QUATRE HISTOIRES SENSUELLES DE VETEMENTS EROTIQUES

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QUATRE HISTOIRES SENSUELLES DE VETEMENTS EROTIQUES
QUATRE
HISTOIRES SENSUELLES
DE VETEMENTS
EROTIQUES
Nuits de Prusse
Le Manteau
Les Souliers
La Robe Noire
de June Summer
INTRODUCTION
Pourquoi ai-je choisi de consacrer quatre histoires sensuelles
à des vêtements érotiques ?
C’est simple, ce sont eux qui ont choisi de venir ici se mettre
en valeur à travers mes récits !
Car les vêtements érotiques sont particuliers.
Ils transportent une magie invisible
qui magnifie les rencontres amoureuses.
Grâce à eux se crée une ambiance spécialement dédiée
aux rencontres charnelles,
à la séduction, au désir, aux plaisirs…
Ces vêtements m’ont expliqué cela en détail.
Ils m’ont raconté comment sitôt choisis, ils rencontrent
les fantasmes et les rêves de leur propriétaire
pour installer la bulle féérique
De la rencontre amoureuse à venir.
Les amants les choisissent
au feeling, au hasard, au coup de cœur,
et c’est ainsi que tout va commencer…
L’imaginaire ainsi stimulé par les préparatifs du choix du vêtement,
Le corps et l’esprit se mettent en condition. L’excitation grandit,
le désir est attisé, la rencontre est ainsi préparée de manière optimale.
Il s’agit de séduire, de provoquer chez l’autre la petite étincelle
Qui accroit le désir, qui promet les plaisirs…
Ces vêtements m’ont raconté leurs petits secrets…
Ils parlent, ils nous rendent différents, ils nous font voyager.
Certains font rêver ou sourire, frémir ou trembler.
On peut les choisir pour être une reine ou un esclave,
Une princesse ou une servante. Pendant un moment hors du temps,
ils nous emmènent là-bas, ver l’Autre, vers l’Amour. Les Amours.
Quatre histoires sensuelles de vêtements érotiques,
Pour plus de plaisir… Of course.
Avec moi leur modeste écrivain,
Ceux-ci vous souhaitent une bonne lecture de leurs exploits,
Car souvenez-vous :
Avec eux, tout est plus fort, plus intense… Magique !
June Summer
Nuit de Prusse 1
Elle…
Ses yeux fixent sans voir cet hibiscus sous le toit,
Dont les feuilles si vertes se détachent sur la paroi.
Comment les couleurs peuvent-elles être si vives, claires, si éclatantes ?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Ses mains sentent le bois poli et luisant,
Si doux sous ses doigts, qui glissent, qui crissent doucement...
Comment les sensations peuvent-elles être aussi présentes, prenantes, imprégnantes?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Son ouïe perçoit cette mélodie flottant dans l'air,
Les notes se détachent avec une netteté extraordinaire…
Comment les sons peuvent-ils être aussi envoûtants, languissants, entraînants?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Son odorat est charmé par de sensuelles senteurs
Enchanteresses, délicieuses, charmeuses, entêtantes odeurs…
Comment les parfums peuvent-ils être aussi séduisants, sensuels, sexuels ?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Sa peau est délectée par mille et mille délices,
Petites morsures et grandes mains à ses hanches et fesses…
Comment les caresses peuvent-elles être si chaudes et délicieuses, merveilleuses ?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Sa bouche suce ses deux doigts, avidement,
Sa langue déguste et tourne autour d'eux longuement…
Comment les arômes de cette forte main peuvent-ils être aussi excitants, brûlants,
surprenants?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Son antre est comblé par le va et vient
De son pieu qui va et vient, re- va et revient, encore et encore, va et vient,
En elle re-va et revient, encore, revient et re-va, incessant et puissant…
Comment les plaisirs peuvent-ils être aussi forts, électriques, orgasmiques, transcendants ?
Hors du réel, du temps ?
Et pourtant physiquement présents ?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
Son esprit est en élévation,
Son âme est en lévitation,
Son corps est en transes,
Unis par cette danse,
Ils sont en partance…
Comment l'amour peut-il emmener dans d'aussi lointaines contrées, à si grande distance ?
Jouissances diffuses, plaisirs et ruses, délices russes, délices de Prusse...
LE MANTEAU
LE MANTEAU 1
25.01.09 / 15h30, / Boutique Les Dessous Chics, rue du Lac 43, Genève...ELLE... SMS...
