L es a rts Florissan ts | W illiam c hristie
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L es a rts Florissan ts | W illiam c hristie
dimanche 6 mars – 16h Jean-Philippe Rameau (1683-1764) Anacréon – version de 1757 Ballet héroïque en un acte sur un livret de Pierre Joseph Bernard (1708-1775) entracte Pygmalion Les Arts Florissants William Christie, direction Hanna Bayodi-Hirt, dessus (Anacréon : Amour / Pygmalion : La Statue) Emmanuelle de Negri, dessus (Anacréon : La Prêtresse / Pygmalion : L’Amour) Ed Lyon, haute-contre (Anacréon : Agathocle / Pygmalion : Pygmalion) Alain Buet, basse (Anacréon : Anacréon) Virginie Thomas, dessus (Pygmalion : Céphise) Béatrice Martin, assistante musicale et chef de chant Jean-Yves Ravoux, collaboration aux mouvements François Bazola, préparation du chœur Anne Pichard, conseillère linguistique Ce concert est surtitré. Les Arts Florissants sont soutenus par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Caen et la Région Basse-Normandie. Leur mécène est Imerys. Les Arts Florissants sont en résidence au théâtre de Caen. William Christie et Les Arts Florissants dédient ce concert à la mémoire de Sylvie Minkoff, éditrice genevoise disparue en décembre dernier. Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le samedi 30 avril à 19h05. Fin du concert vers 18h. Les Arts Florissants | William Christie | Dimanche 6 mars Acte de ballet sur un livret de Ballot de Sauvot, basé sur un texte d’Antoine Houdar de la Motte (1672-1731) Si la carrière théâtrale de Jean-Philippe Rameau ne commença qu’après que le compositeur eut atteint l’âge de cinquante ans, elle n’en fut pas moins riche et productive. C’est ainsi qu’outre les huit tragédies en musique, les deux comédies lyriques et les sept opéras-ballets qui nous sont parvenus, il produisit encore huit « actes de ballets » isolés entre 1748 et 1757. Ce genre de composition théâtrale, issu de « l’opéra à entrées » (autre genre aujourd’hui dénommé « opéra-ballet »), consistait en des compositions en un acte autonomes, qui pouvaient être employées de deux manières distinctes. Elles pouvaient être interprétées isolément, en complément de programme, comme ce fut le cas de Pygmalion en 1748, ou encore être réunies avec d’autres afin de faire partie d’une composition plus vaste faisant se succéder plusieurs actions théâtrales distinctes à partir d’un même « fil conducteur ». C’est à cette seconde catégorie des « ballets détachés » qu’appartient l’Anacréon de 1757. Anacréon Rameau composa deux Anacréon. Le premier, sur un livret de Cahusac, avait été joué à Fontainebleau le 23 octobre 1754. Le second, sur un livret de Pierre Joseph Bernard, dit Gentil Bernard (le librettiste de Castor et Pollux), devait servir de troisième et ultime entrée (ou « acte ») lors de la reprise des Surprises de l’Amour (un opéra-ballet composé en 1748 à l’occasion de la signature du traité d’Aix-la-Chapelle). Ce second Anacréon fut ainsi créé le 31 mai 1757, et repris le 10 octobre 1758. Le sujet est emprunté à l’Antiquité grecque. Le poète Anacréon aurait vécu à Téos, en Lydie, au VIe siècle avant notre ère. Il était célèbre pour ses chansons d’amour et pour ses chansons de table, d’une brillante et gracieuse légèreté. Redécouvert par les auteurs de La Pléiade, il inspira une nouvelle forme de poésie anacréontique, que les poètes français du Grand Siècle puis des Lumières ont fréquemment illustrée. Gentil Bernard plaça cette figure historique au cœur d’une rivalité imaginaire entre les cultes de Bacchus et d’Amour. Poussé par les Ménades à la dévotion exclusive du Dieu du vin, il néglige son amante Lycoris, qui se meurt d’amour pour lui. Touché par la douleur de son amante, il s’engage finalement à réconcilier les dieux rivaux dans une grande célébration dansée des plaisirs de l’existence. Le sujet d’Anacréon se rapproche singulièrement de celui de Pygmalion : l’objet aimé, Lycoris, est un « personnage dansant ». Pourtant, l’organisation dramatique de ces deux actes de ballet est très différente. Anacréon s’ouvre dans une atmosphère de divertissement et de joie, par une impressionnante scène chorale où sont conjointement célébrés Amour et Bacchus. L’air d’Anacréon « Nouvelle Hébé », accompagné d’une partie de flûte concertante, illustre parfaitement la veine amoureuse de l’inspiration du poète, tandis que l’air à boire « Point de tristesse » évoque son adoration du vin et de l’ivresse. Peu à peu, le drame se noue et l’atmosphère devient élégiaque, voire tragique. L’orchestre, comme dans Pygmalion, peint un véritable décor sonore. Dans la deuxième scène, les Ménades font irruption au cours d’une « bruyante symphonie ». Durant la troisième scène, 2 dimanche 6 mars le sommeil d’Anacréon est évoqué par de délicates parties de petites flûtes, avec