Coupe élégante pour la série 3

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Coupe élégante pour la série 3
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Autos-motos
mercredi 26 avril 2006
Renault garantit
le turbo
Renault a décidé de prendre en
charge la totalité des frais de réparations des modèles Laguna 2,
Espace 4, Mégane et Scénic
équipés de moteurs diesel 1,9
DCI 120 en cas de casse anormale et prématurée du turbo, a
indiqué un porte-parole du constructeur automobile français.
L'association française de défense des consommateurs UFC
Que Choisir a mis en cause Renault pour les avaries de ce moteur et réclamé une indemnisation générale des propriétaires
de ces modèles.
Les turbos équipant les modèles
Scénic et Mégane remontant à
juin 2003 ne sont pas identiques
et ne présentent pas de risque
de casse spécifiques mais leur
réparation sera également prise
en charge à 100 % dans un souci
de simplification.
Coupe élégante pour la série 3
Surfant sur la vague du succès, BMW ajoute en septembre une nouvelle corde
à son arc avec un coupé qui pourra recevoir un moteur de 306 chevaux.
Un véhicule
intelligent
Le prototype d'une voiture écologique d'un mètre de large, conçue pour se faufiler dans les embouteillages, a été dévoilé hier au
Royaume-Uni, au terme de trois
ans de recherche financés par
l'Union européenne.
Elle a été présentée au public par
les chercheurs de l'université de
Bath, qui ont testé le prototype.
Baptisée
«Clever»
(«intelligente», mais aussi Compact Low
Emission Vehicle for Urban Transport, soit véhicule urbain à faible
émission), cette minivoiture à trois
roues fonctionne au gaz naturel et
consomme 2,5 litres de carburant
pour 100 kilomètres.
Fruit d'une collaboration entre
des ingénieurs britanniques, français, allemands et autrichiens, en
collaboration avec BMW, financée
à hauteur de 2,16 millions d'euros
par l'UE, le véhicule a été fabriqué
pour l'instant à cinq exemplaires.
Son coût de production est évalué
entre 7 200 et 14 400 euros.
Photo: bmw
La Clever, un prototype
de voiture écologique.
Malgré son affinité technique avec la berline et le Touring série 3, le nouveau coupé BMW affiche un look tout à fait original.
BMW prépare déjà la rentrée.
En septembre, elle prendra la
forme d'un élégant coupé basé
sur la série 3, du premier
moteur six cylindres en ligne
twin-turbo couplé à la
transmission intégrale
«intelligente» xDrive.
Vivement la fin de l'été!
Pour son nouveau coupé série 3,
le constructeur de Munich a mis le
paquet. Avec sa future 2 portes du
segment moyen, BMW affirme
dans son communiqué de presse
«mettre l'accent sur l'élégance, le
prestige et le confort». Les aficionados de la marque ont sans doute
hâte de juger sur pièce. Avec le
coupé, c'est aussi un moteur d'exception qui fait son entrée sur la
scène automobile, et qui progressivement se retrouvera sous les capots d'autres modèles de la marque.
Aussi en diesel 231 chevaux
La BMW 335i coupé sera animée
par le premier moteur six cylindres
en ligne - un gage d'onctuosité doté de l'injection «high precision
injection», d'un double turbo et
d'un carter tout aluminium. Cela
pour un potentiel de 306 chevaux,
et le constructeur précise «que la
consommation n'en souffrira
pas».
Des variantes plus sages seront
encore proposées. Lors du lancement, le coupé série 3 sera ainsi
disponible avec des moteurs essence de 218 chevaux (325i) et de
272 chevaux (330i), ainsi qu'avec
le diesel des 231 chevaux (330d).
Des nouveautés sont encore annoncées du côté de la transmission. Outre la «classique» boîte
manuelle, BMW propose une nouvelle boîte automatique à six vitesses se distinguant par des temps de
passage de rapport très courts.