"- Coucou mon amour j’ai acheté ce Manteau...Bonne journée..."
Janie ferme son portable et se contemple dans le miroir, très satisfaite, souriant d'un petit
sourire amusé... Ce manteau est parfait, avec sa doublure intérieure de fausse fourrure, oui
elle aime les animaux... Tout doux et sensuellement caressant su ... Sa peau nue, car elle est
presque nue dessous !
Janie tourne sur elle même, oui, cela fait un très joli effet, le manteau est assez long pour
arriver à ses bottes montantes et dissimuler les bas noirs qui gainent ses jambes, les boutons
ferment très bien tout le long du corps pour cacher... Ce sous-vêtement coquin qu'elle vient
d'essayer, mhmmm charmant il faut le dire... La taille est cintrée pour mettre ce qu'il faut en
valeur... Parfait. Elle est très contente de son choix et retourne dans la cabine :
-
Il vous va parfaitement Madame, dit la vendeuse avec un regard admiratif... je ne sais
pas, il vous embellit ce manteau, je trouve, cela vous rend très... un peu… Sexy !
Elle rit et se détourne un peu gênée de son audace... Mais oui, ce manteau donne une allure
assez ...sexy à cette cliente ! Elle à l'air si contente de son achat, ses yeux brillent, elle a l'air
de danser en marchant, cela doit vraiment lui faire plaisir de s'offrir ce vêtement !
LE MANTEAU 2
25.01.09 15h35, entreprise DuCOPO SA, rue de l’Industrie 34, Montreux…
LUI ...SMS ...
Tim est en réunion importante, le big boss fait sa conférence debout sur son estrade, avec
un slide show passionnant sur la courbe de croissance de l'entreprise, les graphiques ont de
belles couleurs, dividendes, pertes et profits, « Maintenant nous allons étudier la stratégie
du marketing… »
Tim s'agite sur sa chaise, il vient de lire ce texto en cachette de ses voisins assis sur les
chaises toutes proches, il a chaud, il est bouillant, il bat des cuisses... Il se sent tout à l'étroit
dans son pantalon de costard, heureusement son veston cache un peu la bosse suspecte qui
vibre par là... Il vaudrait mieux ne pas devoir se lever et aller présenter son service, juste là
maintenant, sur l'estrade...
Pendant ce temps, Janie sort du magasin, aérienne et flottant dans l'air, comme si le plaisir
de le rencontrer bientôt la faisait planer au-dessus du sol... Elle s'assied sur un banc,
doucement, surveillant les pans de son grand manteau, afin qu'ils couvrent bien ses jambes
nues depuis les cuisses... Emoi...
La fourrure toute douce qui l'avait attirée, souvenir des années 70, ce manteau en longs
poils cool Hair, et le voilà, la mode est revenue… Caresse sensuellement son corps à chacun
de ses mouvements, lui procure un petit frisson, et lui tient chaud... Plaisir délicieux qui
soulève de petits sursauts d'excitation… Désir...
Un petit air frais monte entre ses jambes quand elle les croise, une haute botte sur l'autre,
on la regarde... Sexy, provocante, peu habillée, qui le saurait? Rire...
LE MANTEAU 3
Ce petit courant d'air câlin et malin attise sa petite fleur un peu mouillée et frémissante...
Elle appuie sur la douceur de la doublure de ce manteau coquin et un peu infernal, il lui
semble que la température est montée brusquement... Chaleur…
Janie prend son téléphone et lit avec amusement la réponse... Brasier… Qui envahit son
corps et lui met le rouge aux joues :
"- Wrrrrrrrhaaaaaaaaaaaaouuuuuu....J'arrive... Je te plaque...Tu sens mes mains là, qui
soulèvent ton manteau, doucement, pour te caresser les fesses, là tu les sens? Puis elles
descendent... C'est chaud, c'est doux... Humm...."
Janie rit à haute voix, si fort qu'on la regarde, cette femme belle et sexy, assise à ce banc
devant l'entrée du magasin, elle semble... On ne sait pas...On se demande... On dirait... Elle
écrit :
SMS…
"- Oui, je les sens tes mains, plus bas s'il te plait... J'aime... et tu sentiras de tes doigts ce
que j’ai acheté et mis pour te plaire... Hummm..."
Là-bas, Tim sourit en l'imaginant écrire ce message, cette coquine qui l'attise par ses sms !
