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DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 1 DOSSIER DE PRESSE 10.09 – 12.11.06 ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 2 10.09 – 12.11.06 ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris France T (0033) 1 42 71 44 50 F (0033) 1 42 71 51 24 [email protected] www.ccsparis.com OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H Ouvert du mercredi au dimanche/13H – 20H/nocturne le jeudi soir jusqu’à 22H (entrée par le 38 rue des Francs-Bourgeois - au fond du passage)/entrée gratuite PRÉSENTATION À LA PRESSE EN PRÉSENCE DE ROMAN SIGNER ET JIRO NAKAYAMA LE VENDREDI 8 SEPTEMBRE À 17H ARTS PLASTIQUES ROMAN SIGNER JIRO NAKAYAMA FLORIAN BACH MUSIQUE IRENE SCHWEIZER/CO STREIFF/JÜRG WICKIHALDER DANIEL HUMAIR REUNION SYLVIE COURVOISIER DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE, CINDY VAN ACKER ET PERRINE VALLI VERTICAL DANSE/NOEMI LAPZESON BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS ET JÜRG HALTER LITTÉRATURE LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005 MARIE GAULIS JÉRÔME MEIZOZ YVES ROSSET FRÉDÉRIC PAJAK FELIX PHILIPP INGOLD ANNE BRÉCART BRIGITTE GYR ET CLAUDE DARBELLAY AVEC LA MAISON DE LA POÉSIE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES CINÉMA PETER LIECHTI RÉTROSPECTIVE ROMAN SIGNER DANIEL SCHMID L'ALCHIMIE CINÉMA DE JEAN-MARC CHAPOULIE MICHEL SOUTTER FILMS SUISSES EXPERIMENTAUX 1962-1974 RUDY BURCKHARDT 5ÈME ÉDITION DE LA SEMAINE DES CULTURES ÉTRANGÈRES (FICEP) SOIRÉE HOMMAGE À MERET OPPENHEIM LE BRUNCH DU COURT MÉTRAGE ÉTRANGER BIBLIOTHEQUE DU : LA REVUE CULTURELLE D'UNE SUISSE OUVERTE SUR LE MONDE (EXPOSITION ET SOIRÉE HOMMAGE À ARNOLD KÜBLER) DANS LE CADRE DU MOIS DE LA PHOTO 2006 (NOVEMBRE 2006) AUTRES EVENEMENTS / EXTRA-MUROS 5ÈME EDITION DE LA NUIT BLANCHE (07.10.06) BEAT STREULI HENRICH LÜBER JAZZYCOLORS (13-26.11.06) KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 3 Centre Culturel Suisse Paris ALLER/RETOUR 3 Troisième volet des Aller/Retour, cet événement poursuit la thématique développée tout au long de l'année 2006 : la recherche de références entre artistes de différentes générations afin de réévaluer nos repères et de les expérimenter dans le domaine de la création contemporaine aussi bien dans les champs des arts visuels, des arts de la scène, que de la littérature ou encore du cinéma. Il s'agit également de nous sensibiliser à l'évolution de ces pratiques, leurs origines, leurs préoccupations et leurs influences. L'art est en soit une continuité et sa recherche en évolution constante. Autour de l'exposition centrale de Roman Signer, nous avons souhaité inviter des personnalités importantes qui continuent d'influencer et de nourrir par leur travail les générations actuelles comme Daniel Schmid, Rudy Burckhardt, Meret Oppenheim, Arnold Kübler, Noemi Lapzeson, Irène Schweizer, Daniel Humair, Richard Dindo etc. Michel Ritter RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 à 5 euros LA SÉANCE DU DIMANCHE Tous les dimanches projection de films et courts métrages/18H réservation conseillée au 01 42 71 38 38 / prix d’entrée de 3 euros INSCRIVEZ-VOUS à la newsletter bimensuelle sur www.ccsparis.com L'évènement ALLER/RETOUR 3 a bénéficié du soutien de Kulturförderung Kanton St.Gallen Dans le cadre de Francofffonies !, le festival francophone en France (16 mars - 9 octobre 2006) Des visuels de ce dossier et des vues de l’exposition ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER en haute définition sont disponibles par email ou sur CD CONTACT PRESSE/COMMUNICATION Elsa Guigo [email protected] ligne directe : +33 (1) 42 71 95 67 fax : +33 (1) 42 71 51 24 pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 4 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ARTS PLASTIQUES ROMAN SIGNER JIRO NAKAYAMA FLORIAN BACH pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 5 ARTS PLASTIQUES Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ROMAN SIGNER DU 10 SEPTEMBRE AU 12 NOVEMBRE 2006 «Peut-être ai-je un concept différent de la sculpture. Il s'est graduellement développé au cours de mes interventions. Je me considère comme un sculpteur. Les problèmes sont toujours liés à l'espace, aux événements dans l'espace, aux processus temporels». Roman Signer Le Centre culturel suisse organise la première exposition personnelle de l'artiste ROMAN SIGNER (né en 1938, à Appenzell et résidant à Saint-Gall) dans une institution parisienne. L'artiste qui a représenté la Suisse à la 48ème biennale de Venise en 1999, est bien connu pour ses « interventions » réalisées à travers des actions, performances qui utilisent les lois physiques des phénomènes naturels comme le vent, la chute des corps ou la force du courant des rivières par exemple. Ces œuvres parfois éphémères, dans lesquelles il se met souvent en scène, peuvent être constituées d'explosifs, et redéfinissent les paramètres du temps et de l'espace dans le champ de la sculpture. Son travail composé de matériaux pauvres et quotidiens s'anime avec humour et absurdité dans des actions narratives, sorte de paradigme philosophique des mécanismes dynamiques de la vie. Pour son exposition parisienne, Roman Signer présente, entre autre, une installation vidéo inédite, véritable commentaire rétrospectif sur la propre œuvre de l'artiste. Cette nouvelle pièce réactive une sélection de films super 8 réalisés dès la fin des années soixante dix, d'abord utilisés comme trace des « événements ». L'intégralité de ses films sera présentée dans le cinéma du Centre. ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES Né en 1938 à Appenzell, Roman Signer vit et travaille à Saint-Gall. Après un apprentissage de dessinateur en bâtiment jusqu'en 1966, il étudie aux Ecoles des Beaux-Arts de Zurich et de Lucerne, puis à l'Académie des arts de Varsovie. Il expose ses oeuvres dès 1973 et commence à enseigner à l'Ecole des arts appliqués de Lucerne en 1974. Ses installations, performances et actions se suivent en grand nombre en Suisse, en Europe et dans le monde. Ses travaux sont présentés lors d'expositions personnelles ou collectives dans les plus grandes institutions comme par exemple Centro Galego de arte contemporanea (Santiago de Compostela, Espagne) et CAPC (Bordeaux) en 2006, Pavillon de la Suisse au Metropolitain Art Museum (Busan, Corée) en 2004, Camden Arts Centre (Londres) et SculptureCenter (New York) en 2001, Biennale de Venise (Venise) en 1999, The Living Museum (Reykjavik) en 1998, The Swiss Institute de New York en 1997, Centre d'art contemporain (Fribourg) en 1992, Documenta 8 (Kassel) en 1987, Künstlerhaus de Stuttgart (1985), Kunsthaus de Zürich (1981 et 1995)… Roman Signer particpe à l’exposition Une seconde, une année au Palais de Tokyo (14.09 – 31.12.06) (biographie complète disponible par email) AUTOUR DE L'EXPOSITION DIMANCHE 24 SEPTEMBRE/18H/CINEMA Intégrale des films de ROMAN SIGNER, 1ÈRE PARTIE (programme de 90' originalement en super 8, vidéo) Roman Signer a réalisé plus de 200 films en super 8 qui sont liés à ses différentes actions, sculptures. A l'occasion de son exposition, présentation de l'intégrale de ses films sur deux séances. SAMEDI 28 OCTOBRE/18H/foyer du CCSP Signature par ROMAN SIGNER de l'ouvrage Roman Signer de Gerhard Mack, Paule van den Bosch et Jeremy Miller (Phaidon, 2006) DIMANCHE 29 OCTOBRE/18H/CINEMA Présentation par ROMAN SIGNER de l'intégrale de ses films, 2ÈME PARTIE (programme de 90' originalement en super 8, vidéo) en présence de l'artiste. ROMAN SIGNER Tisch mit Raketen, “Firkart”, Furka, 1993, photo : Stefan Rohner pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 6 ARTS PLASTIQUES Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ROMAN SIGNER Piaggio auf Schanze, Pologne, 4 août 2003 photo : Rudolf Steiner /videocompany.ch ROMAN SIGNER Zwei Tische mit Fässern, 2000 Zeewolde (NL) videostill : Aufdi Aufdermauer/ videocompany.ch) ROMAN SIGNER Aktion mit einer Rakete, 1995 Bilbao (Espagne) videostill : Aleksandra Signer pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 7 ARTS PLASTIQUES Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau JIRO NAKAYAMA DU 10 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE VERNISSAGE LE 09.09/18H - 20H Roman Signer a souhaité inviter l'artiste japonais Jiro Nakayama (né en 1961 à Tokyo, vit et travaille à Paris) qui l'avait lui-même convié à participer à une exposition en 2005 à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen. Jiro Nakayama, de formation scientifique, fabrique des dispositifs simples et minimaux afin d'étudier la perception que nous avons de la réalité du monde. Cette analyse s'opère souvent à travers des éléments naturels ou technologiques, simples, infra minces et parfois mêmes invisibles comme le bruit de fond des ondes radios, le temps, la lumière, la densité de l'eau douce ou de mer ou encore la poussière. Son travail, qui à chaque exposition révèle l'espace dans lequel il est conçu, est le lieu d'une nouvelle expérience qui déjoue notre relation aux présupposés et dont le résultat n'est pas prévisible. ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES Né le 30 mars 1961 à Tokyo, Japon, vit à Paris. Diplomé de l' Université d'Azabu (Japon), il poursuit sa formation artistique à l'École Nationale des Beaux-Arts de Dijon (1986-1988), l'E.N.S.B.A. (1988-1992) puis à l'Institut des Hautes Études en Arts Plastiques (1992-1993). EXPOSITIONS PERSONNELLES 2001 3000 tr/min, galerie Le Sous-sol, Paris 1995 École des Arts d'Aix en Provence 1994 La Box, Bourges 1992 Galerie Bernanos, Paris EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION) 2005 Jiro Nakayama / Roman Signer, Ecole des Beaux-art de Rouen 2004 Parcours d'art contemporain, Fontenay-le-Comte Densité ±0, Fri-Art, Fribourg Régis Perray et Jiro Nakayama, école des Beaux-Arts de Rennes Densité ±0, ENSBA, Paris 2003 Rencontre internationale Hors-circuit Paris-Berlin, Berlin 2002 Les heures claires, villa Savoye, Poissy Biennale d'art contemporain de la ville de Gonesse 2001 Sukima Project, Tokyo Next generation, Passage de Retz, Paris Repères, avec Carlos Castillo, ABC, Dijon Déplacement à Maribor, Umetnostna galerija Maribor Le détour vers la simplicité, Le confort moderne, Poitiers La 13° bourse d'art monumentale d'Ivry sur Seine, Ivry sur Seine Rencontre internationale Paris-Berlin, Paris 2000 Paris pour escale, Musée d'art moderne de la ville de Paris Jota Castro Project, Bruxelles Copyleft Attitude, par Antoine Moreau, Public>, Paris, France. JIRO NAKAYAMA Le monde (détail) 2000-2001 photo : Marc Domage JIRO NAKAYAMA Eau douce, Eau de mer (2005) Réalisé avec l'aide individuelle à la création, DRAC Ile de France photo : Jiro Nakayama 2005 pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 8 ARTS PLASTIQUES Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau FLORIAN BACH DU 12 OCTOBRE AU 12 NOVEMBRE VERNISSAGE JEUDI 12.10 PERFORMANCE/EN COLLABORATION AVEC YANN GIORIA/18H - 20H Florian Bach développe au travers de son travail deux attitudes distinctes d'intervention. La première consiste à mener un travail d'installation in situ, fondamentalement lié au contexte qui l'entoure et qui agit comme indice de lecture. Les pièces produites dans ce cadre sont perméables à son influence et elles ne survivent pas au lieu pour lequel elles ont été créées. La seconde attitude porte son attention sur des installations et des objets en « rupture de contexte ». Structures souvent inaccessibles ou déplaçables, auxquelles il tente d'infliger un manque : elles sont délocalisées, sans références et elles agissent dans la majorité des cas en résistance à leur environnement. Son travail est issu d'une réflexion sur le territoire politique qui se décline largement en de nombreuses manifestations sociales : les frontières, les limites physiques et mentales, l'identité, l'exclusion, la marginalité et la précarité. Ses installations dont il émane une tension sociale sous-jacente, ont pour thème et modèle des éléments urbains, comme des cabanes en marge des grandes villes ou des aires de jeu, faits de rebus qu'il recycle afin d'investir l'espace comme lieu politique potentiel. Le soir du vernissage, l'artiste présentera une performance créée spécialement pour l'exposition de la Project Room. FLORIAN BACH Inside, performance / installation (45') Cave12, Genève 2004 ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES Né en 1975, vit et travaille à Genève et Berlin EXPOSITIONS INDIVIDUELLES 2005 2002 2001 1998 1997 Piège, Planet22, Genève Inside, (performance), Cave12, Genève Décharge, Salle Crosnier, Palais de l'Athénée, Genève Colonie, Circuit, Lausanne Galerie Andata / Ritorno, Genève Le lieu extractif, Galerie Stargazer, Genève EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION) 2005 Expositions des lauréats des Bourses Lissignol, Berthoud, Chevalier et Galland, Genève, Centre d’art Contemporain Genève planet22 / microscopium, Message Salon, Zürich Kleinskulpturen im Säulen-center, Säulen-center, Berlin Une journée particulière extrait d'une collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève, Annemasse 2004 Festival Archipel, Musiques d'aujourd'hui, Installation sonore, collaboration avec Yann Gioria, Genève 2003 Expositions des lauréats des Bourses Lissignol, Berthoud, Chevalier et Galland, Genève. Centre d'art Contemporain Genève 2002 Exposition des bourses fédérales et Kiefer Hablitzel, Bâle, Messe Basel 2001 miniature et utopie, Galerie Andata/Ritorno, Genève Substrat 01, Galerie Neurotitan, Berlin 2000 Exposition des bourses fédérales et Kiefer Hablitzel, Bâle, Messe Basel FLORIAN BACH Pas d'oiseaux (2005) Bois carbonisé, cordes, pneus, 244 x 350 x 500 cm (Centre d'art contemporain Genève) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 9 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris MUSIQUE IRENE SCHWEIZER / CO STREIFF / JÜRG WICKIHALDER (14.09) DANIEL HUMAIR REUNION (26.10) SYLVIE COURVOISIER (09.11) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 10 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris MUSIQUE JEUDI 14 SEPTEMBRE/20H/MUSIQUE IMPROVISEE IRENE SCHWEIZER/CO STREIFF/JÜRG WICKIHALDER Figure incontournable de la musique improvisée européenne, la pianiste suisse IRÈNE SCHWEIZER (née en 1941) innove, depuis plus de trente ans, s'inspirant à la fois du free-jazz des années 60 et du rock progressif des années 70. La collaboration avec de nombreux musiciens est une part importante de sa carrière. Pour cette soirée, elle s'associe à deux artistes de générations différentes dans deux duos successifs. Tout d'abord, avec la saxophoniste CO STREIFF (née en 1959), avec qui elle collabore depuis de nombreuses années. Pour un deuxième set, la pianiste a fait appel à un jeune saxophoniste, JÜRG WICKIHALDER (né en 1973). IRENE SCHWEIZER JÜRG WICKIHALDER CO STREIFF JEUDI 26 OCTOBRE/20H/JAZZ DANIEL HUMAIR REUNION Depuis plus de quatre décennies, DANIEL HUMAIR (1938) - l'un des piliers du Jazz Moderne en Europe, musicien hors-pair, batteur inventif et imprévisible - impose son rythme, frappe, cogne, assène autant de coups radicaux sur ses peaux qu'il sait en jouer avec une infinie finesse. Autodidacte, il acquiert, au sein de formations diverses, à travers des rencontres impromptues et des aventures inouïes, le métier indispensable à l'exercice périlleux de la musique improvisé de groupe. Pour cette soirée, il invite des jeunes musiciens, élèves et collègues, tels que le saxophoniste CHRISTOPHE MONNIOT ou le guitariste JEAN-PHILIPPE MUVIEN. DANIEL HUMAIR ELEMENTS BIOGRAPHIQUES de Daniel Humair disponibles sur www.danielhumair.com Daniel Humair est cette année à nouveau le parrain du Festival international de jazz Jazzycolors (13- 26.11) auquel participe le Centre culturel suisse avec deux concerts de KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC 22.11/20H/FIAP Jean Monet, 30 rue Cabanis 75014 Paris 23.11/20H/Institut Cervantes, 7 rue Quentin Bauchart 75008 pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 11 MUSIQUE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 9 NOVEMBRE/20H/MUSIQUE IMPROVISEE SYLVIE COURVOISIER piano Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968. Initiée au piano par son père à l'âge de six ans, elle a suivi une solide formation de jazz et de classique aux conservatoires de Montreux et de Lausanne. En 1998, elle s'installe à Brooklyn, New York. En tant que pianiste et improvisatrice, elle joue et enregistre avec divers artistes et groupes prestigieux et dirige sa propre formation à géométrie variable. Depuis 1996, elle poursuit une carrière internationale et se produit dans de nombreux festivals en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. Comme compositrice, des oeuvres lui ont été commandées pour le concert, la radio, la danse et le théâtre. La musique de Sylvie Courvoisier combine de façon habile une liberté improvisatrice et une rigueur dans la composition. Il en résulte un style très personnel qui se nourrit de différents langages du jazz et de la musique contemporaine. SYLVIE COURVOISIER http://www.sylviecourvoisier.com pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 12 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris DANSE PERFORMANCE POESIE SONORE VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE, CINDY VAN ACKER ET PERRINE VALLI (21.09) VERTICAL DANSE / NOEMI LAPZESON (05 ET 06.10) BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS ET JÜRG HALTER (19.10) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 13 DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 21 SEPTEMBRE/20H/POESIE SONORE/DANSE VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE, CINDY VAN ACKER et PERRINE VALLI Puits Puits est le fruit d'une collaboration entre la chorégraphe CINDY VAN ACKER, le musicien JACQUES DEMIERRE et le poète VINCENT BARRAS. Tandis que le travail chorégraphique de Cindy van Acker se situe à