Janvier 2008
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Newsletter n°01 / Septembre 2007 Newsletter n°01 / Septembre 2007 LE CASH POOLING / 2ÈME PARTIE Newsletter N°03 / JANVIER 2008 É D I T O R I A L ÉE DDI T IO TR I OA L R NI A L ous avons le plaisir de vous présenter le premier numéro de la Toute l’équipe lettre d’information du de Marianne département Finance de Finance se la société Marianne Experts. joint à moi N Problématique SEPA Problématique SEPA Pour les directions financières et pour les trésoriers, le SEPA pose aujourd’hui deux problèmes : Techniquement et technologiquement, quels sont les changements qu’il va falloir opérer au sein des structures SI existantes ? En d‘autres termes va-t–il y avoir des changements de normes et de formats ? Les outils actuels vont-ils être compatibles ou caduques ? ous avons le plaisir Pour les directions financières et pour les tr de vous présenter le premier la et aujourd’hui deux problèmes : une équipe dede trésoriers pour vousAnimé parnuméro d'auditeurs financiers expérimentés, présenter ses lettre le Pôle d’information dudans le Techniquement et technologiquement, quels Financier est spécialisé meilleurs Toutes les banques réfléchissent actuellement à un nouveau marketing domaine de la gestion de la trésorerie voeux pour département Financedansde: qu’il va falloir opérer seinvaleursdes structur et plus particulièrement produit autour du SEPA. Quelles vont-êtreau les réelles ajoutées l’année 2008. CASH MANAGEMENT/CASH POOLING laComme société Marianne Experts. apportées par les unes et par les autres ? Quid des conditions tarifaires convenu, le N°3 de notre L’optimisation et la réduction du NEWSLETTER aborde le secondcoût bancaire des entreprises, volet de notre Animé parétude uneconsacrée équipe de trésoriers L’optimisation et la réductionet du BFR, au CASH POOLING et au CASH L’optimisation de la couverture des d'auditeurs financiers MANAGEMENT. Le prochain risquesexpérimentés, de taux et de change, sera consacré à l’étude situations lenuméro Pôleles Financier est L'optimisation spécialisédesdans le de de tous frais et commissions placement, bancaires. de la gestion de la trésorerie domaine Hervé GARABEDIAN La restructuration de la dette, et plus particulièrement dans : dans la mise Directeur du Pôle Finance L'accompagnement en place de cash management [email protected] d‘autres termes y avoir au-delà des annonces faites auva-t–il moment du lancement de cedes projet ?changem BANCAIRE formats ? Les outils actuels vont-ils être comp Le chantier est maintenant ouvert. Nous allons tenter de répondre vs progressivement à toutes ces questions afin de vous accompagner et de vous aider à anticiper les changements qui s’annoncent comme inévitables à terme. les banques réfléchissent actuellement à CASHToutes MANAGEMENT/CASH POOLING Le SEPA (Singledu Euro Payments Area) est produit autour SEPA. Quelles vont-être les ENTREPRISE. et internationaux L’optimisation et domestiques la réduction du (cashpooling, netting, clearing, etc.), coût bancaire des L'accompagnement entreprises,dans la sortie de PREAMBULE l'affacturage. L’optimisation et laCeréduction du BFR, premier numéro sera consacré aux “ ” un espacepar unique de paiement apportées les unes et par en leseuro. autres ? Quid au-delà Définitiondes annonces faites au moment du lance Euro au Payments est un espace uniqueautres de paiement Tout d’abord il convient de préciser, comme nous l’avonsLe SEPA (Single financiers sein deArea) l’entreprise, soit, entre : Les enjeux du que SEPA le pour les Directions vu dans le chapitre précédent, CASH POOLING est plates-formes d’encaissements et de décaissements, les en euro. L’optimisation de la couverture des Financières et lesplus trésoriers un sous-ensemble d’une solution globale que l’on Ce projet plates-formes CASH POOLING, les infrastructures de est à l’initiative dedel’EPC (European Payments Council) qui souhaite risques taux et de change, nomme de communément le “CASH MANAGEMENT”. communication et leslesoutils reporting. harmoniser les paiements entre paysde membres du SEPA. Le but étant Hervél’ensemble GARABEDIANdes Le cash management représente que chaque règlement se fasse dans les mêmes conditions techniques, L'optimisation deflux Directeur Finance techniques mises endes oeuvresituations afin dudeDépartement gérer les sécuritaires, juridiques et tarifaires que pour un paiement domestique. Le chantier est maintenant