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1 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS AUTOMOBILE LE RÊVE BRISÉ DES FRANÇAISES LOEB, LE GESTE D’UN GRAND (Pages 22 et 23 et notre éditorial, page 2) (Pages 10 et 11) CARDIFF. – Effondré hier au volant de sa Citroën Xsara WRC après le décès de Michael Park (copilote de Markko Märtin chez Peugeot), Sébastien Loeb n’a pas voulu devenir champion du monde dans ces circonstances tragiques. Il a préféré perdre le Rallye de Grande-Bretagne pour repousser son sacre à plus tard. (Photo Jérôme Prévost) ROLAND-GARROS. – Battues à la nuit tombante, lors du double décisif de la finale de la Fed Cup, par la paire Elena Dementieva - Dinara Safina (6-4, 1-6, 6-3), Amélie Mauresmo et Mary Pierce n’ont pu empêcher les Russes de garder leur trophée. (Photo Richard Martin) T 00105 - 919 - F: 0,95 E Lundi 19 septembre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE *60 ANNÉE - N 18 713 - 0,95 e o France métropolitaine 3:HIKKLA=ZUU^Z[:?a@j@l@t@a; REVOILA LES VERTS Belle victoire de Saint-Étienne sur Paris (3-0), hier soir à Geoffroy-Guichard, lors du dernier match de la 7e journée de Ligue 1. Les Verts sont désormais troisièmes au classement général, derrière les Lyonnais et les surprenants Manceaux. (Pages 2 à 4) BASKET LES BLEUS JOUERONT FACE À LA SERBIE (Pages 16 et 17) SPÉCIAL FOOT MONACO DANS LE ROUGE (Page 5) ENTRETIEN DU LUNDI BLANCO : « LE RUGBY EST À UN CARREFOUR » (Page 18) CYCLISME SAINT-ÉTIENNE. – Frédéric Mendy (à droite) exulte alors qu’il vient d’ouvrir la marque. Frédéric Piquionne, qui inscrira le deuxième but des Verts en seconde période, court le féliciter, tandis que Jérôme Alonzo, le gardien du Paris-SG, est en plein désarroi. Le symbole d’une rencontre où les Stéphanois auront constamment pris le dessus sur les Parisiens. (Photo Didier Fèvre) HERAS, L’HOMME DE LA VUELTA (Pages 12 et 13) Tous les lundis, à 19h00... Match Retour. Vincent Couëffé, Vincent Duluc et leurs invités reviennent sur toute l’actualité football du week-end. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur , le Câble et par ADSL. L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 8) Bleu Rouge LE REAL PERD SES NERFS Jaune Bleu Jaune (Page 7) Noir Noir BORDEAUX, LA COLÈRE DE JEMMALI 2 L’HUMEUR Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (7 journée) – SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0 e Un duo de choc LES JOUEURS. – Auteurs d’une passe et d’un but chacun, Piquionne et Feindouno ont battu les Parisiens quasiment à eux seuls. SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial SAINT-ÉTIENNE JANOT (5,5) : impeccable dans son jeu au pied (gauche) et décisif en fin de match. Toujours invincible. F. DIAWARA (6) : sollicité dans la largeur en début de partie, il s’est appliqué à apporter offensivement. Si sa technique ne le lui a pas toujours permis, il a réussi le décalage pour Feindouno sur le deuxième but. Persévérant. Z. CAMARA (6,5) : il s’est servi de sa puissance athlétique et physique pour livrer un match plein. Costaud. HOGNON (6,5) : toujours aussi sûr dans son placement, il l’a aussi été dans son jeu de tête. Avec cette dernière, il a même failli marquer (61e). ILUNGA (6) : une entame poussive. Puis, Landrin et Mendy l’ont abandonné dans son couloir gauche. SABLÉ (6,5) : à cherché à jouer dans la profondeur et en première intention. Cela lui a permis d’accélérer le jeu et d’être l’auteur de l’avant-dernière passe sur le premier but. Valeureux. ZOKORA (7) : après avoir semblé un peu emprunté, notamment dans ses transmissions de balle, il a recouvré son volume de jeu. Incontournable. HELLEBUYCK (7) : il a récupéré ses jambes et porté le danger sur ses tirs puissants. Percutant. P. FEINDOUNO (8) : quand il a envie, il emmène à lui tout seul son équipe. Ce fut le cas, hier, où il a notamment réussi sa troisième passe décisive et son premier but de la saison (79e). Indispensable. Remplacé par SAKHO (87e). PIQUIONNE (7,5) : après des mauvais choix en début de match, il s’est offert sa première passe et inscrit, du gauche, son quatrième but dans ce championnat (53e). Décisif. Remplacé par L. PERRIN (84e) F. MENDY (6) : la concurrence de Tiéné, qui lui avait chipé sa place à Nice (1-0, la semaine passée), lui a fait du bien. La preuve : il a ouvert le score du gauche (37e). Remplacé par TIENE (73e), auteur du… corner sur le but de Feindouno. PARIS-SG ALONZO (5,5) : l’ancien Stéphanois a profité de la blessure au dos de Letizi à l’échauffement pour rejouer dans le Chaudron. Sans grande réussite puisqu’il a pris trois buts sans pouvoir rien faire. Deux interventions ont permis d’éviter une addition plus lourde. B. MENDY (4,5) : ses lacunes techniques l’ont empêché de mener ses actions au bout. Malheureux sur le premier but, qu’il dévie de l’épaule gauche, et trop court sur le second. Peu maître de lui. ROZENHAL (4) : après une première période sans éclat, il s’est laissé surprendre dans son dos sur le but de Piquionne dès l’entame de la seconde. Décevant. YEPES (6) : quelle qualité dans ses jaillissements et ses tacles ! Même si l’un d’eux, sur Hellebuyck, aurait pu lui valoir un penalty (82e). ATEBA (4) : en l’absence de Armand, suspendu, il a tenté de fermer son couloir gauche. Il n’y est plus parvenu en seconde période. Insuffisant. Remplacé par DRAME (67e) LANDRIN (3,5) : tout juste est-il à créditer d’un tir sur Janot avant la pause. Pour le reste, il a connu beaucoup de déchet technique. M’BAMI (4,5) : ce n’est pas parce qu’il a encore changé de coiffure qu’on ne l’a pas reconnu. Car, s’il a gardé sa solidité dans les duels, il ne pèse plus autant sur le jeu. Remplacé par SEMAK (77e). E. CISSÉ (4,5) : pour son retour après deux matches de suspension, il a allié justesse technique et puissance physique avant de sortir du match et de se voir devancer de la tête sur le but de Feindouno. DHORASOO (5) : placé à la tête du milieu en losange, il a d’entrée pris la direction du jeu parisien, quand ses équipiers ne s’entêtaient pas à sauter l’entre jeu. Ne doit pas toujours s’amuser dans cette équipe. PANCRATE (4) : titulaire pour la première fois de la saison en raison du forfait de Kalou, il a perdu son premier duel avec Janot et n’a guère brillé. Logiquement sorti pour DJA DJEDJE (57e). PAULETA (5) : le Portuais n’a décidément plus rien à voir avec le buteur Bordelais qu’il était. Désormais altruiste, il a beaucoup décroché et oeuvré pour le collectif. Au détriment de son efficacité. BERNARD LIONS L’ÉDITO L’HONNEUR DU RALLYE Q Les Nordistes, à dix contre onze durant toute une mi-temps, ont arraché un point, pas volé, à Strasbourg. 0-1 : Aruna (42e) 1-1 : Pagis (62e) STRASBOURG – EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR HIER, ILS ONT DIT Sébastien LOEB (rallye, sur sa pénalité volontaire après le décès de Michael Park) : « Dans le sport, on se bat à la régulière. Marcus (Grönholm) a pris la décision de se retirer. Je ne veux pas être champion du monde sur une décision comme ça. » Jean-Pierre NICOLAS (directeur de Peugeot Sport, l’équipe de Park) : « C’est l’accident le plus grave en rallye. Un choc latéral, c’est terrible. Nous n’allions pas continuer dans un rallye où il vient de nous arriver ça, où on vient de perdre quelqu’un qu’on aime. » Patrice HAGELAUER (tennis, sur la défaite de la France en Fed Cup) : « Ça s’est joué au début du troisième set du double. Amélie Mauresmo a raté quelques points importants, des points qu’il ne fallait pas rater. C’est sans doute parce qu’elle ne joue pas assez de doubles, elle doit s’en mordre les doigts. Il lui a manqué un peu de confiance. » Jérôme THION (rugby, Biarriz, sur les incidents du match Stade Français Biarritz Olympique) : « Il va y avoir la Coupe du monde en France, on a une image à véhiculer, et avec trois ou quatre bagarres générales sur le terrain, ce n’est pas une bonne image qu’on donne du rugby. C’est un sport de combat, on doit avoir une certaine agressivité mais on a parfois dépassé les limites. » Dominique MÉLIAND (directeur du team Suzuki) : « C’est notre cinquième victoire au Bol d’Or. On a des pilotes qui en veulent, une mécanique fabuleuse. C’est la compétition, et on essaye de ne pas trop partager. » « EN DIRECT DE L’ÉQUIPE », SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30 À 20 H 30. LA QUESTION D’HIER La Ligue nationale de rugby doit-elle prendre des sanctions à la suite des violences lors de Biarritz - Stade Français ? OUI ............................................................................................. 75 % NON ........................................................................................... 25 % (nombre de votants : 25 525) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS de notre envoyé spécial TOUT COMPTE FAIT, la distribution des points entre les deux Racing de la L 1 n’a rien de déplacé. On peut estimer que les Lensois, à égalité de personnel, ont mené leur barque avec maîtrise durant quarante-cinq minutes. Période faste qui leur fit prendre les devants. Ensuite, après l’expulsion d’Alou Diarra, Strasbourg a repris logiquement l’affaire en mains mais sans rompre la résistance nordiste dans une fin de partie échevelée. Il y avait donc à la fois de la satisfaction et des regrets dans les deux camps. Lens se maintient dans le haut du classement, Strasbourg n’arrive pas à s’extirper du fond. Au moins a-t-on vu deux formations intéressées par le jeu en avant, ce qui n’arrive pas toutes les fins de semaine dans notre Championnat. Les Alsaciens furent les premiers en action mais Pagis joua de malchance en touchant le poteau après un centre de Boka sur lequel Le Pen s’était jeté (9e). Le capitaine alsacien fut plus maladroit ensuite en dévissant un intérieur du pied gauche (17e). Strasbourg avait commencé de manière intelligente, pressant les Lensois très haut, mais il ne garda pas longtemps cette ligne. Jérôme Leroy, en meneur axial, commença à organiser le jeu des Nordistes, et c’est le poteau qui sauvait Cassard sur un coup franc d’AssouEkotto prolongé par Thomert (25e). L’assise lensoise était manifeste, la roublardise aussi avec une accumulation de petites fautes au milieu du terrain pour couper les actions alsaciennes. Cela finit par énerver Strasbourg. Assou-Ekotto plaçait un coup franc au-dessus (34e). À force de maltraiter la défense bleue sur les balles arrêtées, Lens fut récompensé. Mal organisée sur un coup franc de Demont, l’arrière-garde strasbourgeoise laissa Aruna ajuster sa tête en toute tranquillité au deuxième poteau (42e). Dix résistants lensois Réduit à dix, Lens fut moins fringant après le repos. Mais pas amorphe pour autant. Avec deux lignes de quatre joueurs derrière Aruna, les Nordistes laissèrent venir en guettant la faute. Deux fois, le deuxième but ne fut pas loin. Le Pen déviait sur le poteau droit de Cassard un nouveau coup franc d’Assou-Ekotto (56e). Surtout, Aruna manquait la cage vide sur une remontée tonitruante de Thomert (63e). Le reste appartint à Strasbourg, qui mit cependant un bon quart d’heure avant de bousculer son adversaire. Les Alsa- ciens gagnèrent soudain tous les duels, poussant sans relâche. L’égalisation fut superbe : un décalage de Le Pen vers Boka, un centre idéal et une tête piquée de Pagis impossible à négocier pour Itandje (62e). Dans leur course haletante pour remporter leur première victoire, les hommes de Duguépéroux ne furent pas vernis. Arrache volait un ballon à Assou-Ekotto mais sa frappe croisée frôlait le poteau d’Itandje (75e). Un peu cuit, Pagis manquait son contrôle (83e). Johansen, enfin, échouait dans sa volée après un centre de Pagis et une remise de Diané (88e). Les Lensois n’ont plus perdu depuis la première journée (0-2 à Nantes). Leur maturité manque encore à des Strasbourgeois en progrès depuis leur visite à Graz (2-0), mais dont l’inefficacité offensive représente le chantier du moment. JEAN-MARC BUTTERLIN Sidi Keita en patron STRASBOURG CASSARD (5) : impuissant sur le but, sauvé deux fois par ses poteaux. DEROFF (5,5) : bien placé dans l’ensemble et actif dans le jeu vers l’avant. HAGGUI (6) : souverain dans le jeu aérien. Une bonne lecture du jeu. KANTÉ (5,5) : s’est beaucoup battu. Efficace dans les duels et le jeu long. BOKA (7,5) : de jolis renversements, il a beaucoup lutté et soutenu Le Pen à gauche avec brio. P. FARNERUD (5) : propre, agressif pour commencer, des imprécisions pour suivre. Remplacé par JOHANSEN (81e). Si. KEITA (7,5) : quel match encore ! Les Lensois ne l’ont pourtant pas ménagé. Il a été de tous les combats, se muant en patron du jeu. LACOUR (5,5) : actif sur le flanc droit mais en manque de réussite à l’approche de la surface. LE PEN (5,5) : une grosse activité même si tous ses centres n’ont pas été parfaits. Remplacé par ARRACHE (71e) qui manqua le K.-O. d’un cheveu (75e). PAGIS (6) : toujours à la recherche du jeu à une touche. Récompensé par un joli but de la tête. Mais il aurait pu faire la différence en d’autres occasions. A. FARNERUD (4,5) : il a bien bougé mais sans peser. Remplacé par DIANE (54e) qui apporta de la percussion. LENS ITANDJE (5,5) : attentif sur une reprise de Pagis avec l’aide du poteau (9e) BARUL (5,5) : il a lutté comme arrière droit puis au milieu après l’expulsion de Diarra. HILTON (6) : il a apporté sa sérénité dans les moments chauds. Peu de déchets. A. COULIBALY (5,5) : quelques maladresses dans la relance mais âpre dans les duels. PAGE 2 Boka : « Pas chanceux » « STRASBOURG NE SORT PAS du fond du classement. Que vous a-t-il manqué ? – Surtout de concrétiser nos occasions. C’est un peu pareil à chaque fois. Nous ne sommes pas chanceux. Pourtant, il y avait des possibilités. Il n’y a rien à reprocher à l’équipe, l’état d’esprit était très bon, chacun a lutté et donné tout ce qu’il avait. Si on garde cette mentalité, je suis certain que ça va venir. – L’équipe est-elle en proie au doute ? – Je ne l’ai pas ressenti. Rien n’est facile dans notre situation mais je ne crois pas que nous ayons abordé la rencontre en manquant de confiance. On a tenté des choses, on s’est procuré des occasions. Il faut regarder ce point de manière positive. Nous prenons un but bête sur un coup franc juste avant le repos parce que nous n’avons pas respecté les consignes. Mais, après, toute l’équipe a fait preuve de solidarité. On était bien en place dans toutes les lignes et on s’est battu jusqu’au bout. C’est ce qu’il faut retenir. – Cela suffira-t-il à retrouver du jus avec un match tous les trois jours, Coupe de l’UEFA comprise ? – Il sera important de bien respecter les périodes de repos et de bien travailler le reste du temps. Personnellement, je suis assez content de mon match mais ce n’est rien à côté des points qui nous manquent. Nous en avons quatre pour l’instant, mais d’autres suivront si nous savons conserver l’esprit qui est revenu cette semaine. » – J.-M. B. BOBIC À L’ESSAI À STRASBOURG ? – Sans club depuis la fin de la saison 2004-2005, Fredi Bobic, l’attaquant international allemand, pourrait bien effectuer un essai de quelques jours à Strasbourg. Bobic a évolué les deux dernières saisons au Hertha Berlin. Trente-quatre fois international, il a encore fait partie de la délégation allemande lors de l’Euro 2004 au Portugal. Libre, Bobic est encore ambitieux. Il ne compterait pas comme joker si les choses avançaient avant le 30 septembre. Mais on n’en est pas encore là. – J.-M. B. ASSOU-EKOTTO (5) : de très bonnes choses en contre, mais des placements douteux défensivement. A. DIARRA (4,5) : parfois en retard face à Sidi Keita qu’il rudoya à deux reprises, ce qui lui valut une expulsion à quelques secondes du repos. Se. KEITA (6) : un gros labeur. Il a ratissé de nombreux ballons devant sa défense. DEMONT (4,5) : milieu puis arrière droit, il a souffert de l’activité de Le Pen et Boka. J. LEROY (6,5) : dans l’axe puis sur le flanc droit, il a apporté sa science dans la construction des offensives. THOMERT (5,5) : une première période transparente, une seconde impressionnante. Remplacé par JUSSI (82e). ARUNA (5) : rien avant son but de la tête. Plus bouillant ensuite, mais une balle de 2-1 manquée (63e). Remplacé par GILLET (72e) pour tenir la baraque. – J.-M. B. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Lens ne craque pas Bleu Bleu Jaune STRASBOURG - LENS : 1-1 Jaune Noir U’ELLES sont douces, finalement, les larmes des vaincus quand, au soir d’un dimanche de sport, elles ne coulent que sur l’amertume d’une défaite. Qu’elles sont vite séchées, aussi, quand elles n’ont eu que le jeu pour enjeu. Et qu’elles sont peu de chose, dans la vie comme dans le sport, en regard d’une mort qui survient et d’une vie qui s’en va. La mort, donc, guettait hier au coin du bois, au pays de Galles. Elle attendait au tournant Michael Park, jovial Anglais de trente-neuf ans et copilote de rallye. Comme tous ceux qui s’adonnent à des sports à risque, il connaissait l’existence de cette compagne, discrète au point de se faire oublier dans l’étroitesse d’un habitacle. Avait-on oublié sa présence sous l’effet rassurant des dispositifs de sécurité et sous l’effet lénifiant des statistiques salvatrices ? La mort, en tout cas, est venue rappeler, au Rallye de Grande-Bretagne, que ce genre de passion absolue pouvait toujours se payer au prix fort. Il suffit de voir, alors, le visage défait et le regard incrédule de ceux qui restent pour comprendre à quel point cette passagère clandestine, dont ils refusent l’évocation faute de pouvoir exercer leur art, est en réalité leur compagne de chaque instant. Michael Park, au demeurant, exerçait ce métier méconnu et pourtant décisif de copilote. Celui qui, à cette place que l’on dit être celle du mort, donne le rythme, dicte la partition au maestro du volant. Et, par là même, remet sa vie entre ses mains. On peut penser ce que l’on veut de cette façon de faire du sport mais, pour le courage, la confiance et l’abnégation qu’elle requiert, on ne peut que s’incliner. Le métier de copilote est propre au rallye et sans doute est-il unique en son genre. Tout comme l’état d’esprit qui règne dans cette discipline. Après l’accident de l’équipage Märtin-Park, chacun a fait ce qu’il croyait devoir faire. Les organisateurs ont définitivement interrompu leur épreuve ; Marcus Grönholm, pilote de l’autre Peugeot, a coupé le contact ; et Sébastien Loeb, le rival de Citroën, qui avait course gagnée et titre mondial en poche, s’est fait volontairement pénaliser pour ne pas vaincre dans ces conditions. Ces gestes-là honorent leurs auteurs comme la mémoire de Michael Park. Noir SAINT-ÉTIENNE. – Après avoir ouvert le score à la 37e minute, l’attaquant stéphanois Frédéric Mendy (à dr.) a entraîné dans sa danse (de g. à dr.) Pascal Feindouno, Fousseiny Diawara, Didier Zokora et Frédéric Piquionne, auteur de la passe décisive. Ce dernier s’est ensuite chargé d’aggraver le score avec la complicité d’un Feindouno très efficace. (Photo Didier Fèvre) 3 FOOTBALL LIGUE 1 (7 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0 Saint-Etienne accélère Enfin efficaces, les Verts ont livré leur meilleur match de la saison, et pris la troisième place de L 1 au PSG. Saint-Étienne a continué à étirer une invincibilité à domicile qui dure maintenant depuis près d’un an. Mais, au-delà de cette statistique, les Verts ont frappé les esprits par la rage qu’ils ont déployée pour prendre le dessus sur le PSG. Un Paris qui glisse à la quatrième place et dont la pauvreté du jeu laisse poindre quelques doutes sur ses capacités réelles à jouer les premiers rôles dans ce Championnat. 1-0 : F. Mendy (37e) 2-0 : Piquionne (53e) 3-0 : Feindouno (79e) SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial Peu après la reprise, Hellebuyck put cette fois se faufiler jusqu’à la surface, où il hérita d’un beau travail de Piquionne côté droit. Mais son tir se heurta à nouveau à Alonzo, à sa jambe gauche cette fois, dans un style très « alonzien » (49e). Cette occasion eut tendance à creuser le rapport de forces qui s’était dessiné peu avant la mitemps, avec des Verts globalement plus sûrs de leurs idées et plus déterminés à chercher la faille. Et à la trouver : côté droit, Diawara lança Feindouno, qui centra vers Piquionne au deuxième poteau. Rozehnal fut beaucoup trop court sur ce coup et Piquionne, du gauche, put finir le travail sans s’affoler et rejoindre De Melo, Carew et Pauleta dans le gotha des buteurs après sept journées (2-0, 53e). SAMEDI Bordeaux - Lyon............. 1-1 Le Mans - Sochaux ......... 2-1 Lille - Nice....................... 4-0 Nancy - Metz .................. 1-1 Nantes - Toulouse .......... 2-0 HIER Monaco - Rennes ........... 0-2 Auxerre - AC Ajaccio ...... 2-0 Marseille - Troyes .......... 2-1 Strasbourg - Lens .......... 1-1 Saint-Étienne - PSG ....... 3-0 1. Lyon 2. Le Mans 3. Saint-Étienne 4. Paris-SG 5. Lens 6. Lille 7. Bordeaux 8. Nantes 9. AC Ajaccio 10. Auxerre 11. Troyes 12. Rennes 13. Marseille Nice 15. Monaco 16. Sochaux 17. Toulouse 18. Nancy 19. Strasbourg 20. Metz Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 17 7 5 2 0 10 14 7 4 2 1 10 13 7 3 4 0 7 13 7 4 1 2 10 12 7 3 3 1 13 12 7 3 3 1 11 12 7 3 3 1 6 11 7 3 2 2 8 10 7 2 4 1 7 10 7 3 1 3 6 9 7 2 3 2 6 9 7 3 0 4 8 8 7 2 2 3 7 8 7 2 2 3 7 7 7 2 1 4 4 5 7 1 2 4 3 5 7 1 2 4 2 4 7 1 1 5 8 4 7 0 4 3 2 4 7 0 4 3 2 c. — 4 3 1 7 5 5 3 4 6 12 6 17 10 10 8 6 9 7 5 9 Diff. — +6 +7 +6 +3 +8 +6 +3 +4 +1 -6 0 -9 -3 -3 -4 -3 -7 +1 -3 -7 JÉRÔME TOUBOUL ILS ONT DIT Fournier : « On avait parlé de suffisance… » Laurent FOURNIER (entraîneur du PSG) : « C’est forcément une mauvaise soirée car on en a pris trois. On n’a pas montré grand-chose. Quand on voit un joueur stéphanois gagner un duel contre trois Parisiens, ça fait mal. Quand on ne gagne pas un duel et qu’on se montre passif, on n’a pas grand-chose à revendiquer. C’était une soirée sans, on a mérité cette défaite. On avait parlé de suffisance après notre victoire face à Strasbourg (1-0), j’avais dit non. Mais là, je vous dis oui. Maintenant, la saison est longue, il faut faire avec les absences et se montrer solidaires quand on a du mal avec l’effectif. Ce n’est pas le vrai visage que Paris doit montrer : je suis déçu par rapport aux supporters qui avaient effectué le déplacement et pour nous-mêmes. » – B. Li. Elie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « J’avais dit avant le match que je signais tout de suite pour 3-1 et on gagne 3-0. Il ne faut pas courir après l’invincibilité de Janot à domicile. Il ne faut pas que ça nous inhibe dans notre efficacité offensive. Ce n’est pas le cas, il faut continuer à essayer de rentrer sur le terrain pour faire le mieux possible et engranger des points car nous n’avons pas d’autre objectif que le maintien. Après, on verra. » Julien SABLÉ (capitaine de Saint-Étienne) : « On avait eu du mal ces derniers temps à domicile, on a mis un quart d’heure pour entrer dans ce match et on s’est ensuite libéré. Il y a eu une bonne maîtrise de notre part. Je suis content pour nos attaquants. Nous voilà maintenant troisième à égalité, ça serait bien de l’être à la fin, mais il ne faut pas tomber dans l’euphorie, garder l’humilité. Ce succès est un tout et résulte de notre état d’esprit, de notre travail et de notre talent. » Frédéric MENDY (attaquant de SaintÉtienne) : « Sur mon but, Frédéric Piquionne reçoit un long ballon, il l’amortit de la poitrine et me le remet, j’ai pris la balle comme elle est venue. C’est ce genre d’action que nous avons travaillé à l’entraînement. Est-ce que je redoute la concurrence de Tiéné ? On s’attend à tout dans le football, je dois accepter la concurrence, je n’ai pas le choix. Elle ne me fait pas peur, elle me motive. Après, c’est à l’entraîneur de décider. » Vikash DHORASOO (Paris-SG) : « La défaite est lourde et difficile à accepter. Le but après une telle défaite, c’est de se relever. Nous avons la chance de pouvoir rejouer très vite à domicile, c’est ça le plus important. La défaite est déjà passée. » Modeste M’BAMI (Paris-SG) : « Nous rejouons dès mercredi. Il faudra se reconcentrer vite fait, il faut défendre, c’est tout ! Tout le monde doit défendre, il n’y a pas le feu. Les absences de joueurs de qualité ont pesé ce soir, on aurait peutêtre pu plus garder le ballon. Sans eux, on n’a pas pu exploiter les côtés, écarter le jeu car nous n’avions pas de joueurs de couloir. » – B. Li. UN SUPPORTER DU PSG INTERPELLÉ. – Un supporter du Paris-SG, confondu par la vidéo surveillance du stade Geoffroy-Guichard, a été interpellé pour jet de fumigènes. Il passera en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne aujourd’hui. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le jeu des Verts plus spontané Un but sept minutes avant la mitemps, un autre huit minutes après… En deux temps, les Verts venaient de briser les espérances parisiennes. À 2-0 pour l’ASSE, on ne vit pratiquement plus le PSG. D’un banc qui manquait hier singulièrement d’expérience et de volume, Fournier sortit deux jeunes pour tenter de rafraîchir son onze. Dja Djedje remplaça Pancrate (57e) et Drame, qui suppléa Ateba (67e), connut sa première apparition en L1. En cette deuxième période, le match ne fit qu’étirer les traits d’une supériorité stéphanoise devenue manifeste. Paris dégagea même une impression d’asphyxie et d’idées à l’envers quand B. Mendy concéda un corner sur un ballon qu’Alonzo ne demandait qu’à saisir. Corner que tira Sablé, côté droit, et sur lequel Hognon plaça une tête croisée que détourna le gardien parisien (61e). Incapable d’inverser le rapport de forces, le PSG, en deuxième mi-temps, n’eut qu’une réelle opportunité de croire à un but, lorsque Landrin vit son tir détourné par le dos d’Ilunga puis détourné par Janot d’une claquette sous sa barre (83e). Egaré dans une pauvreté abyssale, le jeu parisien avait déjà mesuré un peu plus ce qui le séparait, hier, de celui des Verts, plus libéré, plus spontané, plus frais. Plus efficace. Sur un corner qu’avait tiré cette fois Tiéné sur le côté droit, Feindouno avait pris le dessus sur Cissé pour inscrire un troisième but stéphanois (3-0, 79e). Les ultras du Chaudron pouvaient brandir leurs milliers d’écharpes avec ferveur. Ce matin, leurs Verts sont troisièmes du Championnat. Bleu Rouge que Landrin ne soit devancé par Z. Camara (18e). Sans verser dans le génie, le jeu des Verts s’avéra un peu plus varié que celui du PSG. Saint-Étienne prit un semblant d’ascendant sur quelques séquences à une touche et chercha plus souvent à renverser le jeu même si la précision lui fit parfois défaut. Ce ne fut pas le cas d’un centre de Feindouno depuis le flanc droit. Mais la tête de Piquionne, qui s’imposa entre Yepes et Rozehnal, finit au-dessus (14e). Pour le reste, les Verts peinèrent presque autant que le PSG à peser dans la surface adverse et trouvèrent en Hellebuyck un homme capable de tenter de loin. Si son deuxième essai fut trop enlevé (23e), le premier, puissant et rasant, avait contraint Alonzo à un arrêt en deux temps (10e). Jaune Bleu Jaune SAINT-ÉTIENNE. – Jérôme Alonzo, Frédéric Piquionne, Bernard Mendy et Mario Yepes (de gauche à droite) le suivent des yeux mais il n’y a déjà plus rien à faire. Dévié au premier poteau par Feindouno (absent sur la photo), le ballon va rentrer pour la troisième fois de la soirée dans le but parisien. (Photo Didier Fèvre) Noir Noir LES MANCEAUX ont dû se régaler devant leur télé. La nette victoire de Saint-Étienne, hier soir, sur le PSG, fait aujourd’hui du MUC un incroyable dauphin de Lyon. Statut qu’a perdu Paris, hier, au fil d’un match qu’il a plus ou moins contrôlé au début, avant de se noyer dans une deuxième période qui aura autant traduit la qualité du jeu stéphanois que révélé l’insignifiance dans laquelle celui du PSG peut parfois se perdre cette saison. Surclassés par les Verts, les Parisiens n’ont inscrit que quatre points sur douze possibles lors des quatre dernières journées. Surtout, ils ont un peu plus aiguisé, à Geoffroy-Guichard, des doutes que leur victoire sans panache face à Strasbourg (1-0), huit jours plus tôt, n’avaient guère estompés. Avant de recevoir Lille, mercredi, trois jours avant d’aller… au Mans, le PSG se retrouve face à des interrogations que son entame de saison (trois victoires en trois matches) semblait pouvoir lui épargner à pareille époque. Ce résultat de Saint-Étienne est le premier succès des Verts sur un cador de la L1 depuis leur retour dans l’élite, la saison passée, si on met de côté leur victoire sur l’OM (2-0), le 6 mars dernier, sur un terrain très enneigé. Il hisse clairement les Stéphanois dans la caste de ceux qui, cette saison, vont se battre pour une Europe qui ne sera plus forcément celle de l’Intertoto… Et alors que Letizi, qui a souffert d’un blocage au dos lors de l’échauffement, a laissé sa place au dernier moment à Alonzo, Janot, lui, a franchi hier la barre des 1 500 minutes sans prendre un but dans le Chaudron (il compte 1 501 minutes d’invincibilité à domicile). La fois où le gardien stéphanois a peut-être le plus craint pour son record se situa à la troisième minute quand il eut à sortir dans les pieds de Pancrate, lancé par Pauleta. Ce fut l’une des rares fois, en première période, où l’une des équipes parvint à trouver de la profondeur. Derrière son duo d’attaquants, Dhorasoo fut un meneur de jeu qui eut peu de jeu à mener tant le PSG parut souvent soucieux d’esquiver la bataille du milieu pour s’en remettre à des longs ballons. Ce fut une tentation à laquelle céda aussi Saint-Étienne en première mi-temps. Les Verts ne durent pas le regretter car leur premier but naquit d’une longue ouverture de Sablé, que Piquionne, dans la surface, dévia de la poitrine vers F. Mendy, dont le tir fut dévié par l’épaule gauche de son homonyme parisien, Bernard, avant de tromper Alonzo (1-0, 37e). Cette ouverture du score ne fut pas le fruit d’une étouffante domination verte. À vrai dire, jusqu’à ce but, les Parisiens avaient beaucoup moins subi le jeu qu’eux-mêmes l’imaginaient avant le match. Peut-être cela découlait-il d’une peur des Verts de se faire piéger en contre. Mais si les hommes de Baup ne pressèrent pas particulièrement haut, ils restèrent appliqués dans la récupération, ne laissant au PSG qu’une miette d’occasion sur une action partie de Dhorasoo, côté droit, relayée par Pauleta dans l’axe avant 4 FOOTBALL 1-1 NANTESe 2-0 Smicer (7 ) LE MANSe 2-1 Hautcœur (29 ) De Melo (69e) LILLE TOULOUSE 4-0 SOCHAUXe NICE 1-1 Andre Luiz Silva (1re) METZ Renouard (74e) HIER MONACO 0-2 AUXERRE e 2-0 RENNESe Pts 2-1 Ribéry (22 ) Lamouchi (35e) STRASBOURG e 1-1 SAINT-ÉTIENNE e 3-0 N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 17 7 5 2 0 10 4 +6 3 3 0 0 4 1 4 2 2 0 6 3 2. Le Mans 14 7 4 2 1 10 3 +7 4 3 0 1 8 3 3 1 2 0 2 0 3. Saint-Étienne 13 7 3 4 0 7 1 +6 4 2 2 0 5 0 3 1 2 0 2 1 4. Paris-SG 13 7 4 1 2 10 7 +3 4 3 0 1 8 3 3 1 1 1 2 4 5. Lens 12 7 3 3 1 13 5 +8 3 2 1 0 10 1 4 1 2 1 3 4 6. Lille 12 7 3 3 1 11 5 +6 4 2 1 1 6 2 3 1 2 0 5 3 7. Bordeaux 12 7 3 3 1 6 3 +3 3 2 1 0 3 1 4 1 2 1 3 2 8. Nantes 11 7 3 2 2 8 4 +4 4 2 1 1 4 2 3 1 1 1 4 2 9. AC Ajaccio 10 7 2 4 1 7 6 +1 3 1 2 0 4 3 4 1 2 1 3 3 10 10. Auxerre 10 7 3 1 3 6 12 -6 3 2 0 1 3 2 4 1 1 2 3 11. Troyes 9 7 2 3 2 6 6 0 3 1 2 0 2 1 4 1 1 2 4 5 AC AJACCIO 12. Rennes 9 7 3 0 4 8 17 -9 3 2 0 1 6 6 4 1 0 3 2 11 13. Marseille 8 7 2 2 3 7 10 -3 4 1 2 1 4 5 3 1 0 2 3 5 Nice 8 7 2 2 3 7 10 -3 4 0 2 2 3 5 3 2 0 1 4 5 15. Monaco 7 7 2 1 4 4 8 -4 3 0 1 2 0 4 4 2 0 2 4 4 16. Sochaux 5 7 1 2 4 3 6 -3 4 0 1 3 0 3 3 1 1 1 3 3 17. Toulouse 5 7 1 2 4 2 9 -7 3 0 1 2 1 5 4 1 1 2 1 4 18. Nancy 4 7 1 1 5 8 7 +1 4 1 1 2 8 4 3 0 0 3 0 3 TROYES e Grax (55 s.p.) Pagis (62 ) G. BUTS Källström (36 ) Y. Gourcuff (59e) Akalé (75 ) Luyindula (85e) MARSEILLE e DOMICILE MATCHES J. Makoun Acimovic (77e) Odemwingie (80e) Gygax (84e) NANCY Jaune TOTAL CLASSEMENT Ilan (62 ) (5e) Noir À l’Est, rien de brillant LYONe Wiltord (64 ) M. Diallo (17 , 32e) Rouge LIGUE 1 (7e journée) SAMEDI BORDEAUX e Bleu LENS Aruna (42e) PARIS-SG F. Mendy (37 ) Piquionne (53e) P. Feindouno (79e) 19. Strasbourg 4 7 0 4 3 2 5 -3 4 0 3 1 2 3 3 0 1 2 0 2 20. Metz 4 7 0 4 3 2 9 -7 3 0 2 1 0 2 4 0 2 2 2 7 BUTEURS 1. De Melo (+ 1) (Le Mans) ; Carew (Lyon), Pauleta (Paris-SG) ; Piquionne (+ 1) (SaintÉtienne), 4 buts. 5. Cousin (Lens) ; Makoun (+ 1), Odemwingie (+ 1) (Lille) ; Kroupi (Nancy) ; M. Diallo (+ 2) (Nantes) ; Ilan (+ 1) (Sochaux) ; Dallet (Troyes), 3 buts. 12. Rocchi, Lucas, Saïfi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Hautcoeur (+ 1), Lucau (Le Mans) ; Aruna (+ 1), Jussiê, Thomert (Lens) ; Debuchy, Gygax (+ 1) (Lille) ; Fred, Wiltord (+ 1) (Lyon) ; Lamouchi (+ 1) (Marseille) ; Faé (Nantes) ; Bagayoko, S. Traoré (Nice) ; É. Cissé, Kalou (Paris-SG) ; Y. Hadji, Källström (+ 1) (Rennes) ; Grax (+ 1) (Troyes), 2 buts. 35. Edson (AC Ajaccio) ; Akalé (+1), Diaby, Luyindula (+ 1), Violeau (Auxerre) ; Br. Cheyrou, Ducasse, Faubert, Smicer (+ 1) (Bordeaux) ; Is. Bangoura, F. Thomas (Le Mans) ; Demont, A. Diarra, Hilton, Se. Keita (Lens) ; Acimovic (+ 1) (Lille) ; Caçapa, M. Diarra (Lyon) ; C. Gimenez, Niang, Oruma, Ribéry (+ 1), Taiwo (Marseille) ; Ahn, Renouard (+ 1) (Metz) ; Chevanton, Gigliotti, Kapo, Squillaci (Monaco) ; André Luiz Silva (+ 1), Diakhaté, Puygrenier, Zerka (Nancy) ; Bamogo, Glombard, Yapi (Nantes) ; B. Koné, Vahirua (Nice) ; Landrin, Rothen (Paris-SG) ; Frei, Y. Gourcuff (+ 1), Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno (+ 1), Hellebuyck, F. Mendy (+ 1) (Saint-Étienne) ; D. Moreira, Santos (Toulouse) ; Le Pen, Pagis (+ 1) (Strasbourg) ; Nivet (Troyes), 1 but. Ont marqué contre leur camp : Rochat (Rennes, pour Nancy) ; Rozehnal (Paris-SG, pour Nice). PASSEURS 1. Jussiê, J. Leroy (Lens) ; Matsui (+ 1) (Le Mans) ; Govou (Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; P. Feindouno (+ 1) (Saint-Étienne), 3 passes. 7. Kahlenberg (+ 1) (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (+1) (Le Mans) ; Juninho, Réveillère(+ 1) (Lyon) ; Taiwo (+ 1) (Marseille) ; B. Gavanon (Nancy) ; Dhorasoo (Paris-SG), 2 passes. 15. Andre Luiz, Chafni, Jabi, Lucas, Rocchi, Saïfi (AC Ajaccio) ; Poyet (+ 1) (Auxerre) ; Faubert (Bordeaux) ; Bonnart, Lucau, Périatambée (Le Mans) ; Assou-Ekotto, Cousin, Demont (+ 1), Thomert (Lens) ; Dernis, Fauvergue (+ 1), Odemwingie, Tafforeau (Lille) ; Ben Arfa, F. Malouda (Lyon) ; Niang, Oruma (Marseille) ; Mom. N’Diaye (+ 1), Obraniak (Metz) ; So. Camara (Monaco) ; Kim, Kroupi(+ 1), Sarkisian (Nancy) ; Cetto, Dimitrijevic, Mhadhbi (+ 1) (Nantes) ; Balmont (Nice) ; B. Mendy, Rothen (Paris-SG) ; É. Didot, Edman (+ 1), Gourcuff, Källström (Rennes) ; Monterrubio, Utaka (Rennes) ; F. Diawara, Piquionne(+ 1), Tiéné (+ 1) (Saint-Étienne) ; Dagano(+ 1), Isabey (Sochaux) ; Boka(+ 1) (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Dujeux, Jaziri, Tourenne (Troyes), 1 passe. AUXERRE - AC AJACCIO : 2-0 (0-0) MONACO - RENNES : 0-2 (0-1) SAINT-ÉTIENNE - PARIS-SG : 3-0 (1-0) EN DIRECT DES VESTIAIRES Temps frais. Pelouse en bon état. 4 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Colombo. Temps couvert. Pelouse médiocre. 6 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Ledentu. Jaurès 4 Temps frais. Pelouse en bon état. 27 771 spectateurs. Arbitre : M. Sars. MONACO - RENNES (0-2) Bölöni : « On a relevé la tête » Evra 5,5 Remplacements. – 57e : Pancrate par DJA DJEDJE ; 67e : Ateba par DRAME ; 77e : M’Bami par SEMAK. Non utilisés : Letizi (g.), Badiane. Entraîneur : L. Fournier. LES BUTS 1-0 : F. MENDY (37e, passe de Piquionne). – Longue ouverture de Sablé. Dans la surface parisienne, au niveau du point de penalty, Piquionne, de la poitrine, remet derrière lui pour F. Mendy. Ce dernier, lancé, reprend en force du gauche. Sa frappe, déviée par l’épaule de B. Mendy, trompe Alonzo. 2-0 : PIQUIONNE (53e, passe de P. Feindouno). – Côté droit, Feindouno déborde, passe à Diawara qui lui remet, et, arrivé près de la ligne de sortie de but, centre fort devant le but. Piquionne reprend du bout du pied gauche à bout portant devant Alonzo, impuissant. 3-0 : P. FEINDOUNO (79e, passe de Tiéné). – Corner pour Saint-Étienne côté droit, tiré rentrant par Tiéné. Au premier poteau, Feindouno, à la lutte avec Cissé et Semak, dévie d’une tête décroisée. Le ballon se loge dans le petit filet opposé d’Alonzo. LES CARTONS 6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Zikos (54e, contestation), Bernardi (69e, tacle irrégulier sur Gourcuff), Maoulida (77e, tacle irrégulier sur Faty) ; Rennes : Jeunechamp (27e, tacle irrégulier sur Zikos), Perrier-Doumbé (31e, jeu dur sur Evra), Edman (55e, gain de temps). 2 EXPULSIONS. – Monaco : Zikos (54e, nouvelle contestation), Squillaci (66e, tacle par-derrière sur Utaka). MARSEILLE - TROYES : 2-1 (2-0) LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Saint-Étienne : F. Mendy (38e, maillot enlevé), Zokora (49e, main volontaire) ; Paris-SG : Dhorasoo (74e, tacle en retard sur Sablé). STRASBOURG - LENS : 1-1 (0-1) Temps frais et pluvieux. Pelouse grasse. 48 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Kalt. Cesar 6 Cana 6 Caarrasso arrass Déhu p 6 6,5 cap., Lamouchi 7,5 Meïté 5,5 D. Ferreira 4,5 Niang 5 Grax 5,5 Nivet 5,5 Gimenez 4 Danic 5 Ribéry 6,5 Remplacements. – 77e : Niang par NASRI ; 88e : Gimenez par KOKE. Non utilisés : Quesnel (g.), Delfim, Oruma. Entraîneur : J. Fernandez. Amzine 6 Temps frais. Excellente pelouse. 18 321 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel. Boka 7,5 Dujeux 5,5 Boucansaud an 5,5 Tourenne Le Cro room rom cap., 6 5 Kouassi 4 Boskovic 5 Ib. Faye 4,5 Kant né 5 Caassard assar 5 Remplacements. – 52e : Danic par JAZIRI ; 76e : Ib. Faye par MATUIDI ; 85e : Dujeux par DALLET. Non utilisés : Westberg (g.), Yamissi. Entraîneur : J.-M. Furlan. Demont 4,5 Barul 5,5 A. Diarra 4,5 Aruna J. Leroy 5 cap., 6,5 Se. Keita 6 Hilton il 6 Le Pen 5,5 Si. Keita 7,5 Haggui gg P. Farnerud 5 6 Deroff 5,5 A. Farnerud 4,5 Pagis cap., 6 Lacour 5,5 Remplacements. – 54e : A. Farnerud par DIANE ; 71e : Le Pen par ARRACHE ; 81e : P. Farnerud par JOHANSEN. Non utilisés : Puydebois (g.), Bellaïd. Entraîneur : J. Duguépéroux. Thomert 5,5 Itandddjje je 5,55 A. Coulibaly 5,5 Assou-Ekotto 5 Remplacements. – 72e : Aruna par GILLET ; 82e : Thomert par JUSSI. Non utilisés : Chabbert (g.), Cousin, Carrière. Entraîneur : F. Gillot. LES BUTS LES BUTS 1-0 : RIBÉRY (22e). – Sur un coup franc puissant de Taiwo mal repoussé par la défense troyenne, Niang récupère dans la surface, face au but, mais un tacle par-derrière de Kouassi le déséquilibre. Le ballon file jusqu’à Ribéry, qui élimine Le Crom, résiste à la charge d’Ib. Faye et marque du droit. 2-0 : LAMOUCHI (35e, passe de Taiwo). – Une longue transversale de Taiwo rebondit dans la surface troyenne, lobe Faye et parvient jusqu’à Lamouchi, décalé côté droit. À la retombée du ballon, ce dernier reprend sans contrôle du cou-de-pied droit et trouve la lucarne gauche de Le Crom. 2-1 : GRAX (55e s.p.). – Au duel avec Taiwo, dos au but, Grax s’écroule dans la surface marseillaise. Il transforme lui-même le penalty d’une frappe de l’intérieur du droit au ras du poteau droit de Carrasso. 0-1 : ARUNA (42e, passe de Demont). – Lens bénéficie d’un coup franc excentré côté droit pour une faute de Lacour sur Thomert. Du droit, Demont adresse un centre aérien dans la surface où Aruna échappe au marquage strasbourgeois pour tromper Cassard de la tête. 1-1 : PAGIS (62e, passe de Boka). – Dans le camp lensois, Le Pen sert Boka côté gauche. Sans contrôle, celui-ci décoche un centre enroulé du gauche pour Pagis qui, esseulé au second poteau, égalise de la tête. LES CARTONS 2 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Lamouchi (80e, tacle irrégulier sur Boskovic) ; Troyes : Kouassi (66e, tacle irrégulier sur Niang). Spectacle sans intérêt. Spectacle médiocre. Spectacle moyen. Remplacements. – 74e : F. Mendy par TIÉNÉ ; 84e : Piquionne par L. PERRIN ; 87e : P. Feindouno par SAKHO. Non utilisés : Viviani (g.), Perquis. Entraîneur : E. Baup. LES CARTONS 7 AVERTISSEMENTS. – Strasbourg : Boka (33e, tacle irrégulier sur Thomert), Si. Keita (72e, antijeu) ; Lens : A. Diarra (17e, jeu dangereux sur Si. Keita et 45e + 2, croc-en-jambe sur Si. Keita), Thomert (50e, tacle à retardement sur Si. Keita), Assou-Ekotto (70e, main volontaire), Chabbert (77e, contestation depuis le banc). 1 EXPULSION. – Lens : A. Diarra (45e + 2, second avertissement). Spectacle agréable. Spectacle très agréable. Spectacle exceptionnel. CCoool 5,5 ti 6 Radet 5 Remplacements. – 67e : Lachuer par AKALE ; 72e : Pieroni par POYET. Non utilisés : Hamel (g.), Berson, M. Coulibaly. Entraîneur : J. Santini. LES BUTS 1-0 : AKALÉ (75e, passe de Kahlenberg). – Coup franc légèrement sur la gauche consécutif à une main volontaire de Saïfi. Kahlenberg le tire et dépose le ballon sur la tête d’Akalé, aux six mètres dos au but. L’attaquant auxerrois prend le meilleur sur Danjou et marque de l’arrière du crâne sur la gauche de Porato. 2-0 : LUYINDULA (85e, passe de Poyet). – Kahlenberg récupère le ballon dans sa moitié de terrain. Il lance Poyet côté droit qui déborde et adresse un centre à ras de terre qui passe devant Laurenti et Danjou. Luyindula, placé aux six mètres côté gauche, marque de l’intérieur du gauche. LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Auxerre : Kahlenberg (77e, antijeu), Poyet (87e, tacle irrégulier sur Saïfi) ; AC Ajaccio : K. Diawara (44e, contestation), Saïfi (75e, main volontaire), Edson (81e, contestation). PROCHAINES JOURNÉES 8e JOURNÉE 9e JOURNÉE MERCREDI 21 SEPTEMBRE SAMEDI 24 SEPTEMBRE 18 H 15 Toulouse - Marseille (Canal +) 20 H 30 AC Ajaccio - Strasbourg Metz - Auxerre Nice - Le Mans Rennes - Bordeaux Saint-Étienne - Nancy Sochaux - Nantes Troyes - Monaco (Ces sept matches sur Foot +) 20 H 45 Paris-SG - Lille (Canal +) JEUDI 22 SEPTEMBRE 17 H 15 Monaco - Nice (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Sochaux Bordeaux - AC Ajaccio Le Mans - Paris-SG Lille - Saint-Étienne Marseille - Metz Nancy - Troyes Strasbourg - Toulouse (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 18 HEURES Nantes - Lyon (Canal + Sport) 20 H 45 Lens - Rennes (Canal +) 20 H 45 Lyon - Lens (Canal + Sport) AGENDA DEMAIN 20 HEURES Niort (N) - Sedan (L 2) Caen (L 2) - Valenciennes (L 2) VENDREDI 23 SEPTEMBRE COUPE DE LA LIGUE (1er tour*) 20 HEURES Angers (N) - Laval (L 2) Montpellier (L 2) - Créteil (L 2) Clermont (L 2) - Istres (L 2) Reims (L 2) - Le Havre (L 2) Guingamp (L 2) - Sète (L 2) Dijon (L 2) - Bastia (L 2) Gueugnon (L 2) - Amiens (L 2) Châteauroux (L 2) - Brest (L 2) LIGUE 2 (9e journée) Voir page 9. SAMEDI 24 SEPTEMBRE (*) Lorient (L 2) et Grenoble (L 2), exempts, entreront directement en seizièmes de finale. NATIONAL (1re journée, match en retard) Voir page 9. MERCREDI 21 SEPTEMBRE LIGUE 1 (8e journée) Voir ci-contre. JEUDI 22 SEPTEMBRE LIGUE 1 (8e journée, match décalé) Voir ci-contre. COUPE DE LA LIGUE (1er tour, matches décalés) Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. Remplacements. – 46e : K. Diawara par SAÏFI (note : 4,5) et Rocchi par CHAFNI (note : 4,5) ; 69e : André Luiz par ANTONIO CARLOS. Non utilisés : Trévisan (g.), Lucas. Entraîneur : R. Courbis. LIGUE 1 (9e journée) Voir ci-contre. NATIONAL (10e journée) Voir page 9. COUPE DU MONDE 2007 FEMMES (qualifications) 15 HEURES France - Pays-Bas, à Angers (Canal +) DIMANCHE 25 SEPTEMBRE LIGUE 1 (9e journée, suite) Voir ci-contre. LIGUE 2 (9e journée, matches décalés) Voir page 9. NATIONAL (10e journée, match décalé) Voir page 9. LUNDI 26 SEPTEMBRE LIGUE 2 (9e journée, match décalé) Voir page 9. Fiat Ducato 2.3 JTD 16v Pack tout feu, tout flamme à tout petit prix. Motorisation exclusive et prestations d’exception • Puissance 110 ch-CE • Entretien tous les 40 000 km • Couple 280 Nm-CE • Faible consommation : 8,4 l/100 km (1) POUR 15 400 €HT SOIT 3 700 € HT D’ÉCONOMIE (2) À chaque entrepreneur son Fiat. (1) Consommation mixte selon Dir. 99/100/CE. (2) Prix promotionnel hors options pour l’achat d’un Ducato 11 C1A 2.3 JTD 16v Pack (version présentée) : 15 400 € HT au lieu de 19 100 € HT, soit 3 700 € d’économie (tarif du 01/08/05). Offre non cumulable, réservée aux professionnels, valable du 01/08/05 au 31/10/05 chez les Distributeurs Fiat participants. PAGE 4 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Jacky DUGUÉPÉROUX (entraîneur de Strasbourg) : « C’est une mauvaise affaire au plan comptable mais on a retrouvé une équipe ce soir. Elle est revenue au score après avoir été menée contre le cours du jeu. En face, il y avait des Lensois expérimentés et truqueurs. J’espère que la leçon va servir. Je retiens néanmoins des points positifs même si je suis fâché que les consignes n’aient pas été respectées sur le but que nous encaissons. C’est encore l’efficacité qui nous a fait défaut. Il va falloir qu’elle revienne le plus vite possible. » Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « L’expulsion de Diarra, justifiée à mes yeux, a tout changé. En première mi-temps, nous avions le match en main. On aurait même pu marquer un but de plus. Puis, à dix contre onze, les joueurs sont allés au bout d’eux-mêmes. Nous récoltons peut-être les fruits de notre campagne européenne. Je félicite tout le groupe d’avoir résisté à une belle équipe de Strasbourg. » – J.-M. B. Pancrate Rozehnal z Hognon n 4 4 6,5 Dhorasoo M’Bami Jaanot Ja not Alonzo Alonz zo Piquionne Zokora 5 5,5 5,5 , 7,5 7 4,5 Z. Camara m Pauleta Yepes 6,5 cap., 5 Sablé 6 E. Cissé cap., 6,5 P. Feindouno 4,5 8 Ateba F. Diawara 4 6 0-1 : KÄLLSTRÖM (36e). – Gourcuff tire un coup franc rentrant côté gauche que Warmuz parvient à repousser des deux poings. Le ballon rebondit dans les pieds d’Adailton et parvient à Källström, qui marque à bout portant d’un tir puissant de l’intérieur du droit. 