Partenariat mondial pour l`éducation (GPE)
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Partenariat mondial pour l`éducation (GPE)
Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) Directives relatives à l’obtention d’un financement pour la mise en œuvre d’un programme sectoriel de l’éducation Directives 1 Contexte Pour appuyer les activités menées par les pays en vue d’atteindre leurs objectifs nationaux en matière d’éducation, le Partenariat mondial pour l’éducation a créé en 2011 le Fonds du Partenariat mondial pour l’éducation (le « Fonds du GPE »), qui est régi par le Conseil d’administration du GPE (le « Conseil »). Le Fonds du GPE accorde trois types de financements au niveau des pays : • Le Financement pour la préparation du plan sectoriel de l’éducation : il permet de financer les analyses du secteur de l’éducation et les activités associées à l’élaboration ou à l’actualisation subséquentes d’un Plan sectoriel de l’éducation (PSE) ou d’un Plan de transition pour le secteur de l’éducation (PTSE). • Le Financement pour la préparation du programme : il apporte les fonds nécessaires à la préparation du programme qui sera financé par le Partenariat mondial grâce au Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation (décrit ci-dessous). • Le Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation : il permet de financer la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation ou du Plan de transition pour le secteur de l’éducation d’un pays. Ces Directives décrivent le Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation et notamment son objectif, les critères d’admissibilité, le montant, la durée et les dépenses autorisées. Elles précisent également les procédures afférentes à chacune des phases du cycle de financement : 1) requête et approbation, 2) exécuti on, 3) suivi et établissement de rapports et 4) achèvement. 1 Revisé janvier 2015 Page 1 de 15 I. Description du financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation A. Objet Le Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation (ESPIG) permet de financer la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) ou du Plan de transition pour le secteur de l’éducation (PTSE) d’un pays 2. En soutenant les pays dans la mise en œuvre de leurs plans sectoriels de l’éducation, le financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation contribue à l’objectif global du Partenariat mondial qui vise à s’assurer que les systèmes nationaux disposent des capacités et de l’intégrité nécessaires pour dispenser, promouvoir et évaluer une éducation de qualité pour tous. L’objectif ultime est de favoriser la réalisation des quatre buts stratégiques du Partenariat mondial — accès universel, apprentissage pour tous, bâtir pour l’avenir et atteindre chaque enfant — et de ses Objectifs stratégiques consistant à aider les États fragiles ou touchés par un conflit, promouvoir l’éducation des filles, améliorer l’acquisition des compétences de base en lecture, écriture et calcul dans les petites classes, accroître l’efficacité du corps enseignant, et soutenir le financement de l’éducation 3. B. Admissibilité Tous les pays que le Conseil a notifiés d’une allocation individuelle maximale (MCA) indicative conformément au modèle de financement du GPE pour la période 2015-2018 peuvent solliciter un Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation 4. C. Montant du financement Le montant de l’allocation individuelle maximale (MCA) est déterminé par le Conseil d’administration du GPE suivant une formule d’allocation basée sur les besoins 5. Cette formule s’applique progressivement à tous les pays en développement partenaires admissibles en fonction du montant total des fonds disponibles. À partir du moment où elle est communiquée, l’allocation individuelle maximale d’un pays admissible reste en vigueur jusqu’en 2018, à moins que le Conseil ne la modifie. Le Secrétariat informera le gouvernement, avec copie au Groupe local des partenaires de l’éducation (GLPE), lorsqu’une allocation individuelle maximale est attribuée à un pays. L’allocation individuelle maximale est composée d’une part fixe et d’une part variable représentant respectivement 70 % et 30 % de la MCA. 2 Les États fragiles ou touchés par un conflit peuvent solliciter un ESPIG sur la base d’un Plan de transition pour le secteur de l’éducation plutôt que d’un Plan sectoriel de l’éducation à part entière. 3 Voir la stratégie du GPE à l’adresse suivante : http://www.globalpartnership.org/strategy. 4 Dans le cas d’une allocation à plusieurs pays, les États peuvent s’entendre pour autoriser officiellement une organisation régionale à faciliter, en leur nom, les dispositifs et les engagements régionaux visant à soumettre une requête plurinationale pour un financement du GPE. L’organisation régionale devra alors envoyer au Secrétariat une déclaration d’intention ainsi qu’une copie des accords portant sur l’adoption d’une approche multinationale. 5 La formule d’allocation basée sur les besoins repose sur les critères suivants : les progrès à réaliser pour parvenir à l’achèvement du cycle primaire, le revenu par habitant, la parité des sexes (dans le taux d’achèvement), le nombre d’enfants d’âge scolaire, l’aide extérieure au secteur de l’éducation, le degré de fragilité, le coût de la prestation de services d’éducation de qualité à 10 % des enfants en âge d’être scolarisés dans le premier cycle du secondaire et le pourcentage de la population rurale. Une note est attribuée à chaque pays pour déterminer la part de l’ensemble des ressources disponibles à attribuer à chacun. Page 2 de 15 L’approbation d’une demande d’accès à la MCA dépend, tout d’abord, du respect des conditions définies dans le Cadre opérationnel des conditions et incitations du modèle de financement du GPE pour la période 2015-2018. • Condition 1 : un Plan sectoriel de l’éducation, ou un Plan de transition pour le secteur de l’éducation dans les États fragiles ou touchés par un conflit, crédible 6 et endossé. • Condition 2 : la preuve que les parties intéressées s’engagent à participer au financement du PSE ou PTSE endossé. Cette condition a deux dimensions : A) l’engagement des autorités et B) l’engagement des partenaires de