Elle sait qu'il travaille, il va lui faire voir ce qu'elle attend... Il s'agite il ne tient plus en place,
encore une heure, quel supplice... Discrètement il écrit sa réponse, ses doigts en aveugle sur
le clavier dans sa poche pendant que le bourdonnement monotone du boss vibre dans la
salle, et que ses collègues studieux prennent des notes :
SMS
- "Hummm.... Je te plaque bien fort contre ce mur, je passe les mains entre tes fesses, je
te mordille là ou tu aimes dans le cou, ma langue glisse à ta bouche pour un baiser
profond.... Hummmmmmm..."
Janie lit avec excitation ce message si prenant, elle sent ses mains qui ... Sa bouche que...
Ce sexe dur contre elle... Mhmmm il fait si chaud sous ce manteau, c'est intenable...
Elle est fébrile, elle sent que sa fleur palpite toute seule comme un animal affolé, affolement
d'envies, affolement de désirs, elle ne tient plus en place... Janie se lève et marche
rapidement dans la rue, il lui semble que l'air froid entre ses jambes en mouvement attise
encore plus la brûlure en son sexe trempé... Ses seins tendus et durs pointent et frottent
contre la douceur de la fourrure, tout son corps est déjà caressé et devient électrique...
La nuit tombe, la ville s'éclaire, vitrines de Noël et musiques de fête, les hommes qu'elle
croise la regardent avec attention, il se passe quelque chose d'attirant, de troublant. On
dirait que ce manteau n'est pas étanche, qu'il transmet autour de lui les vibrations de ce
corps presque nu... Janie passe sans les regarder, elle rit toute seule, elle cherche une
réponse pour échauffer encore son amant, elle s'arrête sous un lampadaire et écrit :
" Mhmm... je suis en avance, je t'attends... J'ai si envie, je ne sais pas si je vais pouvoir
attendre... Et si je me caressais toute seule déjà maintenant, et on remet à demain???"
LE MANTEAU 4
Tim déchiffre son texto du coin de l’œil et sursaute. Il se sent parcouru de secousses sur sa
chaise comme si elle était électrique. Il a des spasmes, il est bouillant comme une cocotte
minute prête à exploser... Il voit ce manteau érotique se balancer devant lui dans les airs,
levant haut les pans comme pour l'agacer... Il flotte par là sur l'estrade, entre ces orateurs
sérieux qui lui pompent l'air... Il dévoile de petits bouts de chair de ce corps qui se cache
dans la fourrure, il entrevoit des lacets, des dentelles ou des chaînettes, des tattoos peutêtre ?
Là, au-dessus des reins dans ces petits creux, ou là sous les seins du Grand Canyon, ou là
entre les fesses... Grand Frisson…
Tim ne tient pas en place, dévoré d'envies, il ne se reconnaît plus... Elle le nargue c’est sûr,
elle l'attise sciemment, elle le cherche, il est complètement obnubilé par ce manteau...
magique, mythique... The Manteau ! Il écrit à l’aveuglette dans sa poche :
SMS.
-"RRRRRRRRRHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAA.......... TU ME RENDS COMPLETEMENTFOU
AVEC CE MANTEAU.... Je vais te bouffer, te dévorer, te l'arracher avec les dents, il n'en
restera que des lambeaux, j'ai les canines aiguisées, les mains enflammées, j'arrive dans
une heure, toutes voiles dehors...."
Janie éclate de rire à la lecture de son texto si fort dans la rue que les têtes des passants se
tournent et la contemplent avec envie, elle doit vivre quelque chose de spécial cette femmelà... Elle est heureuse, elle vole, oui dans une heure il sera là, pour un moment de folies
inoubliables, elle en est sûre... Décidément, ce manteau a quelque chose de
mystérieusement et sensuellement érotique...
Elle marche avec vivacité dans la rue, le long des vitrines brillantes; féeries de Noël et
décorations scintillantes, boules de lumières petits rennes et guirlandes enrubannées se
succèdent le long de sa course. Elle est à l'unisson de cette ambiance festive, elle sait qu'elle
se souviendra longtemps de ce moment particulier, avant la rencontre, entre lui, elle, et le
manteau... Il fait froid, elle serre le col de fourrure contre son cou, un petit air rafraichit ses
cuisses nues et sa vulve brûlante qui attend comme un petit animal impatient, palpitant,
frémissant, la venue de son maître qui va le flatter...
