partie 4 : systemes de management environnemental
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PARTIE 4 : SYSTEMES DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL Sommaire Les systèmes de management environnemental offrent aux entreprises la possibilité de minimiser et d’éviter des atteintes dommageables à l’environnement tout en maintenant ou en améliorant leur compétitivité. Cette partie contient quatre sections : SECTION 1 : Introduction aux systèmes de management environnemental (SME). Cette section définira le SME, en décrira l’origine et présentera les avantages de sa mise en place. 1.1 Qu’est-ce qu’un Système de Management Environnemental (SME) ? 1.1.1 La roue de Deming : Plan-Do-Check-Act (PDCA) 1.1.2 Les bénéfices d’un Système de Management Environnemental 1.2 ETAPE 1 DU SME : Attribuer les responsabilitÉs et réaliser un État des lieux environnemental 1.2.1 Désigner un animateur environnement 1.2.2 Dresser un état des lieux environnemental ETAPE 2 DU SME : Établir une politique environnementale et définir des objectifs et des cibles 1.3.1 Synthétiser l’état des lieux environnemental 1.3.2 Fixer les objectifs et les cibles du SME 1.3.3 Etablir la politique environnementale 1.3.4 Les « règles » pour établir une politique environnementale 1.3 1.4 ETAPE 3 DU SME : Mise en œuvre du système de management environnemental 1.4.1 Programme environnemental sur l’eau et les eaux usées 1.4.2 Programme environnemental pour l’énergie 1.4.3 Programme environnemental pour les déchets solides 1.4.4 Programme environnemental pour l’achat de produits et de services plus respectueux de l’environnement 1.4.5 Programme environnemental pour le contrôle des émissions atmosphériques 1.4.6 Programme environnemental pour la qualité de l’air intérieur 1.4.7 Programme environnemental pour la gestion des substances détruisant l’ozone 1.4.8 Programme environnemental pour la gestion du bruit 1.4.9 La communication interne, la délégation et la formation sur l’environnement 1.4.10 Communiquer les performances environnementales aux clients 1.4.11 Contrôler et documenter les progrès du programme de management environnemental 1.5 ETAPE 4 DU SME : Audit du Système de Management Environnemental – Rapport des performances environnementales 1.5.1 Audit du Système Management Environnemental SECTION 2 : Proposition d’actions environnementales par département SECTION 3 : Introduction à la gestion de l’environnement : concepts et outils 3.1 Technologies propres et sobres 3.2 L’Efficacité écologique 3.3 L’Écologie Industrielle (Repenser les systèmes) 3.4 Analyse du cycle de vie SECTION 4 : L’AVENIR DES SME Objectifs pédagogiques A la fin de cette partie les étudiants devront être capables de : • Définir et dresser les grandes lignes d’un SME. • Identifier l’opportunité d’un SME pour leur école, leur lieu de travail, leur entreprise, leur domicile. • Comprendre que les approches et les priorités d’un SME diffèreront suivant le type et la taille de l’entreprise • Identifier les problèmes spécifiques liés à la localisation et aux conditions climatiques. • Préparer un SME dans une entreprise hôtelière ; et, • Échanger et réfléchir aux différentes options de mise en œuvre d’un SME avec des ingénieurs et des spécialistes de l’environnement et participer à la sélection des choix d’améliorations possibles, pour une situation donnée. PARTIE 4 : SYSTEMES DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL SECTION 1 : INTRODUCTION AUX SYSTEMES DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL (SME) 1.1 Qu’est-ce qu’un Système de Management Environnemental (SME) ? Un système de management environnemental (SME) aide les entreprises à évaluer, gérer et réduire leurs impacts sur l’environnement en leur fournissant une méthodologie visant à intégrer systématiquement la gestion de l’environnement dans leur fonctionnement. La démarche d’un SME type repose sur les actions suivantes : • Réaliser un état des lieux environnemental en identifiant précisément les ressources naturelles utilisées et les déchets produits ; • Établir une politique environnementale ; • Déterminer ses objectifs et cibles ; • Mettre en place le SME grâce à un programme environnemental ; • Établir les procédures du SME dans les différents services et départements ; • Établir les procédures de surveillance des performances environnementales et de collecte des données ; • Organiser et animer la communication interne sur l’environnement, déléguer et former ; • Communiquer sur l’environnement à destination des visiteurs ; • Faire auditer le SME ; • Comparer les performances actuelles aux objectifs et cibles ; • Réviser les objectifs et les cibles par souci d’amélioration continue ; • Communiquer les performances environnementales aux employés, ainsi qu’aux clients, aux actionnaires et au grand public. 1.1.1 La roue de Deming : Plan-Do-Check-Act (PDCA) Le PDCA, aussi appelé la roue de Deming d’après son inventeur, permet une approche systématique du management environnemental autour du cycle de vie. L’explication du cycle Plan-Do-Check-Act (PDCA) s’articule autour des principes opératoires des normes des systèmes de management de l’ISO pour l’environnement (ISO 14000) et la qualité (ISO 9000). Plan - (préparer, planifier) – définir des objectifs et planifier les étapes (analyser la situation présente, fixer les objectifs globaux et des cibles intermédiaires, définir une méthodologie afin d’atteindre ces objectifs) Do -(faire) – mettre en œ uvre ce qui a été décidé/défini Check -(contrôler, vérifier) – évaluer les résultats (comment évaluez-vous vos progrès par rapport aux objectifs définis ?) Act - (acter, standardiser) – corriger et améliorer votre approche et la façon dont elle est mise en oeuvre (corriger et apprendre de ses erreurs afin d’affiner votre approche pour obtenir de meilleurs résultats la prochaine fois) 1.1.2 • 1.2 Les bénéfices d’un Système de Management Environnemental • Un SME permet aux entreprises du tourisme de respecter, voire même de dépasser la législation sur l’environnement. • Un SME réduira les coûts d’exploitation en minimisant l’utilisation de ressources naturelles, en améliorant l’efficacité de fonctionnement, en limitant les rejets de déchets, et en évitant des amendes pour non-conformité. • Un SME transformera l’établissement en un lieu plus sain et plus sûr pour les employés et les visiteurs. Les accidents, les maladies professionnelles et l’absentéisme qui en découle diminueront. • En prévoyant une formation du personnel, un SME permet à chacun de participer à sa mise en œuvre. Cette formation peut accroître de façon significative la motivation, l’implication et la sensibilisation du personnel. • La sensibilisation croissante du public concernant l’environnement s’accompagne d’une demande de services respectueux de l’environnement de plus en plus importante de la part des touristes. Un SME fournira aux entreprises les moyens de répondre à cette demande. La multiplication des labels et récompenses en matière d’environnement dans le tourisme sont de bons indicateurs du succès de ces démarches auprès des touristes. • Les banques ainsi que les compagnies d’assurance demandent maintenant des informations sur les performances environnementales réalisées lorsqu’elles décident d’accorder des prêts ou des assurances. • La responsabilité sociale est de plus en plus à l’ordre du jour. Les entreprises ne sont plus jugées seulement sur leur profit, mais doivent aussi faire face à une demande croissante d’amélioration de la qualité de vie de la part de leurs clients et de leurs employés. Le SME est la première étape stratégique dans ce sens. Adopter un SME peut aider les entreprises à se démarquer de leurs concurrents et à être reconnues à travers des programmes d’homologation ou de récompense, des programmes de voyagistes, et d’autres promotions similaires. Être reconnu pour son engagement envers le management environnemental peut améliorer l’image de l’entreprise ainsi que sa crédibilité. ETAPE 1 DU SME : ATTRIBUER LES RESPONSABILITÉS ET REALISER UN ÉTAT DES LIEUX ENVIRONNEMENTAL 1.2.1 Désigner un animateur environnement Dans toute entreprise, la responsabilité d’une tâche doit être attribuée à un individu afin de s’assurer de sa réalisation. La responsabilité du SME peut être attribuée à un employé ou à un groupe d’employés. Beaucoup d’entreprises du tourisme désignent un « Champion Environnement », ou « Animateur Environnement » tel qu'il est souvent appelé dans les pays francophones, soutenu et accompagné par une équipe spécialisée dans la gestion de l’environnement. Cette équipe doit être constituée aussi bien de représentants de la Direction que de tous les départements de l’entreprise. Il est en effet important de s’assurer que tous les impacts de l’ensemble des activités de l’entreprise sur l’environnement soient identifiés et pris en compte dans le SME. L’animateur environnement et son équipe doivent : • Saisir l’importance du SME • Comprendre les exigences législatives et les implications de la notion de non-conformité • • Comprendre les aspects techniques du SME afin de pouvoir identifier les actions prioritaires Mettre en œuvre le SME, ce qui signifie collecter des informations, réaliser des entretiens, analyser des données, et rédiger des rapports Questions courantes Les services de consultants extérieurs sont-ils requis pour mettre en place un SME ? Il est toujours conseillé de recourir à des consultants extérieurs, notamment au cours des premières étapes, lorsque le degré de connaissances ou de savoir-faire requis n’est pas disponible au sein de l’entreprise. Bien que des consultants extérieurs puissent aider à l’identification et à la mise en œuvre d’actions d’amélioration, leurs services peuvent s’avérer particulièrement onéreux, en particulier pour les petites entreprises. Les consultants extérieurs doivent travailler en étroite collaboration avec les employés afin de les former et de développer un savoir-faire « maison ». 1.2.2 Dresser un état des lieux environnemental Réaliser un état des lieux environnemental est une démarche presque similaire à des analyses SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats analysis). Ce diagnostic permet d’identifier les forces, les faiblesses et les opportunités environnementales ainsi que les risques soulevés par une activité, en répondant aux questions suivantes : • Comment et où les ressources sont-elles utilisées ? • Comment et où les déchets sont-ils produits ? • Quels règlements et quelles normes sont effectivement respectés au quotidien ? Lesquels ne le sont pas ? Réaliser un état des lieux environnemental implique la collecte de données, la réalisation d’entretiens avec la Direction et les employés ; l’inspection et l’observation ; et l’analyse et la synthèse de documents et d’archives sur l’usage des ressources et des matières premières, ainsi que sur la production de déchets de toute nature. L’objectif est de collecter des données de base afin : • de fixer des objectifs et des cibles en matière d’environnement ; • d’identifier les meilleurs secteurs pour lancer un SME qui leur apportera des bénéfices en termes d’activité et d’environnement. Il est préférable de commencer par étudier les documents dont on dispose puis de compléter les informations par des données collectées lors d’interviews, d’observations et d’inspections. Dans le monde de l’hôtellerie, un SME s’articule autour de sept domaines d’action : • Réduire la consommation d’eau ; • Réduire la production d’eaux usées ; • Réduire la consommation d’énergie ; • Réduire la production de déchets solides ; • Acheter des produits respectueux de l’environnement ; • Réduire les émissions, notamment les substances qui altèrent la couche d’ozone ; • Améliorer la qualité de l’air intérieur ; • Réduire les nuisances sonores ; • Surveiller et enregistrer les performances environnementales. Une série de fiches d’information et de listes récapitulatives permettant d’établir un état des lieux environnemental pour chacun des domaines ci-dessus est téléchargeable. (Les fiches d’information contiennent des informations de base nécessaires pour établir un diagnostic). Ni ces fiches ni ces listes de questions clés ne sont exhaustives, mais elles ont été développées pour montrer le type de données de base et de problèmes qui doivent être considérés pour élaborer un état des lieux environnemental. Graphique : Les principales composantes d’un SME Source: Greening Shops and Saving Costs : A Practical Guide for Retailers, 2006, PNUE 1.3 ETAPE 2 DU SME: ÉTABLIR UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ET DEFINIR DES OBJECTIFS ET DES CIBLES 1.3.1 Synthétiser l’état des lieux environnemental Afin de comprendre et d’analyser efficacement les informations récoltées au cours de l’état des lieux environnemental, il est recommandé de réunir ces informations dans un rapport comprenant : • Les coûts des volumes d’eau et d’énergie utilisés ; • Les volumes et quantités de déchets rejetés ; • L’inventaire de tous les produits achetés ; • Les points de conformité ou de non-conformité réglementaire ; • Les actions déjà mises en place en matière d’environnement ; • Les procédures de management qui pourraient faciliter ou faire obstacle à la mise en place d’un système de management environnemental (SME) ; • • • • • • 1.3.2 Les initiatives locales qui faciliteraient la mise en place d’un SME. En prenant l’exemple de l’industrie, il peut s’agir de partenariats volontaires sur l'environnement, de schémas d’étiquetages écologiques, de prêts ou de subventions pour l’amélioration des performances environnementales, des numéros verts d’information sur l’environnement, de la littérature sur les SME publiée par les agences nationales de l'environnement ou tout autre organisation locale, etc ; L’intérêt des employés dans la mise en place d’un SME ; La réaction potentielle des visiteurs face à la mise en place d’un SME ; Le temps passé sur l’état des lieux ; Les sources d’informations, ce qui inclut les entretiens et les observations ; Les recommandations sur les objectifs et les cibles du SME. Fixer les objectifs et les cibles du SME La synthèse de l’état des lieux environnemental devrait fournir toutes les informations nécessaires pour définir les cibles et les objectifs du SME. Les objectifs doivent spécifier les buts à atteindre en matière d’environnement alors que les cibles devraient quantifier le degré d’amélioration à atteindre. Par exemple : Encadré 4.1 Exemples de cibles et d’objectifs concrets et mesurables • Faire baisser de 10 % la consommation en eau avant la fin de l’année ; • Réduire de 5 % la consommation en énergie par client avant la fin de l’année ; • Réserver 10 % du budget pour l’alimentation à l’achat de produits alimentaires biologiques ; • En décembre, informer par courrier tous les fournisseurs des activités environnementales de l’entreprise pour l’année : • Tenir tous les membres du personnel informés des activités environnementales en décrétant le 10 octobre le jour dédié aux projets. Dans le futur, des réunions seront organisées tous les trimestres afin de maintenir le personnel informé des activités. Source: Guidelines for the Green Key Criteria, Green Key http://www.green-key.org/pdf/Guideline-with%20criteria.pdf • Les activités fortement consommatrices de ressources, générant de larges quantités de déchets et d’émissions, violant la législation, qui sont nonconformes à la réglementation, et qui menacent la santé des employés et des clients, devraient être considérés en priorité. • Des cibles et objectifs devraient être fixés avec la participation de tous les départements et approuvés de la direction. Conseils de bonnes pratiques : Les cibles et objectifs devraient être « SMART » : Spécifiques Mesurables Adaptés Réalisables Traçables 1.3.3 Établir la politique environnementale La politique environnementale est une déclaration publique témoignant de l’engagement et de la responsabilité environnementale de l’entreprise. Elle annonce comment l’entreprise relève les défis de l’environnement et dessine le cadre général dans lequel s’inscrivent ses objectifs. Elle valide aussi le SME. La politique environnementale doit être développée et basée sur les résultats de l’état des lieux ainsi que sur les objectifs et cibles établis. Elle doit être soutenue par la Direction de l’entreprise. Encadré 4.2 Les clés d’une bonne politique environnementale • Elle est décrite de façon claire et concise ; • Elle est crédible et réaliste et ne comprend pas de promesses que l’entreprise ne peut pas respecter ; • Elle motive – les employés sont motivés et non surpris ; • Elle décrit les priorités permettant d’être environnementalement performant et efficace en évitant toutefois l’ « activisme » ; • Elle montre clairement la voie à suivre et elle peut être atteinte à travers les objectifs et les cibles définis. Source: http://ec.europa.eu/environment/emas/toolkit/toolkit_4.htm 1.3.4 Les « règles » pour établir une politique environnementale Chaque politique environnementale est propre à l’entreprise à laquelle elle se rapporte, et devrait donc être rédigée en respectant les besoins de cette entreprise. Il n’existe pas de règles particulières à suivre, mais les points cidessous sont pourvus à titre indicatif. La politique environnementale se doit de respecter les indications suivantes (Hillary 1994, EMAS, ISO 14001, BS7750) : 1) Définir les raisons pour lesquelles une politique environnementale doit être définie 2) Inscrire dans cette politique son engagement envers : • Une amélioration continue • Une conformité aux normes environnementales • Un maintien des relations publiques 3) Couvrir toutes les principales questions environnementales auxquelles fait face l’entreprise et établir une liste de priorité 4) Définir les bonnes pratiques du management environnemental 5) Attribuer les responsabilités et le pouvoir décisionnel 6) Documenter et rendre publique cette politique Source: ISO 14001- Implementing an Environmental Management System Version 2.02, 1998), http://www.ellipson.com/files/ebooks/ISO14000.pdf Exemples de politiques environnementales Hôtels Scandic http://www.scandic-hotels.com/corporateinfo/913_OurBeliefsAndPractices.jsp Hôtels Accor http://www.accor.com/gb/groupe/dev_durable/environnement/politique/presentation.asp Hôtels Sandals http://www.sandals.com/general/environmental-policy.cfm 1.4 ETAPE 3 DU SME : MISE EN ŒUVRE DU SYSTEME DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL La mise en place d’un SME passe par l’application d’un programme de management environnemental, aussi appelé plan d’action environnemental. C’est l’outil qui va permettre d’atteindre les objectifs environnementaux et de concrétiser la politique environnementale. Un programme environnemental permet d’intégrer les actions ayant trait à l’environnement – réduire les consommations de ressources et la production de déchets au sens large – dans le fonctionnement de l’entreprise, en identifiant les procédures spécifiques et les améliorations technologiques qui doivent être intégrées aux pratiques existantes. Il peut être utile de commencer par établir un plan d’activités, afin d’avoir, d’un seul coup d’œil, une vue d’ensemble du programme, par exemple sous la forme d’un tableau. Un programme de management environnemental typique pour les installations hôtelières porte sur les domaines suivants : • Réduction de la consommation d’eau et des rejets d’eaux usées ; • Réduction de la consommation d’énergie ; • Réduction de la production de déchets solides ; • Achat de produits respectueux de l’environnement ; • Préservation de la biodiversité • Réduction des émissions, dont celles de substances détruisant la couche d’ozone ; • Amélioration de l’environnement intérieur ; • Réduction du bruit ; • Communication interne, délégation et formation ; • Information des clients sur l’environnement ; • Surveillance et enregistrement de la progression du programme environnemental. À chacun des domaines d’action énumérés ci-dessus correspond une large gamme d’options de mise en œuvre qui vont maintenant être présentées. Il sera toujours utile de garder à l’esprit les questions suivantes : • Quelles procédures ou changements de pratique pourraient être nécessaires pour améliorer la gestion de l’environnement ? • Quelles technologies pourraient être utilisées afin de faciliter la gestion de l’environnement ? • Quels sont les changements qui pourraient en augmenter l’efficacité ? • Quelles sont les améliorations qui nécessiteront un investissement important ? • Une meilleure formation pourra-t-elle permettre de mieux faire face aux problèmes environnementaux ? 