compteurs, listes deroulantes et cases a cocher
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compteurs, listes deroulantes et cases a cocher
CAS PRATIQUE 1.1 Une personne rencontre un jour, le président d’un club de football bien connu dans le milieu du football. Selon lui, les joueurs les plus performants sont les joueurs africains et, qu’en partenariat avec l’association sportive de « Dakkar FC », club sénégalais, de créer en commun un logiciel qui suivra l’évolution des jeunes joueurs. Ceux d’entre eux dont le potentiel physique et la santé sont suffisants en fonction de données médicales bien établies, sont conviés en France pour y effectuer des tests complémentaires et entrer au centre de formation pour y suivre un programme intensif destiné à leur donner toutes les chances d’égaler les plus grand footballeurs professionnels. 1) Que pensez-vous de ce logiciel ? 2) Quelles seraient les possibilités d’en assurer la légalité ? CAS PRATIQUE 1.2 Monsieur A. est gérant d’une PME, dans la région angevine. Il a dans un premier temps informatisé sa comptabilité, puis sa gestion commerciale, afin d’optimiser la gestion de son entreprise. A cette occasion, il effectue depuis quelques temps des mailings à ses clients, à partir des données collectées lors des précédentes commandes. Il a développé un site internet permettant aux clients de commander à distances. Il a rencontré différents professionnels qui l’on alerté sur différentes obligations à respecter. Entre autre, l’un de ses interlocuteurs lui parle de données personnelles et de traitement automatisé 1) Après avoir défini la notion de données à caractère personnel, indiquez les traitements automatisés ou non de données à caractère personnel visés par la loi du 06 août 2004. 2) Monsieur A souhaiterait segmenter sa base de données en fonction des fêtes religieuses, et donc indiquer l’appartenance religieuse de ses clients. Cela parait-il envisageable ? 3) Monsieur A s’interroge maintenant sur la licéité des données personnelles collectées. Quelles conditions doivent être respectées par Monsieur A ? 4) Monsieur A faisant partie d’un club de dirigeant, a appris de la part d’un autre chef d’entreprise l’existence des deux fichiers suivants : - le syndicat de l’entreprise de cet autre dirigeant, disposait d’un fichier comportant justement l’appartenance syndicale de certains salariés, - Monsieur A étant adhérent à un parti politique, on lui signale que ce parti politique a établi un fichier indiquant là aussi l’appartenance politique de Monsieur A. Que pouvez vous répondre à Monsieur A ? Projet soutenu par le Conseil Régional Des Pays de La Loire dans le cadre de s projets ENRC 2008-2009 DVD-MIAGE mis à disposition selon les termes de la licence Créative Commons Paternité Pas d’utilisation commerciale Pas de modification - 2.0 FRANCE CAS PRATIQUE 1.3 Une société souhaite développer son marketing direct à partir de son fichier client existant. Les coordonnées des clients ont été collectées soit par le biais de la gestion commerciale, soit par le biais de commande en ligne directement renseignées par les clients eux-mêmes. L’entreprise a été victime à plusieurs reprises de clients insolvables dont elle souhaite clairement ne plus avoir à traiter avec eux. La société envisage également d’acheter des fichiers pour compléter sa base de données initiale. 1) La loi du 06 août 2004 permet-elle à l’entreprise de ne plus déclarer ses fichiers clients à la CNIL ? 2) Le fichier recensant les clients à risque (ceux laissant des factures impayées par exemple), fait il l’objet d’un contrôle particulier ? 3) La société peut elle interconnecter un fichier qui a pour finalité la gestion des adhérents d'une association culturelle avec son fichier des habitudes de consommation 4) Les personnes inscrites dans le fichier clients de l'entreprise doivent-elles en être informées ? 5) Dans quels cas une prospection commerciale nécessite t-elle le consentement préalable des personnes démarchées 6) Comment le consentement des personnes prospectées doit-il être recueilli ? 