Autour de Shakespeare - Opéra Orchestre National Montpellier

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Autour de Shakespeare - Opéra Orchestre National Montpellier
Autour de Shakespeare
Chœurs de l’Opéra Orchestre national Montpellier Languedoc-Roussillon
Représentations scolaires
Lundi 27, mardi 28 et jeudi 30 avril 2015 10h et14h30
Mercredi 29 avril 2015 10h
Représentation en famille
mercredi 29 avril 2015 17h
Opéra Comédie
Durée : environ 50 mn
Cahier pédagogique
Saison 2013-2014
Service Jeune Public et Actions Culturelles - 04 67 600 281 - www.opera-orchestre-montpellier.fr
Autour de Shakespeare
Noëlle Gény direction
Sylvère Santin & Antoine Baillet conception, mise en scène et adaptation du livret
Anne Pagès-Boisset piano
Sylvère Santin comédien
Chœurs de l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon
Sopranos 1
Elina Bordry • Marie-Camille Goiffon • Josiane Houpiez-Bainvel • Véronique Parize
Sopranos 2
Martine Carvajal-Falco • Cécile Giglio • Anne Raynaud • Sherri Sassoon-Deschler
Altos 1
Nathalie Cazenave • Andrée Didier • Alexandra Dauphin-Heiser • Claire Dubuc-Gardeil
Altos 2
Marie-Anne Benavoli Fialho • Olga Tichina • Julie Erst
Ténors 1
Nikola Todorovitch • Ernesto Fuentes • Renauld Mariotti
Ténors 2
Laurent Cabanel • Jean-Pierre Mouton • Frédéric Varenne
Basses 1
Gilles Hubert • François-Charles Nouri • SEROU Laurent o Xin Wang
Basses 2
Etienne Leclercq • Hervé Martin • Jean-Claude Pacull • Olivier Thiery
Le théâtre de Shakespeare est peuplé d’esprits facétieux, de rois détrônés et d’héroïnes
éprises de liberté. Rien d’étonnant à ce que sa plume ait fasciné les musiciens
romantiques : Hector Berlioz, Giuseppe Verdi ou Henry Purcell firent leur miel des
rebondissements shakespeariens. C’est à un voyage véritablement fantastique que nous
invite le Chœur de l’Opéra Orchestre national Montpellier, guidé par Puck le
malicieux et Miranda l’évanescente…
Quelques mots à propos du spectacle
Mettre en scène, jouer, chanter, créer un spectacle en général est un défi lancé à la réalité. Pourquoi un défi ? Parce
qu'il s'agit d'affirmer devant un public rassemblé exprès, que la réalité que nous connaissons tous, même si nous la
percevons parfois différemment, n'est pas la seule. Que ce que nous avons le pouvoir d'imaginer par l'esprit nous
avons aussi le pouvoir de le convoquer réellement. Je ne suis pas d'accord avec l'appellation : " fiction ". Il n'y a rien
de fictionnel dans un spectacle, quel qu'il soit, puisqu'au moment où il prend vie, c'est toute une réalité qui s'anime.
Les chanteurs, les comédiens, et tous ceux qui prennent part à l'entreprise du spectacle ne font pas semblant d'exister.
Certes, la vie des personnages est courte, concentrée dans l'espace et la durée du spectacle et elle se répète à chaque
représentation, mais tout cela est bien réel.
Et vous, spectateurs, pourrez en témoigner, puisque vous le verrez de vos propres yeux. Créer un spectacle, c'est donc
ouvrir la porte à une autre réalité. Etre artiste, c'est croire aux univers parallèles.
Autour de Shakespeare est un concert éducatif, mais avec Sylvère, nous le considérons davantage comme un
spectacle éducatif. Parce qu'il ne s'agit pas que de musique. Sinon nous ne serions pas là. Il s'agit d'inventer tout un
monde.
C'est une chance pour nous de nous adresser à de jeunes spectateurs car nous sommes égaux au moment où nous
créons ce spectacle. Pour certains d'entre vous ce sera peut-être la première fois que vous viendrez à l'opéra, et quand
à nous, c'est la première fois que l'on nous confie un outil aussi puissant que la scène de l'opéra comédie de
Montpellier pour convoquer la réalité de l'imaginaire. Nous partageons donc l'innocence qui nous permettra de
relever le défi que nous lançons à la réalité.
Antoine Baillet
Créer un spectacle autour de Shakespeare avec pour point de départ des airs d'opéras tirés des œuvres de cet auteur ?
En voilà une idée amusante.
C'est ce que nous a proposé l'Opéra de Montpellier à Antoine et moi.
Et nous tentons de relever le défi. L'occasion pour nous d'inventivité, de créativité, de concessions aussi, de partage, à
deux d'abord et tous les autres ensuite. Inventer un univers proche de nous et être garant d'un message à transmettre.
Ici, rêver et croire, en toute chose, en tout moment. Car qu'est-ce que nous permet la scène, sinon de faire vivre nos
rêves et nos désirs qui nous sont si souvent contraints dans la vie quotidienne.
Autour de Shakespeare nous a permis de concrétiser notre imaginaire d'enfant et de le voir vivre dans la réalité du
plateau. Et qui sait si cette réalité n'est pas "LA réalité".
Sylvère Santin
Les tableaux d’Autour de Shakespeare
TABLEAU 1 : LA CHAMBRE DE GUILLAUME
TABLEAU 2 : LE BATEAU
TABLEAU 3 : L'ILE
TABLEAU 4 : LE PALAIS
TABLEAU 5 : LA FORÊT
TABLEAU 6 : L'ANTRE DES SORCIERES
TABLEAU 7 : LA FORÊT / LE PALAIS
TABLEAU 8 : LA CHAMBRE
Le programme musical
HECTOR BERLIOZ, Fantaisie sur La Tempête, Lélio
AMBROISE THOMAS, Comme une fleur pâle, Hamlet
CHARLES GOUNOD, L'heure s'envole, Roméo et Juliette
OTTO NICOLAI, Mupen Wecken Fliegenchor, Les Joyeuses Commères de Windsor
OTTO NICOLAI, Er Gesteht noch immer nicht, Les Joyeuses Commères de Windsor
BENJAMIN BRITTEN, Over hill, over dale, Midsummer's Night Dream
SERGUEI PROKOFIEV, Danse des chevaliers, Roméo et Juliette
GUISEPPE VERDI, S'allontanarono, Macbeth
GUISEPPE VERDI, Dove guardi splendono raggi, Otello
FELIX MENDELSSOHN, Marche nuptiale, Midsummer's Night Dream
AMBROISE THOMAS, Comme une fleur pâle, Hamlet
Hector Berlioz
Compositeur, chef d'orchestre et critique français (La Côte-Saint-André 1803 - Paris 1869)
Hector Berlioz est un compositeur français du XIXème siècle se rattachant au mouvement romantique.
Après avoir appris les rudiments de la musique (flûte, guitare, flageolet), Berlioz lit des traités d’harmonie
(notamment celui de Rameau) et compose ses premières pièces. Au cours de ses études scientifiques, il étudie
les œuvres musicales de la Bibliothèque du Conservatoire ; il quitte l’école de médecine de Paris en 1823 pour
entrer au Conservatoire dans la classe de composition de Lesueur. En 1827, Berlioz participe au concours du
prix de Rome mais échoue trois années consécutives. Il le remporte en 1830 avec sa cantate Sardanapale. La
même année, il compose la Symphonie Fantastique, œuvre incomprise qui fait scandale parce qu’elle
constitue le point de départ de la musique à programme (ou musique descriptive). Berlioz continue à écrire
durant son séjour en Italie (Lélio ou le retour à la vie, Harold en Italie) et se fait d’autant plus connaître en
devenant critique musical. Il se met à voyager dans toute l’Europe, où ses œuvres rencontrent un accueil plus
favorable qu’en France, et connaît enfin le succès à Paris avec le Requiem (1837), puis avec la Damnation de
Faust, en 1846.