0-2 : Y. GOURCUFF (59e, passe d’Edman). – Utaka trompe Givet en laissant passer entre ses jambes un centre d’Edman venu de la gauche. Seul au second poteau, Gourcuff contrôle et bat Roma d’une frappe en force du droit. Taiwo 6 STRASBOURG - LENS (1-1) Landrin 3,5 LES BUTS MARSEILLE - TROYES (2-1) Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « Nous avons effectué une bonne première mi-temps récompensée de deux buts. Ensuite, on a été victimes d’une erreur d’arbitrage qui nous a mis la pression. J’ai revu l’action, il n’y avait absolument pas penalty pour Troyes et c’était déjà le cas contre Ajaccio (1-1). De plus il y en avait un pour nous, mais visiblement, il est difficile de siffler un penalty pour Marseille. Une première victoire à domicile, c’est positif. On a produit du jeu et on dispose d’un effectif qui nous permet une rotation. » Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Il est dommage que nous n’ayons pas pu concrétiser notre réaction de la seconde période. Nous avons d’abord été victimes de l’emprise marseillaise, mais à 2-1, nous avons montré notre capacité à poser le jeu. Je ne pense pas que les joueurs aient subi une pression particulière en jouant ici. Une défaite, dans un Championnat à trois points, ce n’est pas grave. » – D. Ro. Remplacements. – 78e : Källström par E. DIDOT ; 82e : Utaka par FREI ; 90e + 1 : Faty par ROCHAT. Non utilisés : C. N’Diaye (g.), Monterrubio. Entraîneur : L. Bölöni. Hellebuyck 7 Mignot n 6 Bleu Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « C’est une victoire totalement méritée. Nous avons été dans la lancée de notre deuxième mi-temps contre Sofia, et encore une fois les joueurs du banc ont débloqué l’incertitude du score. Ajaccio était invaincu, c’est un bon collectif qui nous a gênés. Mais grâce à notre agressivité retrouvée nous n’avons pas été mis en danger. On avance, sur notre chemin cahoteux. » Rolland COURBIS (entraîneur d’Ajaccio) : « On peut avoir le regret de ne pas avoir été suffisamment bons pour ramener un point contre un Auxerre moyen. Maintenant nous avons trois jours pour préparer un match qui est sans doute plus important pour nous puisque nous recevrons Strasbourg, qui devrait être un compagnon de route dans la lutte pour le maintien. Nous avons pris cinq points en quatre déplacements, ça reste un bon bilan. Mais j’ai déjà vu l’AJA nettement meilleure. Et nous avons été encore plus moyens qu’eux. » – R. D. Remplacements. – 62e : Adebayor par CHEVANTON et Gigliotti par MAOULIDA ; 76e : Gerard par CUBILIER. Non utilisés : Biancarelli (g.), Meriem. Entraîneur : P. Correa. B. Mendy 4,5 F. Mendy 6 Jaune Rouge Jaune AUXERRE - AC AJACCIO (2-0) Ilunga 6 Noir Bleu Noir Didier Deschamps n’est pas venu en salle de conférence et n’a pas souhaité s’exprimer. Gaël GIVET (capitaine de Monaco) : « On avait pourtant assez bien débuté la rencontre en se créant des occasions mais on n’a pas réussi à les concrétiser. On a fini par perdre la sérénité, d’autant que ce coup de pied arrêté et le but rennais viennent nous couper les jambes. Ensuite, on s’énerve, on se crispe et on prend des cartons… Il faudra garder les intentions que nous avons mises malgré tout ce soir et s’appuyer dessus pour se serrer les coudes et essayer de remonter la pente. » Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Pour notre part, on a relevé la tête ce soir et le premier but a été une bouffée d’oxygène qui nous a permis de prendre le pas sur une équipe monégasque qui avait bien débuté. Notre deuxième but a plié le match, d’autant que Monaco continuait à subir. Je suis satisfait de cette victoire, on en avait besoin. J’aimerais que les dispositions que nous avons démontrées cette semaine continuent, même si je souhaiterais mon équipe encore plus sereine. Monaco ? C’est vrai que c’est une mauvaise défaite pour eux mais je suis persuadé qu’il y a la qualité à tous les niveaux chez eux pour trouver des solutions. Ils traversent une période difficile, ils vont avoir de meilleures journées. » – E. Ba. Perrier-Doumbé Y. Gourcuff 5 6 Zikos Jeunechamp 5 cap., 6 Ouaddou d Givet 5,5 cap., p 4,5 Isaksso sakssson on Warmuz Wa Warmuz armu Faty Adebayor Gigliotti Utaka 5,5 , 5 5,5 3 5 5,5 Squillaci Adailton 4,5 5 Källström Bernardi 6 5,5 Edman Maicon Briand Gérard 6 5 5,5 4 Sorlin 4,5 Jabi Rocchi Kahlenberg 6 5 5,5 Laurenti Be. Cheyrou 5,5 6,5 Luyindula 5,5 Edson D Porrato rraaat K. Diawara 4 Rodrigo Danjou 5 5,5 ,55 cap., 5 4,5 Pieroni 4,5 Violeau Collin 6 6 Lachuer Andre Luiz Robin cap., 6 3,5 5 5 FOOTBALL LIGUE 1 (7e journée) Bleu Rouge Noir Jaune MONACO - RENNES : 0-2 Cette fois, c’est grave À nouveau battus à domicile, où ils n’ont pas marqué un but cette saison, les Monégasques s’enfoncent. 0-1 : Källström (36e) 0-2 : Y. Gourcuff (59e) MONACO – de notre envoyé spécial LE PRINCE ALBERT n’a pas voulu voir ça. Il a quitté le stade dix minutes avant la fin. Le président Pastor est lui aussi parti rapidement sans passer par les vestiaires, comme à son habitude. Et, pour la deuxième fois de suite en Championnat après la rencontre à Lyon (1-2), Didier Deschamps a refusé de s’exprimer. Peu ménagé par le public, qui l’a poursuivi au vestiaire aux cris de « Deschamps, démission ! », il a même été raccompagné jusqu’au parking par deux policiers. Ça va mal à Monaco. Ça va même très mal. Hier, l’ASM a subi sa 2e défaite de la saison à domicile, où elle n’a toujours pas gagné et toujours pas marqué en Championnat. Elle est ce matin 15e au classement de la Ligue 1. L’auteur du méfait ? Une équipe de Rennes pourtant très peu à l’aise à l’extérieur, privée de plusieurs joueurs majeurs (Didot, Frei, Monterrubio sur le banc ; Hadji en tribune) et qui n’a même pas eu à livrer un match exceptionnel. « Ce n’était pas une rencontre de haut niveau, concède Bölöni. On a senti deux équipes blessées. On a eu le bonheur de marquer ce but sur coup franc qui nous a fait un bien énorme et a terriblement handicapé notre adversaire. » Un adversaire monégasque qui a pêché avant tout de deux façons : par son incroyable maladresse, personnifiée par Emmanuel Adebayor, et par sa façon de perdre complètement les pédales quand les choses ont mal tourné. Car la première demi-heure de l’ASM avait été plutôt convaincante. Monaco jouait correctement et aurait dû mener 2 ou 3 à 0 si le Togolais, plusieurs fois en position idéale, avait été réaliste. « Je m’en veux, dit Adebayor. J’aurais dû marquer. J’ai essayé mais rien ne voulait rentrer. Les sifflets n’ont rien arrangé. Je vis des moments très difficiles. » Des sifflets nourris pour l’avant-centre, qui allaient bientôt s’adresser à toute l’équipe quand, d’un coup franc de Gourcuff repoussé par Warmuz dans les pieds d’Adailton et repris par Källström, Rennes prit l’avantage (36e). MONACO. – Quatrième défaite en sept journées de Championnat : Monaco est 15e du classement. Gaël Givet et Gerard (à l’arrière-plan à droite) expriment, chacun à sa manière, le désarroi de l’équipe de la principauté. (Photo Bruno Fablet) PATRICE EVRA réfute le terme de « crise » mais concède que la situation est plus qu’alarmante. « Le mal est profond » Givet : « Ça ne pouvait pas plus mal se passer » À partir de ce moment-là, on ne vit plus la même équipe de Monaco. Moins de liant dans le jeu, moins d’opportunités, même si Adebayor en rata encore une immanquable, et surtout une nervosité extrême. Zikos fut ainsi renvoyé aux vestiaires pour des paroles déplacées (54e) et Squillaci l’imita quelques minutes plus tard pour un tacle par derrière. Dans l’intervalle, Rennes avait enfoncé le clou, Gourcuff se trouvant à point nommé pour parachever une offensive bretonne (59e). « C’est une énorme déception, confie Guillaume Warmuz. On misait énormément sur ce match pour se lancer et enfin remporter un succès à domicile. On a eu la place pour marquer mais on n’y est pas parvenus et eux ont réussi à marquer dès leur première vraie offensive. Ensuite, il y a eu ces cartons, qui me paraissent un peu sévères. À 0-2 et à 9 contre 11, c’était plié. » « Franchement, ça ne pouvait pas plus mal se passer, ajoute Gaël Givet, le capitaine. On abandonne trois nouveaux points sur notre terrain et on perd deux joueurs. La situation devient vraiment très difficile mais on continue à y croire. On est obligés d’y croire. Dans notre situation, ce n’est pas plus mal de rejouer dès mercredi (à Troyes, sans Zikos, Squillaci et Maicon, suspendus). S’il avait fallu passer une semaine comme ça, ç’aurait été très pénible. » Un match à Troyes puis un autre, le derby contre Nice, samedi au stade Louis-II, pour se refaire une santé et pour évacuer la crise. Car, si personne n’ose employer le mot, c’est bien de ça qu’il s’agit aujourd’hui. Monaco livre un début de saison exécrable, avec quatre défaites déjà en sept rencontres, et rien dans la façon de jouer de l’équipe ne laisse espérer de véritables améliorations. Or ce n’est Gourcuff à point nommé MONACO LIVRE PRESSE +10,8% du résultat opérationnel courant(1) de Lagardère Media. Objectif de croissance du résultat opérationnel courant(1) 2005 revu à la hausse entre +5% et +9%. Rouge ISAKSSON (5,5) : deux interventions décisives d’entrée de jeu dans les pieds d’Adebayor. Le reste a été plus tranquille. PERRIER-DOUMBÉ (5) : parfois dépassé par le duo Sorlin-Evra, avant de se ressaisir. OUADDOU (5,5) : il a rassuré sa défense par les nombreux ballons qu’il a dégagés de la tête ou du pied. ADAILTON (5) : il était présent dans l’action du premier but, à l’inverse des défenseurs monégasques. Parfois moins à l’aise dans son rôle de défenseur. EDMAN (6) : c’est du solide. Presque 2 0 0 5 Bleu DISTRIBUTION SERVICES AUDIOVISUEL LA QUESTION DU JOUR Didier Deschamps terminera-t-il la saison avec l’AS Monaco ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS). Quelques marques de Lagardère Media en 2005 Supplique pour être enterré DANS LES DEUX CIMETIÈRES de la ville de Sète dorment deux grands poètes. Paul Valéry fait face à la mer, la mer toujours recommencée. Georges Brassens, à l’ombre d’un pin parasol, rêve pour l’éternité de petits bonheurs posthumes. Un jour d’été, passant en estivant des deux côtés du mont Saint-Clair et allant d’une tombe à l’autre rendre hommage aux deux maîtres, on s’était pris à croire que ce port de « Cette », ainsi qu’on l’écrivait à l’époque de Domergue, Cazal et Villaplane, n’était peuplé que de bardes et d’aèdes. Même dans le domaine bien prosaïque du football, les écrits d’Héraultais comme Jacques Ferran, Roger Chabaud ou Emmanuel Gambardella laissaient penser à leurs lecteurs qu’en cette partie du rivage méditerranéen prospérait joliment l’amour des mots. Pour évoquer le simple rebond d’un ballon, ils semblaient avoir trempé leur plume – ce n’était pas l’âge de l’ordinateur, celui de leurs chroniques – « dans l’encre bleue du golfe du Lion » décrite par Brassens. Au soir du match Gueugnon-Sète, vendredi, le président des Dauphins, un pur Sétois du nom d’Émile Anfosso, s’en est pris à son entraîneur sans faire dans la poésie. Dénué de litotes, d’anaphores et de prolepses, dépourvu d’oxymores, de périphrases, encore moins d’anacoluthes, le sens du discours était on ne peut plus clair : il fallait comprendre exactement ce qui était entendu, à savoir que le président estimait qu’il pourrait faire aussi bien que son entraîneur. Il faut dire qu’il a pour profession directeur de l’office HLM de la ville, ce qui montre son degré d’expertise dans le domaine de la construction et de la gestion d’une équipe de football. Adepte, sans doute, du cumul des mandats, il s’est dit prêt à aller sur le banc, à intervenir sur la composition de l’équipe, sur la tactique des remplacements et le contenu des entraînements. Prêt, peut-être, à s’autolimoger le jour où... CHRONIQUE On crut déceler cependant un artifice poétique à la manière des dadaïstes quand le président-entraîneur ajouta, en codicille amusant à cet aimable déglinguage, que l’entraîneur n’était pas sur la sellette. À cet instant de la lecture, rassurés, nous avons cru comprendre qu’il s’agissait bien d’une plaisanterie, une sorte de fable à propos des malheurs de l’entraîneur, à la façon de maître Georges chantant Corne d’aurochs. Avec juste un peu moins de talent mais, comme chacun le sait : « la virtuosité est une affaire de balourds ». On se dit aussi, pour chanter encore avec Brassens, que cette tempête de vestiaire ne devait pas nous faire oublier qu’ici « Neptune ne se prend jamais trop au sérieux ». À Sète, n’est-ce pas, « Quand un bateau fait naufrage, le capitaine crie : “Je suis le maître à bord ! Sauve qui peut ! Le > G R O U P E 331 M€ 415 M€ 400 M€ 350 M€ 300 M€ vin et le pastis d’abord !” ». Vérification faite, hélas, la charge n’avait rien d’une polémique de théâtre, d’un canular à la Dahan – ce qui nous étonnait un peu, venant d’un directeur d’office HLM. Personne n’eut le temps de donner à la présidentielle personne le conseil du père Georges : « mieux vaut toujours remettre une salve à demain ». Non, à l’évidence, le banc sétois aura bientôt des allures de cimetière car, là où ils en sont, avant même l’arrivée de l’automne, l’entraîneur et le président « ne seront plus d’accord que sur un seul point : la rupture ». Et, dans les cafés de Sète, on doit débattre pour savoir qui va jouer les fossoyeurs de l’ancestrale équipe cerclée de vert et de blanc. Ainsi va donc la vie banale des clubs de bas de tableau, de Sète, de Guingamp ou du diable vauvert. Apparemment, « les vrais enterrements (d’entraîneurs) viennent de commencer » et la saison des limogeages arrive bien tôt cette année. À cet instant où reviennent tant de refrains du bon Sétois, surgit le souvenir du premier jour du Championnat, quand Frédéric Thiriez avait interdit à Joël Muller, le président du syndicat des entraîneurs, de porter un tee-shirt revendiquant du respect pour l’entraîneur, l’homme et sa fonction. Le message n’avait pas, paraît-il, sa place dans un stade. Les présidents, eux, ont plus de droits. Faut-il croire, comme dans la chanson, qu’ils ont « de plus nobles façons » ? 250 M€ 150 M€ 100 M€ 50 M€ S1 2004 S1 2005 Résultat opérationnel courant(1) au 30 juin > +39,1% +8,1% 200 M€ L AG A R D E R E 177 M€ 6152 M€ 267 M€ Chiffre d’affaires Résultat net(2) M E D I A 195 M€ 190 M€ 170 M€ 150 M€ 130 M€ (3) 110 M€ +10,1% +2,8 % 90 M€ 70 M€ 50 M€ S1 2004 S1 2005 Résultat opérationnel courant (1) au 30 juin 3734 M€ 142 M€ Chiffre d’affaires Résultat net(2)(4) Leader dans le domaine des médias (livre, presse, distribution et audiovisuel), le groupe Lagardère est également présent dans les hautes technologies grâce à une participation de 15,09% dans EADS. Le groupe a réalisé en 2004 un chiffre d'affaires de 12 296 M€ et emploie près de 47 300 personnes dans plus de 40 pays. Le groupe Lagardère est coté au Premier Marché de la Bourse de Paris. 1 Résultat opérationnel courant ou RESOP : avant contribution des sociétés mises en équivalence - 2 Part du Groupe - 3 A données comparables - 4 Lagardère Media et Hors-Pôles © Lagardère: F. Froument / S. Tétu - Rapho Jaune Rouge RENNES jamais mis en difficulté sur son côté gauche malgré les incursions de Maicon. Décisif pour le 2e but. FATY (5,5) : on l’a vu rayonnant pour sortir certains ballons et très fébrile en d’autres occasions. JEUNECHAMP (6) : toujours la même grinta, la même combativité en un match ou elle fut déterminante. KÄLLSTRÖM (6) : beaucoup d’activité pour remonter les ballons ou les distribuer. Plus un but de renard. Y. GOURCUFF (6) : beaucoup de bonnes choses et encore à point nommé pour inscrire le deuxième but. UTAKA (5,5) : peu d’occasions de briller mais un travail ingrat aux prises avec la défense monégasque. BRIAND (5,5) : comme Gourcuff, mais en étant moins décisif, il a été d’une grande utilité pour son replacement et sa faculté à porter rapidement le danger. – J.-P. Riv. S E M E S T R I E L S Jaune moments perturbé les défenseurs rennais mais ses remises n’ont pas trouvé preneur. ADEBAYOR (3) : son incroyable maladresse en position favorable lui a valu les sifflets et une perte de confiance. R É S U L T A T S JEAN-PIERRE RIVAIS groupe, à condition qu’on assume nos responsabilités. – Ce n’est pas le cas actuellement ? – Il faut que tout le monde y mette du sien. Les anciens, les nouveaux. Qu’on enraye enfin cette dégringolade. Dès mercredi à Troyes et puis samedi face à Nice. On a quatre jours pour repartir. – Le groupe a-t-il les moyens de rebondir ? – Attendez : combien d’entraîneurs aimeraient disposer de l’effectif qui est aujourd’hui en place à Monaco ? Il ne faut pas dire qu’on n’a pas les moyens de réussir quelque chose. Ce n’est pas vrai. – Vous comprenez donc la réaction du public, qui vous a conspués ? – Bien sûr que je comprends. Le public n’a pas tort. Il paye sa place et il a le droit de protester. Il faut accepter sa réaction. Moi, à sa place, je pense que je ferais la même chose devant ce qu’on propose à nos supporters. – Et quand ces sifflets visent Deschamps, qu’une partie du public réclame sa démission ? – On est solidaires de l’entraîneur. On est tous embarqués dans le même bateau et il n’a pas plus de responsabilités que nous dans ce qui arrive. On a confiance en lui comme lui a confiance en nous. On va se redresser tous ensemble. » – J.-P. Riv. Noir Bleu Noir WARMUZ (5) : lâché par ses défenseurs dans l’action du premier but, il a été impuissant face au but de Gourcuff. MAICON (5) : encore plus à l’aise pour provoquer balle au pied que pour défendre. Toujours des oublis dans les replacements. SQUILLACI (4,5) : absent dans l’action du premier but, il a paru fébrile, avant d’être expulsé pour un tacle parderrière (66e). GIVET (4,5) : toujours combatif mais lui aussi a abandonné Warmuz quand il encaissa le premier but. Trompé par la feinte d’Utaka dans l’action du deuxième. EVRA (5,5) : très en jambe dans ses interventions défensives ou pour porter le danger mais coupable dans l’action du second but. ZIKOS (5) : des ballons récupérés mais une inhabituelle propension à les perdre. Une nervosité qui lui a valu un carton rouge (54e). BERNARDI (5,5) : beaucoup d’activité et d’efforts pour redynamiser l’ensemble mais sans réussite. GERARD (4) : sur le côté droit, il n’a jamais pesé sur le jeu de son équipe. À la limite du transparent avant d’être remplacé par CUBILIER (76e). SORLIN (4,5) : des combinaisons avec Evra mais une incapacité à peser sur le jeu des Monégasques. On attend plus. GIGLIOTTI (5) : sa vivacité a par qu’en obtenant des résultats que les joueurs monégasques éteindront le feu qui continue de couver en coulisses, malgré les belles déclarations d’intentions des uns et des autres. « DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT êtes-vous ? – Je suis abasourdi, anéanti par ce qui nous arrive. On fait trente minutes de qualité, sans doute la meilleure première mi-temps depuis le début du Championnat. On a les occasions qu’il faut pour ouvrir le score et pour faire le break et c’est Rennes, venu pour défendre, qui marque sur sa première occasion. – Ce n’était pas le soir d’Adebayor… – Il y a des moments comme ça. Il n’a pas eu de réussite mais c’est difficile pour lui de jouer sous les sifflets. Dès qu’il touchait le ballon, ça déclenchait la bronca. C’est terrible. Le public du Louis-II est intraitable. Ces dernières années, il s’en prenait à Nonda, auteur pourtant de 26 buts en une saison. – Monaco quinzième du classement, ça vous inspire quoi ? – Moi, le classement, je ne le regarde pas. Je sais simplement qu’on a des points à prendre. – Est-ce la crise à Monaco ? – Je ne vais pas employer ce genre de terme mais il est clair que le mal est profond. Contre Rennes, on a tenté des choses, on n’a pas été ridicules mais on n’a pas fait mieux que précédemment. Un sursaut s’impose. C’est dans la difficulté que naissent les équipes. Moi, je continue à avoir confiance dans ce Pour consulter le communiqué de presse et l’ensemble des informations financières concernant Lagardère : www.lagardere.com Accueil des actionnaires • Tél. : 01 40 69 20 73 • 121, avenue de Malakoff - 75116 Paris DIDIER BRAUN LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune 6 FOOTBALL LIGUE 1 (7 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - TROYES : 2-1 Marseille reprend des couleurs L’OM a remporté sa première victoire à domicile en L 1 depuis le 12 mars et confirmé son succès à Sochaux (1-0). 1-0 : Ribéry (22e) 2-0 : Lamouchi (35e) 2-1 : Grax (55e s.p.) MARSEILLE – de notre envoyé spécial SIX POINTS en deux journées de suite, Marseille n’était plus habitué à un tel festin depuis des lustres, avec un compteur longtemps bloqué à la victoire contre Lens (2-1), le 12 mars dernier. Un festin facilité aussi par la faible qualité de l’opposition, d’abord à Sochaux, puis hier contre Troyes, l’équipe de Jean-Marc Furlan n’ayant pas justifié au Stade-Vélodrome les compliments récoltés depuis le début de saison. L’entraîneur troyen relevait pourtant hier ce qu’il estimait avoir été une bonne prestation de ses joueurs : « Je suis satisfait du comportement de l’ESTAC. Il est dommage d’avoir encaissé ce premier but suite à un coup franc repoussé par une forêt de jambes. Mais nous avons fourni une bonne opposition à Marseille. » Un seul tir cadré (Boskovic, 42e minute) dans toute la rencontre, une plus grande possession du ballon en seconde période, mais sans la faire fructifier autrement que sur un penalty douteux (55e), Troyes n’aura pas exagérément posé de problèmes à un OM qui a mieux réussi sa première période que sa seconde. La faute à l’arbitre, selon Jean Fernandez : « Déjà contre Ajaccio, nous avions été victimes d’un penalty inexistant, cela a été encore le cas et l’arbitre nous en a refusé un de valable. Troyes est de ce fait revenu à 2-1 et mes joueurs étaient partagés sur la conduite à tenir, ce qui explique que nous ayons été moins à l’aise en seconde période. » Un turnover avisé La première mi-temps aura été celle d’une mainmise marseillaise manifeste dans le jeu. L’OM jouait plus haut cette fois, en bloc, et pendant les quarante-cinq premières minutes, on était loin du cauchemar technique et tactique de jeudi dernier à Anvers (0-0), en ne tutoyant pas quand même l’excellence. Mais le coaching de Fernandez aura été payant par rapport au déplacement en Belgique. Ferreira, Taiwo, Ribéry et Niang étaient cette fois titulaires, aux dépens de Beye, Nakata, Oruma et Mendoza. Le premier acteur à se mettre véritablement en évidence fut M. Kalt, l’arbitre, refusant contre l’évidence de signifier un penalty pour une faute de Kouassi sur Niang (15e). L’attaquant marseillais avait bénéficié d’une passe en profondeur avisée de Déhu, signe que Marseille savait alors varier ses effets entre débordements et percussions dans l’axe. Mais c’est suite à un coup franc que l’OM ouvrait la marque. Décalé, Taiwo frappait, le ballon était contré par Faye. M. Kalt ignorait une nouvelle faute de Kouassi sur Niang et Ribéry pouvait aller marquer de près (22e). Troyes était soumis à un pressing dissuasif et une longue transversale de Taiwo trompait Faye, ce qui permettait à Lamouchi, décalé sur la droite, d’effectuer une superbe volée du droit, après un rebond, pour battre Le Crom (35e). Cela rendait justice à la fois à la timidité troyenne et à l’emprise marseillaise, évidente sur le plan physique et tactique. La suite des débats en seconde période aura été notoirement plus faible. Troyes bénéficia d’un penalty d’une extrême générosité, Grax s’effondrant dos au but sans véritable motif, au contact avec Taiwo (54e). L’attaquant troyen réduisait la marque, son équipe évoluant alors plus haut afin de tenter d’égaliser. En résumé, Troyes avait l’essentiel de la possession du ballon mais sans parvenir à en faire un usage dommageable pour Carrasso, tandis que Marseille gâchait toutes ses possibilités de contres. Niang (58e), Lamouchi (75e), Nasri (77e, 79e, 87e), Gimenez (80e), Koke (89e) se voyaient offrir la possibilité de prendre le large, mais sous un déluge, la rencontre allait de manière lancinante jusqu’à son terme sans changement à la marque. Une victoire donc bien arrosée pour Marseille, qui poursuit de ce fait sa remontée au classement, trouve quelques nouvelles certitudes dans son jeu et bénéficie d’un turn over avisé de Jean Fernandez. La guérison n’est pas encore là, mais la convalescence se poursuit convenablement. DOMINIQUE ROUSSEAU SABRI LAMOUCHI, ravi d’avoir marqué au Vélodrome, souligne les progrès que l’OM doit encore accomplir. « Un groupe se construit » MARSEILLE – de notre correspondante MARSEILLE CARRASSO (6,5) : très peu sollicité, il fut irréprochable. D. FERREIRA (4,5) : un match sans relief alors que l’opposition était très timide. MEÏTÉ (5,5) : du travail sans éclat mais très propre pour le nouveau papa. DÉHU (6) : sur la voie de la forme, avec quelques bons gestes défensifs, il a réaffirmé sa présence dans un secteur en progrès. Auteur aussi de bonnes relances longues. CESAR (6) : un sans faute sur le plan défensif, mais il ne prend pas encore beaucoup de risques. TAIWO (6) : de nombreuses approximations dans ses relances, mais encore un coup franc et un centre qui amènent deux buts. LAMOUCHI (7,5) : deux frappes somptueuses dont un but, de bons placements, Lamouchi a confirmé sa progression, due à une meilleure forme physique. CANA (6) : une nouvelle prestation un peu en dents de scie, malgré sa bonne volonté. RIBÉRY (6,5) : un but précieux, et des décalages très intéressants. Un des rares à faire la différence en dribble. Dommage qu’il soit parfois un peu « perso ». GIMENEZ (4) : lent et décevant, mais lui qui semble être un joueur de surface a très peu l’occasion de s’exprimer dans ce registre. NIANG (5) : trop peu efficace alors qu’il se met souvent en position de conclure. Remplacé par NASRI (77e), auteur d’une bonne rentrée avec quelques bonnes frappes à son actif. TROYES LE CROM (5) : beaucoup de ballons relâchés en début de rencontre, une belle parade pour contrer Cana, moyen en somme. DUJEUX (5,5) : du travail sérieux, même s’il a eu parfois un peu de mal sur Ribéry. BOUCANSAUD (5,5) : des interventions nettes qui n’ont pu compenser les difficultés de son partenaire de l’axe. Une fin de match plus difficile. KOUASSI (4) : il a eu beaucoup de peine à conte- nir Niang. Un penalty aurait pu être sifflé contre lui dès la fin du premier quart d’heure. Ib. FAYE (4,5) : s’est fait lober sur le deuxième but marseillais. A souffert dans son positionnement et a finalement cédé sa place (76e). AMZINE (6) : trop peu utilisé sur son couloir. S’est un peu plus investi après la pause. TOURENNE (6) : précieux abattage dans la récupération. BOSKOVIC (5) : transparent en début de rencontre, a plus tenté ensuite. Mais peu de tirs cadrés. NIVET (5,5) : un peu décevant car pas mal de ballons sont passés dans ses pieds pour une exploitation réduite. Un peu plus présent en seconde mitemps. GRAX (5,5) : il a transformé un penalty qu’il avait lui même provoqué sur une faute peu évidente de Taiwo. Cela rattrape un peu sa prestation assez faiblarde. DANIC (5) : comme anesthésié en première période, il est sorti rapidement en seconde, remplacé par JAZIRI (52e). HÉLÈNE FOXONET AUXERRE - AC AJACCIO : 2-0 Auxerre s’aère L’AJA a mis fin à sa série de trois défaites en L 1 en infligeant un premier revers à des Corses inoffensifs. 1-0 : Akalé (75e) 2-0 : Luyindula (85e) AUXERRE – de notre envoyé spécial EN UNE SEMAINE, le stade AbbéDeschamps a accueilli moins de 10 000 personnes pour deux rencontres dont la qualité technique n’encombrera pas longtemps la mémoire collective. Pourtant l’AJ Auxerre a effectué un bon bout de chemin durant ces deux parties. Elle va beaucoup mieux qu’il y a huit jours. Elle était même proche de l’arrêt cardiaque, jeudi, à la mitemps de son premier tour de l’UEFA contre le Levski Sofia. Que s’est-il passé à cet instant dans le vestiaire bourguignon ? À l’évidence, les mots trouvés par Jacques Santini pour piquer l’orgueil de sa troupe ont été suivis d’effet. Sur la hargne, Auxerre a rejoint puis battu Sofia (2-1), avant d’infliger à Ajaccio sa première défaite de la saison hier soir. « La deuxième mitemps contre Sofia a remis les pendules à l’heure dans nos têtes, constate Benoît Cheyrou. On a compris qu’on pouvait faire quelque chose ensemble. Il y a eu une réaction d’orgueil. On a compris qu’on était tristes et qu’on devait se bouger le c…, tout simplement. » Une agressivité retrouvée, une prestation technique correcte et une cohésion évidente ont suffi à stopper la belle série ajaccienne. « On a fait un match trop moyen pour espérer autre chose », résumera Rolland Courbis. Approximative balle au pied, son équipe s’est contentée d’exposer au public icaunais sa science du travail défensif. Une expertise démentie une seule fois en première période, quand un unedeux Luyindula-Lachuer offrit à Pieroni un but presque fait (21e). Le « presque » est d’importance, puisque l’attaquant belge vrilla sa reprise, dégagée par le front de Collin. Hormis une tête de Mignot sur coup franc détournée par Porato (35e), l’AJA ne revint plus fureter dans la surface adverse. Premier but pour Luyindula L’entame de la seconde période accrédita temporairement l’idée qu’Auxerre allait au devant de grandes difficultés. Les deux chan- Luyindula : « On a retrouvé notre solidarité » Parlons sport Du lundi au samedi 20h00, Europe Sport, Christian Jeanpierre, Denis Brogniart, Laurent Luyat. Parlons-nous PAGE 6 « AUXERRE OBTIENT enfin une victoire importante. – Oui, elle était importante, parce qu’on restait sur de mauvais résultats en Ligue 1 et qu’il fallait confirmer notre résultat de jeudi en Coupe de l’UEFA (2-1 contre le Levski Sofia). C’est bon pour le moral. On a retrouvé notre solidarité. Surtout défensivement. Pour une fois, on n’a pas pris de buts, c’est l’élément le plus important de la soirée. – Autre événement de la soirée, votre premier but officiel avec Auxerre. – Le premier but, c’est toujours le plus difficile à marquer. Je dois encore me faire à la façon de jouer de l’équipe, c’est assez délicat. Mais je pense que ça vient petit à petit, et que j’ai réussi un assez bon match sur le plan personnel. En plus, il y a ce but. Un but rehausse toujours une performance individuelle. C’est une bonne soirée. Je prends du plaisir, et on en prend beaucoup plus quand on gagne. – Avez-vous douté depuis votre arrivée ? – Je ne perdais pas espoir. Ce n’était pas comme si j’avais eu dix occasions et que j’en avais mis neuf à côté. – À quoi attribuez-vous la mauvaise passe connue par Auxerre depuis la déroute à Lens (0-7) ? – À un petit manque de compréhension. On ne jouait pas tous en même temps. Il a fallu qu’on en parle entre nous. Et quand on fait l’effort de parler, d’essayer de rectifier, en général ça repart. Ce soir, tout le monde avait à l’esprit qu’il fallait relever la tête. » – R. D. gements dictés à la pause par l’entraîneur corse densifièrent le milieu ajaccien et les contres fusèrent. Malheureusement pour l’ACA, l’arbitre refusa logiquement le but qui concrétisait son renouveau, Danjou ayant poussé Cheyrou dans le dos (52e). Auxerre, sans flamber, lui infligea une pression plus soutenue à mesure que Jacques Santini intégrait ses remplaçants. Porato, qui avait bloqué une tête de Pieroni à la 66e minute, ne fut donc pas surpris lorsqu’il vit Akalé s’élever au-dessus de la mêlée sur un coup franc de Kahlenberg (1-0, 75e). Ni quand Poyet et Luyindula, lancés par le Danois, déferlèrent vers son but dix minutes plus tard pour le premier but de Luyindula sous le maillot de l’AJA (2-0, 85e). Fabien Cool eut l’occasion d’effectuer un gros arrêt en détournant sur son poteau la tête d’Antonio Carlos (88e). Après trois journées passées les portes grandes ouvertes (12 buts encaissés), Auxerre tenait hier à fermer proprement la boutique. RÉGIS DUPONT Cheyrou donne l’exemple AUXERRE COOL (5,5) : seulement sollicité au pied, ou presque. Dévie sur le poteau la meilleure occasion corse. RADET (5) : solide mais pas aussi clairvoyant qu’à ses meilleurs jours. GRICHTING (6) : propre et rigoureux, le Suisse confirme être une option intéressante dans l’axe. MIGNOT (6) : impeccable et sobre. JAURÈS (4) : une relance catastrophique en première période, correcte ensuite. LACHUER (6) : sa justesse technique donne du rythme. Remplacé par AKALÉ (67e), buteur de la tête. VIOLEAU (6) : il a retrouvé de l’influence dans un collectif plus compact. Be. CHEYROU (6,5) : agressivité et technique de haut vol : il a donné le ton comme d’habitude. KAHLENBERG (5,5) : le Danois est encore irrégulier. Mais il est à l’origine des deux buts. LUYINDULA (5,5) : un but enfin, récompense d’un impact sur le jeu qui croît. PIERONI (4,5) : il n’a pas inscrit un but qui semblait très largement à sa portée. Remplacé par POYET (72e), auteur d’une passe décisive. AC AJACCIO PORATO (5,5) : aucune faute. Il ne peut rien sur les deux buts. JABI (6) : quelques minutes floues, puis une bonne maîtrise du dossier Kahlenberg. LAURENTI (5,5) : très solide, il a coupé de nombreuses trajectoires. DANJOU (5) : il a sereinement dirigé la manœuvre défensive. COLLIN (6) : le prototype de l’esprit ajaccien : du sérieux dans le placement. ROBIN (5) : l’attitude fuyante de Lachuer l’a perturbé. RODRIGO (5) : point d’équilibre du milieu corse, il a bien défendu mais modestement orienté. ROCCHI (5) : grosse activité, présence réelle dans les duels. Remplacé à la pause par CHAFNI (note : 4,5) qui a semé le désordre pendant une poignée de minutes. ANDRE LUIZ (3,5) : s’est contenté d’une influence très limité sur le jeu ajaccien. Sorti au profit d’ANTONIO CARLOS (69e), auteur d’une tête détournée sur le poteau par Cool (88e). EDSON (4) : peu servi, il n’a pas semblé avoir une envie folle de se révolter. Ka. DIAWARA (4,5) : bon point d’appui, il ne s’est jamais retourné pour créer un quelconque danger. Relayé au repos par SAÏFI (note : 4,5). – R. D. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HÉLÈNE FOXONET Ribéry, le déclencheur Bleu petit à petit, on est en train de récolter le fruit de ce qui a été fait jusqu’à présent. Pour vivre une saison positive, il faut faire encore plus de sacrifices, travailler beaucoup plus, gommer toutes nos erreurs. – Vous retenez tout de même des choses positives ? – Un groupe se construit mais au bout de deux bons résultats ça ne suffit pas pour s’emballer. Sur les trois dernières rencontres, le coach a fait tourner, mais le groupe entier se sent concerné, a envie d’aller de l’avant, et ça, c’est important. C’est cet état d’esprit qui nous permettra de progresser. » Jaune Jaune Rouge pas eu de grosse incidence si ce n’est qu’on prend encore un but. On a souffert, mais je crois que, pour qu’une équipe avance, il faut qu’elle passe par ces moments de souffrance commedans cette deuxième mi-temps. Il faut souffrir pour grandir. – Ce doute en deuxième période signifie-t-il que l’équipe est encore fragile ? – Évidemment. On ne va pas passer au bout de deux matches au-dessus de nos erreurs et de nos défaillances techniques pour se prendre pour un postulant au titre. On essaie de progresser tout doucement. Ce qu’avait dit le coach est en train de se vérifier, ce mois d’août difficile, une équipe qui se met en place Noir Bleu Noir « QU’AVEZ-VOUS RESSENTI quand vous avez marqué ce but superbe ? – Il m’a procuré une joie immense parce que marquer au Stade-Vélodrome, ce n’est pas la même chose, d’autant que nous prenons les trois points à la fin. À Rennes, j’étais content de marquer mais on avait perdu (2-3, 4e journée). Là, on a fait une entame de match parfaite, on a réussi une très bonne première mitemps, on s’est créé des occasions, on en a mis deux. Mais, en seconde période, c’était totalement différent. Troyes est sorti plus haut, ils nous ont mis la pres- sion, on a commencé à douter, eux sentaient qu’ils avaient la possibilité de faire quelque chose. Encore une fois, on avait eu l’occasion de tuer le match et on ne l’a pas fait. Ce qui explique qu’on ait douté jusqu’au bout. – À la fin du match, on a senti un gros soulagement… – L’OM n’avait pas gagné au Vélodrome depuis six mois (en L 1). Il y a eu sans doute, à un moment donné, la peur de gagner, la peur de jouer sereinement, de mettre la balle au sol, de la faire tourner. On avait ça en tête quand M. Kalt a sifflé le penalty. Entre parenthèses, il m’a dit à la fin du match que la charge était peut-être un peu légère. Bref, il a joué avec nos nerfs mais, au final, il n’y a MARSEILLE. – Blaise Kouassi (à droite) n’a pas été tendre avec les Marseillais. Mais le Troyen n’a pu empêcher Franck Ribéry d’ouvrir le score. (Photo Boris Horvat/AFP) 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 « Lyon est protégé » DAVID JEMMALI, le défenseur bordelais, estime que l’OL bénéficie d’un traitement de faveur de la part des arbitres. Samedi, àla fin dela rencontreface à Lyon (1-1),David Jemmali a été l’un des joueurs bordelais les plus courroucés par les décisions de Bruno Derrien et l’un des plus virulents à son égard. Il a même été averti pour contestation à la 80e minute. Comme tous ses coéquipiers, il reprochait à l’arbitre de ne pas avoir vu Cris boxer le ballon (4e minute) et d’avoir jugé involontairesdeux autres fautes de main de Tiago (63e et 88e minutes). Hier, si le ton était apaisé, le défenseur bordelais a malgré tout renouvelé ses reproches. Il a même ouvertement déploré que l’on fasse preuve de trop de mansuétude à l’égard des Lyonnais. BORDEAUX – de notre envoyé spécial « QUEL EST le sentiment qui prédomine au lendemain de ce match que Bordeaux n’a pas su gagner, la colère ou la frustration ? – La nuit a permis d’atténuer la colère, mais la frustration et la déception, elles, sont toujours là. On méritait vraiment de gagner ce match à l’issue de notre meilleure prestation depuis le début de la saison. Les Lyonnais ont été beaucoup plus réalistes que nous, c’est vrai. Mais cela fait quelques années aussi qu’ils ont pas mal de chance. – En voulez-vous toujours à M. Derrien de ne pas avoir sifflé au moins un penalty en faveur de Bordeaux ? – On ne peut que lui en vouloir. Qui ne lui en voudrait pas à lui et à ses deux assistants ? Trois personnes dans le stade n’ont pas vu la faute de main de Cris en début de match et ce sont les trois hommes en jaune. Mais on ne peut rien y faire. Ce sont eux qui ont le pouvoir de décision. Pour moi, les trois fautes de main sont flagrantes. La première peut changer le cours du match. Si on avait transformé le penalty qui s’imposait, on aurait pu compter deux buts BORDEAUX. – « Vous avez oublié de siffler trois penalties ! », semble dire David Jemmali, retenu par Rio Mavuba, à Bruno Derrien, l’arbitre de Bordeaux-Lyon. Le latéral bordelais a du mal à comprendre comment ce dernier n’a pas vu la main de Cris au début de la rencontre. (Photo Thierry David/ Sud Ouest/PQR) d’avance (Smicer ayant ensuite ouvert le score à la 7e minute). On aurait alors été plus sereins face à une équipe du calibre de Lyon. « Aulas, il faut qu’il se remette un peu en question » – Avez-vous le sentiment que Lyon est une équipe protégée ? – Complètement. Tout le monde pense que Lyon est protégé, il n’y pas que moi, et cela ne date pas d’hier. On voit encore la réaction de JeanMichel Aulas, après le match, dans le vestiaire, qui nous dit qu’il faut qu’on arrête de pleurer et qu’on est à notre place (*). Lui, même s’il mène 3 à 0, et qu’on oublie de lui siffler un coup franc à la 90e minute, il va ameuter les journalistes. Il faut qu’il se remette un peu en question et qu’il analyse un peu mieux la situation. – À ce sujet, les Bordelais ne peuvent pas mettre leur demiéchec sur le seul dos de l’arbitre. Vous avez aussi fait preuve de beaucoup de maladresse sur le plan offensif ? – Effectivement, nous avons péché dans la finition. Nous n’avons pas été capables d’inscrire ce deuxième but qui nous aurait mis à l’abri. C’est ce que l’on doit travailler, notre efficacité devant le but. Mais je ne suis pas inquiet. On a un très bon bloc défensif, l’équipe est plus forte que la saison dernière, et si on garde cet état d’esprit et cette envie, tout ira bien. » ÉRIC CHAMPEL (*) À l’issue du match, le président lyonnais a notamment déclaré qu’il « ne s’attendait pas à ce genre de match de Bordeaux, qui a une image de gentleman, mais dont l’attitude des joueurs n’a pas été à la hauteur », et estimé que l’arbitrage de M. Derrien avait été « à sens unique » en faveur des Bordelais. (Lire L’Équipe d’hier.) RECTIFICATIF. – Une erreur s’est glissée dans une déclaration de Jean-Louis Triaud, hier, à l’issue du match Bordeaux - Lyon (1-1). Ironiquement, il a comparé les membres de l’International Board à des « vieillards séniles » et non à « des séniles grabataires », comme écrit. – H. P. LYON 3 lot mais il ne faut pas oublier Frau, Pedretti et les autres qui ont joué avec la CFA. Qui dit que ce ne seront pas eux qui seront sur le terrain la prochaine fois ? » Coupet : « Psychologiquement, c’est bon » Chaque sortie médiatique, chaque discours rappelle l’existence d’une unité olympienne. La volonté d’associer un groupe dans les succès affleure derrière tous les raisonnements des techniciens. Ils connaissent la fragilité des plus ambitieux et leur goût très modéré des soirées en survêt’. Une chance : l’état d’esprit actuel casse les envies d’indiscipline susceptibles d’égratigner ces beaux idéaux. « Et psychologiquement, c’est bon, explique Grégory Coupet. On sait qu’on peut s’appuyer sur un banc extraordinaire : c’est notre grande force. On a tous le respect de ceux qui restent à la maison. On se doit surtout d’être performants tous les week-ends vis-à-vis d’eux. » Le gardien international, en grande forme, colle sans effort à la ligne de conduite locale. « On est conscients que ceux qui se retrouvent sur le banc sont tous internationaux, on est conscients que ce n’est pas facile pour le coach d’annoncer l’équipe, admet-il. Alors il y a cette obligation pour ceux qui sont sur le terrain de prouver qu’ils le méritent. » Cinq victoires et deux nuls en Championnat prouvent que le message passe bien pour l’instant. La belle démonstration en Ligue des champions contre le Real (3-0), mardi dernier, a encore ajouté aux sourires de septembre. Lyon ressemble aujourd’hui aux plus grands clubs européens, des clubs où la vie comme remplaçant est souvent plus facilement acceptée. Cette quasipremière en France peut ouvrir de nouvelles perspectives si tout fonctionne bien. Mais il serait utile de conserver le plus d’épreuves possibles sous peine d’épuiser les patiences des moins utilisés. En attendant, Houllier n’a certainement pas à se plaindre de ce tropplein… € 0 5 9 13 HT * HERVÉ PENOT EN DIRECT DE LA LIGUE 1 NICE Gros coup dur pour Bisconti, qui a dû quitter le terrain en début de seconde mi-temps du match Lille-Nice (4-0) suite à un choc avec Debuchy. Le milieu belge, trente-deux ans, souffre d’une double fracture de la malléole externe de la cheville droite. Il sera opéré dans la journée à Liège par le chirurgien du Standard, qui l’a déjà traité à deux reprises par le passé. Il sera indisponible trois mois. Tous les autres Niçois ont participé au décrassage, y compris Vahirua, rétabli d’une lombalgie, et Scaramozzino, qui rejoindra Gillingham (D 3 anglaise) en ce début de semaine. – Ja. G. BORDEAUX Mavuba (léger coup sur un genou) a été ménagé. En convalescence après une déchirure à la cuisse gauche, Henrique devrait reprendre la course cette semaine. – L. L. NANTES Signorino (coup au bas-ventre) n’est pas certain de jouer mercredi à Sochaux. Capoue (plaie au niveau de la malléole du pied gauche), sorti à la demi-heure de jeu avec la réserve, a reçu quatre points de suture. Il est en soins pour quinze jours. – Ph. C. TOULOUSE Mathieu, touché à l’adducteur droit samedi à Nantes (0-2), passera des examens aujourd’hui pour déterminer la gravité de sa blessure, qui risque de le priver au moins de la rencontre contre Marseille, mercredi. Bergougnoux devrait être titulaire. Ebondo, remis de son problème musculaire à une cuisse, postule à une place dans le groupe. – N. S. GUINGAMP Cadran assure l’intérim Après l’éviction d’Yvon Pouliquen samedi, le président de Guingamp (L 2), Noël Le Graët, a décidé, hier, de confier provisoirement la responsabilité de l’équipe première à Jacques Cadran, l’entraîneur de la réserve (leader du groupe D de CFA), jusqu’au match du premier tour de la Coupe de la Ligue contre Sète, prévu demain soir. M. Le Graët a précisé qu’il déciderait aujourd’hui ou demain de l’identité du prochain entraîneur du club. Circulent notamment les noms de Gernot Rohr et de Raynald Denoueix. SÈTE : RÉUNION AUJOURD’HUI. – L’entraîneur de Sète (L 2), Claude Calabuig, est resté placide après les propos enflammés de son président Émile Anfosso (voir L’Équipe d’hier), qui avait critiqué ses compétences en matière de coaching après le match nul à Gueugnon vendredi soir (3-3, 8e j.), le cinquième de la saison pour le club héraultais (pour trois revers) : « J’ai une équipe en progression, je suis persuadé à 90 % d’être sur la bonne voie, et il faudrait pouvoir rester unis dans l’objectif du maintien, qui me paraît très accessible. » Le président et le staff technique ont convenu de s’expliquer aujourd’hui. Dans l’apaisement ou le conflit ? – J. Ri. LE MANS S’ASSOCIE AVEC SAO PAULO. – Le président du Mans, Henri Legarda, annoncera aujourd’hui un nouveau partenariat, non contractuel, avec le Sao Paulo FC (D 1 brésilienne), à l’image de ce que le club sarthois a déjà conclu avec Arsenal et la Juventus Turin (prêts de La Vecchia et de Chiumento). « Ce n’est pas une question d’argent, ni forcément de transferts de joueurs, précise le dirigeant. Il s’agira davantage d’échanges entre techniciens et de confrontations entre nos équipes de jeunes. » – F. L. D. M. LHERMITE REVIENT. – M. Lhermite n’était plus désigné par la Direction nationale de l’arbitrage depuis la rencontre Nice-Sochaux (1-2), le 13 août dernier. Après plus d’un mois de pénitence, l’arbitre val-de-marnais va retrouver les terrains. Il dirigera la rencontre de L 2 entre Valenciennes et Brest, vendredi prochain. – R. R. BASTIA : MATINGOU PROLONGE. – Le milieu défensif international congolais de Bastia (L 2), Franck Matingou, dont le contrat arrivait à expiration au mois de juin 2006, s’est mis d’accord avec ses dirigeants pour le prolonger d’une saison supplémentaire. – M. D. G. L’EUROPE SOURIT AUX FILLES DE MONTPELLIER. – L’équipe féminine du Montpellier Hérault disputera pour la première fois de sa jeune histoire les quarts de finale de la Coupe d’Europe (match aller le 8 octobre prochain ; retour le 19), face à Bröndby (DAN). Les doubles championnes de France en titre, entraînées cette saison par Patrice Lair, ont terminé deuxièmes du mini-tournoi à quatre équipes qui faisait office de deuxième tour, la semaine passée à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), après deux succès (contre Saestum [HOL], 2-1, et Neulengbach [AUT], 4-0) et un nul contre les championnes d’Europe en titre, Potsdam (ALL), 0-0. Rappelons qu’en foot féminin, c’est Toulouse, jusque-là, qui est allé le plus loin au niveau européen (demi-finaliste en 2002). – J. Ri. Des offres qui vont faire du bruit • Climatisation et lecteur CD sur toute la gamme • Des prix exceptionnels • Des financements adaptés *16 684 € TTC, soit une remise de 3 480 € HT sur le prix recommandé du Ford Transit Fourgon Traction 260 CP TD 85 ch Type 07-23 avec option Cool Pack CD. Offre valable du 16/08/05 au 31/12/05, non cumulable avec d'autres offres, réservée aux professionnels pour toute commande de ce véhicule neuf dans le réseau participant. Ford France, SIREN 425 127 362 Versailles. FordTransit, 40 ans de succès, ça se fête ! www.ford.fr LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PIERRE-ALAIN FRAU a frappé, samedi. C’était du côté de la plaine des jeux de Gerland, devant 350 spectateurs. Son but, le troisième de la rencontre contre Gap (4-1), a suivi un premier de Benzema, autre pro (avec Pedretti et Ben Arfa, notamment) laissé à la disposition de l’équipe de CFA en ce week-end. Quasiment au même instant, à Bordeaux, Gérard Houllier choisit un triple changement à l’heure de jeu : Wiltord, Fred et Tiago, tous internationaux, renforcent de leur présenceun onze lyonnais ballotté par Bordeaux (1-0). Malouda, Govou, deux autres membres de la confrérie bleue, et Clément, Espoir national, cèdent alors leur strapontin. Deux minutes plus tard, Wiltord claque une belle reprise loin des doigts de Ramé et égalise (1-1). L’OL poursuit son ascension programmée. Claudio Caçapa, le capitaine, était pourtant laissé au repos, tandis qu’Éric Abidal, autre titulaire indiscutable, soigne toujours un retour imminent. Lyon a encore fait parler son banc. JeanMichel Aulas a pu aller au bout de sa logique d’effectif : Gérard Houllier a accepté cette idée-là, contrairement à Paul Le Guen. Moins féru des bancs extensibles et des inévitables problèmes d’ego à gérer, le Breton avait même expliqué à son président les méfaits d’une équipe doublée. En ce début de L 1, Houllier peut toutefois se réjouir de la puissance d’un OL aux contours exceptionnels. Jamais ce club n’avait connu tant de talents réunis et rarement le Championnat français n’avait enfanté une formation d’une telle densité. « Ces trois changements contre Bordeaux devaient servir d’électrochoc. Ça fait partie de la panoplie d’un entraîneur, explique Patrice Bergues, l’entraîneur adjoint. C’est un pari gagné grâce aux joueurs. C’est la preuve que Lyon, c’est un groupe, pas une équipe. C’est un groupe de vingt et un joueurs, interchangeables. Ceux qui étaient à Bordeaux ont bien fait le bou- Bleu Lyon s’est offert un effectif très riche et n’a pas à s’en plaindre. Jaune Rouge Jaune FordTransit 6 m Climatisation • Lecteur CD Noir Bleu Noir Le banc tient ses promesses 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 « On a de grands talents » FRÉDÉRIC HANTZ, l’entraîneur d’un promu manceau détonnant, se réjouit de la progression de ses joueurs. Au Mans, tout baigne ! Au lendemaind’un nouveau succès sur Sochaux (2-1), le quatrième de la saison, Frédéric Hantz a convié sesjoueurs à la piscine afin de faciliter la récupération,à base de balnéothérapie. L’entraîneur du MUC, déjà très heureux d’avoir été rejoint dans la Sarthe par sa femme et ses deux jeunes fils, avait passé une courte nuit, d’abord consacrée à visionnerle matchde la veille. Forcémentsatisfaitde la production de ses hommes et d’un classement prometteur (2e avant les matches d’hier soir), l’entraîneur du promu savourait sereinement tout en se préparant à souffrir davantage dans les semaines à venir. LE MANS – de notre envoyé spécial « SAMEDI SOIR, VOUS DISIEZ ne pas vous intéresser au classement. On est pourtant bien obligé d’être admiratif… – (Sourire.) Disons que, le lendemain, je regarde quand même où l’on est. Mais c’est au mois d’avril que je m’intéresse au classement. Je suis davantage attentif aux points, qui passent eux-mêmes après le jeu. Le calcul est simple puisqu’on possède quatorze points après sept matches, soit le tiers de ce dont on a besoin pour se maintenir. C’est une moyenne exceptionnelle, et nous avons un peu d’avance sur notre tableau de marche. – Parler de surprise n’est-il pas sous-estimer le niveau de votre équipe ? – Bien sûr que c’est une surprise d’être là quand tu es promu ! Mais, par rapport à beaucoup d’autres, nous avons un gros avantage qui va bientôt disparaître : nous possédons de nombreux automatismes. Nous battons Sochaux grâce à cela, notamment, puisque nous avons débuté avec dix joueurs qui étaient déjà au club la saison dernière. D’ici un mois, nous n’aurons plus cette avance. « Surpris de ne pas être mis davantage en difficulté » FRANCK LE DORZE (*) Le Mans est monté avec 68 points en 38 matches, mais Frédéric Hantz fait uniquement référence à la période où il fut entraîneur, soit 20 matches et 43 points pris. ESPANYOL BARCELONE - REAL MADRID : 1-0 LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-0 Tous perdants Pour la première fois depuis sept mois en L 1, Lille a joué avec deux attaquants. Et marqué quatre buts. LILLE – de notre envoyé spécial DES APPLAUDISSEMENTS se sont élevés, hier matin, dans la petite salle de télévision du Domaine de Luchin, le centre d’entraînement du LOSC. Face aux images de Lille-Nice (4-0), les joueurs saluèrent joyeusement le troisième but inscrit de la tête en Championnat par le « petit » Jean II Makoun. Grâce au ralenti, ils virent mieux comment Milenko Acimovic avait effacé Sammy Traoré pour marquer le deuxième but lillois. « Il a réussi à couper la trajectoire du défenseur, commentait Claude Puel. On le fait à l’entraînement, alors c’est bien de voir la réalisation de cette action en match. On la préconise car, soit le défenseur laisse passer, soit il fait la faute et est expulsé. » Il y eut également la puissante frappe de Peter Odemwingie, auteur de son troisième but en deux rencontres (après son doublé à Metz). La conclusion du score revint à Daniel Gygax, pas bien dans ses crampons en Ligue des champions, à Benfica (0-1), entré en fin de partie contre l’OGCN, mais qui « n’a pas rechigné à la tâche », souligne son entraîneur. Car, pour ce dernier, que l’on joue dix minutes ou une heure, un seul match ou trois de rang, on doit « tout donner, y compris en CFA ». Samedi, le LOSC a évolué, dès le départ, avec deux attaquants : Peter Odemwingie associé à l’international Espoir Nicolas Fauvergue (dont c’était le premier match pro de la saison). Un petit événement, puisqu’il faut remonter au 27 février pour retrouver la trace du duo MoussilouOdemwingie, contre Rennes (0-0). Puel a choisi cette formule pour « contourner le gros bloc défensif » des Niçois, mis à mal en tout début de match, puis fragilisé peu avant l’heure de jeu par la sortie de Roberto Bisconti, souffrant d’une double fracture de la cheville (55e), et l’expulsion de Bill Tchato (59e). « On a eu peu de temps pour travailler ce système à deux attaquants, c’est une animation différente qui a demandé beaucoup d’échanges entre les joueurs avant le match, pour ne pas faire les mêmes déplacements, témoignait l’entraîneur nor- diste. C’était pas mal, avec des joueurs de couloir (Acimovic à gauche et Mathieu Debuchy à droite) qui ont fait leur boulot offensif et défensif. » Comme face à Toulouse (0-0), Matt Moussilou n’était même pas sur la feuille de match. À Metz (2-0), son apparition avait duré cinq minutes seulement. À Lisbonne, il était cependant titulaire, et il devrait retrouver son poste, mercredi, à Paris. Pourraitil, un jour, s’inscrire dans ce système à deux attaquants, qui a bien fonctionné, si Puel venait à le renouveler ? Quatre matches sans encaisser un but « Ça dépend de lui, répond son entraîneur. Avec une pointe, on joue vraiment pour lui, il n’a pas d’appels à faire sur les côtés, il se disperse moins. Mais Matt s’est un peu endormi. Il n’a pas le volume de jeu ni l’agressivité de la saison dernière. C’est un message que je lui ai adressé ces derniers temps en ne le mettant pas dans le groupe. S’il retrouve ce qui faisait sa force la saison passée, s’il ne calcule pas et comprend que celui qui donne reçoit, il jouera. » Pendant ce temps-là, Odemwingie s’est montré à son avantage. Qui incarne mieux que lui le métissage dans le football ? Né en Ouzbékistan, le Nigérian a reçu une formation au CSKA Moscou, il joue pour le pays de son père, et a rejoint le LOSC il y a un an, en profitant du tremplin que constitue la Belgique (il évoluait à La Louvière). Il lui a fallu une année pour s’acclimater à un niveau plus relevé. « J’ai analysé mes erreurs, progresser dans le placement. En résumé, j’ai pris la mesure du Championnat français », dit-il. La déception de Benfica n’a donc pas empêché Lille de rebondir contre Nice (avec sept nouveaux titulaires pour apporter fraîcheur physique et mentale). Il a intégré le haut du classement, sans concéder un seul but lors des quatre dernières journées de L 1 (avec sept défenseurs différents). Il a trouvé l’équilibre. « On a acquis un peu plus de certitudes, conclut Puel, mais on ne peut pas affirmer que nous sommes définitivement lancés. » JEAN-LUC GATELLIER Le supposé sommet entre Liverpool et Manchester United a débouché sur un nul sans saveur, qui fait surtout l’affaire du leader, Chelsea. LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-0 Troisième défaite en neuf jours pour les Madrilènes. L’entraîneur, Luxemburgo, est déjà sous pression. SAMEDI ESPANYOL BARCELONE - REAL MADRID : 1-0 (0-0) Temps doux. Pelouse correcte. 