10.09 – 12.11.06 aller/retour 3

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10.09 – 12.11.06 aller/retour 3
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DOSSIER DE PRESSE
10.09 – 12.11.06
ALLER/RETOUR 3
ROMAN SIGNER
OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H
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10.09 – 12.11.06
ALLER/RETOUR 3
ROMAN SIGNER
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris France
T (0033) 1 42 71 44 50
F (0033) 1 42 71 51 24
[email protected]
www.ccsparis.com
OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H
Ouvert du mercredi au dimanche/13H – 20H/nocturne le jeudi soir jusqu’à 22H
(entrée par le 38 rue des Francs-Bourgeois - au fond du passage)/entrée gratuite
PRÉSENTATION À LA PRESSE
EN PRÉSENCE DE ROMAN SIGNER ET JIRO NAKAYAMA
LE VENDREDI 8 SEPTEMBRE À 17H
ARTS PLASTIQUES
ROMAN SIGNER
JIRO NAKAYAMA
FLORIAN BACH
MUSIQUE
IRENE SCHWEIZER/CO STREIFF/JÜRG WICKIHALDER
DANIEL HUMAIR REUNION
SYLVIE COURVOISIER
DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE
VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE, CINDY VAN ACKER ET PERRINE VALLI
VERTICAL DANSE/NOEMI LAPZESON
BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS ET JÜRG HALTER
LITTÉRATURE
LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005
MARIE GAULIS
JÉRÔME MEIZOZ
YVES ROSSET
FRÉDÉRIC PAJAK
FELIX PHILIPP INGOLD
ANNE BRÉCART
BRIGITTE GYR ET CLAUDE DARBELLAY AVEC LA MAISON DE LA POÉSIE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES
CINÉMA
PETER LIECHTI
RÉTROSPECTIVE ROMAN SIGNER
DANIEL SCHMID
L'ALCHIMIE CINÉMA DE JEAN-MARC CHAPOULIE
MICHEL SOUTTER
FILMS SUISSES EXPERIMENTAUX 1962-1974
RUDY BURCKHARDT
5ÈME ÉDITION DE LA SEMAINE DES CULTURES ÉTRANGÈRES (FICEP)
SOIRÉE HOMMAGE À MERET OPPENHEIM
LE BRUNCH DU COURT MÉTRAGE ÉTRANGER
BIBLIOTHEQUE
DU : LA REVUE CULTURELLE D'UNE SUISSE OUVERTE SUR LE MONDE
(EXPOSITION ET SOIRÉE HOMMAGE À ARNOLD KÜBLER)
DANS LE CADRE DU MOIS DE LA PHOTO 2006 (NOVEMBRE 2006)
AUTRES EVENEMENTS / EXTRA-MUROS
5ÈME EDITION DE LA NUIT BLANCHE (07.10.06)
BEAT STREULI
HENRICH LÜBER
JAZZYCOLORS (13-26.11.06)
KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC
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Centre Culturel Suisse
Paris
ALLER/RETOUR 3
Troisième volet des Aller/Retour, cet événement poursuit la thématique
développée tout au long de l'année 2006 : la recherche de références
entre artistes de différentes générations afin de réévaluer nos repères et
de les expérimenter dans le domaine de la création contemporaine aussi
bien dans les champs des arts visuels, des arts de la scène, que de
la littérature ou encore du cinéma.
Il s'agit également de nous sensibiliser à l'évolution de ces pratiques,
leurs origines, leurs préoccupations et leurs influences. L'art est en soit
une continuité et sa recherche en évolution constante. Autour de l'exposition
centrale de Roman Signer, nous avons souhaité inviter des personnalités
importantes qui continuent d'influencer et de nourrir par leur travail
les générations actuelles comme Daniel Schmid, Rudy Burckhardt,
Meret Oppenheim, Arnold Kübler, Noemi Lapzeson, Irène Schweizer,
Daniel Humair, Richard Dindo etc.
Michel Ritter
RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite
SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 à 5 euros
LA SÉANCE DU DIMANCHE
Tous les dimanches projection de films et courts métrages/18H
réservation conseillée au 01 42 71 38 38 / prix d’entrée de 3 euros
INSCRIVEZ-VOUS à la newsletter bimensuelle sur www.ccsparis.com
L'évènement ALLER/RETOUR 3 a bénéficié du soutien de Kulturförderung Kanton St.Gallen
Dans le cadre de Francofffonies !, le festival francophone en France (16 mars - 9 octobre 2006)
Des visuels de ce dossier et des vues de l’exposition ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER
en haute définition sont disponibles par email ou sur CD
CONTACT PRESSE/COMMUNICATION
Elsa Guigo
[email protected]
ligne directe : +33 (1) 42 71 95 67
fax : +33 (1) 42 71 51 24
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32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
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ARTS PLASTIQUES
ROMAN SIGNER
JIRO NAKAYAMA
FLORIAN BACH
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ARTS PLASTIQUES
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ROMAN SIGNER
DU 10 SEPTEMBRE AU 12 NOVEMBRE 2006
«Peut-être ai-je un concept différent de la sculpture. Il s'est graduellement développé au cours de
mes interventions. Je me considère comme un sculpteur. Les problèmes sont toujours liés à l'espace, aux événements dans l'espace, aux processus temporels». Roman Signer
Le Centre culturel suisse organise la première exposition personnelle de l'artiste ROMAN SIGNER
(né en 1938, à Appenzell et résidant à Saint-Gall) dans une institution parisienne. L'artiste qui
a représenté la Suisse à la 48ème biennale de Venise en 1999, est bien connu pour ses « interventions » réalisées à travers des actions, performances qui utilisent les lois physiques des phénomènes naturels comme le vent, la chute des corps ou la force du courant des rivières par
exemple. Ces œuvres parfois éphémères, dans lesquelles il se met souvent en scène, peuvent
être constituées d'explosifs, et redéfinissent les paramètres du temps et de l'espace dans le
champ de la sculpture. Son travail composé de matériaux pauvres et quotidiens s'anime avec
humour et absurdité dans des actions narratives, sorte de paradigme philosophique des mécanismes dynamiques de la vie. Pour son exposition parisienne, Roman Signer présente, entre
autre, une installation vidéo inédite, véritable commentaire rétrospectif sur la propre œuvre de
l'artiste. Cette nouvelle pièce réactive une sélection de films super 8 réalisés dès la fin des
années soixante dix, d'abord utilisés comme trace des « événements ». L'intégralité de ses films
sera présentée dans le cinéma du Centre.
ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES
Né en 1938 à Appenzell, Roman Signer vit et travaille à Saint-Gall. Après un apprentissage de
dessinateur en bâtiment jusqu'en 1966, il étudie aux Ecoles des Beaux-Arts de Zurich et de
Lucerne, puis à l'Académie des arts de Varsovie. Il expose ses oeuvres dès 1973 et commence à
enseigner à l'Ecole des arts appliqués de Lucerne en 1974. Ses installations, performances et
actions se suivent en grand nombre en Suisse, en Europe et dans le monde. Ses travaux sont
présentés lors d'expositions personnelles ou collectives dans les plus grandes institutions
comme par exemple Centro Galego de arte contemporanea (Santiago de Compostela, Espagne)
et CAPC (Bordeaux) en 2006, Pavillon de la Suisse au Metropolitain Art Museum (Busan, Corée)
en 2004, Camden Arts Centre (Londres) et SculptureCenter (New York) en 2001, Biennale de
Venise (Venise) en 1999, The Living Museum (Reykjavik) en 1998, The Swiss Institute de New
York en 1997, Centre d'art contemporain (Fribourg) en 1992, Documenta 8 (Kassel) en 1987,
Künstlerhaus de Stuttgart (1985), Kunsthaus de Zürich (1981 et 1995)…
Roman Signer particpe à l’exposition Une seconde, une année au Palais de Tokyo (14.09 – 31.12.06)
(biographie complète disponible par email)
AUTOUR DE L'EXPOSITION
DIMANCHE 24 SEPTEMBRE/18H/CINEMA
Intégrale des films de ROMAN SIGNER, 1ÈRE PARTIE
(programme de 90' originalement en super 8, vidéo)
Roman Signer a réalisé plus de 200 films en super 8
qui sont liés à ses différentes actions, sculptures.
A l'occasion de son exposition, présentation de l'intégrale de ses films sur deux séances.
SAMEDI 28 OCTOBRE/18H/foyer du CCSP
Signature par ROMAN SIGNER de l'ouvrage Roman
Signer de Gerhard Mack, Paule van den Bosch et
Jeremy Miller (Phaidon, 2006)
DIMANCHE 29 OCTOBRE/18H/CINEMA
Présentation par ROMAN SIGNER de l'intégrale de ses
films, 2ÈME PARTIE (programme de 90' originalement en
super 8, vidéo) en présence de l'artiste.
ROMAN SIGNER
Tisch mit Raketen, “Firkart”, Furka, 1993,
photo : Stefan Rohner
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ROMAN SIGNER
Piaggio auf Schanze, Pologne, 4 août 2003
photo : Rudolf Steiner /videocompany.ch
ROMAN SIGNER
Zwei Tische mit Fässern, 2000 Zeewolde (NL)
videostill : Aufdi Aufdermauer/ videocompany.ch)
ROMAN SIGNER
Aktion mit einer Rakete, 1995 Bilbao (Espagne)
videostill : Aleksandra Signer
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ARTS PLASTIQUES
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PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau
JIRO NAKAYAMA
DU 10 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE
VERNISSAGE LE 09.09/18H - 20H
Roman Signer a souhaité inviter l'artiste japonais Jiro Nakayama (né en 1961 à Tokyo, vit et
travaille à Paris) qui l'avait lui-même convié à participer à une exposition en 2005 à l'Ecole
des Beaux-Arts de Rouen. Jiro Nakayama, de formation scientifique, fabrique des dispositifs
simples et minimaux afin d'étudier la perception que nous avons de la réalité du monde.
