Conseil Général de l`Essonne Soutien aux associations sportives
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Conseil Général de l`Essonne Soutien aux associations sportives
Conseil Général de l’Essonne Soutien aux associations sportives qui défendent les objectifs du département en matière de lutte contre les discriminations Sous-thématique principale Sport Sous-thématiques connexes Cohésion sociale Présentation succincte de l’action Le Conseil Général soutient financièrement les associations qui respectent des critères précis de lutte contre les discriminations. Présentation de la collectivité Points remarquables Conseil général de l’Essonne L’objectif principal du Conseil général est d’amener les associations sportives à porter des projets de lutte contre les discriminations grâce au sport et à garantir l’accès du plus grand nombre aux pratiques sportives. Il a pour cela mis en place une Déclaration d’engagements partagés qui permet aux associations signataires de bénéficier d’un soutien Conseil général. Cette déclaration repose sur trois axes : - La solidarité entre tous les essonniens - Le développement durable et solidaire - L’égalité de droit entre femmes et hommes Dans ce cadre, le Conseil général met en place différentes interventions : Historique et modalités de mise en œuvre Un soutien financier aux associations qui respectent des critères précis de lutte contre les discriminations. Deux appels à projets : l’un visant au développement de projets en faveur des personnes en situation de handicap, l’autre visant au développement d’actions promouvant l’éducation par le sport dans les quartiers prioritaires. Le Service territorial de la vie sportive du Conseil général de l’Essonne apporte un fort soutien aux associations sportives qui adhèrent à ses valeurs de lutte contre les discriminations et d’accès au sport pour tous. En effet, depuis une délibération de 2012, le Conseil général peut financer, jusqu’à 7 euros par licencié, les associations sportives qui signent la Déclaration d’engagements partagés et répondent in fine aux trois critères suivants : - L’association doit adhérer au dispositif Carte jeune porté par le Conseil général et qui permet notamment à tous les 16-18 ans de pratiquer une activité sportive. La mise en place de ce dispositif n’a pas d’implication financière pour l’association puisque c’est le Conseil général qui finance les adhésions aux clubs sportifs des jeunes en bénéficiant. - L’association doit également garantir une certaine parité dans la gouvernance de l’association : il doit y avoir au moins 30% de femmes ou au moins 30% d’hommes au sein du bureau de l’association. Ce critère apparait comme nécessaire pour assurer l’égalité hommes-femmes dans les associations sportives, qui fait souvent défaut. Le Conseil général vérifie systématiquement le respect de ce critère. Par ailleurs, il est aussi demandé aux associations d’inclure au moins un jeune de moins de 25 ans au sein du bureau. Cette condition reste toutefois complexe à appliquer dans les faits car il est difficile d’impliquer des jeunes dans la gouvernance d’une association. - Enfin, l’association s’engage à ce qu’aucune personne en situation de handicap ne se voit refuser une activité sportive. Le respect de ce critère reste le plus difficile à contrôler pour le Conseil général. Ces critères de modulation permettent de sensibiliser les associations à la lutte contre les discriminations. Ce dispositif rencontre des résultats positifs dans la mesure où quasiment l’ensemble des associations sportives qui en font la demande bénéficie de la subvention de fonctionnement maximale (7euros par licencié), ce qui implique le respect a minima des deux premiers critères. Actuellement, ce dispositif concerne plus de 800 associations et permet de porter des actions de lutte contre les discriminations par le biais du sport sur l’ensemble du département. Par ailleurs, le service territorial de la vie sportive a lancé deux appels à projet allant également dans ce sens : Actions phares - « Sport pour tous » pour soutenir les actions des personnes en situation de handicap, les femmes, les jeunes… - « Education par le sport » qui vise à soutenir les projets associatifs en direction de publics prioritaires qui sensibilisent les jeunes à la notion de citoyenneté, à la lutte contre la violence et les incivilités, etc. Depuis le lancement de cet appel à projet, ce sont essentiellement des actions dans le cadre scolaire, lors des temps péri-scolaires et extra-scolaires (mercredi après-midi et vacances) qui ont été portées. Dans le cadre de l’appel à projet « Education par le sport », le Conseil général a soutenu la création d’une association par une mère de famille habitant un quartier prioritaire d’Evry. Cette association propose des interventions « en pied d’immeuble » pour le nettoyage de l’espace public. Elle utilise le sport pour mobiliser les jeunes, qui profitent d’une collation et participent à l’action de ramassage des détritus en bas de l’immeuble. Le Conseil général finance dans ce cadre le matériel sportif et le goûter. Toujours dans le cadre d’ « Education par le sport », le Conseil général a financé l’Association de football de Longjumeau qui propose goûters, animations, des activités sportives, etc. aux jeunes des quartiers prioritaires. L’objectif est d’inciter les jeunes a pratiquer une activité sportive et de les sensibiliser à des messages citoyens. L’association Canoé-Kayak Club Arpajonnais propose dans la thématique « éducation par le sport » des animations durant l’été en direction de jeunes des quartiers. La Mission locale Nord Essonne Juvisy a pour projet de dynamiser les jeunes des quartiers prioritaires demandeurs d’emploi via le sport. Moyens mobilisés Moyens humains Le service territorial de la vie sportive est composé d’une cheffe de service, une adjointe et de 5 conseillères de secteur connaissant le territoire et suivant plus de 900 associations. Moyens financiers Toutes les subventions accordées par le Conseil général sont des crédits de droit commun. Facteurs de succès Perspectives de développement La démarche partenariale entre le Conseil général et les associations. L’engagement politique du Conseil général en matière de lutte contre les discriminations a permis la mise en œuvre de cette démarche. Le Conseil général aimerait préciser davantage les appels à projet afin de mieux cibler les différents territoires et différents besoins. A partir de l’année 2016, le critère de genre passera à une parité complète : 50% de femmes et 50% d’hommes obligatoires dans les bureaux des associations sportives qui souhaitent une subvention de fonctionnement. Contraintes et risques Prise en compte des thématiques transversales Il est difficile de créer des liens et des alliances entre les clubs au niveau local pour que ceux-ci puissent porter des projets communs. Par ailleurs, il est difficile pour les associations de trouver des partenariats privés qui pourraient leur apporter une aide autre que celle du Département. Lutte contre les discriminations La lutte contre les discriminations est au centre des projets soutenus par le service territorial de la vie sportive. Egalité femmes-hommes Le critère de genre permet une meilleure représentation des femmes dans les conseils d’administration des associations sportives. Jeunesse L’obligation d’avoir un jeune de moins de 25 ans au sein du bureau de l’association permet la valorisation de l’image des jeunes et de leurs engagements. Par ailleurs, le critère d’adhésion au dispositif Carte jeune permet à des jeunes qui n’en ont pas forcément les moyens de pratiquer une activité sportive à moindre coût.