7) Ces règles de prospection s'appliquent-elles aux personnes morales ? CAS PRATIQUE 1.4 Monsieur A est à la tête d’une PME dont le secteur d'activité se situe à mi chemin entre l'informatique et le marketing. Cette société gère des fichiers comportant des données personnelles qui sont analysées et revendues à différentes sociétés de télémarketing. Il vient de nommer madame B, directrice des systèmes informatiques comme correspondant Informatique et Libertés (CIL). Il pense que cette nomination représente un gage de qualité pour sa clientèle. Ayant suivi un cursus MIAGE, elle présente effectivement un profil double compétence : juridique et informatique. De plus, elle fait preuve d’un réel savoir en termes de communication, de pédagogie et de diplomatie ! La profession étant nouvelle, ce type de profil est encore très rare. Il semble toutefois réaliste de chercher une personne qui cumule trois domaines de compétences (juridique, informatique et marketing relationnel) avec, si possible, une expertise dans le domaine d'activité de l'entreprise qui va le missionner. Projet soutenu par le Conseil Régional Des Pays de La Loire dans le cadre de s projets ENRC 2008-2009 DVD-MIAGE mis à disposition selon les termes de la licence Créative Commons Paternité Pas d’utilisation commerciale Pas de modification - 2.0 FRANCE 1) Justifier la désignation d’un correspondant Informatique et Libertés (CIL) au sein de l’entreprise de monsieur A ? 2) Quels éléments monsieur A a-t-il pris en compte pour faire ce choix ? 3) Cette désignation permet-elle de réduire les formalités liées à la gestion des fichiers (fichier du personnel, fichier clients...) ? 4) Lorsqu'une entreprise désigne un CIL, est-il préférable de choisir un de ses salariés ou d’externaliser cette fonction ? 5) Quelles sont les obligations du correspondant s'il constate des irrégularités dans l'entreprise ? 6) Le CIL, devient-il un salarié protégé ? 7) L’entreprise peut-elle prendre un CIL à l'essai ? CAS PRATIQUE 1.5 Certaines sociétés mettent en place des chartes d’éthique qui peuvent aboutir à des systèmes organisés de délation professionnelle. La CNIL s’est vu soumettre des dispositifs permettant aux salariés d’alerter par téléphone, par e-mail, par fax ou par courrier postal, leurs responsables des pratiques ou des comportements d’autres salariés supposés contraires aux lois en vigueur ou aux règles propres à l’entreprise. Ces pratiques sont inspirées de la loi américaine dite Sarbanes-Oxley relative au contrôle de l’activité financière et comptable des sociétés. Cette loi impose aux employeurs américains de mettre en place des systèmes internes de dénonciation des pratiques illicites. Exemple de projet : dispositif de ligne éthique * Ce projet concerne la mise en œuvre d’une hotline à destination des 1 500 employés d’un groupe. Ce dispositif de ligne éthique doit permettre à l’ensemble des salariés du groupe d’alerter les dirigeants sur les inexactitudes ou les irrégularités comptables qui pourraient être commises, sur les éventuelles violations des principes applicables dans l’entreprise (règles de conduite éthique ou commerciale) ou des lois en vigueur. Il s’appuie à la fois sur un numéro vert et sur une adresse électronique. L’appelant a la possibilité de rester anonyme. * La gestion des enquêtes s’effectue en quatre phases successives : 1) Enregistrement des alertes Le contenu des demandes et alertes est enregistré sur support informatique selon la classification suivante : (1) ressources humaines ou problèmes de travail, (2) fraude ou vol, (3) erreur comptable, (4) problèmes liés aux principes de conduite et d’éthique. En fonction de cette classification, un résumé écrit des appels et des messages électroniques reçus est transmis, par e-mail crypté, aux personnes nommément désignées à cet effet par la société mère. Projet soutenu par le Conseil Régional Des Pays de La Loire dans le cadre de s projets ENRC 2008-2009 DVD-MIAGE mis à disposition selon les termes de la licence Créative Commons Paternité Pas d’utilisation commerciale Pas de modification - 2.0 FRANCE 2) Déclenchement de l’enquête Le destinataire de l’information le cas échéant, déclenche une enquête interne en liaison notamment avec le responsable juridique. 3) Information des salariés concernés Tout salarié concerné par un appel est informé le plus tôt possible des allégations prononcées à son encontre de telle sorte qu’il puisse s’expliquer. La durée de conservation des données est limitée à une année. 1) Concernant la procédure applicable : s’agit-il d’une autorisation ou d’une simple déclaration auprès de la CNIL ? 2) Cette pratique est-elle en conformité à la loi informatique et libertés ? 3) Quelle est la position de la CNIL par rapport aux informations sur les données personnelles recueillies dans le cadre de ce projet ? 4) Quelle est la position de la CNIL par rapport à la gestion des données gérées dans le cadre de ce projet ? Projet soutenu par le Conseil Régional Des Pays de La Loire dans le cadre de s projets ENRC 2008-2009 DVD-MIAGE mis à disposition selon les termes de la licence Créative Commons Paternité Pas d’utilisation commerciale Pas de modification - 2.0 FRANCE