un accompagnement de pizzicati de cordes. Subitement se déchaîne le « Tonnerre », puis un « Orage », aux accents tout aussi vivaldiens que français. La quatrième scène, la plus dramatique, narre le subterfuge d’Amour qui permet à Anacréon de revenir vers son amante. Enfin, les deux dernières scènes illustrent la réconciliation d’Amour et Bacchus. Comme dans Pygmalion, cette scène magnifie le « Règne d’Amour » par une ariette à vocalise d’inspiration italienne. Mais ici, c’est le dieu Amour qui se célèbre lui-même, et invite Bacchus à « partager ses conquêtes ». Pygmalion Ce sujet mythologique grec a inspiré maints auteurs au fil des siècles, depuis les Métamorphoses d’Ovide jusqu’à Bernard Shaw. Le sculpteur Pygmalion, qui tombe amoureux de la statue qu’il avait modelée, est devenu un véritable archétype du créateur dépassé par son œuvre, donnant lieu à diverses interprétations morales et autres relectures. En 1700, Antoine Houdar de la Motte l’adapta en un poème lyrique pour former la cinquième entrée (intitulée La Sculpture) du ballet Le Triomphe des Arts, mis en musique par Antoine de la Barre en 1700. En 1734, un ballet-pantomime sur ce sujet a été donné à Londres par la fameuse ballerine Marie Sallé, et un autre vit le jour à Paris la même année, sur des musiques de Jean-Joseph Mouret. Le livret de Houdar de la Motte fut repris et remanié par Ballot de Sauvot, qui était le frère du notaire de Rameau. Leur nouveau Pygmalion fut créé le 27 août 1748 à l’Académie Royale de Musique de Paris, en complément de soirée lors d’une reprise du Carnaval et la Folie de Destouches. Il fut repris le 9 mars 1751 pour une série de vingt-sept représentations. Il fut rejoué peu après à Fontainebleau, et repris à nouveau à Paris le 31 mars 1764, quelques mois avant la mort du compositeur. Pygmalion fut, avec Castor et Pollux, l’œuvre de Rameau la plus fréquemment jouée durant son existence. Ce ballet est introduit par une ouverture dont la structure bipartite s’inspire du modèle lulliste. Rameau l’enrichit comme à son habitude d’une dimension narrative et picturale : en effet, elle est emplie de notes rapides répétées qui évoquent les coups de ciseau du sculpteur sur la pierre. La bouleversante lamentation de Pygmalion, « Fatal amour », ouvre la première scène, dans un style pathétique plus emblématique de la tragédie lyrique que du ballet. Tout au long des deux premières scènes, l’orchestre revêt une importance particulière : il est chargé de peindre, mais aussi de parler. Ainsi, Pygmalion s’adressant à la Statue muette noue un véritable dialogue avec les flûtes, tandis que sa créature, lentement, vient à la vie et découvre ses sens. C’est encore l’orchestre qui exprime les sentiments qui envahissent son âme toute neuve. Cet épisode donne naissance à un divertissement qui s’ouvre par une gracieuse ariette d’Amour, « Jeux et ris qui me suivez ». Survient une suite orchestrale (formant le corps principal du ballet) où les Muses enseignent à la Statue les différents « caractères de la Danse ». C’est une jeune danseuse qui venait de succéder à Marie 3 Sallé sur la scène de l’Académie Royale de Musique, Mlle Puvigné, qui fut la créatrice du rôle si particulier de la Statue, à fois dansé et chanté. Mais le protagoniste de l’œuvre est indéniablement le sculpteur Pygmalion : Rameau a taillé ce rôle sur mesure pour le plus fameux haute-contre du XVIIIe siècle, Pierre Jélyotte, émaillant sa partie de vocalises virtuoses, en particulier dans la cinquième scène. Elle s’ouvre par un impressionnant air avec chœur, « L’Amour triomphe », et se clôt avec l’ariette « Règne Amour », étourdissante relecture ramiste de la forme italienne de l’aria da capo. Une brève contredanse en rondeau accompagne la chute du rideau. Denis Morrier 4 BIOGRAPHIES Hanna Bayodi-Hirt Hanna Bayodi-Hirt est une jeune soprano franco-marocaine qui vit à Turin. Elle étudie la littérature française et antique avant d’entrer au Conservatoire National de Musique de Paris, dont elle ressort diplômée en 2002. En 2003, elle remporte le Concours International d’Oratorio de Clermont-Ferrand. Elle fait ses débuts sur scène en 2003 dans Les Boréades de Rameau, sous la direction de William Christie au Théâtre de Caen et à la Brooklyn Academy de New York. Depuis, elle chante régulièrement avec William Christie et Les Arts Florissants : en mars 2006, elle apparaît successivement dans le rôle de Iole dans Hercules de Haendel (au Barbican Centre de Londres aux côtés de Joyce di Donato et William Shimmel) et en Nesrine dans Les Paladins de Rameau (dans la production de la compagnie Montalvo-Hervieu au Festival d’Athènes en juillet 2006 puis au Bunkamura Orchad Hall de Tokyo en novembre de la même année). En mai 2008, elle fait ses débuts en Ninfa au Teatro Real de Madrid