Découvrez IMBECILE ! de Zarak Et votez en

Transcription

Découvrez IMBECILE ! de Zarak Et votez en
Le bec littéraire
du lundi 5 juilllet 2010
LE CASTING DES NOUVELLES PLUMES
Découvrez IMBECILE ! de
Zarak
Et votez en couleurs !
Les zones d’interprétation se situent après le texte, cidessous.
Pour voter, suivez les instructions !
COMMENT PROCEDER ?
Il vous suffit de sélectionner les couleurs dans l’ordre de vos préférences
pour ce récit particulier, d’ajouter votre mail et d’envoyer pour recevoir
immédiatement le score que vous avez accordé sur votre courriel.
POUR ACCEDER AUX COULEURS
Placez votre curseur sur la barre de déplacement qui se situe à l’extrême
droite et tirez-la vers le bas !
IMBÉCILE!
NOUVELLE – ANTICIPATION
ZARAK
Ce soir-là, une silhouette pressée s'avance à grands pas le long du boulevard.
C’est un soir d’automne, froid et humide, comme on ne peut que les
détester.
Un carrefour. Le marcheur solitaire s'arrête un instant, comme s'il craignait
de perdre son chemin. Une camionnette délabrée passe en cahotant, un chat
égaré disparaît au détour d'un coin de rue. L'homme reprend sa route.
Il n’est pas très grand, mais regagne en largeur ce qu'il perd en hauteur. Un
épais manteau noir qui a connu des jours meilleurs couvre ses épaules, et
son visage disparaît presqu'entièrement sous le rebord d'une chapka,
couvrant une calvitie naissante. C’est le visage d'un homme intelligent. Un
homme de science des temps anciens, comme on n'en fait plus aujourd'hui.
Des petites lunettes rondes à monture d'acier surplombent un nez
proéminent qui émerge sous des sourcils épais et broussailleux. On ressent
que l’homme est habité d’un sentiment de profonde préoccupation que
n'arrivent à troubler, ni le mauvais temps, ni l'heure tardive.
Le carillon de la Grand-Place égrène les huit heures. L'homme est en retard,
et il hâte le pas. Un taxi surgit de nulle part. Ralentit. Aura-t-il droit ce soir à
un dernier client en la personne de cet homme transi ?
Le Professeur Hasselblad hésite. Qui, de l'avarice ou de la fatigue,
l'emportera?
Le dilemme est cruel. Le chauffeur s'arrête à sa hauteur. La porte s'ouvre.
« Taxi, monsieur? »
Hasselblad n'y résiste pas et s'engouffre dans le véhicule. Une vague de
chaleur couvre ses lunettes de buée.
« Hôtel Mövenpick, s’il vous plaît. »
Le taxi démarre en trombe. Une pluie fine s'est mise à tomber, dissipant la
brume. La ville semble morte, ses rues désertées de leurs habitants. Et
Hasselblad somnole, l'esprit tourmenté.
Raoul Mariette !
A l'évocation du souvenir de ce jeune homme blond aux cheveux coupés en
brosse et aux yeux délavés, Hasselblad ne peut s'empêcher de grimacer.
Raoul Mariette, le plus fantasque des étudiants qu'il ne lui ait jamais été
donné d’avoir dans sa classe. Raoul Mariette, qui soutenait avec frénésie les
thèses les plus absurdes. Raoul Mariette, enfin, qu'il avait fait jeter hors de
l'Université.
Cela s'était passé il y avait bien des années, et le Professeur Hasselblad l’avait
depuis longtemps oublié.
Mais voilà maintenant que ce personnage stupide resurgissait à l'improviste
et l'invitait à une conférence de presse au cours de laquelle il entendait
démontrer la validité de ses théories et présenter un appareil
révolutionnaire !
Hasselblad crut tout d’abord que son ancien élève lui avait fait une farce,
mais comme plusieurs de ses éminents collègues avaient reçu la même
invitation, il fut bien obligé de se rendre à l’évidence : le jeune Mariette avait
manifestement réussi à intriguer la petite communauté scientifique des
physiciens.