Berlioz est également reconnu en tant que chef d’orchestre. Après que Franz Liszt a suscité l’enthousiasme
autour des opéras de Berlioz en Allemagne, le compositeur français est amené à composer en 1858 Les
Troyens, opéra qui constitue le point culminant de son œuvre.
Berlioz en six dates
• 1823 : études de composition au Conservatoire de Paris
• 1830 : Berlioz remporte le prix de Rome, avec la cantate Sardanapale, après trois échecs (1827, 1828 et
1829)
• 1835 : début de sa contribution en tant que critique musical dans le Journal des débats (après la Gazette
musicale un an auparavant)
• 1847-48 : séjour en Angleterre en tant que chef d’orchestre
• 1838 : entrée à l’Opéra de Paris avec Benvenuto Cellini, opéra en deux actes, un échec
• 1847 : tournée en Russie ; triomphe
Berlioz en six œuvres
• 1830 : Symphonie fantastique
• 1834 : Harold en Italie, symphonie à programme
• 1837 : Grande messe des morts (Requiem)
• 1840-41 : Les Nuits d’été, cycle de six mélodies
• 1846 : La Damnation de Faust, légende dramatique
• 1856-58 : Les Troyens, opéra en 5 actes
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Ambroise Thomas
Ambroise Thomas est né le 5 août 1811 à Metz, au sein d'une famille de musiciens. Son père, pédagogue
reconnu, et sa mère, chanteuse, destinent leur fils cadet à la carrière de musicien.
A dix ans, le jeune Ambroise est déjà un pianiste et un violoniste accompli. Quelques années plus tard, en
1828, il entre au Conservatoire de Paris, où il obtient rapidement, en 1829-1830, des premiers prix
d'harmonie et de piano. En 1832, il est lauréat du prix de Rome pour sa cantate Hermann et Ketty, puis il part
en Italie pour séjourner à la Villa Médicis, à Rome. Sur place, il se lie d'amitié avec le peintre Ingres et
rencontre Hector Berlioz, qui défend dès lors les œuvres de son jeune confrère.
A Rome, Thomas compose des pièces pour piano, des œuvres de musique de chambre, des mélodies et un
Requiem. Comme la plupart des musiciens de son époque, il se rend quelques mois en Allemagne en 1834,
dans la patrie de Beethoven et de Mendelssohn, avant de rentrer à Paris en 1835.
La formation d'Ambroise Thomas est donc très classique et le musicien ne connaît pour ainsi dire aucune
difficulté dans ses années d'études : il n'y a rien de commun par exemple entre Thomas et Hector Berlioz, de
huit ans son aîné, qui raconte dans ses Mémoires ses déboires au Conservatoire à cause des idées originales
qu'il tentait d'imposer dans ses œuvres. La suite de la carrière d'Ambroise Thomas se déroule de la même
manière : sans difficulté apparente. Après s'être adonné à la musique de chambre à Rome, après avoir composé
des morceaux pour piano (Six caprices en forme de valses caractéristiques) et des mélodies (Souvenirs d'Italie)
pour les salons parisiens, Thomas s'engage dans la voie qui permet à un musicien de réussir et de se faire
connaître dans la capitale : le théâtre lyrique. De 1837 à 1843, il produit beaucoup d'œuvres destinées à
l'Opéra et à l'Opéra-comique (huit en six ans), ainsi qu'un ballet (La Gipsy). La plupart d'entre elles
connaissent un certain succès ; l'opéra-comique La Double échelle (1837), loué par Berlioz, est traduit et joué
dans toute l'Europe.
Quelques œuvres supplémentaires composées autour de 1850 (Le Caïd, Le songe d'une nuit d'été, Raymond ou
le secret de la reine) assurent à Ambroise Thomas la reconnaissance de son talent par le public et les institutions
officielles. Dès lors, Thomas est considéré comme l'un des grands auteurs lyriques français et, à ce titre, il
commence à recevoir des distinctions honorifiques : élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1851, il devient, en
1856, professeur de composition au Conservatoire de Paris. Parmi ses élèves figurent notamment les
compositeurs Jules Massenet et Théodore Dubois. A partir des années 1860, ses activités au sein des
institutions culturelles prennent peu à peu la première place. Après l'opéra-comique Le roman d'Elvire (1860),
bien accueilli par le public parisien, Thomas ne compose plus que trois ouvrages lyriques : Mignon (1866),
Hamlet (1868), et Françoise de Rimini (1882). De toutes ses œuvres, Mignon est restée la plus célèbre, grâce à
son ouverture, à ses mélodies séduisantes et à ses pastiches de musique ancienne ou bohémienne.
En 1871, à la mort d'Auber, Thomas est nommé directeur du Conservatoire de Paris : pendant vingt-cinq
ans, de 1871 à 1896, le Conservatoire est régi par ce musicien sévère et autoritaire, qui se déclare ouvertement
opposé aux tendances les plus modernes de la musique en France (Wagner, César Franck). Jusqu'à sa mort en
1896, Thomas reste en effet attaché à la tradition de l'opéra français et lutte contre des œuvres qu'il juge
néfastes et qu'il ne comprend pas, comme la Symphonie de César Franck. Mais il a laissé néanmoins le
souvenir d'un grand compositeur romantique français, dont les plus beaux succès auront été obtenus avant
1870.
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Charles Gounod
Charles Gounod est un compositeur français du XIXème siècle. Il est connu principalement pour ses opéras et
ses mélodies, et dans une moindre mesure pour son œuvre religieuse.
Elevé dans une famille de mélomanes, Charles Gounod reçoit l’enseignement de Halévy et Lesueur au
Conservatoire de Paris. Il gagne le Prix de Rome en 1839, et réside à la villa Médicis où il étudie la musique
religieuse. En 1843, il devient maître de chapelle et organiste (église des Missions Etrangères) ; il suit
également des cours de théologie, mais abandonne l’idée d’entrer dans les ordres peu après l’avènement de la
Deuxième République.
Gounod étudie Lully, Gluck, Mozart et s’enthousiasme pour Rossini : il est résolumment attiré vers le
théâtre lyrique et compose ses premières œuvres sans grand succès (Sapho, Ulysse). Son cinquième opéra,
Faust, remporte finalement l’adhésion du public et de la critique. Pourtant il constitue une rupture avec le bel
canto italien, privilégiant le lyrisme mélodique à la virtuosité vocale. Cet opéra marque la renaissance de l’art
lyrique français, perceptible également dans ses nombreuses mélodies d’une écriture épurée et sobre, dont
les lignes vocales épousent l’accentuation naturelle de la langue. Après la création de trois opéras peu
remarqués, Gounod retrouve le succès avec Roméo et Juliette (1867) ; c’est l’apogée de sa carrière. Suivent
encore quelques œuvres lyriques (Jeanne d’Arc, Polyeucte). A la fin de sa vie, Gounod n’écrit plus que de la
musique sacrée, dont plusieurs messes ainsi que deux célèbres oratorios, Rédemption et Mors et Vita.
L’œuvre de Gounod traduit la sensibilité littéraire du compositeur, qui s’attache à dévoiler les sentiments les
plus ténus de l’âme ; par son écriture claire et mesurée, Gounod a contribué à la définition du style français
dont les héritiers seront Bizet, Lalo ou Saint-Saëns, par opposition au bel canto italien ou le romantisme
wagnérien.
Gounod en six dates
• 1839 : Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand.
• 1843 : maître de chapelle et organiste de l’église des Missions Etrangères.
• 1851 : création de son premier opéra, Sapho.
• 1852 : première partition de Gounod éditée (Ulysse).
• 1852-70 : président des Orphéons de Paris.
• 1870 : exil en Angleterre au moment de la guerre.
Gounod en six œuvres
• 1855 : Messe solennelle de Sainte-Cécile
• 1859 : Faust, opéra en 5 actes, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après la pièce de Goethe ;
créé au Théâtre Lyrique.
