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Prévention des risques
www.haute-vienne.gouv.fr
@Prefet87
Communication en situation de crise
Signature de la convention de communication avec France Bleu Limousin
Limoges, 17 février 2015
SOMMAIRE
Communiqué de synthèse
p3
Développer la culture du risque : un enjeu décisif
dans la communication de crise
p4
Se préparer à communiquer en situation de crise
p5
Communiquer en situation de crise
p8
ANNEXE
p 10
COMMUNIQUE DE SYNTHESE
Limoges, 17 février 2015
COMMUNIQUÉ DE SYNTHÈSE
Communication en situation de crise
Signature de la convention
de communication avec France Bleu Limousin
Laurent CAYREL, préfet de la région Limousin, préfet de la Haute-Vienne et Jean-Michel DESCROIX
Directeur de la radio France Bleu Limousin présentent à la presse aujourd’hui le renouvellement
de leur partenariat dans le domaine de la communication de crise. Cette étroite collaboration se
matérialise par la signature de la convention de communication en situation de crise sur la
période 2015 -2018.
L’enjeu d’une information efficace sur les risques et les catastrophes est de donner à la population
les moyens d’être capable d’adopter un comportement approprié en cas d’incident en
communiquant à la fois en amont afin de développer la culture du risque, pendant pour que les
consignes de sécurité soient appliquées et après en vue de tirer les leçons de l’accident et savoir
se prémunir des prochains.
Le rôle de l’Etat est de disposer d’une communication de crise efficace pour limiter les effets
néfastes de ces incidents définie dans le plan ORSEC.
Seule radio à diffuser sur l’ensemble de la Haute-Vienne, France Bleu est de fait le partenaire idéal
pour toucher un large public. Radio de service public, elle est également garante d’une certaine
continuité de l’information en cas d’urgence.
Dans le cadre de cette convention, France Bleu est informée en priorité lorsqu’un incident
nécessite l’activation d’un plan d’intervention. La présence d’un journaliste au sein du centre
opérationnel montre qu’en temps de crise, plus qu’un interlocuteur privilégié, France Bleu
Limousin devient un véritable partenaire essentiel à la sécurité des populations. La station assure
une double fonction. Elle transmet non seulement aux populations les messages des services de
l’Etat mais elle fait également remonter au niveau de la cellule de crise les informations qu’elle
collecte sur le terrain permettant d’améliorer la prise de décision des autorités publiques.
Pour répondre aux exigences de réactivité de la communication de crise, la préfecture de la
Haute-Vienne a décidé d’intégrer le compte Twitter @Prefet87 comme vecteur de
communication de crise au même titre que le site Internet des services de l’Etat ou les outils plus
traditionnels.
Contact presse: service régional de la communication interministérielle
Tél: 05 55 44 17 50 / 17 57 / 17 12
DEVELOPPER LA CULTURE DU RISQUE : UN ENJEU DECISIF DANS LA
COMMUNICATION DE CRISE
Les impacts d’un phénomène dangereux sont largement conditionnés par le
comportement adopté par la population. Les réactions individuelles conditionnent en effet
à la fois :
- le fait pour un citoyen d’assurer sa propre sécurité (en évitant de s’exposer à
une menace : confinement en cas de nuage toxique, mise à l’abri dans un bâtiment en cas
de vents violents...) et de celle de ses biens (stationnement des véhicules en dehors des
zones inondables …)
- le bon déroulement des opérations de secours et de sauvegarde grâce au
respect de certaines mesures telles que le fait de ne pas téléphoner afin d’éviter toute
saturation du réseau ou d’emprunter des réseaux routiers spécifiques pour ne pas
aggraver les embouteillages.
La réaction des populations face à une menace est étroitement liée à la qualité de
l’information qui lui a été dispensée en amont (prévention) et qui est diffusée pendant
l’événement (communication de crise). Une bonne harmonie entre ces deux
temporalités est un facteur déterminant de la gestion réussie d’une situation de crise.
La difficulté majeure réside dans le fait de diffuser une information la plus complète et
objective possible (ne dissimulant ni ne minimisant les faits).
