Traitement du Signal Bruit de la Numérisation
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Traitement du Signal Bruit de la Numérisation
Traitement du Signal James L. Crowley Deuxième Année ENSIMAG première Semestre 2002/2003 Séance 5 : 21 octobre 2002 Bruit de la Numérisation Formule du Jour : .......................................................................1 Bruit de Echantillonage et de Numerisation ..........................2 Bruit d'Echantillonage........................................................... 3 Quanitification:..................................................................... 5 Méthodes de conversion A/N...................................................9 Méthodes Indirect : VCO....................................................... 9 Convertiseeur parallèle. (Anglais “Flash Converteur”).............. 9 Approximation sucessive ....................................................... 10 Conversion Numérique-analogique......................................... 11 Formule du Jour : La qualité d'un signal est souvent représentée par le "rapport signal/bruit" (SNR en anglais). pour x(t) = s(t) + b(t). Le rapport signal sur bruit est défini par Ws ξ= W où n Ws est l'énergie du signal s(t) et Wb est l'énergie du bruit b(t) Le SNR est souvent représenté avec une échelle logarithmique appelée décibels et noté dB. ξdB= 10 log10 ξ Un facteur de 3 dB est équivalent à un facteur de 2 en puissance Bruit de la numérisation Séance 5 Bruit de Echantillonage et de Numerisation Soit echantillonage : quantification : Conversions Analogique : s(n) = Echant{s(t)} (paramètre : Te) sq(n) = Quant{s(n∆T)} (paramètres : V, q) ^s(t) = Analog{sq(n)} (paramtres :Ta,Va qa} Cas Continu : Te s(t) ^ s(t) sq(nTe) s(nTe) Echant{s(t)} Va, qa V, q Quant{s(n)} Analog{sq(n)} e(t) – En signal continu, le bruit de numérisation peut être calculé comme : e(t) = s(t) – ^s(t) T Son energie est WT = ∫ e(t) 2 dt 0 Pour le cas continue, l'etude des de la bruit est fait avec la theorie de la probabilité en utilisant distribution continu des probabilité est les intégrales. 5-2 Bruit de la numérisation Séance 5 Bruit d'Echantillonage 1 Soit f e = T = 1. e Xe(f) = X(f) * δfe(f) = ∞ ∑ X ( f – k f e) k=–∞ Le "bruit" d'echantillonage est f e/2 Wb 2 ∫ X e(f)2 df -f e/2 f e/2 =2 ⌠ ∞ X ( f – k f e)2 df ∑ k=1 ⌡ -f e/2 fe Mais ceci est équivalent a tout l'energie au dela de 2 ∞ ∞ 2 Wb= 2 ∫ X e(f) df = 2 ∫ X(f) 2 df fe/2 fe/2 Exemple : Soit x(t) avec Tranformée X(f) = 1 pour | f | ≤ F max fe 1 Si l'echantillonage est fait à Te = f tout energie entre 2 et Fmax devient bruit. e f e/2 Après échantillonage, l'energie du signal : Ws = 2 ∫ X(f) 2 df 0 Energie du bruit F max ∞ : Wb = 2 ∫ X e(f)2 df= 2 ∫ X(f) 2 df fe/2 fe/2 5-3 Bruit de la numérisation Séance 5 X(f) f –Fmax Fe/2 –Fe/2 Ws Rapport ξ= W n = Fmax f e/2 ∫ X(f) 2 df 0 F max ∫ X(f) 2 df fe/2 L'information d'un signal, x(t), est donc assimilé a sa variance, σx2 = E{(x(t)–µx ) 2} Dans ce qui suit, nous suposons que a moyenne du signal, µx = µs = µn= 0. Donc σx2 = Wx La variance d'un signal est une caractéristique liée à la quantité de l'information représentée. Le rapport signal sur bruit est défini par Ws ξq= W n σs2 = σ2 n où σs2 est la variance du signal s(t) et σn2 est la variance du bruit n(t) 5-4 Bruit de la numérisation Séance 5 Quanitification: Soit un signal x e(nT e) de plage utile (le range dynamique) V. Pour le suivant, nous laisserons Te = 1. V Le signal est décomposée en 2B = q intervalles de largeur q, par q xq(n) = Max{(x e(nT e) – k·q + 2 < 0} k 3q xq 2q q s –q –2q –3q 1 Pour une quantifiaction uniforme, la densité de probabilité est uniforme p(eq) = q Pour les valeurs quantifiées par arrondi, µq = 0. eq = se – sq p(eq) q 2 –q 2 µ=0 se 1 q –q 2 eq q 2 1 La variance reste σ2 = 12 q 2 5-5 Bruit de la numérisation Séance 5 Soit un signal s(n), L'effet de la quantification est mesuré