Télécharger Programme de la saison 2013-2014
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2013>2014 THÉÂTRE NATIONAL DE NICE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL NICE CÔTE D’AZUR · WWW.TNN.FR DIRECTEUR DANIEL BENOIN PROMENADE DES ARTS 06300 NICE · T 04 93 13 90 90 PAGE2TNNSAISON2013>14 SOMMAIRE Dreyfus • Création TNN En attendant Godot • Création TNN Double assassinat dans la rue Morgue • Reprise TNN La Contrebasse • Reprise TNN Angelo, tyran de Padoue • Création TNN Journal de ma nouvelle oreille • Création TNN Un homme qui dort • Création TNN 33 Monstres • Création TNN Portraits crachés • Création TNN L’École des femmes Moi je crois pas ! Le roi se meurt Lucrèce Borgia Comment vous racontez la partie L’Étudiante et Monsieur Henri Trois Poètes libertaires du XXe siècle • Anthéa Anna • Anthéa Le Journal d’Anne Frank • Anthéa Antigone • Anthéa Un Métier idéal Souvenirs d’un gratteur de têtes Belle du Seigneur [Extraits] Mon Traître Oreste Avant que j’oublie Anna et Martha Chapitres de la chute Mort d’un commis voyageur Stage de formation professionnelle Atelier de pratique théâtrale Cycle de lectures et Cercle de lecture Conseil du public Public scolaire Rencontres Renseignements pratiques Bulletin d’abonnement Conseils pratiques - Plan de salle - Bulletin d’abonnement Bouvard et Pécuchet Invisibles Moby Dick Ali Baba Phèdre et Hippolyte • Autres Scènes Ne pleure pas Fofana • Autres Scènes Vivre sa vie • Autres Scènes Pepe Carvalho • Autres Scènes Des Fleurs pour Algernon • Anthéa Roméo et Juliette • Anthéa Dom Juan • Anthéa Les Mystères de Paris • Anthéa Le Cavalier seul • Anthéa Lebensraum Ma vie, autobiographie imaginaire Petits chocs des civilisations Emigrant [Chants du Friûl] Kiddo Mummenschanz Murmures des murs Open Space Plan B L’Insomnante L’Étranger La fin du monde est pour dimanche Ballet Nice Méditerranée • Autres Scènes Théâtre Lino Ventura • Autres Scènes Festival Danse Cannes 2013 • Autres Scènes Festival MANCA • Autres Scènes Palais Nikaïa • Autres Scènes Les Ballets de Monte-Carlo • Autres Scènes Étienne Daho • Autres Scènes Le Cabaret New Burlesque • Anthéa À louer • Anthéa Thomas Fersen • Anthéa Proximity • Anthéa Le Barbier de Séville • Anthéa Une Flûte enchantée • Anthéa Pierrot lunaire • Anthéa Madama Butterfly • Anthéa Les Jeux de la Francophonie Calendrier Calendrier scolaire Le Club 35 > p.4 > p.5 > p.5 > p.6 > p.6 > p.7 > p.8 > p.8 > p.8 > p.9 > p.9 > p.9 > p.10 > p.10 > p.10 > p.11 > p.11 > p.11 > p.11 > p.12 > p.12 > p.12 > p.13 > p.13 > p.13 > p.14 > p.14 > p.14 > p.15 > p.15 > p.15 > p.15 > p.15 > p.15 > p.16 > p.17 > p.18 > p.19 > p.19 > p.19 > p.20 > p.20 > p.20 > p.20 > p.20 > p.21 > p.21 > p.21 > p.21 > p.21 > p.22 > p.22 > p.22 > p.23 > p.23 > p.23 > p.24 > p.24 > p.24 > p.25 > p.25 > p.25 > p.26 > p.26 > p.26 > p.26 > p.26 > p.26 > p.26 > p.27 > p.27 > p.27 > p.27 > p.28 > p.28 > p.28 > p.28 > p.29 > p.30 > p.31 > p.32 L’ÉQUIPE Directeur • Daniel Benoin Administrateur • Claude Becker Secrétaire générale • Ella Perrier Directeur technique • Jean-Pierre Laporte Collaboratrice de direction • Simone Ginefri Assistante artistique • Emmanuelle Duverger Attaché de direction • Serge Frigério Chef comptable • Cathy Arnéodo Comptable principale • Fabienne Romana Attachée à l’information • Dominique Buttini-Chasles Attachée à la presse et aux relations publiques • Astrid Laporte Chargée des relations publiques • Agnès Mercier Attaché aux relations publiques • Jocelyn Bouvier Attaché à l’accueil • Éric Delucis Responsable billetterie • Nathalie Sérane Caissier - Hôte d’accueil • Jean-Bernard Seize Directeur technique adjoint - Régisseur lumière • René Poulin Assistante technique • Virginie Pelsez Responsable bâtiment • François Moret Régisseur lumière • Alexandre Toscani Régisseur son • Guillaume Pomares Régisseur de scène • François Bollone Régisseur de scène adjoint • Sauveur Fargione Régisseur polyvalent • Christian Romana Chef d’atelier • Pascal Brodin Chef habilleuse • Élisa Octo Technicien polyvalent • Florian Sauvat Standardiste • Maurine Juhel Coursier • Benjamin Gallon Les comédiens permanents • Jacques Bellay Paul Chariéras Paulo Correia POUR VOUS AIDER À découvrir En famille Grand public Auteur contemporain Comédie Drame Danse Spectacle musical Grand texte À découvrir © A. Bérard TNNSAISON2013>14PAGE3 L’ÉDITO Daniel Benoin À Antoine Au moment d’écrire cet éditorial, j’apprends le décès d’Antoine Bourseiller. Je ne peux m’empêcher d’en parler en introduction car Antoine a réalisé ses deux derniers spectacles au TNN (Le Bagne et son adaptation de Notre-Dame-des-Fleurs). Par une belle coïncidence Antoine fut le premier à accueillir le spectacle qui a marqué le début de ma vie artistique. Tous ceux qui ont travaillé avec lui au TNN lui dédient cette saison. © D.R. © B. Enguerrand Une des caractéristiques de la nouvelle programmation du TNN est l’harmonisation avec celle d’Anthéa (Antipolis Théâtre d’Antibes) qui a ouvert ses portes le 6 avril de cette année. Notre volonté de synergie et de mutualisation est importante, tout en gardant bien sûr son identité au TNN, et nous espérons que cela se fera au profit de notre public. C’est ainsi, pour donner un exemple, que d’octobre à décembre nous avons souhaité recevoir à Antibes beaucoup de spectacles lourds financièrement, permettant au TNN un cycle d’économies devenues indispensables avec la crise. En seconde partie de saison, le rééquilibrage se fera de manière très nette. Grâce à cette collaboration et en additionnant les spectacles des deux théâtres, le public profitera d’une augmentation d’environ 40 % de l’offre globale du spectacle vivant dans la région. C’est une nouveauté d’importance et une chance pour les 12000 abonnés du TNN. Une autre nouvelle importante en ce début de saison est la proposition que nous avons exprimée avec Zabou Breitman de codiriger, à partir du 1er janvier 2014, ce magnifique Théâtre National de Nice. Pourquoi ? Parce que je crois qu’il faut beaucoup de temps pour réussir à implanter un théâtre dans une grande métropole et qu’au moment où un tel objectif semble en voie d’être atteint, il est capital d’assurer une transition harmonieuse avec une nouvelle direction. C’est le sens profond de cette proposition qui, je l’espère, tant par le talent et la notoriété de Zabou Breitman que par la certitude d’une vraie collaboration, d’une parité et d’un renouvellement, devrait convaincre toutes les tutelles. Cela explique bien évidemment la présence de trois spectacles impliquant Zabou Breitman dans la programmation. Cette programmation que je vais aborder par les créations du TNN et, bien sûr, par l’événement que constituera la création mondiale de Dreyfus, théâtre musical composé par Michel Legrand et dont le livret a été écrit par Didier van Cauwelaert. Ce spectacle ouvrira ainsi une nouvelle voie par son mode de production et de représentation puisque, pour des raisons artistiques (orchestre de plus de 50 musiciens, chœur…), il sera représenté dans le lieu du coproducteur, l’Opéra de Nice. D’autres créations importantes verront le jour : tout d’abord Paul Chariéras mettra en scène En attendant Godot, le chef-d’œuvre de Samuel Beckett qui a révolutionné le théâtre en son temps, puis Paulo Correia abordera pour la première fois la grande salle du TNN avec Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo, après avoir repris Double assassinat dans la rue Morgue qu’il avait créé en septembre 2012. De son côté, Zabou Breitman présentera Journal de ma nouvelle oreille qu’elle aura auparavant créé au Festival d’Avignon. Quant à moi, je reprendrai début janvier La Contrebasse, avec Clovis Cornillac, avant son exploitation à Paris. Enfin, trois compagnies seront majoritairement coproduites par nous : la Compagnie Hanna R avec Un homme qui dort de Georges Perec, la Compagnie du dire-dire avec 33 Monstres, de Lydia Zinovieva et la Compagnie Le Grain de sable avec Portraits crachés de Yves Pagès. Parmi les spectacles invités, nous aurons la joie d’accueillir Michel Bouquet dans Le roi se meurt, spectacle qui depuis 20 ans fait sa gloire, et nous fêterons trois grands retours : Marina Hands (13 ans après Cyrano de Bergerac) dans Lucrèce Borgia, tout comme celui du TNP (20 ans après La Tour de Nesle) avec L’École des femmes monté par Christian Schiaretti et joué par Robin Renucci, et celui de Pierre Arditi (déjà 30 ans !) qui présentera Moi je crois pas ! de Jean-Claude Grumberg, qu’il jouera avec Catherine Hiegel. Nous recevrons également L’Étudiante et Monsieur Henri de Yvan Calbérac, qui est le grand succès de la saison actuelle à Paris et la création de Comment vous racontez la partie, mise en scène et écrite par Yasmina Reza, avec Zabou Breitman mais aussi Maruschka Detmers, Micha Lescot et André Marcon. Du côté d’Anthéa, nous vivrons un moment exceptionnel avec la création de la seule et unique comédie musicale de Serge Gainsbourg, Anna, avec dans le rôle-titre Cécile de France, le spectacle de Jean-Louis Trintignant qui vient de recevoir le César 2013 du meilleur acteur, Trois Poètes libertaires du XXe siècle (Vian, Desnos, Prévert), la Comédie-Française avec Antigone de Jean Anouilh, enfin Le Journal d’Anne Frank avec Francis Huster, dernière pièce d’Éric-Emmanuel Schmitt. Antoine Bourseiller, Angèle, 1959 Le poste 4 comme toujours se doit d’être une sorte de panorama du théâtre contemporain allant des textes revisités à des créations de jeunes auteurs, de monologues à des spectacles où toutes les formes d’art sont en interaction. C’est ainsi que nous recevrons Un Métier idéal joué par Nicolas Bouchaud sur un texte de John Berger, puis Bernard Pivot dans Souvenirs d’un gratteur de têtes, Belle du Seigneur d’Albert Cohen monté par Jean-Claude Fall, Mon Traître présenté par Emmanuel Meirieu qui nous avait étonnés la saison dernière avec De beaux lendemains, Oreste d’Euripide monté par Cyril Cotinaut, Avant que j’oublie de et avec Vanessa Van Durme qui nous avait enchantés avec Regarde maman, je danse, Anna et Martha de Dea Loher, sans doute la plus grande auteure de théâtre allemand contemporain, avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury et Valérie Vivier. Et puis nous ferons un passage parmi les grands théâtres de Rhône-Alpes avec Arnaud Meunier, nouveau directeur de la Comédie Saint-Étienne, qui présentera Chapitres de la chute qui aborde frontalement l’actualité économique, et Claudia Stavisky avec le grand texte d’Arthur Miller, Mort d’un commis voyageur, interprété par François Marthouret qui triomphe dans ce rôle. Après un retour au classique avec Bouvard et Pécuchet de Flaubert, mis en scène par Vincent Colin, nous accueillerons le magnifique spectacle de Nasser Djemaï, Invisibles, qui raconte la génération des vieux algériens ayant vécu toute leur vie en France, Moby Dick adapté par Fabrice Melquiot, mis en scène par Matthieu Cruciani, et enfin Ali Baba, le premier grand spectacle de Macha Makeïeff à la direction de La Criée à Marseille. En parallèle, trois spectacles à Anthéa : Des Fleurs pour Algernon qui vient de recevoir deux grands prix du théâtre : celui du meilleur spectacle et celui du meilleur comédien (Grégory Gadebois), Roméo et Juliette monté par David Bobee, triomphe de l’année au Théâtre National de Chaillot, et la création du Cavalier seul par Marcel Maréchal, grand spécialiste de Jacques Audiberti dont c’est sans aucun doute la plus grande pièce. Signalons dans les Autres Scènes, Phèdre et Hippolyte à La Semeuse, Ne pleure pas Fofana au Lavoir Théâtre de Menton, Vivre sa vie à l’Espace Magnan, Pepe Carvalho au Théâtre Francis Gag. Dans le poste 5 se succéderont : Lebensraum qui est un spectacle alliant le visuel, le mime, la musique et la danse, puis la nouvelle création de Michel Boujenah, Ma vie, autobiographie imaginaire, qu’il va donner pour quelques représentations dans la petite salle, suivies d’une unique représentation en salle Pierre Brasseur. Avant Noël, nous accueillerons le spectacle triomphal de Fellag, Petits chocs des civilisations, et dès janvier, Emigrant, un spectacle de chansons italiennes et particulièrement du Frioul interprétées par Nadia Fabrizio, un concert d’Anna Chalon [Kiddo], la fille de Zabou Breitman, qui vient d’enregistrer son premier disque de rock à New York, les Mummenschanz qui est sans aucun doute la troupe de théâtre visuel la plus étonnante des 30 dernières années et qui, pour des raisons de circonstances, n’était jamais venue présenter ses spectacles à Nice, Murmures des murs par Aurélia Thiérrée et Victoria Thiérrée-Chaplin. Puis suivront Open Space, objet burlesque sans texte conçu par Mathilda May, Plan B, le magnifique spectacle d’Aurélien Bory qui a fait le tour du monde depuis deux ans, L’Insomnante de Claire Ruffin, L’Étranger d’après Albert Camus qu’Emio Greco a étonnamment chorégraphié. Nous clôturerons la saison par La fin du monde est pour dimanche, le nouveau show de François Morel. À Anthéa nous proposerons bien d’autres spectacles dans ce poste : Le Cabaret New Burlesque avec le tout nouveau spectacle imaginé par Pierrick Sorin, puis À louer qui est la dernière création du groupe Peeping Tom, qui a présenté 32 rue Vandenbranden au TNN en 2012, sans aucun doute l’un des moments forts de ces dernières saisons, Thomas Fersen en concert, et enfin l’Australian Dance Theatre qui est le groupe phare de cette danse martelée caractéristique des grandes troupes anglo-saxonnes. À Antibes il y aura aussi des opéras ; vous pourrez en choisir un parmi les quatre présentés : Le Barbier de Séville, Une Flûte enchantée, Pierrot lunaire et Madama Butterfly. Au TNN nous présenterons également des spectacles produits par d’autres institutions de la ville : le Ballet Nice Méditerranée d’Éric Vu-An, avec son nouveau spectacle, et le CIRM qui proposera deux ballets : celui de La Scala et celui de la Compagnie Humaine d’Éric Oberdorff. Sur les autres scènes du département nous verrons Jean-Louis Murat et du flamenco au Théâtre Lino Ventura, le Ballet de Marseille et Blanca Li dans le cadre du Festival de Danse de Cannes, Indochine et -M- au Nikaïa, les Ballets de Monte-Carlo avec leur dernière création et Étienne Daho à Cannes. Voilà donc une grande saison forte dans laquelle nous essayons d’harmoniser le TNN avec Anthéa afin que les deux théâtres profitent de la synergie que cette mutuelle relation apportera. >Daniel Benoin Le Bagne, TNN 2004 Notre-Dame-des-Fleurs, TNN 2011 © R. Rocca PAGE4TNNSAISON2013>14 poste 1 Dreyfus 16.05 >6.06 Opéra de Nice Musique Michel Legrand • Livret Didier van Cauwelaert Mise en scène et lumière Daniel Benoin Création mondiale • Avec [distribution en cours], les Chœurs et l’Orchestre de l’Opéra de Nice • Décor Jean-Pierre Laporte • Costumes Nathalie Bérard- Benoin • Vidéo Paulo Correia • Production Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur, Opéra de Nice l’histoire>>>Le capitaine Dreyfus, condamné pour trahison en 1894, était innocent, tout le monde le sait aujourd’hui. Mais de quel complot a-t-il réellement été la victime ? C’est le véritable traître qui nous le raconte : Esterhazy, officier débauché, faux aristocrate et vrai patron de maison close, maître-chanteur cynique et escroc au grand cœur. Ce n’est pas un salaud : c’est un voyou. Lui-même est manipulé par le Ministre de la Guerre, qui a fait tomber entre ses mains de faux secrets militaires. Comme prévu, Esterhazy s’empresse de les vendre aux Allemands, contribuant ainsi à les tromper à son insu. Mais les services secrets français découvrent cette “fuite“, et ouvrent une enquête. Le ministre doit donc leur fournir un faux coupable, afin de protéger le vrai traître. Ce sera le capitaine Dreyfus, pour la simple raison qu’il est juif. L’antisémitisme est alors à son comble en France : sa culpabilité sera “crédible“. C’est ainsi qu’un innocent se retrouve au bagne, et refuse de se défendre par devoir patriotique, pour protéger l’armée française contre elle-même. Dreyfus, ou comment une simple “magouille de technocrates“ débouche sur l’une des plus grandes injustices du monde, qui aura pour conséquence la création de la Ligue des Droits de l’Homme. >Didier van Cauwelaert ce qu’ils en DISENT>>>Je suis né à Mulhouse. Comme le capitaine Dreyfus. Son histoire, l’injustice et l’acception de cette injustice m’avaient frappé dès mon enfance. Dreyfus était un héros juif, alsacien, et laïque comme l’étaient tous ceux qui voulaient vraiment appartenir à la nation française. Mulhouse avait une particularité : alors que l’Alsace était devenue française en 1678 – les grandes victoires de Turenne –, la petite république mulhousienne ne l’est devenue que 120 ans plus tard, en 1798, lorsque la République Française a pris le même statut politique que sa petite sœur du Haut-Rhin. Cela explique aussi en partie la fidélité à la France de ce capitaine fier de ses origines (alsacienne, juive et surtout française) à un moment où Mulhouse était redevenue allemande, à la suite de la guerre de 70. Alors, même si l’histoire de l’œuvre de Michel Legrand et Didier van Cauwelaert est centrée sur le voyou Esterhazy, je ne pouvais passer à côté de cette création qui sonnait à mes oreilles comme une ode à la France que j’aime… >Daniel Benoin C’est avec une immense joie que je confie mon ouvrage, écrit avec Didier van Cauwelaert sur l’affaire Dreyfus, à Daniel Benoin et au Théâtre National de Nice. J’attends beaucoup de cette œuvre, cet opéra populaire, composé dans un enthousiasme total, dans une joie que je crois communicative. Merci à la Ville de Nice, à Daniel Benoin et à très bientôt, chers amis. >Michel Legrand - Mai 2103 >Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 28 mai à l’issue de la représentation Opéra de Nice • 4 & 6 rue St-François de Paule, Nice © R. Rocca saison Le TNN en tournée 2013>14 La Contrebasse Théâtre de Gordes • 6 août 2013 Festival de Ramatuelle • 8 août 2013 Théâtre de Paris • À partir du 20 janvier 2014 Journal de ma nouvelle oreille Théâtre du Chêne noir – Avignon • Festival OFF • 6 au 28 juillet 2013 Patrick Süskind • Daniel Benoin Isabelle Fruchart • Zabou Breitman Théâtre Vidy-Lausanne • 11 au 22 mars 2014 Théâtre de Châtillon • 25 au 29 mars 2014 Théâtre Liberté – Toulon • 4 et 5 avril 2014 Angelo, tyran de Padoue Théâtre de la Colonne – Miramas • 28 janvier 2014 Victor Hugo • Paulo Correia © A. Althaus TNNSAISON2013>14PAGE5 En attendant Godot 2 poste 3.10 >19.10 salle Michel Simon Double assassinat dans la rue Morgue En attendant Godot Samuel Beckett Mise en scène Paul Chariéras Création • Avec Jacques Bellay, Paul Chariéras, Frédéric de Goldfiem [distribution en cours] • Scénographie Jean-Pierre Laporte • Assistante à la mise en scène Emmanuelle Duverger • Production Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur • Texte publié aux Éditions de Minuit 2 poste 22.11 >30.11 salle Michel Simon durée 1 h.15 Double assassinat dans la rue Morgue Edgar Allan Poe • Traduction Charles Baudelaire Adaptation et dramaturgie Gaële Boghossian Mise en scène et création vidéo Paulo Correia Reprise • Avec Jonathan Gensburger, Fabrice Pierre et la participation de Clément Althaus, Thomas l’histoire>>>Un arbre, deux êtres en errance, une route déserte, le soir. Le décor est planté, il ne se Althaus, Pierre Blain, Paul Chariéras, Félicien Chauveau, Robert Condamin, Antonio Correia, Sauveur passe rien et rien ne se passera et pourtant tout sera dit. Vladimir et Estragon, un couple aussi célèbre que Laurel et Hardy ou Don Quichotte et Sancho Panza, vont croiser un autre couple improbable, Pozzo et Lucky, dans une joute tragico-burlesque. Ils nous entraîneront dans un road-movie immobile. En attendant, goûtons à ce raccourci, résumé de la condition humaine, implacable et lapidaire : un jour nous sommes nés, un jour nous mourrons. Fargione, Benjamin Migneco, Eva Rami, Jacqueline Scalabrini, Sarah Vernette • Musique, création sonore ce qu’ils en DIsent>>>“Je n’ai rien à dire, mais je suis le seul à pouvoir dire à quel point je n’ai rien à dire, et cela, je suis obligé de le dire”. Voici ce que répondait Samuel Beckett quand on l’interrogeait sur le sens de sa pièce, témoignant ainsi de cet humour indicible qui jalonne son œuvre. Un humour que certains ont qualifié d’absurde en référence au “théâtre de l’absurde”, mouvement né de l’après-guerre mais dont Beckett lui-même récusait l’appartenance. Il écrit En attendant Godot en 1948. L’Europe, le monde sont encore ébranlés et ont perdu leurs repères ; tout paraît alors dérisoire après l’apocalypse de la Seconde Guerre mondiale, l’holocauste, ou encore Hiroshima et Nagasaki. Beckett nous livre ici une pièce sur la vacuité, l’absurdité de la condition humaine. Il place le spectateur face à lui-même, au vide de son existence : Godot incarne ce que chacun attend. Samuel Beckett s’amuse à tordre les codes traditionnels du théâtre, on ne peut résumer l’action dramatique tant celle-ci fait défaut. Il ne se passe rien, on ne fait rien... mais on parle. On parle pour combler l’attente, masquer le silence et l’ennui, l’angoisse aussi de Celui qui doit venir mais qui ne vient pas, Celui qui pourtant symbolise l’espoir, en qui il faut croire et dont on annonce l’arrivée prochaine mais qui ne vient toujours pas. Alors, parler c’est être, comme si parler permettait de subsister malgré l’effondrement de tout. Samuel Beckett excelle dans la précision chirurgicale de son verbe, dans la nudité du langage, de la parole : un dépouillement presque abstrait qui tend à la vérité universelle. >Paul Chariéras Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot et en même temps mes idées sur le théâtre. Je n’ai pas d’idées sur le théâtre. Je n’y connais rien. Je n’y vais pas. C’est admissible. Ce qui l’est sans doute moins, c’est d’abord, dans ces conditions, d’écrire une pièce, et ensuite, l’ayant fait, de ne pas avoir d’idées sur elle non plus. C’est malheureusement mon cas. Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s’il existe. Et je ne sais pas s’ils y croient ou non, les deux qui l’attendent. Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie. Tout ce que j’ai pu savoir, je l’ai montré. Ce n’est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins. Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d’en voir l’intérêt. Mais ce doit être possible. >Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac - Janvier 1952 Clément Althaus • Décor Jean-Pierre Laporte • Lumière Alexandre Toscani • Costumes, maquillage Marie Chassagne • Assistant à la mise en scène Félicien Chauveau • Installation vidéo Thomas Cottenet Production Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur en collaboration avec Mediacom et 8°C l’histoire>>>Par le regard d’Edgar Allan Poe, Double assassinat dans la rue Morgue est la reconstitution et la résolution de meurtres atroces, commis sur la personne d’une jeune fille et de sa mère, dans une pièce fermée, sans issue, sans mobile et sans indice. Charles Auguste Dupin, aristocrate déchu et acolyte d’enquête du narrateur, reconstituera les faits exacts qui ont mené à ces meurtres d’une sauvagerie bestiale. ce qu’ils en DIsent>>>S’ils ne sont pas fous, les personnages de Poe doivent évidemment le devenir pour avoir abusé de leur cerveau, comme d’autres abusent des liqueurs fortes ; ils poussent à leur dernière limite l’esprit de réflexion et de déduction ; ce sont les plus terribles analystes que je connaisse, et, partant d’un fait insignifiant, ils arrivent à la vérité absolue. >Jules Verne La couleur fantastique associée à l’image d’Edgar Poe est la plus répandue mais avec Double assassinat dans la rue Morgue nous remontons au premier récit véritablement policier de l’histoire de la littérature. Dupin, qui en est le héros, est l’ancêtre direct de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot : des individus dotés d’une intelligence et d’un sens de l’observation hors du commun, qui se servent des voies de l’analyse et de la raison pour révéler que le mystère n’est généralement pas la manifestation de forces occultes, mais rien de plus qu’un des masques du Crime. Dupin élucide les énigmes en partant d’un double principe : plus un fait paraît étrange, plus son explication doit être simple ; à l’inverse, plus une affaire semble simple, plus elle doit être complexe. L’univers des contes d’Edgar Poe est souvent un monde cauchemardesque, qui se révèle dans des paysages nocturnes désertiques et silencieux ponctués de mystères dérangeants, animés par des personnages funambules, terrés, cachés aux yeux d’une société inquisitrice. Plus qu’une enquête policière, cette nouvelle est une exploration des mécanismes de la pensée, une étude subtile et aboutie de la nature humaine dans sa puissance ou sa fragilité. >Gaële Boghossian et Paulo Correia Ce qu’ils en pensent>>>Jonathan Gensburger et Fabrice Pierre, les deux acteurs, arrivent à apporter leur jeunesse, leur énergie et leur fougue durant les quatre-vingts minutes que dure la pièce. Un spectacle à voir. >Olivier Navaranne, Nice-Matin Fabrice Pierre compose un Dupin tout en ”extension”, en jubilation de sa recherche, Jonathan Gensburger, en narrateur, [est] l’exact contrepoint de l’autre ; ils forment un efficace binôme. Ce Double assassinat est vraiment un bijou, une épure, il y a un pont de fusion constant entre le texte et l’immersion dans l’image. >Jacques Barbarin [blog] © A. Althaus >Rencontre avec l’équipe artistique le jeudi 10 octobre à l’issue de la représentation Double assassinat dans la rue Morgue © A. Hanel © P. Correia PAGE6TNNSAISON2013>14 La Contrebasse 2 poste 7.01 >12.01 salle Michel Simon durée 1 h.40 Angelo, tyran de Padoue La Contrebasse 2 poste 7.01 Patrick Süskind Traduit de l’allemand par Bernard Lortholary Mise en scène et lumière Daniel Benoin Reprise • Avec Clovis Cornillac • Décor Jean-Pierre Laporte • Costumes Nathalie Bérard-Benoin • Vidéo Paulo Correia • Assistante à la mise en >18.01 Salle Pierre Brasseur Angelo, tyran de Padoue Victor Hugo Mise en scène Paulo Correia Création • Avec Gaële Boghossian, Paulo Correia, Marc Duret, Déborah Marique, Adrien de Van [distribution en cours] • Collaboration artistique, dramaturgie et costumes Gaële Boghossian • Musique Fabrice Albanese scène Sarah Vernette • Production Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur, Pascal Legros Scénographie Jean-Pierre Laporte • Vidéo Paulo Correia • Lumière Alexandre Toscani • Son Guillaume Productions • Texte publié aux Éditions Fayard Pomares • Assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi Monroché • Production Théâtre National de l’histoire>>>L’instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l’orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt, l’éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Peu à peu, il la dénigre, il l’insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou. Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique - et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu’on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes. par la Ville de Nice et le Conseil Général de Alpes-Maritimes. l’histoire>>>Padoue, sous le règne d’Angelo Malipieri. Chacun vit dans la peur permanente du Conseil des Dix de Venise, organe politique tout-puissant prônant l’espionnage, la délation et la manipulation. Angelo, au-delà de sa fonction, est un homme, un homme jaloux de sa femme, Catarina, qu’il n’aime pas et garde pourtant cachée aux yeux de tous, et de sa maîtresse, la comédienne Tisbé. De jalousie, il est à nouveau question pour Tisbé qui entretient une liaison avec Angelo, mais qui est amoureuse de Rodolfo qu’elle présente comme son frère, ou encore pour Homodéi, éperdument épris de Catarina. Angelo aime Tisbé qui aime Rodolfo qui aime Catarina qui est aimée par Homodéi… Autour de cet étrange quintette amoureux, un enjeu politique : brider toute velléité d’autonomie de Padoue en utilisant la peur et la dénonciation. ce qu’ils en DISENT>>>Il y a dans Angelo, tyran de Padoue les thèmes chers à Hugo : l’amour, la liberté, l’injustice, l’Histoire, les Droits de l’Homme et de la Femme, la foi, l’analyse des arcanes politiques. L’universalité de ces thèmes nous a profondément touchés dans la poursuite de notre exploration entre passé, présent et futur, dans la considération de notre rôle au sein de la société contemporaine. Dans cette œuvre sont intimement mêlés développement romanesque, réflexion politique et conviction de foi ; le grotesque y côtoie le sublime, le héros se révèle faible et le monstre touchant. L’obscurité illumine l’âme humaine dans toute sa grandeur et sa complexité. Il est, avant tout, question ici d’amour et de solitude. Cinq individus seuls, dans un monde de méfiance et de manœuvres politiques. Quelles que soient leur puissance, leur influence sociale ou politique, ils sont malmenés par leurs pulsions et une entité plus forte qu’eux… Autour de ces chassés-croisés amoureux se dessine une vision de la femme qui cherche à s’émanciper mais qui reste toujours sous l’emprise de la tyrannie des hommes et de leur pouvoir. Vacillant entre femme-objet et femme cloîtrée, Catarina et Tisbé se débattent entre l’intime et le politique et finiront par se confondre en une seule histoire, un seul destin. C’est ici le théâtre des passions où l’amour est étroitement lié à la mort. Ce sont également des personnages sublimes construits en miroir et se rencontrant dans la noblesse de l’âme, offrant une renaissance morale scellée dans le sacrifice. Le théâtre de Victor Hugo a pour mission de présenter les plaies de l’humanité avec une idée consolante et son influence est encore aujourd’hui incommensurable. Son propos est universel et intemporel. Après Corneille, nous rencontrons encore une fois un auteur dont la transgression des codes culturels et © A. Hanel ce qu’ils en PEnsent>>>Un époustouflant Clovis Cornillac, seul en scène. Crédible dans la peau d’un homme en plein égarement, Clovis Cornillac joue le cynisme à fond. Braillant ses griefs, baissant la voix pour s’épancher. Et le public, séduit par ses mimes et considérations musicales, en redemande. >Aline Rousselot, Nice-Matin Dans ce monologue tragi-comique, Clovis Cornillac livre avec générosité un texte où se bousculent de multiples émotions. Le comédien interpelle avec malice et tendresse le public qui rit, sourit, s’interroge, s’inquiète de cette progressive chute dans l’excès. >Christine Legall, L’Écho républicain Très belle performance que celle du comédien Clovis Cornillac dans La Contrebasse. Au fil de son récit, la folie transparaît, une folie tout en nuances, en ruptures, que Clovis Cornillac incarne avec justesse. Le comédien livre une belle partition d’émotions, sans effets inutiles, au plus proche du texte magnifique de Süskind. >Le Courrier de l’Ouest Matador tragique, il a revêtu son habit de scène, un habit de lumières, mais aussi d’ombre, mettant son âme et son cœur à nu. Dans la sobre et efficace mise en scène de Daniel Benoin, Clovis Cornillac fait vibrer la corde sensible, sans vibrato excessif. >Didier Hemardinouer, L’Est républicain Nice - CDN Nice Côte d’Azur, Collectif 8 • Avec le soutien du Théâtre de la Colonne – Miramas et du Théâtre du Forum - Fréjus • En collaboration avec 8°C et Mediacom • La Compagnie Collectif 8 est soutenue La Contrebasse Angelo, tyran de Padoue © B. Bressolin TNNSAISON2013>14PAGE7 Journal de ma nouvelle oreille 2 poste 21.01 >1.02 salle Michel Simon durée estimée 1 h.20 Journal de ma nouvelle oreille Isabelle Fruchart Adaptation et mise en scène Zabou Breitman Création • Avec Isabelle Fruchart • Scénographie Simon Stehlé • Conception sonore Laury Chanty • Lumière André Diot • Costumes Amina Rezig • Production Théâtre Vidy–Lausanne, Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur, Théâtre de Châtillon, Théâtre Liberté – Toulon en coréalisation © P. Correia avec le Théâtre du Chêne Noir - Avignon Angelo, tyran de Padoue l’histoire>>> L’autobiographie sous forme de journal d’une jeune femme subitement devenue malentendante à l’adolescence et dont le diagnostic a été très tardif. Aucune solution ; elle attendra plus de dix ans pour s’appareiller. Tout est histoire de perception. Un conte moderne qui donne envie d’écouter les êtres et les choses. ce qu’ils en DIsent>>>Le Journal de ma nouvelle oreille, c’est la perception du monde qui entoure Isabelle Fruchart. C’est la part d’approximation aussi, qui fait du monde le sien, le nôtre. Et pas exactement celui de notre voisin. Car les approximations de chacun ne sont pas les mêmes. Accepter de ne pas tout entendre, pour évaluer le monde dans sa globalité, est la proposition délicate de ce texte. Ce sujet profond, traité avec drôlerie, poésie et légèreté nous amène librement à écouter nos propres sensations. Ce doigt pointé par Isabelle Fruchart sur notre écoute permet à cette pièce qui expose un problème spécifique de le rendre universel. C’est pour cela qu’il était important qu’elle joue elle-même son histoire. Et que ce soit elle qui nous invite à écouter pousser les fleurs. >Zabou Breitman À l’âge de 14 ans, j’ai cessé de comprendre les paroles des chansons et je me suis mise à copier sur ma voisine pendant les cours, non que je sois devenue subitement nulle en orthographe mais je ne comprenais plus ce que dictait la prof. Ma sœur partageait ma chambre et quand le soir à table, elle racontait à nos parents ce que je comprenais quand nous parlions dans le noir, c’était si drôle qu’ils étaient persuadés que je faisais le clown pour me faire remarquer. Ce n’est que bien plus tard, à l’âge de 26 ans, qu’on m’a diagnostiqué 70% d’audition en moins à chaque oreille. Les cellules avaient disparu, ce n’était pas évolutif, mais aucune chirurgie ne pouvait me les rendre et l’appareillage risquait de me faire perdre le peu d’audition qui me restait. J’ai continué à vivre avec les oreilles d’une dame de 80 ans. Puis l’aide auditive a été révolutionnée par l’outil numérique. À point nommé. J’étais épuisée de faire tant d’efforts pour comprendre les autres. À l’âge de 37 ans, j’ai décidé de m’appareiller. Jour 1 J’ai les mains moites, le cœur battant. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Une voix parle et c’est la mienne. J’entends ma voix. En dolby stéréo à travers les micros. J’entends ma voix. Mais alors, avant, je ne m’entendais pas ? Je vais enfin pouvoir m’écouter. C’est la première chose que je me dis. Avant, je ne pouvais pas m’écouter, puisque je ne m’entendais pas. >Isabelle Fruchart, Extrait du Journal de ma nouvelle oreille >Rencontre avec l’équipe artistique le samedi 11 janvier à l’issue de la représentation >Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 24 janvier à l’issue de la représentation © P. Correia littéraires de son époque fait écho à notre propre recherche. Nous portons ainsi notre imaginaire vers une totale liberté d’expression artistique où le sens et l’image fusionnent, où l’excès et le populaire, dans le sens le plus pur, se mettent au service d’une élévation de l’âme et de la pensée. Le climat de suspicion, baignant dans l’espionnage et les manipulations politiques, ouvre notre recherche vidéo-théâtre sur un jeu sophistiqué de caméras dissimulées, telles des portes ouvertes au spectateur sur l’intime, l’émotion, le non-dit théâtral et vers la face clair-obscur, le scintillement de l’âme. Nous sommes désireux d’une aventure théâtrale sous les lumières venues des profondeurs du passé : pour explorer l’horizon poétique, dramatique, social et politique aujourd’hui et maintenant. >Gaële Boghossian et Paulo Correia Il y a de l’utilité et de la grandeur à développer au théâtre et […] mettre en présence, dans une action toute résultante du cœur, deux graves et douloureuses figures, la femme dans la société, la femme hors de la société, c’est-à-dire, en deux types vivants, toutes les femmes, toute la femme. Montrer ces deux femmes, qui résument tout en elles, généreuses souvent, malheureuses toujours. Défendre l’une contre le despotisme, l’autre contre le mépris. […] En regard de ces deux femmes, faites poser deux hommes, le mari et l’amant, le souverain et le proscrit, et résumer en eux par mille développements secondaires toutes les relations régulières et irrégulières que l’homme peut avoir avec la femme d’une part, et la société de l’autre. Et puis au bas de ce groupe, qui jouit, qui possède et qui souffre, tantôt sombre, tantôt rayonnant, ne pas oublier l’envieux, ce témoin fatal, qui est toujours là, que la providence aposte au bas de toutes les sociétés, de toutes les hiérarchies, de toutes les prospérités, de toutes les passions humaines ; éternel ennemi de tout ce qui est en haut ; changeant de forme selon le temps et le lieu, mais au fond toujours le même ; espion à Venise, eunuque à Constantinople, pamphlétaire à Paris. […] Enfin au-dessus de ces trois hommes, entre ces deux femmes, poser comme un lien, comme un symbole, comme un intercesseur, comme un conseiller, le dieu mort sur la croix. Clouer toute cette souffrance humaine au revers du crucifix. >Victor Hugo © A. Sangaré Un homme qui dort © R. Matthey © L. Blanchet PAGE8TNNSAISON2013>14 Portraits crachés 33 Monstres poste 2 [Compagnie Hanna R] poste 2 [Compagnie Le Grain de sable] >16.03 D’après Un homme qui dort de Georges Perec Adaptation Linda Blanchet et Gabor Rassov Mise en scène Linda Blanchet >12.04 Yves Pagès Adaptation et mise en scène Jacques Laurent salle Michel Simon Création • [Distribution en cours] • Conception vidéo Jean-Claude Fraicher 12.03 salle Michel Simon Un homme qui dort Création • Avec Baptiste Amann, Anne Frèches • Assistanat Anaïs Laforêt Musique Anne Frèches • Lumière Alexandre Toscani • Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Compagnie Hanna R • Avec l’aide à l’écriture et la recherche dans le cadre du dispositif du CAC de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de la Ville de Nice et du Conseil Général des Alpes-Maritimes • Texte publié aux Éditions Gallimard l’histoire>>>L’aventure du héros de Georges Perec commence par un accident presque anodin. Il a vingt-cinq ans, son réveil sonne mais il ne bouge pas. Il reste dans son lit, il referme les yeux. Il ne bougera pas. Il ne va pas en salle d’examen passer sa licence. Il n’ouvre plus la porte à ses amis inquiets de son absence. Il ne sort qu’à la nuit tombée, “comme les rats, les chats et les monstres”. De cette tentation commune de “ne pas y aller” va naître pour cet homme qui dort la volonté de sortir d’une vie déjà toute tracée. Son objectif : devenir transparent. Ne plus exister pour le reste du monde et vivre en parfaite autonomie, sans les autres. Il veut redevenir le centre du monde, celui sur qui “l’histoire n’a pas de prise”. C’est une quête de liberté dont il s’agit. ce qu’ils en DIsent>>>Ceci est ta vie. Ceci est à toi. Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n’écoutes plus. Tu n’as pas envie de te souvenir d’autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets. Tu as voyagé et tu n’as rien rapporté de tes voyages. Tu es assis et tu ne veux qu’attendre, attendre seulement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à attendre. >Georges Perec, Extrait Un homme qui dort Comment vivre aujourd’hui dans un monde qui nous échappe ? Peut-on influer sur le cours de l’histoire ? Le renoncement est-il une solution ? Georges Perec décrit avec beaucoup d’humour une aventure personnelle, concrète et résolument contemporaine : la tentation de vivre par soi-même, de renoncer au monde pour y vivre plus pleinement. Il est rare de trouver un texte qui aborde avec autant de poésie et de justesse la question de l’engagement. Ce jeune homme de vingt-cinq ans se retire du monde avant même d’y avoir goûté. Si son expérience ne semble pas être une révolte, elle répond peut-être à la même angoisse d’exister et à la même volonté de se réapproprier son histoire. J’ai souhaité faire résonner le parcours de cet “homme qui dort” avec celui de jeunes entre vingt et trente ans qui se sont engagés dans des actions collectives. Pour explorer le parcours intime du détachement à la lumière d’une autre tentative de réponse : celle de l’engagement. Peut-être pour y trouver des échos… >Linda Blanchet 9.04 Portraits crachés Photographies Robert Matthey • Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Compagnie Le Grain de sable, L’Entre-Pont – Nice • Texte publié aux Éditions Verticales l’histoire>>>Des portraits d’anti-héros modernes, absurdes et attachants, sous la forme de courts textes où l’humour se mêle à la gravité. Des personnages qui doivent composer avec toutes les astreintes sociales et économiques que le libéralisme glisse insidieusement sous nos pas. C’est un regard clinique que Yves Pagès porte, sans aucun jugement, sur les fêlures de ses personnages comme l’objectif d’une caméra qui s’attarderait sur un geste qui détonne, sur une démarche particulière, un regard perturbant. ce qu’ils en DIsent>>>Prière d’insérer ces sans dialogue fixe, omis de la première heure, caractères jamais imprimés, pseudos, pré-pilonnés d’office, dyslexiques sexuels, oisifs intercérébraux, incompossibles mutuels, silhouettes hors pagination, alter égaux vécus de trop près, télépathes sur écran, subliminaux du non-dit, cœurs sans cible, intermittents du pestacle, personnages en fin de droits, parieurs stupides, chômeurs interactifs et autres prénoms d’emprunt : Agnès, Fabrice, Lucien, Guy, Suzanne, Edmond… Ce sont des portraits crachés, comme ça, en l’air, et qui devaient un jour me retomber dessus. >Yves Pagès, in Préface de Portraits crachés L’adaptation de Portraits crachés doit donner sa place au corps en mouvement. Partir du texte original, le redécouper pour les parties chorales, garder certains textes en solo pour les intégrer à une chorégraphie de déplacements, démarches, trajectoires croisées. Avoir comme interprètes des danseurs-comédiens. Mettre en résonance ce texte avec l’essai récent de Jérôme Thorel Attentifs ensemble ! L’injonction au bonheur sécuritaire : “Le message d’appel à la vigilance diffusé dans le métro “Attentifs ensemble” est l’un des plus emblématiques de l’ordre sécuritaire qui s’est progressivement mis en place. Un ordre sécuritaire dont l’un des fondements est de considérer que chacun d’entre nous est un coupable en puissance qu’il convient de surveiller en permanence.” L’espace scénique figure le P.C. d’un centre de vidéo-surveillance, chargé de répertorier les comportements de “l’espèce d’individus en liberté surveillée” que l’écriture de Portraits crachés a consignés, d’analyser les comportements déviants ou susceptibles d’entraîner des désordres sociaux. Le spectacle peut se concevoir comme l’inauguration de ce centre de vidéo-surveillance. >Jacques Laurent ce qu’ils en PENsent>>>Yves Pagès empile les fragments, isole les détails, réduit les existences avec une précision de chimiste. >David Caviglioli, Le Nouvel Observateur Linda Blanchet. Textes d’auteurs vivants ou adaptations d’œuvres littéraires grâce à une écriture de plateau, les choix de la compagnie témoignent d’une envie de travailler sur des écritures contemporaines de la scène et d’aborder, à travers des témoignages, des thèmes forts comme l’identité, la mémoire et le rapport au temps. LA COMPAGNIE>>>Créée à Nice en 1985 par le metteur en scène Jacques Laurent, la Compagnie Le Grain de sable mêle travail de création tout public et jeune public. Elle oriente sa recherche dans le domaine des écritures contemporaines (Jean-Luc Lagarce, Eugène Durif…), et ouvre le champ de ses collaborations à des chorégraphes, musiciens, vidéastes... La compagnie est implantée à L’Entre-Pont, friche culturelle – Halle Spada à Nice, dont elle est l’une des compagnies gestionnaires. >Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 14 mars à l’issue de la représentation >Rencontre avec l’équipe artistique le jeudi 10 avril à l’issue de la représentation LA COMPAGNIE>>>La Compagnie Hanna R a été créée en 2007, à l’initiative de la metteuse en scène >Autour de... Performance et atelier de pratique théâtrale par Anne Frèches poste 2 [Compagnie du dire-dire] >22.03 D’après Trente-trois monstres de Lydia Zinovieva Traduction Jacques Imbert Adaptation et mise en scène Sophie de Montgolfier 19.03 salle Michel Simon durée estimée 1 h.10 33 Monstres Création • Avec Maija Heiskanen, Sophie de Montgolfier • Scénographie Aïcha Sangaré • Son Nicolas Boscovic • Lumière Guillaume Pissembon • Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, Compagnie du dire-dire, L’Entre-Pont – Nice • Avec l’aide à la création dans le cadre du dispositif CAC de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur • La compagnie est soutenue par la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur, le Département des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice • Texte publié aux Éditions Harpo & héros-limite - 2009 l’histoire>>>C’est un journal, intime et adressé. Le journal d’une femme. À Véra. Tourmentée par l’idée de la fugacité de la beauté et désireuse de donner au monde son aimée, Véra la fait poser pour trente-trois peintres. Or, les trente-trois portraits adultèrent, rabaissent la beauté du modèle. Si la narratrice est prête aux compromis de la vie, Véra ne les supporte pas. L’art et la vie comme œuvre d’art se détruisent. ce qu’ils en DIsent>>>Il y a les paroles de toutes les femmes chez Véra et chez cette autre femme qui écrit. Il y a l’amante, bien sûr. Il y a la mère et son cri, l’enfant, la jeune enfant. Il y a l’artiste. Les monstres, figures étrangères du destin, traversés par ces voix les subliment : ils créent sens et spectacle. C’est la rencontre inéluctable entre l’art et la vie. Sur scène aussi. Parce que ce soir, deux comédiennes revivront ces mots, ces lumières et ces regards qui ont déjà vécu. Ivres de vie, elles s’entêtent à oublier la fin annoncée par ce temps de l’écrit, ce lieu du théâtre. Elles marchent vers nous, terriblement. Comment transcender l’intime, créer depuis ce qui est intérieur et profond, sans en abîmer le secret ? Lydia Zinovieva, féministe russe, femme excessive et passionnée, écrit une fiction à la première personne pour parler à chacun de cette impossibilité à circonscrire une vie qui échappe forcément. Alors nous nous emparons des clefs et mystères de ce texte de 1907, libres d’y inscrire nos corps et nos histoires, de mettre en jeu nos souvenirs, nos projections et nos chansons. Cette musique vous la connaissez, mais sa couleur a changé, vous l’entendez à nouveau. Les créations sonores de Nicolas Boscovic et la scénographie d’Aïcha Sangaré travaillent sur le souvenir : les matériaux quotidiens, réorchestrés, ouvrent l’espace, déplacent le point de vue. La mise en scène est l’incarnation d’une Véra lointaine qui dirige, les yeux fermés mais contrainte au présent, aimante mais ridicule. Et, tout près de vous, ivre de vie, Maija Heiskanen est cette comédienne qui va tenter d’échapper à ce livre, d’échapper à cette Véra aimante et ridicule, d’échapper à ce monde de masques morts. Par vos yeux, vos yeux de monstres. 33 Monstres cherche cet endroit imperceptible, fugace et dangereux : la frontière entre le réel et le vrai. Il faut que Véra s’inscrive tout entière dans la vie. Mais la vie est vraie et Véra ne voulait pas l’accepter. >Sophie de Montgolfier LA COMPAGNIE>>>Dire-dire : sorte de cornet en cuivre où chacun déverse ses peines et ses joies. [Daniel Danis]. Créée en 2008 à Nice par Élise Clary et Sophie de Montgolfier, la Compagnie du dire-dire est un lieu de rencontre et de création autour d’écritures et de formes contemporaines. En 2009, elle présente Bouli Miro d’après Fabrice Melquiot, en 2011 Neige d’après Maxence Fermine au Théâtre National de Nice. >Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 21 mars à l’issue de la représentation © D.R. © G. Cittadini Cesi TNNSAISON2013>14PAGE9 L’École des femmes 3 poste 13.11 >16.11 Moi je crois pas ! L’École des femmes Molière • Mise en scène Christian Schiaretti 3 poste 10.12 Jean-Claude Grumberg • Mise en scène Charles Tordjman Avec Pierre Arditi, Catherine Hiegel • Scénographie Vincent Tordjman Création • Avec Robin Renucci, Jeanne Cohendy, Maxime Mansion*, Jérôme Quintard*, Laurence Besson*, Patrick Palmero, Thomas Fitterer, Philippe Dusigne [*de la troupe du Théâtre National Populaire] • Scénographie et accessoires salle Pierre Brasseur durée estimée 2 h. Fanny Gamet • Costumes Thibaut Welchlin • Lumière Julia Grand • Assistant >13.12 salle Pierre Brasseur durée 1 h.10 Moi je crois pas ! Lumière Christian Pinaud • Musique Vicnet • Costumes Cidalia Da Costa Maquillages Cécile Kretschmar • Collaborateur artistique Zohar Wexler Production Théâtre du Rond-Point / Le Rond-Point des tournées, en partenariat à la mise en scène Maxime Mansion • Production Tréteaux de France, Théâtre National Populaire - Villeurbanne - avec le CENTQUATRE - Paris et la Compagnie Fabbrica • La Compagnie Fabbrica est financée par le Ministère Centres Dramatiques Nationaux, Conseil Général de l’Eure de la Culture-DGCA, la Région Lorraine, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, avec le soutien de la l’histoire>>>Arnolphe se fait fort de prouver par l’exemple qu’il a trouvé le moyen absolu d’avoir la Fondation Marc de Lacharrière-Fimalac. meilleure épouse au monde et de n’être jamais trompé. Pour ce faire, il a élevé à l’abri du monde sa pupille, Agnès, la gardant dans l’ignorance la plus totale de l’amour et de l’éducation. Agnès, en toute innocence, ne se doute absolument pas des calculs de son tuteur ni de ce projet matrimonial. Elle tombe amoureuse d’un jeune homme, Horace. Amour immédiat et partagé. L’amour donne à Agnès une malice involontaire et de l’intelligence. Elle va trouver le moyen d’échapper à l’emprise d’Arnolphe, qui, pris dans les entrelacs de son propre complot et dépité par l’échec de sa théorie, réalise, trop tard, qu’il est profondément amoureux d’Agnès. l’histoire>>>Un homme, une femme, et le temps qui a fait son œuvre. Fini la séduction, les élans de l’amour naissant. Monsieur et Madame s’affrontent. Ils se cherchent des poux, provoquent leur guerre intestine. Ils conjurent l’ennui familier par les accrocs de la dispute. ce qu’ils en DIsent>>>Moi je crois pas !, c’est une France qui aurait perdu la mémoire. Une France rétrécie comme une île qui aurait peur d’être dévorée par d’étranges animaux étrangers. Une France aux fenêtres fermées qui devine les ombres à l’existence improbable, une France qui oublie qu’elle n’est pas seule. Une France qui s’effraie de cela en toute innocence. Une France en apesanteur. >Charles Tordjman ce qu’ils en DIsent>>>Tréteaux de France et Théâtre National Populaire associés : une complicité naturelle au service du public. Cette complicité est toute naturelle. Au-delà de la diffusion, nous voulons proposer des rencontres nouvelles inspirées par nos préoccupations communes d’éducation populaire. Cette ouverture n’est rendue possible que par la permanence des