Est-il possible de combler les lacunes? – Observation de cas
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Est-il possible de combler les lacunes? – Observation de cas
ACRC ACRC AC prevention of stroke in patients with ischemic stroke or transient ischemic attack: a statement for healthcare professionals from the American Heart Association/ American Stroke Association Councilon Stroke: cosponsored by the Council on Cardiovascular Radiology and Intervention: the American Academy of Neurology affirms the value of this guideline. Circulation 2006;113:409-449. 17. Smith SC Jr, Allen J, Blair SN, et al. AHA/ACC guidelines for secondary prevention for patients with coronary and other atherosclerotic vascular disease: 2006 update: endorsed by the National Heart, Lung, and Blood Institute. Circulation 2006;113:2363-72. 18. Stone JA, Arthur HM, Second Edition. Canadian Guidelines for Cardiac Rehabilitation and Cardiovascular Disease Prevention: Enhancing the Science, Refining the Art, 2004. Canadian Association of Cardiac Rehabilitation 2004; Winnipeg, Manitoba. 19. Hackam DG and JD Spence. 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Les maladies cardiaques et les AVC : Est-il possible de combler les lacunes? – Observation de cas Les maladies cardiaques et les AVC : Est-il possible de combler les lacunes? – Observation de cas Peter Ting, MBBS 1, 2; Carmen Catherine Tuchak, MD3,4; William Dafoe, MD 1,2 Northern Alberta Cardiac Rehabilitation Program, Edmonton, AB; 2University of Alberta Hospital, Edmonton, AB; 3 University of Alberta, Edmonton, AB; 4Adult Stroke Program, Glenrose Rehabilitation Hospital, Edmonton, AB 1 Le Canada compte de 40 000 à 50 000 cas d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) par année1. Jusqu’à 75 % des victimes d’AVC ont des antécédents de maladie cardiaque2. Les AVC et les maladies cardiaques, tout particulièrement la coronaropathie, ont en commun un grand nombre de mécanismes pathophysiologiques sousjacents. Presque tous les facteurs de risque connus sont communs à ces deux pathologies, à savoir, l’hypertension, le tabagisme, l’hyperlipidémie, le diabète, l’obésité, l’inactivité physique et le stress2. Une maladie cardiaque sous-jacente, telle que la fibrillation auriculaire, la cardiomyopathie ou une cardiopathie valvulaire peuvent provenir d’une cardioembolie responsable de jusqu’à 15 % de tous les cas d’AVC. La plupart des patients atteints d’un AVC répondent aux critères de sélection pour la réadaptation cardiaque, y compris l’éducation sur la réduction du risque semblable à celle offerte par les programmes bien établis de réadaptation cardiaque auxquels participent de nombreux patients cardiaques. De récentes études démontrent qu’il est raisonnable de conclure que les patients atteints d’un AVC peuvent participer en toute sécurité à la réadaptation cardiaque3. Un essai clinique, à répartition aléatoire, révèle que les exercices aérobiques sur tapis roulant 16 améliorent la mobilité fonctionnelle ainsi que la santé cardiovasculaire en présence d’un AVC chronique plus efficacement que la réadaptation cardiaque conventionnelle relativement aux améliorations dans l’apport maximal en oxygène et les épreuves de marche de 6 minutes4. Actuellement, les victimes d’AVC ne sont pas admises systématiquement à un programme de réadaptation cardiaque à moins qu’ils présentent une maladie cardiaque concomitante. Les patients atteints d’un AVC ont des restrictions uniques qui leur sont imposées par leur état; les professionnels en réadaptation cardiaque devraient reconnaître ce fait. Quoique les principes classiques de la réadaptation cardiaque demeurent, une adaptation individualisée de ces programmes pourrait s’avérer nécessaire pour maximiser la participation du patient au programme de réadaptation cardiaque. Étude de cas – AVC de l’artère cérébrale droite centrale et réparation de la valvule mitrale Monsieur T.M. est un professionnel âgé de 44 ans qui a souffert d’un AVC ischémique grave de l’artère cérébrale droite centrale. Simultanément, il présentait une endocardite bactérienne au niveau de la valvule mitrale et, par conséquent, il a dû subir la réparation de la valvule. Il a pris part à un traitement considérable