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Les sondages par Internet
Les questionnaires passés à travers l’Internet soulèvent généralement des questions et nourrissent un
débat chez les chercheurs en sciences sociales. L’argumentation, les questionnements, les références,
etc., autour de cette thématique seront présentés ici.
Les sondages en question : Les principaux biais pouvant affecter les sondages sur Internet
(Source : COUPER, Mick P. «Web Surveys : A Review of Issues and Approaches», Public Opinion
Quaterly, Winter 2000, vol.: 64, 464-494.)
1 - Couverture de la population à l’étude
Proportion des gens qui peuvent être rejoints par internet.
Ceci constitue un des principaux obstacles relatifs à l’implantation des sondages par internet. La
proportion des gens qui peut être rejoint par internet (donc qui a accès à internet soit à la maison ou au
bureau) est relativement faible et l’estimation de cette couverture varie d’une étude à l’autre.
La croissance rapide d’Internet fait croire que son taux de pénétration pourrait un jour égaler ou
dépasser celui du téléphone (95% aux États-Unis) mais cela demeure de la spéculation.
Profil différent de ceux qui ont accès à internet et ceux qui n’ont pas un tel accès.
La plupart des études sur le taux de pénétration d’internet montrent que les gens qui y ont accès sont
plus souvent des hommes, des jeunes, des personnes à revenus élevés et qui ont une scolarité
supérieure. Cependant, les différents sondages réalisés ne confirment pas les résultats de ces études
de couverture. Les échantillons utilisés pour ces sondages présentent la plupart du temps des
caractéristiques comparables à la population en général en regard de ces différentes caractéristiques
socio-démographiques. Cependant, rien n’indique que ces personnes sont comparables relativement
à d’autres variables comme les attitudes (intention de vote, etc.).
2 - Non-réponse
La motivation des répondants à participer peut être moins grande que dans les cas des sondages autoadministrés car les principaux moyens pour motiver les répondants à participer sont généralement
absents pour les sondages par internet. Internet étant un média écrit, les problèmes de non-réponse
qui se posent avec l’administration de questionnaires auto-administrés se posent avec d’autant plus
d’acuité que l’utilisation d’internet requiert un certain degré d’aptitude technologique que les personnes
analphabètes ont peu de chance d’avoir.
La non-standardisation des logiciels de navigation peut également causer une partie des non-réponses
en empêchant certains répondants d’avoir accès au sondage.
3 - Erreur de mesure
Les problèmes reliés à la mesure n’ont pas été souvent traités en méthodologie de sondage sur
Internet. L’erreur de mesure indique l’écart entre la réponse donnée et la véritable mesure. Dans le cas
des questionnaires auto-administrés, ce problème d’erreur de mesure (manque de motivation du
répondant pour terminer le questionnaire, problème de compréhension dans les questions, biais
délibérés, etc.) ne peut être évité car il ne peut y avoir de réajustement de la part de l’interviewer. Pour
cette raison, le questionnaire doit être tout particulièrement facile à comprendre et à remplir, il doit
permettre de garder l’attention du répondant et doit rassurer le répondant au sujet de la confidentialité
de ses réponses. Il est possible de personnaliser le questionnaire en fonction du thème de recherche
et des répondants visés. C’est là tout un enjeu pour l’enquête sur l’Internet. Les difficultés rencontrées
n’empêchent pas les enquêtes par Internet d’être très prometteuses auprès de populations ciblées dont
le taux d’accès est de près de 100%, grâce aux avantages visuels et audio ainsi qu’aux faibles coûts
de distribution.
Typologie des sondages disponibles sur internet.
Approches non-probabilistes
Type 1 : sondages aux fins de divertissement
On retrouve ce type de sondage sur les sites web des médias. Ils sont similaires aux enquêtes vox-pop
réalisées par de nombreux médias. Ils n’ont aucune valeur scientifique et ne représentent que l’opinion
de ceux qui ont répondu au sondage. De plus, aucun contrôle des accès n’est effectué ce qui fait que
n’importe qui peut répondre plusieurs fois au sondage. On retrouve quelques sites spécialement dédiés
à la réalisation de ce type de «sondages».