acteurs, acteurs interprètes et citoyens. Nous portons, pour moi le mot “national“, pour Robin le mot “de France“, dans nos sigles, c’est une responsabilité, d’une certaine façon celle de rassembler une communauté autour de la langue de poètes. J’ai déjà parcouru avec la troupe une partie de l’œuvre de Molière, ses débuts. L’École des femmes ouvre la période des grandes comédies de Cour, s’élevant à une dimension supérieure. Car toute l’humanité s’y retrouve. C’est une pièce qui touche une problématique éternelle : l’inquiétude des hommes face aux femmes, le désir de maîtriser le mystère féminin, l’abus de pouvoir des hommes. >Christian Schiaretti - Septembre 2012 ce qu’ils en PENSENT>>>Catherine Hiegel et Pierre Arditi, ces deux comédiens sont des Stradivarius ! Jean-Claude Grumberg leur a écrit une partition théâtrale minutieuse dans laquelle nos deux virtuoses peuvent tout se permettre. Tel un chef d’orchestre, le metteur en scène Charles Tordjman a dirigé subtilement cette progression harmonique de sentiments. >Marie-Céline Nivière, Le Pariscope Catherine Hiegel et Pierre Arditi forment un couple terrible et attachant. Pierre Arditi, matois, fin, est le partenaire idéal de Catherine Hiegel dans cette pièce originale, enjouée, en un mot, irrésistible. >Nathalie Simon, Le Figaro Arditi et Hiegel livrent une performance à la fois hilarante et touchante. L’auteur, Jean-Claude Grumberg, leur a écrit Moi je crois pas ! une série de savoureuses scènes de ménage qui va comme un gant aux deux comédiens. >Thierry Dague, Aujourd’hui en France >Autour de... Lecture de textes, autour de L’École des femmes, par Robin Renucci et les Comédiens du TNP 3 poste 22.01 >26.01 salle Pierre Brasseur durée 1 h.20 Le roi se meurt Eugène Ionesco • Mise en scène Georges Werler Avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Nathalie Bigorre, Pierre Forest, Lisa Martino, Sébastien Rognoni • Scénographie Agostino Pace • Lumière Jacques Puisais • Costumes Pascale Bordet • Conception sonore Jean- Pierre Prevost • Production Théâtre des Nouveautés en accord avec le Théâtre de la Porte Saint-Martin et la Comédie des Champs-Élysées - Paris l’histoire>>>Il y avait dans un pays imaginaire un vieux roi qui croyait tenir dans son poing un pouvoir éternel. Puis un jour, tout bascule dans l’anarchie et dans l’horreur. Le roi doit alors accepter l’inéluctable, le grand rendez-vous avec la mort. Mais va-t-il mourir ? ce qu’ils en DIsent>>>Depuis que nous avons abordé en 1993 notre premier travail sur Le roi se meurt, nous n’avons jamais cessé de nous interroger sur l’œuvre de cet immense dramaturge. Nous avons toujours ressenti la nécessité de repasser par l’innocence et la découverte. C’est avec une certaine “souffrance heureuse“ que nous constations combien Bérenger 1er s’amusait de nous en nous faisant croire que nous avions enfin pénétré dans le royaume de l’impénétrable. Nous nous remettons aujourd’hui sur le métier, à nouveau remplis d’un fol espoir. >Georges Werler © B. Richebé ce qu’ils en PENSent>>>De Ionesco, qui exorcisait ses terreurs d’enfant par le rire et la dérision, Le roi se meurt Bouquet a fait son frère d’âme, et célèbre avec lui le magnifique et absurde métier de vivre - et de jouer. Michel Bouquet nous entraîne vers la lente acceptation de la mort, dans les magnifiques visions de Ionesco. On sent derrière lui l’ombre de Molière et de Shakespeare réunis. Le roi Bouquet s’amuse avec cette leçon de ténèbres en habits de bouffon. >Odile Quirot, Le Nouvel Observateur Michel Bouquet a bien souvent interprété le rôle, où il est passé maître dans la bouffonnerie comme dans le pathétique. Il apporte au vieux roi des accents tout ensemble enfantins et métaphysiques, comme s’il était passé, déjà, de l’autre côté du temps, de l’autre côté du miroir. Le comble de l’art. Et de l’émotion. >Fabienne Pascaud, Télérama Le corps faussement immobile, le regard aux aguets, terrifiant et farcesque, poignant et halluciné, Michel Bouquet transcende le théâtre, le temps et l’espace, ramenant en permanence à la question existentielle de la mort. >Didier Méreuze, La Croix Une œuvre magistrale. L’immense comédien qu’est Michel Bouquet. Une grande leçon ! >Marie-Céline Nivière, Pariscope Lucrèce Borgia Comment vous racontez... 3 poste 5.02 Victor Hugo • Mise en scène Lucie Berelowitsch Avec Guillaume Bachelé, Antoine Ferron, Jonathan Genet, Julien Gosselin, >8.02 salle Pierre Brasseur durée 2 h. Lucrèce Borgia 3 poste 7.05 >11.05 Marina Hands, Thibault Lacroix, Rodolphe Poulain, Nino Rocher, Elie Triffault [distribution en cours] • Musique Sylvain Jacques • Lumière Sébastien Michaud Scénographie Kristelle Paré • Costumes Caroline Tavernier • Conseil salle Pierre Brasseur © B. Richebé © N. Joubard © P. Victor-ArtcomArt PAGE10TNNSAISON2013>14 L’Étudiante et Monsieur Henri Comment vous racontez la partie Texte et mise en scène Yasmina Reza Création • Avec Zabou Breitman, Maruschka Detmers, Micha Lescot, André Marcon • Production Compagnie des Petites Heures, Théâtre de Namur, chorégraphique Nasser Martin Gousset • Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Kevin Keiss Théâtre Liberté – Toulon, Les Célestins – Théâtre de Lyon [production en cours] • Texte publié aux Éditions Production Compagnie Les 3 sentiers, Les Producteurs Associés de Normandie : Le Trident - Scène nationale Flammarion de Cherbourg-Octeville, Le Préau - CDR de Basse-Normandie, le Théâtre des Deux Rives - CDR de HauteNormandie, la Comédie de Caen - CDN de Normandie, le CDR de Tours • Avec l’aide à la production dramatique de la DRAC Basse-Normandie, de la Région Basse-Normandie et du Conseil Général de la Manche • Avec le soutien de la Spedidam et de la Ville de Cherbourg-Octeville • Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Théâtre National de Bretagne l’histoire>>>Palais Barbarigo, à Venise, durant le Carnaval. Entre les convives, une rumeur court, Jean Borgia a été précipité dans le Tibre par son frère César. En trois actes, Victor Hugo impute à Lucrèce toute l’infamie des Borgia, de ses frères César et Jean, et de son père le Pape Alexandre VI, pour mieux l’absoudre dans un face-à-face avec Gennaro, son fils. ce qu’ils en DIsent>>> Si l’on part du principe que chaque pièce pour Hugo représente une expérience de pensée, Lucrèce Borgia questionne la position de la femme dans une société patriarcale. Si Lucrèce est monstrueuse, peut-être est-ce avant tout un effet de la monstruosité de ces hommes autour d’elle, de ses frères et de son père le pape, et lorsqu’elle aspire à une rédemption possible, elle est rattrapée par son nom, son histoire, par ce qu’elle représente dans la société. >Lucie Berelowitsch Le théâtre est un point d’optique. Tout ce qui existe dans le monde, dans l’histoire, dans la vie, dans l’homme, tout doit et peut s’y réfléchir, mais sous la baguette magique de l’art. >Victor Hugo, préface de Cromwell, 1827 ce qu’ils en PENsent>>>Marina Hands qui interprète le rôle circule avec allégresse entre toutes les facettes de Dona Lucrezia. Au creux de ses solides épaules, l’actrice y ajoute une sorte d’étonnement juvénile d’aimer, comme une jeunesse retrouvée après une courte vie pavée de crimes et de sang. Elle insuffle au personnage la sauvagerie instinctive d’un animal capable de fondre sur sa proie et l’instant suivant de lui lécher le poil. Quel personnage ! Quelle actrice ! Autre personnage magnifique comme Hugo sait les façonner, Gubetta. Le mal est sa morale. Hugo sait nous faire aimer les monstres. L’acteur Thibault Lacroix prolonge le geste de l’auteur en inoculant à ce personnage, une sorte de jouissance dans le mal qui le pousse non sans un sourire de fielleuse ironie à mesurer avec une ficelle la corpulence de ceux qui vont y passer et ne le savent pas encore. La jeunesse des acteurs donne sa cohérence et son allant au spectacle et magnifie le travail de troupe dont il est le fruit. C’est beau de voir ce groupe uni jouer une pièce où toutes les unions sont piégées. Et des acteurs jeunes raconter la fin d’une époque. >Jean-Pierre Thibaudat, Rue89 Une pièce faite d’émotions premières. Marina Hands est Lucèce Borgia, intense, tourmentée. D’une fragilité extrême, elle montre de façon troublante toute la beauté du monstre. >L’Indépendant Marina Hands extraordinaire bloc de violence et d’amour. La soirée file dans une atmosphère déjantée, justement enivrée de jeunesse, entre les murs d’un palais romantique envahi par la végétation, avec animaux empaillés et juke-box. >Odile Quirot, Le Nouvel Observateur l’histoire>>>Une romancière se rend à Vilan-en-Volène, invitée par le bibliothécaire pour présenter Le Pays des lassitudes. À son arrivée, elle n’a qu’une seule envie : fuir ce trou. Elle lit des extraits surprenants, fuit les questions de la journaliste. La tension dramatique monte, car la romancière cherche à se dérober ; mais la lecture des extraits secoue, intrigue, et derrière la fausse légèreté de ses réponses, ressort un impératif, écrire pour combler “l’insuffisance du réel“. ce qu’ils en PENsent>>>Yasmina Reza réussit à créer à partir d’un thème microscopique – la place de l’écrivain dans la société, le rôle de la littérature face au réel – un western intime avec revirements d’alliances, balles sifflantes au-dessus de la tête, longues tensions dramatiques. Car la littérature, c’est violent, dérangeant, crispant. Comment vous racontez la partie évoque aussi la lutte entre la vie et la mort au cœur des êtres. >Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche Yasmina Reza réussit un bel exercice d’équilibre entre un dispositif complexe et une vraie spontanéité. Entre les séquences surprenantes et des situations universelles de tâtonnement. Entre les didascalies qui concentrent une grande part de l’intensité dramatique et des dialogues simples. Le ton, mélancolique, laisse de beaux espaces à chaque personnage. Des enjeux profonds naissent d’un sujet et d’une situation qui paraissent accessoires. >Nils C. Ahl, Le Monde des livres Yasmina Reza balance son œuvre entre le limpide et le mystérieux. Un théâtre de la cruauté, où l’on torture sans une goutte de sang. Raffinement du supplice, en cette cérémonie gigogne, on ne cesse d’être envahi par le sentiment douceâtre que la situation est humaine et chaleureuse. >Christophe Barbier, L’Express poste 3 L’Étudiante 14.05 et Monsieur Henri >17.05 salle Pierre Brasseur durée 1 h.40 Ivan Calbérac • Mise en scène José Paul Avec Roger Dumas, Claudia Dimier, Sébastien Castro, Lysiane Meis • Décor Édouard Laug • Lumière Laurent Béal • Costumes Brigitte Faur-Perdigou Musique Laurent Aknin • Assistante à la mise en scène Emmanuelle Tachoires • Production Théâtre de Paris en accord avec Pascal Legros Productions l’histoire>>>L’arrivée d’une jeune colocataire chez Monsieur Henri, septuagénaire bougon et solitaire, va complètement bouleverser l’équilibre familial. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un véritable chaos dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences… ce qu’ils en Pensent>>>On rit énormément. On est touché toujours. Tout sonne juste, vrai, tout Lucrèce Borgia © B. Richebé © N. Joubard étonne en même temps par l’efficacité de l’écriture et le plaisir que l’on a. >Armelle Héliot, Le Figaro Malicieux pétillement des dialogues. Justesse des interprètes adroitement dirigés par José Paul. Magnifique prestation de Roger Dumas, grande figure du théâtre et du cinéma, pour qui ce rôle de vieillard misanthrope est une apothéose. >Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur La magie de cette pièce réside dans le fait que tout y fonctionne à merveille. Le texte sensible d’Ivan Calbérac est serti de répliques irrésistibles. >Danièle Attali, Le Journal du Dimanche Un petit bijou ! L’auteur nous entraîne sur les chemins de la vie, avec ses blessures, ses peurs, ses doutes, ses joies. Nous découvrons une étude de mœurs finement ciselée et mise en scène avec une grande intelligence de cœur par José Paul. Bravo ! >Marie-Céline Nivière, Pariscope L’Étudiante et Monsieur Henri, un petit chef-d’œuvre. La géniale comédie d’Ivan Calbérac avec Claudia Dimier et Roger Dumas, formidablement dirigés par José Paul, divertit et émeut. >Nathalie Simon, Le Figaro L’Étudiante et Monsieur Henri TNNSAISON2013>14PAGE11 Trois Poètes libertaires poste 3 1.10 >2.10 salle Jacques Audiberti Anna © C.M. Magliocca / collection Comédie-Française © PixelPro/S. Carrie © N. Mazeas © A. Vernerey Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr Le Journal d’Anne Frank Antigone poste 3 Trois Poètes libertaires Anna 14.11 du XXe siècle >17.11 Boris Vian, Jacques Prévert, Robert Desnos Mise en scène Gabor Rassov Avec Jean-Louis Trintignant, Daniel Mille [accordéon], Grégoire Korniluk salle Jacques Audiberti D’après le scénario du film Anna de Pierre Koralnik Dialogues Jean-Loup Dabadie Paroles et musique Serge Gainsbourg Adaptation et mise en scène Emmanuel Daumas Avec Cécile de France, Grégoire Monsaingeon, Gaël Leveugle, Florence Pelly, [violoncelle] • Lumières Orazio Trotta • Production Scène Indépendante Contemporaine (SIC) Crystal Shepherd-Cross • Assistante à la mise en scène Manuella Mangalo • Chorégraphie Pierre Rigal, l’histoire>>>Jean-Louis Trintignant est un fou de poésie. Pour faire partager sa passion, il a choisi trois Crisp-Jones • Vidéo Romain Tanguy • Graphismes et images animées Mrzyk & Moriceau (avec Mathematic) poètes du XXe siècle, trois hommes épris de liberté, comme lui : Prévert, Vian et Desnos. Il les fait entendre, accompagné de Daniel Mille à l’accordéon et de Grégoire Korniluk au violoncelle. Collaboration artistique Olivier Marty, Géraldine de Margerie • Composition musicale, arrangements, Mélanie Chartreux • Scénographie Saskia Louwaard, Katrijn Baeten • Lumière Bruno Marsol • Costumes Alexia orchestrations et musiques additionnelles Guillaume Siron, Bruno Ralle • Direction musicale et clavier Philippe Gouadin • Guitare Benoît Chanez • Basse Dayan Korolic • Batterie Jacques Toinard • Réalisation ce qu’ils en PENsent>>>Les mots et la musique se répondent sur le ton de la confidence. Jean-Louis Trintignant dit les poèmes de ces âmes rétives que furent Jacques Prévert, Boris Vian, Robert Desnos. Il les a choisis. Il les sait par cœur et en distille les sucs avec une science si profonde de la musique, des soupirs, des silences qu’il est tel un instrumentiste, au côté de deux garçons magnifiques, Grégoire Korniluk au violoncelle, Daniel Mille, auteur de la partition délicate, à l’accordéon. C’est cruel souvent et vénéneux comme l’amour, la guerre, les disparitions. Poèmes connus et chers, œuvres rares. Un concert d’une perfection si grande qu’à la fin le public est debout, saluant les artistes, graves et reconnaissants. >Armelle Héliot, Le Figaro La voix de Trintignant s’en prend avec bonheur aux lignes anarchistes et libertaires de la poésie de Desnos, Vian et Prévert. Une voix qui transporte, éblouit, émeut à force de sourires, de soupirs, de silences et de cruauté. >Télérama Des poèmes de Prévert, Vian, Desnos, reliés entre eux par un inusable sens de la liberté. Beaucoup d’émotion dans le public. >La Provence poste 3 14.12 >15.12 salle Jacques Audiberti durée 1 h.45 Le Journal d’Anne Frank studio Baloo productions • Éditions musicales Warner/Chappell Music France, Melody Nelson Publishing Production Jean-Marc Ghanassia [C.P.M.], Théâtre du Rond-Point - Paris, Les Nuits de Fourvière - Lyon, Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes, Théâtre de Namur - Centre Dramatique, Théâtre de Liège, Le Manège Mons, PBA Charleroi, Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, La Ferme du Buisson - Noisiel l’histoire>>>Serge est tombé amoureux d’une fille qu’il n’a vue qu’en photo. Il la cherche partout mais ignore qu’il la connaît déjà… Inspiré du film de Pierre Koralnik de 1967, la comédie musicale d’Emmanuel Daumas restitue l’ambiance des sixties dans son pêle-mêle créatif et redonne souffle aux inoubliables refrains de Serge Gainsbourg. ce qu’ils en DIsent>>>Rester aussi joyeusement moderne que le film l’était. Anna est une œuvre emblématique de la fin des années 60. Donner un côté contemporain au son, tout en gardant l’esprit de Gainsbourg. Il faut aller loin dans le faux-semblant et le trompe l’œil. Plus vraiment capables de démêler le vrai du faux. En 2013, la conscience d’être englobé dans un monde virtuel est encore omniprésente. Une histoire d’amour-chassé-croisé, au sein d’un groupe d’acteurs-musiciens-plasticiens qui s’amusent à représenter une Anna contemporaine, en direct, pour nous. >Emmanuel Daumas poste 3 Antigone 4.04 Éric-Emmanuel Schmitt, d’après Le Journal d’Anne Frank Mise en scène Steve Suissa Avec Francis Huster, Gaïa Weiss, Roxane Durán, Odile Cohen, Katia Miran, >5.04 salle Jacques Audiberti durée 1 h.45 Jean Anouilh • Mise en scène Marc Paquien Avec Véronique Vella, Bruno Raffaelli, Françoise Gillard, Clotilde de Bayser, Benjamin Jungers, Stéphane Varupenne, Nâzim Boudjenah, Marion Malenfant, et les élèves-comédiens de la Comédie-Française Laurent Cogez, Carine Goron, Maxime Taffanel • Collaboration artistique Diane Scott • Décor Gérard Charlotte Kady, Yann Babilée Keogh, Bertrand Usclat, Yann Goven • Assistante à la mise en scène Céline Didier • Costumes Claire Risterucci • Lumière Dominique Bruguière • Son Xavier Jacquot • Maquillages Cécile Billès-Izac • Décors Stéphanie Jarre • Son Alexandre Lessertisseur • Costumes Sylvie Pensa • Lumière Kretschmar • Assistante à la mise en scène Lydie Selebran • Production La Comédie-Française Jérôme Almeras • Production Théâtre Rive Gauche - Paris en accord avec Jean-Claude Lande, Jean Martinez l’histoire>>>Issue de l’union fatale d’Œdipe et de Jocaste, Antigone est aux prises avec son destin, en révolte contre l’ordre des hommes. Ses frères Étéocle et Polynice se sont entre-tués lors de la guerre des Sept Chefs. Leur oncle, Créon, devenu roi de Thèbes, organise des funérailles solennelles pour le premier et refuse que le corps du second soit enseveli. Bravant l’interdit, Antigone recouvre de terre le corps de Polynice. La mécanique tragique est en marche. et Frédéric Franck l’histoire>>>En 1945, Otto Frank, revenu des camps, attend tous les jours ses deux filles sur le quai de la gare d’Amsterdam. Lorsqu’on lui apprend qu’Anne et Margot ne reviendront pas, il ose ouvrir le journal intime de la cadette, Anne, et découvre avec stupeur qu’il ne connaissait pas vraiment sa fille. Le père dont la pièce adopte le point de vue apprend à connaître Anne au-delà de la mort. ce qu’ils en pensent>>>C’est cette victoire d’Anne Frank sur Hitler, de la vie sur la mort, qu’Éric- Emmanuel Schmitt et Steve Suissa ont formidablement su montrer. >Claire Lesegretain, La Croix Pour exprimer tout cela, il fallait à la fois de l’intelligence, de la psychologie et une grande sensibilité. Toutes vertus que l’on reconnaîtra volontiers à Éric-Emmanuel Schmitt qui signe là une œuvre attachante et subtile. >André Lafargue, Aujourd’hui en France Roxane Durán est une Anne intrépide, impérieuse, souvent insolente, parfois cocasse, toujours émouvante. >Figaroscope ce qu’ils en DIsent>>>On pourrait s’attendre, en lisant Antigone de Jean Anouilh, à une simple réécriture de la pièce de Sophocle, mais il n’en est rien. La force de la pièce est de rompre avec la tragédie antique, comme si l’auteur avait cherché à faire exploser le mythe, à le violenter. >Marc Paquien, propos recueillis par Laurent Codair et Chantal Hurault ce qu’ils en pensent>>>Une perfection de spectacle que cette production vive, fidèle, rigoureuse et inventive de la pièce de Jean Anouilh. Marc Paquien s’appuie sur une distribution magistrale avec notamment Françoise Gillard dans le rôle-titre. >Armelle Héliot, Le Figaro Une enfant aspirant à rester pure et à se garder des souillures de la compromission, telle est cette Antigone que Marc Paquien accompagne sur scène comme une petite sœur. >Catherine Robert, La Terrasse En remettant au goût du jour le drame antique, Marc Paquien s’affranchit des polémiques relatives au contexte de sa création – en 1944, sous l’Occupation – et sert son caractère universel. Antigone résonne étrangement aujourd’hui, à une époque sans repère où la jeunesse hésite entre le parti des Indignés et celui des résignés. >Philippe Chevilley, Les Échos 14.11 poste 4 >16.11 salle Michel Simon Un Métier idéal D’après John Berger et Jean Mohr Traduction Michel Lederer Adaptation Nicolas Bouchaud, Éric Didry et Véronique Timsit Mise en scène Éric Didry Création • Avec Nicolas Bouchaud • Collaboration artistique Véronique Timsit • Lumière Philippe Berthomé • Scénographie Élise Capdenat • Son Manuel Coursin • Production Théâtre du Rond-Point / Le Rond-Point des tournées, Festival d’Automne à Paris, La Comédie de ClermontFerrand – Scène nationale, Cie Italienne avec Orchestre • Texte publié aux Éditions de l’Olivier l’histoire>>>Dans la communauté rurale où il exerce en Angleterre, John Sassall, médecin, soigne les estropiés, les mourants et les solitaires. Il distribue les remèdes, récolte les confidences. Il est une mémoire vivante. Deux mois durant, John Berger, écrivain, et Jean Mohr, photographe, l’ont suivi dans le moindre de ses déplacements, croisant leurs propres observations et les approches de ce docteur hors du commun. ce qu’ils en DISENT>>>Un Métier idéal est une œuvre hybride qui emprunte à des styles d’écritures très différents, une œuvre impossible à classer dans un seul genre où la réflexion politique et esthétique prend souvent le relais de la narration. Tournant autour de son sujet, à la façon d’un peintre autour de son modèle ou d’un acteur autour de son “personnage“, John Berger s’emploie à faire apparaître la personnalité 4.12 >7.12 poste 4 salle Michel Simon durée 1 h.20 Souvenirs d’un gratteur de têtes Textes et interprétation Bernard Pivot Regard artistique et régie générale Jean-Paul Bazziconi • Production Sea Art / Jean-Luc Grandrie l’histoire>>>Récit littéraire et cocasse de la vie et des rencontres de Bernard Pivot. ce qu’ils en DIsent>>>Pendant vingt-huit ans, chaque vendredi soir, comme le forain de mon adolescence, gratteur de têtes dans le train fantôme, j’ai gratté la tête de millions de téléspectateurs. Pour activer leur sang, stimuler leurs neurones. Pour leur donner envie de lire. En même temps, en direct, j’excitais 10.12 Belle du Seigneur [Extraits] >13.12 poste 4 salle Michel Simon durée 50 mn Albert Cohen Mise en scène Jean-Claude Fall et Renaud-Marie Leblanc Avec Roxane Borgna • Collaboration à la scénographie Gérard Didier Décor, costume, lumière, son Équipe technique du Théâtre des Treize Vents - Montpellier • Production La Manufacture – Compagnie Jean-Claude Fall, Compagnie Didascalies & Co • Texte publié aux Éditions Gallimard l’histoire>>>Le récit de la passion de Solal, juif, haut responsable à la Société des Nations, séducteur, ironique et grand prince et d’Ariane d’Auble, jeune aristocrate protestante, candide et fantasque, épouse d’Adrien Deume, petit bourgeois étriqué et ambitieux. Leur passion flamboyante va peu à peu se désagréger et condamner les amants. ce qu’ils en DIsent>>>Nous avions envie d’un spectacle de l’intime. Un peu à la manière de Sexe, mensonges et vidéo de Steven Soderbergh, au cinéma. Nous voulions inviter le spectateur à partager les confidences d’une femme. Notre héroïne est Ariane d’Auble, le double féminin d’Albert Cohen, la Belle du Seigneur. © J.F. Moulian Un Métier idéal © L. Lot © J. Mohr - avec l’aimable autorisation des Éditions de l’Olivier PAGE12TNNSAISON2013>14 Souvenirs d’un gratteur de têtes Belle du Seigneur [Extraits] complexe et originale de John Sassall. On peut lire Un Métier idéal comme un roman d’apprentissage : cet appel vers l’aventure qui anime Sassall à ses débuts avec pour viatique les romans de Joseph Conrad. Il est un moment où le livre se transforme en une invitation au voyage. Un voyage poétique et philosophique qui prend la forme d’une quête. Une traversée au cours de laquelle nous entendons des voix, parfois proches, parfois lointaines et des histoires tantôt simples et tantôt extravagantes. Ces voix et ces histoires que nous entendons, nous les reconnaissons comme celles des patients, qui comme dans une tragédie antique, forment le chœur du récit. Et peu à peu, par la grâce d’un sentiment d’empathie et d’intimité, nous nous imaginons dans le rôle du médecin et dans celui du patient, tour à tour, comme si dans cet étrange voyage, les frontières disparaissaient. Comme si les rôles s’inversaient. Berger est souvent tenté de comparer Sassall à un acteur, à celui qui joue un rôle, celui qui compose, non pas pour mentir, mais pour entrer plus intimement en contact avec ses patients, avec ceux qu’il doit soigner ou soulager. Ce que je reconnais chez John Sassall, c’est une façon d’être au monde ; toujours en léger décalage, à une légère distance, de lui-même et de l’autre, dans un imperceptible déplacement qui ne traduit pas, comme on pourrait le penser, une forme d’indifférence, mais une blessure secrète. Alors, il faut… jouer pour s’adapter, jouer pour être accepté, jouer pour plaire, jouer pour survivre, jouer pour toucher, jouer pour respirer, jouer pour se souvenir, jouer pour faire revenir, jouer pour brûler… Ce “jeu“ ne se construit pas sur le désir d’être un autre mais au contraire sur la peur de ne jamais pouvoir être soi-même, de se trouver indéfiniment séparé de soi-même. On aimerait que le spectacle à venir s’essaye à un