Cette analyse s'opère souvent à travers des éléments naturels ou technologiques, simples,
infra minces et parfois mêmes invisibles comme le bruit de fond des ondes radios, le temps,
la lumière, la densité de l'eau douce ou de mer ou encore la poussière.
Son travail, qui à chaque exposition révèle l'espace dans lequel il est conçu, est le lieu d'une
nouvelle expérience qui déjoue notre relation aux présupposés et dont le résultat n'est pas
prévisible.
ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES
Né le 30 mars 1961 à Tokyo, Japon, vit à Paris.
Diplomé de l' Université d'Azabu (Japon), il poursuit sa formation artistique à l'École Nationale des
Beaux-Arts de Dijon (1986-1988), l'E.N.S.B.A. (1988-1992) puis à l'Institut des Hautes Études en Arts
Plastiques (1992-1993).
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2001
3000 tr/min, galerie Le Sous-sol, Paris
1995
École des Arts d'Aix en Provence
1994
La Box, Bourges
1992
Galerie Bernanos, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2005
Jiro Nakayama / Roman Signer, Ecole des Beaux-art de Rouen
2004
Parcours d'art contemporain, Fontenay-le-Comte
Densité ±0, Fri-Art, Fribourg
Régis Perray et Jiro Nakayama, école des Beaux-Arts de Rennes
Densité ±0, ENSBA, Paris
2003
Rencontre internationale Hors-circuit Paris-Berlin, Berlin
2002
Les heures claires, villa Savoye, Poissy
Biennale d'art contemporain de la ville de Gonesse
2001
Sukima Project, Tokyo
Next generation, Passage de Retz, Paris
Repères, avec Carlos Castillo, ABC, Dijon
Déplacement à Maribor, Umetnostna galerija Maribor
Le détour vers la simplicité, Le confort moderne, Poitiers
La 13° bourse d'art monumentale d'Ivry sur Seine, Ivry sur Seine
Rencontre internationale Paris-Berlin, Paris
2000
Paris pour escale, Musée d'art moderne de la ville de Paris
Jota Castro Project, Bruxelles
Copyleft Attitude, par Antoine Moreau, Public>, Paris, France.
JIRO NAKAYAMA
Le monde (détail) 2000-2001
photo : Marc Domage
JIRO NAKAYAMA
Eau douce, Eau de mer (2005)
Réalisé avec l'aide individuelle à la création,
DRAC Ile de France
photo : Jiro Nakayama 2005
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ARTS PLASTIQUES
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PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau
FLORIAN BACH
DU 12 OCTOBRE AU 12 NOVEMBRE
VERNISSAGE JEUDI 12.10
PERFORMANCE/EN COLLABORATION AVEC
YANN GIORIA/18H - 20H
Florian Bach développe au travers de son travail deux attitudes distinctes d'intervention. La première consiste à mener un travail
d'installation in situ, fondamentalement lié au contexte qui l'entoure et qui agit comme indice de lecture. Les pièces produites
dans ce cadre sont perméables à son influence et elles ne survivent
pas au lieu pour lequel elles ont été créées. La seconde attitude
porte son attention sur des installations et des objets en « rupture
de contexte ». Structures souvent inaccessibles ou déplaçables,
auxquelles il tente d'infliger un manque : elles sont délocalisées,
sans références et elles agissent dans la majorité des cas en résistance à leur environnement. Son travail est issu d'une réflexion sur
le territoire politique qui se décline largement en de nombreuses
manifestations sociales : les frontières, les limites physiques et
mentales, l'identité, l'exclusion, la marginalité et la précarité. Ses
installations dont il émane une tension sociale sous-jacente, ont
pour thème et modèle des éléments urbains, comme des cabanes
en marge des grandes villes ou des aires de jeu, faits de rebus qu'il
recycle afin d'investir l'espace comme lieu politique potentiel. Le
soir du vernissage, l'artiste présentera une performance créée spécialement pour l'exposition de la Project Room.
FLORIAN BACH
Inside, performance / installation (45')
Cave12, Genève 2004
ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES
Né en 1975, vit et travaille à Genève et Berlin
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2005
2002
2001
1998
1997
Piège, Planet22, Genève
Inside, (performance), Cave12, Genève
Décharge, Salle Crosnier, Palais de l'Athénée, Genève
Colonie, Circuit, Lausanne
Galerie Andata / Ritorno, Genève
Le lieu extractif, Galerie Stargazer, Genève
EXPOSITIONS COLLECTIVES (SÉLECTION)
2005
Expositions des lauréats des Bourses Lissignol,
Berthoud, Chevalier et Galland,
Genève, Centre d’art Contemporain Genève
planet22 / microscopium, Message Salon, Zürich
Kleinskulpturen im Säulen-center, Säulen-center, Berlin
Une journée particulière extrait d'une collection du Fonds d'art
contemporain de la Ville de Genève, Annemasse
2004
Festival Archipel, Musiques d'aujourd'hui, Installation sonore,
collaboration avec Yann Gioria, Genève
2003
Expositions des lauréats des Bourses Lissignol,
Berthoud, Chevalier et Galland, Genève.
Centre d'art Contemporain Genève
2002
Exposition des bourses fédérales et Kiefer Hablitzel, Bâle,
Messe Basel
2001
miniature et utopie, Galerie Andata/Ritorno, Genève
Substrat 01, Galerie Neurotitan, Berlin
2000
Exposition des bourses fédérales et Kiefer Hablitzel, Bâle,
Messe Basel
FLORIAN BACH
Pas d'oiseaux (2005)
Bois carbonisé, cordes, pneus,
244 x 350 x 500 cm
(Centre d'art contemporain Genève)
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MUSIQUE
IRENE SCHWEIZER / CO STREIFF / JÜRG WICKIHALDER (14.09)
DANIEL HUMAIR REUNION (26.10)
SYLVIE COURVOISIER (09.11)
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MUSIQUE
JEUDI 14 SEPTEMBRE/20H/MUSIQUE IMPROVISEE
IRENE SCHWEIZER/CO STREIFF/JÜRG WICKIHALDER
Figure incontournable de la musique improvisée européenne, la pianiste suisse IRÈNE
SCHWEIZER (née en 1941) innove, depuis plus de trente ans, s'inspirant à la fois du free-jazz
des années 60 et du rock progressif des années 70. La collaboration avec de nombreux musiciens est une part importante de sa carrière. Pour cette soirée, elle s'associe à deux artistes
de générations différentes dans deux duos successifs. Tout d'abord, avec la saxophoniste
CO STREIFF (née en 1959), avec qui elle collabore depuis de nombreuses années. Pour un deuxième set, la pianiste a fait appel à un jeune saxophoniste, JÜRG WICKIHALDER (né en 1973).
IRENE SCHWEIZER
JÜRG WICKIHALDER
CO STREIFF
JEUDI 26 OCTOBRE/20H/JAZZ
DANIEL HUMAIR REUNION
Depuis plus de quatre décennies, DANIEL HUMAIR (1938) - l'un des piliers
du Jazz Moderne en Europe, musicien hors-pair, batteur inventif et imprévisible - impose son rythme, frappe, cogne, assène autant de coups radicaux sur ses peaux qu'il sait en jouer avec une infinie finesse. Autodidacte,
il acquiert, au sein de formations diverses, à travers des rencontres
impromptues et des aventures inouïes, le métier indispensable à l'exercice périlleux de la musique improvisé de groupe. Pour cette soirée, il invite des jeunes musiciens, élèves et collègues, tels que le saxophoniste
CHRISTOPHE MONNIOT ou le guitariste JEAN-PHILIPPE MUVIEN.
DANIEL HUMAIR
ELEMENTS BIOGRAPHIQUES de Daniel Humair disponibles
sur www.danielhumair.com
Daniel Humair est cette année à nouveau le parrain du Festival international
de jazz Jazzycolors (13- 26.11) auquel participe le Centre culturel suisse avec
deux concerts de KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC
22.11/20H/FIAP Jean Monet, 30 rue Cabanis 75014 Paris
23.11/20H/Institut Cervantes, 7 rue Quentin Bauchart 75008
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MUSIQUE
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JEUDI 9 NOVEMBRE/20H/MUSIQUE IMPROVISEE
SYLVIE COURVOISIER piano
Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968. Initiée au piano par son père
à l'âge de six ans, elle a suivi une solide formation de jazz et de classique
aux conservatoires de Montreux et de Lausanne. En 1998, elle s'installe à
Brooklyn, New York.
En tant que pianiste et improvisatrice, elle joue et enregistre avec divers
artistes et groupes prestigieux et dirige sa propre formation à géométrie
variable. Depuis 1996, elle poursuit une carrière internationale et se produit
dans de nombreux festivals en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. Comme
compositrice, des oeuvres lui ont été commandées pour le concert, la radio,
la danse et le théâtre.
La musique de Sylvie Courvoisier combine de façon habile une liberté improvisatrice et une rigueur dans la composition. Il en résulte un style très
personnel qui se nourrit de différents langages du jazz et de la musique
contemporaine.