développement. • Condition 3 : la disponibilité de données et d’éléments essentiels à la planification, à la budgétisation, à la gestion, au suivi et à la nécessité de rendre compte ou, à défaut, une stratégie de développement des capacités de production et d’utilisation efficace de ces données essentielles. Cette condition est divisée en trois sous-composantes concernant la disponibilité A) d’une analyse du secteur de l’éducation, B) de données de base sur les moyens financiers disponibles et sur l’éducation et C) d’un système ou d’un dispositif de suivi des acquis scolaires. Des informations plus détaillées sur ces conditions figurent dans le Cadre opérationnel des conditions et incitations du modèle de financement du GPE pour la période 2015-2018. Les pays qui répondent à ces trois conditions peuvent demander à accéder soit uniquement à la part fixe de la MCA, soit à la part fixe et à la part variable. Les pays désireux d’accéder à la part variable devront répondre à des conditions supplémentaires basées sur des incitations (mécanisme désigné dans le présent document par l’expression « approche ex post » 7) : prouver qu’ils ont pris des mesures, assorties d’indicateurs, confirmant l’existence de stratégies transformatrices visant à améliorer l’équité, l’efficience et les acquis scolaires dans l’éducation de base. Si les circonstances ne permettent pas l’application d’une approche ex post au titre de la part variable, le gouvernement et les partenaires de développement peuvent convenir de demander à utiliser une approche ex ante 8. L’argumentaire en faveur d’une approche ex ante est soumis à l’approbation du Comité des financements et performances au niveau des pays (CGPC) (voir la section II, A, étape 2). Dans la mesure où l’approche ex ante réduit l’effet d’incitation des fonds du financement, une telle solution ne sera acceptée que dans des cas exceptionnels, dans un contexte de fragilité, de faibles capacités institutionnelles, de faible disponibilité de fonds et de besoins éducationnels critiques à court terme. Ce document fournit des informations sur la façon dont seront évalués, d’une part, le respect des conditions d’accès à la part fixe, et d’autre part, les stratégies et les indicateurs d’accès à la part variable. 6 Les principales composantes d’un PSE/PTSE crédible sont décrites dans le Guide pour la préparation d’un Plan sectoriel de l’éducation publié conjointement par le Partenariat mondial et l’IIPE de l’UNESCO. 7 Selon l’approche ex post, le versement de la part variable se fait après vérification des résultats. 8 Avec la modalité ex ante, la part variable n’est pas liée à l’obtention effective de résultats durant la mise en œuvre du programme. L’approbation de l’allocation totale (parts fixe et variable) intervient avant la mise en œuvre. Page 3 de 15 D. Durée du financement En ce qui concerne les financements approuvés dans le cadre du modèle de financement du GPE pour la période 2015-2018, la période de mise en œuvre du programme devrait être de trois à quatre ans. La part variable peut être décaissée : 1) en même temps que la part fixe dans le cadre d’un financement étalé sur trois ou quatre ans, ou 2) durant une phase supplémentaire du programme après la mise en œuvre de la part fixe (donc sous forme de décaissement la quatrième et/ou cinquième année). La période de mise en œuvre est indiquée dans le formulaire de requête. Elle commence à la signature de l’accord de financement (généralement au plus tard six mois après l’approbation par le Conseil de la requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation), ce qui signifie que la date de clôture et la période de mise en œuvre doivent être calculées à partir de cette date. En l’absence d’accord de financement, le dossier de requête (voir la section II B, étape 2) doit définir quel autre événement marque le début de la période de mise en œuvre du programme. L’Entité de supervision (ou l’Entité de gestion) avisera le Secrétariat une fois que l’accord de financement aura été signé et la mise en œuvre effective aura commencé. La Politique relative aux calendriers de signature et d’exécution des accords de don et aux procédures de révision des programmes de financement pour la mise en œuvre de plans pour le secteur de l’éducation prévoit qu’il est possible d’accepter les demandes de report de la date de clôture du financement. E. Dépenses autorisées Le Financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation permet de financer la mise en œuvre du PSE ou du PTSE d’un pays. Une requête pour ce type de financement doit démontrer que tous les biens et les services qui seront financés ont un lien direct avec la mise en œuvre du PSE. À moins que le financement ne soit décaissé par le biais d’un appui budgétaire ou d’un fonds commun qui soutient directement l’ensemble du PSE, il est nécessaire d’identifier dans le dossier de requête les activités et les composantes spécifiques à financer. Dans ce cas, lesdites activités et composantes doivent contribuer à la réalisation des buts et objectifs généraux du Partenariat mondial pour l’éducation. Il est important de préciser la complémentarité du programme proposé par rapport aux engagements existants dans le cadre du PSE ou du PTSE. Le modèle de financement du GPE pour la période 2015-2018 exige que le gouvernement et les partenaires de développement s’engagent à financer le Plan sectoriel de l’éducation endossé. Le caractère de complémentarité du financement du GPE est mis en évidence par les renseignements fournis dans le formulaire de requête de financement pour la mise en œuvre du programme à la rubrique « Structure du financement » (incluant une estimation de la part du financement du GPE dans l’enveloppe totale des concours extérieurs) qui doivent correspondre aux engagements externes et gouvernementaux mentionnés dans le budget du PSE ou du PTSE, confirmé par endossement. La requête doit préciser quels décaissements de soutien budgétaire et/ou fonds commun et/ou quelles composantes et activités d’un projet seront couverts par la part fixe du financement, et Page 4 de 15 comment les composantes et les activités financées grâce à la part variable seront intégrées lorsque celle-ci sera décaissée 9. II. Processus