toucher délicat, à une certaine distance, qu’il invente un certain art du tact. Comme celui que je ressens dans l’écriture de Berger, comme celui que je reconnais dans la mélancolie de Sassall. >Nicolas Bouchaud - Mars 2013 la matière grise des écrivains afin qu’ils nous livrent le meilleur de leur intelligence et de leur sensibilité. Enfin, après avoir lu tous les livres, et sans pour autant considérer que la chair est triste, je me grattais la tête, non de perplexité, mais de curiosité, de passion et de plaisir. >Bernard Pivot Comme la Tour Eiffel, la moutarde de Dijon ou l’espadrille de Bayonne, nous connaissons parfaitement Bernard Pivot. Son goût pour le vin, le football, sa curiosité, sa douce impertinence, son œil malicieux, la clarté de ses questions et aujourd’hui ses livres savoureux, nous savons tout. Tout, vraiment ? Non. Quand, par je ne sais quelle compassion à mon endroit, il finit par avoir pitié de mon obstination à lui demander de monter sur une des scènes du Théâtre du Rond-Point pour lire ses textes et qu’il accepta de le faire, je découvris avec enchantement que Bernard Pivot était plus que Bernard Pivot. L’homme célèbre disparaissait soudain sur scène pour laisser place à un gratteur de têtes tout nu dans ses écrits portés par une voix émouvante et spirituelle qui vous file droit au cœur. Merci Bernard. >Jean-Michel Ribes - Avril 2012 S’approcher de ce monument de la littérature française, c’est osé, ça peut faire peur. Elle est une star, une Joconde à sa façon, une madone de l’amour, “cette porte d’accès à l’Absolu“. Nous voulions faire partager des moments privilégiés avec “Elle“, surprendre ces confidences – séances de “racontages“ dans sa baignoire, capter le mouvement de sa pensée, entre soleil et ténèbres. Le spectateur et l’actrice sont très proches dans cette salle de bains-purgatoire, parfois à moins d’un mètre, ils pourraient presque se toucher. Elle se raconte, raconte la flamboyante histoire de sa vie, l’enfance, le mari, le Seigneur, l’amour et la mort. Elle navigue entre ces deux mondes : c’est sa “manie de solitude“ ; comme elle sait naviguer entre vie réelle et vie rêvée. >L’équipe artistique ce qu’ils en PENsent>>>Roxane Borgna, somptueuse, imprévisible et follement drôle Ariane de Belle du Seigneur d’Albert Cohen. >Martine Silber, Le Monde La façon dont la comédienne Roxane Borgna et les metteurs en scène Jean-Claude Fall et Renaud-Marie Leblanc s’emparent de Belle du Seigneur est un choc sidérant : l’actrice joue les monologues dans la baignoire, pudiquement voilée, mais impudiquement déchaînée, tant elle fait passer, en moins d’une heure, toutes les fureurs et les songeries du désir. Roxane Borgna sait être le feu et la cendre, la conscience et l’innocence. Les tripes et la grâce en même temps. >Gilles Costaz, Politis Inspirée et enchantée par Belle du Seigneur d’Albert Cohen, la comédienne Roxane Borgna dessine une Ariane au Bain magnifiquement incarnée. Enthousiaste, elle communique au public une force d’âme et un élan vital incontournables. >Véronique Hotte, La Terrasse 31.01 poste 4 Mon Traître >1.02 D’après Mon Traître et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon Adaptation Emmanuel Meirieu et Loïc Varraut Mise en scène Emmanuel Meirieu salle Pierre Brasseur durée 1 h.10 Avec Jean-Marc Avocat, Stéphane Balmino, Jérôme Derre • Musique Raphaël Chambouvet • Collaboration artistique Loïc Varraut • Scénographie, lumière et vidéo Seymour Laval • Costumes Moïra Douguet • Son Sophie Berger • Maquillage Barbara Schneider • Peintres Christelle Crouzet, Fanny Gautreau, Ludivine Defranoux, Sibylle Portenier Vidéo Lise Couchet • Production Bloc Opératoire, Théâtre Vidy-Lausanne, Le Mail – Scène culturelle de Soissons • Avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Région Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon, des Éditions Grasset et de la Spedidam • Textes publiés aux Éditions Grasset l’histoire>>>C’est l’histoire vraie d’une amitié entre l’auteur Sorj Chalandon et Denis Donaldson, leader charismatique de la branche politique de l’IRA. Les deux hommes partagent des idéaux, sont quasi frères d’armes durant des décennies, jusqu’au jour où Donaldson révèle, en conférence de presse, qu’il est informateur des services secrets britanniques depuis vingt-cinq ans. Il mourra assassiné quelques mois plus tard. Par le biais de la fiction, Chalandon a doublé les points de vue : il a écrit un monologue pour chaque homme. Mon Traître forme un diptyque avec De beaux lendemains de Russell Banks, présenté la saison dernière au TNN. dans deux formidables romans, Mon Traître et Retour à Killybegs. Comment faire un spectacle avec ça ? Très simplement, en un récit théâtral, en deux parties, qui épouse le diptyque imaginé par Sorj Chalandon ; le récit du trahi d’abord et celui du traître ensuite. Et en choisissant et dirigeant remarquablement les acteurs, installés dans un dispositif minimal, face au public, devant un micro qui permet de ne surtout pas jouer, mais de raconter. Avec la pluie sans fin d’Irlande pour seul décor. Cette histoire racontée à hauteur d’homme prend toute sa dimension allégorique. L’héroïsme, la trahison et la fidélité, l’amitié, la foi en une cause. C’est d’une beauté aussi simple et forte que celle des pierres de ce pays où Sorj Chalandon était allé chercher quelque chose qui ressemblait à la fraternité et à l’absolu d’un engagement. >Fabienne Darge, Le Monde Avec Julien Aubrun, Marie-Laure Communal, Catherine Hargreaves, Yann Lheureux, Julie Palmier, Pierre-Benoit Varoclier, Cyrielle Voguet • Lumière >8.02 salle Michel Simon durée 1 h.45 Euripide Mise en scène Cyril Cotinaut Avant que j’oublie ce qu’ils en PENsent>>>Emmanuel Meirieu met en scène l’histoire racontée par Sorj Chalandon 13.02 Oreste ce qu’ils en DIsent>>>En Irlande du Nord, dans les années 70, Sorj Chalandon rencontre Denis Donaldson. Il tombe en amitié. Il épouse sa cause. Il devient un frère. Il entre en guérilla. En décembre 2005, en conférence de presse, Denis Donaldson avoue sa trahison. En avril 2006, il est assassiné. De cette amitié, de cette trahison, Sorj Chalandon fera deux romans : Mon Traître (2008) et Retour à Killybegs (2011). Dans Mon Traître c’est Antoine, double littéraire de Chalandon, qui nous en fait le récit. Dans Retour à Killybegs, c’est Tyrone Meehan, avatar de Donaldson. Deux livres. Deux monologues. Le récit du trahi et le récit du traître, écrits au “je“, où s’emmêlent fiction et vérité historique. Une amitié engagée, un texte politique et sentimental, plein de chaleur et de chagrin. “Denis Donaldson a été assassiné sans que je puisse lui demander si notre amitié était vraie. J’ai donc chargé Antoine de le faire pour moi. Un roman, c’est aller là où on ne peut aller. Lui seul a pu me permettre de passer la frontière. De vivre cette rencontre qui me manquait.“ aime dire Sorj Chalandon. >Emmanuel Meirieu Oreste 5.02 poste 4 © J.L. Fernandez Mon Traître © E. Poivet © M. Del Curto TNNSAISON2013>14PAGE13 poste 4 >15.02 salle Michel Simon Avant que j’oublie Texte et jeu Vanessa Van Durme Mise en scène Richard Brunel Création • Collaboration artistique Griet Debacker • Production Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche Emmanuel Pestre • Collaboration artistique Sébastien Davis, Myrtille Bordier • Production TAC.Théâtre, Théâtre Gérard Philipe - Scène conventionnée de Frouard • Avec le soutien de la DRAC Lorraine, de la Ville de Nancy, du Forum Jacques Prévert - Carros, du Théâtre du Lavoir - Menton et du Centre Culturel André Malraux - Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, dans le cadre des Plateaux Lorrains et l’aide à la création du Conseil Régional de Lorraine l’histoire>>>Quelques jours après l’assassinat de leur mère, Électre et son frère Oreste attendent le jugement de la cité. Oreste, harcelé par la culpabilité d’un matricide pourtant ordonné par Apollon, décide néanmoins d’accepter sa responsabilité. Coupable idéal, autant bourreau que victime, il souhaite que justice soit rendue à son égard ainsi qu’à l’égard de ceux qui sont à l’origine de son malheur : sa sœur Électre, le couple maudit Ménélas et Hélène, et les citoyens eux-mêmes qui refusent de prendre leur part de responsabilité dans le meurtre de Clytemnestre découlant pourtant de la Guerre de Troie. Soutenu par le fidèle Pylade, qui le pousse à la vengeance, Oreste doit se résoudre à porter seul la responsabilité des crimes commis ou, à défaut d’un soutien divin, à venger son sort par le sang. ce qu’ils en DIsent>>>Oscillant sans cesse entre tragédie sanglante et comédie satirique, nous avons choisi d’adapter le texte original d’Euripide en privilégiant la dimension tragique de la pièce. Oreste ressemble à une parodie de justice où tous les accusés rejetteraient leur faute sur les épaules d’un bouc émissaire. Au regard de figures familiales, politiques et religieuses, nous assistons à un procès de l’humanité où le coupable désigné tenterait, à quelques heures de mourir, de montrer que les crimes sont davantage les conséquences d’une société qui pousse à les commettre que l’apanage d’un seul homme qualifié de délinquant. En appelant aux dernières lueurs de l’humanité qui sommeille en nous, Oreste espère un sursaut, une prise de conscience de l’homme qui entrerait enfin en résistance face à sa lâcheté primaire. À défaut, la voie de l’extinction de la race des hommes s’ouvrirait comme un chaos duquel personne ne pourrait réchapper. Mais la punition ultime n’est peut-être pas celle que tout le monde attend. >Cyril Cotinaut l’histoire>>>Vanessa Van Durme nous avait donné une leçon de vie en se dévoilant, sans pudeur et avec beaucoup d’humour, lors de son premier opus Regarde maman, je danse [TNN 2007]. Elle vient de confier la mise en scène de son dernier texte, une écriture poignante sur la maladie d’Alzheimer, à Richard Brunel, metteur en scène et directeur de la Comédie de Valence. ce qu’ils en DIsent>>>Ces yeux ne regardent plus, ils sont dans le vague. Elle ne marche plus, elle se traîne, pas à pas. Elle ne rit plus, mais ne connaît pas le chagrin non plus. Deux choses qu’elle a probablement oubliées comme tant d’autres choses. Cette ombre est ma mère. Petit à petit, la vie l’abandonne. Jour après jour, heure après heure, une main douce et invisible efface tout souvenir, tout événement. Tout sera inexorablement vidé. Tout ce qui va rester, c’est quelque chose qui ressemble à un être humain à qui on a volé la vie sans la tuer. >Vanessa Van Durme Il faut commencer par perdre la mémoire, ne serait-ce que par bribes, pour se rendre compte que cette mémoire est ce qui fait toute notre vie. Une vie sans mémoire ne serait pas une vie. Avant que j’oublie évoque la vie d’une femme dont la mémoire est altérée. Elle est atteinte d’un déficit de mémoire. Elle est confrontée à sa fille. Leurs souvenirs mêlés se complètent et se contredisent. Peu à peu, se fait jour une blessure, un manque. Quand l’une affirme son identité, l’identité de la seconde disparaît. Deux identités à réconcilier. L’actrice joue les deux rôles, interprète un dialogue intérieur entre mère et fille. Ce projet interrogera deux vies passées à la frontière, dans lesquelles la perte est au centre : perte de mémoire, de dextérité, de parole, de langage, perte d’identité. >Richard Brunel Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, notre sentiment, et même notre action. Sans elle, nous ne sommes rien. Je ne peux qu’attendre l’amnésie finale, comme cela s’est passé pour ma mère... >Luis Buñuel, Mon dernier soupir Anna et Martha Chapitres de la chute poste 4 14.02 Anna et Martha salle Pierre Brasseur © C. Ganet © D.R. © Ph. Petit PAGE14TNNSAISON2013>14 Mort d’un commis voyageur Dea Loher Traduction de l’allemand par Laurent Muhleisen Mise en scène Robert Cantarella Création • Avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury, Valérie Vivier • Collaboration artistique François-Xavier Rouyer • Lumière Robert Cantarella • Création sonore Alexandre Meyer • Scénographie Élodie Dauguet • Production Cie R&C, Le Fracas - CDN de Montluçon-Région Auvergne, Scène nationale Évreux-Louviers • Avec le soutien de la DRAC Haute-Normandie dans le cadre de la résidence de la Cie R&C à la Scène nationale Évreux-Louviers et de La Ménagerie de verre • L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. l’histoire>>>Anna la couturière, Martha la cuisinière, Xana la femme de ménage et le chauffeur, © C. Ganet interprété par son chien, sont au service de Madame dont ils subissent les humiliations. Madame, absente, occupe le centre des conversations. Est-elle mourante dans ce congélateur qui vrombit dans la maison ? Tous se haïssent d’une haine qui se cristallise sur Xana, l’étrangère, qui en fera les frais. ce qu’ils en DIsent>>>Deux vieilles femmes revivent leur passé pendant que la patronne refroidit dans le congélateur. Si Les Bonnes, la pièce de Genet, avait un prolongement, une suite, Dea Loher en a écrit la version la plus juste. Une fois le crime commis, une fois la patronne tuée, le temps passe et elles vieillissent avec le cadavre de leur crime. Bien entendu l’eau qui s’écoule du congélateur témoigne d’une panne, d’une interruption dans le cours du temps, et puis l’homme-chien, qui est un ancien amoureux devenu vieux et sale hante, la caverne et enfin la nouvelle bonne, plus jeune, venue des pays de l’Est a, elle aussi, des ambitions. Du clown au théâtre du quotidien, du lyrisme à la prosodie ordinaire, Dea Loher réclame un souci exact d’une partition écrite en différentes langues théâtrales. En lisant Anna et Martha, j’ai découvert une écriture et une pièce qui correspondaient exactement à Catherine Hiegel et Catherine Ferran. Comme si le corps de la pièce était avant tout attiré par la présence de ces deux femmes. >Robert Cantarella Mort d’un commis voyageur 4 poste Mort d’un commis 12.03 voyageur >15.03 20.02 Chapitres de la chute >21.02 [Saga des Lehman Brothers] poste 4 salle Pierre Brasseur durée estimée 3 h.30 avec entracte Stefano Massini Traduction Pietro Pizzuti • Mise en scène Arnaud Meunier Création • Avec Jean-Charles Clichet, Philippe Durand, Martin Kipfer, Christian Esnay, Stéphane Piveteau, René Turquois • Dramaturgie Charlotte Lagrange • Scénographie Marc Lainé • Lumière Nicolas Marie • Vidéo Pierre Nouvel • Son Maxime Glaude • Costumes Anne Dumour-Autran • Assistante à la mise en scène Elsa Imbert • Ateliers décor et costumes La Comédie de Saint-Étienne • Production La Comédie de Saint-Étienne - CDN, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg • Avec le soutien du Jeune Théâtre National l’histoire>>>La saga de trois frères juifs bavarois depuis leur arrivée dans l’Alabama pour vendre du schmatès (tissu en yiddish) jusqu’à la création d’un empire, la banque d’investissement multinationale Lehman Brothers, quatrième banque des États-Unis au moment de sa faillite en 2008. La pièce est un feuilleton en trois parties. Elle va se développer sur plusieurs générations à la manière des Buddenbrook de Thomas Mann pour mettre en scène près de deux siècles de capitalisme américain. ce qu’ils en DIsent>>>Peu de textes m’ont happé, surpris, amusé, fasciné comme Chapitres de la chute l’a fait. C’est un conte moderne écrit par un obsessionnel du détail. Comme dans un bon polar, il manie l’art du suspense et s’amuse du rôle de l’inattendu et du coup de hasard qui fait basculer le destin. Avec un plaisir certain, nous croisons sans cesse la petite (intime et familiale) et la grande histoire. Avec beaucoup de finesse et de style, Stefano Massini transforme les faits et les événements en un conte métaphorique ouvrant l’imaginaire du spectateur. Rivalité, transmission, construction d’un empire : la pièce s’attache à nous ballotter entre une fascination immédiate pour cette incroyable success story à l’américaine et l’effroi envers un système qui s’emballe, qui dérape entraînant tout dans sa chute. Le spectateur est tenu en haleine par l’art du suspense et ses multiples rebondissements. Cela devient alors un formidable théâtre pour acteurs/conteurs où les interprètes incarneront tantôt les figures de cette épopée, tantôt les narrateurs de ce récit tendu comme le fil de l’équilibriste installé devant la bourse de Wall Street. >Arnaud Meunier La force théâtrale et politique de Chapitres de la chute est de remettre l’humain au cœur de l’élaboration d’un système qui, aujourd’hui, nous apparaît dépourvu de visage humain. L’histoire de l’entreprise Lehman Brothers est l’histoire des hommes qui ont présidé à son invention. Des mythes bibliques aux images cinématographiques, l’imaginaire des Lehman et de leurs époques respectives accompagnent poétiquement ce récit documenté. >Charlotte Lagrange salle Pierre Brasseur durée 2 h.20 Arthur Miller Texte français et mise en scène Claudia Stavisky Avec François Marthouret, Hélène Alexandridis, Jean-Claude Durand, Alexandre Zambeaux, Sava Lolov, Matthieu Sampeur, Valérie Marinese, Mickaël Pinelli, Judith Rutkowski, Mathieu Gerin • Assistants à la mise en scène Mathieu Gerin, Judith Rutkowski • Scénographie Alexandre de Dardel, assisté de Fanny Laplane • Lumière Franck Thévenon • Costumes Agostino Cavalca, assisté de Bruno Torres • Musique originale Jean-Marie Sénia • Son Sylvestre Mercier • Production Les Célestins Théâtre de Lyon • Avec le soutien du Département du Rhône • La pièce Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller est représentée par l’agence Drama - Suzanne Sarquier - www.dramaparis.com en accord avec l’agence ICM, Buddy Thomas - New York. l’histoire>>>Tout commence par un banal accident de voiture. Pour Willy Loman, commis voyageur qui passe ses journées à sillonner les routes et vit dans l’illusion du self-made-man accompli, c’est le premier signe de la déroute de sa vie réelle. De désillusions en désillusions, il se retrouve confronté à l’évidence de son échec à vivre le fameux “rêve américain“. Le passé se mêle au présent, les remords et les souvenirs d’espoirs, aujourd’hui perdus, ressurgissent. ce qu’ils en DIsent>>>Mort d’un commis voyageur est une pièce mythique et un chef-d’œuvre incontestable. C’est aussi une pièce qui fait partie de ma vie depuis ma toute petite enfance, un univers dans lequel a baigné l’inconscient de toute mon adolescence. Ce théâtre anglo-saxon a été à la base de mon apprentissage. Il y a indéniablement quelque chose du retour aux sources dans le choix de cette pièce, du retour aux images primitives de ce grand théâtre à la fois puissant et populaire par lequel s’est éveillée ma vocation théâtrale. Il y a aussi quelque chose de si universel, peut-être est-ce encore plus sensible aujourd’hui, dans ce que la pièce raconte et dans la façon dont elle le raconte, que chacun d’entre nous est touché au vif. Chaque spectateur est, d’une façon ou d’une autre, renvoyé à sa propre histoire. C’est le tour de passe-passe de cette immense œuvre. Atteindre l’universel dans un environnement qui nous paraît familier, familial, une situation de départ ordinaire dans laquelle l’humanité se raconte. >Claudia Stavisky ce qu’ils en pensent>>>François Marthouret, héros d’Amérique. Avec Willy Loman, c’est comme s’il était aussi Œdipe et Lear : il est au cœur de l’essence tragique de la pièce. Sans aucun effet, avec une simplicité, un dépouillement de tout l’être qui est déchirant. Admirable ! >Armelle Héliot, Le Figaro Sur le vaste plateau gris, dont le fond de scène imite le mur d’une prison, aucun accessoire sauf un frigo blanc. Le jeu, dans cette disposition, gagne en relief jusque dans les moments où passe le démon fugitif des jours heureux. François Marthouret passe sans cesse, avec la plus grande maîtrise, de l’accablement au rebond d’espoir. Avec lui, une distribution à la hauteur donne corps avec intelligence à cette fable noire des temps modernes. >Muriel Steinmetz, L’Humanité La mise en scène, fluide, et l’interprétation forte donnent une émotion constante. Dans le rôle difficile de l’homme brisé, François Marthouret fend l’armure : déni, aveuglement, exaltation, douleur, tout se bouscule et le précipite. Dans le rôle de l’épouse d’une époque révolue, Hélène Alexandridis est magnifique de dignité et de grandeur. Les deux fils sont interprétés par Matthieu Sampeur, très juste, et Alexandre Zambeaux, au jeu impressionnant. C’est une très belle rencontre entre Claudia Stavisky et Arthur Miller. >Annie Chénieux, Le Journal du Dimanche © D.R. TNNSAISON2013>14PAGE15 Stage de formation professionnelle • 5 au 9 novembre 2013 [possibilité de prise en charge individuelle AFDAS] Stage à la mise en scène animé par Daniel Benoin. Le comédien, parfois, devient metteur en scène. C’est ce passage que nous chercherons à explorer pour le conduire de l’autre côté du miroir. >Daniel Benoin Atelier de pratique théâtrale Cyril Cotinaut dispensera les cours de l’Atelier TNN. Metteur en scène, il est titulaire du Diplôme d’État – Théâtre et enseigne au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice. Après Électre en 2012, il présentera Oreste en 2014 au TNN. L’ensemble des renseignements et le dossier d’inscription seront disponibles sur simple demande. Cycle de lectures et Cercle de lecture Le samedi après-midi, tout au long de la saison, vous seront proposées des lectures en salle Michel Simon. Le programme sera disponible dans la lettre mensuelle du TNN. • samedi 12 octobre à 15h. • samedi 16 novembre à 15h. • samedi 18 janvier à 15h. • samedi 8 février à 15h. • samedi 22 mars à 15h. • samedi 10 mai à 15h. Deux lectures se dérouleront à l’Auditorium Albert Camus de la Bibliothèque Louis Nucéra. Elles seront l’occasion de faire découvrir des textes inédits choisis par le Cercle de lecture, qui réunit, depuis plusieurs saisons, des spectateurs et des comédiens. Les thèmes choisis seront communiqués dans la lettre mensuelle du TNN. • samedi 7 décembre à 15h. • samedi 12 avril à 15h. Bibliothèque Louis Nucéra • 2 place Y. Klein, Nice Stage, atelier & cercle de lecture • Renseignements & inscriptions • Astrid Laporte • 04 93 13 90 90 [email protected] Autour de… Moments privilégiés autour de certains spectacles de la saison : L’École des femmes, Un homme qui dort ou encore L’Insomnante. Une lecture, une performance suivie d’un atelier de pratique théâtrale, un atelier d’écriture… Programme détaillé à partir du 3 septembre. Renseignements & inscriptions • Service des relations publiques • 04 93 13 90 90 Conseil du Public L’association du Conseil du Public du TNN propose à ses adhérents des activités autour du théâtre. Elle édite un journal La Voix du public et organise des rencontres, des conférences et des sorties. Conseil du Public • Théâtre National de Nice • Promenade des Arts • 06300 Nice • Édith Moigné 04 97 07 16 00 [email protected] Partenaires presse Public scolaire Accompagnement pédagogique Diverses actions sont proposées : un spectacle itinérant dans les établissements • l’envoi de dossiers sur les spectacles • des visites du théâtre • des rencontres avec les artistes. Le CRDP – Académie de Nice accompagne le TNN dans sa démarche pédagogique. Un dossier, de la collection Pièce (dé)montée, a été réalisé autour de Enfances algériennes lors de la saison 2012>13. Le programme 2013>14 est en cours d’élaboration. Formation des enseignants • Tables rondes : En partenariat avec l’Éducation Nationale [Rectorat, Inspection académique], le TNN propose cette année trois rendez-vous imaginés à partir des créations du Centre : En attendant Godot [25 septembre], Angelo, tyran de Padoue [18 décembre] et Dreyfus [14 mai]. L’objectif de ces rencontres est de présenter le regard des metteurs en scène sur leur création et de proposer un travail autour de l’œuvre [extraits, répétitions, etc.]