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DOSSIER DE PRESSE / AU LOUP ! + MELODY BOX
Deux formes courtes dansées à découvrir à la suite...
Les mardis 17, 24 et 31 mai à 19h
AU LOUP !
Contes de jeunes filles en brume
Création 2011 - Extrait
Chorégraphie & interprétation : Julie Trouverie et Elsa Bozier
Musique : Jean-Baptiste Sabiani
Lumières : Flore Dupont
Avec le soutien du Studio le Regard du Cygne, membre du CDC Paris Réseau
AU LOUP... Contes de jeunes filles en brume
Se promenant dans la forêt, deux jeunes filles se
perdent, se cherchent, se font peur, voient des monstres,
jouent... Dans l’univers des contes, la danse va puiser
des tableaux, des scènes qui vont mettre les danseuses
face à elles-mêmes, à leur double, à leur propre monstre.
Le conte, récit initiatique pour les enfants, met en jeu nos
joies, nos désirs, nos peurs, nos pulsions.
Par ce duo de « femmes-enfants », nous présentons
notre lecture chorégraphique en jouant de ces
imaginaires codifiés, les interpréter à notre manière et y
développer l’aspect poétique et sensible des contes. Tout
en jouant, les interprètes vont se confronter aux clichés,
que sont les représentations féminines de ces récits. Les
contes mettent en scène le rite du passage de l’enfance
vers l’adulte. Nous sommes bien dans le monde de
l’enfance et du merveilleux mais non exempt de cruauté,
de mort, de sexualité...
Le projet est né à la suite du solo Mysterious Skin qui traitait de la féminité et du « monstre », incarnés
par un manteau de fourrure. De cette première pièce, sont revenus des souvenirs de contes, des
tableaux qui m’ont décidée à creuser cet imaginaire. C’est ainsi que je me suis replongée dans la lecture
des contes de Grimm et d’autres matériaux (tableaux, illustrations, études psychologiques, films, etc.....)
qui ont nourri mon envie d’explorer chorégraphiquement l’univers des contes.
L’ÉQUIPE
JULIE TROUVERIE
Julie Trouverie est interprète et chorégraphe. Formée au Conservatoire de danse de La Rochelle
pendant dix ans, elle intègre la Cie Acorps, de 1999 à 2005, à Poitiers, où elle travaille avec les
chorégraphes et pédagogues: Claire Filmon, Nancy Stark Smith, Nathalie Pernette, Jackie Taffanel. En
parallèle, elle poursuit un cursus universitaire en obtenant une Maîtrise en Arts du Spectacle, mention
Études Cinématographiques en 2005.
Elle n’a cessé de croiser sa pratique de la danse contemporaine avec ses études. Durant ces années,
elle est à l’initiative de nombreux projets mêlant les disciplines : vidéo, poésie, théâtre, film, arts
plastiques.
En 2005, année de la rédaction de son mémoire sur une étude de la danse contemporaine et du cinéma
de Wong Kar Wai, elle parachève sa formation d’artiste chorégraphique au sein de la Cie Pic La Poule,
dont le chorégraphe est Laurent Falguiéras. Cette collaboration aboutit à un solo, La Dernière Goutte de
lait, inspiré d’une nouvelle de Marguerite Yourcenar.
Riche de ces expériences, elle décide de venir s’installer à Paris pour étoffer sa palette d’interprète au
contact d’autres artistes et elle suit en particulier le travail de la Cie CFB451, qui lui confie des ateliers
chorégraphiques en milieu scolaire. Elle continue à travailler avec la Cie des Clandestins, à Poitiers sous
la direction d’Odile Azagury. Elle va « se nourrir » dans le cadre de nombreux stages avec notamment
Josef Nadj, Bernardo Montet, Jacques Patarozzi, Jackie Taffanel, Philippe Genty.
En 2006, elle monte le projet Êtres sans ciel avec l’association Prasca en collaboration avec le musicien
Syn et avec un travail sur l’image vidéo/du Vjing (www.prasca.org). Depuis 2007, elle travaille au studio
Le Regard du Cygne et poursuit son travail chorégraphique. En 2009, elle rejoint la Cie Kataline Patkaï
pour la pièce Sisters.
Cette même année, elle est l’auteur et l’interprète de Mysterious Skin, solo avec un manteau de fourrure.
