Fiche Saint-Martin - Site de l`association des AET

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Fiche Saint-Martin - Site de l`association des AET
Gérard SAINT-MARTIN,
né en 1931,
(BI 43-48),
Gérard SAINT-MARTIN, a été élève de l’Ecole militaire préparatoire de Billom de 1943 à
1948, saint-cyrien de la promotion Amikvari, colonel en retraite de l'arme blindée cavalerie,
docteur en histoire, il a servi au Commandement des écoles de l'armée de terre à Paris et a
participé à la formation des stagiaires du Collège interarmées de Défense (division
internationale). Il a pris sa retraite en 1988 et se consacre notamment à l’écriture à Le Herré,
32550 Pessan (Tél. : 05 62 04 17).
Il a publié en 1998 aux éditions Economica sa thèse de doctorat en histoire militaire
L’arme blindée française en deux tomes intitulés Mai-juin 1940 ! Les blindés français dans la
tourmente et Dans le fracas des batailles. L’ouvrage est préfacé par M. Pierre Messmer.
Les recherches qu'il a menées ont conforté chez lui un attachement profond pour la
province de Québec que ses liens familiaux au Canada ont préparé.
De l’éditeur
12 novembre 2003
Mai-juin 1940 ! Les blindés français dans la tourmente
Le drame de mai 1940 est avant tout l'échec d'une armée à intégrer les
moyens de son époque. Ce livre exemplaire remonte aux sources de la débâcle en
montrant les errements et préjugés qui ont entravé le développement de l'arme
blindée française, puis son emploi.
Colonel en réserve de l'arme blindée cavalerie et docteur en histoire,
Gérard Saint-Martin a servi au Commandement des écoles de l'armée de Terre et
participé à la formation des stagiaires du Collège interarmées de Défense. Cet
ouvrage de 365 pages, sous-titré « Mai-juin 1940 ! Les blindés français dans la
tourmente », représente le première tome de sa thèse de doctorat en histoire
militaire ; le deuxième tome, sous-titré « 1940-1945, Dans le fracas des batailles »,
a également été publié.
Pourquoi la France n'a-t-elle pas réussi à conserver sa domination en
matière de chars, et comment en a-t-elle payé le prix au printemps 1940 ? Voilà les
deux questions cruciales auxquelles ce livre répond de manière exemplaire. Sortie
victorieuse mais épuisée de la Première guerre mondiale, l'armée française avait en
effet une solide expérience des blindés et des cadres prêts à la développer ; deux
décennies plus tard, ses chars puissants et nombreux seront décimés en un mois.
Comment cela a-t-il pu se produire ?
Dans les 4 chapitres formant la première moitié du livre, Gérard Saint-Martin confirme sans ambages
l'image populaire d'une hiérarchie militaire passéiste et rétive au changement. Le rôle et l'influence des chefs
militaires majeurs dans les années 20 et 30, dont bien entendu Pétain, Weygand et Gamelin, sont cernés de manière
impitoyable. Tous les plaidoyers et mémoires de l'après-guerre ne parviennent ainsi pas à cacher le dogmatisme et le
conservatisme tragiques de l'Armée de Terre.
Par ailleurs, l'auteur s'intéresse de près aux doctrines codifiées, comme les instructions sur l'emploi
tactique des grandes unités, véritables monuments à la défense statique, mais également à d'autres textes qui
montrent comment la pensée de la manœuvre mécanisée parvenait à s'insinuer en dépit des résistance
institutionnelles. On voit ainsi clairement l'évolution séparée qu'ont connue la cavalerie et l'infanterie, avec pour
aboutissement les divisions légères mécaniques et les divisions cuirassées de réserve.
Dans les 4 chapitres de la deuxième moitié du livre, intitulé « le choc des réalités », Gérard Saint-Martin
montre les conséquences de ces errements. En premier lieu, il compare l'arme blindée française avec son adversaire
allemande, et montre bien les différences cruciales qui les séparent au niveau des équipements, de l'entraînement et
de l'organisation. Pas de moins de 16 tableaux mis en annexe -caractéristiques techniques, articulation des chars et
ordres de bataille comparés - soulignent son propos et fournissent une mine de renseignements.
