Compte-rendu Atelier Tourisme et paysage 28 novembre 2013

Transcription

ARTELIA - AEI
Atelier tourisme et
paysage
Nogent-sur-Seine
28 novembre 2013
Résumé du document
Le document présente le compte rendu de l’atelier tourisme et paysage du 28 novembre 2013 qui
s’est déroulé à Nogent sur Seine. L’objet de l’atelier visait à présenter et partager les propositions
de scénarii de développement touristique et paysager identifiés dans le cadre du projet de mise à
grand gabarit de la liaison fluviale entre Bray sur Seine et Nogent sur Seine.
L’atelier était animé par VNF ainsi que les deux cabinets en charge des études touristiques et
paysagères.
Prestataires
ARTELIA
AEI
Projet de mise à grand gabarit de la liaison fluviale entre Bray sur Seine et Nogent sur Seine /
Atelier Tourisme et paysage – 28 novembre 2013
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www.projetbraynogent.fr
PRESENTS
NOM Prénom
Legoux Alain
Astruc Amélie
Albesa Louis
Girard Julie
Bailly Anne-cécile
Benoist Jean-Claude
Robin Jean-François
Carriot Paul
Lerminiaux Mathilde
Lacourt Hugues
Miguet Pierre
Chkioua Karim
Dufour Rémi
Ancelin Gérard
Schwartz Julien
Daniela Calvar
Viceriat Patrick
Vasnier Mathilde
Organisme/ structure
Fédération Aube-pêche
EPTB Seine grand lac
ANVL
Seine et Marne tourisme
CC Bassée Montois
Evasion Bassée-Montois
Office tourisme Provins
Garant de la concertation
VNF
VNF
ANN
ANN
ANPEI
Maire de Nogent-sur-Seine
RNN de la Bassée (AGNRENABA)
Egis eau
ARTELIA
Agence AEI
Coordonnnées
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Introduction
Hugues LACOURT, Chef du service Techniques de la voie d’eau, présente le contexte du projet. Le
Conseil d’administration de VNF s’est réuni le 3 octobre 2013 et a décidé de poursuivre les études
sur le projet Bray-Nogent jusqu’au stade de l’enquête publique, actant ainsi la fin de l’étape
préliminaire dont l’objectif était de répondre aux questions majeures soulevées lors du débat
public. Au cours de cette étape, des ateliers se sont tenus sur différents thèmes : la navigation,
l’environnement, le tourisme… Cette démarche d’élaboration du projet avec les acteurs du
territoire, inédite pour VNF, a pour objectif de parvenir à un projet concerté. Hugues LACOURT
remercie les participants de leur présence.
Lors du tour de table, Paul CARRIOT, garant de la concertation, rappelle son rôle dans la
concertation en cours : être un facilitateur d’échanges et veiller à la qualité du dialogue entre le
maître d’ouvrage et les parties prenantes.
Ordre du jour
Dans le cadre du projet de mise à grand gabarit de la liaison fluviale entre Bray-sur-Seine et
Nogent-sur-Seine, VNF a décidé d’organiser le 28 novembre 2013 à Nogent-sur-Seine un second
atelier thématique sur le thème « Tourisme & Paysage ».
Mathilde LERMINIAUX, Chargée de Mission Petite Seine/VNF et responsable du projet BrayNogent, rapelle les enjeux, les objectifs et l’état d’avancement de la mission confiée au
groupement ARTELIA-AEI.
L’objectif de cet atelier est de présenter les scénarios de développement possibles pour le
territoire, et de recueillir les avis et suggestions des participants.
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Présentation
Mathilde LERMINIAUX rappelle les différentes phases de l’étude :
 phase 1 : Diagnostic paysager et touristique : définir les potentiels du territoire concerné ;
 phase 2 : Préconisations d’aménagement : définir des pistes d’aménagement qui
pourraient améliorer l’insertion du projet de mise à grand gabarit, en prenant en compte
les équipements existants et à créer ;
 phase 3 : Schéma directeur touristique et de loisirs : proposer une stratégie avec des
actions concrètes chiffrées ;
 phase 4 : Établir une charte paysagère prenant en compte les ouvrages existants et les
ouvrages à créer ou à reconvertir.