Cette pièce se joue plusieurs fois à Paris, en région parisienne ainsi qu’à Poitiers. Depuis deux, ans, elle
travaille régulièrement avec les artistes plasticiennes de La Cellule (www.la-cellule-becqueminsagot.com) sur des installations performances pour des grandes manifestations (Fiac..etc...).
ELSA BOZIER, INTERPRÈTE
Après un bref passage à Istres à la Cie Colline, Elsa Bozier participe à des créations avec les
chorégraphes Odile Azagury, Jackie Taffanel et poursuit sa formation en danse au Conservatoire
Régional de Poitiers. Dans les années 2000, elle rencontre Julie Trouverie lors de projets
chorégraphiques avec la Cie Acorps, groupe universitaire chorégraphique de Poitiers. Elle travaille
notamment avec la Cie La Tarte aux Plumes à Poitiers et participe aux pièces : Petites Morts, Dans ma
maison de papier. En 2006, elle fait partie de la Cie Les Désaccordés pour qui elle donne des cours de
cirque et elle joue Peter Pan, mise en scène d’Isabelle Partiot-Pieri au Théâtre du Châtelet. De 2007 à
2009, pour le spectacle Lame Sœur, elle est interprète de la Cie d’Elles, dirigée par Paola Rizza, avec
qui elle joue dans différents festivals de cirque, à Auch, au festival Caravane de Cirque à Toulouse, au
festival d’Avignon dans le cadre de Scènes de Cirque, et à la Maison des Métallos à Paris.
Depuis 2009, elle travaille avec la Cie Mastoc Production sur le spectacle Vague à l’Âme qui joue, entre
autres, au Grand Théâtre de Lorient, à Sotteville-les-Rouen, à Harcourt, à Surgères dans le cadre du
festival Sites en Scènes. Tout en continuant sa carrière d’artiste chorégraphique, elle suit une formation
en psychomotricité.
FLORE DUPONT, OMBRES ET LUMIÈRES
Flore Dupont est formée au studio Le Regard du Cygne en tant qu’assistante régisseur en 2001-02
auprès d’Alain Salmon et Frédéric Dugied. Ensuite, entre 2004 et 2007, elle devient régisseur du Jeune
Théâtre National à Paris et à la même période, elle travaille également au service technique au Théâtre
Paul Eluard à Choisy-le-Roi. A la suite de ces deux expériences, en 2004, elle revient pour superviser,
comme chef de chantier, la rénovation du studio Le Regard du Cygne en tant que lieu de spectacle
accueillant du public. Elle s’occupe également de la modernisation des équipements du lieu au niveau
de la régie et des éclairages. Elle travaille également à Bagnolet au Colombier et au Samovar. Depuis
2010, elle est régisseur générale au studio.
Parallèlement à ceci, elle a également un pied dans l’artistique et suit plusieurs compagnies en créant
pour eux les lumières de leurs spectacles. Le studio lui a permis de côtoyer beaucoup de danseurs et de
chorégraphes avec qui elle a pu créer des liens privilégiés comme Amy Swanson, Fabrice Dugied, Jean
Gaudin, Geneviève Mazin, Wes Howard, Thomas Lebrun, Françoise et Dominique Dupuy, Daniel
Larrieu, Elsa Wolliaston, J.C. Bloton, Andrea Sitter, Cie Voignier & Bertagniol, Cie
JEAN-BAPTISTE SABIANI, COMPOSITEUR
Jean-Baptiste est formé au C.I.M (Classe de piano et arrangements Laurent Cugny) et à l’American
School Of Modern Music (Classe de piano avec Steeve Browman, classe d’arrangements Peter Giron,
Steeve Browman). Il accompagne en live de nombreux groupes et chanteurs : Mathieu Boogaerts, Dani,
Daniel Darc, Alain Chamfort, No One Is Innocent, Valérie Lagrange, Les Nubians, Terry Moïse, Mo,
Princess Erika, Jeanne Cherhal, Bussy, Kemar, Mama Cherry, Lili.... Il enregistre en studio pour
Princess Erika, Bussy, Lili, Backchich, Kemar, John, Les Nubians, Dani, Jacques Djeïm,... Il compose la
musique de nombreux courts-métrages, spots publicitaires, ou documentaires. Il est le compositeur des
deux dernières créations de la Cie CFB451 / Christian et François Ben Aïm.