L’objectif final est de faire émerger un citoyen responsable, alerte et à l’écoute en
cas d’incident.
La communication sur les risques repose sur trois piliers fondamentaux :
1/ renseigner le citoyen en diffusant de l’information sur les risques auxquels il
est soumis, les mesures de prévention (ex : pour les habitants de Saillat sur Vienne,
consulter la brochure créée par l’usine International Paper sur les risques encourus et la
conduite à tenir)
2/ convaincre la population de la nécessité d’appliquer les mesures de sécurité
communiquées pour réduire l’impact qu’aurait un incident sur lui-même, sa famille et ses
biens (ex : se renseigner sur les menaces au niveau de son habitation, de son lieu de
travail, de l’école de ses enfants, prendre des mesures d’aménagement de son
habitation,)
3/ gagner la confiance du public, en se positionnant comme un vecteur
d’information officiel et fiable. Ce point est crucial pour un bon respect de la conduite
à tenir par la population.
Une fois ces bases acquises en amont, lorsqu’un événement survient, la communication
de crise peut se concentrer sur les missions suivantes :
- avertir et tenir informée la population de la situation, des mesures prises par les
autorités et de la conduite à tenir et limiter ainsi l’effet de panique.
- répondre aux sollicitations de la presse.
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SE PREPARER A COMMUNIQUER EN SITUATION DE CRISE
1/Le rôle de l’Etat dans la gestion de crise :
En tant que gardien de l’intérêt général et protecteur des citoyens, l’État organise et
planifie la gestion de crise.
Elle concerne l’organisation de l’État mais aussi de celle de ses partenaires. Pour cela,
l’État définit préventivement une gouvernance spécifique adaptée aux circonstances
pour se préparer à la survenue d'une crise majeure.
Pendant la crise, plusieurs étapes déterminées fixent les procédures à suivre pour traiter
la crise le plus rapidement et efficacement possible.
Une bonne gestion de crise par l’État sera jugée sur trois paramètres indispensables :
• sa capacité de décision et donc de réaction.
• sa capacité à s'organiser.
• sa capacité à communiquer.
Il est indispensable d'y associer les autorités locales du fait de leur connaissance du
terrain. L’État relaye ainsi son intervention au niveau local pour une action plus efficace et
territorialisée, par le biais d'un soutien aussi bien matériel que technique. Le rôle des
collectivités territoriales et des partenaires de l’État est essentiel en tant que premier point
de contact avec les sinistrés.
La liste des différents types de risques en Haute-Vienne est consultable
sur le site Internet : www.risques.gouv.fr Elle est également disponible en annexe de ce
dossier.
L’État dispose d’un arsenal de plans, développés au niveau local ou national en
prévision d’accidents de grande ampleur et de catastrophes, destiné à favoriser la
qualité de sa réaction et de ses actions.
Ces plans sont actualisés en fonction de l’évolution des risques et menaces. Ils définissent
une structure de gestion de crise et de traitement des informations, ainsi que les actions
que doivent entreprendre les autorités. Ils servent de matrice à la réalisation d’exercices
locaux (équipes et cadres de terrain), nationaux (les administrations centrales) et majeurs
(avec la participation de ministres ou de leurs cabinets).
Les plans de sécurité civile sont regroupés dans le dispositif ORSEC (Organisation de
la réponse de sécurité civile) qui constitue un ensemble modulaire d'organisation globale
des secours à l'échelon départemental permettant, en cas de catastrophe, une mise en
œuvre rapide et efficace de tous les moyens nécessaires sous l'autorité du préfet.
L'architecture du plan ORSEC départemental repose sur une distinction entre :
1/ des dispositions générales, applicables en toutes circonstances pour traiter les
conséquences d'un événement quelle qu'en soit la cause. Cela concerne, notamment :
- l'organisation permanente de veille et de suivi de vigilance,
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- les modalités d'alerte des acteurs de l'ORSEC,
- les modalités d'alerte, d'information et de communication vis-à-vis de la
population,
- l'organisation de la chaîne de commandement et de ses organes : direction et
commandement des opérations de secours, fonctionnement des postes de
commandement (COD, PCO),
- une série de « modes d'action », parmi lesquels :
• le plan NOVI (nombreuses victimes), plan d’urgence destiné à porter
secours à un nombre important de victimes dans un même lieu, et à
organiser les moyens de premiers soins par rapport à cette concentration
des victimes.