de financement pour la mise en œuvre de programmes sectoriels de l’éducation La présente section décrit le processus et l’accompagnement des requêtes de Financement pour la mise en œuvre de programmes sectoriels de l’éducation. La procédure de requête devant s’appuyer sur le processus d’élaboration ou d’actualisation du PSE ou du PTSE piloté par le pays, ainsi que sur son calendrier, le Secrétariat fournira des conseils sur la façon de synchroniser le processus de financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation avec le processus national. Afin de faciliter l’orchestration de la procédure de requête de financement auprès du GPE avec le processus d’élaboration ou d’actualisation du PSE, les présentes directives examinent séparément, à la section II, A, les éléments de la procédure de demande de financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation touchant à l’incidence des conditions du modèle de financement sur l’élaboration ou l’actualisation du PSE. La préparation du programme proprement dit est décrite à la section II, B. L’identification des activités du programme commence généralement après l’élaboration des objectifs et des programmes du PSE et avant la fin d’exécution du plan d’action pluriannuel du PSE. Par conséquent, certaines composantes de la section II, B devraient normalement commencer avant la fin des activités relevant de la section II, A. Dans tous les cas, les objectifs et le contenu du programme devraient étayer les objectifs et le contenu du PSE. Le Secrétariat du GPE est disposé à fournir des orientations supplémentaires sur les questions d’organisation du calendrier entre les processus d’élaboration du PSE et de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation. A. Conditions d’accès aux parts fixe et variable du financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation Étape 1 : Évaluation de la capacité du pays à satisfaire aux conditions d’accès à la part fixe Avant de formuler une requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation, l’Agence de coordination doit informer le Secrétariat que le pays à l’intention de soumettre une requête et lui communiquer le calendrier correspondant. Le Secrétariat collaborera avec l’Agence de coordination et le gouvernement partenaire le plus tôt possible après le lancement du processus pour convenir d’un calendrier de manière à pouvoir inclure le processus de financement de la mise en œuvre du programme dans le plan de travail du GLPE en fonction de l’élaboration ou de l’actualisation du PSE. Après avoir été notifié, le Secrétariat invite le GLPE à évaluer la capacité du pays à satisfaire aux trois conditions d’obtention du financement (voir la section I, C) avant le dépôt prévu de la requête. Le Secrétariat énoncera des orientations sur l’évaluation et l’identification de jalons par le GLPE pour contribuer à combler les lacunes identifiées avant le dépôt prévu de la requête. Les conclusions de cette évaluation seront consignées dans un rapport rédigé par le Secrétariat sur la capacité des 9 Un pays peut choisir d’intégrer les composantes ou activités à financer par la part variable dans le dossier de requête initial ou de soumettre un document de programme séparé lorsqu’il a été décidé que la part variable pouvait être décaissée (voir la section II, C) Page 5 de 15 pays à remplir les conditions d’obtention d’un financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation, qui sera ensuite intégré au rapport de la première étape de l’examen de la qualité 10 (voir section II B, étape 1). Étape 2 : Stratégies en matière d’équité, d’efficience et d’acquis scolaires pour accéder à la part variable Si un pays décide de présenter une requête pour la part variable à caractère incitatif de l’allocation individuelle maximale, le pays en développement partenaire, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, est tenu de fournir la preuve de la mise en œuvre de mesures, assorties d’indicateurs, confirmant l’existence de stratégies transformatrices visant à améliorer l’équité, l’efficience et les acquis scolaires dans l’éducation de base. Il est recommandé de procéder à l’identification des mesures et indicateurs mentionnés dans le processus d’élaboration ou d’actualisation du PSE, mais on peut, à défaut, entreprendre un processus d’identification spécifique. Dans les deux cas, à partir d’une analyse solide, le pays en développement partenaire, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, recense les politiques et stratégies prioritaires existantes ou en définit de nouvelles pour chacun de ces trois domaines, sur la base desquelles seront déterminés les indicateurs et les mesures conditionnant l’accès à la part variable de l’allocation individuelle maximale. Il convient de sélectionner au moins un indicateur pour chaque domaine (équité, efficience et acquis scolaires). À cette fin, le Groupe local des partenaires de l’éducation doit mettre l’accent sur le potentiel de transformation des politiques ou stratégies proposées en ce qui concerne l’amélioration de l’équité, de l’efficience et des acquis scolaires dans l’éducation de base. En règle générale, les objectifs fixés dans ce cadre doivent dépasser la simple poursuite des tendances observées — ils impliquent un « plus » tout en restant réalisables — et doivent être intégrés au cadre plus large du PSE. En fonction du contexte et des niveaux de capacité du pays, il pourra s’agir d’indicateurs de processus, de résultats ou de production. Les indicateurs, les mesures connexes et leur justification, y compris la chaîne de résultats, nécessaires pour accéder à la part variable de l’allocation individuelle maximale doivent être inclus dans une note présentée avec les documents de la deuxième étape de l’examen de la qualité du processus de financement (voir la section II, B, étape 2). Cette note doit également indiquer quand et comment la réalisation des résultats visés sera évaluée, si les actions ont été menées à bien et si les indicateurs ont été atteints dans les délais impartis, ainsi que les moyens de vérification (par exemple grâce à un suivi effectué par une tierce partie). Si possible, l’évaluation doit se baser sur les rapports fournis avec les revues