MELODY BOX par la Cie l’Entre peaux
Chorégraphe / Interprète : Sabrina Mergey
Compositeur / Interprète : Jean-Charles Schwartzmann
Que se passe-t-il quand on referme le couvercle d’une
boîte à musique, que devient ce couple condamné à
cohabiter ? Détachés de leur fonction sociale, ce duo
emprunte les codes et les rituels des amoureux, pour nous
montrer qu’être deux signifie bien plus que de vivre
ensemble. Corps réprouvé, gestuelle empruntée, la
promiscuité et l’habitude vont les amener dans une relation
instable, naviguant entre envie et rejet.
LE PROJET
Ce projet s’inscrit dans une recherche globale quant au
rapport du mouvement à des éléments extérieurs. Notre
travail se dirige vers l’élaboration d’un langage
chorégraphique où les corps « incommuniquants » sont
influencés par l’extérieur de façon perturbatrice. Ces corps se trouvent submergés, agressés, violentés,
à l’opposé des corps glorifiés, standardisés.
Pour cette dernière création, la Compagnie l’Entre Peaux a choisi de confronter la danse non plus
seulement à la musique mais aussi au musicien. Voilà d’où est née Melody box : de cette volonté de
créer un duo instantané par la rencontre d’une gestuelle basique et épurée avec une musique agressive
et décharnée produite directement sur scène.
La boîte à musique plante le décor de cette recherche chorégraphique, permettant de personnifier deux
disciplines, que l’on pourrait croire s’accorder parfaitement. Les deux protagonistes sont les rouages
mécaniques de cet objet. Mais ici l’hypothèse de départ est différente. L’équilibre n’est qu’apparent et la
cohabitation s’avère conflictuelle. Chacun tente de gagner du terrain, de l’espace, de l’influence. S’ajoute
à tout cela des sentiments créés par l’habitude, l’ennui, la promiscuité quotidienne et le besoin.
Il en découlera une gestuelle de résistance et/ou de rivalité marquée dans l’effort, rongeant les
mouvements jusqu’à qu’il n’en reste que l’intention. Proche de l’univers littéraire communément appelé
la réalité merveilleuse, cette pièce remet en question les idées établies de la réalité, la perception des
objets.
Melody Box est un duo d’environ 55 minutes où la danse et la musique se construisent peu à peu devant
le public avec une irréductible part d’aléa qui confère un caractère unique à chaque représentation. La
diffusion se fera tant dans les spectacles de rues que dans les théâtres plus conventionnels, dans tous
les lieux qui nous permettront de nous brancher.
LA COMPAGNIE
Depuis 2001, L’Entre Peaux est une compagnie professionnelle de danse contemporaine qui a construit
son langage chorégraphique autour de l’objet : qu’il soit porté, structure, suggéré ou encore
indissociable du geste, il reste le point de départ et d’articulation de la réflexion.
Ainsi est née une écriture chorégraphique s’inscrivant dans le détournement de l’objet, dans
l’exploitation de sa présence, dans l’acceptation des contraintes qu’il impose.
L’objet s’est imposé naturellement au centre de la recherche chorégraphique de la compagnie. L’aspect
anodin des objets choisis : adhésifs, bottes, terre, manteaux, box… est essentiel en ce sens qu’il
rapproche la danse de l’état de corps naturel et organique, opposé à une danse mécanique éloignée de
la gestuelle proche du quotidien.
Cette matérialité est source de création tant dans le geste inattendu que dans la contrainte physique
qu’il procure. Il en est ressorti un langage chorégraphique singulier, alimenté perpétuellement par le
potentiel scénique de l’objet.
SABRINA MERGEY
Après une formation en danse contemporaine, Sabrina Mergey entre en 1990 dans une troupe
d’adolescents de festivals de rue. Dans ce cadre, elle s’exerce à l’improvisation, la scène et le théâtre.
C’est à l’âge de 16 ans qu’elle rejoint la compagnie Sept Heures où elle participe tant à la
chorégraphie qu’à la scénographie. Elle fait ses premiers pas en collaborant aux pièces
Rhinocéros, Par et Hier soir je t’ai parlé. En 2000, elle crée sa première pièce en solo, Oblique
gauche.
Elle part pour Paris en 2001 où elle intègre le centre de formation professionnel RIDC et obtient son
Diplôme d’Etat. Poussée par son envie de créer son propre langage, elle se tourne définitivement vers
la chorégraphie.