l'intersection du son, du mouvement et du rythme, celui de Vincent Barras et Jacques Demierre s'inscrit dans le courant historique de la poésie sonore. Pour Cindy van Acker le corps est avant tout le support vivant du mouvement intérieur ou extérieur qui le traverse. Il se propose en tant que matière complexe et subtile à imprégnier, à accumuler et à transmettre les vibrations de l'énergie et du mouvement. Les performances sonores de Vincent Barras et Jacques Demierre tirent leur matérialité du vecteur de l'expression poétique que constitue la voix brute. La partie chorégraphié de la performance sera interprétée par la jeune danseuse PERRINE VALLI. JACQUES DEMIERRE Né à Genève en 1954, Jacques Demierre, pianiste, performer et compositeur, développe un travail musical et sonore aux directions multiples: musique improvisée, musique contemporaine, poésie sonore, installation sonore. Depuis plusieurs années, ses compositions et réalisations questionnent essentiellement l'écoute et l'espace sonore. Comme pianiste, il joue au sein de nombreuses formations de musique improvisée Barre Philips, Urs Leimgruber, Martial Solal, Radu Malfatti, Joëlle Léandre, Sainkho Namtchylak, Urs Blöchlinger, Irene Schweizer, Hans Koch, Butch Morris, Carlos Zingaro, Barry Guy, Lucas Niggli, Sylvie Courvoisier, Hann Bennink, Rhodri Davis, Dorothea Schürch, etc - et donne régulièrement des concerts de piano solo. VINCENT BARRAS Né en 1956, il vit à Carabot (Suisse). Performeur, musicien, historien, poète sonore, il est aussi professeur d'histoire de la médecine à l'Université de Lausanne. Auteur du livre "Poésies Sonores" avec Nicholas Zurbrugg en 1992, il a publié de nombreux essais, revues, catalogues, ouvrages spécialisés, portant sur la poésie, la musique, l'art contemporain, l'histoire de la médecine, du corps ou de la psychiatrie. Editeur de La Revue, puis des éditions Contrechamps, il organise les soirées de poésie sonore dans le cadre de La Batie, Festival de Genève. CINDY VAN ACKER Née aux Etats-Unis, Cindy Van Acker suit sa formation à l'école de danse d'Anvers puis intègre le Ballet Royal de Flandres. Elle travaille ensuite au Grand Théâtre de Genève, puis est interprète dans de nombreuses pièces (Myriam Gourfink, Estelle Héritier, Laura Tanner etc.). Elle chorégraphie ses propres pièces depuis 1994 et crée la Compagnie Greffe en 1998. PERRINE VALLI Jeune danseuse et chorégraphe franco-suisse. Après une longue formation, riche en techniques (Conservatoire National de Lyon, CDC Toulouse, London Contemporary Dance Scholl) et rencontres (Thierry Baë, Marco Berretini, Julyen Hamilton, Odile Duboc, Olga Mesa…) elle travaille avec Estelle Héritier et Cindy Van Acker. Elle est en résidence à Mains d'Œuvres pour travailler sur un deuxième projet, " Série", qui sera présenté au printemps 2007 à Mains d'Œuvres et à l'ADC Genève. Puits pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 14 DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 5 OCTOBRE ET VENDREDI 6 OCTOBRE/20H/DANSE VERTICAL DANSE/NOEMI LAPZESON Noemi Lapzeson (née en 1940 à Buenos Aires) est une figure importante de la danse contemporaine romande. En 1980, elle s'installe à Genève où elle fonde en 1989 sa propre compagnie Vertical Danse, une formation à géométrie variable et crée 26 pièces. En 2002, elle reçoit le premier Prix suisse de danse et de chorégraphie de ProTanz pour l'ensemble de son œuvre. Pour ses créations, elle s'entoure de musiciens, d'artistes visuels, de metteurs en scène ou d'écrivains. La programmation de ces deux soirées donne un aperçu de son travail : Trace (1999, 50') film documentaire de Jean-Pierre Garnier sur sa chorégraphie emblématique créée en 1994 sur une musique de Pascal Auberson Eidos (forme définie) (2006) chorégraphie de Noemi Lapzeson, sons : GABRIEL SCOTTI et VINCENT HÄNNI, interprétée par la danseuse ROMINA PEDROLI NOEMI LAPZESON Née à Buenos Aires en 1940. Elle est boursière de la Juilliard School à New York et se forme entre autres chez Cunningham, Tudor, Limon et Nikolaïs. Elle danse de 1960 à 1969 dans la Martha Graham Company et enseigne dans l'école attenante. En 1968, elle prend part à la fondation de la London Contemporary Dance Company and School. Noemi Lapzeson enseigne par la suite à New York, Tel Aviv et Paris. C'est en 1980 qu'elle rejoint Genève pour s'y installer où elle fonde sa compagnie Compagnie Vertical Danse formation à géométrie variable. L'artiste a développé un langage très particulier, que ce soit à la Salle Patiño ou plus tard au Studio de l'ADC au Théâtre du Grütli à Genève. Pour chorégraphier, elle s'entoure de musiciens, d'artistes visuels, de metteurs en scène ou d'écrivains. Elle a créé 26 pièces qui ont voyagé en Europe, en Amérique du Sud et au Canada. Cette Argentine a reçu en 2002 le premier Prix suisse de danse et de chorégraphie de ProTanz pour l'ensemble de son œuvre. www.noemilapzeson.com ROMINA PEDROLI Née en 1972 à Buenos Aires, elle a commencé à danser dès ses 9 ans à l'Ecole Nationale de Danse et a continué sa formation à l'École de danse contemporaine du théâtre San Martin. Après avoir reçu les enseignement de la Martha Graham Dance School et de l'Alvin Ailey American Dance Center, elle s'est installée à New York. Elle a dansé avec le Martha Graham Dance Ensemble et la Lynn Shapiro Dance Co. En 1996, elle rejoint la Compagnie Nomades du chorégraphe Serge Campardon à Genève, pour 4 ans. Elle travaillera aussi avec Vertical Danse - Cie Noemi Lapzeson dans la production Opus 27. VINCENT HÄNNI Le Genevois Vincent Hänni est une des figures clef de la scène musicale underground. En solo ou avec diverses formations, NOEMI LAPZESON il s'est produit entre autres au Festival de La Bâtie à Genève, au Paléo Festival de Nyon, à la cave 12 de Genève, à la Dampfzentrale de Berne et au Festival Botanique de Bruxelles. GABRIEL SCOTTI Musicien, compositeur et enseignant, Gabriel Scotti est né à Genève en 1968. Pianiste de formation, il s'est ensuite tourné vers la musique électronique. Se consacrant à la composition et à l'expérimentation, Gabriel Scotti crée des univers sonores. Il privilégie la rencontre de son art avec d'autres disciplines et aime s'interroger sur la perception du son. On retrouve ainsi son oeuvre dans des domaines aussi différents que le cinéma, le théâtre, le film d'animation, le documentaire, l'installation sonore et le multimédia. Depuis plusieurs années, il collabore de manière régulière avec les metteurs en scène Alain Françon (théâtre de la Colline- Paris) et Barbara Nicolier, ainsi qu'avec l'acteur Carlo Brandt. Eidos photo : Carole Parodi pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 15 DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 19 OCTOBRE/20H/POESIE SONORE BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS et JÜRG HALTER Cette soirée réunit trois personnalités de générations et d'origines différentes. Ils ont un point commun : leur approche performative et actionniste à l'écriture et à la littérature. Le parisien BERNARD HEIDSIECK (né en 1928) est à l'origine de la poésie-action et de la poésie sonore. Et 1959, il fut un des premiers poètes à utiliser le magnétophone et le micro en tant qu'outils de transformation et de mixage. Ces procédés ont ouvert le chemin à une nouvelle dramaturgie visuelle, gestuelle, verbale et sonore. VINCENT BARRAS (né en 1956) a un parcours professionnel étonnant. Ce Genevois est à la fois performeur, musicien, poète et professeur en histoire de la médecine. Il a publié plusieurs ouvrages et essais portant sur la poésie, la musique, l'art contemporain, l'histoire de la médecine, de la psychiatrie et du corps. En tant que performeur, il se produit seul ou en collaboration avec des artistes de différentes disciplines. JÜRG HALTER (né en 1980) poursuit ses Etudes aux Beaux-Arts de Berne, sa ville natale, et s'est déjà forgé une réputation internationale en tant que rappeur (MC Kutti), poète et performeur. Il était un des pionniers du Slam suisse. Depuis qu'il a tourné le dos à ce mouvement en 2004, il a acquis une réputation par ses lectures-performances et par sa participation à de nombreux festivals de poèsie en Europe, Afrique et aux Etats-Unis. Son recueil de poème « Ich habe die Welt berührt » (« J'ai touché le monde ») a reçu plusieurs prix. Halter est également cofondateur et directeur de art.21, mouvement artistique et littéraire. VINCENT BARRAS JÜRG HALTER BERNARD HEIDSIECK pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 16 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris LITTÉRATURE LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005 (14.09) MARIE GAULIS (21.09) JÉRÔME MEIZOZ (05.10) YVES ROSSET (12.10) FRÉDÉRIC PAJAK (12.10) FELIX PHILIPP INGOLD (19.10) ANNE BRÉCART (26.10) BRIGITTE GYR ET CLAUDE DARBELLAY EN COLLABORATION AVEC LA MAISON DE LA POÉSIE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES (09.11) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 17 