1.4.1 Programme environnemental sur l’eau et les eaux usées La gestion de l’eau dans l’hôtellerie implique de : • Maintenir la qualité de l’eau. • Contrôler les ouvrages de stockage et de distribution de l’eau. • Réduire la consommation d’eau. • Réduire les rejets d’eaux usées. • • • • Purifier l’eau des piscines. Mesurer la consommation d’eau. Réutiliser les eaux usées retraitées. Maintenir la qualité de l’approvisionnement en eau. La plupart des pays ont établi des normes de qualité de l’eau et il est important de les respecter. L’Organisation Mondiale de la Santé et l’Union européenne ont aussi établi des normes de qualité de l’eau auxquelles on pourra également se référer. Voir par exemple : http://www.who.int/en/ http://ec.europa.eu/environment/water/water-framework/index_en.html Les indicateurs d’une mauvaise qualité de l’eau les plus connus sont les matières en suspension (MES), la coloration due à la corrosion, l’augmentation du pH, la dureté et la concentration excessive en minéraux, et la contamination par les bactéries, en particulier par Legionella Pnuemophilia. N’importe quel changement concernant la qualité de l’eau devrait être notifié aux compagnies des eaux et aux autorités concernées. Un examen des ouvrages de stockage et de distribution de l’eau devra alors être entrepris rapidement afin de déterminer si la source de pollution est interne ou externe à l’entreprise. Gestion du stockage de l’eau et de ses moyens de distribution Stockage de l’eau • Assurer un renouvellement fréquent de l’eau afin d’éviter la formation de bactéries comme la Legionella Pnuemopilia ; • Protéger les ouvertures des réservoirs de stockage des poussières, insectes, et autres sources de pollution ; • Placer des valves d’entrée et de sortie de manière à empêcher la stagnation des eaux ; • Nettoyer les réservoirs tous les 6 à 8 mois afin de retirer tout dépôt sur les parois internes ; • Vérifier l’étanchéité des réservoirs. La distribution de l’eau • Assurer un entretien régulier afin d’éviter les fuites, les écoulements et le mélange entre les sources d’eau potable et non potable ; • Utiliser des limiteurs ou régulateurs de débit pour contrôler le débit d’eau à l’arrivée, réduire la pression et donc minimiser les coûts en réduisant la consommation ; • Entretenir et rénover l’isolation des réservoirs et des conduites d’eau chaude. Réduire la consommation d’eau Bonnes pratiques au niveau de la maintenance et de l’entretien • Réparer les conduites présentant des fuites ; • Utiliser les machines à laver le linge et la vaisselle seulement lorsque cellesci sont pleines ; • Arroser uniquement les racines des plantes ; • Placer des bouteilles en plastique remplies d’eau dans le réservoir des toilettes afin de réduire le débit de la chasse d’eau ; • • • • • Encourager les employés à ne pas gaspiller l’eau ; Collecter l’eau de pluie pour arroser les jardins et pour toute autre utilisation où l’eau potable n’est pas nécessaire ; Eviter de rincer sous des robinets ouverts, utiliser plutôt des seaux ou des bols ; Placer des panneaux d’information dans les salles de bain invitant les clients à économiser l’eau ; Inviter les clients à réutiliser leurs serviettes et leurs draps. Réparations et entretien • Placer un réducteur de volume dans le réservoir des chasses d’eau ; • Installer des mélangeurs ou mitigeurs eau chaude – eau froide à tous les robinets ; • Installer des régulateurs de pression sur les toilettes et les urinoirs. Ceci peut réduire le débit d’eau de 30 à 50 % ; • Recueillir et réutiliser l’eau de condensation produite par les systèmes de chauffage, d’éclairage et de climatisation ; • Installer des aérateurs sur les robinets et les douches. Ceci peut réduire le débit de 35 % ; • Installer des cellules photoélectriques sur les fontaines publiques ; • Installer des urinoirs chimiques qui n’utilisent pas d’eau. Rénovation et économie d’eau • Remplacer éventuellement les baignoires par des douches ; • Installer des pommes de douche et des chasses d’eau à faible débit. Questions courantes Quelle quantité d’eau peut être économisée avec une douche à faible débit ? Une douche traditionnelle utilise 15 à 30 litres d’eau par minute. Une douche à faible débit utilise 7 à 10 litres d’eau par minute. Le débit est réduit au moins de moitié. Quelle quantité d’eau peut être économisée avec des chasses d’eau à faible débit ? Une chasse d’eau à faible débit utilise 6 litres d’eau par chasse. Un bloc traditionnel peut utiliser plus de 12 litres par chasse. Purification de l’eau des piscines Au lieu d’utiliser du chlore et d’autres produits chimiques, il existe plusieurs technologies plus respectueuses de l’environnement pour la purification des eaux de piscines. Une de ces technologies est l’ionisation, qui libère des ions métalliques (généralement des ions cuivre et argent) dans l’eau. Le passage d’un courant basse tension entre deux électrodes génére des ions positifs et négatifs qui tueront les algues, bactéries et autres micro-organismes. Une petite quantité de chlore (ou un autre oxydant comme le brome) est cependant nécessaire pour éliminer les matières qui troublent l'eau, comme les crèmes de bronzage et la poussière, qui ne sont pas affectées par les ions. L’ionisation réduit l’utilisation de chlore de près de 80 % ce qui évite l’irritation des yeux et la décoloration des textiles. Une autre technologie respectueuse de l’environnement s’appuie sur l’ozone, utilisée depuis des années pour la purification des eaux industrielles et le traitement des eaux usées partout dans le monde. L’ozone est une forme d’oxygène très réactive qui peut détruire une large variété de résidus liquides, de toxines, de micro-organismes tels les virus, les bactéries, et les champignons, et les impuretés chimiques. L’ozone peut être créée par : • La méthode UV ou photochimique : de l’air traverse des lampes à rayons ultraviolets, dont l’action transforme les molécules d’oxygène en ozone, exactement comme dans la stratosphère ; • Un courant électrique haute tension appliqué à de l’air sec. L’ozone obtenu est ensuite introduit dans l’eau grâce à un compresseur ou un appareil du même type. Un autre procédé de purification en vogue utilise des lampes à radiations UV-C, qui produisent des rayons UV dont la longueur d’onde se situe entre 240 et 280 nm. Ce rayonnement est absorbé par l’ADN des bactéries, des moisissures, des virus, et des levures provoquant l’altération de leur matériel génétique et les empêchant donc de se multiplier. Un peu de chlore (seulement 10 % des quantités habituellement utilisées) est nécessaire pour maîtriser les bactéries résiduelles. Le deuxième avantage de cette méthode est l’effet photochimique des UV-C qui peut détruire les chloramines1 et autres sous-produits du chlore. Du chlore libre est alors libéré dans l’eau et joue de nouveau son rôle de désinfectant. Non seulement la qualité de l’eau et les conditions atmosphériques sont améliorées, mais beaucoup moins de chlore est nécessaire pour la lutte contre les bactéries. Encadré 4.3 LES PISCINES NATURELLES Les piscines naturelles, ou « biologiques », combinent zone de baignade et jardin de plantes aquatiques, libres de tout produit chimique. Les deux se fondent, créant un environnement mixte où chacun est dépendant de l’autre. Ces piscines écologiquement équilibrées restent propres sans intervention extérieure, grâce aux propriétés nettoyantes des plantes et à un système de filtration et de débordement, de telle façon que l’adjonction de produits chimiques ou d’un puissant filtre à sable est inutile. Il en résulte un environnement de baignade biologique, dénué de produits chimiques. L’eau est claire mais non stérilisée, contrairement à une piscine traditionnelle, et est apte à accueillir un éventail d’espèces aquatiques : organismes microscopiques, invertébrés et même des grenouilles et crapauds. La flore et la faune aquatiques sont des indicateurs de l’état de l’environnement et leur récente disparition du milieu naturel est des plus inquiétantes. Bien que les formes des piscines naturelles puissent varier, toutes sont constituées d’une zone de baignade et d’une zone de régénérescence de la flore. La zone de baignade est d’une profondeur de 1,20 m à 2,20 m et ne contient pas de plantes. Elle est généralement tapissée d’une couche de caoutchouc ou de métal pour prévenir tout risque de fuite et est séparée de la zone de régénérescence par un muret de séparation. Ceci empêche les plantes et la terre de la zone de régénérescence d’envahir la zone de baignade et rend le nettoyage et le drainage de l’un ou l’autre des bassins beaucoup plus aisé. Le haut du muret est à environ 10 cm au-dessous de la surface de l’eau afin de permettre la libre circulation de l’eau entre les deux zones. Dans la zone de régénérescence, l’eau est nettoyée de façon biologique par les racines des plantes aquatiques et les micro-organismes. Les plantes font office de filtres vivants et leur rôle est primordial. Elles absorbent les impuretés et bactéries aussi bien que les matières en suspension présentes dans l’eau et les transforment en biomasse (tissu végétal), nettoyant ainsi l’eau. Les plantes aquatiques s’appuient sur ces nutriments pour leur croissance. Le zooplancton, qui se nourrit d’algues unicellulaires dont il débarrasse ainsi l’eau, est également un composant 1 Lorsque du chlore et de l’ammoniac sont tous deux présents dans l’eau, ils s’associent et forment du chlore combiné, aussi appelé chloramine. Ce produit est un désinfectant moins puissant que le chlore libre. important des piscines naturelles. À travers ce procédé naturel autonettoyant, l’utilisation de produits chimiques pour lutter contre les algues et maintenir la piscine propre est donc inutile. L’entretien reste minimal. Source: http://www.newbuilder.co.uk/archive/natural_swimming_pools.asp Voir également: http://www.buildingforafuture.co.uk/summer04/natural_swimming_pools.pdf Surveiller la consommation d’eau Puisque l’eau est directement liée au taux d’occupation et d’activité, il est recommandé de suivre la consommation d’eau en la rapportant au nombre de nuitées ou de clients. Consommation d’eau annuelle Nombre total de clients = Consommation d’eau par client Les compteurs sont essentiels pour mesurer les consommations d’eau. La mesure peut aussi porter sur différentes parties de l’établissement dans le but d’acquérir des données plus spécifiques. Comparer les consommations d’eau entre années et entre installations de taille et de standing similaires peut fournir des informations très utiles pour améliorer la gestion de l’eau. Mais lors des comparaisons entre établissements, il est important de garder à l’esprit que les consommations varient grandement suivant la taille de l’établissement, les services proposés, le niveau d’activité et les conditions climatiques. Conseils pratiques : L’utilisation de repères environnementaux (benchmarking) peut aider votre hôtel ! Qu’est-ce que le « benchmarking » ? Cette technique consiste à créer des repères de comparaison qui serviront d’outils de mesure ou d’évaluation. Il s’agit d’un processus quantitatif permettant d’évaluer le rendement de l’entreprise par rapport à la fois au secteur d’activité et à ses concurrents, et de définir ce qui doit être amélioré. Dans le secteur de l’hôtellerie, les repères peuvent être : le nombre de couverts servis, la rentabilité au mètre carré, etc. Par contre, une telle analyse comparative entre entreprises de natures différentes n’est pas chose facile. La plupart des compagnies peuvent cependant évaluer leur propre performance par elles-mêmes, identifier des possibilités d’amélioration et mesurer leur progrès. Pourquoi le « benchmarking » est-il bénéfique à votre hôtel ? - Il contribue à réduire la pollution et la production de déchets et à économiser l’eau, l’énergie et les ressources non renouvelables ; - Il aide les responsables à se montrer plus stratégiques dans leur organisation et activités en comparant les produits et en réalisant des économies ; - Il réduit les dépenses en identifiant des techniques et technologies plus efficaces à moindre coût, qui permettront d’améliorer votre rendement ; - Il devance la législation et protège ainsi des amendes et pénalités ; - Il motive le personnel ; - Il réduit les coûts d’exploitation ; - Il permet de maîtriser les dépenses et de gérer les risques par l’identification des pertes et faiblesses. Source: Why Environmental Benchmarking will help your Hotel, 2005, WWF et IBLF http://www.tourismpartnership.org/downloads/WWF%20Benchmarking.pdf Réutilisation des eaux usées retraitées Pour l’entreprise, et d’un point de vue environnemental, il est bon de collecter et de réutiliser l’eau de pluie pour l’arrosage et toutes les activités où de l’eau potable n’est pas nécessaire. Les réservoirs pour collecter cette eau peuvent être installés sur le toit ou au rez-de-chaussée. Si cette eau est destinée à un usage domestique, elle doit subir un minimum de traitement. La collecte et l’utilisation de l’eau de pluie sont expliquées plus en détails dans la Partie 5. Il est possible de compenser les besoins en eau non potable en traitant puis en réutilisant les eaux usées. Il faut d’abord faire clairement la distinction entre « l’eau grise » et « l’eau noire ». L’eau grise provient des salles de bains, laveries et cuisines ; l’eau noire provient des toilettes. L’eau noire contient des agents pathogènes et plus de 10 fois plus d’azote que l’eau grise, et doit donc subir un traitement biologique en 2 ou 3 étapes avant de pouvoir être réutilisée. Le traitement de l’eau grise est moins poussé et peut être réalisé sur le site en toute sécurité. L’eau retraitée peut alors être utilisée pour l’arrosage, les chasses d’eau, et partout où de l’eau potable n’est pas nécessaire. Un certain nombre de réseaux nationaux de distribution d’eau ont été modifiés pour faciliter la réutilisation des eaux grises. Il est toujours plus simple de l’intégrer au projet initial de construction car des réseaux d’évacuations et des fosses sceptiques doivent être construits séparément. Dans le cas des immeubles déjà existants, la rénovation des systèmes d’évacuation peut s’avérer onéreuse, et une analyse coûts/bénéfices doit être réalisée pour déterminer si ce chantier en vaut bien la peine. Le niveau de traitement de l’eau grise requis dépend de sa Demande Biologique en Oxygène (ou DBO) et de l’utilisation des eaux retraitées. La DBO est la quantité d’oxygène nécessaire aux bactéries pour dégrader les polluants présents dans l’effluent. Plus la concentration en matière organique dans l’eau à traiter est importante, plus sa DBO sera élevée. Dans la plupart des hôtels, l’eau grise peut être réutilisée pour l’irrigation ou les chasses d’eau. Dans ce cas, une simple filtration sur sable pourra suffire. Pour maximiser l’efficacité du filtre à sable, il est important de minimiser les matières en suspension présentes dans l’effluent à traiter. Des filtres devront par conséquent être installés sur les évacuations d’eau des salles de bain, de la lingerie et des cuisines, et des pièges à graisse ajoutés sur les évacuations des cuisines. - Si toutefois les eaux grises retraitées devaient être utilisées pour la consommation humaine, un traitement biologique complet sera nécessaire, en comprenant les étapes suivantes : - Une première filtration afin d’enlever les gravillons et les matières solides macroscopiques ; - Une sédimentation primaire permettant à 55 % des matières en suspension de former un dépôt qui pourra ensuite être extrait des eaux ; - Un traitement biologique sur filtre ou boues activées afin d’oxyder les effluents et réduire la DOB ; - Une seconde sédimentation afin d’enlever tous les résidus en suspension restants et rendre l’effluent réutilisable. Questions clé sur l’eau et les eaux usées La consommation d’eau est-elle surveillée ? Quelles sont les quantités d’eau chaude et d’eau froide utilisées dans les bâtiments, la piscine et le jardin, chaque mois, chaque année ? Des efforts ont-ils été faits pour économiser de l’eau ? Quelles sont les sources d’approvisionnement en eau ? Les normes de qualité de l’eau sont-elles respectées ? Des signes tels que la corrosion, les dépôts de tartre ou l’augmentation du pH, indicateurs de la nécessité d’améliorer la qualité de l’eau, ont-ils été relevés ? Quelle est la proportion des coûts liés à la consommation d’eau par rapport aux coûts d’exploitation totaux ? Les employés sont-ils encouragés à économiser l’eau dans leurs tâches quotidiennes ? Les clients sont-ils invités à économiser l’eau ? A quelle fréquence le système de distribution de l’eau est-il contrôlé pour d’éventuelles fuites, défauts de pressions ou d’autres disfonctionnements ? Chaque service possède-t-il son compteur d’eau pour surveiller sa propre consommation ? Y a-t-il un renouvellement adéquat de l’eau dans les réservoirs et ballons d’eau chaude pour éviter le développement de bactéries ? Les eaux usées générées par les activités de l’entreprise sont-elles traitées avant d’être rejetées ? Les coûts correspondant à l’achat d’eau et aux rejets d’eaux usées ont-ils augmenté durant ces trois dernières années ? Conseils pratiques : Le traitement des eaux usées ne devrait pas être entrepris sans l’aide de spécialistes du traitement des eaux. Les normes de rejet et de plomberie devront aussi être consultées. 1.4.2 Programme environnemental pour l’énergie L’efficacité énergétique réduit non seulement les factures d’électricité et de carburant, mais augmente aussi le confort général de l’établissement. La gestion de l’énergie concerne principalement deux domaines : • la maintenance ; • les réparations et les rénovations. Le respect de la réglementation en matière de sécurité alimentaire et d’hygiène demandera des mesures supplémentaires de gestion de l’énergie, qui faciliteront la gestion de l’environnement. Maintenance et bonnes pratiques pour l’entretien • • L’isolation des COMBLES peut aider à lutter contre la condensation et la moisissure, tout en permettant de réduire les factures de chauffage de près de 20 %. Les matériaux d’isolation utilisés sont des couches de laine de roche, de laine de verre ou des fibres de cellulose. Comme l’isolation de cette partie du bâtiment rend la pièce plus froide, les réservoirs d’eau chaude et les tuyauteries doivent aussi être isolés ; Couper le courant dans toutes les zones inutilisées de l’hôtel. Ceci peut être réalisé grâce à un système de Gestion Technique des Bâtiments (GTB), ce sujet étant traité plus loin dans cette partie ; • • • • • • • • • • • • • • Isoler toutes les tuyauteries, chaudières et citernes ; Boucher les trous dans les murs, les fenêtres, le plafond, le sol afin de contrôler les pertes de chaleur/fraîcheur et la pénétration de l’humidité ; Informer les visiteurs de l’importance des économies d’énergie. Les inviter à éteindre les équipements et les lumières quand ils ne sont pas utilisés ; La taille des équipements doit correspondre aux besoins réels. Des équipements sur ou sous-dimensionnés gaspillent de l’énergie ; Former le personnel pour utiliser moins d’eau chaude et économiser l’énergie en éteignant les équipements quand ils ne sont pas utilisés ; Dans la cuisine, ajuster la taille des poêles à celle des brûleurs. Décongeler la nourriture à température ambiante plutôt que sous l’eau chaude ; Maintenir l’eau chaude des robinets à 50 °C ; Utiliser des abat-jour translucides pour optimiser la diffusion de la lumière ; Ouvrir et fermer les rideaux pour maximiser et minimiser les gains de chaleur ; S’assurer que les horloges et les contrôleurs sont réglés en fonction de la température extérieure moyenne de la région et de l’activité dans l’établissement ; S’assurer que les chaudières et les climatiseurs sont régulièrement révisés pour optimiser leur efficacité ; Eviter de placer des meubles devant les radiateurs ou les climatiseurs ; Placer de préférence les radiateurs ou climatiseurs sous les fenêtres pour empêcher les tirants d'air ; les rideaux ne devraient donc pas les cacher, ce qui empêche la diffusion de la chaleur/fraîcheur ; Concernant les machines à laver le linge et la vaisselle, sélectionner le cycle le plus rentable d’un point de vue énergétique et s’assurer qu’elles sont pleines à chaque utilisation. Réparation et rénovations Des pistes d’actions portant sur les possibilités de réparation et de rénovation sont présentées ci-dessous : • • • • • • • • • • • • • Systèmes de délestage automatique ; Contrôles pour le chauffage et l’eau chaude ; Double vitrage ; Calfeutrage des portes et des fenêtres ; Ventilation contrôlée ; Ampoules à faible consommation ; isolation extérieure ; Récupération de chaleur ; Gestion Technique des Bâtiments ; Cogénération (production de chaleur et d’électricité) ; Remplacement des vieux équipements ; Energies renouvelables ; Isolation des murs, des plafonds et du sol. Les systèmes de délestage automatique La plupart des fournisseurs d’électricité imposent que les hôtels paient un tarif maximum basé sur les consommations en période de pointe. Ceci est destiné à décourager les utilisateurs d’avoir une consommation irrégulière, avec alternance de pointes et de chutes importantes. Pour réduire les coûts relatifs à ces pics de consommation, il est