de réadaptation Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque ACRC ACRC ACR destinée aux AVC à titre de patient interne et externe, y compris des interventions physiques, ludothérapeutiques, récréatives et psychologiques. Plusieurs mois plus tard on l’a renvoyé à un centre de réadaptation cardiaque. Au moment de débuter le programme de réadaptation cardiaque, on a appris qu’avant son AVC, Monsieur T.M. était actif et relativement en forme et qu’il pratiquait régulièrement de l’exercice physique. Bilan hématologique: cholestérol LDL de 3,4 mmol/L, taux triglycéridiques de 1,8 mmol/L, cholestérol HDL de 0,9 mmol/L et glycémie à jeun de 4,8 mmol/L. Il fumait un paquet de cigarettes par jour depuis les 15 dernières années et consommait environ un à deux verres de vin par semaine. Évaluation initiale : Monsieur T.M. mesure 180 cm, pèse 78 kg, son indice de masse corporelle était de 24 kg/m2 et sa circonférence de la taille était de 88 cm. Malgré des gains fonctionnels importants après sa participation à la réadaptation destinée aux AVC, il continuait à éprouver des handicaps persistants d’origine sensorielle et motrice du coté gauche. La dystonie distale du membre supérieur gauche a été prise en charge par des injections intermittentes de Botox. Les évaluations de sa démarche et de son équilibre se sont avérées satisfaisantes avec l’obtention d’un score de 56/56 sur l’échelle d’équilibre de Berg et un score de 28/30 lors de l’évaluation de la démarche fonctionnelle. Les deux scores n’ont pas laissé entrevoir de risque accru de chutes. On a maîtrisé ses convulsions apparues tardivement après l’AVC en lui administrant Dilantin (phénytoïne). Il était autonome dans l’accomplissement de ses activités de la vie quotidienne et pouvait marcher avec facilité jusqu’à 1,6 km (1 mille). Sa médication comprenait l’aspirine, Metoprolol, Dilantin, et Zopiclone selon le cas. Ses objectifs de réadaptation cardiaque consistaient en l’amélioration de sa forme physique et de son niveau d’endurance et dans le regain de certains aspects de son mode de vie préalable comme ses séances au gymnase. Il a suivi un programme de réadaptation cardiaque de 12 semaines qui comprenait l’évaluation des exercices et la prescription d’exercices adaptés à ses objectifs et à ses capacités. Il a bénéficié d’une consultation individualisée visant la cessation du tabac, la diète, des stratégies lui permettant de faire face à son AVC et sa maladie de cœur. Son épouse, attentive à lui offrir le soutien nécessaire, l’a accompagné à de nombreuses séances. Quoique souvent frustré par son état, il ne souffrait pas de dépression clinique. On a cessé l’évaluation des exercices à l’aide du protocole de Bruce lorsque la faiblesse du bras gauche et de la jambe gauche s’est aggravée. En participant à des exercices pendant 7 minutes, il a pu atteindre un rythme cardiaque de 155 battements / min. (87 % du rythme cardiaque maximal prévu) et un MET (équivalent métabolique) de 8,7, ce qui était en-dessous du 10e percentile des personnes de sa tranche d’âge. Il avait une tension artérielle appropriée et on n’a pas constaté de changements importants lors de l’ECG. D’après les résultats obtenus de ce test de résistance au stress, on a pu prescrire le plan d’exercices suivant : 3 séances par semaine, chacune débutant par des exercices de réchauffement sous forme d’une marche lente de 5 minutes sur tapis roulant suivie d’un entraînement cardiorespiratoire; 15 minutes de jogging sur tapis roulant et 15 minutes sur un vélo stationnaire réglé à une vitesse lui permettant d’obtenir un rythme cardiaque maximal visé de 60 à 75 % ou un score de perception de l’effort de 13 et, enfin, 5 minutes d’exercices de récupération et d’étirement. Quatre semaines plus tard, on a ajouté l’exercice des bras : 1 série de 8 à 10 répétitions de chacun des 8 exercices différents des membres supérieurs, exécutés à l’aide de poids légers à 50 % du maximum d’une seule répétition. À la 8e semaine, l’intensité de l’élément cardiorespiratoire a connu une hausse avec un rythme cardiaque maximal visé de 70 à 85 %. Lors du test de résistance au stress, le patient a passé le protocole de Bruce pendant 8 minutes et il a atteint un MET de 