sectorielles conjointes. Si les circonstances ne permettent pas l’application d’une approche ex post, le pays en développement partenaire, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, peut demander une approche ex ante. Une telle demande peut être déposée auprès du Secrétariat le plus tôt possible après le démarrage du processus de préparation du programme, car elle doit être approuvée avant l’examen de la requête finale. Les dates de dépôt des demandes sont les mêmes 10 L’examen de la qualité est fourni par le Secrétariat pour faciliter la préparation de requêtes de financement de qualité et pour permettre au Comité des financements et des performances au niveau des pays de prendre des décisions informées en matière d’allocation. Il se compose de trois étapes : concertation pour l’identification du programme (étape I), évaluation du projet de programme (étape II) et évaluation finale (étape III). Page 6 de 15 que les dates de dépôt des requêtes normales de financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation, qui sont alignées sur les dates retenues pour les réunions semestrielles du Comité des financements et performances au niveau des pays (voir section II, B, étape 3). On trouvera ci-dessous le passage pertinent du document du Conseil d’administration du GPE établissant le processus de justification ex ante : La note justificative doit inclure : 1) les stratégies arrêtées en matière d’équité, d’efficience et d’acquis scolaires pour permettre le déblocage ex ante de la tranche variable ; 2) les raisons précises pour lesquelles le versement de la totalité de la tranche devrait se faire durant la période initiale de trois ou quatre ans du financement et pourquoi il ne peut pas prendre la forme d’une tranche complémentaire. Elle doit inclure des éléments attestant du caractère de complémentarité du financement du GPE ; 3) un plan budgétisé d’amélioration des systèmes nationaux visant à promouvoir un meilleur alignement du soutien à l’éducation à moyen terme. Des financements pour la mise en œuvre du programme peuvent être programmés pour soutenir ce plan 11. Si une approche ex ante est demandée, le Secrétariat vérifie qu’une justification appropriée a été fournie et transmet la demande ainsi que la fiche d’examen du Secrétariat au Comité des financements et performances au niveau des pays pour qu’il les étudie à sa prochaine réunion ordinaire. Étape 3 : Soumission d’un Plan sectoriel de l’éducation crédible et endossé Au plus tard trois mois avant la soumission du dossier de requête de financement pour la mise en œuvre du programme, l’Agence de coordination soumet, pour le compte du GLPE, le dossier PSE qui regroupe : 1. Un Plan (de transition) pour le secteur de l’éducation crédible 12, prévoyant un plan de mise en œuvre pluriannuel chiffré couvrant au moins les deux premières années du cycle de financement. 2. Le rapport final sur l’évaluation du Plan sectoriel de l’éducation effectuée au nom des partenaires de développement. 3. Un Mémorandum sur le Rapport d’évaluation résumant la façon dont les recommandations du Rapport d’évaluation ont été traitées dans la version définitive du Plan (de transition) pour le secteur de l’éducation. 4. L’approbation du Plan sectoriel de l’éducation par le gouvernement, assortie de l’engagement à financer le PSE ou le PTSE. 5. Une Lettre d’endossement du Groupe local des partenaires de l’éducation précisant l’engagement des partenaires de développement à financer le PSE ou le PTSE. Des informations plus détaillées sur les méthodologies et approches recommandées pour l’élaboration et l’évaluation du PSE figurent dans le Guide de l’évaluation du Plan sectoriel de l’éducation. L’évaluation doit déterminer l’exhaustivité et la crédibilité du PSE et du plan de mise en œuvre pluriannuel et déterminer si ces plans contribuent à promouvoir un accès équitable à une éducation de qualité pour tous, notamment au profit des couches les plus marginalisées, et s’ils sont 11 Cadre opérationnel des conditions et incitations du modèle de financement. 12 Les principales composantes d’un PSE/PTSE crédible sont décrites dans le Guide pour la préparation d’un Plan sectoriel de l’éducation publié conjointement par le Partenariat mondial et l’IIPE de l’UNESCO. Page 7 de 15 basés sur des données et des éléments essentiels à la planification, la budgétisation, la gestion, le suivi et la nécessité de rendre compte, ou à défaut, s’ils incluent une stratégie de développement des capacités de production et d’utilisation efficace de ces données essentielles et/ou des mécanismes pour suivre les acquis scolaires. Il est recommandé de finaliser le projet de Rapport d’évaluation au moins deux mois avant la soumission du dossier du PSE au Secrétariat afin de permettre au GLPE de tenir compte des recommandations exprimées dans le projet de Rapport d’évaluation. B. Processus de financement Étape 1 : Détermination de la portée des travaux et des activités et sélection de l’Entité de supervision/gestion Le gouvernement, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, détermine la portée globale des travaux à couvrir par le financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation. À moins que le financement ne soit décaissé par le biais d’un soutien budgétaire ou d’un fonds commun qui soutient directement l’ensemble du plan sectoriel de l’éducation, la portée des travaux comprend l’identification des objectifs, des résultats et de la production en matière d’éducation, et des activités spécifiques couvertes par le financement pour la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation. Le Groupe local des partenaires de l’éducation désigne une Entité de supervision ou une Entité de gestion éligible et en informe le Secrétariat en lui transmettant le procès-verbal de la réunion au cours de laquelle il a fait son choix. Lors de la sélection d’une Entité de supervision, la démarché idéale consiste à demander aux organismes éligibles intéressés de se présenter et à ce que le GLPE fasse un choix en fonction de critères convenus comprenant la portée des travaux prévue et la possibilité d’utiliser les dispositifs de mise en œuvre les plus adaptés. Le Secrétariat peut fournir une aide pour faciliter cette