• le plan de soutien des populations prévoyant les mesures d'hébergement,
de transport, de ravitaillement, de réconfort et de soutien psychologique des
personnes impliquées ou sinistrées lors de catastrophes.
• les plans de « continuité » des réseaux (réseaux d'électricité, de
communication, réseau d'eau potable...) visant à rétablir le fonctionnement
des infrastructures.
2/ des dispositions spécifiques, prévues pour traiter des risques particuliers. Ces
dispositions sont fondées sur une analyse préalable des aléas et des scénarios
possibles d'accident, ainsi que sur la reconnaissance préalable des enjeux concernés,
afin de définir les stratégies adaptées de protection des populations. Quelques
exemples de dispositions spécifiques :
- En matière de risques technologiques :
• les plans particuliers d'intervention, plans d'urgence élaborés pour parer
aux risques générés par les établissements industriels (SEVESO) ou
nucléaires, ou les grands barrages hydrauliques. En Haute-Vienne, on
dénombre six plans particuliers d'intervention (quatre pour des installations
industrielles, deux pour des grands barrages)
- En matière d'accident de transport :
les dispositifs « accident ferroviaire » ou « SATER » (sauvetage aéroterrestre), …
- En ce qui concerne les événements ayant un impact sanitaire :
• Plan Grand froid est un dispositif de textes rappelant les recommandations
pour détecter, prévenir et maîtriser les conséquences sanitaires d’une vague
de froid, et faire face à d’éventuels pics d’activité, en optimisant l’organisation
des soins. Voir la Circulaire interministérielle en date du 24 octobre 2012.
• Plan Canicule : Le premier niveau d’activation correspond à l’installation du
dispositif de veille assuré par Météo-France et par l’Institut de veille sanitaire
(INVS), afin de détecter au mieux la survenue d’une éventuelle canicule. Ce
niveau est activé du 1er juin au 31 août 2011 avec la mise en service de la
plate-forme téléphonique "canicule info service".
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• Plan Pandémie grippale décrit la stratégie de réponse de l’État en
privilégiant la flexibilité et l’adaptation aux caractéristiques de la pandémie. Il
a vocation à constituer un guide d'aide à la prise de décision pour l’ensemble
des acteurs. Il est accessible au grand public.
Tous ces plans peuvent être déclenchés de manière indépendante ou simultanément,
selon la nature de l'événement en jeu.
2) Exercices de sécurité civile
L’amélioration continue de la communication de crise est assurée par la mise en
œuvre d’exercices périodiques qui permettent d’identifier les éléments d’amélioration à
apporter à la planification (PPI) et à la stratégie de communication de crise avec les
partenaires sous convention comme France Bleu ou France 3 Limousin.
En 2014, deux exercices ont eu lieu :
- le 17 novembre, l’exercice du PPI du Barrage de St Marc (St Martin le Terressus)
simulait un risque de rupture de barrage avec une situation météorologique
préoccupante, Ce test a mobilisé 45 personnes.
Différentes situations ont été jouées pour tester la mise en œuvre fictive des
dispositifs d’évacuation et d’hébergement et notamment le sauvetage d’un groupe de
scouts en difficulté lors d’une sortie canoë-kayak au pont du Dognon.
- le 11 décembre, l’exercice du PPI de l’usine International Paper (Saillat-sur-Vienne) a
mobilisé 122 personnes et notamment des personnels du SDIS et des forces de
l’ordre déployés sur le terrain.
Une rupture de la canalisation de dioxyde de chlore est survenu impliquant un risque de
nuage toxique. L’alerte à la population de même que le confinement à l’école et en
gare de Saillat-sur-Vienne ont été testés. Enfin, une victime, employé de l'usine a été
intoxiqué par les vapeurs de dioxyde de chlore.
Cet exercice a permis de tester la communication de crise avec France Bleu Limousin
convié au Centre opérationnel départemental (COD).