SYLVIE COURVOISIER
http://www.sylviecourvoisier.com
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DANSE
PERFORMANCE
POESIE SONORE
VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE,
CINDY VAN ACKER ET PERRINE VALLI (21.09)
VERTICAL DANSE / NOEMI LAPZESON (05 ET 06.10)
BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS ET JÜRG HALTER (19.10)
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DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE
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JEUDI 21 SEPTEMBRE/20H/POESIE SONORE/DANSE
VINCENT BARRAS, JACQUES DEMIERRE, CINDY VAN ACKER
et PERRINE VALLI Puits
Puits est le fruit d'une collaboration entre la chorégraphe CINDY VAN ACKER, le musicien
JACQUES DEMIERRE et le poète VINCENT BARRAS. Tandis que le travail chorégraphique de Cindy
van Acker se situe à l'intersection du son, du mouvement et du rythme, celui de Vincent Barras
et Jacques Demierre s'inscrit dans le courant historique de la poésie sonore. Pour Cindy van
Acker le corps est avant tout le support vivant du mouvement intérieur ou extérieur qui le traverse. Il se propose en tant que matière complexe et subtile à imprégnier, à accumuler et à transmettre les vibrations de l'énergie et du mouvement. Les performances sonores de Vincent Barras
et Jacques Demierre tirent leur matérialité du vecteur de l'expression poétique que constitue la
voix brute. La partie chorégraphié de la performance sera interprétée par la jeune danseuse
PERRINE VALLI.
JACQUES DEMIERRE
Né à Genève en 1954, Jacques Demierre, pianiste, performer et compositeur, développe un travail musical
et sonore aux directions multiples: musique improvisée, musique contemporaine, poésie sonore, installation sonore. Depuis plusieurs années, ses compositions et réalisations questionnent essentiellement l'écoute et l'espace sonore. Comme pianiste, il joue au sein de nombreuses formations de musique improvisée Barre Philips, Urs Leimgruber, Martial Solal, Radu Malfatti, Joëlle Léandre, Sainkho Namtchylak, Urs
Blöchlinger, Irene Schweizer, Hans Koch, Butch Morris, Carlos Zingaro, Barry Guy, Lucas Niggli, Sylvie
Courvoisier, Hann Bennink, Rhodri Davis, Dorothea Schürch, etc - et donne régulièrement des concerts de
piano solo.
VINCENT BARRAS
Né en 1956, il vit à Carabot (Suisse). Performeur, musicien, historien, poète sonore, il est aussi professeur
d'histoire de la médecine à l'Université de Lausanne. Auteur du livre "Poésies Sonores" avec Nicholas
Zurbrugg en 1992, il a publié de nombreux essais, revues, catalogues, ouvrages spécialisés, portant sur la
poésie, la musique, l'art contemporain, l'histoire de la médecine, du corps ou de la psychiatrie. Editeur de
La Revue, puis des éditions Contrechamps, il organise les soirées de poésie sonore dans le cadre de La Batie,
Festival de Genève.
CINDY VAN ACKER
Née aux Etats-Unis, Cindy Van Acker suit sa formation à l'école de danse d'Anvers puis intègre le Ballet Royal
de Flandres. Elle travaille ensuite au Grand Théâtre de Genève, puis est interprète dans de nombreuses
pièces (Myriam Gourfink, Estelle Héritier, Laura Tanner etc.). Elle chorégraphie ses propres pièces depuis
1994 et crée la Compagnie Greffe en 1998.
PERRINE VALLI
Jeune danseuse et chorégraphe franco-suisse. Après une longue formation, riche en techniques
(Conservatoire National de Lyon, CDC Toulouse, London Contemporary Dance Scholl) et rencontres (Thierry
Baë, Marco Berretini, Julyen Hamilton, Odile Duboc, Olga Mesa…) elle travaille avec Estelle Héritier et Cindy
Van Acker. Elle est en résidence à Mains d'Œuvres pour travailler sur un deuxième projet, " Série", qui sera
présenté au printemps 2007 à Mains d'Œuvres et à l'ADC Genève.
Puits
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DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE
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JEUDI 5 OCTOBRE ET VENDREDI 6 OCTOBRE/20H/DANSE
VERTICAL DANSE/NOEMI LAPZESON
Noemi Lapzeson (née en 1940 à Buenos Aires) est une figure importante de la danse contemporaine romande. En 1980, elle s'installe à Genève où elle fonde en 1989 sa propre compagnie
Vertical Danse, une formation à géométrie variable et crée 26 pièces. En 2002, elle reçoit le
premier Prix suisse de danse et de chorégraphie de ProTanz pour l'ensemble de son œuvre.
Pour ses créations, elle s'entoure de musiciens, d'artistes visuels, de metteurs en scène ou
d'écrivains.
La programmation de ces deux soirées donne un aperçu de son travail :
Trace (1999, 50') film documentaire de Jean-Pierre Garnier sur sa chorégraphie emblématique
créée en 1994 sur une musique de Pascal Auberson
Eidos (forme définie) (2006) chorégraphie de Noemi Lapzeson, sons : GABRIEL SCOTTI et VINCENT
HÄNNI, interprétée par la danseuse ROMINA PEDROLI
NOEMI LAPZESON
Née à Buenos Aires en 1940. Elle est boursière de la Juilliard School à New York et se forme entre autres
chez Cunningham, Tudor, Limon et Nikolaïs. Elle danse de 1960 à 1969 dans la Martha Graham Company et
enseigne dans l'école attenante. En 1968, elle prend part à la fondation de la London Contemporary Dance
Company and School. Noemi Lapzeson enseigne par la suite à New York, Tel Aviv et Paris. C'est en 1980
qu'elle rejoint Genève pour s'y installer où elle fonde sa compagnie Compagnie Vertical Danse formation à
géométrie variable.
L'artiste a développé un langage très particulier, que ce soit à
la Salle Patiño ou plus tard au Studio de l'ADC au Théâtre du
Grütli à Genève. Pour chorégraphier, elle s'entoure de musiciens, d'artistes visuels, de metteurs en scène ou d'écrivains.
Elle a créé 26 pièces qui ont voyagé en Europe, en Amérique
du Sud et au Canada. Cette Argentine a reçu en 2002 le premier Prix suisse de danse et de chorégraphie de ProTanz pour
l'ensemble de son œuvre.
www.noemilapzeson.com
ROMINA PEDROLI
Née en 1972 à Buenos Aires, elle a commencé à danser dès ses
9 ans à l'Ecole Nationale de Danse et a continué sa formation
à l'École de danse contemporaine du théâtre San Martin.
Après avoir reçu les enseignement de la Martha Graham
Dance School et de l'Alvin Ailey American Dance Center, elle
s'est installée à New York. Elle a dansé avec le Martha Graham
Dance Ensemble et la Lynn Shapiro Dance Co.
En 1996, elle rejoint la Compagnie Nomades du chorégraphe
Serge Campardon à Genève, pour 4 ans. Elle travaillera aussi
avec Vertical Danse - Cie Noemi Lapzeson dans la production
Opus 27.
VINCENT HÄNNI
Le Genevois Vincent Hänni est une des figures clef de la scène
musicale underground. En solo ou avec diverses formations, NOEMI LAPZESON
il s'est produit entre autres au Festival de La Bâtie à Genève,
au Paléo Festival de Nyon, à la cave 12 de Genève, à la
Dampfzentrale de Berne et au Festival Botanique de Bruxelles.
GABRIEL SCOTTI
Musicien, compositeur et enseignant, Gabriel Scotti est né à
Genève en 1968. Pianiste de formation, il s'est ensuite tourné
vers la musique électronique.
Se consacrant à la composition et à l'expérimentation, Gabriel
Scotti crée des univers sonores. Il privilégie la rencontre de
son art avec d'autres disciplines et aime s'interroger sur la
perception du son. On retrouve ainsi son oeuvre dans des
domaines aussi différents que le cinéma, le théâtre, le film
d'animation, le documentaire, l'installation sonore et le multimédia.
Depuis plusieurs années, il collabore de manière régulière
avec les metteurs en scène Alain Françon (théâtre de la
Colline- Paris) et Barbara Nicolier, ainsi qu'avec l'acteur Carlo
Brandt.
Eidos
photo : Carole Parodi
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DANSE/PERFORMANCE/POESIE SONORE
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JEUDI 19 OCTOBRE/20H/POESIE SONORE
BERNARD HEIDSIECK, VINCENT BARRAS et JÜRG HALTER
Cette soirée réunit trois personnalités de générations et d'origines différentes. Ils ont un point
commun : leur approche performative et actionniste à l'écriture et à la littérature.
Le parisien BERNARD HEIDSIECK (né en 1928) est à l'origine de la poésie-action et de la poésie sonore. Et
1959, il fut un des premiers poètes à utiliser le magnétophone et le micro en tant qu'outils de transformation et de mixage. Ces procédés ont ouvert le chemin à une nouvelle dramaturgie visuelle, gestuelle,
verbale et sonore.
VINCENT BARRAS (né en 1956) a un parcours professionnel étonnant. Ce Genevois est à la fois performeur,
musicien, poète et professeur en histoire de la médecine. Il a publié plusieurs ouvrages et essais portant
sur la poésie, la musique, l'art contemporain, l'histoire de la médecine, de la psychiatrie et du corps. En tant
que performeur, il se produit seul ou en collaboration avec des artistes de différentes disciplines.
JÜRG HALTER (né en 1980) poursuit ses Etudes aux Beaux-Arts de Berne, sa ville natale, et s'est déjà forgé
une réputation internationale en tant que rappeur (MC Kutti), poète et performeur. Il était un des pionniers
du Slam suisse. Depuis qu'il a tourné le dos à ce mouvement en 2004, il a acquis une réputation par ses lectures-performances et par sa participation à de nombreux festivals de poèsie en Europe, Afrique et aux
Etats-Unis. Son recueil de poème « Ich habe die Welt berührt » (« J'ai touché le monde ») a reçu plusieurs prix.
Halter est également cofondateur et directeur de art.21, mouvement artistique et littéraire.