LE MANTEAU 5
Janie parvient à la porte du bar donné comme lieu de rendez-vous, situé le long de cette rue
passante: plus loin il y a le Marché de Noël, d'où reviennent des familles chargées de
paquets et sacs de cadeaux, aux mines heureuses et détendues. Elle hésite à entrer, elle se
sent si exposée, presque nue sous ce manteau, jusqu’ici, elle vérifie les boutons du
vêtement, respire un grand coup et pousse la porte...
Tim est assis là près de la porte, il semble avoir l'air surpris puis heureux de la voir, elle
s'approche en souriant. Baiser sur la bouche, regards de connivence, il dirige ses yeux vers le
manteau, et demande :
- Alors, je veux savoir... Qu'as tu donc là-dessous? Cela te va bien en tout cas... Tu me
plais ainsi... Mhmm….
- J'ai mis quelque chose qui te plaira, mais je ne peux pas le montrer ici... J'ai soif !
Tim soupire avec une ironique impatience, et fait signe au serveur qui vient prendre la
commande...
-
Tu fais durer le plaisir petite coquine, après on va aller faire un tour, et je verrai ça de
près !
Janie s'assied à côté de lui, ils se sourient et s'embrassent, la température monte et les
mains de Tim s'égarent, elles s'approchent des ouvertures entre les boutons et ses doigts
partent en exploration sous la table. IL grogne à voix contenue, il a senti de la chair nue et
douce, puis une zone de tissu, il a envie de rugir... Les langues s'emmêlent, les envies se
précisent, il est temps de quitter ce lieu un peu trop exposé aux regards, ils paient et
sortent...
LE MANTEAU 6
La rue est très fréquentée, le froid est piquant, ils marchent en s'embrassant, les désirs se
précisent, ils rient, ils ne peuvent plus attendre, ils deviennent fébriles, le manteau remplit
son office, vecteur d'excitation réciproque.
Tim entraîne Janie de côté vers une ruelle sombre entre deux immeubles, la plaque au mur
et l'enlace férocement, il ne veut plus attendre.... « Clac ! », la lumière crue et violente d'un
spot à détecteur automatique les éclaire comme pour les mettre en avant-scène. Ils rient et
se sauvent plus loin, poursuivis par les détecteurs de ce parking privé... Ils trouvent une
petite encoignure derrière un local de poubelles, ils rient encore à voix basse et se réfugient
dans un recoin minuscule un peu plus obscur, serrés l'un contre l'autre, haletant, ils
attendent...
Les lumières s'éteignent les une après les autres, le parking retombe dans l'obscurité, on
entend les fêtards passer tout près dans la rue principale... Tim embrasse son amante
férocement, elle est poussée contre le mur, il défait un bouton, un autre, pour ouvre
complètement le manteau, laissant l'air frais refroidir son corps brûlant en ébullition... Il la
contemple offerte à lui dans la pénombre, et rugit doucement...
Folie de leur amour, déraison totale, ils sont serrés comme deux cinglés dans cette
encoignure sombre, au fond d'un parking miteux, à deux pas d'une rue passante fréquentée
par tous les badauds de la ville en route pour le marché de Noël... Ils rient à voix contenue,
puis halètent à grands sursauts, éperdus de désir....
Il a ouvert ce fameux manteau, et ce qu'il y a dessous ne le déçoit pas...
LE MANTEAU 7
Elle avait acheté un vrai bustier à l'ancienne, noir et très cintré, qui cambre sa taille en
faisant ressortir ses seins dont les bouts pointent un peu par-dessus, tendus de désir... Des
broderies de fleurs blanches et rouges décorent le tissu qui s'arrête au dessus du pubis,
laissant voir un peu de chair pâle avant la culotte de dentelle assortie... Des porte-jarretelles
retiennent des bas noirs rehaussés de dentelle délicate, révélant des parties de ses fesses
luisant dans la nuit... Elle est si sexy, frémissante de froid et d'excitation dans ses bras, qu'il a
un grognement de fauve affamé pour embrasser avec fièvre ses seins durcis, caressant son
cul avec délectation...
Janie tremble de plaisir entre ses bras, de froid et d'excitation, de joie de le retrouver et de
vivre cet instant si attendu, et de bonheur de se laisser aller à une telle folie... Ses baisers la
font vivre si intensément qu'elle a envie de crier, et doit se retenir, elle entend des gens
passer tout près d'eux, sans les remarquer...
« CLAC ! » Le détecteur de lumière s'allume à nouveau, des personnes passent à quelques
mètres d'eux, plaisantant et discutant, leurs voix résonnant dans la ruelle.