Un Poste de commandement opérationnel (PCO) basé à la Sous-Préfecture de
Rochechouart a également été constitué.
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COMMUNIQUER EN SITUATION DE CRISE
1) Le Partenariat avec la radio France Bleu Limousin
• Avant la crise :
Seule radio à diffuser sur l’ensemble de la Haute-Vienne, France Bleu est de fait le
partenaire idéal pour toucher un large public.
Radio de service public, elle est également garante d’une certaine continuité de
l’information en cas d’urgence.
Dans le cadre de la convention de communication en situation de crise, France Bleu
informe la population sur les risques et les mesures de prévention et de protection à
appliquer. La radio est également un relais d’annonce pour les différents exercices
menés par la Préfecture de la Haute-Vienne.
•
Pendant la crise :
France Bleu est informée en priorité par l’alerte GALA et un message d’alerte concis
lorsqu’un incident nécessite l’activation d’un plan particulier d’intervention.
Des communiqués de presse détaillés avec point de situation lui sont ensuite envoyés
de même qu’à ses confrères journalistes.
Les communiqués, comportant la conduite à tenir par la population, ainsi que les
dispositions relatives à l'organisation des secours, sont programmés et diffusés "in
extenso" et sans modification. Ils sont soit lus par un journaliste, soit diffusés
directement à l'antenne par une transmission téléphonique du préfet de la Haute-Vienne.
Pour permettre à France Bleu Limousin d'accomplir les missions qui lui sont imparties, le
préfet de la Haute-Vienne peut autoriser la présence au centre opérationnel
départemental (Préfecture) d'un journaliste de cette station de radio, préalablement
désigné d'un commun accord. France Bleu peut également émettre directement
depuis la préfecture via une ligne spécifique.
La radio constitue aussi un vecteur d’information pour la cellule de crise de la
Préfecture puisque des auditeurs peuvent transmettre des informations du terrain en
appelant France Bleu Limousin.
•
Après la crise :
L'information de la population est assurée en vue de faciliter un retour à une
situation normale aussi rapide que possible. Un retour d’expériences est fait par
France Bleu concernant la gestion de la communication de crise.
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2) Une communication multicanal qui intègre les réseaux sociaux :
L’essor des outils de diffusion de l’information en temps réel (sites internet des médias
conventionnels, réseaux sociaux comme Twitter, chaînes télévisées d’information en
continu...) a engendré ces dernières années un bouleversement du paysage
médiatique et des évolutions notables dans le domaine de la communication de
crise.
Les réseaux sociaux apportent l’instantanéité et la réactivité nécessaires en temps de
crise. Ils sont devenus un moyen de diffusion, d’échange, d’amplification et de
transformation de l’information. Ils constituent également une source d’informations par
rapport aux attentes et problèmes/angoisses du public.
La préfecture de la Haute-Vienne a donc fait le choix d’intégrer son compte Twitter
@Prefet87 comme outil de gestion de la communication de crise à la fois à titre
préventif et en période de crise.
Il permet de répondre aux 3 questions principales que se pose le public :
Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui se passe pour mes proches ? Où puis-je trouver
de l’aide ?
Il doit également permettre d’amplifier les messages en termes de recommandations
destinées à la population.
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ANNEXE
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LISTE DES PRINCIPAUX RISQUES
EN HAUTE-VIENNE
Les risques existants dans le département de la Haute-Vienne sont répartis en 3
catégories :
- risques naturels,
- risques technologiques
- autres risques (sanitaires, minier, société)
1) Les risques naturels
• Inondation
L'inondation peut se traduire par un débordement de cours d'eau (inondation de plaine),
des crues torrentielles suite à des averses violentes ou un ruissellement en milieu urbain
suite à des orages intenses.
En raison du réseau hydrologique du département, ce risque concerne une grande partie
de celui-ci. On estime entre 2500 et 300 le nombre de personnes exposé.
• Mouvement de terrain
Ce risque concerne partiellement deux communes du département :
- Saint-Léonard-de-Noblat : coulées de boues et éboulement en hauteur de la rivière
« Vienne » dans un relief pentu.
