2012-117 AGMT RAC donner acte sur les orientations preconisees
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2012-117 AGMT RAC donner acte sur les orientations preconisees
Accusé de réception - Ministère de l'Intérieur COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE QUIMPERLE 029-242900694-20120703-2012-117CCPQ-DE Accusé certifié exécutoire Réception par le préfet : 10/07/2012 Publication : 10/07/2012 Pour l'"autorité Compétente" par délégation EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE Le Conseil de la Communauté de Communes du Pays de QUIMPERLE, convoqué le 27 juin 2012 s'est réuni le 3 juillet 2012 à 18 heures à la salle des fêtes à CLOHARS-CARNOET, sous la présidence de Monsieur Nicolas MORVAN. CONSEILLERS TITULAIRES PRESENTS : 43, puis 44 à partir de 18h25, puis 46 à partir de 19h40 ARZANO : BANNALEC : BAYE : CLOHARS-CARNOËT : GUILLIGOMARC'H : LE TRÉVOUX : LOCUNOLÉ : MELLAC : MOËLAN SUR MER : QUERRIEN : QUIMPERLÉ : RÉDÉNÉ : RIEC SUR BÉLON : SAINT-THURIEN : SCAËR : TRÉMÉVÉN : Patrick LE NOZAHIC, Marie-Isabelle DOUSSAL Yves ANDRE, Marcel JAMBOU, Marie-France LE COZ, Martine PRIMA Philippe LE TENIER Jacques JULOUX, Anne MARECHAL, Denis DUIGOU, Marie-Hélène LE BOURVELLEC (à partir de 19h40) Alain FOLLIC André FRAVAL, Jean Baptiste HUBERT Jean-Yves LE COZ, René CHRISTIEN Gilda LE GALL, Jean-François EVERHARD, Bernard PELLETER Nicolas MORVAN, Madeleine KERGOAT, Gilbert DULISCOUET (à partir de 19h40), MarieFrance DEFFAY, Marie-Louise GRISEL Marcel MOYSAN, Juliette PASQUIER, Guy LE VALLEGANT Alain PENNEC (arrivée à 18h25), Christine FAVENNEC, Marc LOZACHMEUR, MarieMadeleine BERGOT, Alain KERHERVÉ, Huguette DUPRE, Erwan BALANANT Jean LOMENECH, Alain QUEMENER Jean Yves KERSULEC, Sébastien MIOSSEC, Jocelyne GUETTE Ginette MINIOU, Joël DERRIEN Paulette PÉREZ, Jacques LE BIHAN, Pierre CAVRET, Roger COLAS, Robert BELLEGUIC CONSEILLERS SUPPLEANTS PRESENTS : 5 jusqu’à 19h40 puis 4 Marie-Laure FALCHIER BANNALEC : Pascal MAREC BAYE : Jérôme LE BIGAUT (jusqu’à 19h40) CLOHARS-CARNOËT : Bruno GOENVIC QUIMPERLE : Catherine LINEATTE REDENE : Nombre de conseillers présents ou représentés : 56 jusqu’à 18h25 puis 57 ABSENTS EXCUSES : 11 Anne Marie QUENEHERVE (Bannalec), Pascal BOZEC (BAYE), Joël LE GUENNEC (GUILLIGOMARC’H), Isabelle MOIGN (MOELAN SUR MER), Stéphane GUILLEVIN (QUIMPERLE), Yvon LE DORZE (QUIMPERLE), Marie-Josée DAVID (REDENE), Claude JAFFRE (RIEC SUR BELON), Michèle LE FLOC’H (SCAER), Jeannine DANIEL (SCAER), Elise LE NAOUR (TREMEVEN) POUVOIRS : 8 jusqu’à 19h40 puis 7 GUILLIGOMARC’H : MOËLAN SUR MER : MOËLAN SUR MER : QUIMPERLE : RIEC SUR BELON : SCAER : SCAER : TREMEVEN : Joël LE GUENNEC a donné pouvoir à Alain FOLLIC Isabelle MOIGN a donné pouvoir à Marie-France DEFFAY Gilbert DULISCOUET a donné pouvoir à Madeleine KERGOAT (jusqu’à 19h40) Stéphane GUILLEVIN a donné pouvoir à Alain KERHERVE Claude JAFFRE a donné pouvoir à Sébastien MIOSSEC Michèle LE FLOC’H a donné pouvoir à Paulette PEREZ Jeannine DANIEL a donné pouvoir à Pierre CAVRET Elise LE NAOUR a donné pouvoir à Roger COLAS COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE QUIMPERLE 117 POLITIQUES PUBLIQUES COMMUNAUTAIRES 3- Aménagement du territoire/ Transports Déplacement Référentiel d’Aménagement Commercial : donner acte sur les orientations Les évolutions législatives La loi LME du 4 août 2008 a modifié le régime des autorisations commerciales afin de se conformer au droit européen, selon lequel les critères d’aménagement et d’urbanisme sont seuls susceptibles de régir les implantations commerciales, les CDAC venant ainsi se substituer aux CDEC. Par ailleurs, le Grenelle 2 du 10 juillet 2010 a réformé les documents d’urbanisme et notamment le contenu du SCOT: celui-ci précise des objectifs en matière d’implantation commerciale et de « localisations préférentielles des commerces afin de répondre aux exigences d’aménagement du territoire , notamment en matière de revitalisation des centre villes, de cohérence entre équipements commerciaux, desserte en transport…de consommation économe de l’espace et de protection…des paysages, de l’architecture… » Le SCOT comprend un DAC qui délimite des zones d’aménagement commercial. Celles-ci sont définies en considération d’exigences d’aménagement et d’environnement mais ne peuvent pas reposer sur