Type 2 : sondages de volontaires (self-selected)
Ces sondages recrutent des répondants par l’intermédiaire d’annonces placées sur des sites. Aucune
sélection aléatoire des répondants n’est effectuée. La stratégie employée est similaire aux votes de
paille organisés par Literary Digest. À l’instar de la stratégie de type 1, aucun contrôle des accès n’est
effectué.
Type 3 : panel de volontaires, utilisateurs d’Internet
Les répondants à ces sondages sont sélectionnés dans les bases de données des portails très
fréquentés. Certains sites demandent en effet aux utilisateurs de s’enregistrer dans le but d’avoir accès
à différents services. Ces informations servent de base de sondage. La sélection de l’échantillon se
fait par quota ou aléatoirement. Ce type de sondage rencontre essentiellement les même problèmes
que tous les sondages réalisés avec des échantillons de volontaires.
Approches probabilistes
Type 4 : Sondage à interception
Ces sondages ressemblent à ce qu’on appelle les «exit polls». La population de ces sondages est
définie comme les utilisateurs d’un site web particulier. Un échantillon aléatoire des visiteurs de ce site
est tiré et un système de «cookies» empêche ceux qui ont déjà répondu d’accéder 2 fois au sondage.
Les résultats ne peuvent être généralisés qu’à l’ensemble des utilisateurs de ce site web particulier.
Type 5 : Échantillonnage à partir de listes (population à forte couverture)
De tels sondages sont particulièrement appropriés à l’intérieur d’une organisation comme un collège
ou une université où la plupart des membres du personnel et des étudiants ont accès à une adresse
e-mail. Chaque répondant est sélectionné à partir de la liste de courriels de l’institution. Bien que le
problème de couverture ne se pose pas vraiment, le taux de réponse peut être relativement bas.
Type 6 : Choix du mode de réponse
Dans ce type de sondage, l’internet est vu comme une alternative parmi d’autres pour compléter un
sondage (mixed-mode survey).
Il est surtout utilisé dans les sondages longitudinaux auprès
d’organisations quelconques. Les répondants ont alors le choix de répondre par internet, par téléphone,
sur papier etc. Une étude a montré que les répondants d’un sondage auprès d’écoles choisissent en
très grande majorité la version papier.
Type 7 : Panels d’utilisateurs d’internet recrutés par d’autres moyens que l’internet
La sélection des répondants se fait de façon aléatoire par GANT (Génération aléatoire de numéros de
téléphone). Seul les gens ayant accès à internet seront retenus pour répondre au sondage. Les
résultats ne pourront être généralisés qu’à l’ensemble des utilisateurs de l’internet.
Type 8 : Échantillon probabiliste de la population générale
Cette stratégie est la seule façon d’étendre la couverture des sondages internet à la population
générale. Comme dans les sondages de type 7, la sélection aléatoire des répondants se fait avec un
moyen autre que l’internet. Cependant, on ne retient pas seulement ceux qui ont accès à internet.
L’équipement nécessaire est fourni au répondant choisi s’il ne possède pas la technologie nécessaire
pour remplir le sondage (PC branché à internet ou Web TV). Cette approche est très coûteuse et est
de ce fait réservée aux sondages longitudinaux.
Caractéristiques de ce type de recherche (code déontologique de CASRO (Council of American
Survey Research Organizations) :
1. Les recherches sur Internet doivent tenir compte des principes de respect de la vie privée qui
s’appliquent aux répondants pour ce type de nouvelle technologie et pour la méthodologie de collecte
de données. L’un des principes centraux est que l’organisme menant l’enquête ne doit pas envoyer de
courriels non sollicités afin de recruter des répondants.
2. Les organismes de recherche doivent s’assurer que chaque individu contacté pour une enquête par
courriel s’attend de manière raisonnable à être contacté, ce qui implique que les trois conditions
suivantes sont vérifiées :
a- Il existe une relation préalable entre le répondant et la firme, le client de l’enquête ou le possesseur
de la liste d’envoi (ce dernier devant être identifié)
b- Les répondants s’attendent à recevoir l’enquête grâce à une relation déjà existante.
c- Les répondants se voient offrir la possibilité d’être retirés de la liste d’envoi après chaque invitation
à l’enquête.
d- La liste doit exclure tous les individus ayant fait une demande de retrait de la liste en bonne et due
forme.
