‪-‬درﻋﺔ‪،‬‬
‫إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺛﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺨﺒﺮاء اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ واﻷﺟﺎﻧﺐ‪ ،‬ﺗﻤﻴﺰ ﺑﺘﻘﺪﻳﻢ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻌﺮوض اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻠﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ ﺧﺼﺎﺋﺺ‬
‫وإﻣﻜﺎﻧﻴﺎت ﺑﻌﺾ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺎﻟﺠﻬﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/64564663764262a64a-62a62764464864a646-:‬‬
‫‪64862a62763264662762e62a-62a64662a62c627646-645639638645-64364564a629‬‬‫‪/627644632639641631627646-639644649-62764464563362a648649-62764464863764664a-645633648644‬‬
‫‪85‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/30‬‬
‫وﻻﻳﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﺴﺘﻌﺪة ﻟﻤﺸﺎﻃﺮة ﺗﺠﺮﺑﺘﻬﺎ اﻟﻬﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﻏﻨﺎم ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب )ﻣﺴﺆوﻟﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺔ(‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪)-2011-4-30-‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ(‪ -‬أآﺪت اﻟﻤﺪﻳﺮة اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﻮآﺎﻟﺔ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺑﺄﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪة ﺟﺎن‬
‫آﻴﻠﻲ ﺑﺮﻳﺘﺸﺎرد‪ ،‬أﻣﺲ اﻟﺠﻤﻌﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﻣﻨﻄﻘﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﺴﺘﻌﺪة ﻟﻤﺸﺎﻃﺮة ﺗﺠﺮﺑﺘﻬﺎ اﻟﻬﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﻏﻨﺎم‬
‫ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ وﺗﺤﺴﻴﻦ اﻹﻧﺘﺎج ‪.‬‬
‫وأوﺿﺤﺖ اﻟﺴﻴﺪة ﺑﺮﻳﺘﺸﺎرد‪ ،‬ﺧﻼل ﻧﺪوة ﻧﻈﻤﺖ ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "ﺗﻘﺪﻳﻢ اﻟﺨﺒﺮة اﻷﺳﺘﺮاﻟﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﻏﻨﺎم ‪ ..‬اﻟﺘﺤﺴﻴﻦ‬
‫اﻟﺠﻴﻨﻲ واﻟﺘﻐﺬﻳﺔ وﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﻤﺮاﻋﻲ"‪ ،‬أن ﻣﻨﻄﻘﺔ أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ذات اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺮﻋﻮﻳﺔ اﻟﺸﺎﺳﻌﺔ واﻟﻤﻌﺮوﻓﺔ ﺑﺈﻧﺘﺎج ﺻﻮف‬
‫وﻟﺤﻮم اﻷﻏﻨﺎم‪ ،‬ﻣﺴﺘﻌﺪة ﻟﻮﺿﻊ ﺗﺠﺮﺑﺘﻬﺎ اﻟﻐﻨﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺘﻨﺎول ﻣﻬﻨﻴﻲ اﻟﻘﻄﺎع وﻣﺮﺑﻲ اﻷﻏﻨﺎم اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺑﺮاﻣﺞ ﺗﻬﻢ‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﻤﺮاﻋﻲ وﺗﻐﺬﻳﺔ اﻟﻘﻄﻌﺎن واﻟﺘﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻴﻨﻲ‪.‬‬
‫وﻓﻲ هﺬا اﻟﺴﻴﺎق‪ ،‬اﺳﺘﻌﺮﺿﺖ اﻟﻤﺴﺆوﻟﺔ اﻷﺳﺘﺮاﻟﻴﺔ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﺘﻲ ﺗﺰﺧﺮ ﺑﻬﺎ ﺑﻼدهﺎ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪ ،‬اﻧﻄﻼﻗﺎ ﻣﻦ‬
‫آﻮﻧﻬﺎ أول ﺑﻠﺪ ﻣﻨﺘﺞ ﻟﺼﻮف وﻟﺤﻮم اﻷﻏﻨﺎم ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮة‪ ،‬ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬إﻟﻰ أن ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﻏﻨﺎم ﺑﻬﺬا اﻟﺒﻠﺪ‬
‫ﺗﺰاوج ﺑﻴﻦ أﺳﻠﻮﺑﻲ اﻟﺘﺴﻤﻴﻦ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺤﻈﺎﺋﺮ واﻟﺮﻋﻲ ﺑﺎﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﺸﺎﺳﻌﺔ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ وﻳﻠﻴﺎم رﻳﺎن‪ ،‬ﻣﺴﺘﺸﺎر وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺑﺄﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬أن اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻤﺘﻮاﺻﻞ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺤﺴﻴﻦ‬
‫اﻟﻤﺮاﻋﻲ وﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻘﺪرات اﻟﺠﻴﻨﻴﺔ ﻟﺴﻼﻻت اﻷﻏﻨﺎم اﻷﺳﺘﺮاﻟﻴﺔ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﺳﻼﻟﺔ "اﻟﻤﺎرﻳﻨﻮ"‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ اﻟﺘﺘﺒﻊ اﻟﻤﺴﺘﻤﺮ ﻟﺠﻮدة‬
‫اﻟﻠﺤﻮم واﻟﺤﺮص ﻋﻠﻰ اﺣﺘﺮاﻣﻬﺎ ﻟﻤﺨﺘﻠﻒ ﺷﺮوط وﺿﻮاﺑﻂ اﻻﺳﺘﻬﻼك‪ ،‬ﺗﻌﺪ إﺣﺪى أهﻢ ﻋﻮاﻣﻞ ﻧﺠﺎح أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ اﻟﻤﺸﻬﻮد ﻓﻲ هﺬا‬
‫اﻟﻘﻄﺎع‪.‬‬
‫وأآﺪ ﻋﻠﻰ ﺿﺮورة اﻟﻌﻤﻞ وﻓﻖ ﻣﻨﻈﻮﻣﺔ إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ ﺗﻌﺘﻤﺪ اﻟﺠﻮدة آﺸﺮط أﺳﺎﺳﻲ ﻟﻺﻧﺘﺎج‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل اﻟﺤﺮص ﻋﻠﻰ ﺟﻮدة‬
‫اﻷﻋﻼف وﺳﻼﻣﺔ اﻟﻤﺮاﻋﻲ وﻓﻌﺎﻟﻴﺔ وﺳﺎﺋﻞ اﺳﺘﻐﻼل ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻷﻏﻨﺎم اﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻠﺤﻮم واﻟﺼﻮف واﻟﺠﻠﻮد‪.‬‬
‫ﻳﺬآﺮ أن أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ واﻟﻤﻐﺮب وﻗﻌﺎ‪ ،‬أﻣﺲ اﻟﺠﻤﻌﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ‪-‬إﻃﺎر وﻣﺬآﺮة ﺗﻔﺎهﻢ‪ ،‬ﺗﻬﻤﺎن‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪ ،‬ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻗﻄﺎع ﺗﺮﺑﻴﺔ‬
‫اﻷﻏﻨﺎم ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻬﻦ اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺈﻧﺘﺎج اﻟﻠﺤﻮم اﻟﺤﻤﺮاء‪ ،‬وذﻟﻚ ﻓﻲ إﻃﺎر "اﻟﻴﻮم اﻷﺳﺘﺮاﻟﻲ"‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﻓﻲ إﻃﺎر‬
‫ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/64864462764a629-63362a63162764464a627-:‬‬
‫‪62764463a63162864a629-64563362a63962f629-644645634627637631629-62a62c63162862a647627‬‬‫‪627644647627645629-64164a-64562c627644-62a63162864a629-62764463a646627645-645639‬‬‫‪/62764464563a631628-645633648644629-63362a63162764464a629‬‬
‫‪86‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/30‬‬
‫اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮﺗﻲ ﺗﻔﺎهﻢ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺒﺮازﻳﻞ ﺗﻬﻤﺎن اﻟﺘﻌﺎون ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻌﺎﺋﻠﻴﺔ واﻟﺘﺒﺎدل ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺒﺤﺚ‬
‫اﻟﻌﻠﻤﻲ)‪((Inra cité‬‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪)-2011 -4 -30 -‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ(‪ -‬ﺗﻢ اﻟﻴﻮم اﻟﺴﺒﺖ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮﺗﻲ ﺗﻔﺎهﻢ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫واﻟﺒﺮازﻳﻞ‪ ،‬ﺗﻬﻤﺎن ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ‪ ،‬اﻟﺘﻌﺎون ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻌﺎﺋﻠﻴﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ‪ ،‬وﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﺒﺎدل ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﺒﺤﺚ‬
‫اﻟﻌﻠﻤﻲ وﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ‪.‬‬
‫وﺗﻬﻢ ﻣﺬآﺮة اﻟﺘﻔﺎهﻢ اﻷوﻟﻰ‪ ،‬اﻟﺘﻲ وﻗﻌﻬﺎ آﻞ ﻣﻦ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ووزﻳﺮ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ‬
‫اﻟﺒﺮازﻳﻠﻲ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ أﻓﻮﻧﺴﻮ ﺑﺎﻧﺪﻳﻴﺮا ﻓﻠﻮرﻳﻨﺲ‪ ،‬ﺑﻠﻮرة ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﻟﻠﺘﻌﺎون اﻟﺜﻨﺎﺋﻲ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻌﺎﺋﻠﻴﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ‪.‬‬
‫وﺗﻨﺺ ﻣﺬآﺮة اﻟﺘﻔﺎهﻢ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ وﻗﻌﻬﺎ آﻞ ﻣﻦ اﻟﺮﺋﻴﺲ اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻤﺆﺳﺴﺔ اﻟﺒﺮازﻳﻠﻴﺔ ﻟﻠﺒﺤﺚ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﺰراﻋﺔ‬
‫وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﺑﻴﺪرو أﻧﻄﻮﻧﻴﻮ ﺑﻴﺮﻳﺮا‪ ،‬واﻟﻤﺪﻳﺮ اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻤﻌﻬﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺒﺤﺚ اﻟﺰراﻋﻲ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻣﺤﻤﺪ ﺑﺪراوي‪ ،‬ﻋﻠﻰ‬
‫وﺿﻊ ﻋﺪد ﻣﻦ ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﺘﻌﺎون واﻟﺘﺒﺎدل ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ وﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻗﺎل اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﻟﻪ‪ ،‬ﻗﺒﻞ ﻣﺮاﺳﻢ اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮﺗﻲ اﻟﺘﻔﺎهﻢ‪ ،‬ﻓﻲ إﻃﺎر ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ‬
‫ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬إن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺘﻄﻠﻊ ﻟﻼﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ اﻟﺨﺒﺮة اﻟﺒﺮازﻳﻠﻴﺔ اﻟﻬﺎﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻻﺳﺘﻐﻼﻟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺼﻐﺮى‬
‫واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺪا ﺑﺎﻟﻄﻔﺮة اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺷﻬﺪﺗﻬﺎ اﻟﺒﺮازﻳﻞ )أآﺒﺮ ﺧﻤﺲ دول ﻓﻼﺣﻴﺔ ﻋﺎﻟﻤﻴﺎ( ﺧﻼل اﻟﺴﻨﻮات اﻟﺜﻼﺛﻴﻦ‬
‫اﻷﺧﻴﺮة‪ ،‬ﻣﻮازاة ﻣﻊ إﻗﻼﻋﻬﺎ اﻻﻗﺘﺼﺎدي‬
‫وﺑﻌﺪ اﺳﺘﻌﺮاﺿﻪ ﻷهﻢ أهﺪاف ﻣﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ"‪ ،‬أآﺪ اﻟﻮزﻳﺮ أن اﻧﺨﺮاط اﻟﺒﺮازﻳﻞ ﻓﻲ اﻟﻨﻘﺎش اﻟﺪاﺋﺮ ﺣﺎﻟﻴﺎ ﺣﻮل‬
‫اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ واﻟﺘﺰاﻣﻬﺎ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ﻣﺼﺎدر اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻨﻈﻴﻔﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرهﺎ أول ﻣﻨﺘﺞ ل` "اﻹﻳﺜﺎﻧﻮل" ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬ﻳﺤﻔﺰ‬
‫اﻟﻤﻐﺮب ﻟﺮﺑﻂ ﻋﻼﻗﺎت ﻣﺘﻴﻨﺔ ﻣﻊ هﺬا اﻟﺒﻠﺪ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ أﻓﻮﻧﺴﻮ ﺑﺎﻧﺪﻳﻴﺮا ﻓﻠﻮرﻳﻨﺲ‪ ،‬ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﻣﻤﺎﺛﻠﺔ‪ ،‬أن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺤﺘﻞ ﺻﺪارة اﻟﺪول اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ واﻹﻓﺮﻳﻘﻴﺔ اﻟﺘﻲ‬
‫ﺗﺘﻄﻠﻊ اﻟﺒﺮازﻳﻞ ﻟﻠﺘﻌﺎون ﻣﻌﻬﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺸﻜﻞ أآﺒﺮ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت اﻟﺘﺒﺎدل اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻲ وﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻟﻌﺎﺋﻠﻴﺔ واﻹﻳﻜﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺆآﺪا أن اﻟﺒﺮازﻳﻞ ﻣﻠﺘﺰﻣﺔ أآﺜﺮ ﻣﻦ أي وﻗﺖ ﻣﻀﻰ ﺑﺘﻄﻮﻳﺮ اﻟﺘﻌﺎون ﺟﻨﻮب ‪ -‬ﺟﻨﻮب‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﻮزﻳﺮ اﻟﺒﺮازﻳﻠﻲ‪ ،‬أﻧﻪ ﻳﺘﻄﻠﻊ ﻣﻦ ﺧﻼل هﺬﻩ اﻟﺰﻳﺎرة إﻟﻰ اﺳﺘﻜﺸﺎف ﺁﻓﺎق ﺟﺪﻳﺪة ﻟﻠﺘﻌﺎون اﻟﺜﻨﺎﺋﻲ ﺗﻘﻮم ﻋﻠﻰ ﺑﻠﻮرة ﺑﺮاﻣﺞ‬
‫ﻣﺸﺘﺮآﺔ هﺪﻓﻬﺎ اﻻرﺗﻘﺎء ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻜﻼ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‪ ،‬ﻣﺬآﺮا ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ أوﺟﻪ اﻟﺘﺸﺎﺑﻪ اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻘﺎﺳﻤﻬﺎ ﺑﻼدﻩ ﻣﻊ‬
‫اﻟﻤﻤﻠﻜﺔ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ‬
‫وﺗﻌﺘﺒﺮ اﻟﺒﺮازﻳﻞ أول ﻣﻨﺘﺞ ﻟﻠﻘﻬﻮة ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‪ ،‬وأﺣﺪ أهﻢ ﻣﺼﺪري اﻟﻘﻤﺢ واﻟﺼﻮﺟﺎ واﻟﺴﻜﺮ وﻟﺤﻮم اﻟﺪواﺟﻦ‪ ،‬ﻓﻌﻠﻰ‬
‫اﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ اﻟﺘﻄﻮر اﻟﺼﻨﺎﻋﻲ اﻟﺬي ﺗﺸﻬﺪﻩ اﻟﺒﻼد‪ ،‬ﻻ زال اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻳﻌﺪ أﺣﺪ أهﻢ ﻣﺤﺮآﺎت اﻟﻨﻤﻮ اﻻﻗﺘﺼﺎدي‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻋﺘﺒﺎر‬
‫أﻧﻪ ﻳﺸﻜﻞ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 27‬و‪ 30‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﺴﺎهﻢ ﻓﻲ إﺣﺪاث ‪ 37‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ ﻓﺮص اﻟﺸﻐﻞ وﻧﺤﻮ ‪40‬‬
‫ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ ﻣﺠﻤﻞ اﻟﺼﺎدرات اﻟﺒﺮازﻳﻠﻴﺔ‪.‬‬
‫واﻋﺘﺒﺎرا ﻟﻮﺿﻌﻬﺎ اﻹﻳﺠﺎﺑﻲ آﺄﺣﺪ أآﺒﺮ ﻣﺼﺪري اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﺗﺤﺎﻓﻆ اﻟﺒﺮازﻳﻞ ﻋﻠﻰ ﻣﻮﻗﻔﻬﺎ اﻟﺮاﻓﺾ ﻟﻼﻟﺘﺤﺎق ﺑﻜﻞ‬
‫إﺟﺮاء ﻳﺮوم ﺗﻘﻨﻴﻦ أﺳﻮاق اﻟﻤﻮاد اﻷوﻟﻴﺔ ﻣﻦ ﻃﺮف ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ اﻟﻌﺸﺮﻳﻦ اﻟﻜﺒﺎر‪ ،‬ﺳﻌﻴﺎ إﻟﻰ وﺿﻊ ﺣﺪ ﻟﻼرﺗﻔﺎع اﻟﺤﺎﻟﻲ اﻟﺬي‬
‫ﺗﺸﻬﺪﻩ اﻷﺳﻮاق اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮﺗﻲ اﻟﺘﻔﺎهﻢ ﻳﺄﺗﻲ ﻋﻘﺐ ﻣﺤﺎدﺛﺎت ﺟﻤﻌﺖ اﻟﻮزﻳﺮﻳﻦ ﺑﺤﻀﻮر أﻋﻀﺎء اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺒﺮازﻳﻠﻲ اﻟﻤﺸﺎرك‬
‫ﻓﻲ اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض‪ ،‬واﻟﺬي ﻳﺘﺄﻟﻒ ﻣﻦ ﻣﺴﺆوﻟﻴﻦ وﻣﻬﻨﻴﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺎﻟﺒﺮازﻳﻞ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62764462a64864264a639-639644649-64563064363162a64a-:‬‬
‫‪62a641627647645-62864a646-62764464563a631628-64862764462863162763264a644-62a647645627646‬‬‫‪62764462a639627648646-64164a-64562c627644-62764464164462762d629-62764463962764464a629‬‬‫‪/64862764462a62862762f644-64164a-64562c627644-62764462862d62b-62764463964464564a‬‬
‫‪87‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-30‬‬
‫ﻣﺴﺘﺜﻤﺮون ﻣﻦ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﻳﻘﻮﻣﻮن ﺑﺰﻳﺎرة ﻟﻤﺸﺮوع إﻧﺘﺎج ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة ﺑﺈﻗﻠﻴﻢ اﻟﺨﻤﻴﺴﺎت‬
‫اﻟﺨﻤﻴﺴﺎت)و م ع( | اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻗﺎم وﻓﺪ إﻳﻄﺎﻟﻲ ﻳﻀﻢ ﻣﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ورﺟﺎل أﻋﻤﺎل وإﻋﻼﻣﻴﻴﻦ‪ ,‬اﻟﻴﻮم اﻟﺠﻤﻌﺔ‪ ,‬ﺑﺰﻳﺎرة ﻟﻤﺸﺮوع إﻧﺘﺎج ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة‪,‬‬
‫ﺑﺪﻋﻮة ﻣﻦ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻟﺪﻋﻢ اﻟﺼﺪاﻗﺔ اﻟﺪوﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫وﺗﺄﺗﻲ زﻳﺎرة اﻟﻮﻓﺪ اﻹﻳﻄﺎﻟﻲ‪ ,‬اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺘﻐﺮق ﺛﻼﺛﺔ أﻳﺎم ﺳﻴﻘﻮم ﺧﻼﻟﻬﺎ ﺑﺎﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ ﺷﺮاآﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻏﺪا‬
‫اﻟﺴﺒﺖ ﺑﺎﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ,‬ﻓﻲ إﻃﺎر ﺗﻮﻃﻴﺪ ﻋﻼﻗﺎت اﻟﺘﺒﺎدل واﻟﺨﺒﺮات ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب وإﻳﻄﺎﻟﻴﺎ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ ﺻﺎﺣﺐ ﻣﺸﺮوع إﻧﺘﺎج ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة‪ ,‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪ اﻟﺤﻖ ﺑﻦ ﺣﻤﺎدي‪ ,‬أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع‪ ,‬اﻟﺬي ﻳﻨﺪرج ﻓﻲ‬
‫إﻃﺎر "اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ"‪ ,‬هﻮ ﻋﺒﺎرة ﻋﻦ ﺿﻴﻌﺔ ﺗﻤﺘﺪ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ‪ 86‬هﻜﺘﺎر‪ ,‬ﻣﺠﻬﺰة ﺑﺎﻟﺘﻨﻘﻴﻂ‪ ,‬ﻣﺒﺮزا أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع‬
‫اﻟﺘﻨﻤﻮي ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻪ رﻓﻊ إﻧﺘﺎج اﻟﻤﻐﺮب ﻣﻦ ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة اﻟﺨﺎﻟﻴﺔ ﻣﻦ اﻷﻣﺮاض ﻣﻦ‪ 2‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻮﻃﻨﻲ‬
‫إﻟﻰ‪ 50‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع‪ ,‬اﻟﺬي ﺗﺒﻠﻎ ﺗﻜﻠﻔﺘﻪ اﻹﺟﻤﺎﻟﻴﺔ‪ 300‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪ ,‬ﻳﺘﻢ ﻋﻠﻰ ﺛﻼث ﻣﺮاﺣﻞ‪ ,‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﺠﻬﻴﺰ اﻟﻀﻴﻌﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﺘﻨﻘﻴﻂ‪ ,‬وﺑﻨﺎء ﻣﺨﺘﺒﺮ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﺒﺬور اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة وﺗﺸﻴﻴﺪ ﻣﺴﺘﻮدع ﻟﺘﺨﺰﻳﻦ اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﺑﺴﻌﺔ‪ 10‬ﺁﻻف ﻃﻦ‪ ,‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ اﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ‬
‫اﻹﻳﻄﺎﻟﻴﻴﻦ ﺳﻴﻌﻤﻠﻮن ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﺸﺮاآﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺠﻤﻌﻬﻢ ﺑﺘﺸﻴﻴﺪ ﻣﺨﺘﺒﺮ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﺒﺬور اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة وﻣﺴﺘﻮدﻋﺎت ﻟﻠﺘﺨﺰﻳﻦ ﺑﺘﻜﻠﻔﺔ‪130‬‬
‫ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﺎﻧﺒﻪ‪ ,‬أآﺪ اﻟﺴﻴﺪ أودﻳﻨﻮ ﻟﻮﺳﻴﻨﺘﻮ‪ ,‬ﻣﺴﺘﺜﻤﺮ إﻳﻄﺎﻟﻲ‪ ,‬أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻪ اﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻓﻲ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‪ ,‬آﻤﺎ‬