LITTERATURE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 14 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005 Depuis 1999, la section Art et design de l'Office fédéral de la culture (OFC) organise le concours Les plus beaux livres suisses. Pour la troisième année consécutive, la Bibliothèque du CCSP présente les lauréats du concours 2005 (du 14.09 au 21.10). Présentation de l'exposition par MIRJAM FISCHER (Responsable de la section Art + Design de l'Office fédéral de la culture), LAURENT BENNER et JONATHAN HARES, designers du catalogue. Le concours Les plus beaux livres suisses a lieu sous le patronat de la «Buchverlegerverband der deutschsprachigen und rätoromanischen Schweiz» (VVDS), l'Association suisse des éditeurs de langue française (ASELF) ainsi que la «Società editori della Svizzera italiana» (SESI). Un jury composé de sept membres désigne les livres primés sur des critères formels. Les livres choisis reçoivent un prix. Ils sont exposés au Museum für Gestaltung à Zurich, puis au Musée de design et d'art appliqués/contemporains (mudac) à Lausanne. Un catalogue leur est également consacré. Le but du concours est de promouvoir le design du livre en Suisse et d'attirer l'attention du public sur les meilleures productions. Le concours s'adresse à tous les designers de livres ainsi qu'à toutes les institutions et entreprises œuvrant à la production de livres. JEUDI 21 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invitée: MARIE GAULIS Marie Gaulis est née en 1965 à Thonon d'une mère française et d'un père genevois. Elle a fait le lycée à Paris avant de suivre des études de grec moderne à l'Université Genève où elle a été assistante et a obtenu un doctorat. Sa thèse a été publiée chez Slatkine sous le titre Une Littérature de l'exil : Vasso Kalamara et Antigone Kefala, deux écrivains grecs d'Australie (Genève, 2001). Aujourd'hui, elle vit entre Paris, Genève et l'Australie. En tant qu'écrivain, elle a commencé par publier des poèmes avec le MARIE GAULIS recueil Le Fil d'Ariane (éditions de L'Aire, 1993). Elle a écrit trois recueils de courts textes en prose, Ligne imaginaire (Métropolis, 1999), prix Pittard-d'Andelyn, Terra incognita (Métropolis, 2002) et Le Cœur couronné (Métropolis, 2004) qui sont autant d'instants fugitifs volés au temps qui passe exprimés par un « je » poétique jamais envahissant. Elle évoque la figure d'un homme de théâtre et prosateur, Louis Gaulis, son père, mort prématurément en 1978, au Liban, où il était en mission comme délégué du CICR. D'abord acteur, Louis Gaulis est un personnage essentiel de la vie théâtrale genevoise des années 60 et 70. Il y a fondé le cabaret du Moulin à Poivre et cofondé le Théâtre de Carouge, il a joué et écrit de nombreuses pièces dont Capitaine Karagheuz qui lui a valu le Prix Schiller et qui a été traduite dans huit langues. Marie Gaulis lira des extraits du livre qu'elle est en train d'écrire sur son père et qui est autant une enquête sur les conditions réelles de sa mort qu'une réflexion sur le Liban et ses déchirures ainsi que l'évocation gaie d'un père passionné qui vivait dans l'urgence. Elle lit des extraits de l'œuvre de Louis Gaulis. JEUDI 5 OCTOBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: JÉRÔME MEIZOZ Né en Valais en 1967, Jérôme Meizoz est chargé de cours à l'Université de Lausanne et spécialiste de littérature romande. Il a ainsi publié aux éditions Zoé les ouvrages suivants : Le Toboggan des images, Lecture de Jean-Marc Lovay, Ramu, Un passager clandestin des lettres françaises et Le Droit de « mal écrire », Quand les écrivains déjouent le « français de Paris » Il a également étudié les œuvres littéraires de Rousseau et de Töpffer. Il s'est approché de la fiction en publiant, également chez Zoé, des courts récits : Morts ou vif, Destination païennes et Les Désemparés. En 2006, il a écrit un premier roman, Le Rapport Amar, thriller qui se déroule au pays de la linguistique. Meizoz se préoccupe beaucoup de la langue en tant que rapport à l'identité, notamment lorsqu'une langue maternelle peut être un patois ou empreinte de régionalismes comme elle l'est forcément pour un Suisse romand. Il lit ses textes et ceux d'un écrivain valaisan, Jean-Marc Lovay, qui l'a particulièrement influencé. Ce grand voyageur solitaire né en 1948 a publié Les Régions céréalières (1976), Le Baluchon maudit (1979) et Polenta (1980), chez Gallimard, ainsi que de nombreux textes aux éditions Zoé dont Epître aux Martiens en 2004. JÉROME MEIZOZ pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 18 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris LITTERATURE JEUDI 12 OCTOBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: YVES ROSSET Né en 1965 à Lausanne, Yves Rosset vit depuis 1989 à Berlin où il se partage entre écriture, traduction, articles consacrés à l’art contemporain et à la musique électronique et une activité de barman. Sa chronique Aire de repos sur l’autoroute de l’information (éditions Campiche, 2001) a reçu le Prix Georges Nicole 2001. En 2002, il a obtenu le Prix de la Fondation Edouard et Maurice Sandoz qui lui a permis de partir autour du monde pour raconter autant l’ailleurs que les conditions actuelles du voyage dans son ouvrage Les Oasis de Transit (Editions Campiche, 2005). Il parle d’un auteur suisse qui l’a particulièrement influencé. YVES ROSSET, août 2005, Photo : Philippe Pache JEUDI 12 OCTOBRE/20H/LITTERATURE/salle de spectacle FREDERIC PAJAK Frédéric Pajak crée des récits écrits et dessinés. Il n'y a pas de hiérarchie entre dessin et texte dans ses livres où de grandes et puissantes images en noir et blanc surplombent de vastes plages de narration. Dans ce style qui lui est propre et qu'il compare au montage cinématographique, il raconte des histoires imprégnées de sa biographie et dans lesquelles on croise de grands artistes qui sont autant de figures tutélaires avec un point commun : un destin tragique. La mort et le suicide rôdent dans cette œuvre en quête d'une impossible consolation. Dans L'Immense Solitude, on croise ainsi Nietzsche et Pavese à Turin (éditions PUF). En septembre 2006, Frédéric Pajak publie J'entends des voix, un nouveau récit dessiné, chez Gallimard. Ce livre se veut être le point d'achèvement des six précédents, de sa quête existentielle et intellectuelle. On y retrouve Nietzsche dans les Grisons et on y rencontre également la figure de Primo Levi, suicidé à Turin, ainsi que des amis décédés de l'auteur, tel le photographe vaudois Jean-Pascal Imsand. Accompagné des percussions du Suisse JEAN ROCHAT, Frédéric Pajak viendra lire des extraits de J'entends des voix tout en en projetant des images. Par ailleurs, il présentera avec sa femme la dessinatrice LEA LUND, leur projet d'ouvrage à paraître au printemps 2007. Dans cet ouvrage, elle signe les dessins, il signe les textes. J'entends des voix sort chez Gallimard dans une nouvelle collection, L'Arbalète, qui publie en même temps un livre d'entretien entre l'humoriste suisse Zouc et l'écrivain-photographe Hervé Guibert. Né en France d'un père peintre d'origine polonaise, FRÉDÉRIC PAJAK, 51 ans, est écrivain et dessinateur. Après avoir passé son enfance et sa jeunesse à Lausanne, il est venu s'installer à Paris. Aux Presses universitaires de France, il a publié L'Immense Solitude (1999), Le Chagrin d'amour (2000), Nervosité générale (2001), Humour (2001), Première Partie (2002), Nietzsche et son père (2003) et Mélancolie (2004). Au printemps 2006, il a publié un roman chez Gallimard, La Guerre sexuelle. Il a également lancé de nombreuses revues dont L'Imbécile et il édite chez Buchet Chastel la collection Les Cahiers dessinés, dans laquelle il rassemble des peintres, des dessinateurs et des auteurs de bande dessinée. LEA LUND, née à Lausanne en 1960, est dessinatrice et sculptrice. Né en 1962, JEAN ROCHAT vit à Lausanne ; il est percussionniste et compositeur. FRÉDÉRIC PAJAK D.R. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 19 LITTERATURE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 19 OCTOBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: FELIX PHILIPPE INGOLD Felix Philipp Ingold est né en 1942 à Bâle. Il vit à Zurich et Romainmôtier (VD). Etudes à Bâle, Paris, Moscou, Prague ; professeur à L'Université de Saint-Gall, écrivain (romans, essais, poésie) et traducteur. Les Editions Empreintes ont publié en 2000 De Nature, un recueil de poèmes dans une édition bilingue. La partie francophone de la lecture sera assurée par Vincent Barras. On pourrait définir le style de Felix Philipp Ingold un style oxymorique en tenant compte de l'inlassable quête d'un équilibre entre séparation, différence (enjambements et césures d'une part) et union, identité (allitérations et assonances d'autre part). L'oxymore est porteur de signification et de tension, possède une violence poétique qui a grande envie de résolution au sens musical du mot. JEUDI 19 OCTOBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? FELIX PHILIPPE INGOLD Invitée: ANNE BRÉCART Après avoir vécu son enfance et son adolescence à Zurich, Anne Brécart s'est installée à Genève où elle vit toujours. Elle a notamment fait connaître en français le Bernois Gerhard Meier dont elle a traduit plusieurs livres : Le Canal, La Ballade de la neige, L'Île des morts (tous chez Zoé). En tant qu'écrivain, elle a publié deux récits tranchants et intimistes aux bords de l'autobiographie : Les Années de verre (1997) et Angle mort (2002), tous deux chez Zoé. Elle lira ses textes et elle a choisi d'évoquer Fleur Jaeggy comme figure tutélaire. Fleur Jaeggy a la particularité d'être née à Zurich mais d'écrire en italien après avoir passé plusieurs années dans les internats alémaniques. Mais sa mère, pianiste, était italienne et Fleur Jaeggy vit aujourd'hui à Milan avec l'écrivain Roberto Calasso qui est aussi l'éditeur d'Adelphi. Auparavant, elle a séjourné à Rome où elle est devenue amie avec Ingeborg Bachmann, qui l'a encouragée à devenir écrivain. Fleur Jaeggy s'est lancée et publie des textes tranchants et cruels, dont certains sont très proches de sa biographie, comme Les Années bienheureuses du châtiment et Proleterka, tous deux chez Gallimard en français. D'elle, on dit qu'elle est la plus walsérienne des auteurs suisses vivants. ANNE BRÉCART pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 20 LITTERATURE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 9 NOVEMBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invités: BRIGITTE GYR et CLAUDE DARBELLAY A l'occasion de la publication du prochain numéro de la revue Ici & Là consacrée à la poésie contemporaine suisse francophone et en collaboration avec la MAISON DE LA POÉSIE DE SAINTQUENTIN-EN-YVELINES/GUYANCOURT. Présentation par JACQUES FOURNIER, directeur de la rédaction de la revue. Créée en 2002, la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines est un lieu de diffusion de la poésie sous toutes ses formes (lectures, expositions, spectacles, rencontres, formation,...). L'édition est une des composantes de ses actions. ICI & LÀ est une revue semestrielle littéraire et esthétique qui propose des voix contemporaines, des articles divers et des recensions de revues, recueils et spectacles. Le cœur de la revue est un dossier exhaustif sur la poésie d'expression française telle qu'elle s'écrit et se dit quelque part dans le monde. Après la Belgique, l'Afrique noire, le Québec et la Tunisie, c'est la Suisse qui est à l'honneur dans ce n°5 qui propose de mieux connaître quelques-unes des voix de la poésie romanche (Vahé Godel, Alain Rochat, Anne Bregani, Claude Darbellay, Brigitte Gyr, Jean-Pierre Vallotton et Jacques Tornay), mais aussi le travail des éditeurs, cheville ouvrière de la présence du livre pour la diffusion de la poésie auprès du public le plus large possible : Empreintes, L'Âge d'homme et le Cadratin sont à l'honneur. BRIGITTE GYR Née à Genève, elle s'installe à Paris en 1976. Parallèlement à son travail d'écriture, elle exerce une activité de traductrice et participe entre autres à l'Anthologie sur la poésie concentrationnaire parue aux Presses universitaires de Reims, sous la direction d'Henri Pouzol. Depuis 10 ans, elle anime des ateliers d'écriture pour adultes et enfants, notamment en zones défavorisées, dans les écoles, les prisons. Derniers titres parus : La Forteresse de sable (L'Idée Bleue, 2006) ; Eaux Félées, livre d'artiste avec photographies de Laurence Toussaint (TranSignum, 2004) ; L'Epave d'une Parole, livre d'artiste avec dessins de Karl-Heinz Bogner (TransSignum, 2002) ; Avant je vous voyais en noir et blanc (éd. Jacques Brémond, 2000), Prix Claude Sernet (2001). CLAUDE DARBELLAY Né en 1953. Dès l'âge de 18 ans, avant d'enseigner le français et l'anglais, il exerce divers métiers manuels dans divers pays. Il poursuit cet exercice de décentrement et de relativisation dans son œuvre sous forme de poèmes, de récits, de nouvelles et de romans. Il est lauréat du Prix Louis Guillaume du poème en prose en 1995 et du prix Michel Dentan pour son roman Les prétendants (éd. Zoé, 1998) Il a publié récemment : des poèmes Plus au Nord, le Sud (éd. D'autre part, 1998) ; deux récits Le frère (éd. de la Nouvelle Revue neuchâteloise, 2004), Le ciel plié (éd. Zoé, 1995) ; des nouvelles Vivre étonne (éd.Zoé, 2002) et un roman L'art de grandir (éd. L'Hèbe, 2002) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 21 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CINEMA PETER LIECHTI (17.09) ROMAN SIGNER (24.09 ET 29.10) (voir dans la rubrique arts plastiques) DANIEL SCHMID (01.10) L'ALCHIMIE CINÉMA DE JEAN-MARC CHAPOULIE (08.10) MICHEL SOUTTER (15.10) FILMS SUISSES EXPERIMENTAUX 1962-1974 (22.10 ET 05.11) RICHARD DINDO (02.11) (voir dans la rubrique Autres événements) RUDY BURCKHARDT (12.11) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 22 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CINEMA DIMANCHE 17 SEPTEMBRE/18H PETER LIECHTI Signers Koffer (1996, 80') L'imagination vagabonde de Roman Signer est au centre de ce film qui ne cède pas à l'académisme du portrait-film. Des Alpes suisses à la Pologne, de l'Allemagne de l'Est à l'Islande en passant par Stromboli, Peter Liechti regarde et écoute tandis que Roman Signer invente et exécute des actions où se mêlent les éléments fondamentaux, la terre, le feu, l'eau et l'air. DIMANCHE 1ER OCTOBRE/18H DANIEL SCHMID Shadow of Angels (1976, 103', V.O.S.T. anglais, 35mm) Daniel Schmid qui vient de disparaitre le 6 août dernier était né en 1941. Réalisateur atypique dans le monde du cinéma suisse, Daniel Schmid fut un esthète à multiples talents. Cinéaste, auteur, acteur et metteur en scène d'opéras, cet enfant élevé dans un palace centenaire des Grisons, ami de Fassbinder dans le Berlin de la fin des années soixante, a réalisé une vingtaine d'œuvres filmiques qui comptent parmi les propositions les plus esthétiquement séduisantes de la réalisation helvétique. Idylle alpine et incestueuse entre folie et romantisme (Violanta, 1977), histoire d'amour obsessive (Hécate, 1982), enquête opaque sur un héros historique trouble (Jenatsch, 1987) flashbacks d'une enfance choyée dans un décor de luxe (Hors Saison, 1992) ou satire sociale glam-burlesque (Berezina ou les derniers jours de la Suisse, 1999), l'univers de Daniel Schmid fait la part belle à la beauté féminine et l'exaltation nostalgique. Comédie folle de Daniel Schmid, Shadow of Angels, est adapté de la très controversée pièce Garbage, the City, and Death de Rainer Werner Fassbinder. Ingrid Caven, l'actrice favorite de Schmid, interprète le rôle de Lily, une prostituée de Vienne trop belle pour attirer les clients. Battue par son proxénète et amant Raoul, joué par R.W. Fassbinder, elle se lie à un riche promoteur juif qui lui fait réaliser qu'elle peut gagner plus d'argent en se contentant d'écouter ses clients. Toute l'élite de la ville lui déverse ses secrets où se mêlent politique, pouvoir, corruption et culpabilité. Elle devient très riche et puissante mais ne le supporte pas et se met en quête de celui qui la comprendra. Shadow of angels est une fable sur les victimes et les bourreaux, sur le travestissement d'apparences et de sentiments dans le cadre particulier de l'après seconde guerre mondiale sur fond de néo-nazisme. DIMANCHE 8 OCTOBRE/18H L'ALCHIMIE CINÉMA de JEAN-MARC CHAPOULIE Au terme d'un siècle d'images en mouvement, l'Alchimie Cinéma propose de mettre en regard des images affranchies, libérées de tous réseaux d'influences (historiques, artistiques, politiques). pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 23 CINEMA Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris DIMANCHE 15 OCTOBRE/18H SÉANCE CONSACRÉE À MICHEL SOUTTER A l'occasion du lancement d'un coffret DVD consacré à Michel Soutter (1932-1991). Projection de: Les Arpenteurs (1972, 90', 16mm gonflé en 35) Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste (2003, documentaire, 55') de CÉDRIC FLUCKIGER Michel Soutter (Genève, 1932-1991) fut un acteur pluridisciplinaire de la scène audiovisuelle suisse durant 3 décennies : auteur, scénariste, metteur en scène de théâtre, réalisateur de longs et courts-métrages et de documentaires. Au début des années 1960, il se lie avec Alain Tanner et Claude Goretta et entre à la Télévision Suisse Romande en 61. En 1965, il sort son premier court, Mick et Arthur, puis tourne le long-métrage La lune avec les dents produit à petit budget. Les Arpenteurs est sélectionné à Cannes en 1972, ce sera son plus grand succès public. FILMOGRAPHIE : Mick et Arthur (1965), La lune avec les dents (1965), Haschich (1968), La Pomme (1969), James ou pas (1970) Les Arpenteurs (1972), L'Escapade (1974), Repérages (1977), L'Amour des femmes (1981), Signé Renart (1985) Les Arpenteurs …(1972, 90', 16mm gonflé en 35) Alice - J'ai toujours vécu à l'envers et maintenant j'aimerai vivre à l'endroit. Max - Et qu'est-ce que c'est pour vous, vivre à l'endroit ? Alice - C'est vivre debout. C'est prendre et laisser. C'est rire. C'est aimer et ne pas avoir peur de dire la vérité à soi et aux autres et d'entendre la vérité des autres sur soi. C'est tout ça vivre à l'endroit. « Lucien est amoureux d'Alice, une femme intrigante et intransigeante. Pour une raison obscure il demande à Léon, un homme-ours qu'il vient de rencontrer dans un café et à qui il a offert sa casquette, de lui apporter un panier de légumes. Commence ici le quiproquo : Léon livre le panier à une femme qu'il croit être Alice et avec qui il a une liaison. Le lendemain il retourne dans la maison du litige afin de la revoir mais s'aperçoit de son erreur. De long en large et à grandes enjambées, les personnages marchent entre les maisons, les gens et les sentiments. » Michel Soutter Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste (2003, documentaire, 55') de CEDRIC FLUCKIGER Cédric Fluckiger a réalisé ce documentaire-hommage dédié au réalisateur Michel Soutter dans le cadre de son travail de diplôme de la section cinéma des Beaux-Arts de Genève en 2003. Ce filmtémoignage a été coproduit par l'Association Michel Soutter, qui a pour but de promouvoir et diffuser l'œuvre du cinéaste suisse. Une collection de DVD consacrée au cinéaste va bientôt être disponible, les deux premiers sont : Les Arpenteurs (1972) et Signé Renart (1985). Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste est un documentaire constitué d'extraits de films et d'entretiens avec des personnes qui ont travaillé avec Michel Soutter. Les extraits respectent autant que possible le découpage séquentiel propre à la poésie du réalisateur. Comme le titre l'indique, les intervenants sont invités à s'exprimer sur la façon de travailler de l'artiste. Leurs propos illustrent l'influence des conditions de création sur l'aboutissement formel de la fiction. Faire du cinéma en Suisse était un acte politique. L'anecdote n'est évoquée que lorsqu'elle a laissé une trace dans l'œuvre du cinéaste. Ce document offre une ouverture sur l'œuvre de Michel Soutter et est une invitation à découvrir plus avant son cinéma (sélectionné au festival de Soleure 2004) CÉDRIC FLUCKIGER Né en 1970, vit et travaille à Genève. Il est dipômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Genève (section cinéma) en 2003. FILMOGRAPHIE : De vendredi soir à samedi matin (1998); En vies (1999), Les 7 confessions capitales (2000), En 7 lettres (courtsmétrages) (2001), Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste (2003), Ciné Houet (documentaires) (2004). pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 24 CINEMA Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris DIMANCHE 22 OCTOBRE/18H FILMS SUISSES EXPÉRIMENTAUX 1962-1974/1ÈRE PARTIE Ce programme réalisé par FRED TRUNIGER, chercheur en cinéma à l'Ecole polytechnique de Lausanne, revient sur une certaine histoire du cinéma suisse. Ces films explorent les possibilités visuelles et matérielles et refusent les formes de récit convenues du cinéma traditionnel. Cette sélection associe l'expérimentation narrative de la fiction et du film documentaire. Présentation par Fred Truniger et en présence du réalisateur Georg Radanowicz In wechselndem Gefälle (A fleur d'eau) de ALEXANDER SEILER/ROB GNANT/JUNE KOVAC (1962, 12', 35mm, musique : Oskar Sala) Le film suit l'itinéraire de cours d'eau suisses, depuis les montagnes jusque dans les lacs. Les mouvements se transforment comme les vagues de l'eau, photographiée par Rob Gnant dans les milieux les plus divers. Film de commande, In wechselndem Gefälle a remporté la Palme d'or à Cannes en 1963. C'était un dimanche en Automne de CLAUDE CHAMPION (1971, 7', 35mm) « C'était un dimanche en Automne (au milieu du mois de novembre) et par la fenêtre ouverte, au-delà du jardin, des arbres et de la courte haie rabougrie, je regardais le lac... » Dédié à tous ceux qui ne peuvent pas se contenter de regarder le monde, mais qui veulent le voir changer, ce film à été vu (avec patience) par Claude Champion et entendu par André Jéquier et ses copains. D'autres encore l'ont fait ... Spiegelei de ISA HESSE (1969, 7', 16mm) Jeu abstrait de reflets naturalistes dans les lagunes de Venise et dans le lac de Zurich, sans manipulations filmiques. La musique de Guy Magey a été composée exprès pour cette série d'images (catalogue du Centre suisse du cinéma, 1972). Allah de RENZO SCHRANER (1967, 14', Beta) Allah est un collage de lieux communs de la vie quotidienne, agressif et très riche au niveau formel. Monté par Renzo Schraner comme une rébellion personnelle, ce film montre la rencontre de Kennedy et du pape. Tous deux montent au ciel, ou plutôt se retrouvent en orbite et font le tour de la terre. Avec humour et cohérence, l'auteur soumet la société de consommation des années 1960 à une critique acerbe. Unique film de Renzo Schraner à avoir fait l'objet d'une projection publique, Allah avait fait sensation aux 3es Journées de Soleure. Wieviel Erde braucht der Mensch de HANNES BOSSERT et A. SADKOWSKI (1971, 15', 16mm/Beta) « Décris un cercle aussi grand que tu veux, mais reviens à ton point de départ avant le coucher du soleil. Tout le territoire que tu as parcouru est à toi ». 13 Berner Museen de GEORG RADANOWICZ (1968, 13', 16mm) 24 images par seconde produisent un film, 13 musées en mouvement pendant 13 minutes produisent une invitation énergique à visiter ces musées à Berne (catalogue du Centre suisse du cinéma, 1972). DIMANCHE 5 NOVEMBRE/18H FILMS SUISSES EXPÉRIMENTAUX 1962-1974/2ÈME PARTIE La programmation se déroule en présence de Guido Haas No I / 68 Dinge de WERNER V. MUTZENBECHER (1968, 8', 16mm) Des rues, des maisons, des structures (pavés, grillages, éléments d'architecture, fenêtres, etc.), des pièces intérieures, des portes, des fenêtres, des escaliers, des coins, des objets, des fragments de visages, une main, des gros plans, etc. Un film sur les objets (tasses, poupées, robinet, tubes de couleur, etc.). PLAY 28/29 de HHK SCHOENHERR (1972, 12', 16mm) Play 28/29 se base sur un concept paru dans le magazine du « Tages-Anzeiger » n° 4/71. L'actrice n'est autre que Raphaela Schoenherr. Inclinations de GUIDO & EVA HAAS (1962-1966, 6', 16mm) Inclinations est le résultat d'une collaboration menée sur plusieurs années par le couple d'artistes Eva et Guido Haas. Les cadres ont été grattés et imprimés directement sur la pellicule noire et synchronisés image par image avec « Take 5 » de Dave Brubeck. La copie de travail présentait des plans d'une longueur extrêmement réduite (quatre à cinq images seulement). Ensuite, selon les cas, trois des quatre cadres étaient repeints en noir, puis le montage était effectué au photogramme près. X-Bilder de KURT KÜHN (1968, 32', 16mm) Mis à part quelques travaux de commande, Kurt Kühn a réalisé un seul et unique film, qui comprend 44 701 images. Ces 44 701 images défilent devant le spectateur selon un principe structurel libre et renvoie à la base de tout film : les photogrammes, dont le regroupement peut créer les mouvements les plus divers. Dans X-Bilder, le temps joue un rôle fondamental. Status Symbol de SEBASTIAN C. SCHROEDER (1970, 2', 16mm) Commentaire sur un symbole honni de réussite sociale, le lavage automatique de voiture devient un spectacle esthétique, un moment d'irréalité. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 25 CINEMA Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris My Grandparents de DIETER MEIER (1972, 9', BetaSP) My Grandparents est un extrait d'un film plus long de Dieter Meier, intitulé 81000 Units. Dans ce film, qui a été présenté au festival du film expérimental de Knokke-le-Zoute en 1974, l'auteur fait le portrait de ses grands-parents et de leur appartement. Arise Like a Fire de HANS-JAKOB SIBER (1972, 13', 16mm) Toutes les images de ce film d'animation abstrait ont été peintes en couleur directement sur la pellicule. Certains passages ont été utilisés tels quels, tandis que d'autres ont été obtenus en filmant soit l'original peint, soit l'image projetée sur écran. Ces différentes techniques ont permis à l'auteur d'obtenir une combinaison particulièrement intime entre l'image et de la musique (catalogue du Centre suisse du cinéma, 1973). DIMANCHE 12 NOVEMBRE/18H RUDY BURCKHARDT Ami de John Cage et Willem de Kooning, Rudi Burckhardt (1914-1999) s'exile à NYC dans les années trente où il mènera une “double-vie” entre photographie et cinéma. Introduction par STUART COMER, (département Film de la Tate Modern) Under the Brooklyn Bridge (1953, 15') What Mozart Saw on Mulberry Street (1956, 7') Angel (1957, 3') Square Times (1967, 7') Default Averted (1975, 20') Caterpillar (1973, 6') Indelible, Inedible (1983, 8') Dancers, Buildings And People In The Street (1986, 16') RUDY BURCKHARDT Under the Brooklyn Bridge (1953, 15'), The Estate of Rudy Burckhardt RUDY BURCKHARDT Square Times (1967, 7'), film still, The Estate of Rudy Burckhardt pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 26 SEMAINE DES CULTURES