VINCENT BARRAS
JÜRG HALTER
BERNARD HEIDSIECK
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LITTÉRATURE
LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005 (14.09)
MARIE GAULIS (21.09)
JÉRÔME MEIZOZ (05.10)
YVES ROSSET (12.10)
FRÉDÉRIC PAJAK (12.10)
FELIX PHILIPP INGOLD (19.10)
ANNE BRÉCART (26.10)
BRIGITTE GYR ET CLAUDE DARBELLAY EN COLLABORATION AVEC
LA MAISON DE LA POÉSIE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES (09.11)
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LITTERATURE
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JEUDI 14 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
LES PLUS BEAUX LIVRES SUISSES 2005
Depuis 1999, la section Art et design de l'Office fédéral de la culture (OFC) organise le concours
Les plus beaux livres suisses. Pour la troisième année consécutive, la Bibliothèque du CCSP
présente les lauréats du concours 2005 (du 14.09 au 21.10). Présentation de l'exposition
par MIRJAM FISCHER (Responsable de la section Art + Design de l'Office fédéral de la culture),
LAURENT BENNER et JONATHAN HARES, designers du catalogue.
Le concours Les plus beaux livres suisses a lieu sous le patronat de la «Buchverlegerverband der
deutschsprachigen und rätoromanischen Schweiz» (VVDS), l'Association suisse des éditeurs de
langue française (ASELF) ainsi que la «Società editori della Svizzera italiana» (SESI). Un jury composé de sept membres désigne les livres primés sur des critères formels. Les livres choisis
reçoivent un prix. Ils sont exposés au Museum für Gestaltung à Zurich, puis au Musée de design et d'art appliqués/contemporains (mudac) à Lausanne. Un catalogue leur est également
consacré.
Le but du concours est de promouvoir le design du livre en Suisse et d'attirer l'attention du
public sur les meilleures productions. Le concours s'adresse à tous les designers de livres ainsi
qu'à toutes les institutions et entreprises œuvrant à la production de livres.
JEUDI 21 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invitée: MARIE GAULIS
Marie Gaulis est née en 1965 à Thonon d'une mère française et
d'un père genevois. Elle a fait le lycée à Paris avant de suivre des
études de grec moderne à l'Université Genève où elle a été assistante et a obtenu un doctorat. Sa thèse a été publiée chez Slatkine
sous le titre Une Littérature de l'exil : Vasso Kalamara et Antigone
Kefala, deux écrivains grecs d'Australie (Genève, 2001).
Aujourd'hui, elle vit entre Paris, Genève et l'Australie. En tant
qu'écrivain, elle a commencé par publier des poèmes avec le MARIE GAULIS
recueil Le Fil d'Ariane (éditions de L'Aire, 1993). Elle a écrit trois
recueils de courts textes en prose, Ligne imaginaire (Métropolis, 1999), prix Pittard-d'Andelyn,
Terra incognita (Métropolis, 2002) et Le Cœur couronné (Métropolis, 2004) qui sont autant d'instants fugitifs volés au temps qui passe exprimés par un « je » poétique jamais envahissant.
Elle évoque la figure d'un homme de théâtre et prosateur, Louis Gaulis, son père, mort prématurément en 1978, au Liban, où il était en mission comme délégué du CICR. D'abord acteur,
Louis Gaulis est un personnage essentiel de la vie théâtrale genevoise des années 60 et 70. Il y
a fondé le cabaret du Moulin à Poivre et cofondé le Théâtre de Carouge, il a joué et écrit de nombreuses pièces dont Capitaine Karagheuz qui lui a valu le Prix Schiller et qui a été traduite dans
huit langues. Marie Gaulis lira des extraits du livre qu'elle est en train d'écrire sur son père et
qui est autant une enquête sur les conditions réelles de sa mort qu'une réflexion sur le Liban et
ses déchirures ainsi que l'évocation gaie d'un père passionné qui vivait dans l'urgence. Elle lit
des extraits de l'œuvre de Louis Gaulis.
JEUDI 5 OCTOBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: JÉRÔME MEIZOZ
Né en Valais en 1967, Jérôme Meizoz est chargé de cours à l'Université de Lausanne
et spécialiste de littérature romande. Il a ainsi publié aux éditions Zoé les ouvrages
suivants : Le Toboggan des images, Lecture de Jean-Marc Lovay, Ramu, Un passager
clandestin des lettres françaises et Le Droit de « mal écrire », Quand les écrivains
déjouent le « français de Paris » Il a également étudié les œuvres littéraires de
Rousseau et de Töpffer. Il s'est approché de la fiction en publiant, également chez
Zoé, des courts récits : Morts ou vif, Destination païennes et Les Désemparés. En 2006,
il a écrit un premier roman, Le Rapport Amar, thriller qui se déroule au pays de la
linguistique. Meizoz se préoccupe beaucoup de la langue en tant que rapport à
l'identité, notamment lorsqu'une langue maternelle peut être un patois ou empreinte de régionalismes comme elle l'est forcément pour un Suisse romand.
Il lit ses textes et ceux d'un écrivain valaisan, Jean-Marc Lovay, qui l'a particulièrement influencé. Ce grand voyageur solitaire né en 1948 a publié Les Régions céréalières (1976), Le Baluchon maudit (1979) et Polenta (1980), chez Gallimard, ainsi que
de nombreux textes aux éditions Zoé dont Epître aux Martiens en 2004.
JÉROME MEIZOZ
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JEUDI 12 OCTOBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: YVES ROSSET
Né en 1965 à Lausanne, Yves Rosset vit depuis 1989 à Berlin où
il se partage entre écriture, traduction, articles consacrés à l’art
contemporain et à la musique électronique et une activité de
barman. Sa chronique Aire de repos sur l’autoroute de l’information (éditions Campiche, 2001) a reçu le Prix Georges Nicole
2001. En 2002, il a obtenu le Prix de la Fondation Edouard et
Maurice Sandoz qui lui a permis de partir autour du monde
pour raconter autant l’ailleurs que les conditions actuelles
du voyage dans son ouvrage Les Oasis de Transit (Editions
Campiche, 2005). Il parle d’un auteur suisse qui l’a particulièrement influencé.
YVES ROSSET, août 2005, Photo : Philippe Pache
JEUDI 12 OCTOBRE/20H/LITTERATURE/salle de spectacle
FREDERIC PAJAK
Frédéric Pajak crée des récits écrits et dessinés. Il n'y a pas de hiérarchie entre dessin et texte
dans ses livres où de grandes et puissantes images en noir et blanc surplombent de vastes
plages de narration. Dans ce style qui lui est propre et qu'il compare au montage cinématographique, il raconte des histoires imprégnées de sa biographie et dans lesquelles on
croise de grands artistes qui sont autant de figures tutélaires avec un point commun : un destin tragique. La mort et le suicide rôdent dans cette œuvre en quête d'une impossible consolation. Dans L'Immense Solitude, on croise ainsi Nietzsche et Pavese à Turin (éditions PUF).
En septembre 2006, Frédéric Pajak publie J'entends des voix, un nouveau récit dessiné, chez
Gallimard. Ce livre se veut être le point d'achèvement des six précédents, de sa quête existentielle et intellectuelle. On y retrouve Nietzsche dans les Grisons et on y rencontre également la
figure de Primo Levi, suicidé à Turin, ainsi que des amis décédés de l'auteur, tel le photographe
vaudois Jean-Pascal Imsand. Accompagné des percussions du Suisse JEAN ROCHAT, Frédéric
Pajak viendra lire des extraits de J'entends des voix tout en en projetant des images.
Par ailleurs, il présentera avec sa femme la dessinatrice LEA LUND, leur projet d'ouvrage à
paraître au printemps 2007. Dans cet ouvrage, elle signe les dessins, il signe les textes.
J'entends des voix sort chez Gallimard dans une nouvelle collection, L'Arbalète, qui publie en
même temps un livre d'entretien entre l'humoriste suisse Zouc et l'écrivain-photographe Hervé
Guibert.
Né en France d'un père peintre d'origine polonaise,
FRÉDÉRIC PAJAK, 51 ans, est écrivain et dessinateur.
Après avoir passé son enfance et sa jeunesse à
Lausanne, il est venu s'installer à Paris. Aux Presses
universitaires de France, il a publié L'Immense Solitude
(1999), Le Chagrin d'amour (2000), Nervosité générale
(2001), Humour (2001), Première Partie (2002),
Nietzsche et son père (2003) et Mélancolie (2004). Au
printemps 2006, il a publié un roman chez Gallimard,
La Guerre sexuelle. Il a également lancé de nombreuses
revues dont L'Imbécile et il édite chez Buchet Chastel
la collection Les Cahiers dessinés, dans laquelle il
rassemble des peintres, des dessinateurs et des
auteurs de bande dessinée. LEA LUND, née à Lausanne
en 1960, est dessinatrice et sculptrice. Né en 1962,
JEAN ROCHAT vit à Lausanne ; il est percussionniste
et compositeur.
FRÉDÉRIC PAJAK D.R.
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JEUDI 19 OCTOBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: FELIX PHILIPPE INGOLD
Felix Philipp Ingold est né en 1942 à Bâle. Il vit à Zurich et
Romainmôtier (VD). Etudes à Bâle, Paris, Moscou, Prague ;
professeur à L'Université de Saint-Gall, écrivain (romans,
essais, poésie) et traducteur. Les Editions Empreintes ont
publié en 2000 De Nature, un recueil de poèmes dans une
édition bilingue. La partie francophone de la lecture sera
assurée par Vincent Barras.
On pourrait définir le style de Felix Philipp Ingold un style
oxymorique en tenant compte de l'inlassable quête d'un
équilibre entre séparation, différence (enjambements et
césures d'une part) et union, identité (allitérations et assonances d'autre part). L'oxymore est porteur de signification
et de tension, possède une violence poétique qui a grande
envie de résolution au sens musical du mot.