sélection. On trouvera de plus amples détails sur les fonctions de l’Entité de gestion et de l’Entité de supervision, les conditions auxquelles il est possible de recourir à la formule de l’Entité de gestion plutôt qu’à celle de l’Entité de supervision, et les organismes habilités à assumer ces fonctions dans le Guide du processus GPE au niveau des pays et dans les termes de référence des deux entités. La désignation d’une Entité de gestion étant une solution exceptionnelle, les présentes Directives utilisent le terme « Entité de supervision », sauf lorsqu’il est nécessaire de distinguer explicitement les rôles et responsabilités de l’Entité de gestion. Dans le cadre de la première étape de l’examen de la qualité, le Secrétariat examine les liens entre la portée des travaux à financer par le biais du financement pour la mise en œuvre du programme et le Plan sectoriel de l’éducation du pays, et cherche à déterminer si les activités financées contribueront à la réalisation des buts et objectifs du Partenariat mondial. Les conclusions de cet examen sont intégrées au rapport sur la première étape de l’examen de qualité, qui précise également les points suivants : le processus collaboratif de prise de décision concernant l’utilisation des ressources du financement ; les modalités de financement du programme utilisées et envisagées dans le pays ; dans les environnements fragiles et les situations de sortie de conflits, la mesure dans laquelle la portée des travaux proposée tient compte de la transition vers un Plan sectoriel de l’éducation complet. Page 8 de 15 Étape 2 : Formulation de la requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation Tout en tenant compte de la portée des travaux convenue par le Groupe local des partenaires de l’éducation, le gouvernement et l’Entité de supervision sont chargés de l’élaboration des éléments restants 13 du dossier de requête, en consultation avec le GLPE. Tandis que la préparation du programme se déroulera suivant les procédures de l’Entité de supervision, le Secrétariat accompagnera ce processus au moyen de son examen de la qualité. Au plus tard deux mois avant la date de soumission finale, le projet de dossier de requête pour le financement de la mise en œuvre du programme devra être envoyé au Secrétariat pour la deuxième étape de l’examen de la qualité. Le projet de dossier de requête doit préciser quels décaissements de soutien budgétaire et/ou fonds commun et/ou quelles composantes et activités seront financés à l’aide de la part fixe du financement. Il doit également inclure des informations sur le cadre de résultats et sur les modalités de mise en œuvre, les risques associés et les mesures d’atténuation. Il doit en outre contenir des informations sur les indicateurs, les mesures connexes et leur justification, y compris la chaîne de résultats, nécessaires pour accéder à la part variable de l’allocation individuelle maximale. Il doit indiquer quand et comment seront évalués les progrès accomplis par rapport aux indicateurs convenus, en précisant les moyens de vérification (par exemple grâce à un suivi effectué par une tierce partie), et comment les composantes ou les activités financées grâce à la part variable seront intégrées 14. La deuxième étape de l’examen de la qualité est une évaluation technique du projet de programme pour favoriser l’élaboration d’un ensemble solide et adapté d’interventions offrant la possibilité d’atteindre des résultats majeurs dans le secteur. Elle consiste aussi à examiner les indicateurs de la part variable de la MCA, les mesures connexes et leur justification, notamment leur conformité avec les documents de planification, la cohérence de la chaîne de résultats, l’évolution passée des indicateurs, la solidité (évaluée sur la base d’observations concrètes) des stratégies de mise en œuvre, y compris les enseignements tirés des mises en œuvre précédentes, ainsi que la pertinence et la transparence des moyens de vérification. Des informations plus détaillées sur les domaines examinés figurent dans le guide du processus d’examen de la qualité. Sur la base des conclusions figurant dans le rapport du Secrétariat sur la deuxième étape de l’examen de la qualité, le gouvernement et l’Entité de supervision, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, finalisent le dossier de requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation. Le dossier doit contenir les documents suivants. Documents obligatoires • Formulaire de requête pour le financement de la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation 15. 13 Le dossier de requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation comprend également le dossier PSE (voir la section II, A, étape 3). 14 Un pays peut choisir d’intégrer complètement les composantes ou activités à financer par la part variable dans le dossier de requête initial ou de soumettre un document de programme séparé lorsqu’il a été décidé que la part variable pouvait être décaissée (voir la section II, C) 15 À noter que, dans un système fédéral, il peut être nécessaire de présenter à la fois des données nationales et des données par États fédérés. Dans ce cas, il faudra reproduire les pages relatives à chaque État, en tant que de besoin. Page 9 de 15 • • • Document de programme préparé pour le financement du GPE ou autres documents appropriés pour l’appui budgétaire ou le fonds commun 16. Mémorandum sur la deuxième étape de l’examen de la qualité (résumant la façon dont les recommandations de l’examen de la qualité ont été traitées dans la version définitive du dossier de requête). Dernier rapport de fin d’exécution du financement précédent, le cas échéant. Documents d’appui • Rapports des Revues sectorielles conjointes des deux dernières années, le cas échéant. • Projet d’Accord de financement, le cas échéant. Étape 3 : Dépôt et transmission de la requête Une fois que la requête a été approuvée par le Groupe local des partenaires de l’éducation et endossée par les partenaires de développement, l’Agence de coordination envoie le dossier de requête au nom du gouvernement par courriel à l’adresse [email protected]. Le responsable-pays au Secrétariat du GPE doit recevoir une copie du courriel. L’Agence de coordination doit