ETRANGERES (FICEP) 25.09 – 01.10.06 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris Dans le cadre de la 5ème semaine des cultures étrangères (FICEP) consacrée cette année aux «créateurs d’ailleurs », le CCSP organise une soirée hommage à MERET OPPENHEIM (1913-1985) JEUDI 28 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Présentation du catalogue de la rétrospective du Kunstmuseum de Berne (02.06 - 08.10) par Dr.THERESE BHATTACHARYA-STETTLER, commissaire de l'exposition et lecture de poèmes de Meret Oppenheim par la comédienne MYRTO PROCOPIOU JEUDI 28 SEPTEMBRE/20H/salle de spectacle TABLE RONDE Autour de Meret Oppenheim avec: THERESE BHATTACHARYA-STETTLER, RUTH HENRY, amie de Meret du temps des surréalistes et LISA WENGER, nièce de l'artiste. Projection du film de MAN RAY Poison (1933-35) avec Meret Oppenheim ENSEMBLE AMALTEA ... und die Nacht ist paillettenübersät Six Lieder de KATRIN FRAUCHIGER d'après des textes de Meret Oppenheim BARBARA BOSSERT (flûte), EVA SCHWAAR (piano), SYLVIA NOPPER (chant) MERET OPPENHEIM (1913-1985) jadis muse entourée d'un parfum de scandales, modèle mystérieux et éternel mythe des surréalistes fut l'une des artistes les plus volontaires et lucides dont l'œuvre artistique peinture, sculpture, poésie, dessins et objets design - représente une contribution majeure à l'art du 20ème siècle. Meret Oppenheim entreprend ses premiers dessins d'une grande spontanéité au début des années trente alors qu'elle tâtonne à la recherche de son identité d'artiste. Elle part pour Paris en 1932 où elle côtoie les protagonistes de Dada et du Surréalisme tels que Hans Arp, Max Ernst, René Magritte, Alberto Giacometti ou André Breton. Photographiée de nombreuses fois par Man Ray dans l'atelier de Marcoussis, il avoue, dans son Autobiographie, n'avoir jamais rencontré une femme aussi peu inhibée. En 1936, elle acquiert une réputation internationale grâce au Déjeuner en fourrure, une tasse, une soucoupe et une cuillère couvertes de fourrures immédiatement achetées par le Museum of Modern Art de New-York. La même année Ma gouvernante, qui se compose d'une paire de chaussures à talons ornés de manchons en papier présentée sur un plateau en argent, est considérée comme une des ses œuvres les plus conséquentes. Source d'inspiration intarissable, ses rêves lui permettent de ne pas maîtriser le processus de création ce qui la lie d'emblée au manifeste surréaliste. Elle entretient ce même rapport avec les objets : une appréhension fondée sur l'irrationnel, l'inconscient, la spontanéité et le fortuit. Ainsi, Meret Oppenheim met en œuvre sous différents supports des sujets tels que la mort, le désir, la femme et l'androgynie. Sa consécration est suivie de vingt années de crise, significativement formulée dans une peinture intitulée Femme de pierre. Alors qu'elle ne parvient plus à achever ses œuvres et en détruit certaines, elle part s'installer à Berne. A la fin des années cinquante, elle sort de sa dépression et reprend sa production en réinvestissant des projets amorcés lors de son passage à Paris. Elle dessine des masques et des costumes pour la pièce de Picasso Le désir attrapé par la queue mis en scène par Daniel Spoerri et organise en 1959 la désormais fameuse fête du printemps, où elle sert un repas sur le corps d'une femme nue. Elle marque ainsi son retour à la création artistique. En 1985 la Fontaine que lui a commandée la ville de Berne suscite de nombreuses controverses. C'est cette même année que Meret Oppenheim décède à l'âge de 72 ans. EXTRAMUROS / CINEMA Dans le cadre de la 5ème édition de la Semaine des Cultures étrangères (FICEP) 01.10.06/12H/Cinéma Le Balzac LE BRUNCH DU COURT MÉTRAGE ÉTRANGER 1, rue Balzac 75008 Paris Programme: films, musique et gastronomie. Film suisse sélectionné: Wir sind dir treu de MICHAEL KOCH (2005, Digital Beta, 9') Meret Oppenheim (1913-1985) Portrait avec tatouage, 1980 Collection privée, Berne © ProLitteris, Zürich pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 27 BIBLIOTHEQUE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris MOIS DE LA PHOTO A PARIS EXPOSITION DU : LA REVUE CULTURELLE D'UNE SUISSE OUVERTE SUR LE MONDE DANS LE CADRE DU MOIS DE LA PHOTO 2006 (NOVEMBRE 2006) Bibliothèque du CCSP (du 28.10 au 03.12) horaires: du lundi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-18h et samedi : 14h - 18h ouverture exceptionnelle les dimanches 29 octobre et 3 décembre de 14h à 18h Commissariat : IRÈNE ATTINGER, responsable de la bibliothèque de la Maison Européenne de la Photographie, commissaire de l'exposition assistée de MICHEL PORCHET, chercheur à la Maison des sciences de l'homme Paris Nord. AUTOUR DE L'EXPOSITION JEUDI 2 NOVEMBRE/18H/bibliothèque VERNISSAGE DE L'EXPOSITION JEUDI 2 NOVEMBRE/20H Soirée Hommage à ARNOLD KÜBLER, fondateur et rédacteur en chef de la revue DU (jusqu'en 1957) (voir le détail de la soirée plus bas) « Chaque jour qui passe nous le crie : tu n'es pas tout seul ! Tu ne vis pas seulement pour toi. Des responsabilités et des devoirs t'engagent au-delà de tes affinités et de tes aversions personnelles... Voilà pour quoi du [toi] figurera en RENÉ BURRI : Chicago tête de notre magazine » Arnold Kübler (premier rédacteur en chef de du). Exposer la photographie telle que pratiquée dans une revue A l'occasion de l'édition 2006 du Mois de la photo consacrée à la page imprimée, il nous est apparu indispensable de rendre hommage à la revue du. Près de 800 numéros permettent de retracer l'histoire de l'art et de la culture de la deuxième partie du XXe siècle. De nombreux moments de l'histoire sociale et politique sont abordés par la revue. L'exposition se propose de montrer le travail d'un certain nombre de photographes suisses dans ce cadre. La commande et la destination au support imprimé imposaient des contraintes mais donnaient une grande liberté au photographe. Exploitant la page, la double page, voire des rabats (la célèbre série d'Emil Schulthess 24 soleils de minuit - mai 1950 - atteint 140 cm) pour montrer des images pleine page, du a proposé des espaces divers aux auteurs. Cela permet de voir certaines images (Bischof par exemple) dans différents formats contrôlés par l'auteur et d'interroger ainsi leur recadrage. Une centaine de pages, parmi plus de cent mille publiées, montre les fruits de la complicité des équipes en charge de la conception et de la réalisation de la revue et de photographes auteurs d'œuvres répondant à une commande. Ainsi, du est devenue une des expressions les plus réussies de la relation entre la photographie et la page imprimée. LA REVUE DU Mensuel de grand format (33 x 23 cm) et de très haute qualité d'impression, WERNER BISCHOF : Habitants d'Extrême-Orient fondé en mars 1941 comme vitrine de qualité technique par la maison d'édition zurichoise Conzett & Huber, la revue du traite de la culture sous toutes ses formes et se donne pour tâche de diffuser l'art ancien et contemporain, de publier de larges extraits d'œuvres littéraires, de faire découvrir le monde et la nature, mais aussi de mener une réflexion sur la société. Son premier rédacteur en chef, Arnold Kübler, collabore pour certains cahiers avec des artistes comme Klee, Picasso, Miró, Giacometti. Il se révèle un maître dans la combinaison de la peinture et de la photographie. Bénéficiant du travail technique accompli pour la reproduction de la peinture, la photographie couleur d'auteur apparaît dès les années 1950 avec une qualité, liée à l'utilisation de l'héliogravure, rarement égalée aujourd'hui. Des photographes prestigieux comme Brassaï, Henri Cartier-Bresson et les suisses Werner Bischof, Emil Schulthess, Paul Senn, Hans Staub et Jakob Tuggener interviendront dans la revue. Une place croissante sera laissée à des pratiques plus expérimentales comme celles de Hans Finsler au travers du magnifique travail Weide Landschaften ou les recherches sur la couleur de Ernst Haas. Dans les années 1990, avec les rédacteurs en chef Dieter Bachmann puis Marco Meier, le principe du numéro thématique permet une collaboration étroite avec des artistes comme John Cage, Robert Frank, Dieter Roth, Pipilotti Rist et Richard Long. La nouvelle génération de photographes suisses, parmi lesquels Manuel Bauer, Thomas Flechtner, Jean-Pascal Imsand, Thomas Kern et Daniel Schwartz, apparaît ainsi que Gabriele Basilico, Philip Jones-Griffiths et Sebastião Salgado. La littérature est présente avec des numéros dédiés à Gabriel Garcia Marquez, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Elfriede Jelinek, RENÉ BURRI : Japon John le Carré, Claude Simon, Philip Roth et Imre Kertész. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 28 BIBLIOTHEQUE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris JEUDI 2 NOVEMBRE/20H Soirée Hommage à ARNOLD KÜBLER, fondateur et rédacteur en chef de la revue DU (jusqu'en 1957) (la programmation plus bas) JEAN-CHRISTOPH BÜRKLE, éditeur de la revue (sous réserve) DANIEL DE ROULET, écrivain, auteur de L'envol du marcheur (Labor et Fides, 2004). Dans cet ouvrage, il relate son voyage à pied de Paris à Bâle, itinéraire emprunté par Kübler en 1967 et sujet de son livre Paris-Bâle à pied: Bericht und Zeichnungen von einer 500-km-Fussreise in 28 Tagen. Projection du film de RICHARD DINDO Hans Staub reporter photographe (1977, 60', n/b, 16mm) en présence du réalisateur. Ce film reprend les souvenirs du journaliste autour de ses photographies et les témoignages d'Arnold Kübler sur leur collaboration. ARNOLD KÜBLER est né le 2 août 1890 en tant que le benjamin d'une famille de paysans et de cafetiers à Wiesendangen dans le canton de Zurich. Après l'école primaire, il a suivi le collège (lycée) à Winterthur avant d’entamer des études en géologie à l'Université de Zürich. Mais très vite, il est attiré par les voyages, abandonne les études et entame une formation comme sculpteur. Cette piste est également abandonnée. Après la 1ère guerre mondiale, il travaille en tant que comédien à Dresde et à Berlin (1921-1926). Mais sa carrière est brutalement arrêté par une intervention chirurgicale qui laisse des cicatrices sur son visage. Les années d'apprentissage et de vagabondage trouvent enfin une certaine continuité et une reconnaissance de son travail. Déjà en 1922, sa pièce Cordonnier Aiolos créé à Potsdam, rencontra un cetain succès. Après son retour en Suisse, il fut engagé comme rédacteur en chef de la Zürcher Illustrierte qui devint sous sa direction une revue littéraire et artistique prestigieuse. En 1941, il prit la direction de la nouvelle revue culturelle Du qu'il assura durant 16 années. Bien, que sa position fut celle du passeur et de stimulateur, il ne négligea pas sa propre production artistique : dans les années 60 il connut un grand succès comme cabarettiste-soliste. Parallèlement il poursuiva ses activités en tant que dessinateur et écrivain. Cette double activité l'amena à des œuvres comme Dessine, Antonio ! (1966) et Paris-Bâle à pied (1967). Le centre de son œuvre resta son autobiographie à laquelle il travailla jusqu'à la fin de sa vie et qui resta inachevée. Les 2100 pages de ses romans Öppi relatent des événements autobiographiques. EMIL SCHULTHESS : Glanz und Elend der Arnold Kübler est mort le 27 décembre 1983 à Zürich. Perspektive (éclat et misère de la perspective) DANIEL DE ROULET Daniel de Roulet, romancier, né à Genève en 1944, vit en Franche Comté. Son dernier livre, Un dimanche à la montagne (Buchet-Chastel, 2006) raconte comment et pourquoi il a mis le feu au chalet d'Axel Springer dans les Alpes suisses en 1975. Ce livre a provoqué à la fois une polémique dans la presse suisse et des éloges dans la presse allemande et française. Deux ans auparavant, Daniel de Roulet avait publié un autre récit autobiographique, son voyage à pied de Paris à Bâle sur les traces exactes de celui qu'Arnold Kübler avait tenté 35 ans plus tôt. L'envol du marcheur (Labor et Fides, 2004) est un dialogue nocturne entre deux promeneurs solitaires au gré des aléas comiques ou désespérant de la nationale 19. Hans Staub, reporter photographe (1977, 60', n/b, 16mm) un film de RICHARD DINDO Hans Staub, âgé de 83 ans au moment où ce film fut réalisé, était un journaliste de reportage très connu. Il a surtout travaillé pour la Zürcher Illustrierte et fut chroniqueur dans les années 1930 et durant la Seconde Guerre mondiale. Evocation du travail de Staub, qui tomba progressivement dans l'oubli après l'arrêt de l'Illustrierte, ce film reprend les souvenirs du journaliste autour de ses photographies et les témoignages de l'éditeur du magazine, Arnold Kübler, sur leur collaboration. Hans Staub, reporter photographe utilise la vie et la carrière de Staub comme point de départ d'une réflexion sur le rôle du photographe dans la société. [...] Dindo explore la manière dont des photographes comme Staub ont défini la notion d'événement historique telle qu'elle est appréhendée aujourd'hui.» RICHARD DINDO Autocidacte, né en 1944 à Zürich, il a réalisé plus d'une vingtaine de documentaires sur une trentaine d'années. Il utilise le témoignage écrit ou oral comme point de départ et parvient à faire ressortir à travers ses images des éléments enfouis. L'objet de son cinéma est la mémoire qu'il cherche à oppposer au mythe. Il se consacre la plupart du temps à la vie d'artistes et de révolutionnaires. Il a entre autres réalisés Arthur Rimbaud, une biographie (1991), Ernesto « Che » Guevara : Le Journal de Bolivie (1994) et Genet à Chatila (1999). pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 29 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris EXTRAMUROS 5ÈME EDITION DE LA NUIT BLANCHE (07.10.06) BEAT STREULI HENRICH LÜBER JAZZYCOLORS (13-26.11.06) KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 30 EXTRA MUROS 5ÈME ÉDITION DE LA NUIT BLANCHE Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris Pour la troisième année consécutive, le CCSP particpe à la Nuit blanche avec : SAMEDI 7 OCTOBRE PROJECTION VIDÉO sur la vitrine du Centre culturel suisse/ toute la nuit BEAT STREULI The Pallasades 05-05-01 Né en 1957 à Altdorf, Beat Streuli vit et travaille entre Düsseldorf et New-York. Equipé d'un téléobjectif, il prend des milliers de photographies de foule urbaine à l'abri des regards. Il fixe d'innombrables visages qui se détache en gros plan du flux continu qui anime les grandes villes du monde de Tokyo à New-York en passant par Bangkok, Fort de France ou Sydney. Que ce soit dans ses projections diapositives ou vidéo et ses installations, il conserve toujours le même principe de prise de vue. L'installation vidéo des Pallasades projette le portrait d'une foule urbaine qui se déplace au ralenti. Filmés à leur insu par l'artiste, ces visages en mouvement s'entrecroisent tels d'innombrables sphères privées dans l'espace public. BEAT STREULI The Pallasades 05-01-01, still, 2001 PERFORMANCE (1 HEURE) 20 - 21H/23H - MINUIT/2H - 3H HENRICH LÜBER Né à Wattwill en 1961, Heinrich Lüber vit à Bâle. La performance, la photographie, la vidéo, les images de synthèse et les installations sont autant d'éléments auxquels il recourt. Il travaille principalement sur la position du corps dans l'espace, sur la gravité et la lévitation. Dans ses performances il se met dans des situations incongrues et spectaculaires. Il a fondé l'association Performance-Index à Bâle qui rassemble le temps d'un Festival des artistes et des théoriciens de générations différentes qui travaillent dans le domaine de la performance. En haut du toit d'un immeuble faisant face au Centre culturel suisse, l'artiste se tient debout sur une sculpture simulacre de lui-même. Comme une danseuse de boîte à musique, le double-personnage pivote sur son axe. Ce duplicata vertigineux, tel un muezzin, émet le son d'une étrange sirène d'alarme. HENRICH LÜBER Live-Art ImBirch, Zürich 2004 photo : Martin Stollenwerk pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_SIGNER_04 7.9.2006 17:50 Uhr Page 31 INFORMATIONS PRATIQUES Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris EXPOSITION ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER HORAIRES/du mercredi au dimanche de 13H à 20H/entrée libre nocturne le jeudi jusqu’à 22H00 BIBLIOTHÈQUE La bibliothèque du Centre Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation, un fond de plus de 6000 livres et revues sur des domaines variés concernant la Suisse : littérature (dans les quatre langues, allemand, français, italien et romanche), arts visuels, architecture, photographie, cinéma, musique, danse, théâtre, ainsi que géographie, histoire, sciences humaines et linguistique. La bibliothèque vous propose également un fond de plus de 600 CD audio de musiques suisses en écoute libre (casque à disposition). 32, rue des Francs-Bourgeois lundi - vendredi/10H -12H30/14H -18H samedi/14H -18H VIDÉOTHÈQUE 1300 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sont consultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque. RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite Soirées autour de la littérature avec des auteurs ou des comédiens invités. SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 et 5 euros LA SÉANCE DU DIMANCHE Tous les dimanches/18H Projection de films et courts métrages réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: 3 euros PROCHAIN ÉVÉNEMENT SALON DU LIVRE/24-25.11 PEINTURES ALLER/RETOUR 03.12 - 11.03.07 (vernissage le 02.12) OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H INSCRIVEZ-VOUS à la newsletter hebdomadaire sur www.ccsparis.com L'équipe du CCS Direction : Michel Ritter Administration : Katrin Saadé-Meyenberger Chargés des projets : Klaus Hersche, Nicolas Trembley Communication / presse : Elsa Guigo Technique : Stéphane Gherbi et Jacky Müller Accueil-Bibliothèque : Sarah Glaisen Accueil-exposition : Antoine Camuzet, Amélie Gaulier et Cyprien Gauthier Stagiaires : Elsa Bourgain, Léa Flück et Sarah Nowotny pro helvetia - fondation suisse pour la culture