Le Mardi à Monoprix

Transcription

Le Mardi à Monoprix
© Éric Didym
Tournée 2011 - 2012
Le Mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
mise en scène Michel Didym
Relations presse Emmanuelle Duchesne
E-mail [email protected]
Théâtre de la manufacture / direction Michel Didym - 8 rue Baron Louis, BP 63349
54014 Nancy Cedex www.theatre-manufacture.fr / 03 83 37 12 99
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Durée 1h15
Le Mardi à Monoprix
de Emmanuel Darley
mise en scène Michel Didym
Avec..................................... Jean-Claude Dreyfus, Philippe Thibault (musique)
Production Compagnie Boomerang, Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy Lorraine
Coproduction Le Volcan scène nationale - Le Havre, Théâtre Ouvert – Paris.
Lumières et scénographie . .............................................................Olivier Irthum
Son ................................................................................................. Pascal Flamme
Assistant à la mise en scène ..................................................Raynaldo Delattre
Remerciements au Conservatoire Régional du Grand Nancy
Le Mardi à Monoprix est paru aux Éditions Actes Sud-Papiers.
Le Mardi à Monoprix raconte la journée ordinaire d’une femme extraordinaire. Tous les mardis,
Marie-Pierre rend visite à son père. Elle prépare son repas, fait sa lessive, l’accompagne au
supermarché… Pour autant, ce rendez-vous hebdomadaire ne se passe pas très bien. Le vieil
homme, que la mort de sa femme et la solitude ont aigri, a mauvais
caractère. Surtout, il refuse l’irréversible : la transformation physique de son enfant qui répondait,
jadis, au nom de… Jean-Pierre.
Quand ils marchent ensemble dans la rue, le père reste en retrait, esquive les contacts et, lorsqu’il
ne peut les éviter, se montre bougon et malpoli. Marie-Pierre souffre de son incompréhension.
D’un verbe acerbe, elle témoigne de l’exclusion dont elle est victime, et dénonce l’injustice de son
sort. En vain, tente-t-elle de raisonner son père : ne devrait-il pas s’y faire, maintenant ? Et la tenir
pour ce qu’elle est vraiment, depuis qu’elle est « telle quelle » !
Emmanuel Darley a su trouver un ton extrêmement juste pour décrire une situation qui
ressemble à celle connue, aujourd’hui, par la plupart des transsexuels. Réaliste, sans être trivial,
son texte est à la fois concret et poétique. Surtout, la pièce offre au comédien, l’époustouflant
Jean-Claude Dreyfus, l’occasion de nuancer, dans le vaste registre qui est le sien, l’expression de
son personnage. Une marge d’interprétation qu’amplifie, encore, dans la mise en scène de Michel
Didym, le commentaire musical introduit à la contrebasse par le sensible Philippe Thibault.
Emmanuel Darley est né en 1963. Il est romancier et dramaturge. Le mardi à Monoprix a été créé,
en 2008, sur la péniche de la Mousson sur l’eau, en Lorraine.
Olivier Goetz
in Brochure saison Théâtre de la Manufacture, CDN de Lorraine-Nancy
Théâtre de la Manufacture CDN Nancy - Lorraine
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Entretien avec Jean-Claude Dreyfus
Paru dans le Journal de Théâtre Ouvert n°25 (oct-nov-déc 2009)
Lucien Attoun : Comment s’est faite la rencontre avec Michel Didym et Emmanuel Darley ?
Jean-Claude Dreyfus : Michel m’a invité à la Mousson d’été il y a deux ans et demi, pour lire deux
textes, dont Le Mardi à Monoprix d’Emmanuel Darley. Quand j’ai découvert le texte, j’ai adoré. Je
connaissais le travail de Michel, mais on ne se connaissait pas bien. Avant d’aller à Pont-à-Mousson,
en me baladant, j’ai trouvé sur un marché provençal une robe, qui est restée dans le spectacle.
LA : Puis cela a été repris, dans des lieux différents, et Micheline et moi l’avons vu à la Mousson
d’été en 2008.
JCD : Oui, quelques mois après, je l’ai joué à la Mousson sur l’eau, sur un bateau devant 120 personnes,
puis dans une grande salle devant 700 personnes.
LA : Je me souviens quand vous avez fait votre entrée, avec cette robe, on aurait pu se dire : « Estce qu’il va ajouter quelque chose ? Est-ce qu’il va en faire un peu trop ? » Mais ces questions ont
été balayées en trente secondes. C’est-à-dire que Jean-Claude Dreyfus était d’une délicatesse
énorme, en disant, en somme : « Je ne suis pas celle que vous croyez ».