• 1864 : Mireille, opéra en 5 actes sur un livret de Michel Carré d’après un poème provençal de Frédéric
Mistral (Mireio).
• 1867 : Roméo et Juliette, opéra en 5 actes, livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après la pièce de
Shakespeare ; créé au Théâtre Lyrique.
• Mélodies
• 1885 : oratorio Mors et Vita.
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Otto Nicolai
Compositeur et chef d'orchestre allemand (Königsberg 1810 – Berlin 1849).
Fuyant l'éducation tyrannique de son père, il travailla à Berlin avec Zelter, puis devint en 1833 organiste à
l'ambassade de Prusse à Rome, ce qui lui permit de se familiariser avec la musique italienne ancienne. Après
un court séjour à Vienne, il fit représenter en Italie plusieurs opéras. De retour à Vienne en 1841, il y devint
premier chef d'orchestre de l'Opéra impérial (poste qu'il devait occuper jusqu'en 1847) et y fonda les
Concerts philharmoniques. N'ayant pu faire représenter son opéra d'après Shakespeare, les Joyeuses Commères
de Windsor, il démissionna de son poste à l'Opéra impérial. La création de cette œuvre humoristique et très
gaie, qui, seule, devait sauver son nom de l'oubli, eut lieu à Berlin (où il venait d'être nommé maître de
chapelle à l'Opéra) le 9 mars 1849, deux mois avant sa mort. En dépit de l'écrasante concurrence du Falstaff
de Shakespeare, cette œuvre s'est maintenue jusqu'à nos jours au répertoire des théâtres allemands. Il s'agit
d'un des meilleurs ouvrages bouffes qu'ait produit l'Allemagne au XIXème siècle. On doit aussi à Nicolai de la
musique d'église, des chœurs, des lieder et quelques pages instrumentales, dont 2 symphonies.
Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».
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Benjamin Britten
Compositeur et chef d'orchestre britannique (Lowestoft, 1913 – Aldeburg, 1976)
Benjamin Britten est le compositeur le plus important de la musique britannique du XXème siècle. Egalement
chef d’orchestre, altiste et pianiste, il a donné une nouvelle vie à l’opéra anglais en le faisant accéder à la
modernité.
Son œuvre est orientée principalement vers la musique vocale, mais comporte aussi des pièces instrumentales,
imprégnées de son style personnel et nourrie par des influences variées (maîtres élisabéthains, Bach, Mozart,
Scubert, Debussy, Schoenberg). Cependant, c’est notamment Purcell et son génie de mettre en musique la
langue anglaise dont Britten est l’héritier direct.
Après avoir appris les rudiments du piano, Britten étudie à la Gresham’s School de Norfolk avec Franck
Bridge, puis au Royal College of Music de Londres avec John Ireland et Arthur Benjamin. Ses premières
œuvres (Simple Symphony, Fantaisie pour hautbois et cordes) connaissent un certain succès. Il rencontre Peter
Pears, un ténor qui prend vite une grande importance dans son parcours musical comme dans sa vie privée.
En 1937, Britten acquiert une renommée internationale grâce aux Variations sur un thème de Franck Bridge. Il
s’exile aux Etats-Unis, fuyant l’instabilité politique en Europe (Paul Bunyan, Sinfonia da Requiem), puis
retourne au Royaume-Uni en 1942. La création triomphale de Peter Grimes (1945) marque la renaissance de
l’opéra anglais, prolongée par la création de l’English Opera Group deux ans plus tard et la création du
festival d’Aldeburgh. Il écrit souvent pour des voix qu’il admire : Kathleen Ferier, Dietrich Ficher-Dieskau
ou Janet Baker furent les dédicataires de ses œuvres.
Britten en six dates
• 1934 : première réussite notable de Britten au Festival de la Société Internationale de Musique
Contemporaine, avec sa Fantaisie pour hautbois et cordes.
• 1939 : exil aux Etats-Unis.
• 1942 : retour aux Royaume-Uni.
• 1946 : création de l’English Opera Group, dont l’objectif est la renaissance de l’opéra anglais.
• 1948 : création du festival d’Aldeburgh avec le chanteur Peter Pears.
• 1976 : Britten nommé pair de Grande-Bretagne par la reine Elisabeth II (premier compositeur à devenir
Lord).
Britten en six œuvres
• 1945 : Peter Grimes, opéra en 3 actes sur un livret de Montagu Slater d’après un poème de George Crabbe ;
créé à Londres.
• 1946 : The Young Person’s Guide to the Orchestra (Variations et Fugue sur un thème de Purcell), œuvre
orchestrale en 15 mouvements.
• 1946 : Le Viol de Lucrèce, 1er opéra de chambre, genre de prédilection de Benjamin Britten
• 1951 : Billy Budd, opéra en 4 actes sur un livret d'Edward Morgan Forster et Eric Crozier, d’après la
nouvelle d’Herman Melville ; créé à Londres.
• 1954 : The Turn of the Screw ; peut-être le chef d’œuvre lyrique de Britten.
• 1962 : War Requiem, œuvre vocale non liturgique pour 3 solistes, un chœur, un chœur d’enfants, un orgue
et 2 orchestres
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Sergueï Prokofiev
Compositeur, pianiste et chef d’orchestre russe (Sontsovka, 1891 – Moscou, 1953)
Sergueï Prokofiev est un compositeur russe de la première moitié du XXème siècle. Il produit une œuvre libre et
non soumise aux règles de l’écriture. Il privilégie le rythme et l’association d’un lyrisme moderne et d’une
inspiration plus sobre : ses musiques sont particulièrement adaptées au cinéma, notamment plusieurs films
d’Eisenstein.
Dès l’enfance, Prokofiev montre des facilités pour l’apprentissage de la musique et pour la composition. Il
étudie l’orchestration avec Rimski-Korsakov et affirme très tôt son anticonformisme. Il remporte le prix
Anton Rubinstein en tant que meilleur étudiant de piano. A l’occasion d’un concert, il joue devant
Stravinski, puis quitte Saint-Pétersbourg pour Paris où il rencontre Diaghilev avec qui il monte plusieurs
ballets. Au moment de la Révolution russe en 1917, Prokofiev choisit l’exil, ce qui lui permet de trouver le
temps de composer. Après avoir écrit sa première symphonie, il crée à Chicago une œuvre essentielle dans sa
carrière, l’opéra L’Amour des trois oranges, qui connait tout de suite un grand succès. Il continue à composer
des œuvres nombreuses et diverses en Europe (concertos, symphonies).
En 1933, il décide de rentrer en Russie, attiré par les promesses que lui fait le gouvernement. C’est une autre
période fructueuse (Roméo et Juliette, Cendrillon, Ivan le Terrible) qui prend fin avec la guerre. Après de graves
problèmes de santé, persécuté par l’URSS, Prokofiev s’éteint presque dans l’oubli, effacé par la mort de Staline
le même jour.
Excepté la musique religieuse, Prokofiev a abordé tous les genres. Il a donné le meilleur de lui-même dans la
musique pour piano et dans les œuvres chorégraphiques et cinématographiques. Et pourtant, réaliste,
volontaire, tourné vers le concret et l’avenir, spirituel et provocateur, il n’en est pas moins un lyrique qui a
toujours su adapter son invention mélodique aux divers styles qu’il a pratiqués.
Prokofiev en six dates :
• 1900 : à neuf ans, Prokofiev compose un opéra destiné aux enfants, Le Géant.
• 1906 : rencontre de Miaskovski, compositeur russe qui devient son ami le plus intime.
• 1914 : à la suite de ses études au conservatoire de Saint-Pétersbourg, Prokofiev reçoit le prix Rubinstein en
tant que pianiste-compositeur pour son Concerto pour piano n°1.
• 1927-28 : à Paris, coopération avec les Ballets russes de Diaghilev au moment de la création du Pas d’Acier
puis du Fils prodigue ; rencontres artistiques et littéraires (Picasso, Matisse, Poulenc, Ravel) et querelle avec
Stravinski.
