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Documents et activités complémentaires : musicalité poétique et musique Liens pour écouter les versions musicales : Gainsbourg, Baudelaire http://www.dailymotion.com/video/xbwawn_gainsbourg-chante-baudelaire-le-ser_music Marc Lavoine - Le Pont Mirabeau(Guillaume Apollinaire) - YouTube www.youtube.com/watch?v=DvOeX9b4Tp4 Têtes Raides Je Voudrais Pas Crever - YouTube www.youtube.com/watch?v=sryCXUS2zU4 Je voudrais pas crever BORIS VIAN Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Villed'Avray (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hautsde-Seine) et mort le 23 juin 1959 à Paris, est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). Ingénieur de l'École centrale (promotion 42B), il est aussi scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur et peintre. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié de nombreux romans dans le style américain parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui a fait scandale et a été interdit. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, pour signer une multitude d'écrits. Boris Vian a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, document, chroniques, nouvelles. Il a aussi produit des pièces de théâtre et des scénarios pour le cinéma. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue encore de découvrir de nouveaux manuscrits au xxie siècle. Toutefois, sa bibliographie reste très difficile à dater avec précision puisque lui-même ne datait pas toujours ses manuscrits. Ainsi, Noël Arnaud dans les Vies parallèles de Boris Vian, et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches très poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication de certaines œuvres, notamment les Cent sonnets. Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis, exposés pour la première fois à l'annexe de la NRF en 1946. Pendant quinze ans, il a aussi milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans des journaux comme Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a aussi créé quarante-huit émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français étaient destinés à une radio new-yorkaise et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996. Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, a été saluée par la jeunesse dès les années 1960-1970. L'Écume des jours en particulier, avec ses jeux de mots et ses personnages à clef, a fait de lui un véritable mythe. Il est désormais un classique qu'on étudie dans les collèges et les lycées. « Si, au cours de sa brève existence, il a multiplié les activités les plus diverses, son nom s'inscrit aujourd'hui parmi les plus significatifs de la littérature française» Boris Vian, réputé pessimiste, adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est aussi l'inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots devenus courants de nos jours. Mais il a également élaboré des projets d'inventions lorsqu'il était à l'École centrale d'ingénieurs. Il a même déposé un brevet pour un système permettant de faire passer les écluses en transportant les navires au-delà de l'écluse. La machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktailnote instrument destiné à fournir de la musique et des boissons en même temps. De santé fragile, très couvé par sa mère, et à juste titre par les médecins, il ne s'est jamais ménagé, comme s'il était pressé d'entreprendre toutes les activités possibles, avec le sentiment de la mort qui rôdait autour de lui. Il est mort à 39 ans d'un arrêt cardiaque, lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. Je voudrais pas crever est un poème écrit par Boris Vian en 1952 qui donne son titre à une recueil de poèmes rédigés pendant la période sombre de 1951 à 1953, réunis en 1962 aux éditions JeanJacques Pauvert par son biographe et préfacier Noël Arnaud qui a ensuite ajouté aux poèmes un article édité et un essai adressé à Raymond Guérin, en réponse sa chronique littéraire du journal La Parisienne. 1951 est une année sombre pour Boris qui vint de quitter sa femme Michelle, qui vit mal de ses traductions, subit les assauts du fisc, vit dans un minuscule logis au dernier étage du 8 boulevard de Clichy. C'est pendant cette période là, qui s'étend jusqu'en 1953, qu'il commence à écrire les poèmes qui composeront le recueil Je voudrais pas crever. Si le poème-titre est bien daté de 1952, une grande partie des poèmes commence en 1951 . Il y avait trois recueils classés par Boris selon un ordre à lui, que Noël Arnaud a rassemblés en un seul auquel il a ajouté divers écrits en prose de la période 1951-1953. Les 23 poèmes des trois recueils initiaux font presque tous référence à la mort. Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale a été restitué avec talent par Jean-Louis Trintignant. Et même lorsqu'il parle de vie « Il vaudrait mieux gagner sa vie- Mais ma vie, je l'ai, moi, ma vie », « La vie, c'est comme une dent - Il faut vous l'arracher, la vie », Boris Vian fait encore référence à sa disparition... Les articles et essais rajoutés par Noël Arnaud au recueil de poésie sont inédits sauf Le robot poète ne nous fait pas peur qui est paru dans l'Hebdomadaire Arts du 10 au 16 avril 1953[4] où Boris fait part de sa méfiance face à une mauvaise utilisation des découvertes scientifiques. Le poème Je voudrais pas crever a été chanté par Serge Reggiani en 1970, paroles de Boris Vian, musique de Jacques Datin. Il a également été mis en musique par le groupe Eiffel sur l'album Abricotine sorti en 2001, ainsi que par les Têtes Raides en 2005 sur l'album Fragile Source: Wikipedia Qui sont les Têtes raides? http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Têtes_Raides Le serpent qui danse (Baudelaire) GAINSBOURG Serge Gainsbourg (Lucien Ginsburg) (né le 2 avril 1928 à Paris - mort le 2 mars 1991 à Paris) est un artiste peintre, auteur-compositeur-interprète, pianiste, scénariste, metteur en scène, écrivain, acteur et cinéaste français1. Fils d'immigrants russes juifs il veut être artiste peintre. Mais il accède à la notoriété en tant qu'auteur-compositeur-interprète, abordant de nombreux styles musicaux. Il s'essaiera également au cinéma et à la littérature. Il réalise plusieurs films et vidéo-clips et compose plus de quarante musiques de films. Ses débuts sur scène sont difficiles en raison de son physique. Toute sa vie, Serge Gainsbourg souffre d'un sentiment de rejet et de l'image que lui renvoie le miroir : celle d'un homme que l'on qualifie de laid. Au fil des années, il se crée une image de poète maudit et provocateur, mais pas pour autant en marge du système (« J'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison », déclare-t-il). Les textes de ses chansons jouent souvent sur le double sens, et illustrent son goût pour la provocation, en particulier celle de nature polémique (Nazi Rock, Aux armes et cætera, Lemon Incest) ou érotique (Les Sucettes, Je t'aime... moi non plus, Love on the Beat). Serge Gainsbourg aime également jouer avec les références littéraires, comme Verlaine (Je suis venu te dire que je m'en vais). Cependant, il considère la chanson, et en particulier les paroles de chanson, comme un « art mineur » du fait que, contrairement à la peinture, par exemple, il ne nécessite aucune initiation pour être apprécié. Malgré cela, il travaille parfois beaucoup la forme poétique de ses textes. C'est la découverte des activités de B. VIAN dans le cabaret Milord L'Arsouille qui le décide à se lancer dans la musique. Il y devient pianiste et le directeur du cabaret en découvrant par hasard ses textes le pousse alors dans la chanson. Au cours de sa vie, Gainsbourg séduit chanteuses et actrices, souvent renommées pour leur beauté et qui sont ses muses : de Brigitte Bardot à Jane Birkin, avec qui il a son troisième enfant Charlotte Gainsbourg. Après leur séparation, il rencontre « Bambou », Caroline Paulus de son vrai nom, qui lui donne son quatrième et dernier enfant, Lucien Gainsbourg, dit « Lulu ». Gainsbourg a une influence considérable sur des artistes français comme le groupe Taxi Girl, Renaud ou encore Étienne Daho mais également sur des artistes internationaux tels que Beck Hansen, le groupe Portishead et le compositeur David Holmes. Si sa notoriété à l'extérieur du monde francophone se limite aux professionnels de la musique, il réussit à classer deux de ses albums dans les meilleures ventes de disques aux États-Unis : Bonnie and Clyde (avec Brigitte Bardot) se classe 12e au Billboard 200 au cours de l'année 1968, et Jane Birkin/Serge Gainsbourg se classe 196e au cours de l'année 1970. Sa chanson Je t’aime… moi non plus se classe 58e au Billboard Hot 10010, malgré des diffusions à la radio limitées11, mais rencontre un plus grand succès encore au Royaume-Uni ou elle se classe numéro 1 des ventes. Avec celles de la chanteuse belge Sœur Sourire, ces performances sont inégalées pour des chansons en langue française aux États-Unis toujours très rétifs aux langues étrangères. Source: Wikipedia Comment Serge Gainsbourg a remixé Rimbaud, Baudelaire, Poe... http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20140728.OBS4884/comment-serge-gainsbourg-a-remixerimbaud-baudelaire-poe.html Un film à voir pour connaître sa vie ( et où l'on voit aussi sa rencontre avec VIAN) : Gainsbourg, vie héroïque (2010) Le Pont Mirabeau Guillaume Apollinaire Bio de l'auteur: http://www.linternaute.com/biographie/guillaume-apollinaire/ Etude du texte : http://commentairecompose.fr/le-pont-mirabeau/ Marc Lavoine biographie et Le pont Mirabeau : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ IMG/pdf/03_Marc_Lavoine.pdf Question: quel est l'intérêt de "chanter des poèmes"?
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