JCD : Oui, c’est un personnage tout en émotion, en sensibilité. Mais en fait, au moment de la Grande
Eugène, même si c’était du cabaret, on était aussi d’une grande sévérité. Le deuxième spectacle que
l’on a fait avait eu un peu de mal à prendre : on avait décidé de faire sobre, avec une grande simplicité
dans les maquillages et les gens étaient très surpris. Tout d’un coup, ils ne voyaient plus « les travelos »,
mais des personnages qui venaient plus d’un théâtre dans le style du théâtre Nô, d’un théâtre élégant
et arrogant. Mais très vite ils ont compris et suivi … Là, avec Michel on est parti vers une chose assez
subtile... je n’aurais pas voulu aller ailleurs non plus.
LA : Au fait, qui est Marie-Pierre ?
JCD : Marie-Pierre ? C’est le fils de deux personnes qui vivent dans une province, et qui au cours
de son enfance a réalisé qu’il n’était pas vraiment fait pour être un garçon. Il a dû prendre un peu de
temps pour réaliser sa transformation, pour être telle qu’elle apparaît. On va dire quand même que
je suis une dame d’un certain âge, de mon âge en tout cas. Donc il a dû prendre un peu de temps.
Ses parents et surtout son père n’ont pas bien compris et surtout accepté comment Jean-Pierre était
devenu Marie-Pierre. « Papa » n’arrive pas bien à saisir cette réalité : « Jean-Pierre ! Mais tu pourrais au
moins mettre un pantalon Jean-Pierre. Tout de même. Un pantalon. » Sa mère vient de mourir, MariePierre est partie vivre à 80 kms, dans une autre petite ville. Là, elle est comme elle est, « telle quelle
», comme elle dit. Elle vit sa vie de femme, même si on la regarde parce qu’elle est grande, parce que
je ne sais quoi... En tout cas, personne ne l’a connue avant, elle est intégrée. Dans la pièce, elle revient
dans la ville de son père. Elle aime son père malgré tout, elle vient régulièrement lui faire sa vaisselle,
sa cuisine, son ménage.
LA : Ses courses, le mardi à Monoprix.
JCD : On descend dans la rue où on croise des regards qui ont connu ce petit garçon avant, le père
a honte, il marche derrière. C’est un vrai propos sur l’exclusion. D’ailleurs depuis deux ou trois mois,
Madame Bachelot - qui peut-être elle-même d’ailleurs… je me suis posé la question… mais, on ne
sait pas - a dit que la transsexualité n’était plus une maladie mentale. C’est officiel maintenant : les
transsexuels - et j’en connais quelques-uns - ne sont plus des malades mentaux. A savoir quand même
que les homosexuels, c’est depuis 1983.
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LA : On progresse…
JCD : A petits pas…
LA : Un chose qui me frappe c’est qu’Emmanuel Darley ait appelé son héroïne ou son héros
Marie-Pierre : en l’entendant, dans le spectacle, je pense immanquablement à Marie-France.
JCD : La merveilleuse Marie-France, que je connais bien d’ailleurs. Et qui est une magnifique actrice.
LA : Magnifique ! Claude Régy l’a dirigée superbement . C’est une très belle femme qui s’était
fait opérer au Maroc je crois.
JCD : Elle est une très belle femme, une vraie femme.
LA : Il y a une belle invention de Michel Didym dans le spectacle, c’est la présence du
contrebassiste à vos côtés, tout en blanc, un peu ambigu.
JCD : Oui : Philthi - Philippe Thibault - qui est comme un ange, de cabaret. Mais dans ma prestation,
même si j’ai des rapports « musicaux » avec lui, il n’existe pas…
LA : Lui a des rapports avec sa contrebasse.
JCD : Absolument, qui prend beaucoup de place ! En même temps on joue ensemble, c’est un duo
musical. Michel travaille souvent avec Philippe Thibault, je pense qu’il se doutait que l’on allait bien
s’entendre. J’aime bien dire des textes avec de la musique. Là, j’arrive aujourd’hui de Nantes, on a fait
un opéra rock autour de la vie d’Anne de Bretagne, c’était génial, je faisais la narration, il y avait 200
musiciens, c’était grandiose !
LA : Le Mardi à Monoprix démarre la saison 2009/2010 avec une très belle tournée.