‫ﺳﻴﻤﻜﻦ ﻣﻦ ﺗﺸﻐﻴﻞ ﻳﺪ ﻋﺎﻣﻠﺔ ﻣﻬﻤﺔ‪ ,‬ﻣﻀﻴﻔﺎ أن اﻟﺸﺮاآﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺠﻤﻊ ﻣﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﻣﻦ إﻳﻄﺎﻟﻴﺎ ﺑﻤﻐﺎرﺑﺔ ﺳﺘﺴﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﻮﻓﻴﺮ اﻻآﺘﻔﺎء‬
‫اﻟﺬاﺗﻲ ﻣﻦ اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﺘﻲ ﻳﺘﻢ اﺳﺘﻴﺮادهﺎ‪ ,‬آﻤﺎ ﺳﺘﻔﺘﺢ اﻟﻤﺠﺎل ﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ ﺁﺧﺮﻳﻦ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت أﺧﺮى‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن اﻟﻤﺆهﻼت اﻟﻄﺒﻴﻌﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻴﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب ﺳﺘﻔﺘﺢ اﻟﻤﺠﺎل ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر ﺑﻜﺜﺎﻓﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪.‬‬
‫أﻣﺎ رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻟﺪﻋﻢ اﻟﺼﺪاﻗﺔ اﻟﺪوﻟﻴﺔ‪ ,‬اﻟﺴﻴﺪ ﻣﺤﻤﺪ ﺑﻠﺤﺴﻦ‪ ,‬ﻓﺄوﺿﺢ أن ﻣﺸﺮوع زارﻋﺔ ﺑﺬور اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة‬
‫ﻳﻌﺪ ﻣﺸﺮوﻋﺎ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺎ ﺳﻴﺴﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﺤﻘﻴﻖ اﻻآﺘﻔﺎء اﻟﺬاﺗﻲ ﻣﻦ اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ورﺑﻤﺎ ﺗﺼﺪرﻳﻬﺎ ﻧﺤﻮ اﻟﺨﺎرج‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ ﻋﻤﻠﺖ ﻋﻠﻰ ﺟﻠﺐ هﺆﻻء اﻟﻤﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ اﻷﺟﺎﻧﺐ ﺑﻬﺪف ﻋﻘﺪة ﺷﺮاآﺎت ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ وأﻳﻀﺎ اﻟﺘﻌﺮﻳﻒ‬
‫ﺑﻤﺆهﻼت وﺧﺼﻮﺻﻴﺎت اﻟﻤﻐﺮب آﻮﺟﻬﺔ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر‪ ,‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﺘﻨﻤﻮي ﺳﻴﻮﻓﺮ ﻧﺤﻮ‪ 54‬أﻟﻒ ﻳﻮم ﺷﻐﻞ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﺎﻧﺒﻪ‪ ,‬أوﺿﺢ اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻹﻗﻠﻴﻤﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ,‬اﻟﺴﻴﺪ ﻓﺎﺿﻞ اﻟﻤﻮﻟﻮدي‪ ,‬أن هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع ﺳﻴﺴﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﺠﺎوز اﻻﺣﺘﻴﺎج اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻣﻦ‬
‫اﻟﺒﻄﺎﻃﺲ ﺑﻨﺴﺒﺔ‪ 50‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ واﻟﺘﻘﻠﻴﺺ ﻣﻦ اﻻﺳﺘﻴﺮاد‪ ,‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن اﻟﻤﺸﺮوع اﺳﺘﻔﺎد ﻣﻦ دﻋﻢ ﻣﻦ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺑﻘﻴﻤﺔ‪300‬‬
‫ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=129978:‬‬
‫‪88‬‬
‫اﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-30‬‬
‫اﺗﻔﺎق ﻹﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 250‬هﻜﺘﺎرا ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫ﻣﺼﻄﻔﻰ أزوآﺎح‬
‫اﺗﻔﻖ اﻟﻤﻐﺮب وأﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻋﻠﻰ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﺑﻘﺎر اﻟﺤﻠﻮب وزراﻋﺔ اﻷﻋﻼف واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻬﻨﻲ‪،‬‬
‫ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 250‬هﻜﺘﺎرا ﺑﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﻐﺮب‪.‬‬
‫و آﺎن اﻟﻤﺸﺮوع ﻣﻮﺿﻮع ﻣﺬآﺮة ﺗﻔﺎهﻢ وﻗﻌﻬﺎ أول أﻣﺲ اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬ﺑﺎﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬و ﻣﺴﺎﻋﺪ اﻟﻮزﻳﺮ اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﻟﻠﺘﻐﺬﻳﺔ واﻟﻔﻼﺣﺔ و ﺣﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﻴﻦ‪ ،‬ﺟﻴﺮد ﻣﻮﻟﺮ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﺤﻈﻰ‬
‫اﻟﻤﺸﺮوع ﺑﺪﻋﻢ ﻣﺎﻟﻲ ﻣﻦ اﻟﺪوﻟﺔ اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل ﺗﻜﻮﻳﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﻤﺮﺗﺒﻄﻴﻦ ﺑﺎﻟﻀﻴﻌﺔ اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ‪ ،‬و ﺗﻮﻓﻴﺮ اﻵﻟﻴﺎت‬
‫واﻷﺑﻘﺎر اﻟﺤﻠﻮب اﻟﺘﻲ ﻳﺮﺗﻘﺐ أن ﻳﺼﻞ ﻋﺪدهﺎ إﻟﻰ ‪ 120‬ﺑﻘﺮة ﻓﻲ ﺑﺪاﻳﺔ اﻟﻤﺸﺮوع‪ ،‬ﻓﻴﻤﺎ ﺳﺘﺘﻴﺢ اﻟﺪوﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻷرض اﻟﺘﻲ‬
‫ﺳﺘﻨﺠﺰ ﻋﻠﻴﻬﺎ اﻟﻤﺰرﻋﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻮم ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 250‬هﻜﺘﺎرا‪.‬‬
‫وﻳﻠﺘﺰم اﻟﺠﺎﻧﺐ اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﺑﺎﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻴﻨﻲ ﻟﺤﻴﻮاﻧﺎت اﻟﻤﺰرﻋﺔ و اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻬﻨﻲ ﻟﻔﺎﺋﺪة اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ‬
‫اﻟﻤﺸﺮوع‪ ،‬وﺑﻌﺪ ﺗﻮﻗﻴﻊ ﻣﺬآﺮة اﻟﺘﻔﺎهﻢ اﻟﺘﻲ ﺗﻀﻊ اﻟﺨﻄﻮط اﻟﻌﺮﻳﻀﺔ ﻟﻠﻤﺸﺮوع‪ ،‬ﻳﺮﺗﻘﺐ أن ﻳﻌﻄﻲ اﻟﻤﺸﺮوع أوﻟﻰ ﻧﺘﺎﺋﺠﻪ ﻓﻲ‬
‫ﻇﺮف ‪ 18‬ﺷﻬﺮا‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ أﻧﻪ ﻳﺮوم رﻓﻊ ﻣﺮدودﻳﺔ إﻧﺘﺎج اﻟﺤﻠﻴﺐ‪ ،‬وهﻮ ﻣﺎ ﺳﻴﺴﺎهﻢ ﻓﻴﻪ اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﺬي ﺳﻴﻮاآﺐ ﻋﻤﻠﻴﺔ اﻹﻧﺘﺎج ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﺰرﻋﺔ‪.‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن ﻣﺘﻮﺳﻂ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺴﻨﻮي ﻟﻠﺤﻠﻴﺐ ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب ﻻ ﻳﺘﻌﺪى ‪ 1400‬ﻟﺘﺮ‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑﻞ ‪ 8000‬ﻟﺘﺮ ﻓﻲ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬و ‪ 14‬أﻟﻒ ﻟﺘﺮ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻀﻴﻌﺎت اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ‪ .‬وﻟﻢ ﻳﺴﺒﻖ أن أﺣﺪﺛﺖ ﻣﺜﻞ ﺗﻠﻚ اﻟﻀﻴﻌﺔ اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ ﺑﺪﻋﻢ ﻣﻦ اﻟﺪوﻟﺔ اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﺳﻮى ﻓﻲ اﻟﺼﻴﻦ‬
‫وأوآﺮاﻧﻴﺎ وروﺳﻴﺎ‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻳﻨﻀﺎف إﻟﻴﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﺬي ﻳﺴﺘﻮرد ﺛﻠﺜﻲ اﻷﺑﻘﺎر ﻣﻦ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://almassae.ma/node/21959:‬‬
‫‪89‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-28‬‬
‫اﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺗﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ اﻟﺴﺎدس ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫أﻋﻠﻦ ﺳﻔﻴﺮ اﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﺳﺎﻣﻮﻳﻞ آﺎﺑﻼن‪ ،‬وأﻋﻀﺎء ﻣﻦ اﻟﺒﻌﺜﺔ اﻟﺪﺑﻠﻮﻣﺎﺳﻴﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻟﺴﻨﺔ ‪ 2011‬ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﻋﻦ اﻟﺮﻏﺒﺔ ﻓﻲ ﺗﻌﺰﻳﺰ وﺗﺴﻠﻴﻂ اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ اﻟﺸﺮاآﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ .‬وﺗﺪﻋﻢ هﺬﻩ اﻟﺸﺮاآﺔ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل دﻋﻤﻬﺎ ﻟﻠﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﺒﺎدرات اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻳﺘﻢ‬
‫ﺗﻨﻔﻴﺬهﺎ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ واﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻤﺎء‪.‬‬
‫وﺗﻌﻤﻞ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻷزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 50‬ﺳﻨﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺗﻘﺪﻳﻢ دﻋﻤﻬﺎ‬
‫ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ وﻟﻠﺸﻌﺐ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻟﺘﻌﺰﻳﺰ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫ﻟﻠﻤﻐﺮب‪.‬‬
‫ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ ﺗﻨﻈﻴﻢ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬ﺳﺘﻌﻤﻞ آﻞ ﻣﻦ اﻟﻮآﺎﻟﺔ‬
‫اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺪوﻟﻴﺔ وﻣﺆﺳﺴﺔ ﺗﺤﺪي اﻷﻟﻔﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺸﺎرآﺔ‬
‫ﺗﺠﺎرﺑﻬﻤﺎ ﻣﻊ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ واﻟﺰوار ﺣﻮل دﻋﻤﻬﻤﺎ ﻟﻠﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ‬
‫ﻟﻠﻤﻐﺮب‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻬﺎ‪ ،‬ﺳﺘﻘﺪم اﻟﻤﺼﺎﻟﺢ اﻟﺰراﻋﻴﺔ اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ ﻟﺪى وزارة اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ‬
‫اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺗﻔﺴﻴﺮات ﻣﻔﺼﻠﺔ إﻟﻰ اﻟﺰوار ﺣﻮل ﻣﺴﺎﻋﺪﺗﻬﺎ ﻣﻦ أﺟﻞ‬
‫ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﺘﺠﺎري ﻟﻠﻤﻘﺎوﻻت اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ واﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺸﺘﻐﻞ‬
‫ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ واﻟﺼﻨﺎﻋﺔ اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺗﻘﺪم دﻋﻤﻬﺎ ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻟﺘﻌﺰﻳﺰ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻠﻤﻐﺮب‬
‫وﻳﺪﻋﻢ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﺘﻨﺎﻓﺴﻴﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ ﻟﻠﻤﻐﺮب اﻟﺬي ﺗﺸﺮف ﻋﻠﻴﻪ اﻟﻮآﺎﻟﺔ‬
‫اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺪوﻟﻴﺔ اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ ﻟﻠﻤﻐﺮب ﻣﻦ ﺧﻼل ﻣﺮاﻓﻘﺔ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻤﺴﺘﻬﺪﻓﺔ ﻟﺪآﺎﻟﺔ‪-‬ﻋﺒﺪة‪ ،‬واﻟﻤﻨﻄﻘﺔ‬
‫اﻟﺸﺮﻗﻴﺔ ﻓﻲ ﺗﻨﻔﻴﺬ ﺧﻄﻂ ﻓﻼﺣﻴﺔ ﺟﻬﻮﻳﺔ‪ ،‬ﺗﺴﻌﻰ ﺑﺎﻷﺳﺎس إﻟﻰ اﻟﺘﻌﺮﻳﻒ ﺑﻔﺮص اﻻﺳﺘﺜﻤﺎر وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺤﺪﻳﺪ اﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺎت ﻟﺘﺤﻘﻴﻖ‬
‫ﺗﻨﻤﻴﺔ ﻓﻼﺣﻴﺔ ﺟﻬﻮﻳﺔ‪.‬‬
‫ﻓﻔﻲ اﻟﺠﻬﺘﻴﻦ اﻟﻤﺴﺘﻬﺪﻓﺘﻴﻦ ﻣﻦ ﻃﺮف اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺗﻢ ﺗﺤﺪﻳﺪ ﻗﻄﺎﻋﺎت اﻟﺒﻮاآﺮ‪ ،‬واﻟﻨﺒﺎﺗﺎت اﻟﺮﻋﻮﻳﺔ وإﻧﺘﺎج اﻟﺤﻠﻴﺐ‪ ،‬آﻘﻄﺎﻋﺎت‬
‫اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ ﻟﻠﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﻤﺤﻠﻲ‪ .‬وﻳﺘﺪﺧﻞ هﺬا اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺷﺒﻜﺎت اﻟﻘﻴﻢ ﻟﺪى اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ واﺳﺘﻌﻤﺎﻟﻬﻢ‬
‫ﻟﻠﻤﺎء ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ ﻋﻘﻼﻧﻴﺔ ﺑﻬﺪف اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ‪ ،‬ووﻟﻮج اﻷﺳﻮاق واﻗﺘﺼﺎد اﻟﻤﺎء وﺧﻠﻖ ﻓﺮص ﻟﻠﻌﻤﻞ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺔ ﺛﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬ﻳﻤﺜﻞ ﻣﺸﺮوع ﺗﺤﺪى اﻷﻟﻔﻴﺔ اﻟﺨﺎص ﺑﺎﻷﺷﺠﺎر اﻟﻤﺜﻤﺮة‪ ،‬ﺑﻐﻼف إﺟﻤﺎﻟﻲ ﺑﻘﻴﻤﺔ ‪ 300,9‬ﻣﻠﻴﻮن دوﻻر أﻣﺮﻳﻜﻲ‪،‬‬
‫ﻣﺮﺟﻌﻴﺔ ﻓﻴﻤﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺪﻋﻢ اﻟﻌﻤﻮد ‪ II‬ﻟﻠﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ ﻟﻠﻤﻐﺮب‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻨﻤﻮ اﻻﻗﺘﺼﺎدي‪ ،‬وﺗﻘﻠﻴﺺ ﻧﺴﺒﺔ اﻟﻔﻘﺮ ﻓﻲ‬
‫‪ 25‬ﻋﻤﺎﻟﺔ ﻣﺴﺘﻬﺪﻓﺔ )اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﺒﻮرﻳﺔ اﻟﻔﻘﻴﺮة واﻟﺠﺒﻠﻴﺔ أو اﻟﻮاﺣﺎت( هﺬا ﻣﻊ اﻟﻤﺮور إﻟﻰ زراﻋﺎت ﺳﻨﻮﻳﺔ ﻣﻜﺜﻔﺔ وﺧﺎﺻﺔ‬
‫زراﻋﺔ اﻟﺤﺒﻮب وأﺧﺮى آﺄﺷﺠﺎر اﻟﺰﻳﺘﻮن‪ ،‬واﻟﻠﻮز واﻟﺘﻴﻦ واﻟﺜﻤﻮر( ﻣﻊ اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﻧﻬﺞ ﺗﺪﺑﻴﺮ ﻣﺴﺘﺪام ﻟﻸﺗﺮﺑﺔ واﻟﻤﻮارد‬
‫اﻟﻤﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬وآﺬا إﻗﺎﻣﺔ رواﺑﻂ ﻣﺘﻴﻨﺔ ﻣﻊ اﻷﺳﻮاق اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ واﻟﺪوﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻳﻐﻄﻲ رواق اﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 80‬ﻣﺘﺮ ﻣﺮﺑﻊ ﺗﺤﺘﻀﻦ اﻟﻮآﺎﻟﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺪوﻟﻴﺔ وﻣﺆﺳﺴﺔ‬
‫ﺗﺤﺪي اﻷﻟﻔﻴﺔ‪ ،‬ووزارة اﻟﺰراﻋﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ وﻗﺴﻢ اﻟﺸﺆون اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻟﺪى اﻟﺴﻔﺎرة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﺑﺎﻟﺮﺑﺎط‪.‬‬
‫ﺗﻬﺪف اﻟﻤﺸﺎرآﺔ اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ إﻟﻰ ﺧﻠﻖ ﻓﻀﺎء ﻹﺟﺮاء ﻟﻘﺎءات وﺗﺒﺎدل اﻟﺨﺒﺮات ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻴﻦ اﻟﺨﺒﺮاء‬
‫واﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ورﺟﺎل أﻋﻤﺎل ﻣﻐﺎرﺑﺔ وأﻣﺮﻳﻜﻴﻴﻦ‪ ،‬آﻤﺎ ﺳﻴﻤﻜﻦ هﺬا اﻟﻔﻀﺎء ﻣﻦ ﺗﺒﺎدل اﻟﻤﻌﻠﻮﻣﺎت وﺧﺎﺻﺔ ﺗﻠﻚ اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﻤﺒﺎدرات‬
‫اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ اﻟﻤﻘﺪﻣﺔ ﻟﻠﻤﺼﺎﻟﺢ اﻟﻤﻬﺘﻤﺔ ﺑﺎﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪ ،‬ﺣﻮل ﺁﻟﻴﺎت ﺗﻘﻴﻴﻢ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ وﺁﻓﺎق ﺗﻔﻌﻴﻞ اﻟﻤﺒﺎدﻻت‬
‫اﻟﺘﺠﺎرﻳﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=129788:‬‬
‫‪90‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-28‬‬
‫أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 812‬ﻋﺎرض ﻳﺸﺎرآﻮن ﻓﻲ اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺬي ﻳﺘﻮﻗﻊ أن ﻳﺴﺘﻘﺒﻞ ‪ 750‬أﻟﻒ زاﺋﺮ‬
‫ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻳﻔﺘﺘﺢ ﺑﻤﻜﻨﺎس اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺪوﻟﻲ اﻟﺴﺎدس ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‬
‫ﻣﻮﻓﺪ 'اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ' إﻟﻰ ﻣﻜﻨﺎس‪ :‬اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﺑﻨﺠﻮﻳﺪة | اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﺗﺮأس ﺻﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬ﻣﺮﻓﻮﻗﺎ ﺑﺼﺎﺣﺐ اﻟﺴﻤﻮ اﻟﻤﻠﻜﻲ اﻷﻣﻴﺮ ﻣﻮﻻي رﺷﻴﺪ‪ ،‬أﻣﺲ اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬ﺑﺼﻬﺮﻳﺞ‬
‫اﻟﺴﻮاﻧﻲ‪ ،‬ﺑﻤﺪﻳﻨﺔ ﻣﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻓﺘﺘﺎح اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬اﻟﻤﻨﻌﻘﺪة ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪.‬‬
‫وﻓﻲ ﻣﺴﺘﻬﻞ هﺬﻩ اﻟﻤﺮاﺳﻢ‪ ،‬أﺷﺮف ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻋﻠﻰ ﺗﺴﻠﻴﻢ ﺷﻬﺎدات وﺟﻮاﺋﺰ اﻻﻋﺘﺮاف ﺑﺎﻟﻌﻼﻣﺎت اﻟﻤﻤﻴﺰة ﻟﻠﺠﻮدة واﻟﻤﻨﺸﺄ‪ ،‬إذ‬
‫ﺳﻠﻢ ﺟﻼﻟﺘﻪ اﻟﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ "ﻟﺤﻢ ﺧﺮوف ﺑﻨﻲ ﻏﻴﻞ" ﻟﻠﻄﻴﺐ ﺑﻦ آﺮﺑﻮع‪ ،‬وهﻮ آﺴﺎب ﺑﻌﻴﻦ ﺑﻨﻲ ﻣﻄﻬﺮ )اﻟﺠﻬﺔ اﻟﺸﺮﻗﻴﺔ(‪،‬‬
‫واﻟﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ "ﺟﺒﻦ اﻟﻤﺎﻋﺰ ﺷﻔﺸﺎون"‪ ،‬ﻟﻤﺒﺎرك اﻟﻔﻨﻴﺮي‪ ،‬رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻤﺮﺑﻲ اﻷﻏﻨﺎم واﻟﻤﺎﻋﺰ‪ ،‬واﻟﺒﻴﺎن‬
‫اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ "رﻣﺎن ﺳﻔﺮي أوﻻد ﻋﺒﺪ اﷲ"‪ ،‬ﻟﻤﺤﻤﺪ آﻮﻳﺲ‪ ،‬رﺋﻴﺲ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻌﺒﺪﻟﻴﺔ ﻹﻧﺘﺎج وﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﺮﻣﺎن )ﺟﻬﺔ ﺗﺎدﻟﺔ أزﻳﻼل(‪،‬‬
‫واﻟﺒﻴﺎن اﻟﺠﻐﺮاﻓﻲ "ﻓﺎآﻬﺔ اﻟﺼﺒﺎر ﺁﻳﺖ ﺑﻌﻤﺮان"‪ ،‬ﻷﺷﺎهﻮر آﻠﺜﻮم‪ ،‬رﺋﻴﺴﺔ اﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺔ ذات اﻟﻨﻔﻊ اﻻﻗﺘﺼﺎدي "ﺻﺒﺎر ﺁﻳﺖ‬
‫ﺑﻌﻤﺮان"‪) ،‬ﺳﻮس ﻣﺎﺳﺔ درﻋﺔ(‪ ،‬وﺗﺴﻤﻴﺔ اﻟﻤﻨﺸﺄ "ورد ﻗﻠﻌﺔ ﻣﻜﻮﻧﺔ دادس" ﻟﻬﺮو أﺑﺮو‪ ،‬ﻣﺪﻳﺮ اﻟﻤﻜﺘﺐ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻮرزازات‪.‬‬
‫ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ‪ ،‬ﻗﺎم ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﺑﺠﻮﻟﺔ ﻋﺒﺮ ﻣﺨﺘﻠﻒ أروﻗﺔ وﻓﻀﺎءات اﻟﻤﻌﺮض‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﻨﻈﻢ ﻣﻦ ﻃﺮف وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ‬
‫اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﺑﻤﺸﺎرآﺔ ‪ 35‬دوﻟﺔ ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﻓﺮﻧﺴﺎ آﻀﻴﻒ ﺷﺮف‪ ،‬ﺣﻴﺚ ﻗﺪﻣﺖ ﻟﺠﻼﻟﺘﻪ ﺷﺮوﺣﺎت ﺿﺎﻓﻴﺔ ﺑﺨﺼﻮص ﻣﻜﻮﻧﺎت‬
‫اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫وﻋﻤﻮﻣﺎ‪ ،‬ﻓﺈن اﻷﻣﺮ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﻤﻌﺪل ﻳﺘﺮاوح ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 300‬و‪ 400‬ﻣﺸﺮوع اﺟﺘﻤﺎﻋﻲ ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﻬﺎ أن ﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺤﻮل ﻧﺤﻮ‬
‫زراﻋﺎت ذات ﻣﺮدودﻳﺔ ﻣﻜﺜﻔﺔ ﻟﻔﺎﺋﺪة ﻓﻼﺣﻴﻦ ﻓﻲ وﺿﻌﻴﺔ ﺣﺴﻨﺔ‪ ،‬أو أوﻟﺌﻚ اﻟﺬﻳﻦ ﻻ ﻳﺰاﻟﻮن ﻳﺤﺎوﻟﻮن ذﻟﻚ‪ ،‬وهﻮ ﻣﺎ ﻳﺘﻄﻠﺐ ‪15‬‬
‫إﻟﻰ ‪ 20‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻢ ﻋﻠﻰ اﻣﺘﺪاد ‪ 10‬ﺳﻨﻮات ﻟﺘﻤﻮﻳﻞ اﻟﺘﻮﻳﻦ واﻟﻤﺼﺎﺣﺒﺔ وأﺷﻴﺎء أﺧﺮى‪.‬‬
‫وﻟﻢ ﻳﻌﺪ ﻳﻨﺤﺼﺮ رهﺎن اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ واﻟﻘﺮوﻳﺔ اﻟﻴﻮم‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﻮﺟﻴﻪ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ أو ﻋﺪم اﻟﺘﺪﺧﻞ‪ ،‬وإﻧﻤﺎ ﻓﻲ اﻻﻋﺘﺮاف ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﻴﻦ‪،‬‬