d’abord nécessaire d’enquêter sur les causes de ces pointes et de vérifier si l’utilisation de certains appareils peut être évitée durant ces périodes de forte consommation. Les systèmes de délestage automatique surveillent en permanence l’utilisation d’électricité. Quand la demande atteint le seuil maximum, les appareils programmés dans le système sont automatiquement coupés. Il est aussi permis à l’utilisateur de choisir l’ordre de priorité de coupure des appareils. Les grands hôtels ont trouvé que ces systèmes de contrôle pouvaient réduire considérablement les charges concernant les pics de consommation et permettre de réaliser des économies importantes. Contrôles sur le chauffage et l’eau chaude Des contrôles réguliers sont cruciaux pour assurer l’efficacité des systèmes de production d’eau chaude et de chauffage/refroidissement. Cela inclut : • l’utilisation de thermostats dans les pièces, provoquant une coupure automatique des chaudières lorsque la température prédéfinie est atteinte ; • l’utilisation de programmateurs et minuteurs qui interrompent le chauffage des espaces et de l’eau à des heures précises ; • des systèmes de contrôle par zones, permettant à une ou plusieurs zones d’être contrôlées séparément ; • des thermostats sur les ballons d’eau chaude qui éteignent les chaudières dès que l’eau atteint une température prédéfinie ; • des valves thermostatiques montées sur chaque radiateur et couplées au thermostat des chambres ou au système de contrôle des chaudières. Elles réduisent le débit d’eau dans les radiateurs quand le thermostat atteint une certaine température ; • le contrôle des réservoirs d’eau : thermostats automatiques (pour contrôler l’emmagasinage et la production de chaleur selon la demande et les fenêtres tarifaires), convecteurs thermostatés et minuteurs externes. L’étiquette-énergie et le label énergétique L’industrie hôtelière achète des appareils ménagers électriques (machines à laver la vaisselle ou le linge) qui influent sur la consommation en énergie. Les labels énergétiques sont utiles dans le choix d’appareils plus performants pour un moindre coût d’utilisation et plus respectueux de l’environnement. Les labels énergétiques permettent à l’industrie hôtelière de s’appuyer sur une expertise tierce avant de décider d’un achat. Elles ont pour but de fournir une information sur l’impact environnemental d’un produit. Le sceau vert (USA), la fleur de l’Union européenne, le cygne nordique, et l’étiquette-énergie européenne sont des labels environnementaux fiables. Voir : A Shopper’s Guide to Green Labels, Understanding Environmental Labels on Products, DEFRA http://www.defra.gov.uk/environment/consumerprod/pdf/shoppers-guide.pdf Le sceau vert (USA) : www.greenseal.org/ La fleur (Union européenne) : www.ec.europa.eu/environment/ecolabel/pdf/market_study/irlinfosheet.pdf L’étiquette-énergie : www.ecologie.gouv.fr/Etiquette-energie-un-dispositif.html Encadré 4.5 L’étiquette-énergie renseigne le consommateur, les revendeurs et les fabricants sur le rendement et l’efficacité des appareils électroménagers, à l’aide d’une échelle de A à G évaluant l’économie énergétique de l’appareil, permettant ainsi la comparaison par le consommateur entre plusieurs produits. L’étiquette fournit également des informations sur le rendement, afin de rendre visibles les cas où une économie en matière d’énergie est réalisée au détriment de la qualité de la tâche effectuée. Les étiquettes-énergie européennes pour les machines à laver Source: www.energylabels.org.uk/eulabel.html Conseil pratique : Un système complet de contrôle du chauffage et de la climatisation peut généralement être installé à n’importe quel moment. Cependant, les coûts d’installation peuvent être considérablement réduits si l’opération a lieu pendant la construction ou la rénovation. Double vitrage Du point de vue des économies d’énergies, le retour sur investissement pour le remplacement des fenêtres à double vitrage est de 4 à 7 ans. Le plus important facteur dans la réduction des pertes de chaleur n’est pas l’épaisseur de la vitre mais l’espace entre les deux vitres qui doit avoisiner les 20 mm. Le verre à faible émissivité permettra encore de réduire la déperdition de chaleur. Conseils pratiques : - Dans le cas où les fenêtres seraient déjà installées, rajouter un second vitrage, généralement constitué d’une vitre et de cadres en plastique ou en aluminium, est une option efficace. Les cadres en bois ou en PVC sont de meilleurs isolants que l’aluminium. - Les vitres de remplacement doivent comporter un orifice d’aération pour assurer une ventilation adéquate. - Le scanner thermographique (imagerie thermique) appliqué aux bâtiments peut être utilisé afin de définir les besoins en matière d’isolation et les aménagements nécessaires. Calfeutrage des portes et des fenêtres Des portes ou des fenêtres mal adaptées sont une source majeure de déperdition de chaleur ou de fraîcheur. Il est aisé de répondre à ce problème en utilisant des matériaux pour l’isolation et le scellage comme, par exemple, les joints de silicone, de caoutchouc, de PVC, et d’aluminium. Conseil pratique : Il est spécialement important de maintenir une ventilation adéquate là où des appareils à combustion (essence ou gaz) sont utilisés, puisque de l’air frais doit entrer en continu afin que les brûleurs puissent fonctionner en toute sécurité. Si les orifices d’aération ne sont pas présents la partie supérieure des fenêtres ne doit alors pas recevoir de joint étanche. Ventilation contrôlée Isoler et sceller les ouvertures est important, mais contrôler la ventilation l’est également. Une ventilation adéquate est importante car elle réduit la condensation et l’humidité. Les odeurs, le dioxyde de carbone et l’air confiné sont évacués permettant ainsi le maintien d’une bonne qualité d’air intérieur. Il y a plusieurs types de contrôles de la ventilation adaptés aux hôtels : • Des systèmes de ventilation de fond, tels que les orifices d’aération. • Des systèmes de ventilation rapide, tels que les extracteurs. • Des systèmes avec conduite incluant la récupération de chaleur. Le saviez-vous ? - Les lampes à basse consommation sont très simples d’installation et peuvent réduire la facture énergétique de 10 à 15 %. Il s’agit d’ampoules fluocompactes, de tubes fluorescents et de lampes halogènes au tungstène. - Une ampoule fluocompacte dure approximativement 8 fois plus longtemps qu’une lampe halogène au tungstène et utilise 25 % d’énergie en moins pour la même quantité de lumière diffusée. Les lampes halogènes au tungstène sont 50 % plus efficaces que les lampes standard et durent deux fois plus longtemps. Souvent, les systèmes d’éclairage à économie d’énergie offrent l’avantage de disposer de boutons variateurs qui permettent un contrôle de l’intensité de la lumière diffusée. Ampoules à économie d’énergie L’éclairage est un domaine pour lequel le potentiel de réalisation d’économie d’énergie est particulièrement important, en commençant dès la conception des bâtiments par le choix de lampes à basse consommation. Suivre de simples règles d’utilisation de façon responsable est aussi un moyen de réduire considérablement la consommation en énergie. L’éclairage est non seulement une des priorités dans la modernisation et la rénovation des hôtels ; mais offre aussi un retour sur investissement très intéressant sans prise de risque. En installant de nouvelles technologies dans le domaine de l’éclairage (boutons halogènes, capteurs photosensibles, détecteurs de présence et minuteurs), les hôtels peuvent réduire leur consommation d’électricité et minimiser ainsi leurs dépenses en énergie. Il existe plusieurs sortes de lampes à économie d’énergie offrant des technologies de basse consommation à des prix tout à fait abordables, telles que les ampoules fluocompactes, les diodes électroluminescentes (LED) et des systèmes de contrôle de l’éclairage. Plusieurs choix sont possibles en matière d’éclairage à basse consommation : • L’installation de lampes fluorescentes à basse consommation énergétique qui pourraient remplacer les lampes fluorescentes « traditionnelles » - par exemple des lampes T8 remplaçant des lampes T5 (ou des lampes T12 remplaçant des lampes T8 dans les pays en voie de développement) ; • L’installation de lampes fluocompactes (LFC) pour remplacer des lampes à incandescence ; • L’installation de lampes à vapeur de sodium haute pression (lampe hps) dans des lieux où il n’est pas gênant que les couleurs soient légèrement modifiées par l’éclairage. L’installation de lampes à vapeur de mercure est une autre possibilité ; • L’installation de diodes électroluminescentes dans les panneaux lumineux verts indiquant les points de sortie des bâtiments, en remplacement des ampoules à incandescence ; • L’installation de contrôleurs à microprocesseurs ; • Prévoir l’utilisation maximale de la lumière naturelle du jour, en particulier dans les nouvelles constructions. L’installation de la haute fréquence (HF). Voir : Design Focus Report: Hospitality Lighting, 2003, Architectural Lighting Magazine Link: www.icfi.com/Markets/Energy/doc_files/vrabel-hospitality-lighting.pdf Revêtements extérieurs Dans les climats plus chauds, les toitures devraient être recouvertes de peintures réfléchissantes afin de réduire la chaleur apportée par le rayonnement solaire. De la même façon, les stores et volets de couleur pâle utilisés pour décorer les extérieurs et intérieurs réduisent le gain de chaleur et augmentent la réflexion de la lumière. Récupération de la chaleur Les hôtels peuvent effectuer des économies importantes en récupérant la chaleur sensible et la chaleur latente des cuisines, des systèmes d’évacuation de la buanderie et de la piscine, des cheminées et chaudières, et en condensant la chaleur récupérée. Cette chaleur peut être réachemniée par des tuyaux pour le chauffage des pièces ou de l’eau. La récupération de chaleur nécessite l’installation d’échangeurs thermiques qui captent la chaleur à sa source (que ce soit de l’eau, du gaz ou d’autres produits de combustion) et la transfèrent là où elle peut être réutilisée, ou vers les systèmes de chauffage de l’eau ou de l’espace. Pour l'hôtellerie, les systèmes les plus économiques de récupération de chaleur sont généralement des échangeurs de chaleur sensibles tels que les échangeurs à bobine et les roues thermiques. La faisabilité de la récupération de chaleur dépend de : • La température de la chaleur perdue dans l’air ou l’eau ; • L’endroit où la chaleur perdue doit être utilisée, qui doit être le plus proche possible de la source de chaleur perdue ; • Les coûts d’achat et de fonctionnement de l’échangeur de chaleur. Le coût de la chaleur doit être plus élevé que celui du coût de l’achat et du fonctionnement de l’échangeur. Question courante : Quelle est la différence entre chaleur sensible et chaleur latente ? La chaleur sensible est la chaleur associée à un changement de la température. La chaleur latente est associée à un changement d’état, par exemple de l’état liquide à l’état gazeux. La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) Les systèmes de GTB permettent, entre autre, de gérer l’énergie par informatique en intégrant et contrôlant les thermostats, chaudières et contrôleurs de zones, chaque zone ayant son propre chauffage, climatisation, et unités d’éclairage. Cela permet de contrôler séparément les différentes zones d’un hôtel et d’éteindre les systèmes non utilisés. La GTB permet d’utiliser des systèmes de contrôle liés au taux d’occupation, qui sont très utiles pour les entreprises hôtelières. Ceux-ci incluent : • Des panneaux de liaisons : Ces systèmes permettent de mettre en route le chauffage pour atteindre une certaine température seulement quand la pièce est occupée. Le panneau de lien est activé soit quand la clé magnétique est retirée à la réception où à la zone de contrôle, soit quand la clé est placée dans la serrure de chaque chambre. Les deux systèmes nécessitent l’installation de TRV. • Des détecteurs de mouvement : Ces systèmes à rayons infrarouges activent les unités quand ils détectent des mouvements et permettent un contrôle manuel de la température par l’occupant. Si aucun mouvement n’est détecté, le système maintient la température fixe pendant un temps préprogrammé (entre 5 et 50 minutes) avant de redescendre les unités au niveau initial. La cogénération Ces systèmes génèrent de l’électricité et récupèrent la chaleur ainsi générée (généralement considérée comme perdue) pour la réutiliser pour le chauffage de l’eau et des locaux. Comme l’électricité et la chaleur sont générées de façon simultanée, l’efficacité de ces systèmes peut atteindre 80-90 %. La cogénération convient particulièrement aux entreprises qui ont besoin de chauffer l’eau et leurs locaux sur une longue période de l’année. Le Ministère de l’environnement, des transports et des régions au Royaume-Uni indique que près de 17 % du total des installations de cogénération au Royaume-Uni se situent dans les hôtels. Conseil pratique : Les systèmes de cogénération ne permettent pas toujours un retour sur investissement. Il est donc conseillé de demander l’avis d’un spécialiste. Remplacer l’équipement usagé De vieilles chaudières ou de vieux climatiseurs sont plus consommateurs d’énergie que les nouveaux modèles. Remplacer l’équipement âgé de plus de 15 ans réduira donc les factures d’énergie de 10 à 15 %. Cependant, si l’équipement a moins de 10 ans, investir dans des modes de contrôle peut s’avérer plus économique. Les énergies renouvelables On appelle énergie renouvelable une énergie qui peut être produite au même rythme voire plus vite qu’elle n’est consommée, n’épuisant donc pas les ressources naturelles. Les technologies des énergies renouvelables dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme englobent le chauffage de l’eau par le soleil, les panneaux photovoltaïques, les microcentrales hydrauliques, les éoliennes, les biocarburants et les pompes à chaleur géothermique. • Les chauffe-eau solaires sont faciles à installer et peuvent être utilisés en ville comme à la campagne ; • Les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont modulables, et peuvent être utilisés comme des systèmes autonomes ou en interface avec le réseau électrique national ; • D’un point de vue économique et environnemental, pour des entreprises éloignées de plus de 2 km du réseau électrique national, les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont souvent préférables à l’extension du réseau électrique ; • Pour les équipements des zones urbaines, les panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments peuvent être utilisés pour chauffer l’eau et répondre à la demande en période de pointe ; • Certains fournisseurs d’énergie offrent aux entreprises le choix d’utiliser « l’électricité verte » issue de sources renouvelables ; • Les biocarburants peuvent être utilisés pour remplacer ou compléter l’utilisation de carburants (énergie fossile) dans les poêles, les chaudières et les véhicules ; • Pour les zones rurales, de nombreux pays et compagnies d’électricité accordent des prêts ou des subventions pour l’installation de nouvelles technologies autonomes basées sur les énergies renouvelables. L’utilisation des énergies renouvelables est présentée plus longuement dans la partie 5. Isolation des murs, des plafonds et des sols Près de 80 % de la chaleur ou de la fraîcheur est perdu à travers les murs en contact avec l’extérieur. Associée aux systèmes de contrôles du chauffage et de la climatisation, l’isolation réduit aussi la condensation et l’humidité. Une gamme de produits isolants recyclés respectueux de l’environnement est aujourd’hui sur le marché : une préférence devrait leur être accordée. Les produits contenant du formaldéhyde devraient être évités. Les types et les méthodes d’isolation des toits dépendent du type de toit (en pente ou horizontal), des matériaux qui le constituent (pierres, tuiles, chevrons, matériaux imperméables, etc.). Les isolants les plus utilisés sont le plastique (surtout le polystyrène) et la laine de roche. L’isolation des sols est à envisager plutôt au moment des rénovations ou des extensions des bâtiments. Si l’isolation a été posée par-dessus le sol existant, il faudra veiller à ce que cette couche supplémentaire n’affecte pas les revêtements et les plinthes. L’isolation au sol est spécialement importante afin de réduire les variations de température dans les établissements ayant des sols de plancher suspendu. Les matériaux d’isolation sont par exemple la laine de roche ou de verre et le polystyrène. Questions clé sur l’énergie Quelle est la consommation en énergie et en carburant utilisée, par mois ou par année, dans l’établissement ? Quelle est la source d’énergie utilisée par l’entreprise pour produire de l’électricité ? Des efforts ont-ils été faits pour économiser de l’électricité et de l’énergie ? L’alimentation électrique est-elle coupée dans les zones qui ne sont pas occupées ? Les températures sont-elles ajustées pour assurer un certain niveau de confort et une consommation énergétique minimale ? L’énergie la moins chère et la plus efficace est-elle utilisée dans chaque condition ? Les installations et les équipements énergétiques ont-ils plus de dix ans d’âge ? Des ampoules à basse consommation sont-elles utilisées ? Les employés sont-ils encouragés à économiser l’énergie dans leurs tâches quotidiennes ? Les visiteurs sont-ils invités à économiser l’énergie ? Les appareils électriques sont-ils couplés à un thermostat ? Quelle est la proportion des coûts énergétiques dans les coûts d’exploitation totaux? Les coûts liés à la consommation d’énergie ont-ils augmenté ces trois dernières années ? Conseils pratiques : Etant donné les nombreuses spécifications dans le choix et la pose des différents types d’isolation, les conseils d’un spécialiste sont nécessaires. 1.4.3 Programme environnemental pour les déchets solides La réduction et la réutilisation des déchets sont deux domaines pour lesquels il est facile d’améliorer les performances environnementales, et sont donc à considérer en priorité. L’état des lieux environnemental exige qu’une liste de tous les déchets générés par l’entreprise soit dressée. Cette liste sera ensuite utilisée afin d’identifier les produits qui peuvent être : • Remplacés par des produits de substitution qui évitent ou diminuent la production de déchets ; • Réutilisés pour un usage identique ou différent ; • Triés et collectés afin d’être recyclés suivant les dispositifs municipaux existants de gestion des déchets ; • Utilisés plus longtemps. Dans le cas des déchets dangereux comme les solvants, les produits chimiques pour la piscine, la peinture, les pesticides et autres, les préconisations des autorités locales responsables de la collecte devraient être suivies. Les réglementations relatives à l’hygiène et la sécurité alimentaires fournissent aussi de bonnes indications pour l’élimination des déchets de nourriture et d’emballage, ce qui facilitera la gestion globale des déchets. Une liste de questions clés concernant la gestion des déchets dans les établissements hôteliers est proposée ci-dessous. Les principes d’action sont hiérarchisés de la façon suivante : 1. Eviter 2. Réduire 3. Réutiliser 4. Recycler Encadré 4.6 Check-list de gestion des déchets 1. Éviter la production de déchets à la source : Préférer les produits à emballage réduit. Inviter les fournisseurs à reprendre les emballages, en particulier les boîtes réutilisables, les cageots et les palettes. Acheter en gros plutôt qu’en petites quantités. 2. Réduire la production de déchets Eviter l'utilisation des portions de nourriture individuelles. Eviter l'utilisation de couverts et de vaisselle jetables. Si l'usage de ces articles est inévitable, préférer les articles biodégradables (en amidon par exemple ou fabriqués à base de papier et de plastique recyclés). Composter les déchets de jardin et de cuisine. Envoyer les restes de nourriture à des élevages de cochons. Dans les chambres, remplacer les produits de toilette en emballages individuels (shampooing, savon, etc.) par des distributeurs fixes. Dans les bureaux, utiliser les deux côtés des feuilles de papier avant de les jeter. Donner les restes de nourriture encore propres à la consommation à des œuvres caritatives. Bannir les sacs à linge jetables et leur préférer des sacs réutilisables. Donner les vieux meubles et le linge à des œuvres caritatives. 3. 