10,1 et un rythme cardiaque de 173 battements / min. (97 % du rythme cardiaque maximal prévu). On a également constaté que son bras droit était plus fort. La dystonie s’est améliorée après plusieurs traitements de Botox. Son profil lipidique s’est amélioré, à savoir, LDL-C de 2,4 mmol/L, HDL-C de 1,1 mmol/L, et il a réussi à cessé de fumer. Le patient ne pouvait pas reprendre son travail précédent en raison de handicaps physiques et cognitifs. Il travaille actuellement à titre de volontaire dans l’entreprise de son père et il espère pouvoir assumer un rôle plus important Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque 17 ACRC ACRC AC à mesure que son état s’améliore. Il se sent plus confiant maintenant et il est à même de jouer avec ses enfants et d’en assurer la surveillance. La marche constitue sa principale source d’activité physique; presque tous les jours il fait une promenade d’au moins 30 minutes en plus de soulever des poids libre à la maison. Discussion Les patients souffrant d’un AVC avec maladie cardiaque concomitante peuvent bénéficier d’un programme structuré de réadaptation cardiaque. Il y a de nombreux obstacles qui empêchent le survivant d’un AVC de pratiquer régulièrement l’activité physique régulière, y compris la baisse de la confiance, un manque de connaissance concernant sa capacité de faire de l’exercice et le manque d’accès à des centres d’exercices physiques. La réadaptation cardiaque peut certainement jouer un rôle important à aider ces personnes à surmonter leur manque de confiance et de connaissances tout en leur apprenant à accroître leur endurance et leur mobilité fonctionnelle et à réduire leur risque vasculaire global. Les études également démontrent que la pratique régulière d’exercices aérobiques peut améliorer sensiblement la fonction cognitive et retarder la progression d’une atteinte vasculaire cognitive et l’installation de la maladie d’Alzheimer5. Une évaluation neurologique approfondie s’avère essentielle à l’évaluation de la pertinence des exercices et aident à créer des programmes d’exercices appropriés. Les critères de sélection pour la réadaptation cardiaque comprennent l’inclusion des patients les plus aptes à bénéficier d’un entraînement à l’exercice sans compromettre leur sécurité. Les patients souffrant d’un AVC peuvent avoir une quantité de déficiences neurologiques, compte tenu du site d’atteinte, chacun possédant ses propres problèmes et considérations. La capacité du patient à collaborer avec l’équipe de réadaptation des AVC et l’aide à la prise en charge du patient sont un critère idéal d’admissibilité ainsi que. Le patient en question a été pris en charge par le centre de réadaptation tertiaire avec des services consacrés à la réadaptation des AVC. Dans les centres plus modestes, les praticiens spécialisés en réadaptation cardiaque pourraient se voir obligés de travailler de pair avec les médecins et les thérapeutes de leur localité pour la prise en 18 charge de difficultés neurologiques complexes. Une plus grande surveillance de ces patients est essentielle. L’incidence d’étourdissements, de céphalées et de faiblesse dans les membres est chose commune ainsi qu’un risque accru de chutes ou de blessures causées par les appareils d’exercices. Les convulsions et l’usage de médications multiples peuvent accroître le risque de blessures et ces incidents doivent être clairement documentés. Le conditionnement physique et les compétences des patients varient sensiblement. Ces facteurs peuvent varier entre l’absence de déficiences neurologiques résiduelles et de profondes déficiences susceptibles de les exclure complètement des exercices aérobiques. Une surveillance étroite permet l’adaptation individualisée des plans d’exercices prescrits. En règle générale, il est plus sûr de débuter lentement par des séries plus courtes et plus fréquentes d’exercices de faible intensité, peu semblablement à l’approche utilisée pour les populations de personnes âgées. On recommande l’évaluation des exercices avant de démarrer un entraînement à l’exercice, car de nombreux patients atteints d’un AVC sont perçus comme étant à risque élevé de coronaropathie sous-jacente. Le mode d’évaluation va dépendre de la capacité