38 950 spectateurs. Arbitre : M. Rodriguez Santiago. But : Jarque (68e). Avertissements. – Espanyol : David Garcia (49e), Costa (56e), Jonathan (79e) ; Real Madrid : Pablo Garcia (47e), Sergio Ramos (62e, 88e), Helguera (63e). Expulsions. – Real Madrid : Sergio Ramos (88e), Baptista (90e+ 3). ESPANYOL BARCELONE : Kameni – Armando Sa, Jarque, Lopo (cap.), David Garcia, Domi – Coro (Jonathan, 59e), Ito, Costa, De La Pena (Yague, 90e) – Luis Garcia (Fredson, 80e). Entraîneur : M.A. Lotina. REAL MADRID : Casillas – M. Salgado, Helguera, Sergio Ramos, Roberto Carlos – Beckham, Pablo Garcia (Guti, 58e) – Raul (cap.), Baptista – Robinho, Ronaldo. Entraîneur : V. Luxemburgo. BARCELONE – De notre correspondant MONTJUICH, MONTAGNE maudite. Il y a deux saisons, le Real y avait perdu la Coupe d’Espagne contre Saragosse (2-3 a.p.). L’an dernier, à la même époque, l’équipe d’Antonio Camacho s’était déjà inclinée face à l’Espanyol Barcelone (0-1), après avoir perdu son premier match européen contre Leverkusen (0-3). Hier, cinq jours après sa défaite lyonnaise sur le même score, une semaine après son premier échec en Liga contre le Celta Vigo à domicile (2-3), le Real du Brésilien Vanderlei Luxemburgo a reçu une punition plus sévère encore : 0-1 et deux expulsés ! Deux de ses récentes recrues, Sergio Ramos, le jeune défenseur central averti deux fois (62e et 88e) et le Brésilien Baptista, auteur dans les arrêts de jeu d’un tacle terrible sur Jonathan (90e+ 3). Le Real finit à neuf L’an passé, Camacho avait démissionné de son poste une semaine après son échec barcelonais. « Luxe », officiellement soutenu par ses dirigeants, jouera peut-être son poste lors des deux prochains matches de Championnat, mercredi face à l’Athletic Bilbao et le week-end prochain contre Alaves, le promu qui a tenu récemment en échec le Barça (0-0). Hier, le Real est tombé face à une équipe de l’Espanyol, qui, sans être géniale, a su rester ordonnée pendant tout le match. Autrement dit, le Real de Perez, celui des « Galactiques », est devenu accessible à beaucoup d’équipes, malgré le retour hier de Ronaldo (suspendu face à l’OL). Celuici se procurait justement les deux premières occasions, bloquées par le brillant gardien camerounais Kameni (10e et 31e). Un tir à ras du poteau signé Raul (12e), une fusée de Roberto Carlos qui frôlait le montant droit (19e) et une dernière tête piquée de Ronaldo dans le petit filet (39e) : le Real Madrid manquait le coche en première période mais également à la reprise. Robinho, son transfert vedette cette saison, servi par une talonnade de Ronaldo, voyait son tir puissant frapper la lucarne puis ressortir (51e). Et le tournant du match intervenait dix-sept minutes plus tard. Sur un coup franc de De La Pena, Jarque reprenait de la tête et trompait Casillas (68e). Sur le coup, l’arbitre avait sifflé un penalty avant de laisser l’avantage et de valider le but. Les Madrilènes protestaient et sortaient du match au figuré, puis au propre concernant Sergio Ramos et Baptista. À la 87e, De La Pena manquait d’aggraver la marque en écrasant son tir sur la transversale (87e). La seule bonne nouvelle de la soirée sera venue de… Madrid, où le rival, l’Atletico, a fait chuter le FC Barcelone (1-2). « La situation est récupérable et j’en ai connu des pires que j’ai toujours surmontées. Il faut accepter la critique, mais nous devons faire face, moi le premier », concédait hier Luxemburgo. Il sera très attendu mercredi au Santiago Bernabeu. FRÉDÉRIC TRAÏNI PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 21 septembre : Villarreal - Celta Vigo, FC Séville - Cadix, Saragosse-Osasuna,La Corogne - Betis Séville, FC Barcelone - Valence CF, Real Sociedad - Atl. Madrid, Getafe-Majorque, Malaga-Alavés, Santander - Esp. Barcelone ; jeudi 22 septembre : Real Madrid - Athl. Bilbao. PAGE 8 VALENCE CF 2-2 Villa (51e s.p.) Miguel (80e) LA COROGNE Tristan (24e) Sergio (83e) MAJORQUE 5-2 Yordi (5e) Arango (58e, 59e, 86e) Choutos (90e+ 2) REAL SOCIEDAD Novo (20e) Prieto (45e) LIVERPOOL – HIER CADIX 1-1 Olli (45e+ 1) CELTA VIGO de notre envoyé spécial VILLARREAL José Mari (38e) 0-1 SANTANDER Casquero (60e) ATHL. BILBAO 1-2 Lacruz (90e) ALAVÉS OSASUNA MALAGA Edgar (86e) Hidalgo (90e+ 3) 3-4 Nené (6e s.p., 13e, 66e s.p.) GETAFE Belenguer (8e) Riki (26e, 38e) Pernia (50e) 1-0 FC SÉVILLE BETIS SÉVILLE 0-0 SARAGOSSE ESP. BARCELONE 1-0 REAL MADRID David Lopez (63e) Jarque (68e) ATL. MADRID Fernando Torres (18e) Kezman (46e) 2-1 Temps doux. Pelouseen trèsbon état.44 917 spectateurs.Arbitre: M. Styles. Avertissements. – Liverpool : Carragher (61e, tacle à retardement sur A. Smith), D. Traoré (90e + 3, tacle dangereux sur Ronaldo). Manchester United : Scholes(16e, jeu dangereux sur Xabi Alonso), R. Keane (69e, tacle par-derrière sur Finnan). LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Warnock (D. Traoré, 84e) – Sinama-Pongolle(Sissoko,71e), Gerrard(cap),XabiAlonso,Riise – LuisGarcia– Crouch (D. Cissé, 79e). Entraîneur : R. Benitez. MANCHESTER UNITED : Van der Sar – O’Shea, Ferdinand, Silvestre, Richardson –CristianoRonaldo(Park, 90e + 3),Keane(cap)(Giggs, 89e), Scholes,A. Smith– Rooney (Fletcher, 89e), Van Nistelrooy. Entraîneur : A. Ferguson. FC BARCELONE Eto'o (6e) Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Getafe ................ 7 3 2 1 0 7 4 +3 2. La Corogne ....... 7 3 2 1 0 4 2 +2 3. Celta Vigo ......... 6 3 2 0 1 5 3 +2 4. Osasuna ............ 6 3 2 0 1 3 2 +1 5. Esp. Barcelone . 6 3 2 0 1 3 3 0 6. Valence CF ....... 5 3 1 2 0 5 4 +1 7. Atl. Madrid ....... 4 3 1 1 1 2 2 0 8. Athl. Bilbao ....... 4 3 1 1 1 5 3 +2 9. Cadix ................. 4 3 1 1 1 3 3 0 10. FC Séville ......... 4 3 1 1 1 2 2 0 11. Betis Séville ...... 4 3 1 1 1 1 1 0 12. FC Barcelone . 4 3 1 1 1 3 2 +1 13. Majorque ........ 3 3 1 0 2 5 5 0 14. Saragosse ....... 3 3 0 3 0 2 2 0 15. Real Madrid ... 3 3 1 0 2 4 5 -1 16. Santander ....... 3 3 1 0 2 1 2 -1 17. Malaga ............ 3 3 1 0 2 3 5 -2 18. Real Sociedad . 3 3 1 0 2 4 9 -5 19. Villarreal ............ 2 3 0 2 1 3 4 -1 20. Alavés ................ 1 3 0 1 2 4 6 -2 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. BUTEURS. – 1. Nené (Alavés) ; Eto’o (FC Barcelone) ; Riki (Getafe) ; Arango (Majorque), 3 buts ; 5. Ronaldo (Real Madrid) ; Barkero (Real Sociedad) ; Romeo (Osasuna) ; Villa (Valence CF), 2 buts. QU’ON SE RASSURE : notre Ligue 1 n’a pas l’exclusivité de l’ennui. En Premier League, il est possible de mettre face à face le champion d’Europe (Liverpool) et l’un des clubs les plus riches de la planète (Manchester United), d’avoir sur le terrain des Gerrard, Van Nistelrooy et Rooney, et de bâiller pendant quatrevingt-dix minutes. Hier, le spectacle fut essentiellement confiné aux tribunes, où Anfield se gaussait de son voisin, avec des « USA, USA » ou « You’re not english anymore » (vous n’êtes plus anglais), allusion à la prise de contrôle du milliardaire américain Malcolm Glazer. Sur la pelouse, les tacles sifflaient et la présence surprise de Roy Keane – annoncé forfait pour trois semaines, en raison d’une déchirure à la cuisse – n’arrangeait rien. Après avoir essuyé ses crampons sur le visage de Sinama-Pongolle, le capitaine de MU était averti pour un tacle très dur par-derrière sur Finnan, son coéquipier en sélection irlandaise (69e). Il joua finalement l’arroseur arrosé : les crampons de Luis Garcia s’écrasèrent sur son pied gauche. Keane est out pour au moins deux mois avec une fracture d’un métatarse. La frustration de Cissé Il était plus facile de recenser les fautes que les occasions de but. L’approche ultradéfensive des Reds laissait dubitatif. Manchester jouait alors sensiblement mieux, mais sans étincelle. Van Nistelrooy trouva enfin un espace sur un décalage de Ferdinand, mais son lob retomba sur le haut du filet (44e). Liverpool haussa le rythme après la pause. Gerrard montra la voie, de la tête (54e), puis de vingt mètres (67e), avant de démarquer Luis Garcia (70e et 83e), lequel ne cadra pas ses frappes. « Cissé, Cissé », réclamait Anfield qui n’eut satisfaction qu’à la 79e minute. Comme à Séville (2-1) mardi, Rafael Benitez n’avait titularisé qu’un Français, Sinama-Pongolle et, dans son système à une seule pointe, il avait sacrifié l’ancien Auxerrois. Cissé ron- geait sa frustration sur le banc. Mais qu’aurait-il pu changer dans un match à ce point fermé ? C’est le troisième 0-0 de Liverpool en quatre matches. Les Reds n’ont marqué qu’un but et sont à 12 points (avec deux matches de retard) de Chelsea. Le seul vrai vainqueur du week-end compte également sept points d’avance (et un match) sur MU. « L’an passé, avant d’éliminer la Juventus et Chelsea de la Ligue des champions, puis de battre l’AC Milan en finale, on avait aussi entamé la saison très doucement », avançait Gerrard, le capitaine de Liverpool. On se rassure comme on peut. JEAN-MICHEL ROUET SAMEDI CHARLTON CHELSEA 0-2 Crespo (55e) Robben (60e) FULHAM WEST HAM 1-2 Boa Morte (66e) Harewood (46e) Warner (52e c.s.c.) PORTSMOUTH BIRMINGHAM 1-1 Lua-Lua (4e) Jarosik (6e) SUNDERLAND WEST BROMWICH 1-1 Breen (7e) Gera (90e) ASTON TOTTENHAM 1-1 Milner (4e) Rob. Keane (78e) HIER LIVERPOOL 0-0 BLACKBURN 0-3 MANCHESTER U. NEWCASTLE Shearer (62e) Owen (66e) N’Zogbia (86e) WIGAN 1-1 H. Camara (68e) MANCHESTER C. MIDDLESBROUGH 17. 18. 19. 20. YakubuAyegbeni (14e) BOLTON 0-1 Speed (90e + 4 s.p.) AUJOURD’HUI ARSENAL 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Chelsea ............ 18 6 6 0 0 12 0 +12 Charlton ........... 12 5 4 0 1 8 3 +5 Manchester U. 11 5 3 2 0 6 1 +5 Bolton ............... 11 6 3 2 1 7 4 +3 Manchester C. . 11 6 3 2 1 7 5 +2 West Ham ....... 10 5 3 1 1 10 4 +6 Tottenham ....... 9 6 2 3 1 5 3 +2 Middlesbrough 8 6 2 2 2 6 7 -1 Wigan ............... 7 5 2 1 2 4 4 0 Arsenal ............. 6 4 2 0 2 7 4 +3 Liverpool .......... 6 4 1 3 0 1 0 +1 Aston Villa ....... 6 6 1 3 2 5 9 -4 Portsmouth ...... 5 6 1 2 3 5 8 -3 Newcastle ........ 5 6 1 2 3 4 7 -3 Birmingham .... 5 6 1 2 3 5 9 -4 Fulham ............. 5 6 1 2 3 5 9 -4 West Bromwich .... 5 6 1 2 3 6 11 -5 Blackburn ...... 5 6 1 2 3 3 8 -5 Everton ........... 3 4 1 0 3 1 4 -3 Sunderland .... 1 6 0 1 5 3 10 -7 EVERTON (21 heures, TPS Star) ARSENAL - EVERTON AUJOURD’HUI, 20 HEURES (21 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LONDRES, HIGHBURY (TPS Star) ARSENAL : Lehmann – Lauren, S. Campbell, K. Touré ou Senderos, As. Cole – Ljungberg, Fabregas, Gilberto Silva, Pires – Bergkamp, Reyes. Entraîneur : A. Wenger. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 24 septembre : Birmingham-Liverpool, Chelsea - Aston Villa, Everton-Wigan, Manchester U. - Blackburn, Newcastle Manchester C., West Bromwich - Charlton, West Ham - Arsenal, Bolton-Portsmouth ; dimanche 25 septembre : Middlesbrough - Sunderland ; lundi 26 septembre : Tottenham - Fulham. MATCHES EN RETARD. – Mercredi 14 décembre : Everton – West Ham (3e journée), Manchester U. - Wigan (3e journée). Restent à fixer : Charlton Liverpool (3e journée) et Liverpool - Arsenal (4e journée). BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton), 5 buts ; 2. Van Nistelrooy (Manchester U.) ; Horsfield (West Bromwich) ; Harewood (West Ham), 4 buts ; 5. Henry (Arsenal) ; Drogba (Chelsea) ; McBride (Fulham), 3 buts ; 8. P. Cygan (Arsenal) ; Heskey, Jarosik (Birmingham) ; Crespo, Lampard (Chelsea) ; Barton, An. Cole (Manchester C.) ; Rooney (Manchester U.) ; Yakubu Ayegbeni, Viduka (Middlesbrough) ; N’Zogbia (Newcastle) ; Lua-Lua (Portsmouth) ; Defoe (Tottenham) ; Sheringham (West Ham), 2 buts. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ANGLETERRE (6e journée) Bleu Rouge Lille est d’attaque Le Real n’y arrive pas ESPAGNE (3e journée) Licencié du PSG pour faute grave en février dernier par « son ami » Francis Graille, Vahid Halilhodzic, très discret depuis, revient faire parler de lui aux prud’hommes de Saint-Germain-en-Laye, ce matin à 9 heures. Dans son dossier, le PSG a énoncé les reproches à l’encontre de son ancien entraîneur : de « l’échec de sa politique sportive » à « ses déclarations dans la presse ». Vahid Halilhodzic conteste et demande près de 8 millions d’euros pour rupture abusive du contrat. Son avocat, Me Jean-Jacques Bertrand, va appuyer une partie de sa défense sur le fait que le nom du successeur de son client, Laurent Fournier, avait été officialisé avant que soit engagée la procédure de licenciement. – M. Ch. MALDINI REJOINT ZOFF. – Hier, Paolo Maldini a disputé contre la Sampdoria (1-2), à Gênes, son 570e match de Serie A. Le défenseur de l’AC Milan, titulaire, a joué toute la partie et égalé le record de présences en Première Division italienne de Dino Zoff, l’ancien gardien de la Juventus. – Y. Ri. ZEBINA ENCORE BLESSÉ. – Le défenseur latéral de la Juventus Turin, Jonathan Zebina, titulaire hier contre Ascoli (2-1), a été contraint de sortir dès la 4e minute, victime d’un coup au genou gauche. Selon le service médical de la Juve, la blessure ne serait toutefois pas sérieuse. Zebina faisait, hier, son retour après trois semaines d’absence. Lilian Thuram, touché à la cuisse droite, était, lui, encore absent. – Y. Ri. PREMIER BUT D’OWEN POUR NEWCASTLE. – Michael Owen a inscrit son premier but pour Newcastle, victorieux hier à Blackburn (3-0). Owen, Ballon d’Or France Football 2001, a marqué d’une tête piquée sur un centre du jeune Français Charles N’Zogbia (66e), auteur du troisième but. MARC ROGER FEINTE LE JUGE. – Convoqué par le juge Marc Tappolet lundi dernier, Marc Roger ne s’est pas présenté, a indiqué hier le Journal du dimanche. L’ancien patron du Servette Genève, déclaré en faillite en début d’année, avait été mis en examen pour « gestion fautive, banqueroute frauduleuse et escroquerie ». Incarcéré, il avait été libéré sous caution en juin. Son avocat, Me Alain Marti, a déclaré que son client « avait peur de revenir en Suisse ». – M. Ch. FIFPRO : PIAT CANDIDAT. – La FIFPRO, le syndicat international des footballeurs professionnels, va élire un nouveau président lors de son congrès annuel, aujourd’hui et demain à Londres. À la tête du syndicat depuis 1992, l’Anglais Gordon Taylor quitte son poste et deux candidats sont en lice : le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels français (UNFP), Philippe Piat, et le président du syndicat des joueurs espagnols (AFE), Gerardo Movilla. Le Français partira favori. Jaune Bleu Jaune LE MANS. – Tulio De Melo, quatre buts en sept journées, s’envole au-dessus du défenseur sochalien Joao Miranda. Si les Manceaux réalisent un excellent début de saison pour leur retour en L 1, ils le doivent aussi, selon Frédéric Hantz, leur entraîneur, à leurs qualités individuelles. (Photo Jean-Marc Pochat) Halilhodzic aux prud’hommes Noir Noir – Le classement du Mans risque, en tout cas, d’accréditer de nouveau la thèse d’un Championnat médiocre… – C’est méchant pour nous ! Le Championnat n’a simplement pas encore atteint sa plénitude. À partir de la 12e journée, les choses vont s’emballer, et une hiérarchie s’installera. – Le MUC pourra-t-il alors se maintenir en haut ? – On parviendra encore à surprendre si on continue à progresser. Offensivement, nous devons mieux gérer notre possession du ballon, varier nos coups dans la largeur et dans la profondeur. Et, défensivement, nous avons encore le flux et le reflux à travailler, davantage avancer sur le second temps. – Vous avez néanmoins progressé très rapidement après votre initiale et unique défaite contre Lyon (1-2)… – J’avais prévenu que ce serait un match référence, quel que soit le résultat. On a beaucoup appris contre Lyon, notamment dans la notion de bloc, la capacité à être toujours dans le présent et concentrés. Les joueurs ont retenu la leçon. Ils apprennent vite. Et je suis aussi surpris de ne pas être mis davantage en difficulté par nos adversaires. – Et, à vous voir jouer, vous semblez presque plus à l’aise en L 1 qu’en L 2, au moins tout aussi efficaces. – Mais notre moyenne de points n’est pas meilleure qu’en L 2 (*) : on ne peut donc pas dire que c’est plus facile. (Rires.) Tout le mérite en revient aux joueurs. Ils se sont mis au niveau de la L 1, qui constitue toujours une quête du mieux. Ils ont pris conscience de tout l’investissement qu’il fallait avoir dans la préparation et l’état d’esprit. Le plus important n’est pas ce qu’ils font à l’entraînement, mais en dehors. C’est l’entraînement invisible : le sommeil, l’alimentation… Mais je crois surtout qu’il y a de grands talents au Mans, et les gens vont rapidement s’en rendre compte. – Vous concernant, n’est-il pas aussi satisfaisant de n’être plus considéré uniquement comme un entraîneur atypique, aux méthodes décalées ? – Je veux conserver ce côté jovial. Je rappelle d’ailleurs la devise du club : “Humilité, ambition, convivialité.” Mais, à côté de cela, on bosse bien, et il y a de la cohérence dans tout ce que l’on fait. Dès le mardi, avec l’ensemble du staff, on est déjà dans le match suivant en effectuant un gros travail. J’analyse ainsi beaucoup le jeu de l’adversaire. Et, s’il n’y a pas de révolution chaque fois, il n’y a jamais non plus de copier-coller d’un match à l’autre, surtout quand ça marche bien. C’est une remise en question permanente. – Vo u s a ll ez mai n te n a nt enchaîner des déplacements à Nice et Saint-Etienne, entrecoupés des réceptions du ParisSG et de Lille. Ne craignez-vous pas de rentrer dans le rang ? – Je préfère ne pas en parler. Pas par superstition, mais pourquoi vouloir se faire du mal ? On est déjà suffisamment maso quand on est entraîneur… On ne se pose donc pas la question, et notre discours positif du moment contient naturellement des mises en garde. Car, pour nous, toutes les équipes sont costaudes, et chaque match est un nouveau challenge. » PARIS-SG 9 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉQUITATION ALLEMAGNE (5e journée) ITALIE (3e journée) SAMEDI BAYERN MUNICH HANOVRE 1-0 e Demichelis (10 ) FC COLOGNE M'GLADBACH 2-1 Podolski (12e) Schlicke (30e) Neuville (81e s.p.) HAMBOURG 1-1 EINTR. FRANCFORT Cha (90e) Van Buyten (85e) WOLFSBURG Klimowicz NUREMBERG 1-1 (16e) Schroth WERDER BRÊME (88e) BOR. DORTMUND 3-2 Klose (37e) Klasnic (54e) Micoud (78e) Smolarek (8e, 69e) MAYENCE VfB STUTTGART 1-2 Noveski (77e) Tomasson (76e) Gomez (87e) BIELEFELD 0-0 KAISERSLAUTERN HIER DUISBURG LEVERKUSEN 1-3 Lavric (31e) Juan (37e) Berbatov (41e) Athirson (89e) SCHALKE 04 HERTHA BERLIN 0-0 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 15. 16. 17. 18. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 15 5 5 0 0 14 3 +11 Werder Brême . 13 5 4 1 0 16 6 +10 Hambourg ......... 11 5 3 2 0 10 3 +7 Schalke 04 ....... 9 5 2 3 0 6 4 +2 FC Cologne ....... 9 5 3 0 2 9 8 +1 Hertha Berlin .... 8 5 2 2 1 7 5 +2 Leverskusen ..... 7 5 2 1 2 11 10 +1 Kaiserslautern .. 7 5 2 1 2 10 12 -2 Hanovre .......... 6 5 1 3 1 6 5 +1 VfB Stuttgart 6 5 1 3 1 7 7 0 Wolfsburg ...... 6 5 1 3 1 6 8 -2 Borussia Dortmund . 5 5 1 2 2 8 9 -1 Bielefeld ......... 5 5 1 2 2 5 8 -3 M'Gladbach ... 5 5 1 2 2 5 8 -3 Eintracht Francfort 4 5 1 1 3 3 9 -6 Duisburg ........ 2 5 0 2 3 7 12 -5 Nuremberg .... 2 5 0 2 3 3 8 -5 Mayence ........ 0 5 0 0 5 2 10 -8 PROCHAINE JOURNÉE. – Demain : M’Gladbach-Werder Brême ; Borussia Dortmund-Bielefeld ; Eintracht FrancfortBayern Munich ; Hanovre-Wolfsburg. Mercredi 21 septembre : LeverkusenFC Cologne ; Hertha Berlin-Duisburg ; Kaiserslautern-Mayence ; NurembergSchalke 04 ; VfB Stuttgart-Hambourg. e LIGUE 2 (8 journée) SAMEDI 1-0 EMPOLI e Corradi (17 ) INTER MILAN LECCE 3-0 Martins (25e) Stankovic (29e) Cruz (84e) HIER JUVENTUS TURIN ASCOLI 2-1 Del Piero (14e s.p., 39e) LAZIO ROME Cariello (32e) TRÉVISE 3-1 (20e) T. Rocchi Pandev (26e) Oddo (87e s.p.) CAGLIARI Pinga Donati (30e) Muntari (28e) Iaquinta (90e + 1 s.p.) 1-3 Cozza (11e) SAMPDORIA UDINESE 4-2 Fiore (39e) Toni (43e, 89e) Donadei (79e) REGGINA CHIEVO VÉRONE Franceschini (19e, 64e) Mandelli (77e) VENDREDI GUINGAMP 2-1 Boulebda (33e, 90e) BASTIA Watier (81e) CLERMONT 4-0 Jau (13e) André (14e, 66e) Née (76e) DIJON 0-0 LORIENT CHÂTEAUROUX 1-1 VALENCIENNES Burle (61e c.s.c.) Savidan (38e) LE HAVRE LAVAL 4-0 e e K. Traoré (5 , 55 ) Lesage (35e) Gauvin (46e) BREST AMIENS 0-1 Dia (24e) GRENOBLE 0-0 GUEUGNON 3-3 Niflore (41e) Marty (85e) Correia (90e + 3) MONTPELLIER ISTRES SÈTE Raynier (9e) Kharbouchi (38e, 58e) 0-0 REIMS AUJOURD'HUI 20 H 30 CAEN SEDAN (Eurosport) 1. Créteil 2. Bastia 3. Lorient 4. Sedan 5. Valenciennes 6. Châteauroux 7. Le Havre 8. Amiens 9. Istres 10. Gueugnon 11. Grenoble 12. Brest 13. Guingamp 14. Reims 15. Montpellier 16. Clermont 17. Dijon 18. Laval 19. Caen 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 18 8 5 3 0 16 17 8 5 2 1 15 15 8 4 3 1 12 14 7 4 2 1 9 13 8 4 1 3 9 12 8 3 3 2 9 11 8 3 2 3 13 11 8 3 2 3 10 11 8 2 5 1 7 11 8 2 5 1 7 11 8 3 2 3 5 10 8 2 4 2 7 8 8 1 5 2 5 8 8 2 2 4 4 8 8 2 2 4 8 8 8 2 2 4 3 7 8 1 4 3 5 6 8 2 0 6 6 5 7 1 2 4 6 5 8 0 5 3 7 c. — 5 6 6 6 9 7 11 8 6 7 8 8 6 6 12 12 7 13 9 11 Diff. — +11 +9 +6 +3 0 +2 +2 +2 +1 0 -3 -1 -1 -2 -4 -9 -2 -7 -3 -4 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 23 septembre, 20 h 30 : Guingamp Bastia (Eurosport), Amiens - Créteil, Clermont - Le Havre, Laval - Châteauroux, Lorient - Grenoble, Reims - Dijon ; dimanche 25 septembre, 19 heures : Istres - Caen, Sedan - Gueugnon, Valenciennes - Brest ; lundi 26 septembre, 20 h 30 : Sète - Montpellier (Eurosport). CAEN - SEDAN Gilardino (18e) PALERME 1-2 Terlizzi (20e) Makinwa (56e) AS ROME 0-0 Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 9 3 3 0 0 7 1 +6 2. Fiorentina ......... 7 3 2 1 0 8 5 +3 3. Lazio Rome ...... 7 3 2 1 0 5 2 +3 4. Palerme ............ 7 3 2 1 0 6 4 +2 5. Livourne ............ 7 3 2 1 0 3 1 +2 6. Inter Milan ....... 6 3 2 0 1 8 3 +5 7. Chievo ............... 6 3 2 0 1 4 2 +2 8. Sampdoria ........ 6 3 2 0 1 6 5 +1 9. Udinese ............. 6 3 2 0 1 4 4 0 10. AS Rome ........... 4 3 1 1 1 3 1 +2 11. AC Milan ........... 4 3 1 1 1 5 4 +1 12. Parme ................ 4 3 1 1 1 2 2 0 13. Sienne ............... 3 3 1 0 2 4 6 -2 14. Cagliari .............. 2 3 0 2 1 3 4 -1 Messine ............. 2 3 0 2 1 3 4 -1 16. Ascoli ................. 2 3 0 2 1 2 3 -1 17. Lecce ................. 1 3 0 1 2 1 5 -4 18. Reggina ............. 0 3 0 0 3 3 9 -6 19. Trévise ............... 0 3 0 0 3 1 7 -6 20. Empoli ............... 0 3 0 0 3 0 6 -6 BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 4 buts ; 2. Adriano, Cruz (Inter Milan) ; Trezeguet (Juventus Turin) ; Terlizzi (Palerme) ; Muntari (Udinese), 3 buts... PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 21 septembre : Ascoli-Sienne, Chievo Vérone - Inter Milan, Empoli-Cagliari, Lecce-Fiorentina, Messine-Livourne, Milan AC - Lazio Rome, Palerme-Reggina, AS Rome - Parme, Trévise-Sampdoria, Udinese - Juventus Turin. Beveren - FC Bruges ............................ 0-1 Roulers-Westerlo ............................... 0-2 GB Anvers- La Louvière ...................... 1-1 Genk-Waregem ................................. 3-1 Classement : 1. Standard Liège, 15 pts ; 2. Anderlecht, 14 ; 3. FC Bruges, 14 ; 4. Westerlo, 13 ; 5. Charleroi, 10 ; 6. Waregem, 10 ; 7. La Gantoise, 10 ; 8. Lokeren, 10 ; 9. Roulers, 7 ; 10. Genk, 7 ; 11. Beveren, 6 ; 12. FC Brussels, 6 ; 13. Saint-Trond, 6 ; 14. Lierse, 5 ; 15. GB Anvers, 4 ; 16. La Louvière, 4 ; 17. Mouscron, 3 ; 18. Cercle Bruges, 1. PAYS-BAS (5e journée) VENDREDI ADO La Haye - Twente........................ 0-0 SAMEDI Roosendaal - Sparta Rotterdam ........ 1-1 HéraclèsAlmelo - Waalwijk ............... 0-2 NEC Nimègue - NAC Breda ................ 1-1 HIER AZAlkmaar - Ajax Amsterdam .......... 4-2 Utrecht - VitesseArnhem .................. 1-0 Feyenoord - Heerenveen .................... 5-1 Groningue - PSV Eindhoven .............. 1-0 RodaJC - Willem II .............................. 0-2 Classement : 1. AZ Alkmaar, 15 pts ; 2. Feyenoord, 15 ; 3. Waalwijk, 15 ; 4. PSV Eindhoven, 10 ; 5. Héraclès Amelo, 10 ; 6. NAC Breda, 7 ; 7. Sparta Rotterdam, 7 ; 8. Ajax Amsterdam, 6 ; 9. Groningue, 6 ; 10. NEC Nimègue, 5 ; 11. Willem II, 4 ; 12. Twente, 4 ; 13. ADO La Haye, 4 ; Utrecht, 4 ; 15. Heerenveen, 4 ; 16. Vitesse Arnhem, 4 ; 17. Roda JC, 3 ; 18. RBC Roosendaal, 2. l’Étape : Destres (28 ) ; GFCO Ajaccio : Santunione (83e). Expulsion. – GFCO Ajaccio : Saladini (35e). RAON-L’ÉTAPE : Lambay – S. Fall, Kébé, Billoir – Sekour (Marcilly, 78e), Élie, Guerriero, Toraman, Violant (Michon, 87e) – Destres (H. Benkajjane, 36e), Bottelin. Entraîneur : F. Touileb et A. Poirot. GFCO AJACCIO : Lombard – Ahou, Jaureguiberry, Santunione (Griscelli, 86e), Saladini – Cavaglia, Colinet, Lux (Pasqualini, 71e), Beneforti – Ojong, Sidibé (Taulemesse, 71e). Entraîneur : B. Gentili. CROIX DE SAVOIE LOUHANS-CUISEAUX : 1-2 (1-0) 850 spectateurs. Arbitre : M. Beaujeaud. Buts. – CROIX DE SAVOIE : Peslier (35es.p.) ; LOUHANS-CUISEAUX : Chavériat (74e), Prasitharath (90e). Avertissements. – Croix de Savoie : Bochu (52e) ; Louhans-Cuiseaux : Chavériat (16e ), Romao (44e), Bocandé (87e). CROIX DE SAVOIE : Kokkinis – Leblanc, Adam, Bassinat, Chalier – De La Loma, Bochu, Gosselin (Chapdaniel, 60e), Camacho (Guimaraes, 77e) – Peslier (Chevalme, 86e), Ouattara. Entraîneur : P. Dupraz. LOUHANS-CUISEAUX : Coffy – Gharibian, Mairet (Prasitharath, 73e), Cherfa, Roux – Licata, Bocandé (Genot, 90e), Romao, Bessat – Chavériat, Diallo (Guillou, 79e). Entraîneur : D. Garzitto. MOULINS - ENTENTE SSG : 1-1 (0-1) 1 404 spectateurs. Arbitre : M. Husset. Buts. – MOULINS : Sola (57e) ; ENTENTE SSG : Aristouy (11e). Avertissements. – Moulins : Moreno (60e), Sola (82e) ; Sannois-Saint-Gratien: Ciechelski (37e), Alo’o Efoulou (59e). MOULINS : Levet – F. Cohade (Bouaka, 46e), Maronne, Matsimona, Diompy – Bouby, Sola, Cortambert, Guénot (Sagna, 52e) – Moreno, Perbet. Entraîneur : A. Tihy. ENTENTE SSG : Maté – Raboteur, Ciechelski, Behary, Carlier – Stephan, Mahamat, Gragnic, Planus (Quintin, 68e) – Alo’o-Efoulou, Aristouy (Lempereur, 69e). Entraîneur : D. Caignard. TOULON - CHERBOURG : 1-1 (1-0) 6 200 spectateurs. Arbitre : M. Desiage. Buts. – TOULON : Bilici (1re) ; CHERBOURG : Boche (85e). Avertissements. – Toulon : Soulas (82e) ; Cherbourg : Medard (18e). Expulsion. – Cherbourg : Medard (33e). TOULON : Pansier – M. Fall, Poggi (Monny-Bille, 69 e ), Zemzemi, Soulas – Lemoigne, Mayuma, Le Pivert (Andreani, 61e), Arroub (Noto, 87e) – Mara, Bilici. Entraîneur : J.-L. Garcia. CHERBOURG : Deneuve – Perrigault, Médard, Boche, Herauville – Tanguy, Lopez, Binet (A. Ouattara, 82e), Carlos Miranda – Dafiutua (Haguy, 46e), Moukouri (Gambillon, 88e). Entraîneur : H. Renard. ANGERS - NÎMES : 0-0 2 376 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Avertissements. – Angers : Garny (57e) ; Nîmes : Videira (79 e ). Expulsions. – Nîmes : Oliveras (82e), Videira (88e). ANGERS : Cappone – Kipré, Stassin, Sonnerat, Djellabi – Garny, Assous, Obbadi, Vendenheim-Montpellier a été reporté. Classement : 1. Juvisy, 12 points ; 2. Lyon, 10 ; 3. Toulouse, 9 ; 4. CNFE Clairefontaine, 9 ; 5. Soyaux, 7 ; 6. Compiègne, 7 ; 7. Paris-SG, 6 ; 8. Hénin-Beaumont, 6 ; 9. Montpellier, 4 ; 10. La Rochesur-Yon, 3 ; 11. Saint-Memmie, 3 ; 12. Vendenheim, 2. GROUPE A VENDREDI SAMEDI Niort - Boulogne-sur-Mer ............ 2-1 Angers- Nîmes ............................ 0-0 SAMEDI Épinal - Feignies .................................. 1-0 Schiltigheim- Wasquehal ................... 3-0 Compiègne- Roye .............................. 1-1 HIER Libourne-Saint-Seurin- Tours ..... 2-0 Romorantin- Cannes ................... 1-4 Pau - Vannes ................................ 0-2 Raon-l’Étape- GFCOAjaccio ....... 3-0 Croix de Savoie - Louhans-C. ....... 1-2 Moulins - Entente SSG ................. 1-1 Toulon- Cherbourg...................... 1-1 Châtellerault- Bayonne .............. 3-3 Classement 1. Libourne-St-Seurin.. 18 9 5 3 2. Cannes.......... 18 9 5 3 3. Niort .............. 15 9 4 3 4. Vannes.......... 15 9 4 3 5. Raon-l'Étape. 14 9 3 5 6. Louhans-Cuiseaux . 14 9 4 2 7. Entente SSG. 13 9 3 4 8. Toulon........... 13 9 3 4 9. Angers .......... 12 9 3 3 10. Tours............. 12 9 3 3 11. Boulogne-s.-Mer .... 11 9 3 2 12. Bayonne ....... 11 9 2 5 13. Croix-de-Savoie ... 10 8 2 4 14. Nîmes............ 9 8 2 3 15. Moulins......... 9 8 2 3 16. Châtellerault. 8 9 1 5 17. Pau ................ 7 9 1 4 18. Cherbourg.... 7 8 1 4 19. Romorantin.. 7 9 1 4 20. GFCO Ajaccio .... 6 9 1 3 1 1 2 2 1 3 2 2 3 3 4 2 2 3 3 3 4 3 4 5 15 14 11 11 13 10 9 8 9 9 14 7 5 6 11 6 6 5 7 3 8 8 7 10 8 9 7 7 7 10 13 6 7 7 14 9 9 8 13 12 +7 +6 +4 +1 +5 +1 +2 +1 +2 -1 +1 +1 -2 -1 -3 -3 -3 -3 -6 -9 MATCHES EN RETARD. – Demain, 20 heures : Moulins Savoie (1re journée). Reste à fixer : Nîmes-Cherbourg (7e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 24 septembre, 18 heures : Entente SSG - Croix-de-Savoie ; 19 h 30 : Vannes-Romorantin ; Bayonne-Moulins ; Toulon-Angers ; 20 heures : Tours - Raon-l’Étape ; Nîmes-Pau ; Cherbourg - Boulognesur-Mer ; Cannes-Châtellerault ; Louhans-Cuiseaux - Libourne-SaintSeurin. Dimanche 25 septembre, 18 heures : GFCO Ajaccio-Niort. Vaugeois – Rangdet (Clavier, 73e), Théréau. Entraîneur : S. Paille. NÎMES : Duchesne – Oliveras, Pasqualetti, Kandé, Rabuel – Benhamou, Videira, Canalès, Chavas (Liron, 82e) – Siankam (Di Tommaso, 62e), Colloredo (Douniama, 70e). Entraîneur : R. Brouard. CHÂTELLERAULT - BAYONNE : 3-3 (1-1) 1 195 spectateurs. Arbitre : M. Marty. Buts. – CHÂTELLERAULT : Talmont (2e c.s.c.), Paul (60 e ), Yenga (70 e ) ; BAYONNE : Vareilles (34e), Ipharraguerre (50e), Sartolou (56e). Avertissements. – Châtellerault : Fresnel (26e), Freitas (76e) ; Bayonne : Chakir (13e). Expulsion. – Bayonne : Lestage (7e). CHÂTELLERAULT : Colard – Chauveau, Loosen, Champaux, Wargnier – Freitas, Paul (Pallier, 68e), Fresnel (Zarhrab, 61e), Tréguer – C. Ouattara, Kibuey (Yenga, 61e). Entraîneur : P.-Y. David. BAYONNE : Ruffier – Estrade, Sergent, Lalanne (Fauconnier, 61e), Laporte – Louit (Da Rocha, 61e), Lestage, Chakir, Talmont – Vareilles, Ipharraguerre (Sartolou, 55e). Entraîneur : C. Sarramagna. CFA 2, GROUPE D (4e journée, match en retard). – SAMEDI, Clermont B - Bastia B : 2-0. À l’issue de ce match, ClermontB est 1er avec 18 points et Bastia B 11e avec 9 points. COUPE DE FRANCE (3e tour). – Les clubs de CFA 2 entraient en lice en Coupe de France (au 3e tour) ce week-end. La 6e journée du CFA 2 aura donc lieu les samedi 24 et dimanche 25 septembre. SUISSE (Coupe, 32es de finale). – SAMEDI, Orpund (D 4) - YOUNG BOYS BERNE : 0-8 ; Bülach (D 4) - FC ZURICH : 0-8 ; Ascona (D 4) - SCHAFFHOUSE : 1-3. HIER, Guin (D 3) - THOUNE, 0-1 ; Zoug 94 (D 3) - GRASSHOPPER ZURICH : 2-6 ; Cortaillod (D 4) - YVERDON : 0-2 ; Bex (D 3) NEUCHATEL XAMAX : 0-4 ; GC Biaschesi (D 3) - SAINT-GALL : 1-5 ; Delémont (D 3) AARAU : 2-3. AUJOURD’HUI, Soleure (D 3) - FC Bâle. Matches concernant les équipes de Division 1. LE WEEK-END EUROPÉEN ESPAGNE ATLETICO MADRID - FC BARCELONE : 2-1 (1-1) Buts. – ATLETICO MADRID : Fernando Torres (18e), Kezman (46e) ; FC BARCELONE : Eto’o (6e). Avertissements. – Ateltico Madrid : Petrov (40e), Fernando Torres (53e) ; FC Barcelone : Deco (14e), Ronaldinho (55e). Expulsion. – Atletico Madrid : Pablo Ibanez (67e). FC BARCELONE : Valdes – Oleguer, Puyol (cap.), Edmilson, Van Bronckhorst – Xavi, Marquez (Larsson, 57e), Deco (Van Bommel,75e) – Giuly (Iniesta, 65e), Eto’o, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard. ITALIE JUVENTUS TURIN - ASCOLI : 2-1 (2-1) Buts. – JUVENTUS TURIN : Del Piero (14e, s.p., 39e) ; ASCOLI : Cariello (32e). Avertissements. – Juventus Turin : Camoranesi (87e), Nedved (88e) ; Ascoli : Cristiano (17e), Fini (87e). JUVENTUS TURIN : Abbiati – Zebina (Blasi, 4e), R. Kovac, F. Cannavaro, Zambrotta – Camoranesi, Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet (Ibrahimovic, 46e), Del Piero (cap.). Entraîneur : F. Capello. SAMPDORIA - AC MILAN : 2-1 (1-1) Buts. – SAMPDORIA : Bonazzoli (38e), Tonetto (58e) ; AC MILAN : Gilardino (18e). Avertissements. – Sampdoria : Tonetto (53 e ), Diana (85e ), Flachi (90e + 3) ; AC Milan : Seedorf (11e). AC MILAN : Dida – Cafu (Vieri, 79e), Stam, Maldini (cap.), Kaladze – Gattuso (Serginho, 62e), Pirlo (Ambrosini, 73e), Seedorf – Kakà – Chevtchenko, Gilardino. Entraîneur : C. Ancelotti. Derniers hier de la Coupe des Nations à Barcelone, les Français terminent sixièmes de l’édition 2005 de la Super-Ligue, remportée par les États-Unis. BARCELONE – Classement final de la Super-Ligue 2005 de notre envoyé spécial À L’ENTRÉE DU PADDOCK, Gilles Bertran de Balanda tape avec force et franchise dans la main de Jean-Maurice Bonneau. D’un « Désolé », le cavalier du Sud tente de réconforter l’entraîneur de l’équipe de France après ce piètre après-midi en Catalogne. Désolé, il y a de quoi l’être ! Les Français ont terminé derniers, hier à Barcelone, de la finale de la SuperLigue, dont ils finissent, au terme de ses huit étapes, à une décevante 6e place. Sur la piste qui accueillit les Jeux Olympiques en 1992, maintenant recouverte d’une pelouse, les Bleus ont accumulé les fautes. Alors qu’ils pouvaient encore espérer dans leurs rêves les plus fous une victoire finale dans cette épreuve, les Français, vainqueurs des deux premières éditions, ont finalement évité de peu la relégation. Comment expliquer qu’une équipe excellente deuxième dans le très relevé concours d’Aix-la-Chapelle à la fin du mois d’août soit tombée aussi bas quelques semaines plus tard ? Florian Angot, sa belle-sœur Eugénie, Gilles Bertran de Balanda et Hervé Godignon n’ont pas pu perdre subitement tout leur savoir-faire ! Comme ses partenaires, Florian Angot, auteur d’un sans-faute dans la première manche hier après-midi, note que, sur leurs huit passages, les Français ont commis quatre fautes à la rivière. Puis le pilote de First de Launay s’interroge : « N’at-on pas été trop bien en Grand Prix ? » Vendredi, en effet, les cavaliers tricolores s’étaient particulièrement illustrés dans l’épreuve individuelle, Gilles Bertran de Balanda et Florian Angot finissant respectivement troisième et quatrième. Sondé lui aussi à propos des raisons de cet ultime échec, Hervé Godignon explique que son jeune cheval de neuf ans, Obélix était « un peu éprouvé, un peu las. C’est difficile à son âge d’avoir une succession d’efforts comme celle-là. » Seul le chef d’équipe, Jean-Maurice Bonneau, ne cherche pas d’excuse. « Je ne m’explique pas cette dernière place, lâche-t-il d’un air découragé. Je veux éviter de me lancer dans des explications en m’énervant. Il faut rendre hommage à tous les cavaliers qui ont participé à la Super-Ligue cette année. Nous sommes venus à Barcelone avec la meilleure équipe du moment. Je crois que c’est une saison ratée. Je suis surtout très déçu, pour les (après 8 épeuves) 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. ÉTATS-UNIS Allemagne Grande-Bretagne Suisse Pays-Bas France Irlande Belgique 55 pts 46 41 40 38,5 29 22 20,5 BARCELONE. – Sur « Oasis », McLain Ward a contribué à la deuxième place obtenue par les États-Unis hier en finale. (Photo AFP) cavaliers. » La déception s’entend dans la voix de l’entraîneur français. Bonneau cherche parfois un peu ses mots, hésite entre l’autodérision et la résignation. « On a sauvé l’essentiel : nous ne sommes pas relégués ! », clame-t-il, mi-amusé, mi-désabusé. Une première pour les États-Unis Sixième (sur huit) de la Super-Ligue 2005, la France n’est effectivement pas passée loin d’une catastrophe. Au classement final, moins de neuf points la séparent de la Belgique, dernière exaequo avec elle hier et rétrogradée en seconde division. Il y a trois ans à peine, les Belges étaient médaillés de bronze par équipe des Mondiaux de Jerez de la Frontera, en Espagne, remportés par... la France. Cette année, entre le ratage des Championnats d’Europe (7e) de San Patrignano, en Italie, et les performances médiocres et surtout très irrégulières en SuperLigue, la France du saut d’obstacles n’a guère brillé. Or, dans moins d’un an maintenant, se profile le rendez-vous planétaire à Aix-La-Chapelle, en Allemagne. Mais Bonneau veut relativiser la contre-performance de son équipe. « On n’a pas enterré nos parents, ce n’est que du sport. On a raté une saison. Je pense qu’on s’en remettra. Maintenant, tout n’est pas à jeter. Ceux qui font du haut niveau sauront faire l’analyse de leurs propres parcours », espère-t-il. Quand il s’agit de commenter la vic- toire finale des États-Unis, deuxièmes hier à égalité avec la Suisse, battus par les Pays-Bas, le chef d’équipe français retrouve un léger sourire. « Les Américains ont très bien mené leur saison avec un lot de cavaliers très performants, très réguliers. Pour moi, l’un des grands points positifs a été de côtoyer tous les quinze jours George Morris, leur chef d’équipe, qui est un grand entraîneur. Et la présence des États-Unis donne un côté plus universel à la Super-Ligue », apprécie-t-il. Morris, hiératique, volontiers laconique, reconnaît qu’avant la victoire des ses troupes à Aix-la-Chapelle en août, il n’avait jamais cru en un possible succès final. Pourtant, il pouvait légitimement se déclarer « très fier » de son équipe, auteur d’un coup de maître pour sa première participation à la Super-Ligue. AURÉLIEN BOUISSET RÉSULTATS 1. Pays-Bas, 8 pts ; 2. États-Unis et Suisse, 12 ; … 8. France (F. Angot, First de Launay HN ; Godignon, Obelix ; Bertran de Balanda, Crocus Graverie ; E. Angot, Cigale du Taillis), 40. Retrouvez les résultats en page 20 AuxerreB - Mulhouse ......................... 2-1 NancyB - Beauvais ............................. 0-1 StrasbourgB - Calais ........................... 0-0 LensB - Metz B ................................... 1-0 Lesquin- Vauban-Strasbourg ............ 2-0 Lille B - Dunkerque .............................. 2-3 Classement : 1. Nancy B, 23 pts ; 2. Auxerre B, 23 ; 3. Beauvais, 22 ; 4. Mulhouse, 20 ; 5. Roye, 19 ; 6. Lesquin, 19 ; 7. Strasbourg B, 18 ; 8. Épinal, 17 ; 9. Lille B, 16 ; 10. Feignies, 16 ; 11. Compiègne, 15 ; 12. Metz B, 15 ; 13. Calais, 14 ; 14. Schiltigheim, 14 ; 15. Lens B, 14 ; 16. Dunkerque, 13 ; 17. Vauban-Strasbourg, 13 ; 18. Wasquehal, 8. GROUPE B SAMEDI Endoume-MontpellierB ......................... 2-5 Cassis-Carnoux-Jura-Sud ...................... 1-1 Agde-RacingCF92 ................................ 2-1 LyonB- Gap ............................................ 4-1 Martigues-NiceB ................................... 0-1 Lyon-la-Duchère-Besançon ................... 0-2 LePontet- Fréjus ..................................... 1-1 HIER Monaco B - Saint-Priest ...................... 4-0 SochauxB - Bourg-Peronnas .............. 0-2 Classement : 1. Nice B, 23 pts ; 2. Jura-Sud, 20 ; 3. Le Pontet, 19 ; 4. Saint-Priest, 19 ; 5. Martigues, 19 ; 6. Gap, 18 ; 7. Besançon, 17 ; 8. Cassis-Carnoux, 16 ; 9. Lyon B, 16 ; 10. Bourg-Péronnas, 16 ; 11. Montpellier B, 15 ; 12. Fréjus, 15 ; 13. Agde, 14 ; 14. Monaco B, 14 ; 15. Sochaux B, 11 ; 16. Lyon-la-Duchère, 11 ; 17. Endoume, 10 ; 18. Racing CF 92, 7. Arrêtons le gâchis Cet homme veut développer son activité mais il ne trouve pas de jardiniers qualifiés. LAISSONS LEURS CHANCES AUX COMPÉTENCES GROUPE C VENDREDI Aurillac - Brive .................................... 0-3 SAMEDI Le Mans B - Orléans ............................ 1-0 Nantes B - Rodez ................................ 1-1 Luzenac - Andrézieux ......................... 2-0 Yzeure- Poitiers ................................. 1-0 Anglet- BordeauxB ............................ 3-3 Albi- Montluçon ................................ 3-0 HIER Saint-ÉtienneB - Balma....................... 2-0 ToulouseB - Blois ................................ 5-1 Classement : 1. Nantes B, 21 pts ; 2. Rodez, 20 ; 3. Bordeaux B, 20 ; 4. Albi, 20 ; 5. Le Mans B, 20 ; 6. Toulouse B, 19 ; 7. SaintÉtienne B, 19 ; 8. Orléans, 18 ; 9. Luzenac, 18 ; 10. Yzeure, 18 ; 11. Aurillac, 17 ; 12. Blois, 15 ; 13. Brive, 14 ; 14. Andrézieux, 13 ; 15. Montluçon, 12 ; 16. Anglet, 12 ; 17. Poitiers, 10 ; 18. Balma, 10. GROUPE D SAMEDI Bois-Guillaume- Paris-SG B ............... 4-1 Quevilly- GuingampB ........................ 1-1 Dieppe- Noisy-le-Sec .......................... 0-0 Mantes- Poissy ................................... 0-0 Mondeville- Rennes B......................... 2-4 Villemomble- AS Vitré ........................ 2-1 Pacy-sur-Eure- ParisFC....................... 1-1 Pontivy- Sénart-Moissy ...................... 0-2 HIER Sainte-Geneviève-des-Bois- Rouen ... 2-3 Classement : 1. Guingamp B, 22 points ; 2. Paris-SG B, 20 ; 3. Rouen, 19 ; 4. Paris FC, 18 ; 5.Sénart-Moissy, 18 ; 6. Rennes B,18 ; 7. Noisy-le-Sec, 17 ; 8. Villemomble, 16 ; 9. Bois-Guillaume, 16 ; 10. Poissy, 16 ; 11. Mondeville, 15 ; 12. Pontivy, 14 ; 13. Pacysur-Eure, 14 ; 14. AS Vitré, 13 ; 15. Quevilly, 13 ; 16. Mantes, 13 ; 17. Dieppe, 13 ; 18. Sainte-Geneviève-des-Bois, 12. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 www.adia.fr PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Saint-Memmie- Lyon .......................... 0-2 Paris-SG- Juvisy .................................. 0-4 Compiègne- Hénin-Beaumont ........... 1-0 CNFE Clairefontaine- Toulouse .......... 1-3 Cercle Bruges - StandardLiège ........... 0-3 Lierse-Charleroi ................................. 0-0 Saint-Trond- Lokeren ......................... 