4. Réutiliser Réutiliser les emballages pour stocker et entreposer d'autres objets. Réutiliser les bouteilles en plastique et en verre comme limiteurs de débit dans les chasses d’eau. Réutiliser, à la réception, les papiers à lettre et stylos laissés par les clients. Réutiliser le vieux linge comme chiffons et sacs à linge. Recycler Etablir des procédures afin de recycler des déchets comme : le verre le plastique le papier le carton l’aluminium les piles. Contacter des entreprises de recyclage locales afin de vendre les déchets destinés au recyclage. Encadré 4.7 La hiérarchie de gestion des déchets et la gestion intégrée des déchets La hiérarchie de gestion des déchets et la gestion intégrée des déchets sont deux méthodes visant à réduire la production de déchets. Cependant, ces deux approches s’appuient sur des modes de fonctionnement différents : La hiérarchie de gestion des déchets dresse une liste de modes de gestion des déchets par ordre d’importance ou de priorité, allant de l’idéal de la prévention et de la réduction des déchets à leur traitement, comme dernier recours. La hiérarchie de gestion des déchets s’appuie principalement sur des concepts et peut être considérée comme une approche « pratique » typique. Elle a été conçue afin d’être facilement utilisable et ne requiert aucune analyse particulière. La gestion intégrée des déchets, par contre, a pour but une gestion optimale des déchets, aussi bien environnmentalement qu’économiquement, et en faisant le meilleur usage possible des atouts et modes de traitement disponibles aux niveaux local et régional afin de respecter des objectifs prédéfinis. La gestion intégrée des déchets comprend un éventail de techniques et procédés de gestion des déchets utilisés afin d’aboutir à une politique durable de gestion des déchets. La European Resource Recovery Association (ERRA) définit la gestion intégrée des déchets comme étant : « l’optimisation de la gestion des ressources et des déchets, qui prend en considération les aspects environnementaux, économiques et sociaux ». Ainsi, « la gestion intégrée des déchets est une gestion pratique, mais qui se base sur une approche analytique ». Source: Life Cycle Approaches: The road from analysis to practice, UNEP Comment le tri des déchets peut-il être introduit dans l’hôtellerie de façon simple ? • Les déchets triés doivent être collectés séparément et acheminés vers un centre de recyclage agréé ; • Se renseigner sur le système et les services locaux de tri et de collecte des déchets. • Placer des poubelles de tri sélectif dans les chambres et informer les clients afin qu’ils trient leurs déchets ; • Demander aux clients de mettre de côté les déchets comme les piles pour une collecte distincte ; • Equiper les chariots d’entretien de poubelles séparées pour le tri des déchets ; • Placer des poubelles supplémentaires dans les cuisines, les services d’étage et les bureaux ; • Placer des containers pour la réception des déchets triés à un endroit judicieusement choisi des locaux réservés au personnel de service ; • Former les employés de tous les départements au tri des déchets ; À propos du compostage Le compostage repose sur l’utilisation des micro-organismes qui digèrent les matières organiques (comme les pelures de légume, les feuilles, les peaux, les coquillages, les écorces et tous les déchets de jardin) pour les transformer en matières minérales, qui peuvent ensuite être utilisées pour améliorer la richesse et la capacité de rétention de l’eau du sol. Les technologies de compostage vont du simple tas dans le jardin au compostage en vase clos. Comme les déchets compostables sont souvent humides, il sera nécessaire, pour un compostage en tas à l’extérieur, de faire alterner entre les couches de déchets, des couches de matières sèches structurantes telles que le bois, la sciure, du foin ou du papier froissé. Il existe aussi des activateurs de compost vendus dans le commerce. Une petite quantité d’engrais azoté peut aussi être ajoutée afin d’augmenter le contenu nutritif et ainsi accélérer la décomposition. Les tas de compost ont besoin d’être maintenus humides et remués régulièrement afin que la décomposition des déchets se fasse rapidement. Si les tas ne sont pas mélangés assez souvent, le manque d’oxygène pour les microorganismes entraînera des réactions anaérobies et donc, l’apparition de mauvaises odeurs. Conseils pratiques Ajouter trop de matières structurantes peut appauvrir le mélange à composter et ralentir considérablement la dégradation des matières organiques. Les systèmes en vase clos permettent de réduire la phase de compostage à moins de 30 jours. Comme le compostage se fait dans des containers fermés, ceux-ci peuvent être installés à l’intérieur (par exemple dans les cuisines ou dans les couloirs) ou à l’extérieur des bâtiments sans engendrer de problèmes d’odeurs, d’espace ou de fuites. Ces systèmes sont aussi équipés de mécanismes d’approvisionnement et de surveillance, de systèmes d’aération informatisés ou mécaniques et de mélangeurs pour remuer les matières à décomposer. La plupart des systèmes de compostage recommandent que la part de viande dans le tas de déchets ne dépasse pas 15 %. La plupart des systèmes en vase clos ont éliminé cette restriction. Préparation des déchets à recycler Pour que les déchets soient correctement préparés et recyclables, ils doivent être uniformément triés, lavés et débarrassés d’éléments tels que les bouchons de bouteille, la nourriture, les morceaux de métal ou de plastique, etc. Le plastique et les déchets papier doivent être compactés et stockés en balles avant d’être collectés. Pour ce qui est de la préparation des déchets à recycler, de l’utilisation de compacteurs, des spécifications des balles de papier et du prix des matières recyclables, demandez conseil auprès de l’entreprise de collecte ou des services municipaux responsables du recyclage. Des compacteurs peuvent être utilisés pour réduire le volume des déchets. Cela diminue l’espace nécessaire au stockage et augmente ainsi la valeur des déchets en tant que matière recyclable. Cependant, les compacteurs peuvent être chers et sont seulement utiles dans les grandes entreprises où le volume des déchets est important. Questions courantes : Quelle est l’importance des revenus issus de la vente de déchets pour le recyclage ? Les revenus du recyclage des déchets dépendent du type et du volume des déchets triés, du marché local des matières recyclables et des politiques locales sur le recyclage des déchets. Pour obtenir une meilleure rentabilité, les déchets doivent être triés et exempts de toute pollution (bouchons, salissures, etc.). Une bonne collaboration avec les entreprises de recyclage permettra une collecte efficace et optimisera les revenus. Le recyclage post-consommateur des déchets est-il vraiment une option satisfaisante d’un point de vue environnemental ? Tous les matériaux recyclables doivent être triés, nettoyés et mis en balles avant la collecte dans les entreprises et les foyers. Ils doivent ensuite être transportés jusqu’à des centres spéciaux pour y être triés, nettoyés, écrasés (ou réduit en pulpe dans le cas du papier) avant d’être de nouveau transportés vers les usines de recyclage. Les coûts de transport liés au recyclage augmentent si les gens doivent eux-mêmes apporter leurs déchets aux points de collecte ou déchetteries. Les procédés de recyclage et les transports engendrés peuvent consommer de grandes quantités d’eau, d’énergie, de carburant et d’autres matériaux, et produire aussi des déchets et des émissions gazeuses. La question clé est la suivante : Les ressources utilisées et les déchets générés par le processus de recyclage sont-ils plus importants que ceux produits par l’utilisation de matériaux vierges pour un même résultat ? La réponse nécessite une analyse du cycle de vie et des études économiques et environnementales détaillées, dont les résultats varieront suivant les matériaux recyclés. L’organisation dans son ensemble, la rentabilité, et les perspectives de croissance du marché du recyclage doivent aussi être considérées. De récentes études au Royaume-Uni et aux États-Unis (qui ont provoqué de nombreuses controverses entre les experts) ont montré que dans le cas de certains matériaux, l’incinération avec récupération d’énergie peut être une alternative plus économique et plus écologique que le recyclage, les paramètres étant trop nombreux pour que ce résultat soit expliqué ici. Cependant, il ne faut pas oublier que même une usine d’incinération très moderne peut émettre des fumées contenant des gaz dangereux tels que des dioxines par exemple. La construction et l’exploitation des usines d’incinération mobilisent également d’énormes capitaux. Un autre argument contre l’incinération avec récupération d’énergie est que ce procédé n’encourage pas à réduire la production de déchets. L’autre moyen d’élimination des déchets est la mise en décharge, qui a des impacts significatifs sur l’environnement. Les taxes et impôts relatifs à la mise en décharge ont augmenté ces dernières années et, dans de nombreux pays, les politiques environnementales visent désormais à réduire le volume de déchets mis en décharge et à restreindre l’ouverture de nouveaux sites. Dans cette optique, le recyclage gagnera certainement du terrain dans les années à venir. En tant qu’important producteur de déchets, l’industrie hôtelière a un rôle clé à jouer pour augmenter la vivacité du marché et les volumes de matières recyclables et recyclées. Questions clé sur les déchets solides La première étape dans la préparation d’un état des lieux préliminaire sur la gestion des déchets est d’identifier et d’inventorier tous les matériaux jetés par l’entreprise. Ensuite, les questions suivantes devront être examinées : Quelles quantités de déchets sont produites chaque mois, chaque année, pour les principaux type de matériaux : papiers, plastiques, aluminium, déchets organiques (de cuisine ou de jardin) et déchets dangereux ? Quels départements de l’hôtel génèrent les plus grands volumes de déchets ? Que sait-on sur les méthodes d’élimination des déchets ? Des initiatives ont-elles été prises pour trier les déchets ? Les déchets organiques sont-ils séparés des autres déchets ? Des initiatives ont-elles été prises pour réduire la production de déchets ? Quelle est la part des charges de stockage des déchets dans les coûts d’exploitation totaux ? Les charges liées au stockage et l’élimination des déchets ont-elles augmenté au cours de ces trois dernières années ? Un audit sur les déchets a-t-il été effectué ? Quelle quantité de produits chimiques (produits de nettoyage, de lessive et de vaisselle) est achetée en gros ou en semi-gros ? Des systèmes de distribution automatique des produits chimiques sont-ils utilisés ? 1.4.4 Programme environnemental pour l’achat de produits et de services plus respectueux de l’environnement Comme la gestion des déchets, la politique d’achat est un domaine où l’on peut facilement entreprendre des actions en faveur de l’environnement et obtenir des résultats visibles. L’utilisation de produits plus respectueux de l’environnement montre l’engagement écologique de l’entreprise aux employés, aux clients et aux fournisseurs, et aide à réduire la production de déchets. L’inventaire des articles achetés effectué lors de l’état des lieux environnemental indiquera les meilleures pistes pour commencer : Y a-t-il des produits qui sont achetés mais qui ne sont pas utilisés ? Quel est l’importance des stocks inutilisés ? Peut-on interrompre l’achat de certains éléments ? Peut-on fournir la même qualité de service sans l’utilisation de ces produits ? Y aurait-il un gâchis dans certains domaines ? Quels produits toxiques sont achetés ? Peut-on les remplacer par des produits alternatifs non toxiques ? Considérez à ce titre les exemples suivants : • Des aliments ont-ils été génétiquement modifiés ou fabriqués à partir de matières premières génétiquement modifiées ? • Des articles sont-ils achetés avec beaucoup d’emballage (suremballés) ? Peuvent-ils être remplacés par des articles avec moins ou sans suremballage ? Le fournisseur peut-il récupérer l’emballage ? • Peut-on interrompre ou arrêter l’achat et l’utilisation d’objets jetables ? Peut-on les remplacer par des objets plus respectueux de l’environnement comme des assiettes jetables en amidon ? • Peut-on faire plus d’efforts pour acheter des produits recyclés ? • Peut-on faire plus d’efforts pour acheter des produits biodégradables ? • Une préférence est-elle accordée aux produits et services écolabellisés ? • Une préférence est-elle accordée aux produits et services créés localement? • Des efforts sont-ils faits pour acheter en gros quand cela est possible ? • Des efforts ont-ils été faits pour utiliser des produits nécessitant moins d’énergie et de transport pour leur fabrication, leur utilisation et leur distribution ? • Les fournisseurs et les partenaires ont-ils une politique environnementale ? • Les fournisseurs ont-ils été sollicités pour vendre des produits alternatifs plus respectueux de l’environnement ? PRODUITS TOXIQUES Pesticides et herbicides Nettoyants pour fours Feutres à encre indélébile Toners de photocopieurs Vernis Peintures Produits désodorisants SOLUTIONS ALTERNATIVES PLUS RESPECTUEUSES DE L’ENVIRONNEMENT Lutte biologique intégrée Bicarbonate de soude Feutres dont l’encre est à base d’eau Toners recyclés Vernis contenant moins de composés organiques volatiles (COV) Peintures à faible taux de COV ou à base d’eau Pots-pourris et solutions artisanales « maison » à base de vinaigre et de jus de citron Aérosols Produits en pulvérisation à pompe manuelle Produits chimiques pour piscine Méthodes comme l’osmose, l’ionisation, les rayons UV, les sels « alternatifs », techniques à base d’ammoniaque ou de bicarbonate de soude Produits anti-mites Huiles et copeaux de cèdre ou de santal. Conseil pratique : Le suremballage n’est ni économique ni bon pour l’environnement. Cependant, un minimum d’emballage doit être maintenu pour protéger les produits de la pollution, éviter les chocs et les pertes, et faciliter le transport, le stockage et l’utilisation finale. Si une réduction de l’emballage entraîne une augmentation des produits endommagés et abîmés, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les réglementations sur la sécurité alimentaire et l’hygiène et la législation locale sur les emballages sont des guides utiles pour atteindre un niveau minimum d’emballage et identifier le type d’emballage requis. Voir également : Les labels verts : Moquette : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_carpet.pdf Eclairage fluocompact : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=CFLs.pdf Produits d’entretien du sol : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_floorcare.pdf Equipement d’entretien des pelouses : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=LawnCareEquip.pdf Spots lumineux fluocompacts : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=Downlights.pdf Lampes à décharge à haute intensité (DHI) : www.greenseal.org/resources/reports/CGRHID_lights.pdf Luminaires, tubes fluorescents : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=LinearFluor.pdf Détecteurs de mouvement : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=Sensors.pdf Meubles de bureaux : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_officefurniture.pdf Fournitures de bureaux : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_officesupplies.pdf Papier sans bois : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=TreeFree.pdf Papier toilette et serviettes en papier : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_tissuetowel.pdf Papier d’imprimante : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=CopyPaper.pdf Papier, impression et écriture : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=P&W2.pdf Panneaux en bois aggloméré et en laminé : www.greenseal.org/resources/reports.cfm Emballages alimentaires : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=FoodPack.pdf Climatisation des chambres : www.greenseal.org/resources/reports/CGR=RoomAC.pdf Pneus à basse résistance au roulement : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_tire_rollingresistance.pdf Vernissage et produit d’entretien du bois : www.greenseal.org/resources/reports/CGR_wood_finish.pdf 1.4.5 Programme environnemental pour le contrôle des émissions atmosphèriques Les émissions des établissements hôteliers sont principalement dues aux émissions des véhicules ainsi que le dioxyde de carbone et les oxydes d’azote issus de la combustion des énergies fossiles pour le chauffage et la cuisine. Les véhicules devraient utiliser de l’essence sans plomb, associée à un pot catalytique, et être révisés régulièrement. L’utilisation de véhicules équipés de moteurs hybrides, et l’utilisation de biocarburants purs ou en mélanges (huile de colza, éthanol, etc.) doivent aussi être systématiquement envisagées. Les biocarburants seront traités en détail dans la Partie 5. Un entretien régulier des chaudières et des groupes électrogènes doit être assuré. Il est recommandé d’équiper leurs sorties de filtres et d’épurateurs qui devront aussi être régulièrement nettoyés et entretenus. La législation locale sur les normes d’émissions devrait être consultée avant l’installation d’appareils de contrôle. À propos des biocarburants : (source : Laboratoire National de Argonne, Canada, 1997) L’utilisation de carburant composé de 85 % d’éthanol a montré que les émissions de gaz à effet de serre étaient réduites de 30 à 36 %. Un mélange contenant 10 % d’éthanol entraîne une réduction de 25 à 30 % des émissions de monoxyde de carbone (en effectuant une combustion plus complète du carburant) et une réduction nette de 6 à 10 % du CO2. De plus, comme l’éthanol oxygène le carburant, il y a approximativement 7 % en moins de COV émis par rapport aux carburants issus du raffinage du pétrole. Dans des mélanges fortement dosés en éthanol, le potentiel de réduction des COV dégagés est de 30 % ou plus. 1.4.6 Programme environnemental pour la qualité de l’air intérieur Les polluants de l’air intérieur comprennent les gaz de combustion (tels que le dioxyde de carbone, les oxydes d’azote et les hydrocarbures imbrûlés), la fumée de cigarette, les composés organiques volatiles, l’amiante, l’ozone, la poussière et les particules, les fréons (CFC) et le radon. L’interdiction internationale des CFC est entrée en vigueur en 1999. L’élimination progressive des CFC et des autres substances détruisant la couche d’ozone utilisées dans l’industrie hôtelière mérite une attention particulière et sera abordée dans les sous-sections suivantes de cette partie. La qualité de l’air intérieur dépend de polluants spécifiques et de leur concentration à l’intérieur de l’établissement. Mesurer la qualité de l’air donnera une idée précise des types et des concentrations de polluants qu’elle contient. Ceci pourrait nécessiter l’aide de spécialistes et l’utilisation d’un équipement qui n’est pas forcément disponible dans l’établissement. La surveillance doit être menée sur une longue période pour permettre une collecte suffisante de données. Une seule mesure ne donnera pas une estimation correcte de la qualité de l’air puisque les concentrations varient à différents moments du jour et de l’année selon les conditions climatiques, les niveaux d’activité et la qualité de l’air extérieur. Qu’il y ait mesure de la qualité de l’air ou pas, les efforts fournis pour améliorer la qualité de l’air intérieur doivent commencer par la réduction des émissions suivantes : • Le monoxyde de carbone dégagé par la combustion incomplète des énergies fossiles ; • Le dioxyde de carbone dégagé par la combustion ; • L’humidité dégagée par l’activité humaine ou une sous ou sur-ventilation ; • L’ozone aspiré de l’extérieur ou émis par les photocopieurs et les lampes fluorescentes ; • Les oxydes d’azote issus des brûleurs à gaz ; • La fumée de cigarette. Opportunités d’amélioration au niveau de la maintenance La première étape est de réguler le renouvellement de l’air selon le nombre d’occupants des lieux, la concentration des polluants dans l’air, le niveau d’activité et les conditions climatiques. La plupart des systèmes de ventilation peuvent renouveler tout l’air d’un bâtiment en seulement quelques minutes. Dans un hôtel traditionnel, un changement d’air par heure convient pour les chambres, contre 5 changements d’air par heure pour les bureaux, les salons et la réception, et près de 20 changements d’air par heure dans les cuisines, le local à linge et les garages. Les parties extérieures du système de ventilation doivent être maintenues propres et libres de toute obstruction au dégagement d’air. Il est très important de s’assurer que rien ne permet à l’air vicié d’être à nouveau aspiré dans le système de ventilation. Les chaudières, les cuisinières et les groupes électrogènes doivent toujours être maintenus en bon état de fonctionnement. Les conduits et les filtres doivent être propres et surveillés régulièrement pour optimiser le flux d’air et réduire la consommation d’énergie. Les filtres doivent être remplacés régulièrement en respectant les instructions du fabricant. Opportunités d’améliorations lors de la rénovation • Dans les pays chauds, les ventilateurs de plafond et une fenêtre ouverte sont plus économiques que l’air conditionné ; • Pour un bâtiment sans système de