ouvert. Nous allo progressivement à toutes ces questions afin et de vous aider à anticiper les changem placement, comme inévitables à terme. CASH MANAGEMENT BANCAIRE/CASH MANAGEMENT ENTREPRISE La restructuration de la dette, Dans le premier cas, le système de “ 1 Le SEPA (Single Euro Paymen un espace unique de paiem pooling avec des outils autonomes via L'accompagnement la mise Cash management, avec sesdans différents des liaisons avec les partenaires niveaux d’automatisation est fourni, bancaires du pool retenu. enarchitecturé place etdegérécash management en partie par la ou les banques et leurs Deux opportunités s'offrent donc aux domestiques et partenaires internationaux externes; dans le second cas, c’est entreprises désireuses de mettre en (cashpooling, netting, clearing, l’entreprise qui est maître d’oeuvre et etc.), place un cash pooling : Soit une gestionnaire du système de cash L'accompagnement dans la sortie de l'affacturage. Ce premier numéro sera consacré aux Définition 1 Newsletter n°01 / Septembre 2007 solution bancaire, soit une solution dite "entreprise". Ce qui détermine le choix de l'une ou l'autre des deux solutions repose sur quelques facteurs très souvent imbriqués : Newsletter N°03 / Janvier 2008 Le SEPA (Single Euro Payments Area) est un espa LE CASH POOLING / 2ÈME PARTIE Newsletter N°03 / JANVIER 2008 - • le respect ou non des relations bancaires existantes dans le groupe avant le pooling • le degré d’autonomie des filiales, • La prise en compte des prévisions • le coût de revient à court terme et à moyen/long terme de la solution choisie D'une manière générale, les propositions bancaires de cash pooling se fondent sur deux axes, les produits et les services : I. II. un produit de cash management accompagné de services. Le rôle de ce produit et ses fonctionnalités sont différents selon chaque banque. La principale fonctionnalité est de mettre à disposition une plate-forme d’encaissement et de de décaissement avec la remontée des soldes des comptes vers des comptes de centralisation. un produit de télématique bancaire. Il sert à véhiculer les ordres de transfert et à recevoir les extraits de comptes bancaires. Il s’appuie sur l'exploitation des messages SWIFT (MT940 pour acheminer les relevés de comptes bancaires de vos filiales et les consolider, MT103 pour transférer les fonds, MT101 pour demander le rapatriement des soldes excédentaires de vos filiales) ou les formats domestiques EDIFACT / ETEBAC 3 et 5 (seul ETEBAC 5 fournit une liaison dans le sens client/banque sécurisée et normalement opérationnelle avec la nouvelle norme SEPA. III. des services de gestion de comptes qui vont permettre une automatisation plus ou moins grande des processus d'échanges de fonds (ZBA, TBA avec gestion automatisée des ordres de nivellement, fusion des échelles d'intérêts), une gestion des relevés quotidiens et intraday, une remontée centralisée de la collecte d’information, l’automatisation du placement des exédents de trésorerie. En fonction des choix de l’entreprise, la banque peut assumer différents rôles : cash pooler international ou participant auprès d'un groupe bancaire overlay. Plus le cash pooling est concentré (en termes de réseaux et de nombre de comptes bancaires) en respectant une organisation existante, moins il est automatisé dans le cas où cette dernière est multi-bancarisée. Si malgré tout, on souhaite une automatisation adéquate, il faut opérer une multiplication des comptes bancaires auprès de la banque dont la solution a été retenue, ceci afin de constituer un palier servant de relais aux comptes existants dans les autres réseaux. C'est alors à l'intérieur de ce palier que s'opérera l'automatisation du pooling. Or le nombre de comptes est un facteur de tarification bancaire, donc il est aisé de déterminer que, dans le cas d'un cash pooling où l'on souhaite garder le caractère multibancaire préexistant dans l'entreprise, il y a mécaniquement des coûts plus élevés liés à l'exploitation de nombreux comptes relais. Mais quel que soit le désir de garder un caractère multi-bancaire, le nombre de banques doit malgré tout être réduit à un minimum acceptable pour garantir l'efficacité du pooling. Donc, si le but est de conserver intact des relations bancaires préexistantes au pooling, une déviation de l'organisation bancaire du groupe semble inévitable lors de la mise en place d'un tel cash pooling. En tout état de cause, aucune solution