l’analyse de l’offre commerciale existante. Le contexte commercial et ses conséquences Le développement commercial actuel fait apparaitre plusieurs risques majeurs : - la déqualification commerciale : l’explosion des commerces qui provoque des surdensités commerciales et le vieillissement des espaces commerciaux pose la question de la sur-consommation d’espace et de l’apparition des friches - la périphérisation, par le déplacement des commerces et des services vers les zones d’activités périphériques, fragilise la vitalité traditionnelle des centres villes et accroit la place de la voiture. - le déséquilibre entre les commerces « intégrés » et les indépendants, entre les grandes surfaces commerciales et le commerce de proximité disqualifie les centres villes (développement de la vacance commerciale, perte d’attractivité), participe à la surconsommation d’espace. La portée juridique du « référentiel d’urbanisme commercial du Pays de Quimperlé » Pour répondre à ces enjeux, le Pays de Cornouaille a élaboré un Document d’Aménagement Commercial, arrêté en décembre 2010. Il constitue un référentiel sur lequel chaque SCOT peut s’appuyer pour bâtir son DAC et /ou son volet commerce. Sur cette base la COCOPAQ a donc souhaité prolonger la réflexion à l’échelle du Pays de Quimperlé afin de répondre aux enjeux de l’urbanisme commercial. Pour cela, elle s’est faite accompagnée en 2011 par le cabinet Cibles et Stratégies qui a adapté le DAC cornouaillais en concertation avec les communes. Cependant en attendant la révision générale du SCOT, le document ci-annexé n’est pas opposable ; il a vocation à poser des orientations communes pour le développement et l’évolution spatiale du commerce. Il constitue néanmoins un référentiel sur lequel chaque commune pourra s’appuyer pour bâtir le volet commercial de son PLU. Les principes stratégiques recherchés Le référentiel d’aménagement commercial du pays de Quimperlé réaffirme quatre principes stratégiques: - Préserver les centralités des villes et communes pour leur permettre d’affirmer pleinement leurs fonctions urbaines, commerciales et de lien social indispensables à l’identité du territoire. - Maitriser l’étalement urbain pour préserver les paysages et tendre vers une économie de déplacement en densifiant les espaces existants. - Maitriser une consommation souvent excessive du foncier liée à des équipements commerciaux qui n’apportent pas toujours une valeur ajoutée pour le territoire. - Améliorer la qualité des zones commerciales, et par conséquent des entrées de ville, en recherchant de nouvelles formes urbaines mieux intégrées et en mutualisant des espaces communs. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE QUIMPERLE L’assemblée délibérante est invitée à - PRENDRE ACTE du référentiel d’aménagement commercial du Pays de Quimperlé ci-annexé Le Conseil Communautaire après avoir délibéré, - PREND ACTE du référentiel d’aménagement commercial du Pays de Quimperlé ci-annexé ADOPTE à l’unanimité, ADOPTE par : 48 voix POUR 8 voix CONTRE : QUIMPERLE : Alain PENNEC, Christine FAVENNEC, Marc LOZACHMEUR, Marie-Madeleine BERGOT, Alain KERHERVÉ, Huguette DUPRE, Bruno GOENVIC, Stéphane GUILLEVIN (pouvoir à Alain KERHERVE) 1 abstention : QUIMPERLE : Erwan BALANANT ET ONT, les membres présents, signé après lecture Pour extrait certifié conforme, Le Président, Nicolas MORVAN Annexe 3)a) 11 Référentiel d’Aménagement Commercial Communauté de Communes du Pays de Quimperlé JUIN 2012 SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Règlementation : nouveau régime de l’urbanisme commercial 2 Loi LME du 4 août 2008 - mise en conformité avec le droit européen: pour les autorisations commerciales, passage de critères économiques à des critères d’aménagement Grenelle 2 du 10 juillet 2010 – réforme des documents d’urbanisme et notamment du SCOT: celui-ci précise des objectifs en matière d’implantation commerciale et de « localisations préférentielles des commerces afin de répondre aux exigences d’aménagement du territoire , notamment en matière de revitalisation des centre villes, de cohérence entre équipements commerciaux, desserte en transport…de consommation économe de l’espace et de protection…des paysages, de l’architecture… » Le SCOT comprend un DAC qui délimite des zones d’aménagement commercial. Celles-ci