. Ces manifestations sont ouvertes à tous. • Un stage de pratique théâtrale, “Culture à portée de la main“ sera proposé au printemps 2014 [programme et calendrier en cours d’élaboration]. Conventions de partenariats Le TNN est partenaire de la Fondation Don Bosco à Nice, du Lycée Pierre et Marie Curie à Menton et du Lycée Goscinny à Drap, dans le cadre d’options théâtre. D’autres actions sont menées conjointement dans le cadre de projets d’établissements, d’ateliers ou de travaux de construction de décors, à Nice, avec le Lycée professionnel Pasteur et le Lycée Magnan, à Antibes avec le Lycée Horticole ; à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, avec la Direction de la Culture, le Département Arts du spectacle, l’UFR Lettres, Arts et Sciences Humaines. Nous initions une collaboration particulière sur Angelo, tyran de Padoue avec l’ESRA – Côte d’Azur. Les établissements qui le souhaitent peuvent faire la demande d’un partenariat particulier sur la saison théâtrale. Projets pédagogiques & renseignements scolaires • Agnès Mercier • 04 93 13 36 26 [email protected] Rencontres À l’occasion des créations du TNN, des rencontres sont organisées avec l’équipe artistique des spectacles, à l’issue des représentations. En attendant Godot • jeudi 10 octobre Angelo, tyran de Padoue • samedi 11 janvier Journal de ma nouvelle oreille • vendredi 24 janvier Un homme qui dort • vendredi 14 mars 33 Monstres • vendredi 21 mars Portraits crachés • jeudi 10 avril Dreyfus • mercredi 28 mai PAGE16TNNSAISON2013>14 Renseignements pratiques Saison2013>14 Accueil Du mardi au samedi inclus de 14h. à 19h. Le dimanche, guichet du jour uniquement. Campagne d’abonnement >>> Du 15 juin au 19 juillet, l’accueil sera ouvert de 12h. à 18h. Fermeture du 20 juillet au 2 septembre inclus. Relations publiques Relais et Collectivités Vous représentez un CE, une association, un groupe d’amis, une structure scolaire ou universitaire, devenez relais du TNN en prenant l’initiative de regrouper au minimum 10 personnes. L’abonnement collectivité se prend par votre intermédiaire. Il peut être souscrit au nom du groupe et/ou Abonnement aux noms des personnes. Une seule formule d’abonnement, vous choisissez au minimum 5 spectacles : 1 spectacle par poste. À ces 5 spectacles, vous pouvez ajouter autant de spectacles que vous le désirez. Abonnement à tarif exceptionnel : si vous souhaitez voir les 40 spectacles présentés par le TNN, choisissez l’Abonnement Passion. Vous avez la possibilité d’y ajouter les spectacles présentés au Théâtre Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes et les Autres Scènes de votre choix. Avantages de l’abonnement • obtenir des places en priorité, ne faire cette démarche qu’une fois dans la saison En tant que relais, vous bénéficiez d’invitations pour deux spectacles du poste 2, choisis par nos soins, et la programmation de la nouvelle saison vous est présentée en avant-première. Le relais transmet les informations à ses abonnés tout au long de la saison. Il communique impérativement les coordonnées de chaque membre du groupe constitué au service des relations publiques. Publics enseignant et scolaire Abonnements scolaires “soirée” et “après-midi” 2 formules d’abonnement proposées : • faire une économie substantielle • 1 abonnement à 3 spectacles en temps scolaire • 1 abonnement à 5 spectacles minimum en soirée • pouvoir réserver des spectacles présentés par d’autres organisateurs, le Théâtre Anthéa ou les Autres 2 abonnements accompagnateurs offerts pour 25 abonnements souscrits. Tarifs les plus avantageux [bulletin Scènes : le Théâtre Francis Gag, le Théâtre de La Semeuse, le Théâtre Lino Ventura, le CIRM, le Ballet Nice spécifique sur demande]. Méditerranée, les Ballets de Monte-Carlo, le Lavoir Théâtre, l’Espace Magnan, le Palais des Festivals et des Sorties scolaires Congrès de Cannes et le Palais Nikaïa. Possibilité offerte uniquement à la souscription. Aucun changement Vos options peuvent être enregistrées en début de saison. Elles seront confirmées à la clôture des ne sera possible pour ces spectacles. abonnements. Paiement sous quinzaine pour valider la réservation. • pouvoir réserver, à la souscription de votre abonnement, des places pour vos enfants [moins de 16 ans sur justificatif] pour 2 spectacles [cf. liste “Nouveautés et rappels”] • avoir la possibilité de régler en 3 fois, sans frais. Échéances : à la souscription, le 1er décembre, le 1er février Informations diverses • dès l’ouverture de la location, bénéficier des tarifs réduits pour des spectacles non retenus à la souscription Le service des relations publiques est à votre disposition pour vous guider dans vos choix, vous fournir • pouvoir changer, dans le même poste, de date ou de spectacle, uniquement pour les spectacles présentés affiches, documents, renseignements divers, organiser des rencontres avec les équipes. par le TNN. [cf. “Nouveautés et rappels”] Votre contact au théâtre : Agnès Mercier • 04 93 13 36 26 • [email protected] • tarif exceptionnel pour l’Abonnement Passion [13 e la place] : vous réservez pour tous les spectacles présentés par le TNN, auxquels vous pouvez ajouter ceux du Théâtre Anthéa et les Autres Scènes de votre choix. Prix des places Salle Pierre Brasseur 40 e 35 e 25 e 12 e Tarif réduit* 30 e 25 e 18 e 8e Les portes de la salle sont fermées dès le début des représentations. Les spectateurs retardataires doivent suivre les indications du personnel de • Souscription des abonnements sur www.tnn.fr [paiement en ligne sécurisé salle. Au lever de rideau, les places numérotées et possibilité de règlement en 3 fois, sans frais] dès le 15 juin, à partir de 12h. peut alors être refusé. Accès aux personnes à mobilité réduite de signaler votre venue à l’achat des billets. envoyée dès l’attribution des places ; vos billets seront expédiés ultérieurement À placement libre ou conservés à l’accueil du Théâtre, selon votre choix. [cf. “Traitement” p.18] 24 e Tarif réduit* 18 e ne sont plus garanties et l’accès aux salles • Traitement des demandes : une confirmation de vos réservations vous sera Salle Michel Simon Plein tarif Les spectacles commencent à l’heure précise. Salle à l’italienne, numérotée, 4 séries Plein tarif Nouveautés et rappels Accès aux salles *Le tarif réduit s’applique aux abonnés • À la souscription de vos abonnements, vous pouvez réserver pour vos [location de spectacles non retenus dans enfants [moins de 16 ans sur justificatif], au tarif réduit [cf. “Prix des Pour faciliter votre accueil, il est indispensable Parkings l’abonnement], aux seniors, aux moins de 25 ans, aux étudiants et aux chômeurs, sur places”], 2 spectacles parmi tous les spectacles des postes 1 et 2, dans le présentation d’un justificatif. poste 4 Oreste • Bouvard et Pécuchet • Moby Dick • Ali Baba et dans le poste 5 Lebensraum Les Chèques-Vacances sont acceptés. Petits chocs des civilisations • Mummenschanz • Murmures des murs • Open Space • Plan B L’Insomnante Location Pour l’ensemble des spectacles de la saison : Parking Marshall Les Artistes Bar Restaurant 06 09 06 19 46 • Johan et René Colomban • Changements : possibilité de changer, dans le même poste, de date ou ouverture de la location à partir du Parking Promenade des Arts vous accueillent dans une ambiance feutrée les mercredi 25 septembre de spectacle. Ils seront possibles jusqu’à 8 jours avant la date figurant sur jours de spectacles à partir de 17h. et jusqu’à • du mardi au samedi inclus de 14h. à 19h. votre billet, en fonction des places disponibles. Aucun changement de billet minuit. - sur place n’est possible au TNN pour les spectacles du Théâtre Anthéa – Antipolis - par téléphone 04 93 13 90 90 Théâtre d’Antibes et les Autres Scènes. [règlement par carte bleue conseillé] • sur www.tnn.fr [paiement en ligne sécurisé] • et 1h. avant le début des représentations • Les billets ne sont pas remboursés, sauf en cas d’annulation. • Échanges : une bourse d’échange de billets en ligne a été mise en place © D.R. dans la mesure des places disponibles sur notre site internet www.tnn.fr [Le service se gère exclusivement entre spectateurs]. • Malentendants appareillés : une boucle magnétique a été installée pour contact avec nos services pour vos réservations. © D.R. un meilleur confort auditif des personnes appareillées. Merci de prendre • Pour être informés de l’actualité du TNN, inscrivez-vous à la lettre mensuelle © D.R. © Fraicher-Matthey www.tnn.fr et rejoignez-nous sur Facebook. 1 3 Poste 5 Poste 4 Poste Poste 2 Poste = Total Date Repli x 19 € Parterre x 15 € 1ère série 3ème série x 11 € x 6,5 € 2ème série = Total Date Repli x 22 € Parterre x 18 € 1ère série x 14 € 2ème série x 8 € 3ème série Si nous ne pouvons répondre à votre demande, acceptez-vous de changer de série ? OUI NON Total Total Si oui, merci d’indiquer vos choix. PARTERRE1ère Série = 3ème Série Total général = = En attendant Godot = Double assassinat... = La Contrebasse = Angelo, tyran de Padoue = Journal de ma nouvelle... = Un homme qui dort = 33 Monstres = Portraits crachés = L’École des femmes =Moi je crois pas ! = Le roi se meurt = Lucrèce Borgia = Comment vous racontez... = L’Étudiante et Monsieur Henri = Trois Poètes libertaires t =Anna t = Le Journal d’Anne Frank t =Antigone t = Un Métier idéal = Souvenirs d’un gratteur de têtes = Belle du Seigneur [Extraits] =Mon Traître =Oreste = Avant que j’oublie = Anna et Martha = Chapitres de la chute =Mort d’un commis voyageur = Bouvard et Pécuchet =Invisibles =Moby Dick = Ali Baba = Des Fleurs pour Algernon t = Roméo et Juliette t = Le Cavalier seul t = *Phèdre et Hippolyte = *Ne pleure pas Fofana = *Vivre sa vie = *Pepe Carvalho =Lebensraum =Ma vie, autobiographie... =Ma vie, autobiographie... = Petits chocs des civilisations = Emigrant [Chants du Friûl] =Kiddo =Mummenschanz =Murmures des murs = Open Space = Plan B =L’Insomnante = Emio Greco - L’Étranger = La fin du monde est... = Le Cabaret New Burlesque t = Peeping Tom - À louer t = Thomas Fersen t = Australian Dance Theatre t =Opéras t = *Ballet Nice Méditerranée = *Théâtre Lino Ventura = *Festival Danse Cannes = *Ballets de La Scala MANCA = *Indochine = *Juana MANCA = *-M= *Ballets de Monte-Carlo = *Étienne Daho =Dreyfus ◆ Total 2ème Série Total = x 8 € 3ème série NOMBRE D’ABONNEMENTS : = x 16 € 2ème série Collectivité * ◆ t attention aux lieux des représentations x 21 € 1ère série NOMBRE D’ABONNEMENTS : = x 15 € = x 15 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 15 € = x 15 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 15 € = x 15 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 18 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 15 € = x 14 € = x 15 € = x 12 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = 9 novembre x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 15 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = x 18 € x 14 € = indiquez la date x 40 € x 35 € = x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = indiquez la date x 14 € = indiquez la date x 20 € = 23 novembre x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = 28 novembre x 40 € = 29 novembre x 22 € x 18 € x 14 € x 8 € = 21 décembre x 42 € x 29 € = x 22 € = 25 avril x 28 € x 25 € Parterre - de 25 ans Composez votre abonnement : un spectacle minimum par poste = x 13 € = x 13 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 13 € = x 13 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 13 € = x 13 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 15 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 13 € = x 11 € = x 10 € = x 12 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = 9 novembre x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 13 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = x 15 € x 11 € = indiquez la date x 35 € x 30 € = x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = indiquez la date x 17 € = indiquez la date x 20 € = 23 novembre x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = 28 novembre x 40 € = 29 novembre x 19 € x 15 € x 11 € x 6,5 € = 21 décembre x 42 € x 29 € = x 10 € = 25 avril x 28 € Dreyfus ◆ Repli NOMBRE D’ABONNEMENTS : Composez votre abonnement : un spectacle minimum par poste En attendant Godot x 17 € Double assassinat... x 17 € La Contrebasse x 17 € Angelo, tyran de Padoue x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Journal de ma nouvelle... x 17 € Un homme qui dort x 17 € 33 Monstres x 17 € Portraits crachés x 17 € L’École des femmes x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Moi je crois pas ! x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Le roi se meurt x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Lucrèce Borgia x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Comment vous racontez... x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € L’Étudiante et Monsieur Henri x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Trois Poètes libertaires t x 21 € x 16 € x 21 € x 16 € Anna t Le Journal d’Anne Frank t x 21 € x 16 € x 21 € x 16 € Antigone t Un Métier idéal x 17 € Souvenirs d’un gratteur de têtes x 17 € Belle du Seigneur [Extraits] x 17 € Mon Traître x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Oreste x 17 € Avant que j’oublie x 17 € Anna et Martha x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Chapitres de la chute x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Mort d’un commis voyageur x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Bouvard et Pécuchet x 17 € Invisibles x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Moby Dick x 17 € Ali Baba x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € x 21 € Des Fleurs pour Algernon t Roméo et Juliette t x 21 € x 16 € x 21 € x 16 € Le Cavalier seul t *Phèdre et Hippolyte x 17 € *Ne pleure pas Fofana x 14 € *Vivre sa vie x 15 € *Pepe Carvalho x 15 € Lebensraum x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Ma vie, autobiographie... x 17 € Ma vie, autobiographie... 9 novembre x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Petits chocs des civilisations x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Emigrant [Chants du Friûl] x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Kiddo x 17 € Mummenschanz x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Murmures des murs x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Open Space x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € Plan B x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € L’Insomnante x 17 € Emio Greco - L’Étranger x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € La fin du monde est... x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € x 21 € x 16 € Le Cabaret New Burlesque t Peeping Tom - À louer t x 21 € x 16 € Thomas Fersen t x 21 € x 16 € Australian Dance Theatre t x 21 € x 16 € Opéras t indiquez la date x 45 € x 40 € *Ballet Nice Méditerranée x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € *Théâtre Lino Ventura indiquez la date x 17 € *Festival Danse Cannes indiquez la date x 20 € *Ballets de La Scala MANCA 23 novembre x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € *Indochine 28 novembre x 40 € *Juana MANCA 29 novembre x 25 € x 21 € x 16 € x 8 € *-M- 21 décembre x 42 € x 29 € *Ballets de Monte-Carlo x 22 € *Étienne Daho 25 avril x 28 € Date Individuel Composez votre abonnement : un spectacle minimum par poste 5 Poste 3 4 Poste Poste 2 1 Poste Poste TNNSAISON2013>14PAGE17 Bulletin d’abonnement TNN Saison2013>14 PAGE18TNNSAISON2013>14 Conseils pratiques et plan de salle Saison2013>14 3 e BALCON 2 e BALCON 1 er BALCON 4 e BALCON PARTERRE CORBEILLE Ce plan vous indique la répartition des séries dans la salle, il ne vous permet pas de choisir votre place. Merci de votre compréhension. PARTERRE Dreyfus à l’Opéra de Nice • 4 & 6 rue St-François de Paule • Nice 1 e SÉRIE 2 e SÉRIE >La création, mise en scène par Daniel Benoin, sera présentée à l’Opéra de Nice. Nous conservons l’ensemble de nos tarifs. Nous souhaitions vous en préciser la répartition : 3 e SÉRIE Série Parterre > Orchestre • Série 1 > Loges rez-de-chaussée, 1ère et 2ème galeries • Série 2 > Loges rez-de-chaussée, 1ère et 2ème galeries et Amphithéâtre Série 3 > Loges 2ème galerie, Amphithéâtre et Paradis Anthéa – Antipolis Théâtre d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes >Nous vous proposons de pouvoir ajouter à votre abonnement TNN, des spectacles de la saison du Théâtre Anthéa. Ces spectacles seront présentés dans la salle Jacques Audiberti. Nous souhaitions vous en préciser la répartition : Série 1 > Orchestre • Série 2 > Balcon leur service location. Le tarif réduit est consenti aux abonnés du TNN, pour les spectacles hors abonnement. Après la souscription de votre abonnement TNN, toutes vos demandes concernant les spectacles du Théâtre Anthéa devront être faites auprès de Souscription >Remplir et nous transmettre, accompagné de votre règlement, le bulletin en notant les dates de votre choix et des dates de repli. Si vous souscrivez plusieurs abonnements, regroupez vos demandes sur un seul bulletin. Pour les demandes en nombre, le placement côte à côte n’est pas garanti. >À la souscription de vos abonnements, vous pouvez réserver pour vos enfants [moins de 16 ans sur justificatif], au tarif réduit [cf. “Prix des places” Petits chocs des civilisations • Mummenschanz • Murmures des murs • Open Space • Plan B • L’Insomnante p.16], 2 spectacles parmi tous les spectacles des postes 1 et 2, dans le poste 4 Oreste • Bouvard et Pécuchet • Moby Dick • Ali Baba et dans le poste 5 Lebensraum Traitement nos soins. Une confirmation de vos réservations vous sera envoyée dès l’attribution des places ; vos billets seront expédiés ultérieurement ou Les demandes d’abonnements sont traitées par ordre d’arrivée, du 15 juin au 19 juillet, puis à partir du 3 septembre. Le placement est effectué par conservés à l’accueil du Théâtre, selon votre choix. [cf. “Nouveautés et rappels” p.16] Échanges 8 jours avant la date figurant sur votre billet, en fonction des places disponibles. >Possibilité de changer, dans le même poste, de date ou de spectacle. Les changements se font uniquement sur place. Ils seront possibles jusqu’à Exception : aucun changement ne sera possible au TNN pour les spectacles présentés au Théâtre Anthéa – Antipolis Théâtre d’Antibes et pour les spectacles Autres Scènes. >Une bourse d’échange de billets en ligne a été mise en place sur notre site internet www.tnn.fr [Le service se gère exclusivement entre spectateurs]. Bulletin d’abonnement TNN Saison2013>14 x 520 e = e à l’accueil du tnn groupe d’amis c e e Abonnement Passion : les 40 spectacles présentés au TNN nombre d’abonnés : Indiquer les dates et heures choisies, postes 1 à 5 dans le tableau abonnement individuel. Possibilité d’y ajouter les spectacles présentés au Théâtre Anthéa et les Autres Scènes de votre choix. Bulletin à renvoyer au : c Chèques-Vacances c Mlle c Théâtre National de Nice • Service des abonnements • Promenade des Arts 06300 Nice accompagné de votre règlement à l’ordre du Théâtre National de Nice. c M. et Mme prénom e Pour les abonnements moins de 25 ans, joindre la photocopie d’une pièce d’identité. cchèque du montant total c Mme Échéances : à la souscription, 1 er décembre, 1 er février c3 chèques datés du jour de l’abonnement c M. nom ville adresse code postal c à l’adresse de la collectivité association tél. travail c tél. domicile établissement scolaire prénom c nom du relais entreprise adresse c à l’adresse personnelle retrait des places c Si vous possédez un téléphone portable, merci de bien vouloir indiquer votre numéro : Si vous possédez une adresse email, merci de bien vouloir l’indiquer : Bouvard et Pécuchet 4 poste 26.03 >29.03 salle Michel Simon durée 1 h.10 © C. Mercadier © Cie V. Colin © Ph. Delacroix TNNSAISON2013>14PAGE19 Invisibles Moby Dick poste 4 Bouvard et Pécuchet Invisibles 17.04 D’après Gustave Flaubert Adaptation et mise en scène Vincent Colin Avec Roch-Antoine Albaladéjo, Philippe Blancher • Création sonore Thierry Bertomeu • Production Espace Jean Legendre - Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Compagnie Vincent Colin >18.04 salle Pierre Brasseur durée 1 h.40 Texte et mise en scène Nasser Djemaï Avec David Arribe, Angelo Aybar, Azzedine Bouayad, Kader Kada, Mostefa Stiti, Lounès Tazaïrt et la participation de Chantal Mutel • Dramaturgie Natacha Diet • Assistante à la mise en scène Clotilde Sandri • Musique Frédéric Minière, Alexandre Meyer • Scénographie Michel Gueldry • Lumière l’histoire>>>Les aventures cocasses de deux Parisiens, écologistes avant l’heure, qui s’installent à la Renaud Lagier • Vidéo Quentin Descourtis • Costumes Marion Mercier • Maquillage Sylvie Giudicelli • Production campagne pour mettre en pratique des théories apprises dans les livres. Ils vont tester les lois de la botanique, de l’astronomie, du jardinage, les principes de la pharmacopée, de l’élevage, les sciences de l’éducation, les mystères de l’amour, et plus encore... MC2 : Grenoble, Maison de la Culture de Bourges, Le Granit – Scène nationale de Belfort, Repères – groupe de création artistique, Théâtre Liberté - Toulon, Théâtre Vidy-Lausanne, Le Domaine d’Ô - Montpellier • Avec le soutien du Centquatre - Paris • La Cie Repères est subventionnée par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général de l’Isère et la Ville de Grenoble. • Le texte Invisibles, la tragédie des Chibanis a ce qu’ils en DIsent>>>Deux acrobates du verbe, du geste et de la vie, se découvrent, s’associent et reçu l’Aide à la création du Centre National du Théâtre, le soutien de la SACD à l’auteur de l’Association développent ensemble une activité encyclopédique aussi vaste que vaine. Deux comédiens, tels deux danseurs, deux virtuoses sur un plateau entièrement vide. Gilbert and George, le couple célèbre d’artistes plasticiens, nous inspire dans la manière d’aborder la vie de ces deux protagonistes : ressemblance, extravagance, complémentarité et inventivité. Nous pensons aussi à tous ces tandems qui, un beau jour, décidèrent, à la manière de Bouvard et Pécuchet, d’associer leurs talents pour le meilleur et pour le pire : de Don Quichotte et Sancho Panza à Laurel et Hardy, en passant par les frères Goncourt, Gault et Millau, Tom et Jerry... et bien d’autres. Cette “encyclopédie de la bêtise humaine“ mise en scène, est à la fois grave et drôle, profonde et insignifiante, philosophique et burlesque. >Vincent Colin - Octobre 2011 Beaumarchais. • Texte publié aux Éditions Actes Sud-Papiers ce qu’ils en PENsent>>>Vincent Colin condense en une heure ce tour des savoirs encyclopédiques mal digérés. Il a la malice de confier à un bruitage gaillard (mais au rythme musical raffiné) le résumé sonore des expériences et échecs des deux compères. Les excellents Roch-Antoine Albaladéjo (Bouvard) et Philippe Blancher (Pécuchet) sont assis face micro devant des pupitres, tels deux concertistes sans filet. Leur impassibilité, leur obstination dans la déroute, leur ridicule (et même leur sottise…) sont touchants. >Odile Quirot, Le Nouvel Observateur Composé de deux sièges nantis d’étagères secrètes d’où jaillissent des accessoires, le dispositif exprime à merveille le fonctionnement enfantin de nos héros, deux délicieux nigauds. Mis en scène par Vincent Colin, Philippe Blancher le pointu et Roch-Antoine Albaladéjo le rond donnent corps au couple mythique, increvable allégorie de la bêtise au bras de l’amitié et friandise délectable pour les amateurs de théâtre. >Laurence Liban, L’Express 4 poste 21.05 des Chibanis (“cheveux blancs“ en arabe), travailleurs immigrés venus d’Afrique du Nord, à jamais éloignés du pays natal. ce qu’ils en DIsent>>>Parler de ces Chibanis venus d’Afrique du Nord, après la seconde guerre mondiale, c’est remonter soixante années d’histoire, et devant un tel chantier il fallait faire un choix. Tout le monde connaît la souffrance de ces hommes et l’exploitation industrielle dont ils ont fait l’objet. Devant ma page blanche, un puits sans fond. Des ombres m’attendaient les bras ouverts. J’ai fait le choix de parler uniquement des hommes venus en France sans leur famille. La vie de ces Chibanis est une double tragédie : l’arrachement à la terre natale, à la famille, pensant fuir une misère pour finalement en trouver une autre plus froide encore. J’avais besoin d’une mémoire apaisée pour débarrasser ces hommes de leur image de victime. >Nasser Djemaï ce qu’ils en PENsent>>>Nasser Djemaï a réussi un pari trop rare dans le théâtre français : entrer dans le vif d’un sujet de société, appuyer là où ça fait mal et faire rire en même temps. >Clarisse Fabre, Le Monde Nasser Djemaï a écrit et mis en scène Invisibles, où s’allient avec bonheur la justesse sociologique et un lyrisme pudique. Récit initiatique mené sur un mode poétique indéniable, sous lequel se faufile en sourdine une réflexion d’ordre politique irréfutable. La réalisation d’Invisibles, témoigne à l’envi de l’essence du talent de Nasser Djemaï. >Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité On suit avec une intensité peu commune et une conscience douloureuse cette Tragédie des Chibanis. Quand le théâtre dit le monde mieux qu’un documentaire, c’est qu’il rime avec art. Bravo Nasser Djemaï. >Philippe Chevilley, Les Échos De souvenirs entendus en paroles récoltées, Nasser Djemaï a reconstruit la mémoire des immigrés des Trente Glorieuses. Fort de cette palette bien fournie, il a pu enrichir ces silhouettes jusqu’à en faire de vrais personnages de théâtre. Tous très charnellement présents, les acteurs nous racontent aussi une autre histoire : leur vie entre langues française et arabe, qu’ils font résonner sur scène en une harmonieuse partition. >Emmanuelle Bouchez, Télérama Moby Dick >24.05 Herman Melville Adaptation Fabrice Melquiot Mise en scène Matthieu Cruciani salle Michel Simon durée estimée 1 h. Création • Avec Émilie Capliez, Yann Métivier, Philippe Smith, Arnaud l’histoire>>>En quête de son père inconnu, un jeune homme, à la mort de sa mère, va découvrir l’existence Bichon, Sharif Andoura • Assistante à la mise en scène Tunde Deak Scénographie Marc Lainé • Lumière Bruno Marsol • Son Clément Vercelletto • Photos et vidéo Aurélie Pétrel Costumes Claide Risterucci • Ateliers décor et costumes La Comédie de Saint-Étienne • Production La Comédie de Saint-Étienne – CDN, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, Compagnie The Party • [Spectacle tout public à partir de 8 ans] l’histoire>>>Ishmaël, le narrateur, attiré par la mer et le large, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier commandé par le capitaine Achab. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc d’une taille impressionnante et particulièrement féroce, qui lui a arraché une jambe par le passé. Il emmène son équipage dans un périple autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger. Le Pequod finira par sombrer en pleine mer, en laissant Ishmaël seul survivant, flottant sur un cercueil. ce qu’ils en DIsent>>>La passion que nous partageons pour le roman Moby Dick, Fabrice Melquiot et moi-même, est comme remontée des enfances, et éclairée par l’âge adulte. Elle date d’un âge où s’embarquer sur un bateau est comme s’embarquer pour l’avenir. C’est le grand ailleurs du monde des adultes, un horizon mouvementé que l’on désire et que l’on craint lorsqu’on est enfant. C’est le goût de se faire peur, un peu, et de se rêver aventurier, beaucoup. Le goût des possibles et des devenirs. Voilà le projet qui nous anime. Tout d’abord, faire pièce de théâtre d’un roman immense, passer du conte au dialogue, du silence de la lecture au tumulte incessant d’un équipage en mer, c’est répondre à l’aventure par une autre aventure, théâtrale, mais c’est aussi retrouver l’émotion d’une lecture première, confronter nos savoirs à nos passions enfantines. Ensuite faire théâtre d’une aventure maritime, faire entrer l’océan et ses plaines liquides, homériques, son ciel immense et ses cachalots géants, ses temples d’eau, ses tempêtes, la foule bigarrée et pleine de force d’un équipage sur un plateau de théâtre. C’est un vrai défi de représentation, une invitation au voyage et à l’imaginaire de tous, créateurs comme spectateurs. C’est comme un exercice de cartographie. Nous tenterons de nous approcher du mythe, comme d’autres du soleil, pour tenter de comprendre. >Matthieu Cruciani - Novembre 2012 Adapter Moby Dick au théâtre est une entreprise impossible et indispensable. Impossible, parce qu’on n’enferme pas sept cents pages de roman dans une heure de théâtre. Le lieu où l’on cherche à jouer, c’est bel et bien l’espace mental du spectateur. Et ce que l’on cherche à faire jouer, c’est un chœur de marins qui cherche tout un monde, le monde entier, dans une baleine blanche. Moby Dick est un roman total, roman d’aventures et grand livre métaphysique, réflexion sur l’humain et ses aspirations, sur l’Amérique et son vieux mythe dévorateur, sur l’Ouest splendide et sanguinaire, de côtes noires et de désert de vagues. La baleine hante le livre comme un Sioux devant la Terre promise. Au théâtre de répondre à cette faim d’aventures intérieures, avec l’intelligence et les moyens qui lui sont propres. >Fabrice Melquiot - Novembre 2011 PAGE20TNNSAISON2013>14 4 poste 7.11 >17.11 AUTRES SCÈNES Phèdre et Hippolyte D’après Jean Racine Adaptation et mise en scène Frédéric Fialon Avec Emma Laurent, Jean-Christophe Bournine, Frédéric Fialon • Écriture et dramaturgie Frédéric Fialon • Écriture sonore et musique live Merakhaazan Conseils mise en espace Paul Laurent • Conseils lumière Marie-Jeanne Laurent, Michaël Creusy • Recherche scénographique Lydie Dassonville, Mathilde Ferry • Suivi photographique Rémy Saglier • Graphiste Karolka Tekielski • Production Compagnie La Saeta © B. Enguerand l’histoire>>>Thésée, roi d’Athènes et de Trézène, a disparu. Phèdre, son épouse, se meurt d’un mal mystérieux. Elle en avoue l’origine à sa nourrice Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Le personnage de Phèdre, ses désirs, son sentiment de culpabilité, son regard fou posé sur Hippolyte : ce sont les pistes de réflexion de cette nouvelle création de l’œuvre de Racine. Ali Baba 4 poste 29.05 Ali Baba Phèdre. La pièce s’est imposée d’elle-même. C’est une partition pour voix, corps et sens qui évoque pour moi un univers rock, sombre, trash, une ambiance “post punk“, une musique enfiévrée mais glaciale, retenue, un volcan sous la glace... L’envie d’offrir cette partition à une comédienne, dans une adaptation presque fidèle mais en resserrant encore le faisceau sur le personnage de Phèdre. L’envie d’interpréter moi-même les autres personnages comme un metteur en scène voyeur et acteur. L’envie, enfin, de faire entrer en résonance ce texte, avec un musicien, acteur récitant, en direct sur scène. >Frédéric Fialon Théâtre de La Semeuse • 2 Montée Auguste Kerl • Vieux Nice • T 04 93 92 85 08 4 poste 18.01 >31.05 Tiré des Contes des mille et une nuits Adaptation Macha Makeïeff et Elias Sanbar Mise en scène, décor et costumes Macha Makeïeff salle Pierre Brasseur durée 2 h.15 Avec Atmen Kelif, Shahrokh Moshkin Ghalam, Sahar Dehghan, Philippe ce qu’ils en DIsent>>>Le choix est d’abord celui d’un auteur : Racine, et d’une pièce en particulier : Arestan, Braulio Bandeira, Philippe Borecek, Romuald Bruneau, Aïssa Mallouk, Canaan Marguerite, Thomas Morris, Aurélien Mussard • Lumière Dominique Bruguière • Chorégraphie Thomas Stache • Assistant à la mise en scène Pierre-Emmanuel Rousseau • Réalisation films Simon Wallon Son Xavier Jacquot • Coiffure et maquillage Cécile Kretschmar • Assistante à la scénographie Margot Clavières • Assistante aux costumes Claudine Crauland • Iconographie Guillaume Cassar • Avec la participation du Pavillon Bosio • Production Théâtre National de Marseille - La Criée, Marseille-Provence 2013-Capitale européenne de la culture, Théâtre Anne de Bretagne - Vannes, Théâtre Liberté - Toulon AUTRES SCÈNES Ne pleure pas Fofana Conception, direction artistique et jeu Amélia Fofana “Récoltage”, écriture, réécriture, mise en scène Mandine Guillaume Musique originale, rengaine pitoyable, maestro indéterminable Serge Pesce Trémolos orthonormés, algorythme & blues, mandoline espiègle Patrick Vaillant • Algèbre équilatéral, mailles trigonométriques, régisseur technique Michaël Creusy • Installation de photos et de peintures Daniela Ivanovic • Production Compagnie Bell’aâme, Théâtre du Lavoir – Menton en partenariat avec la SPEDIDAM, le Ministère de la Culture et de la Francophonie - République de Côte d’Ivoire, CNAC - Centre National des Arts et de la Culture - Abidjan • Avec le soutien de la Ville de St-Laurent-du-Var l’histoire>>>Un jour dans la forêt, Ali Baba surprend quarante voleurs entrant dans une grotte. Grâce aux formules magiques “Sésame, ouvre-toi !“, “Sésame, ferme-toi !“, il peut, une fois les voleurs partis, pénétrer dans la cachette et en sortir. Il y découvre des trésors dont il charge ses ânes. Son frère Cassim, un riche marchand, est surpris par la fortune soudaine d’Ali Baba. Pour son malheur, Ali lui raconte son aventure. Tout ne se passera pas comme prévu et après bien des épreuves, Ali réussira à profiter de ses richesses. ce qu’ils en DIsent>>>S’emparer de ce conte populaire, qui n’est pas tout à fait celui des Mille et une nuits, serait répondre à notre désir d’imaginaire, de hasard, et serait, par un emmêlement du merveilleux et du cauchemardesque, faire l’éloge du prodige. Il y a dans cette fable brutale et insolente, l’intelligence de la belle esclave qui mène la danse et s’affranchit de tout, et la modestie d’Ali, figure intemporelle de l’Idiot magnifique à qui le monde appartient, que personne n’écoutait, voleur de voleurs qui pénétrera le monde interdit de la richesse inépuisable. Face à la brutalité du réel, Ali se rêve en Rudolph Valentino, en Cheikh blanc, façon Sordi ; il en passe par l’illusion. >Macha Makeïeff ce qu’ils en pensent>>>Macha Makeïeff renouvelle le trésor des aventures d’Ali Baba : sa fantaisie et son sens de l’équilibre des effets scéniques composent un spectacle aussi drôle qu’émouvant, captivant et profond. Atmen Kelif est un Ali Baba croquignolet, presque enfantin, charmant et drôle. Autour de lui, tous les acteurs, chanteurs, acrobates, musiciens et danseurs composent une troupe de disjonctés sympathiques, virtuoses et protéiformes. Les numéros s’enchaînent avec bonheur. L’ensemble, fabriqué avec ce que le monde peut offrir, est à l’image des trésors que seuls inventent les poètes. >Catherine Robert, La Terrasse Macha Makeïeff a choisi un interprète idéal pour le rôle-titre de sa dernière création Ali Baba : Atmen Kelif, ancien luron de la troupe des Deschiens, lui prête une truculence burlesque et attachante. Avec l’époustouflant comédien et chanteur Thomas Morris, son commerçant de frère, il forme un tandem loufoque. Macha Makeïeff offre là une fête chamarrée où l’on rit et s’émerveille. >Nathalie Simon, Le Figaro l’histoire>>>Ne pleure pas Fofana est un récit autobiographique : le parcours d’une fille qui cherche sa place sur le chemin de la vie. ce qu’ils en DIsent>>>Amélia Fofana est une élève consciencieuse, intelligente et ordonnée. Grâce à l’école de la République et à sa promesse d’instrument démocratique de mobilité sociale, elle ira loin... Aussi loin que peut aller une enfant métisse, aînée d’une fratrie nombreuse, fille d’une femme de ménage mariée à un ouvrier. À l’école elle se sent différente. Elle a les yeux tournés vers un autre monde, celui de la machine à écrire d’Anouk, des ordinateurs de Viviane, des Ballets russes, de Broadway, et du parfum de Monique, la maman d’Amandine. Ne pleure pas Fofana n’est pas une œuvre de fiction, c’est un nom et une histoire, le nom d’Amélia et l’histoire d’Amélia Fofana. Le Lavoir Théâtre • 63 Boulevard du Fossan • Menton • T 04 93 41 41 55 4 poste 13.03 >16.03 AUTRES SCÈNES durée estimée 1 h.30 Vivre sa vie D’après le film Vivre sa vie de Jean-Luc Godard Adaptation et mise en scène René Prédal Avec Claire Deval, Karim Badi, Ali Boudiaf, Christelle Gasiglia • Scénographie Yves Guérut • Production Compagnie La Jaja l’histoire>>>Pour boucler ses fins de mois et lutter contre l’ennui, Nana, vendeuse dans un magasin de disques, décide de se prostituer. ce qu’ils en DIsent>>>Vivre sa vie est le plus émouvant des premiers films de Godard et le plus beau d’Anna Karina, pathétique interprète de Nana. Godard raconte son triste destin en douze tableaux, mais, dès la première minute du film, Nana déclare : “Ne dis pas n’importe quoi, on n’est pas au cinéma”. Le défi est l’adaptation sur scène d’un cinéma mélodramatique de série B, où se rencontrent la Jeanne d’Arc de Dreyer, Edgar Poe et une chanson de Ferrat, tout en respectant le ton et l’esprit d’un film que le cinéaste lui-même définissait déjà en 1962 de “théâtre vérité”. >René Prédal Espace Magnan • Salle Jean Vigo • 31 rue Louis de Coppet • Nice • T 04 93 86 28 75 4 poste 3.04 >5.04 AUTRES SCÈNES Pepe Carvalho D’après Avant que le millénaire nous sépare et la série des Carvalho de Manuel Vázquez Montalbán Traduction Georges Tyras Adaptation, mise en scène et jeu Jean Jacques Minazio Accompagnement musical David Amar • Scénographie et costumes Franck Escobar • Lumière Yann Le Meignen • Collaboration artistique Christian Guérin, Sabine Venaruzzo, Mathieu Minazio • Production L’Attraction Compagnie avec le soutien de la Ville de Nice et du Conseil Général des Alpes-Maritimes • Texte publié aux Éditions Christian Bourgois l’histoire>>>Pepe Carvalho, personnage de fiction, est devenu détective privé à Barcelone après une vie politique assez tourmentée. Dans une improbable installation scénique, “façon art conceptuel“, le personnage prend chair et nous conte son histoire. Prolongeant l’œuvre de son auteur aujourd’hui disparu, il décrit la réalité et s’en amuse. © B. Enguerand ce qu’ils en PENsent>>>Le résultat est croustillant comme la peau grillée de la dinde. Étonnant Ali Baba comme l’alliance entre les truffes et la volaille. Tout simplement délicieux. La mise en scène de ce Pepe Carvalho révèle le talent à l’état brut de Jean Jacques Minazio. >Aurore Harrouis, Nice-Matin Entre la virtuosité de la langue de Montalbán et la complicité active de Minazio, ce spectacle est à ne pas rater. >Jacques Barbarin, Le Patriote Côte d’Azur Théâtre Francis Gag • 4 Rue Saint Joseph • Vieux Nice • T 04 92 00 78 50 TNNSAISON2013>14PAGE21 Des Fleurs pour Algernon Roméo et Juliette Les Mystères de Paris poste 4 7.12 Des Fleurs pour Algernon >8.12 salle Jacques Audiberti durée 1 h.20 D’après Daniel Keyes Adaptation de Gérald Sibleyras Mise en scène Anne Kessler de la Comédie-Française Avec Grégory Gadebois • Scénographie Guy Zilberstein • Lumière Arnaud Jung • Son Michel Winogradoff Production Atelier Théâtre Actuel Dom Juan 4 poste 19.12 © M. Quinones © D.R. © D.R. © P. Ito © C. Raynaud de Lage Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr >20.12 salle Jacques Audiberti durée 2 h.30 Le Cavalier seul Roméo et Juliette William Shakespeare Traduction Pascal et Antoine Collin Mise en scène, adaptation, scénographie, chorégraphie David Bobee Avec Juliette Roudet, Arnaud Chéron, Véronique Stas, Hala Omran, Jean Boissery, Pierre Cartonnet, Edward Aleman, Wilmer Marquez, Radouan Leflahi, Serge Gaborieau, Pierre Bolo, Marc Agbedjidji, Alain d’Haeyer, Thierry Mettetal • Collaboration artistique et lumière Stéphane Babi Aubert • Musique Jean-Noël Françoise, en collaboration avec Arnaud l’histoire>>>Charlie Gordon, un jeune simple d’esprit, apprenti dans une boulangerie, suit parallèlement Léger, Grégory Adoir • Musiques live Alain d’Haeyer, avec la participation de Hala Omran, Radouan Leflahi des cours d’alphabétisation. Un jour, des médecins apprentis sorciers lui proposent une opération du cerveau qui doit lui permettre de rattraper son retard mental, cette intervention ayant réussi avec une souris de laboratoire nommée Algernon. L’opération est un succès. Commence alors le combat pacifique entre Algernon et Charlie sur fond de découverte du savoir, de l’intelligence, de la connaissance, de l’amour. Vidéo José Gherrak • Costumes Marie Meyer • Scénographie, construction des décors, ateliers Akelnom Salem Ben Belkacem • Assistante à la mise en scène Sophie Colleu • Collaboration à la chorégraphie Pierre Bolo • Production Rictus, Les Subsistances - Lyon, Biennale de la Danse - Lyon, L’Hippodrome - Scène nationale de Douai, Festival Automne en Normandie, CNCDC Châteauvallon, Scène nationale 61 - Alençon, Théâtre de Charleville-Mézières avec le soutien du Théâtre de Caen ce qu’ils en pensent>>>Assis sur un fauteuil d’handicapé, sans presque bouger, l’acteur se transforme devant nous. C’est imperceptible et très subtil. À la fois sensible, émouvant, prodigieux. Et d’une grande force. Un vrai coup de cœur. >Sylviane Bernard-Gresh, Télérama À travers le personnage de Charlie, Anne Kessler met l’intelligence sur le plateau. Grégory Gadebois s’en empare à bras-le-cœur, donne tension et émotion au récit. L’ex-pensionnaire de la Comédie-Française illumine son personnage de l’intérieur, avec une infinie douceur, il est ce garçon innocent, pudique, poignant. >Annie Chénieux, Le Journal du Dimanche Seul en scène, Grégory Gadebois confirme qu’il est l’un des plus brillants acteurs de sa génération. Il interprète un personnage complexe s’il en est, celui d’un jeune handicapé mental opéré par des docteurs Frankenstein qui lui donneront l’espoir de battre enfin la petite souris Algernon, avant de retomber à son niveau de départ, sans rémission, une fois l’illusion de l’opération envolée. Dans cet exercice de haute voltige, suspendu au-dessus du vide, Grégory Gadebois est impressionnant. >Jack Dion, Marianne 4 poste 17.01 Représentation scolaire salle Jacques Audiberti Dom Juan l’histoire>>>La cité de Vérone est en proie aux rixes qui opposent Montaigu et Capulet. Un soir de bal, Roméo Montaigu danse avec Juliette Capulet. Ils tombent éperdument amoureux. C’est autour de leurs cadavres enlacés que les familles mettront fin à leur haine. ce qu’ils en PENsent>>>Une version physique et clairement érotique qui met le corps au cœur de l’intrigue, sans rien perdre de la puissance poétique et narrative de la pièce de Shakespeare. >L’Alsace Entre les braises des sentiments et le feu du carnage, David Bobee offre un brasier de corps échaudés dans une chorégraphie moderne célébrant la force du texte de Shakespeare et ses liens avec le monde d’aujourd’hui. >Poly Une scénographie incandescente travaillée à partir du cuivre. Dans un décor aux motifs orientaux, Roméo et Juliette s’enflamment et leurs clans s’embrasent. Au pied des tours, les bandes rivales s’affrontent, les haines raciales et religieuses sont attisées par cette irruption de la liberté amoureuse dans l’ordre social. >Veneranda Paladino, Reflets 4 poste 21.02 Les Mystères de Paris Molière Mise en scène Gilles Bouillon Dramaturgie Bernard Pico Représentation scolaire D’après Eugène Sue Mise en scène William Mesguich Avec Frédéric Cherboeuf, Jean-Luc Guitton, Cassandre Vittu de Kerraoul, Julie Laufenbuchler, Marie Frémont, Romain Francisco • Assistante à la Gérard Hardy, Cyril Texier, Xavier Guittet, Kevin Sinesi, Blaise Pettebone, Nelly Pulicani, Odile Ernoult • Scénographie Nathalie Holt • Costumes Marc Anselmi • Lumière Marc salle Jacques Audiberti Avec William Mesguich, Sterenn Guirriec, Zazie Delem, Jacques Courtès, mise en scène Charlotte Escamez • Son Vincent Hulot • Lumière Mathieu Courtaillier • Costumes Alice Touvet assistée de Marion Harre, Emilie Roy • Scénographie et accessoires Anne Delamézière • Musique Alain Bruel • Assistante à la mise en scène Albane Aubry • Construction du décor Lezervant • Maquillages Eva Bouillaut assistée de Noémie Beucler • Production le Théâtre de l’Etreinte, le Équipe technique du CDR de Tours sous la direction de Pierre-Alexandre Siméon • Production CDR de Tours avec Pôle Culturel d’Alfortville, Le Théâtre de l’Ouest Parisien - Boulogne-Billancourt • Avec la participation le soutien de la DRAC Centre, de la Région Centre, du Conseil Général d’Indre-et-Loire (Jeune Théâtre en artistique du Jeune Théâtre National • Avec soutien de la SPEDIDAM et du Théâtre Victor Hugo - Bagneux Région Centre), du DIESE # Rhône-Alpes, du Fonds d’insertion PSPBB/ESAD et la participation artistique de l’ENSATT. l’histoire>>>Déguisé en ouvrier, Rodolphe, grand-duc de Gérolstein, parcourt les bas-fonds de Paris pour l’histoire>>>Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, multiplie venir en aide aux miséreux. Il devient le protecteur de Fleur-de-Marie, jeune orpheline. Les déambulations parisiennes du héros sont l’occasion de multiples rencontres. les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Ses conquêtes lui valent des ennemis et des duels auxquels il ne se dérobe pas. Ce qu’ils en disent>>>Ce roman d’aventures, à tiroirs et à suspense est vertigineux. Nous avons voulu Ce qu’ils en disent>>>Je souhaite faire entendre Molière dans un espace de jeu contemporain – tout raconter au théâtre le Paris du XIXe siècle, métaphore de notre Paris actuel et de toutes les mégapoles mondiales. >William Mesguich en suggérant la couleur et la distance du temps qui a passé. En me mettant au travail avec Dom Juan, je me souviens avec émotion de Louis Jouvet, qui a été véritablement l’inventeur du Don Juan des temps modernes. Ce qui me passionne : la gaieté, l’appétit de vivre (et l’inquiétude) du personnage s’incarnant dans la jubilation, le survoltage, les ombres et les lumières de la théâtralité la plus concrète, la plus sensible, la plus sensuelle. >Gilles Bouillon 16.05 poste 4 salle Jacques Audiberti durée 2 h.30 Le Cavalier seul Jacques Audiberti Mise en scène Marcel Maréchal Création • Avec Marina Vlady, Marcel Maréchal, Mathias Maréchal, Emmanuel Dechartre,Antony Cochin, Michel Demiautte [distribution en cours] • Dramaturgie François Bourgeat • Assistant à la mise en scène Antony Cochin • Costumes Cidalia Da Costa • Éléments scéniques Thierry Good • Lumière Jean-Luc Chanonat • Production Compagnie Marcel Maréchal Ce qu’ils en pensent>>>William Mesguich a réussi à garder l’aspect rocambolesque et parfois tragicomique, des mésaventures de l’héroïne jouée par une Sterenn Guirriec lumineuse. Et hèle, à juste titre, le spectateur pour attirer son attention sur des épisodes clefs. >Le Figaro l’histoire>>>Au XIe siècle, le chevalier Mirtus, valeureux colosse et Provençal intelligent, part pour la Croisade. Il arrive à Byzance où règne l’autocrate Théopompe III et l’impératrice Zoé. Mirtus est un extraordinaire séducteur, on est prêt à lui offrir l’Empire. Mais il veut atteindre le Saint-Sépulcre. Passe un homme coiffé d’une couronne d’épines, bientôt arrêté par la police. Est-ce le Christ ou un vagabond ? ce qu’ils en DIsent>>>Remonter Le Cavalier seul, c’est pour moi revisiter entièrement une œuvre qui me hante depuis des décennies. Une œuvre qui ne ressemble à aucune autre, et de faire redécouvrir un poète, frère des Élisabéthains, qui se joue des conventions du langage avec un tel art du baroque qu’il faudrait inventer pour lui le mot “baroxysme” ! C’est enfin remettre en pleine clarté, comme peu d’œuvres théâtrales ont su le faire, ce rapport de fascination-haine qui lie Occident et Orient. Aujourd’hui plus que jamais, la mise en théâtre de cette parole prophétique s’impose. >Marcel Maréchal © S. Bocquet Lebensraum © G. Perret © S. Van Hesteren PAGE22TNNSAISON2013>14 Ma vie, autobiographie... Petits chocs des civilisations poste 5 poste 5 Lebensraum Ma vie, autobiographie 16.10 5.11>8.11 imaginaire >17.10 9.11 Jakop Ahlbom Conception et jeu Jakop Ahlbom, Reinier Schimmel, Silke Hundertmark, Leonard Lucieer et Ralph Mulder salle Pierre Brasseur salle Michel Simon Musique Alamo Race Track • Décor Douwe Hibma, Jakop Ahlbom Dramaturgie Judith Wendel • Création poupée Robs Propshop • Production en accord avec Drôles de Dames, André Gintzburger, Global Performing Arts Group [GPAG] et Stitching Pels/Jakop Ahlbom • Avec le soutien de la Ville d’Amsterdam et du Performing Art Fund [NL] l’histoire>>>Deux ingénieux personnages partagent un minuscule appartement. Pour pallier au manque d’espace, ils inventent des usages multiples pour chaque objet qui les entoure ; le lit devient piano, l’étagère se transforme en frigo... Mais il leur manque une chose : une femme. Ils créent alors une femmemachine qui, sitôt née, sape leur univers millimétré et introduit dans leur système une énorme bousculade, sans doute le prix de la liberté. Composé de trois mimes et deux musiciens, Lebensraum rappelle l’univers de Buster Keaton et nous entraîne dans un monde délirant et étourdissant. ce qu’ils en disent>>>J’essaie de franchir les frontières du réel et de créer le monde de l’inconscient. Dans mes productions, j’attire les spectateurs dans un monde merveilleux. Je fais appel à leurs émotions, leur imagination, leurs rêves, leurs cauchemars, leurs peurs. Afin qu’ils soient de nouveau capables de regarder le monde autour d’eux avec un sentiment d’émerveillement. La réalité s’en trouve bouleversée. >Jakop Ahlbom Ce qu’ils en pensent>>>Un chaos rigoureusement mis en scène et en musique. Jakop Ahlbom crée un théâtre physique et visuel, où illusionnisme et acrobatie appartiennent au scénario et où la réalité est constamment manipulée. >Parool Dans Lebensraum, les miroirs sont aussi des fenêtres et le papier peint prépare quelque chose. Le décor se transforme progressivement au fil d’une partition visuelle hallucinante. La routine des deux hommes semble d’abord résister aux effets de la métamorphose. Jusqu’à ce qu’ils créent une poupée-automate. Avec Silke Hundertmark, qui interprète une femme-objet confondante d’efficacité, les trois artistes composent une comédie visuelle et acrobatique tout entière chargée de sens et d’humour. >Annette Embrecht, Volkskrant salle Pierre Brasseur durée estimée 1 h.30 Texte, mise en scène et jeu Michel Boujenah Création • Production en accord avec Charley Marouani l’histoire>>>Raconter ma vraie vie ne me plaisait pas et pourtant, c’est à la mode, les confessions. Mais raconter une vie que je n’ai pas eue me fascine. >Michel Boujenah ce qu’ils en disent>>>J’invente ma vie et si je l’imagine, cette vie que je n’ai pas vécue, alors tout est possible. Oui, c’est vrai que le jour de ma naissance le soleil brillait comme jamais, alors qu’il était quatre heures du matin ! Oui, tout est possible quand on invente sa vie. Je peux rêver et refaire mon parcours, je peux faire de moi une personne meilleure. J’ai toujours pensé qu’il était plus passionnant de rêver sa vie que de la vivre. Je vais le faire, mais si tout cela n’était pas entouré de la plus grande dérision possible, ce serait horrible. Alors on va rire, je ferai tout pour ça, puisque je me demande souvent si j’écris pour faire rire ou si je fais rire pour écrire. >Michel Boujenah Ce qu’ils en pensent>>>Chez Boujenah la dérision reste tendre et l’émotion n’est jamais racoleuse. Juste chaleureux et humain, Boujenah n’est que générosité et sincérité. >Michèle Bourcet, Télérama Entre émotion et hilarité, Michel Boujenah nous touche par sa sincérité. Devant le public, il jubile et nous offre un grand moment de générosité. >VSD Michel Boujenah sait prendre une salle comme personne. Il suffit d’un rire décalé ou d’un événement minuscule pour que l’humoriste l’attrape au vol et en fasse le fond de sauce de ses improvisations. Et c’est très drôle. >L’Express 5 poste 19.12 >21.12 salle Pierre Brasseur durée 1 h.30 Petits chocs des civilisations Texte et jeu Fellag • Mise en scène Marianne Épin Décor Sophie Jacob • Lumière Philippe Lacombe • Production Volubile productions avec le soutien de la Comédie de Picardie l’histoire>>>Fellag coiffe une toque et transforme l’espace en “cooking show“, une cuisine gigantesque. Et le voilà qui enseigne l’art de réaliser un couscous inoubliable. Il fête la fraternité retrouvée entre les goûts et les couleurs, les frontières et les peuples. ce qu’ils en DIsent>>>Sous le prétexte de ce sondage d’opinion selon lequel le couscous serait devenu le plat préféré des Français, mon personnage, dans cette comédie, suppose que ce résultat est un aveu détourné d’une affection toute nouvelle que les Français ressentent envers les Maghrébins. Comme nous sommes dans un théâtre où l’absurde le dispute au burlesque, le politique au poétique, le propos vire vite et virevolte dans toutes les directions. >Fellag ce qu’ils en PENsent>>>One-man-show incisif, où se croisent les petites histoires et la grande © S. Van Hesteren histoire, notamment le passé colonial des pays du Maghreb. Le spectacle se termine sous un tonnerre d’applaudissements. >La