3. Les organismes de recherche ne doivent pas utiliser de subterfuges pour obtenir l’adresse courriel
de répondants potentiels comme faire une collecte d’adresse à travers un domaine public, utiliser des
technologies ou des techniques pour obtenir les courriels sans prévenir les individus, ou récolter des
adresses par l’intermédiaire d’autres activités.
4. Les organismes de recherche ont interdiction d’utiliser de fausses ou de déroutantes adresses de
courriel pour la réponse de retour pendant la phase de recrutement des répondants sur Internet.
5. Lorsque la liste de répondants est reçue par l’organisme de recherche, ce dernier a le devoir de
vérifier si les répondants ont des attentes raisonnables de sollicitation pour une enquête (voir 2).
Les opinions (tiré d’un forum de discussion sur les sondages)
Les informations récupérées par enquête sur Internet sont-elles valides ? Les principaux problèmes
résultent du fait que souvent, il est prévu que les participants s’auto-sélectionnent et que, d’autre part,
l’accès est très loin d’être le même pour tous. Néanmoins, le Comité aviseur de l’enquête du National
Geographic concluait que le fait que l’échantillon soit important constituait peut être une preuve de
fiabilité pour l’enquête, ce avec quoi il faut être en total désaccord. La question de fond demeure
la capacité de faire un échantillon probabiliste représentatif d’une population que l’on peut
définir.
(Cité de http://survey2000.nationalgeographic.com)
La passation du questionnaire pose souvent problème. L’envoi par courriel est souvent perçu comme
dérangeant (considéré très souvent comme “junk mail”). De plus, avec cette façon de procéder les
instructions sont rarement complètes et claires. Les questions souvent posées sont les suivantes:
- Est-ce illégal ou simplement non éthique ?
- Quelles informations sont disponibles pour le répondant ?
Par ailleurs, il semble qu’aux États-unis, de plus en plus d’internautes se plaignent et les organismes
commencent à être poursuivis pour la violation de la loi contre les FAX non sollicités. On se plaint
également du fait que, en général, les enquêtes ne donnent pas l’information sur leurs objectifs et leur
méthodologie. (Leo G. Simonetta)
Ce qu’il faut savoir (tiré d’un forum de discussion sur les sondages)
- Certaines enquêtes par sondage sur Internet permettent de faire de l’argent en faisant payer le retour
ou en faisant la promotion de l’organisme d’enquête.
- Les sollicitations aux enquêtes sont perçues comme non professionnelles (Léo Simonetta)
- Manfred Kuechler considère que le futur appartient aux enquêtes sur Internet. Toutefois, à l’heure
actuelle, certaines enquêtes peuvent être valables mais, généralement, la plupart ne sont pas faites
sérieusement et n’utilisent pas les avantages des nouveaux outils de communication.
Ce qui a été fait et commenté sur le sujet (tiré d’un forum de discussion sur les sondages)
Le vice-président de Harris Interactive, George Terhanian justifie la validité de ses enquêtes par Internet
comme suit :
“La dernière chose que nous cherchons à faire c’est de manipuler, d’exploiter ou d’ennuyer les
répondants. Le faire entraînerait des défections chez nos répondants et nous amènerait à la
faillite. Cette semaine, j’ai reçu plus d’une cinquantaine d’invitations à participer à un sondage
du Harris Poll Online (ce qui est normal étant donné que je vérifie toutes les lettres d’invitation
et les questionnaires que nous faisons). La qualité de ces invitations varie peu. L’invitation
dont il a été question est ni meilleure ni pire que la plupart des invitations que nous faisons. Elle
a produit un taux de réponse assez similaire au taux moyen de l’ensemble de nos enquêtes.
Le nombre de plaintes et de compliments est aussi comparable à celui de nos autres enquêtes.
De plus, les résultats de cette enquête s’approchent de ceux de l’enquête parallèle faite au
téléphone. En résumé, nous ne sommes pas parfaits mais nous apprenons”.
La méthodologie utilisée par Intersurvey est la suivante :
- un échantillon aléatoire de ménages est créé par RDD (composition aléatoire de numéro de
téléphone).