1-2 FC Brussels - Anderlecht ..................... 1-1 HIER Belenenses-Guimaraes Nacional Funchal - Sporting Portugal Classement : 1. FC Porto, 9 pts ; 2. Braga, 9 ; 3. Sporting Portugal, 9 ; 4. Rio Ave, 9 ; 5. Nacional Funchal, 7 ; 6. V. Setubal, 7 ; 7. Belenenses, 6 ; 8. Boavista, 6 ; 9. Gil Vicente, 6 ; 10. Paços Ferreira, 6 ; 11. Benfica, 4 ; 12. Naval, 4 ; 13. Estrala Amadora, 4 ; 14. Academia Coimbra, 2 ; Maritimo Funchal, 2 ; 16. Penafiel, 1 ; 17. U. Leira, 1 ; 18. Guimaraes, 0. Une dernière claque Bleu e DIVISION 1 FEMMES (3e journée) SAMEDI VENDREDI Mouscron- La Gantoise ...................... 1-2 SAMEDI Rio Ave - Estrela Amadora ................. 2-1 Maritimo Funchal- Penafiel ............... 2-2 V. Setubal - Gil Vicente ........................ 1-0 Paços Ferreira- Acad. Coimbra .......... 2-1 Benfica- U. Leiria ................................ 4-0 Braga- FC Porto ................................. n.p. AUJOURD’HUI Jaune Rouge Jaune Cannes tient le rythme La Roche-sur-Yon- Soyaux ................. 2-2 HIER BELGIQUE (6e journée) CFA (7e journée) NATIONAL (9e journée) ROMORANTIN - CANNES : 1-4 (0-1) 800 spectateurs environ. Arbitre : M. Bien. Buts. – ROMORANTIN : Perovic (75e) ; CANNES : Ghilas (2e), Braizat (47e), Vigier (57e ), Jovial (58e ). Avertissements. – Romorantin : Graëchen (65e), Villatte (82e) ; Cannes : Carteron (75e). ROMORANTIN : Ardeois – Ravaux, Baudouin, Durpes, Da Cunha (Graëchen, 61e) – Begovic (Saboureau, 69e), Dudoit, Villatte, Mocka (Samat, 62e) – Fabien, Perovic. Entraîneur : L. Lidon. CANNES : Carrat – Djémé, Carteron, Cerielo, Gathuessi – Touré (Louvion, 82e), Kadir, Vigier, Braizat (Perrin, 85e) – Jovial (Blayac, 78e), Ghilas. Entraîneur : G. Bernardet. L I B O U R N E - S AI N T - S E U R I N TOURS : 2-0 (0-0) 960 spectateurs. Arbitre : M. Biton. Buts : Behlow (57e), Dohin (60e). Avertissements. – Libourne-Saint-Seurin : Dohin (86e) ; Tours : Lorthioir (82e). LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Potel – Astier, Douence (Berkouch, 80e), Kouassi, Rambier – M. Ligoule, Ngoma (Lespiaucq, 90e) – Castant, Dohin, Behlow (Delchié, 64e) – Descamps. Entraîneur : D. Tholot. TOURS : Raimbault – Pédemonte (Lorthioir, 67e), M. Rodriguez, Bertrand (Maréval, 90e+ 1) – Himmer, Fleurival (Tavares, 67e), Soumah, Gondouin – Doukantie, Collet, Stéphan. Entraîneur : A. Falette. NIORT - BOULOGNE-SUR-MER : 2-1 (0-0) 2 626 spectateurs. Arbitre : M. Grelier. Buts. – NIORT : Barro (65e), Seidou (67e) ; BOULOGNE-SUR-MER : El-Hajri (75e). Avertissements. – Niort : Couturier (22e), Ferrier (62e), Bouard (90e+ 4) ; Boulognesur-Mer : Thil (19e), Louiron (16e). Expulsion. – Boulogne-sur-Mer : Montanier (88e). NIORT : Ott – Biger, Couturier, Chapuis, Ferrier – Nikiema (Jacuzzi, 62e), Fradin, Jallet, Laloui (Seidou, 64e) – Rivière, Barro (Bouard, 76e). Entraîneur : P. Hinschberger BOULOGNE-SUR-MER : Menetrier – Louiron (Lecointe, 60e), Tambouret, Puig, Guignery (Hogard, 82e) – Diers, Benaissa, Sankaré, Ducatel(Ehouman, 71e) – El-Hajri, Thil. Entraîneur : P. Montanier. PAU - VANNES : 0-2 (0-1) 1 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Guillard. Buts : Eveno (15e s.p., 75e). Avertissements. – Pau : Vigier (14e), Niang (33e), Millereau (82e) ; Vannes : Besnard (35e), Akloul (87e). PAU : Griffoulière – Nida-Nida (Lacome, 19e), Bikoyoï, Vigier, Gardan – A. Niang, Bernardet (Costa, 64e), N’Zif, Delaneuville – Labarbe, Darchy (Millereau, 61e). Entraîneur : M. Lévy. VANNES : Revel – Sorin, Poder, Bamba, Akloul – Le Roux, Rjillo (Gomba, 67e), Potier, Besnard (Guyader, 81e) – Do Marcolino (Forest, 67e), Eveno. Entraîneur : S. Le Mignan. RAON-L’ÉTAPE - GFCO AJACCIO : 3-0 (1-0) 600 spectateurs environ. Arbitre : M. Moreira. Buts : Violant (6e), H. Benkajjane (75e, 90e). Avertissements. – Raon- Hibernian- Celtic Glasgow ................. 0-1 Classement : 1. Heart of Midlothian, 21 pts ; 2. Celtic Glasgow, 16 ; 3. Glasgow Rangers, 13 ; 4. Hibernian, 13 ; 5. Kirlmarnock, 13 ; 6. Motherwell, 10 ; 7. Aberdeen, 10 ; 8. Inverness, 8 ; 9. Dundee U., 8 ; 10. Falkirk, 4 ; 11. Dunfermline, 2 ; 12. Livingston, 1. Naval-Boavista ................................... 2-2 HIER Noir Bleu Noir AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE MICHEL-D’ORNANO (Eurosport) CAEN : Planté – Hengbart, Ben Askar, Sorbon, Seube – Gouffran, Leca, Zubar (cap.) ou Deroin, Florentin – Compan, Samson. Remplaçants : Branger (g.), Deroin ou Zubar, Thiam, Lemaître, O. Bakari. Entraîneurs : P. Parizon et F. Dumas. SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin, Sartre, Ducourtioux – Neumann (cap.), L. Mendy, Belhadj Marin – Boutabout, Gagnier.Remplaçants : Fabre (g.), Amalfitano,Mokake, Abdou, Mahon. Entraîneur : S. Romano. Arbitre : M. Fraise. LIVOURNE AC MILAN 2-1 Bonazzoli (38e) Tonetto (58e) SIENNE (44e) MESSINE 1-1 Suazo (41e) FIORENTINA VENDREDI DundeeU. - Livingston ........................ 2-0 Dunfermline- Aberdeen...................... 0-2 Inverness- Heartof Midlothian .......... 0-1 Motherwell- Falkirk ............................ 5-0 GlasgowRangers- Kilmarnock ........... 3-0 HIER PARME SAUT D’OBSTACLES – SUPER-LIGUE – COUPE DES NATIONS PORTUGAL (4e journée) SAMEDI Locatelli (22e) CRÉTEIL ÉCOSSE (7e journée) 10 TENNIS FED CUP (finale) Bleu Rouge Noir Jaune FRANCE - RUSSIE : 2-3 Un remake qui fait mal Comme l’an dernier et malgré une Pierce revigorée, la France a perdu au dernier set du double décisif. Après la défaite de Mauresmo contre Dementieva (6-4, 4-6, 6-2), Pierce a frôlé la catastrophe. Menée 6-4, 4-1 par Myskina, elle opéra un fantastique rétablissement, s’imposa 4-6, 6-4, 6-2 pour remettre les deux équipes à égalité (2-2) mais ne fut pas suffisamment soutenue par Mauresmo dans le double décisif, gagné par les Russes (6-4, 1-6, 6-3). nant tandem Pierce-Mauresmo avait toutes les chances de remporter le point décisif, estimait Evgueni Kafelnikov, présent dans les tribunes. « Sur leur lancée, les Françaises sont favorites », déclarait au micro de France Télévisions l’ancien vainqueur de Roland-Garros, reconverti aujourd’hui dans le golf et le poker. Du côté russe, le capitaine Shamil Tarpischev avait choisi la grande Dinara Safina, la sœur de Marat Safin, pour épauler Elena Dementieva, récente finaliste de l’US Open en double. Son choix fut le bon. À la présence tranquille de Dementieva, Safina ajouta son bouillonnant entrain et une vista sans défaut qui lui permirent de contrer les velléités offen- ALAIN DEFLASSIEUX 2005 : 2004 : 2003 : 2002 : 2001 : 2000 : 1999 : 1998 : 1997 : 1996 : Russie Russie France Slovaquie Belgique États-Unis États-Unis Espagne France États-Unis ROLAND-GARROS. – Elena Dementieva – « super Russian woman », comme l’a si justement surnommée le capitaine français Georges Goven – aura bien été l’héroïne du week-end. La patrie russe, reconnaissante, lui doit l’essentiel de la victoire des « Tarpischev girls » sur les Françaises. (Photo Pierre Lablatinière) Tarpischev, la bête noire des Français « Mon plus beau souvenir » capitaine avait eu peur que tout s’arrête trop tôt. « Je la voyais regarder ses chaussures, trafiquer ses cheveux et pendant ce temps-là, elle ne jouait pas. Je lui ai dit que les gens n’étaient pas venus pour voir ça. Je l’ai touchée, elle s’est révoltée. » Et comment ! Dementieva, « super Russian woman » Mal endimanchée après la défaite, à 14 h 55, de Mauresmo, la finale, à 17 h 25, lorsque Pierce asséna l’ultime retour gagnant contre Myskina, allait donc, comme l’année dernière à Moscou, se décider lors de l’ultime double. Pierce avait le couteau entre les dents, Mauresmo semblait avoir évacuer ses fantômes, mais ça n’a pas suffi. Il était 19 h 57, Contre l’augmentation du pétrole, automobilisez-vous. Motorisations TDI, à partir de 20 240 € *. *Tarif avec option peinture métallisée au 01/01/05 de la Nouvelle ¬kodaOctavia Combi ¬ 1.9 TDI 105. Consommations l/100 km (normes CE 99/100) : en ville 6,6 ; sur route 4,5 ; mixte 5,3. Emissions CO2 (g/km) : 143. Renseignements : 0 805 05 06 07 (appel gratuit) - www.skoda.fr. Nouvelle ¬kodaOctavia Combi la nuit était tombante, les épaules aussi. Tout avait foutu le camp pour de bon. Capitaine maudit avec l’équipe de Coupe Davis lors d’une triste rencontre contre l’Inde à Fréjus en 1993, Georges Goven venait de recevoir une nouvelle claque sur une chaise. Pas vraiment comparable, mais pas moins traumatisante. « Oui, je suis affecté, assura-t-il. Au moins provisoirement. Je suis comme un boxeur K.-O. Je suis triste pour mon équipe, mais je considère que c’est une défaite, pas un échec. Au début du troisième set du double, j’y ai vraiment cru. » Sur le court, une fois le rêve envolé, il n’avait eu d’attentions que pour Amélie Mauresmo et ses yeux pleins de larmes. Devant la presse, il persista. « Amélie a été à la hauteur de l’événement, c’est Dementieva qui a été encore plus haut. Elle, c’est la “super Russian woman”. Bien sûr, on attendait un petit peu plus de Mary et d’Amélie mais elles ont fait leurs matches, avec du cœur et des tripes. » Le capitaine ajouta tout de même qu’il aurait « quelques petits reproches » à faire aux filles lors du débriefing, qui était prévu hier soir à leur hôtel. « Mais rien de grave. N’allez pas non plus me dire qu’il n’y avait pas un bon esprit, une bonne attitude dans le groupe », atténua-til, jurant qu’il n’avait en tout cas jamais songé, hier, à parachuter dans l’arène Nathalie Dechy à la place de Pierce en simple. « Tout dépendait de la forme de Mary ce matin (hier). Comme elle était OK, il n’y a pas eu débat. » En revanche, il hésita clairement à associer Dechy à l’une de ses deux locomotives pour le double de clôture. « Franchement, j’ai hésité, confirma-t-il. Mais “Nath” avait pompé beaucoup d’énergie sur le banc et ce n’était pas commode de la lancer dans le bain. » L’affaire fut classée aussitôt. Mais Pierce en rouvrit une autre, faisant remarquer que « l’an dernier, comme cette année, on perd en finale sur le double. Il faut peut-être réfléchir là-dessus. » Empoignant le micro et s’adressant à la foule, Goven avait promis que « tout ça, c’était comme une musique qui va rester dans nos cœurs très longtemps. » Certaines auront plutôt envie d’oublier. FRÉDÉRIC BERNÈS « QUE GARDEREZ-VOUS de cet incroyable week-end ? – C’était ma troisième finale de Fed Cup et j’ai finalement réussi à la gagner ! J’ai tellement attendu ce moment… Je ne l’oublierai jamais. Je me sens comblée. C’est mon plus beau souvenir. – Vous sentez-vous dans la peau d’une héroïne ? – Ce n’est pas le succès personnel d’Elena Dementieva. C’est le succès de toute l’équipe. Une rencontre de Fed Cup se gagne ou se perd ensemble. Ce week-end, Nastya (Anastasia Myskina) a perdu ses deux matches mais, sans sa victoire contre Venus Williams en demi-finale, on ne serait pas là. Pareil pour Dinara (Safina) : ce n’était pas évident pour elle d’entrer pour le double et elle a assumé. Chaque joueuse a apporté sa pierre à l’édifice. – Racontez-nous votre journée… – Je ne croyais pas qu’on serait obligé de disputer un double décisif. Nastya menait quand même 6-4, 4-1, elle touchait presque la victoire. Mais en ten- nis, tout est possible, on peut mener 5-0 et perdre. Quand Nastya a fini par s’incliner, je n’avais plus le choix : il fallait que je me prépare à entrer sur le terrain. – Amélie Mauresmo a mis sa défaite sur le compte du physique. Au troisième set, elle a accusé le coup, pas vous… – Moi aussi, j’étais fatiguée. Mais j’ai continué à me montrer agressive, à prendre des risques, à avancer. Je pense avoir fait la différence quand j’ai mené 3-0 au troisième set. Ce n’est pas qu’Amélie n’y croyait plus, mais elle a été ébranlée, et moi ça m’a mise en confiance. C’est très important, dans un troisième set, de marquer l’adversaire. – Pensez-vous avoir “traumatisé” Amélie Mauresmo ? Et qu’avez-vous pensé du public ? – Je n’avais pas l’intention de “traumatiser” Amélie. C’est juste un match de tennis, nous avons toutes les deux donné le meilleur de nous-mêmes. C’est un match qui s’est déroulé dans un excellent esprit. Je n’ai jamais senti Le groupe mondial de la Fed Cup 2005 Quarts de finale (23 et 24 avril) Demi-finales (9 et 10 juillet) Finale (17 et 18 septembre) Italie* - Russie, 1-4 États-Unis* - Belgique, 5-0 Russie* 4 États-Unis 1 Espagne* - Argentine, 3-2 Autriche* - France, 1-4 Espagne France* 1 3 Russie 3 France* 2 En gras, les têtes de série. Le pays suivi d’un astérisque a joué à domicile. ILS ONT DIT Evgueni KAFELNIKOV (ancien joueur russe) : « Je suis heureux pour les filles parce que je ne m’attendais pas à ce qu’elles gagnent après la victoire de Pierce. Tarpischev, c’est comme un autre membre de l’équipe, il est le cinquième gars en Coupe Davis et la cinquième fille en Fed Cup. Il est là depuis de nombreuses générations et il est devenu chaque année plus fort pour que tout se concrétise au bon moment. » Tatiana GOLOVIN (équipe de France) : « C’était un week-end plein d’émotions, c’était hyper serré jusqu’à la fin. Il faut dire un grand bravo aux filles, elles se sont battues jusqu’au bout. C’est vraiment dommage de perdre, surtout sur ce central de Roland… Le public a été fabuleux. Personnellement, je n’avais jamais vu ça ! » que le public était contre moi. Il encourageait Amélie, mais moi, quand je levais les yeux, c’était sensationnel, je voyais ces quinze mille personnes manifester leur soutien à leur joueuse, mais dans une ambiance vraiment amicale. – Avant le match, vous aviez évoqué le fameux “trac” de Mauresmo. Pensez-vous que cela ait été un facteur déterminant ? – Non, Amélie a su surmonter son trac. À mon avis, elle l’avait plus, hier (samedi), face à Myskina, que contre moi. Elle était plus concentrée sur le match et je pense que nous avons montré toutes les deux notre meilleur tennis. En tout cas, je pense avoir joué un de mes meilleurs matches de l’année. – Vous avez une forme physique impeccable. À quoi cela est-il dû ? – Quand vous jouez pour votre pays, c’est sensationnel, ça multiplie vos forces. Alors, évidemment, c’était très dur pour moi d’effectuer cette transition entre le dur et la terre battue en si peu de temps, mais quand je joue pour mon pays, je me sens pousser des ailes. Je voulais absolument gagner cette Fed Cup, et, même en demi-finale de l’US Open, j’y pensais. – Après une victoire aussi extraordinaire, il ne vous reste plus qu’à remporter un tournoi du Grand Chelem… – Oui. (Elle sourit.) Et j’espère que ce sera Roland-Garros… » – D. B. et V. C. « Roland » ouvert le dimanche Alors que l’équipe de France de Fed Cup était attendue en salle de presse, hier, après la remise du trophée, c’est Christian Bîmes qui a surgi derrière les micros, oubliant les impératifs de l’actualité et les règles élémentaires de la galanterie. Le président de la Fédération française a tenu à féliciter, dans un premier temps, l’équipe russe. Mais après quelques formalités d’usage, M. Bîmes a solennellement annoncé que les prochains Internationaux de France dureraient quinze jours : « Le tournoi de Roland-Garros 2006 aura lieu du dimanche 28 mai 2006 au 11 juin, la journée Benny-Berthet étant avancée d’un jour. Nous jouerons donc le premier tour sur trois jours. Le dimanche, douze matches seront lancés sur les trois courts principaux (Chatrier, Lenglen et court no1), ce qui offrira d’excellentes retombées médiatiques puisque l’on sait que le dimanche, les écarts d’audience à la télévision sont importants. C’est un jour de plus de bonheur car Roland-Garros, c’est le bonheur ! (sic) » Le président de la FFT a terminé son speech en annonçant que, dès 2006 également, les vainqueurs homme et femme toucheraient un chèque d’un montant identique. « Mais ça n’ira pas plus loin que les gains des deux vainqueurs, car je reste persuadé qu’il y a un petit décalage entre les hommes et les femmes… » Un constat très pertinent, tout autant que le couplet météo de rigueur : « Il est impératif que tous les tournois du Grand Chelem se dotent d’un toit amovible car la pluie peut perturber les finales. Nous sommes en discussion avancée avec la Mairie et le ministère pour que Roland-Garros soit doté d’un nouveau central. Peut-être pas demain, mais après-demain… » Il n’y avait donc aucun caractère d’urgence à prendre la parole. – R. L. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 9/09/05 16:27:57 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ELENA DEMENTIEVA était aux anges après avoir remporté sa première finale de Fed Cup. Dementieva b. Mauresmo, 6-4, 4-6, 6-2 en 2 h 42’ Comme la veille face à Myskina, Mauresmo est au cœur d’une rude bagarre dès les premiers jeux. Le premier moment important survient sous la forme d’un incident d’arbitrage à 3 partout sur une balle de Dementieva que Mauresmo juge dehors mais que l’arbitre donne bonne. La Française s’énerve et perd son service pour la quatrième fois sur quatre. Dementieva en profite ensuite pour remporter sa mise en jeu et mener 5-3, avant de conclure 6-4 en une heure et trois minutes. Un premier set de beau tennis mais où Mauresmo ne sert pas très bien, surtout en deuxième balle. La Française profite ensuite d’un moment de flottement de Dementieva pour mener 3-0 et balle de 4-0 au deuxième set. Dementieva recolle à 4 partout et obtient une balle de 5-4. Un retour dans le filet l’empêche de breaker, Mauresmo prend l’initiative et égalise à une manche partout (6-4 en 54 minutes). Comme Mary Pierce la veille contre Dementieva, Mauresmo ne fait rien en début de troisième set alors que Dementieva brouille le jeu par quelques amorties habiles. Elle mène 3-0 avec double break et reste suffisamment lucide pour conserver son avance. Mauresmo accuse le coup physiquement et termine le match sur quatre fautes directes. Pierce b. Myskina, 4-6, 6-4, 6-2 en 1 h 52’ Pierce semble avoir oublié sa fatigue de la veille et attaque le match tambour battant. À 3-2, elle obtient quatre balles de break que Myskina sauve joliment. Mais à 3-3, c’est Pierce qui faiblit soudain. Elle accumule les fautes et Myskina s’envole vers la victoire. Lorsque Myskina obtient un double break pour mener 4-1 au deuxième set, on ne croit plus aux chances de Pierce. Mais le bras de Myskina se met à trembler et elle donne deux jeux à son adversaire. La Française n’en demande pas tant. Alors qu’elle n’est plus menée que 4-3, on la voit remettre la gomme. La pauvre Myskina ne touche quasiment plus une balle. Pierce gagne le deuxième set 6-4 et s’envole irrésistiblement vers la victoire au troisième dans une ambiance de feu. Elle quitte le court central en courant afin de se préparer pour le double décisif. Dementieva-Safina b. Mauresmo-Pierce, 6-4, 1-6, 6-3 en 1 h 47’ Le court est déjà partiellement dans l’ombre quand commence le double dans lequel Mary Pierce rempile. L’entame est tendue, marquée par trois pertes de service. Mais Dinara Safina se met très vite dans le coup. C’est elle la plus efficace au filet. Servant à 4-4, Mary Pierce perd son service blanc, Safina gagne le sien blanc : 6-4. D’entrée, Pierce cède son service dans le deuxième set. La mésaventure semble la réveiller. Elle lâche tous ses coups et entraîne Mauresmo dans son sillage. Les Françaises emballent le set 6-1. L’ombre s’étend sur tout le stade. Safina perd son service d’entrée, mais Mauresmo lâche le sien aussitôt. Les Russes sont plus solides. Au filet, Amélie Mauresmo manque quelques volées. À 3-4, Pierce perd une dernière fois son service. Toujours aussi solide, Safina ne cède qu’un point sur le sien. La Russie a gagné. Bleu LE FILM DE LA JOURNÉE Jaune Rouge Jaune À partir de ce moment, et jusqu’à la fin de la journée, elle retrouva l’usage de sa tête, de ses jambes et surtout de son bras. Avec toujours son petit sourire au coin des lèvres, on la vit proprement balayer du court l’instable Myskina. De 4-1 contre elle au deuxième set jusqu’au moment de sa victoire, Pierce ne céda plus que deux jeux à son adversaire. Jusqu’à ce que la Française n’opère ce sensationnel renversement de situation, le public de Roland-Garros n’avait pas encore eu l’occasion d’exploser. Pour lui, c’est au moment où Pierce amorça sa remontée que la finale commença pour de bon. Après l’avoir portée jusqu’à la victoire, il entonna une vibrante Marseillaise en attendant le double décisif. Et jusqu’au bout du dernier match il électrisa le court Philippe-Chatrier… en vain, malheureusement. Pour jouer ce dernier double, le capitaine Goven avait décidé, et on le comprenait, d’aligner ses deux joueuses de simples. L’impression- comme on pouvait le craindre après sa défaite du samedi, lançait de grands SOS contre une Myskina enfin d’équerre. Menée 6-4, 4-1, double break, on se disait qu’il n’y aurait plus d’après. Mais d’un coup, allez comprendre, la finaliste cette saison de Roland-Garros et de l’Open des États-Unis retrouva du combustible et… tout bascula. Le droit au rêve n’était pas mort. Abracadabrant. « Il n’a pas manqué grand chose pour que Myskina gagne, rappela l’aînée de la bande qui avait envie hier soir de relativiser. Deux jeux… Je savais que si je perdais, c’en était fini pour nous. Alors, je n’ai pas voulu me rendre comme ça, je me suis bagarrée et Georges a trouvé quelques mots qui m’ont fait “clic” dans la tête. » Le Français, et en Fed Cup, avant la victoire d’hier, il avait déjà triomphé des Françaises l’année dernière en finale… dans le double décisif. Le week-end prochain, Tarpischev sera une nouvelle fois assis sur la chaise de capitaine pour la demifinale de Coupe Davis entre la Russie et la Croatie. Qui dit mieux ? LES DIX DERNIERS VAINQUEURS SIMPLEMENT ÉVIDENT 1 dent de la Fédération russe, a une nouvelle fois fait la nique aux Français. Car c’est bien lui qui était sur la chaise de capitaine en 2002 lorsque la France perdit la finale de la Coupe Davis face à la Russie à Paris dans le dernier match, lui qui était encore à la tête de l’équipe russe en juillet dernier à Moscou lorsque ses joueurs s’imposèrent de nouveau 3-2 aux RÉSULTATS Le baroud plein de panache de Mary Pierce n’a pas suffi. L’équipe de France a gâché son grand rêve. Dur, dur… 727_AP10 Equipe Octavia2.indd PAGE consciente de ne pas avoir tenu sa place dans cette deuxième et dernière journée de finale. Côté russe, Elena Dementieva remporta donc trois points sur trois, comme Anastasia Myskina lors de la finale de l’année dernière. Et l’air de rien, Tarpischev, l’énigmatique capitaine de Fed Cup et de Coupe Davis, qui porte aussi la casquette de prési- FRANCE - RUSSIE : 2-3 SAMEDI. – Dementieva (RUS) b. Pierce, 7-6 (7-1), 2-6, 6-1 ; Mauresmo b. Myskina (RUS), 6-4, 6-2. HIER. – Dementieva b. Mauresmo, 6-4, 4-6, 6-2 ; Pierce b. Myskina,4-6, 6-4, 6-2 ; Dementieva-Safina (RUS) b. Mauresmo-Pierce, 6-4, 1-6, 6-3. Tout ça pour ça IL A FAIT JOUR ce dimanche sur Roland-Garros. Et il a aussi fait nuit. De l’un à l’autre, l’équipe de France a cru ne jamais devoir mourir et s’est finalement éteinte dans la pénombre en applaudissant poliment les Russes. « C’est sûr que c’est dur à avaler, admit Mary Pierce, la plus philosophe au pays des femmes vaincues malgré ses trois grandes finales perdues cette année. Mais je suis fière de nous. Je suis fière d’Amélie, elle s’est battue jusqu’au bout. Cruel ? Non. Logique ? Non plus. C’est juste la vie. » Ça en fait partie en tout cas. La douleur aurait très bien pu ne pas attendre la tombée de la nuit. Les guiboles lourdes, la frappe moins nocive que d’ordinaire, Mary Pierce, rôtie sives des Françaises. Dans un match débridé où les breaks succédaient aux breaks, il aurait fallu que Mary Pierce, éblouissante, fût épaulée plus efficacement par Amélie Mauresmo qui se chercha durant tout le premier set, donna la bonne mesure de son talent au deuxième mais s’éteignit au troisième. Mauresmo prit la défaite de plein fouet, Noir Bleu Noir LE RIDEAU DE LA FINALE est tombé en même temps que la nuit sur le court Philippe-Chatrier. Le public, assommé par plus de huit heures de tennis et de suspense, est resté sans réaction. Il avait porté les joueuses françaises jusqu’au bout du double décisif perdu en trois sets et ne savait plus comment réagir devant le formidable succès des Russes, emmenées par une Elena Dementieva intraitable, qui avait reçu pour l’ultime match le soutien exemplaire de la jeune Dinara Safina. Cette rencontre, que l’on prévoyait acharnée entre les deux nations qui s’impliquent le plus dans la Fed Cup, avait tenu toutes ses promesses avec son cocktail de joies, de frustrations et de suspense propre aux grands affrontements. Le cadre grandiose du court Philippe-Chatrier, plein à craquer sous le doux soleil de septembre, avait ajouté une dimension supplémentaire à cette finale qui, depuis deux ans, se jouait devant les tribunes vides de stades moscovites surdimensionnées. Les joueuses de l’équipe de France et tout le staff se faisaient une fête de recevoir les Russes à Roland-Garros. Fête il y a eu, puisque Mary Pierce et Amélie Mauresmo ont donné ce qu’elles avaient à donner pour que l’événement se termine en feu d’artifice, mais leur volonté n’a pas suffi. Les deux Françaises ont trouvé en face d’elles une Elena Dementieva plus décidée et plus flamboyante que jamais, contre laquelle elles se sont cassé les dents, ce qui les a obligées à entamer une course folle après le score à partir du tout premier match, exercice usant au possible. Maintenant, pour se consoler d’une défaite d’autant plus amère qu’elle se décida au dernier set du dernier match de la rencontre, les Françaises pouvaient tirer une légitime satisfaction d’avoir obtenu la possibilité de jouer le double décisif. Car sur le coup de 16 h 45, hier aprèsmidi, alors que Mauresmo avait bataillé pendant deux heures et quarante-deux minutes avant de s’incliner face à Dementieva, Pierce était en train de rendre les armes contre Anastasia Myskina. La Russe, quasiment inexistante la veille contre Mauresmo, au point de déclarer qu’elle venait de jouer le plus mauvais match de sa carrière, avait retrouvé la vaillance et l’efficacité qui avaient fait d’elle la championne de Roland-Garros 2004. Elle malmenait la pauvre Mary Pierce à laquelle Georges Goven avait renouvelé sa confiance malgré son inquiétante défaillance physique de la veille. Myskina menait 6-4, 4-1 et semblait devoir apporter le point décisif à son équipe qui menait deux victoires à une. Il suffit alors de quelques hésitations de la Russe au moment de conclure pour que Pierce, piquée dans son orgueil, redevienne la joueuse qui s’était qualifiée pour la finale de l’US Open une semaine auparavant et pour celle de Roland-Garros trois mois et demi plus tôt. 11 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS FED CUP (finale) – FRANCE - RUSSIE : 2-3 Mauresmo n’avait pas les armes La numéro 1 française a perdu son simple et le double décisif. Autopsie d’un double échec. ELLE A ÉTÉ BATTUE PAR PLUS FORTE QU’ELLE moment où elle s’inclina contre Dementieva et celui d’entrer sur le court en double, avec Pierce qui venait de battre Myskina. « Pour moi, ce n’était pas fini. Il fallait deux points, peu importe lesquels. J’ai fait tout un travail de récup car j’étais assez fatiguée après le simple. J’ai regardé le match de Mary. Il fallait aller chercher le dernier point… Mais nous sommes rentrées trop tard dans la partie. J’assume entièrement mes responsabilités dans ce double et dans cette rencontre. D’ailleurs,j’ai eu un coup de mou, à 2-2, au troisième set. C’est sûr mais, à chaud, je suis incapable de dire pourquoi…» « La première explication s’appelle Dementieva », déclara Amélie Mauresmo à l’attaque du douloureux exercice qui consistait, hier soir, à tenter d’analyser ses défaites en simple et en double. « Elena a réussi un grand week-end. Elle a porté son équipe et, si Safina a été capable de tenir si bien en double, c’est aussi parce que Dementieva était solide à ses côtés. » Pour Loïc Courteau, entraîneur de l’équipe de France et d’Amélie Mauresmo, Dementieva a su, en agressant sans arrêt sa joueuse, la placer sur le reculoir, et l’empêcher de se libérer : « Petit à petit, Amélie s’est placée trop loin de la ligne et elle a subi la domination de la Russe. » Georges Goven a vu des choses positives chez Mauresmo, et d’autres qui l’étaient moins : « Elle est parfois retombée dans ses errements », a-t-il avoué du bout des lèvres. ELLE VA ESSAYER QUAND MÊME DE RESTER POSITIVE ELLE A MANQUÉ TROP D’OCCASIONS, EN SIMPLE COMME EN DOUBLE frappes, son coup droit est bon mais, dans le cas contraire, il perd son efficacité. C’est un problème d’intention de sa part », estime Xavier Moreau, son préparateur physique. REMISE DE SES ÉMOTIONS EN SIMPLE, ELLE N’A PAS RÉUSSI À SE TRANSCENDER EN DOUBLE « La déception a été de courte durée », dira Mauresmo en évoquant ce qui se passa entre le DOMINIQUE BONNOT Florent SERRA 24 ans, né le 28 fév. 1981 à Bordeaux 1,80 m ; 77 kg Droitier, revers à deux mains Classement ATP : 68e (meilleur classement) Palmarès : 1 titre (Bucarest 2005) ; 2 victoires en tournois Challenger (Mexico, Rimini) avant de reprendre aussitôt l’engagement d’Andreev pour conclure le set. Le second fut une formalité (6-3, 6-2 en en 1 h 36’). Classé au-delà de la 200e place au début de l’année, 68e à l’entame du tournoi, le Bordelais (24 ans) s’étonnait à peine du joli coup qu’il venait de réaliser. « En fait, je ne réalise pas trop encore, rigolait-il. Mais si on m’avait dit ça au début de l’année, je ne l’aurais pas cru. » Il est devenu en tout cas troisième Français vainqueur cette année sur le circuit principal après Gasquet à Nottingham et Monfils à Sopot. Et dire qu’à un point près… JOSÉ BARROSO RÉSULTAT Dotation : 323 250 Finale : Serra b. Andreev (RUS), 6-3, 6-4. NADAL PUISSANCE DIX. – La course-poursuite continue entre Rafael Nadal et Roger Federer au tableau d’honneur 2005. L’Espagnol a remporté hier à Pékin son dixième titre de l’année, égalant le numéro 1 mondial qui avait fait de même la semaine dernière à l’US Open – c’est la première fois depuis 1981 que deux joueurs remportent dix titres en une saison. Opposé en finale à Guillermo Coria, Nadal a cédé le premier set avant de dérouler (5-7, 6-1, 6-2), profitant de la fatigue manifeste de l’Argentin. C’est la troisième fois cette année que le champion de Roland-Garros domine Coria en finale, après celles de Monte-Carlo et de Rome. AGENDA Les têtes de série et Français(es) engagé(e)s cette semaine. COUPE DAVIS (23-25 septembre). – Demi-finales : Slovaquie-Argentine (à Bratislava, indoor) ; Croatie-Russie (à Split, indoor). PÉKIN (CHN, WTA Tour, dur, 585 000 $, 19-25 septembre). – Sharapova (1) ; Davenport (2) ; V. Williams (3) ; S. Williams (4) ; Molik (5) ; Jankovic (6) ; Golovin(7) ; Pennetta (8). Tenante du titre : S. Williams (USA). CALCUTTA (IND, WTA Tour, indoor, 170 000 $, 19-25 septembre). – Myskina (1) ; Likhovtseva (2) ; Mirza (3) ; Camerin (4) ; Serra Zanetti (5) ; Pous Tio (6) ; Sprem (7) ; Fujiwara (8). Nouveau tournoi au calendrier. PORTOROZ (SLV, WTA Tour, dur, 140 000 $, 19-25 septembre). – Farina (1) ; Medina Garrigues (2) ; Peschke (3) ; Koukalova (4) ; Bartoli (5) ; Srebotnik (6) ; Benesova (7) ; Vinci (8) ; … Pin, Beltrame. Nouveau tournoi au calendrier. CHAMPIONNAT WBA DES MOUCHE Asloum en espion Le Français assiste, aujourd’hui à Tokyo, au combat Parra-Sakata. Il défiera le vainqueur le 5 décembre à Bercy. JAMAIS PEUT-ÊTRE auparavant un boxeur français n’a voyagé si loin pour observer son futur adversaire. En effet, Brahim Asloum est arrivé, hier matin à Tokyo afin de suivre le championnat WBA des mouche entre le Vénézuélien Lorenzo Parra et le Japonais Takefumi Sakata, aujourd’hui au Korakuen Hall, petite salle située dans le gigantesque complexe Dome, en plein centre de Tokyo. « Je tenais à être là, avoue Asloum, car on n’a pas la même impression devant une cassette qu’au bord du ring. » Quel que soit le vainqueur, le Français est quasi assuré de le défier, le 5 décembre prochain au palais omnisports de Paris-Bercy. « J’ai déjà entamé les négociations avec Juan Santana, le manager de Parra, et nous sommes déjà d’accord, affirme le promoteur Michel Acariès. Et, même si Sakata gagne, il viendra à Bercy, même si les Japonais n’ont pas l’habitude de défendre leur titre à l’étranger. En effet, j’entretiens de bonnes relations avec ses managers, la famille Akinera, avec qui j’avais travaillé du temps de l’Ouzbek Orzubek Nazarov, champion WBA des légers, dans les années 1990. » Quatrième défense en Asie Aujourd’hui, l’invaincu Parra (27 ans, 1,63 m, 25 victoires dont 17 avant la limite) part légèrement favori pour battre de nouveau Sakata. En juin 2004, déjà à Tokyo, le Vénézuélien s’était difficilement imposé aux points (117-111, 115-113, 114-114), le Japonais déplorant une fracture de la mâchoire. Depuis, Sakata, classé numéro trois WBA, derrière Asloum et le Thaïlan- dais Kaowichit, a remporté deux victoires face à des inconnus, tandis que Parra a conservé deux fois son titre aux points aux dépens du SudCoréen Yo Sam Choi, en septembre 2004 à Séoul, et du Japonais Nakanuma, en janvier passé à Tokyo. Pro depuis mars 1999, Parra détrônait l’invaincu champion WBA des mouche, l’Américain Eric Morel, en décembre 2003 à Porto Rico. Depuis, il a donc conservé trois fois son titre en Asie. Quant à Sakata (25 ans, 1,71 m, 24 victoires dont 10 avant la limite, 1 nul, 2 défaites), pro depuis décembre 1998, il a disputé tous ses combats à Tokyo. « J’ai vu la cassette de Parra lorsqu’il devient champion contre Morel, remarque Asloum. Il est très fort, plus ou moins complet. Mais je vais beaucoup obser ver les deux boxeurs, car le Japonais peut le battre. Si Sakata gagne, ce sera plus compliqué pour le faire venir à Bercy. Mais si je devais l’affronter au Japon, ça me dérangerait pas. » Accompagné à Tokyo par son entraîneur Louis Acariès, Asloum a assisté à la pesée, hier après-midi. Et, dès demain, il rentre en France. « J’ai déjà repris l’entraînement avec un préparateur physique, précise l’e x -c ha m pi on de F ra n c e e t d’Europe, et d’ici une semaine je mettrai les gants contre un sparringpartner. Pour le 5 décembre, je ne pense pas aller me préparer à l’étranger, mais c’est Louis qui décidera. » ANDRÉ-ARNAUD FOURNY AUJOURD’HUI À 18 heures (11 heures, heure française),KorakuenHall à Tokyo.Championnat WBAdes mouche(12x3) : Parra (VEN)-Sakata (JAP). CHAMPIONNAT DU MONDE DES SUPER-PLUME La fête gâchée Johnson tombé dans le coma peu avant, la victoire aux points de Barrera devant Peden n’avait plus la même saveur. EN SURCLASSANT aux points l’Australien Robbie Peden, l’Américain Marco Antonio Barrera est devenu le véritable champion du monde des super-plume, samedi soir, au casinohôtel MGM Grand de Las Vegas. Mais, lorsque les deux hommes sont montés sur le ring, l’organisateur Oscar De La Hoya et les 10 215 spectateurs n’avaient pas le cœur à la fête. Lors du combat précédent, l’Américain Leavander Johnson, qui défendait son titre IBF des légers face au Mexicain Jesus Chavez, est tombé dans le coma. Durant près de onze rounds, Johnson (35 ans) encaissa beaucoup de coups, mais sans jamais aller au tapis, avant d’être arrêté par l’arbitre. Alors qu’il regagnait son vestiaire, il chancela, mais ne perdit connaissance que dans l’ambulance le transportant à l’hôpital. Opéré d’un hématome au cerveau, il était toujours dans un état critique, hier. En juin dernier, Johnson s’était emparé du titre IBF vacant en battant l’Italien Stefano Zoff par arrêt de l’arbitre. Il s’agit du quatrième drame survenant cette année sur les rings de Las Vegas. Deux boxeurs étaient déjà tombés dans le coma, avant de récupérer, tandis que le Mexicain Martin Sanchez, mis K.-O. par le super-léger russe Rustam Nugaev, le 2 juillet dernier, est décédé. Peut-être à cause de cette nouvelle tragédie, ou de son amitié pour Peden qui lui avait servi de sparring-partner pour quatre combats, Barrera s’est largement imposé aux points (118-109, 118-108, 118-108), mais sans jamais envoyer son adversaire au tapis. Au dernier round seulement, un crochet du gauche à la mâchoire ébranla l’Australien. Amis pour la vie « J’étais trop habile, trop rapide pour lui, commente le nouveau champion du monde unifié des super-plume. Je l’ai surclassé. Mais nous restons amis pour toujours. » S’attendant à voir Barrera, monté sur le ring avec la ceinture WBC, travailler au corps, Peden évolua avec une garde basse. Dès lors, le Mexicain visa le visage du champion IBF. Au quatrième round, un choc de têtes provoqua une coupure au-dessus de l’œil gauche de Barrera. Mais, grâce à ses directs du gauche et parfois à son travail au corps et à des séries, il mena en permanence, tandis que l’Australien n’osa pas prendre de risques, provoquant des sifflets des spectateurs en fin de combat. Au dixième round, Barrera se vit sanctionner d’un point pour coup bas. « Je suis déçu de ma performance, reconnaît Perden (31 ans, 25 victoires dont 14 avant la limite, 3 défaites), mais j’ai affronté une légende. Je me sentais lent et avec un temps de retard. » Barrera (31 ans, 61 victoires dont 42 avant la limite, 4 défaites) pourrait maintenant affronter le Panaméen Vicente Mosquera, champion WBA de la catégorie, ou le vainqueur du duel entre le Mexicain Erik Morales et le Philippin Manny Pacquiao (prévu seulement le 21 janvier prochain). Barrera compte deux victoires et une défaite, à chaque fois de justesse, contre Morales, tandis que Pacquiao est le dernier vainqueur de Barrera, en novembre 2003.– A.-A. F. CHAVEZ ABANDONNE. – Sous les sifflets des 7 893 spectateurs, samedi soir à Phoenix (Arizona), le prestigieux Julio Cesar Chavez (43 ans, 66,200 kg) a abandonné à l’appel du sixième round face au modeste Grover Wiley (68,300 kg), vendeur de voitures dans le Nebraska, médusé de sa victoire. L’ex-multiple champion (105 victoires, 1 nul, 6 défaites) a prétexté une fracture de la main droite. Néanmoins, il ne compte pas se retirer des rings. S’il est rétabli, il affrontera l’Américain Jesse James Leija en décembre à San Antonio (Texas). Quant à Wiley (30 ans, 30 victoires dont 14 avant la limite, 1 nul, 6 défaites), il s’est vu proposer de combattre le fils de Chavez, l’invaincu Julio Cesar junior (19 ans, 63,500 kg, 22 victoires dont 17 avant la limite), le 12 novembre à Las Vegas. THOMAS EN COQ.– Jérôme Thomas disputera en poids coq le tournoi d’Ostrava (République tchèque), du 29 septembre au 2 octobre, car il n’y aura ni mi-mouche, ni mouche dans cette compétition. Les autres Français seront le plume Djelkhir, le léger Sow, le super-léger Adriani Vastine, le welter Noël, le moyen Diambang, le mi-lourd Dovi et le super-lourd Samoudi. Par ailleurs, le mi-mouche Redouane Asloum effectuera sa rentrée face à l’Algérie, le 9 octobre à Alger. Les autres Français retenus : le mouche Takoucht, le coq Ziouti, le plume Hallab (qui disputera le Mondial en coq), le léger Dangnoko, le welter Chiguer, le moyen Bouhénia et le mi-lourd Piquet. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Préparateur physique de Mauresmo dant l’effort plus difficile encore. » Pour Courteau, Dementieva s’est montrée supérieure à Mauresmo physiquement, ce qui a facilité sa suprématie mentale : « En trois jours, elle n’a jamais baissé de niveau ! Force est de constater qu’Amélie, aujourd’hui, accuse trop de hauts et de bas… » ET DIRE QUE tout aurait pu s’arrêter là, dès le premier tour. Lundi dernier, tout juste débarqué à Bucarest, Florent Serra affronte le modeste Roumain Victor Crivoi, 318e à l’ATP et présent dans le grand tableau grâce à une wild card. Mené 6-3, 5-4, le Bordelais passe à trois reprises à un point de la défaite. Une mésaventure dont il est coutumier : en six ans de carrière pro, il affiche tout juste 17 matches sur le grand circuit (6 victoires, 11 défaites) et son meilleur résultat est... un deuxième tour. Mais Serra est un guerrier quand il n’a plus rien à perdre. Il sauve ces trois balles de match, enlève le tie-break qui suit et finit par dominer l’obscur régional de l’étape. « J’ai eu beaucoup de chance lors de ce premier tour, racontait-il hier. Depuis, le miraculé ne s’est plus arrêté. Après avoir écarté Volandri au deuxième tour (1-6, 6-4, 6-3), il a successivement surclassé Paul-Henri Mathieu en quart (6-3, 6-1) puis Andreï Pavel en demie (6-7, 6-2, 6-3). Hier, pour sa première « grande » finale, Serra n’a pas tremblé. Opposé à un autre spécialiste de la terre battue en la personne d’Igor Andreev, le Français avait préparé son coup. « Je savais qu’il ne fallait pas le laisser faire le jeu. Avec Jérôme (Potier, son coach), on s’était dit que je devais être agressif. Je suis rentré dans le court, j’ai lâché les coups, et ça a souri. » Parti tambour battant, il prit deux fois le service du Russe pour se détacher rapidement 3-0. Pendant 45 minutes, la pluie interrompit alors la partie. Revenu sur le court, il rendit un de ses deux breaks Bleu ELLE A ÉTÉ UN PEU COURTE PHYSIQUEMENT et de l’équipe de France, Xavier Moreau souligne qu’à force de reculer sous la pression de Dementieva la numéro 1 française, pourtant affûtée, a dû parcourir beaucoup plus de terrain, et c’est ainsi qu’elle a fini par épuiser ses forces : « Et, en plus, sa frustration de ne pas concrétiser les occasions l’a tendue, ren- Le Bordelais, qui n’avait jamais gagné deux matches consécutifs sur le grand circuit, en a aligné cinq pour enlever son premier titre. Jaune Rouge Jaune BOXE ROLAND-GARROS. – Il y avait longtemps qu’Amélie Mauresmo rêvait de cette finale à Roland-Garros. Mais, en dépit du réconfort de son capitaine, Georges Goven (à gauche), et de Nathalie Dechy (à droite), le rêve s’est inexorablement transformé en cauchemar hier pour la Française. (Photo Richard Martin) Serra s’est libéré Noir Bleu Noir « J’ai des regrets au niveau du premier set, déclara Mauresmo à chaud. J’ai eu des occasions de faire la différence, mais je ne suis pas arrivée à concrétiser ces opportunités. C’était rageant. Frustrant. Au troisième set, j’ai la possibilité de revenir de 0-3 à 3-2, balle de 3-3, mais je perds 6-2 ! Il est évident qu’aujourd’hui je n’avais pas les armes. J’ai donné le meilleur, mais ce n’était pas suffisant. » Pour Courteau, le diagnostic est clair : « Amélie n’a pas réussi à élever le niveau de son jeu. Son coup droit n’était pas assez long. L’explication est technique : quand elle le frappe en arrière, avec sa prise fermée à trois doigts, ça ne peut pas marcher. Amélie a les moyens de changer cette technique (en avançant), mais elle n’y est pas parvenue aujourd’hui (hier). » « Lorsqu’elle s’engage dans ses « Il y a eu des moments extraordinaires dans tout ce week-end, ditelle en pensant au public en premier lieu. On gardera ces souvenirs-là, une fois que la défaite sera digérée. Je sais déjà que je repartirai en Fed Cup, l’année prochaine. Je suis déçue, c’est un peu dur… Je vais voir ce que j’aurais pu faire mieux, ou différemment. J’ai deux semaines avant le prochain tournoi. Je vais me remettre au boulot. Je fais un métier, où on se prend des claques, c’est normal. Est-ce que je vais repartir dans deux jours ? Deux semaines ou deux mois ? Heureusement, je suis capable de me regarder dans la glace et de me dire que j’ai tout donné. » « Il faut continuer à bosser ! » estime Courteau, qui envisage d’avoir davantage recours à la vidéo pour la part technique du boulot. À Georges Goven, le mot de la fin : « Amélie doit absolument continuer à croire qu’elle est une attaquante. » Dispose-t-elle réellement des moyens pour le prouver à l’occasion d’un grand match ? Hier, tout le « clan » Mauresmo cherchait à s’en persuader, mais personne n’en était absolument certain. BUCAREST (ATP, terre battue) 12 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TOUR D’ESPAGNE Comme une habitude L’épreuve espagnole a été sans surprise : Heras a gagné, Petacchi s’est baladé et une partie du peloton a terminé épuisée. MADRID – de notre envoyé spécial À L’ORIGINE, il y a donc très peu de temps, l’entrée en vigueur du Pro Tour était censée bouleverser les données traditionnelles du cyclisme. La petite reine, vieillissante, devait laisser place au vélo du XXIe siècle. Les penseurs avaient, semble-t-il, planché longuement. Le slogan était prêt : les meilleurs coureurs au sein des meilleures équip es da ns les m eilleures épreuves. En décembre dernier, ça sonnait bien. Dix mois plus tard, le Tour d’Espagne s’est terminé, hier, dans les rues de Madrid, comme d’habitude, à l’endroit même où va se dérouler le Championnat du monde sur route dans une semaine. Hier encore, cette 60e édition de la Vuelta, estampillée Pro Tour, s’est achevée par la victoire de l’Espagnol Roberto Heras, chef de file de Liberty Seguros, vainqueur pour la quatrième fois (2000, 2003, 2004 et 2005) de cette ronde espagnole. Heras est devenu ainsi le recordman absolu de victoires, laissant au Suisse Tony Rominger ses trois succès. Heras n’a pas volé son triomphe, ce Tour d’Espagne aura sans nul doute été son meilleur. Fatigué, mal en point sans savoir vraiment pourquoi, de son propre aveu, le coureur de Bejar n’avait été que l’ombre de lui-même sur le Tour de France en juillet dernier. En ce mois de septembre, il a survolé l’épreuve en dépit d’une belle empoignade avec le Russe Denis Menchov, vainqueur du premier contre-la-montre à Grenade et du chrono de Lloret del Mar. Le coureur de Rabobank s’est battu mais il n’avait personne pour véritablement l’épauler. Soixante-treize abandons dant trente-six jours. Hormis cette lutte pour la première place, qui n’a finalement concerné que les seuls Heras et Menchov, la bataille pour l’accession au podium aura retenu l’attention. Carlos Sastre a terminé troisième mais Francisco Mancebo, quatrième du Tour et de cette Vuel- ta, a tout tenté pour faire durer le suspense. Là encore, comme souvent, ces affaires n’ont concerné que les coureurs espagnols. La représentation étrangère était pourtant imposante au départ de Grenade mais elle manquait manifestement de pointures. On excepte évidemment Alessandro Petacchi, grand favori du Mondial de Madrid, qui s’est fait un plaisir de sprinter victorieusement à cinq reprises, dont la dernière fois hier après-midi sur la grande avenue de la capitale espagnole. Enfin, puisque quatre équipes françaises étaient représentées sur ce dernier grand Tour de la saison, il faut bien avouer que le bilan pourrait s’avérer mitigé, même si au cours de la première semaine, tout le monde a salué la belle présence en course des coureurs de l’Hexagone et de ses équipes. D’abord, parce que Leonar- do Bertagnolli de Cofidis, a remporté la deuxième étape. Ensuite, parce que Bradley McGee, de La Française des Jeux, a porté le maillot « de oro » pendant trois jours et que Thor Hushovd, du Crédit Agricole, s’est également adjugé son étape. On a également pu voir Eric Leblacher (clavicule cassée), Christophe Le Mevel et surtout Christophe Kern, de Bouygues Telecom, qui a réalisé une prestation plus qu’honorable avant de s’en aller, épuisé, à trois jours de l’arrivée. Car, à cette époque de l’année, Pro Tour ou pas, la fatigue se fait ressentir. Sur les 198 engagés, seuls 125 sont parvenus au but. Mais, tout comme la victoire de Roberto Heras, ce n’est pas non plus une surprise. MANUEL MARTINEZ CLASSEMENTS 21e et dernière étape, MadridMadrid : 1. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), les 136,5 km en 3 h 34’41’’ (moy. : 38,149 km/h.) ; 2. Zabel (ALL, T-Mobile) ; 3. Haussler (ALL, Gerolsteiner) ; 4. Sanc hez (ES P, Euskalte l) ; 5. Casper (Cofidis) ; … 9. Coyot (Cof) ; 19. Duclos-Lassalle (Cof), t.m.t. ; 32. Heras (ESP, Liberty Seguros), à 4’’ ; 33. Menchov (RUS, Rabobank) ; 36. Sastre (ESP, CSC), t.m.t. Classement final : 1. Heras (ESP, Liberty Seguros), 82 h 22’55’’ ; 2. Menchov (RUS, Rabobank), à 4’36’’ ; 3. Sastre (ESP, CSC), à 4’54’’ ; 4. Mancebo (ESP, Îles Baléares - Caisse d’Épargne), à 5’58’’ ; 5. C. Garcia Quesada (ESP, Communautéde Valence), à 8’6’’ ; … 64. Vogondy (Crédit Agricole), à 2 h 4’51’’ ; 89. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), à 2 h 48’10’’. Ils sont le symbole parfait de ce Tour d’Espagne, une course réduite à un duel entre ses deux principaux acteurs, Roberto Heras (à droite) et le Russe Denis Menchov, (ici, mercredi dernier, lors de l’étape El Espinar - La Granja de San Ildefonso) qui tourna très vite à l’avantage du premier. (Photo Luis Tedjedo/AP). UCI Pro Tour (individuel) 1. DI LUCA (Liquigas-Bianchi) (+25) 2. Ullrich (T-Mobile) 3. Armstrong (Discovery Channel) 4. Vinokourov (T-Mobile) 5. Leipheimer (Gerolsteiner) 6. Julich (CSC) 7. Hincapie (Dsc) 8. Petacchi (Fassa Bortolo) (+17) (+2) 9. Rebellin (Gerolsteiner) (+1) 10. Boonen (Quick Step) 209 140 139 136 131 130 129 128 126 121 Pour avoir joué aux plus fins, l’Australien et son équipe se sont fait souffler la victoire par le Belge Eeckhout. ISBERGUES – de notre envoyée spéciale UNE CENTAINE DE MÈTRES après la ligne, Frédéric Amorison essaie d’être discret mais la colère déborde et rougit son visage. Échappé depuis la mi-course, en compagnie de six autres coureurs et sans cesse à l’attaque dans le final, malgré le retour de sept hommes, il a reçu l’ordre de couper son effort au moment du sprint final, alors qu’il était seul en tête, avec quelques longueurs d’avance. Depuis le siège de sa voiture, le directeur sportif de l’équipe Davitamon-Lotto, Herman Frison, a tranché et lui a crié dans l’oreillette : « Tu t’arrêtes. C’est tout pour Robbie ! » Seulement, derrière Amorison, Robbie McEwen, un des plus grands sprinteurs du moment, favori pour les Champion- nats du monde à Madrid, dimanche prochain, n’a pas gagné. Philippe Gilbert, le jeune Belge de la Française des Jeux – qui a assuré, hier, grâce à sa 8e place, sa victoire au classement général de la Coupe de France –, était dans la bataille et il raconte : « À 200 mètres de la ligne, Amorison a complètement arrêté de pédaler. Ça a désorganisé le sprint et moi qui ne frotte pas extrêmement bien – je n’ose pas le faire, j’ai peur de tomber –, j’ai fait un écart et j’ai gêné McEwen. Il me l’a reproché mais je ne l’ai pas fait exprès ! Ce qui est sûr, c’est que ça l’a freiné. » Le coureur belge de Chocolat Jacques Nico Eeckhout, déjà vainqueur cette saison d’une étape des Trois Jours de La Panne et d’À Travers la Flandre, en a profité : « C’était une arrivée pour moi. Un petit groupe et un sprint où ça ne TÉLÉVISION FOOTBALL Sport + 90 min MAGAZINE VOLLEY-BALL JOUR DE SPORT 20.45 Championnat d’Angleterre. 6 e journée. Arsenal-Everton. Eurosport 2 60 min Invités : Alain Giresse et Claude Droussent. Voir article. Sport + 30 min WNBA. Play-offs. Finale. Match 3. Sacramento Monarchs - Connecticut Sun. TPS Star 140 min SOYONS SPORT ! 20.50 BASKET France 4 95 min 21.15 FOOTBALL 16.15 Sport + 90 min Rediff. demain à 16 h 22.10 Sport + 90 min Championnat du Portugal. 4 e journée. CD Nacional - Sporting Club Portugal. Eurosport 45 min Championnat du monde des - 17 ans. Groupe B. Mexique-Australie. À Lima (PER). Canal + Sport 115 min FOOTBALL 17.30 22.30 FOOTBALL 18.00 L’Equipe TV 26 min W 9 55 min RALLYE MAGAZINE Rediff. mercredi à 22 h 25 01.30 Canal + Sport 60 min LIGUE 2 MAG Ligue 2. 8 e journée. Caen-Sedan. À voir. ZAP Intéressant. 20.10 France 3 8 min FOOTBALL TF 1 40 min 19.45 Eurosport 30 min TOUT LE SPORT (après 13 manches) 1. GILBERT (BEL, Française des Jeux) 162 2. Turpin (AG2R Prévoyance) 108 3. Fédrigo (Bouygues Télécom) 65 4. Valentin (Auber 93) 60 5. Gadret (Jartazi) 53 6. Plouhinec (Bretagne Jean Floc’h) 51 7. McGee (AUS, Fdj) 50 8. Brochard (Btl) 50 9. Casper (Cofidis) 50 10. Jégou (Fdj) 50 Retrouvez les résultats en page 20 Prochaine manche : Paris - Bourges, le 6 octobre. 20.15 Eurosport 135 min Rediff. demain à 9 h À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Pic et pic et polémiques « ZIDANE A-T-IL UN AVENIR en équipe de France ? » La question détonne dans l’euphorie générée par le retour providentiel du meneur de jeu en sélection. Ce débat sur l’âge du capitaine inaugure la rentrée de Soyons sport ! Pour sa deuxième saison, le magazine hebdo de France 4 entend faire des étincelles sur la TNT, comme le confirme le second thème explosif de l’émission : « Cyclisme, on nous cache tout, on nous dit rien. » Récompensé par l’Ithème (*) du magazine sportif 2005, le rendez-vous animé par Patrick Montel et Frédérique Bangué a un peu dégraissé son effectif à la trêve. « L’émission était un peu trop fourre-tout », explique Montel. La chaîne a donc allégé sa formule, le nombre de débats passant de trois à deux, les couverts étant limités à neuf. Pour « muscler [s]a table », Montel a recruté « deux grandes gueules » à l’intersaison : Francis Lalanne et JeanClaude Perrin. La place d’honneur est toujours réservée à une personnalité hors sport (ce soir, le comédien François Berléand), tandis qu’un grand témoin est convié à alimenter chaque débat : Alain Giresse évoquera le cas Zidane et Claude Droussent, directeur des rédactions de L’Équipe, reviendra Ce soir 19: 00 MAGAZINE > MATCH RETOUR Retour sur l'actualité foot du week-end avec Vincent Couëffé et Vincent Duluc > FOOTBALL W 9 prend la route JOCELYN LERMUSIEAUX (*) Prix allant aux meilleurs programmes des chaînes du câble, du satellite et de la TNT. 6. L’édition du matin. 10. L’édition de la journée. 18.30 La grande édition. 19. Match retour. 22.30 L’édition de la nuit. NÉGLIGÉ PAR LA TÉLÉVISION FRANÇAISE malgré les succès de Sébastien Loeb, le Championnat du monde des rallyes (WRC) compte un nouveau partenaire médiatique inattendu : W 9. La chaîne de la TNT, filiale de M 6 originellement dédiée au triptyque « musique-action-détente », lance ce soir le magazine Rallye WRC, à quatre manches de la fin de la saison. « Le rallye est très spectaculaire, estime Pierre Robert, directeur adjoint de la chaîne en charge des programmes. Et cette discipline intéresse de plus en plus de monde. » Le pari de W 9 est que, parmi ce petit monde, se trouve sa cible : les 19-34 ans. « Le magazine s’adresse aux passionnés mais aussi aux jeunes qui aiment l’adrénaline », précise Pierre Robert. Il privilégiera ainsi les images de la course, dans un esprit proche du direct, avec des séquences sans commentaire. Novice dans le domaine sportif, W 9 profitera des compétences du service des sports de M 6, qui traite déjà du rallye dans son émissiondominicale Turbo Sport. Elle enverra, en sus, une équipe de tournage lors des courses européennes pour dévoiler les coulisses de l’épreuve, notamment chez Citroën. L’écurie de Loeb, explique Pierre Robert, lui donnera « un coup de main amical ». FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON PAGE 12 sur la situation du cyclisme. L’émission s’achèvera sur un « bloc-notes » : « Cette nouvelle rubrique sera un peu dans l’esprit des fameuses “couvertures auxquelles vous avez échappé” de Charlie-Hebdo, précise Montel. Ça nous permettra de survoler d’autres débats piochés dans l’actualité du week-end. » À vos couteaux. L’ÉQUIPE TV W 9. 23 h 50. Mag. Rallye WRC. 50’. 23.50 Rallye WRC. Retour sur le rallye de Grande-Bretagne. 19.45 Rediff. demain à 10 h 45 Sport + 105 min MAGAZINE 19.00 Eurosport 105 min 22.45 Championnat d’Argentine. 7 e journée. River Plate - Vélez Sarsfield. Sport + 90 min Match retour RTL 9 105 min Eurosport 60 min 15.45 Euro F. 1 er tour. Poule 2. Italie-Turquie. À Pula (CRO). MAGAZINE Coupe de France 2005 FRANCE 4. 20 h 50. Mag. Soyons sport ! 95’. 20.45 FOOTBALL 15.00 « Eurogoals » France 4 30 min « Space Jam », de J. Pytka (1996). Avec Michael Jordan. 13.15 Euro H. 1 er tour. Groupe B. Croatie-Turquie. À Podgorica (SEM). 20.20 FILM 12.30 « Athletix » BASKET DOMINIQUE ISSARTEL « Plus près des artistes » Invité : Tony Estanguet. Rediff. à 14 h Championnat du monde. MX 2. GP d’Irlande. MAGAZINE MAGAZINE Sport + 105 min Ligue des champions. 1 re journée. Groupe C. Werder Brême (ALL) - FC Barcelone (ESP). MOTO Les Davitamon-Lotto avaient pourtant tout fait pour contrôler les opérations, envoyant très vite deux hommes dans la bonne échappée, Amorison donc, et Christophe Brandt. Avec eux, cinq autres coureurs : Bak et Breschel (CSC), Eeckhout (Chocolat Jacques), Renders (MrBookmaker) et le jeune Français de Bouygues Telecom Mathieu Claude, qui allait réussir la performance de tenir jusqu’au bout, malgré une crevaison juste avant l’ascension du dernier 08.15 Euro H. 1 er tour. Groupe A. Allemagne-Russie. À Vrsac (SEM). FOOTBALL Nazon lâche au ravito tout de suite contre-attaqué car je pensais qu’ils étaient cuits. Mais Amorison est venu avec moi et quand ça s’est regroupé, il attaquait encore. » Il semble même qu’il aurait pu l’emporter si son directeur sportif ne lui avait pas demandé de couper son effort au profit de McEwen. Ce dernier s’envolera donc jeudi pour Madrid sans le surplus de confiance qu’aurait pu lui amener un troisième succès, après ceux dans Paris-Bruxelles et le Grand Prix de Fourmies. Hier, il aura juste eu la satisfaction d’être le seul des prétendants au maillot arc-en-ciel à se mêler à la bagarre. Le Norvégien Thor Hushovd, un moment intercalé, était un peu juste et Jean-Patrick Nazon a abandonné au ravitaillement, sans doute fatigué après avoir disputé le Tour de la Somme, vendredi et samedi. mont. Vainqueur en 2003 de deux épreuves de la Coupe du monde Espoirs (Côte Picarde et Paris-Tours), il a comblé seul une minute de retard, hier, pour se classer sixième, le meilleur résultat de sa première année chez les professionnels. Après la côte d’Estrée-Blanche, la dernière difficulté, il restait encore 45 kilomètres à couvrir et les hommes de tête possédaient un peu plus de deux minutes d’avance sur un peloton scindé en trois parties. « La course était incontrôlable, raconte Cédric Vasseur, ça accélérait, ça ralentissait. » Le coureur de Cofidis, neuvième, sera d’ailleurs à l’origine du retour sur les échappés d’un petit groupe composé de Gilbert, McEwen, Van Dijk (MrBookmaker), Bru (Kaiku) et Sijmens (Landbouwkrediet). « Quand on est revenu sur eux, explique Philippe Gilbert, j’ai LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Championnat d’Espagne. 3 e journée. Espanyol Barcelone - Real Madrid. BASKET frotte pas trop, c’est là que je suis fort. » McEwen, retardé, était fataliste : « C’est comme si Gilbert s’était arrêté net devant moi et j’ai eu du mal à m’extirper de là. Mais bon, je ne suis pas mécontent de ma course, même si j’ai eu des crampes dans le final. » 1. Eeckout (BEL, Chocolat Jacques), les 200 km en 4 h 30’30’’ (moy. : 44,362 km/h) ; 2. Van Dijk (HOL, MrBookmaker) ; 3. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 4. Breschel (DAN, CSC) ; 5. Renders (BEL, Mrb) ; 6. Claude (Bouygues Telecom) ;… 8. Gilbert (BEL, Française des Jeux) ; 9. Vasseur (Cofidis), t.m.t. ;… 20. Hushovd (Crédit Agricole, à 16’’ ; 21. Pichot (Btl), m.t. PETACCHI ET BETTINI, ÉVIDEMMENT. – On pouvait s’y attendre : la Squadra Azzurra pour le Championnat du monde de Madrid, dimanche prochain sera conduite par Alessandro Petacchi et Paolo Bettini, sous la haute protection de Ballan, Bennati, Bernucci, Bramati, Lombardi, Paolini, Pozzato, Tosatto et Velo, le commissaire italien, Franco Ballerini, se proposant de désigner les deux réservistes sur place, après une ultime reconnaissance du circuit madrilène. Un circuit singulier, « plus rigoureux qu’on ne le pense », selon le sélectionneur transalpin, lequel se refuse à penser que la course au titre se terminera « fatalement par un sprint ». Bruseghin et Pinotti ont par ailleurs été retenus pour l’épreuve chronométrée WESEMANN AVEC LA SUISSE À MADRID. – Stefan Wesemann courra les Championnats du monde le 25 septembre sous les couleurs de l’équipe nationale suisse. Lundi, l’Allemand, originaire de l’ancienne RDA, sera en effet en possession de son passeport suisse. Marié à une Suissesse, le vainqueur du Tour des Flandres 2004 vit en Suisse depuis dix ans. SUTHERLAND SUSPENDU. – Rory Sutherland, vingt-trois ans, sélectionné par l’Australie pour le Mondial de Madrid, a été suspendu, hier, avec effet immédiat, par son équipe Rabobank pour prise d’un produit interdit. Dans un communiqué, l’équipe néerlandaise évoque un contrôle subi le mois dernier lors du Tour d’Allemagne et indique que le coureur a demandé une contre-expertise. « Tant que les résultats de celle-ci ne seront pas connus, Sutherland et son équipe ne feront aucun commentaire », précise le texte, ajoutant que le produit en cause n’a aucun rapport avec l’EPO ou une transfusion sanguine. Sutherland avait appris lundi dernier qu’il était retenu pour Madrid dans l’équipe d’Australie en compagnie de McEwen, Cooke, Davis, Evans, Hayman, McGee, Rogers et Vogels. NATURINO - SAPORE DI MARE RECRUTE. – Léonardo Giordano, champion du monde des moins de vingt-trois ans à Vérone en 1999 courra l’an prochain pour l’équipe italienne évoluant en Continental Pro Naturino - Sapore di Mare, qui a déjà recruté le Hollandais Cohnen, le Tchèque Mares et l’Ukrainien Pidgornyv. INFOSPORT 6. Journal tous les quarts d’heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À 8 et à 38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18. RMC. Luis attaque. 18.52 RTL Mégasport. 19. Sud Radio. Sud Radio Sports. 19.30 RMC. Global Sport. 19.55 Europe 1. Europe Foot. 20. RMC. Coach Courbis. 20. RTL. On refait le match. 21. RMC. Le meilleur de DKP. 21. Europe 1. Europe Sport. 22. RMC. Le meilleur de Luis attaque. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge McEwen pris au piège CLASSEMENT Bleu Rouge GRAND PRIX D’ISBERGUES Jaune Bleu Jaune … 25. Moncoutié (Cofidis), 70 ; 73. Moreau (Crédit Agricole), 28 ; 80. Brochard (Bouygues Telecom), 25 ; etc. Prochaine épreuve : Championnat de Zurich, dimanche 2 octobre (le Championnat du monde, dimanche 25 septembre à Madrid, accorde 50, 40 et 35 points aux trois premiers). Noir Noir « Avec l’équipe du Tour, les choses auraient certainement été différentes », admettait Menchov. Lui non plus, il y a deux mois, n’avait pas laissé un souvenir impérissable sur la Grande Boucle. Cette Vuelta 2005 s’est jouée sur les hauteurs de Pajares par la tactique mise en place par l’équipe Liberty Seguros, à une semaine de l’arrivée. Avant cette journée-phare, on pen- sait que Heras, le genou gauche marqué par quinze points de suture après une chute à Burgos, avait fait basculer la course dans les Asturies. Il quitte l’épreuve avec deux étapes à son actif, Valdelinares et Pajares. Et, depuis qu’il dispute la Vuelta, il aura porté la tunique de leader pen- 13 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TOUR D’ESPAGNE HANDBALL DIVISION 1 HOMMES « Ici, je suis plus fort » Le vrai Bosquet Meilleur buteur, Dunkerque leader, le retour au pays de Sébastien Bosquet est spectaculaire. ROBERTO HERAS, vainqueur pour la quatrième fois, reconnaît tout devoir à la ronde espagnole. Hier soir, Roberto Heras a dignement fêté sa quatrième victoire sur le Tour d’Espagne, dans un grand hôtel madrilène. La cérémonie était déjà prévue depuis quelques jours. Peu avant, sur le Paseo de Castellana, à l’issue de la dernière étape, le leader de Liberty Seguros a défilé en compagnie de ses coéquipiers. Avec le sourire conquérant de celui qui venait de devenir le recordman absolu des victoires sur la ronde espagnole. MADRID – de notre envoyé spécial Mieux que Rominger MADRID. – Roberto Heras pouvait afficher sa satisfaction et oser enfin un de ses rares sourires en recevant son trophée, hier à Madrid. L’Espagnol a dominé une épreuve qui est désormais la sienne (il se l’est attribuée quatre fois) et qui, dit-il, « lui a tout donné ». (Photo Jean-Christian Biville) Vuelta sans elle. D’ailleurs, s’il fallait que je garde une image de cette édition 2005, ça serait lorsque je suis à terre à Burgos et que toute l’équipe m’attend. Rien que pour ce sacrifice, je devais tout essayer pour renverser ce Tour d’Espagne. porter une cinquième Vuelta ? – L’objectif me plaît bien. Mais je crois qu’on est vraiment trop loin de l’échéance. Savourons déjà ce qui est acquis. – Que pensez-vous de l’arrivée d’Alexandre Vinokourov à vos côtés la saison prochaine ? – Il va falloir l’accueillir comme il se doit et favoriser son intégration. Ça va être un excellent coéquipier… » MANUEL MARTINEZ SOLEIL EN AOÛT, SURCLASSEMENT EN SEPTEMBRE. 417.'<574%.#55d TWINGO KENZO AU PRIX DE TWINGO GENERATION € D’ECONOMIE* J 11 € MODUS COSMOPOLITAN AU PRIX DE MODUS CONFORT EXPRESSION D’ECONOMIE* MEGANE LUXE PRIVILEGE AU PRIX DE MEGANE CONFORT EXPRESSION € D’ECONOMIE* Date du test : août 2004 Euro NCAP est un organisme indépendant Date du test : novembre 2002 Euro NCAP est un organisme indépendant 1HHTGUPQPEWOWNCDNGUToUGTXoGUCWZRCTVKEWNKGTUGVXCNCDNGURQWTN¶CEJCVF¶WPG4GPCWNVPGWXGCWEJQKZ6YKPIQ-GP\Q/QFWU%QUOQRQNKVCPQW/oICPG.WZG2TKXKNpIG $GTNKPGQW%QWRo iPKXGCWFGOQVQTKUCVKQPoSWKXCNGPVGVRQWTVQWVGUEQOOCPFGULWUSW¶CWUGRVGODTGFCPUNGURQKPVUFGXGPVGRCTVKEKRCPVU#WEWPGEQORGPUCVKQPHKPCPEKpTGPGRQWTTCqVTGGZKIoGGP FGJQTUFGEGUQHHTGU/QFpNGURQWXCPVRToUGPVGTFGUoSWKRGOGPVUQRVKQPPGNU%QPUQOOCVKQPUOKZVGUOKPOCZ NMO'OKUUKQPU%1 OKPOCZ IMOwww.renault.fr D U 1 E R AU 3 0 S E P T E M B R E C O N C E S S I O N N A I R E S DA N S E T LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 A G E N T S L E R E S E AU R E N AU LT PA R T I C I PA N T S PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge – Comment expliquez-vous votre supériorité sur la Vuelta alors que vous êtes méconnaissable sur le Tour ? – Je ne le sais pas moi-même. J’ai Tour, pense vous faire disputer le Giro l’an prochain. Cette idée vous plaît ? – J’ai déjà couru le Giro, en 1999, et j’avais terminé à la cinquième place tout en remportant une étape. J’avais bien aimé. Je garde un très bon souvenir. Je sais que les étapes de montagne sont exigeantes et les chronos pas très longs. Mais je ne connais pas encore mon programme pour l’an prochain. Je vais avoir le temps d’en parler avec mon directeur sportif cet hiver. – Vous pensez être capable de revenir l’an prochain pour rem- (17 réalisations sur 17 tentatives !), le petit ailier tunisien, Anouar Ayed a réalisé une nouvelle performance de choix vendredi face à Créteil en signant un dix sur dix au tir. L’EFFET RICHARDSON. – Il ne se dément pas si l’on a vu avec quel enthousiasme samedi à Dunkerque, les supporters nordistes ont raccompagné leur idole jusqu’aux vestiaires. Après Dunkerque donc où Chambéry a joué à guichets fermés, c’est maintenant au tour de Créteil – qui accueille mercredi le club savoyard – de mettre les petits plats dans les grands. Pour l’occasion, en effet, la tribune C, d’ordinaire fermée pour un match normal, sera ouverte. C’est dire si l’on attend du monde avec la venue de Richardson. CRÉTEIL ET LA MALÉDICTION TOULOUSAINE. – Sébastien Quintallet blessé d’entrée (pincement vertébral), Petrea expulsé après un quart d’heure de jeu, Créteil a, de nouveau, baissé pavillon en Haute-Garonne (28-23). « Depuis que Toulouse évolue en D 1, reconnaît Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur cristolien, nous ne nous y sommes imposés que deux fois. Pour autant, les événements du début de match n’ont eu aucune incidence sur le résultat final. On est passés à côté de notre match et on a été en dessous de tout. » Clair, non ? Bleu Rouge « J’aimerai aussi m’imposer à l’étranger » toujours préparé le Tour avec le même sérieux mais les forces me manquent. Je travaille aussi fort à l’approche de la Vuelta et, en revanche, tout se passe pour le mieux. Mais cette victoire ici ne me fait pas oublier que j’ai loupé mon Tour. Ce n’est pas le succès de la compensation. En Espagne, je me sens à l’aise et mentalement plus fort que sur d’autres courses. La Vuelta est la course qui m’a tout donné. Ce qui n’empêche pas que j’aimerai aussi m’imposer à l’étranger. – Justement, votre directeur sportif, après votre échec du ENTORSE POUR CAZAL. – Les premiers pas du Réunionnais à Dunkerque sont délicats. Entré en début de deuxième période face à Chambéry, Patrick Cazal a rapidement quitté le terrain après un choc avec Fernandez Roura, le capitaine savoyard. Victime d’une entorse sur le cou-de-pied, l’ancien joueur d’Essen ne sera pas mercredi sur le terrain face à Istres. « C’est une grosse entorse, explique l’intéressé, et je ne veux pas prendre de risques. Même pour samedi prochain à Créteil, le délai de récupération me paraît court. » « PREMIÈRE » POUR TRISTANT. – Dunkerque, unique leader avec six points et deux victoires après deux journées, Denis Tristant peut savourer après une saison 2004-2005 très éprouvante et difficile. « C’est la première fois dans ma carrière, s’amuse-t-il, que j’occupe la pole-position. » D’un trait d’humour, il a, néanmoins, très vite la décence de ne pas s’emballer : « Je détiens un triste record avec l’ACBB puisque je suis le seul entraîneur à avoir perdu les treize matches aller du Championnat il y a quelques saisons. Donc, je relativise, n’est-ce pas, sur les aléas du métier. » AYED REÇU DIX SUR DIX. – Détenteur du record de buts marqués en un match la saison dernière contre Saint-Raphaël Jaune Bleu Jaune bien calé dans ma roue et il avait l’air d’être invulnérable. – Et, le lendemain, lors de l’étape de Pajares, vous avez fait basculer la course… – Ça restera un moment inoubliable. Tactiquement, je crois qu’il n’y a rien à dire. Mes coéquipiers ont réalisé un immense numéro. Je n’ai été que l’acteur principal de cette grande journée. Tout s’est passé comme dans un film. On a piégé le leader de l’épreuve parce que tout était calculé ce jour-là. J’ai une équipe extraordinaire et je sais que je n’aurai pas gagné ma quatrième HIER, ROBERTO HERAS a doublement battu le Suisse Tony Rominger, triple vainqueur sur la Vuelta dans les années 90. Non seulementil a égalé son record de victoires d’affilée(3), mais il en a ajouté une à son palmarès. 2005 : Roberto HERAS (ESP) 2004 : Roberto HERAS (ESP) 2003 : Roberto HERAS (ESP) 2002 : Aitor GONZALEZ (ESP) 2001 : Angel CASERO (ESP) 2000 : Roberto HERAS (ESP) 1999 : Jan Ullrich (ALL) 1998 : Abraham OLANO (ESP) 1997 : Alex ZÜLLE (SUI) 1996 : Alex ZÜLLE (SUI) 1995 : Laurent JALABERT 1994 : Tony ROMINGER (SUI) 1993 : Tony ROMINGER (SUI) 1992 : Tony ROMINGER (SUI) ans à Montpellier sans garder des repères, sans s’instruire d’un certain savoir faire. Ces principes-là sont bien ancrés dans mon esprit. Et puis, je veux montrer que j’ai un rôle à tenir. » Que Flensburg, l’une des grosses cylindrées de la Bundesliga, aurait pu lui offrir au bout d’un essai d’une petite semaine en fin de saison dernière. « Mais on m’a dit là-bas que ne connaissant pas le Championnat allemand et ne parlant ni anglais, ni allemand, j’aurai du mal à m’y adapter. » C’est au pays, « un retour que je ne considère surtout pas comme une marche arrière », que Sébastien Bosquet compte relever le défi. « L’esprit, la motivation et la qualité du groupe forment des garanties mais je sais aussi que nous n’en sommes qu’au début. » Après Istres, Créteil puis Nîmes, soit début octobre au terme d’un premier acte forcément révélateur, Dunkerque et Bosquet en sauront un peu plus sur le rang qu’ils seront capables de défendre. – L. M. Noir Noir « QUE VOUS PROCURE le fait d’être le premier coureur à remporter quatre fois la Vuelta ? » – J’éprouve forcément une immense fierté. Aucun coureur ne peut dire qu’il ne se sent pas orgueilleux lorsqu’il gagne, ne serait-ce qu’une seule fois, une épreuve de trois semaines. – Rien n’a été simple pourtant… – Le Tour d’Espagne, comme le Giro et encore moins le Tour de France, ce n’est jamais simple a remporter. J’ai connu des moments difficiles, des moments de doute mais je crois, finalement, que j’ai passé la dernière semaine la plus tranquille depuis que je dispute la Vuelta. Au départ, je pensais que tout allait être plus difficile. Ce Tour d’Espagne n’était pas forcément dessiné pour un grimpeur. Je suis simplement avec l’idée de bien faire mais pas avec cette fixation de devenir le premier coureur de l’histoire à remporter quatre fois cette épreuve. – Il y a un moment où vous avez douté ? – Après ma chute dans l’étape de Burgos (15 points de suture au genou gauche), le 8 septembre, j’ai vraiment souffert. J’ai vécu quelques moments difficiles dans les jours qui ont suivi. Le pire de tout, ç’a été l’étape des lacs de Covadonga. C’était supposé être l’étape-reine. J’avais l’impression d’avoir plutôt bien récupéré. Mon genou me faisait moins souffrir mais je n’arrivais pas à lâcher Denis Menchov. Je le voyais Roberto HERAS Espagne Trente et un ans, né le 21 février 1974 à Bejar (ESP). 1,72 m ; 59 kg. Professionnel depuis 1997. Ses équipes : Kelme (1997-2000), US Postal (2001-2003), Liberty Seguros (depuis 2004). Ses victoires : Tour d’Espagne 2000, 2003, 2004 et 2005 ; 10 étapes du Tour d’Espagne (2 en 2000, 2002, et 2005 ; 1 en 1997, 1998, 2003 et 2004) ; 1 étape du Tour d’Italie (1999) ; Tour de Catalogne 2002 ; Bicicleta Vasca 2004 ; 1 étape de la Bicicleta Vasca (2000) ; 1 étape du Tour de Catalogne (1999) ; Grand Prix Primavera (1998 et 1999) ; Subida a Naranco (1997). Ses principales places d’honneur : Tour d’Espagne (2e en 2002, 3e en 1999, 4e en 2001, 5e en 1997 et 6e en 1998) ; Tour de France (5e en 2000, 9e en 2002) ; Tour d’Italie (5e en 1999) ; 2e du Tour de Catalogne 2003. Classement UCI Pro Tour (au 18 septembre 2005 : 15e (96 points) LE CONTRASTE est saisissant entre le joueur fébrile, contracté de la saison dernière à Montpellier et l’athlète libéré, aujourd’hui, de Dunkerque. Sébastien Bosquet (26 ans) ne s’arrête pas à l’état des lieux : « Même s’il existe une part d’échec dans mon aventure à Montpellier, j’ai le sentiment d’en sortir grandi. Au niveau du jeu, de l’investissement et, surtout, par rapport à moimême, j’ai retenu beaucoup de leçons. » Qui expliqueraient donc son tonitruant début de saison. Meilleur buteur du Championnat après deux journées (18 réalisations dont 11/17 samedi devant Chambéry, battu 29-27), leader unique de l’épreuve, son rôle est, évidemment, déterminant dans le début de saison réussi de Dunkerque. « Il a soif de revanche, glisse son entraîneur Denis Tristant, envie d’effacer les mauvaises impressions. » L’arrière avoue savoir comment s’y prendre… « On ne passe pas deux 14 ATHLÉTISME Bleu Rouge Noir Jaune DÉCASTAR DE TALENCE Barber stoppée dans son élan Blessée à la cuisse, la vice-championne du monde n’a pu améliorer son record de France de l’heptathlon (6 675 pts contre 6 889). TALENCE – de notre envoyé spécial AUX CHAMPIONNATS du monde à Helsinki, sitôt la ligne d’arrivée franchie, Eunice Barber avait tenté d’évacuer sa déception en arpentant la piste à l’envers. Hier à Talence, l’épreuve finale (800 m) du Décastar l’a couchée pour de très longues minutes sur le synthétique. Mais plus inquiétant, sa cuisse droite enserrée dans un large bandage la faisait grimacer. Elle qui, la veille au soir, clamait sa volonté de mordre à pleine dents ses trois dernières épreuves, histoire de chatouiller son record de France (6 689 pts), devait mettre un bémol sur ses ambitions. « J’étais sur la table de massage ce matin quand soudain j’ai eu une crampe aux ischios, explique-t-elle. Le kiné l’a fait disparaître mais quand j’ai attaqué l’échauffement de la longueur, j’ai senti un point de contracture. » Soucieuse de ne pas aggraver le mal, la médaillée de bronze à la longueur des Mondiaux d’Helsinki assura alors ses points (1 079 pts) sur un seul saut (6,72 m ; v.f. : 3,2 m/s). Bien évidemment, à cet instant, les priorités changeaient. Foin de record, l’essentiel était d’aller au bout sans trop de dégâts. Sur une seule jambe, elle balançait son javelot à 47,66 m. Mais c’est sur le 800 m que l’affaire se compliqua et qu’elle dut abandonner à sa grande rivale la Suédoise Carolina Klüft la première place au Challenge Mondial IAAF des épreuves combinées (20 399 pts contre 20 388 pts). « J’ai essayé de ne pas trop solliciter le muscle douloureux, dit-elle. J’ai couru sur les pointes des pieds. Ce qui me chagrine c’est que c’est exactement sur le côté où j’ai eu tous mes problèmes. » Est-ce à dire que la championne est repartie vers de nouvelles galères ? Il est un peu tôt pour le dire. Par chance, Barber va pouvoir prendre à présent de vraies vacances. Ce dont elle le plus besoin. « Derrière, elle n’a aucune obligation de précipiter son retour, fait remarquer Souad Rochdi, son agent. La saison en salle n’a jamais été pour elle un objectif. » Si dès hier soir, Eunice a informé Bob Kersee, son entraîneur américain, elle attendra quelques semaines avant de prendre des décisions sur sa programmation d’entraînement. Comme à l’accoutumée, elle devrait consulter Claude Monot qui la coachait, ici à Talence. Le technicien français a particulièrement apprécié l’attitude de son élève au cours de l’été : « Elle a une rigueur qui me plaît, avoue-t-il. Sans que ce soit toujours génial, elle est très appliquée. » Vice-championne du monde à Helsinki derrière Carolina Klüft, détentrice de la meilleure performance mondiale de la saison (6 689 pts), le tout agrémenté d’une médaille de bronze mondiale à la longueur, Barber peut marquer d’une pierre blanche cette année 2005. Plus que jamais, elle peut songer à son grand challenge : entrer dans le club très fermé des femmes à plus de 7 000 points (*). Barber a l’habitude de dire que chaque expérience est riche d’enseignements. A Helsinki, elle était parvenue à surmonter sa peur panique du poids née de sa cruelle désillusion d’Edmonton en 2001 (trois fois zéro). À Talence, elle a peut-être fini d’exorciser ce vieux démon en réalisant sa meilleure série dans un heptathlon (13,13 m ; 13,46 m ; 13,65 m). Certes, elle est 7007 points en trois heptathlons cette année 100 m haies : 12”62 (1182 points), le 4 juin à Arles. Hauteur : 1,91 m (1119 pts), le 4 juin, à Arles et le 6 août, à Helsinki. Poids : 13,65 m (771 pts), le 18 septembre, à Talence. 200 m : 24”01 (980 pts), le 6 août, à Helsinki. Longueur : 6,78 m (1 099 pts), le 5 juin, à Arles. Javelot : 53,07 m (920 pts), le 5 juin, à Arles. 800 m : 2’11”94 (936 pts), le 7 août, à Helsinki. encore un peu loin des 14,50 m qu’elle réalise parfois à l’entraînement. Au soir des Mondiaux, Bob Kersee, son entraîneur américain, avait d’ailleurs été catégorique : « Eunice doit lancer à 14-15 m pour remplir ses objectifs et tenir la dragée haute à Klüft. » Il faudra attendre 2006 pour constater si progrès il y a. Mais à l’heure des bilans, un total virtuel s’appuyant sur du réel, c’est-à-dire en mettant bout à bout ses meilleures performances réussies en heptathlon cette saison (à Arles, Helsinki et Talence) montre que son rêve n’est pas utopie. 12’’62 au 100 m haies ; 1,91 m à la hauteur ; 13,65 m au poids ; 24’’01 au 200 m ; 6,78 m à la longueur ; 53,07 m au javelot et 2’11’’94 au 800 m font 7 007 points, soit le record d’Europe égalé de Larisa Nikitina. RÉSULTATS Décathlon : 1. Sebrle (RTC), 8 326 pts ; 5. Barras, 8 060 pts. 6. Bourguignon, 8 026 pts... Heptathlon : 1. Barber, 6 6 75 pts… 6. Collonvillé, 6 174 pts... HERVÉ GARCIA TALENCE. – C’est au matin de la deuxième journée qu’Eunice Barber a d’abord ressenti une crampe aux ischios, devenue contracture au fil des épreuves. Sur 800 m, la souffrance était au paroxysme. (Photo Michel Deschamps) (*) Jacky Joyner-Kersee (USA, 7 291 pts), Larisa Nikitina (RUS, 7 007 pts) et Carolina Klüft (SUE, 7 001 pts) ont dépassé 7 000 pts. Sebrle à l’énergie COMME IL l’espérait, Roman Sebrle, le recordman du monde du décathlon (9 028 points), s’est de nouveau imposé à Talence. En tête à l’issue de la première journée, le Tchèque a dû toutefois batailler ferme pour repousser les assauts d’Aleksandr Pogolerov (5e aux Mondiaux). « À partir du moment où je n’étais pas au mieux de ma forme, je savais qu’il me fallait faire preuve de régularité. Mais ce n’est qu’après la perche que j’ai su que j’allais gagner. » Ce total (8 326 pts) lui a également offert la tête du Challenge mondial IAAF des épreuves combinées devant l’Américain Bryan Clay, champion du monde à Helsinki. « Mais cette première place ne vaudra jamais le titre mondial », lâchait le major du Dukla de Prague, toujours dépité d’avoir dû laisser filer la seule couronne qui lui manque. Septième au Challenge mondial, le Français Romain Barras (7e à Helsinki et 5e hier avec 8 060 pts) a montré sa grande régularité. « Moi qui suis un fou de stats, je suis fier de faire mieux que Christian Plaziat en alignant cinq décathlons à plus de 8 000 points au cours d’une même saison, commentait-il. Mais je dois aller plus loin. Ma force, c’est que j’ai dix disciplines à améliorer ! Alors, cet hiver je vais bosser ma technique et faire de la musculation. » Jean-Yves Cochand, le patron des épreuves combinées qui entraîne Barras, se félicitait de voir Rudy Bourguignon (6e avec 8 026 pts) passer lui aussi les 8 000 points. « C’est le treizième Français, se réjouissait-il. Et derrière, il y en a d’autres qui poussent. » – H. G. Retrouvez les résultats en page 20 MEETING DE YOKOHAMA Gatlin et Liu encore en piste UGO VIANNEY CHRONOS RECORDS À NEWCASTLE. – On attendait l’Éthiopien Dejene Berhanu ou le Sud-Africain Hendrick Ramaala, hier lors de l’épreuve de la Great North Run, c’est finalement l’Érythréen Zersenay Tadesse qui s’est imposé dans un superbe temps, 59’05’’. Ni le tenant du titre ni le double vainqueur de l’épreuve n’ont pu rivaliser avec celui qui détient désormais le meilleur chrono jamais réussi dans cette course. Malgré la distance s’apparentant à un semi-marathon, la dénivellation déclinante ne permet pas d’homologuer comme record du monde le temps de celui qui est aussi médaillé olympique (bronze) du 10 000 m. Le record est d’ailleurs en cours de ratification après que le jeune Kenyan de dix-huit ans, Samuel Wanjiru, a couru en 59’16’’ le semi-marathon de Rotterdam il y a huit jours. CHAMPIONNATS DE FRANCE BATEAUX LONGS Double doublé Enfin l’économie simple et claire ! Bastien Ripoll et Franck Solforosi ont emmené par deux fois leurs équipages sur la plus haute marche du podium. À PEINE REMISES les médailles du quatre barré, Bastien Ripoll descend du podium et enfile ses chaussures. Le Toulousain, international dans le huit, ne prend pas le temps de savourer ce titre avec ses copains de l’Aviron toulousain. À croire qu’il doit attraper au vol l’avion qui doit le conduire à l’université d’Oxford où il va tenter dans quelques mois de devenir le premier Français à disputer Oxford-Cambridge… Non, plus prosaïquement, Bastien Ripoll fait partie des rameurs qualifiés pour deux finales dans ces Championnats de France bateaux longs et il n’a pas de temps à perdre pour rejoindre ses camarades du quatre de couple. Dans un bateau emmené cette fois par le champion de France de skiff Cédric Berrest, Ripoll n’aura pas de peine a rééditer son succès sur le bassin de Mantes-la-Jolie. Lui, le pointu, s’est surtout escrimé à éviter les fautes techniques dans un style, le couple, qui n’est pas le sien. Doubler dans un Championnat de France bateaux longs ressort de l’ordinaire, mais il est plus difficile de gagner par deux fois. Ainsi, Bénédicte LuzuyDorfman s’est contentée d’arrêter sur vingt et un le compteur de ses titres nationaux. Le deux de couple poids légers lui a souri avec Caroline FreslonBette, mais elle s’est contentée de la deuxième place en quatre sans barreur pour son club d’Aiguebelette. Ceux qui en revanche ont frappé fort sont les rameurs de l’AUN Lyon. Avec à la nage le récent champion du monde Franck Solforosi, Franck Bussière, Arnaud Pornin et François Marty se sont imposés dans les deux quatre sans barreur, le « poids légers » (devant le SN Compiègne de JeanChristophe Bette) et le « toutes catégories » . Verdun mieux que les footballeurs « On en avait parlé en début d’année, raconte Solforosi, et comme Bussière est sensé arrêter l’an prochain, on s’était dit que c’était le moment ou jamais. » Tout heureux d’avoir pu porter son jeune fils Tom (neuf mois) sur le podium, Bussière envisage du coup de remettre ça l’an prochain... Aucune grande surprise n’est à signaler à l’heure du palmarès. Tous les bateaux victorieux comptaient au moins un athlète sélectionné lors des récents Championnats du monde. Voire un champion olympique comme ce fut le cas avec Adrien Hardy et le deux de couple de Chalon-sur-Saône (quatrième titre en cinq ans) ou avec la Bélarusse Ekaterina Karsten dans le quatre de couple de Gravelines. Le titre suprême, celui du huit, est revenu pour la cinquième année consécutive au CN Verdun. « Mieux que Lyon en foot !», se réjouit le barreur Emmanuel Bunoz. Une fois de plus et malgré la poussée du CNA Rouen, l’entraîneur Philippe Cabut a réalisé l’amalgame parfait entre les anciens Leclerc, Vergnes et Schulte, l’expérimenté Valla et la jeune garde Cadot, Mathis, Rondeau et Chardin. Comme le deuxième huit de Verdun s’est classé quatrième de la finale, il y a tout lieu de penser que cette hégémonie est loin d’arriver à son terme. Plus de 16 pages d’informations pratiques et utiles MARC VENTOUILLAC RÉSULTATS HOMMES Deux barré : 1. CA Lyon (De Lagarde-Jacquiot ; b. : Cunnac), 7’34’’37. Deux de couple : 1. Chalon-sur-Saône (Hardy-Chouraqui), 7’2’’27. Quatresansbarreur:1. AUN Lyon(Solforosi-Bussière-Pornin-Marty),6’33’’96 ; 2. Compiègne (Bette-Corbier-Vatan-Laronze), 6’36’’36. Quatre barré : 1. Toulouse (Ripoll-Vidalinc-Perrot-Saitta ; b. : Billig), 6’46’’80. Quatre de couple : 1. Toulouse (Berrest-Meurillon-Ripoll-Colard), 6’26’’43. Huit : 1. Verdun (Cadot-Valla-Leclerc-Mathis-Rondeau-Chardin-Vergnes-Schulte ; b. : Bunoz), 5’58’’90. Poids légers . Deux de couple : 1. Villefranche sur Saône (Fr. et Fa. Dufour), 6’50’’32. Quatre sans barreur : 1. AUN Lyon (Solforosi-Bussière-Pornin-Marty), 6’44’’35. FEMMES Deux de couple : 1. Cahors (Balmary-Delhon), 7’56’’58. Quatre sans barreuse : 1. Reims (Foulon-Rossit-Delas-Valiavanos), 7’43’’96. Quatre de couple : 1. Gravelines (Laurent-Karsten-Buniet-Gourdin), 7’6’’13. Poids légers. Deux de couple : 1. Aiguebelette (Freslon-Dorfman), 8’0’’91. UN RENDEZ-VOUS PAGE 14 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AVIRON à la perche, imitant Serguei Bubka qui a battu deux de ses trente cinq records du monde à Yokohama en 1991 et 1992. Les conditions annoncées au Japon (25 oC à 30 oC, forte humidité) laisse augurer de belles performances en sprint. Fatigués à Shanghai après leur transhumance depuis l’Europe, la plupart des athlètes ont récupéré du décalage horaire et auront très envie de briller pour cette classique (18e édition) de la fin de saison où l’on attend pas mal de monde puisque ce 19 septembre est jour férié dans l’archipel. Bleu Rouge Un avis partagé par Liu Xiang, champion olympique du 110 m haies dont la saison est loin d’être finie. Après Yokohama, il s’alignera aux Jeux nationaux du 16 au 22 octobre en Chine avant de conclure la saison à Macao du 29 octobre au 6 novembre pour les Jeux d’Asie de l’Est. Parmi les galériens du Tartan présents à Shanghai le week-end dernier, plusieurs d’entre eux comme Kenenisa Bekele ou Chandra Sturrup ont regagné leurs pénates. Mais, le plateau présent ce soir à Yokohama reste très alléchant avec également Dwight Phillips, Ivan Tikhon, Allyson Felix, Olga Kuzenkova, Nadezhda Ostapchuk, Bershawn Jackson. Sans oublier l’infatiguable Yelena Isinbaeva qui devrait une nouvelle fois tenter de battre le record du monde de saut Jaune Bleu Jaune DÉBUTÉE EN ASIE, le 7 mai dernier, par le meeting d’Osaka, au Japon, la saison d’athlétisme en plein air se termine donc en Asie, à Yokohama, toujours au Japon, dès ce soir puis à Daegu en Corée du Sud, vendredi prochain. « On commence tous à être un peu fatigués. J’ai hâte de pouvoir être à la maison, dormir tard, sortir, manger des glaces et du pop-corn, avoir une vraie vie de mec de 23 ans, quoi », rigole Justin Gatlin, qui était du voyage à Osaka et prendra part aux deux dernières levées de la saison après s’être imposé (10’’01) samedi soir à Shanghai. « Dans une saison comme celle-là, avec des Championnats du monde précédés de sélections pour ces Championnats, une Golden League et de plus en plus de meetings en Asie où il y a du public et des marchés pour nos sponsors, il devient difficile de gérer nos pics de forme. Mais bon, nous ne faisons pas le pire métier sur Terre », poursuit le double champion du monde du 100 m et 200 m. NOUVEAU ! Noir Noir La saison d’athlétisme n’est pas finie. Clôture du bal cette semaine. 15 Bleu Rouge Noir Jaune SERVEURS, ROUTEURS ET COMMUTATEURS. COMPLEXES A INSTALLER. SIMPLES A IMPORTER. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge *– 35 % sur la base du tarif standard, prix dégressif en fonction du volume confié à DHL. **0,06€ TTC la minute. Bleu Économisez jusqu’à 35%* sur vos imports sur simple appel au 0 810 20 25 25**. Un conseiller commercial évaluera gratuitement vos besoins. Jaune Rouge Jaune Importer des produits high-tech vous met-il en état de stress ? Trop d’intermédiaires ? Trop de paperasse ? Trop de devises ? Avec DHL Import Express, simplifiez vos importations. Nous importons depuis 218 pays. Un seul appel et nous ferons le reste, de l’enlèvement à la livraison. 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BELGRADE – de notre envoyé spécial Tirs 1/1 2/5 4/8 2/4 1/12 0/3 3/6 8/17 0/1 1/1 22/58 3pts 1/1 0/1 2/5 0/2 0/1 0/2 0/4 1/1 4/17 Lf 2/2 2/2 2/2 2/2 0/11 2/2 10/21 Ro-Rd 0-1 0-3 0-2 1-0 1-1 0-1 2-7 1-6 0-5 1-3 6-33 Pd 2 1 1 1 3 8 SLOVÉNIE Quarts de finale (demain) Demi-finales (jeudi) à Belgrade, 20 h 30 Russie Grèce Israël Serbie-Monténégro France à Vrsac, 18 heures 18 heures Lituanie 20 h 30 21 heures (vendredi) Slovénie Allemagne Turquie à Podgorica, 18 heures Croatie Italie (dimanche) 17 h 30 (jeudi) à Novi Sad, 20 h 30 Finale (samedi) 18 heures 21 heures (vendredi) Espagne 21 heures 3e place (dimanche, 18 heures) Les six premiers sont qualifiés pour le Mondial 2006 au Japon. GROUPE A (à Vrsac) ARNAUD LECOMTE GROUPE C (à Belgrade) VENDREDI VENDREDI Allemagne - Italie ........ 82-84 a.p. Russie - Ukraine .................. 86-74 Slovénie-Bosnie ................. 74-65 France-Grèce .................... 50-64 SAMEDI SAMEDI Italie - Russie ...................... 61-87 Ukraine - Allemagne ........... 58-84 France-Bosnie .................. 79-62 Grèce-Slovénie ................... 56-68 HIER HIER Italie - Ukraine .................... 99-62 Russie - Allemagne ............. 50-51 France-Slovénie ................ 58-68 Grèce-Bosnie ..................... 67-50 Classement Pts J. G. — — — 1. Russie (+ 25) ......... 5 3 2 2. Allemagne (– 1) ..... 5 3 2 3. Italie (– 24)......... 5 3 2 4. Ukraine ............... 3 3 0 BELGRADE. – En crise dans l’exercice des lancers francs, Boris Diaw, le joueur français le plus actif lors du premier tour, attaque ici le cercle sous la menace de Primoz Brezec, pivot slovène des Charlotte Bobcats. (Photo Nicolas Luttiau) P. — 1 1 1 3 p. — 223 217 244 194 c. — 186 192 231 269 GROUPE B (à Podgorica) Classement Pts J. G. — — — 1. Slovénie ................... 6 3 3 2. Grèce ....................... 5 3 2 3. France ...................... 4 3 1 4. Bosnie-H. ................. 3 3 0 P. — 0 1 2 3 p. — 210 187 187 177 c. — 179 168 194 220 GROUPE D (à Novi Sad) VENDREDI VENDREDI Croatie - Bulgarie ................ 88-74 Lituanie - Turquie ................ 87-75 Israël - Lettonie .................. 74-65 Espagne - Serbie-Mont. ..... 89-70 SAMEDI SAMEDI Lituanie - Croatie ................ 85-67 Bulgarie - Turquie ........ 89-94 a.p. Espagne - Lettonie... 114-109 a.p. Serbie-Mont. - Israël .......... 93-77 HIER HIER Lituanie - Bulgarie............... 92-79 Croatie - Turquie ................. 80-67 Israël - Espagne ................. 85-77 Serbie-Mont. - Lettonie...... 82-67 Classement Pts J. G. — — — 1. Lituanie .................... 6 3 3 2. Croatie ..................... 5 3 2 3. Turquie .................... 4 3 1 4. Bulgarie ................... 3 3 0 P. — 0 1 2 3 p. — 264 235 236 242 c. — 221 226 256 274 Classement Pts J. G. — — — 1. Espagne (+ 11) ..... 5 3 2 2. Serbie-M. (– 3) ...... 5 3 2 3. Israël (– 8)............... 5 3 2 4. Lettonie ................... 3 3 0 P. — 1 1 1 3 p. — 280 245 236 241 c. — 264 233 235 270 68 Min Pts 28 8 32 18 - 29 9 30 12 - 34 9 12 6 20 3 5 1 - 10 2 200 68 Jurak Lakovic Capin Becirovic Nesterovic Joksimovic Nachbar Lorbek Milic Maravic Slokar Brezec TOTAL Entraîneur : Pipan Tirs 2/7 4/9 2/7 6/11 4/12 2/4 1/3 1/3 22/56 3pts 3/5 0/3 1/4 1/2 5/14 Lf Ro-Rd 4/6 2-4 7/10 1-3 - 5/10 0-1 - 1-9 - - 0-5 1/2 2-3 1/1 2-4 1/4 1-0 - 0/2 1-1 19/35 12-33 Pd 2 3 2 3 1 11 FRANCE-SLOVÉNIE : 58-68 (15-12 ; 17-18 ; 12-23 ; 14-15) Environ 5 000 spectateurs. Arbitres : MM. Dovidavicius (LIT), Ziemblicki (POL) et Dolinek (RTC). Plus gros écarts. – France : + 5 (23-18, 15e) ; Slovénie : + 16 (46-62, 35e et 48-64, 36e). FRANCE. – Fautes : 28. Éliminés : F. Pietrus (36e) et Rigaudeau (38e). Contres : 3. Balles perdues : 13. Interceptions : 10. SLOVÉNIE. – Fautes : 22. Contres : 0. Balles perdues : 15. Interceptions : 5. LE POINT La stat at at L’abom minable ligne de statistiques tiquess de Boriis Diaaw-Riffiod hi hier hie er ssur ur laa ligne des lanccers francs (0 sur 6 avant la pause pause, 0 sur 5 ens ensuite) ensuite). Le meilleur joueur français du premier tour n’avait jamais connu une telle gabegie, rarissime au niveau professionnel. En préparation avec les Bleus, l’ailier des Phoenix Suns avait tourné à un assez moyen 21 sur 33 (63,7 %). En NBA, la saison dernière, l’ancien Palois a produit un bon 57 sur 77 (74 %) pour 113 sur 170 (66 %) en carrière. Dans vos kiosque s dès le 17 septemb re L’ADVERSAIRE ILS ONT DIT Un trident NBA à l’intérieur Rigaudeau : « Trop de baisses de régime » IL SERAIT BEAU l’exploit : vaincre la Serbie-Monténégro, équipe de la décennie (trois titres européens en 1995, 1997 et 2001 et deux titres mondiaux en 1998 et 2002), ébranlée à l’Euro 2003 (6e), ridiculisée aux Jeux Olympiques l’an passé (11e) et en appel devant tout un peuple. Elle serait belle l’histoire. Mais en l’état actuel du jeu français, elle paraît bien improbable, quand bien même la formation de Zeljko Obradovic n’a pas paru très sûre de son basket lors du premier tour (deux victoires et une défaite de 19 points face à l’Espagne). La France a le droit de rêver, mais les Serbo-Monténégrins empruntent désormais l’une des lignes droites les plus importantes de leur histoire. Au bout, Dejan Bodiroga, Zeljko Rebraca et Dejan Tomasevic, trois figures historiques de la sélection, raccro- cheront. Et pour tout le pays, ce ne peut être que dimanche soir, après la finale... Pour accomplir l’impensable exploit, la France devra relever mille et un défi. Le plus lourd est celui du jeu intérieur. Avec son trident NBA, Rebraca, Milicic, Krstic, la Serbie est dure et taillée pour le combat. Mais le danger offensif vient souvent des couloirs extérieurs et notamment du tandem de meneurs arrières, JaricRakocevic, capables de coups de booster fulgurants et première arme d’attaque depuis le début de l’Euro. Et puis, il reste des tueurs de sangfroid, discrets jusque-là. Vlado Scepanovic, shooteur et héros de la finale en 2001, Vladimir Radmanovic, capable de dégainer en série et son Altesse, Dejan Bodiroga, peu utilisé lors de ce premier tour, mais toujours capable de fouetter les rêves français demain soir. – D. L. Bergeaud : « Condamnés à l’exploit » Claude BERGEAUD : « Ce n’est pas tout à fait comme prévu. On imaginait terminer deuxième et prendre la Lettonie en barrage. C’est la Serbie. Nous sommes condamnés à l’exploit, dans une salle où les Serbes, après un début difficile, sont en train de revenir. Ils sont de plus en plus souverains. La crainte, c’est leur force à l’intérieur, la taille mais aussi le poids. On prend du lourd. On espère avoir un peu de chance et un équilibre sur un point (l’arbitrage) mais ça à Novi Sad, je n’y crois pas trop… Mais l’équipe de France n’a pas dans l’idée de lâcher. Elle va se battre avec tout le monde, en espérant que Mickaël Pietrus sera sur pieds. » – Ar. L. Antoine RIGAUDEAU : « La Slovénie a fait son match pendant quarante minutes. Nous, on a encore trop de baisses de régime, de trous. Pendant deux ou trois minutes, on va perdre un ballon, faire une mauvaise défense, abandonner un panier qui donne confiance à l’adversaire. Je pense que le résultat reflète l’agressivité, l’engagement physique que la Slovénie a pu mettre tout au long du match. Nous, on a du mal à comprendre quand il faut être plus rugueux collectivement aux deux extrémités, et tant que l’on n’arrivera pas à instaurer ça quarante minutes, on aura du mal. Ceci dit, être nerveux, c’est aussi bien quelque part. Il faut l’être un peu à ce niveau-là, être un peu truqueur aussi, être un peu malin. Mais ça, c’est de l’expérience de groupe à vivre ensemble et notre groupe est installé depuis très peu de temps. La Serbie, on sait qu’au niveau des intérieurs, c’est hyper costaud. On aura encore besoin d’un très gros combat physique, plus que d’habitude. Ça va être très difficile. Mais on va jouer, on va jouer au basket. On va se reposer, analyser un peu tout ça… sans trop analyser non plus parce qu’on n’a pas besoin de se farcir la tête. » – J.