dans une nouvelle production de L’Orfeo de Monteverdi, dirigée par William Christie et mise en scène par Pier Luigi Pizzi. Durant la saison 2008/2009, Hanna Bayodi-Hirt chante Barbarina dans Les Noces de Figaro de Mozart à l’Opéra de Lille sous la direction d’Emmanuelle Haïm dans une mise en scène de Jean-François Sivadier, The Fairy Queen de Purcell avec Le Concert d’Astrée et Emmanuelle Haïm, et Melanto et Fortuna dans Le retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi au Teatro Real de Madrid. En octobre 2009, elle interprète une Sorcière dans Didon et Énée de Purcell au Nederlandse Opera d’Amsterdam. En outre, Hanna Bayodi-Hirt donne de nombreux concerts dans des salles telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, la Cité de la musique à Paris, le Théâtre du Châtelet, le Théâtre des ChampsÉlysées, la Salle Pleyel, Radio France, l’Auditorium de l’Opéra de Lyon, l’Opéra Comédie de Montpellier et l’Arsenal de Metz. Sous la direction du chef Hervé Niquet, elle chante Cupid et Venus dans Le Roi Arthur de Purcell (elle a gravé ces deux rôles pour le label Glossa), Virginie dans Paul et Virginie de Lesueur, les grands motets de Rameau et de Desmarets, et le Te Deum de Charpentier. Dans Didon et Énée, elle interprète Belinda (sous la direction de Stephen Stubbs), La Seconde Femme et La Première Sorcière (avec le Ricercar Consort de Philippe Pierlot pendant les Folles Journées de Bilbao). Elle chante le Stabat Mater de Boccherini et les Neuf Arias allemandes de Haendel sous la direction de Patrick Cohën-Akenine, le rôle-titre de La Giuditta de Scarlatti avec Martin Gester, et le rôle d’Esther dans l’oratorio du même nom de Lidarti avec Avner Itai. Elle interprète Le Pâtre sur le rocher de Schubert avec le clarinettiste Wenzel Fuchs au Kammermusiksaal de la Philharmonie de Berlin. Parmi ses engagements récents ou à venir, on peut citer les rôles d’Amore dans Le Couronnement de Poppée au Teatro Real de Madrid, de Giannetta dans L’Élixir d’amour de Donizetti à l’Opéra de Lille, une nouvelle production The Indian Queen pour le Festival des Arts de Bruxelles et une version de concert de Pygmalion de Rameau à Paris, Valence, Budapest et New York avec William Christie et Les Arts Florissants. 5 Emmanuelle de Negri La saison 2010/2011 d’Emmanuelle de Negri est opératique et baroque. Ainsi, avec Les Arts Florissants et William Christie, elle est Sangaride dans la reprise du mythique Atys (OpéraComique, Théâtre de Caen, Opéra de Bordeaux, Versailles) et participe à la reprise de Didon et Énée (rôle de Belinda) et Actéon (rôle d’Aréthuze) en Russie et en Espagne. Elle est également à l’affiche de The Indian Queen de Purcell avec Les Arts Florissants dirigés par Paul Agnew à la Cité de la musique, à Caen et à Pontoise, et chante dans un concert baroque autour du personnage d’Armide à l’Opéra-Comique et au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre Français des Jeunes. Au Théâtre des Champs-Élysées, au Théâtre de Caen et à Orléans, elle est également Agilea dans Teseo de Haendel avec Les Folies Françoises. Pour autant, Emmanuelle de Negri ne délaisse pas les autres répertoires, puisqu’elle interprète Mélisande dans Ariane et Barbe-Bleue de Dukas à la Salle Pleyel et reprend son rôle de Cupidon dans la production d’Orphée aux Enfers au Festival d’Aixen-Provence, sur les scènes de Dijon, Toulon, Aix-en-Provence et à l’Opéra Royal de Versailles. D’ores et déjà, la saison 2011/2012 sera marquée par La Flûte enchantée, où elle sera Papagena, dirigée par Jean-Christophe Spinosi et mise en scène par Laurent Pelly au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Nice, et par la tournée d’Atys de Lully aux États-Unis. C’est par le violoncelle qu’Emmanuelle de Negri fait ses premiers pas dans la musique, avant d’intégrer en chant le Conservatoire de Nîmes puis le Conservatoire National de Musique de Paris, poursuivant en parallèle des études de lettres modernes et des cours de théâtre avec Flavio Polizzi (formation Roy Hart). Même si elle s’illustre également dans l’oratorio (René Jacobs lui confie le rôle-titre du Martirio de Sant’Agnese de Pasquini, dirigé par Alessandro di Marchi et mis en scène par Vincent Boussard au Festival d’Innsbruck en 2008), c’est dans le registre de l’opéra qu’elle se fait particulièrement remarquer, alliant qualités vocales et véritable talent de comédienne. Ainsi, elle a déjà interprété les compositeurs les plus divers, dans les genres les plus variés sur de nombreuses scènes prestigieuses : Barberine (Folles Journées, d’après Les Noces de Figaro de Mozart) et Despina ( Così fan tutte de Mozart), Le Pâtre de Tosca de Puccini et Tonina dans Prima la musica, poi le parole de Salieri, Clorinda dans La Cenerentola de Rossini et Oberto dans Alcina de Haendel… On