‫ﺧﺎﺻﺔ اﻟﺼﻐﺎر ﻣﻨﻬﻢ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرهﻢ ﻓﺎﻋﻠﻲ اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻞ‪ ،‬وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺗﺪﻋﻴﻤﻬﻢ وزرع روح اﻟﺘﻌﺒﺌﺔ واﻟﻤﺴﺆوﻟﻴﺔ ﻓﻴﻬﻢ ﺣﻮل‬
‫ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻓﻼﺣﻴﺔ وﻗﺮوﻳﺔ‪ ،‬هﻲ ﻧﻔﺴﻬﺎ ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﺗﻬﻢ اﻟﺒﻠﺪ آﻜﻞ‪.‬‬
‫وﺗﻨﺪرج هﺬﻩ اﻟﺮؤﻳﺔ ﺿﻤﻦ اﻟﻤﻘﺎرﺑﺔ اﻟﺠﺪﻳﺪة ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ واﻟﻘﺮوﻳﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻳﻨﻬﺠﻬﺎ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﻄﻤﺢ‬
‫إﻟﻰ ﺗﺄﺳﻴﺲ ﻓﻼﺣﺔ ﺗﻜﻮن ﻓﻲ ﺁن واﺣﺪ ﻣﻨﻔﺘﺤﺔ‪ ،‬وﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺔ‪ ،‬وﻣﺘﻨﻮﻋﺔ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺎ‪ ،‬وﻣﺤﻠّﻴﺔ وداﺋﻤﺔ‪.‬‬
‫وﻳﺮﺗﻘﺐ ﺗﺤﻘﻖ ﺁﺛﺎر ﻣﻬﻤﺔ ﺟﺪا ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﻧﻤﻮ اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬وﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﻔﻘﺮ ﻓﻲ أﻓﻖ ﺳﻨﺔ‬
‫‪.2015‬‬
‫وﺑﺎﻟﻔﻌﻞ‪ ،‬ﻓﺈن ﺗﻔﻌﻴﻞ اﻟﻮﺳﺎﺋﻞ اﻟﻤﺎﻟﻴﺔ واﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺗﻴﺔ واﻟﺘﺪﺑﻴﺮﻳﺔ‪ ،‬وآﺬا اﻟﺸﺮوع ﻓﻲ اﻹﺻﻼﺣﺎت اﻟﻤﻼﺋﻤﺔ ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻪ أن ﻳﺨﻠﻒ ﺁﺛﺎرا‬
‫آﺒﺮى ﺗﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﻦ آﺒﻴﺮ ﻓﻲ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬واﻟﺘﺼﺪﻳﺮ واﻻﺳﺘﺜﻤﺎرات اﻟﺨﺎﺻﺔ‪ ،‬واﻟﻤﺤﺎرﺑﺔ اﻟﻔﻌﺎﻟﺔ‬
‫ﻟﻠﻔﻘﺮ ﻋﻠﻰ أﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻘﺮى‪ ،‬وآﺬا ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﺤﻀﺮﻳﺔ اﻟﻤﻬﻤﺸﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺑﺈﻣﻜﺎﻧﻪ أن ﻳﺨﻠﻒ ﺗﺤﺴﻨﺎ ﻣﺤﺴﻮﺳﺎ ﻟﻠﻘﻮة اﻟﺸﺮاﺋﻴﺔ‪ ،‬وﻟﻠﺘﻨﺎﺳﺐ ﺑﻴﻦ اﻟﺠﻮدة واﻟﺴﻌﺮ ﻟﻔﺎﺋﺪة اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ داﺧﻞ اﻟﺴﻮق‬
‫اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‪ ،‬وإﺿﺎﻓﺔ ﻟﺬﻟﻚ‪ ،‬ﻳﻤﻜﻦ اﻟﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ رهﺎﻧﺎت اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺘﺮاﺑﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺪى ‪ 20 -15‬ﺳﻨﺔ‪ ،‬ﺑﻔﻀﻞ ﺗﺤﺪﻳﺚ‬
‫اﻟﻘﻄﺎع و ﺣﺴﻦ ﺗﻨﻈﻴﻤﻪ‪.‬‬
‫وﺟﺮى اﺧﺘﻴﺎر هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﻓﺮﻧﺴﺎ آﻀﻴﻒ ﺷﺮف‪ ،‬إذ ﺳﺘﻤﺜﻠﻬﺎ ‪ 52‬ﻣﻘﺎوﻟﺔ‪ ،‬وﻳﻨﻘﺴﻢ اﻟﺠﻨﺎح اﻟﻔﺮﻧﺴﻲ إﻟﻰ ﻗﻄﺒﻴﻦ‪ ،‬اﻷول دوﻟﻲ‬
‫ﺑﻤﺸﺎرآﺔ ‪ 36‬ﻋﺎرﺿﺎ‪ ،‬واﻟﺜﺎﻧﻲ ﻣﺨﺼﺺ ﻟﺘﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ ﻳﺸﺎرك ﻓﻴﻪ ‪ 16‬ﻋﺎرﺿﺎ ‪.‬وﺗﺸﻤﻞ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ اﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ ﺑﺸﻜﻞ ﺧﺎص‬
‫ﻋﺮض ﺁﻟﻴﺎت وأدوات ﻟﻠﺘﺠﻬﻴﺰ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬وﺑﻌﺾ ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻤﻐﻄﺎة وﺗﺪﺑﻴﺮ ﻣﺎء اﻟﺴﻘﻲ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪ ،‬ﻓﻀﻼ‬
‫ﻋﻦ ﻣﺸﺎرآﺔ ﻓﺎﻋﻠﻴﻦ ﻣﺆﺳﺴﺎﺗﻴﻴﻦ وﻣﻨﺘﺨﺒﻴﻦ ﻣﺤﻠﻴﻴﻦ وﻣﻤﺜﻠﻲ ﺗﻨﻈﻴﻤﺎت ﻣﻬﻨﻴﺔ وﻣﺨﺘﺼﻴﻦ وﺧﺒﺮاء‪.‬‬
‫وﻣﻦ اﻟﻤﻘﺮر ﺗﻨﻈﻴﻢ ﻳﻮم ﺧﺎص ﺑﻔﺮﻧﺴﺎ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻟﺨﻤﻴﺲ‪ ،‬إذ ﺳﻴﻨﻌﻘﺪ ﺧﻤﺲ ورﺷﺎت ﺳﺘﻌﺎﻟﺞ ﻣﺤﺎور ﻣﺘﻌﻠﻘﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ‪،‬‬
‫وﺑﺎﻟﻤﻤﺎرﺳﺎت اﻟﺠﻴﺪة )اﻟﺘﻌﺎون اﻟﻼﻣﻤﺮآﺰ ﺟﻬﻮﻳﺎ ﻓﻲ ﻣﻴﺪان اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ‪ ،‬واﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ :‬إﻧﺘﺎﺟﻬﺎ وﺗﺴﻮﻳﻘﻬﺎ‪،‬‬
‫واﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﺔ اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻓﻲ ﻗﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬وﺗﺴﻮﻳﻖ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت اﻷرض‪ :‬أي ﻣﻨﺘﻮج ﻷي ﺳﻮق وﻷي ﺗﻨﻤﻴﺔ ﻣﺤﻠﻴﺔ ؟(‪.‬‬
‫‪91‬‬
‫ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن ﻻﺋﺤﺔ اﻟﺪول اﻷﺟﻨﺒﻴﺔ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﺗﻀﻢ آﻼ ﻣﻦ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬وأﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬أﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ‪ ،‬واﻟﻨﺎﻣﺴﺎ‪ ،‬وﺑﻠﺠﻴﻜﺎ‪ ،‬واﻟﺒﻨﻴﻦ‪،‬‬
‫واﻟﺒﺮازﻳﻞ‪ ،‬واﻟﺼﻴﻦ‪ ،‬واﻟﻮﻻﻳﺎت اﻟﻤﺘﺤﺪة اﻷﻣﺮﻳﻜﻴﺔ‪ ،‬وﺑﻮرآﻴﻨﺎ ﻓﺎﺳﻮ‪ ،‬واﻟﻜﺎﻣﺮون‪ ،‬وآﻨﺪا‪ ،‬وﻏﻴﺮهﺎ ﻣﻦ اﻟﺪول‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/Article.asp?idr=7&idrs=7&id=129721:‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/28‬‬
‫اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ﻳﺘﺒﺎﺣﺚ ﻣﻊ وزﻳﺮ اﻟﺘﺠﺎرة اﻟﻐﺎﻣﺒﻲ ﺣﻮل ﺳﺒﻞ ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﻌﺎون ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪)-2011 -4 -28 -‬ﻣﻦ ﻣﺒﻌﻮﺛﻲ اﻟﻮآﺎﻟﺔ ‪ :‬إﺑﺮاهﻴﻢ اﻟﺠﻤﻠﻲ وإﻟﻴﺎس ﺧﻠﻔﻲ( ﺗﺒﺎﺣﺚ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ‬
‫ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻟﺨﻤﻴﺲ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﻣﻊ وزﻳﺮ اﻟﺘﺠﺎرة واﻻﻧﺪﻣﺎج اﻟﺠﻬﻮي واﻟﺘﺸﻐﻴﻞ اﻟﻐﺎﻣﺒﻲ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪو آﻮﻟﻲ‪ ،‬ﺣﻮل‬
‫ﺳﺒﻞ ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﻌﺎون ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ ‪.‬‬
‫وﻗﺎل اﻟﻮزﻳﺮ اﻟﻐﺎﻣﺒﻲ ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟﻠﺼﺤﺎﻓﺔ ﻋﻘﺐ هﺬا اﻟﻠﻘﺎء‪ ،‬اﻟﻤﻨﻌﻘﺪ ﻋﻠﻰ هﺎﻣﺶ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ‬
‫ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس )ﻣﻦ ‪ 27‬إﻟﻰ ‪ 2‬ﻣﺎي اﻟﻤﻘﺒﻞ(‪ ،‬إن اﻟﻤﻐﺮب ﻋﺮف ﺗﻘﺪﻣﺎ ﻣﻠﺤﻮﻇﺎ ﻓﻲ اﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﺠﺎﻻت‪ ،‬آﻤﺎ اﺳﺘﻄﺎع ﻣﺮاآﻤﺔ‬
‫ﺧﺒﺮة هﺎﻣﺔ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﻤﺴﺆول اﻟﻐﺎﻣﺒﻲ ﻓﻲ اﻟﺴﻴﺎق ذاﺗﻪ‪ ،‬أن اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ﻋﺒﺮ ﺧﻼل هﺬﻩ اﻟﻤﺤﺎدﺛﺎت‪ ،‬ﻋﻦ اﺳﺘﻌﺪادﻩ ﻟﻠﻌﻤﻞ ﺑﺸﻜﻞ ﻣﺸﺘﺮك ﻣﻊ‬
‫اﻟﻮزارة اﻟﻐﺎﻣﺒﻴﺔ اﻟﻮﺻﻴﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﻤﻼ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﻮﻳﺮ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻬﺎم ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻐﺎﻣﺒﻴﺎ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ آﻮﻟﻲ‪ ،‬ﺑﻌﺪ إﺷﺎدﺗﻪ ﺑﺎﻟﻈﺮوف اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻻﻧﻌﻘﺎد اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﻗﻄﺎﻋﺎت اﻟﺘﻌﺎون اﻟﺘﻲ ﺗﻬﺘﻢ‬
‫ﺑﻬﺎ ﻏﺎﻣﺒﻴﺎ‪ ،‬ﺗﺘﻤﺜﻞ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ واﻟﺮي واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62764463364a62f-62e646648634-64a62a62862762d62b-:‬‬
‫‪645639-64863264a631-62764462a62c627631629-62764463a62764562864a-62d648644-633628644‬‬‫‪62a63963264a632-62764462a639627648646-64164a-62764464562c627644-62764464164462762d64a‬‬‫‪62864a646-62764462864462f64a646‬‬
‫‪92‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/28‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮب وأﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻳﻮﻗﻌﺎن ﺑﻤﻜﻨﺎس إﻋﻼن ﻧﻮاﻳﺎ ﻳﺘﻢ ﺑﻤﻮﺟﺒﻪ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﺠﻬﺔ اﻟﻐﺮب‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪ -2011-04-28-‬ﺗﻢ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻟﺨﻤﻴﺲ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ إﻋﻼن ﻧﻮاﻳﺎ ﻳﺘﻢ ﺑﻤﻮﺟﺒﻪ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﺴﻘﻮﻳﺔ ﻟﺠﻬﺔ اﻟﻐﺮب ‪.‬‬
‫وﻳﺮوم هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع‪ ،‬اﻟﻤﺤﺪث ﺑﻤﻮﺟﺐ هﺬا اﻻﺗﻔﺎق اﻟﺬي وﻗﻌﻪ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش وﻣﺴﺎﻋﺪ‬
‫اﻟﻮزﻳﺮ اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﻟﻠﺘﻐﺬﻳﺔ واﻟﻔﻼﺣﺔ وﺣﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﻴﻦ اﻟﺴﻴﺪ ﺟﻴﺮد ﻣﻮﻟﺮ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻗﻄﺎع ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻷﺑﻘﺎر‬
‫واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻬﻨﻲ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪.‬‬
‫وأآﺪ ﺳﻔﻴﺮ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب اﻟﺴﻴﺪ أوﻟﻒ دﻳﺘﺮ آﻠﻴﻢ‪ ،‬ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﺧﻼل ﺣﻔﻞ اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ‪ ،‬أن هﺬﻩ اﻟﻤﺰرﻋﺔ اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻟﻦ ﺗﺴﺎهﻢ ﻓﻘﻂ ﻓﻲ‬
‫"ﺗﺪﻋﻴﻢ اﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟﺜﻨﺎﺋﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬ﺑﻞ ﺳﺘﺤﻔﺰ آﺬﻟﻚ ﺗﻘﺎﺳﻢ اﻟﺨﺒﺮات وﺗﺪﻋﻴﻢ اﻟﻤﺒﺎدﻻت اﻟﺘﺠﺎرﻳﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‬
‫اﻟﺼﺪﻳﻘﻴﻦ ﺑﻜﻴﻔﻴﺔ ﻣﻠﻤﻮﺳﺔ‪".‬‬
‫وﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أﺷﺎر اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش إﻟﻰ ﻗﺮب إﺣﺪاث ﻣﺰارع ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﺑﻨﻔﺲ اﻟﻤﻮاﺻﻔﺎت ﺑﺠﻤﻴﻊ ﺟﻬﺎت اﻟﻤﻤﻠﻜﺔ‪ ،‬ﻣﻮﺿﺤﺎ‬
‫أن اﻟﻤﺰرﻋﺔ اﻟﻤﺤﺪﺛﺔ ﺑﻤﻮﺟﺐ هﺬﻩ اﻟﺸﺮاآﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﺳﺘﻘﺎم ﺑﺠﻬﺔ اﻟﻐﺮب ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺗﻘﺪر ﺑﻨﺤﻮ ‪ 229‬هﻜﺘﺎر‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﻮزﻳﺮ‪ ،‬ﺑﻌﺪ إﺷﺎدﺗﻪ ﺑﺪﻋﻢ اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻻﺗﺤﺎدﻳﺔ اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻟﻠﺒﺮاﻣﺞ اﻟﻤﻨﺠﺰة ﻓﻲ إﻃﺎر ﻣﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ"‪ ،‬أن‬
‫هﺬا اﻟﺒﻠﺪ اﻟﺼﺪﻳﻖ آﺎن‪ ،‬ﻣﻨﺬ إﻃﻼق هﺬا اﻟﻤﺨﻄﻂ ﺳﻨﺔ ‪ ،2008‬ﻣﻦ ﺑﻴﻦ اﻟﺪول اﻟﺘﻲ أﺑﺎﻧﺖ ﻋﻦ رﻏﺒﺘﻬﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﻓﻲ ﺗﺠﺴﻴﺪ‬
‫هﺬﻩ اﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ اﻟﺠﺪﻳﺪة اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻮﺧﻰ ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب وإﻋﺎدة ﺑﻨﺎء اﻟﻘﻄﺎع ﻋﻠﻰ أﺳﺲ ﻣﺘﻴﻨﺔ‪.‬‬
‫وﺳﺠﻞ أن اﻟﺘﻌﺎون ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل ﻳﻌﺮف دﻳﻨﺎﻣﻴﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﺗﺠﺴﺪت‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﻣﺸﺎرآﺔ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫ﻓﻲ اﻷﺳﺒﻮع اﻷﺧﻀﺮ ﺑﺒﺮﻟﻴﻦ وﺗﻔﻌﻴﻞ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﺒﺮاﻣﺞ اﻟﺘﻲ ﺗﺮوم ﺗﻨﻮﻳﻊ أوﺟﻪ اﻟﺸﺮاآﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ ‪.‬‬
‫وﺑﺪورﻩ‪ ،‬ذآﺮ اﻟﺴﻴﺪ ﺟﻴﺮد ﻣﻮﻟﺮ ﺑﺄن ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﻌﺎون ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب وأﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺗﻤﻠﻴﻪ ﺣﺎﺟﺔ اﻟﻄﺮﻓﻴﻦ ﻟﻀﻤﺎن‬
‫أﻣﻨﻬﻤﺎ اﻟﻐﺬاﺋﻲ ﺑﺸﻜﻞ أﻓﻀﻞ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻓﻲ ﻇﻞ اﻟﻈﺮﻓﻴﺔ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ اﻟﺤﺎﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮﻟﺮ ﻋﻠﻰ اﺳﺘﻌﺪاد ﺑﻼدﻩ ﻟﻠﻌﻤﻞ ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻮﺳﻴﻊ هﺬﻩ اﻟﺸﺮاآﺔ ﻟﺘﺸﻤﻞ ﻣﺠﺎﻟﻲ اﻟﻄﺎﻗﺔ واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻬﻨﻲ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻋﺘﺒﺎر‬
‫أن "اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺘﻤﺘﻊ ﺑﺎﻻﺳﺘﻘﺮار ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺗﺸﻬﺪ ﻣﻮﺟﺔ ﻣﻦ اﻻﺿﻄﺮاﺑﺎت ﺧﻼل هﺬﻩ اﻟﻈﺮﻓﻴﺔ اﻻﺳﺘﺜﻨﺎﺋﻴﺔ‪".‬‬
‫وﺣﺴﺐ اﻟﻤﺴﺆول اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ‪ ،‬ﻓﻘﺪ ﺷﻬﺪ اﻟﺘﻌﺎون اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻗﻔﺰة ﻧﻮﻋﻴﺔ ﻣﻨﺬ اﻟﺴﻨﺔ اﻟﻤﺎﺿﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻜﻨﺖ‬
‫اﻟﻄﺮﻓﻴﻦ ﻣﻦ ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺷﺮاآﺘﻬﻤﺎ‪ ،‬ﻻﺳﻴﻤﺎ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ واﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ وﺗﺪﺑﻴﺮ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻳﻤﺜﻞ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻓﻲ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪،‬‬
‫ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻘﺎوﻻت اﻟﻌﺎﻣﻠﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻻت ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ واﻵﻟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ واﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62764464563a631628-64864464562764664a627-:‬‬
‫‪64a648642639627646-628645643646627633-639644627646-64664862764a627-64a62a645‬‬‫‪62864564862c628647-62d62f62762b-645632631639629-64664564863062c64a629‬‬‫‪628627644645646637642629-62764463364264864a629-64462c647629-62764463a631628‬‬
‫‪93‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-28‬‬
‫ﺻﺮﺣﻮا ﻟـ'اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ' ﻋﻠﻰ هﺎﻣﺶ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫أﺧﻨﻮش‪ :‬اﻟﻤﻌﺮض ﻓﺮﺻﺔ ﻟﻼﻃﻼع ﻋﻠﻰ أﺣﺪث اﻟﺘﻘﻨﻴﺎت اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫ﻣﻦ ﻣﻮﻓﺪ 'اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ'إﻟﻰ ﻣﻜﻨﺎس‪ :‬اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﺑﻨﺠﻮﻳﺪة | اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‬
‫ﻗﺎل ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟـ "اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ"‪ ،‬ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن "ﺳﻴﺎم"‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﺪﺷﻦ ﺳﻨﺘﻪ اﻟﺴﺎدﺳﺔ‪ ،‬ﻳﻌﺮف ﻣﺸﺎرآﺔ ‪ 813‬ﻋﺎرﺿﺎ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أﻧﻪ‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻓﺮﻧﺴﺎ‪ ،‬ﺿﻴﻔﺔ ﺷﺮف هﺬﻩ اﻟﺪورة‪ ،‬ﺗﺸﺎرك ﻋﺪة دول ﺑﻘﻮة ﻓﻲ هﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة‪ ،‬ﻣﻨﻬﺎ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬وأﺳﺘﺮاﻟﻴﺎ‪،‬‬
‫واﻟﺒﺮازﻳﻞ‪ ،‬وإﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬آﻤﺎ أﺿﺎف ﻗﺎﺋﻼ "ﻳﺒﺪو ﻟﻲ أن هﺬا اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ ﻳﻤﺜﻞ أرﺿﻴﺔ ﺳﺘﺠﻤﻊ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻊ ﻣﻤﺜﻠﻲ اﻟﻬﻴﺌﺎت اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ‬
‫أﺟﻞ اﻟﺘﺸﺎور واﻟﺘﺒﺎﺣﺚ واﻟﺘﺠﺎوب‪ ،‬ﺣﻮل اﻟﻘﻀﺎﻳﺎ اﻟﻤﻄﺮوﺣﺔ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬واﻻﻃﻼع‪ ،‬أﻳﻀﺎ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻘﻨﻴﺎت اﻟﺤﺪﻳﺜﺔ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ"‪.‬‬
‫ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس ﻣﻴﻐﻴﻞ‪ :‬ﻧﺘﻄﻠﻊ ﻟﻺﻋﺪاد ﻟﻠﻌﻼﻗﺎت اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﻔﺎو‬
‫ﻣﻦ ﺟﺎﻧﺐ ﺁﺧﺮ‪ ،‬أآﺪ إﻧﺨﻴﻞ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس ﻣﻴﻐﻴﻞ‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ اﻟﺴﺎﺑﻖ وﻣﺮﺷﺢ ﻣﻨﺼﺐ ﻣﺪﻳﺮ ﻋﺎم اﻟﻔﺎو‪ ،‬أن اﻟﻬﺪف‬
‫ﻣﻦ اﻟﺰﻳﺎرة ﻳﺪﺧﻞ ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﻌﻼﻗﺔ اﻟﻄﻮﻳﻠﺔ اﻟﺸﺨﺼﻴﺔ واﻟﻤﻬﻨﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺮﺑﻄﻪ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﻣﻨﺬ أن آﺎن ﻋﻠﻰ رأس اﻟﺪﻳﺒﻠﻮﻣﺎﺳﻴﺔ‬
‫اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬وﻗﺎل ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس "آﻤﺎ أن هﺬﻩ اﻟﺰﻳﺎرة ﺗﻨﺪرج ﻓﻲ ﺳﻴﺎق إﺟﺮاء ﻣﺒﺎﺣﺜﺎت‪ ،‬ﺑﻐﻴﺔ إﻋﺪاد اﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻠﻴﺔ ﺑﻴﻦ‬
‫اﻟﻤﻐﺮب وﻣﻨﻈﻤﺔ اﻟﺰراﻋﺔ واﻷﻏﺬﻳﺔ‪ ،‬ﻓﺎﻟﻤﻐﺮب ﻟﻴﺲ ﻓﻘﻂ ﺑﻠﺪا ﺻﺪﻳﻘﺎ ﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﻓﻬﻮ ﻳﻤﺜﻞ ﻗﻮة وﻣﺆهﻼت ﻓﻼﺣﻴﺔ آﺒﻴﺮة‪ ،‬هﺬا إﻟﻰ‬
‫ﺟﺎﻧﺐ أهﻤﻴﺔ اﻟﺴﻴﺎﺳﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺠﺪﻳﺪ اﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺒﺎدرة اﻟﻜﺒﻴﺮة‪ ،‬اﻟﺘﻲ اﺗﺨﺬهﺎ ﺻﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل إﻃﻼق اﻟﻤﺨﻄﻂ‬
‫اﻷﺧﻀﺮ"‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺻﺮح ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس أن زﻳﺎرﺗﻪ ﺗﻨﺪرج‪ ،‬أﻳﻀﺎ‪ ،‬ﺣﻮل ﺿﺮورة ﺗﺼﻮر اﻟﻌﻼﻗﺎت واﻟﻄﺮﻳﻖ اﻟﺘﻲ ﻳﻤﻜﻦ أن ﺗﺠﻌﻞ اﻟﻔﺎو أآﺜﺮ‬