• 1938 : début de la collaboration de Prokofiev avec le réalisateur Eisenstein avec la mise en musique du film
Alexandre Nevski (par la suite Tonia ou encore Ivan le Terrible en 1942).
• 1947 : nommé Artiste du peuple de la République socialiste fédérative soviétique de Russie ; cela n’empêche
pas Prokofiev d’être victime d’autres attaques de la part du régime stalinien.
Prokofiev en six œuvres :
• 1913 (réécriture en 1923) : Concerto pour piano n°2, en 4 mouvements ; créé à Saint-Pétersbourg.
• 1916 : Concerto pour violon n°1 en ré majeur ; première en 1923 à Paris.
• 1921 : L’Amour des trois oranges, opéra en un prologue et 4 actes créé à Chicago, d’après la pièce de Carlo
Gozzi.
• 1935 : Roméo et Juliette, ballet en 3 actes fondé sur la pièce de Shakespeare.
• 1945 : Symphonie n°5, en 4 mouvements ; œuvre patriotique avec des accents guerriers qui marque la
victoire sur l’Allemagne ; réception triomphale. Prokofiev obtient un prix de l’ordre de Staline.
• 1 952 : Symphonie concertante pour violoncelle, créée à Moscou.
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Giuseppe Verdi
(Busseto 1813 – Milan 1901)
Verdi est un compositeur italien de la période romantique ayant produit une vaste œuvre lyrique.
Musicien anti-doctrinaire n’ayant laissé aucun écrit théorique, à la différence de son contemporain Wagner,
il s’inscrit à la suite de Rossini, Bellini et Donizetti, et constitue le lien entre le mélodrame du début du
siècle et le drame musical que symbolise l’œuvre de Wagner. L’évolution que Verdi impulse n’est pas lisible
dans la progression de son œuvre mais plutôt dans les principes qui se dégagent de ses compositions au fur et à
mesure, comme l’importance de la théâtralité du sujet et de la mélodie.
Verdi étudie au conservatoire de Milan grâce à son protecteur Barezzi, qui découvre le talent du jeune
musicien alors qu’il remplace son instituteur à l’orgue du village. Verdi travaille sur les œuvres des grands
maîtres allemands aussi bien qu’italiens. Il présente avec succès son premier opéra en 1838, Oberto. Mais ce
n’est rien comparé au triomphe de Nabucco, dont le chœur « Va pensiero » devient l’hymne symbolisant la
résistance de l’Italie à la domination autrichienne. Le succès est à nouveau au rendez-vous pour ses opéras
suivants, Les Lombards (1843) et surtout Macbeth (1847), dans lequel il perfectionne l’orchestration. Le travail
psychologique qui y est esquissé domine tout à fait dans la « trilogie », Rigoletto (expression des émotions
contradictoires), Le Trouvère (trio amoureux) et La Traviata (souplesse du langage). Les créations se
poursuivent, notamment à Paris ; Verdi est confronté à de nombreuses commandes mais mène entre-temps
une carrière politique en tant que député (1861-65).
La fin de sa production est marquée par deux œuvres particulières : Otello, opéra foisonnant de nouvelles
formules musicales, et Falstaff, seule grande comédie lyrique de Verdi. Dans un dernier éclat de rire, Verdi
transmet à un public devenu complice une œuvre enlevée et fidèle à son amour de la voix.
Verdi en six dates
• 1836 : Verdi est nommé maître de chapelle à Busseto, ce qui lui assure une situation stable.
• 1843-47 : nombreuses allusions à la situation politique en Italie dans ses opéras, par exemple dans I
Lombardi, « Les Lombards », dont les chœurs deviennent des éléments du répertoire patriotique.
• 1845 : Verdi quitte la Scala et fait produire ses œuvres dans d’autres théâtres ; il rompt tout lien avec le
directeur de la Scala, Merelli, qui l’a longtemps exploité.
• 1855 : commande française pour l’Exposition universelle de Paris, qui est à ce moment-là capitale artistique
du monde ; Verdi compose Les Vêpres siciliennes.
• 1869 : reprise de La force du destin à la Scala de Milan, alors que Verdi a été absent de ce théâtre pendant
plus de vingt ans.
• 1899 : deux ans avant sa mort, Verdi crée la Maison de retraite des musiciens à Milan.
Verdi en six œuvres
• 1842 : Nabucco, drame lyrique en 4 parties ; marque la reconnaissance de Verdi en Italie, et le début de sa
popularité.
• 1847 : Macbeth, mélodrame en 4 actes, livret de Piave d’après Shakespeare.
• 1851-53 : Rigoletto (mélodrame en 3 actes), Le Trouvère (drame en 4 parties), La Traviata (mélodrame en 3
actes), appelés la trilogie ; opéras qui imposent Verdi en Europe.
• 1871 : Aïda, opéra en 4 actes.
• 1874 : Messa da requiem, œuvre sacrée pour solistes, double chœur et orchestre.
• 1893 : Falstaff, comédie lyrique en 3 actes
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Felix Mendelssohn
Compositeur, pianiste et organiste, chef d'orchetre (Hambourg 1809 - Leipzig 1847)
Compositeur précoce, pianiste et organiste prolifique, chef d’orchestre international, Felix Mendelssohn est
une personnalité incontournable de l’ère Romantique qui a contribué à tous les genres musicaux : musique de
chambre, musique symphonique et musique pour chœur.
Enfant prodige, Felix Mendelssohn est rapidement remarqué pour ses talents musicaux, en particulier pour le
violon, le piano ainsi que la composition. Lors de son passage à Paris, il étudie la musique de Wolfgang
Amadeus Mozart et de Jean-Sébastien Bach, deux compositeurs par lesquels Mendelssohn restera fortement
influencé tout au long de sa carrière. Il compose à l’âge de seize ans l’Octuor à cordes en mi bémol majeur, l’un
des premiers du genre, démontrant à son public un talent de composition incontestable.
Malgré une courte carrière, Mendelssohn a néanmoins réussi à trouver un grand et rapide succès partout en
Europe en tant que compositeur et plus particulièrement en Angleterre où sa musique est grandement
appréciée par la Reine Victoria et le Prince Albert. Parmi ses contemporains tels que Liszt, Wagner, et
Berlioz, Mendelssohn se positionne comme le defenseur d’une musique dite « conservatrice » ; il fonde en
1843 le Conservatoire de Leipzig, lequel devient un bastion de la défense de cette musique.
Au-delà de la composition, Mendelssohn est également un meneur dans la redécouverte au XIXème siècle de la
musique baroque, et en particulier de J.S. Bach et Haendel : il dirige en 1829 la Passion selon St Mathieu de
Bach (la première représentation depuis la mort du compositeur en 1750), et Le Messie de Haendel en 1833.
Felix Mendelssohn en 5 dates :
• 1819 : Etudie la composition et le contrepoint sous la direction de Carl Friedrich Zelter
• 1821 : Rencontre Johann Wolfgang Von Goethe, lequel compare Mendelssohn à Mozart
• 1829 : Arrangement et direction par Mendelssohn de La Passion selon St Matthieu de Bach
• 1829 : Premier voyage en Grande Bretagne
• 1843 : Mendelssohn fonde le Conservatoire de Musique de Leipzig
Felix Mendelssohn en 5 œuvres :
• 1824 : Symphonie no.1 en ut mineur, op.11
• 1825 : Octuor à cordes en mi bémol majeur, op.20
• 1826 : Le Songe d’une nuit d’été, op.21
• 1830-1832 : Les Hébrides, ouverture, op.26
• 1844 : Concerto pour violin en mi mineur, op.64
Biographie de la Documentation de Radio France
France musique
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Quelques images
qui ont inspiré costumes et scénographie
La tempête
Une forêt
Shakespeare
Le surintendant
Robe blanche
Robe de femme
La cour
Quelques croquis préparatoires
Quelques images du spectacle donné la saison dernière
Vous allez ainsi découvrir…
Les voix de l’opéra
La tessiture d’une voix est la partie de son étendue vocale ou de son échelle sonore qui lui convient le mieux
et dans laquelle elle évolue avec le plus d’aisance. Chez les jeunes garçons, dont les voix s’apparentent à celles
des femmes, le phénomène de la mue intervient environ vers 13 ans. Après cette période, la voix baisse
généralement d’une octave et devient voix d’homme. Les castrats sont des hommes à qui l’on faisait subir
enfant une opération chirurgicale qui leur permettait de conserver leurs voix d’enfants, avec énormément de
pureté et de souplesse.