bancaire ne peut laisser intacte l'organisation du groupe si l'on souhaite optimiser le degré de centralisation. Or, le seul avantage de ce type de cash pooling est de permettre la surveillance du cash disponible chez les entités du groupe. Il faut donc se demander si, dans ce cas, un pooling est bien nécessaire, sachant qu'un reporting efficace ferait aussi bien l'affaire. Dans le cas classique où la décision de faire un cash pooling s'accompagne de la réduction du nombre d'acteurs bancaires du groupe, les banques du cash pooling doivent avoir un réseau dense de correspondants.. A défaut, elles doivent avoir signé les accords nécessaires avec les banques que le groupe souhaite conserver dans ses relations. Ces accords doivent permettre le transfert automatique des comptes via des messages SWIFT (MT101 et MT940 pour l'essentiel). Ceci assure la gestion des fonctions de reporting et de paiement. D'une manière générale, les banques proposent aux entreprises des solutions de cash pooling a posteriori. En effet, peu de banques proposent les moyens qui permettraient aux groupes de véhiculer les prévisions de trésorerie et de donner un avis en central sur les offres et les demandes de fonds des filiales. Ceci permettrait une gestion préventive à mettre en opposition avec une gestion a posteriori constatable par réception des mouvements de compte. ANALYSE Personnellement je ne suis pas un partisan des solutions de CASH MANAGEMENT bancaire auquel je préfère les systèmes de “CASH MANAGEMENT entreprise” pour au moins quatre raisons : 2 auteur : © 2008 - Hervé GARABEDIAN - Newsletter N°03 / Janvier 2008 LE CASH POOLING / 2ÈME PARTIE Newsletter N°03 / JANVIER 2008 - Les solutions de cash pooling entreprise permettent plus facilement de gérer et d’intégrer les prévisions, Elles gèrent plus souplement la multibancarité, permettent d’optimiser la gestion de trésorerie en date de valeur (rémunération des soldes créditeurs et l’entreprise reste autonome vis à vis de son pool bancaire en terme de modification de la cartographie et répartition des flux). Dans ce sens, si pour des raisons de modification de périmètre, l’entreprise souhaite modifier profondément la distribution des flux au sein du pool bancaire, elle peut le faire sans être tributaire de tout un système dont elle n’a pas réellement la maîtrise technique et opérationnelle. Le tableau suivant présente une brève analyse comparative entre les solutions “Bancaires” et “Corporate”. CASH POOLING ENTREPRISE CASH POOLING BANCAIRE Objectif : Gestion de la trésorerie Objectif : Centralisation des flux Chaque trésorier filiale possède son autonomie et anticipe, en fonction de la connaissance de ses mouvements de trésorerie (attentes prévisibles de la journée, les soldes à conserver sur chaque compte bancaire,…). Les techniques de ZBA et de notionnel partent du constat des positions de chaque compte bancaire, elle permet d'effectuer une "mise à zéro" (2) automatique des comptes bancaires des filiales sur un compte pivot, sans gestion des anticipations de la journée. La centralisation des soldes bancaires par filiale et par pays La centralisation des soldes bancaires par filiale et par pays avec utilisation en comptes miroirs des comptes courants passe entièrement par les systèmes bancaires. détenus auprès de la centrale de trésorerie. - Rémunération des comptes bancaires créditeur non - Rémunération de ces comptes courants aux conditions proposées par le groupe autorisée ou non appliquée dans certains pays (par exemple, en France). Généralement, les conditions sont plus avantageuses que les conditions de découvert en banque, d'où l'intérêt de rester débiteur en banque et créditeur en compte courant. Chaque trésorier centralisateur par pays peut librement Dans ce cas, la position nette du groupe pour chaque pays fait déterminer la position à transférer vers la centrale de l'objet d'un virement international qui rapatrie les fonds (dans trésorerie. le cas du ZBA) sur le compte de la maison mère : De ce fait : - Les transferts internationaux sont automatiques et - Le trésorier garde la liberté de rapatrier le montant total ou correspondent dans leurs montants à la position nette de partiel de la position nette du groupe pour ce pays. chaque pays. - Si le groupe est équipé d’une salle des marchés, il peut - Il y a un transfert international automatique qui génère des directement appliquer dans chaque pays une politique de frais de