‫ﺗﻔﺎﻋﻼ ﻣﻊ اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﻤﺎد ﺁﻟﻴﺎت ﺟﺪﻳﺪة وﻣﺰﻳﺪ ﻣﻦ اﻻﻧﺨﺮاط واﻟﺘﻀﺎﻣﻦ ﻣﻊ اﻟﺴﻴﺎﺳﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب"‪.‬‬
‫وﺑﺨﺼﻮص اﻟﻌﻼﻗﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب وإﺳﺒﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬أآﺪ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس ﻗﺎﺋﻼ "ﻟﻘﺪ ﺗﻘﺎﺳﻤﻨﺎ ﺗﺎرﻳﺨﺎ ﻃﻮﻳﻼ‪ ،‬وﻓﻲ آﻞ‬
‫ﻣﺮة ﺗﺼﺒﺢ اﻟﻌﻼﻗﺎت أآﺜﺮ ﻣﺘﺎﻧﺔ‪ ،‬وأآﺜﺮ ﺗﻜﺎﻣﻠﻴﺔ‪ ،‬إذ ﻳﺠﺮي اﻟﺘﻮﺟﻪ ﺑﺎﺳﺘﻤﺮار ﻧﺤﻮ ﺗﻌﻤﻴﻖ اﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟﺜﻨﺎﺋﻴﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ ﻓﻲ آﻞ‬
‫اﻟﻘﻄﺎﻋﺎت‪ ،‬ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻄﺒﻴﻌﺔ اﻟﺤﺎل‪ ،‬وأﻧﺎ أﻇﻦ أن اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ اﻟﺠﺎرﻳﻦ ﻋﻠﻴﻬﻤﺎ اﻟﻤﺸﺎرآﺔ وﺗﻘﺎﺳﻢ اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻞ‪ ،‬واﻟﻌﻤﻞ‬
‫ﻣﻌﺎ‪ ،‬ﻓﻜﻠﻤﻨﺎ اﺷﺘﻐﻠﻨﺎ ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﺘﻌﺎون ﺗﻜﻮن اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ أﺣﺴﻦ‪ ،‬وﻳﻜﻮن اﻻﺳﺘﺜﻤﺎر اﻟﻤﺘﻘﺎﻃﻊ أآﺒﺮ‪ ،‬هﺬا إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺗﻤﻜﻴﻦ هﺬا اﻟﺘﻌﺎون‬
‫ﻣﻦ ﺧﻠﻖ ﻣﺠﺎﻻت أﺧﺮى ﺗﺘﻌﻠﻖ ﺑﺨﻠﻖ ﻓﺮص اﻟﺘﻜﻮﻳﻦ‪ ،‬واﻟﺒﺤﺚ‪ ،‬واﻻﺑﺘﻜﺎر‪ ،‬وﺟﻤﻴﻌﺎ ﻳﻤﻜﻨﻨﺎ رﺑﺢ ﻣﻌﺮآﺔ اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻞ ﻋﻠﻰ ﻃﺮﻓﻲ‬
‫ﺿﻔﺘﻲ اﻟﻤﺘﻮﺳﻂ"‪.‬‬
‫ﻧﺎﺋﺐ وزﻳﺮ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻟﻸﻏﺬﻳﺔ‪ :‬ﺧﻠﻖ ﺿﻴﻌﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﺤﻠﻴﺐ‬
‫ﻓﻲ ﻧﺪوة ﺻﺤﻔﻴﺔ ﻧﻈﻤﺖ آﺬﻟﻚ أﻣﺲ اﻷرﺑﻌﺎء ﻣﻦ ﻗﺒﻞ ﻏﻴﺮد ﻣﻴﻠﻴﺮ‪ ،‬ﻧﺎﺋﺐ وزﻳﺮ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﻟﻸﻏﺬﻳﺔ‪ ،‬واﻟﻔﻼﺣﺔ وﺣﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﻴﻦ‪،‬‬
‫ﺟﺮى اﻟﺘﻄﺮق إﻟﻰ ﺣﺼﻴﻠﺔ وﺁﻓﺎق اﻟﺘﻌﺎون اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺼﻨﺎﻋﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪ ،‬آﻤﺎ أﻋﻠﻦ ﻋﻦ ﺗﻮﻗﻴﻊ إﻋﻼن ﻧﻮاﻳﺎ‬
‫أﻣﺲ اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‪ ،‬ﻳﻬﻢ ﺧﻠﻖ ﺿﻴﻌﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﺤﻠﻴﺐ واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪ ،‬ﻋﻠﻤﺎ أن اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺴﺘﻮرد ﺛﻠﺜﻲ‬
‫ﺣﺎﺟﻴﺎﺗﻪ ﻣﻦ اﻟﺤﻠﻴﺐ ﻣﻦ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪.‬‬
‫ﺟﻮاد اﻟﺸﺎﻣﻲ‪ :‬اﻟﻤﻌﺮض أﺻﺒﺢ ﻳﺤﺘﻞ ﻣﻜﺎﻧﺔ ﻣﻤﻴﺰة ﻣﻐﺮﺑﻴﺎ وإﻓﺮﻳﻘﻴﺎ‬
‫أوﺿﺢ ﺟﻮاد اﻟﺸﺎﻣﻲ‪ ،‬اﻟﻤﻨﺪوب اﻟﻌﺎم ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس ﻓﻲ آﻠﻤﺔ ﻟﻪ ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ اﻧﻌﻘﺎد هﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة‪ ،‬أن اﻟﻤﻌﺮض‬
‫اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬أﺻﺒﺢ ﺑﻔﻀﻞ دورات ﻣﻌﺪودة ﻣﻌﺮﺿﺎ ﻣﻤﻴﺰا ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب وإﻓﺮﻳﻘﻴﺎ‪ ،‬ﻳﺆآﺪ اﻟﻤﻜﺎﻧﺔ اﻟﺘﻲ ﻳﺤﺘﻠﻬﺎ ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﺴﺎر اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻜﻞ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﺘﻌﺪدة اﻷﺷﻜﺎل‪ ،‬ﺗﻨﺪرج اﻟﻴﻮم ﻓﻲ ﻣﻘﺎرﺑﺔ ﺗﻨﻤﻮﻳﺔ ﻣﺴﺘﺪاﻣﺔ‪ ،‬آﻤﺼﺪر ﻟﻠﺜﺮوات واﻟﺘﺸﻐﻴﻞ‪ .‬وﻓﻲ‬
‫هﺬا اﻟﺴﻴﺎق ﺑﺎﻟﺬات‪ ،‬ﺟﺮى ﺗﻨﻈﻴﻢ ﻣﻌﺮض ‪ 2011‬ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴ ّﺔ"‪.‬‬
‫‪94‬‬
‫وﺗﺸﻜﻞ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ واﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﺤﻮرا اﺳﺘﺮاﺗﺠﻴﺎ ﻗﻮﻳﺎ‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﺆآﺪ ذﻟﻚ اﻟﺮآﻦ اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻣﻦ ﻣﺨﻄﻂ‬
‫اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ وهﺬا اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻳﺘﺪرج ﻓﻲ هﺬﻩ اﻟﻤﻘﺎرﺑﺔ‪ ،‬ﻳﻄﻤﺢ أن ﻳﻜﻮن ﻋﺎﻣﻞ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ ﻓﻲ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﺴﻜﺎن‬
‫وﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺠﻬﺎت‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/Paper/printArticle.asp?id=129734:‬‬
‫‪95‬‬
‫اﻟﺼﺒﺎح‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/27‬‬
‫ﺗﻌﻠﻴﻤﺎت ﻣﻠﻜﻴﺔ ﻟﺘﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‬
‫ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻧﻈﻴﺮﻩ اﻟﺠﺰاﺋﺮي رﺷﻴﺪ ﺑﻦ ﻋﻴﺴﻰ‬
‫أﺧﻨﻮش‪ :‬ارﺗﻔﺎع اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم ﻟﻠﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 30‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ وﺧﻠﻖ ‪ 600‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ‬
‫وﺟﻪ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬رﺳﺎﻟﺔ إﻟﻰ اﻟﻤﺸﺎرآﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أﻣﺲ )اﻟﺜﻼﺛﺎء(‪ ،‬ﺷﺪد ﻣﻦ‬
‫ﺧﻼﻟﻬﺎ ﻋﻠﻰ ﺿﺮورة ﺗﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر اﻟﻤﺘﺮﺗﺒﺔ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻟﺪى اﻟﻘﺮض اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺘﻬﺎ‪ ،‬وذﻟﻚ‬
‫وﻓﻖ ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ ﻣﻮﺿﻮﻋﻴﺔ وﻣﻨﺼﻔﺔ ﺗﺮاﻋﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص اﻷﺿﺮار اﻟﺘﻲ ﻟﺤﻘﺖ ﺑﻬﻢ ﺑﺴﺒﺐ اﻻﻧﻌﻜﺎﺳﺎت اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ ﻟﻠﺘﻐﻴﺮات‬
‫اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ ‪.‬وأﺿﺎﻓﺖ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﺘﻲ أﻟﻘﺎهﺎ‪ ،‬ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة ذاﺗﻬﺎ‪ ،‬واﻟﺘﻲ ﺣﻤﻠﺖ‬
‫ﺷﻌﺎر "ﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ :‬ﻓﻲ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﻔﻼح وﺧﺪﻣﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ"‪ ،‬أن ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬أآﺪ ﺿﺮورة ﺗﺮك اﻟﻤﺠﺎل‬
‫ﻣﻔﺘﻮﺣﺎ أﻣﺎم اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺔ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺳﻠﻔﺎت ﺟﺪﻳﺪة وإﻋﻔﺎﺋﻬﻢ ﻣﻦ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ ﺑﺮﺳﻢ اﻟﻤﻮاﺳﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‬
‫ﻟﻤﺎ ﻗﺒﻞ ‪ ،2008‬ﻓﻲ ﺣﺪود ﻋﺸﺮة ﺁﻻف درهﻢ‪ ،‬ﻣﻊ إﻋﻔﺎﺋﻬﻢ ﻣﻦ اﻟﻔﻮاﺋﺪ اﻟﻨﺎﺟﻤﺔ ﻋﻨﻬﺎ‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ اﻟﻘﺴﻂ اﻟﻤﺘﺒﻘﻲ اﻟﺬي ﻳﻔﻮق‬
‫هﺬا اﻟﻤﺒﻠﻎ‪ ،‬وذﻟﻚ ﻟﻤﺪة ﻗﺪ ﺗﺼﻞ إﻟﻰ ﺳﺒﻊ ﺳﻨﻮات‪.‬‬
‫وﺷﺪد ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس ﺧﻼل رﺳﺎﻟﺘﻪ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺗﺤﺴﻴﻦ وﺿﻌﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ رﻓﻊ اﻟﺤﺪ اﻷدﻧﻰ ﻟﻸﺟﻮر‪ ،‬وﺟﻌﻞ‬
‫اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي واﻟﻔﻼح اﻟﺼﻐﻴﺮ ﻓﻲ ﻃﻠﻴﻌﺔ اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ ﺗﻌﻤﻴﻢ ﻧﻈﺎم اﻟﺘﻐﻄﻴﺔ اﻟﺼﺤﻴﺔ واﻟﻤﺴﺎﻋﺪة اﻟﻄﺒﻴﺔ‪ ،‬وﻣﻀﺎﻋﻔﺔ اﻟﺠﻬﻮد‬
‫اﻟﻤﺒﺬوﻟﺔ ﻟﺘﻌﻤﻴﻢ اﻟﺘﻤﺪرس ﺑﺎﻟﻮﺳﻂ اﻟﻘﺮوي‪ ،‬ﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﻟﻰ اﻟﻔﺘﻴﺎت‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﻣﻮاﺻﻠﺔ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻓﻚ اﻟﻌﺰﻟﺔ ﻋﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ‬
‫اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ وﺗﻮﻓﻴﺮ اﻟﺒﻨﻴﺎت اﻟﺘﺤﺘﻴﺔ واﻟﺨﺪﻣﺎت اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﻤﺒﺎدرة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ‪ ،‬وأﻳﻀﺎ ﺗﻘﻮﻳﺔ‬
‫اﻟﺘﻤﻮﻳﻞ اﻟﻌﻤﻮﻣﻲ ﻟﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ﻷﺛﺮهﺎ اﻟﻤﻠﻤﻮس ﻓﻲ ﺗﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ورﻓﻊ اﻟﺘﻨﺎﻓﺴﻴﺔ وﺗﻮﻓﻴﺮ ﻓﺮص اﻟﺸﻐﻞ‬
‫وﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﺘﻬﻤﻴﺶ واﻟﻬﺸﺎﺷﺔ‪.‬‬
‫وأﺿﺎﻓﺖ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﻤﻠﻜﻴﺔ‪" ،‬إﻧﻨﺎ ﺣﺮﺻﻮن ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ وإﻋﻄﺎء دﻓﻌﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻣﻦ‬
‫ﺧﻼل ﺗﻮﺟﻴﻪ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻟﺘﺮآﻴﺰ ﺟﻬﻮدهﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺤﺎور ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ‪ ،‬ﺣﺪدت ﻓﻲ ﻣﻮاآﺒﺔ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻮﻃﻨﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي ﻓﻲ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ‪،‬‬
‫واﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺣﺴﻦ اﺳﺘﺜﻤﺎر ﻣﺎ ﻳﺰﺧﺮ ﺑﻪ اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬وﺗﺸﺠﻴﻊ ﻧﻤﻮذج اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺈﻃﺎر ﺗﺸﺮﻳﻌﻲ وﺁﻟﻴﺎت ﺗﺤﻔﻴﺰﻳﺔ ﻣﻼﺋﻤﺔ‪،‬‬
‫وﺗﺄﻃﻴﺮ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬وﺗﻌﻤﻴﻖ اﻟﺒﻌﺪ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ‪.‬‬
‫إﻟﻰ ذﻟﻚ‪ ،‬أآﺪ‪ ،‬ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬أن ﻧﺴﺒﺔ اﻟﻨﻤﻮ ﻟﺴﻨﺔ ‪ 2010‬آﺎﻧﺖ ﻣﺘﻄﺎﺑﻘﺔ ﻣﻊ اﻧﺘﻈﺎرات‬
‫وﺗﻮﻗﻌﺎت ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻓﻲ أﻓﻖ ﺳﻨﻮات ‪ ،2013 _2020‬ﻣﻌﺘﺒﺮا أن هﺬا اﻹﻧﺠﺎز ﻳﻌﻮد إﻟﻰ أﺣﻮال اﻟﻄﻘﺲ اﻟﻤﻼﺋﻤﺔ‬
‫واﻟﺘﻌﺒﺌﺔ اﻟﺠﻴﺪة ﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻹﻧﺘﺎج وﺗﺰاﻳﺪ اﻻﺳﺘﺜﻤﺎرات اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف اﻟﻮزﻳﺮ أن اﻟﻤﺆﺷﺮات اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ ﻟﺘﻄﻮر اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻋﺮﻓﺖ ﺗﺤﺴﻨﺎ واﺿﺤﺎ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ارﺗﻔﺎع اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم‬
‫ﻟﻠﻘﻄﺎع ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 30‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ وﺧﻠﻖ ‪ 600‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﺧﻨﻮش أن اﻧﺠﺎزات ﻧﻬﺎﻳﺔ ‪ 2010‬ﺗﺘﺠﺎوز ‪ 55‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى إﻧﺘﺎج اﻟﻜﻸ‪ ،‬وﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 70‬و‪ 80‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‬
‫ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﻟﻰ زراﻋﺔ اﻟﺒﻘﻮل واﻟﺨﻀﺮوات واﻟﺤﺒﻮب‪ ،‬و‪ 60‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ إﻟﻰ اﻟﺰراﻋﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻮﺿﺤﺎ أن اﻹﻧﺘﺎج‬
‫اﻟﺤﻴﻮاﻧﻲ ﺧﻼل اﻟﺴﻨﺔ اﻟﺠﺎرﻳﺔ ﺳﺠﻞ ﻣﺴﺘﻮﻳﺎت إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ ﻓﺎﻗﺖ ‪ 80‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‪.‬‬
‫إﻳﻤﺎن رﺿﻴﻒ‬
‫)ﻣﻮﻓﺪة اﻟﺼﺒﺎح إﻟﻰ ﻣﻜﻨﺎس(‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.assabah.press.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=8939:2011-04-27-:‬‬
‫‪14-50-51&catid=67:cat-nationale&Itemid=600‬‬
‫‪96‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/27‬‬
‫ﻧﺤﻮ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ -‬أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ -2011-04-27-‬أآﺪ ﻣﺴﺎﻋﺪ اﻟﻮزﻳﺮ اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﻟﻠﺘﻐﺬﻳﺔ واﻟﻔﻼﺣﺔ وﺣﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﻴﻦ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﺟﻴﺮد ﻣﻮﻟﺮ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻷرﺑﻌﺎء‬
‫ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أﻧﻪ ﺳﻴﺘﻢ ﻗﺮﻳﺒﺎ إﺣﺪاث ﻣﺰرﻋﺔ ﻧﻤﻮذﺟﻴﺔ ﻣﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ -‬أﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ ﺑﺎﻟﻤﻤﻠﻜﺔ‪.‬‬
‫وﻗﺎل اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮﻟﺮ‪ ،‬ﺧﻼل ﻧﺪوة ﺻﺤﻔﻴﺔ ﺗﻢ ﻋﻘﺪهﺎ ﻗﺒﻴﻞ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﺗﺤﺖ‬
‫ﺷﻌﺎر "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪ ،‬إن اﻟﻤﺰرﻋﺔ اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ -‬اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ ﺳﺘﺤﺪث ﺑﻤﻮﺟﺐ‬
‫إﻋﻼن ﻧﻮاﻳﺎ ﺳﻴﻮﻗﻊ ﺑﻴﻦ اﻟﻄﺮﻓﻴﻦ‪ ،‬ﻳﻮم اﻟﺨﻤﻴﺲ اﻟﻤﻘﺒﻞ‪.‬‬
‫وﺳﻴﺘﻢ إﻧﺠﺎز هﺬﻩ اﻟﻤﺰرﻋﺔ ﻓﻲ ﻇﺮف ‪ 12‬ﺷﻬﺮا ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺗﻘﺪر ب` ‪ 250‬هﻜﺘﺎرا ﺳﺘﺨﺼﺼﻬﺎ اﻟﺪوﻟﺔ ﻟﻠﻤﺸﺮوع‪ ،‬ﺑﻴﻨﻤﺎ ﻳﻠﺘﺰم‬
‫اﻟﻄﺮف اﻷﻟﻤﺎﻧﻲ ﺑﺎﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻣﻦ ﺧﻼل اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻴﻨﻲ ﻟﺤﻴﻮاﻧﺎت اﻟﻤﺰرﻋﺔ )ﻻﺳﻴﻤﺎ اﻷﺑﻘﺎر اﻟﺤﻠﻮب(‪ ،‬واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ‬
‫اﻟﻤﻬﻨﻲ ﻟﻔﺎﺋﺪة اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ اﻟﻤﺸﺮوع‪.‬‬
‫وأﺷﺎر اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮﻟﺮ‪ ،‬إﻟﻰ أن اﻟﻈﺮوف اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب ﺗﻌﺘﺒﺮ ﺟﺪ ﻣﻼﺋﻤﺔ ﻟﻠﺮﻗﻲ ﺑﻘﻄﺎع ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ إﻟﻰ ﻣﺴﺘﻮﻳﺎت‬
‫أﻓﻀﻞ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن ﺑﻼدﻩ ﺳﺘﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ دﻋﻢ ﻣﺠﻬﻮد اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ هﺬا اﻻﺗﺠﺎﻩ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﺘﺒﺎدل اﻟﺜﻨﺎﺋﻲ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل‬
‫اﻟﺘﺤﺴﻴﻦ اﻟﺠﻴﻨﻲ وﺗﻜﻮﻳﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ وﻣﺮﺑﻲ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬أن اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ اﻟﺤﻠﻴﺐ ودﻋﻢ إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ اﻟﻤﺰروﻋﺎت ﻳﺘﻄﻠﺐ ﺗﻜﻮﻳﻨﺎ ﻳﺘﻼﺋﻢ ﻣﻊ اﻷﺳﺎﻟﻴﺐ اﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺔ‬
‫اﻟﺤﺪﻳﺜﺔ وﺗﻮﻇﻴﻒ اﻟﻤﻌﺪات واﻵﻟﻴﺎت اﻟﻌﺼﺮﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻓﻲ هﺬا اﻹﻃﺎر‪.‬‬
‫وﺑﺨﻼف اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬اﻟﺬي ﻻ ﻳﺘﺠﺎوز ﻓﻴﻪ ﻣﺘﻮﺳﻂ اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺴﻨﻮي ﻣﻦ اﻟﺤﻠﻴﺐ ﻟﺪى اﻟﺒﻘﺮة اﻟﺤﻠﻮب ﻧﺤﻮ ‪ 1400‬ﻟﺘﺮ‪ ،‬ﻳﺮﺗﻔﻊ‬
‫اﻟﻤﺘﻮﺳﻂ اﻟﺴﻨﻮي ﺑﺄﻟﻤﺎﻧﻴﺎ إﻟﻰ ‪ 8000‬ﻟﺘﺮا ﻟﻠﺒﻘﺮة اﻟﻮاﺣﺪة‪ ،‬وﺻﻮﻻ إﻟﻰ ‪ 14‬أﻟﻒ ﻟﺘﺮ ﻓﻲ اﻻﺳﺘﻐﻼﻟﻴﺎت اﻟﻨﻤﻮذﺟﻴﺔ‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ أﻧﻪ ﻟﻢ ﻳﺘﻢ إﺣﺪاث ﻣﺮاآﺰ ﻣﺘﻤﻴﺰة ﻣﻦ هﺬا اﻟﻘﺒﻴﻞ ﺑﺪﻋﻢ ﻣﻦ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ‪ ،‬ﺳﻮى ﻓﻲ اﻟﺼﻴﻦ وأوآﺮاﻧﻴﺎ وروﺳﻴﺎ‪ ،‬ﻣﻀﻴﻔﺎ أن‬
‫اﻟﻤﻐﺮب ﻳﻌﺘﺒﺮ راﺑﻊ هﺬﻩ اﻟﺪول‪ ،‬ﻧﻈﺮا ﻟﻠﻌﻼﻗﺎت اﻟﻤﺘﻤﻴﺰة اﻟﺘﻲ ﺗﺮﺑﻂ اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﻔﻴﺪراﻟﻴﺔ اﻷﻟﻤﺎﻧﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻤﻠﻜﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺘﻮرد‬
‫أزﻳﺪ ﻣﻦ ﺛﻠﺜﻲ اﻷﺑﻘﺎر اﻟﻤﻨﺘﺠﺔ ﻣﻦ هﺬا اﻟﺒﻠﺪ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/64662d648-62d62f62762b-645632631639629-:‬‬
‫‪64664564863062c64a629-64563a63162864a629-64464562764664a629-64164a-64562c627644‬‬‫‪/62764464164462762d629-64862a63162864a629-62764464564862763464a‬‬
‫‪97‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/27‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺗﺤﺬوهﻤﺎ ﻧﻔﺲ اﻟﺮﻏﺒﺔ ﺣﻴﺎل ﺗﺪﻋﻴﻢ ﻋﻼﻗﺎﺗﻬﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ )وزﻳﺮان (‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ 2011-4-27‬أآﺪ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ووزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺮﻳﻔﻴﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‪،‬‬
‫اﻟﺴﻴﺪ رﺷﻴﺪ ﺑﻨﻌﻴﺴﻰ‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻷرﺑﻌﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬أن ﻧﻔﺲ اﻟﺮﻏﺒﺔ ﺗﺤﺬو اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ اﻟﺸﻘﻴﻘﻴﻦ ﺣﻴﺎل ﺗﺪﻋﻴﻢ ﺗﻌﺎوﻧﻬﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫وﺟﺪد اﻟﺴﻴﺪ ﺑﻨﻌﻴﺴﻰ‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟﻠﺼﺤﺎﻓﺔ‪ ،‬ﺧﻼل اﺳﺘﻘﺒﺎل ﻧﻈﻢ ﺑﺎﻟﺮواق اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺿﻤﻦ اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ‬
‫ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬اﻟﺬي اﻓﺘﺘﺤﺖ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎﺗﻪ اﻟﻴﻮم اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪ ،‬ﻋﺰم وزارﺗﻪ ﻋﻠﻰ اﻟﻌﻤﻞ ﻣﻦ أﺟﻞ‬