sont définies en considération d’exigences d’aménagement et d’environnement mais ne peuvent pas reposer sur l’analyse de l’offre commerciale existante. Portée juridique du DAC dans le cadre du SCOT – Le DAC est une composante du SCOT. Il est intégré au SCOT par délibération après enquête publique dans un délai d’un an à compter de la délibération l’adoptant. Il devient opposable aux demandes d’autorisations commerciales qui doivent lui être compatibles. Cependant, il est souhaitable d’attendre l’évaluation obligatoire du SCOT en 2014 et la nécessaire révision qui suivra afin de « grenéliser » le SCOT, pour intégrer le DAC dans ce cadre. Portée du DAC non intégré dans le SCOT - En attendant la révision générale du SCOT, le DAC du Pays de Quimperlé a donc vocation à poser des orientations communes pour le développement et l’évolution spatiale du commerce. Il constitue un référentiel sur lequel chaque commune pourra s’appuyer pour bâtir le volet commercial de son PLU. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Démarche d’élaboration 3 Le projet de DAC est issu du diagnostic commercial et des orientations menées à l’échelle du pays de Cornouaille en 2010 DAC Cornouaillais : Elaboration en 2010 avec l’appui du cabinet Cibles et stratégies . Participation de la COCOPAQ arrêté en décembre 2010 ⇒ référentiel commun pour les SCOT et les DAC de chaque territoire DAC du Pays de Quimperlé Elaboration en 2011 avec l’appui de Cibles et Stratégies Constitution d’un comité de pilotage avec les maires et les membres des commissions aménagement et développement économique •1ère réunion de concertation avec Cibles et Stratégies le 20 mai 2011: présentation des enjeux de l’urbanisme commercial •Entretiens avec les maires et/ou adjoint des 10 communes concernées en juin 2011 pour explicitation du projet et recueil des observations sur les orientations et règles proposées •2ème réunion de concertation avec Cibles et Stratégies le 9 septembre 2011: restitution des observations des communes et premiers ajustements •3ème réunion de concertation avec Cibles et stratégies le 17 octobre 2011: suite des ajustements •4ème réunion commissions mixtes développement économiques et aménagement le 30 novembre 2011: présentation du projet finalisé SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Sommaire Introduction – typologie des pôles page 5 A. Les principes stratégiques page 8 B. Les principes généraux page 9 C. Identification et vocations des pôles de développement page 17 D. Gouvernance et suivi de la mise en œuvre page 23 SCOT du Pays de Quimperlé – DAC 4 Introduction 5 Définition du commerce -Est considéré dans ce DAC comme commerce , un espace d’accueil du public destiné à vendre une offre de service ( coiffeurs, banques, assurances…) ou une offre de produits au détail destinés au consommateur final. -Parmi les commerces, on distingue - les commerces alimentaires - les commerces d’équipement de la personne, - les commerces d’équipements de la maison - les commerces de culture et loisirs A titre d’exemples, ne sont pas considérés comme des commerces , les pharmacies, les bars, les restaurants, les hôtels, les garages disposant d’une activité principale de réparation … SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Typologie des pôles 6 Définition d’un pôle de développement commercial Un pôle commercial constitue un espace de développement commercial dont les limites de structuration sont définies au regard de sa fonction dans le maillage territorial. Service rural Hyper Proximité Proximité Proximité thématique Secondaire Structurant Majeur Départemental Ils ont été définis à l’échelle de la Cornouaille après un diagnostic des surfaces de vente existantes et le bassin de vie à couvrir. Ils comportent au moins un commerce de plus de 400m² de SHON. Selon la typologie adoptée à l’échelle de la Cornouaille (8 familles cf p.7) , le Pays de Quimperlé comprend au total 7 pôles répartis en 4 catégories. Seuls les pôles sont susceptibles de recevoir des ZACOM. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Définition des Pôles 7 Vocation Territoire d’influence Population Equipement commercial Départemental À l’échelle du pays et au delà Plus de 200 000 habitants Pôle référent multi activités ,avec un rayonnement à caractère départemental privilégié , pour des achats impliquant proposant un équipement en enseignes important. Majeur Grand territoire de pays De 80 000 à 200 000 habitants Pôle multi activités à rayonnement multi cantonal pour des achats impliquant, proposant un enseignes important. Structurant (pôle relais) Communauté de communes De 40 000 à 80 000 habitants Pôle structuré autour de 2 hyper marchés complétés par 3 hard discount alimentaire et 1 supermarché de centre ville. Offre diversifié en GSS non alimentaire Secondaire Canton De 20 000 à 40 000 habitants Pôle structuré autour de 2 hyper marchés complétés par un hard discount. Offre développée en bricolage et jardinage et une première réponse en GSS anomal(sport, PAP, électroménager) Proximité Plusieurs communes ou grande commune De 3 000 à 20 000 habitants Pôle structuré autour de 2 supermarchés (<2500m²), complété par un premier équipement de bricolage et jardinage autour d’un centre ville centré sur l’alimentaire et les services courants (pharmacie, pressing, fleuriste, coiffeur….) Hyper proximité Rural ou urbain Commune ou quartier Jusqu’à 3 000 habitants Pôle structuré autour d’un seul supermarché de 1 000 à 2 500m² et sur des achats courants Services Rural ou urbain Commune ou quartier Moins de 3 000 habitants Pôle structuré autour d’un seul supermarché de 400 à 1 000m² et sur des achats courants SCOT du Pays de Quimperlé – DAC A. Les principes stratégiques Le présent DAC est bâti pour traduire une vision partagée de la spatialisation du commerce définie autour de quatre principes stratégiques : l Préserver les centralités des villes et communes pour leur permettre d’affirmer pleinement leurs fonctions urbaines, commerciales et de lien social indispensables à l’identité du territoire. l Maitriser l’étalement urbain pour préserver les paysages et tendre vers une économie de déplacement en densifiant les espaces existants. l Maitriser une consommation souvent excessive du foncier liée à des équipements commerciaux qui n’apportent pas toujours une valeur ajoutée pour le territoire. l Améliorer la qualité des zones commerciales, et par conséquent des entrées de ville, en recherchant de nouvelles formes urbaines mieux intégrées et en mutualisant des espaces communs. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC 8 B. Les principes généraux 1. 9 Le renforcement des centralités Le DAC réaffirme le rôle important des centralités comme lieu de lien et de cohésion sociale. A ce titre, priorité est donnée aux implantations en centre-ville et centre-bourg, charge à chaque PLU (et donc de chaque collectivité) de définir spatialement avec précision ce périmètre et d’y associer des règles spécifiques liées à l’application des règlementations sur les périmètres de protection de la diversité commerciale au titre de l’article L123-7bis du code de l’urbanisme. 1.1 La définition de la centralité: Les centralités sont composées des espaces agglomérés actuels et de ses extensions programmées dans les documents d’urbanisme. On distingue la centralité communale et les centralités de quartiers. Ces deux types de centralité se caractérisent par : • Une forme urbaine : densité de l’organisation urbaine avec mixité habitat / commerce • La présence d’équipements publics • L’existence d’espace de convivialité • Les densités d’habitat les plus élevées de la commune 1.2 Orientations : Pour des raisons de maitrise de la consommation d’espace, de diminution des déplacements de la population, le DAC affiche la volonté d’implanter dans un périmètre restreint les équipements publics, les commerces et l’habitat. Compte tenu de cette affirmation, les espaces de périphérie devront être réservés aux commerces dont le format et la logistique (accessibilité, entrepôts de stockage, livraison) rendent incompatible leur fonctionnement en centralité. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 10 1.3. Règles proposées : En conséquence, les commerces de surface de moins de 400 m² de SHON ont pour vocation à être accueillis dans les centralités. Ainsi : Il n’est plus autorisé de construire de commerce de moins de 400 m² de SHON hors périmètre de centralité (création ou transformation de bâtiment existant, extension). Pour les projets mixant plusieurs cellules commerciales, la SHON associée à chaque cellule commerciale sera intégrée comme base de calcul (au sens de cellules avec accès différencié). Ne rentre pas dans ce champs d’interdiction, la création de show room d’artisans et de magasins d’usine de moins de 400 m² adossée à une activité de production et permettant la commercialisation des produits issus de cette activité. Préconisation L’installation de commerces isolés de toute urbanisation commerciale ayant pour objectif de capter un flux automobile est interdite. Les équipements commerciaux existants de plus de 400 m² de SHON implantés en centralité constituent un facteur d’équilibre territorial des fonctions commerciales et de dynamisation du cadre de vie. Il est ainsi souhaitable de conserver et de créer ces équipements dans les centralités. La proximité des commerces et des espaces de services non-marchand (équipements publics et services médicaux) devra être recherchée. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 2. 11 Le confortement du maillage existant, (centralités et ZACOM existantes) La priorité donnée au confortement des espaces de développement existants (pôle répertorié au chapitre C) répond aux objectifs de gestion économe du foncier prévus par le Grenelle de l’Environnement et de réduction du rythme de consommation excessif de foncier à finalité commerciale comparativement à la croissance de population. 2.1 Orientations : A ce titre la croissance de l’offre commerciale doit être envisagée : • En priorité sur les Zones d’Aménagement COMmerciales existantes (ZACOM), définis comme tels dans les PLU. Ce faisant cette stratégie devra permettre de réduire le risque d’apparition de friches commerciales par déplacement d’activités sur des zones nouvelles au détriment des zones existantes. • Dans le respect de la vocation des pôles (Chapitre C), fondement de la cohérence de l’aménagement du territoire. Chaque pôle répertorié constitue un espace de développement dont les limites de structuration sont définies au regard de sa fonction dans le maillage territorial. Définition d’une ZACOM ( Zone d’Aménagement commerciales) Une ZACOM est un espace commercial défini comme tel dans les PLU, réservé à l’accueil des implantations commerciales supérieures à 400m² de SHON. ( Voir également définition complète principe 5) SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 12 2.2 Règles proposées : Une priorité est donnée aux implantations sur les ZACOM existantes. L’ouverture à l’urbanisation de nouvelles ZACOM, est limitée à une croissance majeure de la population sur le bassin de vie* (justifiée par des projets d’habitat de nature à générer une croissance de plus de 10 % de la population du bassin de vie sur la période 2007/2015). Cette ouverture ne peut se faire que dans la continuité des ZACOM identifiées dans le DAC. L’ouverture à l’urbanisation de nouvelles ZACOM pourra aussi être envisagée pour l’accueil d’offre à caractère exceptionnel (non présent sur le territoire considéré) afin d’élargir l’éventail de choix proposé aux habitants en évitant des déplacements hors bassin de vie. Dans ce cas, les plafonds des SHON indiqués page 15 pourront être dépassés. Dans le cas de commerces de plus 400 m² implantés hors ZACOM, l’activité commerciale du bâti restera acquise (en cas de mutation, et aussi en cas de déclaration de travaux ou de permis de construire) sous condition de non changement de catégorie de commerces telle que décrite en introduction. La densification d’une offre autour d’un commerce isolé hors ZACOM ne pourra être considérée comme le confortement d’une zone existante, •Définition d’un bassin de vie Un bassin de vie est un territoire d’influence, sur lequel la majorité de la population réside, utilise les services publics et réalise ses achats courants SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 3. 13 La localisation et le développement préférentiel de l’activité commerciale dans les ZACOM Les règles fixées par le RAC doivent permettre de conforter l’identité du territoire, d’optimiser la qualité du cadre de vie, d’améliorer la lecture des espaces commerciaux, et de mieux gérer les flux d’usagers sur ces espaces. Dans cette logique, le DAC pose comme principe la non mixité des activités économiques sur un même espace à savoir éviter le voisinage du commerce avec de la petite ou grosse industrie ou avec de l’activité artisanale ne recevant pas de public. 