du patient. Les exercices aérobiques ciblant les membres inférieurs s’avèrent les plus efficaces à améliorer l’aérobie et, dans la mesure du possible, ceux-ci devraient toujours être inclus dans le programme. Il se peut qu’il soit nécessaire de faire des modifications après l’évaluation de l’équilibre, de la démarche et de la force des membres. La dyslipidémie, qui a surtout élevé le taux de cholestérol LDL, semble être associée au risque accru d’AVC récurrents6,7. La diminution du cholestérol LDL pourrait se réaliser grâce à l’administration de statines en plus des méthodes normales non pharmacologiques8. La cible canadienne actuelle pour les patients atteints d’AVC qui courent le risque d’autres complications vasculaires est LDL-C < 2,0 mmol/L9. Tout comme avec les autres programmes de réadaptation, le traitement d’entretien postérieur au renvoi est essentiel. Le soutien offert par la famille et l’orientation vers des programmes communautaires appropriés font partie intégrante de la planification des renvois. Une collaboration avec l’équipe de réadaptation destinée aux AVC à ce stade-ci devrait également être envisagée Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque Références : 1. 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Références et compte rendu Lea Carlyle, MA, Northern Alberta Cardiac Rehabilitation Program, Edmonton, AB ÉTUDES PROSPECTIVES Risque accru d’accident cérébrovasculaire chez les patients atteints d’une maladie des artères coronariennes et de l’apnée du sommeil : un suivi sur une période de 10 ans Valham F et coll. Circulation 2008;118:955-960. L’apnée du sommeil semble être associée à la maladie cardiovasculaire et à l’hypertension mais on ignore fortement ses conséquences sur le taux de décès attribuable aux affections cardiovasculaires. Cette étude avait pour but d’évaluer si l’apnée du sommeil était associée aux AVC, aux décès ou à un infarctus du myocarde (IM) chez les patients présentant une coronaropathie symptomatique qui devaient subir une évaluation en vue d’une intervention coronaire. Sur les 392 patients qui ont été suivis prospectivement pendant 10 ans, la présence d’apnée du sommeil, définie selon l’indice d’apnée-hypopnée ≥ 5, a été enregistrée chez 54 % des patients 12 % desquels avaient subi un AVC pendant la période de suivi. L’apnée du sommeil était associée à un risque accru d’AVC dans une relation doseeffet. Les patients souffrant d’apnée du sommeil d’intensité légère (indice d’apnée-hypopnée de 5 à 15) avaient un risque d’AVC 2,4 fois plus élevé alors que les patients souffrant d’apnée du sommeil plus grave (indice d’apnée-hypopnée de 15 et plus) avaient un risque 3,6 fois plus élevé ACRC ACRC ACR pour déterminer les ressources communautaires potentielles requises pour la poursuite des exercices. d’AVC, en dépit des variables confusionnelles. La mort et l’IM n’étaient pas associés à l’apnée du sommeil. Les interventions coronariennes, telles que le pontage aorto-coronarien par greffe ou l’intervention coronarienne percutanée (ICP), étaient associées au prolongement du taux de survie mais sans modifier le taux des AVC. Parmi les facteurs possibles pouvant expliquer le risque accru d’AVC chez les patients souffrant d’apnée du sommeil, mentionnons l’hypertension induite par l’apnée, un accident ischémique cérébral nocturne et un risque accru d’artériosclérose. Des accidents cérébrovasculaires qui peuvent être prévenus chez les patients à risque aux prises avec une fibrillation auriculaire et qui ne sont pas anticoagulés adéquatement Gladstone DJ et coll. Stroke 2009;40:DOI:10. 1161/strokeaha.108.516344. Les lignes directrices ont fortement recommandé l’utilisation de la warfarine à la place de l’aspirine pour la prévention des AVC chez les personnes à risque élevé; la warfarine cependant est souvent peu utilisée. La présente étude a examiné le type et l’intensité d’usage des antithrombotiques avant l’AVC ischémique chez les patients présentant des antécédents avérés de fibrillation auriculaire. Une analyse a été effectuée auprès de patients à risque élevé avec une fibrillation auriculaire concomitante pour qui la warfarine serait indiquée Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque 19