JCD : De septembre à mi-janvier. Et en novembre, nous sommes à Théâtre Ouvert. Je pense que c’est
le lieu idéal, parce que c’est un lieu de culture et d’auteurs contemporains, et aussi parce que c’est à
Pigalle, que c’est à côté du Moulin Rouge ! Je trouve que c’est très bien pour moi de faire le lien.
LA : C’est amusant, dans les deux spectacles que présente Michel Didym à Théâtre Ouvert cet
automne, La Séparation des songes – avec Julie-Marie Parmentier – et Le Mardi à Monoprix –
avec Jean-Claude Dreyfus – on a deux solos… un one-woman show, et un one-man show.
JCD : Deux one-woman show ! En tout cas j’espère qu’en venant jouer ici je vais avoir un Molière de
la meilleure comédienne !
Transcription : Valérie Valade
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Emmanuel Darley
auteur
Né à Paris en 1963. Circule d’abord beaucoup derrière ses parents. Afrique, Lorraine, banlieue
parisienne. Retour en 1977 dans la capitale. Ensuite déménagements réguliers en son nom
pour atterrir finalement, actuellement, dans l’Aude.
Études courtes de cinéma puis vie professionnelle. Libraire quelques années.
Anime depuis 1999 des ateliers d’écriture. Écoles primaires, collèges, lycées, IUFM de façon
régulière et d’autres par ci par là.
Publie pour commencer deux romans : Des Petits Garçons puis Un Gâchis.
Puis se met en tête de passer d’auteur à auteur dramatique. Rencontres avec compagnies,
metteurs en scène, acteurs, autres auteurs, rencontre avec le théâtre.
Des pièces écrites, quelques-unes lues, mises en espace, éditées, d’autres jouées, traduites.
Collaboration régulière avec la compagnie Labyrinthes.
Toujours les romans, autre chose, autre écriture, autre démarche, même si il y a des passerelles.
Troisième roman donc, à ce jour : Un des Malheurs.
Travail avec photos.
Textes sur la peinture.
Velléités régulières de journal régulier.
On cherche ses mots, on s’interroge, on tente de répondre à des questions pertinentes.
Et puis de l’inédit.
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Michel Didym
metteur en scène
Après une formation à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Michel
Didym a joué, notamment, sous la direction de Georges Lavaudant et d’Alain Françon dont il
a été l’assistant sur plusieurs spectacles. En 1986, il est membre fondateur des APA (Acteurs
Producteurs Associés) avec André Wilms, Evelyne Didi, Anouk Grimberg, André Marcon,
Sophie Loukachevsky, Anne Alvaro, et réalise sa première mise en scène en collaboration avec
Charles Berling, Succubation d’incube, d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité.
En 1989, lauréat du prix Villa Médicis-hors les murs, il dirige plusieurs ateliers à New York et à
San Francisco sur des textes contemporains français.
À son retour, en 1990, il fonde en Lorraine, la Compagnie Boomerang dont le travail est
résolument tourné vers le répertoire contemporain.
Il met en scène : Ruines Romaines de Philippe Minyana à la Grande Halle du parc de la Villette ;
Boomerang, le salon rouge de Philippe Minyana au Théâtre de la Bastille ; Lisbeth est
complètement pétée d’Armando Llamas à Théâtre Ouvert ; La Nuit juste avant les forêts de
Bernard-Marie Koltès à l’Abbaye des Prémontrés ; Le Dernier Sursaut de Michel Vinaver à
l’Opéra Théâtre de Metz.
En 1993, il est invité au Festival d’Avignon pour la première version de La Rue du Château
d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité.
L’année suivante, il met en scène Visiteur de Botho Strauss au Théâtre de la Ville et est
également professeur à l’ENSATT.
Désireux d’approfondir sa relation avec le théâtre contemporain, il fonde en 1995 avec sa
Compagnie Boomerang La mousson d’été, événement annuel destiné à la promotion des
écritures contemporaines, qui a lieu fin août à l’Abbaye des Prémontrés.
En 1996, il met en scène la seconde version de La Rue du Château au Théâtre de la Tempête. Il
met également en scène plusieurs opéras. Il interprète et met en scène, en collaboration avec
Alain Françon, Le Dépeupleur de Samuel Beckett au Théâtre de l’Athénée.
À l’occasion du cinquantième anniversaire du Festival d’Avignon, il tient l’un des rôles
principaux dans Edouard II de Marlowe mis en scène par Alain Françon dans la Cour d’Honneur
du Palais des Papes.
Il crée Chasse aux rats de Peter Turrini pendant la Mousson d’été. En 1998, il crée Le Miracle
de Gyorgy Schwajda à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai et au Théâtre National de la
Colline.