3.1 Définition d’une ZACOM (Zone d’Aménagement Commerciale) Une ZACOM est un espace commercial existant ou en devenir, constitué par un ensemble de surfaces de vente sans rupture commerciale supérieure à 150 mètres et dont les accès correspondent à une même logique de déplacement. Le périmètre d’une ZACOM peut donc porter sur des périmètres comprenant des constructions existantes à usage commercial ou non, ou correspondre à de futurs espaces à aménager. Définies comme telle dans les PLU, les ZACOM sont réservées à l’accueil des implantations commerciales supérieures à 400m² de SHON. 3.2 Orientation : Les documents de planification de l’urbanisme (SCOT / PLU) devront définir les ZACOM telles que définies dans le RAC et devant accueillir des commerces de plus de 400 m² de SHON. Il conviendra de respecter un principe d’exclusivité afin de définir au-delà d’une classification générale la destination des zones : activités commerciales OU activités de production/stockage. 3.3 Règles proposées : Sur les zones d’activités existantes n’accueillant pas de commerces, hors centralité communale et de quartier , il est rappelé que tout changement d’affectation de bâtiment industriel ou artisanal en vue de devenir une activité commerciale est proscrite. Sur les zones d’activités mixtes existantes, il appartient aux collectivités, de définir précisément dans le PLU, un périmètre exclusif dédié à l’activité commerciale. Compte tenu de ces affirmations, l’implantation des commerces de plus de 400m² de SHON est interdite hors ZACOM, mais reste possible dans les centralités (cf règle relative à la centralité) La mixité commerces/activités de loisirs/hôtellerie pourra être recherchée. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 4. 14 La qualité architecturale et paysagère des espaces de périphérie ( hors centralité) La création successive des zones commerciales sur les deux dernières décennies a fortement contribué à dénaturer la qualité urbaine des entrées de ville. Dans le même temps, les implantations commerciales ont été souvent réfléchies à la parcelle avec une prise en compte insuffisante d’une stratégie globale de zone. 4.1 Orientation : L’aménagement des espaces commerciaux de périphérie devra intégrer les mêmes principes régissant l’urbanisation des espaces de centralité par la recherche d’une mutualisation des accès et des stationnements et par l’affirmation d’une architecture respectant l’identité territoriale. Les dispositions devront concourir à l’économie de foncier, à l’amélioration de la qualité des entrées de villes et des accessibilités pour un usage plus modéré de la voiture. 4.2 Règles proposées : Les documents d’urbanisme ainsi que les aménagements des espaces publics prendront en compte la qualité architecturale et la qualité des espaces publics afin de définir Préconisation des solutions de mutualisation des espaces extérieurs (stationnement, zone de livraison, accès…). de faire appliquer une charte architecturale et paysagère dans les ZACOM, ou de prévoir dans les PLU des orientations d’aménagement portant sur le vocabulaire architectural et paysager à utiliser. Cette obligation s’applique aux nouveaux espaces mais aussi aux espaces existants sous forme de cahier des charges de réhabilitation. Une priorité aux projets initiés sur des espaces dont la proximité des aires urbaines leur permet d’être desservis par les transports collectifs. Il est préconisé que l’analyse des projets commerciaux de plus de 400 m² de SHON soit réalisée par un architecte urbaniste conseil. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 5. 15 La promotion du commerce respectueux de l’environnement et du développement durable Au même titre que l’habitat et des équipements publics et par volonté de cohérence territoriale, le commerce doit s’engager dans une démarche de respect des critères de développement durable et de la loi Grenelle 2 de l’Environnement. A ce titre, le DAC souhaite promouvoir une nouvelle approche de l’aménagement des ZACOM plus respectueuse de l’environnement, des conditions de travail et du confort des usagers. 