- Tous les ménages sélectionnés reçoivent un logiciel gratuit et un accès à Internet.
- Pour des enquêtes particulières, des sous-ensembles d’échantillon sont créés. Ces échantillons sont
vraiment probalistes et incluent une sélection aléatoire au sein du ménage, même dans ceux n’étant
pas équipés d’ordinateurs. “We do NOT use volunteers.”
(Doug Rivers)
La méthodologie de Washington Post internet survey et l’utilisation de stimuli aléatoires :
L’échantillon de cette enquête s’est fait avec quatre groupes aléatoires. Le premier groupe voyait une
publicité pour Bush, un autre pour McCain, un troisième voyait des annonces pour Bush puis McCain
et le dernier voyait McCain puis Bush. Cette enquête permet ainsi de vérifier l’effet des annonces sur
les attitudes et les dispositions des répondants. Ce type d’enquête est prometteur car il permettrait de
mieux profiter des avantages audiovisuels de l’Internet.
(Paul J. Lavrakas)
My favorite bad Internet poll (tiré d’un forum de discussion sur les sondages)
Selon l’enquête de “Success Magazine”, 69% des entrepreneurs des États-unis avouent que leur vie
sexuelle s’est amélioré au fil de leur carrière, voici la question : "As an entrepreneur, do you find that
as your business grows, your sex life: A) Gets better; B) Gets worse; C) Stays the same."
- 69% des gens ont répondu A; 13% B et 19% C. En allant sur le site Internet, Daves s’est aperçu qu’il
s’agissait d’une enquête en ligne à laquelle tout le monde pouvait participer, et même autant de fois
qu’ils le désiraient.
(Robert P. Daves)
En conclusion, l’enquête par sondage sur Internet est souvent réalisée sans rigueur méthodologiques.
Dans certaines situations, ces enquêtes sont sérieuses et offrent des atouts très importants. Il faut
toujours garder un regard très critique sur les enquêtes que l’on croise, surtout à travers Internet.
Passons aux exemples...
Sur Internet...
A- Ce qui se fait de manière plus ou moins sérieuse...
L’entreprise ConfirmIt fait des études de marché en distribuant un logiciel permettant de faire de la
collecte de données à travers Internet. En allant sur le lien “demo” vous aurez la possibilité de répondre
à une enquête menée par Internet et de voir comment cela se déroule. Le site est relativement bien fait
mis à part que les informations sur la méthodologie d’enquête et sur la portée des résultats ne sont
semble-t-il pas présentées. Néanmoins, il semble que ce type d’enquête (en temps réel sur Internet)
soit plutôt réservé aux réseaux internes (intranet) des entreprises afin de sonder les employés. Dans
cette optique, l’enquête par Internet peut être un atout non négligeable et prend tout son sens. Vous
pourrez consulter les questionnaires sur :
http://www.confirmit.com/site/index.asp?m=4
L’entreprise CfMC s’occupe de sondages marketing. La collecte des données peut se faire par
l’intermédiaire de l’Internet ou d’un intranet (comme WebCT, à l’Université de Montréal par exemple).
Le site web permet de faire un test d’une version d’un sondage sur la satisfaction. La personne ayant
déjà répondu à l’enquête ne peut soumettre une deuxième fois un questionnaire, mais peut changer de
mot de passe ou de prénom... Dans l’ensemble, le questionnaire est intéressant mais les questions ne
sont pas toujours bien formulées et il est impossible de ne pas donner de réponse, même quant on ne
peut pas répondre.
Allez donc voir le lien “Conjoint demo” : http://survey.cfmc.com
Vous pourrez retrouver sur le site de CASRO les informations concernant cette organisation, sur la
méthodologie d’enquête et notamment celle des enquêtes par Internet. Le site vous permet d’avoir des
informations sur le code déontologique des chercheurs ainsi que des pistes sur le déroulement des
enquêtes. En cherchant un peu plus vous tomberez peut être sur le questionnaire téléphonique de leur
dernière enquête ainsi que sur l’analyse comparative des résultats de sondages téléphoniques
comparés aux sondages par Internet (voir le rapport d’enquête).