L’atelier du 28 novembre doit permettre de présenter les premières pistes élaborées dans le
cadre des phases 3 et 4, qui se poursuivront jusqu’au printemps 2014. Mathilde LERMINIAUX
présente ensuite les principales conclusions du premier atelier qui s’était déroulé le 9 juillet 2013
à Bray-sur-Seine :
 la création d’une nouvelle identité pour la Bassée envisagée comme territoire à part
entière ;
 la nécessité de coordonner les différents projets, notamment de VNF et de Seine Grands
Lacs ;
 l’attention apportée à la cohérence entre développement touristique et développement
économique ;
 la vigilance quant à la fréquentation de la réserve et au dimensionnement des projets
touristiques ;
 l’importance du tourisme ornithologique, halieutique et tourisme du petit patrimoine ;
 l’opportunité de valoriser le patrimoine local grâce au développement des voies cyclables
et la mise en place d’une signalisation sur les routes ;
 l’opportunité de mieux faire connaître le territoire aux habitants.
Mathilde VASNIER du Cabinet AEI présente des éléments complémentaires au diagnostic de
départ sur la Bassée : le canal de Bray la Tombe, et l’Ile de Jaulnes. Rappel est fait que :
 la Bassée n’est pas un pôle touristique de premier plan ;
 l’état actuel de l’offre touristique ne permet pas le développement de la fréquentation
touristique, ni un accueil de qualité des habitants venus pour une journée de loisirs ;
 la Bassée est un territoire riche au niveau écologique à deux pas de Provins, principal pôle
touristique de la zone, et dispose de différentes portes d’entrée potentielles : Montereau,
Nogent-sur- Seine, et Provins ;
 L’identité de la Bassée repose sur 3 composantes : la Seine, les plans d’eau, et la réserve
naturelle de la Bassée.
Trois principaux enjeux ont été identifiés :
 améliorer la visibilité de la voie navigable ;
 valoriser le patrimoine rural et fluvial ;
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
accompagner la mise à grand gabarit de la voie d’eau.
Après avoir rappelé les grandes tendances des marchés touristiques et de leur environnement,
Patrick VICERIAT , ARTELIA, présente les deux scénarios élaborés par ARTELIA et AEI, en termes de
cibles de clientèles prioritaires, de positionnement, de produits, d’aménagements et
d’équipements à réaliser :
 Scénario 1 : La Bassée : un produit éco touristique pour les franciliens
 Scénario 2 : La Bassée : un territoire de loisirs nature pour les familles
Mathilde VASNIER, AEI, présente ensuite les conséquences sur le plan paysager, et les
adaptations liées au projet de voie verte et les possibilités d’aménagements sur l’île de Jaulnes.
La présentation des scénarios a permis d’ouvrir le débat et de faire ressortir la nécessité de mieux
valoriser l’existant, de mieux répondre aux besoins des clientèles actuelles et potentielles, et de
s’orienter vers une « démarche de petits pas » visant à assurer une mise en tourisme progressive
de la Bassée, et un plan d’actions de base à mettre en œuvre : randonnées pédestres, équestres,
et VTT, pré voie verte.
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Echanges avec la salle
M. Ancelin, Maire de Nogent précise que le projet de voie verte à côté de Troyes, a été réalisé car
il s’agit d’une opportunité que le Conseil général de l’Aube a saisie. Il indique que c’est parce que
le canal de la Haute-Seine a été rétrocédé par VNF au Conseil général que le projet voie verte a pu
se faire.
M. Albesa, ANVL estime que la juxtaposition d’un observatoire et d’un ballon captif n’est pas
envisageable, car la géographie du site ne se prête pas aux deux propositions dont la cohabitation
ne ferait que des mécontents.
M. Benoist, association Evasée Bassée-Montois considère que le ballon captif relève davantage
du tourisme de masse. Il souhaite privilégier un observatoire, relevant que les clientèles ne sont
pas les mêmes et que le vent fréquent sur le site n’est pas propice à l’implantation d’un ballon
captif. Si une telle idée était conservée, il estime qu’il vaudrait mieux déplacer le ballon captif
ailleurs dans la vallée. Il cite en exemple le belvédère des caillettes dans la forêt d’Orléans.
 VNF confirme qu’il n’est pas question de développer un tourisme de masse dans le
secteur.
Mme Girard, Seine et Marne Tourisme juge qu’on se trouve face à deux choix stratégiques
différents à propos desquels le territoire devra trancher. Elle se dit dubitative sur le ballon captif.