‫اﻟﺮﻗﻲ ﺑﺎﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪-‬اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ إﻟﻰ ﻣﺴﺘﻮﻳﺎت أﻓﻀﻞ‪.‬‬
‫وذآﺮ اﻟﻮزﻳﺮ ﺑﺎﻟﺘﻮﻗﻴﻊ‪ ،‬ﻣﺆﺧﺮا‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻣﺬآﺮة ﺗﻔﺎهﻢ ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻳﺘﻢ‪ ،‬ﺑﻤﻮﺟﺒﻬﺎ‪ ،‬اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ رﻓﻊ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺘﻌﺎون‬
‫اﻟﺜﻨﺎﺋﻲ وﺗﻄﻮﻳﺮﻩ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺠﺎﻻت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻣﻦ ﺷﺄﻧﻬﺎ ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ ﻟﻠﺒﻠﺪﻳﻦ‪ ،‬ﻣﺆآﺪا ﺿﺮورة اﺳﺘﻐﻼل‬
‫اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﻬﺎﻣﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻴﺤﻬﺎ اﻟﻤﻮارد اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻳﻤﻨﺤﻬﺎ اﻟﻘﻄﺎﻋﺎن اﻟﻔﻼﺣﻴﺎن ﺑﻜﻞ ﻣﻦ اﻟﻤﻐﺮب واﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ ،‬ﻋﻤﻼ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺗﻌﺰﻳﺰ ﻣﺒﺎدﻻﺗﻬﻤﺎ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﻬﺘﻪ‪ ،‬أﺷﺎد اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ﺑﺎﻟﺰﻳﺎرة اﻟﺘﻲ ﻳﻘﻮم ﺑﻬﺎ ﻧﻈﻴﺮﻩ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻟﻠﻤﻤﻠﻜﺔ‪ ،‬واﻟﺘﻲ ﺗﻨﺪرج ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﺮﻏﺒﺔ اﻟﻤﺸﺘﺮآﺔ اﻟﺘﻲ‬
‫ﺗﺤﺬو ﻣﺴﺆوﻟﻲ اﻟﻘﻄﺎع ﺣﻴﺎل إﺣﺪاث دﻳﻨﺎﻣﻴﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﺗﺮوم ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﻌﻼﻗﺎت اﻟﺜﻨﺎﺋﻴﺔ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل اﻟﺤﻴﻮي‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬أﻧﻪ ﻳﻌﺘﺰم اﻟﻘﻴﺎم ﺑﺰﻳﺎرة ﻟﻠﺠﺰاﺋﺮ ﻗﺮﻳﺒﺎ ﺳﻌﻴﺎ إﻟﻰ ﺗﻮﺛﻴﻖ اﻟﺮواﺑﻂ ﺑﻴﻦ اﻟﻄﺮﻓﻴﻦ اﻟﻠﺬﻳﻦ‬
‫ﻳﺘﻄﻠﻌﺎن إﻟﻰ اﻟﺘﺠﺴﻴﺪ اﻟﻌﻤﻠﻲ ﻟﻸهﺪاف اﻟﻤﺤﺪدة ﺿﻤﻦ ﻣﺬآﺮة اﻟﺘﻔﺎهﻢ اﻟﻤﻮﻗﻌﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺒﻠﺪﻳﻦ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62764464563a631628-64862764462c632627631-:‬‬
‫‪62a62d630648647645627-646641633-62764463163a628629-62d64a627644-62a62f63964a645‬‬‫‪63964462764262762a647645627-64164a-62764464562c627644-62764464164462762d64a‬‬‫‪/64863264a631627646‬‬
‫‪98‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/27‬‬
‫ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس اﻟﻤﺮﺷﺢ ﻟﺮﺋﺎﺳﺔ )ﻓﺎو( ﻳﺸﻴﺪ ﺑﺎﻟﻤﺆهﻼت اﻟﻜﺒﻴﺮة اﻟﺘﻲ ﻳﺰﺧﺮ ﺑﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫اﻟﺮﺑﺎط ‪ -2011-04-27-‬أﺷﺎد اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻴﻐﻴﻞ اﻧﺨﻴﻞ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس‪ ،‬اﻟﻤﺮﺷﺢ اﻹﺳﺒﺎﻧﻲ ﻟﻤﻨﺼﺐ اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻟﻌﺎم ﻟﻤﻨﻈﻤﺔ اﻷﻏﺬﻳﺔ‬
‫واﻟﺰراﻋﺔ )ﻓﺎو)‪ ،‬اﻟﻴﻮم اﻷرﺑﻌﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﺑﺎﻟﻤﺆهﻼت اﻟﻜﺒﻴﺮة اﻟﺘﻲ ﻳﺰﺧﺮ ﺑﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ‪.‬‬
‫وﺛﻤﻦ اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻟﻠﻘﻨﺎة اﻟﺘﻠﻔﺰﻳﺔ اﻷوﻟﻰ ﺑﺜﺘﻪ اﻟﻴﻮم ﺿﻤﻦ ﻧﺸﺮﺗﻬﺎ اﻟﻤﺴﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬وذﻟﻚ ﻋﻘﺐ ﻟﻘﺎﺋﻪ ﺑﺎﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ‬
‫أﺧﻨﻮش‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻋﻠﻰ هﺎﻣﺶ ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﺎﻟﻌﺎﺻﻤﺔ اﻹﺳﻤﺎﻋﻴﻠﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺴﻴﺎﺳﺔ‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺠﺪﻳﺪة اﻟﺘﻲ أﻃﻠﻘﻬﺎ ﺻﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬واﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ ﻣﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪".‬‬
‫وأآﺪ اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس أن هﺬﻩ اﻟﻤﻌﻄﻴﺎت "ﺗﺘﻄﻠﺐ اﻟﻴﻮم اﻟﺘﻔﻜﻴﺮ ﻓﻲ ﺣﻀﻮر أآﺜﺮ ﻓﺎﻋﻠﻴﺔ ﻟﻠﻤﻨﻈﻤﺔ ﺑﻮﺳﺎﺋﻞ واﻟﺘﺰام أآﺒﺮ ودﻋﻢ‬
‫ﻟﻠﺴﻴﺎﺳﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ‪".‬‬
‫وﻗﺎل اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس إﻧﻪ "ﺑﺼﻔﺘﻪ ﻣﺮﺷﺢ ﻟﻤﻨﺼﺐ اﻟﻤﺪﻳﺮ اﻟﻌﺎم ﻟﻤﻨﻈﻤﺔ( اﻟﻔﺎو(‪ ،‬ﻣﺎ ﻣﻦ ﻣﻜﺎن أﻓﻀﻞ ﻣﻦ ﻣﻜﻨﺎس ﻟﻠﺤﺪﻳﺚ ﻋﻦ‬
‫ﻣﺴﺘﻘﺒﻞ اﻟﻌﻼﻗﺎت ﺑﻴﻦ اﻟﻤﻨﻈﻤﺔ واﻟﻤﻐﺮب"‪ ،‬ﻣﻨﻮهﺎ ﺑﻌﻤﻖ اﻟﺼﺪاﻗﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ اﻹﺳﺒﺎﻧﻴﺔ‪.‬‬
‫وآﺎن اﻟﺴﻴﺪ اﻟﻄﻴﺐ اﻟﻔﺎﺳﻲ اﻟﻔﻬﺮي‪ ،‬وزﻳﺮ اﻟﺸﺆون اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ واﻟﺘﻌﺎون‪ ،‬ﻗﺪ اﺳﺘﻘﺒﻞ‪ ،‬اﻟﻴﻮم ﺑﺎﻟﺮﺑﺎط‪ ،‬اﻟﺴﻴﺪ ﻣﻮراﺗﻴﻨﻮس‪ ،‬اﻟﺬي‬
‫اﻋﺘﺒﺮ‪ ،‬ﻓﻲ ﺗﺼﺮﻳﺢ ﻋﻘﺐ هﺬا اﻟﻠﻘﺎء‪ ،‬أن اﻟﻤﻐﺮب اﺳﺘﻄﺎع‪ ،‬ﺑﻔﻀﻞ ﺳﻴﺎﺳﺘﻪ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ وآﺬا اﻟﻤﺆهﻼت اﻟﺘﻲ ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻴﻬﺎ‪ ،‬أن‬
‫ﻳﺤﻘﻖ ﺗﻘﺪﻣﺎ ﻣﻬﻤﺎ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا‪ ،‬ﻓﻲ هﺬا اﻹﻃﺎر‪ ،‬إﻟﻰ اﻃﻼﻋﻪ ﻋﻠﻰ ﻣﺆهﻼت اﻟﻤﻤﻠﻜﺔ وﻗﺪرﺗﻬﺎ ﻋﻠﻰ اﻻﺑﺘﻜﺎر‬
‫واﻻﺳﺘﺜﻤﺎر ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺧﻼل زﻳﺎرﺗﻪ ﻟﻠﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/64564863162762a64a646648633-62764464563163462d-:‬‬
‫‪644631627633629-641627648-64a63464a62f-62862764464564764462762a-62764464362864a631629‬‬‫‪62764462a64a-64a63262e631-628647627-62764464563a631628-64164a-62764464562c627644‬‬‫‪/62764464164462762d64a‬‬
‫‪99‬‬
‫اﻟﻤﺴﺎء‪ ,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-27‬‬
‫اﻟﻤﻠﻚ ﻳﺪﻋﻮ إﻟﻰ إﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ دﻳﻮن ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ورﻓﻊ اﻟﺤﺪ اﻷدﻧﻰ ﻷﺟﻮر اﻟﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ‬
‫ﻓﻲ رﺳﺎﻟﺔ وﺟﻬﻬﺎ ﻟﻠﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻓﻲ ﻣﻜﻨﺎس‬
‫ﻣﺼﻄﻔﻰ أزوآﺎح‬
‫ﺣﺚ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻋﻠﻰ ﺗﺨﻔﻴﻒ دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر اﻟﺘﻲ ﻓﻲ ذﻣﺘﻬﻢ ﺗﺠﺎﻩ اﻟﻘﺮض اﻟﻔﻼﺣﻲ وﻋﻠﻰ إﻋﺎدة‬
‫ﺟﺪوﻟﺘﻬﺎ‪ ،‬وﻓﻖ ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ ﻣﻮﺿﻮﻋﻴﺔ وﻣﻨﺼﻔﺔ‪ ،‬ﺗﺄﺧﺬ ﺑﻌﻴﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر اﻷﺿﺮار اﻟﺘﻲ ﻃﺎﻟﺘﻬﻢ ﺑﺴﺒﺐ اﻟﺘﻐﻴﺮات اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻓﻲ رﺳﺎﻟﺔ وﺟﻬﻬﺎ اﻟﻤﻠﻚ ﻟﻠﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺷﻬﺪﺗﻬﺎ ﻣﻜﻨﺎس أﻣﺲ اﻟﺜﻼﺛﺎء‪ ،‬وﺗﻼهﺎ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ و اﻟﺼﻴﺪ‬
‫اﻟﺒﺤﺮي‪ ،‬ﻏﺰﻳﺮ أﺧﻨﻮش‪ ،‬دﻋﺎ اﻟﻤﻠﻚ إﻟﻰ ﺗﺮك اﻟﻤﺠﺎل أﻣﺎم هﺆﻻء اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ آﻲ ﻳﺤﺼﻠﻮا ﻋﻠﻰ ﺳﻠﻔﺎت ﺟﺪﻳﺪة‪ ،‬وﺷﺪد ﻋﻠﻰ إﻋﻔﺎء‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻣﻦ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ ﻋﻦ اﻟﻤﻮاﺳﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺴﺎﺑﻘﺔ ﻟﺴﻨﺔ ‪ ،2008‬ﻓﻲ ﺣﺪود ‪ 10‬ﺁﻻف درهﻢ‪ ،‬ﻣﻊ إﻋﻔﺎﺋﻬﻢ‬
‫ﻋﻦ اﻟﻔﻮاﺋﺪ اﻟﻤﺘﺮﺗﺒﺔ ﻋﻨﻬﺎ واﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ إﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ اﻟﻤﺘﺒﻘﻲ اﻟﺬي ﻳﺘﺠﺎوز هﺬا اﻟﻤﺒﻠﻎ ﻟﻤﺪة ﺳﺒﻊ ﺳﻨﻮات‪ .‬وﺗﺮوم هﺬﻩ اﻹﺟﺮاءات‬
‫ﺗﺤﻔﻴﻒ ﻋﺐء اﻟﻤﺪﻳﻮﻧﻴﺔ وﺗﻜﺎﻟﻴﻒ اﻟﺴﻘﻲ ﻋﻦ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 200‬أﻟﻒ ﻓﻼح‪.‬‬
‫وأﻟﺢ اﻟﻤﻠﻚ ﻋﻠﻰ ﺗﺤﺴﻴﻦ وﺿﻌﻴﺔ اﻟﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻟﺤﺪ اﻷدﻧﻰ ﻟﻸﺟﻮر ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي واﻟﺴﻌﻲ إﻟﻰ‬
‫اﺳﺘﻔﺎدة اﻟﻌﺎم اﻟﻘﺮوي واﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻦ اﻟﺘﻐﻄﻴﺔ اﻟﺼﺤﻴﺔ وﻣﻦ اﻟﻤﺴﺎﻋﺪة اﻟﻄﺒﻴﺔ‪.‬‬
‫ﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﻮﻗﺖ‪ ،‬ﺷﺪد اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس ﻓﻲ رﺳﺎﻟﺘﻪ‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﻣﻮاﺻﻠﺔ اﻟﺠﻬﻮد اﻟﺮاﻣﻴﺔ إﻟﻰ ﺗﻌﻤﻴﻢ اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي وﻓﻚ‬
‫اﻟﻌﺰﻟﺔ ﻋﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ واﻟﺼﻌﺒﺔ وﻋﻠﻰ ﺗﻮﻓﻴﺮ اﻟﺒﻨﻴﺎت اﻟﺘﺤﺘﻴﺔ واﻟﺨﺪﻣﺎت اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪.‬‬
‫وأآﺪ اﻟﻤﻠﻚ ﻋﻠﻰ ﺗﻘﻮﻳﺔ اﻟﺘﻤﻮﻳﻞ اﻟﻌﻤﻮﻣﻲ اﻟﻤﺨﺼﺺ ﻟﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻜﻞ اﻟﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟـ«اﻟﻤﺨﻄﻂ‬
‫اﻷﺧﻀﺮ«‪ ،‬ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع ورﻓﻊ ﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺘﻪ وﺗﻮﻓﻴﺮ ﻣﻨﺎﺻﺐ اﻟﺸﻐﻞ وﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﺘﻬﻤﻴﺶ واﻟﻬﺸﺎﺷﺔ‪.‬‬
‫وﻣﻦ ﺟﻬﺔ أﺧﺮى‪ ،‬أوﺻﺖ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﻤﻠﻜﻴﺔ ﺑﺎﺳﺘﺜﻤﺎر ﻣﺎ ﺗﺰﺧﺮ ﺑﻪ اﻟﺒﻼد ﻣﻦ ﺗﻌﺪد أﺻﻨﺎف اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ وﺑﻔﺘﺢ ﺁﻓﺎق‬
‫ﺗﺠﺎرﻳﺔ وﻃﻨﻴﺔ ودوﻟﻴﺔ أﻣﺎﻣﻬﺎ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ وﺗﻘﺪﻳﻢ دﻋﻢ أآﺒﺮ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪ .‬وﻃﺎﻟﺐ اﻟﻤﻠﻚ ﺑﺘﺄﻃﻴﺮ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻳﺘﻮﻓﺮ ﻓﻴﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب ﻋﻠﻰ ﻣﺆهﻼت ﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺔ ﻣﻬﻤﺔ‪ ،‬ﻋﺒﺮ اﻹﺳﺮاع ﺑﻮﺿﻊ ﻧﻈﺎم ﻗﺎﻧﻮﻧﻲ وﺗﻘﻨﻲ ﻣﻼﺋﻢ‪ ،‬ﻳﻔﻀﻲ‬
‫إﻟﻰ ﺗﻨﻤﻴﺔ وﺗﻨﻮﻳﻊ اﻟﺼﺎدرات اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ وﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬وأﻟﺢ ﻋﻠﻰ ﺗﻌﻤﻴﻖ اﻟﺒﻌﺪ اﻟﺠﻬﻮي ﻟـ«اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ«‪،‬‬
‫ﺑﻤﺎ ﻳﺴﺘﺠﻴﺐ ﻟﺤﺎﺟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻓﺮوع ﻋﻤﻠﻬﻢ وﺧﺼﻮﺻﻴﺎت آﻞ ﺟﻬﺔ‪ .‬وﻓﻲ آﻠﻤﺔ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪،‬‬
‫ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻨﺎول ﺧﻼﻟﻬﺎ ﺣﺼﻴﻠﺔ ﺗﻨﻔﻴﺬ »اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ« ﻣﻨﺬ اﻹﻋﻼن ﻋﻨﻪ ﻓﻲ ﺳﻨﺔ ‪ ،2008‬وﺁﻓﺎق اﻟﺴﻨﺔ اﻟﺠﺎرﻳﺔ‪،‬‬
‫ﺗﻮﻗﻊ اﻟﻮزﻳﺮ أن ﻳﺼﻞ ﻣﺤﺼﻮل اﻟﺤﺒﻮب ﺧﻼل اﻟﻤﻮﺳﻢ اﻟﺤﺎﻟﻲ إﻟﻰ ‪ 88‬ﻣﻠﻴﻮن ﻗﻨﻄﺎر‪ ،‬ﻣﻘﺎﺑﻞ ‪ 75‬ﻣﻠﻴﻮن ﻗﻨﻄﺎر ﻓﻲ اﻟﻤﻮﺳﻢ‬
‫اﻟﻤﺎﺿﻲ‪ ،‬ﻋﻠﻤﺎ أن ﻣﻌﺪل اﻟﻤﺤﺼﻮل اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﺴﻨﻮي ﺑﻴﻦ ‪ 2005‬و‪ 2009‬ﺑﻠﻎ ‪ 61‬ﻣﻠﻴﻮن ﻗﻨﻄﺎر‪.‬‬
‫وأوﺿﺢ اﻟﻮزﻳﺮ أن اﻟﻤﺤﺼﻮل ﻣﻦ اﻟﺤﺒﻮب اﻟﻤﺘﻮﻗﻊ ﺳﻮف ﻳﺘﺄﺗﻰ ﺑﻔﻌﻞ اﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎت اﻟﻤﻄﺮﻳﺔ اﻟﺘﻲ ﻋﺮﻓﻬﺎ اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ اﻟﺴﻨﺔ‬
‫اﻟﺠﺎرﻳﺔ‪ ،‬واﻟﺘﻲ ﻋﺮﻓﺖ ارﺗﻔﺎﻋﺎ ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 25‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬وهﻲ اﻟﺘﺴﺎﻗﻄﺎت اﻟﻤﻄﺮﻳﺔ اﻟﺘﻲ ﺳﺎهﻤﺖ ﻓﻲ دﻋﻢ ﺣﻘﻴﻨﺔ اﻟﺴﺪود‪ ،‬اﻟﺘﻲ‬
‫وﺻﻠﺖ ﻧﺴﺒﺔ اﻟﻤﻞء ﻓﻴﻬﺎ إﻟﻰ ‪ 80‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬ﻣﻤﺎ ﺳﻴﺴﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﺄﻣﻴﻦ ﺣﺎﺟﻴﺎت اﻟﺴﻘﻲ ﻓﻲ اﻟﺴﻨﻮات اﻟﻘﺎدﻣﺔ‪ .‬ﻳﺸﺎر إﻟﻰ أن‬
‫اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻧﻈﻤﺖ أﻣﺲ‪ ،‬ﺗﻤﺤﻮرت هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﺣﻮل إﺷﻜﺎﻟﻴﺔ ﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﺴﻮق‬
‫اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ واﻟﺴﻮق اﻟﺪوﻟﻴﺔ‪ ،‬ﺣﻴﺚ رﺻﺪت اﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﺘﻲ ﻳﻔﺘﺮض ﺗﻮﻓﻴﺮهﺎ ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ وﺁﻓﺎق اﻟﺴﻮق‬
‫اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ وﺳﺒﻞ اﻗﺘﺤﺎم اﻷﺳﻮاق اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://almassae.ma/node/21789:‬‬
‫‪100‬‬
‫ﺑﻴﺎن اﻟﻴﻮم ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-27‬‬
‫ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس ﺗﻨﻄﻠﻖ اﻟﻴﻮم ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر »اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ«‬
‫ﻣﺼﻄﻔﻰ اﻟﺴﺎﻟﻜﻲ‬
‫ﺣﻀﻮر وﻃﻨﻲ ودوﻟﻲ وازن واهﺘﻤﺎم آﺒﻴﺮ ﺑﺎﻟﻔﻼح اﻟﺼﻐﻴﺮ‬
‫ﺗﻨﻄﻠﻖ ﻳﻮﻣﻪ اﻷرﺑﻌﺎء‪ ،‬واﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ اﻟﻔﺎﺗﺢ ﻣﻦ ﻣﺎي اﻟﻘﺎدم‪ ،‬ﻓﻌﺎﻟﻴﺎت اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس اﻟﺬي‬
‫ﺗﻨﻈﻤﻪ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي‪ .‬ووﻓﻖ اﻟﺘﻮﺿﻴﺤﺎت اﻟﺼﺎدرة ﻋﻦ ﺁﺧﺮ اﺟﺘﻤﺎع ﻋﻘﺪﻩ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻹداري ﻟﻠﻤﻌﺮض‪ ،‬ﻳﻤﺘﺪ‬
‫اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺗﺒﻠﻎ ‪ 100‬أﻟﻒ ﻣﺘﺮ ﻣﺮﺑﻊ‪ ،‬ﺗﻀﻢ ‪ 9‬أﻗﻄﺎب ﻟﻬﺎ ﻋﻼﻗﺔ ﺑﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬‬
‫هﻲ ﻗﻄﺐ اﻟﺠﻬﺎت‪ ،‬واﻟﻘﻄﺐ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺗﻲ‪ ،‬واﻟﺪوﻟﻲ‪ ،‬واﻹﻧﺘﺎﺟﻲ‪ ،‬وﻗﻄﺐ اﻟﺘﺠﻬﻴﺰ اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬واﻟﻄﺒﻴﻌﺔ واﻟﺒﻴﺌﺔ‪ ،‬وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬‬
‫وأﺧﻴﺮا ﻗﻄﺐ اﻟﻤﻜﻨﻨﺔ واﻟﺴﻮق‪.‬‬
‫وﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﻈﺮ‪ ،‬ﺣﺴﺐ اﻟﻤﺠﻠﺲ اﻹداري‪ ،‬أن ﺗﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻌﺮض‪ ،‬اﻟﺬي ﻳﻘﺎم ﻓﻲ اﻟﻤﻮﻗﻊ اﻟﺘﺎرﻳﺨﻲ »ﺻﻬﺮﻳﺞ اﻟﺴﻮاﻧﻲ« ﺑﺤﺪﻳﻘﺔ‬
‫»ﺟﻨﺎن ﺑﻨﺤﻠﻴﻤﺔ«‪ 30 ،‬دوﻟﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻘﺎرات‪ ،‬آﻤﺎ ﻳﺘﻮﻗﻊ أن ﻳﻨﺎهﺰ ﻋﺪد اﻟﺰوار ‪ 650‬أﻟﻒ زاﺋﺮ‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﺗﻢ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﺘﻨﻈﻴﻤﻲ‪ ،‬وﻓﻖ اﻟﻤﺼﺪر ذاﺗﻪ‪ ،‬ﺗﺤﺴﻴﻦ ﺧﺪﻣﺎت اﻟﻮﻟﻮج واﻟﻨﻘﻞ واﻟﻔﻨﺪﻗﺔ واﻟﺘﺮﻓﻴﻪ واﻟﺘﻜﻮﻳﻦ اﻟﺬي ﻳﺴﺘﻔﻴﺪ‬
‫ﻣﻨﻪ هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﻧﺤﻮ ‪ 100‬أﻟﻒ ﻓﻼح‪.‬‬
‫أﻣﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﺼﻌﻴﺪ اﻟﻌﻠﻤﻲ واﻟﺘﻨﺸﻴﻄﻲ‪ ،‬ﻓﺘﻢ وﺿﻊ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﻏﻨﻲ وﻣﺘﻨﻮع‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺑﺮﻣﺠﺔ ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﻨﺪوات واﻟﻤﻮاﺋﺪ اﻟﻌﻠﻤﻴﺔ‬
‫اﻟﻤﺴﺘﺪﻳﺮة وزﻳﺎرات ﻟﻠﻀﻴﻌﺎت‪ ،‬ﻋﻼوة ﻋﻠﻰ ﺗﻨﻈﻴﻢ رﺣﻼت ﻟﻠﻤﻮاﻗﻊ اﻟﺘﺎرﻳﺨﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ وإﻗﺎﻣﺔ ﻣﻌﺎرض ﻓﻠﻜﻠﻮرﻳﺔ‪.‬وﺗﺄﺗﻲ‬
‫اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻣﻦ ﻣﻌﺮض اﻟﻔﻼﺣﺔ ﻓﻲ وﻗﺖ دﺧﻞ »اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻷﺧﻀﺮ« ﺳﻨﺘﻪ اﻟﺮاﺑﻌﺔ‪ ،‬وهﻮ اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﺬي ﻳﺮاهﻦ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺗﺠﺎوز اﻟﻨﻈﺮة اﻟﻨﻤﻄﻴﺔ اﻟﻘﺎﺋﻤﺔ ﻋﻠﻰ أﺳﺎس وﺟﻮد ﻓﻼﺣﺔ ﻋﺼﺮﻳﺔ وأﺧﺮى ﺗﻘﻠﻴﺪﻳﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺧﻠﻖ اﻟﻈﺮوف واﻟﺸﺮوط اﻟﻼزﻣﺔ‬
‫ﻟﺒﻨﺎء ﻗﻄﺎع ﻓﻼﺣﻲ ﻋﺼﺮي ﻣﻨﺘﺞ ﻟﻘﻴﻤﺔ ﻣﻀﺎﻓﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ‪ ،‬إذ ﺗﺘﻮﻗﻊ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺗﺤﻘﻴﻖ ﻧﺎﺗﺞ داﺧﻠﻲ ﺧﺎم إﺿﺎﻓﻲ ﺳﻨﻮي‪ ،‬ﻳﺘﺮاوح‬
‫ﺑﻴﻦ ‪ 70‬و‪ 100‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻢ‪.‬‬
‫وﻳﻌﺘﺒﺮ اﻟﺨﺒﻴﺮ اﻟﺰراﻋﻲ‪ ،‬ﻋﺒﺎس اﻟﻄﻨﺠﻲ‪ ،‬ﻣﻌﺮض ﻣﻜﻨﺎس هﺎﻣﺎ ﺟﺪا ﻟﻜﻮﻧﻪ ﻳﺮﻣﻲ ﺗﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻣﺮدودﻳﺘﻪ‬
‫وﺗﺮوﻳﺞ ﺻﻮرة اﻟﻤﻐﺮب ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻨﻮﻳﻊ اﻷﺳﻮاق اﻟﺪاﺧﻠﻴﺔ واﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ ﻣﻤﺎ ﻳﻨﻌﻜﺲ إﻳﺠﺎﺑﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻻﺳﺘﺜﻤﺎرات ﻓﻲ‬
‫اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬وﻋﻠﻰ ﺻﻌﻴﺪ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻗﺪرة ﻋﻮاﻣﻞ اﻹﻧﺘﺎج وﺟﻌﻞ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ أﺣﺪ أهﻢ اﻷوﻟﻮﻳﺎت اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا‪ ،‬إﻟﻰ‬
‫ﺑﻠﻮغ هﺬا اﻟﻤﻌﺮض دورة ﺳﺎدﺳﺔ ﺗﺸﻜﻞ ﻣﻨﻌﻄﻔﺎ هﺎﻣﺎ ﺑﺪﻟﻴﻞ اﻟﺸﻌﺎر اﻟﺬي ﺗﺤﻤﻠﻪ هﺪﻩ اﻟﺴﻨﺔ‪.‬‬
‫ﻓﺸﻌﺎر »اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ«‪ ،‬ﻳﻘﻮل ﻋﺒﺎس اﻟﻄﻨﺠﻲ ﻟﺒﻴﺎن اﻟﻴﻮم‪ ،‬ﻳﻌﺘﺒﺮ اﻟﻤﺮﺗﻜﺰ اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﻪ »ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫اﻷﺧﻀﺮ«‪ ،‬وﻳﻜﺘﺴﻲ أهﻤﻴﺔ ﺑﺎﻟﻐﺔ ﻷﻧﻪ ﻳﺮﺗﺒﻂ ﺑﺸﺮﻳﺤﺔ ﻋﺮﻳﻀﺔ ﻣﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ واﻟﻤﺰارﻋﻴﻦ )‪ 80‬ﺑﺎﻟﻤﺎﺋﺔ(‪ ،‬ﻟﻢ ﺗﺤﺾ ﺑﻌﺪ ﻣﺮور‬