par : q + s(n) Re-Quant{s(n)} + e(n) – L'erreur est : e(n) = s(n) – sq(n) Son energie est N–1 ∑ e(n) 2 dt n=0 WN = Son valeur moyenne est Sa moyenne est q/2 µ = E{p(e)} = ∫ p ( e ) · e de = -q/2 q/2 q/2 1 1 1 1 1 q2 q2 = ⌠ = q. 2 ( 4 – 4 ) q 2 = 0 q. · e de = q. 2 e2 -q/2 ⌡ -q/2 1 σ2 = 12 q 2 Sa variance est σ2= E{p(e)} = q/2 ∫ p(e) -q/2 · (e–µ)2 de) q/2 = ⌠ ⌡ 1 q. · (e q 1 1 q – 2 ) 2 de) = q · 3 (e – 2 ) 3 -q/2 1 = 3q [( q2 – q2 ) 3 1 = 3q [( q83 ) q q – ( – 2 – 2 )3 q3 + (8 ) ] = q/2 -q/2 ] 1 q3 1 2 ( ) = 3q 4 12 q 5-6 Bruit de la numérisation Séance 5 Le rapport signal sur bruit de quantification est défini par Ws ξq= W n L'energie Ws(N1, N 2) = N2 ∑ s 2(n). n=N1 Si on suppose que E{s} = 0, la variance vaut l'energie moyenne. N2 1 1 σs2 = N –N Ws = N –N s(n) 2. ∑ 1 2 1 2 n=N 1 Si E{n q} = 0, σq2 = N2 1 1 ∑ e q(n) 2. N1–N2 Wq = N1–N2 n=N 1 Ws σs2 Dans ce cas, ξq= W = σ 2 . n q Donc, le rapport Signal-Bruit peut être estimé par les densité de probabilité. Par la formule précèdent : ξq= σs2 σs2 12 q2 q2 12 et en décibels : σx2 σx ξqdB= 10 log10 ξ q = 10 log 10 (12 q2 ) = 2 . 10 log10( q ) + 10 log10(12) dB σx ≈ 20 log 10 q + 10.8 dB Si la plage utile V du signal est décomposée en 2B intervalles de largeur q, σx σx V V 2B = q ⇔ q = 2B ⇔ log10{V/2B} = 10 log10{2B} + 20 log10{ V } 5-7 Bruit de la numérisation Séance 5 et donc la réduction en rapport Signal-bruit entrainée par la numérisation est ξqdB= V 10.8 + B 10 log10(2) – 20 log 10 σ dB x ξqdB= V 6B + 10.8 – 20 log10 σ dB x Ainsi, pour un convertisseur analogique-numérique, où B représente le nombre de bits des valeurs de sortie, le rapport signal sur bruit de une quantification mesuré en décibels varie linéairement avec B et augmente de 6 decibel avec chaque bit supplémentaire. 5-8 Bruit de la numérisation Séance 5 Méthodes de conversion A/N Méthodes Indirect : VCO La valeur de la tension du signal d’entrée est convertie en une fréquence par une oscilateur commandé en tension. en anglais : Voltage Controlled Oscillateur (VCO). La fréquence est proportionnelle à la tension. Ensuite on compte le nombre de passage à zéro pendant ∆T. Convertiseeur parallèle. (Anglais “Flash Converteur”). U0 La tension x(n∆T) d’entré est comparé à 2B – 1 valeurs du type : k 2B déduite d’une tension de référence U0. Le résultat est traduite en mot binaire par un décodeur logique. U0 (tension de référence) 2n–1 comparateurs R x(t) + – R + – • • • décodeur Logique Sortie numérique (codée en binaire) R + – R + – R Utiliser pour la vidéo, radar, etc. 5-9 Bruit de la numérisation Séance 5 Avantage : Rapide est simple. Inconvenance : Manque de précision. Approximation sucessive La tension d’entrée est comparé successivement à une succesion de 2B – 1 valeurs U0 de référence pondérées k2N. C’est un système bouclé qui inclut un convertisseur numérique-analogique : x(t) + Σ – + – Horloge et logique de commande interne ••• Convertisseur N/A } Sortie numérique Tension de Référence U0 5-10 Bruit de la numérisation Séance 5 Conversion Numérique-analogique Un convertisseur numérique-analogique est un dispositif produisant une grandeur de sortie y qui possède 2N valeurs distinctes. Il est à loi uniforme si ces valeurs sont régulièrement réparties sur une plage de valeurs allant de zéro à 2N · q selon la loi : y = q (d1 2 B-1 + d2 2 B-2 + ... + dB 2 0) où q est le pas de quantification. Des interrupteurs commandés par les variables binaires dk (dk = 0 interrupteur ouvert, dk= 1 interrupteur fermé) contrôlent le passage de courants pondérés I0/ 2N provenant de source de cournat dépendant d’une référence I0 vers un point de sommation. • • • I0/2 d1 I0/4 d2 I0/2B dB I = d1I0/2 + d2I0/4 + ... + dBI0/2B • • • Dans la pratique, tous les interrupteurs ne réagissent pas exactement au même instant. Il ne résulte des parasites de commutations (“Glitches” en anglais) qui doivent être éliminés par filtrage. 5-11