- Limoges : risque lié aux cavités souterraines (caves, cryptes...).
• Intempéries
Le département est exposé de façon récurrente à des épisodes neigeux pouvant entraîner
des risques pour les personnes et des perturbations de la circulation routière et de la vie
économique.
Le département est également exposé au risque de tempête d'hiver. L'intensité en est
généralement modérée mais, exceptionnellement, elle peut être importante et occasionner
des dégâts matériels et humains avec des perturbations sur l'ensemble du réseau.
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2) Les risques technologiques
• Rupture de barrage
Trois grands barrages hydroélectriques sont susceptibles d'avoir des conséquences sur le
territoire du département en cas de rupture et sont soumis à ce titre à des plans
particuliers d'intervention (PPI, voir page X).
D'autres barrages, non soumis à un PPI, sont implantés dans le département :
- barrages hydroélectriques EDF : ils sont concentrés sur le haut du bassin de la Vienne,
dans les secteurs de la Maulde et du Taurion
- barrages pour l'adduction d'eau potable, les plus importants sont les ouvrages alimentant
les villes de Limoges et de Saint Junien : le Mazeaud, Gouillet, la Crouzille, Beaune 1 et 2.
- barrage spécifique au tourisme : Saint-Pardoux.
• Transport de matières dangereuses (TMD et radioactives (TMR)
Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, le risque lié au
transport de matières dangereuses et au transport de matières radioactives existe sur
l'ensemble du département, sans être majeur.
• Industriel
Quatre établissements classés « SEVESO 2 – Seuil haut » sont implantés dans le
département et font l'objet d'un PPI.
- PRIMAGAZ à Saint-Priest-Taurion : dépôt de gaz de pétrole liquéfié,
- TITANOBEL à la Jonchère-Saint-Maurice : dépôt d'explosifs à usage civil,
- NITRO-BICKFORD à Saint-Sylvestre : dépôt d'explosifs à usage civil,
- EUROCUP à Saint-Junien : fabrication de produits agro-pharmaceutiques.
1 établissement « SEVESO 2 – Seuil bas » existe en Haute-Vienne :
- INTERNATIONAL PAPER à Saillat-Sur-Vienne : papeterie
• Nucléaire
La centrale nucléaire de CIVAUX est implantée dans le département de la Vienne, au Nord
Ouest du département. La Haute-Vienne n'est pas incluse dans le périmètre de sécurité
PPI de celle-ci.
• Pollution accidentelle des eaux
Une telle pollution peut résulter d'un accident de transport ou d'un accident dans un
établissement industriel et peut présenter une menace pour alimenter en eau potable.
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3) Les autres risques
•
Les risques miniers
La région Limousin a un passé minier important. Celui-ci a laissé des vestiges qui
représentent un potentiel de risques.
En Haute-Vienne, c'est le cas sur les sites de Beaune-les-Mines (Limoges) et les Biards
(Rilhac-Rancon) ainsi que sur le secteur de Saint-Yrieix-la-Perche.
• Les risques sanitaires
- épidémies diverses,
- pandémie grippale,
- épizooties diverses
- canicule,
- grand froid
Tous ces phénomènes sont développés dans le kit de communication, dans la partie
relative aux risques sanitaires.
• Les risques de société
- grands rassemblements de personnes dans les établissements recevant du public (ERP)
et lors de grands rassemblements nécessitant la mise en œuvre de dispositifs de secours
(concerts, manifestations, festivals...)
- attentats, terrorisme nucléaire, radiologique, biologique chimique et explosif.
•
Les risques sur la continuité du fonctionnement du réseau.
Les exploitants des services publics d’assainissement, de production ou de distribution
d’eau pour la consommation humaine, d’électricité (EDF, RTE) ou de gaz (GrDF, GRT
Gaz), ainsi que les opérateurs des réseaux de communications électroniques prévoient les
mesures nécessaires au maintien de la satisfaction des besoins prioritaires de la
population définis par les services de l’État dans le département en cas de crise.
Le but est de préserver le fonctionnement des réseaux, afin de permettre la continuité de
l’action de l’État dans les situations de crise ou événements majeurs.
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