‫أرﺑﻊ ﺳﻨﻮات ﻣﻦ ﻋﻤﺮ اﻟﻤﺨﻄﻂ ﺑﺎﻻهﺘﻤﺎم اﻟﻼزم‪ .‬وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﻟﻦ ﻳﻘﺘﺼﺮ دور ﻣﻌﺮض هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ‪ ،‬ﻳﻘﻮل اﻟﻤﺘﺤﺪث‪ ،‬ﻋﻠﻰ إﻋﺪاد‬
‫ﻓﻀﺎء ﻟﺘﺒﺎدل اﻟﺨﺒﺮات ﺑﻴﻦ ﻣﻬﻨﻴﻲ اﻟﻘﻄﺎع واﻟﺸﺮآﺎت اﻟﻌﺎرﺿﺔ‪ ،‬وﺗﻮﻓﻴﺮ وﺳﺎﺋﻞ ﺗﺤﻘﻴﻖ ﻗﻴﻤﺔ ﻣﻀﺎﻓﺔ ﻋﺒﺮ ﺗﺼﻨﻴﻊ وﺗﺄهﻴﻞ‬
‫اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﺑﻞ ﻣﻦ اﻟﻤﺮﺗﻘﺐ أﻳﻀﺎ‪ ،‬أن ﺗﻀﻊ اﻟﺪورة اﻟﺴﺎدﺳﺔ أﺳﺲ اﻹﺳﻬﺎم اﻟﻔﻌﻠﻲ ﻓﻲ اﻟﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻤﻌﻴﺸﻴﺔ‬
‫اﻟﺘﻲ ﺗﻀﺮرت آﺜﻴﺮا ﻣﻦ اﻻهﺘﻤﺎم اﻟﺬي ﺧﺼﺼﺘﻪ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﺼﺪﻳﺮﻳﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺧﺼﺼﺖ ﻟﻬﺎ ﻣﻼﻳﻴﺮ اﻟﺪراهﻢ ﺳﻮاء‬
‫ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﺻﺮف اﻋﺘﻤﺎدات ﻣﺎﻟﻴﺔ هﺎﻣﺔ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر أو ﻋﺒﺮ إﻋﺎدة ﺗﻮزﻳﻊ اﻷراﺿﻲ‪.‬‬
‫وﻻ ﻳﺨﻔﻲ ﻣﻨﻈﻤﻮ اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس هﺬا اﻟﻤﻌﻄﻰ اﻟﻤﺠﺤﻒ واﻟﺬي ﺟﻌﻞ اﻟﻤﻐﺮب ﻳﺴﺘﻮرد أﻏﻠﺐ ﺣﺎﺟﻴﺎﺗﻪ ﻣﻦ‬
‫اﻟﺤﺒﻮب واﻟﺴﻜﺮ واﻟﺰﻳﻮت واﻟﻘﻄﺎﻧﻲ‪ .‬وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ‪ ،‬ﻋﻤﺪوا إﻟﻰ ﺗﺨﺼﻴﺺ دورﺗﻪ اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب‬
‫اﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬أي ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ﺑﻬﺪف ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻣﻘﺎرﺑﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﻟﻤﺤﺎرﺑﺔ اﻟﻔﻘﺮ اﻟﻤﺴﺘﺸﺮي ﻓﻲ ﺻﻔﻮف ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪،‬‬
‫ﻋﺒﺮ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻟﻤﺪﺧﻮل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬و ﺑﺈﻧﺠﺎز ‪ 300‬إﻟﻰ ‪ 400‬ﻣﺸﺮوع اﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‪ ،‬ﻓﻲ إﻃﺎر ‪ 16‬ﻣﺨﻄﻄﺎ‬
‫ﺟﻬﻮﻳﺎ‪ ،‬ﺗﺮﺗﻜﺰ ﻋﻠﻰ ﻧﻈﺎم ﺗﻤﻮﻳﻞ ﻣﺒﺘﻜﺮ‪ ،‬ﻳﺘﻌﺎﻣﻞ ﻣﻊ اﻟﻤﻤﻮﻟﻴﻦ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﻴﻦ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرهﻢ ﻣﺴﺘﺜﻤﺮﻳﻦ‪.‬‬
‫ﻓﺎﻟﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬ﻳﻘﻮل اﻟﻄﻨﺠﻲ‪ ،‬هﻲ »اﻟﻘﻄﺎع اﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻲ اﻟﺬي ﻳﺤﺘﺎج إﻟﻴﻪ اﻟﻤﻐﺮب ﻟﺮﺑﺢ ﻣﺰﻳﺪ ﻣﻦ ﻧﻘﺎط اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ«‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﺒﻨﻲ‬
‫ﺷﻌﺎر »ﻓﻼﺣﺔ ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﺠﻤﻴﻊ دون اﺳﺘﺜﻨﺎء‪ ،‬ﻋﺒﺮ إﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ ﻣﺘﻤﻴﺰة ﻣﻼﺋﻤﺔ ﻟﻜﻞ ﻓﺌﺔ ﻣﻦ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﺗﻘﻄﻊ ﻣﻊ اﻟﺘﺼﻮر اﻟﺘﻘﻠﻴﺪي‪،‬‬
‫اﻟﺬي ﻳﻘﺎﺑﻞ ﺑﻴﻦ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﻌﺼﺮﻳﺔ واﻟﻔﻼﺣﺔ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ وﺗﺄﺧﺬ ﻓﻲ اﻻﻋﺘﺒﺎر‪ ،‬ﺗﻨﻮع اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ وإآﺮاهﺎﺗﻬﻢ اﻟﺴﻮﺳﻴﻮ‪ -‬اﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ«‪،‬‬
‫‪101‬‬
‫وﺗﺮﺳﺦ ﻟﺜﻘﺎﻓﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﻣﻦ اﻟﻮاﺟﺐ اﻟﺸﺮوع ﻓﻴﻬﺎ ﺑﺪاﻳﺔ ﻣﻦ اﻟﺴﻨﺔ اﻟﻘﺎدﻣﺔ واﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ ﺿﺮورة اﻟﻮﻗﻮف ﺑﻴﻦ اﻟﻔﻴﻨﺔ واﻷﺧﺮى‬
‫ﻟﺘﻘﻴﻴﻢ إﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ »ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ« ﺣﺘﻰ ﻻ ﻳﺰﻳﺢ ﻋﻦ ﻣﺴﺎرﻩ‪.‬‬
‫ﻣﻦ ﺟﺎﻧﺐ ﺁﺧﺮ‪ ،‬أﻋﻠﻦ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي أﻣﺲ اﻟﺜﻼﺛﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس أن إﻧﺘﺎج اﻟﺤﺒﻮب‬
‫ﻟﻬﺬا اﻟﻤﻮﺳﻢ ‪ 2010/2011‬ﺳﻴﺼﻞ إﻟﻰ ‪ 88‬ﻣﻠﻴﻮن ﻗﻨﻄﺎر‪.‬‬
‫وﻗﺎل أﺧﻨﻮش اﻟﺬي آﺎن ﻳﺘﺤﺪث ﺧﻼل اﻓﺘﺘﺎح اﻟﺪورة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ أن »هﺬا اﻟﺮﻗﻢ ﻣﺆآﺪ اﻟﻴﻮم إذا ﻣﺎ‬
‫اﺳﺘﺜﻨﻴﻨﺎ آﻞ ﻇﺮف ﻃﺎرئ«‪ ،‬ﻣﻮﺿﺤﺎ أن هﺬا اﻟﺮﻗﻢ »ﻟﻴﺲ ﺳﻮى ﻣﺆﺷﺮا ﻏﻴﺮ أﻧﻪ أﺳﺎﺳﻲ ﻷﻧﻪ ﻳﻘﻮي ﻃﻤﻮﺣﺎﺗﻨﺎ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺴﻠﺴﻠﺔ‬
‫إﻧﺘﺎج اﻟﺤﺒﻮب ﻟﻀﻤﺎن ‪ 70‬ﻣﻠﻴﻮن ﻗﻨﻄﺎر اﻟﺘﻲ ﺗﺠﺎوزﻧﺎهﺎ ﻟﻠﺴﻨﺔ اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﻟﻲ«‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أن هﺬا اﻟﻤﺤﺼﻮل ﺟﺎء ﻧﺘﻴﺠﺔ ﺗﻌﺒﺌﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ وﻇﺮوف ﻣﺴﺎﻋﺪة ﺗﻤﻴﺰت ﺑﺄﻣﻄﺎر ﻣﻬﻤﺔ )زﻳﺎدة ‪ 25‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‬
‫ﻣﻘﺎﺑﻞ اﻟﻤﻌﺪل اﻟﺘﺎرﻳﺨﻲ(‪ ،‬ﻣﺸﻴﺮا إﻟﻰ أن ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﻻ ﻳﻤﻜﻦ أن ﻳﻮاﺻﻞ ﻣﺴﻴﺮﺗﻪ ﻓﻲ أﺟﻮاء أﻓﻀﻞ ﻣﻦ هﺎﺗﻪ‪,‬‬
‫ﻣﺒﺮزا ﺗﺤﻘﻴﻖ ﻧﺴﺒﺔ ﻣﻸ ﻟﻠﺴﺪود ﺗﺼﻞ إﻟﻰ ‪ 80‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﺎ ﺳﻴﻤﻜﻦ ﻣﻦ ﺗﺄﻣﻴﻦ اﻹﻧﺘﺎج ﻣﻦ اﻟﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﻤﺴﻘﻴﺔ ﻟﺜﻼث ﺳﻨﻮات‬
‫ﻣﻘﺒﻠﺔ‪.‬‬
‫وﺳﺠﻞ اﻟﻮزﻳﺮ ﺑﺎرﺗﻴﺎح اﻟﻘﻮة اﻟﺘﻲ أﺻﺒﺢ ﻳﻤﺜﻠﻬﺎ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ آﻤﺤﺮك ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﻣﺘﻄﺮﻗﺎ إﻟﻰ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﺆﺷﺮات‬
‫اﻟﺘﻲ ﺗﺘﺠﺎوز ﻣﻌﺪل اﻟﺴﻨﻮات اﻟﺨﻤﺲ اﻷﺧﻴﺮة وأﺑﺮزهﺎ آﻮن اﻟﻨﺎﺗﺞ اﻟﺪاﺧﻠﻲ اﻟﺨﺎم اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺳﺠﻞ زﻳﺎدة ﻧﺴﺒﺘﻬﺎ ‪ 17‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‬
‫وآﺬﻟﻚ زﻳﺎدة اﻻﻧﺘﺎج اﻟﻔﻼﺣﻲ ب ‪ 46‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﺛﻢ ﺧﻠﻖ ‪ 321‬ﻣﻠﻴﻮن ﻳﻮم ﻋﻤﻞ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع‪.‬‬
‫وﻣﻦ ﺑﻴﻦ ﺗﻠﻚ اﻟﻤﺆﺷﺮات‪ ،‬ﻳﻀﻴﻒ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ﺗﻌﺰﻳﺰ ﻣﻮﻗﻊ اﻟﻤﻐﺮب ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﺘﺼﺪﻳﺮ ﻣﻊ زﻳﺎدة ﻓﻲ اﻟﺼﺎدرات اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﺑـ ‪18‬‬
‫ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ وﻣﻮاﺻﻠﺔ اﻟﻤﺠﻬﻮدات ﻓﻲ اﻻﺳﻮاق اﻟﺘﻘﻠﻴﺪﻳﺔ آﺎﻟﺴﻮق اﻟﺮوﺳﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺳﺒﻴﻞ اﻟﻤﺜﺎل‪ ،‬ﺛﻢ ﻏﺰو اﺳﻮاق ﺟﺪﻳﺪة إذ ﻷول ﻣﺮة‬
‫ﺗﻮﺟﻬﺖ أول ﺣﺎوﻳﺔ ﻣﻦ اﻟﺒﺮﺗﻘﺎل اﻟﻰ اﻟﺴﻮق اﻟﺼﻴﻨﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﺸﻬﺮ اﻟﺠﺎري ﻣﻦ هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ‪.‬‬
‫وأآﺪ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ أﻧﻪ ﺗﻢ ﺗﺠﺎوز أهﺪاف ‪ 2014‬ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺴﻠﺴﻠﺔ إﻧﺘﺎج اﻟﺪﺟﺎج ب ‪ 5‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ‪ ،‬آﻤﺎ ﺗﻢ ﺗﺤﻘﻴﻖ أهﺪاف ‪2014‬‬
‫ﺗﻘﺮﻳﺒﺎ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﻠﺤﻮم‪ ،‬أﻣﺎ اﻟﺤﻮاﻣﺾ ﻓﺴﻮف ﻧﺤﻘﻖ ﻣﻮﺳﻤﺎ ﻓﻼﺣﻴﺎ ﻗﻴﺎﺳﻴﺎ ﺑـ ‪ 1.7‬ﻣﻠﻴﻮن ﻃﻦ أي ﺑﺰﻳﺎدة ﻧﺴﺒﺘﻬﺎ ‪ 20‬ﻓﻲ‬
‫اﻟﻤﺎﺋﺔ آﻤﺎ أن ﺑﺎﻗﻲ ﺳﻼﺳﻞ اﻹﻧﺘﺎج ﺗﺄﺧﺬ ﻧﻔﺲ اﻻﺗﺠﺎﻩ اﻹﻳﺠﺎﺑﻲ‪.‬‬
‫وﻓﻲ اﻟﺴﻴﺎق ذاﺗﻪ‪ ،‬أآﺪ أﺧﻨﻮش أن ﺳﻨﺔ ‪ 2010‬ﻋﺮﻓﺖ اﻧﻄﻼق ﻣﺸﺎرﻳﻊ اﺳﺘﺜﻤﺎرﻳﺔ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺳﺘﺼﻞ ﻓﻲ ﻧﻬﺎﻳﺘﻬﺎ إﻟﻰ‬
‫‪ 22‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻢ‪ .‬وأﺿﺎف أن هﺬﻩ اﻟﻤﺸﺎرﻳﻊ ﻣﻮزﻋﺔ ﺑﻴﻦ ‪ 64‬ﻣﺸﺮوﻋﺎ ﻣﻦ اﻟﻤﺒﺎدرات اﻟﺨﺎﺻﺔ ذات اﻟﺤﺠﻢ اﻟﻜﺒﻴﺮ و‪108‬‬
‫ﻣﺸﺮوﻋﺎ ﻓﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ﺑﻤﺸﺎرآﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻠﺪوﻟﺔ وﺳﻴﺴﺘﻔﻴﺪ ﻣﻦ ﻣﺠﻤﻮع هﺬﻩ اﻟﻤﺸﺎرﻳﻊ ﻗﺮاﺑﺔ ‪ 400‬أﻟﻒ ﻓﻼح‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.bayanealyaoume.press.ma/index.php?view=article&tmpl=component&id=15164:‬‬
‫‪102‬‬
‫اﻟﻌﻠﻢ ‪,‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-27‬‬
‫إﺟﺮاءات وﺗﺪاﺑﻴﺮ ﺗﺎرﻳﺨﻴﺔ ﻳﻌﻠﻨﻬﺎ ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻓﻲ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس‬
‫ﺗﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺘﻬﺎ‬
‫دﻋﺎ ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻟﺘﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‬
‫اﻟﻤﺘﺮﺗﺒﺔ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻟﺪى اﻟﻘﺮض اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻠﻤﻐﺮب‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺘﻬﺎ وﻓﻖ ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ ﻣﻮﺿﻮﻋﻴﺔ‬
‫وﻣﻨﺼﻔﺔ ﺗﺮاﻋﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص اﻷﺿﺮار اﻟﺘﻲ ﻟﺤﻘﺖ ﺑﻬﻢ ﺑﺴﺒﺐ اﻻﻧﻌﻜﺎﺳﺎت اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ‬
‫ﻟﻠﺘﻐﻴﺮات اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‪.‬‬
‫وأآﺪ ﺟﻼﻟﺘﻪ ﻓﻲ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﻤﻠﻜﻴﺔ اﻟﺘﻲ وﺟﻬﻬﺎ أﻣﺲ اﻟﺜﻼﺛﺎء اﻟﻰ اﻟﻤﺸﺎرآﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة‬
‫اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس واﻟﺘﻲ ﺗﻼهﺎ ﻧﻴﺎﺑﺔ ﻋﻦ ﺟﻼﻟﺘﻪ اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش وزﻳﺮ‬
‫اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي ﻟﺘﺮك اﻟﻤﺠﺎل ﻣﻔﺘﻮﺣﺎ أﻣﺎم هﺆﻻء اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺔ‬
‫اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺳﻠﻔﺎت ﺟﺪﻳﺪة‪ ،‬وإﻋﻔﺎء ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻦ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ ﺑﺮﺳﻢ‬
‫اﻟﻤﻮاﺳﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻟﻤﺎ ﻗﺒﻞ ﺳﻨﺔ ‪ 2008‬ﻓﻲ ﺣﺪود ﻋﺸﺮة ﺁﻻف درهﻢ ﻣﻊ إﻋﻔﺎﺋﻬﻢ ﻣﻦ اﻟﻔﻮاﺋﺪ اﻟﻨﺎﺟﻤﺔ ﻋﻨﻬﺎ‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ اﻟﻘﺴﻂ‬
‫اﻟﻤﺘﺒﻘﻲ اﻟﺬي ﻳﻔﻮق هﺬا اﻟﻤﺒﻠﻎ‪ ،‬وذﻟﻚ ﻟﻤﺪة ﻗﺪ ﺗﺼﻞ اﻟﻰ ﺗﺴﻊ ﺳﻨﻮات‪.‬‬
‫وﻗﺎل ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ إن ﻣﻦ ﺷﺄن ﻣﺠﻤﻞ هﺬﻩ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ أن ﺗﺸﻤﻞ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 200‬أﻟﻒ ﻣﻦ ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﻤﻌﻮزﻳﻦ‪ ،‬وان ﺗﻨﻌﻜﺲ‬
‫إﻳﺠﺎﺑﻴﺎ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﻴﻊ أﻓﺮاد أﺳﺮهﻢ‪.‬‬
‫ودﻋﺎ ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ اﻟﻰ ﺗﺤﺴﻴﻦ وﺿﻌﻴﺔ اﻟﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ وﺟﻌﻞ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي واﻟﻔﻼح اﻟﺼﻐﻴﺮ ﻓﻲ ﻃﻠﻴﻌﺔ اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ‬
‫ﺗﻌﻤﻴﻢ ﻧﻈﺎم اﻟﺘﻐﻄﻴﺔ اﻟﺼﺤﻴﺔ واﻟﻤﺴﺎﻋﺪة اﻟﻄﺒﻴﺔ‪ ،‬وﻣﻀﺎﻋﻔﺔ ﺟﻬﻮد ﺗﻌﻤﻴﻢ اﻟﺘﻤﺪرس ﻓﻲ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي وﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻔﺘﻴﺎت‬
‫اﻟﻠﻮاﺗﻲ ﻳﻨﺘﻤﻴﻦ ﻟﻠﻔﺌﺎت واﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻤﻌﻮزة واﻟﻨﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬وﻣﻮاﺻﻠﺔ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻓﻚ اﻟﻌﺰﻟﺔ ﻋﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ واﻟﺼﻌﺒﺔ‪ ،‬وﺗﻘﻮﻳﺔ‬
‫اﻟﺘﻤﻮﻳﻞ اﻟﻌﻤﻮﻣﻲ واﻟﻤﺮﺻﻮد ﻟﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ﻷﺛﺮهﺎ اﻟﻤﻠﻤﻮس ﻓﻲ ﺗﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬واﻟﺘﺪﺑﻴﺮ اﻟﻨﺎﺟﻊ ﻟﻼﻋﺎﻧﺎت‬
‫اﻟﻤﺨﺼﺼﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪.‬‬
‫وﻗﺎل ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ‪» :‬ﻣﻬﻤﺎ ﺗﻜﻦ اﻟﺘﻜﺎﻟﻴﻒ اﻟﻤﺎﻟﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻄﻠﺒﻬﺎ هﺬﻩ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ ﻓﺈن ﻏﺎﻳﺘﻨﺎ اﻟﻤﺜﻠﻰ هﻲ ﺟﻌﻞ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻓﻲ‬
‫ﺻﻠﺐ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ واﻟﻘﺮوﻳﺔ وﻋﻤﺎدا ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﺑﺒﻼدﻧﺎ «‬
‫ودﻋﺎ ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻓﻲ اﻓﺘﺘﺎح اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﻜﻨﺎس اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻟﺘﺮآﻴﺰ ﺟﻬﻮدهﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﻮاآﺒﺔ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻮﻃﻨﻲ‬
‫ﻟﻼﻗﺘﺼﺎد ﻓﻲ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ اﻟﻬﺎدف اﻟﻰ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻣﺴﺎﺣﺎت اﻷراﺿﻲ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻟﺴﻘﻲ اﻟﻤﻮﺿﻌﻲ اﻟﻰ ‪550‬‬
‫أﻟﻒ هﻜﺘﺎر‪ ،‬واﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺣﺴﻦ اﺳﺘﺜﻤﺎر ﻣﺎ ﺗﺰﺧﺮ ﺑﻪ ﺑﻼدﻧﺎ ﻣﻦ ﺗﻌﺪد وﺗﻨﻮع أﺻﻨﺎف اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ اﻟﻤﺸﻬﻮد ﺑﺘﻤﻴﺰهﺎ‪،‬‬
‫وﺗﺸﺠﻴﻊ ﻧﻤﻮذج اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺈﻃﺎر ﺗﺸﺮﻳﻌﻲ وﺁﻟﻴﺎت ﺗﺤﻔﻴﺰﻳﺔ ﻣﻼﺋﻤﺔ‪ ،‬وآﺬا ﺗﺄﻃﻴﺮ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬وﺗﺄهﻴﻞ‬
‫اﻟﻤﻮارد اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ وﺿﻤﺎن ﺗﻜﻮﻳﻨﻬﺎ اﻟﻤﺴﺘﻤﺮ‪.‬‬
‫ودﻋﺎ ﺟﻼﻟﺘﻪ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﺤﻜﻮﻣﻴﺔ واﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ اﻟﻤﻌﻨﻴﺔ وآﺎﻓﺔ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ اﻟﻰ اﻋﺘﻤﺎد رؤﻳﺔ ﻣﺘﺠﺪدة ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ واﻟﺒﺤﺚ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬ودﻋﻢ اﻟﺪور اﻟﻤﻨﻮط ﺑﺎﻟﻐﺮف اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬وﺗﻌﻤﻴﻖ اﻟﺒﻌﺪ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﺑﻤﺎ ﻳﺴﺘﺠﻴﺐ ﻟﺤﺎﺟﻴﺎت‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻓﺮوع ﻋﻤﻠﻬﻢ وﻟﺨﺼﻮﺻﻴﺎت آﻞ ﺟﻬﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.alalam.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=40797:‬‬
‫‪103‬‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011-04-26‬‬
‫ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ‪ :‬اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ هﻲ ﻗﻮام ﻣﺎ ﻧﻨﺸﺪﻩ ﻟﻤﻮاﻃﻨﻴﻨﺎ ﻣﻦ ﻋﺪاﻟﺔ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ وآﺮاﻣﺔ ﻣﺼﻮﻧﺔ‬
‫أآﺪ ﺻﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس ‪ ,‬ﻧﺼﺮﻩ اﷲ ‪ ,‬أن اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ هﻲ ﻗﻮام ﻣﺎ ﻳﻨﺸﺪﻩ ﺟﻼﻟﺘﻪ ﻟﻠﻤﻮاﻃﻨﻴﻦ ﻣﻦ ﻋﺪاﻟﺔ‬
‫اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ وآﺮاﻣﺔ ﻣﺼﻮﻧﺔ‪.‬‬
‫وﻗﺎل ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ‪ ,‬ﻓﻲ رﺳﺎﻟﺔ ﺳﺎﻣﻴﺔ وﺟﻬﻬﺎ إﻟﻰ اﻟﻤﺸﺎرآﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻲ اﻧﻄﻠﻘﺖ أﺷﻐﺎﻟﻬﺎ اﻟﻴﻮم‬
‫اﻟﺜﻼﺛﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع "ﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻓﻲ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﻔﻼح واﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ" ‪,‬إن اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ رهﺎن ﻣﺠﺘﻤﻌﻲ‬
‫ﻣﺘﻌﺪد اﻷﺑﻌﺎد‪ ,‬ﻣﺮﺗﺒﻂ ﺑﺎﻟﻤﻌﻴﺶ اﻟﻴﻮﻣﻲ ﻟﻜﻞ اﻟﻔﺌﺎت واﻟﺠﻬﺎت "ﻓﻬﻲ ﻗﻮام ﻣﺎ ﻧﻨﺸﺪﻩ ﻟﻤﻮاﻃﻨﻴﻨﺎ ﻣﻦ ﻋﺪاﻟﺔ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪ ,‬وآﺮاﻣﺔ‬
‫ﻣﺼﻮﻧﺔ‪ ,‬ﺗﺘﺒﻮأ ﻓﻴﻬﺎ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي‪ ,‬واﻟﻨﻬﻮض ﺑﺄوﺿﺎع اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ‪ ,‬وﻻ ﺳﻴﻤﺎ اﻟﺼﻐﺎر ﻣﻨﻬﻢ‪ ,‬وﺗﻮﻓﻴﺮ ﻓﺮص اﻟﺸﻐﻞ اﻟﻤﻨﺘﺞ‬
‫ﻟﻠﺸﺒﺎب‪ ,‬ﻣﻜﺎﻧﺔ اﻟﺼﺪارة ﻓﻲ اﻟﻨﻤﻮذج اﻟﺘﻨﻤﻮي اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪ ,‬اﻟﺬي ﻧﺤﺮص ﻋﻠﻰ ﺗﻜﺎﻣﻞ ﻧﺠﺎﻋﺘﻪ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ ﻣﻊ ﺗﻀﺎﻣﻨﻪ‬
‫اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ"‪.‬‬
‫وﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﺤﻘﻴﻖ أهﺪاف ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ وﺗﺠﺴﻴﺪا ﻹرادة ﺟﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ اﻟﺮاﺳﺨﺔ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻷوﺿﺎع اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬
‫ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪ ,‬وﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﻔﻘﺮ واﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﺑﺎﻟﻮﺳﻂ اﻟﻘﺮوي‪ ,‬دﻋﺎ ﺟﻼﻟﺘﻪ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ إﻟﻰ اﺗﺨﺎذ ﻋﺪة إﺟﺮاءات ﺗﺼﺐ ﻓﻲ هﺬا‬
‫اﻻﺗﺠﺎﻩ‪.‬‬
‫وﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﻠﻲ ﻧﺺ اﻟﺮﺳﺎﻟﺔ اﻟﻤﻠﻜﻴﺔ اﻟﺴﺎﻣﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻼهﺎ وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪:‬‬
‫"اﻟﺤﻤﺪ ﷲ وﺣﺪﻩ‪،‬واﻟﺼﻼة واﻟﺴﻼم ﻋﻠﻰ ﻣﻮﻻﻧﺎ رﺳﻮل اﷲ وﺁﻟﻪ وﺻﺤﺒﻪ‪،‬‬
‫ﺣﻀﺮات اﻟﺴﻴﺪات واﻟﺴﺎدة‪،‬‬