trouve aussi à son répertoire Cavalli (les rôles d’Elena et Aura dans Ercole amante sous la direction de Gabriel Garrido en 2006), Belli (la Première Grâce dans l’Orfeo dolente en 2007 avec Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre), Destouches (La Jeunesse dans Le Carnaval et la Folie)… Elle interprète avec le même bonheur l’opérette d’Offenbach – François de Carpentries fait d’elle le Cupidon d’Orphée aux Enfers en 2005, de même qu’Yves Beaunesne à Aix-en-Provence en 2009, tous deux sous la baguette d’Alain Altinoglu ; elle est Guillaume dans La Chanson de Fortunio à l’Opéra-Comique en décembre 2009 et Léoena dans La Belle Hélène en 2008 sous la direction d’Hervé Niquet – ou l’opéra du XXe siècle – comme les rôles de Miles dans Le Tour d’écrou de Britten en 2007, de Sœur Mathilde dans Dialogues des Carmélites de Poulenc, en 2005, d’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy en 2005, aux côtés de Natalie Dessay, Laurent Naouri, Jean- par le répertoire baroque, elle participe, la même année, dans le cadre de l’Académie d’Ambronay, à l’Ercole amante de Cavalli (La Deuxième Grâce), sous la direction de Gabriel Garrido, François Lapointe et Robert Lloyd, avec le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève (rôle qu’elle retrouve par ailleurs en 2008 à l’Opéra de Tours dans la mise en scène de Gilles Bouillon sous la direction de Jean-Yves Ossonce). Elle s’illustre particulièrement dans la musique baroque : partenaire fidèle des Arts Florissants, on a pu l’entendre à l’occasion de la quatrième édition du Jardin des Voix, dans un programme de Songs and Catches, dans The Fairy Queen (Purcell), dans Susanna (Haendel), dans un programme consacré aux grands motets ou encore lors du festival d’Aix-en-Provence pour de nouvelles versions de Hippolyte et Aricie et de Pygmalion de Rameau (reprises en 2010/2011) dirigées par William Christie et mises en scène par Trisha Brown. En 2008, Emmanuelle de Negri est lauréate HSBC de l’Académie Européenne de Musique. mis en scène par Pierre Kuentz. En 2007, elle intègre le Chœur de Chambre Les Éléments, dirigé par Joël Suhubiette, avec qui elle se produit dans de nombreux festivals – La ChaiseDieu, Beaune ou Aix-en-Provence –, collaborant tour à tour avec Marc Minkowski, Emmanuel Krivine, John Nelson, Christophe Rousset ou bien encore Jérémie Rhorer. Elle se produit en soliste avec de jeunes ensembles tels que l’Escale Chromatique ou l’Ensemble Marguerite Louise. À la scène, on la retrouve notamment dans Thésée de Lully, Hippolyte et Aricie et Dardanus de Rameau, sous la direction de Emmanuelle Haïm ; dans Armide de Lully (La Nymphe) sous la direction de William Christie ; avec la Compagnie Manque Pas d’Air, au Théâtre Mouffetard, dans Orphée et Eurydice de Gluck ; avec Les Éléments et Le Cercle de l’Harmonie dans Fra Diavolo d’Auber à l’OpéraComique (Jérémie Rhorer / Jérôme Deschamps) et dans Béatrice et Bénédict de Berlioz (Emmanuel Krivine / Dan Jemmett). Depuis 2008, elle participe à de nombreux projets avec Les Arts Florissants, parmi lesquels Les Indes galantes de Rameau, un programme de musique italienne (Caldara, Scarlatti, Legrenzi et Lotti) sous la direction de Paul Agnew, un programme de musique sacrée pour voix de femmes, Au temps de Port-Royal, ainsi que les grands motets de Rameau. Virginie Thomas interprètera, la saison prochaine, le rôle de Céphise, en version de concert, dans Pygmalion de Rameau, sous Virginie Thomas Après des études au Conservatoire de Toulouse dans la classe de chant de Anne Fondeville, Virginie Thomas obtient, en 2005, un premier prix à l’unanimité. Dans ce cadre, elle interprète les rôles-titres de L’Enfant et les sortilèges de Ravel et de Alice au pays des merveilles de François Bou, en version scénique. En 2006, elle obtient son diplôme professionnel de musique ancienne à l’unanimité avec les félicitations du jury, après avoir étudié dans la classe de Jérôme Correas. Particulièrement intéressée 6 BIOGRAPHIES la direction de William Christie. Elle participera également à la reprise d’Atys de Lully à l’Opéra-Comique. Ed Lyon Ed Lyon a étudié au St. John’s College, Cambridge, à la Royal Academy of Music et au National Opera Studio. Il a fait ses débuts au Snape Maltings d’Aldeburgh (Royaume-Uni) en interprétant l’Évangéliste dans la Passion selon saint Matthieu de Telemann et y revient avec la Cantata Misericordium de Britten et dans le rôle-titre de Acis et Galatée Haendel. À l’opéra, il a interprété Hyllus (Hercules de Haendel) avec William Christie et Les Arts Florissants à Londres et à New York, le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi au Festival d’Aix-en-Provence en 2007 avec René Jacobs, Pane (La Calisto de Cavalli) avec Ivor Bolton à la Bayerische Staatsoper de Munich et à