Le coupé peut être fourni avec le
système de transmission intégrale
intelligent BMW xDrive, disponible en alternative à la propulsion,
qui offre une expérience de con-
duite toute particulière. Au niveau
de la carrosserie, BMW a mis en
œuvre de nouveaux matériaux et a
fait appel à la technique de fabrication la plus récente. Le nouveau
coupé BMW Série 3 affiche ainsi un
poids total de 10 kilogrammes inférieur à celui de la berline grâce
notamment aux panneaux latéraux avant en matière synthétique.
Le coupé évoluera sur des roues
en alliage léger et des pneus présentant des qualités antidéjantage.
Même en cas de dégonflage total,
ils peuvent encore parcourir jusqu’à 250 kilomètres.
Alain Kleeblatt
Vespa : pas de retraite à 60 ans
Photo: archives afp
Icône de l'Italie, la Vespa, ancêtre de tous les scooters, fête
ses 60 ans. La guêpe d'Enrico Piaggio n'a pas pris une ride.
Le cinéma - ici avec Anthony Quinn et Ingrid Bergman - a largement
contribué à la popularité de l'ancêtre de tous les scooters.
La Vespa fête ce mois-ci son
soixantième anniversaire et demeure une des premières icônes du
«Made in Italy». Avec sa silhouette
fuselée en forme de guêpe («vespa»
en italien) et son célèbre carénage
en acier, le petit véhicule, lié à
jamais aux ruelles colorées de
Rome, reste un symbole de liberté
et d'élégance pour ses fans.
Et pourtant, quand le 23 avril
1946 Enrico Piaggio - patron des
usines du même nom alors spécialisées dans l'aéronautique - dépose
son brevet à Florence, c'est d'abord
avec un engin pratique et peu cher
qu'il veut assurer son succès et
relancer rapidement une entreprise saignée par la Seconde Guerre
mondiale.
«Piaggio avait confié à un de
ses ingénieurs, Corradino d'Ascanio, le soin d'inventer quelque
chose de nouveau, qui puisse se
produire facilement, avec peu de
matière première et à moindre
coût», raconte Tommaso Fanfani,
professeur d'histoire de l'économie à l'université de Pise et prési-
dent du Musée Piaggio. L'ingénieur, qui n'a jamais conçu de
deux-roues et trouve les motos encombrantes et salissantes, se met
au travail avec résignation.
Mais pour rendre sa tâche exaltante, il pense à l'engin le plus
confortable possible : pour protéger le conducteur contre la boue et
la pluie, il dessine une carrosserie
en forme de bouclier. Pour rendre
le pilotage facile et agréable, il
installe les vitesses sur le guidon.
Succès foudroyant
Le succès est immédiat et foudroyant. De 2 000 exemplaires en
1946, la production passe à 60 000
unités en 1950 et explose à 500 000
en 1953, alors que des usines se
déploient déjà en Europe.
Soixante ans plus tard, près de
17 millions d'exemplaires sont
sortis des usines Piaggio et les différents modèles, du 50 au 250 cc, se
sont encore vendus à 90 000 exemplaires en 2005. Aujourd'hui plus
cher que ses concurrents - entre
2 150 et 2 350 euros en Italie pour
une 50 cc contre 1 500 euros pour
un modèle bas de gamme japonais
- le scooter garde ses aficionados
parmi les jeunes soucieux de soigner leur image, à Rome, Paris,
Londres ou aux États-Unis.
Et de nombreuses Vespa sont
garées tous les jours dans le quartier des affaires à Luxembourg,
alors que sa cousine Lambretta
avait fidèlement conduit les ouvriers de la sidérurgie vers les usines du bassin minier dans les années 60.
Sa réussite, la Vespa la doit aussi
au cinéma, qui en a fait un objet de
culte. Qu'ils soient glamour,
comme Gregory Peck et Audrey
Hepburn dans Vacances romaines
(1953) ou tournés vers l'introspection, comme Nanni Moretti dans
Journal intime (Caro diario, 1993)
et Aprile (1998), les héros circulant
sur le deux-roues ne manquent
pas. Ou encore Antony Quinn attendant Ingrid Bergman dans le
film Vendatta della signora tourné
en 1963.