C`est une - Le Soft international
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i n t e rn a ti o n a l Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps Kabila observe et gratte www.lesoftonline.net since 1989 www.lesoft.be N°1270 | 1èRe éd. mardi 11 mars 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA Le pouvoir est un exercice de tir à une balle Le Président de la République, Chef de l’état, Joseph Kabila Kabange, lors du discours des Concertations nationales au Palais du Peuple. présidence. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008 Le pouvoir est un exercice de tirs avec une seule balle dans le canon la une du soft | D e toute évidence, le Chef de l’état prend le temps d’observer et compte les coups qui lui sont portés même paradoxalement par ceux qui se bousculent au portillon ou que ceux-ci se distribuent entre eux en vue de s’éliminer. Par le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Question à mille euros: de quoi souffre le plus l’homme public congolais? De l’incontinence verbale. C’est gagné! Comment expliquer que les dirigeants du pays aient réponse à tout? Qu’ils soient issus de l’opposition ou de la majorité présidentielle, il existe peu d’hommes qui s’excusent poliment aux médias pour ne pas avoir à répondre à une question ou bottent en touche pour éviter un traquenard. parler ce n’est pas Communiquer. Souvent, c’est même l’homme public qui va au devant des médias pour se faire littéralement pulvériser. Ils partent du malentendu selon lequel «on me voit, donc je suis. J’ouvre ma bouche, donc, je communique». Or, c’est tout le contraire. Quand vous venez à prendre la parole, vous avez déjà échoué à communiquer. Car communiquer, stricto sensu, ce n’est pas parler. C’est même le plus souvent ne pas avoir à ouvrir la bouche mais toujours poser des actes d’adéquation qui sont pour le gestionnaire public, ceux que la communauté attend. Le client d’une banque qui a remboursé dans le délai son crédit n’aura cure de passer par le guichet de son gestionnaire de crédit. Entre lui et la banque, il n’y a pas débat: tout baigne dans l’huile... A contrario, le mauvais emprunteur qui a échoué à tenir ses engagements s’épuisera sans compter à rechercher le savant Le Président de la République, Chef de l’état lors du discours d’ouverture des Concertations nationales. présidence. argumentaire pour tenter de parvenir à convaincre son bailleur, et espérer échapper à son courroux, souvent en vain. Il s’en ira avec un moratoire, un redimensionnement de sa dette - à l’impossible nul n’est tenu, fruit d’une présomption de bonne foi sauf dans les années du Far West où on se faisait descendre d’une balle à la nuque - mais l’homme a cessé d’être en crédit; il a ruiné sa réputation, a mangé son pain blanc... les irresponsables qui rêvent. Alors que sur le Continent, il y a nombre de mandats qui arrivent ou arriveraient à échéance dans quelques années, qu’est-ce qui fait que les médias congolais repris sur les périphériques, se focalisent tant sur celui du Congo et pourquoi l’homme public trouvet-il l’occasion d’engager un débat avant l’heure, par une médiatisation à outrance, certainement commanditée? Il y a jusqu’à la chaîne publique Rtnc à être prise au piège en se fendant d’un éditorial de... «recadrage» quand le peuple congolais a plus à faire: que les dirigeants lui apportent les réponses à ses problèmes de tous les jours, ceux de la vie quotidienne: l’eau, l’électricité, la santé, la sécurité, la mobilité, l’éducation, la formation, etc. Qui assure qui que la solution se trouve dans un changementtsunami? à savoir la mise du compteur à zéro! Combien de dirigeants même à l’avant-veille d’une confrontation électorale réglée comme une montre suisse - cartographie assurée, fichier électoral maîtrisé, financement garanti puisque budgétisé - ont éludé ces questions par la classique: «Franchement, plutôt que de penser à cela, j’ai bien mieux à faire: travailler jusqu’à la dernière seconde de mon mandat reçu du Peuple, m’investir de toutes mes forces pour trouver les réponses aux problèmes de survie auxquels mon Peuple fait face. Le reste, je laisse à d’autres». En clair, à ceux qui rêvent, les irresponsables... C’est un discours bien rôdé qu’on entend partout, à Paris, à Ouaga, à Brazzaville, etc. Les journalistes qui ne sont excellents que dans l’impertinence, ne s’offusquent jamais! Au moins, ont-ils posé LA vraie question - selon l’entendement de leur métier - et jamais personne n’espérait, sauf impossible, recevoir LA réponse. Ils sont préparés pour se faire clouer le bec. Où sont les maîtres à penser? Quand samedi 8 mars à New York, Julie Gayet se fait poser LA question... qui fâche - sur sa relation avec le président français François Hollande - nul dans l’amphithéâtre n’est trop idiot pour espérer que l’actrice française y réservera bon accueil. «Ma vie privée est ma vie privée», évacuet-elle en se faisant ovationner par l’amphithéâtre pour tant de hauteur! Avant d’éluder des questions «si elle allait bien» après les écrits de la presse sur cette relation révélée en janvier dernier par le magazine people Closer: «Tout va bien. Je suis seulement un peu fatiguée après le voyage», alors qu’elle est en procès avec Closer auquel elle réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, 4.000 euros pour les coûts de procédure, une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine. Qu’arrive-t-il à notre pays? Où sont les maîtres à penser pour prendre la direction de nos grands moyens d’information en vue de montrer le chemin à la Nation en péril, dont on peut s’interroger sur l’origine de la prospérité, sans marché, ni lectoriel, ni publicitaire? Pourquoi planter un décor de guerre permanente ou avant l’heure? La majorité - élue pour gouverner, et qui doit gouverner - ne risque-t-elle pas de tomber dans le piège tendu par une opposition futée quand elle la suit dans ses discours incendiaires quand elle doit prêcher l’apaisement, la dédramatisation, le rassemblement en vue d’administrer aussi adéquatement que que cela est possible la cité commune? C’est là - Dieu soit loué! - que Kabila est inspiré. Dès la nomination de ses équipes, il est était démandé qu’il en change. Comme lui-même. Mardi 20 décembre 2011, jour de prestation de serment sur le parvis de la Cité de l’UA, il se trouve d’excellents donneurs de leçons, au pays comme à l’étranger, pour lui pourrir le septennat. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 2. Il ne s’est que l’ami Bob - le président Robert Mugabe, fidèle depuis le père M’Zee - pour oser faire le déplacement de Kinshasa, depuis la lointaine Harare, bravant la quarantaine. Vint la prise - et la grande humiliation - de la Capitale du NordKivu, Goma avant que la rébellion du M23 n’annonce sa détermination de poursuivre sa marche jusqu’à Kinshasa en renversant le pouvoir, passant par Bukavu quand Kisangani se déclarait ville libérée, sans livrer bataille! Quand la bourrasque est en vue. De tout cela, Kabila a triomphé. Alors que le dialogue était réclamé sauf à lui promettre des vertes et des pas mûres, que les Concertations sont venues auxquelles Kabila a tout donné, qui n’ont rien donné à Kabila! Au sortir des Concertations, peut-on dire que le pays soit plus apaisé politiquement qu’avant les Concertations quand des ténors de l’opposition s’égosillent, menacent, comme avant, promettent les mêmes vertes et les mêmes pas mûres? C’est Kabila luimême qui - le pouvoir étant un exercice solitaire - a décidé de l’option qui mit en déroute l’arrogante rébellion... L’histoire écrira que sa force a résidé dans sa discrétion parfaite et son apparente nonchalance - LE must britannique - prenant à revers ses adversaires. Tout frais et émoulu de l’arrière palais paternel, l’Occident le découvre et salue une incroyable capacité d’écoute. Longtemps, il a en effet écouté. Désormais, Kabila prend le temps d’observer et compte les coups qui lui sont portés même paradoxalement par ceux qui se bousculent au portillon ou que ceux-ci se distribuent entre eux en vue de s’éliminer. Pressés d’y aller... à chaque «consultation», son chant du cygne, la formule magique de sortie de... crise. Le problème est de gratter pour voir ce que cela cache. L’envers de la médaille. Quand des ONG congolaises éprouvent le besoin d’épouser les thèses des Occidentaux et réclament sur les mêmes médias que Kabila mette en état d’arrestation son homologue soudanais El Béchir invité le plus officiellement au sommet du COMESA par ses pairs africains et le livre à la pieuse CPI, s’imaginentelles le niveau de dangerosité extrême pour la survie de la Nation d’un tel acte dans un contexte de terrorisme sans frontières? *** Le pouvoir est un exercice périlleux qui ne comporte qu’un seul tir. Lorsqu’il est parti, il ne vous reste rien dans le canon. C’est comme au jeu à la télé. Un joueur peut beau accumuler des gains. S’il veut poursuivre la partie, il n’a pas droit à l’erreur. S’il fait flop, il voit tous ses gains se volatiliser et se contentera des seuls remerciements du jury. Au Congo, le meilleur - comme le pire, c’est selon - est à venir. Quand la bourrasque s’annonce, ce n’est pas le moment de déclencher une crise sur le pont. C’est tout le contraire... T. Kin-kiey Mulumba n l’actu | Après Kinshasa et Dar es-Salaam, Kigali se brouille dangereusement avec Pretoria C ’est une affaire d’opposants jadis piliers du régime, tués ou agressés dans leur exil à l’étranger, qui empoisonne l’image du régime dans les chancelleries occidentales alors que Kigali s’apprête à commémorer, comme chaque année avec faste avril, le mois de la mémoire, qui vit 800.000 Tutsis et Hutus modérés, être massacrés dans un génocide immonde anti-Tutsi. Ce génocide est à la base, dans l’ex-Zaïre, de la chute du régime Mobutu le 17 mai 1997. Depuis, les relations entre le Rwanda et son puissant voisin à l’Ouest n’ont jamais été au beau fixe. Malgré les rencontres entre les deux pays au plus haut niveau, les Congolais n’ont pas oublié moult occupations du Kivu et de rébellions pro-rwandaises à n’en point compter. Signe: l’explosion de joie observée récemment dans les Kivu après une rumeur sur la disparition du dirigeant rwandais... Et qui voilà? La Tanzanie, pays-parrain. C’est d’ici que sont partis tous les changements récents en Afrique Orientale et, haut placée», citée par le journal Sunday Times dimanche 9 mars, l’Afrique du Sud semble prête à ordonner la fermeture pure et simple de l’ambassade du Rwanda à Pretoria. Les deux pays pourraient d’ailleurs rappeler rapidement leurs ambassadeurs respectifs. à g., l’ancien chef d’état major général Kayumba plusieurs fois agressé. à dr., l’ancien chef du Renseignement militaire, le colonel Karegeya retrouvé mort le 1er janvier à Johannesburg. dr. notamment, ceux de crise qui ne paraît pas te-douze heures pour Sud, avait été retrouvé l’Ouganda avec leur avoir produit tous ses quitter le pays», a-t-il étranglé le 1er janvier prolongation rwaneffets. indiqué. 2014 dans une chambre daise. La Tanzanie, Les relations Kigali et dans le plus luxueux hôtel Michael Angelo puissance militaire fermeture Pretoria se sont fortesous-régionale qui d’ambassades? ment refroidies depuis de Johannesburg. Les longe de part en part la Et voilà à son tour la que des opposants circonstances exactes frontière orientale d’un puissance régionale rwandais réfugiés en de sa mort n’ont pas Rwanda enclavé. Alors sud-africaine dont les Afrique du Sud ont été été élucidées et ses agresseurs n’ont pas que le président Jakaya relations diplomatiques visés par des attaques, Mrisho Kikwete venait se dégradent sérieusedont les commandiété retrouvés. Si Kigali de faire part l’hypothè- ment jour après jour taires n’ont pas été a démenti toute implise d’une sortie de crise et, depuis le 7 mars identifiés. Mardi, des cation dans l’affaire, dans les grands lacs quand Kigali a décidé hommes armés avaient le président Kagame s’est publiquement en invitant chacun des d’expulser six diploma- attaqué la maison d’un pays (Congo, Ouganda, tes sud-africains qu’il ancien chef d’état-maréjoui de la disparition Rwanda) à envisager accuse d’espionnage. jor rwandais, Faustin de l’opposant alors que un dialogue avec ses Un diplomate a exKayumba Nyamwasa. l’opposition rwandaise opposants exilés, il eut pliqué qu’il s’agissait Cet opposant avait déjà l’accuse d’avoir comdroit à des menaces d’une réponse du été visé par une double mandité ce meurtre. publiques venant du berger à la bergère, tentative d’assassinat La presse sud-africaine Chef de l’état luiPretoria ayant prépar balle à Johanneslaisse entrevoir les même, promettant qu’il cédemment annoncé burg en 2010. suites de cette noul’attendrait à un coin de l’expulsion de trois L’ancien chef du velle crise. Pretoria rue pour lui asséner le diplomates rwandais. renseignement rwanpourrait prendre des coup de grâce. Résultat: «On a donné à l’ambas- dais, le colonel Patrick mesures encore plus une riposte côté Dar sadeur (sud-africain) du Karegeya, un autre sévères dans les jours es-Salaam à la mesure Rwanda et à une partie opposant lui aussi qui viennent. Selon une de «l’imposture» et une de son équipe soixanréfugié en Afrique du «source diplomatique «agents secrets rwandais». La même source affirme que les trois diplomates expulsés jeudi seraient en réalité «des agents secrets rwandais» soupçonnés d’avoir organisé des attaques contre les