Après avoir longuement hésité, il s'était finalement décidé à répondre à
l'invitation. Ce charlatan présomptueux n’allait pas tarder à récolter ce qu’il
méritait! Non, jamais Raoul Mariette ne pourrait parvenir à démontrer la
justesse de ses théories. C'était purement et simplement impossible. Im-possi-ble. La physique a ses lois et ses limites, et jamais, au grand jamais, l'être
humain ne sera capable de les transgresser ! Et prétendre le contraire ne
serait que le fait d'un imbécile !...
A SUIVRE
Cher internaute de passage…
Si vous souhaitez lire l’intégralité de cet inédit, une seule solution :
vous inscrire au grand jury des nouvelles plumes en demandant
une fiche d’inscription sur mon courriel :
[email protected]
Vous aurez ainsi accès à tous les textes dans leur intégralité à
condition de voter en couleurs pour chaque extrait que vous nous
ferez le plaisir de lire.
Cette démarche est entièrement gratuite. Elle sera bientôt
automatisée et soumise à un code d’accès perso.
D’autres privilèges vous seront accordés sous peu.
VOS SCORES
Zone « j’ai pas aimé » (négatif) : Bon ! Je parie que vous n’avez pas lu ce texte
jusqu’au bout du bout. C’était ch… ! D’accord ! D’accord ! Mais que dit votre
sélection de couleurs ? Il y a parfois un large fossé entre ce que vous pensez
d’un auteur ou d’un texte et ce que vos émotions reçoivent à l’insu de votre
conscience. Subconscient et conscient ne sont pas toujours copains en la
matière.
Si cette zone d’interprétation ne correspond pas à ce que vous avez ressenti, le bureau des réclamations est
sur mon courriel : [email protected] Si vous pas d’accord, vous le dire haut et fort.
Zone « BOF » (0 à 4/24) : Mouais ! Ca ne vous a pas titillé l’asticot mais bon, ça
se laisse lire avec quelques absences mentales pour s’aérer les neurones. Mais
bof ! Ca manquait de sel ou d’épice.
Vous pouvez ne pas être d’accord avec ce constat mais cela signifie que ce
texte a provoqué une rupture ponctuelle entre votre cerveau rationnel et
votre cerveau affectif. Refaites ce BEC une autre fois pour le même texte,
vous aiderez l’auteur et vous retrouverez peut-être un score plus proche de
ce que vous ressentez.
Si cette zone d’interprétation ne correspond pas à ce que vous avez ressenti, le bureau des réclamations est
sur mon courriel : [email protected] Si vous pas d’accord, vous le dire haut et fort.
Zone « pas mauvais mais ça manque de quelque chose » (5 à 7/24) : Y avait de
bons passages mais c’était quand même un peu inégal. Il y a encore du travail.
Il est nécessaire de blanchir sous le harnais, comme aurait dit Diderot.
Si cette zone d’interprétation ne correspond pas à ce que vous avez ressenti, le bureau des réclamations est
sur mon courriel : [email protected] Si vous pas d’accord, vous le dire haut et fort.
Zone «pas mal mais peut mieux faire » (8 à 11/24) : C’était pas mal. On sent
que l’auteur a de la patte sous le coude. Il faudrait qu’il lève le coude pour
décoincer le talent. Ca manque encore de rythme, même si le style personnel
de l’auteur est bien présent et parfois original ou inattendu.
Si cette zone d’interprétation ne correspond pas à ce que vous avez ressenti, le bureau des réclamations est
sur mon courriel : [email protected] Si vous pas d’accord, vous le dire haut et fort.
Zone « j’ai aimé » (12 à 15/24) : J’ai lu d’une traite ou presque et je lirais bien
autre chose du même auteur. J’ai trouvé son style très perso et le fonds était
très nourrissant pour l’esprit. Un récit bien rythmé et/ou un scénario bien
construit.
Si cette zone d’interprétation ne correspond pas à ce que vous avez ressenti, le bureau des réclamations est
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Zone « superfragialisticexpialidocous » (16 à 19/24) : C’était - comment dire ? hors du commun. L’auteur m’a scotché du début à la fin. Il m’a emmené avec
lui. C’était foutument bon à déguster à la petite cuiller. J’étais sous hypnose
du premier mot au dernier.
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Zone du génie (20 à 24/24) : C’était fabuleux ! J’en re-re-re-veux vite et plus
encore. Je suis déjà fan de cet auteur(e).
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