ventilation central, un climatiseur de fenêtre ou mural peut être installé sur une fenêtre donnant à l’extérieur ou sur des parties de mur où une ventilation plus forte est nécessaire ; • Des peintures, des adhésifs et des vernis à faible taux de COV doivent être utilisés pour les décorations. L’utilisation du formaldéhyde comme matière isolante doit être évitée ; • Si le bâtiment contient de l’amiante, l’avis d’un spécialiste est nécessaire. L’amiante devient dangereuse lorsque les fibres microscopiques qu’elle contient sont relâchées dans l’air ambiant. Si les zones amiantées sont détériorées ou endommagées, elles doivent être retirées ou recouvertes d’un matériau étanche. La partie concernée du bâtiment doit alors être évacuée jusqu'à ce que le travail soit terminé. Opportunités à long terme Les plaintes des employés et des clients concernant la qualité de l’air intérieur doivent être enregistrées et étudiées de façon continue afin d’en identifier les sources récurrentes. Par exemple, si des plaintes sont émises par les personnes occupant les zones récemment rénovées, il peut y avoir un problème lié aux émissions de COV émanant des matériaux du bâtiment. Si des employés travaillant près de garages et de routes très fréquentées se plaignent d’étourdissements, ces symptômes pourraient être liés à l’exposition continue au monoxyde de carbone ou au dioxyde de carbone. Questions courantes : Qu’est-ce qu’un ozoneur ? La purification naturelle de l’air s’opère de plusieurs façons. Le phénomène le plus fréquent se produit généralement lors d’un orage quand un surplus d’énergie est dégagé par un éclair et augmente la charge électrique de l’oxygène contenu dans l’air. Celui-ci réagit avec les polluants et les détruit. C’est en partie pourquoi, après un orage, l’air semble pur et frais. Les ozoneurs créent un arc électrique qui simule ce phénomène naturel. Ils séparent sélectivement les molécules d’oxygène dans l’air ambiant et les regroupe en atomes natifs d’oxygène « libre ». Ces éléments sont alors plus réactifs et efficaces pour éliminer les polluants. Questions clés sur la qualité de l’air La première étape est de dresser l’inventaire de toutes les sources d’émissions à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement. Ensuite, les questions suivantes pourront être examinées : Les émissions provenant des chaudières et des cuisines sont-elles contrôlées ? La qualité de l’air intérieur est-elle surveillée ? Les appareils électroménagers et les équipements sont-ils régulièrement contrôlés ? Des appareils de plus de dix ans sont-ils encore utilisés ? Des plaintes sur la qualité de l’air intérieur ont-elles été déposées par des clients ou des employés ? Il y a-t-il de l’amiante dans l’établissement ? Est-il possible d’utiliser autre chose que des appareils fonctionnant avec du fréon (CFC) ? Des efforts ont-ils été faits pour réduire les émissions ? Les véhicules de l’établissement sont-ils équipés de pots d’échappement catalytiques ? Existe-t-il des initiatives locales visant à surveiller la qualité de l’air (extérieur), spécialement dans les zones urbaines ? La qualité de l’air de l’environnement local est-elle considérée comme bonne ou mauvaise ? Comment la ventilation est-elle utilisée pour évacuer l’humidité ? 1.4.7 Programme environnemental pour la gestion des substances détruisant l’ozone Dans l’hôtellerie, les principales utilisations de substances détruisant l’ozone (sdo) sont : • Les réfrigérateurs, les congélateurs et vitrines réfrigérées, les mini-bars, les machines à glaçons et les distributeurs automatiques dans lesquels les CFC11, CFC-12 et CFC-114 peuvent être utilisés comme fluides réfrigérants. • Les systèmes de climatisation dans les véhicules et les bâtiments, dans lesquels le CFC-11 et le CFC-12 peuvent être utilisés comme fluides réfrigérants. • Les équipements de nettoyage à sec dans lesquels le CFC-13 et le chloroforme sont utilisés comme solvants. • Dans l’industrie, les CFC-11, 12, 113 et 114 sont utilisés pour le soufflage des mousses plastiques. Ces mousses sont utilisées en hôtellerie pour l’emballage, le capitonnage, l’isolation des tuyauteries, les coussins et l’intérieur des voitures et comme mousse isolante sous les tapis. • Les halon-1211, 2402 et 1301 sont utilisés dans les extincteurs fixes ou mobiles. Gestion des ODS des réfrigérateurs et des congélateurs Interrompre l’utilisation d’ODS dans les appareils de réfrigération implique la récupération, le recyclage, et le remplacement des CFC. ❄ Maintenir le fluide réfrigérant dans les circuits de réfrigération implique un entretien régulier pour éviter les fuites de gaz, ce qui évitera de réapprovisionner le système. ❄ Pour le recyclage, un réfrigérant peut être transvasé d’un système de réfrigération à un autre, à la fin du cycle de vie du système usé. ❄ Il est aussi possible de remplacer le fluide réfrigérant sans changer complètement l’équipement. ❄ Sur le marché, il existe un bon nombre de réfrigérants peu ou pas dangereux pour la couche d’ozone qui devraient être utilisés pour remplacer de vieux équipements. Ils offrent l’avantage supplémentaire de permettre une meilleure efficacité énergétique du système de réfrigération. Il y a bon nombre de spécificités à considérer pour le recyclage et le remplacement des fluides réfrigérants. Ces spécificités concernent le réfrigérant lui-même, le type d’équipement et les substituts disponibles. Les conseils de spécialistes en réfrigération sont recommandés. La gestion des ODS au niveau de la climatisation Endiguer, réajuster et remplacer sont des options réelles : ❄ En premier lieu, il convient de contrôler de manière régulière les équipements afin d'endiguer tout risque de fuite et d'en optimiser le fonctionnement. ❄ La rénovation implique le remplacement des réfrigérants d’origine, CFC-11 et 12, par des réfrigérants plus respectueux de l’environnement tels que le HCFC-123 ou le HFC-134A. ❄ Le vieil équipement peut être remplacé par des fluides réfrigérants dont le potentiel de dégradation de l’ozone est faible voire nul. La gestion des ODS dans le nettoyage à sec La meilleure option dans le cas où l’équipement de nettoyage à sec contiendrait des ODS est d’assurer un entretien régulier afin d’éviter les fuites, et de travailler avec les fournisseurs afin de définir des possibilités de recyclage ou de récupération des produits. Lors du remplacement de l’équipement, les fournisseurs devront être sollicités pour proposer des solutions sans CFC. Conseil pratique : Si les quantités de nettoyage à sec sont faibles, une solution économique et écologique pourrait être de sous-traiter à un spécialiste travaillant avec des technologies sans CFC. La gestion des ODS des extincteurs Tant que les halons restent stockés dans les extincteurs et ne sont pas relâchés, ils ne contribuent pas à la dégradation de la couche d’ozone. Par conséquent, l’équipement devrait être inspecté régulièrement pour éviter toute fuite. Une fois déchargés ou lorsque les extincteurs sont devenus obsolètes, ils devraient être remplacés par des produits dont le potentiel de dégradation de l’ozone est nul, comme les poudres ou les mousses carboniques. Les gaz halons des équipements obsolètes peuvent être recyclés dans des centres de récupération spécialisés. Des informations sur ce sujet pourront être obtenues auprès des agences nationales compétentes en matière d’environnement. Lors du remplacement des extincteurs, il est primordial d’optimiser la capacité d’extinction des incendies, la sécurité des employés et des clients ne devant évidemment jamais être mise en jeu. La gestion des ODS contenus dans les aérosols et les mousses La meilleure option dans le cas des aérosols et des mousses est de basculer sur des produits sans CFC dès que les stocks sont épuisés, comme par exemple les matériaux à base de fibres naturelles dans le cas des mousses, et les pulvérisateurs manuels et rechargeables dans le cas des aérosols. 1.4.8 Programme environnemental pour la gestion du bruit Opportunités d’amélioration de la gestion du bruit au niveau de l’entretien S’assurer que toutes les portes restent fermées, spécialement celles des zones bruyantes ; Définir si une maintenance plus poussée et régulière pourrait aider à réduire le niveau sonore des différents appareils ménagers et équipements de l’établissement ; Définir si des changements apportés aux procédures d’utilisation des divers appareils ou d’exploitation du site pourraient réduire le bruit ; Demander à chaque conducteur de camion de collecte des déchets d’éteindre son véhicule à chaque fois qu’il charge et décharge ; Utiliser des calles en caoutchouc pour insonoriser les machines bruyantes ; Veiller à éliminer les fausses alarmes incendies ; La nuit, éteindre les machines placées près des chambres ; S’assurer que les employés travaillant dans des lieux bruyants portent des casques de protection. Options d’amélioration de la gestion du bruit lors des réparations Installer des moteurs et des ventilateurs plus silencieux ; Utiliser des équipements isolants pour calfeutrer les accès aux zones ou équipements bruyants ; Installer des contrôleurs de bruit sur les ouvertures d’air conditionné ; Isoler les machines avec des matériaux absorbants tels que le caoutchouc ; Installer des fondations renforcées pour les équipements lourds ; Installer des mécanismes de fermeture automatique de portes dans les chambres ; Utiliser des mini-bars fonctionnant avec des réfrigérateurs absorbeurs plutôt que des compresseurs ; Investir dans le double vitrage ; Installer des chasses d’eau silencieuses (qui utilisent aussi moins d’eau). Options d’amélioration de la gestion du bruit lors des rénovations En étroite collaboration avec les architectes et les ingénieurs, étudier les améliorations portant sur la conception et la construction du bâtiment telles que : L’installation de murs insonorisés ou l’isolation des murs et du sol avec de la laine de roche, de la fibre de verre ou du caoutchouc ; L’utilisation de matériaux de construction absorbants les bruits ; L’isolation des conduites d’eau et autres tuyaux. Questions clés sur le bruit La première étape consiste à identifier toutes les sources de bruit existantes à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement. On s’attachera ensuite à répondre aux questions suivantes : Vérifier la législation nationale sur les niveaux sonores maximum autorisés sur un lieu de travail. Les limites sonores font généralement partie du doit du travail (hygiène et sécurité). Dans la plupart des pays, le niveau maximum de bruit admissible durant une journée de travail de huit heures est de 85dB-90dB. Les clients se plaignent-ils régulièrement du bruit ? Ce bruit provient-il de l’intérieur ou de l’extérieur de l’établissement ? Les employés se plaignent-ils du bruit ? (spécialement ceux qui travaillent dans et autour des cuisines, des laveries et des zones de maintenance) Des employés ont-ils fait part de problèmes de santé qui pourraient être liés à des niveaux de bruit élevés ? Les équipements et appareils électroménagers sont-ils régulièrement entretenus pour maintenir le bruit à un faible niveau d’intensité ? Des mesures de réduction du bruit ont-elles été prises ? Est-il possible d’identifier les jours et les périodes de l’année particulièrement bruyants ? Les voisins se plaignent-ils du bruit ? 1.4.9 La communication interne, la délégation et la formation sur l’environnement La réussite d’un programme de gestion de l’environnement dépend de la motivation et de la formation des employés à intégrer la diminution de la production de déchets et de la consommation des ressources dans leurs tâches quotidiennes. Dans l’hôtellerie et le tourisme, ce sont les employés qui sont en contact avec le client, qui créent l’expérience et dispensent les services. S’ils sont bien informés et motivés pour atteindre les objectifs environnementaux, cela se ressentira dans leur travail et contribuera à améliorer globalement la qualité du service. Les employés sont également les agents de relations publiques les plus importants. Ils sont les mieux placés pour informer les clients sur le travail effectué par l’industrie hôtelière - et leur établissement en particulier - en faveur de l’environnement, ce qui met en valeur l’image de marque ainsi que la réputation de la profession. Des employés bien formés seront capables d’identifier les zones à problèmes et de suggérer des améliorations de manière aussi efficace que les consultants externes et les responsables de direction. Encadré 4.8 Actions possibles au niveau de la communication interne, de la délégation et de la formation La communication interne liée à l’environnement doit commencer dès l’embauche. Le rapport environnement est à ce moment-là un premier outil d’information témoin de l’engagement de l’entreprise pour la protection de l’environnement. Il montre qu’un programme de management environnemental est en cours de préparation. Une fois la politique de l’environnement établie, elle doit être communiquée à tous les employés, présentée sur des tableaux d’affichage, publiée dans le journal interne et annoncée aux réunions de l’équipe. Une réunion informelle peut aussi être organisée dans le but de marquer le début des efforts en faveur de l’environnement. La délégation et la formation sont essentiels à la mise en œuvre réussie du programme environnemental. La responsabilité environnementale devrait être intégrée à tous les niveaux ainsi que dans les fiches de description des tâches de chaque poste. Tous les employés doivent savoir clairement « qui fait quoi et quand ». La meilleure délégation se fait suivant la hiérarchie existante et les circuits de communication déjà établis. Le responsable du programme et l’équipe dirigeante tiennent un rôle central en assurant la coordination de cette démarche. L’équipe chargée de l’environnement comprend un représentant de chaque département, ces personnes ayant la responsabilité d’assurer le suivi du programme dans leurs départements respectifs. L'établissement des objectifs environnementaux par département facilite la délégation des responsabilités. Par exemple, on peut demander au département de la restauration de réduire de 20 % les excès d’emballage et le département de l’hébergement peut se voir assigner pour objectif de réduire de 40 % l’utilisation des produits d’entretien toxiques. La formation continue soutenue par des notices d’instruction dans le cas de travaux techniques complexes est le moyen le plus adapté pour intégrer des actions liées à l’environnement dans les pratiques du milieu hôtelier. Cette formation peut être conduite par des managers, superviseurs et formateurs externes. Pour encourager les efforts de formation, des séminaires informels et des affichages spécifiques peuvent être mis en place. Les objectifs des programmes de formation sont d’informer et de faire comprendre aux employés : - ce qui doit être fait ; - comment cela doit être fait ; - pourquoi cela doit être fait de cette manière ; - à quelle fréquence cela doit être fait (quotidiennement, de façon hebdomadaire ou mensuelle) ; - quelles sont les difficultés potentielles et comment elles peuvent être surmontées ; - quels résultats sont attendus de leurs actions. C’est à la Direction d'impulser la formation des employés. De petites actions comme éteindre les lumières, utiliser les deux côtés du papier ainsi que trier les déchets sont de bons moyens de montrer que l’application d’une politique de l’environnement est un réel effort qui concerne chacun dans l’entreprise. La notion de gestion en réseau est importante. Les entreprises devraient participer aux initiatives locales liées à l’environnement, telles que l’instauration de tables rondes, les partenariats entre entreprises, et des initiatives de plante d’arbres et de protection de la faune et de la flore. Il est aussi intéressant de s’abonner à quelques revues professionnelles sur l’environnement. Cette source d’information aidera le responsable de l’environnement à acquérir une meilleure compréhension des questions et problèmes environnementaux et de découvrir comment ils sont gérés par les autres entreprises. Durant l’exécution du programme environnemental, il est important d’informer les employés sur les progrès réalisés. Ces informations devront être affichées, annoncées durant les réunions et diffusées dans le journal interne. Cela permettra de renforcer la motivation et l’implication du personnel. L’esprit d’entreprise sera alors renforcé lorsque les employés apprendront qu’ils travaillent pour une entreprise qui s’engage pour la protection de l’environnement. La participation aux actions de gestion de l’environnement peut aussi être un critère d’évaluation des performances des employés. Les « bonnes idées » et les « meilleures contributions » concernant l’environnement pourraient être récompensées par des prix. Quelques hôtels organisent par exemple l’élection de l’ « Employé Vert » du mois et de l’année. Conseil pratique : Créer des affiches pour chaque service de l’hôtel afin de guider le personnel dans leur travail quotidien, en proposant des conseils pratiques d’amélioration. Des exemples d’affiches « type » sont téléchargeables sur le site internet de la Travel Foundation à l’adresse suivante : http://www.thetravelfoundation.org.uk/hotel_makeover.asp 1.4.10 Communiquer les performances environnementales aux clients Il n’y a pas grand intérêt à mettre en œuvre un excellent plan d’action environnemental si les clients n’en sont pas informés. La communication est essentielle car elle optimise les bénéfices du système de management environnemental. Le premier état des lieux environnemental fournira un aperçu de la sensibilité environnementale et des demandes des clients. Si une entreprise travaille avec des agences de voyages et des voyagistes qui mènent une politique environnementale, et si les concurrents ont commencé à travailler sur un SME, il est fort possible que les visiteurs soient réceptifs à des services écoresponsables. Cependant, même lorsque la notion d’action en faveur de l’environnement n’est pas courante, l’entreprise peut mettre en valeur son image de marque en devenant un pionnier dans le domaine. Conseils pratiques : Suggestion de méthodes en communication environnementale • Afficher une copie encadrée de la politique environnementale à la réception. • Inclure la politique environnementale et les informations sur la progression du programme environnemental dans les brochures, les documents d’information sur les différents services de l’établissement destinés aux clients, et la chaîne de télévision interne. • Placer des dépliants suggérant aux clients d’utiliser les serviettes de toilette et les draps pour une plus longue période. • Informer les clients sur l’importance d’économiser l’eau et l’énergie ainsi que de réduire la production de déchets. • Fournir aux clients des informations sur les questions environnementales locales. • Inviter les clients à participer aux efforts de protection de l’environnement au niveau local. • Informer les clients sur la manière de protéger et d’améliorer la qualité de l’environnement pendant leur séjour et lorsqu’ils retourneront chez eux. Conseil pratique : Il est très déconseillé de faire de fausses déclarations sur son engagement en faveur de la protection de l’environnement. L’entreprise doit veiller à ne pas tricher sur ses résultats. Si l’établissement a un impact majeur sur l’environnement, il est préférable de ne pas attirer l’attention avant que des actions correctives aient été entreprises. Nombreux sont ceux qui s’intéressent aux performances environnementales des entreprises, comme par exemple les associations de protection de la nature, les organisations non gouvernementales, les institutionnels et les concurrents. La transparence est importante, les faux engagements et résultats truqués sont toujours découverts et ceci nuira sérieusement à la réputation et à la crédibilité de l’entreprise. 