Montagne Fellag qui n’a pas de “chapelle” pas plus que de mosquée, cuisine sa petite chorba ou plutôt son couscous sous nos narines. Pendant ce temps, l’exercice sur scène est avant tout une déclaration d’amour sans démagogie à ses deux patries qui ouvre le débat au lieu de le réduire sur ce qui nous fait vivre ensemble dans le conflit comme dans la tolérance. >L’Indépendant L’impact de Fellag vient de sa capacité à manier une forme d’humour tendre. Plus que le choc des cultures, c’est la fécondation d’une tradition par une autre qui l’intéresse. Son ironie s’insinue doucement, comme quand il évoque ce fameux mektoub, le “c’était écrit”, marque du fatalisme oriental, en expliquant que c’est le Prozac du pauvre. Se gardant de tout jugement, il préfère la démonstration par l’absurde, dans un spectacle généreux et rondement mené. >Hugues Le Tanneur, Les Inrockuptibles En une soirée de rires, Fellag fait plus pour le rapprochement entre les peuples qu’un ministre en quelques années. Sous prétexte de nous apprendre à faire le couscous comme sa mère, l’Algérien préféré des Gaulois fait le grand tour de notre histoire commune en partant de son point de vue, ce qui est bien normal. Amusé et amusant, sagace et piquant. >Laurence Liban, L’Express Lebensraum Emigrant [Chants du Friûl] Kiddo Emigrant 29.01 [Chants du Friûl] poste 5 salle Pierre Brasseur durée 1 h.10 © Mummenschanz © D.R. © M. Etchevarria TNNSAISON2013>14PAGE23 Conception et textes Nadia Fabrizio Avec Nadia Fabrizio [récit et chant], Katia Fabrizio Cuénot [chant], Philippe Vranckx [guitare], Christophe Jodet [contrebasse] • Chansons Giorgio Mummenschanz poste 5 Kiddo 22.02 [en concert] Salle Michel Simon Avec un timbre de jeune femme qui n’est pas surjoué, Kiddo passe du rayonnement joyeux à la tendresse, voire la tristesse. Where to ? est aussi une réussite par ses qualités d’équilibre entre voix et musique. >Sylvain Siclier, Le Monde Ferigo • Musique Pôvolar Ensemble • Collaboration artistique Katia Fabrizio Cuénot • Arrangements musicaux Philippe Vranckx • Travail vocal Nadine Gabard • Lumière Christophe Pitoiset • Son Christian Candeau assisté de Lionel Dupont • Costumes Axel Aust assisté de Kam Derbali • Production TnBA – Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine • Avec le soutien de Bonlieu Scène nationale - Annecy, CSS Teatro stabile di innovazione del Friuli Venezia Giulia, Fondo Pier Paolo Pasolini De Casarsa et l’Associazione Culturale Giorgio Ferigo • Avec l’aide des Théâtres de la Ville de Luxembourg l’histoire>>>C’est bien d’histoires dont il s’agit, de courtes fables, de récits chantés, intimes et universels à la fois. Ils témoignent à leur manière d’une émigration, d’un déracinement vu du côté de ceux qui restent. Ces chants, nous les avons faits nôtres, ma sœur et moi. Nous nous en sommes emparées. >Nadia Fabrizio ce qu’ils en PENsent>>>Le tour de chant invite à un voyage en terre d’immigration. La nostalgie, la fierté, le travail et le retour souvent rude. Les thèmes des chansons évoquent l’amour et les rêves qui se fracassent. Le chant est pur, comme un hommage à ces émigrés du siècle dernier. >Julie Millet, 20 minutes Nadia Fabrizio interprète avec beaucoup de cœur et d’expression cette collection de chansons qui racontent des destins d’émigrants mais aussi de gens restés sur place, dans cette région du nord de l’Italie perchée dans les montagnes du Frioul. Le tour de chant ne sera pas un moment folklorique, mais un spectacle où les petites histoires locales illustreront la grande histoire sur fond de réel, de vécu et de lucidité. >Joël Raffier, Sud Ouest poste 5 Mummenschanz 21.03 [Les Musiciens >23.03 du silence] salle Pierre Brasseur durée 1 h.40 avec entracte Floriana Frasseto et Bernie Schürch Avec Floriana Frasseto, Raffaella Mattioli, Pietro Montandon, Philipp Egli • Production Encore B en accord avec Caramba Spectacles l’histoire>>>Mummenschanz : deux yeux, deux oreilles, une bouche. Un spectacle sans aucun son qui surprend, étonne et fascine. Quarante ans après sa création, Mummenschanz ne ressemble à aucun spectacle. Des masques faits de pâte à modeler, de calepin, de fil de fer ou de papier hygiénique. On les surnomme Les Musiciens du silence, ils font du théâtre sans paroles. © Mummenschanz ce qu’ils en pensent>>>Du mime, oui, mais hybridé par le théâtre d’objets et la marionnette. Leurs maîtres mots : simplicité et silence. La scène se peuple de mains géantes, de sourires assortis d’yeux ronds, de monstres sensibles. On ressent une joie primitive à se laisser entraîner par ces histoires minimalistes et naïves, faites d’attirance et de répulsion. >Christelle Granja, Libération Les Mummenschanz demeurent des enchanteurs qui réussissent le rare prodige de mettre enfants et adultes dans le même état d’étonnement, d’interrogations, d’émerveillement. À partager en famille ! >Le Figaro Mummenschanz a semé ses pépites de rire sur toute la planète. Un univers métaphysique et délirant : le public crépite de bonheur ! Le paroxysme de l’humour côtoie l’absurde ! Quatre artistes au talent exceptionnel. >La Tribune/Le Progrès Mummenschanz a profondément marqué l’histoire du mime contemporain. Numéros émouvants et burlesques, silhouettes inoubliables, douceur et drôlerie. Leurs spectacles emportent le public de tous les âges. >Mouvement Mummenschanz Murmures des murs 28.03 poste 5 >30.03 salle Pierre Brasseur durée 1 h.20 Murmures des murs Open Space Murmures des murs Conception, décor et mise en scène Victoria Thiérrée-Chaplin Avec Aurélia Thiérrée, Jaime Martinez, Antonin Maurel et Magnus Jakobsson en alternance • Costumes Véronique Grand, Jacques Perdiguez, Monika Schwarzl, Victoria Thiérrée-Chaplin • Réalisation costumes Sophie Bellin, Aurélie Guin • Réalisation décor Étienne Bousquet, Gerd Walter • Chorégraphie Victoria Thiérrée-Chaplin, Armando Santin • Production Compagnie des Petites Heures – Paris, Théâtre de Carouge - Atelier de Genève, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Cirque-Théâtre d’Elbeuf, La Coursive - Scène nationale de La Rochelle, Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence, Scène nationale de Sénart, Théâtre de l’Archipel – Perpignan, El Canal Centre d’Arts Scéniques - Salt-Girona - Scène Catalane Transfrontalière (ECT-SCT), Théâtre de Caen, Ville de Saint-Quentin – Picardie, Le Rive Gauche – Scène conventionnée pour la danse, Théâtre de Villefranche - Scène conventionnée, Avant Seine – Colombes, Crying Out Loud - Londres • [Tout public à partir de 8 ans] l’histoire>>>Une femme fuit… Elle escalade des façades d’immeubles abandonnés, pénètre dans des appartements vides et se trouve plongée dans des histoires, des bribes de vies qui ne sont pas les siennes, prise au piège des… “murmures des murs”. 2.04 poste 5 >4.04 salle Pierre Brasseur durée estimée 1 h.30 Open Space Conception et mise en scène Mathilda May Création • Avec Stéphanie Barreau, Agathe Cemin, Andy Cocq, Loup-Denis Elion, Emmanuel Jeantet, Dédeine Volk-Leonovitch [distribution en cours] Scénographie Alain Lagarde • Musique Nicolas Montazaud, Mathilda May Collaboration artistique Jean-François Auguste • Lumière Pascal Mérat Costumes Valérie Adda • Production Arts Live Entertainment, Théâtre de Suresnes-Jean Vilar, Théâtre du Gymnase - Marseille, Théâtre Anne de Bretagne - Vannes l’histoire>>>Six employés, trois hommes et trois femmes, de ce qui pourrait être une petite compagnie d’assurance, se supportent et s’insupportent le temps d’une journée. Regard tendre, plus que critique ou méchant, Mathilda May épingle les tics, les mécanismes, les stress, les solitudes, les ambitions et grossit le trait juste ce qu’il faut pour, en émule de Tati, brosser un tableau savoureusement drôle du quotidien au bureau. poste 5 [Compagnie 111 • Aurélien Bory] >12.04 Conception et scénographie Aurélien Bory Mise en scène Phil Soltanoff 10.04 salle Pierre Brasseur durée 1 h.10 © A. Bory © E. Collinot © D.R. © D.R. PAG E 24 T N N SA I SO N 20 1 3 >1 4 Plan B ce qu’ils en PENsent>>>Aurélia Thiérrée redonne vie aux objets, fait parler les murs, transforme du papier bulle en monstre extraordinaire. Avec elle, les murs ont une histoire. Elle en livre quelques secrets avec grâce, fantaisie, ingéniosité, usant d’étonnants décors mobiles et de complices anonymes. Un art empreint de candeur, de fraîcheur, de créativité. Nous traversons les murs et les apparences. La vie est un songe autant qu’affaire de mémoire. C’est joliment drôle et drôlement pertinent. >Brigitte Lemery, La Voix du Nord Aurélia Thiérrée a invité son public à un voyage empreint d’illusions, de grâce et d’interrogations. Étrange et fascinant. Une sorte de laboratoire d’expériences artistiques souvent troublantes, parfois magiques et assurément déconcertantes. >Delphine Pommier, Nord Éclair Le fantastique oscille entre burlesque et cruauté, illusion et poésie. Une plume devient outil de caresse ou de meurtre. Une main donne vie à tout corps inanimé. Et les murs ? Ils se meuvent et se superposent sans relâche. Racontent leurs histoires pavées de (bons) sentiments. Le rêve n’appartient pas qu’aux enfants. >Guy Lemaître, La Montagne Murmures des murs perpétue une riche tradition en convoquant poésie, féerie et burlesque pour nourrir un spectacle visuel virevoltant. Quant à la figure centrale de la pièce, reine de la métamorphose, sa présence est d’autant plus lumineuse qu’elle ne cesse de signifier combien les apparences sont trompeuses. >Sonia Da Silva, Luxemburger Wort Un spectacle époustouflant et étourdissant, enchaînant visions insolites et séquences virtuoses dans une atmosphère souvent ténébreuse et énigmatique. La fringante Aurélia Thiérrée embarque grands et petits dans un envoûtant et fantastique voyage vers de nouvelles aventures d’une Aurélia au pays des merveilles. >Marc Weinachter, Tageblatt ce qu’ils en DIsent>>>Bureau décloisonné, l’open space, invention d’entrepreneurs soucieux d’améliorer la rentabilité de leur entreprise, est une sorte d’aquarium où, entre ordinateurs, plantes vertes aussi indispensables que la machine à café, toute une population disparate se croise et cohabite. Riche gisement de heurts, d’agacement et d’attirance, il est la cornue, sonore, musicale et visuelle, dans laquelle Mathilda May plonge tout un concentré d’humanité, pour examiner en observatrice amusée quelques agissements de l’espèce humaine. Parce que pour elle, “la vérité est plus dans la musicalité du langage que dans les mots qui bornent l’imaginaire“, Mathilda May a voulu avec Open Space réaliser un spectacle sans texte dans lequel tout est exprimé par le mouvement, la musique et les sons. “Il sera, explique-t-elle, chorégraphié sans que ce soit de la danse, et musical sans instrument“. Avec l’aide du compositeurpercussionniste Nicolas Montazaud, des rythmes naîtront à partir des sons live générés par la vie d’un bureau, créant un univers sonore ironique et déjanté. Ainsi, les gestes habituels des employés deviendront progressivement la base rythmique, sonore, musicale et chorégraphique d’un spectacle choral où chaque artiste apportera sa singularité. Ces derniers, sous des airs de Monsieur et Madame tout le monde, nous feront pressentir ce qui, sous le banal, se cache d’unique et de merveilleux. Ponctuée d’accélérations, de ralentis et d’arrêts sur image, l’action se distord et s’exacerbe, transformant l’ordinaire des jours au bureau en travaux extraordinaires et aussi insolites “que si nous regardions, à partir d’une autre planète, l’agitation humaine, avec tout ce qu’elle a de touchant et d’absurde“. Plan B Avec Mathieu Bleton, Itamar Glucksmann, Jonathan Guichard, Nicolas Lourdelle • Lumière Arno Veyrat • Musique Phil Soltanoff, Olivier Alenda, Aurélien Bory • Musique additionnelle Ryoji Ikeda, Lalo Schiffrin • Assistant à la mise en scène Hugues Cohen • Technique vidéo Pierre Rigal • Costumes Sylvie Marcucci • Conception technique des décors Christian Meurisse • Décor Christian Meurisse, Harold Guidolin, Pierre Dequivre • Peintures Isadora de Ratuld Production Compagnie 111 - Aurélien Bory, [à la reprise] Le Grand T-Scène conventionnée Loire Atlantique national de Toulouse Midi-Pyrénées, L’Usine - Tournefeuille • Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication-DGCA, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute-Garonne, de la Ville de Toulouse, de la Convention Institut Français-Ville de Toulouse et de l’Adami La Compagnie 111 - Aurélien Bory bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas. l’histoire>>>Un plan incliné. Quatre danseurs-jongleurs-acrobates-comédiens. Le but est d’échapper aux lois de la physique et de la gravité. C’est l’impossible Plan B. ce qu’ils en PENsent>>>Intuitif, inspiré, Plan B échafaude avec beaucoup d’esprit une exploration sous tous les angles du plan, à la fois comme forme géométrique et comme surface matérielle. Les comédiens, qui sont aussi acrobates, jongleurs et même musiciens, se l’approprient peu à peu. >Hugues Le Tanneur, Aden Entre les lois de la pesanteur et l’illusion, l’exploration des rapports entre la jonglerie, l’acrobatie, et les contraintes de l’espace : plaisir et émerveillement, un contentement qui surprend et comble à la fois. >Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles © A. Bory Nantes, Le Théâtre du Rond-Point - Paris, Théâtre Garonne-Scène européenne - Toulouse, TNT - Théâtre Plan B Une féerie à consommer sans modération, qui fait l’unanimité, aux quatre coins du monde, des petits et des grands de 7 à 77 ans. Une démonstration génialissime qui impose, d’une seule voix, une preuve percutante : la vie n’est autre qu’un jeu d’enfant. >Manon Hericher, Fragil L’extraordinaire légèreté de la gravité suspendue. Grande leçon de cirque. Où le génie d’Aurélien Bory et de Phil Soltanoff a fait de la gravité un partenaire original et inattendu. Pas de démonstration de virtuosité, ni de simple succession de numéros hétérogènes. Une belle idée. >Jean-Jacques Delfour, Le Monde Recherche sur l’espace, les surfaces et la ligne, Plan B, de la Compagnie 111, est construit autour d’une structure de plan incliné amovible et glissante, pente ou façade sur laquelle les hommes courent et se croisent. Ses mutations, comme celles d’un corps gangrené, scandent les altercations entre ces hommes solidaires ou concurrents. >Bruno Massi, Libération © F. Moreau L’Étranger La fin du monde est pour dimanche © V. Beaume L’Insommante © M. Wholrab © V. Beaume TNNSAISON2013>14PAGE25 L’Insomnante 16.04 poste 5 >19.04 salle Michel Simon durée 50 mn Écriture et jeu Claire Ruffin Scénographie et aide à l’écriture Camille Boitel • Manipulation Camille Boitel et Robin Decourcy, en alternance • Composition musicale et jeu Catherine Exbrayat • Lumière Claire Childéric • Photographies Vincent Beaume • Aide à la construction Thomas De Broissia, Marion Lefèbvre, Céline Perrigon • Production L’insomnante / si par hasard • Aide à la création de la Ville de Marseille, du Ministère de la Culture - DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Soutiens et accueils en résidence Théâtre Romain Rolland – Villejuif, Espace Périphérique - Paris, Vélo Théâtre – Apt, la Gare Franche – Marseille, Théâtre de Fontblanche – Vitrolles, La Passerelle - Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud l’histoire>>>Sur le plateau, il y a un lit, un tas d’oreillers et un plafond d’oreillers suspendus. Trois personnages habitent les lieux. Une insomniaque se débat avec son lit, une chanteuse-violoncelliste accompagne ses errances, et un homme au-dessus du plafond largue régulièrement différentes choses susceptibles de l’aider à dormir. C’est une suite d’insomnies. Une suite pour insomniaque. Variations autour de l’impossibilité de se coucher dans un lit. Le langage physique s’invente à partir de sensations réelles liées à l’insomnie, développées et répétées. Ce qu’ils en disent>>>La nuit, parfois, je ne dors pas. Ça bruisse, ça s’agite, sans visage, juste du grouillant sans nom, qui ne veut pas me laisser tranquille. L’insomnie, je la sens qui se faufile en moi et partout. Je ne parviens pas à la retirer, à me retirer. Je reste là. Obligée mais absente dans le vertigineux, immobile, saisie, suspendue, épuisée jusqu’à ce que le jour vienne… Faire de l’insomnie une source. Extraire de cet espace inutilisable autre chose que de l’épuisement. Sortir l’insomnie de son espace intime, la partager, la jouer. Construire à partir de cet espace ruiné un langage artistique aux formes multiples. Laisser cette pourriture fertiliser d’autres espaces. De ce désir naît une figure : L’Insomnante. >Claire Ruffin Séquences : Le lit entre, il a deux jambes, il avance, titube et s’écroule. Elle allume, éteint, allume, éteint encore. Une main traverse le plafond, largue quelques grains de sable. Ça n’endort pas. Son lit l’aspire lentement, elle y disparaît entièrement. Le plafond penche. Le tas d’oreillers se déplace. En émergent une bouche, des mains, un violoncelle. Une grande mécanique de boîte à musique s’enclenche, tout se met à tourner. Le plafond devient mur. Des réveils descendent du plafond, sonnent. Elle se lève, s’écroule, en boucle. Les oreillers tombent un par un et ensevelissent le plateau. >Autour de... Atelier d’écriture théâtrale avec présentation au public poste 5 [Emio Greco / Pieter C. Scholten] >24.05 D’après Albert Camus Conception, scénographie, lumière et son Emio Greco et Pieter C. Scholten L’Étranger 23.05 salle Pierre Brasseur Création • Avec Emio Greco [distribution en cours] • Production Théâtre du Jeu de Paume – Aix-en-Provence, Marseille-Provence 2013 - Capitale européenne de la Culture, Ickamsterdam / 5 poste 5.06 >7.06 salle Pierre Brasseur durée 1 h.20 La fin du monde est pour dimanche Texte et jeu François Morel Mise en scène Benjamin Guillard Scénographie, lumière et vidéo Thierry Vareille • Effets vidéos, post- production Étienne Waldt • Assistant à la lumière Alain Paradis • Musique Antoine Sahler • Son Mehdi Emio Greco | Pieter C. Scholten Ahoudig • Costumes Christine Patry • Chorégraphie Lionel Ménard • Costumes réalisés par l’Atelier Les l’histoire>>>Un héros, Meursault, qui refuse de justifier ses actes et se retrouve immanquablement en conflit avec les normes sociales et donc avec les institutions chargées de les faire respecter. Pas d’adaptation, de transcription, de traduction dans ce travail chorégraphique mais le rendu, pour ainsi dire organique, de la chaleur caniculaire d’un été et de la lumière éblouissante de cette Algérie encore colonisée. Imaginons un univers clos, quasiment carcéral, dans lequel un homme, confronté à la normalité, suffoque, étouffe, se débat et cherche sa liberté. Vertugadins • Voix du chœur Lucrèce Sassella, Karine Sérafin, Jean-François Novelli • Production Les Productions Ce qu’ils en disent>>>Qu’est-ce qui, dans le texte de Camus, a retenu votre attention pour cette mise en dialogue de la littérature et de la danse ? En premier lieu, la question de l’absurdité. Des valeurs conventionnelles, normales aux yeux de tous, ne sont pas évidentes, pas même compréhensibles pour le personnage de Meursault. Le fait d’assister aux funérailles de sa mère, par exemple… Sans même le vouloir, presque malgré lui, il est révolutionnaire ! C’est l’élément central pour moi : le caractère révolutionnaire de l’absurdité. Or il y a là quelque chose qui fait écho à la force de la danse. Le corps est absolument concret, c’est ce qu’il y a de plus réel en nous, et pourtant ce qu’il dit nous échappe, échappe à la réalité. Avez-vous commencé à penser à la scénographie de cette réflexion “en corps“ ? Pieter C. Scholten et moi avons surtout commencé à penser à la lumière. L’éblouissement joue un rôle central dans le texte de Camus. Nous aimerions créer un environnement de lampes répondant à certaines impulsions rythmiques du corps, de façon à ce que l’engagement corporel provoque des sortes de signaux, d’interférences lumineuses qui peuvent aussi nous renvoyer à la folie. >Entretien avec Emio Greco réalisé par Marie Chavanieux, La Terrasse – Décembre 2012 de l’Explorateur, La Coursive - Scène nationale de La Rochelle, Le Théâtre de la Pépinière – Paris, La Scène nationale d’Albi avec le soutien du Pôle Culturel – Commune d’Ermont et du CADO – Orléans l’histoire>>>Promettez-moi de ne pas rire : je rêve d’un spectacle existentiel. Oui, allons-y, ne nous gênons pas, ne nous mouchons ni du pied, ni du coude, il s’agirait d’un spectacle traitant de la vie, de la mort, autant dire que je deviens ambitieux avec l’âge. Justement, il y sera question de l’âge et du temps qui passe, et aussi de la recherche du bonheur. Il y sera forcément question de la déchéance, des amours impossibles et d’autres sujets aussi délicieux. Oui, je rêve d’un spectacle existentiel : promettez-moi de rire ! >François Morel – Avril 2012 Ce qu’ils en PENsent>>>Seul en scène, François Morel métaphorise sur le temps qui passe. Il y a souvent, dans son regard sur la vie, un petit côté mécanique qui coince. Mais il y a aussi de francs éclats de rire, quand par exemple François Morel raconte la naissance de Jésus, à sa manière, totalement mécréante. Et il y a, surtout, cette humanité magnifique, comme une cicatrice à vif qui ravive le bonheur perdu, les occasions manquées, le sentiment d’incomplétude, toujours prêt à venir distiller son venin, et à rappeler le satané écoulement du temps. Il faut voir François Morel déguisé en Janine, une femme qui sirote allègrement du vin cuit et parle à une photo de Sheila, son idole. Si vous cherchez une réponse douce comme la consolation d’un soir, allez voir François Morel. >Brigitte Salino, Le Monde De la plume de son stylo trempée dans un humour poétique, l’artiste croque des portraits de gens perdus dans une vie trop vaste pour eux. C’est irrésistiblement désopilant. Une galerie de portraits, tous superbes, à la fois drôles et touchants. François Morel, comédien, propose un univers théâtral réjouissant. Une mimique, une rupture de ton, un geste, et nous voilà embarqués dans son imaginaire. La mise en scène, fluide et poétique, de Benjamin Guillard est admirable. >Marie-Céline Nivière, Pariscope Ballet Nice Méditerranée Festival de Danse Cannes 2013 Étienne Daho Juana © G. Plisson © N. Sternalski © L. Sipa © D.R. © Jaussein PAGE26TNNSAISON2013>14 Casse-Noisette 5 poste 5 poste Ballet Nice Théâtre Lino Ventura 7.11 saison Méditerranée >8.11 2013>14 Théâtre Lino Ventura • 168 boulevard de l’Ariane, Nice AUTRES SCÈNES Directeur artistique Éric Vu-An Théâtre National de Nice - Salle Pierre Brasseur Sylvia Chorégraphie Éric Vu-An d’après Louis Mérante Musique Léo Delibes • Lumière Patrick Méeus • Costumes Isabelle Comte d’après les maquettes de l’Opéra de Paris • Décors fabriqués dans les ateliers de l’Opéra de Nice Three Preludes Chorégraphie Ben Stevenson Lumière Chenault Spence • Musique Sergeï Rachmaninov [Opus. 32, #10, Opus. 23, #1, Opus. 32, #9] Adagietto Chorégraphie Oscar Araiz Musique Gustav Mahler Rhapsody Chorégraphie Oscar Araiz Musique Sergeï Rachmaninov • Costumes Renata Schussheim 5 poste Festival de Danse saison 2013>14 Cannes 2013 AUTRES SCÈNES Directeur artistique Frédéric Flamand Palais des Festivals et des Congrès • 1 bd de La Croisette, Cannes 04 92 99 33 92 • www.palaisdesfestivals.com Grand auditorium 21.11>Ballet National de Marseille • Titanic Conception et chorégraphie Frédéric Flamand • Scénographie et vidéo Fabrizio Plessi Musiques Charles Ives, Alfred Schnittke, David Lang, Antonin Dvorak, Jérôme Kern • Production Ballet National de Marseille • Le Ballet reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Marseille et de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En noir, blanc et aluminium, l’œuvre titanesque de Frédéric Flamand a conservé l’éclat métallique de sa création en 1992 : le poème métaphorique est frémissant, la chorégraphie d’une élégance sans faille, le rythme effréné, le style baroque, les décors et la vidéo de Fabrizio Plessi majestueux. Théâtre Debussy 24.11>Blanca Li et Maywa Denki • Robot ! Chorégraphie Blanca Li Avec Margalida Riera Roig, Gaël Rougegrez, Géraldine Fournier, Yacnoy Abreu Alfonso, Aliashka Hilsum, Émilie Camacho, Yann Herve, Samir M’Kirech • Robots musicaux Maywa Denki • Scénographie Pierre Attrait • Lumière Jacques Chatelet • Vidéo Charles Carcopino • Programmateur robots Thomas Pachoud en partenariat avec Aldebaran pour les robots NAO • Production Compagnie Blanca Li, Festival Montpellier Danse 2013, Festival 04 97 00 10 70 • www.tlv-nice.org Accès handicapé - 2 parkings sécurisés - Bus n°16 et Noctambus n°1 AUTRES SCÈNES 14.11>Jean-Louis Murat & Holden en concert Production Ville de Nice, Association Ivoire Music 23.11>Festival Flamenco • Así fue, así será Compagnie Juan Aguirre • Josele Miranda et Fabia Boutet-Llombart Production Ville de Nice, Imago Production en collaboration avec l’Association Pimienta 5 poste saison Festival MANCA Direction artistique François Paris CIRM • 33 avenue Jean Médecin, Nice • 04 93 88 74 68 www.cirm-manca.org AUTRES SCÈNES Théâtre National de Nice - Salle Pierre Brasseur 2013>14 23.11>Ballets de La Scala Direction Frédéric Oliviéri Serenade Chorégraphie George Balanchine Musique Tchaïkovski Larmes blanches Chorégraphie Angelin Preljocaj Musique Bach, Henry Purcell, Claude Balbastre Evening songs Chorégraphie Jiri Kylian Musique Antonin Dvorak 29.11>Juana Chorégraphie Eric Oberdorff – Compagnie Humaine Musique Analia Llugdar • Production CIRM, Compagnie Humaine, Monaco Dance Forum 5 poste saison 2013>14 AUTRES SCÈNES Palais Nikaïa Palais Nikaïa • 163 route de Grenoble, Nice • 04 92 29 31 29 • www.nikaia.fr Placement libre, assis/debout [Indochine] Placement libre, 2ème catégorie et fosse/debout [-M-] 28.11>Indochine [en concert] Production Live Nation 21.12>-M- [en concert] Production Auguri 5 poste 27.12 >30.12 Les Ballets de Monte-Carlo Automne en Normandie, Espace Jean Legendre - Scène nationale de l’Oise en préfiguration. La nouvelle création de Blanca Li pour huit danseurs et huit robots est le fruit de sa rencontre avec le collectif d’artistes et performers japonais Maywa Denki qui navigue avec humour dans l’univers des objets animés en mêlant techno, absurde et raffinement. 