dissidents rwandais en exil. L’un d’eux serait «le coordinateur de la série d’attaque visant les Rwandais en exil», selon la presse sud-africaine. La nouvelle tentative d’assassinat visant le général Kayumba aurait provoqué la colère du président Jacob Zuma lui-même. Selon les informations de l’hebdomadaire City Press, le président était «furieux» en apprenant cette attaque, dirigée non seulement contre un réfugié politique mais aussi «contre une propriété de l’état et un officier de police sudafricain». La maison dans laquelle réside le général Kayumba appartient en effet à l’état sud-africain. «Un policier chargé de la protection de la maison a été maîtrisé, son pistolet volé» par les assaillants, selon le journal Sunday Independent. L’hebdomadaire livre même l’identité de deux des diplomates rwandais expulsés jeudi: selon un membre de la communauté rwandaise en exil, il s’agirait de Didier Rutembesa et Claude Nikobisanzwe. La même source anonyme explique que les deux hommes menaçaient régulièrement les membres de la communauté en exil pour obtenir des informations. Quant au diplomate burundais également expulsé cette semaine, il semble qu’il «collaborait» activement avec les agents rwandais. Une source diplomatique citée par l’hebdomadaire soutient même que si le Burundi n’a pas répliqué c’est que les preuves étaient «solides» contre cet homme. Le Sunday Independent affirme enfin que Jacob Zuma devrait s’entretenir bientôt au téléphone avec Paul Kagame pour discuter de cette affaire. Alunga Mbuwa n Communiqué de presse Kinshasa, le 22 février 2014 Inauguration officielle de la BCDC BANKING ACADEMY Créée par la Banque Commerciale Du Congo en janvier 2013, la BCDC BANKING ACADEMY a été officiellement inaugurée ce 22 février 2014 en présence des autorités académiques de l’Université de Liège (Ulg - Belgique). Une première de ce niveau en République démocratique du Congo Ce nouveau centre de formation bancaire interne à la BCDC fonctionne depuis un an conformément à ses deux premières missions. Une troisième mission est désormais assignée à la BCDC BANKING ACADEMY dans le cadre du partenariat que la banque vient de conclure avec l’Université de Liège. Mission n°1: la formation bancaire des jeunes recrues universitaires. Il s’agit d’un programme de formation en alternance entre la théorie et la pratique des métiers de la banque, étalé sur neuf mois. La réussite du programme favorise l’obtention d’un contrat au sein de la BCDC. Le premier programme a commencé en janvier 2013. Le 10 octobre 2013, vingt-trois étudiants de la première promotion recevaient leur certificat de réussite. Ils sont aujourd’hui des collaborateurs à temps plein de la BCDC. Mission n°2: la formation continue. La BCDC BANKING ACADEMY reprend l’organisation des cours de perfectionnement et de mise à niveau des compétences des agents de la banque. Elle entend accélérer le rythme de formation et en renforcer le niveau qualitatif pour répondre aux besoins des agents concernés et aux attentes des différents départements dans le cadre du développement de la banque. Mission n°3: devenir un centre d’excellence et de réflexion. Selon les propos du président du comité de direction de la BCDC, M. Yves Cuypers, « L’Université de Liège nous apportera, ici en RDC, un complément de formations universitaires de niveau international. A moyen terme, nous visons une certification homologuée par l’Université de Liège. La BCDC BANKING ACADEMY a l’ambition de devenir une coupole d’excellence pour le renforcement des capacités des travailleurs dans le secteur bancaire. La BCDC entend ainsi jouer pleinement son rôle sociétal au service du développement humain en RDC, en appui à l’économie et au secteur bancaire en particulier. » ***************** Créée en 1909, la Banque Commerciale Du Congo (BCDC) mène une politique active de redéploiement de ses activités en accompagnement de l’émergence progressive de l’économie congolaise. Présente dans les principaux centres économiques du pays, la banque compte 540 agents et poursuit une politique active de recrutement de personnel de qualité. La banque se fait un devoir de satisfaire ses clients en mettant à leur disposition des compétences pointues dans les métiers de la banque et du financement du commerce international en particulier. L’inauguration de la BCDC BANKING ACADEMY confirme et renforce cette ambition. Contact pour plus de détails : Mme Alice Buyle, Marketing Manager, BCDC / Boulevard du 30 Juin / B.P. 2798 Kinshasa 1 / RDC, +243 81 04 46 713, [email protected], www.bcdc.cd LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 3. le couloir de la passion et du crime | Les brasseurs ne sont pas des enfants de chœur Nyoka rêve d’un bien immobilier et s’épuise devant les tribunaux D ans un contrat conclu avec Nyoka Longo et Zaïko Langa Langa, le brasseur Bracongo avait pris l’engagement d’offrir à cet orchestre une parcelle résidentielle contre une série de productions musicales exclusives. Malheureusement, ce contrat a été résilié alors que l’inventeur du pas de danse Vimba exige ce bien. Sans succès pour l’heure. L’affaire a été portée devant un juge en appel à la Gombe, où, Nyoka et son orchestre demandent au juge de confirmer ce droit à la propriété. Le bien est situé sur l’avenue Inzia n°76, à Kasavubu. La parcelle leur a été «donnée» par leur sponsor Bracongo qui nie tout. Le contrat aurait été signé en 2011. Le brasseur qui fait courir et fait rêver tous les artistes du pays dit ne pas devoir quoi que ce soit à Zaïko Langa Langa, au motif que l’orchestre aurait violé ses obligations contractuelles. Ce Nyoka Longo. dr. qui aurait entrainé la résiliation du contrat. D’après cette convention, Zaïko devait assurer des productions musicales pendant trois ans à la Foire Internationale de Kinshasa pour le compte de ce seul brasseur. Un contrat purement exclusif. D’après l’article 8 de la convention, il est stipulé que cet orchestre ne devait pas se produire pour le compte d’aucun autre sponsor sur le même site pendant la durée du contrat. L’orchestre devait veiller à ce que «toutes les productions présentées en dehors de celles de la Bracongo ne puissent se dérouler aux lieux et dates proches» des productions prévues par ce brasseur. Et ce n’est que lorsque toutes ses clauses ont été scrupuleusement respectées que cette parcelle lui serait remise. Malheureusement, explique la Bracongo, tentés par l’appât du gain tous azimuts, Zaiko et l’inventeur de Vimba vont s’arroger le droit de jouer lors de la durée du contrat, pour le compte d’un autre brasseur, et, plus grave, sur le même site, à savoir la FIKIN. Devant cette violation flagrante du contrat, Bracongo a saisi le Tribunal de Grande Instance de la Gombe pour solliciter la résolution du contrat. Et le juge a dit le droit en faveur de Bracongo. Non contents du verdict, l’inventeur de Vimba et Zaiko Langa Langa ont attaqué le jugement. Le premier appel initié par l’orchestre pour mal jugé. Qui sollicite au juge de confirmer Koyagialo veut voir son procès revu O n s’y attendait. Alphonse Koyagialo Te Gerengbo a saisi la Cour suprême de Justice pour solliciter la révision du plus terrible procès du régime Mobutu - celui dit du «massacre des étudiants» du campus universitaire de Lubumbashi qui signa l’arrêt de mort du régime - à l’issue duquel il fut reconnu commanditaire, fut condamné à 15 ans de prison ferme et jeté en prison. L’ancien gouverneur du Katanga qui a toujours clamé son innocence, veut voir cette haute instance, le décharger de cette condamnation et le réhabiliter. Devant les juges, ses avocats soutiennent que leur client fut condamné pour des faits qui n’ont jamais existé. Les faits pour lesquels il fut déclaré coupable n’ont jamais été établis en fait comme en droit. Ce fut donc une erreur judiciaire. D’où la nécessité de refaire le procès. L’affaire doit être plaidée le 10 mars. Un ancien agent de l’AND (Agence nationale de documentation) des années Mobutu Koyagialo relance son martyre. dréservés. - aujourd’hui ANR (Agence nationale des renseignements) et un ancien étudiant du campus universitaire sont cités par Koyagialo comme témoins à décharge. Ils arguent que Koyagialo - depuis, personnalité éminente de la Majorité présidentielle et gouverneur de l’équateur, revenu récemment des soins en Afrique du Sud après un accident vagal - n’a participé «ni activement ni passivement» à l’opération «Lititi Mboka». En réalité, cela fut «un plan de travail des étudiants originaires de la province de l’équateur qui se sentaient marginalisés dans la province du Katanga et voulaient exprimer leur mécontentement dans la rue». «Pour maintenir la quiétude au sein de l’UNILU et apaiser les esprits des étudiants, Koyagialo avait tenu une réunion de sécurité, qui a même connu, la participation des autorités académiques. Il n’a jamais été question d’inciter les étudiants à un conflit ethnique ou tribal, relatent-ils. Ces témoignages constituent d’après les avocats, des éléments nouveaux qui n’avaient pas été portés à la connaissance de la CSJ qui avait prononcé sa condamnation. En réalité, poursuivent ces témoins, un seul étudiant nommé Ilombe avait trouvé la mort dans cette opération. La famille de cet étudiant a saisi les cours et tribunaux contre Koyagialo afin d’obtenir des dommages et intérêts pour les préjudices moraux subis. L’affaire est jusqu’à ce jour pendante et les avocats de Koyagialo avaient soulevé des exceptions, à savoir la mauvaise direction de l’action. Même si Koyagialo avait été coupable, la famille aurait dirigé son action contre l’état au service duquel, Koyagialo était engagé. PAJOLA MUMBEMBE g leur droit de propriété sur cette parcelle dans la mesure où, ce contrat était déjà arrivé à terme. Autre attaque, celle de Nyoka qui a attaqué le juge «à titre personnel», pour avoir été cité personnellement par Bracongo dans son acte d’accusation devant le premier juge. Alors que fait-il savoir, il avait agi pour le compte de l’orchestre. Pour ce faire, Nyoka réclame à Bracongo le versement de 100.000 dollars de D.I. pour les préjudicies subis. Mais cet appel pour Bracongo doit être déclaré nul et de nul effet dans la mesure où, il serait introduit hors délai. Selon le brasseur, l’arrêt du juge du premier degré est devenu définitif. L’inventeur de Vimba et son Zaïko réclameraient en vain cette parcelle. à son tour, Bracongo veut voir Nyoka et son orchestre condamnés à lui verser 100.000 dollars pour action «téméraire et vexatoire». La Sogecor sprl a signé un contrat indu en défaveur de sa bailleresse la gestion de cet immeuble qu’elle pourra soit vendre ou faire louer à qui elle voudra. En réalité, le contenu de ce contrat ne va pas par la suite, satisfaire Ramazani qui, pourtant, l’a signé sans qu’elle ne soit contrainte. Mais peut être sans se rendre compte de la portée de cette convention. Ce qui fait que peu après, Ramazani va engager un expert en matière immobilière afin que celui-ci, évalue ce contrat, et qu’il détermine les avantages tirés par l’une et l’autre. A l’issu de son travail, l’expert va conclure dans son rapport que la Sogecor gagnait plus de 100.000 dollars, la somme investie. Et c’est en défaveur de la bailleresse. Décidemment, Ramazani va initier une action en annulation de ce contrat devant le Tribunal de grande instance de la Gombe qui, va faire droit à sa demande. Non contente, Sogecor va interjeter appel devant la Cour d’Appel de la Gombe dont elle attend la confirmation de ce contrat. Elle soutient dans son acte d’appel, occuper régulièrement cet immeuble. D’où, elle a droit d’en jouir paisiblement. C’est ainsi, quand bien même que son action en appel est encore pendante, cette société a saisi le TGI Gombe, sous le dossier RC 109 059, en sollicitation de la cessation des troubles de jouissance dont elle ferait l’objet. Elle demande par ailleurs, à ce juge de condamner la dame Ramazani à des dommages et intérêts qu’elle évalue à 100.000 dollars pour les préjudices subis. Par contre, les avocats de Ramazani ont à l’audience publique tenue le 26 février dernier, demandé au juge de déclarer irrecevable cette action, dans la mesure où, le juge d’appel qu’a saisi Sogecor ne s’était pas encore prononcé. Ce qui éviterait la contrariété des décisions judiciaires. Outre, ces avocats ont plaidé le défaut de qualité dans le chef de l’administrateur de Sogecor. En ce sens que les statuts de cette société ne lui donne pas mandat d’agir en demande tout comme en défense pour Sogecor. des nouvelles réclamations. Lesquels intérêts sont évalués à 2% de la somme de 35.549, 310 dollars, soit 711, 886 dollars par mois, à partir du 21 mars 2013 jusqu’au parfait paiement de sa créance. Bindu sollicite également la condamnation de son ex-employeur à la somme de 50.000 dollars, à titre des honoraires dus à ses avocats, à l’expertise desquels, il s’est vu dans la nécessité de recourir pour la défense de sa cause. Pour soutenir leur action, les avocats de Bindu arguent que malgré que cette décision judiciaire a été signifiée à la BCC, celle-ci tarde sans raison à honorer son obligation. Pour Bindu, la BCC est une débitrice «de mauvaise foi dans la mesure où, sa condamnation portait sur une somme qu’elle pouvait aisément payer, vue la nature de ses activités et vis-à-vis de son ex-employé, de surcroit retraité». Le comportement de la BCC, font savoir les avocats de Bindu «a causé un préjudice énorme à leur client, parce