Les voix de femmes
Soprano
Les sopranos ont souvent des rôles sympathiques et chantent les notes les plus élevées.
De l’italien sopra qui signifie « au-dessus ».
Léger ou
colorature
C’est la plus aiguë des voix féminines. Elle est peu dramatique et convient bien aux
rôles enjoués. C’est une voix virtuose, agile, qui sonne comme une flûte.
Lyrique
Catégorie la plus répandue. C’est une voix qui a la même étendue que celle de la
soprano colorature, mais elle est plus étoffée et expressive.
Dugazon
Autre catégorie de voix légère convenant souvent aux rôles de soubrette. Du nom de
la chanteuse Dugazon (1755-1821) qui excellait dans ce genre de rôles…
Spinto
De l’italien spingere, « pousser ». A une voix plus puissante que la soprano lyrique et
joue souvent des rôles de victimes.
Dramatique
allemande,
« wagnérienne »
C’est une voix un peu moins aiguë, elle est avant tout puissante, expressive, large.
Elle peut, par rapport aux deux précédentes, descendre plus bas dans le grave, c’est
pourquoi on l’imagine souvent casquée et en armure ! Ne doit évidemment pas être
obligatoirement née en Allemagne …
Mezzo-soprano
En italien, mezzo signifie « moyen ».
C’est la voix intermédiaire entre la soprano et la contralto, elle est plus brute, plus colorée, plus grave. Une
mezzo-soprano peut aussi être colorature, virtuose, dramatique ou lyrique. Aux dramatiques, les rôles de
vagabondes, de séductrices, de sorcières et de méchantes (la plupart du temps…) ; aux lyriques, les rôles
travestis d’adolescents (là encore, la plupart du temps…).
Contralto ou alto
Littéralement : « contre le haut ».
C’est, chez la femme, la voix la plus basse et la plus grave qui possède une sonorité chaude et enveloppante.
C’est une voix rare, souvent destinée aux rôles de mère, de grand-mère ou à ceux créés à l’origine pour des
castrats.
Les voix d’hommes
Haute-contre
C’est la plus aiguë des voix d’hommes, elle est le résultat d’un travail particulier. On lui confie les rôles
autrefois destinés aux castrats.
Ténor
Léger
De « tenore » : la voix qui « tient » le plain chant. A l’origine, la voix de ténor était
celle qui chantait la mélodie grégorienne à partir de laquelle s’établissaient les autres
voix polyphoniques. C’est une voix peu puissante, mais légère et tendre. Elle est
d’une égale souplesse du grave à l’aigu, mais son étendue est restreinte.
Lyrique
C’est la voix type du ténor, avec une belle et grande étendue, au timbre envoûtant.
Elle atteint avec facilité les aigus.
Dramatique
ou héroïque
C’est une voix puissante, son registre aigu est éclatant, mais elle a une certaine
difficulté à chanter les aigus dans la douceur. Elle est complètement virile et peut
même êtreiolente. C’est le soupirant attitré de la dame casquée !
Baryton
Martin
Il tire son nom d’un chanteur du XVIIIème siècle. Sa voix est moins volumineuse que
celle du baryton-verdi, mais elle est plus tendre, tout en demeurant très
enveloppante. Elle a beaucoup de facilité dans l’aigu. Le baryton martin joue souvent
des personnages insouciants, joyeux, légers.
Verdi
Cette voix est aussi puissante que celle du ténor dramatique. Elle est nerveuse,
vibrante et chaude, mais a moins de facilité dans les aigus et prend de gros risques en
chantant les notes élevées. Verdi lui a confié quelques-uns de ses plus beaux rôles
(d’où son appellation…), souvent d’ailleurs des rôles de méchant.
Basse
Le baryton basse peut se confondre avec la basse chantante ou noble. La voix est
généreuse et chaude dans les médiums et d’une grande puissance dans les graves.
Basse
C’est la voix la plus grave, elle semble résonner du plus profond d’une caverne ! Les personnages qu’elle
permet d’interpréter sont souvent des pères, des prêtres ou même le diable en personne …
Chantante
Noble
ou profonde
C’est une voix de faible étendue. Elle est plus agile que la basse noble.
C’est une voix massive et lourde, puissante et solide.
Noire
Convient aux rôles de vieillards et à certains méchants des opéras allemands et russes,
surtout.
Bouffe
Convient aux personnages un peu ridicules.
Le fonctionnement de la voix
La voix est l’ensemble des sons produits par les cordes vocales. Mais chez les humains, la voix est aussi un
moyen de communication.
Nous utilisons la voix sous différentes formes : cris, pleurs, chuchotements, rires, paroles, etc.
Le son de la voix est produit par la vibration des cordes vocales. Ces dernières sont mises en vibration par le
passage de l’air dans le larynx. Lorsque nous inspirons, nos poumons se remplissent d’air et se gonflent. Par ce
mouvement, ils appuient sur le diaphragme (le diaphragme est un muscle) qui se met en tension. On constate
d’ailleurs qu’en prenant une grande inspiration, on ressent un fort besoin d’expirer. Ceci est dû à « l’envie » du
diaphragme de remonter (donc de se détendre). A l’expiration, le diaphragme se détend et va exercer une
pression sur les poumons qui se vident. L’air sort des poumons par la trachée et remonte jusque dans le larynx
(appelé aussi pomme d’Adam).
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Au sommet du larynx, se trouvent les cordes vocales qui vibrent au moment du passage de l’air. On peut faire
l’expérience de mettre sa main au niveau de la gorge pour sentir les vibrations des cordes vocales lorsqu’on
émet un son.
Les cordes vocales
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Au-dessus des cordes vocales se trouve la « caisse de résonance » qui va permettre d’articuler des mots, c’est-àdire de communiquer. Grâce aux différentes ouvertures de la bouche, nous formons les voyelles : a – e – i – o
– u. Les consonnes, quant à elles, sont produites par les mouvements de la langue (pour le l – n – d – t...), des
lèvres (pour le m – b – p...), la position des dents (pour le s – z...) et du nez (ñ – essayez donc de dire «
grognon » en vous bouchant le nez).
L’appareil phonatoire
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La voix, au-delà de sa fonction de communication, peut être aussi utilisée comme instrument de musique : le
chant ! Un chanteur prend conscience de tous les éléments utiles à la production d’un son et les travaille pour
maîtriser tout le processus vocal : techniques de respiration, gestion du vibrato (vibration des cordes vocales),
travail sur la diction, notion de hauteur du son, etc.
Le chef de chœur
Le chef de chœur est un musicien chargé de préparer et de coordonner le chant des différents pupitres (les
différents groupes de voix : soprano, alto, ténor, etc.) d’un chœur ou d’une chorale, en vue d’exécuter une
œuvre musicale. Il peut être assisté dans son travail par des chefs de pupitre.
Ainsi, lorsque l’ouvre est interprétée a cappella ou accompagnée d’un petit nombre d’instruments, la direction
musicale est assurée par un chef de chœur. En revanche, lorsque l’œuvre doit être interprétée avec un
orchestre, la direction musicale de l’ensemble est assurée par un chef d’orchestre.
Le chef de chœur est placé devant tous les chanteurs. C’est lui qui dirige les musiciens et qui les aide à
jouer ensemble. C’est aussi le chef de chœur qui décide de la pulsation du morceau, c’est-à-dire la vitesse à
laquelle le chœur va chanter. Il aide aussi les choristes à se repérer dans la partition, à partir au bon moment
et il donne les nuances de l’œuvre musicale.