Allez voir ces quelques liens :
L’enquête et les répondants... http://www.casro.org/survey/survey.htm
Rapport d’enquête... http://www.casro.org/polls1.htm
Page d’accueil... https://www.casro.org/
Voici les résultats d’une enquête menée par Survey2000 et The National geographic. Cette enquête
a fait beaucoup parler d’elle car elle a la prétention d’être de grande envergure mais aussi à cause de
sa méthodologie. Cette enquête cherche à représenter les internautes en général (questionnaire
disponible en anglais uniquement) et certaines réponses semblent très peu réalistes (voir la section
mobilité). Le résultat de la collecte, 80,012 répondants dans 178 pays. Le temps de réponse au
questionnaire était en moyenne de 44 minutes. Le sociologue s’étant occupé de l’enquête a précisé
qu’un grand nombre de répondants permettrait de rejoindre des critères objectifs d’enquête, ce qui n’est
pas vrai théoriquement. Les résultats et votre esprit critique vous démontreront le contraire...
http://survey2000.nationalgeographic.com/
B- Ce qui se fait pour le divertissement...
Le site de pollresults présente les résultats d’une enquête effectuée par l’intermédiaire de Fax envoyés
à des entreprises. Cette enquête est donc aucunement représentative de la population. Il n’y a aucune
explication sur la méthodologie sur le site Internet, et les questions sont souvent mal posées et inutiles.
Bref, ce qu’il ne faut pas faire se retrouve sur :
www.pollresults.co.uk
Le site Internet de ABC news, comme la plupart des sites d’information, propose une question
régulièrement pour sonder l’opinion... des visiteurs de leur site. Si vous décidez d’aller voir de quoi il
en retourne, prêtez attention à la petite note en bas du résultat du sondage... “Not a scientific poll; for
entertainment purposes only”. Vous remarquerez aussi qu’il est impossible de voter plusieurs fois, le
site garde en mémoire votre passage.
http://abcnews.go.com/index.html
Chris Suellentrop répond à la question : Why Online Polls Are Bunk ? Dans le cadre d’une discussion
sur Internet. Vous apprendrez entre autre pourquoi les sondages sur Internet ne sont pas des
sondages. Article intéressant mais en anglais :
http://slate.msn.com/netelection/entries/00-01-11_68660.asp
Vote.com propose ce qu’il se fait de pire en matière de sondage. Voici l’exemple de ce à quoi il ne faut
pas croire. Bien entendu, vous pouvez voter plusieurs fois et même consulter le résultat du vote avant
de vous exprimer sur la question.
http://www.vote.com
Le site de Mister poll permet de créer son propre sondage sur Internet et de répondre aux sondages
des autres participants. Il est plus intéressant de prêter attention au manque de sérieux de certaines
questions qu’à l’éventuelle validité de ce type de question. Un exemple :
Question : Is the U.S. economy in a recession?
Une modalité de réponse : The U.S. economy is in a recession that began during the Clinton
Administration.
Voilà l’adresse du site www.misterpoll.com
Sur Survey.net, vous trouverez une foule d’exemples de questionnaire sur Internet. Les questions ne
sont pas vraiment dans le bon ordre mais il y a déjà un effort de présentation du questionnaire (8
lignes?!). Les modalités de réponses n’incluent pas le “ne sait pas”, donc il faut tout savoir ou ne pas
répondre. Le questionnaire peut aussi être répondu autant de fois que vous le désirez, alors n’hésitez
pas à recommencer si vous sentez que votre opinion n’a pas suffisamment de poids... après avoir
vérifier les résultats aux questions (!?!).
www.survey.net
Ce site offre des possibilités de s’exprimer sur un sujet particulier et donc de répondre à des questions.
La représentation des réponses n’est valable que pour les membres du site. Il ne s’agit plus de
sondage mais d’amusement.
http://surveycentral.org/
Enfin, vous retrouverez sur ce site un grand nombre de firmes qui seront prêtes à vous rémunérer pour
que vous fassiez part de votre opinion. Les sondages sur le net sont donc à tous les coins de rue et
la validité n’est quant à elle que rarement au rendez-vous.
www.money4survey.com