25.04 Palais des Festivals et des Congrès Cannes poste 5 AUTRES SCÈNES Palais des Festivals et des Congrès • 1 bd de La Croisette, Cannes 04 92 99 33 92 • www.palaisdesfestivals.com Grand auditorium Étienne Daho [en concert] Cinq ans après la sortie de L’Invitation et après avoir prêté sa voix aux poèmes de Jean Genet aux côtés de Jeanne Moreau en 2012, le Maître de la pop française sort un nouvel album à l’automne 2013. AUTRES SCÈNES Directeur artistique Jean-Christophe Maillot www.balletsmontecarlo.com Grimaldi Forum • Salle des Princes • 10 avenue Princesse Grace, Monaco 00 377 99 99 20 00 Casse-Noisette Chorégraphie Jean-Christophe Maillot Musique Tchaïkovski • Avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo • Production Compagnie des Ballets de Monte-Carlo Un Casse-Noisette hors normes, à la croisée des arts, qui fait la synthèse de l’ensemble de la carrière de Jean-Christophe Maillot, à la tête de la compagnie des Ballets de Monte-Carlo. TNNSAISON2013>14PAGE27 Le Cabaret New Burlesque 22.11 >23.11 poste 5 salle Jacques Audiberti durée 1 h.30 À louer Le Cabaret New Burlesque En collaboration avec Pierrick Sorin Direction artistique Kitty Hartl Avec Kitten on the Keys, Mimi Le Meaux, Julie Atlas Mu, Catherine D’Lish, Dirty Martini, Roky Roulette • Lumière Rodolphe Letourmy • Production Les Visiteurs du Soir, Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes, Théâtre d’Arras - Scène conventionnée musique et théâtre, Les Célestins - Théâtre de Lyon, Le Grand T - Scène conventionnée Loire Atlantique, TAP - Théâtre & auditorium de Poitiers - Scène nationale, Le Volcan - Scène nationale du Havre l’histoire>>>Rendu célèbre par le film et encensé par la presse internationale, le Cabaret New Burlesque réinvente l’art du strip-tease et le remet au goût du jour. Grâce à l’intervention des vidéos de Pierrick Sorin, le théâtre tout entier est emporté dans un tourbillon de performances, de rock, de sensualité débridée, de clins d’œil décalés et de glamour outré. ce qu’ils en DIsent>>>Mon apport repose ici sur l’usage direct sur scène et “en live” de la vidéo non comme élément décoratif ou simple toile de fond, mais comme base même du scénario des numéros d’artistes. Pour autant je ne jouerai pas la carte du “high tech” affirmé, mais plutôt celle d’un bricolage d’apparence très simple, où la naïveté garde droit de cité. Fidèle à mon goût du “cinéma premier”, je pencherai légèrement du côté de Méliès. >Pierrick Sorin ce qu’ils en pensent>>>Une “réinterprétation du music-hall européen” telle qu’on l’a conçue aux États-Unis à partir de 1860 et qui, longtemps curiosité fanée, s’est commuée au début des années 2000 en divertissement à la fois accessible et branché. >Gilles Renault, Libération Ces demoiselles ont l’aplomb des Salomé de saloon qui, mieux que Calamity Jane, injectaient naguère un peu de féminité dans la conquête de l’Ouest. Elles jouent aujourd’hui sur les codes de la société américaine qu’elles se plaisent à parodier : trop de glamour, de blondeur, de rousseur, et gags “érotico-outrageous“ appuyés jusqu’à la caricature. >Ariane Bavelier, Le Figaro 5 poste 25.01 [en concert] En accord avec Astérios Productions salle Jacques Audiberti durée 1 h.30 Thomas Fersen © C. Herzfeld © V. Mathilde © D.R. © H. Sorgeloos Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr Proximity poste 5 >6.12 Conception, mise en scène Gabriela Carrizo et Franck Chartier salle Jacques Audiberti durée 1 h.10 Avec Jos Baker, Eurudike De Beul, Leo De Beul, Marie Gyselbrecht, 5.12 [Peeping Tom] À louer Hun-Mok Jung, SeolJin Kim, Simon Versnel • Assistante à la mise en scène Diane Fourdrignier • Costumes Diane Fourdrignier, HyoJung Jang • Lumière Ralf Nonn • Composition sonore Raphaëlle Latini, Juan Carlos Tolosa, Eurudike De Beul, Yannick Willox • Construction décor Atelier KVS • Production Peeping Tom, KVS • Coproduction Théâtre de l’Archipel - Perpignan, El Canal Centre d’Arts Enscèniques Salt - Girona, Cankarjev Dom - Ljubljana, La Filature - Mulhouse, Le Rive Gauche Saint-Étienne-du-Rouvray, Guimarães - European Cultural Capital 2012, Hellerau European Center for the Arts Dresden, Festival International Madrid en Danza 2012, Festival de Marseille 2012 l’histoire>>>La compagnie chorégraphique Peeping Tom de Gabriela Carrizo et Franck Chartier nous entraîne dans un château hanté. On y assiste à un défilé de personnages fantasmatiques, tour à tour drôles et inquiétants. Ils évoluent dans un univers où tout est provisoire, “à louer”. Comme si la pensée s’était soudainement échappée dans un monde parallèle. Tout est éphémère car si tout nous est donné, tout peut nous être repris du jour au lendemain : un appartement, une intimité, une situation, une personne ou même la vie. ce qu’ils en pensent>>>Chair de poule et succès pour ce spectacle qui vous attrape comme un film fantastique de haute volée. >Le Monde La jeune compagnie de danse Peeping Tom est fantastique, dans tous les sens... par son talent chorégraphique, par son rayonnement international, par l’univers parallèle dans lequel elle fait entrer le spectateur et où les images proposées viennent constamment nourrir son imaginaire. >Rue du Théâtre Quoi qu’il en soit, Peeping Tom prouve une fois de plus qu’il occupe une place unique dans le paysage de la danse. >De Morgen À louer, une heure de pur régal scénique. >De Standaard Thomas Fersen Thomas Fersen est un poète accompli qui se plaît à jouer avec la langue. Sur scène, il embarque son public dans des ambiances extravagantes. La sortie de son prochain album est prévue en octobre 2013. poste 5 [Australian Dance Theatre] >29.03 Conception, chorégraphie, direction Garry Stewart salle Jacques Audiberti durée 1 h. Samantha Hines, Daniel Jaber, Kyle Page, Matte Roffe, Kimball Wong Proximity 28.03 Avec Zoë Dunwoodie, Scott Ewen, Amber Haines, Jessica Hesketh, Assistante à la chorégraphie Elizabeth Old • Compositeur Benjamin Huey Son Oliver Taylor • Vidéo Thomas Pachoud • Lumière Mark Pennington • Costumes Gaëlle Mellis • Dramaturgie Anne Thompson • Production Australian Dance Theatre ce qu’ils en PENsent>>>Le chorégraphe australien Garry Stewart possède le muscle, le dynamisme et l’envie d’en découdre de ceux qui foncent pour conquérir sans cesse de nouveaux territoires. Sa nouvelle pièce, Proximity, s’attaque à la vidéo et aux nouvelles technologies avec la complicité de Thomas Pachoud. Pour multiplier les images, intensifier les sensations et combler (momentanément) un appétit increvable de mouvements. >Rosita Boisseau, Télérama © H. Sorgeloos l’histoire>>>Le prodigieux Australian Dance Theatre collabore avec le vidéaste, magicien de l’image, Thomas Pachoud. Le chorégraphe Garry Stewart et ses danseurs bouleversent nos habitudes de spectateurs et notre manière de voir les corps danser. Proximity interroge notre rapport aux images et aux mondes qu’elles permettent de créer. Les corps sont ainsi multipliés à l’infini par les caméras, transformant le minuscule en immense et le singulier en multiple ! À louer TNNSAISON2013>14PAGE28 Le Barbier de Séville poste 5 10.10 >11.10 salle Jacques Audiberti Une Flûte enchantée Le Barbier de Séville Gioacchino Rossini Livret Cesare Sterbini, d’après la comédie de Beaumarchais Mise en scène Michiel Dijkema Direction musicale Marc Piollet Avec Jonas Gudmundsson, Thomas de Vries, Sharon Kempton, Brett Carter, © Jaussein © D.R. © M. Kaufhold © A. Slawinska Anthéa - Antipolis Théâtre d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr Pierrot lunaire Madama Butterfly 5 poste 9.11 Une Flûte enchantée >10.11 salle Jacques Audiberti D’après Wolfgang Amadeus Mozart Librement adaptée par Peter Brook, Franck Krawczyk et Marie-Hélène Estienne • Mise en scène Peter Brook Avec Roger Padullès, Dima Bawab, Malia Bendi Merad, Betsabée Haas, Thomas Dolié, Vincent Pavesi, Alex Mansoori, Abdou Ouologuem [distribution Bernd Hofmann, Ute Döring, Erik Biegel, Thomas Braun, Aldomir Mollov, Arnd Maier • Chœur et orchestre en cours] • Costumes Hélène Patarot avec l’aide d’Oria Puppo • Conseiller artistique Christophe Capacci de l’Opéra de Wiesbaden • Costumes Claudia Damm • Chef des chœurs Anton Tremmel • Dramaturgie Karin Travail corporel Marcello Magni • Chef de chant Véronique Dietschy • Magie Célio Amino • Lumière Philippe Dietrich • Production Hessisches Staatstheater - Wiesbaden l’histoire>>>À Séville, au XVIIIe siècle. Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva à conquérir Rosina. Mais Rosina est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartolo qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas à court d’idées et l’amour de la belle Rosina et du Comte Almaviva finira par triompher. ce qu’ils en PENsent>>>Ce Figaro est non seulement très brillant du point de vue des voix, mais il enchante le public par le traitement très particulier de son intrigue, une mise en scène extrêmement imaginative, des costumes et coiffures pleins d’audace. Il faut le voir et l’entendre ! >Wiesbadener Kurier Inutile d’être prophète : ce Barbier sera le cheval de bataille de l’année. Le célèbre opéra de Rossini, donné au Théâtre d’État à Wiesbaden, comble toutes les attentes du public : la vitesse, la couleur, l’esprit et la classe. >Frankfurter Rundschau Vialatte • Production C.I.C.T. - Théâtre des Bouffes du Nord - Paris, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Festival d’Automne à Paris, Attiki Cultural Society - Athènes, Musikfest - Bremen, Théâtre de Caen, MC2 Grenoble, Barbican - Londres, Piccolo Teatro - Milano, Lincoln Center Festival - New York • Avec le soutien du Centre International de Création Théâtrale l’histoire>>>Sarastro, Grand-Prêtre d’Isis et Osiris, a enlevé Pamina, la fille de la Reine de la Nuit. Tamino, prince téméraire épris de la princesse, part à sa recherche, accompagné de Papageno l’oiseleur. Pour les protéger, la Reine de la Nuit leur remet deux talismans contre les dangers : un carillon magique et une flûte enchantée... À peine les deux amoureux se sont-ils trouvés qu’on les sépare. Au terme de multiples épreuves, ensemble, Pamina et Tamino sortiront vainqueurs. Le conte se transforme, alors, en une belle histoire d’amour. ce qu’ils en PENsent>>>Une Flûte comme rendue au nu des origines – le bambou, le rituel, la musique. Exit les nymphomaniaques dames de la nuit, les trois garçons anges gardiens... Plus qu’un conte pour enfants, Brook a voulu restituer l’enfance du conte, l’enfance d’un temps d’avant l’opéra, un temps sur lequel le temps n’aurait pas de prise – le temps même de Mozart. >Marie-Aude Roux, Le Monde Peter Brook libère le chef-d’œuvre de Mozart des conventions du genre. Pour faire surgir du livret les émotions les plus pures. >Aurélien Ferenczi, Télérama Débarrassée d’une scénographie pour grande scène et servie par des chanteurs heureux d’être si près des spectateurs, avec lesquels ils jouent d’ailleurs, cette Flûte enchantée est d’une grande beauté et permet de toucher un public différent. >Éric Libiot, L’Express poste 5 14.03 >15.03 salle Jacques Audiberti Pierrot lunaire Arnold Schönberg Mise en scène Stefan Grögler Direction musicale Nicolas Farine Avec Julia Migenes • Scénographie Dan Roosegaarde • Production Jeune Opéra Compagnie, Arc en Scènes, Les Visiteurs du Soir l’histoire>>>Dans une atmosphère tendue aux limites du rêve et de la réalité, Schoenberg a planifié son œuvre en trois parties, d’après un recueil d’Albert Giraud. La première partie montre le Pierrot ivre de lune. Dilettante et dandy, il semble errer sous l’astre à la recherche de l’inspiration, non sans tourner en dérision ses propres fantasmes. Le dernier morceau, La lune malade, est une invocation poignante de sincérité. La seconde partie dessine un portrait inquiétant et onirique, proche de l’expressionnisme. L’aspect obscur et sanglant apparaît. Le chemin de croix du Pierrot, condamné par la société bien-pensante, est scandé de suppliques. La troisième partie retrouve le climat du second quatuor avec son adieu au vieux monde et ses parfums d’antan. ce qu’ils en pensent>>>Le projet a du souffle. Ce chef-d’œuvre à la poésie acide et à l’instrumentarium irisé mélange voix parlée et voix chantée ; il s’inscrit dans un moment clé de l’histoire de la musique qui voit l’avènement de l’atonalité. Le chef Nicolas Farine s’associe à la mise en scène de Stefan Grögler. Celle-ci s’appuie notamment sur un dispositif visuel et sonore interactif, inspiré de l’installation Dune de l’artiste Daan Roosegaarde. Des senseurs font varier l’intensité lumineuse en fonction des impulsions acoustiques... Stimulant ! >Jonas Pulver, Sortir 5 poste 15.04 >17.04 salle Jacques Audiberti durée 2 h.40 avec entracte Madama Butterfly Musique Giacomo Puccini Livret Luigi Illica et Giuseppe Giacosa • D’après la pièce de David Belasco, adaptée d’une nouvelle de John Luther Long Direction musicale György G. Ràth Mise en scène et lumière Daniel Benoin Avec Cellia Costea, Svetlana Lifar, Deborah Leonetti, Walter Fraccaro, Giuseppe Altomare, Steven Cole, Ramaz Chikviladze, Richard Rittelmann, Jean-Luc Zakine • Décors Jean-Pierre Laporte • Costumes Nathalie Bérard-Benoin, Françoise Raybaud • Production Opéra de Nice l’histoire>>>Le lieutenant de Marine américain Pinkerton va épouser Madame Butterfly. Sharpless, le consul américain à Nagasaki désapprouve le caprice de Pinkerton et la légèreté de son comportement car la jeune geisha, elle, est sincèrement éprise du lieutenant. Elle décide même de renoncer à la religion de ses ancêtres et d’adopter la sienne. Pour cela, elle sera reniée par sa famille. Trois ans ont passé. Madame Butterfly, pleine d’espoir et de confiance, attend toujours Pinkerton. Elle est certaine qu’il hâtera son retour quand il saura que son enfant l’attend au Japon… ce qu’ils en pensent>>>Sous la direction de feu de György G. Ràth, l’Orchestre Philharmonique de Nice est en pleine forme, nuançant aussi bien les vagues du lyrisme puccinien que les envolées des solistes. Et le chœur de l’Opéra se surpasse. En prise de rôle, la soprano roumaine Cellia Costea est une Cio-Cio-San aux aigus radieux, à la douceur confiante. Le Pinkerton du ténor italien Walter Fraccaro est clairement montré comme cynique. La suavité du duo d’amour, et l’appel final à la femme qu’il a tuée, n’en sont que plus prenants. Une reprise s’impose ! >Bruno Villien, Opéra Magazine Non, vous ne retrouverez pas dans cette Madama Butterfly la vision traditionnelle du printemps japonais et des cerisiers en fleurs. On est en plein drame. Et quel drame ! Celui de l’explosion de la bombe atomique à Nagasaki en 1945. C’est dans ce cadre-là que le metteur en scène Daniel Benoin a transposé l’histoire de l’opéra de Puccini. Son spectacle est d’une force inouïe. Madame Butterfly est servie par une merveilleuse soprano, Cellia Costea, admirable au plan vocal et au plan dramatique. Ce papillon est porté par les ailes d’une musique que l’orchestre et les chœurs mettent en valeur, sous la direction de György G. Ràth. À la fin ce n’est pas une bombe qui explose, mais les bravos. >André Peyrègne, Nice-Matin TNNSAISON2013>14PAGE29 Les Jeux de la Francophonie au TNN [Programme disponible sur www.nice2013.fr] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 20h30 Lebensraum 17 19h30 Lebensraum 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu 21h En attendant Godot TNN salle Michel Simon 21h En attendant Godot Anthéa salle Jacques Audiberti 20h En attendant Godot 21h En attendant Godot 21h En attendant Godot 20h Le Barbier de Séville 20h30 Le Barbier de Séville 20h En attendant Godot* 21h En attendant Godot 15h30 En attendant Godot 21h En attendant Godot 21h En attendant Godot 20h En attendant Godot 20h Trois Poètes libertaires 20h30 Trois Poètes libertaires Anthéa salle Jacques Audiberti TNN salle Michel Simon 1 2 3 4 5 6 7 19h30 Angelo, tyran de Padoue 20h La Contrebasse 8 20h30 Angelo, tyran de Padoue 21h La Contrebasse 9 19h30 Angelo, tyran de Padoue 20h La Contrebasse 10 20h30 Angelo, tyran de Padoue 21h La Contrebasse 11 20h30 Angelo, tyran de Padoue* 21h La Contrebasse 12 15h Angelo, tyran de Padoue 15h30 La Contrebasse 13 14 19h30 Angelo, tyran de Padoue 15 20h30 Angelo, tyran de Padoue 16 19h30 Angelo, tyran de Padoue 17 20h30 Angelo, tyran de Padoue 18 20h30 Angelo, tyran de Padoue 19 20 21 20h Journal de ma nouvelle oreille 22 20h30 Le roi se meurt 21h Journal de ma nouvelle oreille 23 19h30 Le roi se meurt 20h Journal de ma nouvelle oreille 24 20h30 Le roi se meurt 21h Journal de ma nouvelle oreille* 25 20h30 Le roi se meurt 21h Journal de ma nouvelle oreille 20h30 Thomas Fersen 26 15h Le roi se meurt 27 TNN salle Pierre Brasseur janvier 14 Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je TNN salle Pierre Brasseur octobre 13 20h30 Ne pleure pas Fofana AUTRES SCÈNES Le Lavoir Théâtre AUTRES SCÈNES Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je TNN salle Michel Simon Anthéa salle Jacques Audiberti AUTRES SCÈNES Théâtre de La Semeuse Théâtre Lino Ventura Palais des Festivals Palais Nikaïa Anthéa salle Jacques Audiberti 1 20h30 Mon Traître 21h Journal de ma nouvelle oreille 2 3 4 5 20h30 Lucrèce Borgia 21h Oreste 6 19h30 Lucrèce Borgia 20h Oreste 7 20h30 Lucrèce Borgia 21h Oreste 8 20h30 Lucrèce Borgia 21h Oreste 9 10 11 12 13 20h Avant que j’oublie 14 20h30 Anna et Martha 21h Avant que j’oublie 15 21h Avant que j’oublie 16 17 18 19 20 19h30 Chapitres de la chute 21 19h30 Chapitres de la chute 22 21h Kiddo 23 24 25 26 27 TNN salle Pierre Brasseur TNN salle Michel Simon AUTRES SCÈNES 1 2 3 4 5 20h Ma vie, autobiographie... 6 21h Ma vie, autobiographie... 7 19h30 Ballet Nice Méditerranée 20h Ma vie, autobiographie... 20h30 Phèdre... 8 20h30 Ballet Nice Méditerranée 21h Ma vie, autobiographie... 20h30 Phèdre... 9 20h30 Ma vie, autobiographie... 20h30 Une Flûte enchantée 20h30 Phèdre... 10 15h30 Une Flûte enchantée 11 12 13 20h30 L’École des femmes 14 19h30 L’École des femmes 20h Un Métier idéal 20h Anna 20h30 Phèdre 20h30 J-Louis Murat 15 20h30 L’École des femmes 21h Un Métier idéal 20h30 Anna 20h30 Phèdre... 16 20h30 L’École des femmes 21h Un Métier idéal 20h30 Anna 20h30 Phèdre... 17 15h30 Anna 15h Phèdre... 18 19 20 21 20h30 Ballet Marseille 22 21h Double assassinat... 20h30 Le Cabaret New Burlesque 23 20h30 Ballets La Scala 21h Double assassinat... 20h30 Le Cabaret New Burlesque 20h30 Festival Flamenco 24 18h Blanca Li 25 26 20h Double assassinat... 27 21h Double assassinat... 28 20h Double assassinat... 20h Indochine 29 20h30 Juana 21h Double assassinat... 30 21h Double assassinat... février 14 Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa TNN salle Pierre Brasseur novembre 13 Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je TNN salle Michel Simon Anthéa salle Jacques Audiberti AUTRES SCÈNES Palais Nikaïa Grimaldi Forum 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 20h30 Mort d’un commis... 13 19h30 Mort d’un commis... 14 20h30 Mort d’un commis... 15 20h30 Mort d’un commis... 16 17 18 19 20 21 20h30 Mummenschanz 22 20h30 Mummenschanz 23 15h Mummenschanz 24 25 26 27 TNN salle Pierre Brasseur 20h30 Pierrot lunaire 21h Un homme qui dort 15h30 Un homme qui dort 20h Bouvard et Pécuchet 21h Bouvard et Pécuchet 21h 33 Monstres 21h 33 Monstres* 20h 33 Monstres 21h 33 Monstres 20h30 Pierrot lunaire 21h Un homme qui dort* Anthéa salle Jacques Audiberti 20h Un homme qui dort 21h Un homme qui dort TNN salle Michel Simon 15h Vivre sa vie 20h Vivre sa vie 20h Vivre sa vie 20h Vivre sa vie AUTRES SCÈNES Espace Magnan 1 2 3 4 21h Souvenirs d’un gratteur de têtes 5 20h Souvenirs d’un gratteur de têtes 20h Peeping Tom - À louer 6 21h Souvenirs d’un gratteur de têtes 20h30 Peeping Tom - À louer 7 21h Souvenirs d’un gratteur de têtes 20h30 Des Fleurs pour Algernon 8 15h30 Des Fleurs pour Algernon 9 10 19h30 Moi je crois pas ! 20h Belle du Seigneur [Extraits] 11 20h30 Moi je crois pas ! 21h Belle du Seigneur [Extraits] 12 19h30 Moi je crois pas ! 20h Belle du Seigneur [Extraits] 13 20h30 Moi je crois pas ! 21h Belle du Seigneur [Extraits] 14 20h30 Le Journal d’Anne Frank 15 15h30 Le Journal d’Anne Frank 16 17 18 19 19h30 Petits chocs des civilisations 20h Roméo et Juliette 20 20h30 Petits chocs des civilisations 20h30 Roméo et Juliette 21 20h30 Petits chocs des civilisations 20h -M22 23 24 25 26 27 20h30 Ballets de Monte-Carlo 28 20h30 Ballets de Monte-Carlo 29 16h Ballets de Monte-Carlo 30 20h30 Ballets de Monte-Carlo 31 mars 14 D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma TNN salle Pierre Brasseur décembre 13 Calendrier des représentations Saison2013>14 TNNSAISON2013>14PAGES30-31 28 29 20h30 Emigrant 30 31 20h30 Mon Traître 1 2 20h30 Open Space 3 19h30 Open Space 4 20h30 Open Space 5 6 7 8 9 10 19h30 Plan B 11 20h30 Plan B 12 20h30 Plan B 13 14 15 16 17 19h30 Invisibles 18 20h30 Invisibles 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Ve 21 14h30 Mummenschanz Je 27 Ve 28 TNN salle Pierre Brasseur mars 14 Ma 8 Ve 11 Ma 15 TNN salle Pierre Brasseur octobre 13 Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me TNN salle Pierre Brasseur avril 14 Ma Me Je Ve 20h30 Antigone 20h Madama Butterfly 14h30 Bouvard et Pécuchet 14h30 Bouvard et Pécuchet TNN salle Michel Simon 14h30 En attendant Godot 14h30 En attendant Godot 14h30 En attendant Godot TNN salle Michel Simon 21h L’Insomnante Anthéa salle Jacques Audiberti Anthéa salle Jacques Audiberti 21h L’Insomnante 21h L’Insomnante 20h Madama Butterfly 21h Portraits crachés 21h Portraits crachés 20h Portraits crachés* 21h Portraits crachés 20h30 Antigone Anthéa salle Jacques Audiberti TNN salle Michel Simon 21h Journal de ma nouvelle oreille 20h Journal de ma nouvelle oreille 21h Journal de ma nouvelle oreille 20h Journal de ma nouvelle oreille Ve 11 Je 17 Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa D Lu Ma Me Je Ve Sa TNN salle Michel Simon TNN salle Michel Simon Anthéa salle Jacques Audiberti 14h30 L’Insomnante 14h30 Portraits crachés TNN salle Michel Simon Anthéa salle Jacques Audiberti 14h30 Double assassinat dans la rue Morgue 20h Dreyfus* 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus Opéra de Nice 20h30 Le Cavalier seul Anthéa salle Jacques Audiberti 28 20h30 Murmures des murs 29 20h30 Murmures des murs 30 15h Murmures des murs 31 D Lu Ma Me Je Ve Sa 1 2 3 4 5 6 7 et dans notre lettre d’information mensuelle. Tous les changements calendaires sont signalés sur notre site internet www.tnn.fr *Rencontre à l’issue de la représentation Vacances scolaires et jours fériés 20h30 La fin du monde est pour dimanche Anthéa salle Jacques Audiberti 20h30 La fin du monde est pour dimanche TNN salle Michel Simon 21h Bouvard et Pécuchet 20h30 Australian Dance Theatre 21h Bouvard et Pécuchet 20h30 Australian Dance Theatre 19h30 La fin du monde est pour dimanche TNN salle Pierre Brasseur juin 14 Ve Sa D Lu 20h Dreyfus 20h Dreyfus 20h Dreyfus 14h30 Dreyfus Opéra de Nice TNN salle Michel Simon Je 22 Ve 23 Ve 30 14h30 Ali Baba TNN salle Pierre Brasseur mai 14 14h30 Moby Dick 14h30 Moby Dick TNN salle Michel Simon Anthéa salle Jacques Audiberti 14h30 Dom Juan Anthéa salle Jacques Audiberti Ma 14 14h30 Angelo, tyran de Padoue Ve 17 14h30 Angelo, tyran de Padoue Ma 28 14h30 Journal de ma nouvelle oreille TNN salle Pierre Brasseur janvier 14 14h30 Les Mystères de Paris Anthéa salle Jacques Audiberti Théâtre National de Nice 14h30 Oreste TNN salle Michel Simon Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur • Promenade des Arts • 06300 Nice T +33 (0)4 93 13 90 90 • F +33 (0)4 93 13 79 60 • [email protected] • www.tnn.fr Directeur de la publication Daniel Benoin Je 5 14h30 Dreyfus Opéra de Nice juin 14 Ve 7 Ve 21 TNN salle Pierre Brasseur février 14 Calendrier des représentations scolaires Saison2013>14 1 2 3 4 5 6 7 20h30 Comment vous racontez la partie 8 19h30 Comment vous racontez la partie 9 20h30 Comment vous racontez la partie 10 20h30 Comment vous racontez la partie 11 15h Comment vous racontez la partie 12 13 14 20h30 L’Étudiante et Monsieur Henri 15 19h30 L’Étudiante et Monsieur Henri 16 20h30 L’Étudiante et Monsieur Henri 17 20h30 L’Étudiante et Monsieur Henri 18 19 20 21 21h Moby Dick 22 20h Moby Dick 23 20h30 Emio Greco - L’Étranger 21h Moby Dick 24 20h30 Emio Greco - L’Étranger 21h Moby Dick 25 26 27 28 29 19h30 Ali Baba 30 31 20h30 Ali Baba TNN salle Pierre Brasseur mai 14 14h30 Double assassinat dans la rue Morgue TNN salle Pierre Brasseur avril 14 Ma 26 Je 28 TNN salle Pierre Brasseur novembre 13 20h30 Étienne Daho 20h30 Pepe Carvalho 20h30 Pepe Carvalho 20h30 Pepe Carvalho AUTRES SCÈNES Théâtre Francis Gag Palais des Festivals Ve 28 Hôtel Le Negresco Air France Axis Groupe Azur Autos Cap 3000 Cauletin & HMT Service Century 21 Lafage Transaction D.S.O. 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