Covent Garden, Telemaco (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi) à l’Opéra National du Pays-de-Galles, Eurimaco (Le Retour d’Ulysse) à Madrid, Tamino (La Flûte enchantée de Mozart) à l’Opera North, L’Orfeo de Monteverdi avec Le Concert d’Astrée et Emmanuelle Haïm à Paris, Lille, Caen et Strasbourg, Le Couronnement de Poppée et Le Retour d’Ulysse de Monteverdi à l’Opéra des Pays-Bas, Lysander (A Midsummer Night’s Dream de Britten) à Covent Garden et à l’Opéra National de Lyon, ainsi que The Fairy Queen de Purcell au Festival de Glyndebourne en 2009. Parmi ses autres rôles, on peut citer Peter Quint dans Le Tour d’écrou de Britten, Le Chœur Masculin dans Le Viol de Lucrèce de Britten, Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart, Jupiter dans Semele de Haendel et, en concert, le rôle de Tom Rakewell dans The Rake’s Progress de Stravinski avec le Birmingham Symphony Orchestra et, récemment, Acis et Galatée de Haendel avec le New London Consort. Il a également chanté dans L’Enfance du Christ de Berlioz avec l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg et Ivor Bolton (disponible en CD), Les Indes galantes de Rameau avec Les Arts Florissants, le Requiem de Mozart avec la Manchester Camerata et Sir Colin Davis ou avec le Spitalfields Festival et Sir Roger Norrington, la Passion selon saint Matthieu de Bach avec le Bach Choir au Royal Festival Hall de Londres, la Passion selon saint Jean de Bach à Rome, le War Requiem de Britten à la Philharmonie de Berlin, Le Messie de Haendel au Birmingham Symphony Hall et au Royal Albert Hall, la Serenade to Music de Vaughan Williams au Festival International d’Édimbourg et aux BBC Proms, La Création de Haendel avec le Chamber Orchestra of Europe, la Messe Nelson de Haydn avec l’Orchestre Symphonique de Birmingham, Le Messie avec le Philharmonia Orchestra, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre Symphonique de la BBC, le Solstice of Light de Maxwell Davies aux BBC Proms de 2009 et Les Illuminations de Britten avec l’Orchestre National des Jeunes d’Écosse. Ses engagements récents et à venir comprennent trois projets avec Les Arts Florissants et William Christie – le rôle-titre de Pygmalion de Rameau au Festival d’Aix-en-Provence, The Fairy Queen de Purcell à Paris et à New York, et le rôle-titre d’Actéon de Charpentier à Paris. Ed Lyon se produit en concert à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Valladolid, et au Royal Opera House pour La Calisto de Cavalli, dans Les Troyens de Berlioz (rôle d’Hylas), dans 7 Castor et Pollux de Rameau pour l’English National Opera, dans My Fair Lady au Théâtre du Châtelet (rôle de Freddie), en tournée européenne avec The Fairy Queen de Purcell avec le New London Consort, dans Atys de Lully avec Les Arts Florissants. Il interprète également la Messe en si de Bach, Alexander’s Feast de Haendel avec Ludus Baroque au Festival d’Édimbourg, les Vêpres de Grandi avec la Bach Akademie à Stuttgart. Alain Buet Après des études au Conservatoire de Caen et au Conservatoire de Paris (CNSMDP), le travail avec le professeur américain Richard Miller va marquer l’engagement d’Alain Buet dans le monde de la musique. Il entame une carrière de soliste et de pédagogue enrichie par des rencontres avec des chefs comme Robert Weddle, JeanClaude Malgoire, Hervé Niquet, William Christie, Laurence Equilbey, David Stern, Arie van Beek, Jacques Mercier, Martin Gester, des chanteurs comme Gérard Lesne, Dominique Visse ou Howard Crook et des instrumentistes tels Patrick Cohën-Akenine, Laurent Stewart, Zhu Xiao Mei, Emmanuel Strosser ou Alexandre Tharaud. Une voix claire et chaude, un goût de la découverte le portent à chanter un vaste répertoire du XVIe au XXe siècle profane et religieux. Il est régulièrement invité par les meilleurs festivals internationaux (Beaune, Épau, La Chaise-Dieu, Les Promenades Musicales en Pays d’Auge, Les Folles Journées de Nantes, Septembre Musical de l’Orne, Versailles – Chapelle Royale et Opéra –, Fez, Innsbruck, Istanbul, Crémone, Parme, Beethoven Fest à Bonn, Leipzig, Festival Johann Sebastian Bach à Lausanne, Concertgebouw d’Amsterdam). Grâce à Jean-Claude Malgoire, son expérience de la scène se développe, avec ses rôles dans Agrippine de Haendel (Lesbos, en 2003), Les Noces de Figaro de Mozart (Le Comte, en 2004), Gianni Schicchi de Puccini (Simone, en 2004), David et Jonathas de Charpentier (Saül, en 2004) avec Les Arts Florissants sous la direction de William Christie au Châtelet, Bastien et Bastienne de Mozart (Colas, en 2005) sous la direction de JeanClaude Malgoire, Allazim dans Zaïde de Mozart en tournée en 2006/2007 avec l’Orchestre de Basse-Normandie sous la direction de Dominique Debart, Eufemiano dans Il Sant’Alessio de Landi en tournée internationale en 2007 