JEUDI 19 OCTOBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
FELIX PHILIPPE INGOLD
Invitée: ANNE BRÉCART
Après avoir vécu son enfance et son adolescence à Zurich, Anne Brécart s'est installée à Genève
où elle vit toujours. Elle a notamment fait connaître en français le Bernois Gerhard Meier dont
elle a traduit plusieurs livres : Le Canal, La Ballade de la neige, L'Île des morts (tous chez Zoé).
En tant qu'écrivain, elle a publié deux récits tranchants et intimistes aux bords de l'autobiographie : Les Années de verre (1997) et Angle mort (2002), tous deux chez Zoé. Elle lira ses textes
et elle a choisi d'évoquer Fleur Jaeggy comme figure tutélaire. Fleur Jaeggy a la particularité
d'être née à Zurich mais d'écrire en italien après avoir passé plusieurs années dans les internats
alémaniques. Mais sa mère, pianiste, était italienne et Fleur Jaeggy vit aujourd'hui à Milan avec
l'écrivain Roberto Calasso qui est aussi l'éditeur d'Adelphi.
Auparavant, elle a séjourné à Rome où elle est devenue amie avec
Ingeborg Bachmann, qui l'a encouragée à devenir écrivain. Fleur
Jaeggy s'est lancée et publie des textes tranchants et cruels, dont
certains sont très proches de sa biographie, comme Les Années bienheureuses du châtiment et Proleterka, tous deux chez Gallimard en
français. D'elle, on dit qu'elle est la plus walsérienne des auteurs
suisses vivants.
ANNE BRÉCART
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JEUDI 9 NOVEMBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invités: BRIGITTE GYR et CLAUDE DARBELLAY
A l'occasion de la publication du prochain numéro de la revue Ici & Là consacrée à la poésie
contemporaine suisse francophone et en collaboration avec la MAISON DE LA POÉSIE DE SAINTQUENTIN-EN-YVELINES/GUYANCOURT.
Présentation par JACQUES FOURNIER, directeur de la rédaction de la revue.
Créée en 2002, la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines est un lieu de diffusion de
la poésie sous toutes ses formes (lectures, expositions, spectacles, rencontres, formation,...).
L'édition est une des composantes de ses actions.
ICI & LÀ est une revue semestrielle littéraire et esthétique qui propose des voix contemporaines,
des articles divers et des recensions de revues, recueils et spectacles. Le cœur de la revue est
un dossier exhaustif sur la poésie d'expression française telle qu'elle s'écrit et se dit quelque
part dans le monde.
Après la Belgique, l'Afrique noire, le Québec et la Tunisie, c'est la Suisse qui est à l'honneur dans
ce n°5 qui propose de mieux connaître quelques-unes des voix de la poésie romanche (Vahé
Godel, Alain Rochat, Anne Bregani, Claude Darbellay, Brigitte Gyr, Jean-Pierre Vallotton et
Jacques Tornay), mais aussi le travail des éditeurs, cheville ouvrière de la présence du livre pour
la diffusion de la poésie auprès du public le plus large possible : Empreintes, L'Âge d'homme et
le Cadratin sont à l'honneur.
BRIGITTE GYR
Née à Genève, elle s'installe à Paris en 1976. Parallèlement à son travail d'écriture, elle exerce
une activité de traductrice et participe entre autres à l'Anthologie sur la poésie concentrationnaire parue aux Presses universitaires de Reims, sous la direction d'Henri Pouzol. Depuis 10
ans, elle anime des ateliers d'écriture pour adultes et enfants, notamment en zones défavorisées, dans les écoles, les prisons.
Derniers titres parus : La Forteresse de sable (L'Idée Bleue, 2006) ; Eaux Félées, livre d'artiste avec
photographies de Laurence Toussaint (TranSignum, 2004) ; L'Epave d'une Parole, livre d'artiste
avec dessins de Karl-Heinz Bogner (TransSignum, 2002) ; Avant je vous voyais en noir et blanc
(éd. Jacques Brémond, 2000), Prix Claude Sernet (2001).
CLAUDE DARBELLAY
Né en 1953. Dès l'âge de 18 ans, avant d'enseigner le français et l'anglais, il exerce divers
métiers manuels dans divers pays. Il poursuit cet exercice de décentrement et de relativisation
dans son œuvre sous forme de poèmes, de récits, de nouvelles et de romans. Il est lauréat du
Prix Louis Guillaume du poème en prose en 1995 et du prix Michel Dentan pour son roman
Les prétendants (éd. Zoé, 1998) Il a publié récemment : des poèmes Plus au Nord, le Sud
(éd. D'autre part, 1998) ; deux récits Le frère (éd. de la Nouvelle Revue neuchâteloise, 2004),
Le ciel plié (éd. Zoé, 1995) ; des nouvelles Vivre étonne (éd.Zoé, 2002) et un roman L'art de
grandir (éd. L'Hèbe, 2002)
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CINEMA
PETER LIECHTI (17.09)
ROMAN SIGNER (24.09 ET 29.10) (voir dans la rubrique arts plastiques)
DANIEL SCHMID (01.10)
L'ALCHIMIE CINÉMA DE JEAN-MARC CHAPOULIE (08.10)
MICHEL SOUTTER (15.10)
FILMS SUISSES EXPERIMENTAUX 1962-1974 (22.10 ET 05.11)
RICHARD DINDO (02.11) (voir dans la rubrique Autres événements)
RUDY BURCKHARDT (12.11)
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CINEMA
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE/18H
PETER LIECHTI Signers Koffer (1996, 80')
L'imagination vagabonde de Roman Signer est au centre de ce film qui
ne cède pas à l'académisme du portrait-film. Des Alpes suisses à la
Pologne, de l'Allemagne de l'Est à l'Islande en passant par Stromboli,
Peter Liechti regarde et écoute tandis que Roman Signer invente et
exécute des actions où se mêlent les éléments fondamentaux, la terre,
le feu, l'eau et l'air.
DIMANCHE 1ER OCTOBRE/18H
DANIEL SCHMID Shadow of Angels (1976, 103', V.O.S.T. anglais, 35mm)
Daniel Schmid qui vient de disparaitre le 6 août dernier était né en 1941.
Réalisateur atypique dans le monde du cinéma suisse, Daniel Schmid fut un esthète à multiples
talents. Cinéaste, auteur, acteur et metteur en scène d'opéras, cet enfant élevé dans un palace
centenaire des Grisons, ami de Fassbinder dans le Berlin de la fin des années soixante, a réalisé
une vingtaine d'œuvres filmiques qui comptent parmi les propositions les plus esthétiquement
séduisantes de la réalisation helvétique. Idylle alpine et incestueuse entre folie et romantisme
(Violanta, 1977), histoire d'amour obsessive (Hécate, 1982), enquête opaque sur un héros historique trouble (Jenatsch, 1987) flashbacks d'une enfance choyée dans un décor de luxe (Hors
Saison, 1992) ou satire sociale glam-burlesque (Berezina ou les derniers jours de la Suisse, 1999),
l'univers de Daniel Schmid fait la part belle à la beauté féminine et l'exaltation nostalgique.
Comédie folle de Daniel Schmid, Shadow of Angels, est adapté de la très controversée pièce
Garbage, the City, and Death de Rainer Werner Fassbinder.
Ingrid Caven, l'actrice favorite de Schmid, interprète le rôle de Lily, une prostituée de Vienne
trop belle pour attirer les clients. Battue par son proxénète et amant Raoul, joué par R.W.
Fassbinder, elle se lie à un riche promoteur juif qui lui fait réaliser qu'elle peut gagner plus d'argent en se contentant d'écouter ses clients. Toute l'élite de la ville lui déverse ses secrets où se
mêlent politique, pouvoir, corruption et culpabilité. Elle devient très riche et puissante mais ne
le supporte pas et se met en quête de celui qui la comprendra.
Shadow of angels est une fable sur les victimes et les bourreaux, sur le travestissement d'apparences et de sentiments dans le cadre particulier de l'après seconde guerre mondiale sur fond
de néo-nazisme.
DIMANCHE 8 OCTOBRE/18H
L'ALCHIMIE CINÉMA de
JEAN-MARC CHAPOULIE
Au terme d'un siècle d'images en mouvement, l'Alchimie Cinéma propose de mettre en regard
des images affranchies, libérées de tous réseaux d'influences (historiques, artistiques, politiques).
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CINEMA
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DIMANCHE 15 OCTOBRE/18H
SÉANCE CONSACRÉE À MICHEL SOUTTER
A l'occasion du lancement d'un coffret DVD consacré à Michel Soutter (1932-1991).
Projection de: Les Arpenteurs (1972, 90', 16mm gonflé en 35)
Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste (2003, documentaire, 55') de CÉDRIC FLUCKIGER
Michel Soutter (Genève, 1932-1991) fut un acteur pluridisciplinaire de la scène audiovisuelle
suisse durant 3 décennies : auteur, scénariste, metteur en scène de théâtre, réalisateur de longs
et courts-métrages et de documentaires. Au début des années 1960, il se lie avec Alain Tanner
et Claude Goretta et entre à la Télévision Suisse Romande en 61.
En 1965, il sort son premier court, Mick et Arthur, puis tourne le long-métrage La lune avec les
dents produit à petit budget. Les Arpenteurs est sélectionné à Cannes en 1972, ce sera son plus
grand succès public.