-L. T. Sacha GIFFA : « On n’a pas assez répondu physiquement en deuxième mitemps et c’est là qu’ils ont pris feu. Et puis, on a raté trop de lancers francs. C’est ça qui nous a enfoncés, qui nous a tués. On provoquait les actions et derrière on n’était pas payés. Maintenant, on n’a rien à perdre. La pression sera sur la Serbie. Elle est chez elle. Nous, on va jouer notre va-tout. » – D. L. La Slovénie et des habitués en quarts GROUPE A : L’ALLEMAGNE SE PLACE. – La dernière surprise de cette phase de poules est venue de Vrsac où l’Allemagne, longtemps menée par la Russie, s’est finalement imposée sur le fil grâce à un tir primé de Nowitzki à trente secondes du buzzer (51-50). Ce résultat a le mérite d’inverser deux matches de barrages puisque, grâce à ce succès, les Allemands défieront les Turcs et non plus les Croates, désormais sur la route des Italiens. Ceux-ci, lourdement défaits la veille, n’ont fait qu’une bouchée de pauvres Ukrainiens qui, comme la Bosnie, la Bulgarie et la Lettonie, rendent une copie blanche. Righetti (19 pts en 16 min) et Calabria (20 pts) ont été les leaders offensifs d’une Squadra qui n’aura été accrochée que deux quarts-temps. GROUPE B : LA TURQUIE ENCORE BATTUE. – Avec la Slovénie, la Lituanie est la deuxième équipe à terminer sa poule invaincue. Le match d’hier face à la Bulgarie, déjà éliminée, n’a été qu’une formalité pour des Baltes avec un cinq majeur parfait (tous au-dessus de 11 points) et un départ canon (16-0). Dans l’autre rencontre, Croates et Turcs se battaient pour affronter soit l’Allemagne, soit l’Italie en barrages. Très décevants depuis le début du tournoi, les Turcs, malgré un bon Peker (23 pts) ont encore déjoué (67-80) face à une bonne triplette Vujcic-PlaninicGiricek. Les hommes de Tanjevic se dirigent donc vers un barrage très chaud face aux Allemands mardi à Vrsac. GROUPE D : LE POINT-AVERAGE A TRANCHÉ. – En position très favorable avant la dernière journée, les Espagnols ont un peu joué avec le feu. Défaits par de courageux Israéliens (77-85), Les joueurs de Pesquera ne doivent finalement leur première place qu’à un point-average positif par rapport à la Serbie et à l’Israël. Grâce à leur doublette intérieure Reyes-Garbajosa, les Espagnols ont limité la casse et joueront leur quart de finale vendredi contre le vainqueur d’Allemagne-Turquie. La victoire des Israéliens ne change rien au classement pour eux puisqu’ils ne font pas mieux qu’une troisième place et affronteront la Grèce mardi en barrages. Faciles contre les Lettons (82-67), les Serbes de Rakocevic (19 pts) assurent le deuxième rang du groupe et devront passer par les barrages eux aussi (mardi face à la France à Novi Sad). La Lettonie aura montré de belles choses face à l’Espagne et Israël notamment, mais rentre à la maison avec trois défaites dans la besace. – N. R. RÉSULTATS GRÈCE - BOSNIE-HERZÉGOVINE : 67-50 (15-16 ; 18-13 ; 10-12 ; 24-9) GRÈCE : 29 pan. sur 56 tirs (dont 8/23 à 3 points) ; 1 l.f. sur 6. Rebonds : 37 (Diamantidis, 6). Passes décisives : 20 (Diamantidis, 6). Balles perdues : 18. Fautes : 14. Cinq de départ : Diamantidis (5), Papadopoulos (10), Kakiouzis (4), Fostsis (15), Hadzivrettas (5) ; puis Papaloukas (9), Zisis (5), Tsartsaris (12), Spanoulis, Dikoudis, Bourousis (2), Vassilopoulos. Entraîneur : P. Giannakis. BOSNIE-HERZÉGOVINE : 17 pan. sur 45 tirs (dont 7/21 à 3 points) ; 9 l.f. sur 16. Rebonds : 32 (Hukic, Domercant, 6). Passes décisives : 8. Balles perdues : 19. Fautes : 16. Cinq de départ : D. Mrsic (3), Hukic (13), Domercant (9), K. Bajramovic (10), Ovcina (4) puis Teletovic (7), Leric (1), Kovacevic (3), Radojevic, Tuljkovic, Princ. Entraîneur : M. Bajramovic. PAGE 16 ITALIE - UKRAINE : 99 - 62 (29-18 ; 17-23 ; 22-10 ; 31-11) ITALIE : Calabria (20), Basile (6), Galanda, Soragna (7), Chiacig (9) ; puis Marconato (12), Righetti (19), Bulleri (14), Mordente (5), Gigli (7), Mancinelli. Entraîneur : C. Recalcati. UKRAINE : Butskyy, Kobzystyy (3), R. Kryvych (10), Lishchuk (13), Pecherov (8) ; puis Lebediev (2), I. Kryvych (9), Koval, Rayevskyy (2), Gurtovyy (7), Medvedenko (8). Entraîneur : G. Zaschuk. RUSSIE - ALLEMAGNE : 50-51 (10-8 ; 16-8 ; 12-18 ; 12-17) RUSSIE : Holden (13), Khryapa (12), Morgunov (4), Kirilenko (12), Monya (3) puis Likholitov, Samoylenko (1), Pachoutine (5), Savrasenko. Entraîneur : S. Babkov. ALLEMAGNE : Roller, Greene (7), Nowitzki (24), Wucherer (2), Femerling (2) puis Schultze (3), Arigbabu (4), Garret (5), Pesic, Demirel, Nikagbatse (4). Entraîneur : D. Bauermann. LITUANIE - BULGARIE : 92 - 79 (30-19 ; 19-23 ; 20-12 ; 23-25) LITUANIE : Ginevicius (11), M. Zukauskas (12), D. Lavrinovic (14), Siskauskas (12), Javtokas (15) ; puis Lukauskis, Gustas, Serapinas, Silinskis (2), K. Lavrinovic (7), Jasaitis (17), Jankunas (2). Entraîneur : A. Sireika. BULGARIE : Banev (5), Bozov, Davidov, Angelov (10), Stoykov (8) ; puis D. Ivanov (6), K. Ivanov, Videnov (34), Georgiev (8), Mladenov (5), Dimitrov (3). Entraîneur : R. Barchovski. CROATIE - TURQUIE : 80-67 (17-23 ; 21-18 ; 29-5 ; 13-21) CROATIE : Kasun (10), Vujcic (20), Planinic (14), Giricek (16), Mamic (3) puis Ukic (1), M. Popovic (7), Prkacin (2), Zizic, Tomas, Bagaric (7). Entraîneur : N. Spahija. TURQUIE : Kurtoglu (5), Turkoglu (7), Peker (23), Arslan (7), Gonlum (5) puis Tunceri (5), Turkçan (2), Akyol (2), Erogan (5), Solak, Okur (6), . Entraîneur : B. Tanjevic. ESPAGNE - ISRAËL : 77 - 85 (16-17 ; 12-16 ; 31-32 ; 18-20) ESPAGNE : Navarro (9), Calderon (6), Reyes (20), Gimenez (7), Garbajosa (21) ; puis Fernandez, Cabezas (6), Vidal (4), De Miguel (2), Vasquez (2). Entraîneur : M. Pesquera. ISRAËL : Burstein (19), Tapiro (7), Kozikaro (7), Green (11), Halperin (5) ; puis Hagag (9), Nissim, Watson (2), Marckovich (2), Shelef (15), Mizrahi (8). Entraîneur : Z. Sherf. LETTONIE - SERBIE-MONTÉNÉGRO : 67-82 (19-31 ; 12-16 ; 19-20 ; 17-15) LETTONIE : Helmanis (7), Skele (6), Stelmahers (10), S. Valters (4), Grafs (7) puis Vitols (5), Blums, K. Valters (12), Timermanis (8), Skirmants (4), Cipruss (2), Janicenoks (2). Entraîneur : K. Muizmieks. SERBIE-MONTÉNÉGRO : Radmanovic (9), Rakocevic (19), Jaric (12), Rebraca (6), Gurovic (8) puis Bodiroga (12), Milicic (4), Avdalovic (3), Scepanovic, Krstic (4), Milojevic (5). Entraîneur : Obradovic. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Fauthoux Gelabale Rigaudeau Julian M. Pietrus Parker Diarra F. Pietrus Schmitt Diaw Weis Giffa TOTAL Entraîneur : Bergeaud Pts 3 6 12 6 2 0 8 16 0 5 58 Barrages Bleu Rouge 58 Min 2 35 16 13 28 14 25 35 21 11 200 La troisième place obtenue finalement grâce à une bonne deuxième mi-temps samedi contre la Bosnie sanctionne une équipe au rendement offensif très insuffisant (40,8 % aux tirs, 20,4 % à trois points, 48,4 % aux lancers francs). Certes, la Grèce et la Slovénie étaient bien les deux clients annoncés. Mais ces deux matches à moins de soixante points en attaque suffisent à traduire l’inconsistance générale d’une équipe qui, selon Claude Bergeaud, n’a pas les moyens de faire beaucoup mieux : « Je crois que le basket français est à sa place. Nos deux adversaires du premier tour nous étaient supérieurs, sur le plan du basket et dans le volume physique. Les deux fois, nous avons craqué sous pression. Notre faible rendement offensif s’explique par des méformes (Parker) ou des absences (Mickaël Pietrus, forfait hier) sur certains postes. Du coup, certains joueurs prennent des responsabilités auxquelles ils ne sont pas habitués. » Hier face à une Slovénie, qui s’est qualifiée pour la première fois de sa jeune histoire pour les quarts de l’Euro en faisant valoir sa cohérence et un arsenal offensif très riche, les Bleus ont craqué physiquement après la pause. « On n’a pas pu répondre et on a baissé de pied au rebond, qui est la clé du basket et la clé de cette équipe de France. » Jusque-là, les Bleus avaient pourtant produits un jeu collectif très propre, s’appuyant donc sur un rebond solide pour développer du jeu de transition et faire la course en tête (23-18, 15e ; 32-28, 19e). Le tableau final (tous les matches à Belgrade à partir des quarts de finale) Jaune Bleu Jaune FRANCE Bergeaud : « Le basket français à sa place » Mamoutou Diarra et Sacha Giffa s’étaient même impeccablement fondus dans le paysage défensif, où Frédéric Weis montrait qu’il n’était pas là simplement pour augmenter la taille moyenne de l’effectif. En revanche, Boris Diaw, impeccable par ailleurs, avait débuté un long calvaire sur la ligne de réparation. Hélas, la dépanneuse n’arriva jamais et peu à peu, les Français, très sévèrement sanctionnés par les fautes, perdirent de l’huile sous leur panneau puis coulèrent leur moteur. Au retour des vestiaires, ils tiraient encore leur langue, ce qui eut pour conséquence de scléroser totalement leur jeu d’attaque sur lequel le repli adverse veillait avec une grande attention. Un 9-0 se chargea alors de lancer la marche slovène (36-41, 26e). Deux bêtises – une faute technique infligée à Cyril Julian puis un manque de vigilance sur la remise en jeu suivante transformée par Nesterovic – corsèrent l’addition au gong du troisième quart-temps (44-53). Et en dépit d’une défense de zone très mobile avec un cinq de petite taille, la France bascula (46-62, 35e) dans le précipice, au fond duquel grouille un nid de vipères serbes. Noir Noir POUR LA FRANCE, le Japon apparaît ce matin comme une île impossible. Le Mondial 2006, qui se déroulera dans l’archipel asiatique, reste en effet plus que jamais le bout du monde, avant le barrage couperet qui opposera demain (20 h 30) les Bleus, troisièmes de leur groupe du premier tour, à la Serbie-et-Montenegro, deuxième de sa poule, en terre hostile, à Novi Sad, où sont installés depuis jeudi Dejan Bodiroga et ses aigles. Cette première étape éliminatoire sur la route du Mondial, qui s’offrira sportivement aux six premiers de l’Euro avant l’attribution en novembre de deux wild-cards au Vieux Continent, est classée hors catégorie. On n’ose pas évoquer la ou les suivantes (Lituanie en quarts) tant la France a étalé d’insuffisances depuis son entrée dans l’épreuve – deux nettes défaites, un succès contre la Bosnie. L’entraîneur des Bleus, Claude Bergeaud, semblait d’ailleurs tenir un discours d’éliminé hier à la conférence d’après match. « Nous n’avons pas la possibilité de présenter un basket de haut niveau face aux nations qui nous sont opposées », constatait-il, le ton chargé d’impuissance. Avant de rectifier : « Pour l’instant, on est éliminés du premier tour. Notre mission était de faire un ou deux. La motivation des joueurs n’est pas un problème. Il y a une union et on n’abdique pas. Il faut continuer à lutter et produire un match. » En somme, jouer à la roulette russe avec les Serbes. Première de son groupe du premier tour en 2001 et 2003 et qualifiée directement pour les quarts de finale, la France affronte pour la première fois de l’ère contemporaine un barrage donnant accès au top 8, passage obligé pour remplir sa mission première, qui est de décrocher une place au Japon sur le terrain. Cette perspective fait froid dans le dos car le mur serbe de Novi Sad semble en béton armé. La France s’y était d’ailleurs cogné lourdement il y a un peu plus de deux semaines (– 25, 72-97 lors du tournoi d’Istanbul). Même avec tous ses atouts, ceux qui ont fait le voyage de Belgrade et ceux qui l’ont manqué, l’équipe de France serait dans l’obligation de relever un énorme challenge. Les Bleus de l’heure, qui ne peuvent compter sur la magie d’un Tony Parker totalement hors sujet en attaque (4,7 pts à 7 sur 34 aux tirs en trois matches) et traînent d’endémiques handicaps (fixation intérieure, adresse lointaine, adresse aux lancers francs), sont donc jetés dans la gueule du loup, dans une sorte de défi à l’impossible. 17 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET CHAMPIONNAT d’EUROPE (1 er tour, 3e journée) Parker mis en échec La vitesse de « TP » n’est pas au rendez-vous. Le manque d’ancrage intérieur des Bleus complique tout. BELGRADE – de notre envoyé spécial est habitué à servir une stricte hiérarchie offensive où Tim Duncan est la première option. Avec les Bleus, pas d’intérieur dominant sur lequel les défenses sont contraintes de se focaliser. Ces dernières savent que TP va BELGRADE. – Tony Parker baisse la tête devant le coach Claude Bergeaud. Le meneur des Spurs est très loin de son meilleur niveau depuis le début de l’Euro. (Photo Nicolas Luttiau) driver et, de plus en plus, l’attendent. L’autre aspect, contesté par le joueur mais souligné par son coach, tient à la gestion des espaces. Les raquettes européennes sont très encombrées par la multitude des aides défensives qui réduisent à la fois les espaces près de l’arceau et les options de passes, soit pour un pivot en mouvement, soit pour un transfert vers l’extérieur. Parker nous assurait à Limoges que cela ne le dérangeait pas et qu’il ne ressentait pas la nécessité d’adapter ses pénétrations. Bergeaud suggérait qu’en échec sur ses lay-ups, il aurait gagné à limiter sa percussion, à se bloquer un peu moins près du cercle pour s’ouvrir plus d’options de passes. Il a sans doute raison, mais avec un Parker en pleine possession de ses moyens, ce débat là n’existerait pas. De même, avec une défense qui parviendrait à créer assez de relances pour ouvrir un jeu de courses, mais ce n’est pas trop le cas non plus… JEAN-LUC THOMAS BELGRADE – de notre envoyé spécial HIER, IL SEMBLAIT porter l’équipe de France sur ses épaules. Tour à tour magicien, pour en incarner les belles promesses, éphémères et si fugaces depuis le début de l’Euro, et portefaix, quand il se désolait sur la ligne de réparation, défaillant, fragile, incapable de rentrer le moindre lancer franc en onze tentatives ! « Je ne sais pas ce qui s’est passé, avouait-il, désarmé. C’est mon pire match aux lancers francs. Ça n’a rien à voir avec le collectif, l’équipe, le stress. C’est quelque chose que je dois travailler seul. » D’autant que le mal est profond puisque depuis le début de l’Euro, Boris compile un misérable 4 sur 22 sur la ligne ! Une errance qui fait tache. Mais Boris reste le plus respectable du commando français. Meilleur marqueur (15 pts), meilleur passeur (4,3), deuxième rebon- Tous les jours, Boris Diaw-Riffiod nous offre son regard sur l’Euro, les Bleus et sa vie de basketteur en général. Décalé… ou pas. Drôle ou grave, selon l’humeur du jour. L’anticonformiste DAVID LORIOT VITESSE – GP DU JAPON Il faudra patienter MOTEGI – de notre envoyé spécial IL RÊVAIT d’un triomphe absolu, d’un septième titre mondial assorti d’une victoire dans le fief de Honda, l’ennemi juré. Valentino Rossi devra patienter. En s’accrochant avec Marco Melandri dans le 13e tour, le prodige italien n’a certes pas hypothéqué ses chances au Championnat, il en a seulement repoussé l’échéance. Son avance au classement – il comptait 132 points d’avance sur Max Biaggi en arrivant à Motegi – lui autorisait un faux pas et ce résultat blanc, le premier d’une saison où il n’avait encore jamais quitté le podium, devrait demeurer un simple incident de parcours. Alors que cinq épreuves restent à disputer, Mad Max, deuxième hier, est désormais le seul à pouvoir arithmétiquement lui contester le titre après les chutes de Melandri et de Gibernau. Au terme d’un GP à surprises, la seule petite inquiétude, hier, pour le clan Yamaha, concernait la réclamation déposée par Honda. Elle ne dura pas longtemps car la direction de course, après avoir visionné les images de l’accrochage, lava définitivement Rossi de tout soupçon : « Réclamation non fondée », estimèrent les instances. Avant de chuter, le pilote Yamaha avait effectué une magnifique chevauchée. Mal placé sur la grille de départ (11e position), il s’était immédiatement jeté dans la bataille, dépassant sept pilotes en à peine quatre tours. « Je savais depuis les essais que ce serait une course difficile. Pour une fois, je suis bien parti. Tout s’est bien passé durant les premiers tours. Puis MX 3 : DEMARIA VICE-CHAMPION DU MONDE. – Malgré une fin de saison impressionnante avec notamment trois doublés lors des dernières épreuves du Championnat du monde MX 3, Yves Demaria n’a pu combler entièrement le terrain perdu en début d’année suite à sa blessure au pied. Le champion sortant échoue à seize points de son équipier Breugelmans, dans une finale marquée par une très faible participation puisque seuls 18 pilotes avaient fait le déplacement en Bulgarie. – P. H. Retrouvez les résultats en page 20 j’ai commencé à avoir des petits soucis avec le pneu avant juste au moment où j’arrivais derrière les trois hommes de tête. » Ce trio composé de Melandri, Capirossi et Biaggi était en train d’offrir un superbe spectacle et les quelque 70 000 spectateurs se mirent à rugir de plaisir en voyant Rossi revenir en trombe pour se mêler à la lutte. Gibernau à terre Sentant le danger se préciser derrière eux, Capi et Biaggi, en vieux briscards, se débarrassèrent très vite de leur jeune compatriote. Il était temps ! Dans le tour suivant, Rossi était déjà dans les pots d’échappement du pilote Gresini. Au freinage du virage no10, un droite très serré, le pilote Yamaha vint percuter la Honda qu’il entraîna dans sa chute. « À ce moment, je savais exactement quelle était la situation, raconta ensuite Rossi. J’étais conscient qu’il aurait été risqué d’essayer de doubler Marco et j’espérais bien que Loris passe Max dans les derniers tours. Je savais aussi que je pouvais être champion avec une quatrième place et j’avais donc décidé d’attendre. Marco a alors commis une petite faute et je me suis retrouvé tout de suite derrière lui pour la première fois de la course dans ce virage. Nous avons pris des trajectoires complètement différentes. Il s’est placé à l’extérieur pour pouvoir ensuite prendre la corde afin d’avoir une bonne accélération en sortie et moi, je suis venu à l’intérieur pour sortir plus large. Sur les cinquante premiers mètres du freinage, nous étions exactement à la même vitesse, il n’y avait donc aucun risque, mais Marco a freiné beaucoup plus fort que moi et je n’ai pu l’éviter. Je n’étais même pas en train d’essayer de le passer. La première chose que j’ai faite, c’est d’aller voir si tout allait bien pour lui et pour m’excuser, Marco m’a répondu : “Ça peut arriver”. » Si Rossi s’en tira sans une égratignure, Melandri eut moins de chance. Sous le choc, son repose-pied traversa sa botte et pénétra profondément dans le pied. Il fut évacué par hélicoptère vers l’hôpital le plus proche où on lui posa des points de suture et sa participation au GP de Malaisie, dimanche prochain, paraît bien incertaine. Deux tours plus tôt, Sete Gibernau avait également chuté laissant comme son coéquipier ses derniers et minces espoirs de titre dans le gravier. Cette succession d’incidents profita à Loris Capirossi qui n’eut aucune peine à se débarrasser de Max Biaggi pour aller renouer avec un succès qu’il n’avait plus connu depuis le GP de Catalogne 2003. Auteur de la pole, le petit Italien offrit donc à Ducati sa première victoire de la saison, la première d’une machine européenne en territoire japonais dans la catégorie reine. « C’est un jour fantastique pour nous. Cette victoire au Japon a une saveur particulière pour Ducati. Quand j’ai passé Max, j’ai su que ce serait MA course », confia un Capi aux anges. Les acteurs du Championnat n’auront pas le temps de souffler puisqu’ils vont enchaîner dès le week-end prochain avec le GP de Malaisie où Rossi va se retrouver cette fois en terrain favorable. Avec la ferme volonté d’en finir enfin avec ce titre mondial. PIERRE-HENRI POTHERAT JACQUE DE RETOUR. – Olivier Jacque va assurer un nouvel intérim chez Kawasaki après que Alex Hofmann s’est fracturé l’astragale du pied gauche en chutant à Motegi. Après la Chine et l’Allemagne, O.J. remplacera l’Allemand en Malaisie et au Qatar, et peut-être aussi en Australie. CLASSEMENTS MotoGP : 1. Capirossi (ITA, Ducati), les 24 t. en 43’30’’499 ; 2. Biaggi (ITA, Honda), à 1’’479 ; 3. Tamada (JAP, Honda), à 16’’227 ; etc. 250 : 1. H. Aoyama (JAP, Honda), les 23 t. en 43’52’’454 ; 2. Pedrosa (ESP, Honda), à 5’’313 ; 3. Stoner (AUS, Aprilia), à 7’’781 ; … 5. De Puniet (Aprilia), à 10’’763 ; … 10. Guintoli (Aprilia), à 38’’122 ; … 21. Gines (Aprilia), à 1’37’’552. 125 : 1. Kallio (FIN, KTM), les 15 t. en 30’10’’854 ; 2. Lüthi (SUI, Honda), à 0’’111 ; 3. Faubel (ESP, Aprilia), à 1’’517 ; … 11. Di Meglio (Honda), à 14’’546 ; … 20. Masbou (Honda), à 27’’548. CHAMPIONNAT DU MONDE 2005 MotoGP (après 12 GP) : 1. Rossi, 261 points ; 2. Biaggi, 149 ; 3. Edwards, 133 ; … 17. Jacque (Kawasaki), 25. 250 (après 11 GP) : 1. Pedrosa, 226 pts ; 2. Stoner, 163 ; 3. Dovizioso, 144 ; … 6. De Puniet, 108 ; … 11. Guintoli, 55 ; etc. 125(après11GP):1.Lüthi,164pts ;2. Kallio, 161 ; 3. Talmacsi, 120 ; … 11. Di Meglio, 59 ; … 18. Masbou, 20 ; etc. Rossi cham mpionn LE SON POP-ROCK rtl2.fr RTL2 / photo DR Rossi a repoussé l’heure de son sacre en chutant à la mi-course d’un GP remporté par Capirossi sur Ducati. en Malaisie sii… Pour être titré, dim mannche prochain, à Sepang, Rossi deevra compter un minimum de 100 pointss d’avance sur Max Biaggi, son unique challenger désormais. Avec 112 points d’avance sur son compatriote après le GP du Japon, il ne devra donc pas abandonner plus de 12 points à son rival en Malaisie, ce qui se traduit par les cas de figure suivants : • Biaggi ne termine pas dans les quatre premiers • Biaggi 4e et lui 15e au pire • Biaggi 3e et lui 12e au pire • Biaggi 2e et lui 9e au pire • Biaggi 1er et lui 4e au pire ENDURANCE – BOL D’OR Suzuki intouchable LE SERT A REMPORTÉ son cinquième Bol d’Or d’affilée, hier, à l’issue d’une course maîtrisée de bout en bout devant son meilleur ennemi, l’équipage du GMT 94. Ce dernier, qui s’était adjugé les 24 Heures du Mans en avril dernier pour 20 petites secondes, a cette fois-ci dû se contenter de glisser sa Yamaha R 1 entre les Suzuki GSX-R 1 000 n° 1 et n° 2 sur le podium final. Vainqueurs avec plus de quatre tours d’avance sur leurs poursuivants, Matthieu Lagrive, Vincent Philippe et le Japonais Keiichi Kitagawa ont traversé l’épreuve sans encombre, mis à part deux crevaisons lentes vite oubliées. Derrière, le team val-de-marnais a certes été retardé par un choix de gomme hasardeux puis un stop and go (vitesse excessive dans les stands) mais, à la régulière, il lui fut ensuite simplement impossible de suivre la cadence infernale imprimée par les leaders. Ces derniers, un mois après avoir remporté le titre mondial, ponctuent donc la saison avec panache. « On avait pris une claque au Mans et ça ne fait jamais plaisir, souligne Dominique Méliand, emblématique patron du SERT. Alors il s’agissait de mettre les choses au point en ne commettant aucune erreur cette fois-ci. » Du côté du GMT 94, qui courait après sa première victoire au Bol d’Or, les visages trahissaient une grosse déception à l’arrivée mais Christophe Guyot, le teammanager, positivait tout de même. « Il y a aussi la satisfaction de s’être montrés compétitifs, se justifie-t-il. Le duel annoncé a eu lieu, même s’il s’est malheureusement joué à distance. » – F. Ro. LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA CHINE, LE LIBAN ET LE QATAR AU MONDIAL. – La Chine, le Liban et le Qatar se sont qualifiés pour le Mondial 2006 en terminant aux trois premières places du Championnat d’Asie à Doha. La Chine a remporté le titre en prenant le meilleur en finale sur le Liban (77-61), avec un Yao Ming dominant (24 points). Dans le match pour la troisième place, le Qatar a pris le meilleur à domicile devant la Corée du Sud (89-77). Bleu Rouge « UN TATOUAGE ? POURQUOI FAIRE ? Suivre la mode ? Je suis plutôt anticonformiste (rire)… Non, ce n’est vraiment pas mon truc. Je n’ai pas non plus beaucoup de routines, de gris-gris d’avant-match. Se réfugier dans la musique, oui bien sûr, ça se fait. On a quelques morceaux avec Tony (Parker), mais je ne suis pas comme Mike (Pietrus), qui fait trente-six mille trucs avant d’aller sur le terrain. En NBA, il y a aussi des gars qui sont impressionnants de ce côté-là : j’ai été scotché par les chaussettes de Jason Terry (transféré des Hawks à Dallas en 2004-2005). Il en enfile quatre ou cinq paires les unes sur les autres : un malade ! Et puis, il y a les superstitions plus classiques liées aux chaussures. Le type qui fait un mauvais match ne veut plus jouer avec les mêmes godasses. C’est la poubelle, direct. Non, j’exagère, pas la poubelle, il les donne à des fans, des jeunes. Et quand les chaussures vont bien, elles font, allez, au moins deux semaines… Je n’ai pas non plus de grosses routines d’échauffement, je n’en ai jamais vraiment ressenti le besoin. Sauf pour des choses un peu plus indispensables comme le geste d’avant le lancer franc. Moi, c’est compter les six secondes et effectuer deux dribbles avant de tirer, sur le premier lancer comme le deuxième. C’est à Atlanta qu’ils m’ont demandé de faire ça. Pour que cela marche, il faut s’y tenir. Et tant que ça marche, on continue. Ceux que j’ai ratés, c’est parce que je n’ai pas respecté mon habitude. » – J.-L. T. deur (5,3), le futur joueur des Phoenix Suns fut, encore hier, le plus cohérent, le plus performant, le plus frondeur des Bleus. Lui, le timide, le réservé, l’attaquant ultime, qui ne prenait le tir que quand la maison brûlait, s’est mué en exécuteur, en nervi, en attaquant féroce. Actions d’éclat, attaques tranchantes, directes, provocations offensives, un contre un : Boris avait le jeu français au creux de ses mains. Et il le rendait souvent si léger et si beau, à l’image de cette contre-attaque en deuxième mi-temps, trot aérien, passe dans le dos moelleuse pour un dunk de Florent Pietrus. Prisonnier, cloîtré à Atlanta la saison dernière (4,8 pts et 2,6 rbds en 18 min), Diaw est à Belgrade un peintre qui tente de donner de la couleur, de la vie au tableau offensif si fade des Bleus. « J’ai toujours dit que j’essaierais d’être là quand on aurait besoin de points, de rebonds, de passes. Mais là, on a apparemment aussi besoin de créativité, de rythme, alors j’essaie de donner ça aussi. Parfois la balle bouge bien et parfois on a beaucoup de mal. On savait que le premier tour allait être difficile, on savait que la Grèce et la Slovénie jouaient bien, mais on espérait accrocher l’un des deux », stigmatisait-il. Catalogué deuxième lame de luxe en attaque, Boris en est aujourd’hui à donner le ton, à propulser, à régenter, quand Tony Parker, la star, est stoppé net. Boris partage la chambre de Tony. Et voir « TP » errer ainsi ne le réjouit pas. « Tony a énormément confiance en lui. Il y a des moments où ça ne va pas. C’est le basket. Ça va revenir », positive-t-il. Mardi, la France défiera la Serbie, double championne du monde en titre, sur ses terres. Un exploit ou l’avion... Visiblement, hier soir, les Bleus avaient un peu baissé la tête. Boris, dans un lapsus, découvrait la faille. « Il reste encore un match », lâchait-il au détour d’une réponse. Avant de se reprendre un peu plus tard, avec la conviction du moment : « J’espère que ce ne sera pas le dernier… » Jaune Bleu Jaune MOTO dominée, aucune faveur à attendre et là, la frustration est maximale. Mais c’est aux joueurs de s’adapter à l’arbitrage, pas l’inverse. LES ASPECTS STRATEGIQUES.– Ils sont de deux ordres. En NBA, Tony UN HOMME DANS LE MATCH. – Meilleur Français depuis le début de l’Euro, Boris Diaw a vécu une soirée contrastée. Noir Noir CELA NE S’ARRANGE PAS. Après trois productions aux antipodes de son talent, Tony Parker a terminé son dimanche belgradois à 14 points et 4 passes en trois matches, assortis à un épouvantable 7 sur 34 aux tirs (dont 0/7 à 3 pts). Le meneur des Bleus, qui s’arrache néanmoins en défense, produit des stats insignifiantes, à l’opposé de ce qu’il a montré durant la préparation (16,8 pts à 51%, 16/37 à 3 pts et 6 passes décisives), qui était d’ailleurs strictement dans les standards de sa saison NBA mais apparaît aujourd’hui assez illusoire. « Je ne veux pas chercher d’excuses, je ne joue pas à mon niveau, a-t-il à nouveau reconnu hier. Cela fait trois mauvais matches. » Claude Bergeaud lui, a mis en avant l’état « de son genou et un coup au mollet » , ajoutant : « Le mental est émoussé car il est en pleine frustration parce qu’il ne concrétise pas. Et puis, c’est vrai qu’en NBA, il a fini par être protégé. Ici, il attaque souvent et il n’est pas trop protégé. Mais on ne va pas le renvoyer en France ! « Évidemment, même si le check up ne lasse pas d’inquiéter. SON ETAT PHYSIQUE.– À l’évidence, Tony Parker manque de fraîcheur après une saison de 103 matches officiels NBA (80, plus 23 de play-offs) terminée le 21 juin, et un été chargé en représentations diverses (Paris 2012, voyage en Chine, entre autres…). Il n’est pas blessé au sens vraiment traumatique du terme, a été ménagé durant la préparation où il est arrivé en ayant, comme il dit « les genoux qui sifflent » . Mais, effet pervers, il n’a pu retrouver le rythme de la compétition et pas pu peaufiner la relation avec ses partenaires pour enrichir les alternatives à sa mise en échec. Entre blessures (Masingue, Julian) et arrivée tardive de Weis, le travail de relations avec ses pivots a même été réduit au minimum. LA PROTECTION ARBITRALE.– Son premier pas, un des plus rapides du monde, ses actions vers le cercle, son dribble renversé lui valent plus de marchers et de fautes offensives que de lancers-francs, c’est vrai. Mais ce n’est pas nouveau, ce débat- là avait déjà été soulevé il y a deux ans en Suède. Sauf que, lorsque votre équipe domine, les arbitres finissent par siffler dans la dynamique, le momentum qui vous est favorable. Lorsque votre équipe est Diaw, beau et fragile 18 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS ENTRETIEN DU LUNDI « OFFRIR UNE AUTRE IMAGE » SERGE BLANCO, président de la LNR, est conscient de la mauvaise publicité faite par le match Biarritz - Stade Français. Samedi après-midi, à l’issue de la rencontre Biarritz Stade Français (7-14), Serge Blanco était dans le vestiaire du BO. Ce n’était pas une surprise. Tout le rugby français sait que le président de la Ligue nationale est le premier supporter de Biarritz. À chaud, il n’avait pas souhaité commenter les bagarres générales et l’état d’esprit détestable qui avaient gâché le premier choc de la saison. Par peur que ces propos soient mal interprétés. Dimanche matin, il est revenu sur ces incidents mais aussi sur la somme de problèmes qui accompagne le début de ce Top 14. BIARRITZ – de notre envoyé spécial « SAMEDI, VOUS N’AVIEZ PAS souhaité vous exprimer. Avec un peu de recul, que vous inspirent les bagarres et les mauvais gestes qui ont émaillé ce premier grand rendez-vous de la saison ? – Il y a eu un choc. Malheureusement dans la forme, ça n’a pas été celui que l’on attendait. En termes d’image, c’est dommageable. Qu’on mette de la virilité dans les plaquages, dans l’engagement, c’est très bien. Mais là, ce n’est pas acceptable. On a un nouveau public, il y a un véritable engouement autour de notre sport. On se doit d’offrir un autre spectacle et il va falloir qu’on soit plus sévère. – Quand on considère la qualité des effectifs de Biarritz et du Stade Français, on était en droit d’attendre autre chose – Oui. C’était pourtant bien parti. Trop peut-être, avec cet essai de Biarritz (Martin-Aramburru à la 3e minute), ce ballon pris en touche à l’alignement parisien. Le résultat, c’est qu’il y a eu ces bagarres qui n’ont pas lieu d’être et qui tuent le match. Sportivement, Biarritz a été bien plus pénalisé par la sortie '' Serge BLANCO a quarante-sept ans. Il est né le 31 août 1958 à Caracas, au Venezuela. Il est marié et père de deux garçons : Sébastien, vingt-trois ans, et Stéphane, dix-sept ans. Il a débuté en première au Biarritz Olympique à dix-sept ans. Surnommé « le Pelé du rugby », il connaît sa première sélection en équipe de France le 8 novembre 1980 contre l’Afrique du Sud à Pretoria (défaite 37-15), et sa dernière le 19 octobre 1991 contre l’Angleterre, au Parc des Princes, en quart de finale de la Coupe du monde (défaite 19-10). Il compte 93 sélections en équipe de France (3e joueur français le plus capé derrière Philippe Sella, 111 et Fabien Pelous, 101), dont 81 à l’arrière et 12 à l’aile. Il a inscrit 38 essais (record français, devant Saint-André, 32, et Sella, 30) et marqués 233 points pour les Bleus. Il a été 17 fois capitaine du quinze de France et compte deux Grands Chelems (1981 et 1987) à son palmarès. Serge Blanco a réalisé toute sa carrière au Biarritz Olympique et n’a gagné aucun titre avec son club. Le Biarritz Olympique a perdu la finale du Championnat en 1992 au Parc des Princes contre Toulon (19-10). Il a été élu pour la première fois président de la Ligue nationale de rugby en 1998. Le 30 mars 2005, il a été plébiscité en étant reconduit par 98,52 % des voix (67 sur 68) par les membres de l’assemblée générale de la Ligue. (Photo Richard Martin) calendrier cohérent. Le test, ça sera la saison 2008. L’après Coupe du monde. Le rugby professionnel aura alors dix ans en France. Et l’on saura si l’on a gagné notre pari. – La Coupe du monde (7 septembre - 30 octobre), c’est dans deux ans, et l’on voit s’amonceler les points d’interrogations concernant son organisation, l’indemnisation des clubs qui seront privés de ressources pendant quatre mois. Vous êtes optimiste ? – Oui. Par rapport au travail fourni par la Ligue. Nous avons fait précisément évaluer le manque à gagner lié à la Coupe du monde. En ce qui concerne, le seul paiement des salaires des joueurs pendant ces mois d’inactivité : la facture s’élève à onze millions d’euros. Il y aura aussi des pertes en termes de partenariat. On me dit que la FFR pourrait payer cinq millions d’euros. Mais je n’ai eu pour l’instant aucune proposition officielle. – Le fossé risque d’être grand entre ce que vous attendez, et ce que la FFR peut donner. At-elle des solutions ? – Bien sûr qu’il y a des solutions. Si la FFR le veut, il y en a. Mais aujourd’hui, ce qu’elle nous propose, c’est de travailler pour pouvoir gagner l’argent qu’elle nous doit, en vendant par exemple des packages '' Coupe du monde à nos partenaires. Donc forcément à notre détriment. On doit réfléchir à d’autres moyens de travailler en commun. Cette solution, on n’en veut pas. Cette Coupe du monde, on la désire. On veut la gagner et on fera tout pour cela. C’est un enjeu majeur mais qui présente des dangers. Il faut réaliser qu’il y aura une vie pour le rugby français après la Coupe du monde. – Quand vous parlez de danger, vous évoquez la difficulté voire l’impossibilité de bâtir un calendrier cohérent durant les On doit travailler mieux encore. Le rugby a franchi un cap mais ce n’est pas arrivé '' saisons qui précèdent et qui suivent la Coupe du monde. – Oui. D’abord parce que sept semaines de compétition, c’est une hérésie. On pourrait ramener la Coupe du monde à cinq semaines. Si l’on mobilise des squads de trente joueurs, c’est pour pouvoir jouer tous les quatre jours, non ? Et puis si les choses restent en l’état, entre juin 2007 et juin 2008, l’équipe de France disputera dix-huit matches. Deux tests en NouvelleZélande en juin 2007 puis trois matches de préparation (deux fois contre l’Angleterre, et une fois contre le Pays de Galles) en août. Ajoutez-y les six matches de la Coupe du monde si les Bleus vont au moins en demi-finales, cinq matches du Tournoi des Six Nations et deux tests en Australie pour finir vous arri- vez à ce total démentiel qui n’existe dans aucun autre sport. – Lorsque l’on constate les divergences de point de vue entre le sélectionneur Bernard Laporte et les entraîneurs des grands clubs. Quand on compte la somme des problèmes à régler entre la Ligue et la Fédération, on est très loin du grand élan consensuel qui devrait porter le rugby français à deux ans de l’échéance. – C’est aux entraîneurs de régler leurs problèmes entre eux. Moi je défends les clubs. On va faire le maximum pour aider l’équipe de France, mais on ne va pas se faire hara-kiri non plus. » Entretien réalisé par ARNAUD DAVID BULLETIN D’ABONNEMENT 40% DE RÉDUCTION ! * Profitez de 24 € de réduction soit 5 numéros gratuits. T-shirt bleu marine, mailles côtelées, 100 % coton (175 g/m2), manches courtes. * Par rapport au prix de vente au numéro. Offre réservée aux nouveaux abonnés en France métropolitaine. Cette offre est valable jusqu’au 31 octobre 2005. Vous pouvez acquérir séparément les parutions de Vélo Magazine en kiosque au prix de 4 € pour les numéros normaux, 4,50 € pour les spéciaux et le t-shirt au prix de 15 €. Vous recevrez votre prime dans un délai de 3 semaines (sous réserve des stocks disponibles). PAGE 18 GLISSEZ CE BULLETIN ET VOTRE RÈGLEMENT DANS UNE ENVELOPPE NON AFFRANCHIE ADRESSÉE À : SERVICE ABONNEMENT VÉLO MAGAZINE - LIBRE RÉPONSE 09649 75482 PARIS CEDEX 10 M. Mme Melle Nom : ANEQ3 pour 11 numéros dont 2 spéciaux + un t-shirt . 11 numéros dont 2 spéciaux + le t-shirt col V pour seulement 36 € (règlement par chèque ou mandat à l’ordre de Vélo Magazine). Prénom : Adresse : Code postal : Tél. : Localité : E-mail : Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. RCS Nanterre B332 978 485 SOIT Photo non contractu elle 36 € OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT OUI, je profite de l’offre exceptionnelle que m’a réservé Vélo Magazine : LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge REPÈRES Bleu '' Jaune Rouge Jaune d’Harinordoquy que le Stade Français par celle de Marchois. Mais je crois qu’il faut remettre ce match dans son contexte. D’un côté, il y avait une équipe de Biarritz qui avait oublié la finale et de l’autre, une équipe du Stade Français qui avait emmagasiné beaucoup d’amertume. Ce qui a abouti à ce début de match électrique, à ce climat lourd. À l’arrivée, la victoire des Parisiens est méritée mais ce que l’on retient ce sont ces trente secondes de bagarre. – On a parfois le sentiment que le rugby traîne de vieux réflexes culturels et qu’il n’a pas pris conscience que son succès auprès du grand public lui imposait aussi des changements de comportement. – Il est clair que ce que l’on a vu samedi choque ce nouveau public. Il faut que les gens comprennent que le rugby, ce n’est pas que cela. Mais que c’est aussi cela. Le rugby est un sport collectif de combat. Et il arrive parfois que cela dégénère. Que l’on joue en quatrième série ou au plus haut niveau international, c’est iné- Noir Bleu Noir Il faut que les gens comprennent que le rugby, ce n’est pas que cela. Mais que c’est aussi cela vitable, il ne faut pas se leurrer. Il faut simplement faire attention à ce que ça n’arrive pas trop souvent. – Les Anglais viennent d’adopter un barème de sanctions très dissuasif pour lutter contre les gestes de violence. Faut-il suivre cet exemple ? – Ce large éventail des sanctions, il existe en France. On a aussi des sanctions de six mois, un an. – On les utilise peut-être moins… – Mais à la base, les maîtres du jeu ce sont les arbitres. Souvent l’arbitre ne fait qu’avertir. On ne doit pas excuser les joueurs. Il faut leur taper sur les doigts. Mais c’est à l’arbitre de sévir en premier. Il ne doit pas se priver de sortir les cartons. Mais il doit aussi être aidé par ses assesseurs qui doivent intervenir à bon escient. Il faut amener les joueurs devant la commission de discipline. C’est facile aujourd’hui de sanctionner. D’autant qu’avec la vidéo, on ne peut plus cacher grand-chose. – La Ligue va-t-elle saisir la commission de discipline ? – J’attends de lire ce qu’il y a dans le rapport de l’arbitre M. Rosich. – Quel jugement portez-vous sur sa prestation ? – Je ne souhaite pas la commenter. – Après un début de Top 14 en demi-teinte, on espérait que ce Biarritz Stade Français lancerait enfin la saison. Or, on attend toujours le match de référence. – Effectivement, il n’y a pas eu de gros matches mais de bons petits matches. On recherche toujours la rencontre idéale, avec du combat devant, des envolées derrière. Mais ça ne se programme pas. Une partie du public présent au stade Aguiléra samedi s’est régalé de l’âpreté du combat. En revanche, le match n’a eu que 11 sur 20 pour les spectateurs de Canal + alors que Toulouse-Narbonne (64-22) qui a été décrié par les puristes comme un match à sens unique, a séduit notre nouvelle clientèle qui lui a donné une note élevée (14,68). Le rugby est à un carrefour. – Avez vous une explication à ces matches tendus ? – Les saisons précédentes, les grosses cylindrées programmaient une montée en puissance progressive. Avec quatorze clubs, vingt-six matches au lieu de trente, il y a eu une prise de conscience que le moindre retard à l’allumage, le moindre faux pas pouvait se payer cher et que les occasions de le rattraper seraient limitées. D’où cette tension qui pour l’instant empêche les équipes de se libérer. – Il y a une semaine, on s’inquiétait du gouffre existant entre les meilleurs et les équipes de bas de tableau. – Je ne crois pas que ce soit un vrai problème. Les gros écarts au score, c’est une des spécificités du rugby. Comment expliquer que Bayonne aille perdre de trente points à Montpellier (33-0) ce week-end. Que Brive en passe trente-quatre à Pau (34-10). Ce sont a priori des équipes qui tirent dans la même catégorie. Le fait d’évoquer un Championnat à deux vitesses, n’est pas la seule explication. C’est vrai, les grosses écuries ont des bancs plus fournis. C’est vrai, il y a des équipes qui n’ont pas les moyens de faire l’effort chaque week-end en déplacement mais qui le match suivant relève la tête. Comme Toulon qui prend soixante points à Clermont et qui est tout prêt de gagner contre Toulouse (15-18). Respectons-les et arrêtons de nous autoflageller. – Comment cela ? – Parce que lorsque Clermont met soixante points à Toulon (64-12), c’est aussi parce que Clermont joue bien. Il faut aussi souligner le positif et que les entraîneurs arrêtent de parler d’impasse. – Beaucoup craignent que la course au titre se limite à un match Toulouse, Biarritz, Stade Français. – À tort. Je suis sûr que la lutte pour accéder aux demi-finales sera encore plus disputée que l’an passé. Ça n’est que la cinquième journée, mais tout le monde va connaître un passage à vide. Il y aura six ou sept candidats pour les quatre places. Les trois que vous citez mais aussi Bourgoin, Perpignan, Clermont. Peutêtre Castres ou Agen. Une équipe sur deux qui fait la course pour les demifinales, c’est une belle proportion. – Mais deux équipes sur quatorze condamnées à la relégation, n’est-ce pas trop ? Et n’est-ce pas une des raisons de ces matches étriqués ? – Je ne sais pas. Au football, il y a trois descentes sur vingt clubs. La proportion est légèrement supérieure. Je défendrai toujours le principe des descentes et des montées. Une ligue fermée, c’est du cirque. La défaite n’a plus d’importance. On dit : on fera mieux la saison prochaine. On n’est pas dans la vérité du sport. On perd l’enjeu, la tension, l’émotion. Le sport, ce sont des émotions partout, à tous les niveaux : l’individu, l’équipe, le club, la ville. Tu gagnes et tu emmènes tout le monde vers le haut. Quand j’étais joueur, j’avais besoin de sentir la fébrilité, la peur liée à l’enjeu que l’on partage. J’aimais aussi le sentiment de force que la victoire me donnait après. Pour moi, les franchises, c’est le grand barnum. Ça lasse. Le Super 12 a beaucoup perdu en intérêt auprès du public. C’est un laboratoire intéressant pour les équipes nationales de la Nouvelle-Zélande, de l’Afrique du Sud et de l’Australie, mais ça ne fait plus rêver. – La semaine passée a été marquée par l’annonce du contrôle positif du Briviste Nicolas Couttet. Où l’on a d’abord parlé de cannabis. Puis, plus grave d’éphédrine… Le problème du dopage dans le rugby, vous l’acceptez comme une fatalité ? – Il ne faut pas se faire d’illusions, il y aura toujours des individus qui commettront des fautes. Il y aura toujours des tricheurs. Ça fait partie de la vie. Ça me chagrine que Nicolas ait commis une erreur. C’est un garçon que j’ai côtoyé à Biarritz et que j’aime beaucoup. Mais ça ne l’excuse pas. C’est un joueur professionnel et ce qu’il a fait est inacceptable. Il est parfaitement averti. Toute initiative personnelle en termes de médication, doit être bannie. Il y a les médecins de club. La sanction est normale. Il faut que les tricheurs sachent qu’ils seront traqués. – Depuis le début de la saison, le Top 14 a gagné près de 25 % de spectateurs en plus… – C’est bien. Mais il faut qu’on travaille mieux encore. Le rugby a franchi un cap mais ce n’est pas arrivé. On a besoin de trouver notre véritable place par rapport à nos partenaires. Il faut qu’on installe définitivement nos compétitions dans un 19 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 EXPRESS La thèse de la vengeance Même s’ils attendaient ce match à Biarritz depuis trois mois, les Parisiens réfutent la préméditation. BIARRITZ – de notre envoyé spécial « POUR BIARRITZ, c’est une longue histoire d’amour qui commence avec le Stade Français », a lâché Jacques Delmas, le coentraîneur du BO, d’un ton ironique et dépité après un match marqué par de nombreux incidents sanctionnés de deux cartons jaunes (August et Blin, 4e) et deux cartons rouges (Haridornoquy et Marchois, 8e). On préfère imaginer que la FFR et la LNR, par le biais des désignations d’arbitre et de la médiatisation qui précédera la rencontre retour, le 4 mars, à Paris, dissuaderont les deux équipes d’effectuer une nouvelle mise aux poings. Pour mieux tenter de comprendre le climat houleux et conflictuel, il faut remonter au 23 avril dernier, date de la demi-finale de Coupe d’Europe au Parc des Princes, puis au 11 juin, date de la finale du Top 16. À chacun de ces matches, le club battu (Biarritz, puis Paris) est sorti convaincu d’avoir été dominé par un adversaire qui avait transgressé les règles de conduite. Dans les coulisses du Parc des Princes, les Biarrots s’étaient promis d’être beaucoup moins « gentils » avec les Parisiens. Le début de la finale du Championnat, symbolisé par la première touche sur laquelle Jérôme Thion assena un coup de poing à David Auradou, provoquant ainsi une bagarre générale ponctuée par un carton jaune à chacun des deux joueurs, lança un match très engagé que les joueurs de la capitale perdirent (37-34, après prolongation). Samedi, à Aguiléra, le Stade Français n’avait pas oublié et a réglé ses comptes d’une manière qui a marqué les esprits des spectateurs et téléspectateurs. « On avait le sentiment d’avoir été agressés au Stade de France et on ne voulait pas que cela se reproduise », confie ainsi Pierre Rabadan à l’évocation des deux bagarres générales qui ont rapidement électrisé le match. Dominici : « Un défi physique acharné » Tous ces comportements excessifs, grossis par la retransmission télévisée en direct, ont rappelé que malgré la notion de spectacle qu’il véhicule de plus en plus, le rugby pro reste avant tout un sport de combat. Et qu’il peut engendrer des débordements cou- pables, dès lors que le fil ténu qui sépare l’agressivité de l’agression est rompu. On imagine à quel point les Biarrots ont eu un réveil difficile hier matin. On se figure cependant moins à quel point les Parisiens ont peu goûté d’être mis en accusation par les Basques. « J’ai lu L’Équipe et je trouve quand même hypocrite que ces mecs pleurent dans la presse, trois mois après nous avoir agressés au Stade de France en juin, confiait hier après-midi Mike James. Ils ont la mémoire courte. Comme on dit en anglais : “Nice guys finished last” (les mecs gentils finissent derniers). Et au bout d’un moment sur un terrain, on ne plus être des “nice guys” ». Christophe Dominici, capitaine samedi, lui, a été tiré de son sommeil par un coup de téléphone de son père, journal en main : « Il m’a lu L’Équipe et, franchement, je suis très déçu, agacé. On nous accuse d’être les méchants, les voyous. Je redis que ce n’était pas violent, mais très viril. J’admets qu’il y a eu des débordements mais je peux assurer qu’il n’y avait aucune préméditation, que personne n’a eu le sentiment d’être en insécurité sur le terrain. Tu pouvais tomber au sol dans un regroupement sans avoir peur de prendre un coup de pied dans la tête de la part d’un Biarrot ou d’un Parisien. L’arbitre a sorti les cartons rouges pour calmer les esprits, pas pour sanctionner un geste odieux. Des coups de poing, oui, il y en a eu. Plus que d’habitude. Beaucoup plus que d’habitude même, pour une telle affiche. Mais, encore une fois, c’est un haut niveau de compétition, un défi physique acharné, qui exige parfois de la virulence extrême. Je comprends que certains gestes aient choqué, nous nous excusons auprès de toutes celles et ceux qui ont été heurtés dans les tri- bunes ou devant leur téléviseur ; on n’en tire aucune fierté. Mais quand des compétiteurs s’affrontent à ce niveau, il y a parfois une telle tension que cela pète. » Samedi soir, deux heures après le match, « Domi » devisait amicalement sur le parking d’Aguilera avec Serge Betsen et Nicolas Brusque. Au même instant, au premier étage la tribune, Mike James conversait avec Olivier Olibeau, à qui il avait asséné un violent coup de poing sur le terrain. « Il y avait un malaise mais on s’est parlés, souligne le Parisien. Olivier, c’est un chic type, on a joué quatre ans ensemble à Perpignan. On est potes. Mais le rugby, cela peut être aussi ça. À un instant précis, tu défends ton camp. Et plus tard, on est embêtés et c’est mon cas par rapport à lui, aux téléspectateurs ». « Il y aura toujours un contentieux entre Toulouse, Biarritz, Paris et même Bourgoin, c’est la compétition qui veut ça, conclut Dominici. L’essentiel c’est qu’après le match, le dialogue reprenne. » Entre Biarritz et Paris, la ligne sera-t-elle rapidement rétablie ? HAMID IMAKHOUKHENE 5e journée L’équipe type Lafforgue (Agen) Dominici Marty (Stade Français) Canale (Perpignan) (Clermont) Arbo (Montpellier) (o) N. Laharrague (m) M. Forest (Perpignan) Sowerby (Bourgoin) Galtier (Stade Français) (Montpellier) Bonvoisin Smit (Brive) (Toulon) Capdevielle Cabello Crenca (Brive) (Bourgoin) (Agen) Nyanga (Toulouse) Meilleurs réalisateurs (points) 76 Teulet (Castres) 69 S. Jones (Clermont) 68 Rosalen (Narbonne) Affluence moyenne (estimation) 8 620 (saison dernière : 7 334) Le nombre d’essais 26 soit 3,7 par match (saison dernière : 4,3) Meilleurs marqueurs d’essais 4 Canale (Clermont) 4 JÉRÔME THION, deuxième-ligne de Biarritz et des Bleus, a été choqué par la violence du match contre Paris. Biarritz- StadeFrançais ........ 