Le chef de chœur
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Le travail du chef de chœur et du chef d’orchestre se divise en trois phases :
 la préparation
 la répétition
 le concert
La préparation
Le chef doit connaître et comprendre l’œuvre musicale qu’il va diriger. Durant cette phase de préparation, le
chef étudie l’œuvre afin de trouver son interprétation (c’est une façon personnelle d’interpréter l’œuvre, en
traduisant au plus près les intentions du compositeur).
Les répétitions
Après la phase de préparation, le chef d’orchestre est prêt à travailler l’œuvre avec le chœur. Il organise les
répétitions (section de partition à travailler plus particulièrement, travail pupitre par pupitre, etc.).
Après la phase de répétition, le chef de chœur doit obtenir l’interprétation exacte qu’il désirait atteindre.
La répétition générale : C’est la dernière répétition. Il n’y a plus place à l’erreur. On est dans les conditions de
la représentation. Normalement, on ne s’arrête plus. Cette répétition se termine par quelques réglages finaux
du chef de chœur. Elle a souvent lieu l’avant-veille de la première représentation, afin de permettre aux
chanteurs de se reposer une journée entière.
Le concert
Durant le concert, le chef a plusieurs outils pour communiquer avec le chœur, le principal étant ses gestes. Ils
indiquent principalement :
-le tempo (vitesse : lento, andante, allegro, etc.)
-la mesure (binaire ou ternaire)
-les démarrages des différents pupitres et des solistes
-les nuances (degré de force ou de délicatesse du son : pianissimo (pp), forte (f), crescendo (<), etc.)
En concert, le chef est donc capable de « corriger » l’interprétation émise par les chanteurs, en direct et
discrètement, puisqu’il tourne le dos au public. Il est donc important de regarder souvent le chef de chœur.
Le piano
Le piano est un instrument de musique polyphonique (qui permet de jouer plusieurs notes) à clavier et à
cordes frappées, il est donc classé parmi les percussions et les cordes. Le son est produit par les cordes, tendues
sur un cadre rigide. Elles sont frappées par des marteaux, couverts de feutre, actionnés par l'enfoncement des
touches du clavier.
Son nom provient d'une abréviation de piano-forte, locution italienne qui veut dire doux-fort, qui se rapporte
au fait que le volume du son du piano change en fonction de la force avec laquelle les touches sont frappées.
Le piano est un instrument très utilisé en musique classique occidentale. Beaucoup de compositeurs sont
également pianistes, et utilisent le piano comme instrument de composition. Les chefs d'orchestre sont
souvent pianistes de formation (ou violonistes…).
Le piano est également couramment employé dans d'autres genres musicaux, tels que le jazz (ragtime, blues),
la salsa et parfois le rock.
Beaucoup d'œuvres, célèbres dans leur version pour orchestre, ont été écrites à l'origine pour le piano. Citons
par exemple :
-Danses hongroises de Brahms,
-Les Tableaux d'une exposition de Moussorgski,
-Les Gymnopédies de Satie,
-Le chant du Printemps de Mendelssohn etc.
À l'inverse, beaucoup d'œuvres du répertoire classique ont été transcrites pour le piano. Citons, par exemple,
les transcriptions de Liszt des symphonies de Beethoven.
Le piano est très utilisé en accompagnement de la voix : chœurs, lieder, mélodies.
Il est beaucoup utilisé en musique de chambre avec d’autres instruments (violon, flûte…).
Le répertoire compte aussi beaucoup de concertos pour piano (Mozart, Beethoven).
Il existe deux formes de piano :
 le piano droit
 le piano à queue :
-le crapaud qui est le plus petit (1,50 mètres)
-le quart de queue (jusqu’à 1,80 mètres)
-le demi-queue (environ 2 mètres)
-le trois-quarts-de-queue (jusqu’à 2,35 mètres environ)
-le piano de concert (2,50 à 2,75 mètres)
-le grand piano qui peut mesurer près de 3 mètres
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Piano à queue : Instrument à cordes qui sont frappées pour produire les sons.
Couvercle : Partie du piano qui protège les pièces internes de la poussière ou de l'oxydation lorsqu'il
est fermé. On l'ouvre pour pouvoir jouer du piano.
Meuble de bois : Sert de caisse de résonance.
Pédale forte : Permet de maintenir le son plus longtemps.
Pédale de prolongation : Permet de maintenir le son qui est produit avant d'appuyer sur cette pédale.
Pédale de sourdine : Permet d'affaiblir le son.
Clavier : Ensemble des touches que l'on appuie pour jouer du piano.
Pupitre : Sert à recevoir les partitions.
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Piano droit : Piano dont la table est placée de façon verticale.
Pupitre : Sert à recevoir les partitions.
Pédale forte : Permet de maintenir le son plus longtemps.
Pédale de prolongement : Permet de maintenir le son qui est produit avant d'appuyer sur cette
pédale.
Pédale de sourdine : Permet d'affaiblir le son.
Table d'harmonie : Partie du piano qui amplifie les sons.
Touche de clavier : Partie du clavier sur laquelle on appuie pour produire les sons.
Caisse : Meuble de bois qui sert de caisse de résonance.
Mécanique du piano droit :
La mécanique de piano est le fruit de plusieurs siècles d'évolution, mais elle demeure assez semblable dans sa
géométrie depuis 100 ans. Métal, bois, cuir, feutre se côtoient pour transmettre la moindre expression du
pianiste. Le réglage pour rendre l'action optimale se fera par quelques 25 points d'ajustement pour chacune
des 88 notes d'un piano droit et 35 sur la mécanique plus performante d'un piano à queue, sans compter les
ajustements au clavier et aux pédales.
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Mécanique du piano droit : Fonctionnement interne du piano droit.
Feutre : Produit textile qui enrobe le marteau.
Marteau : Pièce qui frappe la corde et la fait vibrer..
Barre de repos du marteau : Support pour le marteau lorsqu'il n'est pas actionné.
Contre-attrape : Pièce qui attrape la queue du marteau dans sa rechute.
Attrape : Pièce qui attrape la queue du marteau dans sa rechute.
Touche : Partie du clavier sur laquelle on appuie pour produire une note.
Chevalet : Pièce à laquelle sont fixées les cordes et qui transmet le son à la table d'harmonie.
Levier d'échappement : Pièce qui envoie la tête du marteau vers la corde.
Noix : Partie du marteau qui est poussée par le levier d'échappement.
Barre d'étouffoir : Support pour l'étouffoir lorsqu'il n'est pas actionné.
Étouffoir : Pièce servant à empêcher la corde de vibrer.
Corde : Partie du piano qui produit le son par vibration lorsqu'elle est frappée.
En bref, quelques pistes à explorer pour ce spectacle
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Les voix de l’opéra
Le rôle du chef de chœur
Le piano
Le rôle du spectateur
Les différentes émotions liées au spectacle
Shakespeare et ses différentes histoires
Retours de jeunes spectateurs qui ont assisté l’an passé aux
représentations
À l’opéra, moi ce que j’ai bien aimé, c’est quand les sorcières faisaient danser Shakespeare et quand elles le faisaient
voler dans les airs.
Mélina
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Autour de Shakespeare.
Nous sommes allés voir un spectacle qui s’appelle « Autour de Shakespeare ». J’ai adoré le moment ou Shakespeare se
marie avec un elfe, la fille de Titania, la reine des elfes, aussi la fin.
Chiara
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
J’ai bien aimé quand les passagers avaient peur et j’ai bien aimé aussi les éclairs. J’ai adoré le spectacle. La place de
Comédie est très jolie avec les dessins.