et 2008 avec Les Arts Florissants sous la direction de William Christie. Une discographie déjà abondante vient de s’enrichir de plusieurs enregistrements : Stefano Landi avec l’ensemble L’Arpeggiata (chez Alpha), Grands Motets de Richard Delalande sous la direction de Martin Gester avec Le Parlement de Musique (chez Opus 111). Sous la direction d’Hervé Niquet avec le Concert Spirituel, il enregistre les Leçons de Ténèbres de Charpentier, Daphnis et Chloé de Boismortier, les grands motets de Desmaret (chez Glossa), et sous la direction de Jean-Claude Malgoire, le Requiem de Gossec et le Requiem de Mozart (chez K 617). Il grave également Les Vespres de Charpentier sous la direction d’Olivier Schneebeli (chez Alpha), Les Nuits de Sceaux de Bernier avec Les Folies Françoises sous la direction de Patrick Cohën-Akenine (chez Alpha), la cantate Thétis de Rameau avec Les Musiciens de Monsieur Croche (chez Alpha) et, à paraître, Jephté de Haendel sous la direction de David Stern (chez Arion). Alain Buet est fondateur et animateur de l’ensemble Les Musiciens du Paradis. Titulaire du certificat d’aptitude, il enseigne le chant au sein du Conservatoire d’Alençon et, depuis 2007, au Conservatoire de Paris (CNSMDP). William Christie Claveciniste, chef d’orchestre, musicologue et enseignant, William Christie est l’artisan de l’une des plus remarquables aventures musicales de ces trente dernières années : pionnier de la redécouverte, en France, de la musique baroque, il a révélé à un très large public le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles. La carrière de ce natif de Buffalo (État de New York), formé à Harvard et à Yale, installé en France depuis 1971, a pris un tournant décisif quand il a fondé en 1979 Les Arts Florissants. À la tête de cet ensemble instrumental et vocal, William Christie a imposé très vite, au concert et sur les scènes d’opéra, une griffe très personnelle de musicien/homme de théâtre, renouvelant l’interprétation d’un répertoire jusqu’alors largement négligé ou oublié. C’est en 1987 qu’il a connu une véritable consécration publique avec la création d’Atys de Lully à l’Opéra-Comique, production qui a ensuite triomphé sur de nombreuses scènes internationales. Sa prédilection pour le baroque français ne s’est jamais démentie. De Charpentier à Rameau, en passant par Couperin, Mondonville, Campra ou Montéclair, il est le maître incontesté de la tragédie-lyrique comme de l’opéra-ballet, du motet français comme de la musique de cour. Mais son attachement à la musique française ne l’empêche pas d’explorer d’autres 8 répertoires européens : nombre de ses interprétations de la musique italienne (Monteverdi, Rossi, Scarlatti, Landi) ont fait date, et il aborde avec autant de bonheur Purcell et Haendel que Mozart et Haydn. Son abondante production discographique (plus de cent enregistrements couronnés de nombreux prix et distinctions en France et à l’étranger) chez Harmonia Mundi et Warner Classics/Erato en témoigne. Depuis novembre 2002, William Christie et Les Arts Florissants enregistrent pour Virgin Classics. Leur premier titre pour ce label est un disque de sonates de Haendel avec Hiro Kurosaki, violon solo des Arts Florissants. La production lyrique de William Christie se poursuit à un rythme très soutenu et ses collaborations avec de grands noms de la mise en scène de théâtre et d’opéra (Jean-Marie Villégier, Robert Carsen, Alfredo Arias, Jorge Lavelli, Graham Vick, Adrian Noble, Andrei Serban, Luc Bondy…) font chaque fois figure d’événement : à l’Opéra de Paris (Hippolyte et Aricie de Rameau en 1996, Les Indes galantes de Rameau, Alcina de Haendel en 1999 et Les Boréades de Rameau en 2003), au Théâtre de Caen (Médée de Charpentier en 1993, Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi en 2002, Les Boréades en 2003, Serse de Haendel et Les Paladins de Rameau en 2004, Il Sant’Alessio de Landi en 2007), à l’Opéra du Rhin (L’Enlèvement au Sérail de Mozart en 1993), au Théâtre du Châtelet (Le Roi Arthur de Purcell en 1995, Les Paladins en 2004) ou au Festival d’Aixen-Provence, où Les Arts Florissants ont présenté de nombreux spectacles dont Castor et Pollux (1991), The Fairy Queen de Purcell (1992), La Flûte BIOGRAPHIES enchantée de Mozart (1994), Orlando de Haendel (1997) sans oublier un triomphal Retour d’Ulysse (repris en 2002) ou encore Hercules de Haendel (2004). En 2007, Les Arts Florissants ont noué une nouvelle collaboration avec le Teatro Real de Madrid, où l’ensemble interprètera au fil des saisons l’intégrale des opéras de Monteverdi. En tant que chef invité, William Christie répond régulièrement aux sollicitations de festivals d’art lyrique comme Glyndebourne (où il a dirigé, à la tête de l’Orchestra of the Age of Enlightenment, Theodora puis Rodelinda, de Haendel, qui