travailler avec le gouvernement et l’Entité de supervision ou de gestion pour identifier les personnes au sein des entités respectives qui doivent être informées du dépôt de la requête afin de faciliter les processus au niveau du pays. Le Secrétariat accuse réception du dossier de requête et communique des informations sur le processus d’approbation. L’Agence de coordination s’assure que le dossier de requête déposé est partagé avec tous les membres du Groupe local de partenaires de l’éducation. Le Secrétariat communique les dates limites de dépôt des requêtes de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation sur une base semestrielle, chaque année, dès que sont fixées les dates des réunions du Comité des financements et des performances au niveau des pays 17 et du Conseil d’administration. Étape 4 : Évaluation de la requête de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation À la réception du dossier de requête, le Secrétariat procède à une Évaluation finale qui constitue la dernière phase du processus d’examen de la qualité. Lors de cette évaluation, le Secrétariat détermine si : - les informations communiquées au sujet des conditions d’accès au financement sont suffisantes, notamment si les recommandations du Rapport d’évaluation du PSE ont été prises en compte ; 16 En cas d’appui budgétaire ou de fonds commun bénéficiant à l’ensemble du plan sectoriel de l’éducation, il peut être suffisant de fournir le protocole d’accord pour l’appui budgétaire auquel le financement du GPE entend contribuer, l’accord de cofinancement ou le document de financement d’un fonds commun, ainsi que l’évaluation des risques fiduciaires par l’Entité de supervision. 17 Le CGPC remplace le Comité consultatif financier en 2014. Page 10 de 15 - le dossier inclut une solide justification des indicateurs d’accès à la part variable et des informations indiquant clairement quand et comment déterminer si les actions ont été menées à bien et si les indicateurs ont été atteints dans les délais impartis ; les problèmes d’ordre technique recensés durant le processus de conception du programme ont été pris en compte, et certains demeurent irrésolus ; le dossier de requête tient compte des commentaires de la deuxième étape de l’examen de la qualité formulés par le Secrétariat ; le cas échéant, les documents indiquent clairement comment les éléments et les activités devant être financés par la part variable seront intégrés au programme existant ; et le dossier de requête est prêt à être examiné par le Comité des financements et des performances au niveau des pays et par le Conseil d’administration. Étape 5 : Décision Les décisions sur les requêtes de financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation sont prises par le Conseil d’administration. Une fois que le dossier de requête complet a été soumis, le Secrétariat le transmet pour examen, avec les conclusions de l’Évaluation finale, au Comité des financements et performances au niveau des pays. Après avoir examiné la requête, le CGPC communique des recommandations au Conseil d’administration. Le Conseil peut approuver les recommandations du CGPC. L’approbation du Conseil concerne : i) le montant du financement ; ii) la durée du financement ; iii) le montant de la part variable ainsi que les actions et les indicateurs qui formeront la base des modalités d’attribution et de décaissement (ex post ou ex ante, si la demande a été formulée) ; iv) la sélection de l’Entité de supervision/gestion ; et, le cas échéant, v) les conditions ou exigences de financement supplémentaires et/ou vi) les observations et rapports. Le dossier de requête est considéré comme faisant partie intégrante de l’approbation du Conseil qui vise à fournir une description des activités devant être financées. L’approbation du Conseil, la date de démarrage de la période de mise en œuvre du programme et le calendrier estimé pour le début de la mise en œuvre du programme sont communiqués dans un délai de dix jours ouvrés suivant l’approbation de l’allocation par le Conseil (la « Date d’approbation ») i) au pays en développement partenaire, ii) à l’Entité de supervision/gestion, et iii) à l’Agence de coordination pour le compte du GLPE. C. Approbation de l’utilisation de documents de programme supplémentaires sur la part variable La présente section s’applique uniquement lorsque l’utilisation de la part variable du financement n’est intégrée ni à l’appui budgétaire ou au fonds commun, ni au dossier de requête initial. Un pays peut choisir d’intégrer complètement les composantes ou les activités à financer grâce à la part variable dans le dossier de requête initial ou de soumettre un document de programme séparé lorsqu’il a été décidé que la part variable pouvait être décaissée. Dans ce dernier cas, le programme concernant l’utilisation de la part variable peut soit être intégré dans la requête pour le prochain financement pour la mise en œuvre du programme, auquel cas le processus décrit ci-dessus est appliqué, soit être proposé sous forme de phase supplémentaire au programme existant. Dans ce Page 11 de 15 dernier cas, le Secrétariat fournit une évaluation abrégée de la deuxième étape de l’examen de qualité pour ce document de programme supplémentaire. C’est pour cette raison que le projet de document de programme doit être soumis au Secrétariat au plus tard deux mois avant le dépôt de la requête pour l’utilisation de la part variable. Sur la base des conclusions de la deuxième étape de l’examen de qualité, le gouvernement et l’Entité de supervision, en consultation avec le Groupe local des partenaires de l’éducation, finalisent le dossier de requête qui comporte les documents suivants : • • • • Document de programme préparé pour le financement du GPE (pour la part variable). Mémorandum sur la deuxième étape de l’examen de la qualité (résumant la façon dont les recommandations de l’examen de la qualité ont été traitées dans le dossier de requête). Dernier rapport sur la mise en œuvre du financement. Rapports de Revue sectorielle conjointe des deux ou trois dernières années. Après que le dossier de requête est endossé par le GLPE, l’Agence de coordination le soumet au Secrétariat, accompagné de documents d’appui, qui confirme