5.1 Orientations : Dans le cadre de l’aménagement ou la requalification des zones d’activités, les documents d’urbanisme ainsi que l’ aménagement des espaces publics des zones d’activités prendront en compte la démarche qualiparc qui pourra être complétée par celle de l’AEU ( Approche environnementale de l’urbanisme ) afin de favoriser les 11 thèmes liés à l’application du développement durable aux espaces commerciaux, dont les sept premiers devront être impérativement respectés quelque soit la taille du projet : 1) La qualité des espaces de stationnement, des espaces vélos et piétons 2) La limitation des nuisances sonores et visuelles 3) La gestion économe de l’énergie, sobriété et efficacité énergétique 4) La gestion et la maîtrise de la qualité de la ressource en eau (consommée et rejetée) 5) La réduction des déchets à la source et la prise en charge de leur recyclage 6) Le raccordement des espaces commerciaux aux axes de transport urbain existant 7) L’utilisation d’une signalétique et d’enseignes harmonieuses hors et dans les zones commerciales 8) Les espaces permettant d’optimiser les conditions de travail 9) La proximité des services pour le personnel du commerce 10) Le traitement de qualité des interfaces espaces publics/espaces privés 11) L’usage de matériaux éco-responsables ( au titre de l’ éco-construction) SCOT du Pays de Quimperlé – DAC B. Les principes généraux 16 5.2 Les règles proposées : Le niveau d’exigence sur l’application de ces 11 critères sera lié à la dimension du projet. Il ne s’agit pas de fixer des contraintes économiquement incompatibles avec le projet et modifiant substantiellement l’économie de la construction des équipements commerciaux. Taille du projet (SHON) Nombre de critères à respecter Jusqu’à 1 000 m² 8 De 1 000 à 3 000 m² 9 De 3 000 à 5 000 m² 10 Plus de 5 000 m² 11 Un bonus de SHON de 10% pourra être envisagé dès lors qu’un projet respecte davantage de critères liés à sa classe. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC C. Identification et vocation des pôles de développement 17 Rappel : Définition d’un pôle de développement Un pôle de développement commercial constitue un espace de développement commercial dont les limites de structuration sont définies au regard de sa fonction dans le maillage territorial. Ils ont été définis à l’échelle de la Cornouaille après un diagnostic des surfaces de vente existantes et le bassin de vie à couvrir. Ils comportent au moins un commerce de plus de 400m² de SHON. Selon la typologie adoptée à l’échelle de la Cornouaille (8 familles) , le Payse de Quimperlé comprend au total 7 pôles répartis en 4 catégories. Seuls les pôles sont susceptibles de recevoir des ZACOM. La vocation des pôles tels que définie dans les tableaux et cartographies suivants est réputée non modifiable sur la durée du DAC et devra être expressément traduite dans les SCOT. 1.1. Les principes L’équipement commercial d’un pôle doit s’adapter à un territoire d’influence (bassin de vie). Le DAC vise à donner le même potentiel de structuration des pôles ayant la même vocation dans une logique d’aménagement cohérent et équilibré du territoire (cf. principe B2. confortement du maillage existant). Dans le cadre de cet équilibre, le DAC définit 3 principes : Favoriser la multiplicité de l’offre pour maintenir les conditions de concurrence. Il définit ainsi un plafond par unité commerciale. Réduire le phénomène de concentration de l’offre sur des zones uniques en limitant la taille maximum des ZACOM à 20 000 m² de SHON pour les pôles structurants. Autoriser le dépassement des plafonds de SHON commerciale par pôle pour l’implantation d’activités commerciales exceptionnelles non alimentaires non présentes sur le bassin de vie du dit pôle. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Typologie des pôles Service rural Hyper Proximité Proximité Proximité thématique Secondaire Structurant Majeur Départemental SCOT du Pays de Quimperlé – DAC 18 C. Identification et vocation des pôles de développement 19 Seuil de SHON commerciale ,en commerces de plus de 400m² de SHON, selon la vocation des pôles Typologie de pôle Population desservie par le pôle (bassin de vie) SHON maximum en commerces de plus de 400 m² de SHON SHON maximum par unité Moins de 3 000 habitants 2 000 m² 1 000 m² De 3 000 à 10 000 habitants 4 000 m² 2 000 m² Proximité 10 000 à 20 000 habitants 8 000 m² 2 500 m² Secondaire (inexistant sur le pays de Quimperlé) 20 000 à 40 000 habitants 20 000 m² 3 800 m² Structurant 40 000 à 80 000 habitants 75 000 m² à 60 000 habitants (90 000 m² jusqu’à 80 000 habitants) 4 500 m² (20 000 m² par zone commerciale) Service Hyper-proximité Dans le cas où un pôle aurait atteint le seuil de SHON associé à sa vocation, un potentiel d’évolution (sur la période du DAC) est accordé pour +10% de sa SHON sous condition de justifier d’une croissance démographique depuis la mise en application du DAC. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Modalité de calcul du plancher commercial des pôles de développement Solution Principe SDV 1 Calcul de l’ensemble des surfaces autorisées de plus 300 m² de surface de vente à la date de la validation du DAC, soit commerces de plus de 400m² de SHON. SDV 2 Calcul de l’ensemble des surfaces autorisées de 300 m² à la date de la validation du DAC en excluant les activités de nautisme et le commerces de caravaning, mobil home et d’automobile Conséquences 20 Limite Intégration dans le calcul, des commerces en centralité Intégration des commerces de 300 à 999 m² Intégration des commerces hors ZACOM Intégration d’activité consommatrice d’espace (notamment en nautisme, caravaning) Idem SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Plancher commercial des pôles de développement : SCOT du Pays de Quimperlé 21 Vocation du pôle SHON potentielle totale des pôles (cf p.16) SHON unitaire SDV actuelle S1 SDV actuelle S2 Pôle (commune) Enseigne locomotive 1 Bannalec Intermarché Stang Quinquis Hyper proximité 4000 2000 6670 6670 Shopi Clohars-Carnoët Hyper proximité 4000 2000 887 887 2 CloharsCarnoët Intermarché Bazen Huen Proximité 8000 2500 6122 6122 3 Moëlan-surMer Mellac/Quim perlé Intermarché Kervidanou Structurant 20000* 4500 27340 24660 4 5 Quimperlé Intermarché Centre-ville 6 Quimperlé Leclerc Kergoaler Structurant 20000* 4500 15036 15036 75 000 4500 53802 48868 Hyper proximité 4000 2000 3253 3253 Proximité 8000 2500 4850 4850 Numéro ZACOM Nom ZACOM TOTAL QUIMPERLE/MELLAC Riec-surBelon Carrefour Market Riec-sur-Belon 7 8 Scaër Intermarché Intermarché Scaër 9 Scaër Intermarché Leclerc Scaër * Taille maximale des ZACOM pour les pôles structurants (cf page 13) SDV : surface de vente Rouge : SDV2 > SHON total Jaune : SDV2 ≠ SDV1 SDV 2 = SDV1 moins commerces de caravaning, nautisme, mobil home, automobiles home et d’automobile SCOT du Pays de Quimperlé – DAC Potentiel de développement équivalent habitants permanents Zone de chalandise Quimper Quimperlé Concarneau Pont l’Abbé Taille zone de chalandise (évolution) 321 107 (+5%) 56 516 (+3%) 56 220 (+5%) 51 343 (+6%) Départemen -tal Structurant (40 à 80 000) Structurant (40 à 80 000) Structurant (40 à 80 000) Polarité 22 Fouesnant Douarnenez Châteaulin Audierne/ Plouhinec 38 017 (+2%) 26 137 (+7%) 20 724 (0%) 23 173 (+19%) Structurant (40 à 80 000) Secondaire (20 à 40 000) Secondaire (20 à 40 000) Secondaire (20 à 40 000) Potentiel zone de chalandise en équivalent habitant permanent intégrant l’influence touristique par poste de dépense 35 918 Alimentaire 378 906 71 210 78 708 73 934 46 951 33 978 27 770 Bricolage 366 062 64 428 64 091 63 152 42 199 30 319 25 698 29 661 Jardinage 366 062 65 559 65 215 64 179 42 199 30 580 25 698 29 661 Habillement 346 796 60 472 60 718 58 531 40 298 28 228 23 004 27 576 Meubles, décoration 353 218 64 428 64 091 65 206 41 819 29 796 23 418 31 515 Culture-loisirs 359 640 62 733 63 304 62 125 41 819 29 796 24 662 29 893 SCOT du Pays de Quimperlé – DAC D. Gouvernance et suivi de la mise en oeuvre 23 1. La gouvernance A l’échelle de la COCOPAQ , un comité de suivi et de concertation assurera une observation régulière de la mise en œuvre du DAC et de sa traduction dans les PLU. Ce comité pourra être mobilisé pour les projets importants (équipement non présent sur le Pays), sur lesquels il pourra disposer d’un avis consultatif. 2. Le suivi : Un tableau de bord du commerce sera maintenu à jour sur le périmètre de la COCOPAQ. Défini de façon partenariale avec l’ensemble des acteurs du commerce, ce tableau de bord servira de référentiel commun pour le suivi et la mise en œuvre du DAC. Il intègrera les surfaces des commerces exprimées en SHON. Les orientations du DAC feront l’objet d’une évaluation six ans après son acceptation. SCOT du Pays de Quimperlé – DAC