Elle signale que l’Eurovéloroute du Loing est en train d’être réalisée.
 VNF indique chercher la co-construction avec le territoire, mais insiste sur le fait que ce
sera aux collectivités et aux associations de décliner et de mettre en œuvre le plan
d’actions élaboré dans le cadre de ces ateliers.
M. Robin, office de tourisme de Provins considère qu’il faut proposer une offre de découverte du
territoire simple, qui fonctionne tous les jours. En conséquence, il juge que le ballon n’est pas
adapté et souligne qu’il existe d’autres moyens de découverte de la Bassée vue du ciel (ULM).
M. Benoist, évasion Bassée-Montois souhaite également une thématisation des hébergements.
M. Dufour, ANPEI suggère qu’une aire pour les camping-cars soit aménagée. Elle indique que
pour les plaisanciers, il n’y a plus de halte nautique entre Bray et Nogent et que l’aménagement
de nouvelles haltes pourrait être étudié.
M. Albesa, ANVL confirme qu’une aire de camping-car à Bray-sur-Seine est un enjeu important.
Mme Girard, Seine et Marne Tourisme considère qu’il y a une nécessité de faire connaître le
territoire en premier lieu, avant de développer le potentiel touristique du territoire. Elle appelle
également à envisager un phasage de ce développement en ayant identifié les gestionnaires et les
porteurs de projet.
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M. Robin, office de tourisme de Provins indique qu’il existe des outils de communication déjà
prêts, mais il est difficile d’avoir une vraie offre à proposer. Il suggère d’optimiser l’existant et de
faire des choses simples à mettre en œuvre : vélos, randonnées (pédestres et équestres) et
canoës. Il estime urgent de diriger les visiteurs, en se basant sur un projet. Il souhaite identifier les
points durs de la voie verte et travailler à l’amélioration de l’accessibilité de toutes les sections,
par exemple en réalisant une signalisation adéquate.
Mme Bailly, CC Montois souhaite qu’on fasse attention aux problèmes d’entretien et de gestion.
 VNF retient qu’il faut d’abord voir ce qui est utilisable facilement et qu’un phasage sera
de toute évidence nécessaire, avec une première phase consistant à valoriser l’existant et
le rendre opérationnel et une 2ème phase opérationnelle s’inscrivant dans la durée.
Mme Girard, Seine et Marne Tourisme souligne qu’il faut en premier lieu construire et renforcer
l’offre de randonnée tous modes : piéton, cyclable, équestre...pour faire connaître la Bassée. Ce
n’est qu’ensuite que le territoire pourra monter en puissance sur de l’éco-tourisme. Par exemple,
elle estime qu’il faut déjà construire de l’itinérance douce, avant de faire une maison des
promenades qui n’a rien à vendre.
M. Benoist, Evasion Bassée Montois rappelle qu’il y a déjà des choses intéressantes dans la
vallée, les montgolfières en aval, la base d’ULM, la fédération de pêche, la fédération de chasse
qui va ouvrir un centre d’initiation à la chasse nocturne dans le secteur de Bray, un camping…
M. Chkioua, ANN rappelle qu’il faut faire attention aux documents d’urbanisme qui ne
permettent pas tous les aménagements proposés. Il indique ainsi que dans le secteur du château
de la Motte-Tilly, il existe un projet de réserve biologique intégrale qui va rendre la zone
totalement inconstructible. Il juge problématique de faire venir du monde à Champmorin : il
faudrait ne pas amener trop de public sur ce type de site, hormis des passionnés.
M. Albesa, ANVL estime au contraire que si on veut faire venir du monde il ne faut pas avoir une
attitude trop stricte. La Bassée, c’est de nombreux points d’eau. Il considère qu’il faut en tirer
parti pour faire comme sur les lacs de la forêt d’Orient du tourisme à la journée ou sur plusieurs
jours.
M. Schwartz, RNN de la Bassée souligne qu’il faut faire des haies épaisses pour protéger
l’avifaune et pour diriger les visiteurs.
M. Chkioua, ANN estime également qu’il faut faire en sorte que les visiteurs de l’île de Jaulnes
restent sur les chemins prévus afin de protéger la frayère. A la Motte-Tilly, il suggère de vérifier à
qui appartiennent les terrains, de vérifier les cônes de vue protégés et de vérifier pour chaque
zone les contraintes réglementaires pour savoir ce qu’on a le droit de construire.