réception de la requête. Une fois qu’il a reçu le dossier de requête, le Secrétariat l’examine pour vérifier que le document de programme pour la phase supplémentaire est techniquement viable et qu’il tient compte des commentaires de la deuxième étape de l’examen de la qualité formulés par le Secrétariat, et que la requête est prête à être examinée par le Comité des financements et des performances au niveau des pays. Le Secrétariat transmet alors le dossier de requête ainsi que son examen au Comité des financements et des performances au niveau des pays pour approbation. III. Exécution Le financement est habituellement exécuté par le gouvernement, en l’occurrence le ministère de l’Éducation. Le gouvernement pourra, à sa convenance, sous-traiter certaines activités à des organismes qualifiés. Dans ce cadre, lors de la procédure d’examen des soumissionnaires, il s’efforcera de prendre en compte les sources d’expertise nationales ou régionales. Toutefois, ces ententes contractuelles devront respecter les procédures et processus en matière de passation des marchés et de transactions fiduciaires en usage dans l’Entité de supervision. Dans les cas où une Entité de gestion a été désignée, ladite Entité pourra, à sa convenance, soustraiter certaines activités à des organismes qualifiés. Dans ce cadre, lors de la procédure d’examen des soumissionnaires, il s’efforcera de prendre en compte les sources d’expertise nationales ou régionales. La responsabilité des relations contractuelles relève uniquement de l’Entité de gestion, mais ladite Entité informe régulièrement le Groupe local des partenaires de l’éducation de l’état d’avancement de la procédure. L’Entité de supervision doit informer le Secrétariat lorsque l’exécution effective a commencé 18. Si le Secrétariat n’a pas été notifié par l’Entité de supervision/gestion du démarrage de l’exécution du 18 En vertu de cette notification, la mise en œuvre est réputée avoir démarré à la signature de l’accord de financement avec le pays concerné. En l’absence d’accord de financement, le dossier de requête doit préciser quel autre événement signale le début de la mise en œuvre. Page 12 de 15 programme dans les six mois suivant l’approbation de la requête de financement par le Conseil ou, le cas échéant, avant la date de démarrage reportée conformément aux dispositions de la Politique relative aux calendriers de signature et d’exécution des accords de don et aux procédures de révision des programmes de financement pour la mise en œuvre de plans pour le secteur de l’éducation, il en informe le Conseil d’administration et le CGPC dans un délai de deux jours ouvrés. Dans ce cas, et sauf décision contraire du Conseil d’administration, l’allocation du financement pour la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation sera automatiquement révoquée. Le report de la date de clôture ou toute autre révision du financement sont possibles dans le respect de la Politique relative aux calendriers de signature et d’exécution des accords de don et aux procédures de révision des programmes de financement pour la mise en œuvre de plans pour le secteur de l’éducation. L’Entité de supervision applique ses propres mécanismes de passation de marchés et de gestion financière, mais le Partenariat mondial compte que ces opérations soient transparentes et d’un bon rapport qualité/prix. Si des irrégularités se produisent dans l’utilisation des fonds, l’Entité de supervision applique ses procédures internes, y compris les procédures permettant de recouvrer les fonds utilisés de façon non conforme, le cas échéant. L’Entité de supervision informera également le Secrétariat de tout cas présumé d’utilisation abusive de fonds, et fera un rapport sur les mesures entreprises par elle et par le gouvernement pour y répondre et pour minimiser les conséquences de ces irrégularités sur le programme de travail. Il incombe également à l’Entité de supervision d’informer le Groupe local des partenaires de l’éducation et le Secrétariat de tout retard pouvant intervenir dans le déroulement du programme de travail (voir le document intitulé Politique et protocoles de communication relatifs aux détournements de ressources des Fonds fiduciaires du GPE). IV. Suivi et établissement de rapports En vertu des dispositions de l’Accord sur les modalités financières, l’Entité de supervision est chargée de la supervision générale de l’exécution du financement, notamment l’utilisation des ressources conformément : i) à ses propres politiques et procédures ; ii) au dossier de requête approuvé par le Conseil ; et iii) aux politiques et directives du GPE applicables au financement pour la mise en œuvre du programme. Ladite Entité doit tenir le Groupe local des partenaires de l’éducation et le Secrétariat informés de l’état d’avancement de la mise en œuvre. Elle utilise son propre système de suivi pour veiller à ce que les travaux soient d’une qualité pleinement satisfaisante et qu’ils soient accomplis dans les délais prévus. L’Entité de supervision tiendra le Secrétariat informé de l’état d’avancement du programme appuyé par le financement, notamment par la présentation annuelle d’un Rapport de suivi de la mise en œuvre qui sera axé sur l’ensemble du programme, mais fera en particulier référence aux buts et objectifs stratégiques pertinents du GPE. Un modèle de rapport sur la mise en œuvre sera disponible auprès du GPE, mais l’Entité de supervision peut utiliser ses processus internes pour rédiger ses rapports sur l’état d’avancement sous réserve que les informations clés mentionnées dans le modèle du GPE figurent dans le Rapport annuel de suivi de la mise en œuvre de l’Entité. Page 13 de 15 Le Secrétariat devrait également être mis en copie de tous les rapports de supervision établis dans le cadre des procédures internes de l’Entité de supervision. Les rapports de supervision internes sont supposés inclure des rapports de suivi financier. L’Entité de supervision organise des réunions (présentielles ou virtuelles) avec le Secrétariat, sur une base semestrielle au minimum, en vue d’examiner conjointement les progrès d’ensemble de l’exécution du financement. Si des retards importants, ou d’autres difficultés susceptibles de compromettre la qualité ou le