7-14 Perpignan- Clermont ......... 34-25 Narbonne- Bourgoin .......... 15-29 Agen- Castres ..................... 40-16 Montpellier- Bayonne .......... 33-0 Brive - Pau ........................... 34-10 Bonus : Agen (1), Biarritz (1), Brive (1), Perpignan (1), Toulon (1) « C’est l’escalade » Il a beau avoir une réputation de joueur rude, Jérôme Thion (vingt-sept ans) était écœuré, samedi, à l’issue de Biarritz Stade Français (7-14). « C’est lamentable », confiait-il dans nos colonnes hier. Le deuxième-ligne des Bleus (17 sélections) enfonce le clou et a très peur de ce que pourrait être le match retour entre les deux clubs le 4 mars prochain. « VINGT-QUATRE HEURES après ce match Biarritz - Stade Français, quelle analyse faites-vous des incidents de la première mi-temps ? – Je pensais que le contentieux de la finale du Top 16 (succès biarrot, 37-34, après prolongation) était réglé et… (On le coupe.) – Vous confirmez donc qu’il existait un contentieux entre les deux équipes ? – Oui. On s’était fait marcher dessus en demifinale de la Coupe d’Europe (victoire de Paris, 20-17, après prolongation) et, en finale du Championnat de France, on avait décidé d’être plus agressifs qu’eux. Il y avait eu un geste, c’est vrai, qui avait déclenché une bagarre ("Il parle d’un coup de poing de sa part sur David Auradou"). Alors, là, je pensais que le contentieux serait soldé. Mais pas du tout… – Pensez-vous, comme votre entraîneur, Patrice Lagisquet*, que les Parisiens avaient prémédité de relever la première mêlée ? – (Il ricane.) Bien sûr qu’ils ont décidé de relever la première mêlée. Mais Toulon-Bègles (un huitième de finale aller-retour très violent en 1991), c’est fini ! Samedi, c’était un match à l’ancienne. Mais les matches à l’ancienne, c’est dépassé. – Samedi, l’arbitre a rapidement pris ses responsabilités en sortant deux car- « Caucau » le récidiviste Pelous a rejoué Rupeni Caucaunibuca, l’ailier fidjien d’Agen et meilleur marqueur du dernier Championnat, a été expulsé samedi soir. Pas une première. AGEN – de notre correspondant LA STAR FIDJIENNE d’Agen Rupeni Caucaunibuca, meilleur marqueur du dernier Top 16 (16 essais) a « pété les plombs » samedi soir à Armandie, face à Castres. Expulsé à la 31e minute du match par M. Gastou, l’arbitre, pour s’être violemment essuyé les crampons sur le visage du deuxième-ligne tarnais Lionel Nallet, hors de toute action de jeu, il a laissé ses coéquipiers à quatorze durant plus d’une mitemps. Alors mené au score (9-7), Agen s’est malgré tout imposé 40-16, empochant son premier point de bonus offensif de la saison. « Ce carton rouge, c’est la seule ombre au tableau de la soirée, regrette le manager général Christian Lanta. Sur l’action, il est retenu sans ballon. Ce n’est pas la première fois cette saison mais, cette fois, il a eu le tort de se faire justice. Un mauvais réflexe. » Un geste que le Fidjien paya au prix juste. Sur son rapport arbitral, JeanChristophe Gastou a mentionné « brutalité ». Caucaunibuca, qui manquera automatiquement le prochain dépla- tons pour Blin et August, les talonneurs, dès la première bagarre… – Le seul arbitre français qui pourrait diriger un tel match, c’est Joël Jutge. Il prend les bonnes décisions et tout le monde le respecte. Là, l’arbitre (David Rosich) a voulu calmer le jeu, mais les deux cartons jaunes n’ont rien dégonflé du tout ; ils ont au contraire excité tout le monde. Évidemment qu’il est difficile de savoir ce qui se passe sous une mêlée, mais nous étions dans nos 22 mètres et n’avions aucun intérêt à la relever. Il fallait regarder les Parisiens. Après, sur la seconde bagarre, qui part d’un coup de tête malencontreux, mais pas méchant, d’Arnaud Marchois, avant que Parisse s’en prenne à Harinordoquy, on se retrouve avec le carton rouge d’Imanol (Harinordoquy) qui n’y est pas pour grand-chose… – Avez-vous revu les images des bagarres générales ? – Oui. Et on était au-delà de l’agressivité. On cement à Clermont, encourt deux ou trois matches de suspension. La commission de discipline de la Ligue nationale de rugby statuera cette semaine sur le cas des quatre expulsés de cette cinquième journée, le Parisien Marchois, le Biarrot Harinordoquy, le Bayonnais Lamour et donc l’Agenais. Ce dernier avait déjà « disjoncté », (carton rouge pour coup de poing) l’an passé à Auch, à l’occasion de la huitième journée du Top 16 (défaite agenaise 33-26). On se souvient aussi de son terrible direct décoché à la face du flanker tricolore Olivier Magne, à la 64e minute de France-Fidji (61-18), à Brisbane, durant la Coupe du monde 2003. « Je préfère ne retenir que les seize essais qu’il a plantés la saison dernière, qui en ont fait le meilleur marqueur du Championnat. C’est un joueur talentueux et imprévisible, un homme très attachant », glisse encore Christian Lanta, pour sa défense. Réputé fantasque et ingérable, il s’est parfaitement intégré à sa nouvelle vie agenaise. Il lui reste à se maîtriser sur le terrain... CHRISTIAN DELBREL Trois mois et demi après son opération au genou droit (rupture du ligament latéral interne, le 22 mai en finale de la Coupe d’Europe contre le Stade Français), Fabien Pelous a renoué avec la compétition, hier à Auch, où les Espoirs toulousains ouvraient leur Championnat. Un retour gagnant (victoire 22-12) pour le capitaine du Stade et des Bleus (31 ans, 101 sélections), qui a joué « pratiquement une heure sans aucune mauvaise sensation et plutôt bien dans le rythme ». De là à le voir revenir lors de la réception de Perpignan vendredi soir, pour la 6e journée du Top 14, il n’y a qu’un pas. « Mais pas d’urgence non plus », indique Pelous qui sera « à disposition des entraîneurs pour l’USAP s’ils font appel » à lui. – J. L. BABY A ÉTÉ OPERÉ. – Le trois-quarts toulousain Benoît Baby (22 ans, 3 sélections, 1,76 m, 80 kg) a été opéré samedi à Toulouse du ligament croisé antérieur du genou gauche. « L’opération s’est bien déroulée même si aujourd’hui (hier) c’est douloureux, commente le toulousain. La semaine a été difficile et, maintenant, il faut que je relève la tête. La rééducation va être longue et dure. Dans un premier temps, je resterai à Toulouse. Après, j’irai peut-être à Capbreton. » Son indisponibilité est de six mois au minimum. Le était dans l’animosité. C’est dommage d’en arriver là, surtout dans un match télévisé sur Canal +, à 15 heures, avec des gamins qui le regardent. Après ça, les parents vont dire : “On ne veut pas que nos fils jouent au rugby.” – Vous dites que le contentieux n’est pas réglé. Craignez-vous donc que le match retour ressemble aux jeux du cirque ? – Oui, car ce n’est plus un contentieux, c’est un dépôt en banque… C’est l’escalade et on se demande ce qui pourra bien se passer quand on se rencontrera à nouveau. » ARNAUD REQUENNA PRO D 2 (4e journée) SAMEDI Auch - Montauban .............. 18-22 Racing-Métro 92 - Mont-de-Marsan ................................ 30-15 St. Bordelais- Tarbes .......... 32-31 Aurillac- Tyrosse................. 31-22 Colomiers- Lyon OU .............. 15-3 Béziers- Albi ........................ 25-28 La Rochelle- Oyonnax .......... 34-5 Dax - Paysd’Aix ..................... 22-6 Bonus : Auch (1), Béziers (1), RacingMétro 92 (1), Stade Bordelais (1), Tarbes (2) (*) « Je ne pensais pas qu’une équipe puisse rentrer sur le terrain en ayant comme unique ambition de relever la première mêlée et de multiplier les agressions, jusqu’à ce que cela nous détruise totalement », déclarait Patrice Lagisquet dans L’Équipe d’hier. 11 janvier 2004, Baby s’était déjà rompu un ligament croisé antérieur, celui du genou droit. – B. Ma. PAS DE TOULOUSE POUR JULIEN LAHARRAGUE. – Titularisé lors des cinq premiers matches de la saison, l’arrière de l’USAP, Julien Laharrague, ne sera pas du déplacement à Toulouse vendredi. Raison de son absence : le club lui a octroyé une semaine de vacances, jusqu’à lundi prochain. Exempté d’entraînement collectif, le joueur va pouvoir souffler après avoir été aligné lors du premier match du Top 14 contre Agen, au mépris de la convention collective accordant huit semaines de repos total aux internationaux ayant disputé la tournée en Afrique du Sud et en Australie. – V. C. JUTGE ET BERDOS POURRAIENT ARBITRER TOULOUSE ET PARIS. – Sur proposition de la Commission centrale des arbitres, la FFR, dont dépend la désignation des arbitres du Top 14 et de la Pro D 2, va bientôt demander au comité directeur de la Ligue nationale (LNR) l’autorisation pour Joël Jutge et Christophe Berdos d’arbitrer respectivement Toulouse et Paris. À l’instar de tous leurs collègues arbitres, les deux sifflets professionnels du rugby français ne peuvent aujourd’hui arbitrer les clubs affiliés au même comité territorial qu’eux. Joël Jutge (Midi-Pyrénées) ne dirige ainsi jamais Toulouse, pas plus que Christophe Berdos (Île-de-France) n’arbitre le Stade Français. AGENDA VENDREDI 23 SEPTEMBRE TOP 14 (6e journée). – Toulouse Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). LIGUE CELTIQUE (4e journée). – Munster - Llanelli. SAMEDI 24 SEPTEMBRE TOP 14 (6e journée, suite). – Clermont-Agen (17 h 30, en direct sur Canal + Sport), Bourgoin-Toulon, Bayonne-Narbonne, Stade FrançaisBrive, Pau-Montpellier (18 h 30), CastresBiarritz (21 heures, en direct sur Canal +). PRO D 2 (5e journée). – Aurillac-Dax, Montauban - Racing-Métro 92, Lyon OU- LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Stade Bordelais, Oyonnax-Albi, TyrosseAuch, Mont-de-Marsan - Béziers, TarbesLa Rochelle, Pays d’Aix-Colomiers (18 h 30). CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE (3e journée). – Gloucester-Northampton, London Irish-Bristol. LIGUE CELTIQUE (4e journée). – Connacht-Borders, Newport-Ulster, Glasgow-Cardiff, Édimbourg - NeathSwansea. DIMANCHE 25 SEPTEMBRE CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE (3e journée, suite). – Leeds-Leicester, Newcastle-Bath, Wasps-Worcester, Saracens-Sale. Classement Pts J. G. N. — ——— 1. Tarbes .......... 15 4 3 0 2. Montauban... 14 4 3 0 3. Dax ............... 13 4 3 0 4. La Rochelle.. 13 4 3 0 5. Albi ............... 13 4 3 0 6. Racing-Mét. 92. 13 4 3 0 7. Oyonnax....... 12 4 3 0 8. St. Bordelais . 10 4 2 0 9. Pays d'Aix .... 9 4 2 0 10. Colomiers..... 9 4 2 0 11. Aurillac ......... 8 4 2 0 12. Mt-de-Marsan . 8 4 2 0 13. Béziers ......... 6 4 1 0 14. Lyon OU....... 3 4 0 0 15. Auch ............. 3 4 0 0 16. Tyrosse ........ 2 4 0 0 P. p. — — 1 124 1 102 1 101 1 105 1 103 1 79 1 83 2 94 2 77 2 68 2 79 2 71 3 75 4 43 4 67 4 74 c. — 70 62 54 72 102 85 70 110 80 86 101 94 85 70 97 107 B. — 3 2 1 1 1 1 0 2 1 1 0 0 2 3 3 2 TROPHÉE CANAL + – « L’ÉQUIPE » – PROVALE DU JOUEUR DU MOIS Labit premier récompensé Chr Chris Christian hhris ristian ristian isstian iist sttian i Lab LLa Labit abbit bit bi 18 sélections LES TÉLESPECTATEURS de Canal +, les internautes de la Ligue nationale de rugby et les lecteurs de L’Équipe ont élu Christian Labit pour le trophée Canal + – L’Équipe – Provale du mois d’août. Le trophée lui sera remis par une représentant de Provale (le syndicat des joueurs) avant le coup d’envoi du match Narbonne-Pau, le 1er octobre prochain. Le troisième-ligne de Narbonne a reçu 50 % des voix et devance le troisquarts centre de Bourgoin Guillaume Boussès (34 %) et l’ailier du Stade Français Julien Arias (16 %). Les amateurs de rugby ont souhaité rendre hommage au retour de l’Audois dans sa terre natale. Après huit années à Toulouse, Christian Labit, 18 sélections, a donné de l’assise au pack de Narbonne. Son expérience, sa puissance de pénétration et sa science du poste de no 8 ont permis aux Audois de réaliser un début de saison prometteur en battant le Stade Français (26-20) et Clermont (34-28) à domicile (même s’ils ont trébuché contre Bourgoin, 29-15, samedi). Double champion de France et d’Europe avec le Stade Toulousain, « Christiang » (comme l’appelaient les supporters toulousains, dont il était l’idole) montre qu’à trente-quatre ans il pouvait être le leader attendu par le Racing. – B. Ma. Le podium d’août Boussès Labit Arias Bourgoin 34 % Narbonne 50 % St. Français 16 % VOLLEY-BALL DÉCÈS DE GOLAS. – L’international polonais, Arkadiusz Golas (24 ans), est décédé vendredi dans un accident de la route survenu dans la région de Klagenfurt, en Autriche. Le central de 2,01 m, qui jouait la saison passée à Ostroleka dans son pays d’origine, effectuait alors le voyage entre la Pologne et son nouveau club italien de Macerata. LES KENYANNES CHAMPIONNES D’AFRIQUE. – Le Kenya a remporté le Championnat d’Afrique des nations femmes en battant le Nigeria (3-1) en finale, samedi à Abula (Nigeria). Le Kenya devrait, grâce à ce succès, bénéficier de la wild-card pour la Grand Champions Cup, qui aura lieu en novembre au Japon. Trois autres sélections ont déjà leur billet pour la traditionnelle compétition des années post-olympiques : le Japon, organisateur, la Chine, championne d’Asie, et les États-Unis, champions d’Amérique du Nord et Centrale (NORCECA). S’y ajouteront les championnes d’Europe et d’Amérique du Sud. PARACHUTISME ROBIN DUBUISSON SE TUE À GAP. – Robin Dubuisson (30 ans), spécialiste en freestyle, s’est tué samedi soir sur le site de Gap, où il s’entraînait en vue de la prochaine Coupe du monde de parachutisme dans les disciplines artistiques. L’accident s’est produit à l’atterrissage sur un virage bas. Samedi également, en Belgique, un autre crash a malheureusement coûté la vie à Adrien Nicolas, l’ancien vidéo-man de Patrick De Gaillardon, après un déclenchement intempestif de son système de sécurité. D. Roq. Retrouvez les résultats en page 20 PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BIARRITZ. – À de nombreuses reprises, lors de ce Biarritz - Stade Français, les esprits se sont échauffés. Comme ici lorsque Benoît August (en bas) et Mathieu Blin (maillot bleu), les deux talonneurs jadis partenaires à Paris, s’accrochent au sol. Les retrouvailles entre les deux finalistes du dernier Championnat ont été violentes samedi. (Photo Stéphane Mantey) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. — — — — — — — — 1. Toulouse ............ 23 5 5 0 0 184 70 +114 2. Bourgoin ............ 19 5 4 0 1 122 60 +62 3. Perpignan .......... 17 5 4 0 1 115 93 +22 4. Biarritz................ 16 5 3 0 2 124 66 +58 5. Stade Français. 16 5 3 0 2 114 76 +38 6. Clermont ............ 14 5 3 0 2 174 119 +55 7. Castres................ 13 5 3 0 2 120 94 +26 8. Agen .................... 13 5 3 0 2 121 125 -4 9. Brive.................... 12 5 2 1 2 86 101 -15 10. Narbonne ........... 8 5 2 0 3 103 177 -74 11. Bayonne ............ 7 5 1 1 3 84 131 -47 12. Montpellier ........ 5 5 1 0 4 87 104 -17 13. Toulon................. 2 5 0 0 5 49 149 -100 14. Pau ...................... 0 5 0 0 5 69 187 -118 PEIRSOL, NAGEUR US DE L’ANNÉE. – Le dossiste Aaron Peirsol, triple champion olympique, a été élu pour la première fois de sa carrière nageur américain de l’année, samedi à Greensboro (Caroline du Nord), lors de la Convention US des sports aquatiques. Cette récompense vient clore une superbe année qui a vu Peirsol remporter huit courses d’affilée, dont trois meédailles d’or mondiales à Montréal en juillet (100 m et 200 m dos, 4 × 100 m), et établir deux records du monde (100 m et 200 m dos). « C’est une agréable surprise, a déclaré le Californien, qui affiche désormais sept titres mondiaux. Je crois que j’étais celui qui ne pensait pas obtenir cette récompense. Il y a eu beaucoup de très belles courses cette année, comme le 100 m papillon de Ian Crocker ou encore celles du brasseur Brendan Hansen (tous deux champions du monde). Et Michael Phelps a quand même nagé huit épreuves et gagné six médailles aux Mondiaux ! Combien de fois un nageur a-t-il remporté six médailles aux Championnats du monde ? Je ne veux pas sous-estimer mes performances, mais des records du monde sont battus chaque année. Je suis néanmoins très content. » HOFF COMME PHELPS. – Le phénomène américain, Katie Hoff (16 ans), championne du monde des 200 m et 400 m 4 nages ainsi qu’au sein du relais 4 × 200 m en juillet à Montréal, s’est engagée dans la voie du professionnalisme en signant avec l’agence Octagon, qui s’occupe déjà de la star US Michael Phelps. Comme son aîné – désormais étudiant à l’université du Michigan –, Hoff vient du club de Baltimore. En choisissant le professionnalisme, la demoiselle, qui aura le même agent que Phelps, Peter Carlisle, renonce momentanément au « College ». « On m’a dit que la camaraderie que l’on trouve au sein de la natation en College est incroyable mais je pense que j’ai déjà vécu quelque chose de similaire au sein du relais américain, a déclaré Hoff au Baltimore Sun. Je pense que je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité pour préparer les Jeux de 2008. » MONDIAUX 2010 (petit bassin). – Six villes ont posé leur candidature pour organiser les dixièmes Championnats du monde en petit bassin en 2010 : Berlin (ALL), Doha (QAT), Dubai (EAU), Durban (AFS), Istanbul (TUR) et Singapour. La décision sera prise lors de la prochaine édition de la compétition, en avril 2006 à Shanghai (CHN). Rappelons que l’édition 2008 aura lieu à Manchester (GBR). Bleu VENDREDI Toulon - Toulouse ................ 15-18 SAMEDI NATATION Jaune Rouge Jaune 5e journée COUPE DU MONDE : DE LE RUE EN FORME. – Le Français Xavier De Le Rue a parfaitement entamé, samedi au Chili, la Coupe du monde 2005-2006 en s’adjugeant la première épreuve de la saison. Il disputait la nuit dernière la seconde épreuve, toujours sur cette même piste chilienne. Samedi, le Pyrénéen a dominé toutes les manches de ce boardercross inaugural. Dans la finale, à laquelle participait un autre Français, Sylvain Duclos, troisième, De Le Rue a devancé le champion du monde en titre américain, Seth Wescott. Blessé une partie de la saison dernière à une clavicule, une blessure qui le priva des Mondiaux, De Le Rue avait toutefois remporté en mars 2005 son troisième globe de cristal d’affilée de la spécialité. Sauf pépin physique, le Français, vingt-six ans, sera plus que jamais l’un des favoris pour le titre aux Jeux de Turin, où le bordercross célébrera son grand baptême sur les pistes olympiques. Chez les femmes, l’Américaine Lindsey Jacobellis a remporté son premier succès de la saison au Chili en devançant la Canadienne Maelle Ricker et la Française Marie Laissus. Noir Bleu Noir Clerc (Toulouse) Jauzion (Toulouse) Lafforgue (Agen) Le chiffre Le nombre de cartons rouges distribués lors de cette journée. SNOWBOARD 20 Bleu Rouge Noir Jaune RÉSULTATS MEETING DÉCASTAR (Talence, 17 et 18 septembre). – HOMMES. Décathlon : 1. Sebrle (RTC), 8 326 pts (100 m : 11’’09 [v.f. : 1,2 m/s] ; Longueur : 7,60 m [v.f. : 2,4 m/s] ; Poids : 15,65 m ; Hauteur : 2,04 m ; 400 m : 49’’03 ; 110 m haies : 14’’47 [v.f. : 0,8 m/s] ; Disque : 45,15 m ; Perche : 4,80 m ; Javelot : 66, 05 m ; 1 500 m : 4’47’’76) ; 2. Pogorelov (RUS), 8 247 pts ; 3. Ranhu (EST), 8 124 pts ; 4. Drozdov (RUS), 8 080 pts ; 5. Barras, 8 060 pts (100 m : 11’’06 [v.f. : 3,2 m/s] ; longueur : 7,22 m [v.f. : 2 m/s] ; Poids : 14,29 m ; Hauteur : 1,95 m ; 400 m : 50’’25 ; 110 m haies : 14’’31 [v.f. : 0,8 m/s] ; Disque : 43,54 m ; Perche : 4,70 m ; Javelot : 62,09 m ; 1 500 m : 4’24’’65) ; 6. Bourguignon, 8 026 pts ; 7. Zsivoczky (HON), 8 000 pts ; 8. Dvorak (RTC), 7 996 pts ; 9. Pahapill (EST), 7 994 pts ; 10. Gourmet (BEL), 7 960 pts ; 11. Ojaniemi (FIN), 7 815 pts ; 12. Terek (USA), 7 589 pts ; 13. Lambese, 7 571 pts ; 14. Smith (JAM), 7 336 pts. Abandons : Choffart, El-Fassi et Moulay. FEMMES. Heptathlon. 1. Barber, 6 675 pts (100 m haies : 12’’96 [v.f. : 1,6 m/s] ; Hauteur : 1,87 m ; Poids : 13,65 m ; 200 m : 24’’08 [v.d. : 1,2 m/s] ; Longueur : 6,72 m [v.f. : 3,2 m/s] ; Javelot : 47,66 m ; 800 m : 2’18’’79) ; 2. Sotherton (GBR), 6 278 pts ; 3. Blonska (UKR), 6 278 pts ; 4. Dobrynska (UKR), 6 235 pts ; 5. Miller (USA), 6 178 pts ; 6. Collonvillé, 6 174 pts (100 m haies : 13’’82 [v.f. : 1,6 m/s] ; Hauteur : 1,81 m ; Poids : 12,58 m ; 200 m : 25’’25 ; Longueur : 6,31 m ; Javelot : 44,99 m ; 800 m : 2’14’’05) ; 7. Ruckstuhl (HOL), 6 129 pts ; 8. Wisse (HOL), 5 916 pts ; 9. Constantin, 5 587 pts ; 9. Yepimashko (BLR), 5 125 pts. GREAT NORTH RUN (Newcastle [ANG], 18 septembre). – HOMMES : 1. Tadesse (ERY), les 21,1 km en 59’’05 ; 2. Berhanu (ETH), 60’’44 ; 3. Ramaala (AFS), 62’’25. FEMMES : 1. Tulu (ETH), 67’’33 ; 2. Kidane (ETH), 68’’09 AUTOMOBILE ! Exclusifres 14 0 h e u ations de formuites grat Salon des micro-entreprises : Conseils, Méthodes et Idées pour développer votre activité. En partenariat avec L’Équipe Le salon des petites entreprises et des indépendants 7 ème édition 27-29 septembre Palais des Congrès - Paris www.salonmicroentreprises.com BEACH-VOLLEY CIRCUIT MONDIAL FEMMES (Bali [IDN], 14-18 septembre). – Finale. RibeiroAntunes (BRE) - Adriana Behar-Shelda (BRE), 2-0 (21-19, 27-25). 3e place : Koutroumanidou-Tsiartsiani (GRE) - Ana Paula-Barros (BRE), 2-1 (21-17, 17-21, 15-13). Prochaine étape : Open de Salvador (BRE), 18-22 octobre. BOXE RÉUNION DE LAS VEGAS (USA, 17 septembre). – Welters (12 × 3) : Mosley (USA) b. J.L. Cruz (MEX) aux points (96-94, 97-93, 98-92). Championnat IBF des légers (12 × 3) : Jesus Chavez (MEX, challenger) b. Johnson (USA, champion), arrêt de l’arbitre au 11e round. Championnat du monde des super-plume (12 × 3) : Barrera (MEX, champion WBC) b. Peden (AUS, champion IBF) aux points (118-109, 118-108, 118-108). RÉUNION DE PHOENIX (USA, 17 septembre). – Super-légers (6 × 3) : Chavez junior (MEX) b. Alarcon (USA), K.-O. au 2e round. Welters (10 × 3) : Whiley (USA) b. Chavez (MEX), abandon à l’appel du 6e round. CYCLISME TOUR D’ESPAGNE (Pro Tour, 27 août-18 septembre). – 21e et dernière étape, Madrid-Madrid : 1. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), les 136,5 km en 3 h 34’41’’ (moy. : 38,149 km/h.) ; 2. Zabel (ALL, T-Mobile) ; 3. Haussler (ALL, Gerolsteiner) ; 4. Sanchez (ESP, Euskaltel) ; 5. Casper (Cofidis) ; 6. Steegmans (BEL, Davitamon - Lotto) ; 7. De Groot (HOL, Rabobank) ; 8. Barry (CAN, Discovery Channel) ; 9. Coyot (Cof) ; 10. Haselbacher (AUT, Gst) ;… 19. DuclosLassalle (Cof) t.m.t. ;… 32. Heras (ESP, Liberty Seguros), à 4’’ ; 33. Menchov (RUS, Rabobank) ; 36. Sastre (ESP, CSC), t.m.t. Classement final : 1. Heras (ESP, Liberty Seguros), 82 h 22’55’’ ; 2. Menchov (RUS, Rabobank), à 4’36’’ ; 3. Sastre (ESP, CSC), à 4’54’’ ; 4. Mancebo (ESP, Iles Baléares-Caisse d’Épargne), à 5’58’’ ; 5. C. Garcia Quesada (ESP, Communauté de Valence), à 8’6’’ ; 6. R. Plaza (ESP, Cv), à 11’36’’ ; 7. Sevilla (ESP, T-Mobile), à 13’22’’ ; 8. Danielson (USA, Discovery Channel), à 16’38’’ ; 9. Ardila (COL, Davitamon-Lotto), à 18’15’’ ; 10. Mercado (ESP, Quick Step), à 18’31’’ ; 11. Sanchez (ESP, Euskaltel), à 20’12’’ ; 12. Scarponi (ITA, Lst), à 31’44’’ ; 13. D. Blanco (ESP, Cv), à 34’57’’ ; 14. Moerenhout (HOL, Dvl), à 35’3’’ ; 15. Jufre (ESP, Relax Fuenlabrada), à 35’33’’ ; 16. Aerts (BEL, Dvl), à 36’18’’ ; 17. Atienza (ESP, Cof), à 36’23’’ ; 18. U. Osa (ESP, Iba), à 37’14’’ ; 19. Serrano (ESP, Lst), à 38’37’’ ; 20. Lastras (ESP, Iba), à 40’45’’ ; 21. Botcharov (RUS, Crédit Agricole), à 42’14’’ ; 22. Laiseka (ESP, Eus), à 47’46’’ ; 23. Calvente (ESP, CSC), à 50’35’’ ; 24. Szmyd (POL, Lampre), à 50’50’’ ; 25. Devolder (BEL, Dsc), m.t. ; ÉQUITATION SAUT D’OBSTACLES – SUPER-LIGUE (Barcelone [ESP], 16-18 septembre).– Coupe des nations (en deux manches) : 1. PaysBas (Dubbeldam, Nassau ; Smolders, Oliver ; Thijssen, Nairobi ; G. Schröder, Milano), 8 pts (4 pts en 1re manche+ 4 pts en seconde manche) ; 2. États-Unis (Welles, Armani ; Hough, Casadora ; Ward, Oasis ; Kraut, Anthem), 12 (8 + 4) et Suisse (Fuchs, La Toya III ; Liebherr, No Mercy ; McNaught, Riot Gun ; Schwizer,Unique X), 12 (4 + 8) ; 4. Allemagne (Pollmann-Schweckhorst, Daylight ; Aufrecht, Ingmar ; Bitter,Stakkato ; Engemann, Aboyeur W), 20 (16 + 4) et Irlande (Breen,World Cruise ; O’Connor,Echo Beach ; Carey, Killossery ; Twomey, Anastasia III), 20 (8 + 12) ; 6. Grande-Bretagne (M. Whitaker, Mozart des Hayettes ; E. Whitaker, Locarno 62 ; Gredley, Omelli ; R. Whitaker, Nicolette II), 24 (12 + 12) ; 7. Espagne(*) (Latham, Champeix ; Alvarez,Le rêve du Nabab ; Torres,Danceur de Caveire ; Munoz Escassi, Majestic), 28 (20 + 8) ; 8. Belgique (Demeersman, Clinton ; Van Dijck, Goliath ; Cleeren,Andiamo Z ; Philippaerts, Parco), 40 (16 + 24) et France (F. Angot, First de Launay HN ; Godignon, Obelix ; Bertran de Balanda, Crocus Graverie ; E. Angot, Cigale du Taillis), 40 (20 + 20). PAGE 20 GOLF LUMBER CLASSIC (Farmington, Pennsylvanie, Mystic Rock Course, circuit américain hommes, 4 400 000 $, 15-18 septembre). – Troisième tour (par 216) : 1. Gore, 204 ( 6 5 + 7 2 + 6 7) ; 2 . Ri d i n g s , 2 0 6 (68 + 71 + 67), Franco (PAR), 206 (69 + 69 + 68), Pampling (AUS), 206 (70 + 67 + 69), Pettersson (SUE), 206 (66 + 70 + 70) et Barlow, 206 (70 + 66 + 70 ) ; 7. DiMar co, 2 0 7 (70 + 70 + 67), Leonard, 207 (73 + 64 + 7 0) et Beck ma n, 2 0 7 (69 + 65 + 73) ; … 21. Mickelson, 211 (73 + 71 + 67) ; 36. V. Singh (FIJ), 213 (72 + 68 + 73) ; 66. Hamilton, 219 (73 + 71 + 75) ; etc. Tous américains sauf mention. CHAMPIONNAT DU MONDE DE MATCH-PLAY (Wentworth [ANG], Virginia Water Golf Club, circuit européen hommes, 3 621 555 , 15-18 septembre). – Finale : M. Campbell (NZL) b. McGinley (IRL), 2 et 1. Michael Campbell remporte son premier Championnat du monde de match-play. Le Kiwi (vainqueur de l’US Open cette année) aura compté jusqu’à 3 trous d’avance avant de voir McGinley revenir et lui coller aux basques jusqu’au 32e trou. Finalement, deux bogeys au 33 et au 34 auront été fatals à l’Irlandais. OPEN DE TULSA (Oklahoma, Cedar Ridge Country Club, circuit américain femmes, 1 000 000 $, 16-18 septembre). – Deuxième tour (par 142) : 1. A. Sörenstam (SUE), 135 (68 + 67) ; 2. Hjorth (SUE), 136 (64 + 72) et Ellis (AUS), 136 (67 + 69) ; 4. Icher, 137 (67 + 70) ; 5. Davies (ANG), 140 (70 + 70), Lindley, 140 (70 + 70) et Creamer, 140 (69 + 71) ; 8. Pettersen (NOR), 141 (73 + 68), Hetherington (AUS), 141 (68 + 73) et Steinhauer, 141 (71 + 70) ; … 47. Meunier-Lebouc, 147 (72 + 75) ; etc. Toutes américaines sauf mention. Deuxième tour décousu pour Karine Icher, mais encore sous le par (cinq birdies, quatre bogeys, – 1). Avant le dernier tour qui se jouait la nuit dernière (l’Open se dispute en trois tours), la Française pointait à deux petits coups d’Annika Sörenstam. Une belle occasion – et un beau challenge face à la numéro 1 mondiale – pour Icher, déjà plusieurs fois placée cette année, de remporter son premier tournoi LPGA. HANDBALL DIVISION 2 HOMMES. – journée. VENDREDI : Cesson-Wittelsheim, 33-30 ; Nancy-Belfort, 25-22. SAMEDI : Ajaccio- Billère, 24-23 ; Saint-Raphaël - Porte Normande, 23-24 ; Pays d’Aix - Villeurbanne, 25-21 ; Metz - Villeneuve d’Ascq, 26-25 ; Aurillac Livry-Gargan, 31-20. HIER : Nantes-Conflans, 28-27. Classement : 1. Aurillac, 3 pts ; 2. Aix, 3 pts ; 3. Cesson, 3 pts ; Nancy, 3 pts ; 5. Ajaccio, 3 pts ; Metz, 3 pts ; Nantes, 3 pts ; Porte Normande, 3 pts ; 9. Billère, 1 pts ; Conflans, 1 pts ; Saint-Raphaël, 1 pts ; Villeneuve-d'A., 1 pts ; 13. Belfort, 1 pts ; Wittelsheim, 1 pts ; 15. Villeurbanne, 1 pts ; 16. Livry-Gargan, 1 pts. 1re Prochaine journée. – Samedi 24 septembre : Billère-Nantes ; Belfort-Ajaccio ; Conflans - Saint-Raphaël ; Villeneuve d’Ascq Cesson ; Villeurbanne-Aurillac ; Livry-Gargan Metz. Dimanche 25 septembre : Wittelsheim-Nancy ; Porte Normande - Pays d’Aix. DIVISION 1 FEMMES. – 2e journée. SAMEDI : Mérignac - Le Havre, 23-25 ; DijonAngoulême, 31-15 ; Toulon-Yutz, 23-20 ; Bègles-Besançon, 17-24 ; Fleury-les-Aubrais Mios, 24-20. HIER : Metz-Nîmes, 32-22. Classement : 1. Dijon, 6 pts ; 2. Havre, 6 pts ; 3. Fleury-les-Aubrais, 6 pts ; 4. Metz, 4 pts ; 5. Besançon, 4 pts ; 6. Mérignac, 4 pts ; 7. Yutz, 4 pts ; 8. Bègles, 4 pts ; 9. Toulon, 4 pts ; 10. Mios, 2 pts ; 11. Nîmes, 2 pts ; 12. Angoulème, 2 pts. Prochaine journée. – Samedi 24 septembre : Mérignac-Dijon ; Yutz - Le Havre ; Angoulême-Bègles ; Mios-Metz. Dimanche 25 septembre : Nîmes-Toulon ; Besançon Fleury-les-Aubrais. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (17 septembre). – 2e journée : Grenoble - Amiens, 4-1 ; Dijon Rouen, 4-6 ; Caen - Anglet, 3-2 ; Épinal - Gap, 6-2 ; Morzine-Avoriaz - Villard-de-Lans, 0-5 ; Chamonix - Briançon, 1-6 ; Mont-Blanc Angers, 2-4. Classement : 1. Rouen, 4 points (+ 11) ; 2. Grenoble, 4 (+ 10) ; 3. Briançon, 4 (+ 9) ; 4. Villard-de-Lans, 4 (+ 7) ; 5. Angers, 4 (+ 4) ; 6. Epinal, 2 (+ 1) ; 7. Dijon, 2 (0) ; 8. Amiens, 2 (– 1) ; 9. Caen, 2 (– 1) ; 10. Anglet, 0 (– 3) ; 11. Mont-Blanc, 0 (– 6) ; 12. Morzine-Avoriaz, 0 (– 7) ; 13. Gap, 0 (– 11) ; 14. Chamonix, 0 (– 14). Prochaine journée. – Mardi 20 septembre : Gap - Mont-Blanc (20 heures) ; Rouen - Caen (20 heures) ; Amiens - Épinal (20 heures) ; Villard-de-Lans - Grenoble (20 h 30) ; Chamonix - Dijon (20 h 30) ; Anglet - Morzine-Avoriaz (20 h 30). GRENOBLE - AMIENS, 4-1 (0-0, 1-1, 3-0) 3 500 spectateurs. Arbitre. M. Bachelet. Pénalités. – Grenoble : 37’ (6 × 2’ + 5’ + 20’ [Mills]) ; Amiens : 49’ (7 × 2’ + 5’ + 10’ + 20’ [Mindjimba]). Buts. – GRENOBLE : 34’02’’, Russel (Jonsson) ; 44’20’’, Russel (Hecquefeuille, Jonsson) sup. num. ; 48’58’’, Russel, inf. num. ; 52’44’’, Favarin (Meunier). AMIENS : 36’00’’, L. Sadoun (Pulscak). DIJON - ROUEN : 4-6 (2-1, 1-3, 1-2) 814 spectateurs. Arbitre : M. Bocquet. Pénalités. – Dijon : 22’ (11 × 2’) ; Rouen : 16’ (8 × 2’). Buts. – DIJON : 2’28’’, Brodin (Palov, Tekel) ; 13’36’’, Poznik (Tekel, Dugas) inf. num. ; 35’37’’, Amsellem (Thomas) ; 40’33’’, Tekel (Palov, Gueguen) sup. num. ROUEN : 3’36’’, Mallette (Mikel, Fortier) ; 24’07’’, Fortier (Thinel, Malette) ; 28’31’’, Salomaa (Coqueux, P.-E. Bellemare) ; 37’54’’, Thinel (Coqueux, Fortier) sup. num. ; 41’24’’, Malette (Fortier) ; 57’36’’, Malette (Thinel, Mikel) sup. num. MOTEGI.– De l’inédit lors du Grand prix du Japon. Capirossi (au centre), parti en pole, offre la première victoire de la saison à Ducati, devant Biaggi (à gauche) et Tamada. C’est également le premier podium de la saison sans Valentino Rossi : l’Italien a chuté dès le 13e tour, et voit retardé d’une semaine au moins son sacre annoncé. (Photo AFP) CAEN - ANGLET : 3-2 (1-2, 2-0, 0-0) 1 200 spectateurs. Pénalités.- Caen : 26’ (13x2’) ; Anglet : 30’ (10x2’ + 10’). Buts.CAEN : 14’20’’, Määttä (Cesnek) ; 27’11’’, Brodin (Raux) ; 35’43’’, Määttä (Boldron, Cesnek). ANGLET : 2’59’’, Decok (Patard) ; 7’21’’, Decok (Patard). ÉPINAL - GAP : 6-2 (2-0, 2-1, 2-1) 1 100 spectateurs. Arbitre : M. Bergamelli. Pénalités. – Épinal : 12’ (6 × 2’) ; Gap : 24’ (7 × 2’ + 10’). Buts. – ÉPINAL : 6’24’’, Mazerolle sup num. ; 12’30’’, Plch (Ablad, Maurice) ; 25’21’’, Simko (Trebaticky, Sejna) sup num. ; 36’07’’, Kotasek (Papelier, Trebaticky) ; 40’57’’, Simko (Sejna, Petrik) inf num. ; 52’24’’, Papelier (Ilic). GAP : 38’35’’, Sarka (McGee, Rambousek) sup num. ; 53’37’’, Ravoire (Nahirniak, Odot Andersson). MORZINE-AVORIAZ - VILLARD-DELANS : 0-5 (0-1, 0-1, 0-3) 450 spectateurs. Arbitre : M. Mendlowictz. Pénalités. – Morzine-Avoriaz : 20’ (10 × 2’) ; Villard-de-Lans : 24’ (12 × 2’). Buts. – VILLARD-DE-LANS : 11’39’’, Chalons (Pereira, Negro) ; 32’59’’, Metro (Tardif) sup. num. ; 45’20’’, Metro (Goncalves) sup. num. ; 45’35’’, M. Rozenthal (Deschaume, Connoly) ; 55’08’’, Goncalves (Metro) inf. num. CHAMONIX - BRIANÇON : 1-6 (0-2, 1-2, 0-2) 413 spectateurs. Arbitre : M. Avavian. Pénalités. – Chamonix : 16’ (8 × 2’) ; Briançon : 18’ (9 × 2’). Buts. – CHAMONIX : 37’05’’, Audibert. BRIANÇON : 10’57’’, M. Perez (Rouillard) sup. num. ; 16’59’’, Hubacek (Filip, Terglav) sup num. ; 21’23’’, Hubacek (Filip, Terglav) ; 27’44’’, Millar (Lyness, Dahlin) ; 42’32’’, Blanchard ; 49’16’’, Lyness inf. num. MONT-BLANC - ANGERS : 2-4 (0-2, 1-1, 1-1) 422 spectateurs. Arbitre : M. Durand. Pénalités. – 14’ (7 × 2’) ; Angers : 26’ (13 × 2’). Buts. – MONT-BLANC : 34’26’’, Carry (Kangas) sup. num. ; 53’47’’, Kangas (Hrehorcak) sup. num. ANGERS : 6’18’’, Jokinen (J. Bellemare) ; 14’16’’, Bellemare (Jokinen, Lacroix) ; 29’41’’, Rodrigue (J. Bellemare, Jokinen) sup num. ; 40’17’’, J. Bellemare (Lacroix). MOTO VITESSE – GRAND PRIX DU JAPON (Motegi, 15-17 septembre). – Douzième (MotoGP) et onzièmes manches (125 et 250) du Championnat du monde 2005. MotoGP : 1. Capirossi (ITA, Ducati), les 24 tours (115,224 km) en 43’30’’499 (moy. : 158,899 km/h) ; 2. Biaggi (ITA, Honda), à 1’’479 ; 3. Tamada (JAP, Honda), à 16’’227 ; 4. Checa (ESP, Ducati), à 22’’148 ; 5. Hopkins (USA, Suzuki), à 33’’212 ; 6. Edwards (USA, Yamaha), à 34’’915 ; 7. Hayden (USA, Honda), à 45’’894 ; 8. Roberts (USA, Suzuki), à 56’’498 ; 9. Elias (ESP, Yamaha), à 1’12’’037 ; 10. Xaus (ESP, Yamaha), à 1’34’’927 ; 11. Battaini (Blata), à 1 t. Meilleur tour : Capirossi, 1’47’’968 (moy. 160,080 km/h). Abandons : Matsudo (JAP, Moriwaki), chute 1er tour ; Hofmann (ALL, Kawasaki) et Rolfo (ITA, Ducati), accrochage 3e t. ; Ukawa (JAP, Honda), moteur 4e t. ; Nakano (JAP, Kawasaki), moteur 9e t. ; Gibernau (ESP, Honda), chute 12e t. ; Rossi (ITA, Yamaha) et Melandri (ITA, Honda), accrochage 13e t. ; Barros (BRE, Honda), chute 13e t. Grille de départ. – 1re ligne : Capirossi (P.P : 1’46’’363) ; Hopkins ; Melandri. 2e : Tamada ; Biaggi (ITA, Honda) ; Hayden. 3e : Gibernau ; Roberts ; Checa. 4e : Barros ; Rossi ; Hofmann. 5e : Edwards ; Nakano ; Ukawa. 6e : Rolfo ; Elias ; Matsudo. 7e : Xaus ; Battaini ; Ellison. Championnat du monde (après 12 GP) : 1. Rossi, 261 points ; 2. Biaggi, 149 ; 3. Edwards, 133 ; 4. Melandri, 126 ; 5. Hayden, 121 ; 6. Capirossi, 117 ; 7. Gibernau, 115 ; 8. Barros, 114 ; 9. Checa, 72 ; 10. Nakano, 69 ; … 17. Jacque (Kawasaki), 25, etc. 250 : 1. H. Aoyama (JAP, Honda), les 23 t. (110,423 km) en 43’52’’454 (moy. : 151,008 km/h) ; 2. Pedrosa (ESP, Honda), à 5’’313 ; 3. Stoner (AUS, Aprilia), à 7’’781 ; 4. Takahashi (JAP, Honda), à 10’’222 ; 5.De Puniet (Aprilia), à 10’’763 ; 6. Dovizioso (ITA, Honda), à 19’’199 ; 7. De Angelis (SAN, Aprilia), à 19’’199 ; 8. Barbera (ESP, Honda), à 24’’665 ; 9. Debon (ESP, Honda), à 37’’683 ; 10. Guintoli (Aprilia), à 38’’122 ; … 21. Gines (Aprilia), à 1’37’’552. Meilleur tour : Pedrosa, 1’53’’199 (moy. : 152,683 km/h). Principaux abandons : Vincent (Fantic), chute 1er tour ; Locatelli (ITA, Aprilia), chute 1er t. ; Porto (Aprilia), chute 11e t. Déclassé : Lorenzo (ESP, Honda), accrochage avec De Angelis 23e t. Grille de départ. 1re : H. Aoyama (P.P : 1’51’’843) ; Lorenzo ; S. Aoyama ; De Angelis. 2e : Dovizioso ; Takahashi ; Pedrosa ; De Puniet (Aprilia). 3 e : Guintoli (11e temps) ; …8e : Vincent (31e). 9e : Gines (32e). Championnat du monde (après 11 GP) : 1. Pedrosa, 226 pts ; 2. Stoner, 163 ; 3. Dovizioso, 144 ; 4. H. Aoyama, 123 ; 5. De Angelis, 109 ; 6. De Puniet, 108 ; 7. Porto, 105 ; 8. Lorenzo ; 9. Barbera, 67 ; 10. Corsi, 59 ; 11. Guintoli, 55 ; … 23. Leblanc, 6 ; … 25. Nigon, 3 ; 26. Marchand, 3 ; etc. Devant son public, l’aîné des frères Aoyama signe sa première victoire en Grand Prix. La course fut surtout marquée par le duel qui opposa De Angelis à Pedrosa. Dans le dernier tour, Lorenzo joua toutefois les trouble-fête, percutant le pilote italien pour offrir sur un plateau la 2e place à Pedrosa. Confronté à une Aprilia en petite forme, De Puniet ne put rivaliser avec les hommes de tête, mais bénéficia de l’accrochage du dernier tour pour récupérer la 5e place. Dixième, Guintoli demeure leader du trophée récompensant le meilleur privé. 125 : 1. Kallio (FIN, KTM), les 15 t. (72,015 km/h) en 30’10’’854 (moy. 143,166 km/h) ; 2. Lüthi (SUI, Honda), à 0’’111 ; 3. Faubel (ESP, Aprilia), à 1’’517 ; 4. Koyama (JAP, Honda), à 2’’349 ; 5. Pasini (ITA, Aprilia), à 2’’406 ; 6. Poggiali (SAN, Gilera), à 2’’616 ; 7. Gadea (ESP, Aprilia), à 2’’761 ; 8. P. Nieto (ESP, Derbi), à 2’’961 ; 9. Bautista (ESP, Honda), à 3’’720 ; 10. Lai (ITA, Honda), à 9’’936 ; 11. Di Meglio (Honda), à 14’’546 ; … 20. Masbou (Honda), à 27’’548 ; etc. Meilleur tour : Tunez (ESP, Aprilia), 1’59’’018 (moy. : 145,218 km/h) Principaux abandons : Simoncelli (ITA, Aprilia), chute 10e t. ; Talmacsi (HON, KTM), chute 14e t. Grille de départ. – 1re : Talmacsi (P.P. : 1’58’’653) ; Koyama ; Pasini ; Simoncelli. 2e : Kallio ; Faubel ; Lüthi ; Poggiali. 3e : Di Meglio (12e) ; … 6e : Masbou (21e). Championnat du monde (après 11 GP) : 1. Lüthi, 164 pts ; 2. Kallio, 161 ; 3. Talmacsi, 120 ; 4. Simoncelli, 117 ; 5. Pasini, 111 ; 6. Lai, 104 ; 7. Simon, 97 ; 8. Poggiali, 82 ; 9. Faubel, 66 ; 10. Koyama, 65 ; 11. Di Meglio, 59 ; … 18. Masbou, 20 ; etc. Duel intense entre Kallio et Lüthi, dont la chute à 6 tours de la fin entraîna l’arrêt du GP après que Gadea percuta de plein fouet la moto du jeune Suisse. Durement touché à l’épaule et à la cheville, Lüthi fut sauvé par le règlement (classement établi en prenant en compte le tour précédant l’interruption de la course). Deuxième derrière son rival finlandais, il conservait ainsi sa place de leader au Championnat. Prochaine épreuve : GP de Malaisie (Sepang, 23-25 septembre). ENDURANCE – BOL D’OR (Magny-Cours, 15-18 septembre). – Classement final : 1. Philippe-Kitagawa-Lagrive (JAP, Suzuki GSX-R 1000 SERT), 806 tours (moy : 147,9 km/h) ; 2. Gimbert-Costes-D. Checa (ESP, Yamaha R 1 GMT 94), à 4 t. ; 3. Dietrich-Four-Ribalta (ESP, Suzuki GSX-R 1000 SERT), à 6 t. ; 4.Da Costa-Cogan-Moreira (Kawasaki ZX-10 R Fuchs ART), à 9 t. ; 5. Donischal-Bonhuil-Giabbani (Honda CBR 1000 National Motos), à 15 t. ; 6. FouloiMétro-Cabana (ESP, Suzuki GSX-R 1000 Junior Team), à 40 t. ; 7. Hogan-Wylie-Miinin (GBR-GBR-SUI, Yamaha R 1 Phase One Junior), à 46 t. ; 8. Baker-Cuzin-Giles (GBR, Yamaha R 1 Decibels Endurance 33), à 46 t. ; 9. Haquin-Guerouah-Labussière (Kawasaki ZX-10 R 3 D Endurance Moto Center), à 48 t. ; 10. Baratin-Thuret-Chéron (Suzuki GSX-R 1000 JLC Moto Ulteamatum), à 50 t. ; etc. RUGBY CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE.– VENDREDI : Sale - London Irish, 29-3. SAMEDI : Worcester - Saracens, 25-24 ; Northampton Newcastle, 9-16 ; Leicester - Bath, 40-26. HIER : Leeds - Wasps, 23-47 ; Bristol - Gloucester, 9-41. Classement : 1. Leicester, 12 pts ; 2. Wasps, 11 ; 3. Gloucester, 11 ; 4. Sale, 10 ; 5. Worcester, 10 ; 6. Bristol, 8 ; 7. Saracens, 7 ; 8. Newcastle, 6 ; 9. London Irish, 6 ; 10. Northampton, 5 ; 11. Bath, 1 ; 12. Leeds, 0. Aux Wasps, Raphaël Ibañez était remplaçant… et a marqué deux essais lors de son entrée en jeu. Il a ainsi permis aux Londoniens d’inscrire le point de bonus offensif à Leeds. À Gloucester, Ludovic Mercier a inscrit 21 des 41 points des Cherry and White et Patrice Collazo, qui était titulaire, a écopé d’un carton jaune tout comme Olivier Azam, qui était lui remplaçant. LIGUE CELTIQUE (3e journée). – VENDREDI : Leinster (IRL) - Newport (GAL), 33-14 ; Ulster (IRL) - Édimbourg (ECO), 30-23. SAMEDI : Llanelli (GAL) - Connacht (IRL), 25-17 ; Glasgow (ECO) - Munster (IRL), 32-10. HIER : Borders (ECO) - Neath-Swansea (GAL), 16-6. Classement : 1. Ulster, 12 pts ; 2. Édimbourg, 10 ; 3. Llanelli, 10 ; 4. Cardiff, 10 ; 5. Leinster, 9 ; 6. Munster, 9 ; 7. Newport, 9 ; 8. Neath-Swansea, 8 ; 9. Glasgow, 7 ; 10. Borders, 5 ; 11. Connacht, 4. SNOWBOARD COUPE DU MONDE HOMMES (Valle Nevado [CHL], 14-18 septembre). – Boardercross : 1. X. De Le Rue ; 2. Wescott (USA) ; 3. Duclos ; 4. Anderson (CAN) ; 5. Valery ; 6. Pozzolini (ITA) ; 7. Grundelius (SUE) ; 8. Grüner (AUT) ; 9. Nantermod (SUI) ; 10. Ligocki (POL) ;… 12. P.-H. De Le Rue ; 14. Vaultier ; 22. Sachot. Coupe du monde de boardercross (après une épreuve) : voir ci-dessus. COUPE DU MONDE FEMMES (Valle Nevado [CHL], 14-18 septembre). – Boardercross : 1. Jacobellis (USA) ; 2. Ricker (CAN) ; 3. Laissus ; 4. Francon (SUI) ; 5. Frieden (SUI) ; 6. D. Krings (AUT) ; 7. Anthonioz ; 8. Nobs (SUI) ; 9. Maltais (CAN) ; 10. Pomagalski ;… 12. Fleury ; 26. Wicky. Coupe du monde de boardercross (après une épreuve) : voir ci-dessus. En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats du deuxième boardercross dans notre édition de mardi. SQUASH OPEN DE SAINT LOUIS (USA, 17-20 septembre). – 1er tour : Lincou (no 1 mondial)White (ECO, no 10), 3-0 (11-6, 11-9, 11-10 [2-0]) ; Anjema (HOL, no 33)-Beachill (ANG, no 2), 3-0. En quart de finale, Lincou affrontait la nuit dernière l’Anglais James Willstrop (no 8). TENNIS PÉKIN (CHN, ATP, dur, 500 000 $,12-18 septembre). – Finale : Nadal (ESP) b. Coria (ARG), 5-7, 6-1, 6-2. ORLÉANS (ATP Challenger, Greenset, 63 750 , 12-18 septembre). – Finale : Saulnier b. Mahut, 6-3, 6-4. BALI (IDN, WTA Tour, dur, 225 000 $, 12-18 septembre). – Finale : Davenport (USA) b. Schiavone (ITA), 6-2, 6-4. OPEN DE BORDEAUX (ITF, terre battue, 75 000 $, 12-18 septembre). – Finale : Foretz b. Skavronskaïa (RUS), 6-1, 6-2. TENNIS DE TABLE OPEN PRO TOUR DE CHINE (Shenzhen, 15-18 septembre). – HOMMES. Simple. Demi-finales : Wang Liqin (CHN, no 1)-Chen Qi (CHN, no 7), 4-2 (10-12, 11-9, 11-6, 9-11, 11-7, 11-7) ; Wang Hao (CHN, no 4)-Ma Long (CHN, no 129), 4-0 (19-17, 11-4, 15-13, 14-12). Finale : Wang Liqin-Wang Hao, 4-1 (11-9, 11-8, 11-9, 9-11, 12-10). Double. Finale : Chen Qi-Wang Liqin (CHN) - Liu Guozheng-Ma Long, 4-2 (11-5, 11-5, 6-11, 8-11, 11-6, 11-5). FEMMES. Simple. Demifinales : Guo Yue (CHN, no 5)-Zhang Yining (CHN, no 1), 4-3 (11-8, 8-11, 11-9, 7-11, 11-13, 13-11, 11-4) ; Li Xiao Xia (CHN, no 21)-Lin Ling (HKG, no 15), 4-1 (15-13, 11-7, 11-13, 11-2, 13-11). Double. Finale : Guo Yue-Zhang Yining (CHN) - Sun Bei-BeiWang Yue-Gu (SIN), 4-1 (11-8, 11-8, 11-6, 9-11, 11-4). VOLLEY-BALL CHAMPIONNATS D’EUROPE FEMMES (CRO, 17-25 septembre). – 2e journée. HIER. – Poule 1 (Zagreb) : Azerbaïdjan Roumanie, 3-1 (26-24, 23-25, 25-17, 25-19) ; Croatie - Serbie-et-Monténégro, (16-25, 25-19, 25-23, 25-16) ; Pologne - Allemagne, 3-2 (25-22, 23-25, 19-25, 28-26, 15-13) . Classement : 1. Pologne, 4 pts ; 2. Serbie-etMonténégro, Azerbaïdjan, Roumanie, Croatie, 3 ; 4. Allemagne, 2. Poule 2 (Pula) : Italie - Bulgarie, 3-0 (25-23, 25-14, 25-20) ; Russie - Espagne, 3-1 (25-11, 25-23, 22-25, 25-18) ; Turquie - Pays-Bas, 1-3 (22-25, 30-28, 21-25, 23-25). Classement : 1. Italie, Russie, 4 pts ; 3. Bulgarie, Pays-Bas, 3 ; 5. Turquie, Espagne, 2. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,15 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte-d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce : 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du dimanche 18 septembre 2005: 504 063 emplaires LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Faites franchir un cap à votre entreprise ! TRANSAT 6.50 (La Rochelle - Salvador de Bahia avec escale à Lanzarote, Canaries, 4 250 milles, départ le 17 septembre). Positions hier à 17 heures : 1. Douguet (E.Leclerc-Bouygues-Telecom), à 1101,7 milles de l’arrivée ; 2. Pella (ESP, Open-SeaTeam-Work), à 1,9 mille du leader ; 3. Le Blevec (Point-Mariage), à 2,7 m. ; 4. Gallay (FDIGroupe), à 2,8 m. ; 5. Gladu (Armor-Lux), à 4,9 m. ; …8. Mallard (Crédit-Agricole), à 11,5 m. ; 9. Ducrot (Région-Nord-Pas-deCalais), à 15,4 m. ; …21. Claquin (VecteurPlus), à 27,9 m. ; 22. De Lamotte (Set-Mécénat-Chirurgie-Cardiaque), à 28,2 M. ; …43. Hardy (Brossard), à 42,3 m. ; etc. Corentin Douguet était en tête au dernier pointage d’hier. Les leaders filaient bon train au portant sous un vent de nord-nord-est de 15 à 18 nœuds, propice à la vitesse mais aussi aux excès de risques. La première avarie importante était survenue dans la nuit de samedi à dimanche, le 6.50 de l’Irlandais Cian McCarthy, The Tom Crean, démâtant à 2 h 45 du matin. Un bateau affrété par ses proches devait partir à sa rencontre. Plusieurs casses de safran étaient par ailleurs à noter, notamment sur le bateau de Hardy, Brossard. Nicolas Bunous (Groupe-SCE), revenu à La Rochelle peu après le départ sur avarie de pilote automatique, avait pu reprendre la mer samedi vers 21 heures. TOUR DE BRETAGNE (Saint-Malo Lorient, 18-24 septembre). Première étape, Saint-Malo - Saint-Quay-Portrieux, 34 milles. Classement : 1. Beyou-Riou (DeltaDore) ; 2. Tripon-Drouglazet (Gedimat) ; 3. Chabagny-Mahé (Lebre-FMI) ; 4. CaudrelierCammas (Bostik) ; 5. Tabarly-Bérenger (Thales) ; etc. Organisée tous les deux ans depuis dix ans, cette classique du circuit Figaro Bénéteau a lieu pour la première fois en septembre, mois des grandes marées en Bretagne. Les spécialistes de la classe se sont adjoint des noms prestigieux, comme Vincent Riou avec Jérémie Beyou – vainqueurs hier de la première étape sur Delra-Dore –ou Franck Cammas avec Charles Caudrelier. Six villes étapes sont à l’affiche : St-Malo, St-Quay-Portrieux, Perros-Guirec, Camaret, Port-la-Forêt et Lorient. AUJOURD’HUI Deuxième étape : Saint-Quay-Portrieux Perros-Guirec, 48 milles. CHAMPIONNAT DU MONDE DE MATCH RACING (Calpe [ESP], 13-17 septembre) ; 1. Spithill (AUS) ; 2. Baird (USA) ; 3. Cian (ITA) ; 4. Richard ; 5. Williams (GBR) ; 6. Presti ; 7. Col ; etc. L’équipe de France a réalisé un tir groupé mais n’a pu obtenir de podium. Mathieu Richard aurait eu la possibilité de briguer la troisième place mais la petite finale, qui aurait dû l’opposer à l’Italien Paolo Cian, fut annulée à cause d’orages, puis faute de vent. Le mondial 2006 aura lieu à Pornichet. Parcours des vainqueurs : Dubbeldam, 4 pts en 1remanche-0 pt en 2e manche ; Smolders, 0-4 ; Thijssen, 4-8 ; G. Schröder, 0-0. Parcours des Français : F. Angot, 0 pt en 1re manche - 8 pts en 2e manche ; Godignon, 12-8 ; Bertran de Balanda, 12-4 ; E. Angot, 8-8. (*) Non sélectionnée dans la Super-Ligue, l’Espagne était engagée en tant que nationhôte. SUPER-LIGUE (classement final) : 1. EtatsUnis, 55 points ; 2. Allemagne, 46 ; 3. GrandeBretagne, 41 ; 4. Suisse, 40 ; 5. Pays-Bas, 38,5 ; 6. France, 29 ; 7. Irlande, 22 ; 8. Belgique, 20,5. Bleu CHAMPIONNATS DE FRANCE BATEAUX LONGS (Mantes-la-Jolie, 17-18 septembre). – Finales (temps beau, vent défavorable, bassin moyennement agité). HOMMES. Deux barré : 1. CA Lyon (De Lagarde-Jacquiot ; b. : Cunnac), 7’34’’37 ; 2. SN Bergerac (Despres-Sartelet ; b. : Despres), 7’35’’98 ; 3. SN Compiègne (V. et X. Durupt ; b. : Guelton), 7’43’’40. Deux de couple : 1. CA Chalon-sur-Saône (HardyChouraqui), 7’2’’27 ; 2. NA Angers (BahainDecodts), 7’5’’03 ; 3. A Strasbourg (Podpovitny-Czeslak), 7’6’’26. Quatre sans barreur : 1. AUN Lyon (Solforosi-Bussière-Pornin-Marty), 6’33’’96 ; 2. SN Compiègne (Bette-Corbier-Vatan-Laronze), 6’36’’36 ; 3. CA Nantes (De Wilde-Peron-Vervueren-Raineau), 6’39’’22. Quatre barré : 1. A Toulouse (Ripoll-Vidalinc-Perrot-Saitta ; b. : Billig), 6’46’’80 ; 2. SN Pont-à-Mousson (Pierson-Peltier-Blin-Peudecoeur ; b. : Soignon), 6’47’’74 ; 3. A Grenoble (Bandiera-Gallet-Bernard-Chatain ; b. : Bouges), 6’50’’37. Quatre de couple : 1. A Toulouse (Perrest-MeurillonRipoll-Colard), 6’26’’43 ; 2. ACL Aiguebelette (Genix Chausse-Good-Chevalier-Dorfman), 6’29’’51 ; 3. COMA Argenteuil (BeignonDeblock-Mathieu-Di Girolamo), 6’30’’60 ; 4. USA Gravelines (Loorius-Charlemagne-Ianakiev-Touron), 6’32’’07. Huit : 1. CN Verdun I (Cadot-Valla-Leclerc-Mathis-Rondeau-Chardin-Vergnes-Schulte ; b. : Bunoz), 5’58’’90 ; 2. CNA Rouen (M. Millot-Neveu-LarchevequeWeiss-Pimont-Bourdeau-Gazan-V. Millot ; b. : Lepilleur), 6’2’’67 ; 3. CN Annecy (Tilliet-Perrillat-Duhautois-Greffioz-Combe-MelmouxChopy-Aujouanet ; b. : Spinelli), 6’7’’65. Poids légers. Deux de couple : 1. AUN Villefranche-sur-Saône (Fr. et Fa. Dufour), 6’50’’32 ; 2. AC Soustons (Guilhem-Tabourier), 6’54’’51 ; 3. AUN Lille (Pollez-Menet), 6’57’’79 ; 4. CN Le Creusot (Moreau-Marquis), BATEAUX 26. Pereiro (ESP, Phonak), à 51’54’’ ; 27. Horrach (ESP, Iba), à 52’44’’ ; 28. Pena (COL, Pho), à 54’14’’ ; 29. Pasamontes (ESP, Ref), à 1 h 1’14’’ ; 30. Cuesta (ESP, Saunier Duval), à 1 h 5’23’’ ;… 40. Beloki (ESP, Lst), à 1 h 27’19’’ ; 51. Simoni (ITA, Lam), à 1 h 42’7’’ ; 63. Zabel (ALL, Tmo), à 2 h 3’7’’ ; 64. Vogondy (C.A.), à 2 h 4’51’’ ; 67. Le Mével (C.A.), à 2 h 10’54’’ ; 75. Charteau (Bouygues Telecom), à 2 h 28’52’’ ; 82. Roy (Française des Jeux), à 2 h 38’14’’ ; 89. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), à 2 h 48’10’’ ; 102. Voeckler (Btl), à 3 h 7’48’’ ; 113. Coyot (Cof), à 3 h 26’28’’ ; 119. DuclosLassalle (Cof), à 3 h 32’36’’ ; 123. Finot (Fdj), à 3 h 50’45’’ ; 125.Casper (Cof), à 4 h 0’42’’ ; 126. Vaugrenard (Fdj), à 4 h 4’9’’ ; 127. Gène (Btl), à 4 h 16’57’’. Classement par points (maillot bleu) : Petacchi (ITA, Fassa Bortolo). Classement de la montagne (maillot mauve) : J. Rodriguez (ESP, Saunier Duval) Classement par équipes : Communauté de Valence (ESP). TOUR DE POLOGNE (Pro Tour, 12-18 septembre). – 7e étape, Jelenia Gora-Karpacz : 1. Kirchen (LUX, Fassa Bortolo), les 61 km en 1 h 39’ ; 2. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), à 2’’ ; 3. Lokvist (SUE, Française des Jeux), à 4’’ ; 4. J. Hernandez (ESP, Liberty Seguros-Würth), à 7’’ ; 5. Bertogliati (SUI, Saunier Duval-Prodir), à 9’’ ;… 8. Weening (HOL, Rabobank), m.t. ; 14. Bichot (Fdj), à 22’’ ; 15. Brochard (Bouygues Telecom), 16. Syl. Chavanel (Cofidis), t.m.t. ; 18. Rous (Btl), à 28’’. 8e et dernière étape, Jelenia Gora-Karpacz (c.l.m. ind) : 1. T. Dekker (HOL, Rabobank) les 19 km en 30’54’ ; 2. Julich (USA, CSC), à 7’’ ; 3. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 8’’ ; 4. Brajkovic (SLV, Discovery Channel), à 15’’ ; 5. Weening (HOL, Rab), à 25’’ ; 6. Kirchen (LUX, Fassa Bortolo), 7. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), à 31’’ ;… 21. Syl. Chavanel (Cofidis), à 1’28’’ ; 25. Rous (Bouygues Telecom), à 12’37’ ; 27. Brochard (Btl), à 1’57’’ Classement final : 1. Kirchen (LUX, Fassa Bortolo), en 32’11’58’’ ; 2. Weening (HOL, Rabobank), à 5’’ ; 3. Th. Dekker (HOL, Rab), à 11’’ ; 4. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 18’’ ; 5. Di Luca (ITA, Liquigas), à 34’’ ; 6. Boogerd (HOL, Rab), à 1’4’’ ; 7. Hruska (RTC, Liberty Seguros), à 2’14’’ ; 8. Rutkiewicz (POL, Intel-Action), à 2’43’’ ; 9. Syl. Chavanel (Cofidis), à 2’52’’ ; 10. Rubiera (ESP, Discovery Channel), à 3’3’’ ;… 19.Rous (Bouygues Telecom), à 8’1’’ ; 23. Brochard (Btl), à 9’32’’ ; 33. Hinault (Crédit Agricole), à 22’52’’ ; 34. Moinard (Cof), à 23’7’’ ; 38. Sprick (Btl), à 26’42’’ ; 46. Jegou (Fdj), à 33’27’’ ; 59. Monnier (Cof), à 47’57’’66 ; Bichot (Fdj), à 1 h 2’31’’. Classement UCI – Pro Tour (par équipes) : 1. CSC (DAN), 338 points ; 2. Rabobank (HOL), 314 ; 3. Davitamin-Lotto (BEL), 303 ; 4. Phonak (SUI), 301 ; 5. Saunier Duval-Prodir (ESP), 287 ; 6. Liberty Seguros (ESP), 279 ; 7. Discovery channel (USA), 255 ; 8. Gerolsteiner (ALL), 251 ; 9. T. Mobile (ALL), 237 ; 10. Crédit Agricole, 234 ;… 13. Cofidis, 224 ; 17. Bouygues Telecom, 169 ; 20. Française des Jeux, 119. GRAND PRIX D’ISBERGUES (1.1, 13e manche de la Coupe de France, 18 septembre). – 1. Eeckout (BEL, Chocolat Jacques), les 200 km en 4 h 30’30’’ (moy. : 44,362 km/h) ; 2. Van Dijk (HOL, M. Bookmaker) ; 3. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 4. Breschel (DAN, CSC) ; 5. Renders (BEL, Mrb) ; 6. Claude (Bouygues Telecom) ; 7. Bru (ESP, Kaiku) ; 8. Gilbert (BEL, Française des Jeux) ; 9. Vasseur (Cofidis) ; 10. Brandt (BEL, Dvl) ; 11. Sijmens (BEL, Landbouwkrediet), t.m.t. ; 12. Amorison (BEL, Dvl), à 2’’ ; 13. Bak (DAN, CSC), à 6’’ ; 14. Renshaw (AUS, Fdj), à 16’’ ; 15. Abakoumov (BEL, Jartazi) ;… 20. Hushovd (Crédit Agricole) ; 21. Pichot (Btl) ; 24. Bonnet (Auber 93) ; 28. Labbe (Aub) ; 38. Delpech (Bretagne-Jean Floch) ; 40. Agnolutto (Agritubel) ; 42. Martias (Btl) ; 45. Gérard (Fdj) ; 46. Dion (Ragt-Semences) ; 47. Delage (Fdj) ; 48. Pivois (Bjf) ; 50. Buffaz (Agr) ; 51. Dupont (Rag) ; 59. Renier (Btl) ; 64. Gadret (Jar) ; 65. McGee (Fdj) ; 71. Duret (Bjf) ; 72. Dulac (Rag) ; 74. Talabardon (CA) ; 75. Turpin (AG2R-Prévoyance), t.m.t. ; 78. Thébault (Bjf), à 27’’ ; 79. Mondory (Ag2) ; 80. Guilbert (Bjf) ; 81. Le Boulanger (Rag) ; 83. Casar (Fdj) ; 88. Pétilleau (Bjf) ; 89. Bonnaire (Btl) ; 90. Rinero (Rag), t.m.t. ; 91. Lefèvre (Btl), à 1’48’’ ; 92. N. Portal (Ag2), à 3’9’’ ; 94. Méderel (Aub), m.t. – 98 classés. 65 abandons dont : J.-P. Nazon (Ag2) ; Moncoutié (Cof) ; Moreau (CA) ; Guesdon (Fdj). Coupe de France 2005 (après 13 manches) : 1. Gilbert (BEL, Française des Jeux), 162 points ; 2. Turpin (AG2R-Prévoyance), 108 ; 3. Fedrigo (Bouygues Telecom), 65 ; 4. Valentin (Auber 93), 60 ; 5. Gadret (Jartazi), 53 ; 6. Plouhinec (Bretagne-Jean Floch’), 51 ; 7. McGee (AUS, Fdj), 50 ; 8. Brochard (Btl), 50 ; 9. Casper (Cofidis), 50 ; 10. Jegou (Fdj), 50. Classement des jeunes : 1. Gilbert (BEL, Française des Jeux), 162 points ; 2. Valentin (Auber 93), 60 ; 3. Mondory (AG2R-Prévoyance), 47 ; 4. Renshaw (AUS, Fdj), 44 ; 5. Coutouly (Agritubel), 35 ; 6. Roy (Fdj), 26 ; 7. Duret (Bretagne-Jean Floch), 25 ; 8. Pineau (Bouygues Telecom), 25 ; 9. Dumoulin (Ag2), 24 ; 10. Brouzes (Aub), 21. Par équipes : 1. Française des Jeux, 110 points ; 2. Auber 93, 75 ; 3. Crédit Agricole, 74 ; 4. AG2R-Prévoyance, 72 ; 5. Bretagne-Jean Floch, 71 ; 6. Bouygues Telecom, 64 ; 7. Agritubel, 64 ; 8. Cofidis, 59 ; 9. Ragt-Semences, 52. Prochaine épreuve : Paris-Bourges (6 octobre). Jaune Rouge Jaune DTM (Eurospeedway Lausitz, 16-18 septembre). – 9e manche du Championnat de Tourisme allemand 2005. Course : 1. Ekström (SUE, Audi A4), les 48 tours en 1 h 03’44’’903 ; 2. Paffett (GBR, Mercedes Classe C), à 0’’401 ; 3. Kristensen (DAN, Audi A4), à 3’’062 ; 4. Aiello (Opel Vectra), à 4’’756 ; 5. Reuter (ALL, Opel Vectra), à 6’’082 : … 8. Alesi (Mercedes Classe C), à 23’’299 ; 12. Häkkinen (FIN, Mercedes Classe C), à 34’’762, etc. Championnat 2005 (après 9 manches) : 1. AVIRON 7’0’’42. Quatre sans barreur : 1. AUN Lyon (Solforosi-Bussière-Pornin-Marty), 6’44’’35 ; 2. A Grenoble (Fournerie-Bandiera-PenelonChatain), 6’46’’46 ; 3. CA Thonon (HafenerDubouloz-Moutton-Pfaifer), 6’50’’47. FEMMES. Deux de couple : 1. A Cahors (Balmary-Delhon), 7’56’’58 ; 2. USA Gravelines (Buniet-Gourdin), 7’59’’19 ; 3. A Grenoble (Hamon-Aufradet), 8’3’’77. Quatre sans barreuse : 1. R Reims I (Foulon-RossitDelas-Valiavanos), 7’43’’96 ; 2. ACL Aiguebelette (Rubaud-Laffez-Dorfman-Freslon), 7’48’’39 ; 3. A Meyzieu (Dubouloz-Pegaz Fiornet-Boitelle-Compagnon), 7’59’’65. Quatre de couple : 1. USA Gravelines (Laurent-Karsten-Buniet-Gourdin), 7’6’’13 ; 2. R Reims (Foulon-Rossit-Delas-Valiavanos), 7’10’’17 ; 3. SN Pont-à-Mousson (Simon-Fornalik-Jullien-Massemin), 7’13’’80. Poids légers. Deux de couple : 1. ACL Aiguebelette (Freslon-Dorfman), 8’0’’91 ; 2. CN Talloires (Sarda-Pawlik), 8’6’’49 ; 3. CA Nantes (Olvera-Touminet), 8’14’’35. Noir Bleu Noir RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE (Swansea-Cardiff, 16-18 septembre). – Douzième manche du Championnat du monde des rallyes 2005. Classement final : 1. SolbergMills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2005), 2 h 45’57’’8 ; 2. Duval-Smeets (BEL, Citroën Xsara WRC), à 1’17’’4 ; 3. Loeb-Elena (MON, Citroën Xsara WRC), à 1’17’’9 ; 4. RovanperäPietiläinen (F IN, Mitsubishi Lancer WRC 2005), à 1’29’’4 ; 5. Stohl-Minor (ALL, Kronos Citroën Xsara WRC), à 2’35’’0 ; 6. Kresta-Tomanek (RTC, Ford Focus WRC RS 04), à 3’17’’3 ; 7. McRae-Grist (Skoda Fabia WRC05), à 3’30’’4 ; 8. Higgins-Thomas (GBR, Ford Focus WRC RS 03), à 3’40’’9 ; 9. Meeke-Patterson (GBR-SUE, Subaru Impreza WRC 2004), à 3’42’’1 ; 10. H. Solberg-Menkerud (NOR, Ford Focus WRC RS 04), à 4’20’’5 ; … 12. Warmbold-Orr (ALL, Ford Focus WRC RS 04), à 5’28’’8 ; 13. Schwarz-Wicha (ALL, Skoda Fabia WRC 05), à 9’13’’4 ; 14. GalliD’amore (ITA, Mitsubishi Lancer WRC 05), à 9’40’’9, etc. Leaders : Grönholm, ES 1 ; Loeb, ES 2 à ES 15. Vainqueurs de spéciales : Loeb, 9 ; Grönholm, 4 ; Rovanperä et Higgins, 1. Principaux abandons : Grönholm-Rautiainen (FIN, Peugeot 307 WRC), se retire après ES 15. LE FILM DES SPÉCIALES ES 14 – Resolfen 1 (29,38 km) : 1. Grönholm, 14’41’’9 ; 2. Solberg, à 3’’3 ; 3. Loeb, à 5’’9 ; 4. Galli, à 11’’5 ; 5. Duval, à 12’’2 ; 6. Atkinson, à 13’’6 ; 7. Märtin, à 14’’9 ; 8. Stohl, à 21’’7 ; 9. Rovanperä, à 23’’5 ; 10. Kresta, à 23’’6 ; 11. McRae, à 25’’0 ; … 17. Bernardi, à 56’’1, etc. Première spéciale de la journée : Grönholm grappille quelques secondes à Solberg, 2e. Mais le Norvégien est tout de même très loin pour espérer lui prendre sa place, alors que trois spéciales restent à courir. ES 15 – Margam 1 (27,42 km) : 1. Loeb, 15’15’’2 ; 2. Duval, à 0’’à ; 3. Solberg, à 0’’ ; 4. Grönholm, à 0’’ ; 5. Rovanperä, à 0’’ ; 6. Stohl, à 0’’0 ; 7. McRae, à 1’’9 ; 8. Kresta, à 3’’8 ; 9. Meeke, à 4’’1 ; 10. Higgins, à 5’’2 ; … 17. Bernardi, à 1’30’’5, etc. Sortie de route violente de Märtin, dont la Peugeot heurte un arbre, côté droit. Le copilote de l’Estonien, Michael Park est tué sur le coup. Les derniers concurrents qui devaient s’élancer sont crédités d’un temps forfaitaire. Les organisateurs du rallye décident d’arrêter la course. Les deux dernières spéciales sont annulées. Championnat du monde 2005 (après 12 épreuves). Pilotes : 1. Loeb, 99 points ; 2. Solberg, 65 ; 3. Grönholm, 61 ; 4. Märtin, 53 ; 5. Gardemeister, 47 ; 6. Rovanperä, 26 ; 7. Duval, 24 ; 8. Stohl, 16 ; 9. Kresta, 16 ; 10. Sainz, 11, etc. Constructeurs : 1. Citroën, 137 ; 2. Peugeot, 117 ; 3. Ford, 76 ; 4. Subaru, 72 ; 5. Mitsubishi, 53 ; 6. Skoda, 13. Prochaine épreuve : Rallye du Japon, 30 septembre-2 octobre. Ekström, 69 ; 2. Paffett, 68 ; 3. Kristensen, 47 ; 4. Häkkinen, 22 ; 5. Alesi, 20 ; … 12. Aiello, 9, etc. Prochaine épreuve : Istanbul, 2 octobre. L’écart en course comme au Championnat est très serré entre Ekström et Paffett. À l’occasion de cette manche, Laurent Aiello a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière automobile à l’issue de la saison 2005. F 3 EUROSERIES (EuroSpeedway Lausitz, 16-18 septembre). – 9e manche du Championnat 2005. Course 2 : 1. Hamilton (GBR, Dallara-Mercedes), les 24 tours en 30’54’’350 ; 2. Di Resta (GBR, Dallara-Mercedes), à 5’’804 ; 3. Sutil (ALL, Dallara-Mercedes), à 11’’177 ; 4. Di Grassi (BRE, DallaraMercedes), à 15’’575 ; 5. Moreau (Dallara-Opel), à 19’’091 ; 6. Perera (DallaraOpel), à 23’’590 ; … 10. Duval (DallaraOpel), à 39’’675, etc. Championnat 2005 (après 9 manches) : 1. Hamilton, 150 (champion) ; 2. Sutil, 94 ; 3. Di Grassi, 60 ; 4. Perera, 59…6.Duval, 47 ; … 8. Moreau, 40, etc. Prochaine épreuve : Hockenheim, 23 octobre. Assuré du titre, Hamilton reste abonné à la victoire. Son équipier chez ASM, Sutil, occupe désormais la place de vice-champion. BTCC (Silverstone, 16-18 septembre). – 8e manche du Championnat de Tourisme britannique 2005. Course 1 : 1. Chilton (GBR, Honda Civic), 25’26’’083 ; 2. Pickford (GBR, Seat Toledo), à 1’’505 ; 3. PLato (GBR, Seat Toledo), à 3’’378 ; 4. Muller (Vauxhall Astra), à 6’’631, etc. Course 2 : 1. Plato, 22’46’’155 ; 2. Hines (GBR, Seat Toledo), à 0’’663 ; 3. Smith (GBR, Vauxhall Astra), à 0’’809 ; 4. Eaves (GBR, Honda Integra), à 3’’084, etc. Course 3 : 1. Howell (GBR, Onda Integra), 27’16’’356 ; 2. Collard (GBR, MG ZS), à 1’’687 ; 3. Chilton, à 1’’974 ; 4. Eaves, à 2’’616 ; 5. Muller, à 4’’165 ; 6. Plato, à 4’’535 ; 7. Neal, à 6’’509, etc. Championnat 2005 (après 8 manches) : 1. Neal, 291 ; 2. Muller, 261 ; 3. Eaves, 238 ; 4. Plato, 182, etc. Prochaine épreuve : Brands Hatch, 1er octobre. L’ultime manche, avec ses trois courses, dévoilera le champion : Neal ou Muller vraisemblablement. GT FIA (Istanbul, 15-18 septembre). – 8e manche du Championnat 2005. 1. Bartels-Scheider (ALL, Maserati MC 12), les 59 tours en 2 h 0’2’’986 ; 2. Babini-Biagi (ITA, Maserati MC 12), à 10’’960 ; 3. BertoliniWendlinger (ITA-AUT, Maserati MC 12), à 26’’987 ; 4. Deletraz-Piccini (SUI-ITA, Ferrari 575 Maranello), à 56’’4712 ; … 7. CollardSugden (GBR, Porsche 996 GT 3), à 1 tour (1er GT 2), etc. Championnat 2005 (après 8 manches). GT 1 : 1. Wendlinger, 63 ; 2. Bertolini, 63 ; 3. Scheider, 56, etc. GT 2 : Lieb (ALL), 74 ; 2. Rockenfeller (ALL), 74 ; 3. Collard, 46, etc. Prochaine épreuve : Zhuhai (CHI), 23 octobre. WTCC (Istanbul, 16-18 septembre). – 8e manche du Championnat européen de Tourisme 2005. Course 1 : 1. Giovanardi (ITA, Alfa Romeo 156), les 10 tours en 21’12’’294 ; 2. Thompson (GBR, Alfa Romeo 156), à 2’’794 ; 3. Priaulx (GBR, BMW 320i), à 6’’134 ; 4. Garcia (ESP, BMW 320i), à 6’’893 ; 5. Rydell (SUE, Seat Toledo), à 8’’018 ; … 9. D. Müller (ALL, BMW 320i), à 20’’198, etc. Course 2 : 1. Tarquini (ITA, Alfa Romeo 156), 21’07’’765 ; 2. Farfus Jr (BRE, Alfa Romeo 156), à 0’’263 ; 3. Zanardi (ITA, BMW 320i), à 1’’103…5. D. Müller (ALL, BMW 320i), à 5’’423 ; 6. Giovanardi (ITA, Alfa Romeo 156), à 9’’364 ; … 9. Priaulx, à 13’’907, etc. Championnat 2005 (après 8 manches) : 1. Priaulx, 74 ; 2. D. Müller, 73 ; 3. Giovanardi, 70 ; 4. Tarquini, 55, etc. Prochaine épreuve : Valence (ESP), 30 septembre-2 octobre. .../Soho Agency ATHLÉTISME 21 Bleu Rouge Noir Jaune 50 e LE HORS-SÉRIE + LE DVD = 6 € JUSQU’AU 14 NOVEMBRE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 PAGE 21 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DE DI STEFANO À GERRARD, DU REAL MADRID À LIVERPOOL, REVIVEZ UN DEMI-SIÈCLE DE COUPE D’EUROPE DANS UN NUMÉRO SPÉCIAL DE 56 PAGES ET UN DVD RETRAÇANT LES 50 FINALES HISTORIQUES. Bleu Rouge LES 50 FINALES COMMENTÉES PAR THIERRY ROLAND Jaune Bleu Jaune D V D + IE R É S S R NUMÉRO HO Noir Noir ANNIVERSAIRE DE LA COUPE D’EUROPE 22 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE Entre honneur et douleur Le monde des rallyes a réagi avec grandeur d’âme, hier, après la mort en course de Michael Park, copilote de Markko Märtin chez Peugeot. La sortie de route de la Peugeot 307 WRC de Märtin-Park, hier matin dans l’ES 15, a précipité l’arrêt du Rallye de Grande-Bretagne et le retrait de l’autre Peugeot de Grönholm-Rautiainen. Cette conjonction brutale d’événements offrait d’un coup le titre mondial 2005 à Sébastien Loeb et Daniel Elena, vainqueurs. Mais l’équipage de la Citroën Xsara se fit ensuite volontairement pénaliser pour ne finir que troisième, refusant l’idée d’un succès dans de telles conditions. CARDIFF – de notre envoyé spécial CE DEVAIT ÊTRE un jour de fête. Un dimanche très british de fin de saison où le soleil permet d’aller aux courses sans son imper. La matinée radieuse, bien qu’un peu fraîche, devait servir de prélude champêtre au couronnement d’un nouveau prince de Galles. Fort d’une confortable avance de 44’’7 sur Petter Solberg, son premier poursuivant, Sébastien Loeb avait un tapis rouge déroulé sous les roues de sa Xsara. En route vers son neuvième succès de l’année, il s’apprêtait à devenir le premier pilote français à gagner le Rallye de Grande-Bretagne. Quant au renouvellement de son titre mondial, il dépendait de la faculté de Marcus Grönholm, le malchanceux de la première étape, d’échapper à un nouveau caprice de sa mécanique. Au prix d’un bel effort, le Finlandais était parvenu à refaire une bonne partie de son handicap. Il avait hissé sa 307 au troisième rang mais, compte tenu des écarts, n’avait dès lors plus rien à espérer de mieux. Pour le sport, le pilote Peugeot s’offrit un sprint gagnant dans Resolfen, la première de la double paire d’épreuves spéciales de cette ultime étape, où le trio des leaders ne brouilla les cartes qu’en apparence. En une trentaine de kilomètres, Solberg, 2e, et Loeb, 3e, avaient concédé moins d’une demidouzaine de secondes. « Avec la voiture dont je dispose cette fois-ci, je ne pourrai pas refaire le coup de Margam de l’an dernier », avait prévenu le Norvégien de Subaru qui avait fait douter le Français de l’existence des fantômes dans le parc du château éponyme en lui arrachant in extremis la victoire sur un coup de bluff. Les choses semblaient donc devoir en rester là. décision unanime de ne pas repartir en signe de deuil. La direction de course respecta cette requête relayée par les constructeurs mais, prisonnière de la procédure, dut se résoudre à un comportement aussi froid que technique. 1. Figer le classement à l’arrivée de l’ES 15. 2. Fixer l’arrivée anticipée au CH 15 A (le contrôle horaire d’entrée du parc de regroupement de Felindre). 3. Imposer le retour des voitures à Cardiff, ville du terme officiel du rallye. Dans ces conditions, Marcus Grönholm étant exclu, Sébastien Loeb allait non seulement être déclaré vainqueur, mais aussi champion du monde. Une situation que le Français ne put ni ne voulut accepter. « C’est un sport où l’on se bat à la régulière, justifiait Seb. Cette situation n’est pas très simple à gérer pour les officiels, mais tout ça c’est n’importe quoi ! Le plus important, c’est quand même ce qui vient d’arriver à Michael, non ? Marcus et Peugeot ont décidé de se retirer dans des circonstances très pénibles. Il faut respecter ce choix. Moi, je ne veux pas gagner le Championnat comme ça. Je ne suis pas du tout d’humeur à gagner. J’étais prêt à faire comme Grönholm, à m’arrêter moi aussi, mais c’était plus compliqué pour l’équipe. En tout cas, je n’ai pas envie de gagner parce que cela ne me paraît pas normal, donc je préfère ne pas gagner… » Un cri du cœur. Un état d’esprit. Une volonté que l’état major de Citroën respecta avec dignité. « Sébastien et Daniel ne souhaitent pas gagner dans ces conditions, annonça Guy Fréque- lin. L’équipage a donc pointé avec deux minutes d’avance au contrôle horaire de sortie de parc à Felindre pour se rendre en liaison à Cardiff pour ne pas gagner ce rallye. Nous respectons ce choix. Nous l’acceptons et avons pris cette décision après que la demande des constructeurs de ne pas pénaliser Grönholm a été refusée par le collège des commissaires. » Pénalisé de deux minutes pleines, Sébastien Loeb et Daniel Elena rétrogradaient donc volontairement au troisième rang, laissant la victoire à Petter Sol- berg. « Je n’ai pas de calcul à faire : mon ami “Beef” est mort aujourd’hui et c’est la seule chose à laquelle je pense », marmonna tristement le Norvégien, qui n’a toutefois pas jugé bon de rétrocéder ces lauriers amers à François Duval, deuxième par défaut. Dans quinze jours au Rallye du Japon, il suffira d’une place sur le podium à Sébastien Loeb pour rééditer son titre mondial. Hier au Pays de Galles, le champion avait un crêpe noir autour du cœur. Les témoins racontent À 9 H 18 HIER, Markko Märtin et Michael Park s’élançaient dans la spéciale de Margam, 15e chrono du rallye. Classés sixièmes, les deux hommes avaient encore l’espoir de revenir sur Harri Rovanperä, qui les devançait de 21’’9. Mais leur course s’arrêta contre un arbre, peu après le 2e kilomètre, à la fin d’une partie en sous-bois. « Nous sommes la deuxième voiture arrivée sur place, après Rovanperä, témoignait François Duval. On nous a fait ralentir puis nous sommes arrivés sur les lieux de l’accident, dans un virage à gauche assez rapide, qui referme. En course, on doit passer à plus de 110 km/h. Ç’avait bien tapé, la voiture était cintrée. Je ne me suis pas approché car je n’aime pas ça. » « Je vois bien où cela s’est passé, ajoutait Sébastien Loeb. C’est juste à la sortie d’une forêt. L’un des endroits les plus dangereux de la spéciale. En plus, le sol était hyper gras, glissant. » Selon le témoignage de François Duval, les traces semblaient montrer une longue dérive, jusqu’à ce choc violent au niveau de la portière de droite, fatal à Park. « On se sent en sécurité dans ces voitures, expliquait le Belge. On peut se permettre de faire des tonneaux, de taper devant ou derrière, mais le choc latéral ne pardonne pas. » – J. B. Loeb : « Je ne suis pas d’humeur à gagner » À 9 h 19, Markko Märtin, 6e au classement provisoire, se présentait sous les ordres du starter de cette 15e spéciale. Au volant de la deuxième Peugeot, l’Estonien était le dixième à s’élancer. Un peu après le deuxième kilomètre, dans un virage à gauche à la sortie d’un passage en sous-bois et pour une raison encore inconnue, il perdit le contrôle de sa 307. L’auto se fracassa avec une violence inouïe, côté droit, contre le tronc d’un grand pin. Le pire venait de se produire. Groggy, le pilote parvint à alerter les secours. Ils furent inutiles. Son coéquipier avait subi le choc de plein fouet. Michael Park fut retiré sans vie de la carcasse broyée. La neutralisation de l’épreuve rappela les concurrents en procession vers le parc d’assistance de Felindre. Son équipe qui avait décidé de se retirer de la course demanda à Marcus Grönholm de rentrer directement, sans se présenter au contrôle. Informés du drame lorsqu’ils rejoignirent la zone de regroupement, les autres équipages, abattus, prirent la Des copilotes exposés CARDIFF. – À l’issue du Rallye de Grande-Bretagne, pilotes et copilotes – de gauche à droite : François Duval, Petter Solberg, Phil Mills (au premier plan), Armin Schwarz, Janne Tuohino, Xavi Pons (masqué par Mills, au second plan), Guido d’Amore, Sébastien Loeb, Gigi Galli (masqué par Tuohino) et Carlos Del Barrio (au dernier plan) – ont observé une minute de silence à la mémoire de Michael Park. (Photo Jérôme Prévost) Une protection à améliorer Pour renforcer la solidité de la structure d’origine, toutes les voitures de rallyes —ici la Peugeot 307 WRC— sont construites autour d’un «arceau-cage», un ensemble de tubes soudés qui réduit la déformation de l’habitacle en cas de choc ou de tonneaux et protège l’équipage. Les plus récentes sorties de route en ont démontré l’efficacité, mais c’est en cas de choc latéral violent, contre un arbre par exemple, que pilote et copilote restent les plus dangereusement exposés. F O R M A T I O N D I S T R I B U T I O N Notre groupe est une puissante entreprise implantée au Moyen-Orient et présente sur différents segments économiques. Section Managers - h/f Expérimentés • Produits frais • Textile • TV HI-FI Son • Informatique et Téléphonie • Electroménager • Bazar permanent et saisonnier Vous êtes impérativement un professionnel de la Notre filiale de distribution, distribution ainsi qu’un manager expérimenté. franchisée du Vous prendrez en charge l’animation de votre équipe et Groupe CARREFOUR, la gestion de votre centre de profit. exploite à ce jour Vous négocierez les conditions commerciales auprès de une vingtaine vos fournisseurs et organiserez les opérations promotiond’hypermarchés nelles. répartis entre les La maîtrise de l’anglais est impérative car elle est pratiquée Emirats Arabes Unis, au quotidien. 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PARTNER’S & DROUAULT 16, avenue Maréchal Foch - 69006 LYON [email protected] Pa r i s • G re n o b l e • Lyo n Rubrique : LES SERVICES 쑺 L'EQUIPE CARRIERES PAGE 22 Renseignements : Jean Claude Poidevin - Tél. : 01 40 10 53 27 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Pour passer l’homologation, cette armature doit résister à 10 tonnes de charge verticale sans se déformer de plus de 50 mm au niveau de l’arceau principal placé derrière les sièges et à 5 tonnes à l’avant, au niveau du parebrise. À hauteur des portes, le croisillon de tubes de l’arceau est renforcé par quatre goussets soudés pour augmenter la résistance à un choc latéral. Lors de l’impact de la 307 (environ 1,4 tonne), projetée à plus de 110 km/h contre un gros arbre, ce croisillon n’a pas été suffisant pour assurer une protection efficace à Michael Park. « Le choc latéral est malheureuse- diverses. On peut imaginer renforcer les panneaux des portières avec des matériaux plus résistants, capables de mieux absorber les chocs. On pourrait aussi augmenter l’épaisseur des tubes de l’arceau, voire remplacer le croisillon par une superposition de deux ou trois gros tubes cintrés, comme c’est le cas pour certaines formules de circuit aux États-Unis. Le fait de pouvoir légèrement décaler les deux sièges longitudinalement permettrait par ailleurs de mieux recentrer les deux membres de l’équipage dans l’habitacle. En tout cas, nul doute que l’on peut améliorer considérablement la sécurité. Le seul dispositif inadapté en compétition, pour le moment, est l’airbag. Les capteurs sont en effet encore incapables de faire la différence entre un impact dangereux et une simple touchette sans gravité. Dans ce dernier cas, leur déclenchement intempestif aurait évidemment l’effet inverse de celui recherché. » – J.-P. R. Bleu « Le choc latéral est le plus terrible » ment ce qu’il y a de plus terrible, que ce soit en course ou sur la route, expliquait Jean-Pierre Nicolas, l’ancien pilote devenu directeur de Peugeot Sport. Il n’y a pas lieu pour autant de remettre en cause les WRC ou les rallyes. Il y aura toujours des progrès à faire au niveau de la sécurité et il est indéniable que la FIA (la Fédération internationale de l’automobile) en fait régulièrement, en imposant de nouvelles mesures pour protéger les participants. Mais les gens qui font de la compétition automobile savent tous qu’ils s’exposent à des risques et admettent cette notion de risque en pratiquant ce sport. » Dans les groupes de travail de la commission technique, la question est régulièrement examinée. « Il n’y a pas une réunion où l’on n’examine pas tel ou tel aspect lié à la sécurité, indique Xavier Mestelan-Pinon, le responsable technique de Citroën Sport. La question va forcément être réétudiée. Les solutions sont Jaune Rouge Jaune AU BORD DES ROUTES et chemins empruntés par les spéciales, on trouve ici et là quelques rails, mais aucun de ces dégagements gazonnés et autres bacs à sable entourant les circuits. En rallye, la sécurité de l’équipage est, pour l’essentiel, assurée par la voiture elle-même. Aussi un cahier des charges technique draconien impose-t-il la mise en place d’un important dispositif, systématiquement vérifié avant chaque rallye. Sièges baquets en carbone-Kevlar, harnais à six points de fixation, pour bien maintenir le pilote et son coéquipier, réservoirs de sécurité pour le carburant, clapets de remplissage anti-retour, coupe-circuits intérieur et extérieur, extincteur font notamment partie du paquetage des World Rally Cars, littéralement bâties autour d’un arceau-cage soudé à la coque et censé résister aux impacts les plus violents (voir notre infogra- phie). Ce treillis métallique pesant environ 40 kg est constitué d’une quarantaine de mètres de tube d’acier de 40 mm de diamètre, coupés, cintrés, assemblés par soudure avec une extrême précision. LA DERNIÈRE VICTIME en Championnat du monde des rallyes était jusqu’à hier Rodger Freeth, copilote de « Possum » Bourne, tué dans l’accident de leur Subaru au Rallye d’Australie 1993. Les copilotes ont d’ailleurs payé un lourd tribut à la discipline. Au Tour de Corse 1986, Sergio Cresto trouvait la mort dans l’accident où son pilote, Henri Toivonen, perdait lui aussi la vie. La même année, Michel Wyder était tué dans la sortie de route de la Ford RS 200 de Marc Surer, au Rallye d’Essen. Cette série d’accidents, un an après la mort du pilote Attilio Bettega (Tour de Corse 1985) et le décès de trois spectateurs fauchés par la Ford de Santos au Rallye du Portugal 1986, provoqua la disparition des surpuissantes Groupe B de l’époque. Malgré de spectaculaires sorties de route, le destin avait, depuis, épargné le Mondial des rallyes. C’est toutefois à la suite d’accidents sérieux que Risto Mannisenmäki, copilote de Mäkinen (Tour de Corse 2001), et Daniel Grataloup, copilote de François Delecour (Australie 2001 et 2002), mirent fin à leur carrière. Le rallye a, hélas, connu d’autres drames : aux États-Unis (décès de Mark Lovell et Roger Freeman dans l’Oregon Rally 2003) et en France. Thierry Renaud, copilote de Philippe Bugalski, disparaissait au Rallye Grasse-Alpin 1995. Au Rallye du Mont-Blanc 1999, l’espoir Mark Champeau se tuait en reconnaissance. Un an plus tard, au Rallye de l’Yonne, l’accident de la Subaru de Marco Massarotto faisait quatre morts parmi le public – en plus du pilote – et sept blessés graves. L’an dernier, un pilote (Jacky Deborde au Rallye des Côtes d’Armor) et deux copilotes amateurs (Anne Gal au Rallye du Mont-Blanc et Catherine Delmotte au Rallye du Touquet) étaient encore victimes d’accidents mortels. Heureusement, parmi les spectateurs, la discipline n’a plus connu d’année terrible comme en 1999, avec huit décès en quatre épreuves (Rallyes du Forez, du Muguet, du Val d’Agoût et de Corte). – S. B. Noir Bleu Noir Le treillis métallique de l’arceau de sécurité soudé à la coque des WRC ne constitue pas une protection à toute épreuve. Explications… de notre envoyé spécial 1. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2005), 2 h 45’57’’8 ; 2. Duval-Smeets (BEL, Citroën Xsara WRC), à 1’17’’4 ; 3. Loeb-Elena (MON, Citroën Xsara WRC), à 1’17’’9 ; etc. CHAMPIONNAT DU MONDE 2005.–Pilotes : 1.Loeb,99 points ; 2. Solberg, 65 ; 3. Grönholm, 61 ; etc. Constructeurs : 1. Citroën, 137 ; 2. Peugeot, 117 ; 3. Ford, 76 ; etc. JEAN-PAUL RENVOIZÉ Une sécurité toujours perfectible CARDIFF – CLASSEMENT FINAL 23 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE Peugeot sous le choc Le décès de Michael Park, l’équipier de Markko Märtin, a frappé avec une terrible violence toute l’équipe française. CARDIFF – de notre envoyé spécial CARDIFF. – Ciel noir, hier, sur le parc d’assistance de Felindre : après l’accident fatal à Michael Park, l’équipe Peugeot retirait de la course l’autre 307 WRC, celle de Grönholm-Rautiainen (sous la bâche), et procédait au démontage des installations dans une ambiance sombre. (Photo Jérôme Prévost) ET MAINTENANT ? – Une réunion aura lieu cet après-midi à Vélizy, au siège de Peugeot Sport, au sujet de la fin de saison. Si Markko Märtin, placé hier en observation à l’hôpital de Cardiff, en ressortit en fin d’après-midi, il est peu probable que, moralement très choqué, il soit dans deux semaines au départ du Rallye du Japon qu’il devrait, en plus, accepter de disputer avec un nouvel équipier. Désormais précédé de 20 points par Citroën au Championnat des constructeurs alors que quatre épreuves restent à courir, Peugeot se trouve, avec la disparition de Michael Park, dans une situation fort inconfortable à laquelle Jean-Pierre Nicolas devra trouver la meilleure issue, en plein accord avec Frédéric SaintGeours, directeur général de la marque. « Six points, ce n’est rien… » Carte sans fil pour PC portable DIDIER BRAILLON (*) Coordinateur de Peugeot Sport. Park, copilote exemplaire Michael Park, l’équipier de Markko Märtin, était apprécié pour sa bonne humeur et son professionnalisme. CARDIFF – « QUAND QUELQU’UN MEURT, on dit toujours qu’on vient de perdre le meilleur. Mais là, je peux vous assurer que c’est vrai. » Des hommages comme celui de Jean-Pierre Nicolas, le patron de Peugeot Sport, il y en eut beaucoup hier à Cardiff, à quelques dizaines de kilomètres de la maison familiale de Michael Park, située dans la forêt de Dean, à la frontière entre son Angleterre natale et ces pistes galloises sur lesquelles le copilote de Markko Märtin a trouvé la mort brutalement, hier, à trente-neuf ans. « Beef » (le bœuf), sobriquet donné par des amis d’enfance pour ironiser au second degré sur sa frêle silhouette, avait intégré Peugeot depuis quelques mois seulement. Mais il y faisait déjà l’unanimité. « Il était tellement gentil ! Et il s’entendait avec tout le monde », témoigne Annick Peuvergne, attachée de presse de l’équipe française et ancienne copilote. Park était aussi « un bon client » pour les journalistes, qui se dirigeaient volontiers vers la portière de droite de la Peugeot 307 pour recueillir les impressions d’un homme disponible au possible, sincère, passionné et passionnant.Pour certains, « Beef » était le sourire et le bouteen-train de Markko Märtin, homme plus introverti et nonchalant. Leurs routes se croisèrent en 2000. Park, ancien copilote en Championnat de Grande-Bretagne puis ouvreur de Richard Burns, s’assit à la droite de l’Estonien pour un programme partiel en Mondial. Au Sanremo, l’équipage croisa le fer avec une autre Toyota Corolla WRC, pilotée par un certain Sébastien Loeb. « Ça avait créé des liens entre nous, se souvient Daniel Elena, qui partagea bien des pointages avec Park. C’était un mec cool, qui avait toujours le mot pour rire. Un amoureux de la vie. Nous étions devenus copains. Nous nous appelions entre les rallyes et nous faisions des paris sur des matches de rug- Michael Park était le copilote de Markko Märtin depuis 2000, chez Subaru, Ford, puis Peugeot cette année. (Photo AP) by. » Passionné aussi de cricket et de chasse, qu’il pratiquait parfois avec Phil Mills, le copilote de Petter Solberg, Michael Park était un bon vivant et un professionnel reconnu. « On le voyait rarement sans le sourire et c’est l’image que je garderai de lui », se souvenait hier Malcolm Wilson, le patron de Ford où la paire Märtin-Park évolua de 2002 à 2004, obtenant ses cinq victoires mondiales. Marié, père de deux enfants âgés respectivement de neuf et douze ans, Michael Park était conscient du risque inhérent à son métier. Un très violent accident en Argentine l’an dernier n’avait pas entamé sa passion et son enthousiasme. « Ça ne l’avait pas marqué, il considérait ça comme une sortie de route ordinaire puisqu’il n’avait pas été blessé, confie Elena, fervent militant, comme Park, du retour des noms et des nationalités des copilotes sur les portières des voitures. Mais entre ne rien avoir et le pire, la marge est infime dans ce sport. » Dans le dossier de presse de Peugeot présentant ce Rallye de Grande-Bretagne, Michael Park raconte qu’il avait découvert ce sport sur cette épreuve, gamin, lorsqu’il Michael PARK Grande-Bretagne Trente-neuf, né le 22 juin 1966 à Hereford. Marié, père de deux enfants. Copilote de Markko Märtin depuis 2000. Ancien copilote de David Higgins, Mark Higgins et Abdullah Bakhashab. Débuts en rallye : 1987. Premier rallye mondial : RAC 1994. 83 rallyes mondiaux disputés. 5 victoires (Acropole et Finlande 2003, Mexique, Corse et Catalogne 2004). dormait dans la voiture au milieu des forêts glaciales. Park disait : « Le spectacle était fantastique et m’a inoculé à jamais le virus du rallye. » Onze ans après son premier RAC – en tant que copilote d’une… Peugeot – c’est au même endroit qu’il a perdu la vie. Et le rallye un de ses acteurs les plus attachants. JÉRÔME BOURRET - SFR - S.A. au capital de 1 347 699 918 € - RCS Paris 403 106 537 - Illustration : Willy Camm - Septembre 2005 de notre envoyé spécial Offre Découverte exceptionnelle à 40 €HT (1) jusqu'au 30/09/05 Solutions mobiles pour entreprises ILS ONT DIT Sébastien LOEB (Citroën) : « Je préfère ne pas gagner. Ça n’a pas été une situation facile à vivre. Mais tout ça (les discussions sur le classement du rallye), c’est n’importe quoi. Le plus importantet le plus grave,c’est ce qui est arrivé à Michael Park. » Daniel ELENA (copilote de Sébastien Loeb) : « On ne pouvait pas imaginer être champions dans ces circonstances. Qu’est-ce qu’on en a à faire d’être champions quand il se passe des choses comme celles-là ? On préférerait que “Beef” soit avec sa femme et ses enfants ce dimanche soir. On arrive à oublier cette notion de risque mais des fois il y a des rappels à l’ordre. Nous ne sommes pas des robots. Nous sommes joueurs et ce qui vient d’arriver fait partie du jeu. Ça fait mal, mais il faut repartir. Les premiers kilomètres de la prochaine spéciale seront durs… Mais on repartira ! » François DUVAL (Citroën) : « C’est un sport à risques, il faut juste faire en sorte que ce genre de choses arrive le moins possible. C’est dommage, on est là pour s’amuser mais ce n’est pas du circuit. Quand nous sortons de la route, des arbres ou des poteaux nous attendent. On le sait quand on prend le départ d’un rallye. » Guy FRÉQUELIN (directeur de Citroën Sport) : « On sait tous que c’est un métier dangereux mais ce n’est que lorsque ça arrive qu’on réalise. On n’y pense pas mais quand la réalité se rappelle à nous, c’est terrible. » Jost CAPITO (directeur de Ford Team RS) : « Lorsqu’il évoluait chez Ford, “Beef” était l’ami de nous tous. C’était un grand professionnel, mais il n’a jamais perdu de vue le fait qu’en dépit de l’intensité et de la pression de son travail, le rallye restait une passion. Il évoluait au sommet de sa profession, mais a toujours maintenu des liens étroits avec beaucoup d’amis et collègues amateurs, qui lui avaient transmis le virus du rallye. » Solution Mobile Connect Card 3G 1 Avec la carte 3G pour PC portable, vous accédez à votre messagerie professionnelle, à votre Intranet et à Internet, sans fil, avec le même confort qu’au bureau ! 2 La puissance du réseau 3G de SFR vous offre une connexion haut débit et vous permet d’échanger des fichiers, en France(2) comme à l’étranger dans 20 pays partenaires(2). 3 PARLONS MIEUX. PARLONS MOBILE. Et jusqu'au 30/09/2005, Offre Découverte exceptionnelle à 40 €HT(1) incluant la carte Vodafone Mobile Connect Card 3G + 3 mois d'abonnement (voir conditions de l'offre sur www.sfr.fr). (1) Prix de vente maximum conseillé. Taux de TVA en vigueur à 19,6 %. (2) Sous réserve des zones de couverture. Détails et tarifs de l’offre sur www.sfr.fr ou appelez-nous au 0800 LUNDI 19 SEPTEMBRE 2005 457 457 (appel gratuit depuis un poste fixe) PAGE 23 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Echangez vos données à la vitesse 3G Bleu de Marcus Grönholm, restée sous sa bâche à Felindre et donc absente du pointage final au Millen- nium Stadium de Cardiff. Elle l’aurait, en d’autres circonstances, terminé à la troisième place, un résultat bien plus important pour le titre des constructeurs qu’il ne l’aurait été pour celui des pilotes. « De toute façon, articule doucement Jean-Pierre Nicolas en matière de sombre conclusion, tout le monde chez nous est tellement effondré que personne n’aurait eu à cœur de faire continuer Marcus, et lui ne le voulait pas non plus. On a perdu six points mais, contre une vie, qu’est-ce que c’est ? Six points, ce n’est rien. » Jaune Rouge Jaune Épouvantable, aussi, l’obligation de prévenir du drame sa famille, ce dont s’était chargé Paul Turner, le manager de l’équipage de la Peugeot 307 WRC no 8. « Tous les gens qui montent dans des voitures de course connaissent les risques, mais ils n’y pensent pas, ils l’oublient, précise tristement sur ce sujet Jean-Pierre Nicolas. Ils savent quand même que ça peut arriver, leurs familles savent aussi que ça peut arriver, mais tout le monde pense que ça n’arrivera pas, où que ça arrivera aux autres, ou même pas du tout, c’est ce sport qui est comme ça. Par l’intermédiaire de Paul Turner, nous avons prévenu la famille de Michael Park, il l’a appelée tout de suite en disant qu’il y avait un accident grave, qu’il était à l’hôpital… Alors la famille s’attendait déjà à l’issue… Elle connaissait les risques, elle était préparée. » Sportivement arrêté au terme de cette funeste ES 15, alors que deux spéciales restaient théoriquement à courir, le Rallye de Grande-Bretagne se conclut bien entendu sans la Peugeot 307 WRC Noir Bleu Noir « A PRIORI, ça va très mal… A priori, c’est fini… » Directeur de Peugeot Sport, le robuste Jean-Pierre Nicolas pleure. Il a épanché dans un souffle son angoisse insoutenable et puis il s’en retourne sous l’auvent du motor-home, portable coincé dans sa main droite crispée. Il est 9 h 41 ce dimanche au parc d’assistance de Felindre, désert de pierraille grise éclairé par un froid soleil, et les visages se sont depuis longtemps durcis. À une dizaine de kilomètres plus à l’est, au début de la spéciale de Margam, la 307 WRC de Markko Märtin et de Michael Park a frappé un arbre par le côté droit. Il était alors 9 h 20 et maintenant Karine Vassant, ingénieur-système de l’équipage, commence à craquer. Elle ne sait pas vraiment, mais elle pressent. Depuis que le pilote estonien a téléphoné à la base pour avertir de l’accident, premier contact fort inquiétant intervenu à 9 h 26 exactement, tout le monde savait que Michael Park était gravement touché. « Coéquipier inconscient, les secours découpent la voiture pour essayer de le dégager », avait d’ailleurs confirmé par radio la direction de course. « Il nous est arrivé ce qui peut arriver malheureusement en sport automobile », témoignera un peu plus tard Jean-Pierre Nicolas, quand il eut assez d’informations et qu’il fut, malgré sa profonde affliction, capable de s’exprimer. « Ca fait partie des risques de la course, on se dit toujours que ça ne nous arrivera pas… Et puis un jour ça arrive, voilà… Là, on a eu un accident avec Markko Märtin et son coéquipier a été mortellement blessé. On a compris tout de suite que c’était grave. Markko a immédiatement appelé Vincent Laverne (*) pour dire qu’il était sorti de la route, qu’il s’était mis dans un arbre du côté coéquipier, qu’il fallait envoyer d’urgence l’hélico… Plus ça allait et plus on appelait Markko, et plus il nous répondait que Michael Park était dans la voiture et qu’il ne parlait pas, qu’il n’était pas conscient… Markko était en pleurs à côté de la voiture, on savait ici que c’était très grave. Quand l’hélico de secours de l’organisateur est arrivé avec l’équipe médicale, on a été tenu régulièrement informé de ce qui se passait et puis… à 9 h 47, on nous a appris que c’était fini, qu’il n’y avait plus rien à faire… Donc on est tous sous le coup de l’émotion parce que c’est une horreur... » Les yeux rougis, la voix cassée, l’ancien pilote de rallye devenu patron d’écurie a tout dit d’un trait, presque sans respirer. Comme pour se vider. À l’entrée du parc, que les voitures ont rejoint pour un regroupement devant précéder le pointage puis l’assistance, la terrible nouvelle circule parmi les concurrents. Marcus Grönholm et Timo Rautiainen n’en font pas partie. Ils sont venus se réfugier dans l’enclos Peugeot Sport, un mécanicien part chercher leur 307 WRC et la ramène. Elle disparaît aussitôt sous une bâche et personne n’y touche. À 10 h 22, soutenu par un bras amical, bouteille d’eau tenue à bout de bras par le goulot, démarche lente et claudicante, Markko Märtin revient à Felindre. Parti sur un scooter l’attendre dans la zone d’atterrissage des hélicos, Alex Beraha, le kiné de l’équipe française, arrive et rapporte son casque intégral argenté. Sous le mur de toile de la tente technique, le pilote est effondré sur une chaise, l’œil éteint, la peau encore plus blanche que de coutume. Il reste plusieurs minutes sans bouger un muscle, puis il se relève péniblement et s’en va. « Markko est incapable de parler des circonstances de l’accident, confie peu après Jean-Pierre Nicolas, toujours sévèrement affecté. Il est en état de choc, il ne peut pas expliquer quoi que ce soit. Comme il n’était pas très bien quand il est arrivé ici, on a préféré le renvoyer à l’hôpital pour le faire soigner… il vient de partir… Il n’est pas blessé, mais il a peut-être des contusions et il ne sait pas trop où il est, donc nous n’avons aucune information supplémentaire sur les circonstances de l’accident, sauf qu’il est sorti de la route, qu’il a pris un arbre du côté coéquipier, et tout le monde sait bien qu’en sport automobile le choc latéral, il n’y a rien de pire. Quand on prend un obstacle sur le côté, à vingt centimètres près ça peut-être fatal, là, ça l’a été… Il a dû taper en plein dans le coéquipier… Michael Park est un garçon que tout le monde adorait… Et voilà, c’est la vie… C’est épouvantable. » 24 Bleu Rouge Noir Jaune QUEL ASSUREUR VOUS FAIT UN JOLI CADEAU CNCEP - 383 680 220 RCS Paris - 09/05 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge *Pour toute souscription du 1er septembre au 31 octobre 2005, la réduction de 20% est applicable sur la prime de la première année sur les formules F3 et F4 pour l’Assurance Auto et F3 pour l’Assurance Habitation. Assurance Auto et Assurance Habitation sont des contrats d’Ecureuil Assurances IARD, SA au capital de 53 550 000 €, régie par le Code des Assurances. B 350 663 860 RCS Paris. Bleu Rouge www.caisse-epargne.fr Jaune Bleu Jaune Encore une raison de venir à la Caisse d’Epargne. Noir Noir -20 % sur l’Assurance Auto et Habitation *