 VNF rappelle que l’objectif est plutôt d’utiliser les aménagements déjà existants, par
exemple pour la véloroute, que de construire ou d’aménager des secteurs nouveaux.
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Cependant, il conviendra effectivement de garder en tête les contraintes réglementaires
des sites concernés.
Mme Girard, Seine et Marne Tourisme souligne que la Loire à vélo a coûté entre 6000 et
7000€/km, amortis en 3 ans.
M. Schwartz, RNN de la Bassée estime qu’il faut se concentrer sur le tourisme local avant
d’identifier un tourisme extérieur.
Mme Bailly, CC Montois indique que la CC Montois travaille sur des itinéraires de la Bassée à
Provins : il s’agit de boucles pédestres, équestres et cyclables. Elle précise que la carte de
randonnées pédestres provinois/Bassée/Montois sera éditée en 2014 et que celles des circuits
équestres et cycles sont moins avancées.
Mme Girard, Seine et Marne Tourisme indique que son organisme fait le travail de porter
certaines boucles, en partenariat avec Circuits de France pour obtenir des tracés numériques.
Seine-et-Marne Tourisme est en train d’établir une sélection prémium de boucles dans le
département : il s’agit de boucles avec une nuitée et du patrimoine à découvrir. Parmi ces
boucles, elle précise qu’une ou deux seront peut-être concernées dans la Bassée-Montois. A partir
de 2014, le développement des outils numériques de découverte du territoire sera accéléré. De la
même manière, elle indique que l’ONF développe des itinéraires dans la forêt de Fontainebleau.
Elle insiste sur la nécessité de prévoir des actions adaptées au territoire (ex : pré-voie verte qui ne
sera opérationnelle dans son parcours complet que dans plusieurs années), et surtout
progressives en fonction de la montée en puissance de la fréquentation touristique.
Conclusion de Mme Lerminiaux, VNF : au vu de l’ensemble des remarques et de la discussion
on s’engage plutôt vers un scénario de type éco-touristique mais progressif, avec dans un
premier temps une volonté de valoriser l’existant qui permettra d’identifier ce qui est faisable
rapidement, puis dans un deuxième temps une phase de progression et d’amélioration où de
plus grands projets pourraient voir le jour. Il faudra ensuite se poser la question du portage et
du chiffrage de ces projets, puis réfléchir à l’ensemble des contraintes écologiques et urbaines.
Conclusion
Au vu des échanges avec la salle le scénario 1 semble a priori correspondre au positionnement
affiché, même s’il convient de valoriser d’abord l’existant, pour monter ensuite en puissance et
atteindre dans le long terme les objectifs de ce scénario.
L’idée d’installer une montgolfière pour créer un point haut sur la Bassée a été largement rejetée
par les participants : elle est donc abandonnée.
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Il faudra aussi rédiger un plan de marketing-communication-ventes visant à définir une identité et
une image de la destination, et à la faire connaître auprès des publics ciblés, brochures, presse,
supports on line et off-line, partenariats avec les portes d’entrée.
En outre, les habitants des différentes communes de la Bassée devront être associés à toutes les
étapes de la préparation du projet de développement touristique.
Suite de la mission
Suite de la mission :
 Poursuite de la phase 3 : élaboration d’un schéma directeur tourisme et loisirs en
concertation avec les acteurs locaux, comportant des orientations stratégiques, et le
programme d’actions sous forme de fiches-actions.
 Phase 4 : élaboration d’une charte de valorisation paysagère en concertation avec les
acteurs locaux comportant une cartographie présentant les différents secteurs paysagers
du territoire et types d’aménagements proposés, un guide des principes et types
d’aménagements proposés, des règles d’usage du territoire.
 Prochain rendez-vous « Tourisme et Paysage » vers la mi-2014 pour la présentation finale
de l’étude, et la discussion éventuelle des orientations futures à donner au projet.
VNF remercie les participants pour leur présence. Le compte-rendu de l’atelier et le diaporama
de présentation seront mis en ligne prochainement sur le site internet du projet.
Monsieur Lacourt annonce le prochain RV du projet Bray-Nogent : la réunion d’information et
d’échanges du 5 décembre à 18.30 à Bray-sur-Seine.
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Compte-rendu Atelier Tourisme et paysage 28 novembre 2013

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