‫ﻳﻄﻴﺐ ﻟﻨﺎ أن ﻧﺘﻮﺟﻪ إﻟﻰ اﻟﻤﺸﺎرآﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬ﺗﺄآﻴﺪا ﻟﻤﺎ ﻧﻮﻟﻴﻪ ﻟﺘﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬وﻟﻠﺮﻓﻊ ﻣﻦ‬
‫إﻧﺘﺎﺟﻴﺘﻪ وﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺘﻪ‪ ،‬ﻣﻦ ﺑﺎﻟﻎ اﻻهﺘﻤﺎم‪ ،‬ﻟﻜﻮﻧﻪ ﻗﻄﺒﺎ اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺎ ﻟﻤﺎ ﻧﺘﻮﺧﺎﻩ ﻟﺒﻼدﻧﺎ‪ ،‬ﻣﻦ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ وﺑﺸﺮﻳﺔ ﻗﻮﻳﺔ‬
‫وﻣﺴﺘﺪاﻣﺔ‪.‬‬
‫وﻣﻦ ﺗﻢ‪ ،‬ﻟﻢ ﻧﻔﺘﺄ ﻧﻮﻟﻲ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻣﻮﺻﻮل ﻋﻨﺎﻳﺘﻨﺎ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرهﺎ رهﺎﻧﺎ ﻣﺠﺘﻤﻌﻴﺎ ﻣﺘﻌﺪد اﻷﺑﻌﺎد‪ ،‬ﻣﺮﺗﺒﻄﺎ ﺑﺎﻟﻤﻌﻴﺶ اﻟﻴﻮﻣﻲ‬
‫ﻟﻜﻞ اﻟﻔﺌﺎت واﻟﺠﻬﺎت ﻓﻬﻲ ﻗﻮام ﻣﺎ ﻧﻨﺸﺪﻩ ﻟﻤﻮاﻃﻨﻴﻨﺎ ﻣﻦ ﻋﺪاﻟﺔ اﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‪ ،‬وآﺮاﻣﺔ ﻣﺼﻮﻧﺔ‪ ،‬ﺗﺘﺒﻮأ ﻓﻴﻬﺎ ﺗﻨﻤﻴﺔ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي‪،‬‬
‫واﻟﻨﻬﻮض ﺑﺄوﺿﺎع اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ‪ ،‬وﻻ ﺳﻴﻤﺎ اﻟﺼﻐﺎر ﻣﻨﻬﻢ‪ ،‬وﺗﻮﻓﻴﺮ ﻓﺮص اﻟﺸﻐﻞ اﻟﻤﻨﺘﺞ ﻟﻠﺸﺒﺎب‪ ،‬ﻣﻜﺎﻧﺔ اﻟﺼﺪارة ﻓﻲ اﻟﻨﻤﻮذج‬
‫اﻟﺘﻨﻤﻮي اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪ ،‬اﻟﺬي ﻧﺤﺮص ﻋﻠﻰ ﺗﻜﺎﻣﻞ ﻧﺠﺎﻋﺘﻪ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ ﻣﻊ ﺗﻀﺎﻣﻨﻪ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‪.‬‬
‫وﻧﻮد اﻹﺷﺎدة ﺑﺎﻧﺘﻈﺎم هﺬﻩ اﻟﻠﻘﺎءات‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺪ ﻣﻨﺎﺳﺒﺔ ﻣﺘﺠﺪدة ﻟﺘﻌﻤﻴﻖ اﻟﺘﺸﺎور واﻟﻨﻘﺎش‪ ،‬ﻟﻠﻮﻗﻮف ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﺣﻘﻘﺘﻪ اﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻣﻦ ﻣﻨﺠﺰات‪ ،‬وﻣﺎ ﻳﻌﺘﺮﺿﻬﺎ ﻣﻦ ﻣﻌﻴﻘﺎت‪ ،‬وﻟﻠﺘﺪاول ﺑﺸﺄن ﻣﺎ ﻳﻨﺒﻐﻲ اﺗﺨﺎذﻩ ﻣﻦ إﺟﺮاءات‪ ،‬ﻟﺘﻄﻮﻳﺮ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع‬
‫اﻟﺤﻴﻮي‪ ،‬ﻓﻲ إﻃﺎر ﺣﻜﺎﻣﺔ ﻓﻼﺣﻴﺔ ﺟﻴﺪة‪.‬‬
‫ﻟﺬا ﻣﺎ ﻓﺘﺌﻨﺎ ﻧﻌﺘﻤﺪ ﻣﻘﺎرﺑﺔ ﺗﺸﺎرآﻴﺔ وإدﻣﺎﺟﻴﺔ ﻟﻜﻞ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ اﻟﻤﻌﻨﻴﻴﻦ ﺑﻬﺬا اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻷوراش واﻹﺻﻼﺣﺎت‬
‫اﻟﻌﻤﻴﻘﺔ اﻟﺘﻲ أﻗﺪﻣﻨﺎ ﻋﻠﻴﻬﺎ‪ ،‬وﻓﻲ ﻃﻠﻴﻌﺘﻬﺎ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬ﻣﻨﻮهﻴﻦ ﺑﻜﺎﻓﺔ اﻟﻌﺎﻣﻠﻴﻦ ﻋﻠﻰ ﺣﺴﻦ ﺗﻔﻌﻴﻠﻪ‪ ،‬داﻋﻴﻦ إﻳﺎهﻢ‬
‫ﻟﻠﻤﺰﻳﺪ ﻣﻦ ﺗﻀﺎﻓﺮ اﻟﺠﻬﻮد‪ ،‬ﻟﺘﺤﻘﻴﻖ أهﺪاﻓﻪ اﻟﺘﻨﻤﻮﻳﺔ اﻟﻄﻤﻮﺣﺔ‪.‬‬
‫ﺣﻀﺮات اﻟﺴﻴﺪات واﻟﺴﺎدة‪،‬‬
‫إذا آﺎن ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎرﻩ اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ واﺿﺤﺔ اﻟﻤﻌﺎﻟﻢ‪ ،‬ﻗﺪ ﺣﺪد ﺁﻟﻴﺎت اﻟﻌﻤﻞ‪ ،‬ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺠﺎﻻت‬
‫اﻟﻤﺮﺗﺒﻄﺔ ﺑﺎﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﻓﺈﻧﻨﺎ ﺣﺮﻳﺼﻮن ﻋﻠﻰ ﻣﻮاﺻﻠﺔ ﺗﻌﻤﻴﻖ ﺑﻌﺪﻩ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‪ ،‬اﻟﻤﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ اﻟﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬وﺗﺄآﻴﺪا ﻟﺤﺮﺻﻨﺎ اﻟﻘﻮي ﻋﻠﻰ إﻋﻄﺎء دﻓﻌﺔ ﻗﻮﻳﺔ‪ ،‬ﻟﻤﻮاﺻﻠﺔ ﺗﺤﻘﻴﻖ أهﺪاف ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ وﺗﺠﺴﻴﺪا‬
‫ﻹرادﺗﻨﺎ اﻟﺮاﺳﺨﺔ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﻴﻦ اﻷوﺿﺎع اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪ ،‬وﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﻔﻘﺮ واﻟﺘﻬﻤﻴﺶ ﺑﺎﻟﻮﺳﻂ اﻟﻘﺮوي‪ ،‬ﻧﺪﻋﻮ‬
‫اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻻﺗﺨﺎذ اﻹﺟﺮاءات اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪:‬‬
‫‪104‬‬
‫أوﻻ‪ :‬ﺗﺨﻔﻴﻒ ﻋﺐء دﻳﻮن اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر‪ ،‬اﻟﻤﺘﺮﺗﺒﺔ ﻋﻠﻴﻬﻢ ﻟﺪى اﻟﻘﺮض اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻟﻠﻤﻐﺮب‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺘﻬﺎ‪ ،‬وذﻟﻚ وﻓﻖ‬
‫ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ ﻣﻮﺿﻮﻋﻴﺔ وﻣﻨﺼﻔﺔ‪ ،‬ﺗﺮاﻋﻲ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﻮص اﻷﺿﺮار اﻟﺘﻲ ﻟﺤﻘﺖ ﺑﻬﻢ‪ ،‬ﺑﺴﺒﺐ اﻹﻧﻌﻜﺎﺳﺎت اﻟﺴﻠﺒﻴﺔ ﻟﻠﺘﻐﻴﺮات‬
‫اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‪.‬‬
‫ﺛﺎﻧﻴﺎ‪ :‬ﺗﺮك اﻟﻤﺠﺎل ﻣﻔﺘﻮﺣﺎ أﻣﺎم هﺆﻻء اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻹﻣﻜﺎﻧﻴﺔ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺳﻠﻔﺎت ﺟﺪﻳﺪة‪.‬‬
‫ﺛﺎﻟﺜﺎ‪ :‬إﻋﻔﺎء ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻦ ﺗﻜﺎﻟﻴﻒ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ ﺑﺮﺳﻢ اﻟﻤﻮاﺳﻢ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻟﻤﺎ ﻗﺒﻞ ﺳﻨﺔ ‪ ، 2008‬ﻓﻲ ﺣﺪود ﻋﺸﺮة ﺁﻻف‬
‫درهﻢ ‪ ،‬ﻣﻊ إﻋﻔﺎﺋﻬﻢ ﻣﻦ اﻟﻔﻮاﺋﺪ اﻟﻨﺎﺟﻤﺔ ﻋﻨﻬﺎ‪ ،‬وإﻋﺎدة ﺟﺪوﻟﺔ اﻟﻘﺴﻂ اﻟﻤﺘﺒﻘﻲ اﻟﺬي ﻳﻔﻮق هﺬا اﻟﻤﺒﻠﻎ ‪ ،‬وذﻟﻚ ﻟﻤﺪة ﻗﺪ ﺗﺼﻞ‬
‫إﻟﻰ ﺳﺒﻊ ﺳﻨﻮات ‪.‬‬
‫وﻣﻦ ﺷﺄن ﻣﺠﻤﻞ هﺬﻩ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮأن ﺗﺸﻤﻞ ﺣﻮاﻟﻲ ‪ 200.000‬ﻣﻦ ﺻﻐﺎر اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﻤﻌﻮزﻳﻦ‪ ،‬وأن ﺗﻨﻌﻜﺲ إﻳﺠﺎﺑﻴﺎ ﻋﻠﻰ ﺟﻤﻴﻊ‬
‫أﻓﺮاد أﺳﺮهﻢ‪.‬‬
‫راﺑﻌﺎ‪ ..‬ﺗﺤﺴﻴﻦ وﺿﻌﻴﺔ اﻟﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻴﻴﻦ ‪ ،‬ﺑﺎﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻟﺤﺪ اﻷدﻧﻰ ﻷﺟﻮرهﻢ‪.‬‬
‫ﺧﺎﻣﺴﺎ‪ ..‬ﺟﻌﻞ اﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي واﻟﻔﻼح اﻟﺼﻐﻴﺮ ﻓﻲ ﻃﻠﻴﻌﺔ اﻟﻤﺴﺘﻔﻴﺪﻳﻦ ﻣﻦ ﺗﻌﻤﻴﻢ ﻧﻈﺎم اﻟﺘﻐﻄﻴﺔ اﻟﺼﺤﻴﺔ‪ ،‬واﻟﻤﺴﺎﻋﺪة اﻟﻄﺒﻴﺔ ‪،‬‬
‫وﻓﻖ ﻣﺨﻄﻂ ﻋﻘﻼﻧﻲ وﻣﻀﺒﻮط وﻣﺘﺪرج‪.‬‬
‫ﺳﺎدﺳﺎ‪ ..‬ﻣﻀﺎﻋﻔﺔ ﺟﻬﻮد ﺗﻌﻤﻴﻢ اﻟﺘﻤﺪرس ﺑﺎﻟﻌﺎﻟﻢ اﻟﻘﺮوي ‪ ،‬وﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻔﺘﻴﺎت‪ ،‬اﻟﻠﻮاﺗﻲ ﻳﻨﺘﻤﻴﻦ ﻟﻠﻔﺌﺎت واﻟﻤﻨﺎﻃﻖ‬
‫اﻟﻤﻌﻮزة واﻟﻨﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬وذﻟﻚ ﺑﺘﻮﻓﻴﺮاﻟﺸﺮوط واﻟﺒﻨﻴﺎت اﻷﺳﺎﺳﻴﺔ اﻟﻜﻔﻴﻠﺔ ﺑﺘﻤﻜﻴﻨﻬﻦ ﻣﻦ ﻣﻮاﺻﻠﺔ دراﺳﺘﻬﻦ‪.‬‬
‫ﺳﺎﺑﻌﺎ‪ ..‬ﻣﻮاﺻﻠﺔ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻓﻚ اﻟﻌﺰﻟﺔ ﻋﻦ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ أواﻟﺼﻌﺒﺔ‪ ،‬وﺗﻮﻓﻴﺮ اﻟﺒﻨﻴﺎت اﻟﺘﺤﺘﻴﺔ واﻟﺨﺪﻣﺎت اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ ﺑﺎﻟﻌﺎﻟﻢ‬
‫اﻟﻘﺮوي ‪ ،‬وﻻ ﺳﻴﻤﺎ ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻌﺰﻳﺰ ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﻤﺒﺎدرة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ‪.‬‬
‫ﺛﺎﻣﻨﺎ‪ ..‬ﺗﻘﻮﻳﺔ اﻟﺘﻤﻮﻳﻞ اﻟﻌﻤﻮﻣﻲ واﻟﻤﺮﺻﻮد ﻟﺪﻋﻢ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ‪،‬ﻷﺛﺮهﺎ اﻟﻤﻠﻤﻮس ﻓﻲ ﺗﺤﺪﻳﺚ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ‪ ،‬واﻟﺮﻓﻊ‬
‫ﻣﻦ ﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺘﻪ ‪ ،‬وﺗﻮﻓﻴﺮ ﻓﺮص اﻟﺸﻐﻞ‪ ،‬وﻣﺤﺎرﺑﺔ اﻟﺘﻬﻤﻴﺶ واﻟﻬﺸﺎﺷﺔ‪.‬‬
‫ﺗﺎﺳﻌﺎ‪ ..‬اﻟﺘﺪﺑﻴﺮاﻟﻨﺎﺟﻊ ﻟﻺﻋﺎﻧﺎت اﻟﻤﺨﺼﺼﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ‪ ،‬اﻟﺬﻳﻦ ﻳﻌﺎﻧﻮن ﻣﻦ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺘﻘﻠﺒﺎت اﻟﻤﺘﺴﺎرﻋﺔ ‪ ،‬ﻟﻴﺲ ﻓﻘﻂ‬
‫اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ ﻣﻨﻬﺎ‪ ،‬وإﻧﻤﺎ أﻳﻀﺎ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ‪ ،‬وﺗﻠﻚ اﻟﻤﺮﺗﺒﻄﺔ ﺑﺎﻷﺳﻮاق اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ ﻟﻠﻤﻮاد اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻣﻬﻤﺎ ﺗﻜﻦ اﻟﺘﻜﺎﻟﻴﻒ اﻟﻤﺎﻟﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻄﻠﺒﻬﺎ هﺬﻩ اﻟﺘﺪاﺑﻴﺮ‪ ،‬ﻓﺈن ﻏﺎﻳﺘﻨﺎ اﻟﻤﺜﻠﻰ هﻲ ﺟﻌﻞ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ اﻟﺼﻐﺎر ﻓﻲ ﺻﻠﺐ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ‬
‫اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ واﻟﻘﺮوﻳﺔ ‪ ،‬وﻋﻤﺎدا ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﺑﺒﻼدﻧﺎ‪ ،‬ﺗﺠﺴﻴﺪا ﻟﻤﺎ ﻧﻮﻟﻴﻪ ﻟﻬﻢ ﻣﻦ ﺗﻘﺪﻳﺮ‪ ،‬ﻟﻤﺎ ﻳﺘﺤﻠﻮن ﺑﻪ ﻣﻦ ﻗﻴﻢ اﻟﻜﺪ واﻟﺠﺪ‬
‫واﻻﺟﺘﻬﺎد ‪ ،‬وﻣﻦ ﺗﺸﺒﺚ راﺳﺦ ﺑﺨﺪﻣﺔ أرﺿﻬﻢ واﻻرﺗﺒﺎط ﺑﻬﺎ ‪ ،‬ﻓﻲ ﺟﻤﻴﻊ اﻟﻈﺮوف واﻷﺣﻮال‪.‬‬
‫ﺣﻀﺮات اﻟﺴﻴﺪات واﻟﺴﺎدة‪،‬‬
‫إﻧﻨﺎ ﻟﺤﺮﻳﺼﻮن ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ‪ ،‬وإﻋﻄﺎء دﻓﻌﺔ ﻗﻮﻳﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻮﺟﻴﻪ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ‬
‫ﻟﺘﺮآﻴﺰ ﺟﻬﻮدهﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺤﺎور اﻟﻌﻤﻞ اﻟﺘﺎﻟﻴﺔ‪..‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻷول ‪ ..‬ﻣﻮاآﺒﺔ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻼﻗﺘﺼﺎد ﻓﻲ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺴﻘﻲ ‪،‬اﻟﻬﺎدف إﻟﻰ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻣﺴﺎﺣﺎت اﻷراﺿﻲ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ‪،‬‬
‫اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻟﺴﻘﻲ اﻟﻤﻮﺿﻌﻲ‪ ،‬إﻟﻰ ‪ 550‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر‪ ،‬وذﻟﻚ ﺑﺎﻋﺘﻤﺎد اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺎت ﺑﺪﻳﻠﺔ ‪ ،‬آﺘﺤﻠﻴﺔ ﻣﻴﺎﻩ اﻟﺒﺤﺮ‪،‬‬
‫وﻣﻮاﺻﻠﺔ ﺳﻴﺎﺳﺔ ﺑﻨﺎء اﻟﺴﺪود ‪ ،‬ﻟﺘﺤﻘﻴﻖ اﻟﺤﻤﺎﻳﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ ﻟﻔﻼﺣﺘﻨﺎ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻟﺜﺎﻧﻲ‪ ..‬اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺣﺴﻦ اﺳﺘﺜﻤﺎر ﻣﺎ ﺗﺰﺧﺮ ﺑﻪ ﺑﻼدﻧﺎ ﻣﻦ ﺗﻌﺪد وﺗﻨﻮع أﺻﻨﺎف اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ اﻟﻤﺸﻬﻮد ﺑﺘﻤﻴﺰهﺎ‬
‫‪ .‬هﺬا اﻟﺮﺻﻴﺪ اﻟﻐﻨﻲ اﻟﺬي ﻳﺘﻄﻠﺐ ﻣﻦ اﻟﺠﻤﻴﻊ اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ ﺣﻤﺎﻳﺘﻪ ‪ ،‬ﺑﻞ وﻓﺘﺢ ﺁﻓﺎق ﺗﺠﺎرﻳﺔ وﻃﻨﻴﺔ ودوﻟﻴﺔ أﻣﺎﻣﻪ‪ ،‬آﻔﻴﻠﺔ ﺑﺎﻟﺮﻓﻊ‬
‫ﻣﻦ ﻗﻴﻤﺘﻪ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻟﺜﺎﻟﺚ‪ ..‬ﺗﺸﺠﻴﻊ ﻧﻤﻮذج اﻟﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﻲ ‪ ،‬ﺑﺈﻃﺎر ﺗﺸﺮﻳﻌﻲ وﺁﻟﻴﺎت ﺗﺤﻔﻴﺰﻳﺔ ﻣﻼﺋﻤﺔ ‪ ،‬وﺗﻘﺪﻳﻢ دﻋﻢ أآﺒﺮ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‬
‫اﻟﺼﻐﻴﺮة ‪ ،‬إدراآﺎ ﻣﻨﺎ ﻟﻠﺪور اﻟﻬﺎم اﻟﺬي ﻳﻘﻮم ﺑﻪ ‪ ،‬ﻟﻜﻮﻧﻬﺎ اﻟﻀﺎﻣﻦ اﻟﺮﺋﻴﺴﻲ ﻟﻤﻨﺘﺠﺎﺗﻨﺎ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﻞ وﻋﻤﺎد اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ‬
‫واﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ ﻓﻲ ﺑﻌﺾ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻤﻬﻤﺸﺔ ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﻻ ﺗﺘﻮﻓﺮ ﻋﻠﻰ ﻣﻮارد ﺑﺪﻳﻠﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻟﺮاﺑﻊ‪ :‬ﺗﺄﻃﻴﺮ وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻮﻓﺮ ﻓﻴﻬﺎ ﺑﻼدﻧﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺆهﻼت ﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺔ هﺎﻣﺔ‪ ،‬وذﻟﻚ ﺑﺎﻻﺳﺮاع‬
‫ﺑﺎﻋﺘﻤﺎد ﻧﻈﺎم ﻗﺎﻧﻮﻧﻲ وﺗﻘﻨﻲ ﻣﻼﺋﻢ‪ ،‬ﻳﺴﺎهﻢ ﻓﻲ ﺗﻨﻤﻴﺔ وﺗﻨﻮﻳﻊ اﻟﺼﺎدرات اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‪ ،‬وﺗﺤﺴﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‪،‬‬
‫واﻟﺤﻔﺎظ ﻋﻠﻰ اﻟﺒﻴﺌﺔ واﻟﺘﻨﻮع اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻲ‪.‬‬
‫‪105‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻟﺨﺎﻣﺲ ‪ :‬ﺗﺄهﻴﻞ اﻟﻤﻮارد اﻟﺒﺸﺮﻳﺔ‪ ،‬وﺿﻤﺎن ﺗﻜﻮﻳﻨﻬﺎ اﻟﻤﺴﺘﻤﺮ ‪ ،‬وإﻗﺎﻣﺔ ﺁﻟﻴﺎت ﻋﺼﺮﻳﺔ ﻟﻠﺘﻮاﺻﻞ واﻟﺘﺸﺎور ﺑﻴﻦ‬
‫اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ اﻟﻤﻌﻨﻴﻴﻦ‪ ،‬ﺑﺎﻋﺘﺒﺎر ذﻟﻚ ﺣﺠﺮ اﻟﺰاوﻳﺔ ﻟﻠﻨﻬﻮض ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺒﻼدﻧﺎ‪.‬‬
‫وﻣﻦ هﺬا اﻟﻤﻨﻄﻠﻖ‪ ،‬ﻧﺪﻋﻮ اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﺤﻜﻮﻣﻴﺔ واﻟﻌﻤﻮﻣﻴﺔ اﻟﻤﻌﻨﻴﺔ‪ ،‬وآﺎﻓﺔ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ اﻟﻰ اﻋﺘﻤﺎد رؤﻳﺔ ﻣﺘﺠﺪدة ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ‬
‫واﻟﺒﺤﺚ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬ودﻋﻢ اﻟﺪور اﻟﻤﻨﻮط ﺑﺎﻟﻐﺮف اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺧﻼل اﻟﺘﻔﻌﻴﻞ اﻷﻣﺜﻞ ﻻﺻﻼح ﻧﻈﺎﻣﻬﺎ اﻻﺳﺎﺳﻲ ‪،‬‬
‫وﺗﻤﻜﻴﻦ اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻣﻦ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺧﺪﻣﺎت اﻹرﺷﺎد اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬وﺟﻌﻠﻪ ﺣﻠﻘﺔ وﺻﻞ ﺣﺎﺳﻤﺔ ﻓﻲ ﻧﺸﺮ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺤﻮر اﻟﺴﺎدس‪ :‬ﺗﻌﻤﻴﻖ اﻟﺒﻌﺪ اﻟﺠﻬﻮي ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ ﺑﻤﺎ ﻳﺴﺘﺠﻴﺐ ﻟﺤﺎﺟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﻦ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻓﺮوع ﻋﻤﻠﻬﻢ‬
‫وﻟﺨﺼﻮﺻﻴﺎت آﻞ ﺟﻬﺔ ‪ ،‬وذﻟﻚ ﻓﻲ أﻓﻖ ﺗﻔﻌﻴﻞ ﻣﺎ ﻧﻨﺸﺪﻩ ﻣﻦ ﺗﻜﺮﻳﺲ دﺳﺘﻮري وﺗﻨﻤﻮي ﻟﻠﺠﻬﻮﻳﺔ اﻟﻤﺘﻘﺪﻣﺔ‪.‬‬
‫ﺣﻀﺮات اﻟﺴﻴﺪات واﻟﺴﺎدة‪،‬‬
‫إن اﻟﻤﺴﺘﻘﺒﻞ اﻟﻔﻼﺣﻲ واﻷﻣﻦ اﻟﻐﺬاﺋﻲ ﻟﺒﻼدﻧﺎ ﻳﺮﺗﻜﺰان ﺑﺎﻻﺳﺎس ﻋﻠﻰ ﺳﻮاﻋﺪ ﻓﻼﺣﻴﻨﺎ واﺟﺘﻬﺎدهﻢ وﻋﻠﻰ ﻗﺪرﺗﻨﺎ ﻋﻠﻰ‬
‫اﺳﺘﻜﺸﺎف ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﻴﺎدﻳﻦ اﻟﻤﻤﻜﻨﺔ ﻟﻠﺘﻨﻤﻴﺔ واﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻓﺮدﻳﺎ وﺟﻤﺎﻋﻴﺎ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻮرش اﻟﻮﻃﻨﻲ اﻟﻜﺒﻴﺮ‪.‬‬
‫ﻓﺎﻟﻤﻜﺎﺳﺐ اﻟﻬﺎﻣﺔ اﻟﺘﻲ ﺣﻘﻘﺘﻬﺎ ﺑﻼدﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ‪ ،‬ﺑﻘﺪر ﻣﺎ ﺗﻌﺪ ﻣﺒﻌﺚ ارﺗﻴﺎح ﻟﻨﺎ‪ ،‬ﻓﺈﻧﻨﺎ ﻧﻌﺘﺒﺮهﺎ ﻣﺤﻔﺰا ﻋﻠﻰ‬
‫ﻣﻀﺎﻋﻔﺔ اﻟﺠﻬﻮد وﺑﺬور ﻣﺴﺘﻘﺒﻞ واﻋﺪ ﻧﺄﻣﻞ وﻧﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ أن ﻳﻜﻮن ﻣﺰدهﺮا‪.‬‬
‫أﻋﺎﻧﻜﻢ اﷲ وﺳﺪد ﺧﻄﺎآﻢ وﺟﻌﻞ اﻟﺘﻮﻓﻴﻖ ﺣﻠﻴﻒ أﻋﻤﺎﻟﻜﻢ ‪.‬‬
‫واﻟﺴﻼم ﻋﻠﻴﻜﻢ ورﺣﻤﺔ اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ وﺑﺮآﺎﺗﻪ"‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.almaghribia.ma/News/Article.asp?idr=7&id=129670:‬‬
‫‪106‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/26‬‬
‫اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش ‪ :‬ﺳﻨﺔ ‪ 2011‬ﺳﺘﺸﻬﺪ اﻹﻋﻼن ﻋﻦ ﻣﺸﺎرﻳﻊ ﻣﻬﻴﻜﻠﺔ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‬
‫ﻣﻜﻨﺎس‪ -2011-04-26-‬ﻗﺎل اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش وزﻳﺮ اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻘﺮوﻳﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي اﻟﻴﻮم اﻟﺜﻼﺛﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس أﻧﻪ‬
‫ﺳﻴﺘﻢ ﺧﻼل ﺳﻨﺔ ‪ 2011‬اﻹﻋﻼن ﻋﻦ ﻣﻮﺟﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﻟﻠﻤﺸﺎرﻳﻊ اﻟﻤﻬﻴﻜﻠﺔ ﻓﻲ إﻃﺎر ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪.‬‬
‫وأﺑﺮز اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش اﻟﺬي آﺎن ﻳﺘﺤﺪث ﺧﻼل اﻓﺘﺘﺎح اﻟﺪورة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ أن اﻷﻣﺮ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﺘﻔﻌﻴﻞ‬
‫اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‪ ،‬وﻓﺘﺢ ورش اﻟﺘﺄﻣﻴﻦ اﻟﻔﻼﺣﻲ‪ ،‬واﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ ﺟﺪﻳﺪة ﻟﻠﺘﻜﻮﻳﻦ واﻟﺒﺤﺚ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف أﻧﻪ ﻓﻲ ﻣﺎ ﻳﺘﻌﻠﻖ ﺑﻬﻴﻜﻠﺔ ﻃﺮق وﻣﺴﺎﻟﻚ اﻟﺘﻮزﻳﻊ واﻟﺘﺴﻮﻳﻖ ﺳﻴﺘﻢ اﻟﺘﺮآﻴﺰ ﻋﻠﻰ ﺟﺎﻧﺒﻴﻦ ﻳﻬﻤﺎن ﺗﻄﻮﻳﺮ اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺎت‬
‫ﻣﺤﺪدة ﻟﺒﻌﺾ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ آﺰﻳﺖ اﻟﺰﻳﺘﻮن واﻟﺤﻮاﻣﺾ ﻗﺼﺪ اﺳﺘﺜﻤﺎر اﻣﻜﺎﻧﻴﺎﺗﻬﺎ اﻟﻘﺎﺑﻠﺔ ﻟﻠﺘﺼﺪﻳﺮ‪ ،‬وآﺬا ﺗﺄهﻴﻞ ﻣﺴﺎﻟﻚ‬
‫اﻟﺘﻮزﻳﻊ ﺧﺎﺻﺔ أﺳﻮاق اﻟﺠﻤﻠﺔ واﻟﻤﺠﺎزر ﺣﺘﻰ ﺗﻨﺴﺠﻢ ﻣﻊ اﻻﻟﺘﺰاﻣﺎت اﻟﺘﻲ أﺧﺬﺗﻬﺎ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ ﻋﻠﻰ ﻋﺎﺗﻘﻬﺎ ﻓﻲ ﺟﻤﻴﻊ ﻋﻘﻮد‬
‫اﻟﺒﺮاﻣﺞ‪.‬‬
‫وﺷﺪد اﻟﻮزﻳﺮ ﻋﻠﻰ أﻧﻪ ﻟﺮﻓﻊ اﻟﺘﺤﺪي اﻟﻤﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ اﺳﺘﻐﻼل إﻣﻜﺎﻧﻴﺎت اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﺑﺎﻟﺸﻜﻞ اﻟﻤﻄﻠﻮب‪ ،‬ﻳﺘﻌﻴﻦ اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺧﻠﻖ ﺷﺮاآﺎت ﻟﻠﺘﺠﻤﻴﻊ اﻟﻌﺎدل ﻟﺘﺴﻬﻴﻞ اﻟﻮﻟﻮج ﻷﺳﻮاق هﺎﺗﻪ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت‪ ،‬وﻣﻮاﺻﻠﺔ اﻟﺠﻬﻮد ﻟﻮﺿﻊ اﻟﻌﻼﻣﺎت اﻟﺘﺠﺎرﻳﺔ‬
‫(اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ وﻋﻼﻣﺎت اﻟﻤﻨﺸﺄ(‪ ،‬وﻋﻘﺪ اﺗﻔﺎﻗﻴﺎت ﺑﻴﻦ ﺷﺒﻜﺎت اﻟﺘﻮزﻳﻊ اﻟﻜﺒﻴﺮة واﻟﻤﺘﻮﺳﻄﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺴﻮق اﻟﺪاﺧﻠﻲ‪ ،‬وإﺣﺪاث‬
‫ﻣﻨﺎﻃﻖ ﻟﻮﺟﺴﺘﻴﻜﻴﺔ ﺟﻬﻮﻳﺔ ﺑﺎﻟﻘﺮب ﻣﻦ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ أو اﻹﻧﺘﺎج‪ ،‬وآﺬا اﻟﻘﻴﺎم ﺑﺤﻤﻼت ﺗﻮاﺻﻠﻴﺔ ﻟﺘﺄﺻﻴﻞ ﺷﻬﺮة اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت ﻓﻲ‬
‫اﻷوﺳﺎق اﻷﺟﻨﺒﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﺪﻓﺔ‪.‬‬
‫وأﺑﺮز ﻓﻲ هﺬا اﻟﺼﺪد أﻧﻪ ﺑﻬﺬﻩ اﻟﻤﺸﺎرﻳﻊ واﻻﺻﻼﺣﺎت اﻟﺘﻲ هﻲ ﻓﻲ ﻃﻮر اﻹﻧﺠﺎز ﻳﻤﻜﻦ اﻟﺘﺼﺮﻳﺢ ﺑﻜﻞ ﺛﻘﺔ أن اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب أﺧﺬ ﻣﺴﺎرﻩ ﻓﻲ دﻳﻨﺎﻣﻴﺔ ﻣﺘﻮاﺻﻠﺔ وﻣﻨﺴﺠﻤﺔ‪ ،‬ﻣﺆآﺪا ﻋﻠﻰ ﺿﺮورة ﻣﻮاﺻﻠﺔ هﺬﻩ اﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﺔ ﺧﻼل اﻟﺴﻨﺔ اﻟﺠﺎرﻳﺔ ﻟﺘﻘﻮﻳﺔ‬