1.4.11 Contrôler et documenter les progrès du programme de management environnemental Contrôler et documenter les performances environnementales permettra : • D’évaluer si les cibles et les objectifs sont atteints ; • D’identifier les actions dont la mise en œuvre n’est pas totalement réussie ; • D’identifier les actions correctrices et préventives nécessaires pour améliorer les performances. Le contrôle doit être régulier. L’utilisation de fiches aidera à standardiser la mise à jour et la collecte de nouvelles données dans toute l’entreprise. Un exemple de fiche de contrôle utilisée pour la consommation d’eau et d’énergie est donné cidessous : DATE Total CONSOMMATION D’EAU ET D’ENERGIE CONSOMMATION COUTS DE RELEVE CONSOMMA DES TION COMPT EURS Actuelle Objectif % d’écart COMMENTAIRES 1.5 Etape 4 du SME : Audit du Système de Management Environnemental – Rapport des performances environnementales 1.5.1 Audit du Système de Management Environnemental Cet audit est nécessaire pour : • Vérifier l’efficacité du programme environnemental ; • S’assurer que les cibles et objectifs environnementaux sont atteints ; • Évaluer comment le SME devrait être modifié et étendu dans le contexte d’une expansion de l’entreprise, d’une nouvelle législation environnementale, de l’émergence de nouvelles questions environnementales et de la croissance de l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie en général. Les séries de normes ISO 14000 sur la gestion de l’environnement comportent trois normes portant sur l’audit du SME : • ISO 14010 : principes généraux. • ISO 14011 : procédures d’audit des SME. • ISO 14012 : critères de qualification des auditeurs environnementaux. Les audits de SME sont généralement réalisés annuellement ou une fois tous les deux ans. Ils peuvent être effectués en interne par l’Equipe Environnement, par un auditeur externe, ou par une combinaison des deux. • Dans la sélection des auditeurs externes, il est important de garder à l’esprit les points suivants : • Les auditeurs doivent avoir une bonne connaissance de la méthodologie SME et des questions environnementales. La norme ISO 14012 présente les critères spécifiques aux auditeurs de SME. • La fiabilité de l’audit est importante. Les auditeurs doivent être indépendants des activités qu’ils auditent. En d’autre termes, on ne peut pas leur demander de réaliser un audit sur les activités auxquelles ils ont participé ou sur les activités de leur propre Département. Objet de l’audit L’audit du SME doit fournir les réponses aux questions suivantes : • Le SME est-il complet ? • Les objectifs et les cibles ont-ils été fixés ? • Le programme de management environnemental couvre-t-il toutes les activités ? Dans l’hôtellerie cela inclut les départements de la réception, de la restauration, des cuisines, de l’entretien, de la lingerie, du service technique, du service des banquets, du centre de conférences et du centre pour les visiteurs, des services et ventes annexes (boulangeries, boutiques), du centre d’affaires, du sport et des loisirs, des jardins, des transports, et de l’administration. • Les informations sur les performances environnementales sont-elles transmises aux employés ? • Existe-t-il des procédures adéquates concernant les actions de correction ? • Les pratiques environnementales sont-elles intégrées dans les tâches quotidiennes ? • Les performances environnementales sont-elles suivies et archivées ? • L’engagement pour l’amélioration continue des résultats est-il visible ? • • • La mise en œuvre du SME est-elle satisfaisante ? La meilleure preuve d’une mise en œuvre réussie est tout simplement le niveau d’amélioration de la situation environnementale. D’autres preuves de bonne ou de mauvaise mise en œuvre peuvent être trouvées dans les rapports des consommations, les commentaires des clients, les fiches de poste, et les rapports d’incidents et de maintenance. Le SME est-il suffisant pour atteindre les objectifs et cibles concernant l’environnement ? La meilleure preuve en est l’écart entre les résultats et les objectifs fixés. Procédures d’audit du SME Les procédures suivantes se basent sur les recommandations de la norme ISO 14011. • Déterminer les objectifs de l’audit ainsi que les secteurs et les activités à auditer. Ceci est spécialement important pour les plus grandes entreprises où plusieurs bureaux et sites opérationnels nécessitent d’être audités ; • Établir les domaines prioritaires et les clauses de confidentialité ; • Commencer l’audit par une réunion où seront confirmés l’étendue, les objectifs et les procédures d’audit ainsi que les moyens nécessaires à sa réalisation ; • Réaliser l’audit grâce à la consultation des documents de suivi des performances environnementales décrits plus haut, d’entretiens, et de visites sur le terrain ; • Vérifier la qualité de l’information. La meilleure façon consiste à comparer les données enregistrées sur les performances avec les résultats des entretiens, et des observations notées durant les visites ; • Synthétiser les investigations dans un rapport d’audit ; • Présenter ce rapport à la Direction et à l’équipe chargée de l’environnement lors d’une réunion de restitution finale. Compte-rendu des performances environnementales Un « Rapport Environnement » donne à tous les acteurs des informations sur les performances environnementales de l’entreprise sur une période donnée. C’est un indicateur clé de l’engagement de l’entreprise et un outil important pour renforcer le dialogue et la communication avec les collectivités locales, les autorités administratives et les organisations non gouvernementales. Les Rapports Environnement détaillent les résultats du SME. Ils catalysent aussi l’action sur l’environnement à travers l’entreprise, valident les efforts des gestionnaires de l’environnement., et décuplent l’engagement écologique de chacun. Les publics ciblés par l’information environnementale sont les employés, les actionnaires, les autorités administratives, les consommateurs, les banquiers, les assureurs, les collectivités locales, les organisations environnementales, les fournisseurs, les partenaires industriels et commerciaux, et le grand public. Les résultats environnementaux peuvent être communiqués sous de multiples formes : une lettre d’information, un dossier de presse, une section dans le rapport financier annuel ou bien un rapport particulier qui leur serait entièrement dédié. La publication de Rapports Environnement s’est considérablement multipliée dans les années 1990. La législation nationale sur l’environnement l’a d’ailleurs rendue obligatoire pour le secteur industriel en Europe et en Amérique du Nord. Le Rapport Environnement est aussi obligatoire pour l’enregistrement Ecoaudit européen. Plus d’une centaine des plus grandes entreprises mondiales et plus de 600 entreprises de moindre taille ont publié des Rapports Environnement. Alors que certaines d’entre elles font des rapports annuels, d’autres optent pour la publication d’un rapport complet tous les deux ou trois ans, en fournissant des mises à jour intermédiaires annuelles. Dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, les grandes compagnies aériennes et autres compagnies de transports, les chaînes d’hôtels et l’industrie des loisirs font des rapports sur leurs performances environnementales. Le Sånga Säby Hotel, Study and Conference Centre de Svartsjö en Suède, a peut-être été le premier établissement hôtelier indépendant à proposer ce genre de rapport annuellement. Contenu d’un Rapport Environnement Un Rapport Environnement communique les résultats environnementaux d’une entreprise sur une période donnée. Il aborde les sujets suivants : • la politique environnementale ; • les objectifs et les cibles en matière d’environnement ; • la mise en œuvre et les résultats du SME ; • les secteurs où les performances environnementales ont progressé ou régressé ; • les objectifs et les cibles ayant été atteints ; • la conformité/non-conformité et les amendes ; • les accidents, les situations d’urgence, les arrêts de travail du personnel ; • les efforts en faveur de l’environnement au niveau de la collectivité, la participation aux réseaux industriels et aux partenariats ; • les perspectives d’amélioration du SME. Il est judicieux d’inclure dans le Rapport Environnement l’avis d’une tierce partie indépendante authentifiant l’exactitude des informations présentées. Ce point est d’ailleurs une exigence obligatoire pour l’enregistrement Eco-audit européen, et une option de la norme ISO 14001. SECTION 2 : PROPOSITION D’ACTIONS ENVIRONNMENTALES PAR DEPARTEMENT La deuxième étape du SME a été présentée suivant différents domaines d’action : l’eau et les eaux usées, l’énergie, les déchets solides, la politique d’achat de produits plus respectueux de l’environnement, les émissions, la qualité de l’air intérieur, le bruit, la communication interne et la formation, la communication envers la clientèle, et le suivi et l’enregistrement des performances du SME. Ces actions vont maintenant être brièvement récapitulées par Département. Voir aussi : Good Housekeeping Practices in Hotels, 2006, Regional Activity Centre for Cleaner Production (RAC/CP) Lien: www.cprac.org Actions pour la réception et l’hébergement Former le personnel à nettoyer en utilisant moins d’eau chaude et d’électricité. étudier l’utilisation d’appareils économes en eau, tels que les aérateurs, les réducteurs de débit, les pommeaux de douches à faible débit, les toilettes avec petit réservoir, les urinoirs sans eau, etc ; Éviter de laisser les robinets ouverts lors du rinçage, utiliser à la place des seaux ou des cuvettes ; Faire tourner les machines à laver seulement lorsqu’elles sont pleines ; Disposer des plaquettes destinées aux clients les invitant à économiser l’eau et l’énergie ; Considérer l’installation de liens économiseurs d’énergie à l’ouverture magnétique des portes ; Installer des ampoules à faible consommation et utiliser des abat-jour translucides ; Utiliser des mélangeurs eau froide/eau chaude à toutes les arrivées d’eau ; Eviter de placer des meubles devant les radiateurs et les climatiseurs ; Maintenir l’eau chaude à 50 °C aux robinets des salles de bain ; Ouvrir et fermer les rideaux pour minimiser ou maximiser le gain de chaleur par les rayons solaires, selon la saison ; Séparer les déchets pour le recyclage ; Préférer des produits réutilisables, recyclables, moins toxiques, biodégradables et faiblement emballés ; Eviter les produits d’acceuil individuels, utiliser plutôt des distributeurs en gros ; Eviter d’utiliser des objets à usage unique ; Réutiliser les vieux linges, les emballages et les fournitures diverses non utilisées par les clients ; Former le personnel aux actions environnementales et l’informer des progrès accomplis ; Coopérer avec le service technique et lui signaler les réparations nécessaires ; Garder des enregistrements exacts des performances environnementales. Actions pour l’administration et les achats Former le personnel aux économies d’énergie, au tri et à la réduction de la production de déchets Trier les déchets ; Rester attentif à l’actualité en matière d’environnement, ce qui inclut les changements de législation, les tarifs, etc ; Eteindre les appareils et les lumières lorsqu’ils ne sont pas utilisés ; Utiliser des lampes à économie d’énergie ; Mettre en œuvre une politique d’achat préférant les articles respectueux de l’environnement ; Préférer les produits écolabellisés et à faible emballage ; Préférer les produits plus résistants dont la durée de vie est plus longue ; Inviter les fournisseurs à travailler avec vous pour acheter des produits plus respectueux l’environnement ; Faire des efforts pour réduire la consommation de papier et autre consommables de bureau ; Utiliser des ordinateurs, photocopieurs, et fax économes en énergie ; Recycler les toners et les cartouches d’encre ; Demander des thermostats individuels sur chaque chauffage et climatiseur ; Coopérer avec le service technique et lui faire part des disfonctionnements et des réparations nécessaires ; Informer les clients, les responsables, la communauté locale et le grand public des actions menées en faveur de l’environnement ; Contrôler l’utilisation des ressources naturelles et la production de déchets ; Tenir un registre des actions en rapport avec l’environnement. Actions pour la restauration et les cuisines Former le personnel à l’économie de l’eau et de l’énergie ; Trier les déchets, y compris les déchets organiques, les matières grasses et les huiles ; Remplacer les équipements obsolètes par des modèles dont l’efficacité énergétique est meilleure ; Décongeler les denrées à température ambiante et non dans de l’eau chaude ; Éviter l’utilisation de substances nocives pour la couche d’ozone, spécialement dans les appareils de réfrigération ; Adapter la taille des casseroles à la taille du brûleur ; Utiliser des produits d’entretien biodégradables ; Installer des mitigeurs sur toutes les sorties d’eau ; Composter les déchets organiques ; Envoyer les déchets de nourriture dans des élevages d’animaux (ex. porcs) ; Installer des récupérateurs de matières grasses sur les sorties d’eau ; S’assurer du bon fonctionnement des équipements ; Vérifier le bon état des joints d’étanchéité aux fermetures des unités de réfrigération et des chambres froides ; Inviter les fournisseurs à reprendre et réutiliser les cageots, les palettes et autres emballages ; Minimiser l’utilisation des couverts, de la vaisselle, et autres matériels jetables ; Sur le menu, mettre l’accent sur les spécialités locales ; Acheter en gros et à des fournisseurs locaux ; Faire don des restes d’aliments encore consommables des buffets ; Coopérer avec le service technique et lui signaler les réparations nécessaires ; Contrôler l’utilisation des ressources et la production de déchets. Actions pour les espaces verts Arroser le soir ou tôt dans la matinée ; Arroser directement les racines ; Planter des variétés autochtones de plantes résistantes à la sécheresse ; Composter les déchets du jardin ; Récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage ; Eviter l’utilisation de pesticides, insecticides, et engrais chimiques ; Réduire les espaces de pelouse ; Planter des arbres (y compris à feuilles caduques) pour réduire le gain de chaleur par le soleil durant l’été et l’augmenter durant l’hiver ; Former le personnel aux actions environnementales ; Installer des minuteurs sur les éclairages extérieurs ; Se renseigner sur l’éclairage extérieur alimenté par panneaux solaires ; Coopérer avec le service technique pour la mise en œuvre du SME. Actions pour les piscines S’assurer de la bonne filtration et du renouvellement régulier de l’eau ; Essayer des technologies de purification de l’eau sans chlore ; Maintenir l’eau à une température avoisinant 29 °C ; Maintenir l’air intérieur à la même température, voir légèrement plus, que celle de la piscine (jusqu’à 1 °C) ; Maintenir le taux d’humidité à 60 % ; Environ 4 à 6 changements d’air par heure sont nécessaires pour une bonne ventilation ; Coopérer avec le service technique pour la mise en œuvre du SME ; Evaluer les performances environnementales. Actions pour les services techniques Entretenir l’approvisionnement d’eau et le réseau de distribution ; Entretenir les réseaux de distribution d’eau chaude et d’énergie ; Vérifier l’isolation des bâtiments et des conduites d’eau chaude ; Étudier les possibilités de traitement des eaux usées et de leur réutilisation sur place ; Étudier l’opportunité d’un système de délestage automatique ; Installer des minuteurs et des thermostats pour tous les équipements de l’établissement ; Étudier les possibilités de récupération de chaleur et de cogénération ; S’assurer que les commandes d’énergie correspondent aux niveaux d’activité et au climat ; Étudier les possibilités d’utilisation de sources d’énergies renouvelables sur le site de l’établissement ; Étudier les possibilités d’achat d’électricité « verte » générée par des sources d’énergie renouvelable ; Étudier les possibilités d’installation de régulateurs de débit sur les arrivées d’eau ; Installer des mécanismes d’économie d’eau à tous les robinets ; S’assurer que le renouvellement de l’air est bon ; S’assurer du bon fonctionnement des équipements ; S’assurer que les ventilateurs, les aérations, et les filtres sont en bon état de marche ; Stocker et évacuer les déchets dangereux dans un souci de sécurité maximale ; Opter pour des extincteurs ne contenant pas de halons ; S’assurer du bon fonctionnement de tous les véhicules ; Travailler sur les moyens de rendre plus précises les données environnementales, notamment en installant de nouveaux compteurs pour chaque département ; Éliminer l’usage des gaz détruisant la couche d’ozone dans les réfrigérateurs et l’air conditionné ; Colmater les espaces entre les cadres et les montants des fenêtres et des portes ; Évaluer l’utilisation d’eau, de combustible et d’énergie ainsi que la qualité de l’air ; Utiliser de préférence des matériaux respectueux de l’environnement lors des travaux et rénovations ; Sensibiliser l’équipe sur le SME ; Coopérer avec les autres départements dans la gestion et l’évaluation du SME. Dans les deux tableaux ci-dessous répondez par OUI ou par NON à chacune des questions. Si vous ne connaissez pas la réponse, répondez NON. Comptez ensuite le nombre de questions auxquelles vous avez répondu positivement (OUI). Si vous obtenez: 5 réponses positives (OUI), ou plus – vous obtenez un bon score dans ce domaine 4 réponses positives (OUI) ou moins – ce domaine devrait faire l’objet d’une attention particulière. Check-list environnementale (exemple) ÉNERGIE OUI/NON Le personnel éteint-il les lumières et les appareils électriques lorsque ceux-ci ne sont pas utilisés ? Les installations énergétiques sont-elles coupées lorsque des parties du bâtiment ne sont pas occupées ? La température, les minuteurs, l’éclairage etc., sont-ils réglés de façon à assurer une consommation énergétique minimale pour un même niveau de confort ? La consommation en énergie de l’hôtel est-elle régulièrement contrôlée ? La consommation en énergie diminue-t-elle d’année en année ? Des objectifs de réduction de la consommation en énergie ont-ils été adoptés ? La consommation en énergie a-t-elle été comparée aux niveaux de référence ? Avez-vous vérifié que l’hôtel emploie le combustible au tarif le moins élevé dans chaque domaine d’utilisation ? Votre installation et équipement électriques ont-ils moins de 10 ans ? Des ampoules à basse consommation sont-elles utilisées lorsque ceci s’avère possible ? L’hôtel est-il bien isolé ? Un contrôle de votre consommation en énergie a-t-il été entrepris au cours des trois dernières années ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Check-list environnementale (exemple) DÉCHETS SOLIDES OUI/NON Savez-vous ce qu’il advient des déchets générés par votre hôtel ? Les types et quantité de déchets générés par votre hôtel font-ils l’objet d’un suivi ? Des solutions pour la diminution de la production de déchets ont-elles été identifiées et instaurées ? Existe-t-il des systèmes de réduction de la production de déchets, de réutilisation ou de recyclage lorsque ceci s’avère possible ? Recyclez-vous ou réutilisez-vous généralement : • les bouteilles ? • le papier? • les boîtes de conserve et canettes? • les piles ? Les déchets biodégradables sont-ils compostés? Les produits d’accueil et leurs emballages proposés dans votre hôtel sont-ils réutilisables ? Tous les déchets solides sont-ils acheminés vers un site autorisé destiné à cet effet ? Gardez-vous un registre des déchets toxiques ou dangereux ? Les déchets toxiques ou dangereux sont-ils conservés séparément des autres déchets pour une collecte et un traitement qui leur soient réservés ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Dans les deux tableaux ci-dessous répondez par OUI ou par NON à chacune des questions. Si vous ne connaissez pas la réponse, répondez NON. Comptez ensuite le nombre de questions auxquelles vous avez répondu positivement (OUI). Si vous obtenez: 5 réponses positives (OUI), ou plus – vous obtenez un bon score dans ce domaine 4 réponses positives (OUI) ou moins – ce domaine devrait faire l’objet d’une attention particulière. Check-list environnementale (exemple) CONSOMMATION D’EAU OUI/NON Des actions particulières ont-elles été entreprises au cours des 12 derniers mois afin d’économiser l’eau ? Existe-t-il un suivi de votre consommation en eau ? La plomberie fait-elle l’objet d’un contrôle régulier visant à identifier des fuites ou des pics de consommation inhabituels ? Les employés sont-ils encouragés à économiser l’eau ? Les clients sont-ils invités à économiser l’eau ? Répondez NON si l’hôtel possède : • une piscine • un jardin arrosé régulièrement • une lingerie Les serviettes et le linge de chambre sont-ils changés uniquement à la demande ? Des mitigeurs ont-ils été installés dans les salles de bain des chambres ? Avez-vous installé des régulateurs de débit sur les arrivées d’eau ? Dans le jardin, avez-vous planté un maximum d’espèces locales afin de réduire l’arrosage ? Dans le jardin, avez-vous paillé ou protégé le pied des plantes afin de réduire leur besoin d’arrosage ? Des systèmes permettant une économie de l’eau ont-ils été installés dans le jardin ? Les jardins sont-ils uniquement arrosés le matin ou la nuit ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Check-list environnementale (exemple) ÉFFLUENTS & ÉMISSIONS OUI/NON Savez-vous comment sont traitées vos eaux usées ? Votre système d’évacuation des eaux usées respecte-t-il les normes légales nationales ? Etes-vous au fait de la législation relative aux émissions et effluents des hôtels ? Les eaux usées de l’hôtel sont-elles traitées avant d’être rejetées dans le milieu naturel ? Les licences de déversement nécessaires ont-elles été obtenues ? Des recherches ont-elles été effectuées et des solutions