que privé de ses moyens de subsistance et que le replacement de la somme litigieuse est productif d’intérêts qui doivent lui revenir, étant donné que conformément à l’article 45 du code civil congolais livre III, leur client dispose d’une action en justice tendant à réclamer les intérêts moratoires pour inexécution de cette décision judiciaire». Bindu s’exonère à la preuve d’un quelconque préjudice qu’il aurait subi. «d’abonnement médical» avec la DHL International Express. Et que la convention en question portera sur une durée de trois ans après. Laquelle convention sera contresignée par le médecin directeur et le directeur financier de l’époque de cette firme. En 2011, DHL International va notifier à la clinique Caroline la résiliation du contrat avec un préavis de trois mois, tel que stipulé dans leur convention. Cependant, d’après cette clinique, DHL Global Forwarding avec qui elle avait aussi signé un contrat d’abonnement médical, n’avait pas quant à elle, résilié le contrat qui les liait. Pour preuves, arguent cette clinique, DHL Global Forwarding continuait à envoyer ses agents pour des soins médicaux. Curieusement, depuis août 2012, DHL Global Forwarding va commencer sans raison à accumuler des factures sans les payer jusqu’à totaliser 17.000 dollars. En décembre 2013, la clinique Caroline va décider de lui adresser une lettre pour lui mettre en demeure de s’exécuter à l’amiable. Parce que d’après cette clinique, l’article 10 de leur convention, exige à ce que le paiement intervienne avant toute réclamation. La Société générale de construction et de réfection (SOGECOR) et dame Ramazani, sa bailleresse, se disputent le contenu du contrat qui le lie, sur l’érection par cette firme d’un complexe commercial dans la parcelle du propriétaire. Et qu’en contre partie, elle devait l’occuper pendant 11 ans sans payer le loyer. En réalité, elle gagne plus que 100.000 dollars qu’elle ait investis. La Société générale de construction et de réfection (SOGECOR) a en 2003, signé avec dame Ramazani, un contrat dans lequel, il a été convenu, que cette société va ériger, un immeuble à caractère commercial dans la parcelle de sa cocontractante, située sur l’avenue Luvua n°48, dans la commune de Kinshasa. Aux termes de leur convention, il a été que Sogecor aura droit d’exploiter à titre gratuit cet immeuble pendant 11 ans afin de récupérer son argent, investis dans la construction de cet édifice. Ce n’est qu’après ce délai que dame Ramazani va récupérer PAJOLA MUMBEMBE n Un retraité traîne la Banque Centrale du Congo devant un juge PAJOLA MUMBEMBE n R etraité de la Banque centrale du Congo, Bindu Lusonga est devant le Tribunal de grande instance de la Gombe contre son ancien employeur, à qui, il réclame 35.549, 310 dollars, à titre d’indemnités de sortie. Bindu Lusonga fonde son action sur un jugement d’un juge de grande instance de la Gombe en matière du travail, rendu en 2012, en sa faveur. La Banque centrale du Congo fut condamnée à allouer à Bindu Lusonga la somme de 35, 549, 310 dollars de ses indemnités de sortie. Malgré ce verdict, explique Bindu, la BCC ne s’est jamais exécutée. Raison pour laquelle, le retraité a, à nouveau, saisi le juge en matière civile, pour obtenir gain de cause mais cette fois-ci, avec des intérêts moratoires pour non-exécution de ce jugement. PAJOLA MUMBEMBE n DHL Global Forwarding a oublié d’honorer ses factures dans une clinique dans la Capitale L a clinique Caroline a saisi le Tribunal de commerce (TRICOM) de la Gombe, sous le dossier RCE 3478 contre DHL Global Forwarding à qui elle réclame 8.440 dollars de ses factures impayées qu’elle ne veut pas payer. En effet, la clinique Caroline dont le siège est situé dans la commune de la Gombe, soutient avoir signé en 1996, une convention LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 4. PAJOLA MUMBEMBE n mon porte-monnaie | La stratégie congolaise de lutte contre la fraude sur les télécoms fait des émules la plus mythique revue des Télécoms encense la méthode L e Congo fait la couverture du numéro présentement en vente du plus mythique magazine du secteur des télécoms et NTIC du monde francophone. Basée en Suisse, à Genève, la revue Réseau Télécoms Network de l’agence Ecofin (agenceecofin.com) couvre en effet son numéro février actuellement en vente, du titre: «Fraude sur les appels entrants: les stratégies gagnantes de la RDC». Au total, 14 pages sur l’expérience gagnante de la R-dC. Objet de fierté sur l’avenue de la démocratie, siège du ministère des PTNTIC. Extraits. Par Beaugas-Orain Djoyum. C’est avec un certain plaisir que le ministre congolais en charge des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Tryphon Kin-kiey Mulumba, évoque le sujet de la lutte contre les détenteurs des Sim box qui transforment les appels internationaux entrants en appels locaux. Il n’hésite pas non plus à présenter aux populations les résultats du processus qu’il a engagé il y a un an. Le 18 février 2014 par exemple, le ministre Kin-kiey a présenté aux médias les personnes arrêtées et accusées de détenir les Sim box. Il s’agit, d’après le Ministère congolais en charge des Télécommunications, de quatre entreprises: Atmos/ Evox, New Distribution Sprl, Cifor Sprl et Tee-Pro Sprl. Sept accusés sont également mis aux arrêts en sont en attente de jugement: Yannick Lumbala Kabalonda, Israël Kongolo Mwamba, Isaac Mulumba Kabwanseya, Jolika Boteti Loleke, Espérant Ngongo Mbuli, Vital Komba Nsombi et Gabriel Musafiri Kabwe. Les Français Yannick Goul et Alexandre Saycocie, le Libanais Elie Abou Araj et le Congolais Robert Mampuya Kalenga, eux, ont pris Au total, le Congo a enregistré 380 millions de minutes d’appels internationaux entrants enregistrés en 2013 contre 274 millions en 2011. De quoi réjouir le ministère congolais des PTNTIC. droits réservés. terminaison ne sont pas les autres acteurs des la clé des champs et millions en 2012. entrants sont transfortélécommunications ne payés par ce pirate, ni sont recherchés par la Le ministère précise més en appels locaux. sont pas toujours d’acpolice congolaise selon que ces chiffres en aug- Comment les fraudeurs à l’état congolais, ni cord avec les stratégies à l’opérateur mobile le ministère. mentation proviennent procèdent-ils? Premièayant terminé l’appel utilisées par l’état. La lutte engagée par le des déclarations des rement, il y a la fraude dans son réseau, celuiNotamment, les comMinistère congolais des opérateurs eux-mêmes par les Sim box. ci ne percevant que le pagnies de téléphonie PTNTIC, qui a signé faites à la DGRAD C’est la plus courante mobile, qui, pour la coût d’un appel local. un accord en 2011 avec (Direction générale des en RDC. Un pirate En second lieu, la frau- plupart, contestent les le consortium francorecettes administratiinstalle une plateforme de peut s’effectuer par méthodes du consoraméricain Agilis Interves et domaniales). Or, comprenant une antentium, mais surtout les national-Entreprise Tedurant dix ans environ, ne parabolique VSAT à les opérateurs mobiles taxesimposées par le lecom pour éradiquer ils déclaraient invariatravers laquelle il reçoit autorisés. Ici, un opéMinistère en charge des rateur donné reçoit les la fraude téléphonique blement 20 millions les communications Postes et des Télécomsur les minutes interna- de minutes d’appels internationales, souvent communications internationales, modifie cer- munications. Taxes qui, tionales entrantes, a des chaque mois, malgré par Internet. taines caractéristiques selon elles, plombent résultats palpables, se l’augmentation de à l’aide de ses ordileur activité. de ces appels internafélicite le Ministère en leur parc d’abonnés, nateurs et d’un dispoEn effet, l’arrêté intertionaux et les transfère charge des Télécoms. constate Tryphon Kinsitif adéquat, il enlève vers un autre opérateur ministériel portant fixaLes recettes de la kiey Mulumba, qui atl’identification de la qui termine ces appels tion de la taxe de régutaxe de régulation qui tend pour l’année 2014 provenance de l’appesur son réseau. lation des télécommuétaient de 16.033.234 environ 625 millions lant et le remplace par dollars US en 2012 de minutes d’appels un numéro local instal- Dans d’autres cas, pour nications à percevoir à payer moins de taxes, l’initiative de l’Autorité sont passées à entrants. «Chaque jour lé dans la Sim box. Un de régulation de la Posles opérateurs mobi26.095.414 dollars US qui passe, le consorboitier qui comporte les peuvent faire de te et des Télécommuen 2013, soit une augtium décèle au moins plusieurs cartes SIM nications, dispose en fausses déclarations. mentation de 162,75% une centaine de carde différents réseaux. son article deux que «le «Ce type de fraude par rapport à 2012, tes SIM frauduleuses C’est ainsi que l’appel concerne les déclarataux de la taxe de réguapprend-on. Pour les qu’elle fait désactiver international est translation des télécommutions de volume des mois d’octobre, nopar les opérateurs», se formé en appel local. minutes internationales nications est fixé à 34% vembre et décembre justifie-t-il. Le destinataire qui de la quote-part dont il faites par les opéra2013,le consortium a reçoit l’appel ne peut, est question à l’article calculé respectivement Stratégie par contre, pas rappeler teurs, en l’espèce, nos cinq opérateurs, qui ne premier ci-dessus, sans 42.004.331, 35.206.740 des fraudeurs. l’appelant. Le pirate être inférieur à 0,08 $ et 44.457.745 minutes Les Congolais, en effet, est payé par les carriers correspondent pas à la réalité du trafic reçu de (huit cents) par minute d’appels internationaux constatent que pluou transporteurs interl’étranger», explique le d’appel international entrants. sieurs appels téléphonationaux (avec qui entrant. Le taux ci-desministre Kin-kiey MuCeci sans compter les niques en provenance les opérateurs signent lumba. sus est susceptible de chiffres déclarés par des pays étrangers, des contrats pour l’inmodification en foncl’opérateur Orange particulièrement de terconnexion) au tarif Le «Non» des tion des paramètres du qui n’a pas envoyé au l’Europe, sont reçus d’un appel internatiomarché des télécommuopérateurs. consortium ses CDRs. sur leurs portables avec nal. nications». Si, du côté du gouverAu total, ce sont 380 le code indicatif de Par contre, la taxe de La taxe de régulation nement l’on se félicite millions de minutes la RDC, 00243, suivi 34% due au Trésor des télécommunicades résultats affichés d’appels internationaux d’un numéro Vodacom, public congolais pour dans la lutte contre la tions est perçue sur la entrants enregistrés en Airtel, Orange, Tigo une communication fraude sur les appels quote-part de la recette 2013 contre 274 milou Mricell. Donc, ces entrante au Congo, internationaux entrants, rétrocédée par les opélions en 2011 et 320 appels internationaux ainsi que les frais de LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 5. rateurs des télécommunications se trouvant à l’étranger aux concessionnaires locaux des télécommunications, à la suite d’un appel international qui termine dans un des réseaux desdits concessionnaires. Elle est encore appelée taxe terminale ou frais de terminaison. Déjà, les opérateurs téléphoniques rencontrés affirment tous que, contrairement à ce qu’annonce le ministre, le volume d’appels internationaux entrants a considérablement baissé. «Même si sur le plan des recettes, l’état peut se vanter de gagner davantage, le volume des appels entrants internationaux a sensiblement baissé. Tous les opérateurs vous le diront», lance d’entrée de jeu John Aluku, le directeur juridique d’Airtel en RDC. Pour étayer ses propos, il présente au reporter de Réseau Télécom Network un document qui rassemble les volumes des appels entrants internationaux de janvier 2012 à septembre 2013. On peut y découvrir qu’en décembre 2012, par exemple, le nombre d’appels internationaux entrants était de 19,9 millions de minutes, alors qu’en septembre 2013 il est de 17 millions de minutes seulement, et ce volume est en baisse depuis mars 2013, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe (voir le graphique). Le problème principal d’après lui ce sont les frais de terminaison très élevés. Déjà, il y a eu plusieurs modifications de cette taxe, dit-il. «(...) Le ministre a donc signé un autre arrêté en mars 2013 qui augmente le taux de terminaison de 20% à 34%, sans que ce que l’on paye ne soit inférieur à huit cents. Car l’arrêté ministériel dit que le taux de la taxe de régulation des télécommunications est fixé à 34% de la quote-part, sans être inférieur à 0,08 $ (huit cents) par minute d’appel international entrant. Maintenant, les opérateurs des télécommunications (les carriers notamment) se trouvant à l’étranger ne sont plus obligés de ter(suite en page 6). états des lieux | Lutte contre la fraude des télécoms, la plus mythique revue parle d’une «stratégie gagnante de la R-dCongo» (suite de la page 5). miner leurs appels chez nous, car nous sommes trop chers. Nous étions déjà en train de dire qu’à 20 cents, on avait la concurrence des fraudeurs. Maintenant, nous ne sommes plus obligés à terminer à moins de 23 cents. Au lieu de réduire, on a encore augmenté la taxe. Depuis l’instauration de cette taxe, nous ne connaissons que des baisses sur le nombre d’appels internationaux entrants», explique John Aluku. Il laisse également entendre que cette taxe va entraîner une hausse des prix, une augmentation de la fraude