FILMOGRAPHIE :
Mick et Arthur (1965), La lune avec les dents (1965), Haschich (1968), La Pomme (1969), James ou pas (1970)
Les Arpenteurs (1972), L'Escapade (1974), Repérages (1977), L'Amour des femmes (1981), Signé Renart (1985)
Les Arpenteurs …(1972, 90', 16mm gonflé en 35)
Alice - J'ai toujours vécu à l'envers et maintenant j'aimerai vivre à l'endroit.
Max - Et qu'est-ce que c'est pour vous, vivre à l'endroit ?
Alice - C'est vivre debout. C'est prendre et laisser. C'est rire. C'est aimer et ne pas avoir peur de
dire la vérité à soi et aux autres et d'entendre la vérité des autres sur soi. C'est tout ça vivre à
l'endroit.
« Lucien est amoureux d'Alice, une femme intrigante et intransigeante. Pour une raison obscure
il demande à Léon, un homme-ours qu'il vient de rencontrer dans un café et à qui il a offert sa
casquette, de lui apporter un panier de légumes. Commence ici le quiproquo : Léon livre le panier
à une femme qu'il croit être Alice et avec qui il a une liaison. Le lendemain il retourne dans la
maison du litige afin de la revoir mais s'aperçoit de son erreur. De long en large et à grandes
enjambées, les personnages marchent entre les maisons, les gens et les sentiments. »
Michel Soutter
Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste
(2003, documentaire, 55') de CEDRIC FLUCKIGER
Cédric Fluckiger a réalisé ce documentaire-hommage dédié au réalisateur Michel Soutter dans le
cadre de son travail de diplôme de la section cinéma des Beaux-Arts de Genève en 2003. Ce filmtémoignage a été coproduit par l'Association Michel Soutter, qui a pour but de promouvoir et
diffuser l'œuvre du cinéaste suisse. Une collection de DVD consacrée au cinéaste va bientôt être
disponible, les deux premiers sont : Les Arpenteurs (1972) et Signé Renart (1985).
Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste est un documentaire constitué d'extraits de films
et d'entretiens avec des personnes qui ont travaillé avec Michel Soutter. Les extraits respectent
autant que possible le découpage séquentiel propre à la poésie du réalisateur. Comme le titre
l'indique, les intervenants sont invités à s'exprimer sur la façon de travailler de l'artiste. Leurs
propos illustrent l'influence des conditions de création sur l'aboutissement formel de la fiction.
Faire du cinéma en Suisse était un acte politique. L'anecdote n'est évoquée que lorsqu'elle a laissé une trace dans l'œuvre du cinéaste. Ce document offre une ouverture sur l'œuvre de Michel
Soutter et est une invitation à découvrir plus avant son cinéma (sélectionné au festival de
Soleure 2004)
CÉDRIC FLUCKIGER
Né en 1970, vit et travaille à Genève. Il est dipômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Genève (section cinéma)
en 2003.
FILMOGRAPHIE :
De vendredi soir à samedi matin (1998); En vies (1999), Les 7 confessions capitales (2000), En 7 lettres (courtsmétrages) (2001), Une manière de faire, Michel Soutter cinéaste (2003), Ciné Houet (documentaires) (2004).
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DIMANCHE 22 OCTOBRE/18H
FILMS SUISSES EXPÉRIMENTAUX 1962-1974/1ÈRE PARTIE
Ce programme réalisé par FRED TRUNIGER, chercheur en cinéma à l'Ecole polytechnique de
Lausanne, revient sur une certaine histoire du cinéma suisse. Ces films explorent les possibilités visuelles et matérielles et refusent les formes de récit convenues du cinéma traditionnel.
Cette sélection associe l'expérimentation narrative de la fiction et du film documentaire.
Présentation par Fred Truniger et en présence du réalisateur Georg Radanowicz
In wechselndem Gefälle (A fleur d'eau) de ALEXANDER SEILER/ROB GNANT/JUNE KOVAC
(1962, 12', 35mm, musique : Oskar Sala)
Le film suit l'itinéraire de cours d'eau suisses, depuis les montagnes jusque dans les lacs. Les mouvements
se transforment comme les vagues de l'eau, photographiée par Rob Gnant dans les milieux les plus divers.
Film de commande, In wechselndem Gefälle a remporté la Palme d'or à Cannes en 1963.
C'était un dimanche en Automne de CLAUDE CHAMPION (1971, 7', 35mm)
« C'était un dimanche en Automne (au milieu du mois de novembre) et par la fenêtre ouverte, au-delà du
jardin, des arbres et de la courte haie rabougrie, je regardais le lac... »
Dédié à tous ceux qui ne peuvent pas se contenter de regarder le monde, mais qui veulent le voir changer,
ce film à été vu (avec patience) par Claude Champion et entendu par André Jéquier et ses copains. D'autres
encore l'ont fait ...
Spiegelei de ISA HESSE (1969, 7', 16mm)
Jeu abstrait de reflets naturalistes dans les lagunes de Venise et dans le lac de Zurich, sans manipulations
filmiques. La musique de Guy Magey a été composée exprès pour cette série d'images (catalogue du Centre
suisse du cinéma, 1972).
Allah de RENZO SCHRANER (1967, 14', Beta)
Allah est un collage de lieux communs de la vie quotidienne, agressif et très riche au niveau formel. Monté
par Renzo Schraner comme une rébellion personnelle, ce film montre la rencontre de Kennedy et du pape.
Tous deux montent au ciel, ou plutôt se retrouvent en orbite et font le tour de la terre. Avec humour et
cohérence, l'auteur soumet la société de consommation des années 1960 à une critique acerbe.
Unique film de Renzo Schraner à avoir fait l'objet d'une projection publique, Allah avait fait sensation aux
3es Journées de Soleure.
Wieviel Erde braucht der Mensch de HANNES BOSSERT et A. SADKOWSKI (1971, 15', 16mm/Beta)
« Décris un cercle aussi grand que tu veux, mais reviens à ton point de départ avant le coucher du soleil. Tout
le territoire que tu as parcouru est à toi ».
13 Berner Museen de GEORG RADANOWICZ (1968, 13', 16mm)
24 images par seconde produisent un film, 13 musées en mouvement pendant 13 minutes produisent une
invitation énergique à visiter ces musées à Berne (catalogue du Centre suisse du cinéma, 1972).
DIMANCHE 5 NOVEMBRE/18H
FILMS SUISSES EXPÉRIMENTAUX 1962-1974/2ÈME PARTIE
La programmation se déroule en présence de Guido Haas
No I / 68 Dinge de WERNER V. MUTZENBECHER (1968, 8', 16mm)
Des rues, des maisons, des structures (pavés, grillages, éléments d'architecture, fenêtres, etc.), des pièces
intérieures, des portes, des fenêtres, des escaliers, des coins, des objets, des fragments de visages, une
main, des gros plans, etc. Un film sur les objets (tasses, poupées, robinet, tubes de couleur, etc.).
PLAY 28/29 de HHK SCHOENHERR (1972, 12', 16mm)
Play 28/29 se base sur un concept paru dans le magazine du « Tages-Anzeiger » n° 4/71. L'actrice n'est autre
que Raphaela Schoenherr.
Inclinations de GUIDO & EVA HAAS (1962-1966, 6', 16mm)
Inclinations est le résultat d'une collaboration menée sur plusieurs années par le couple d'artistes Eva et
Guido Haas. Les cadres ont été grattés et imprimés directement sur la pellicule noire et synchronisés image
par image avec « Take 5 » de Dave Brubeck. La copie de travail présentait des plans d'une longueur extrêmement réduite (quatre à cinq images seulement). Ensuite, selon les cas, trois des quatre cadres étaient
repeints en noir, puis le montage était effectué au photogramme près.
X-Bilder de KURT KÜHN (1968, 32', 16mm)
Mis à part quelques travaux de commande, Kurt Kühn a réalisé un seul et unique film, qui comprend 44 701
images. Ces 44 701 images défilent devant le spectateur selon un principe structurel libre et renvoie à la
base de tout film : les photogrammes, dont le regroupement peut créer les mouvements les plus divers.
Dans X-Bilder, le temps joue un rôle fondamental.
Status Symbol de SEBASTIAN C. SCHROEDER (1970, 2', 16mm)
Commentaire sur un symbole honni de réussite sociale, le lavage automatique de voiture devient un spectacle esthétique, un moment d'irréalité.
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CINEMA
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
My Grandparents de DIETER MEIER (1972, 9', BetaSP)
My Grandparents est un extrait d'un film plus long de Dieter Meier, intitulé 81000 Units. Dans ce film, qui
a été présenté au festival du film expérimental de Knokke-le-Zoute en 1974, l'auteur fait le portrait de ses
grands-parents et de leur appartement.
Arise Like a Fire de HANS-JAKOB SIBER (1972, 13', 16mm)
Toutes les images de ce film d'animation abstrait ont été peintes en couleur directement sur la pellicule.
Certains passages ont été utilisés tels quels, tandis que d'autres ont été obtenus en filmant soit l'original
peint, soit l'image projetée sur écran. Ces différentes techniques ont permis à l'auteur d'obtenir une combinaison particulièrement intime entre l'image et de la musique (catalogue du Centre suisse du cinéma,
1973).