calendrier des activités se produisent, il incombera à l’Entité de supervision d’en informer tant le Groupe local des partenaires de l’éducation que le Secrétariat du GPE. Ce faisant, l’Entité de supervision devra indiquer la manière dont le gouvernement et elle-même s’efforcent de minimiser les répercussions de ces retards sur le déroulement d’ensemble du programme, ainsi que les mesures entreprises pour faire en sorte que la mise en œuvre du financement soit achevée dans les délais impartis. Le GPE s’attend que le suivi du programme soit incorporé dans le suivi sectoriel plus général de la mise en œuvre du PSE, notamment dans la revue sectorielle conjointe annuelle organisée par le gouvernement ou un autre mécanisme de suivi conjoint. Il est prévu qu’il incombera au GLPE d’assurer le suivi des progrès accomplis au niveau des stratégies en matière de données, de la mise en œuvre des PSE et des engagements financiers des pouvoirs publics et des partenaires du développement. Ce contrôle s’effectuera par le biais des revues sectorielles conjointes ou d’autres mécanismes similaires, pilotés par les autorités nationales, de suivi de l’exécution des plans sectoriels. Le Secrétariat participe si possible aux revues sectorielles conjointes. V. Décaissement de la part variable Une évaluation sera réalisée à la date indiquée dans le dossier de requête en utilisant la méthodologie approuvée et décrite dans le dossier de requête pour vérifier si les actions ont été menées à bien et si les indicateurs ont été atteints en vue du décaissement de la part variable. Si possible, l’évaluation doit se baser sur les rapports fournis avec les revues sectorielles conjointes. Dans le cas où l’utilisation de la part variable a été incluse dans le dossier de requête initial, l’Entité de supervision décaissera (une partie de) la part variable conformément aux dispositions du dossier de requête approuvé par le Conseil si l’Entité de supervision, en consultation avec le GLPE, estime que les indicateurs (ou certains d’entre eux) ont été atteints. L’Entité de supervision informe le Secrétariat que les indicateurs ont été atteints — en précisant comment les vérifications ont été effectuées — et que la part variable a été (partiellement) décaissée, en fournissant des documents indiquant que le GLPE confirme de façon explicite que les indicateurs ont été atteints et qu’un décaissement (partiel) est donc autorisé. Dans le cas où l’utilisation de la part variable n’a pas été incluse dans le dossier de requête initial, une demande devra être présentée conformément aux dispositions de la section II C ci-dessus. Page 14 de 15 VI. Écarts significatifs par rapport aux conditions d’obtention du financement En cas d’écart patent par rapport aux engagements endossés au titre du PSE, notamment des écarts importants entre engagements et réalisations d’ordre financier susceptibles de menacer la mise en œuvre du PSE ou du PTSE, ou des changements de priorité qui pourraient rendre le plan endossé caduc ou affaiblir considérablement sa mise en œuvre, le GLPE étudiera les causes de ces écarts afin de déterminer si la responsabilité mutuelle, sur la base de laquelle le GPE a accepté d’apporter son soutien, est remise en cause. Les actions correctives recommandées par le GLPE seront inscrites dans les rapports/aide-mémoires des revues sectorielles conjointes. Le Secrétariat s’efforce de jouer un rôle de facilitateur en cas de besoin et sur demande. Le Secrétariat informe le CGPC en cas d’écarts significatifs par rapport aux engagements susceptibles de remettre en cause le fondement du financement du GPE. Le CGPC peut alors recommander au Conseil : 1) d’annuler totalement ou partiellement l’Allocation jusqu’à ce que des mesures correctives aient été prises ; ou 2) de suspendre les transferts à l’Entité de supervision/l’Entité de gestion au titre du financement jusqu’à ce que des mesures correctives aient été prises. Pour aider le CGPC à formuler sa recommandation en toute connaissance de cause, l’Entité de supervision ou de gestion peut recommander, en concertation avec le GLPE, des mesures à prendre, en mettant en évidence leurs conséquences éventuelles ainsi que les risques liés aux scénarios ci-dessus. L’annulation ou la suspension de transferts à l’Entité de supervision/l’Entité de gestion ne s’applique pas aux montants de l’Allocation faisant l’objet d’obligations et de passifs financiers non réglés et contractés dans le cadre de l’exécution des activités liées à ladite Allocation avant la date à laquelle l’Entité de Supervision et/ou l’Entité de Gestion a reçu avis de la décision du Conseil d’Administration de suspendre les transferts ou d’annuler partiellement ou complètement ladite Allocation. VII. Achèvement À l’achèvement de la mise en œuvre du programme, l’Entité de supervision transmet les documents suivants au Secrétariat : i) un rapport de fin d’exécution du programme, conformément aux procédures internes de l’Entité de supervision ; et ii) un rapport de fin de mise en œuvre conformément aux directives du GPE. Le rapport de fin d’exécution du programme de l’Entité de supervision devra contenir une analyse détaillée de la contribution du programme aux progrès enregistrés par le pays dans le domaine de l’éducation. Le rapport contiendra également une description de tous les livrables afférents à l’exécution technique et financière du financement et des écarts importants survenus par rapport au programme initial, s’il y a lieu, et expliquera toute utilisation abusive de fonds, et/ou l’absence de certains livrables. Le rapport de fin de mise en œuvre du GPE complète le rapport de fin d’exécution du programme de l’Entité de supervision et évite les doubles emplois. Il s’attache avant tout à déterminer dans quelle mesure le financement du GPE a contribué à favoriser les progrès dans le domaine de l’éducation et à promouvoir les buts et objectifs stratégiques du GPE. Il est possible de se procurer le modèle de rapport de fin de mise en œuvre du GPE, mais l’Entité de supervision peut appliquer ses procédures internes d’établissement de rapports à condition que les informations clés mentionnées dans le modèle du GPE figurent dans le Rapport de fin d’exécution de l’Entité. Page 15 de 15