En 2002, elle monte la compagnie L’Entre Peaux avec Cannelle Pdehetazque et chorégraphie quatre
pièces subventionnées par la Mairie de Paris. Si mes souvenirs sont bons, il fut un temps où j’allais
chaussé de bottes en caoutchouc fut diffusé au théâtre Sandrine Monin à Marseille, à la Biennale de
danse de Lyon et aux « rendez-vous de la danse » dans le cadre des Biennales du Val de Marne. Cette
création fut finaliste des Paris Jeunes Talents.
En 2005, la compagnie s’installe à la pépinière pour jeunes artistes Mercœur et crée Cartographie d’un
organe bien placé. Cette pièce chorégraphiée pour trois danseuses du CNDC fut récompensée lors
du concours Rosalia Chladek.
Aujourd’hui Sabrina Mergey décide de remonter sur scène avec Melody Box, duo construit autour de la
musique de Jean-Charles Schwartzmann
JEAN-CHARLES SCHWARTZMANN
Jean-Charles Schwartzmann, chanteur-guitariste du groupe The Rose Keller Club est également
comédien, metteur en scène et écrivain. Sa formation débute au Conservatoire National de Région de
Montpellier où il étudie différentes techniques de jeu sur des auteurs classiques de théâtre ainsi que des
auteurs contemporains. Après un DEUG Arts du Spectacle option Cinéma, il intègre la troisième année
des Cours Florent et met en scène ses deux premiers spectacles Bordel et Sym2trie, pour lesquels il
compose également les musiques. Il obtient le Jacques du meilleur spectacle avec Bordel, prix délivré
par l’Ecole Florent. Il compose également la musique de La Sophonisbe de Mairet, mis en scène au
Théâtre du Marais par Cédric Prévost.
Il intègre la Classe libre et signe la musique d’Hiver de Jon Fosse.
Les Quartiers de Chair, sa troisième pièce, obtient le Jacques de la Meilleure Création ainsi que le prix
du Meilleure Spectacle et de la Meilleure Mise en Scène au Festival d’Arts Dramatiques de SaintMandé. C’est alors que Jean-Pierre Garnier lui demande d’écrire la musique de Je Rien Te Deum, de
Fabrice Melquiot, joué à la Maison de la Poésie, ainsi qu’à la Comédie de Reims.
En 2005, l’Ecole Florent lui demande de créer un atelier d’écriture avec la Classe libre.
Naîtra de ces expériences sa quatrième pièce Ravages.
En mai 2007 est sorti Barbaque, son premier roman.
Actuellement, il compose la musique pour la prochaine mise en scène de Hyunjoo Lee au Théâtre
National de Corée.
MELODY BOX : création pour une danseuse et un musicien
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Lauréat concours Rosalia Chladek -25 nov 2007- St Cloud
Festival « Les sauvages » -14 mars 2008 - Regard du cygne - Paris
Résidence aux Fées d’hiver - 15 au 30 avril 2008 - Crevoux
24 kvadrat - sept 2008 – Göteborg – Suède
Nuit blanche – octobre 2009 - Metz
festival de vidéo danse – move the frame – octobre 2009 – NY
Festival international d’Athènes – Octobre 2010
CO-PRODUCTION : La Mairie de Paris et la ville de Saint-Cloud
CO-RÉALISATION : Le Labo des fées d’hiver
INFORMATIONS PRATIQUES
LES MARDIS 17, 24 ET 31 MAI À 19H
TARIF UNIQUE : 10 €
LA LOGE
77, rue de Charonne
75011 Paris
--RÉSERVATIONS : [email protected] / www.lalogeparis.fr / 01 40 09 70 40
--M° Charonne / Bastille / Ledru-Rollin
CONTACTS PRESSE :
MAÏTÉ RIVIÈRE
Responsable programmation théâtre et communication
[email protected]
01 40 09 70 40
CONTACT CIES :
CONTACT JULIE TROUVERIE
229, Avenue Gambetta
75020 Paris
[email protected]
Tél : 01 40 30 00 34 / 06 81 53 15 03
CONTACT CIE L’ENTRE PEAUX
Mergey Sabrina
70, rue René Boulanger
75010 Paris
[email protected]
http://lentrepeaux.free.fr
Tél : 06.16.95.34.07