rapatriement. placement ou de financement avec les liquidités dégagées au niveau de ce pays sans générer, de fait, un virement international. - Le respect de la date de valeur jour est systématique. - Il est important que le timing soit bien respecté pour pouvoir obtenir le respect de la date de valeur jour (un décalage d'une journée sur un virement international est possible mais il y a la possibilité de négocier avec ses banquiers). Le trésorier du groupe peut connaître par anticipation les mouvements attendus pour les jours à venir (date de valeur j +n) et prévoir de manière optimale la gestion rétroactive des mouvements créditeurs sur les comptes débiteurs, d'où une grande souplesse de la gestion de ses découverts bancaires. Ex : Équilibrage du jour j donne une position de –20 sur la banque BQ1, le trésorier décide de maintenir sa position. La génération automatique des virements d’équilibrage bloque, pour le trésorier du groupe et des filiales, la possibilité de gérer ses découverts bancaires. Ex : Équilibrage du jour j donne une position de –20 sur la banque BQ1, le cash pooling bancaire effectue une mise à zéro du compte de ce pays, le solde en j est donc de 0. Dans la journée, un versement imprévu de 20 arrive sur le Dans la journée, un versement imprévu de 20 arrive sur le compte d'une filiale en date de valeur j. La filiale en avertit dès compte d'une filiale en valeur j. Le système qui constate en un que possible le site centralisateur du pays. moment donné la position des soldes ne peut pas prévenir le trésorier de ce mouvements de fonds. Le lendemain, le solde de la position en j+1 de son solde en j Le lendemain, le trésorier du pays peut accepter le versement est donc constaté à 20. de 20 en valeur j de la filiale, ce qui passe sa position en j+1 de son solde en j à 0. Résultat : Résultat : Le groupe n’a pas pu bénéficier de cette somme de 20 Le fait de pouvoir anticiper ce genre de mouvement permet de pendant une journée. ne pas perdre la rémunération de ce montant de 20 durant une journée. 3 auteur : © 2008 - Hervé GARABEDIAN - Newsletter N°03 / Janvier 2008 LE CASH POOLING / 2ÈME PARTIE Newsletter N°03 / JANVIER 2008 CASH POOLING ENTREPRISE CASH POOLING BANCAIRE La rémunération des comptes courants compense le coût plus L’utilisation du système bancaire avec une bonne couverture élevé des échelles d'intérêts bancaires. internationale permet de bénéficier de la fusion des échelles d'intérêts au niveau du compte pivot, d'où une diminution des coûts des échelles d'intérêts bancaires. Ce type de solution est multi-réseaux bancaires et les négociations avec les banques sont personnalisées. Ces solutions sont multi-réseaux mais les conditions sont celles imposées par la banque auprès de laquelle la prestation de service a été souscrite Quel que soit la solution mise en place, l’entreprise devra être vigilante concernant : Le niveau de centralisation souhaité. Le choix des banques pivots. Le niveau de sécurité souhaité. L'organisation du pool bancaire en veillant à l’importance du réseau domestique et international par rapport aux besoins du groupe. L’architecture des flux Les contraintes technologiques. Le choix des outils avec notamment : La plate-forme EDI d’échange banque/entreprise. La plate-forme d’encaissement et de décaissement. Le Logiciel de Trésorerie (XRT, KIRIBA, Concept SAGE, etc.) La solution de Cash Pooling (ZBA ou Notionnel ou mixte). L’ERP interne. Les logiciels ou modules de rapprochement bancaire automatisé. Le déploiement d’une architecture informatique interne suffisamment efficiente pour répondre aux besoins de réactivité et de transfert de l’information en temps réel. • • • • • • • • • • • • • • Il va sans dire, face à la complexité de mise en oeuvre d’une telle architecture, que la DSI doit être intégrée dès le départ du projet et participer activement à la rédaction du cahier des charges techniques. METHODOLOGIE Voici une proposition de schéma méthodologique de mise en place d’une solution de cash management au sein d’un Groupe. 1. Définition des besoins et des objectifs 1.1. Degré d’autonomie des différentes entités. 1.2. Choix des relations bancaires. 1.3. Traçabilité et sécurisation des flux. 1.4. Optimisation des saisies en interne. 1.5. Accroître l’efficience de la collecte de l’information. 1.6. Choix et contraintes technologiques (à voir avec la DSI). 1.7. Stratégie d’exposition et de couverture des risques. 