a été repris en janvier 2002 au Théâtre du Châtelet) ou de maisons d’opéra comme l’Opernhaus de Zurich (avec Iphigénie en Tauride de Gluck, Les Indes galantes de Rameau, Radamisto, Orlando et Rinaldo de Haendel) – ou l’Opéra National de Lyon où, après Così fan tutte de Mozart en 2005, il a dirigé Les Noces de Figaro en juin 2007. Depuis 2002, il est régulièrement chef invité de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. La formation et l’insertion professionnelle des jeunes artistes sont également au cœur des préoccupations de William Christie, qui a révélé en vingt-cinq ans d’activités plusieurs générations de chanteurs et d’instrumentistes. C’est d’ailleurs aux Arts Florissants que la plupart des directeurs musicaux d’ensembles baroques ont commencé leur carrière. Professeur au Conservatoire de Paris (CNSMDP) en charge de la classe de musique ancienne de 1982 à 1995, il est fréquemment invité à diriger des masterclasses, et des académies comme celles d’Aix-en-Provence ou d’Ambronay. Soucieux d’approfondir son travail de formateur, il a fondé à Caen une académie pour les jeunes chanteurs, Le Jardin des Voix, dont les quatre premières éditions en 2002, 2005, 2007 et 2009 ont eu un très large retentissement en France, en Europe et aux États-Unis. Il a acquis la nationalité française en 1995. Il est commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur ainsi que dans l’ordre des Arts et des Lettres. En novembre 2008, William Christie a été élu à l’Académie des Beaux-Arts et a été reçu officiellement sous la coupole de l’Institut en janvier 2010. Il a en outre reçu le Prix GeorgesPompidou 2005 ainsi que le Prix de chant choral Liliane-Bettencourt décerné par l’Académie des Beaux-Arts en 2004. (Les Indes galantes données en 1990 et en 1999, Hippolyte et Aricie en 1996, Les Boréades en 2003, Les Paladins en 2004), Charpentier (Médée en 1993 et 1994), que Haendel (Orlando en 1993, Acis et Galatée en 1996, Semele en 1996, Alcina en 1999, Serse en 2003, Hercules en 2004 et 2006), Purcell (King Arthur en 1995, Didon et Énée en 2006), Mozart (La Flûte enchantée en 1994, L’Enlèvement au sérail à l’Opéra du Rhin en 1995), ou encore Monteverdi (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie créé triomphalement à Aix-en-Provence en 2000 et repris en 2002 ; Le Couronnement de Poppée en 2005, L’Orfeo au Teatro Real en 2008). Dans les productions auxquelles ils participent, Les Arts Florissants sont Les Arts Florissants associés à de grands noms de la scène Ensemble de chanteurs et tels que Jean-Marie Villégier, Robert d’instrumentistes voués à la musique Carsen, Alfredo Arias, Pier Luigi Pizzi, baroque, fidèles à l’interprétation Jorge Lavelli, Adrian Noble, Andrei sur instruments anciens, Les Arts Serban, Graham Vick, Deborah Warner Florissants sont dans leur spécialité – ainsi que les chorégraphes Francine l’une des formations les plus réputées Lancelot, Béatrice Massin, Ana Yepes, en Europe et dans le monde. Fondés Shirley Wynne, Maguy Marin, François en 1979, et dirigés depuis lors par le Raffinot, Jirí Kylián, Bianca Li, José claveciniste et chef d’orchestre francoaméricain William Christie, ils portent le Montalvo et Dominique Hervieu. Leur activité lyrique ne doit pas masquer la nom d’un petit opéra de Marc-Antoine vitalité des Arts Florissants au concert Charpentier. Les Arts Florissants ont joué un rôle pionnier pour imposer dans et au disque, comme le prouvent le paysage musical français un répertoire leurs nombreuses et marquantes interprétations d’opéras en version de jusqu’alors méconnu (en exhumant concert (Zoroastre, Les Fêtes d’Hébé de notamment les trésors des collections Rameau, Idoménée de Campra, Jephté de la Bibliothèque Nationale de France) de Montéclair, L’Orfeo de Rossi) ; ou et aujourd’hui largement interprété et encore d’œuvres profanes de chambre admiré : non seulement le Grand Siècle (Actéon, Les Plaisirs de Versailles, français, mais plus généralement la Orphée aux Enfers de Charpentier ou musique européenne des XVIIe et XVIIIe siècles. Depuis le triomphe d’Atys de Didon et Énée de Purcell), de musique Lully à l’Opéra-Comique en 1987, c’est la sacrée (comme les grands motets de scène lyrique qui leur a assuré les plus Rameau, Mondonville, Desmarest ou grands succès : aussi bien avec Rameau les oratorios de Haendel, Le Messie, 9 Israël en Égypte ou Theodora) ainsi que l’ensemble du répertoire choral. Les Arts Florissants ont également abordé le répertoire contemporain en créant en 1999 Motets III – Hunc igitur terrorem de Betsy Jolas à l’occasion de leur vingtième anniversaire. La discographie des Arts Florissants est également très riche : plus de 40 titres chez Harmonia Mundi et quasiment 30 chez Warner Classics/ Erato dont le dernier est Theodora de