DIMANCHE 12 NOVEMBRE/18H
RUDY BURCKHARDT
Ami de John Cage et Willem de Kooning, Rudi Burckhardt (1914-1999) s'exile à NYC dans les années trente
où il mènera une “double-vie” entre photographie et cinéma. Introduction par STUART COMER, (département
Film de la Tate Modern)
Under the Brooklyn Bridge (1953, 15')
What Mozart Saw on Mulberry Street (1956, 7')
Angel (1957, 3')
Square Times (1967, 7')
Default Averted (1975, 20')
Caterpillar (1973, 6')
Indelible, Inedible (1983, 8')
Dancers, Buildings And People In The Street (1986, 16')
RUDY BURCKHARDT
Under the Brooklyn Bridge (1953, 15'), The Estate of Rudy
Burckhardt
RUDY BURCKHARDT
Square Times (1967, 7'), film still, The Estate of Rudy Burckhardt
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SEMAINE DES CULTURES ETRANGERES (FICEP)
25.09 – 01.10.06
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
Dans le cadre de la 5ème semaine des cultures étrangères (FICEP) consacrée cette année aux
«créateurs d’ailleurs », le CCSP organise une soirée hommage à MERET OPPENHEIM (1913-1985)
JEUDI 28 SEPTEMBRE/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Présentation du catalogue de la rétrospective du Kunstmuseum de Berne (02.06 - 08.10) par
Dr.THERESE BHATTACHARYA-STETTLER, commissaire de l'exposition et lecture de poèmes de
Meret Oppenheim par la comédienne MYRTO PROCOPIOU
JEUDI 28 SEPTEMBRE/20H/salle de spectacle
TABLE RONDE Autour de Meret Oppenheim
avec: THERESE BHATTACHARYA-STETTLER, RUTH HENRY, amie de Meret du temps des surréalistes
et LISA WENGER, nièce de l'artiste.
Projection du film de MAN RAY Poison (1933-35) avec Meret Oppenheim
ENSEMBLE AMALTEA ... und die Nacht ist paillettenübersät Six Lieder de KATRIN FRAUCHIGER
d'après des textes de Meret Oppenheim BARBARA BOSSERT (flûte), EVA SCHWAAR (piano), SYLVIA
NOPPER (chant)
MERET OPPENHEIM (1913-1985) jadis muse entourée d'un parfum de scandales, modèle mystérieux et
éternel mythe des surréalistes fut l'une des artistes les plus volontaires et lucides dont l'œuvre artistique peinture, sculpture, poésie, dessins et objets design - représente une contribution majeure à l'art du
20ème siècle.
Meret Oppenheim entreprend ses premiers dessins d'une grande spontanéité au début des années trente
alors qu'elle tâtonne à la recherche de son identité d'artiste.
Elle part pour Paris en 1932 où elle côtoie les protagonistes de Dada et du Surréalisme tels que Hans Arp,
Max Ernst, René Magritte, Alberto Giacometti ou André Breton. Photographiée de nombreuses fois par Man
Ray dans l'atelier de Marcoussis, il avoue, dans son Autobiographie, n'avoir jamais rencontré une femme
aussi peu inhibée.
En 1936, elle acquiert une réputation internationale grâce au Déjeuner en fourrure, une tasse, une soucoupe
et une cuillère couvertes de fourrures immédiatement achetées par le Museum of Modern Art de New-York.
La même année Ma gouvernante, qui se compose d'une paire de chaussures à talons ornés de manchons en
papier présentée sur un plateau en argent, est considérée comme une des ses œuvres les plus conséquentes.
Source d'inspiration intarissable, ses rêves lui permettent de ne pas maîtriser le processus de création ce
qui la lie d'emblée au manifeste surréaliste. Elle entretient ce même rapport avec les objets : une appréhension fondée sur l'irrationnel, l'inconscient, la spontanéité et le fortuit.
Ainsi, Meret Oppenheim met en œuvre sous différents supports des sujets tels que la mort, le désir, la
femme et l'androgynie.
Sa consécration est suivie de vingt années de crise, significativement formulée dans une peinture intitulée
Femme de pierre. Alors qu'elle ne parvient plus à achever ses œuvres et en détruit certaines, elle part s'installer à Berne.
A la fin des années cinquante, elle sort de sa dépression et reprend sa production en réinvestissant des projets amorcés lors de son passage à Paris. Elle dessine des masques et des costumes pour la pièce de Picasso
Le désir attrapé par la queue mis en scène par Daniel Spoerri et organise
en 1959 la désormais fameuse fête du printemps, où elle sert un repas sur
le corps d'une femme nue. Elle marque ainsi son retour à la création artistique.
En 1985 la Fontaine que lui a commandée la ville de Berne suscite de nombreuses controverses. C'est cette même année que Meret Oppenheim
décède à l'âge de 72 ans.
EXTRAMUROS / CINEMA
Dans le cadre de la 5ème édition de la Semaine des Cultures étrangères (FICEP)
01.10.06/12H/Cinéma Le Balzac
LE BRUNCH DU COURT MÉTRAGE ÉTRANGER
1, rue Balzac 75008 Paris
Programme: films, musique et gastronomie.
Film suisse sélectionné: Wir sind dir treu
de MICHAEL KOCH (2005, Digital Beta, 9')
Meret Oppenheim (1913-1985)
Portrait avec tatouage, 1980
Collection privée, Berne
© ProLitteris, Zürich
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BIBLIOTHEQUE
Centre Culturel Suisse
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MOIS DE LA PHOTO A PARIS
EXPOSITION DU : LA REVUE CULTURELLE D'UNE SUISSE OUVERTE SUR LE MONDE
DANS LE CADRE DU MOIS DE LA PHOTO 2006 (NOVEMBRE 2006)
Bibliothèque du CCSP (du 28.10 au 03.12)
horaires: du lundi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-18h et samedi : 14h - 18h
ouverture exceptionnelle les dimanches 29 octobre et 3 décembre de 14h à
18h
Commissariat : IRÈNE ATTINGER, responsable de la bibliothèque de
la Maison Européenne de la Photographie, commissaire de l'exposition assistée de MICHEL PORCHET, chercheur à la Maison des sciences de l'homme Paris Nord.
AUTOUR DE L'EXPOSITION
JEUDI 2 NOVEMBRE/18H/bibliothèque
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION
JEUDI 2 NOVEMBRE/20H
Soirée Hommage à ARNOLD KÜBLER, fondateur et rédacteur en chef de
la revue DU (jusqu'en 1957) (voir le détail de la soirée plus bas)
« Chaque jour qui passe nous le crie : tu n'es pas tout seul ! Tu ne vis pas seulement pour toi. Des responsabilités et des devoirs t'engagent au-delà de tes
affinités et de tes aversions personnelles... Voilà pour quoi du [toi] figurera en
RENÉ BURRI : Chicago
tête de notre magazine » Arnold Kübler (premier rédacteur en chef de du).
Exposer la photographie telle que pratiquée dans une revue
A l'occasion de l'édition 2006 du Mois de la photo consacrée à la page
imprimée, il nous est apparu indispensable de rendre hommage à la revue du.
Près de 800 numéros permettent de retracer l'histoire de l'art et de la culture
de la deuxième partie du XXe siècle. De nombreux moments de l'histoire
sociale et politique sont abordés par la revue. L'exposition se propose de montrer le travail d'un certain nombre de photographes suisses dans ce cadre. La
commande et la destination au support imprimé imposaient des contraintes
mais donnaient une grande liberté au photographe. Exploitant la page, la double page, voire des rabats (la célèbre série d'Emil Schulthess 24 soleils de minuit - mai 1950 - atteint 140 cm) pour montrer des images pleine page, du a proposé des espaces divers aux auteurs. Cela permet de voir certaines images
(Bischof par exemple) dans différents formats contrôlés par l'auteur et d'interroger ainsi leur recadrage.
Une centaine de pages, parmi plus de cent mille publiées, montre les fruits de
la complicité des équipes en charge de la conception et de la réalisation de la
revue et de photographes auteurs d'œuvres répondant à une commande.
Ainsi, du est devenue une des expressions les plus réussies de la relation
entre la photographie et la page imprimée.
LA REVUE DU
Mensuel de grand format (33 x 23 cm) et de très haute qualité d'impression, WERNER BISCHOF : Habitants d'Extrême-Orient
fondé en mars 1941 comme vitrine de qualité technique par la maison d'édition zurichoise Conzett & Huber, la revue du traite de la culture sous toutes
ses formes et se donne pour tâche de diffuser l'art ancien et contemporain, de
publier de larges extraits d'œuvres littéraires, de faire découvrir le monde et
la nature, mais aussi de mener une réflexion sur la société.
Son premier rédacteur en chef, Arnold Kübler, collabore pour certains cahiers
avec des artistes comme Klee, Picasso, Miró, Giacometti. Il se révèle un maître
dans la combinaison de la peinture et de la photographie. Bénéficiant du travail technique accompli pour la reproduction de la peinture, la photographie
couleur d'auteur apparaît dès les années 1950 avec une qualité, liée à l'utilisation de l'héliogravure, rarement égalée aujourd'hui. Des photographes prestigieux comme Brassaï, Henri Cartier-Bresson et les suisses Werner Bischof,
Emil Schulthess, Paul Senn, Hans Staub et Jakob Tuggener interviendront dans
la revue. Une place croissante sera laissée à des pratiques plus expérimentales
comme celles de Hans Finsler au travers du magnifique travail Weide
Landschaften ou les recherches sur la couleur de Ernst Haas.
Dans les années 1990, avec les rédacteurs en chef Dieter Bachmann puis
Marco Meier, le principe du numéro thématique permet une collaboration
étroite avec des artistes comme John Cage, Robert Frank, Dieter Roth, Pipilotti
Rist et Richard Long. La nouvelle génération de photographes suisses, parmi
lesquels Manuel Bauer, Thomas Flechtner, Jean-Pascal Imsand, Thomas Kern et
Daniel Schwartz, apparaît ainsi que Gabriele Basilico, Philip Jones-Griffiths et
Sebastião Salgado. La littérature est présente avec des numéros dédiés à
Gabriel Garcia Marquez, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Elfriede Jelinek, RENÉ BURRI : Japon
John le Carré, Claude Simon, Philip Roth et Imre Kertész.