et un arrêt de la croissance dans le secteur. Pour cet expert juridique d’Airtel, les carriers préfèrent dealer avec les fraudeurs qui, eux, proposent de terminer les appels via leurs cartes SIM locales à douze cents. Le même son de cloche est également entendu du côté d’Orange RDC. JeanLéon Bonnechère, son directeur général: «Nous saluons la lutte engagée par le ministère et le consortium. Nous disons même bravo! Car les fraudeurs des Sim box nous font également perdre des parts de marché importants. Le problème, c’est qu’ils sont nos concurrents, ces fraudeurs. Les arrêter est une bonne chose pour nous. Ces fraudeurs proposent aux carriers des taux de terminaison plus inférieurs que nous. C’est parce que les tarifs que nous impose l’Etat sont très élevés par rapport à ce proposent les fraudeurs. C’est pour cela que l’activité des fraudeurs sera toujours plus présente». La solution pour lui, c’est la baisse de cette taxe terminale. Chez Airtel, on tient le même discours. «La seule magie et la seule recette pour lutter contre ces personnes qui ont des Sim box, c’est de faire sauter la taxe de terminaison sur les appels entrants internationaux. Ou alors de libéraliser cette taxe», affirme John Aluku. Il indique aussi qu’il a proposé à l’état de baisser ces frais de terminaison, ainsi l’Etat gagnerait sur le volume déclaré et cela découragerait les carriers à aller chez les fraudeurs. Celui-ci conteste les chiffres avancés par le ministre Tryphon Kinkiey Mulumba. «On arrête les fraudeurs qui détiennent les Sim box. Si le nombre «La lutte engagée par le Ministère congolais des PTNTIC pour éradiquer la fraude téléphonique sur les minutes internationales entrantes, connaît des résultats palpables». dréservés. des fraudeurs arrêtés Yann Ikierski, le DG conseille également au fausses déclarations des a sensiblement augde la firme française gouvernement d’interopérateurs et pour lutter menté, le volume des Entreprise Télécom, dire l’importation des efficacement contre les appels devrait sensimembre du consortium VSAT ou de durcir les Sim box. Dans une interview accordée à Rablement augmenter. Ce franco-américain Agilis taxes d’importation de International/Entreprise ces appareils utilisés n’est pas le cas», affirdio Okapi en novembre me-t-il. Telecom, répond à ce par les fraudeurs pour 2013, Placide Mbatika, Du côté du ministère, reproche. leur Sim box. «Ce sont son directeur général, l’on brandit les docu«Ce qu’il faut noter, ceux qui importent ces expliquait que le dispoments officiels que les c’est que malgré leurs VSAT qu’il faut stopsitif à mettre en place performances, même per. Là ils ne pourront opérateurs ont déclarés pour le contrôle n’est à la DGRAD indiquant s’ils découvrent plus de plus exercer», propopas compliqué. une augmentation des numéros, ils ne mettent se-t-il. Le consortium, «Le phénomène Sim volumes de minutes dé- pas fin à l’activité. Les lui également, accuse box est facilité en RDC clarés par rapport aux pirates continuent à Orange pour son manparce que tout le monexercer avec ces cartes que de collaboration mois précédents. de [opérateur] importe Au ministère égaleSIM. Ils mettent 48 dans cette lutte. du trafic de l’extérieur. ment, l’on affirme que heures avant de cou«Ils ne nous envoient Il suffit d’avoir une l’on ne peut supprimer per une carte SIM Un pas les chiffres de leur antenne satellite et tous totalement cette taxe, pirate a le temps de ga- trafic quand on le leur les trafics tombent sur gner beaucoup d’argent demande », souligne car cela rapporte de vous et vous mettez l’argent à l’état. avec ce temps-là. Il va Yann Ikierski. Qu’imune boîte qui a 100 ou «De nombreux pays gagner suffisamment porte, les résultats sont 150 SIM qui chacune ont institué cette taxe, d’argent pour changer là, dit-il. Yann Ikierski évacue des appels», pourquoi devrait-on la de cartes SIM chaque lui par contre annonce expliquait-il. Pour lui, supprimer chez nous?», jour. Donc, ils détectent qu’en une année, l’état si tous les appels sont confie un cadre du des cartes SIM peutcongolais a gagné envi- canalisés par la SCPT, Ministère en charge être en plus grand nom- ron 12 millions de dolce phénomène va prendes télécommunicabre que nous, mais ils lars avec leur système. dre fin. «à ce stade, tions qui pense que les n’ont pas d’efficacité. Interrogé sur la rémuc’est comme si chaque Notre système est en nération du consortium opérateur a ses aérofonds générés pourront permettre le développleine évolution. Nous pour le travail effectué, ports et ses avions. Un pement du secteur des allons passer à un sysYann Ikierski affirme pays doit avoir un seul TIC et télécoms en tème de coupure autosans trop de précisions aéroport et les avions RDC. matique de carte SIM», que «l’opérateur gagne doivent tous atterrir à explique-t-il à RTN quinze centimes de Le consortium est égacet aéroport. Le code lement pointé du doigt Autre reproche fait au dollars sur la minute de 243 c’est l’aéroport de par les opérateurs qui consortium, son manl’appel entrant internal’information qui doit estiment que sa techque de collaboration. tional et l’état récupère être géré et contrôlé nologie n’est pas très «Nous déplorons le fait une taxe de huit cenpar l’état à travers son que le consortium ne times. Le consortium adéquate pour lutter opérateur de référence efficacement contre les puisse pas nous assoest payé sur les huit qui est la SCPT», déSim box, car les cartes cier dans cette lutte. centimes». Toutefois, clare-t-il. ne sont pas rapidement Quand ils détectent une d’après nos informasuspendues. Tigo, par Sim box, ce sont des tions, le consortium dépourvue quantités importantes bénéficie de trois cenexemple, a plusieurs des ressources. fois déjà montré qu’il de cartes SIM qui sont times sur les huit centi- «Il est facile de repépouvait lui-même, à découvertes. S’ils nous mes que l’état perçoit rer les émetteurs Sim travers sa technolodonnaient les numéros sur chaque minute box. La SCPT est assez des cartes SIM qu’ils d’appel international gie, détecter et supoutillée pour faire ce primer autant de SIM détectaient, nous pourentrant. Dans cette lutte travail», avait alors défrauduleuses que le rions dire exactement acharnée contre les claré Placide Mbatika à consortium. Jean-Luc qui a acheté ces cartes fraudeurs des appels Radio Okapi. Bonnechère, confie à et la traque serait plus internationaux entrants, Rencontré par RTN, facile, mais le consorla Société congolaise RTN qu’Orange a déjà celui-ci n’a pas voulu investi des millions de tium ne le fait pas. des postes et télécomréagir. Mais un cadre dollars dans l’acquisiOn identifierait plus munications, se plaint de la SCPT confie à tion d’un équipement facilement les auteurs d’être écartée alors RTN qu’il a été conféré de pointe pour lutter de ces fraudes», pense qu’elle a des solutions à la SCPT la mission le DG d’Orange qui pour mettre fin aux contre les Sim box. d’installer et d’exLE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 6. ploiter le réseau de référence par lequel les opérateurs doivent transiter et écouler leurs trafics nationaux et internationaux. «Ceci conformément aux lois n° 013/2002 et n° 014/2002 qui régissent le secteur des télécommunications en RDC. Le secteur des télécommunications de la RDC échappe totalement à l’État congolais et se trouve sous l’emprise des groupes puissants et des lobbies étrangers. Ce secteur étant hautement stratégique et intimement lié à la sécurité et la souveraineté du pays, la volonté du législateur reconnaît à la SCPT qui en détient l’équipement, le rôle majeur dans le dispositif d’écoulement et de contrôle de trafics des télécommunications tant sur le plan national qu’international», confie notre source. Interrogé à ce sujet, Paul Mputu, un cadre du ministère en charge des Postes et des Télécommunications, affirme que la SCPT est aujourd’hui dépourvue des ressources financières et même techniques pour réaliser ce travail. «La SCPT n’arrive même pas à payer les salaires de ses employés. Ils n’ont pas de moyens financiers ou techniques pour ce travail», rapporte-t-on du côté du ministère. à la SCPT, l’on rétorque que c’est le ministère qui a pris en otage certaines ressources financières de la SCPT, notamment celles portant sur les taxes payées par les opérateurs pour l’utilisation de la fibre optique. «Nous avons de l’argent, des millions de dollars même. Mais nous ne pouvons pas utiliser notre argent parce que le ministère nous l’a confisqué», se plaint-on à la SCPT. Interrogé à ce sujet par RTN, Tryphon Kinkiey Mulumba reconnaît que c’est bien lui qui a demandé que l’argent issu de la fibre optique ne soit pas encore utilisé par la SCPT. «J’ai demandé que l’argent de la fibre optique soit versé dans un compte séquestre. Cet argent est dans ce compte-là. Pour déployer la fibre optique en RDC, l’Etat congolais a effectué d’importants prêts auprès des partenaires étrangers. Ces prêts doivent être remboursés. Si l’on se met à gaspiller cet argent maintenant, comment fera-t-on pour rembourser? De plus, l’Etat envisage de déployer des milliers de kilomètres de fibre optique dans l’ensemble du pays. Il faut des financements pour cela. Comment fera-ton pour financer tous ces investissements prévus?», se défend le ministre. Beaugas-Orain Djoyum n Les Congolais, adeptes des appels à l’étranger? S elon Airte, le principal opérateur téléphonique de la R-DC et opérateur qui reçoit le plus d’appels internationaux entrants, les Congolais présents en RDC appellent plus leurs compatriotes à l’étranger au lieu du contraire. «Nous avons une diaspora importante à l’étranger. En principe, ce sont ceux qui sont à l’étranger qui doivent appeler plus au pays, car ils ont l’argent et veulent rester en contact avec leur famille. En RDC, la pyramide est inversée», affirme John Aluku, le directeur juridique d’Airtel. «Les appels sortants internationaux sont plus importants que les appels entrants internationaux. Car appeler l’Europe à partir de la RDC est moins cher que l’inverse. D’après les statistiques d’Airtel Congo, ce sont les Congolais présents en RDC qui appellent le plus ceux qui sont en Europe. Ceux qui sont à l’étranger appellent moins que ceux qui sont ici en RDC parce que cela est cher pour eux», explique-t-il. D’après lui, pour le mois de septembre 2013 par exemple, Airtel a enregistré 17,6 millions d’appels internationaux sortants contre 10,8 millions de minutes d’appels internationaux entrants. La suppression de la taxe soulagerait les Congolais de l’étranger, pense-t-il. «Nous avons montré tout cela au ministre et nous lui avons dit que ce qu’il est en train de vouloir faire ici avec le consortium Agilis International - Entreprise Telecom a échoué au Sénégal, au Ghana et au Bénin. Pourquoi veut-il le faire en RDC?» Ce qui surprend est que John Aluku paraît isolé dans cet argumentaire. Même sa Direction internationale n’approuve pas son combat. Elle félicite la guerre déclenchée contre les Sim Box par le ministre des PTNTIC. états des lieux | «En une année, la lutte contre la fraude sur les appels entrants a fait gagner 12 millions de dollars au Congo» Y ann Ikierski, le DG de la firme française Entreprise Télécom, membre du consortium franco-américain Agilis International-Entreprise Télécom, expert du Gouvernement dans la lutte contre la fraude sur les appels internationaux entrants, taille en pièces les arguments des multinationales installées au Congo. indiquant qu’avec le système de lutte, le consortium est en mesure de déceler les appels frauduleux ou les minutes d’appels non déclarées par les opérateurs. Pourquoi le consortium commence effectivement à travailler en 2013, alors qu’il est sous contrat avec le gouvernement congolais depuis 2011? Effectivement, il y a un contrat qui a été signé avec le gouvernement congolais en 2011. Ce contrat devait être suivi d’un arrêté ministériel qui devait justement faire augmenter la taxe. En fait, il fallait que l’état décide de la tarification de l’appel international entrant. Au Congo, le prix de la minute des appels internationaux entrants est de 23 centimes. 