1.8. Netting et/ou Clearing. 1.9. Process d’encaissements et de décaissements. 1.10. Degré d’exposition aux risques et couvertures. 1.11. Process et fréquences des reporting. 1.12. Process et fréquences des prévisions. 2. Analyse de l’existant 2.1. Etat des lieux et analyse de toutes les conventions de trésorerie existante 2.2. Recenser toutes les banques, comptes, compte devises et conditions bancaires actuelles 2.3. Elaborer une volumétrie et une cartographie des flux par banque en prenant soin d’identifier et d’isoler tous les flux intra-groupe. 2.4. Analyse des contraintes technologiques internes 4 auteur : © 2008 - Hervé GARABEDIAN - Newsletter N°03 / Janvier 2008 LE CASH POOLING / 2ÈME PARTIE Newsletter N°03 / JANVIER 2008 - 2.5. 2.6. 2.7. 2.8. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Recensement et élaboration d’un tableau de synthèse (montant, durée d’amortissement, conditions de remboursements anticipées, etc.) de tous les engagements court terme, moyen terme et long terme au sein du Groupe avec une estimation précise du besoin de financement. Estimation des besoins de financement futurs. Analyse de la performance des banques actuelles en fonction des différentes catégories de flux (réactivité, service, coût, Analyse des méthodes de compensation au sein du groupe (périmètre de consolidation) Rédaction d’un premier niveau de cahier des charges en vue de la préparation d’un appel d’offre. Consultation des prestataires et partenaires bancaires - Appel d’offre. Analyse des propositions. Elaboration du budget. Réalisation du cahier des charges définitif avec tableau de bord et définition claire et précise des objectifs par étape. Choix des différentes solutions. Rencontre et négociations avec les différents établissements financiers (répartition des flux en fonction des spécificités des différentes banques retenues, négociation des conditions bancaires, mise en place des nouvelles lignes de trésorerie, couverture des risques de taux et des risques de change, etc.). Clôture de certains comptes bancaires. Modification du plan comptable avec préparation du schéma de toutes les nouvelles procédures de passation des écritures. Mise en place d’un guide de procédures en direction du personnel et de toutes les entités parties prenantes du projet. Formatage des process et modèles de reporting et de prévisions. Information en direction de toutes les identités intégrées au projet. Mise en place avec les services juridiques des nouvelles conventions de trésorerie. Formation du personnel. Mise en place des procédures de suivi et de contrôle. Indicateurs et mesures des performances. CONCLUSION Vous trouverez autant d’architecture de solution de CASH MANAGEMENT qu’il y a de profils d’entreprises, toutefois, la bonne architecture intègre tous les points que nous avons abordés dans ce chapitre. En ce qui concerne les propositions bancaires, il ne faut pas omettre que la banque mettra tout en oeuvre pour conserver la gestion des flux afin de compenser la baisse des marges d’intermédiation. Pour notre part, nous retenons le choix de solutions corporate permettant une plus grande souplesse d’utilisation. L’optimisation d’une solution corporate passe entre autres par : L’optimisation de la traçabilité et de la sécurisation des flux. L’optimisation des saisies en interne (éviter la ressaisie d’informations). Une réduction du nombre de banques afin de réduire les frais et commissions bancaires. Les acteurs choisis doivent avoir un réseau important de correspondants ou avoir signé des accords avec des banques partenaires. Une négociation par groupe bancaire des conditions pour l’ensemble des comptes et des entités avec une optimisation du nombre de liaisons EDI (1 seule liaison EDI par banque), Une centralisation de la collecte d’informations (relevés de tous les comptes des entités du groupe) avec redistribution en temps réel de l’information en direction des différentes entités, via l’ERP ou le logiciel de trésorerie, Une automatisation quotidienne du rapprochement bancaire permettant la sécurisation des flux, La mise en place de liaisons EDI sécurisées avec les banques garantissant la non-répudiation des échanges (authentification réciproque des partenaires), L’optimisation d’une solution de Cash Pooling multi-bancaires, multi-sites et multi-devises. La gestion des prévisions et du reporting. • • • • • • • • • 5 auteur : © 2008 - Hervé GARABEDIAN - Newsletter N°03 / Janvier 2008