En 1999, Michel Didym met en espace, dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Le
Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis.
Il met en scène Sallinger de Bernard-Marie Koltès à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai
et au Théâtre de la Ville -Les Abbesses et interprète La Nuit juste avant les forêts de BernardMarie Koltès, avec la collaboration artistique d’Alain Françon, pour l’inauguration du Théâtre
du Saulcy, Metz.
En 2000, il crée Yacobi et Leidenthal de Hanoch Levin au Festival d’Avignon et met en espace,
dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Badier Grégoire d’Emmanuel Darley.
En 2001, il fonde La Meec (Maison européenne des écritures contemporaines) qui a pour
mission de favoriser l’échange de textes, la traduction d’auteurs français et européens et leur
création, et collabore avec la Comédie-Française : la Mousson d’été à Paris.
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À l’instigation de la Maison Antoine Vitez, il poursuit la découverte et la promotion d’écritures
des pays de l’Est au Festival d’Avignon et entame un partenariat avec France Culture et la
Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon.
En novembre 2001 il crée à la demande de Marcel Bozonnet nouvel administrateur de la
Comédie Française, Le Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis au Théâtre du
Vieux Colombier et en Lorraine.
En 2002, il crée Et puis quand le jour s’est levé, je me suis endormie de Serge Valletti et
Normalement de Christine Angot au Théâtre National de la Colline.
Il est directeur artistique de Tintas Frescas en Amérique latine, organisée par L’AFAA
(Ministère des affaires étrangères) en 2003-2004.
Ses dernières créations sont Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir de Pierre Desproges
(Théâtre de la Ville – Paris), Divans (Mousson d’été, Mexico, Berlin), Lizbeth està completamente
trabada de Armando Llamas (Théâtre national de Bogota – Colombie), Histoires d’Hommes de
Xavier Durringer avec Judith Magre (Molière 2006), Ma Famille de l’uruguayen Carlos Liscano,
Poeub de Serge Valletti aux Célestins– Théâtre de Lyon et au Théâtre National de La Colline,
Face de Cuillère de Lee Hall avec Romane Bohringer au Théâtre des Abbesses –Théâtre de la
Ville de Paris, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti au Théâtre du Gymnase de Marseille,
La Séparation des Songes de Jean Delabroy à Théâtre Ouvert, Le mardi à Monoprix de
Emmanuel Darley à Théâtre Ouvert.
En février 2010, création à l’Espace Bernard Marie-Koltès - Théâtre du Saulcy de Metz de
Invasion ! de Jonas Hassen Khemiri.
En juin 2010, Michel Didym créé à Naples, dans le cadre du Napoli Teatro Festival Italia, Le
Tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé avec Tchéky Karyo et création musicale de Steve
Shehan.
Michel Didym est directeur du théâtre de la Manufacture Centre dramatique national Nancy
Lorraine depuis le 1er janvier 2010..
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Jean-Claude Dreyfus
Jean-Claude Dreyfus est né à Paris. À huit ans, il joue pour la première fois sur une scène dans
La Jolie meunière de Maître Jacques. Pendant son adolescence, il s’essaie à la magie.
Quelques années plus tard, il aborde sérieusement le théâtre en entrant au cours de Tania
Balachova avec laquelle il restera jusqu’en 1973, date de la disparition de ce grand professeur.
Au théâtre, au cinéma, à la télévision, Jean-Claude Dreyfus ne cesse plus de jouer, tout en créant
régulièrement ses propres spectacles.
Acteur aux multiples talents, il a reçu deux nominations pour le molière du meilleur comédien :
en 1991 pour La Nonna, de Roberto Cossa, mis en scène par Jorge Lavelli, puis en 1998 pour
Hygiène de l’assassin, d’Amélie Nothomb, mis en scène par Didier Long.
Il a joué par ailleurs notamment sous la direction de Charles Berling dans Pour ceux qui restent,
de Jérôme Savary dans Chantecler, de Patrice Leconte dans Ornifle, de Claude Régy dans Les
gens déraisonnables sont en voie de disparition, de Jacques Rosner dans Ruy Blas, de Benno
Besson dans Le Dragon et de Jacques Lassalle, André Engel, Daniel Benoin…
Au cinéma, il a notamment joué sous la direction de Werner Herzog (Fitzcarraldo, en 1982),
Bertrand Blier (Notre histoire, en 1984), Patrice Leconte (Tandem, en 1987), Alain Corneau (Tous
les matins du monde, en 1991), Bernard Rapp (Tiré à part, en 1997), Eric Rohmer (L’Anglaise et le
duc, en 2001). Il collabore très régulièrement avec Jean-Pierre Jeunet. Il a reçu une nomination
au César du meilleur second rôle masculin en 1992 pour Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et
Marc Caro.