Chloé Flora
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
À l’opéra, on a vu Shakespeare. Il y avait un bateau et aussi des sorcières. On a vu les chanteurs. On a vu les
sorcières faire danser Shakespeare. À la fin, c’était trop rigolo. Mais ils ont fait le mariage et ils ont fait le bisou sur
la bouche. À l’opéra, c’était trop bien ! Moi, j’ai bien aimé à la fin.
Wassin
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
J’ai bien aimé le spectacle autour de Shakespeare. Le moment que j’ai préféré, c’est quand Shakespeare s’est fait
attaquer par les sorcières. J’ai bien aimé les costumes.
Baster
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
À l’Opéra je me suis régalé. J’ai vu le bateau avec des éclairs et c’était magnifique.
Jimmy
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Moi, ce que j’ai bien aimé c’est quand Shakespeare s’est réveillé en hurlant et quand il s’est envolé.
Leny
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
J’ai bien aimé l’intérieur de l’Opéra. Et j’ai bien aimé les chanteurs.
Loucas
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Au théâtre, je me suis éclatée ! À un moment, Shakespeare s’est envolé et il s’est marié.
Loïs
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Nous sommes allés à l’opéra, nous avons pris le bus.
Nous sommes rentrés dans l’opéra puis nous avons vu william qui dormait sur une chaise, il faisait des rêves.
C’était un spectacle.
Noa
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Pour commencer, il y avait Shakespeare qui dormait sur une chaise. À un moment, il se réveille en sursaut ! Et il
respire. Il y avait des sorcières qui attrapaient Shakespeare et qui lui jetaient un sort magique. Il y avait aussi des
fées.
Shakespeare a été suspendu et à la fin, il y avait un mariage.
Ruben
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Quelqu’un a fait un rêve. Après, il part sur une île folle, le roi était sur sa chaise. Puis il y a les sorcières et elles le
tirent. Shakespeare et une fille se marient. Les sorcières attachent Shakespeare. Puis ils saluent.
Ethan
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Jeudi nous sommes allés regarder « Autour de Shakespeare ». Dans le spectacle « Autour de Shakespeare », ce que j’ai
bien aimé, c’est les belles robes.
Ana
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
J’ai beaucoup aimé quand Shakespeare s’est réveillé en sursaut.
Tom
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
J’ai adoré à l’Opéra. J’ai adoré le spectacle. La place de la Comédie est jolie.
Lilou
Classe de CE1 de l’école élémentaire Paul Crouzet, à propos du spectacle Autour de Shakespeare
Retour de la classe de l’école Paul Crouzet
Chers choristes,
Votre spectacle était magnifique !
On a bien aimé quand les sorcières faisaient bouger Shakespeare et quand il s’est envolé.
On a trouvé que les costumes étaient très beaux.
On a reconnu les chants qu’on a appris avec Valérie :
« Auprès d’un torrent » et « La chanson du mariage », mais ce n’était pas les mêmes paroles.
Vous avez fait un « tableau fixe » comme Lucile nous fait faire en atelier théâtre.
Nous aussi, on va faire un spectacle avec le « Songe d’une nuit d’été ».
Retours en image de l’école Paul Crouzet
Retour en image de l’école Saint Jean Baptiste
Retour en image de l’école de Cazilhac
Biographie des artistes
Noëlle Geny
Initiée au piano par sa mère, concertiste, élève de Walter Gieseking, Noëlle Gény étudie à Nancy où elle
obtient ses prix de piano, solfège, musique de chambre et contrebasse. Elle se perfectionne à Paris auprès de
Catherine Collard.
De 1984 à 1992, elle débute sa carrière en tant que chef de chant au Grand Théâtre de Genève. Placé sous la
direction d’Hugues Gall, elle collabore avec des chefs d’orchestre renommés : Armin Jordan, Jesus Lopez
Cobos, Christian Thielemann, Jeffrey Tate, Carlo Rizzi, Louis Langrée, Marko Letonja, Alberto Zedda,
Emmanuel Krivine, Emmanuel Joel Hornack, Georges Prêtre.
Elle est également chef de chant au Festival d’Aix-en-Provence sur Die Entführung aus dem Serail, dirigé par
Armin Jordan. Elle participe à de nombreux concerts avec les Chœurs du Grand Théâtre et des artistes
prestigieux tels que Natalie Dessay, Roberto Alagna, Thomas Hampson, Chris Merritt, José Van Dam… Elle
assure également les parties de continuo dans la plupart des opéras de Mozart et de Rossini.
Après avoir travaillé avec les chefs de chœur Jean Laforge et Gunther Wagner, elle est nommée Chef des
Chœurs de l’Opéra de Nantes.
En 1994, à la demande d’Henri Maier, elle prend en charge la direction du Chœur de l’Opéra national de
Montpellier.
Elle dirige de nombreux concerts avec des programmes très étendus, allant de l’opéra baroque au grand
répertoire du XXème siècle. Elle est également très impliquée dans l’Action Culturelle en direction du Jeune
Public.
Ses chœurs sont régulièrement invités dans les différentes maisons d’opéra en France, dans des festivals tels
qu’Orange en 2009 dans les productions de Cavaleria rusticana et I Pagliacci sous la direction de Georges
Prêtre.
En 2006, elle dirige les chœurs dans Jeanne d’Arc au bûcher, lors du Festival de Radio France et Montpellier
Languedoc-Roussillon, dont le DVD est récompensé lors des Victoires de la Musique classique 2008. En
avril 2008, les chœurs d’hommes de l’Opéra de Montpellier sont également sollicités pour renforcer le Chœur
de l’Opéra de Bordeaux sur Tannhäuser. En 2009, les Chœurs de l’Opéra de Montpellier sont invités à
participer à Turandot à l’Opéra de Monte-Carlo.
En février 2010, les chœurs de l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon se produisent dans des
extraits du Prince Igor et de La Traviata pour l’émission des Victoires de la Musique classique, retransmis en
direct sur France Télévision.
Elle est régulièrement invitée à l'Opéra de Dublin, elle y fait travailler les chœurs attachés à cet Opéra.
Sylvère Santin
Né en 1986, Sylvère Santin entre au conservatoire de musique d’Avignon à l’âge de 6 ans. Il y suit un cursus
complet en trombone auprès d’André Canard, de contrebasse avec Frédéric Béthune, et de chant lyrique avec
Pierre Guiral. Il y obtient son DEM de conservatoire en Formation Musicale.
C’est par le biais de la musique qu’il accède à la scène et y prend goût en suivant les cours d’art lyrique de
Valérie Marestin où il participe à divers projets d’opéras et d’opérettes à l’Opéra Théâtre d’Avignon (Didon et
Enée, Les mousquetaires au Couvent…)
Il se dirige alors vers le théâtre et intègre une formation pré-professionnelle aux métiers du théâtre à
l’Université de Provence de 2006 à 2009. Il y obtient un DEUST Théâtre.
En parallèle il continue ses études de chant au conservatoire de musique d’Aix-en-Provence en suivant les
cours de Laure Florentin. Il intègre la formation de « La Compagnie d’Entrainement » dirigée par Alain
Simon et travaille avec Jean-Pierre Ryngaert, Jean-Marie Broucaret, la compagnie de danse Preljocaj ou encore
Rodrigo Garcia, et participe à divers projets mêlant musique et théâtre entre Aix-en-Provence et Marseille.
De 2009 à 2012, il intègre la classe professionnelle de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de
Montpellier, dirigée par Ariel Garcia Valdès. Il travaille avec différents metteurs en scène et comédiens, tel que
Yves Ferri, Christine Gagnieux, Lukas Hemleb, Claude Degliame, Bruno Geslin, Olivier Werner, Gilbert
Rouvière, Marion Guererro, Robyn Orlin, Cyril Teste, Evelyne Didi, André Wilms…
En janvier 2011 il joue pour Georges Lavaudant dans « État Civil », une création autour de l’œuvre d’Antonio
Lobo Antunes à la MC93 de Bobigny.
En juin 2012 il joue pour Richard Mitou dans Les Numéros – Cabaret une création autour des textes
d’Hanokh Levin au =Printemps des Comédiens à Montpellier et au Festival de Figeac.
