Analyse économique macro (2 année)
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Analyse économique macro (2 année)
Analyse économique macro (2ème année) Série d'exercices 6 - Hiver 2003/2004 Professeur : A. Pommeret / Assistant : L. Angeles 1.- La parité des taux d'intérêt Un investisseur suisse doit décider entre investir dans une obligation de la Confédération payant 3 % par année ou bien une obligation de la Banque Centrale Européenne payant 4 %. (a) Pour quelles valeurs du taux de dépréciation anticipé de l'euro par rapport au franc suisse l'investisseur va-t-il choisir d'investir en francs suisses? (b) Aujourd'hui le taux de change franc suisse/euro est de 1.60 francs suisse pour 1 euro. Pour quelles valeurs du taux de change anticipé francs suisse / euro est-ce que l'investisseur voudra acheter les obligations de la Confédération? 2.- Différence entre demande domestique de biens et demande de biens domestiques. Décrire l'effet des chocs suivants sur la demande domestique de biens et la demande de biens domestiques: a) Une augmentation de la demande étrangère de biens domestiques. b) Les résidents achètent plus de biens importés, mais leur consommation totale ne change pas. c) Les investisseurs privés achètent plus de biens domestiques mais ne modifient pas leurs importations totales. d) Le gouvernement augmente les taxes. 3.- Taux de change réel, taux de change nominal (exa fev 03) On suppose que pour acquérir le même panier représentatif de biens, il est nécessaire de payer 1000 CHF en Suisse et 900$ aux Etats-Unis. On considère la Suisse comme le pays domestique. Laquelle des affirmations suivantes est-elle FAUSSE? a) Le taux de change nominal (défini comme le prix d'une unité de monnaie étrangère en termes de monnaie domestique) qui vérifie la parité des pouvoirs d’achat absolue est supérieur à 1. b) Si le taux de change nominal (défini comme le prix d'une unité de monnaie étrangère en termes de monnaie domestique) est égal à 2, le taux de change réel est supérieur à 1. c) Toutes choses égales par ailleurs (notamment le revenu et les coûts de transaction) si le taux de change nominal est égal à 1, mieux vaut faire ses courses en Suisse qu'aux Etats-Unis. d) Si le taux de change réel est égal à 1, toutes choses égales par ailleurs, il est indifférent de faire ses courses en Suisse ou aux Etats-Unis. 4.- The Canadian Dollar Lisez l'article ci-dessous tiré de "The Economist" , 30 Octobre 2003. The Canadian dollar High-flying bird Oct 30th 2003 | TORONTO From The Economist print edition The pros and cons of Canada's strong currency IN THE 15 years since America and Canada signed their first free-trade deal, the world's biggest two-way trading relationship has trebled in scale. Canada's giant neighbour now buys 84% of its exports— equivalent to one-fifth of GDP—and supplies 72% of its imports. Little wonder that a recent surge in the Canadian dollar has become a hot issue north of the border. The loonie, named after the loon (an aquatic bird known outside North America as the diver) on the one-dollar coin, is not the only currency that has taken flight against the American dollar. However, its rise—from an all-time low of C$1.61 to the American dollar to a ten-year high of C$1.30—reflects more than the greenback's weakness. In contrast to the frail state of America's finances, Canada has had six years of budget surplus and is set for a seventh. A whiff of inflation scared the Bank of Canada into raising its key interest rate five times in a year, beginning in April 2002. Although the rate has since fallen, it remains, at 2.75%, well above America's Fed funds rate, which was kept at 1% this week. Now the central bank's governor, David Dodge, is under pressure to cut rates further. Inflation, having peaked at 4.6% in February, fell to 2.2% in September and is no longer a threat. Several of Canada's biggest companies, such as Alcan (aluminium and packaging) and Abitibi-Consolidated (forest products), have blamed the loonie for pecking away their third-quarter profits. Manufacturers have already cut 80,000 jobs this year. Trade unions have given warning of more to follow if Canadian firms lose their edge in America. Mr Dodge is in no hurry, believing that Canadian exporters will gain more as the American economy accelerates than they will lose from a strong currency. The central bank predicts that Canada's growth rate will rise from about 2% this year to 3.25% in 2004. It even thinks that the economy may have no spare capacity left by early 2005. Some are quietly pointing out the benefits of a strong currency. Cheaper machinery and technology imports could help manufacturers close the nagging productivity gap with their American rivals: so far they have bridged it only with a weak currency. And the loonie has flown higher, reaching C$1.12 in the early 1990s. Reid Farrell of CIBC World Markets in Toronto thinks it will take two or three interest rate cuts to stop the loonie this time. Meanwhile, retired Canadians packing for a winter in Florida or Arizona aren't complaining. Copyright © 2003 The Economist Newspaper and The Economist Group. All rights reserved. Répondez maintenant aux questions suivantes: (a) A la fin du deuxième paragraph il est dit que la Banque Centrale Canadienne a fait monter le taux d'intérêt cinq fois cette année. Est-ce que cela peut expliquer pourquoi le dollar canadien s'est apprécié tant cette année? (Pensez à la PTI ). (b) Dans le troisième paragraphe on nous dit que le Canada a perdu 80 000 emplois dans le secteur des manufactures cette année. Quelle est la relation avec le reste de l'article?