Haendel. Dans le cadre de leur collaboration avec EMI/Virgin Classics (depuis 2003), Les Arts Florissants feront prochainement paraître le premier enregistrement de l’ensemble dirigé par Paul Agnew : intitulé Lamentazione, ce CD sera consacré à un programme autour du Stabat Mater de Domenico Scarlatti. Leur catalogue vidéographique s’est dernièrement enrichi d’une dixième référence avec la parution, chez Fra Musica, de Didon et Énée de Henry Purcell, capté à l’Opéra-Comique. En résidence privilégiée depuis vingt ans au Théâtre de Caen, Les Arts Florissants présentent chaque année une saison de concerts en région Basse-Normandie. L’ensemble assure en même temps une large diffusion nationale, tout en jouant un rôle actif d’ambassadeur de la culture française à l’étranger (il se voit ainsi régulièrement invité à la Brooklyn Academy, au Lincoln Center de New York, au Barbican Centre de Londres, au Festival de Vienne…). De façon régulière désormais, William Christie confie la direction de son ensemble à des chefs invités proches des Arts Florissants : on compte parmi eux Paul Agnew – qui a, entre autres, dirigé en janvier 2007 un concert de Vêpres de Vivaldi ainsi qu’un programme d’odes et anthems de Haendel en juin 2008 – et Jonathan Cohen, qui a dirigé l’une des représentations de Zampa à l’OpéraComique et a été à la tête de l’ensemble avec un programme Haydn-Gluck-Mozart au début de la saison 2009/2010 – saison au cours de laquelle Les Arts Florissants ont fêté leur 30e anniversaire. Directeur musical William Christie Chefs d’orchestre associés Paul Agnew Jonathan Cohen Directeur général Luc Bouniol-Laffont Orchestre Violons Florence Malgoire (premier violon) Bernadette Charbonnier Myriam Gevers Sophie Gevers-Demoures Guya Martinini Catherine Girard Jean-Paul Burgos Valérie Mascia Martha Moore Isabel Serrano Tailles de violon Galina Zinchenko Deirdre Dowling Simon Heyerick Samantha Montgomery Kayo Saito 10 Violoncelles Emmanuel Balssa (bc) Elena Andreyev Paul Carlioz Brigitte Crépin Alix Verzier Contrebasses Jonathan Cable (bc) Joseph Carver Flûtes Serge Saitta Charles Zebley Hautbois Pier Luigi Fabretti Michel Henry Bassons Philippe Miqueu Claude Wassmer Percussions David Joignaux Viole de gambe Anne-Marie Lasla (bc) Clavecin Béatrice Martin (bc) (bc) : basso continuo Chœur Dessus Solange Añorga Ingeborg Dalheim Nicole Dubrovich Maud Gnidzaz Brigitte Pelote Virginie Thomas BIOGRAPHIES Hautes-contre Bruno Renhold Marcio Soares Holanda David Ghilardi Renaud Tripathi Tailles Thibaut Lenaerts Nicolas Maire Jean-Yves Ravoux (rôle du Convive) Michael-Loughlin Smith Basses François Bazola Justin Bonnet Fabrice Chomienne Laurent Collobert Christophe Gautier Damian Whiteley Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Maquettiste : Marina Coquio Stagiaire : Delphine Anquetil 11 Salle Pleyel | et aussi… MARDI 15 MARS, 20H MARDI 26 AVRIL, 20H SAMEDI 25 JUIN, 20H Ludwig van Beethoven Giovanni Battista Pergolesi Arnold Schönberg Ouverture de Coriolan Li prodigi della divina grazia nella conversione Gurre-Lieder Richard Wagner e morte di San Guglielmo d’Aquitania Prélude de Parsifal (Sinfonia) Orchestre Philharmonique de Strasbourg Prélude et Mort d’Isolde (version Questo è il piano, questo è il rio (Cantate) Czech Philharmonic Choir Brno instrumentale) Nel chiuso centro (Cantate) Marc Albrecht, direction Richard Strauss Stabat Mater Christiane Iven, Tove Quatre Derniers Lieder Lance Ryan, Waldemar Maurice Ravel English Chamber Orchestra Anna Larsson, la Colombe La Valse Paul Watkins, direction Barbara Sukowa, la Narratrice Anna Netrebko, soprano Albert Dohmen, Bauer Kate Lindsey, mezzo-soprano Arnold Bezuyen, Klaus-Narr Orchestre National de Lille Jean-Claude Casadesus, direction Anne Schwanewilms, soprano Petr Fiala, chef de chœur Céleste Productions - Les Grandes Voix. Coproduction Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Salle Pleyel. Coproduction Céleste Productions – Les Grandes Voix, Orchestre National de Lille, Salle Pleyel. MARDI 17 MAI, 20H Camille Saint-Saëns MARDI 29 MARS, 20H Samson et Dalila (version de concert) Carte blanche Lang Lang Orchestre National du Capitole de Toulouse CITÉ DE LA MUSIQUE Chœur du Capitole de Toulouse MARDI 29 MARS, 20H Roberto Alagna, ténor Tugan Sokhiev, direction Lang Lang, piano Olga Borodina, Dalila Henry Purcell Ben Heppner, Samson The Indian Queen Les Arts Florissants Salle Pleyel. Coproduction Orchestre National du Capitole de Paul Agnew, direction Toulouse, Salle Pleyel. Emmanuelle de Negri, soprano Katherine Watson, soprano Nicholas Watts, ténor Sean Clayton, ténor Les partenaires média de la Salle Pleyel Imprimeur FOT |Imprimeur BaF | Licences : 1027391, 1027392, 1027393 Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Alfonso Caiani, chef de chœur