Les deux amants se serrent l'un contre l'autre dans le coin de leur petit abri, qui leur assure
une obscurité relative, riant tout bas nerveusement... Janie est pressée contre une petite
porte de bois, et dans la crainte qu'elle ne s'ouvre dans son dos au cours de leurs ébats, tâte
de la main la poignée qui reste bloquée... Elle soupire de soulagement, et rit à nouveau dans
le cou de son amoureux, sentant son sourire sur les lèvres qui lui prennent la bouche à
nouveau... Ils rient en s'embrassant, baiser de folies et d'amour de dingos...
LE MANTEAU 8
« CLAC ! »La lumière s'éteint, ils reprennent leurs caresses, soupirant et respirant par
saccades, envahis de désirs...
Janie sent la main de son amant s'insinuer dans sa culotte et attiser son bouton, elle est
trempée d'envie, elle se cambre encore plus pour offrir sa fleur aux doigts qui viennent la
caresser... Elle descend sa culotte le long de ses jambes mouillées de sa propre eau tandis
qu'il ouvre son pantalon. Puis son boxer... Elle sent son sexe chaud et doux venir buter à son
antre, elle crie à voix retenue, si envie, si envie, elle s'accroche à son cou pour être assez
haut, crochant un pied botté contre le mur... Il la soulève et la pénètre ainsi, ils gémissent,
lèvres soudées, langues accrochées, dents choquées.
Et là, debout contre ce mur dans cette encoignure, ils font l'amour, vacillants et gênés par
leurs vêtements, enragés, heureux et vivants, si vivants...
« CLAC ! » Fait le détecteur qui s'allume à nouveau, repérant un chat noir en maraude,
miaou, il disparait dans une poubelle, en recherche d'un petit en-cas...
Complices et secoués de rire, les deux amoureux stoppent leurs acrobaties érotiques, se
rajustent rapidement en jetant quelques coups d'œil autour d'eux, puis enlacés, repartent
vers la rue principale à la recherche d'un restaurant, toutes ces folies donnent faim !
Janie a refermé son manteau sur elle, elle est si heureuse de ce qu'elle vit, elle danse en
marchant à côté de lui ils se regardent et se sourient... Le manteau érotique a encore du
travail, la soirée ne fait que commencer...
LE MANTEAU 9
Petit restau mexicain désert, les deux complices trouvent une table à l'écart, un peu cachée
par le mur, ils s'assoient l'un à côté de l'autre... Ils s'embrassent, se caressent, ils
commandent leur repas entre deux câlins, ils se sourient, ils sont cinglés. Janie se lève pour
aller aux toilettes s'habiller un peu pour retirer ce manteau, elle ne peut rester ainsi pour
manger... Assise sur les toilettes, la voilà en train de se revêtir, elle rit toute seule, quelle
soirée de folie qui ne fait que commencer...
Elle retire son bustier et passe un T-shirt noir et une jupe courte, qui cache à peine la lisière
de ses bas. Elle hésite... Une culotte ou pas ? "Soyons raisonnable, si quelqu'un la regarde
tout de même… " Janie ressort son manteau sur le bras, elle se retient de rire, ses yeux
brillent, elle est excitée, elle a joui déjà une fois, elle en veut encore, elle a faim de tout !
Tim la regarde revenir avec intérêt, il fera une petite inspection de ce qu'il y a sous cette
jupe charmante et dansante... Les voilà assis sur leur banc à nouveau collés-serrés, sa main
s'égare sous la table. Janie commence à picorer son repas, la main suit la cuisse et s'infiltre
entre ses cuisses... Elle rit, et ils se servent à boire, la main caresse juste un peu par là sous
la culotte, Janie sursaute et crie presque, elle est encore trempée d’excitation...
Le patron cause avec ses clients au bar derrière le mur en espagnol, les deux amants
profitent d'être tranquilles, chaque bouchée est suivie d'un baiser ardent, chaque gorgée
d'une caresse précise, sous la table il se passe tant de choses, c'est excitant et mouillé... Elle
gigote, il insiste, ils s'amusent, ils oublient tout
.
Après ce repas caliente, ils appellent le patron qui leur glisse avec un petit sourire :
- C'est joli les amoureux, on a bien aimé vous voir ! Oui, on vous regardait dans le reflet
de la vitre en face de vous. ! Mais ce n’est pas grave, c'est vraiment joli les amoureux...
A SUIVRE…