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BIBLIOTHEQUE
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JEUDI 2 NOVEMBRE/20H
Soirée Hommage à ARNOLD KÜBLER, fondateur et rédacteur en chef de la revue DU (jusqu'en
1957) (la programmation plus bas)
JEAN-CHRISTOPH BÜRKLE, éditeur de la revue (sous réserve)
DANIEL DE ROULET, écrivain, auteur de L'envol du marcheur (Labor et Fides, 2004). Dans cet
ouvrage, il relate son voyage à pied de Paris à Bâle, itinéraire emprunté par Kübler en 1967 et
sujet de son livre Paris-Bâle à pied: Bericht und Zeichnungen von einer 500-km-Fussreise in 28
Tagen.
Projection du film de RICHARD DINDO Hans Staub reporter photographe (1977, 60', n/b, 16mm)
en présence du réalisateur. Ce film reprend les souvenirs du journaliste autour de ses photographies et les témoignages d'Arnold Kübler sur leur collaboration.
ARNOLD KÜBLER est né le 2 août 1890 en tant que le benjamin d'une famille
de paysans et de cafetiers à Wiesendangen dans le canton de Zurich. Après l'école primaire, il a suivi le collège (lycée) à Winterthur avant d’entamer des
études en géologie à l'Université de Zürich. Mais très vite, il est attiré par les
voyages, abandonne les études et entame une formation comme sculpteur.
Cette piste est également abandonnée. Après la 1ère guerre mondiale, il travaille en tant que comédien à Dresde et à Berlin (1921-1926). Mais sa carrière
est brutalement arrêté par une intervention chirurgicale qui laisse des cicatrices sur son visage. Les années d'apprentissage et de vagabondage trouvent
enfin une certaine continuité et une reconnaissance de son travail. Déjà en
1922, sa pièce Cordonnier Aiolos créé à Potsdam, rencontra un cetain succès.
Après son retour en Suisse, il fut engagé comme rédacteur en chef de la
Zürcher Illustrierte qui devint sous sa direction une revue littéraire et artistique prestigieuse. En 1941, il prit la direction de la nouvelle revue culturelle
Du qu'il assura durant 16 années. Bien, que sa position fut celle du passeur et
de stimulateur, il ne négligea pas sa propre production artistique : dans les
années 60 il connut un grand succès comme cabarettiste-soliste.
Parallèlement il poursuiva ses activités en tant que dessinateur et écrivain.
Cette double activité l'amena à des œuvres comme Dessine, Antonio ! (1966) et
Paris-Bâle à pied (1967). Le centre de son œuvre resta son autobiographie à
laquelle il travailla jusqu'à la fin de sa vie et qui resta inachevée. Les 2100
pages de ses romans Öppi relatent des événements autobiographiques.
EMIL SCHULTHESS : Glanz und Elend der
Arnold Kübler est mort le 27 décembre 1983 à Zürich.
Perspektive (éclat et misère de la perspective)
DANIEL DE ROULET
Daniel de Roulet, romancier, né à Genève en 1944, vit en Franche Comté. Son dernier livre, Un dimanche à
la montagne (Buchet-Chastel, 2006) raconte comment et pourquoi il a mis le feu au chalet d'Axel Springer
dans les Alpes suisses en 1975. Ce livre a provoqué à la fois une polémique dans la presse suisse et des
éloges dans la presse allemande et française. Deux ans auparavant, Daniel de Roulet avait publié un autre
récit autobiographique, son voyage à pied de Paris à Bâle sur les traces exactes de celui qu'Arnold Kübler
avait tenté 35 ans plus tôt. L'envol du marcheur (Labor et Fides, 2004) est un dialogue nocturne entre deux
promeneurs solitaires au gré des aléas comiques ou désespérant de la nationale 19.
Hans Staub, reporter photographe (1977, 60', n/b, 16mm)
un film de RICHARD DINDO
Hans Staub, âgé de 83 ans au moment où ce film fut réalisé, était un journaliste de reportage très connu. Il
a surtout travaillé pour la Zürcher Illustrierte et fut chroniqueur dans les années 1930 et durant la Seconde
Guerre mondiale. Evocation du travail de Staub, qui tomba progressivement dans l'oubli après l'arrêt de
l'Illustrierte, ce film reprend les souvenirs du journaliste autour de ses photographies et les témoignages de
l'éditeur du magazine, Arnold Kübler, sur leur collaboration. Hans Staub, reporter photographe utilise la vie
et la carrière de Staub comme point de départ d'une réflexion sur le rôle du photographe dans la société.
[...] Dindo explore la manière dont des photographes comme Staub ont défini la notion d'événement historique telle qu'elle est appréhendée aujourd'hui.»
RICHARD DINDO
Autocidacte, né en 1944 à Zürich, il a réalisé plus d'une vingtaine de documentaires sur une trentaine d'années. Il utilise le témoignage écrit ou oral comme point de départ et parvient à faire ressortir à travers ses
images des éléments enfouis. L'objet de son cinéma est la mémoire qu'il cherche à oppposer au mythe. Il
se consacre la plupart du temps à la vie d'artistes et de révolutionnaires. Il a entre autres réalisés Arthur
Rimbaud, une biographie (1991), Ernesto « Che » Guevara : Le Journal de Bolivie (1994) et Genet à Chatila
(1999).
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EXTRAMUROS
5ÈME EDITION DE LA NUIT BLANCHE (07.10.06)
BEAT STREULI
HENRICH LÜBER
JAZZYCOLORS (13-26.11.06)
KOCH-SCHÜTZ-STUDER/HARDCORE CHAMBERMUSIC
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EXTRA MUROS
5ÈME ÉDITION DE LA NUIT BLANCHE
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Pour la troisième année consécutive, le CCSP particpe à la
Nuit blanche avec :
SAMEDI 7 OCTOBRE
PROJECTION VIDÉO sur la vitrine du Centre
culturel suisse/ toute la nuit
BEAT STREULI The Pallasades 05-05-01
Né en 1957 à Altdorf, Beat Streuli vit et travaille entre
Düsseldorf et New-York.
Equipé d'un téléobjectif, il prend des milliers de photographies de foule urbaine à l'abri des regards. Il fixe
d'innombrables visages qui se détache en gros plan du
flux continu qui anime les grandes villes du monde de
Tokyo à New-York en passant par Bangkok, Fort de
France ou Sydney. Que ce soit dans ses projections
diapositives ou vidéo et ses installations, il conserve
toujours le même principe de prise de vue.
L'installation vidéo des Pallasades projette le portrait
d'une foule urbaine qui se déplace au ralenti. Filmés à
leur insu par l'artiste, ces visages en mouvement s'entrecroisent tels d'innombrables sphères privées dans
l'espace public.
BEAT STREULI
The Pallasades 05-01-01, still, 2001
PERFORMANCE (1 HEURE)
20 - 21H/23H - MINUIT/2H - 3H
HENRICH LÜBER
Né à Wattwill en 1961, Heinrich Lüber vit à Bâle. La performance, la photographie, la vidéo, les
images de synthèse et les installations sont autant d'éléments auxquels il recourt. Il travaille
principalement sur la position du corps dans l'espace, sur la gravité et la lévitation. Dans ses
performances il se met dans des situations incongrues et spectaculaires.
Il a fondé l'association Performance-Index à Bâle qui rassemble le temps d'un Festival des
artistes et des théoriciens de générations différentes qui travaillent dans le domaine de la performance.
En haut du toit d'un immeuble faisant face au Centre
culturel suisse, l'artiste se tient debout sur une sculpture simulacre de lui-même. Comme une danseuse de
boîte à musique, le double-personnage pivote sur son
axe. Ce duplicata vertigineux, tel un muezzin, émet le
son d'une étrange sirène d'alarme.
HENRICH LÜBER
Live-Art ImBirch, Zürich 2004
photo : Martin Stollenwerk
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INFORMATIONS PRATIQUES
Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris
EXPOSITION ALLER/RETOUR 3 ROMAN SIGNER
HORAIRES/du mercredi au dimanche de 13H à 20H/entrée libre
nocturne le jeudi jusqu’à 22H00
BIBLIOTHÈQUE
La bibliothèque du Centre Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation,
un fond de plus de 6000 livres et revues sur des domaines variés concernant la Suisse :
littérature (dans les quatre langues, allemand, français, italien et romanche), arts visuels,
architecture, photographie, cinéma, musique, danse, théâtre, ainsi que géographie,
histoire, sciences humaines et linguistique.
La bibliothèque vous propose également un fond de plus de 600 CD audio de musiques
suisses en écoute libre (casque à disposition).
32, rue des Francs-Bourgeois
lundi - vendredi/10H -12H30/14H -18H
samedi/14H -18H
VIDÉOTHÈQUE
1300 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sont
consultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque.
RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite
Soirées autour de la littérature avec des auteurs ou des comédiens invités.
SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée de 3 et 5 euros
LA SÉANCE DU DIMANCHE
Tous les dimanches/18H
Projection de films et courts métrages
réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: 3 euros
PROCHAIN ÉVÉNEMENT
SALON DU LIVRE/24-25.11
PEINTURES ALLER/RETOUR
03.12 - 11.03.07 (vernissage le 02.12)
OUVERTURE LE 09.09.06 /18H - 21H
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L'équipe du CCS
Direction : Michel Ritter
Administration : Katrin Saadé-Meyenberger
Chargés des projets : Klaus Hersche, Nicolas Trembley
Communication / presse : Elsa Guigo
Technique : Stéphane Gherbi et Jacky Müller
Accueil-Bibliothèque : Sarah Glaisen
Accueil-exposition : Antoine Camuzet, Amélie Gaulier et Cyprien Gauthier
Stagiaires : Elsa Bourgain, Léa Flück et Sarah Nowotny
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