shrek 4 : il etait une fin

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shrek 4 : il etait une fin
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SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN
SHREK FOREVER AFTER
Titre original : SHREK FOREVER AFTER
Autre titre : SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN / SHREK 4
Année : 2010
Nationalité : Etats-Unis
Acteurs :
Réalisateur : Mike Mitchell
Scénario : Josh Klausner & Darren Lemke
Musique : Harry Gregson-Williams
Shrek vit heureux avec sa compagne et ses enfants. La vie
s´écoule dans une certaine routine jusqu´à ce que notre ogre
commence à craquer face aux corvées quotidiennes… Lors
d´un anniversaire, il explose, tape du poing sur la table et
s´enfuit. En chemin, il rencontre Tracassin qui lui propose un
marché. Pour une journée, il lui donne la possibilité d´oublier
son quotidien pour redevenir le méchant ogre qu´il était
auparavant !
Depuis le premier SHREK, un nouvel opus est sorti avec
une certaine régularité tous les trois ans. Mais, cette fois, c´est
sûr, c´est terminé. En effet, ce quatrième film est annoncé
comme un épilogue final aux aventures comico-féériques de
l´ogre vert. Argument marketing avant de nous faire un grand
retour dans trois ans ? Difficile à dire et il faut donc aborder ce
SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN comme le dernier de la lignée.
A vrai dire, ce quatrième film qui doit boucler la franchise
s´avère plutôt inégal. Particulièrement dans l´optique
d´apporter ce qui aurait dû être le bouquet final. En lieu et
place, on a surtout droit à un nouvel épisode, certes amusant,
mais loin d´un chant du cygne ou d´un adieu en grandes
pompes.
Dans SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN, on retrouve
quasiment tous les personnages principaux des épisodes
précédents. La recette ne change pas vraiment même si l´aspect
satirique concernant les contes de fées s´essouffle
sérieusement. Le métrage contient aussi bien moins de
références culturelles que les opus précédents. On citera par
exemple un furtif clin d´œil au DELIVRANCE de John
Boorman ou quelques chansons revues par l´âne de l´aventure.
Enfin, le seul nouvel ajout vraiment notable provenant d´un
conte de fée prend la forme d´un redoutable adversaire issu de
la légende du Joueur de Flûte de Hamelin. Pour son intrigue,
SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN va surtout mettre en place une
intrigue déjà vue à de nombreuses reprises ailleurs. Ainsi, une
grosse partie de l´histoire découle d´une vilaine tractation qui
remet en cause l´existence du personnage de Shrek et donc
l´univers tel qu´on le connaît. Les anciens compagnons du
héros n´ont bien sûr plus aucun souvenir de lui et ont chacun
suivi une trajectoire très différente de celles dépeintes dans les
trois films précédents. Mais avant d´en arriver là, SHREK 4 :
IL ETAIT UNE FIN fait un méchant constat de la paternité.
Notre ogre vert, devenu le père de quelques bambins, a bien du
mal à supporter une routine qui ne lui laisse plus aucun loisir
pour lui. Etrangement, le film ne remet pas en question le rôle
de sa compagne qui semble très heureuse des corvées qui lui
incombent. Après cet assez noir point de départ traité sur le ton
de la comédie, la morale sera sauve lorsque Shrek se rendra
compte que s´il n´a plus de contrainte, il a surtout perdu
l´essentiel : sa famille. Classique !
Comme pas mal de films d´animation produits en image de
synthèse dernièrement, SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN se
pare du relief pour sa «dernière» aventure et s´expose même
pour la première fois en format large. En soit, cela ne remet pas
vraiment en question le spectacle qui s´étale sur l´écran. Le
relief amène une certaine profondeur de champ mais s´oublie
assez rapidement. Ce n´est pas plus mal dans le sens où la 3D
ne vient pas parasiter le spectacle par de nombreux effets
faciles. SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN empile scènes de
comédie et séquences plus spectaculaires en évoquant une
rébellion des ogres contre un despote qui dirige une armée de
sorcières. Si la déception peut poindre à l´issue du film, il faut
bien reconnaître qu´on passe un moment plutôt agréable à la
vision de SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN. Néanmoins, on ne
peut pas dire que le film déclenche une hilarité débordante sur
toute sa longueur. Quelques gags s´avèrent plus réussis que
d´autres sans oublier le mignon minois d´un chaton craquant
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qui nous fait les yeux doux en 3D. Le bilan n´est donc pas
exceptionnel pour cet épilogue qui s´inscrit comme un
prolongement sans grande envergure dans une franchise qui
commençait déjà un peu à s´essouffler depuis le précédent
opus. SHREK 4 : IL ETAIT UNE FIN est surtout un quatrième
film où l´on a du plaisir à retrouver les personnages dans une
nouvelle histoire, rien de plus !
Antoine Rigaud
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