L'ouvrage plonge également le lecteur dans le fracas des combats en décrivant neuf batailles, de Stonne à
Abbeville en passant par Hannut et Montcornet. Souvent sans espoir, ces combats menés par les blindés français
sont analysés en détail, carte à l'appui, et replacés dans leur contexte. Ils montrent que les DCR étaient fatalement
handicapées par l'autonomie minime de leurs chars B1 Bis, conçus comme chars d'accompagnement de l'infanterie,
alors que les DLM constituaient un bien meilleur instrument de manœuvre.
L'énorme quantité de sources et de témoignages utilisés par Gérard Saint-Martin confère à ses écrits un
caractère nuancé et définitif. Mais si ce premier tome conclut au redressement naissant de l'arme blindée française,
ce qui sera plus tard confirmé par la 2e DB, il n'en demeure pas moins que les conséquences des erreurs commises
en temps de paix forment une leçon qui ne sera jamais soumise aux aléas du temps. La lecture de ce livre, de ce
point de vue, est des plus salutaires.
Maj EMG Ludovic Monnerat
L’arme blindée française (Tome 2) 1940-1945 !
Dans le fracas des batailles
Après avoir rappelé, dans le Tome 1, les causes et le processus du
désastre de 1940, l’auteur précise ici comment l’armée française participa à la
victoire des Alliés sur le IIIème Reich. Chaque campagne est analysée dans ses
choix et les décisions stratégiques et tactiques prises.
Broché, format : 15,5 x 24 cm, 473 pages,16 pages de photos en
noir, cartes et tableaux.
Québec 1759-1760
Les plaines d’Abraham
L’adieu à la Nouvelle France
La fondation, la défense puis la perte du Canada, partie
emblématique du premier empire colonial français, évoquent chez les
Français d'aujourd'hui le souvenir diffus d'une histoire commune. Qu'en
est-il au juste ?
La Nouvelle-France n existé pendant 160 ans de 1603 à 1763.
Outre Cartier, Chapelain ou Montcalm aux noms prestigieux,
quels Curent les fondateur et les défenseurs de cet empire ?
Quelles sont les étapes et les dates principales de la
confrontation armée entre la France et l'Angleterre dans le Nouveau
Monde; la part des Amérindiens dans ces conflits; l'impact des guerres
européennes, prioritaires ?
Quel drame vécurent les Acadiens lors du « Grand
Dérangement » ?
Comment tout se -joua-t-il lors de la guerre de Sept Ans (17541760) grâce a la supériorité de la Royal Navy ?
Doit-on parler pour la France d'abandon ou d'incapacité à
défendre sa colonie américaine ? Ou des deux ?
Comment l'arrivée de Montcalm fit-elle cependant souffler
pendant trois ans un vent de victoires des Franco-Canadiens sur les
Anglo-Américains ?
En quoi la célèbre bataille perdue par Montcalm devant Wolfe, tombés tous deux au cours du
combat, sur les Plaines d'Abraham, le 13 septembre 1759, a-t-elle été funeste au Canada français ?
Pourquoi la dernière bataille, gagnée pour l'honneur, sur ces mêmes Plaines, par le chevalier
de Lévis devant Murray, le 28 avril 1760, est-elle souvent passée sous silence ?
Les réponses nuancées, clairvoyantes et émouvantes de l'auteur à ces questions expliquent
pourquoi le souvenir de la Nouvelle-France perdure au Québec. Elles doivent inciter, deux siècles et demi
après les batailles des Plaines d'Abraham et en ce 400e anniversaire de la fondation de Québec par
Samuel de Champlain, Français et Canadiens à redécouvrir ces pages communes, exaltantes et
douloureuses, de leur Histoire.
15 cartes et 29 photos. ISBN 2-7178-5350-6