Dans la saison 2012-2013 il joue pour Véronique Bellegarde sur un texte de Grégoire Solotareff Isabelle et la
Bête mis en musique par Sansévérino.
En novembre 2013, il joue dans Tambours dans la nuit de Brecht mis en scène par Dag Janneret et créé à
Sortie Ouest à Béziers.
Antoine Baillet
Diplômé en Juin 2012 de la Maison Louis Jouvet - école nationale supérieure d'art dramatique de
Montpellier, sous la direction d'Ariel Garcia Valdès, Antoine Baillet à débuté le théâtre en 2004 en travaillant
avec Anne Laure Liégeois au CNR de Montluçon avant de rejoindre la classe de Jean-Pierre Berthomier au
CRR de Poitiers où il fût en 2009 l'un des premiers lauréats du Diplôme National d'Orientation
Professionnelle à sa création.
Second assistant d'Olivier Py sur la reprise du Soulier de Satin en 2009 à l'Odéon - Théâtre National de
l'Europe, Antoine Baillet a aussi travaillé avec Anne Théron, Etienne Pommeret, Georges Lavaudant, Bruno
Geslin, Cyril Teste, Richard Mitou, Gilbert Desveaux, Régis de Martrin-Donos, Claire Lasne-Darcueil.
Anne Pagès-Boisset
Anne Pagès-Boisset étudie au Conservatoire National de Région de Montpellier Agglomération où elle obtient
les premiers prix de piano, musique de chambre et accompagnement. De 1989 à 1995, elle enseigne le piano
dans plusieurs écoles de musique et accompagne les classes de chant et d’instruments au Conservatoire
National de Région de Montpellier.
En 1995, elle est engagée comme pianiste – chef de chant à l’Opéra national de Montpellier, poste qu’elle
occupe encore à ce jour.
Parallèlement, elle donne de nombreux concerts de musique de chambre en France, en Italie, aux USA, en
Allemagne ou encore en Corée, lors du Concours international de chant de Séoul 2007, où elle accompagne
au piano le baryton Paul Kong, qui obtiendra le premier prix. Remarquée, elle est réinvitée en 2010 à Séoul
pour un récital.
Son poste à l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon l’amène à travailler régulièrement avec les
chœurs et leur chef Noëlle Gény pour les différentes productions et concerts de la saison. De même, elle
travaille en étroite collaboration avec les plus grands chefs d’orchestre et chanteurs, parmi lesquels, Emmanuel
Krivine, Mark Minkowski, Friedemann Layer, Marco Guidarini, Inva Mula, Jean-Philippe Lafont, Susan
Neves, Roberto Alagna… En 2004, la scène montpelliéraine présente Háry János de Zoltán Kodály, avec
Gérard Depardieu, dans une mise en scène de Jean-Paul Scarpitta. Elle est chef de chant sur ce spectacle, ainsi
que lors de sa reprise quelques mois plus tard à Paris, au Théâtre du Châtelet. A l’occasion de la production de
Médée de Cherubini, aux Arènes de Nîmes en 2004, elle collabore avec Fanny Ardant, puis en 2006 avec
Sylvie Testud pour son rôle dans Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger, lors du Festival de Radio France et
Montpellier Languedoc-Roussillon.
Parmi les productions, pour lesquelles elle a assuré la fonction de chef de chant, nombre d’entre elles ont été
régulièrement saluées par les critiques, notamment l’opéra Cyrano de Bergerac de Alfano, avec Roberto
Alagna, paru en DVD en 2006, ou encore, Jeanne d’Arc au bûcher, production récompensée par le prix du
meilleur DVD classique de l’année aux Victoires de la musique 2008.
Lors de la saison 2010, René Koering lui confie la direction musicale, ainsi que les représentations au piano de
Pelléas et Melisande de Debussy. Dernièrement, elle a travaillé sur les productions de La Traviata et Manon
Lescaut. A l’Opéra national de Montpellier, elle a été récemment chef de chant sur Lakmé de Léo Delibes.
Chœur national Montpellier Languedoc-Roussillon
L’histoire du Chœur de l’Opéra national Montpellier Languedoc–Roussillon commence en 1982. C’est en
1994 que Noëlle Gény en prend la direction.
Loin de se spécialiser dans un genre, ses 32 chanteurs abordent un large répertoire composé de grands chœurs
d’opéras, d’opérettes, de comédies musicales, de mélodies françaises, italiennes, allemandes et slaves, ainsi que
de musique sacrée et de musique contemporaine.
En juin 2004, il est invité au « Festival des Régions » du Châtelet pour Hàry Jànos de Kodàly et Antigona de
Traetta.
Il participe en février 2007, à la production nantaise de Jenufa de Janáček, à laquelle la critique attribue le prix
annuel de la meilleure production de l’année.
En plus des quatre grands concerts dirigés chaque saison par Noëlle Gény, le Chœur se rend très
régulièrement en région : à Sète, Carcassonne, Saint Gervais sur Mare, Sérignan, Mèze, Nîmes…
Il a également choisi de prendre une part active dans la programmation des spectacles destinés au public
scolaire. Il produit chaque année un ou deux spectacles pour enfants d’âges différents, allant de la maternelle
aux adolescents (Lyric Circus, Fables de La Fontaine, Concert sur l’Europe, Fées et Sorcières ...).
Régulièrement invité au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, au Théâtre du Châtelet, à la Salle Pleyel à Paris,
au Festival Musica de Strasbourg ou encore régulièrement aux Chorégies d’Orange, le chœur de l’Opéra
national Montpellier Languedoc- Roussillon est fréquemment accueilli par toutes les scènes lyriques françaises
: Nancy, Toulouse, Nice, Nantes, Bordeaux , Strasbourg… et dernièrement Monaco-Monte Carlo (dans le
cadre des festivités en l’honneur de son Altesse Sérénissime, le Prince Albert 1er).
Le Chœur a eu le plaisir de travailler et d’être sous la baguette de nombreux chefs d’orchestre, tels Gianfanco
Masini, qui a sans conteste marqué l’histoire de l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon,
Friedemann Layer, Lawrence Foster, Alain Altinoglu, Jean Yves Ossonce, Marco Guidarini, Emmanuel Joel
Hornak, Enrique Mazzola, Marko Letonja, Emmanuel Krivine… Hervé Niquet, Christophe Rousset dans
plusieurs concerts baroques… ainsi que le grand chef russe Evgeny Svetlanov.
Le chœur a eu également le grand privilège de participer aux Chorégies d’Orange 2009 sur les productions de
Cavaleria rusticana et I Pagliacci avec Roberto Alagna sous la direction du prestigieux chef Georges Prêtre.
En septembre 2008, le Chœur participe à la production d’Aïda à Montpellier, puis à Paris, salle Pleyel et en
septembre 2009 à Die Zauberflöte donnée au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra national Montpellier
Languedoc-Roussillon.
Le chœur a régulièrement l’habitude de travailler avec des metteurs en scène de renommée internationale :
Nicolas Joël (actuellement Directeur de l’Opéra de Paris), Jean Claude Auvray, Petrika Ionesco, Giancarlo del
Monaco, Daniel Mesguisch, René Koering, Davide Livermore, Jean-Paul Scarpitta, Jérôme Savary, Jean Louis
Martinotti
Le Chœur de l’Opéra national Montpellier Languedoc Roussillon apparaît dans les enregistrements des
Huguenots de Meyerbeer, de Roméo et Juliette de Pascal Dusapin, de Goya de Jean Prodomidès, de Gogol de
Michaël Levinas par Radio France, de Marion Delorme de Ponchielli, de Cyrano de Bergerac d’Alfano, de
Hàry Jànos de Janáček, de Perelà de Pascal Dusapin, de Salomé de Mariotte et de Jeanne d’Arc au bûcher de
Honegger, récompensée aux Victoires de la Musique 2008.