15 centimes vont dans la poche de l’opérateur et huit centimes dans la poche de l’état. (…) Donc, on avait besoin d’un arrêté qui définisse ces taxes et qui définisse le prix des appels. Cet arrêté a tardé à être signé, à cause d’un fort lobbying qui a été fait au Congo auprès des autorités congolaises à tous les niveaux: à la présidence, à l’Assemblé nationale, au niveau des affaires économiques. Celles-ci n’avaient pas nécessairement l’information nécessaire pour soutenir un tel projet. Donc, le contrat qui avait été décidé par le Ministère des télécoms, qui disposait des techniciens les plus qualifiés pour décider de ce type de contrat, n’avait pas été suivi par le reste du Congo. Ceci parce qu’il y a eu des actions, notamment des opérateurs de téléphonie mobile, qui ont essayé de les dissuader de mettre le système en place. L’arrêté a beaucoup tardé à sortir et nous avons pratiquement attendu un an et demi. Qui exactement tirait les ficelles? sur le chiffre d’affaires, qui entrent en ligne de compte. Le DG d’Entreprise Télécom, le Français Yann Ikierski, taille en pièces les arguments des multinationales installées en RdCongo. droits déservés. Certainement les opérateurs, parce que, comme on l’a vu, ils n’ont pas forcément intérêt à être régulés, à voir un gendarme derrière eux qui va leur dire «attention vous roulez au-dessus de la limitation de la vitesse», «attention vous ne déclarez pas toutes les minutes des appels entrants». D’autant plus qu’on se rend compte que les grands opérateurs GSM africains sont quasiment tous des filiales de grands groupes internationaux qui sont aussi des grand carriers français, sud-africains ou anglais. Je pense que vous trouverez effectivement les intérêts des différents opérateurs qui facturent tous la minute allant de l’Europe, des étatsUnis, de l’Asie ou du Moyen-Orient vers l’Afrique. Nous, PME française, quand nous sommes venus proposer notre solution telle qu’adoptée par l’unanimité des techniciens du Ministère des PTT, nous nous sommes retrouvés face aux conglomérats internationaux que sont les opérateurs, qui, évidemment, ont remis en cause notre parole auprès des gens qui n’étaient pas aussi bien informés que les techniciens. Notre parole a été remise en cause par la présidence et dans différents organes de l’état. Certains se demandaient qui il fallait croire. La PME qui vient d’arriver avec son système qui paraît révolutionnaire et qui n’a encore rien fait au Congo, ou alors les acteurs économiques qui sont là depuis des années et qui versent quand même des centaines de milliers de francs de taxes tous les mois à l’Etat congolais? Le débat était situé à ce niveau-là. D’où la lenteur observée. à janvier 2014, combien l’état congolais a gagné depuis que vous avez commencé votre travail? Quand on est arrivé en 2011, depuis dix ans l’ensemble des opérateurs télécoms de la République démocratique du Congo déclarait 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants en RDC tous les mois. Parfois 19 millions, parfois 21, mais la moyenne était de 20 millions. Sur le mois de décembre 2013 par exemple, nous avons 36 millions de minutes déclarées par les opérateurs. De 20 millions de minutes, nous sommes passés à 36 millions en une année de travail. Nous avons pratiquement doublé ce volume en une année, parce qu’avec notre système, nous pouvons déceler les appels qui ne sont pas déclarés, communiquer ces chiffres au gouvernement et retourner voir les opérateurs et leur dire: «Il manque des appels, vous n’avez pas tout déclaré, nous vous prions de tout déclarer». En gros, il y a un an, la R-dCongo recevait un million de dollars de taxes mensuellement. Sur une base de 36 millions, vous multipliez quasiment par deux et cela fait deux millions de dollars de taxes entrantes en plus, car la taxe a augmenté pratiquement d’un cent. Cela fait environ 12 millions de dollars gagnés en une année, rien qu’avec la mise en place de ce système. Toujours pour le mois de décembre 2013, l’état a perçu exactement 2.890.000 dollars, selon les chiffres déclarés par la Direction générale des recettes administratives domaniales (DGRAD). Avant, on était à un million de dollars de recettes en moyenne par mois. Là, on parle uniquement de la taxe directe, car il y a les taxes indirectes, dont la TVA qui est de 16% au Congo et l’imposition Les opérateurs de téléphonie indiquent que le nombre d’appels internationaux entrants a, au contraire, baissé. Comment expliquezvous cela? Comment expliquezvous cela alors qu’il y a un an ils déclaraient 20 millions d’appels entrants internationaux et qu’aujourd’hui ils en déclarent 36 millions? C’est un aveu de leur mensonge. Même économiquement, pour quelles raisons est-ce qu’ils baisseraient, puisque le prix de la minute chez l’abonné à l’étranger qui appelle le Congo n’a pas changé? Seuls les prix des carteurs, les fameuses cartes qui se nourrissent de la fraude télécom, ont été revus à la hausse. Malgré ces chiffres, pourquoi la majorité des opérateurs locaux ici affirme que le nombre des appels entrants internationaux a baissé? C’est de la désinformation. Ils ont un syndicat assez puissant ici. Ils ont la majorité à la FEC (Fédération des entreprises du Congo), ce sont les principaux pourvoyeurs de fonds et ils se font soutenir par l’organisation. Les 36 millions de minutes qu’ils ont déclarées existaient avant. Et d’ailleurs, quand on dit 36 millions, c’est qu’on a découvert 16 millions de minutes d’appels non déclarées. Nous sommes au début de notre travail. On est persuadé qu’on peut aller beaucoup plus loin et faire plus. ... Certains opérateurs comme Tigo soutiennent que vos équipements ne sont pas meilleurs et qu’avec les leurs ils ont la possibilité de lutter plus efficacement contre la fraude... Ce qu’il faut savoir, c’est qu’avec notre technologie, nous avons des résultats qui sont sûrs à 100%. Quand on détecte un numéro, on est sûr qu’il n’y a pas possibilité d’erreurs. De leur côté, c’est vrai, ils ont leurs propres systèmes antifraude, ils utilisent des technologies comparables et des méthodes statistiques que nous préférons ne pas utiliser, parce qu’elles ne sont pas aussi sûres. Mais ce qu’il faut noter, c’est que malgré leurs performances, même s’ils découvrent plus de numéros, ils ne mettent pas fin à l’activité. Les pirates continuent à exercer avec ces cartes SIM. Ils mettent 48 heures avant de couper une carte SIM. Un pirate a le temps de gagner beaucoup d’argent avec ce temps-là. Il gagnera suffisamment d’argent pour changer de carte SIM chaque jour. Donc, ils détectent des cartes SIM peut-être en plus grand nombre que nous, mais ils n’ont pas d’efficacité. Notre système est en pleine évolution. Nous allons passer à un système de coupure automatique de cartes SIM. Dès qu’on détectera une carte SIM, on demandera une coupure systématique dans le système d’informations de l’opérateur. Là, nous allons arriver à un résultat où les pirates n’auront pas le temps de gagner de l’argent. Et économiquement, ce ne sera plus rentable pour les pirates qui seront découragés. Mais là où il y a quelque chose qu’on ne comprend pas forcément, c’est que les fraudeurs qui ont être arrêtés en RD Congo avaient des tas de plusieurs milliers de cartes SIM. On se demande encore comment les opérateurs ont pu rendre cela possible et ne pas se rendre compte que des gens sur le marché achetaient des cartes SIM à tour de bras. Est-ce que c’est la course aux nombre d’abonnés pour augmenter le cours de l’action des entreprises mères sur les marchés internationaux et se vanter en disant avoir des dizaines de millions d’abonnés? Nous constatons qu’aujourd’hui, dans la volonté de l’Etat à combattre la fraude télécom, il y a des opérateurs qui, même s’ils n’y ont pas un intérêt, encouragent d’une certaine manière la fraude en rendant possible l’acquisition de gros volumes de cartes SIM à des pirates. à Orange R-dCongo, l’on se plaint de ce que vous travaillez sans collaboration avec eux. D’après eux, si vous leur communiquez les numéros des cartes SIM suspendues, ils auront la possibilité de savoir qui les a acquises. Mais vous ne le faites pas. Pourquoi? Là où je suis d’accord avec Orange, c’est qu’effectivement il n’y a aucune collaboration avec eux. Ce n’est pas de notre fait, mais du leur. Orange ne collabore absolument pas avec l’Etat congolais. On leur envoie parfois des mails et ils mettent dix jours avant de répondre. On leur demande des informations et ils ne communiquent pas. Je ne pense pas que nous soyons les auteurs du manque de commu- LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 7. nication. C’est de leur côté, la faute. Nous sommes très ouverts et nous serons heureux de collaborer avec eux. Evidemment, ce sont les revendeurs qui sont pointés du doigt. On ne peut pas se substituer à la police congolaise. On a remis les éléments d’informations aux autorités compétentes. Nous ne menons pas les enquêtes. Il y a des actions en cours au niveau de la police et de la justice. Probablement, Orange sera amené à répondre à des questions posées par les forces de l’ordre congolaises. Les opérateurs pensent également que pour mieux lutter contre la fraude sur les appels internationaux entrants il faut durcir le contrôle de l’importation et de l’acquisition des antennes Vsat, n’est-ce pas une bonne solution? Tout à fait, c’est une bonne solution. Je pense que la procédure est en cours au niveau du Ministère des postes et des télécommunications. Pour les opérateurs, il faudrait simplement supprimer la taxe sur les appels internationaux entrants pour mieux lutter contre cette fraude. N’est-ce pas plus simple? On a bien vu que non. Cela ne va absolument rien changer. Qu’il y ait taxe ou pas, il y aura le prix de la minute. Cela changerait effectivement si la communication était gratuite ou si elle était au même prix que les tarifs des appels locaux. Mais je ne suis pas sûr que les opérateurs soient décidés à vendre une minute d’appel international entrant au même prix que la minute en local. Pour donner un exemple, en Europe une minute achetée soit au marché international, soit au marché national est quasiment au même prix. Pour la France, le prix du GSM est de trois ou quatre centimes d’euro la minute. Et en tant qu’opérateur étranger ou opérateur français, on payera le même prix. Là, il n’y a pas d’intérêt. C’est moins cher pour les abonnés locaux. Actuellement, une baisse des tarifs par minute serait la bonne solution. Mais d’un autre côté, c’est aussi une baisse de revenus pour l’état. Il faut faire un choix entre l’état et l’opérateur. On parle de l’Afrique en termes de ressources naturelles, les minutes de télécommunication sont également des ressources naturelles renouvelables, parce que les gens auront toujours besoin de parler. Prélever des taxes là-dessus est un moyen simple d’engranger des subsides qui peuvent permettre le développement du pays, et du secteur notamment. Les grands projets de fibre optique, de 3G et de 4G ont besoins de financements. Dans la répartition finale de la taxe sur la minute d’appel entrant international, combien gagne l’opérateur, combien gagne l’état et combien gagne le consortium que vous êtes? Je peux vous donner la réponse sur deux des protagonistes. L’opérateur gagne 15 centimes de dollar sur la minute de l’appel entrant international et l’Etat récupère une taxe de 8 centimes. Le consortium est payé sur les 8 centimes. à combien? Le consortium est payé par l’état sur les 8 centimes. Ce qu’il faut savoir, c’est que lorsqu’on a proposé notre projet à l’état, c’est un projet qui ne coûtait rien à l’état, et c’est toujours le cas. Nous avons installé au Congo notre matériel, nous avons recruté du personnel, nous avons mis en place des serveurs, nous avons développé des logiciels adaptés à la situation du pays, et tout cela n’a rien coûté à l’état congolais. Nous ne faisons que nous rémunérer au fur et à mesure que l’état se rémunère. L’opérateur doit facturer la minute d’appel au minimum à 23 centimes et verser 8 centimes à l’état. C’est peut-être insistant, mais l’état vous paye combien? Ça c’est confidentiel, et je crois qu’il faudrait une autorisation pour vous le dire. Votre technologie de traque des fraudes sur les appels internationaux entrants a-t-elle déjà été utilisée dans d’autres pays? Oui, notre technologie a déjà été utilisée à l’Ile Maurice. Nous avons un contrat qui a été signé en 2008. Au Tchad, c’est également en train de démarrer ce mois-ci Ganvier 2014, ndlr). Nous récupérons les CDR ce mois de janvier 2014. Là également, le contrat a été signé il y a plus d’un an. On a eu un recours d’un des gros opérateurs tchadiens devant la Cour suprême. Nous avons laissé faire la justice qui, évidemment, a donné raison à l’Etat, puisque le recours était Beaugas-Orain Djoyum n notes de conjoncture économique | évolution de la situation économique et financière au 28 février 2014 S ous l’initiative du FMI, les experts internationaux se sont réunis les 25 et 26 février 2014 à Rabat pour une conférence internationale sur les enjeux socioéconomiques de la volatilité des prix de produits alimentaires. Cette conférence visait à rehausser la qualité de prise de décision afin de prévenir les crises alimentaires pouvant résulter des hausses subites des prix de produits de première nécessité. Au cours de cette conférence, il a été souligné le rôle important que jouent les Banques centrales pour éviter la transmission au reste de l’économie, de l’impact de l’augmentation des prix alimentaires parla pratique d’une politique de ciblage de l’inflation. Dans la zone euro, le taux de chômage et celui de l’inflation sont demeurés stables au mois de février 2014, soit respectivement 12 % et 0,8 % comme le mois précédent. Aux états-Unis, l’indice de la confiance des consommateurs a progressé au mois de février 2014 par rapport au mois de janvier suite à l’optimisme de, consommateurs par rapport aux perspectives de l’économie américaine après les intempéries hivernales. Les économies émergentes qui ont contribué à soutenir La croissance mondiale depuis la dernière crise financière semblent présenter des signes d’essoufflement à la suite notamment des mesures de mis à terme de la politique monétaire ultra accommodante aux USA. Ainsi par exemple au Brésil, le Gouvernement a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2014 à 2,5 % et la Banque centrale brésilienne a relevé son taux directeur à 10,75 % pour faire face à une inflation élevée. En Chine, même si les prévisions du Gouvernement tablent sur le même niveau d’activité économique qu’en 2013, soit 7,7 %, les perspectives de l’économie mondiale publiées par le FMI indiquent un ralentissement à 7,5 %. Sous le thème «Financer le