instaurées sur les possibilités de réduction de CFC ? Il n’y a eu aucune plainte de bruits, d’odeurs ou de pollution au cours de la dernière année. Il n’y a pas d’amiante dans l’hôtel. Tous les véhicules de l’hôtel ont-ils des pots catalytiques ? Les clients et les employés sont-ils encouragés à utiliser des vélos ou les transports en commun ? La qualité de l’air et de l’eau dans votre localité sont-elles considérées comme bonnes ? Votre hôtel possède-t-il un registre des produits et substances toxiques ou dangereuses ? Avez-vous un système de mesure automatique afin de minimiser l’utilisation de produits ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Dans le tableau ci-dessous répondez par OUI ou par NON à chacune des questions. Si vous ne connaissez pas la réponse, répondez NON. Comptez ensuite le nombre de questions auxquelles vous avez répondu positivement (OUI). Si vous obtenez: 5 réponses positives (OUI), ou plus – vous obtenez un bon score dans ce domaine 4 réponses positives (OUI) ou moins – ce domaine devrait faire l’objet d’une attention particulière. Check-list environnementale (exemple) LES ACHATS « VERTS » OUI/NON La politique interne de l’hôtel favorise-t-elle l’achat de produits respectueux de l’environnement lorsque ceci s’avère possible ? Achetez-vous des produits recyclés ou recyclables lorsque ceci s’avère possible ? Evitez-vous (lorsqu’un autre choix est possible) : • les produits faits à partir de bois tropicaux ? • les produits utilisant du CFC (réfrigérateurs, climatisation, aérosols)? • les produits javellisants à base de chlore ou du linge javellisé ? • des produits sur-emballés? • de l’essence au plomb ? • des extincteurs d’incendie à base de halon ? L’hôtel utilise-t-il des produits alimentaires frais, contrairement à des produits surgelés ou sur-emballés ? L’environnement rentre-t-il dans vos critères de sélection lorsque vous employez un soustraitant ? Tenez-vous compte de l’impact environnemental de l’origine et du transport des produits que vous achetez ? Avez-vous déjà évalué l’efficacité des produits respectueux de l’environnement ? Achetez-vous des produits biologiques ? Le menu de l’hôtel s’adapte-t-il à la production locale saisonnière ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Dans le tableau ci-dessous répondez par OUI ou par NON à chacune des questions. Si vous ne connaissez pas la réponse, répondez OUI. Comptez ensuite le nombre de questions auxquelles vous avez répondu positivement (OUI). Si vous obtenez: 5 réponses positives (OUI), ou plus, il y a de fortes raisons commerciales pour lesquelles vous devriez investir dans une action environnementale. Check-list environnementale (exemple) QUESTIONS COMMERCIALES OUI/NON L’industrie touristique locale est-elle menacée par des problèmes liés à l’environnement ? Les prix de l’eau et de l’énergie augmentent-ils dans votre région ? Êtes-vous associé ou affilié à un tour opérateur s’inscrivant dans une action environnementale, ou qui pourrait vous demander de la rejoindre dans une telle action dans le futur ? Vos clients se sentent-ils concernés par les problèmes liés à l’environnement ? Vos employés se sentent-ils concernés par les problèmes liés à l’environnement ? Une solide réputation de respect de l’environnement améliorerait-elle l’image ou la place de votre hôtel dans la communauté ? Comptez-vous déposer une demande de permis d’agrandir un hôtel existant ou de construction d’un nouvel hôtel ? Les autorités nationales ou régionales ou les ONG incitent-elles les commerces de la région à entreprendre des actions environnementales ? Vos concurrents directs entreprennent-ils une action environnementale ? Y a-t-il eu des plaintes relatives à des pratiques peu respectueuses de l’environnement dans votre hôtel ? Votre commerce pourrait-il tirer bénéfice d’un système de prix récompensant une action environnementale ? L’hôtel a-t-il été l’objet d’une amende ou d’un avertissement de la part des autorités en charge du contrôle de la pollution pour une infraction de la législation ? NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) Préparé par : Date : Prochaine date d’évaluation : Résumé des résultats Une fois toutes les check-lists complétées, reportez vos résultats sur la page de résultats. Le domaine dans lequel vous obtenez le score le plus bas devrait devenir votre priorité d’action. N’oubliez pas qu’il est inutile de vous atteler à tous les domaines à la fois. Choisissez seulement un ou deux domaines dans lesquels : - il est facile d’entreprendre une action pratique - où de réels bénéfices environnementaux et commerciaux peuvent être obtenus. Lorsque vous aurez atteint un réel niveau de progrès dans ces domaines, et que vos employés auront été motivés par leur succès et seront prêts à passer à autre chose, vous pourrez alors vous consacrer au prochain domaine d’action prioritaire. Reprenez votre check-list au bout d’une année afin d’évaluer le progrès accompli et de définir de nouvelles priorités d’action. 1ère ANNÉE SCORE RANG DE PRIORITÉ RÉSUMÉ DES RÉSULTATS 2ème ANNÉE SCORE RANG DE PRIORITÉ 3ème ANNÉE SCORE RANG DE PRIORITÉ ÉNERGIE DÉCHETS SOLIDES EAU ÉFFLUENTS & ÉMISSIONS ACHATS « VERTS » QUESTIONS COMMERCIALE S SCORE TOTAL DOMAINE D’ACTION SÉLECTIONNÉ PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : CHECK-LIST D’ACTION ENVIRONNEMENTALE (exemple) PERSONNEL D’ENTRETIEN OBJECTIF / ACTION OBJECTIF / ACTION EXEMPLES: RÉDUCTION DES DÉCHETS ÉCONOMIE D’ÉNERGIE RÉCUPÉRER LES EMBALLAGES DE PRODUITS COSMÉTIQUES VIDES POUR LES REMPLIR À NOUVEAU EN QUITTANT LES CHAMBRES - ÉTEINDRE TOUTES LES LUMIÈRES TRIER LES DÉCHETS DANS LES CHAMBRES EN VUE DE LEUR RECYCLAGE - ÉTEINDRE LA TÉLÉVISION RÉCUPÉRER LES FLEURS MORTES POUR LE TAS DE COMPOST - FERMER LES FENÊTRES RAPPORTER AU BAR TOUTES LES PETITES BOUTEILLES DE MINIBAR VIDES RÉUTILISABLES - FERMER LES RIDEAUX POUR RÉDUIRE L’EFFET DE LA CHALEUR DU SOLEIL ÉCONOMIE D’EAU - SI LA CHAMBRE N’EST PAS LOUÉE, ÉTEINDRE LE CHAUFFAGE OU LA CLIMATISATION NE REMPLACER ET NE LAVER QUE LES SERVIETTES DÉPOSÉES SUR LE SOL - SI LA CHAMBRE EST LOUÉE, SÉLECTIONNER LE RÉGLAGE MINIMAL DE CHAUFFAGE OU DE CLIMATISATION - S’ASSURER QUE LES MEUBLES NE SONT PAS PLACÉS DEVANT LES CONVECTEURS SI POSSIBLE, NE CHANGER LES DRAPS QUE TOUS LES TROIS JOURS NE PAS LAISSER LES ROBINETS OUVERTS DURANT LE MÉNAGE N’UTILISER QUE LA DOSE RECOMMANDÉE DE DÉTERGENTS/ADOUCISSANTS POUR LA LESSIVE RÉPARER LES FUITES DES ROBINETS ET CHASSES D’EAU PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : CHECK-LIST D’ACTION ENVIRONNEMENTALE (exemple) PERSONNEL DE CUISINE ET DE BAR OBJECTIF / ACTION OBJECTIF / ACTION EXEMPLES: REDUIRE LES DÉCHETS ÉCONOMISER L’EAU SÉPARER ET PORTER TOUS LES DÉCHETS ORGANIQUES AU TAS DE COMPOST NE PAS LAISSER COULER LES ROBINETS TRIER ET CONSERVER LES BOUTEILLES, LE VERRE, LES BOITES DE CONSERVE ET LES CANETTES POUR LEUR COLLECTE ET LEUR RECYCLAGE RINCER LES LÉGUMES DANS DES RÉCIPIENTS PLUTÔT QU’À L’EAU COURANTE NE FAIRE TOURNER LE LAVE-VAISELLE QUE LORSQU’IL EST PLEIN SI POSSIBLE, ACHETER EN GROS OU SEMI-GROS SERVIR LES CONDIMENTS ET ALIMENTS DE CONSERVATION DANS DES RÉCIPIENTS RÉUTILISABLES DÉCONGELER ET NETTOYER RÉGULIÈREMENT LES CONGÉLATEURS ÉVITER DE SE « RAFRAÎCHIR» À L’EAU COURANTE NE PAS UTILISER DE SERVIETTES, COUVERTS, NI VAISSELLE JETABLES SOUS-TRAITANTS ET FOURNISSEURS ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ÉVITER D’ACHETER DES PRODUITS SUREMBALLÉS S’ASSURER QUE LES APPAREILS NON UTILISÉS SONT ÉTEINTS N’ACHETER QUE CE DONT ON A BESOIN MAINTENIR LES PORTES DES RÉFRIGÉRATEURS, CONGÉLATEURS ET CHAMBRES FROIDES FERMÉES N’ALLUMER LES LUMIÈRES DANS LE BAR ET LE RESTAURANT QUE LORSQUE LA LUMIÈRE NATURELLE EST INSUFFISANTE GARDER LES DURÉES DE PRÉCHAUFFAGE DES FOURS À LEUR MINIMUM ACHETER DES ALIMENTS FRAIS LORSQUE CELA EST POSSIBLE ACHETER DES ALIMENTS PRODUISTS LOCALEMENT ENCOURAGER LES SOUS-TRAITANTS ET FOURNISSEURS À FAIRE DE MÊME UTILISER LES TAILLES NÉCESSAIRES DE POËLLES ET D’USTENSILS DE CUISINE ET RESPECTER LES QUANTITÉS PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : CHECK-LIST D’ACTION ENVIRONNEMENTALE (exemple) PERSONNEL D’ENTRETIEN OBJECTIF / ACTION OBJECTIF / ACTION EXEMPLES: OPTIMISER VOTRE EFFICACITÉ ÉCONOMISER L’ÉNERGIE INTÉGRER DES RÉSEAUX SPÉCIALISÉS ET SOUSCRIRE AUX SERVICES D’INFORMATION AFIN DE RESTER AU FAIT DES DERNIÈRES TECHNOLOGIES DISPONIBLES INSTALLER DES SYSTÈMES D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE (PAR EXEMPLE DES AMPOULES BASSE CONSOMMATION, DES DÉTECTEURS DE MOUVEMENT) ADOPTER DES TECHNOLOGIES DE SUBSTITUTION QUI RÉDUIRAIENT LA CONSOMMATION DE L’HÔTEL EN MATIÈRE D’ÉNERGIE ET D’EAU ET SA PRODUCTION DE DÉCHETS PRÉDÉFINIR ET PROGRAMMER DES RÉGLAGES OPTIMUMS DE CHAUFFAGE ET DE CLIMATISATION SE CONCERTER SUR DES SOLUTIONS DE RÉDUCTION ET DE RÉUTILISATION DE L’ÉNERGIE, DE L’EAU ET DES DÉCHETS DANS LES DIVERSES ACTIVITÉS DE L’HÔTEL DÉFINIR DES NORMES ET MESURES DANS CHAQUE SECTEUR D’ACTIVITÉ POUR CONTRÔLER LA PRODUCTION DE DÉCHETS ET LA CONSOMMATION EN EAU ET EN ÉNERGIE ÉTEINDRE LE CHAUFFAGE / LA CLIMATISATION / L’ÉCLAIRAGE DANS LES PIÈCES ET ZONES INOCCUPÉES INSTALLER DES COMPTEURS SÉPARÉS DANS CHAQUE DÉPARTEMENT D’ACTIVITÉ DE L’HÔTEL CONTRÔLER L’ISOLATION DES FENÊTRES ENTRETENIR RÉGULIÈREMENT L’ÉQUIPEMENT ET LES APPAREILS ÉVALUER L’APPORT DE CHALEUR PAR LES FENÊTRES DÛ AUX RAYONS DE SOLEIL ET INSTALLER DES PROTECTIONS POUR L’ÉTÉ ÉCONOMISER L’EAU CONTRÔLER LES EFFLUENTS ET LES ÉMISSIONS INSTALLER UN ÉQUIPEMENT DÉTECTEUR DE FUITES IDENTIFIER LES ZONES DE REJET DES EFFLUENTS ET DES ÉMISSIONS, CONTRÔLER LA NATURE DES REJETS ET INSTALLER DES SYSTÈMES DE DÉTECTION DE FUITES VÉRIFIER RÉGULIÈREMENT LE BON FONCTIONNEMENT DES ROBINETS ET DES SYSTÈMES D’ÉVACUATION ET DE VENTILATION INSTALLER DES RÉGULATEURS DE DÉBIT SUR TOUTES LES ARRIVÉES D’EAU RÉCUPÉRER LES EAUX USÉES DES CYCLES DE RINÇAGE DES LESSIVES ET DES CYCLES DE REFROIDISSMENT DES LAVAGES À SEC ET LES RÉUTILISER (PAR EXEMPLE POUR LE JARDIN, L’ARROSAGE, LES CHASSES D’EAU) ENVISAGER LE TRAITEMENT DES EAUX USÉES SUR LE SITE POUR LEUR RÉUTILISATION (ARROSAGE DU JARDIN) PRÉPARÉ PAR : CONTROLER LES ÉQUIPEMENTS DE REFROIDISSEMENT ET DES RÉFRIGÉRATEURS POUR ÉVITER LES FUITES DE CFC REMPLACER LES PRODUITS DANGEREUX OU TOXIQUES PAR DES PRODUITS ÉQUIVALENTS RESPECTEUX DE L’ENVIRONNEMENT REDUIRE LES DÉCHETS INSTALLER DES COMPRESSEURS AFIN DE RÉDUIRE LE VOLUME DES DÉCHETS INSTALLER DES SYSTÈMES DE TRAITEMENT OU DE COMPOSTAGE DES DÉCHETS BIODÉGRADABLES À L’USAGE DE LA CUISINE DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : CHECK-LIST D’ACTION ENVIRONNEMENTALE (exemple) PERSONNEL ADMINISTRATIF ET D’ACCUEIL OBJECTIF / ACTION OBJECTIF / ACTION EXEMPLES: ÉCONOMISER L’ÉNERGIE RÉDUIRE LES DÉCHETS UTILISER DU PAPIER RECYCLÉ POUR LES BUREAUX UTILISER DU PAPIER BROUILLON POUR LA PRISE DE NOTES ÉTEINDRE LES LUMIÈRES ET LES APPAREILS LORSQUE CEUX-CI NE SONT PAS UTILISÉS UTILISER LA VENTILATION OU L’ÉCLAIRAGE NATURELS LORSQUE CECI EST POSSIBLE REFUSER LE COURRIER PUBLICITAIRE VÉRIFIER QUE LES THERMOSTATS SONT CORRECTEMENT RÉGLÉS COLLECTER LES DÉCHETS PAPIER UTILISER DES TASSES EN PORCELAINE PHOTOCOPIER EN RECTO VERSO N’ACHETER QUE DES FOURNITURES ET MATÉRIAUX APPROUVÉS ET RÉPERTORIÉS SUR UNE LISTE OFFICIELLE UTILISER DES PILES RECHARGEABLES POUR LES CALCULATRICES ETC. S’ASSURER QUE LES PORTES DE L’HÔTEL SONT FERMÉES LORSQUE LE CHAUFFAGE CENTRAL OU LA CLIMATISATION SONT ALLUMÉS SOUS-TRAITANTS ET FOURNISSEURS N’EMPLOYER QUE DES STYLOS ET CARTOUCHES D’IMPRIMANTE RÉUTILISABLES ÉVITER LES PRODUITS CONTENANT DES PRODUITS NOCIFS POUR L’ENVIRONNEMENT PORTER LES FLEURS MORTES AU TAS DE COMPOST N’ACHETER QUE CE DONT VOUS AVEZ BESOIN DEMANDER AUX CLIENTS À QUELLE FRÉQUENCE ILS SOUHAITERAIENT QUE LEURS DRAPS ET SERVIETTES SOIENT CHANGÉS (PAR EXEMPLE QUOTIDIENNEMENT OU TOUS LES TROIS JOURS) ACHETER DES ARTICLES RÉPARABLES ET DE BONNE QUALITÉ ACHETER DES MARCHANDISES PRODUITES LOCALEMENT ACHETER DES PRODUITS RECYCLÉS ET RECYCLABLES ACHETER DE L’ÉQUIPEMENT OFFRANT UN BON RENDEMENT ÉNERGÉTIQUE VÉRIFIER QUE L’ÉQUIPEMENT EST RÉGULIÈREMENT ENTRETENU PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : PLAN D’ACTION Évaluation de l’utilisation des énergies ESTIMATI ON DES ÉCONOMI ES BUDGÉTA IRES ANNUELL ES RÉALISÉE S 4,000 150 350 TYPE D’ÉNERGIE PÉRIODE UNITÉ CONSOMMATION COÛT USAGES PRINCIPAUX ESTIMA TION DE LA CONSO MMATIO N % CONSO MMÉ INITIATIVE S EN COURS POUR ÉCONOMIS ER L’ÉNERGIE AUTRES SOLUTIONS POSSIBLES POUR ÉCONOMISER L’ÉNERGIE ESTIMA TION DU COÛT ÉLECTRICITÉ 1/94 – 1/95 KWH 750,000 3,500 CHAMBRE 20,000 33 AUCUNE 10,000 0 CUISINE LINGERIE AUTRES DÉPARTEMENT S 5,000 5,000 8 8 INSTALLER DES INTERRUPTEURS À CLEF DANS LES CHAMBRES 5,000 8 INSTALLER DES SYSTÈMES D’ÉCLAIRAGE À ÉCONOMIE D’ÉNERGIE DANS LES PARTIES COMMUNES 1,500 2,000 500 1,000 0 200 CAMPAGNE DE SENSIBILISATION INCITANT À ÉTEINDRE LES LUMIÈRES ET APPAREILS NON UTILISÉS GAZ 1/94-1/95 KWH 1,500,000 2,500 CHAUFFAGE VENTILATION & CLIMATISATIO N 15,000 25 AUCUNE 2,500 4 CALORIFU GER LES CUVES ET CHAUFFEEAU 1,500 3 2,000 3 4,000 7 CHAUFFAGE DE L’EAU AUCUNE CUISINE PISCINE AUCUNE TOTAL PRÉPARÉ PAR : LESSIVE 6,000 AJUSTER LES RÉGLAGES / MAINTENANCE 100 COUVRIR LA PISCINE LA NUIT 3,000 100 INSTALLER UN RÉCUPÉRATEUR DE CHALEUR 3,000 2,000 100 DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : Fiche d’évaluation pour le plan d’action ÉNERGIE OBJECTIFS / TÂCHES RESPONSABLE (S) DATE BUTOIR CAMPAGNE DE SENSIBILISATION - PRÉPARER DES AFFICHES ET DU MATÉRIEL DE FORMATION - SESSION DE FORMATION DU PERSONNEL - LANCEMENT DE LA CAMPAGNE - SUIVI MENSUEL ET PUBLICATION DES RÉSULTATS INSTALLER DES SYSTÈMES D’ÉCLAIRAGE À ÉCONOMIE D’ÉNERGIE DANS LES COULOIRS ET PARTIES COMMUNES - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - INSTALLATION PILOTE SUR LE DERNIER niveaux (étage) - REVOIR ET ÉVALUER LES RÉSULTATS DU PILOTE - ÉTENDRE LA NOUVELLE INSTALLATION À TOUT L’HÔTEL - ÉVALUER L’IMPACT SUR LA CONSOMMATION EN ÉNERGIE INSTALLER DES INTERRUPTEURS À CLÉ DANS LES CHAMBRES - RECHERCHER LES OPTIONS - PRÉPARER DES PROPOSITIONS CHIFFRÉES - ENTREPRENDRE LE TRAVAIL - ÉVALUER L’IMPACT SUR LA CONSOMMATION EN ÉNERGIE SUIVI HEBDOMADAIRE PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE Fiche d’évaluation de l’impact environnemental : déchets solides TYPE DE DÉCHET QUANTITÉ APPROXIMATIVE PAR ANNÉE JOURNAUX 3 TONNES AUTRES PAPIERS 1 TONNE CARTONS D’EMBALLAGE 1 TONNE BOUTEILLES DE BOISSONS 20 TONNES BIDONS DE PRODUITS COSMÉTIQUES 100 KG CANETTES EN ALUMINIUM 1 TONNE DÉCHETS BIODÉGRADABLES 10 TONNES SACS À LINGE EN PLASTIQUE 50 KG DIVERS 20 TONNES DÉCHETS TOXIQUES OU DANGEREUX DIVERS (VOIR LISTE SÉPARÉE) TOTAL 56 TONNES PRÉPARÉ PAR : ACHEMINEMENT ACTUEL DES DÉCHETS COÛT ACTUEL DE L’ENLÈVEMENT/ÉLIM INATION DES DÉCHETS 1,000 DATE : POSSIBILITÉS D’AMÉLIORATION COÛT DE CETTE ACTION ESTIMATION DES ÉCONOMIES BUDGÉTAIRES ANNUELLES RÉALISÉES 250 1,900 PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : Fiche d’évaluation pour le plan d’action (exemple) DÉCHETS SOLIDES OBJECTIFS / TÂCHES RESPONSAB LE(S) DATE BUTOIR POUR LE RECYCLAGE DES DÉCHETS PAPIER - RECHERCHER DES repreneurs - CHOISIR UN repreneur eT S’ACCORDER SUR LES TERMES DU CONTRAT - PRÉVOIR LE STOCKAGE ET LA COLLECTE - INFORMER LE PERSONNEL DES NOUVEAUX ARRANGEMENTS - MISE EN APPLICATION DES ARRANGEMENTS - SUIVI - ÉVALUATION ANNUELLE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION - DISCUTER DES DIFFÉRENTES OPTIONS AVEC LE PERSONNEL - PRÉPARER DES AFFICHES ET DU MATÉRIEL D’INFORMATION - VÉRIFIER L’INFORMATION - INFORMER LE PERSONNEL LORS DES RÉUNIONS - LANCER LA CAMPAGNE - MISE EN ŒUVRE DE LA CAMPAGNE - SUIVI MENSUEL - MÉMOS DE RAPPEL TOUS LES TROIS MOIS - ÉVALUATION ANNUELLE ÉLIMINATION DES PRODUITS DANGEREUX OU TOXIQUES - CRÉER UN REGISTRE DES PRODUITS TOXIQUES - CRÉER UNE LISTE DES PRODUITS TOXIQUES DONT - L’UTILISATION POURRA ÊTRE SUPPRIMÉE DÉFINIR DES PROCÉDURES POUR LEUR COLLECTE ET LEUR ENLÈVEMENT/ÉLIMINATION INFORMER LE PERSONNEL ET DISTRIBUER LES PROCÉDURES ET INSTRUCTIONS SUIVI ÉVALUATION ANNUELLE PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE Évaluation de la consommation en eau (exemple) Possibilités d’amélioration PÉRIODE USAGES PRINCIPAUX PRÉPARÉ PAR : ESTIMATION DE LA CONSOMMATION (M3) CONSOMMATION TOTALE : POURCENTAGE DE INITIATIVE LA CONSOMMATION ACTUELLE POUR TOTALE ÉCONOMISER L’EAU DATE : AUTRES SOLUTIONS POSSIBLES POUR ÉCONOMISER L’EAU TOTAL DES COÛTS : ESTIMATION DU COÛT ESTIMATION DES ÉCONOMIES BUDGÉTAIRES ANNUELLES RÉALISÉES PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : Fiche d’évaluation pour le plan d’action (exemple) CONSOMMATION EN EAU OBJECTIFS / TÂCHES RESPONSABLE(S) DATE BUTOIR CAMPAGNE D’ÉCONOMIE DE L’EAU - PRÉPARER Une note deSERVICE ET les supports MATÉRIEL DE FORMATION - SESSION DE FORMATION DU PERSONNEL - LANCEMENT DE LA CAMPAGNE - SUIVI MENSUEL ET PUBLICATION DES RÉSULTATS INSTALLER DES RÉGULATEURS DE DÉBIT - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - INSTALLATION PILOTE DANS TROIS CHAMBRES - ÉVALUATION DES RÉSULTATS DU PILOTE - ÉTENDRE LA NOUVELLE INSTALLATION À TOUT L’HÔTEL RÉDUIRE L’ARROSAGE DU JARDIN - RESTREINDRE L’ARROSAGE À CERTAINES HEURES - ÉVALUATION DES RÉSULTATS - PRÉPARATION DE DIRECTIVES - MISE EN OEUVRE SUIVI MENSUEL DES RÉSULTATS PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE Fiche d’évaluation des rejets et émissions (exemple) Possibilités d’amélioration EFFLUENT/ ÉMISSION RELÂCHÉ DANS SOURCE QUANTITÉ (SI DÉFINIE) CONTRÔLE LÉGAL ACTION EN COURS POSSIBILITÉS D’ACTION ESTIMATION DES COÛTS AVANTAGES TIRÉS DE CETTE ACTION CFC II AIR ENTRETIEN DE LA CLIMATISATION INSTALLER DES POMPES À CHALEUR (CHAUFFAGE/CLI MATISATION THERMODYNAMIQ UE) PROTECTION DE LA COUCHE D’OZONE EFFLUENT NON TRAITÉ MER SALLES DE BAIN, CUISINES, ETC. TRAITEMENT DE L’EAU RESPECT DES NORMES, IMAGE DE L’ENTREPRISE CHLORE MER MÉNAGE / LESSIVE UTILISER UN PRODUIT DE SUBSTITUTION QUALITÉ DE L’EAU NITRATES SOLS FERTILISATION UTILISER UN FERTILISANT NATUREL QUALITÉ DE L’EAU DÉTERGENTS PHOSPHATÉS MER MÉNAGE CHANGER POUR DES DÉTERGENTS BIODÉGRADABLES QUALITÉ DE L’EAU PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : Fiche d’évaluation pour le plan d’action (exemple) REJETS ET ÉMISSIONS OBJECTIFS / TÂCHES RESPONSABLE(S) DATE BUTOIR N’UTILISER QUE DES PRODUITS JAVELLISANTS SANS CHLORE - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - TESTER LE PRODUIT POUR LA LESSIVE ET LE - NETTOYAGE À SEC DÉCISION COMMANDE DES STOCKS INSTALLER DES POMPES À CHALEUR - DEMANDER L’AVIS D’UN INGÉNIEUR - DÉCISION QUANT À LA MEILLEURE OPTION D’INSTALLATION - DEMANDER DES DEVIS - INSTALLATION - REVOIR LES PROCÉDURES D’ENTRETIEN - ÉVALUER LA CONSOMMATION À CHAQUE USAGE CHANGER POUR DES FERTILISANTS NATURELS - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - TESTER LES DIVERS PRODUITS DE SUBSTITUTION - ADOPTER LE PRODUIT DE SUBSTITUTION QUI CORRESPOND LE MIEUX CHANGER POUR DES DÉTERGENTS BIODÉGRADABLES - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - TESTER LES DIVERS PRODUITS DE SUBSTITUTION - ADOPTER LE PRODUIT DE SUBSTITUTION QUI CORRESPOND LE MIEUX PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE Fiche d’évaluation des sous-traitants et fournisseurs (exemple) ARTICLE PAPIER DE PHOTOCOPIEUSE PAPIER À EN-TÊTE LIQUIDE DE NETTOYAGE BROCHURES DE L’HÔTEL PRODUITS ALIMENTAIRES POUR PETIT-DÉJEUNER BOISSONS DE MINIBAR SERVICE DE LINGERIE/BLANCHISSERIE PRÉPARÉ PAR : PRÉOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES PRODUITS JAVELLISANTS À BASE DE CHLORE NON RECYCLABLES NON RECYCLÉ PHOSPHATES NON RECYCLÉES MINI-PACKAGING SOUS-TRAITANT/FOURNISSEUR CANETTES NONRECYCLABLES UTILISATION DE PRODUITS JAVELLISANTS, DÉTERGENTS, ETC. SOFTDRINKS LTD. DÉPENSES (ANNÉES) POSSIBILITÉS D’AMÉLIORATION PAPERMAKER LTD. PAPERMAKER LTD. CLEANCARE LTD. AGAIN LTD. SPREADIT LTD. HOTWASH LTD. DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : OBJECTIFS / TÂCHES Fiche d’évaluation pour le plan d’action (exemple) SOUS-TRAITANTS et FOURNISSEURS RESPONSABLE(S) DATE BUTOIR DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE CHANGER POUR DES PRODUTS JAVELLISANTS SANS CHLORE - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - PÉRIODE D’ESSAI DU PRODUIT PAR LE PERSONNEL - D’ENTRETIEN PRISE DE DÉCISION COMMANDE DES STOCKS BLANCHISSERIE - RENCONTRER LE PERSONNEL DE LA BLANCHISSERIE - AFIN DE DISCUTER DE LEURS BESOINS SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS ET COÛTS PRISE DE DÉCISION INCLURE UNE CLAUSE D’UTILISATION DU NOUVEAU PRODUIT DANS LE CONTRAT AVEC LA BLANCHISSERIE CHANGER POUR DU PAPIER RECYCLÉ - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS - (AVEC ÉCHANTILLONS) ET COÛTS TESTER LES OPTIONS RETENUES SI LES TESTS SONT CONCLUANTS, MODIFIER les COMMANDES POUR DU PAPIER RECYCLÉ PRODUITS ALIMENTAIRES POUR PETITDÉJEUNER - SE RENSEIGNER SUR LES DIFFÉRENTES OPTIONS ET - COÛTS ACHETER DES ALIMENTS ET DES BOLS DE SERVICE PÉRIODE D’ESSAI / SONDER LES CLIENTS ET NOTER LEUR AVIS SI LES TESTS SONT CONCLUANTS, ADOPTER PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : Évaluation des QUESTIONS COMMERCIALES (exemple) L’industrie touristique locale est-elle menacée par des problèmes liés à l’environnement ? OUI/NON Êtes-vous associé ou affilié à un tour opérateur s’inscrivant dans une action environnementale, ou qui pourrait vous demander de la rejoindre dans une telle action dans le futur ? Vos clients se sentent-ils concernés par les problèmes liés à l’environnement ? Vos employés se sentent-ils concernés par les problèmes liés à l’environnement ? Une solide réputation de respect de l’environnement améliorerait-elle l’image ou la place de votre hôtel dans la communauté ? Comptez-vous déposer une demande de permis d’agrandir un hôtel existant ou de construction d’un nouvel hôtel ? Vos concurrents directs entreprennent-ils une action environnementale ? Y a-t-il eu des plaintes relatives à des pratiques peu respectueuses de l’environnement dans votre hôtel ? Votre entreprise pourrait-elle tirer bénéfice d’un système de prix récompensant une action environnementale ? L’hôtel a-t-il été l’objet d’une amende ou d’un avertissement de la part des autorités en charge du contrôle de la pollution pour une infraction à la législation ? PRÉPARÉ PAR : NOMBRE DE RÉPONSES POSITIVES (OUI) DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : OBJECTIFS / TÂCHES Fiche d’évaluation pour le plan d’action (exemple) QUESTIONS COMMERCIALES RESPONSABLE DATE BUTOIR DATE RÉELLE DE MISE EN OEUVRE DÉFINIR LES ATTENTES DES CLIENTS - PRÉPARER UN QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX CLIENTS DISCUTER DES DIFFÉRENTES OPTIONS AVEC DES CLIENTS SÉLECTIONNÉS ÉVALUER LES RÉSULTATS ET DÉFINIR LES PROCHAINES INITIATIVES INITIATIVE DE RECUEIL DES SUGGESTIONS DU PERSONNEL - TENIR UNE RÉUNION POUR ANNONCER LE DÉBUT DE CETTE INITIATIVE ÉVALUER LES SUGGESTIONS MISE EN ŒUVRE DES MEILLEURES IDÉES ET RÉCOMPENSER LE PERSONEL RENOUVELLER L’INITIATIVE TOUS LES TROIS MOIS SERVICE DE NAVETTE POUR LE TRANSPORT DES CLIENTS - - INFORMER LES COMPAGNIES DE VOYAGE DE CE SERVICE MODIFIER LA BROCHURE EN CONSÉQUENCE LANCER CE SERVICE ÉVALUER LE SUCCÈS DE CETTE INITIATIVE INITIATIVES ENVIRONNEMENTALES LOCALES - - RENCONTRER LES DIFFÉRENTES ONG TRAVAILLANT SUR LA PROTECTION ET LA PRÉSERVATION DE LA NATURE IDENTIFIER DES OPPORTUNITÉS LOCALES DE SOUTIEN D’INITIATIVES ET DE COLLABORATION DISCUTER DES INITIATIVES POSSIBLES AVEC LE PERSONNEL MISE EN ŒUVRE D’INITIATIVES « VERTES » LOCALES COMMUNIQUER ÉVALUER LES RÉSULTATS PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : SUIVI DU PROGRÈS UNITÉS: kWh ÉLECTRICITÉ DATE RELEVÉ DES COMPTEURS CONSOMMATIO N ACTUELLE CONSOMMATIO N VISÉE Formulaire de suivi (exemple) ÉNERGIE COÛT PAR UNITÉ: % DE VARIATION CONSOMMATION TOTALE POUR LA PÉRIODE DÉPENSES TOTALES DERNIÈRE CONSOMMATION POUR LA MÊME PÉRIODE DÉPENSES TOTALES ÉCONOMIES PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : COMMENTAIRE S/ MODIFICATION S À APPORTER UNITÉS: m3 EAU DATE RELEVÉ DES COMPTEURS CONSOMMATIO N ACTUELLE CONSOMMATIO N VISÉE Formulaire de suivi (exemple) EAU COÛT PAR UNITÉ: % DE VARIATION CONSOMMATION TOTALE POUR LA PÉRIODE DÉPENSES TOTALES DERNIÈRE CONSOMMATION POUR LA MÊME PÉRIODE DÉPENSES TOTALES ÉCONOMIES PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : COMMENTAIRE S/ MODIFICATION S À APPORTER Formulaire de suivi (exemple) UNITÉS: DATE RELEVÉ DES COMPTEURS CONSOMMATIO N ACTUELLE CONSOMMATIO N VISÉE COÛT PAR UNITÉ: % DE VARIATION CONSOMMATION TOTALE POUR LA PÉRIODE DÉPENSES TOTALES DERNIÈRE CONSOMMATION POUR LA MÊME PÉRIODE DÉPENSES TOTALES ÉCONOMIES PRÉPARÉ PAR : DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : COMMENTAIRE S/ MODIFICATION S À APPORTER Formulaire de suivi (exemple) DÉCHETS SOLIDES TYPE DE VÉRIFICATION DATE PRÉPARÉ PAR : STOCKAGE DE JOURNAUX COLLECTE DE PAPIER JOURNAL DATE : INITIATIVES CONTRE LE GÂCHIS SUBSTANCES TOXIQUES PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : ACTION ENTREPRISE Formulaire de suivi (exemple) REJETS & ÉMISSIONS TYPE DE VÉRIFICATION DATE PRÉPARÉ PAR : CHANGER POUR DES PRODUITS JAVELLISANTS SANS CHLORE INSTALLER DES POMPES À CHLEUR DATE : CHANGER POUR DES FERTILISANTS NATURELS CHANGER POUR DES BIODÉTERGENT S PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : ACTION ENTREPRISE Formulaire de suivi (exemple) SOUS-TRAITANTS & FOURNISSEURS TYPE DE VÉRIFICATION DATE PRÉPARÉ PAR : CHANGER POUR DES PRODUITS JAVELLISANTS SANS CHLORE SERVICES DE BLANCHISSERI E DATE : CHANGER POUR DU PAPIER RECYCLÉ PRODUITS ALIMENTAIRES POUR PETITDÉJEUNER PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : ACTION ENTREPRISE Formulaire de suivi (exemple) TYPE DE VÉRIFICATION DATE PRÉPARÉ PAR : ACTION ENTREPRISE DATE : PROCHAINE DATE D’ÉVALUATION : SECTION 3 : INTRODUCTION À LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT : CONCEPTS ET OUTILS Dans le but d’éclairer le lecteur sur la philosophie du management environnemental, cette section présente les concepts de technologie propre, d’efficacité écologique, d’écologie industrielle, et l’analyse du cycle de vie. 3.1 Technologies propres et sobres Alors que les actions environnementales traditionnelles se sont souvent focalisées sur la gestion des déchets et de la pollution une fois le problème constaté, l’idée d’une production plus propre, s’appuyant sur des technologies propres et sobres, vise à éviter cette production de déchets et de pollution directement à la source. Les stratégies de conception des technologies propres et sobres sont : • réduire les consommations d’énergie et de matières premières, • éviter l’utilisation de matières toxiques, • diminuer la production de déchets toxiques, • réduire les impacts environnementaux du processus de production tout au long du cycle de vie des produits et des services – depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la production, le stockage, la distribution, la consommation, le recyclage et / ou l’élimination en fin de vie. Economiquement parlant, les technologies propres et sobres sont synonymes de réduction des coûts énergétiques et de matières premières, des équipements et des procédés plus efficaces, des volumes de déchets moins importants et des coûts de traitement moins onéreux, l’élimination des charges de nettoyage, des amendes et des taxes, et la production de biens et de services de qualité supérieure. Encadré 4.9 Produire plus propre consiste en l’application continue des stratégies intégrées de prévention appliquées aux procédés, aux produits et aux services, dans le but d’accroître l’efficacité et de réduire les risques pour les hommes et leur environnement. Une production plus propre peut être appliquée aux procédés utilisés dans toutes formes d’industrie, aux produits eux-mêmes, et aux divers services proposés par la société. En ce qui concerne les procédés de production, produire plus propre résulte d’une ou de la combinaison de plusieurs des méthodes ci-après : économiser les matières premières, l’eau et l’énergie ; éliminer les matériaux toxiques ou dangereux ; et réduire la quantité et la toxicité des émissions et déchets à la source, c’est à dire pendant la production. Pour les produits, produire plus propre consiste à réduire les impacts sur l’environnement, la santé et la sécurité durant leur cycle de vie complet, de l’extraction des matières premières, à travers leur transformation et utilisation, à leur élimination « finale ». Pour les services, produire plus propre nécessite la prise en compte de questions environnementales dans la conception et la délivrance des services. Source : UNEP 2001 Le programme « produire propre » du PNUE DTIE encourage l’adoption d’une production plus respectueuse de l’environnement en dispensant une assistance technique et en soutenant des projets de sensibilisation à travers le monde. 3.2 L’éco-efficacité L’idée de l’éco-efficacité est « de faire plus avec moins » – utiliser moins ou la même quantité de matières et d’énergie afin de fournir des produits et services d’une meilleure qualité en plus grande quantité. Le Consulat Mondial des Affaires pour le Maintien du Développement (CMAMD) propose la définition suivante : « L’efficacité écologique est atteinte par des produits et services à prix compétitif qui satisfont les besoins humains et apportent une meilleure qualité de vie, et qui, tout au long du cycle de vie, réduisent progressivement les impacts écologiques et la consommation des ressources naturelles à un niveau supportable pour la Terre. » 3.3 L’écologie industrielle (Repenser les systèmes) L’écologie industrielle se rapporte aux opérations des entreprises qui imitent l’écosystème naturel, le système industriel étant considéré comme un écosystème où circule un flux continu et ordonné de matière, d’énergie et d’information. L’écologie industrielle préconise de boucler le cycle de la matière, et la dématérialisation. • Boucler le cycle de la matière signifie réaliser la production en circuits fermés, de la même façon qu’un écosystème. À travers la photosynthèse, les plantes produisent des matières organiques qui nourrissent les herbivores, qui à leur tour deviennent la proie des carnivores, dont les déchets retournent au sol. De la même manière, les industries peuvent réutiliser les déchets comme matière première et réutiliser ou recycler les produits en fin de vie une fois consommés. De cette façon, les matériaux et déchets circuleront en boucles ou en circuits fermés. • Les écosystèmes ont évolué en optimisant l’utilisation des matières et de l’énergie disponibles. De la même manière, la dématérialisation consiste à faire plus avec moins – optimiser l’utilisation des matières premières ainsi qu’augmenter la durée de vie des produits finis. Un autre avantage à allonger la durée de fonctionnement des produits finis réside dans la création de nouveaux emplois, spécialement pour les services de maintenance et de réparation. 3.4 Analyse du cycle de vie L’Analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode d’estimation de l’impact d’un produit ou d’un service sur l’environnement durant son cycle de vie complet, ce qui comprend les étapes : extraction, traitement et transformation des matières premières, transport, distribution, consommation, fonctionnement et entretien, recyclage, et élimination finale. C’est une analyse quantitative et scientifique construite pour générer des informations objectives sur les impacts environnementaux. Les questions économiques et sociales entrent en jeux une fois que l’analyse scientifique est achevée. L’ACV peut être utilisée pour : • Le développement et l’amélioration des produits et services ; • Améliorer les procédés de fabrication et les procédures de livraison ; • Fournir aux consommateurs des informations crédibles sur les aspects environnementaux des produits et services ; • Développer des politiques d’achat de produits plus respectueux de l’environnement Des logiciels spécialisés, associés à des améliorations méthodologiques et à une meilleure disponibilité des données, permettent maintenant d’entreprendre plus facilement une analyse du cycle de vie. L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a défini le cadre technique et normatif de l’ACV. Selon la série de normes ISO 14040, la méthodologie de l’ACV comprend quatre étapes : 1. Définition de l’objectif et du champ d’action 2. Analyse de l’inventaire 3. Étude d’impact 4. Interprétation des résultats Encadré 4.10 Figure – Les phases de gestion du cycle de vie selon ISO 14040 1. Goal and Scope Definition, the product(s) or service(s) to be assessed are defined, a functional basis for comparison is chosen and the required level of detail is defined; 2. Inventory Analysis of extractions and emissions, the energy and raw materials used, and emissions to the atmosphere, water and land, are quantified for each process, then combined in the process flow chart and related to the functional basis; 3. Impact Assessment, the effects of the resource use and emissions generated are grouped and quantified into a limited number of impact categories which may then be weighted for importance; 4. Interpretation, the results are reported in the most informative way possible and the need and opportunities to reduce the impact of the product(s) or service(s) on the environment are systematically evaluated. Source: Evaluation of Environmental Impacts in Life Cycle Assessment, Meeting Report, UNEP-DTIE, 2003 Autres sources : Gestion du cycle de vie : guide professionnel pour un développement durable, PNUE, 2006. http://www.uneptie.org/pc/sustain/reports/Icini/UNEP_Background_document_LCM_2006_Febr.pdf Pourquoi l’approche du cycle de vie ? PNUE, 2004. http://www.uneptie.org/pc/sustain/reports/lcini/UNEPBooklet.ENGprint.pdf Holiday Footprinting : A Practical Tool for Responsable Tourism, WWF-UK, 2002. http://www.wwf.org.uk/filelibrary/pdf/holidayfootprintingfull.pdf SECTION 4 : L’AVENIR DES SME Toutes les entreprises auront réalisé que si elles entendent rester rentables et donc compétitives, elles doivent intégrer le management environnemental dans leurs modes de productions et leurs pratiques commerciales. Les législations nationales rendant les SME et l’information sur les performances environnementales obligatoires seront plus fréquemment mises en place, cette tendance touchant les pays du monde entier. Les taxes sur les émissions et les déchets devraient augmenter, alors que les infractions en matière d’environnement seront passibles d’amendes plus lourdes, voire de peines d’emprisonnement. La diffusion d’une meilleure expertise environnementale, accompagnée d’innovations, d’amélioration des modes d’exploitation des ressources, et de technologies propres faciliteront grandement les progrès en matière d’environnement. Cependant des questions apparaissent quant au prix et à l’accessibilité de ces technologies. Les SME évolueront également d’un stade d’améliorations ponctuelles à celui de la réduction globale des impacts de production et d’exploitation. Les applications concrètes des concepts d’efficacité énergétique, d’écologie industrielle, et de technologies propres, ne resteront plus des réussites ponctuelles mais se diffuseront pour devenir des pratiques courantes. De la même manière, les objectifs des SME évolueront du management environnemental vers le développement durable. Les entreprises ne devront pas seulement réduire leurs consommations et leurs productions de déchets mais prendre aussi des dispositions pour améliorer le bien-être social et la qualité de vie des sociétés dans lesquelles elles opèrent. En d’autres termes, les entreprises ne devront plus seulement être attractives pour leur respect de l’environnement mais travailler aussi à l’amélioration de l’éducation, de l’emploi, de la sécurité (à l’intérieur comme à l’extérieur du lieu de travail), de la santé, de l’environnement social (réduction de la criminalité, des discriminations, etc.), et des opportunités culturelles et de divertissement. Dans le tourisme, les principales compagnies aériennes, les aéroports, les voyagistes, les hôtels, et les attractions naturelles et culturelles travailleront tous sur des SME. Le champ d’action est encore vaste, particulièrement en ce qui concerne la mise en place de SME dans les PME qui constituent une grande partie de l’industrie. Chaque entreprise, quels que soient sa taille et son emplacement, se doit d’être consciente de son influence et de ses responsabilités. Partie 4 : Exercices 1. PROJET DE GROUPE Mettre en place un SME dans une entreprise hôtelière Proposer aux hôtels et restaurants de votre région la mise en place d’un SME avec un groupe d’étudiants. Cette opération fera office de travaux pratiques pour plusieurs groupes de 5 à 6 étudiants, afin d’aider ces entreprises à progresser dans le domaine de la gestion de l’environnement. Le premier groupe d’étudiants devra visiter l’établissement, rencontrer le propriétaire et les employés, et : • Préparer et effectuer un état des lieux environnemental (incluant une analyse du niveau de conformité réglementaire, les amendes et les redevances, les coûts relatifs aux consommations et à l’élimination des déchets) ; • Analyser les résultats de cet état des lieux ; • Dresser une politique environnementale ; • Établir des objectifs et des cibles ; • Définir la base d’un programme environnemental À partir du deuxième semestre, un groupe d’étudiants pourra : • Aider l’entreprise à poursuivre le développement de son programme ; • Mettre en œuvre le programme ; • Mettre en place des procédures de suivi et d’évaluation des performances environnementales ; • Analyser les progrès Le semestre suivant, un autre groupe pourra : • Conduire un audit du système de management environnemental ; • Analyser les résultats de l’audit ; • Formuler des recommandations pour apporter des améliorations supplémentaires, réviser les objectifs pour rester dans la logique de l’amélioration continue des performances, et étudier les moyens de maintenir un enthousiasme pour ce projet au sein de l’entreprise 2. TRAVAUX DE GROUPE Développer un SME dans un petit hôtel ou un restaurant de votre région. L’exercice inclurait des visites techniques du site, un court état des lieux environnemental, et des entretiens avec les dirigeants et le personnel. Faire une présentation du programme environnemental. Des dirigeants de l’entreprise pourront être présents lors de sa présentation. 3. DÉBAT OU TRAVAUX DE GROUPE Considérez les concepts et les outils du management environnemental, de la production plus propre, de l’efficacité énergétique, de l’écologie industrielle, et de l’analyse du cycle de vie. Pour chacun des concepts, inventez des exemples d’application aux entreprises hôtelières. Exposez oralement les exemples que vous avez imaginés. 4. RAPPORT ÉCRIT Discutez de façon critique les citations suivantes (environ 1500 mots) Qui est responsable de la qualité de l’environnement ? L’industrie du tourisme, l’industrie hôtelière, les touristes, les fournisseurs, ou tous ? Les associations de professionnels du tourisme et de l’hôtellerie peuvent être très efficaces pour promouvoir les SME. Le SME est aussi important pour les PME-PMI que pour les grandes entreprises. 5. PROJET DE GROUPE Effectuez l’état des lieux environnemental de votre école hôtelière, ou du département de votre université consacré à l’hôtellerie (s’il fait partie d’un établissement plus important). À partir des résultats du rapport : Imaginez une politique environnementale pour l’école ou l’hébergement. Etablir des objectifs et des cibles. Dresser une liste d’actions environnementales. 6. DISCUSSION DE GROUPE OU ACTIVITÉ ÉCRITE Choisissez un article décrivant le système de management environnemental d’un établissement hôtelier ou d’une entreprise liée au tourisme. Proposez une critique constructive de l’article, puis considérez la question suivante : Quels procédés de SME et d’initiatives plus larges de développement durable pourraient être entrepris dans cet établissement hôtelier ou cette entreprise touristique pour améliorer la conservation et la protection de l’environnement ? Bibliographie et lectures recommandées PARTIE 4 Life Cycle Management: A Business Guide to Sustainability, UNEP, 2006 Lien : www.lcinitiative.unep.fr Background Report for a UNEP Guide to Life Cycle Management: A Bridge to Sustainable Products, 2006, PNUE Lien : www.uneptie.org/pc/sustain/reports/lcini/UNEP_background_document_LCM_2006_Febr.pdf Being Green Keeps You Out of the Red Publié par : Tourism Council of Australia Fax : +61 2 9358 6055 Lien : www.tourism.org.au Corporate Environment Management (2ème édition) Edité par R. Welford Earthscan Publications, 1998, ISBN 1 85383 559 5 Lien : [email protected] Manuel de Gestion Environnementale, Ecoguide 2007. François Tourisme Consultants et Auvergne Tourisme Lien: www.auvergne-tourisme.info/upload/brochure/Brochure_Ecoguide.pdf EMAS Toolkit for small organisations Lien : www.ec.europa.eu/environment/emas/toolkit/toolkit_4.htm Environmental Enrichment for the Lodging Industry: A Toolkit, 2002, EPA Lien : www.epa.gov/seahome/hotels.html Environmental Management System ISO 14001 In Hotel Industry, Clean Technology Initiative USAID, 2002, Development Alternatives Lien : www.devalt.org/da/esb/iesg/docs/hotel%20manual.pdf Green Hotelier International Hotels Environment Initiative magazine, revue trimestrielle Compilé et réalisé pour IHEI par Claire Baker Corporate Communications Lien : www.ihei.org Guidelines for the Green Key Criteria, Green Key Lien : www.green-key.org/pdf/Guideline-with%20criteria.pdf ISO 14001- Implementing an Environmental Management System Version 2.02, 1998 Lien : www.ellipson.com/files/ebooks/ISO14000.pdf New Builder Lien: www.newbuilder.co.uk Pourquoi l’approche du cycle de vie ?, 2004, UNEP Lien : www.uneptie.org/pc/sustain/reports/lcini/UNEPBooklet.ENGprint.pdf Why Environmental Benchmarking will help your Hotel, 2005, WWF et IBLF Lien : www.tourismpartnership.org/downloads/WWF%20Benchmarking.pdf