‫ﺗﺄهﻴﻞ ﻣﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪ ،‬واﻟﺤﻔﺎظ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻔﺲ اﻟﻄﻮﻳﻞ ﻓﻲ ﻣﺒﺎﺷﺮة اﻷوراش اﻟﻬﻴﻜﻠﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻌﻘﺎر واﻟﺴﻘﻲ‪.‬‬
‫آﻤﺎ أﺷﺎر إﻟﻰ أﻧﻪ ﺳﻴﺘﻢ ﺧﻼل ﺳﻨﺔ ‪ 2011‬اﻻﺳﺘﻤﺮار ﻓﻲ ﺗﻌﺒﺌﺔ اﻟﻮﻋﺎء اﻟﻌﻘﺎري اﻟﺬي ﻳﺒﻘﻰ ﻣﻜﻮﻧﺎ أﺳﺎﺳﻴﺎ ﻟﺘﻘﻮﻳﺔ وﺗﻴﺮة‬
‫اﻻﺳﺘﺜﻤﺎرات اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪ ،‬وﻓﻲ ﺑﺮاﻣﺞ اﻟﺴﻘﻲ )اﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﻤﺎء(‪ ،‬وﺗﺠﻬﻴﺰ اﻻﺳﺘﻐﻼﻟﻴﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﺑﺎﻟﺘﻘﻨﻴﺎت اﻟﻤﻘﺘﺼﺪة ﻟﻠﻤﺎء‬
‫ﻟﺘﺠﻬﻴﺰ ‪ 80‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر إﺿﺎﻓﻴﺔ‪ ،‬آﻤﺎ ﺳﻴﺘﻢ اﻟﺤﻔﺎظ ﻋﻠﻰ وﺗﻴﺮة ﻣﺘﻮاﺻﻠﺔ ﻟﻠﺘﺠﻬﻴﺰات اﻟﺤﺎﻟﻴﺔ ﺑﺴﺎﻓﻠﺔ اﻟﺴﺪود ﻣﻊ ﺗﺤﻘﻴﻖ هﺪف ‪11‬‬
‫أﻟﻒ و‪ 300‬هﻜﺘﺎر إﺿﺎﻓﻴﺔ ﻟﺘﺠﺎوز اﻟﺘﻮﻗﻌﺎت اﻟﻤﺴﻄﺮة ﻓﻲ اﻟﺒﺪاﻳﺔ‪.‬‬
‫وأﺿﺎف اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش أﻧﻪ ﺳﻴﺘﻢ إﻃﻼق ﻣﺸﺮوﻋﻴﻦ ﻧﻤﻮذﺟﻴﻦ ﻳﻜﺘﺴﻴﺎن أهﻤﻴﺔ ﻗﺼﻮى ‪ ،‬أﺟﻞ ﺗﺠﺮﻳﺐ ﻧﻤﺎذج ﻣﺠﺪدة ﻣﺆﺳﺴﺔ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺷﺮاآﺔ اﻟﻘﻄﺎﻋﻴﻦ اﻟﻌﺎم واﻟﺨﺎص وﻓﺘﺢ ﺁﻓﺎق ﺟﺪﻳﺪة‪.‬‬
‫وﻳﺘﻌﻠﻖ اﻷﻣﺮ‪ ،‬ﻳﻀﻴﻒ اﻟﻮزﻳﺮ‪ ،‬ﺑﻤﺸﺮوع ﺗﺤﻠﻴﺔ اﻟﻤﺎء اﻟﻤﻮﺟﻪ ﻟﻼﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﺄﺷﺘﻮآﺔ أﻳﺖ ﺑﺎهﺎ‪ ،‬وﻣﺸﺮوع ﺗﻮﺳﻴﻊ اﻟﺴﻘﻲ‬
‫ﺑﻤﺴﺎﺣﺎت اﻟﻐﺮب ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ‪ 35‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر‪.‬‬
‫وذآﺮ ﺑﺄن ﻣﻦ اﻷﺣﺪاث اﻟﻤﻤﻴﺰة ﻟﻠﺴﻨﺔ اﻟﻤﻨﺼﺮﻣﺔ اﻟﺸﺮوع ﻓﻲ ورش إﻧﺠﺎز ﻧﻈﺎم وﻃﻨﻲ ﺟﺪﻳﺪ ﻟﻠﺘﻮﺻﻴﻒ واﻟﺘﺘﺒﻊ اﻟﺤﻴﻮاﻧﻲ ﻣﻦ‬
‫اﻟﺘﺮﺑﻴﺔ إﻟﻰ اﻟﺬﺑﺢ‪ ،‬وﺑﻠﻮغ ﻣﺸﺮوع ﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ ﻟﻤﺮﺣﻠﺔ اﻟﻨﻀﺞ‪ ،‬ﻣﻌﺘﺒﺮا أن ‪ 2010‬ﺗﻌﺪ أﻳﻀﺎ ﺳﻨﺔ ﺑﻠﻮرة أوراش‬
‫آﺒﺮى ﺗﻢ إﻋﻼﻧﻬﺎ وﻋﻠﻰ رأﺳﻬﺎ إﺻﻼح اﻹرﺷﺎد اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/62764463364a62f-62e646648634-633646629-2011-:‬‬
‫‪63362a63464762f-627644639644627646-639646-64563462763164a639-64564764a643644629-64164a‬‬‫‪637627631-64562e637637-62764464563a631628-62764462e636631‬‬
‫‪107‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/26‬‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ ..‬وﺿﻊ اﻟﻠﻤﺴﺎت اﻷﺧﻴﺮة ﻻﺣﺘﻀﺎن اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ﻓﻲ ﻧﺴﺨﺘﻪ اﻟﺴﺎدﺳﺔ‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ 2011-04-26‬ﺗﻌﻴﺶ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣﻜﻨﺎس اﺑﺘﺪاء ﻣﻦ ﻳﻮم ﻏﺪ ﻋﻠﻰ وﻗﻊ اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻌﺮض اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ ‪,‬اﻟﺬي‬
‫اﺧﺘﺎرت ﻟﻪ وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ﺷﻌﺎر"اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ ‪".‬‬
‫ووﺿﻊ اﻟﻤﻨﻈﻤﻮن ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺘﻈﺎهﺮة ‪,‬اﻟﺘﻲ ﺳﺘﺘﻮاﺻﻞ إﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ﻓﺎﺗﺢ ﻣﺎي اﻟﻤﻘﺒﻞ‪،‬ﺑﺮﻧﺎﻣﺠﺎ ﺣﺎﻓﻼ ﻣﻦ اﻟﻠﻘﺎءات واﻟﻨﺪوات ﺑﻤﺸﺎرآﺔ‬
‫آﻞ اﻟﻤﺘﺪﺧﻠﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع ﻣﻦ اﻟﻤﻐﺮب وﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﺪول اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ واﻷﺟﻨﺒﻴﺔ ﻳﺰﻳﺪ ﻋﺪدهﺎ ﻋﻦ اﻟﺜﻼﺛﻴﻦ دوﻟﺔ‪.‬‬
‫وﻳﺸﻜﻞ هﺬا اﻟﻌﺮس اﻟﻔﻼﺣﻲ ﻣﻨﺎﺳﺒﺔ ﻟﻠﻔﺎﻋﻠﻴﻦ اﻟﻤﻐﺎرﺑﺔ ﻟﻌﻘﺪ ﺷﺮاآﺎت واﻟﻤﺸﺎرآﺔ ﻓﻲ ﻟﻘﺎءات ﻣﻊ ﻧﻈﺮاﺋﻬﻢ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ دول‬
‫اﻟﻌﺎﻟﻢ واﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ ﺗﺠﺎرب ﺟﺪﻳﺪة ﻓﻲ ﻋﺎﻟﻢ اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻜﻞ دﻋﺎﻣﺔ أﺳﺎﺳﻴﺔ ﻟﻼﻗﺘﺼﺎد اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ‪.‬‬
‫وﺑﻌﺪ أﻟﻤﺎﻧﻴﺎ ﺿﻴﻒ ﺷﺮف اﻟﺴﻨﺔ اﻟﻤﺎﺿﻴﺔ‪،‬اﺧﺘﺎرت إدارة اﻟﻤﻌﺮض ﻓﺮﻧﺴﺎ آﻀﻴﻒ ﺷﺮف هﺬﻩ اﻟﺴﻨﺔ ‪،‬اﻟﺘﻲ ﺗﺸﺎرك ﻟﻠﻤﺮة اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ‬
‫ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﻔﻼﺣﻲ اﻟﺴﻨﻮي‪،‬وذﻟﻚ ﻋﺒﺮ ‪ 52‬ﻣﻘﺎوﻟﺔ ﻓﺎﻋﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻔﻼﺣﺔ ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ أﺻﻨﺎﻓﻪ‪.‬‬
‫وﺳﻴﻨﻘﺴﻢ اﻟﺮواق اﻟﻔﺮﻧﺴﻲ إﻟﻰ ﻗﻄﺒﻴﻦ‪ ،‬اﻷول دوﻟﻲ ﺧﺼﺺ ﻟﻨﺤﻮ ‪ 36‬ﻋﺎرﺿﺎ ‪،‬واﻟﺜﺎﻧﻲ ﺧﺼﺺ ﻟﺘﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ ﺑﻤﺸﺎرآﺔ‬
‫‪ 16‬ﻋﺎرﺿﺎ‪.‬‬
‫وﻳﺘﻤﻴﺰ اﻟﺠﻨﺎح اﻟﻔﺮﻧﺴﻲ ﺑﻌﺮض ﻣﺨﺘﻠﻒ ﺳﻼﺳﻞ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ وﺁﻻت وأدوات ﻟﻠﺘﺠﻬﻴﺰ اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪،‬وﺗﻘﻨﻴﺎت ﻣﺘﻄﻮرة ﺣﻮل‬
‫اﻟﻔﻼﺣﺔ وﺗﺪﺑﻴﺮ ﻣﺎء اﻟﺴﻘﻲ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬وﺣﻀﻮر ﻣﺆﺳﺴﺎت وﻣﻨﺘﺨﺒﻴﻦ ﻣﺤﻠﻴﻴﻦ وﺧﺒﺮاء وﻣﻤﺜﻠﻴﻦ ﻋﻦ ﺗﻨﻈﻴﻤﺎت ﻣﻬﻨﻴﺔ اﻟﺬﻳﻦ‬
‫ﺳﻴﻨﺸﻄﻮن ﻋﺪدا ﻣﻦ اﻟﻠﻘﺎءات واﻟﻨﺪوات ﺗﺒﺮز أهﻤﻴﺔ اﻟﺘﺠﺎرب اﻟﻔﺮﻧﺴﻴﺔ‪.‬‬
‫ووﺿﻌﺖ إدارة اﻟﻤﻌﺮض اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻮﻗﻊ اﺳﺘﻘﺒﺎل أزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 650‬أﻟﻒ زاﺋﺮ‪،‬ﻓﻀﺎءات ﻣﺘﻌﺪدة ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎﺣﺔ ﺗﻘﺎرب ‪ 12‬أﻟﻒ ﻣﺘﺮ‬
‫ﻣﺮﺑﻊ ﻟﻌﺮض ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻨﺴﺠﻢ ﻣﻊ ﺷﻌﺎر اﻟﺪورة‪،‬واﻟﺘﻲ ﺗﻨﺘﺠﻬﺎ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت اﻟﻌﺎﻣﻠﺔ‬
‫ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻤﺨﻄﻂ اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪.‬‬
‫وﺳﺘﺸﺎرك ﻓﻲ اﻟﻤﻌﺮض ﻧﺤﻮ ‪ 52‬ﺷﺮآﺔ ﺗﻨﺸﻂ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ ﻓﺮوﻋﻪ ﻣﻦ ﺷﺮآﺎت ﻣﺘﺨﺼﺼﺔ ﻓﻲ إﻧﺘﺎج اﻵﻻت‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ‪،‬واﻟﺘﺠﻬﻴﺰات اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺼﻨﺎﻋﺎت اﻟﻐﺬاﺋﻴﺔ‪،‬ووﺳﺎﺋﻞ اﻟﻨﻘﻞ‪،‬واﻟﺒﺤﺚ واﻟﺘﻨﻤﻴﺔ‪،‬وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬واﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻳﻀﻢ اﻟﻤﻌﺮض ﺗﺴﻌﺔ أﻗﻄﺎب ﻣﺘﺨﺼﺼﺔ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ وﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬وﻳﺘﻌﻠﻖ اﻷﻣﺮ ﺑﻘﻄﺐ اﻟﺠﻬﺎت‪،‬واﻟﻘﻄﺐ‬
‫اﻟﻤﺆﺳﺴﺎﺗﻲ‪،‬واﻟﻘﻄﺐ اﻟﺪوﻟﻲ‪،‬واﻟﻘﻄﺐ اﻹﻧﺘﺎﺟﻲ‪،‬وﻗﻄﺐ اﻟﺘﺠﻬﻴﺰ اﻟﻔﻼﺣﻲ‪،‬وﻗﻄﺐ اﻟﻄﺒﻴﻌﺔ واﻟﺒﻴﺌﺔ‪،‬وﻗﻄﺐ ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻤﻮاﺷﻲ‪،‬ﺛﻢ‬
‫ﻗﻄﺐ اﻟﻤﻜﻨﻨﺔ واﻟﺴﻮق‪.‬‬
‫وﺗﺸﻜﻞ "اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪،‬اﻟﺘﻲ ﺳﺘﺘﻤﺤﻮر ﺣﻮﻟﻬﺎ أﺷﻐﺎل اﻟﺪورة‪ ,‬اﻟﺪﻋﺎﻣﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ﻟﻠﻤﺨﻄﻂ اﻻﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻲ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ"‬
‫اﻟﺬي ﺑﻠﻎ ﺳﻨﺘﻪ اﻟﺮاﺑﻌﺔ‪،‬واﻟﻤﻤﺘﺪ إﻟﻰ ﻏﺎﻳﺔ ‪، 2020‬وذﻟﻚ ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻮﻓﻴﺮ ﻇﺮوف ﻣﻼﺋﻤﺔ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻓﻼﺣﺔ ﻋﺼﺮﻳﺔ ﻣﺘﻄﻮرة ﺗﺤﻘﻖ‬
‫ﻧﺎﺗﺠﺎ داﺧﻠﻴﺎ ﺧﺎﻣﺎ إﺿﺎﻓﻴﺎ ﺳﻨﻮﻳﺎ‪،‬ﻳﺘﺮاوح ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 70‬و‪ 100‬ﻣﻠﻴﺎر درهﻢ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﻳﺮﻣﻲ اﻟﻤﺨﻄﻂ إﻟﻰ اﻟﺘﺤﻔﻴﺰ ﻋﻠﻰ ﺧﻠﻖ ﻣﺰﻳﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﻘﺎوﻻت وﺗﺸﺠﻴﻊ اﻻﺳﺘﺜﻤﺎرات ودﻋﻢ اﻻﻗﺘﺼﺎد اﻟﻮﻃﻨﻲ‪،‬وﺗﺤﺴﻴﻦ‬
‫ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺠﻮدة واﻋﺘﻤﺎد ﻣﻌﺎﻳﻴﺮ اﻟﺘﻨﺎﻓﺴﻴﺔ اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺤﻘﻴﻖ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ ﻋﺒﺮ ﻗﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺤﻴﻮي‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/645643646627633-648636639-62764464464563362762a-:‬‬
‫‪62764462e64a631629-64462762d62a636627646-627644645639631636-62764462f64864464a‬‬‫‪64464464164462762d629-64164a-64663362e62a647-62764463362762f633629-1‬‬
‫‪108‬‬
‫وآﺎﻟﺔ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ ‪ :‬اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻻﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ‪2011/04/26‬‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ :‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﺗﻔﺎﻗﻴﺎت اﻟﺸﺮاآﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ واﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻤﻬﻨﻴﺔ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‬
‫ﻣﻜﻨﺎس ‪ 2011-4-26‬ﺗﻢ اﻟﻴﻮم اﻟﺜﻼﺛﺎء ﺑﻤﻜﻨﺎس‪ ،‬ﻓﻲ إﻃﺎر اﻟﻤﻨﺎﻇﺮة اﻟﺮاﺑﻌﺔ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ اﻧﻄﻠﻘﺖ أﺷﻐﺎﻟﻬﺎ ﺣﻮل ﻣﺤﻮر‬
‫"ﺗﺴﻮﻳﻖ اﻟﻤﻨﺘﺠﺎت اﻟﻔﻼﺣﻴﺔ ﻓﻲ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﻔﻼح‪ ،‬ﻓﻲ ﺧﺪﻣﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻚ"‪ ،‬اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﺗﻔﺎﻗﻴﺎت اﻟﺸﺮاآﺔ واﻟﺘﻌﺎون ﺑﻴﻦ‬
‫اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ وﻣﺆﺳﺴﺎت ﻣﻬﻨﻴﺔ ﻓﺎﻋﻠﺔ ﻓﻲ اﻟﻘﻄﺎع اﻟﻔﻼﺣﻲ‪.‬‬
‫وﺗﺮوم هﺬﻩ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺎت‪ ،‬اﻟﺘﻲ ﺗﻢ ﺗﻮﻗﻴﻌﻬﺎ ﺑﻤﻨﺎﺳﺒﺔ اﻟﻨﺴﺨﺔ اﻟﺴﺎدﺳﺔ ﻟﻠﻤﻠﺘﻘﻰ اﻟﺪوﻟﻲ ﻟﻠﻔﻼﺣﺔ‪ ،‬اﻟﻤﻨﻈﻢ ﺗﺤﺖ اﻟﺮﻋﺎﻳﺔ اﻟﺴﺎﻣﻴﺔ‬
‫ﻟﺼﺎﺣﺐ اﻟﺠﻼﻟﺔ اﻟﻤﻠﻚ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﺎدس‪ ،‬ﺗﺤﺖ ﺷﻌﺎر" اﻟﻔﻼﺣﺔ اﻟﺘﻀﺎﻣﻨﻴﺔ"‪ ،‬ﺗﺄهﻴﻞ ﻋﺪد ﻣﻦ اﻟﻤﺠﺎﻻت اﻟﻤﺮﺗﺒﻄﺔ ﺑﺎﻟﻘﻄﺎع‬
‫اﻟﻔﻼﺣﻲ ﺿﻤﻦ اﺳﺘﺮاﺗﻴﺠﻴﺔ ﻣﺨﻄﻂ "اﻟﻤﻐﺮب اﻷﺧﻀﺮ‪".‬‬
‫وﺗﻨﺺ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻷوﻟﻰ‪ ،‬وهﻲ ﻋﺒﺎرة ﻋﻦ ﻋﻘﺪ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ‪ ،‬واﻟﺘﻲ وﻗﻌﻬﺎ ﻋﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ وزراء اﻻﻗﺘﺼﺎد واﻟﻤﺎﻟﻴﺔ اﻟﺴﻴﺪ ﺻﻼح‬
‫اﻟﺪﻳﻦ ﻣﺰوار‪ ،‬واﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺼﻴﺪ اﻟﺒﺤﺮي اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺰﻳﺰ أﺧﻨﻮش‪ ،‬واﻟﺘﺠﺎرة اﻟﺨﺎرﺟﻴﺔ اﻟﺴﻴﺪ ﻋﺒﺪ اﻟﻠﻄﻴﻒ ﻣﻌﺰوز‪ ،‬وﺳﻠﺴﻠﺔ‬
‫اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻣﻤﺜﻠﺔ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ اﻟﺠﻤﻌﻴﺔ اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺴﻠﺴﻠﺔ‪ ،‬ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺰام اﻟﻄﺮﻓﻴﻦ ﺑﺘﺤﺴﻴﻦ إﻧﺘﺎﺟﻴﺔ وﺗﻨﺎﻓﺴﻴﺔ هﺬﻩ‬
‫اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ واﻟﺪوﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺗﻨﺺ ﻋﻠﻰ ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﺒﺤﺚ وﻧﻘﻞ اﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎت ﻓﻲ ﻣﺠﺎل اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ وﺗﺤﺴﻴﻦ ﺷﺮوط أﻃﺮ اﻟﺴﻠﺴﻠﺔ وﺗﺤﺴﻴﻦ‬
‫ﺗﻘﻨﻴﺎت اﻟﺘﺜﻤﻴﻦ وﺷﺮوط اﻟﺘﺴﻮﻳﻖ وإﻧﻌﺎش اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ ﻋﺒﺮ ﺗﻄﻮﻳﺮ اﻟﺼﺎدرات وآﺬا ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺴﻮق اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ‪،‬‬
‫ﺣﻴﺚ ﻳﺘﻮﻗﻊ أن ﺗﺒﻠﻎ اﻟﻤﺴﺎﺣﺔ اﻹﺟﻤﺎﻟﻴﺔ اﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﻬﺬﻩ اﻟﺰراﻋﺔ ﻓﻲ أﻓﻖ ﺳﻨﺔ ‪ 2020‬ﻧﺤﻮ ‪ 40‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر ﺗﻨﻀﺎف إﻟﻰ ‪ 600‬أﻟﻒ‬
‫هﻜﺘﺎر ﻣﻨﻬﺎ ‪ 400‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر ﻣﺨﺼﺼﺔ ﻟﻐﺎﺑﺎت اﻷرآﺎن و‪ 200‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر ﻟﻠﻨﺒﺎﺗﺎت اﻟﻌﻄﺮﻳﺔ واﻟﻄﺒﻴﺔ إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺗﻄﻮﻳﺮ‬
‫ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت ﺣﻴﻮاﻧﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻳﺘﻮﻗﻊ أن ﺗﺤﻘﻖ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺤﻴﻮاﻧﻴﺔ ﻓﻲ أﻓﻖ ﺳﻨﺔ ‪ 2020‬ﻧﺤﻮ ‪ 8460‬ﻃﻦ ﻣﻨﻬﺎ ‪ 5000‬ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﻠﺤﻮم اﻟﺒﻴﻀﺎء و‪ 875‬ﻃﻦ‬
‫ﻣﻦ اﻟﻠﺤﻮم اﻟﺤﻤﺮاء و‪ 2000‬ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﺒﻴﺾ و‪ 500‬ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﻌﺴﻞ و‪ 85‬ﻃﻦ ﻣﻦ اﻟﺤﻠﻴﺐ وﻣﺸﺘﻘﺎﺗﻪ‪.‬‬
‫وﻳﺒﻠﻎ اﻟﻐﻼف اﻟﻤﺎﻟﻲ اﻹﺟﻤﺎﻟﻲ ﻟﺘﻨﻔﻴﺬ ﻣﻀﺎﻣﻴﻦ هﺬا اﻟﻌﻘﺪ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻤﻤﺘﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﻔﺘﺮة ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 2011‬و‪ ،2020‬واﻟﺬي ﺳﻴﻤﻜﻦ‬
‫ﻣﻦ ﺧﻠﻖ ‪ 35‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ ﻗﺎر‪ ،‬ﻣﺎ ﻗﻴﻤﺘﻪ ﻣﻠﻴﺎر و‪ 121‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ‪.‬‬
‫أﻣﺎ اﺗﻔﺎﻗﻴﺔ اﻟﺸﺮاآﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ‪ ،‬اﻟﺘﻲ وﻗﻌﻬﺎ ﻋﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﺴﻴﺪ أﺧﻨﻮش‪ ،‬ورﺋﻴﺲ ﺷﺮآﺔ اﻟﺘﻮزﻳﻊ اﻟﻜﺒﺮى "ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻻ ﺑﻴﻞ ﻓﻲ"‪،‬‬
‫واﻟﺘﻲ ﺗﻬﻢ ﺟﻤﻴﻊ اﻷﺳﻮاق اﻟﻤﻤﺘﺎزة ل`"ﻻﺑﻴﻞ ﻓﻲ "و"آﺎرﻓﻮر" ﺑﺎﻟﻤﻐﺮب‪ ،‬ﻓﺘﺮوم ﺗﺤﺴﻴﻦ ﻣﺪاﺧﻴﻞ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻷﺻﻴﻠﺔ ﻋﺒﺮ‬
‫إﻧﻌﺎش وﺗﺜﻤﻴﻦ ﺗﺴﻮﻳﻘﻬﺎ ﻓﻲ اﻷﺳﻮاق اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ ذات اﻟﺘﻮزﻳﻊ اﻟﻮاﺳﻊ‪ ،‬واﻟﻤﺴﺎهﻤﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﻨﻤﻴﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ واﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻴﺔ اﻟﻤﺤﻠﻴﺔ‬
‫ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ اﻟﻮﺳﻂ اﻟﻘﺮوي‪.‬‬
‫وﺗﺮﺗﻜﺰ ﻣﺤﺎور هﺬﻩ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺨﺼﻮص‪ ،‬ﻋﻠﻰ ﺗﺸﺠﻴﻊ اﻟﻤﻬﻨﻴﻴﻦ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻘﻄﺎع ﻋﺒﺮ ﺗﻨﻈﻴﻤﻬﻢ وﺗﺄهﻴﻠﻬﻢ ﻣﻦ أﺟﻞ إﻧﺘﺎج ﺟﻴﺪ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺴﺘﻮﻳﻴﻦ اﻟﻜﻤﻲ واﻟﻜﻴﻔﻲ وإﻃﻼﻋﻬﻢ ﻋﻠﻰ اﻗﺘﺼﺎد اﻟﺴﻮق‪ ،‬وهﻴﻜﻠﺔ اﻟﻘﻄﺎع‪ ،‬وﺗﺴﻬﻴﻞ وﻟﻮج اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ إﻟﻰ اﻷﺳﻮاق اﻟﻜﺒﺮى‬
‫وﺿﻤﺎن ﺗﺴﻮﻳﻖ ﻣﻨﺘﻮﺟﻬﻢ ﻟﺪى اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﻴﻦ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺗﺮوم اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ‪ ،‬ﻣﻦ ﺟﻬﺔ أﺧﺮى‪ ،‬ﺿﻤﺎن ﺗﺴﻬﻴﻞ وﻟﻮج اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻷﺻﻴﻠﺔ ﻟﻠﺘﺠﻤﻌﺎت اﻟﺼﻐﻴﺮة آﺎﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت‪ ،‬إﻟﻰ هﺬﻩ‬
‫اﻷﺳﻮاق اﻟﻜﺒﺮى اﻟﻤﻮزﻋﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺠﻤﻮع اﻟﺘﺮاب اﻟﻮﻃﻨﻲ‪ ،‬وﺗﻘﺪﻳﻢ آﺎﻓﺔ اﻟﺘﺴﻬﻴﻼت ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺘﻌﺎوﻧﻴﺎت‪ ،‬إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ﺗﻜﻮﻳﻦ اﻟﻤﻨﺘﺠﻴﻦ‬
‫وﻣﺮاﻗﺒﺔ ﺟﻮدة ﻣﻨﺘﻮﺟﻬﻢ‪.‬‬
‫آﻤﺎ ﺗﻢ اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻋﻘﺪ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺑﻴﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ واﻻﺗﺤﺎد اﻟﻤﻐﺮﺑﻲ ﻟﻠﻤﻬﻨﻴﻴﻦ ﻓﻲ ﺳﻠﺴﻠﺔ اﻷرآﺎن‪ ،‬ﺗﺮوم ﺑﺎﻟﺨﺼﻮص إﻋﺎدة ﺗﺄهﻴﻞ‬
‫‪ 200‬أﻟﻒ هﻜﺘﺎر ﻣﻦ ﺷﺠﺮ اﻷرآﺎن‪ ،‬وﺗﻮﺳﻴﻊ اﻟﻤﺴﺎﺣﺔ اﻟﻤﺨﺼﺼﺔ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺸﺠﺮة ب`‪ 5000‬هﻜﺘﺎر‪ ،‬واﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ إﻧﺘﺎج زﻳﺖ‬
‫اﻷرآﺎن واﻟﺪﻓﺎع ﻋﻦ اﻟﺘﻔﺮد ﺑﻌﻼﻣﺔ اﻷرآﺎن اﻟﻤﻐﺮﺑﻴﺔ وﺟﻤﻴﻊ ﻣﻨﺘﺠﺎﺗﻪ وﻣﺸﺘﻘﺎﺗﻪ ﻓﻲ اﻟﺴﻮق اﻟﺪوﻟﻴﺔ‪.‬‬
‫وﻳﺒﻠﻎ اﻟﻐﻼف اﻟﻤﺎﻟﻲ ﻟﺘﻨﻔﻴﺬ ﻣﻀﺎﻣﻴﻦ هﺬا اﻟﻌﻘﺪ ﻓﻲ أﻓﻖ ‪ 2020‬ﻧﺤﻮ ﻣﻠﻴﺎرﻳﻦ و‪ 81‬ﻣﻠﻴﻮن درهﻢ ﻣﻊ ﺗﺨﺼﻴﺺ ﻣﻨﺤﺔ ﻟﻼﺳﺘﺜﻤﺎر‬
‫ﺑﻘﻴﻤﺔ ‪ 600‬درهﻢ ﻟﻠﻬﻜﺘﺎر‪.‬‬
‫‪109‬‬
‫وﻓﻲ ﻧﻔﺲ اﻟﺴﻴﺎق‪ ،‬ﺗﻢ اﻟﺘﻮﻗﻴﻊ ﻋﻠﻰ ﻋﻘﺪ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺁﺧﺮ ﺑﻴﻦ اﻟﺤﻜﻮﻣﺔ وﻣﺮﺑﻲ اﻟﻨﺤﻞ اﻟﺬي ﻳﻤﺜﻠﻪ اﺗﺤﺎد ﻣﺮﺑﻲ اﻟﻨﺤﻞ‪ ،‬ﺗﻤﺘﺪ ﻋﻠﻰ‬
‫اﻟﻔﺘﺮة ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ‪ 2011‬و‪ ،2020‬ﺗﻬﺪف إﻟﻰ ﺗﻄﻮﻳﺮ هﺬا اﻟﻨﺸﺎط اﻟﺬي ﺗﻄﻐﻰ ﻋﻠﻴﻪ اﻟﻄﺮق اﻟﺘﻘﻠﻴﺪﻳﺔ ﺑﻨﺴﺒﺔ ‪ 70‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻓﻴﻤﺎ ﻳﻌﺘﻤﺪ‬
‫ﻋﻠﻰ اﻟﻄﺮق اﻟﻌﺼﺮﻳﺔ ‪ 30‬ﻓﻲ اﻟﻤﺎﺋﺔ ﻣﻦ اﻟﻔﺎﻋﻠﻴﻦ ﻓﻴﻪ‪ ،‬وﻳﺤﻘﻖ دﺧﻼ ﻷزﻳﺪ ﻣﻦ ‪ 34‬أﻟﻒ ﻓﻼح‪.‬‬
‫وﺗﺮﻣﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﻴﺔ إﻟﻰ ﺗﺤﻘﻴﻖ ﺟﻤﻠﺔ ﻣﻦ اﻷهﺪاف ﻣﻨﻬﺎ إﻧﻌﺎش اﻻﺳﺘﺜﻤﺎر وﺧﻠﻖ ‪ 40‬أﻟﻒ ﻣﻨﺼﺐ ﺷﻐﻞ‪ ،‬وﺗﺸﺠﻴﻊ وﺗﺜﻤﻴﻦ اﻟﻌﺴﻞ‬
‫وﺗﺤﺴﻴﻦ ﻣﺴﺘﻮى اﻹﻧﺘﺎج واﻟﺠﻮدة واﻟﺘﻨﺎﻓﺴﻴﺔ وﺗﻄﻮﻳﺮ ﺗﻘﻨﻴﺎت ﺗﺮﺑﻴﺔ اﻟﻨﺤﻞ واﻟﺸﺮوط اﻟﺼﺤﻴﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻤﺼﺪر ‪http://www.map.ma/mapar/economie/645643646627633-62764462a64864264a639-639644649-:‬‬
‫‪64562c645648639629-645646-62762a64162764264a62762a-627644634631627643629-62864a646‬‬‫‪62764462d643648645629-64862764464563363362762a-62764464564764664a629-64164a‬‬‫‪/627644642637627639-62764464164462762d64a‬‬
‫‪:‬‬
‫‪110‬‬