futur; développer les infrastructures en Afrique Centrale, la conférence régionale prévue à Yaoundé au Cameroun le 10 Mars 2014 réunira les décideurs de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), des experts issus d’institutions internationales et des représentants du monde universitaire et Produits énergetiques Cours du Pétrole (brent) $/baril cours du secteur privé pour discuter des options pour le financement des infrastructures en Afrique centrale. Ce sera l’occasion de passer en revue les moyens de dégager les ressources nécessaires au financement de projets d’infrastructure, examiner leurs modes de financement à long terme à travers les emprunts classiques et syndiqués et les émissions obligataires, ainsi que les opportunités pouvant découler de partenariats public-privé (PPP). La conférence examinera aussi l’équilibre nécessaire entre le développement des infrastructures, y compris les coûts de maintenance, et la viabilité de la dette». Le marché des changes. La parité euro/ dollar, au 28 février 2014, cote 1,38 dollar l’euro contre 1,37 une semaine auparavant, soutenue par les indicateurs économiques favorables dans la zone euro notamment la stabilité du taux d’inflation et la baisse du chômage dans certains pays. Sur le marché des biens, les cours de produits de base intéressant l’économie congolaise ont connu globalement un recul au 27 février 2014 : cours de maïs (-0,06 %), cours du blé (-2,88 %), cours du pétrole mars-13 juin-13 sept-13 déc-13 31-janv-14 20-févr14 27-févr14 111,25 115,72 109,76 101,97 111,06 110,59 106,33 110,21 108,78 4,02 -1,82 1,92 -2,57 0,56 -3,85 1,68 -1,30 8168,00 7582,00 6750,00 7160,79 7394,00 7090,00 7184,50 7094,50 3,20 -3,11 -6,77 0,94 5,24 -4,11 0,40 -1,25 26.460,00 25.137,00 31.641,75 30.009,00 28.951,65 30.605,40 31.707,90 33516,00 3,28 -4,04 9,13 4,69 0,00 5,71 0,00 5,70 1.662,35 1.596,75 1.234,20 1.351,74 1.205,90 1.244,70 1.316,25 1330,10 -0,77 0,92 -11,07 -3,08 -3,65 3,22 2,34 1,05 15,50 15,38 15,82 15,56 15,50 15,41 15,82 15,61 3,78 -1,03 3,67 -1,62 -2,39 -0,61 0,35 -1,30 782,00 691,00 646,75 646,81 603,00 556,25 615,50 597,75 1,46 -2,40 -8,39 0,51 -7,44 -7, 75 3,84 -2,88 272,33 255,61 251,84 171,79 155,33 159,10 166,73 166,64 0,22 -3,44 3,40 -6,03 2,18 2,43 3,13 -0,06 7914,50 25.644,15 1.675,20 variation mensuelle (en %) Produits agricoles Cours du riz Chicago Cts/lb cours 14,93 variation mensuelle (en %) Cours du Blé Chicago $/tonne cours 770,75 variation mensuelle (en %) Cours du Maïs Chicago $/tonne cours variation mensuelle (en %) Secteur monétaire. Les transactions opérées sur le guichet des facilités permanentes au cours du mois de février s’établissent à 59,90 milliards de CDF, portant le cumul annuel à 106,30 milliards de CDF contre 54,42 milliards pour l’année 2013. à l’interbancaire, les opérations dénouées Aperçu de l’économie mondiale. Sous l’initiative du FMI et en partenariat avec le Policy Center for Technology and Economic Development (OCP) de l’Université de New York, les experts internationaux se sont réunis les 25 et 26 février 2014 à Rabat pour une conférence internationale sur les enjeux socioéconomiques de la volatilité des prix de produits alimentaires. Cette conférence visait a rehausser la qualité de prise de décision afin de prévenir les crises alimentaires pouvant résulter des hausses subites des prix de produits de première nécessité. En effet, la croissance de l’offre agricole a tendance a décélérer sous l’effet notamment du changement climatique, de nouvelles préoccupations liées à l’écologie et des problèmes d’eau alors que dans le même temps les pressions exercées par la demande sont croissantes du fait d’une hausse de la population mondiale, d’un besoin accru de sécurité alimentaire qui pousse à la constitution de stock, d’une consommation excessive et même du gaspillage croissant dans les pays développés où l’on estime que 50 % des produits alimentaires sont gaspillés. Le déséquilibre croissant entre l’offre et la demande explique la hausse des prix de produits agricoles et alimentaires observée depuis 2006, laquelle a contribué à ralentir les progrès en matière de lutte contre la malnutrition. Les Banques centrales, via la mise en œuvre de la politique monétaire, ont également un rôle important à jouer en empêchant les effets de second tour c’està-dire en évitant la transmission au reste de l’économie de l’impact de l’augmentation des prix alimentaires. Dans ses remarques conclusives, cette conférence internationale a décidé de la tenue d’une autre conférence semblable en juin prochain pour mieux cerner les problématiques de développement rural en relation avec l’eau (suite en page 9). janv-13 variation mensuelle (en %) Cours de líor New York $/o.t cours Secteur extérieur. Au 28 février 2014, le marché des changes est resté relativement stable sur les différents segments avec le taux indicatif établi à 929,39 CDF/USD et le cours parallèle à 937,25 CDF/USD. D’une semaine à l’autre, la monnaie nationale a connu une dépréciation de 0,6 % à l’interbancaire tandis que le marché parallèle a affiché une appréciation de 0,1 %. Le solde du budget en devises au 27 février 2014, a affiché un déficit de 20,65 millions de USD. Ce Opérations financières du secteur public. La clôture provisoire des opérations financières du Trésor du mois de février 2014 laisse apparaître un déficit de 16,6 milliards de CDF. En cumul annuel, le Compte du Trésor dégage des marges de trésorerie de 41,1 milliards au titre de solde consolidé, 48,2 milliards de solde général et plus de 50,0 milliards pour les soldes courant et primaire. Quant il l’exécution du plan de trésorerie de la BCC du 26 février, et elle s’est soldée par un déficit de 4,1 milliards de CDF consécutif aux encaissements de 7,2 milliards et des décaissements de 11,3 milliards. en février se sont chiffrées à 185,40 milliards de CDF, portant le cumul annuel à 239,40 milliards de CDF. Au 26 février 2014, l’encours BTR a baissé de 6,79 milliards de CDF par rapport à son niveau de la semaine précédente, s’établissant à 140,34 milliards, dégageant une injection annuelle de liquidité de 23,92 milliards de CDF. Tous les objectifs de la politique monétaire sont globalement sous contrôles. déc-12 variation mensuelle (en %) Cours du Cobalt Londres $/tonne cours Prix intérieurs. à la 4ème semaine de février, l’inflation demeure sous contrôle. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,04 %. Cependant rapproché à la moyenne hebdomadaire tant du mois précédent que de la période correspondante de 2013, il apparaît que les tensions ont été plus vives en février 2014, soit 0,035 % contre 0,022 % et 0,017 % respectivement. En cumul annuel, l’inflation a atteint à 0,25 %. à conditions inchangées, le taux d’inflation s’établirait à 1,47 % à fin décembre 2014, soit 1,19 % en glissement annuel contre une cible de 3,7 %. qui ramène l’excédent cumulé annuel à 38,22 millions de usa et porte le niveau des réserves de change à 1.763,52 millions de USD, représentant 8,4 semaines d’importations des biens et services. Cours des principaux produits de base. variation mensuelle (en %) Produits miniers Cours du Cuivre LME $/tm cours (-1,30 %) et cours du cuivre (-1,25%). 271,75 Sources: Les échos, Banque centrale du Congo LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 8. notes de conjoncture économique | évalué à 0,04% en hebdomadaire, le taux d’inflation s’établirait à 1,47%, fin décembre 2014 (suite de la page 8) en tant que principal intrant dans la production agricole. Ces genres de conférences sont des cadres d’échanges importants pour le Congo, pays fragile fortement dépendant des importations alimentaires et qui entend sortir de cette situation à travers notamment sa politique de «développement des parcs agroindustriels». Zone Europe. Selon les données publiées le vendredi 28 février 2014 par l’Office européen de statistiques (Eurostat), le chômage est resté stable en janvier dans la zone euro, à 12,0 %, niveau auquel il évolue depuis octobre 2013. Par contre, le chômage des jeunes a légèrement diminué en janvier, passant de 24,1 % à 24,0 %. Cela se traduit par quelque 3,53 millions de jeunes de moins de 25 ans sans emploi dans la zone euro. Selon des données préliminaires de la même source, l’inflation est restée stable en février 2014 dans la zone euro, à 0,8 % comme en janvier. Ce bas niveau EURO/DOLLAR d’inflation depuis trois mois est bien en deçà de l’objectif fixé par la Banque centrale européenne, dont le mandat est de maintenir une inflation proche, mais inférieure à 2 % à moyen terme. Pour rappel, en 2012, elle était il 1,8%. La déflation qui hante la zone euro est tout aussi dangereuse, car elle crée un cercle vicieux: baisse des prix, puis baisse des investissements et finalement retombées sur les revenus et l’emploi et baisse de la consommation. Zone Amérique. Devant le Congrès américain, la Présidente de la FED, Janet Yellen, a estimé le jeudi 27 février 2014, que les dures conditions hivernales jetaient un froid sur la reprise. Les données économiques étaient quelque peu affaiblies depuis un peu plus d’un mois avec les créations d’emplois en dessous des attentes, le ralentissement sur le marché de l’immobilier, les dépenses des ménages et la production industrielle en recul. Elle a cependant assuré que la Fed resterait très attentive aux signaux indiquant si la reprise se poursuit comme prévue et qu’il faudrait un changement significatif pour faire dévier la politique monétaire de son cap. L’indice de confiance des consommateurs aux États-Unis s’est amélioré en février 2014 par rapport au mois précédent suite à l’optimisme des consommateurs par rapport aux perspectives de l’économie américaine après les intempéries hivernales. Pays émergents et Marché des devises. Asiatiques. Les économies émergentes qui ont contribué à soutenir la croissance mondiale depuis la dernière crise financière semblent présenter des signes d’essoufflement il la suite notamment des mesures de mis à terme de la politique monétaire ultra accommodante aux USA. Ainsi par exemple, le lundi 24 février courant, le Gouvernement brésilien a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2014 à 2,5 % alors que le marché s’attendait à une baisse à 1,7 % selon une étude de l’Institut Focus. Face à une inflation élevée, la Banque centrale brésilienne a relevé son taux directeur à 10,75%. En Chine, les prévisions du Gouvernement tablent sur te maintien de sa croissance robuste même niveau qu’en 2013, soit 7,7 %. Il importe de noter qu’en dépit de l’amenuisement de ses parts de marché, la Chine escompte une croissance de ses échanges commerciaux de 8 % cette année, (suite en page 10). Jan 13 juil13 août13 sept13 oct13 nov13 déc13 15jan14 24jan14 7fev14 14fév14 21fév14 28fév14 1,36 1,33 1,35 1,35 1,36 1,37 1,36 1,37 1,35 1,35 1,37 1,37 1,38 Estimation de la croissance dans l’optique de la production. Real GDP (In millions of Congo francs, Base year = 2005) 2012 2013 2014 var.réell en % Contrib. à la Croissance (en %) Contribution en pts de croissance var.réelle % Contrib. à la Croissance (en %) Contribution en pts de croissance var.réelle % Contrib. à la Croissance (en %) Contribution en pts de croissance Secteur Primaire 6,4 46,8 3,3 7,8 46,9 4,0 9,8 52,3 5,0 Agriculture, élev, pêche 3,5 15,5 1,1 4,2 14,8 1,3 6,0 18,1 1,7 Sylvi., líexploit.Forest. et serv. Anneces 3,4 1,7 0,1 3,1 1,3 0,1 4,8 1,7 0,2 Extraction 12,5 29,6 2,1 14,8 30,7 2,6 16,6 32,6 3,1 Secteur secondaire 14,0 25,8 1,8 15,7 25,6 2,2 14,8 23,0 2,2 Industries alimentaires, boissons et tabac 26,7 9,6 0,7 29,5 10,5 0,9 29,5 11,2 1,1 Industrie de l’habillement, textiles, cuir 0,8 0,0 0,0 5,3 0,2 0,0 4,6 0,1 0,0 Industrie du Bois 6,5 0,0 0,0 9,6 0,1 0,0 9,7 0,1 0,0 Industries chimiques -5,0 0,1 0,0 5,0 0,1 0,0 4,8 0,1 0,0 Industries des produits minéraux non métalliques 6,1 0,1 0,0 8,5 0,1 0,0 7,9 0,1 0,0 Autres industries 7,1 0,4 0,0 7,8 0,4 0 0,0 11,0 0,5 0,0 Electricité, gaz, vapeur et eau 6,8 0,5 0,0 7,2 0,4 0,0 6,9 0,04 0,0 Construction 12,1 15,3 1,1 12,7 13,9 1,2 10,5 10,7 1,0 Secteur tertiaire 5,4 24,3 1,7 6,6 24,5 2,1 7,2 23,3 2,2 Commerce 5,7 16,3 1,2 6,9 16,3 1,4 7,9 16,4 1,6 Restauration et hôtel 6,1 2,9 0,2 6,1 2,4 0,2 7,1 2,4 0,2 Transports, entrepôts et Télécom 5,8 4,7 0,3 8,1 5,5 0,5 6,7 4,0 0,4 Education et santé 2,7 0,6 0,0 2,5 0,5 0,0 3,7 0,6 0,1 Banques et assurance 4,8 0,5 0,00 5,8 0,5 0,0 7,0 0,5 0,0 3,0 -0,5 0,0 6,5 -0,9 -0,1 7,8 -0,9 -0,1 Production collective des APU -1,2 -0,2 0,0 1,3 0,2 0,0 2,5 0,3 0,0 Production de services domestiques 5,0 0,0 0,0 3,9 0,0 0,0 4,1 0,0 0,0 PIB aux coûts des facteurs 7,1 96,9 6,9 8,5 96,9 8,2 9,7 98,6 9,4 SIFIM 4,8 0,00 -0,00 -1,9 0,0 0,0 37,7 0,0 0,0 Droits et taxes à líimportation 6,2 3,1 0,2 7,6 3,1 0,3 3,8 1,4 0,1 PIB aux coûts du marché 7,1 100,0 7,1 8,5 100,0 8,5 9,5 100,0 9,5 Autres services marchands LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 9. notes de conjoncture économique | La poursuite de la consolidation de la croissance économique projette un taux de croissance à 9,5% (suite de la page 9). sous l’impulsion de La reprise de l’économie mondiale. Cependant, les perspectives de l’économie mondiale publiées par le FMI anticipent un ralentissement de L’activité à 7,5 %. En effet, le pays reste confronté il la baisse de la demande intérieure, aux problèmes de surcapacité et aux faibles marges qui risquent d’entraîner un ralentissement