En 2005, il a publié Du cochon considéré comme l’un des beaux-arts, véritable anthologie porcine
qui fait la lumière sur son étroite relation au noble animal.
Philippe Thibault
musicien, compositeur
Philippe Thibault collabore très régulièrement avec Michel Didym.
Ainsi, il est musicien et/ou compositeur pour les projets suivants : Le mardi à Monoprix de
Emmanuel Darley (2009), Yacobi et Leidenthal de Hanoch Levin (2000), Et puis quand le jour
s’est levé je me suis endormie de Serge Valletti (2002), Histoires d’hommes de Xavier Duringer
(2004), Invasion ! de Jonas Hassen Khemiri (2010). Il participe par ailleurs à la Mousson d’été.
Il crée les musiques de plusieurs spectacles de Gildas Milin : Dans la jungle des Villes (1991),
L’Ordalie (1995), Le triomphe de l’échec (1997), La troisième vérité (1997), l’Homme de Février
(2006).
Dans Icône texte et mise en scène de Gérard Watkins (2004), il est musicien et comédien.
Dans Au-delà les étoiles sont notre maison de Abel Neves (mise en scène de Véronique Bellegarde,
2002) et dans C’est à dire de Christian Rullier, (mis en scène par Christiane Cohendy 2002), il
compose et joue les musiques.
Il compose la musique de courts et longs métrages : Un mort de trop ! de Marie Frédérique
Delestrée, Grand Arbre de Bruno Freyssinet, Glam Rock City de Christophe Kourdouly et
Stéphane Jauny.
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Calendrier
Création
Spectacle créé du 24 novembre au 19 décembre 2009
à Théâtre Ouvert - Paris.
présenté en avant première à La mousson d’été 2007 – Abbaye des Prémontrés et en mise en
espace sur la Péniche Niagara dans le cadre de la mousson sur l’eau 2008
Tournée 2011
Nantes (44) Le Grand T du 6 au 9 octobre 2011
Tulle (19) Scène conventionnée des 7 Collines 11 octobre 2011
Boulazac (24) Centre culturel Agora 12 octobre 2011
Pontault-Combault (77) Centre culturel Les Passerelles 14 et 15 octobre 2011
Sainte Maxime (83) Le Carré 18 octobre 2011
Soissons (02) Centre culturel Le Mail 21 octobre
Tokyo (Japon) Centre culturel français 29 et 30 octobre
Grasse (06) Théâtre de Grasse 10 et 11 novembre 2011
Fréjus (83) Le Forum 12 et 13 novembre 2011
Boulogne-Billancourt (92) Théâtre de l’Ouest Parisien du 17 au 20 novembre 2011
Saintes (17) Gallia Théâtre 22 novembre 2011
Gradignan (33) Théâtre des 4 Saisons 23 novembre 2011
Auch (32) Circuits, Scène conventionnée 25 et 26 novembre
Cesson-Sévigné (35) Centre culturel Parc de Bourgchevreuil 29 et 30 novembre 2011
Marseille (13) Théâtre du Toursky 2 et 3 décembre 2011
Tournée 2010
Paris (75) Théâtre Ouvert du 17 septembre au 30 octobre 2010
Forbach (57) Le Carreau du 4 au 5 novembre 2010
Quimper (29) Théâtre de Cornouailles du 9 au 10 novembre 2010
Valenciennes (59) Le Phénix du 12 au 13 novembre 2010
Narbonne (11) Le Théâtre du 16 au 18 novembre 2010
Toulouse (31) Théâtre du Sorano le 20 novembre 2010
Arles (13) Théâtre d’Arles du 23 au 24 novembre 2010
Ollioules (83) Chateauvallon du 26 au 28 novembre 2010
Cahors (46) Théâtre Municipal le 30 novembre 2010
Nice (06) Théâtre National de Nice du 2 au 4 décembre 2010
Brive la gaillarde (19) Les Treize Arches du 7 au 8 décembre 2010
Albi (81) L’Athanor du 10 au 11 décembre 2010
Saint Brieuc (22) La Passerelle du 14 au 15 décembre 2010
Florange (57) La Passerelle le 17 décembre 2010
Nancy (54) Théâtre de la Manufacture le 18 décembre 2010
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