des investissements dans le secteur manufacturier. La construction des nouveaux logements pourrait également connaître une baisse de la demande. Zone Afrique. Lors de la clôture du 17ème Sommet ordinaire du Marché commun de l‘Afrique Orientale et Australe, l’appel a été lancé aux Etats membres en faveur de la formation des hommes pour maîtriser la science, la technologie et l’innovation, facteurs essentiels du développement économique et social d’une part d’autre part en faveur des industries de transformation des matières premières pour en accroître la valeur ajoutée. à l’issue de la 7ème réunion du Groupe consultatif tenue le 24 février 2014 au siège de la Banque mondiale à Paris, dans le cadre du financement de son plan de développement baptisé «Plan Sénégal Emergent (PSE)», ce pays vient d’obtenir de nouveaux engagements de financement de 3.729 milliards de francs CFA (soit 5,6 milliards d’euros ou 7,46 milliards de USD) alors qu’il envisageait initialement obtenir 1.853 milliards de francs CFA. Pour rappel, le PSE constitue le référentiel de la politique économique et sociale du Sénégal sur le moyen et le long terme et vise à faire du Sénégal une économie émergente à l’horizon 2035. Il comporte non seulement un programme d’investissement phare, mais également un programme accéléré de réformes d’ici à 2016 pour la modernisation de l’administration et l’amélioration de l’environnement des affaires. Enfin, sous le thème «Financer le futur : développer les infrastructures en Afrique Centrale, la conférence régionale prévue à Yaoundé ou Cameroun le 10 Mars 2014 réunira les décideurs de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), des experts issus d’institutions internationales et des représentants du monde universitaire et du secteur privé pour discuter des options pour de financement des infrastructures en Afrique centrale. Ce sera l’occasion de passer en revue les moyens de dégager les ressources nécessaires au financement de projets d’infrastructure, examiner leurs modes de financement a long terme à travers les emprunts classiques et syndiqués et les émissions obligataires, ainsi que les opportunités pouvant découler de partenariats public-privé (PPP). La conférence examinera aussi l’équilibre nécessaire entre le développement des infrastructures, y Pétrole. Au 17 février 1014, le cours du Brent affiche une baisse de 1,3%, d’une semaine à l’autre, passant de 110,11 USD le baril à 108,78 USD du fait d’une anticipation de la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis. compris les coûts de maintenance, et la viabilité de la dette». Produits de base intéressant l’économie congolaise. Les cours de principaux produits de base intéressant l’économie ont, d’une manière générale, évolué à la baisse comme l’indique le tableau 1. subsaharienne, ce niveau de croissance est supérieur de 3,4 points. Devises. Au 28 février 2014, la parité euro/dollar est passée de 1,37 à 1,38 d’une semaine à l’autre, soutenue par les indicateurs économiques favorables notamment la stabilité du taux d’inflation et la baisse du chômage des jeunes. Blé, Maïs, Riz. Les cours du riz, du Blé et du mais se sont inscrits en baisse après une forte progression soutenue par une demande toujours solide et des conditions météorologiques pouvant affecter les récoltes et les échanges. Ainsi, il s’est observé au 27 février 2014, des baisses respectives de 1,3 %, 2,8 % et 0,06 % pour le Riz. Le Blé et le Maïs. Production intérieure. w Taux d’activité. Sur base des réalisations de production à fin décembre 2013, les dernières estimations du PIB indiquent la poursuite de la consolidation de la croissance économique. En effet, le taux de croissance du PIB est projeté à 9,5 % en 2014 contre une estimation de 8,5 % en 2013 et une réalisation de 7,2 % en 2012. Rapproché à la moyenne projetée pour l’Afrique Cuivre. Le cours du cuivre a affiché une baisse hebdomadaire de 1,2 %, passant de 7.184,50 USD à 7.094,50 USD la tonne au 27 février 2014. Toutefois, ce niveau de cours demeure rémunérateur pour les exploitants congolais. évolution du solde brut d’opinions en 2013 et 2014. pourcentage dans La croissance contre 1,3 point en 2013. Ce dynamisme du secteur minier sera attesté par des performances particulièrement encourageantes du volume de production du cuivre. En effet, après son niveau record de production réalisé de 936,0 milliers de tonnes en 2013 contre 619,9 milliers en 2012, il est attendu la poursuite du rythme d’expansion de la production cuprifère. Quant à la production agricole, son impact sur la croissance fait suite aux efforts consentis par le Gouvernement dans la relance de ce secteur à travers la réalisation des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Les secteurs secondaire et tertiaire viendraient en seconde position en termes de soutien à la production, portant leurs contributions à la croissance du PIB de 2,2 points de pourcentage chacun contre respectivement 2,2 points et 2,1 points en 2013. Pour le secteur secondaire, cet effort de redressement (suite en page 11). w Sources de la croissance. L’analyse de la croissance, suivant cette approche de l’offre, révèle que la fermeté de l’activité économique en RDC sera essentiellement impulsée par la vigueur du secteur primaire, lequel pourrait booster la croissance à hauteur de 5,0 points de pourcentage. En effet, en considérant l’évolution croissante des activités de ce secteur, notamment les Industries Extractives, au cours de dernières années, on s’attend à une contribution significative à la croissance de 3,1 points de pourcentage en 2014 pour cette activité, poursuivant ainsi son rythme expansionniste, dans un contexte de l’évolution favorable de leurs cours sur le marché international. Une autre activité de ce secteur qui connaîtra une expansion, est celle de l’agriculture, élevage et pêche, avec une contribution de 1,7 point de 2013 2014 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Solde global brut 12,2 27,4 15,9 9,8 11,9 17,3 16,0 15,7 14,1 18,8 19,1 20,3 21,9 Industries manufacturières 16,9 13,2 10,1 8,9 27,4 3,1 15,8 25,7 25,9 27,6 28,0 24,0 26,3 Industries extractives 12,0 39,1 20,0 10,6 11,8 20,7 18,8 16,4 14,6 20,7 21,3 21,9 23,8 Construction 14,1 13,0 8,1 7,9 6,8 16,5 16,2 12,0 14,5 16,2 17,5 25,4 21,0 Services 8,7 7,6 5,2 6,4 -5,1 3,9 2,7 1,7 1,7 2,4 4,2 3,8 3,5 évolution des taux d’inflation 2014. En fin d’année Janvier Février 1ère sem 2ème sem 3ème sem 4ème sem 5ème sem 1ère sem 2ème sem 3ème sem 4ème sem Taux d’inflation 2013 0,01 0,01 0,03 0,01 0,01 0,03 0,02 0,01 0,01 Taux d’inflation 2014 0,017 0,021 0,023 0,021 0,03 0,04 0,03 0,03 0,04 1,08 1,09 1,086 1,097 l,11 1,12 1,14 1,16 1,19 Taux d’inflation réalisé en 2013 1,07 Taux en glissement annuel 2014 3,7 Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 (en milliards de CDF). RUBRIQUE Exécution janvier 2014 Recettes Février 2014 CUMUL ANNUEL 1ère Sem. au 7 fév. 2ème Sem. Au 14 fév. 3ème Sem. Au 21 fév. 4ème Sem. Au 28 fév. 318,75 25,4 125,7 173,1 234,4 553,1 Dépenses 261,0 35,4 166,6 214,2 251,1 512,1 Solde (avec amorti. dette)(1) 57,7 -10,0 -40,9 -41,1 -16,7 41,0 Solde des sous-comptes (2) 16,6 - -16,6 -16,6 -16,5 0,1 solde consolidé (3)=(1)+(2) 74,3 -10,0 -57,5 -57,7 -33,2 41,1 SOLDE GENERAL (Dette exclue) 57,7 -8,5 -39,5 -39,7 -9,5 48,2 SOLDE COURANT (Exclu les dép. en cap.) 60,6 -8,5 -39,0 -39,3 -9,0 5l,6 SOLDE PRIMAIRE (Exclu les int./dette) 62,1 -6,7 37,6 -37,9 -3,5 58,6 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 10. notes de conjoncture économique | La part d’apport à la production du secteur des transports et des télécommunications s’accroît 2014, revenant de 0,9 point l’année dernière, et d’autre part à l’expansion des activités de construction dans le cadre de la Révolution de la modernité (1,0 point de pourcentage). Dans le secteur (suite de la page 10). relève, d’une part à un impact plus important des «Industries alimentaires, boissons et tabac» sur l’activité économique qui atteindrait 1,1 point de pourcentage en tertiaire, par contre, son appui à la production est consécutif au dynamisme du secteur du commerce et des transports, entrepôts et télécommunications dont les parts contributives à la croissance passeraient respectivement de 1,4 à 1,6 point de pourcentage et de 0,5 à 0,4 point, d’une année à l’autre. enquêtes de baromètre de conjoncture indiquent globalement la poursuite de la confiance des chefs d’entreprises sur les perspectives de la conjoncture économique du Congo. En effet, le solde global brut mensuel de leurs opinions s’est situé à + 21,9 % contre + 20,3 % en décembre 2013 et + 12,2 % à la période correspondante de 2013. Des perspectives sur un horizon de court terme de plus en plus rassurantes concernant aussi bien l’économie mondiale w le Baromètre de conjoncture. Au premier mois de 2014, les résultats des Plan de trésorerie de la BCC en 2014. RUBRIQUES Exécution janvier 2014 CUMUL ANNUEL 2014 Au 05 février au 13 février au 26 février ENCAISS. 12,9 0,4 3,6 7,2 20,1 DECAISS. 12,6 2,2 5,5 11,3 23,9 RESULTAT 0,3 -1,8 -1,9 -4,1 -3,8 Plan de trésorerie de la BCC (en million de CDF). Janv-14 Rubriques Taux d’exéc. en % févr-14 Taux d’exéc. En% Encaissements 14.867,0 12.915,0 86,9 12.707,0 7.198,0 56,6 Dép. BCC Entreprise 10.660,0 8.800,0 82,6 10.314,0 9.399,0 91,1 - Charges courantes 9.885,0 8.463,0 85,6 9.909,0 9.106,0 91,9 775,0 337,0 43,5 405,0 293,0 72,3 Résultat BCC Entrep. 4.207,0 4.115,0 2.393,0 -2.201,0 Dép./ Pol mon et Int Gén. 3.512,0 2.832,0 80,6 2.393,0 1.825,0 76,3 - Charges d’expl. mon. 2.972,0 1.872,0 63,0 1.852,0 1.204,0 65,0 - Charges d’exploit banc. 540,0 945,0 175,0 541,0 329,0 60,8 - Autres charges/intér. Pub - 15,0 - - 292,0 - Débours à récupérer - -79,0 - 100,0 - 695,0 645,0 - - - - 388,0 14.867,0 12.586,0 - 329,0 - Dép. d’investiss. TVA Engagements financiers II. Décaissements III. Solde - -32,0 84,7 12.707,0 11.292,0 - - 4.094,0 Budget en devises(en millions de USD). RUBRIQUES Cumul annuel 2013 88,9 Cumul annuel 2014 31-janv-14 27-févr-14 1.726,01 1.784,18 1.178,09 84,52 12,17 96,70 A. Recettes d’exploitation 49,16 3,98 3,90 7,89 Redevance de contrôle de change 41,55 3,37 3,22 6,59 B. Opérations de change 1.128,94 80,54 8,27 88,81 1. Rachat recettes fiscales et non fisc 1.073,04 48,59 7,03 55,63 Recettes pétrolière 437,40 12,62 0 12,61 Recettes minières 535,59 9,95 6,81 16,76 2. Achats interbancaires (Adjudications) 27,00 26,00 0 26,00 II. FLUX PROJETES EN DEPENSES 1.079,58 26,36 32,83 57,78 A. Dépenses du Trésor 991,45 23,24 31,06 52,90 1. Service de la dette extérieure 188,09 0,74 6,69 7,44 2. Paiement des diverses créances 141,58 5,91 7,58 12,09 3. Fonctionnement 661,78 16,59 16,77 33,37 Fournisseur 297,29 1,72 7,03 8,75 B. Dépenses BCC 88,13 3,11 1,76 4,88 Ventes interbancaires 24,00 0 0 0 BALANCE 98,51 58,17 -20,65 38,22 Stock final 1.743,59 1.784,18 1763,52 1.763,52 Stock initial 1. FLUX PROJETE EN RECETTES LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 11. qu’intérieure semblent soutenir cet optimisme. L’analyse sectorielle du baromètre au cours du premier mois de 2014 se présente comme suit; Dans les industries manufacturières, la confiance des entrepreneurs est reflétée par le solde brut d’opinions qui s’est davantage redressé, en passant de +24,0 % un mois plus tôt à +26,3 % en janvier 2014. Ce regain d’optimisme est expliqué par le jugement tout à fait satisfaisant que les chefs d’entreprise ont sur l’évolution des commandes reçues et, plus particulièrement, sur les perspectives d’une demande sans cesse croissante. Cette demande concerne, notamment les industries chimiques, alimentaires et du bois ainsi que la métallurgie et la fonderie. Dans les industries extractives, l’optimisme des entrepreneurs reste toujours de mise à travers une nette progression du solde brut d’opinions, lequel a atteint +23,8 % en janvier 2014 contre +21,9 % enregistrés un mois plus tôt. Ce regain de confiance s’explique principalement par l’effet conjugué de la tendance à la relative stabilisation des cours des métaux sur les marchés mondiaux et le maintien du dynamisme des exportations des produits miniers du Congo qui continuent à soutenir l’activité. Dans la construction, ce secteur est resté marqué par une certaine morosité à travers un net recul de l’indicateur de confiance des entrepreneurs à +21,0 %, revenant de +25,4 % un mois auparavant. Ce fléchissement du solde brut d’opinions résulte de l’attentisme qui caractérise la branche de gros úuvres et des immeubles résidentiels, dont l’ampleur des travaux de construction, sur les différents chantiers tend à baisser à la suite du ralentissement du rythme de financement en ce début d’année. Dans le secteur des Services, le solde brut d’opinions pondérées des entrepreneurs opérant dans ce secteur accuse une tendance à l’affaiblissement de la conjoncture avec une courbe qui reste orientée à la baisse pour le second mois de suite. En effet, l’opinion des entrepreneurs est dominée par une légère perte d’optimisme attestée par un indicateur de conjoncture en repli, lequel est passé de +3,8 % en décembre 2013 à +3,5 % en janvier 2014, revenant de +4,2 % en novembre de l’année précédente. Ce léger fléchissement est consécutif à la baisse de l’activité dans les branches de la restauration et l’hôtellerie ainsi que des transports. 2.1.2 les prix intérieurs à la 4ème semaine de février, l’inflation demeure sous contrôle. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,04%. Cependant, rapproché à ta moyenne hebdomadaire tant du mois précédent que de la période correspondante de l’année 2013, il apparaît que les tensions ont été plus vives en février 2014, soit 0,035 % contre 0,022 % et 0,017 % respectivement. En cumul annuel, l’inflation a atteint à 0,25 %. A conditions inchangées, le taux d’inflation s’établirait à 1,47 % à fin décembre 2014, soit 1,19 % en glissement annuel contre une cible de 3,7 %. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 28 février 2014, les opérations financières du Trésor ont enregistré un déficit de 16,6 milliards de CDF à la suite des paiements des dépenses contraignantes principalement les rémunérations. Ce résultat est induit par les recettes et les dépenses se chiffrant respectivement à 234,4 milliards et 251,1 milliards. la même tendance s’observe sur les autres résultats qui se soldent par des creux en deçà de 10,0 milliards de CDF. En cumul, la situation du Trésor renseigne des marges de trésorerie de 41,1 milliards au titre de solde consolidé, 48,2 milliards de solde, général et plus de 50,0 milliards pour les soldes courant et primaire. Les recettes totales mobilisées s’élèvent à 234,4 milliards, hors les taxes perçues sur pétrolier producteur pour compte de la DGRAD, et se focalisent plus sur les recettes fiscales qui ont représenté 73,9 % dont 51,6 % de la fiscalité de porte et 22,3 % des impôts directs et indirects. La part des recettes non fiscales n’a atteint que 21,8 % du total dont 12,6 % et 9,1% proviennent de la DGRA et de la rubrique «Autres recettes». (suite en page 12). notes de conjoncture économique | Les réserves internationales représentent près de 9 semaines d’importations des biens et services (suite de la page 11). Les dépenses publiques, quant à elles, se chiffrant à plus de 251,1 milliards ont principalement concerné Les dépenses courantes représentant plus de 99,0 % du total dont 47,5% des rémunérations et 16,0% des frais de fonctionnement. La part des dépenses en capital n’a pas atteint un pourcent du total. Le plan de trésorerie de la BCC. Le plan de trésorerie, au 26 février 2014, bancaire» qui s’est chiffré à 6,5 milliards de CDF. Quant aux décaissements, ils sont constitués des dépenses courantes (9,1 milliards), des dépenses de politique monétaire (1,8 milliard) et des investissements (0,2 milliard). Par ailleurs, rapportés aux prévisions du mois en cours, les encaissements et les décaissements ont atteint respectivement un taux d’exécution de 56,6 % et 88,9 %. Au cours de la période considérée, la BCC en tant qu’entreprise laisse apparaître un déficit de 4,1 milliards de CDF consécutif aux encaissements de 7,2 milliards et des décaissements de 11,3 milliards. Il sied de noter que la faiblesse des encaissements par rapport aux décaissements sera compensée par la réalisation des recettes au titre des intérêts sur créance titrisée attendu du mois. Les encaissements enregistrés, à la date sous analyse, émanent principalement de la rubrique «produits d’exploitation a enregistré un déficit de trésorerie de 2,2 milliards de CDF. Les dépenses intégrées de politique monétaire creusent ce solde à 4,1 milliards Le marché des changes. Au 28 février 2014, le marché des devises est resté relativement stable sur les différents segments. D’une semaine à l’autre, la monnaie nationale a connu une dépréciation de 0,6 % à l’interbancaire tandis que le marché parallèle a affiché une appréciation de 0,1 %. De ce fait, le taux indicatif s’est établi à 929,39 CDF la devise américaine et le cours parallèle à 937,25 CDF. w Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 27 février 2014 renseigne un solde déficitaire de 20,65 millions de USD, résultant des encaissements de 12,17 millions de USD et des décaissements de 32,83 millions. En cumul annuel, le plan de trésorerie en devises Facilités permanentes en cumul annuel (en milliards de CDF). Facilités permanentes Déc-13 Janv-14 Févr-14 54,42 46,40 106,30 Tableau 11 : Evolution des émissions monétaires en 2014 (en millions de CDF) Rubrique déc 13 Prévisions émissions Janvier Février Cumul/An 52.000,00 52.000,00 1.291.505,00 Emissions = (A) 248.816,63 1.931,57 49.174,35 51.105,92 Destructions=(B) 104.451,25 6.257,15 - 6.257,15 1.144.365,37 4.325,58 49.174,35 44.848,77 Recyclage 978.015,53 122.566,90 73.998,02 196.664,92 dont au Siège 375.946,34 52.554,14 26.242,06 78.796,20 dont en provinces (*) 602.069,19 7.0012,76 47.755,96 117.768,72 Emissions nettes (C) = (A)-(B) Les facteurs de liquidité bancaire en 2014 (flux en milliards de CDF). Programmation Février Réalisation flux 27 février 14 Ecart 1. facteurs autonomes (hors circulation fiduciaire) -45,4 -1,9 43,4 2. Facteurs institutionnels -11,5 -16,8 48,8 Fact Auton Fact. Institu (1-2) -33,9 14,9 48,8 Les facteurs autonomes de la liquidité bancaire en 2014 (Flux en milliards de CDF). Programmation Février Réalisation flux 27 fév 14 Ecart Facteurs autonomes (hors circul fiduc) -45,4 -1,9 43,4 a)AEN 21,0 26,6 5,6 b) AIN -66,3 -28,5 37,8 Crédits Intérieurs -72,8 -88,2 -15,4 CNE -30,2 -50,3 -20,1 Créances sur BCM (RME) -43,4 -37,9 5,5 Créances sur le secteur privé 0,9 0,9 -9,9 APN hors BTR 6,4 59,6 53,2 Les facteurs Institutionnels de la liquidité bancaire en 2013 (en milliards de CDF). Programmation Février Réalisation flux 27 fév 14 Ecart Facteurs institutionnels -11,5 -16,8 -5,4 a)Encours BTR -7,7 -23,9 10,3 b) Réserves obligatoires -3,2 7,1 10,3 c) Encours refinancement 0,6 0,0 -0,6 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 12. dégage un excédent de 38,22 millions de USD, portant les réserves de change à 1.763,52 millions de USD, représentant 8,4 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres. Cependant, il sied de noter qu’au 28 février 2014, la BCC a procédé aux achats de devises de 25 millions de USD, ce qui devrait propulser les réserves de change, toutes choses restant égales par ailleurs à 1.788,52 millions de USD. SECTEUR MONéTAIRE. Offre de monnaie. Au 27 février 2014, la masse monétaire s’est chiffrée à 3.463,61 milliards de CDF contre 3.482,04 milliards à fin décembre 2013, soit une contraction de 18,43 milliards de CDF. Cette baisse est précisément focalisée au niveau de la circulation fiduciaire. Au niveau des contreparties, la diminution de la masse monétaire est expliquée par la baisse de 78,91 milliards de CDF des Avoirs extérieurs nets, résultant principalement du recul des avoirs des BCM de 105,48 milliards. Cette situation a été contrebalancée par la hausse de 60,48 milliards de CDF des Avoirs Intérieurs Nets. Par contre, la base monétaire au sens strict a augmenté de 21,98 milliards de CDF, passant de 977,09 milliards à 999,06 milliards de CDF, sous l’impulsion des Avoirs extérieurs nets qui ont progressé durant la même période de 26,5 milliards de CDF en raison des achats opérés par la BCC au mois dé janvier 2014 lesquels ont amélioré ses avoirs auprès de ses correspondants étrangers. Cette progression a été toutefois contrebalancée par la baisse des avoirs intérieurs nets de 4,5 milliards de CDF. Marché monétaire. Les transactions opérées sur le guichet des facilités permanentes au cours du mois de février s’établissent à 59,90 milliards de CDF, portant le cumul du volume global à 106,30 milliards de CDF contre un niveau cumulé de 54,42 milliards à fin décembre 2013. à l’interbancaire, des opérations pour un import de 55,40 milliards de CDF ont été effectuées au cours de la dernière semaine de février, donnant un volume mensuel de 185,40 milliards et un cumul annuel de 239,40 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré a baissé, se fixant à 1,70 % contre 1,74% un mois auparavant. w Marché des titres BTR. Au 26 février 2014, l’encours BTR a baissé de 6,79 milliards de CDF par rapport à son niveau de la semaine précédente, s’établissant à 140,34 milliards, dégageant une injection de liquidités de 23,92 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré nominal des BTR à 7 jours s’est chiffré à 1,08 % contre 0,94 % une semaine auparavant. S’agissant des marges de positivité, le taux directeur réel est à 0,81 point et le taux moyen pondéré réel des BTR à 7 jours est devenu négatif, soit -0,11 %. w Avoirs libres des banques. Au 27 février 2014, le compte courant des banques a connu une hausse hebdomadaire de 34,13 milliards de CDF, se situant à 290,23 milliards de CDF. La moyenne provisoire de la réserve obligatoire notifiée pour la période du 15 février au 14 mars 2014 étant de 218,50 milliards de CDF, il se dégage une marge des avoirs de banques de 71,73 milliards de CDF impulsée par la poursuite des paiements des agents et fonctionnaires de l’Etat à l’intérieur du pays et des remboursements de la TVA.R. w Evolu=tion des émissions monétaires Au 26 février 2014, les émissions nettes cumulées se sont établies à 44,85 milliards de CDF tenant à des destructions de 6,25 milliards et des émissions de 51,11 milliards. Le cumul des billets recyclés s’est établi à 196,56 milliards de CDF, représentant 60,0 % en provinces contre 40,0 % au Siège. 2.4.3. Comportement des facteurs de la liquidité bancaire Au 27 février 2014, l’il1teraction entre les facteurs autonomes et institutionnels de la liquidité bancaire s’est traduite par une injection nette de (suite en page 13)? notes de conjoncture économique | Le crédit bancaire au Congo est orienté vers le découvert, soit 41,7% du total à fin janvier (suite de la page 12). liquidité de 14,9 milliards de CDF contre une ponction programmée de 33,9 milliards de CDF. Situation est expliquée par l’action des facteurs institutionnels qui ont injecté 16,8 milliards de CDF, niveau situé en-deçà de la programmation évaluée à 11,5 milliards de CDF. w Facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont contribué à une ponction de la liquidité de 1,9 milliard de CDF contre une ponction attendue de 45,4 milliards. Cette évolution est liée à une contraction moins Evolution des dépôts de la clientèle des banques. déc.10 déc.11 déc.12 décembre-13 janvier14 1. Dépôts de la clientèle par types Var. par rapport à fin déc. 2013 (en %) 1.575,42 1.980,13 2.636,36 3.043,76 3.051,04 0,24 (a) Comptes ordinaires 1.426,39 1.783,62 2.368,53 2.695,68 2.706,23 0,39 121,92 157,97 202,51 232,81 233,96 0,49 17,89 -5,86 TOTAL DEPOTS DE LA CLIENTELE Comptes courants 1.085,25 Comptes de chèques Comptes sur livrets 1.344,20 168,66 Provisions crédocs 214,6 18,11 Autres MN ME 50,84 1.993,66 1.994,14 0,02 380,14 387,24 19,00 70,07 1,87 73,02 4,21 185,1 238,95 313,46 312,85 -0,20 1.575,42 1.980,13 2.636,36 3.043,76 3.051,04 0,24 178,35 196,4 357,3 452,24 429,11 -5,11 4,23 II. Dépôts de la clientèle par Monnaies 20,64 43,52 144,80 (c) Dépôts à regime spécial 304,78 23,34 32,45 (b) Dépôts à terme 1.789,76 11,4 28,88 34,62 31,95 -7,72 1.397,06 1.783,73 2.279,06 2.591,52 2.621,92 1.575,42 1.980,13 2636,36 3043,76 3.051,04 0,24 49,70 84,66 257,43 226,76 206,74 -8,83 7,82 22,52 26,39 24,89 34,75 39.59 Entreprises publiques 167,70 183,44 210,59 221,29 201,99 -8,72 Ménages 669,82 861,3 1.359,22 1,40 III. Dépôts de la clientèle par province Administration publique Administration publique locale Entreprises privées 680,38 828,21 1.041,63 1.100,31 1.230,41 Dynamisme de l’activité bancaire. Dépôts de la clientèle des banques. à fin janvier 2014, les dépôts de la clientèle s’établissent comme suit: w les dépôts bancaires se sont accrus de 0,2 % à fin janvier 2014 par rapport à décembre 2013 suite, entre autres, aux effets de la stabilité du cadre macroéconomique observée durant l’année 2013 et de consolidation de la confiance vis-à-vis du système bancaire. w les dépôts à terme ne représentent que 10,2 % du total des dépôts, l’essentiel étant constitue des comptes ordinaires, soit 88,7 %, le reste étant constitué des dépôts à régime spécial. Aussi, comparé au mois précédent, les dépôts à vue ont enregistré une hausse de 0,4 %. Cette évolution ne devrait pas occulter le recul de 5,7 % des provisions sur crédits documentaires. w En dépit d’évolutions récentes, la part des dépôts en monnaie nationale demeure faible, soit 14,1 % du total. Par rapport à fin 2013, il est enregistré une baisse d’environ 5,1 % en janvier 2014 des dépôts en monnaie nationale, alors que ceux en monnaie étrangère se sont accrus de 1,17 %. La diminution des dépôts en franc congolais s’explique par le fait, notamment, de la mesure de la 1,17 1.248,34 1.340,41 programmée des Avoirs intérieurs nets de 28,5 milliards de CDF, sous l’action du Crédit Net à l’Etat de 50,3 milliards de CDF et des Créances sur BCM de 37,9 milliards de CDF. w Facteurs institutionnels. Les instruments de la politique monétaire ont injecté de la liquidité à hauteur de 16,8 milliards de CDF contre une programmation de 11,5 milliards. Cette situation est consécutive à l’injection réalisée via le BTR (23,9 milliards de CDF), contrebalancée par une légère ponction de 7,1 milliards de CDF des réserves obligatoires. 1,46 évolution des crédits à décaissement à la clientèle (en millions de USD) variation par rapport à fin 2013 (en%) Rubriques déc.10 dec.11 déc.12 décembre 13 janvier 14 Crédits bruts à la clientèle (1+2) 737,51 710,31 1072,01 1 038,08 1 446,47 1 824,76 1 764,61 1860,53 1 800,51 9,13 37,31 69,05 78,30 76,48 -2,03 411.86 2,81 . Crédits nets par terme Crédits à long terme 1397,33 Crédits a moyen terme 182,91 252.85 354,07 499,09 491,10 Découvert bancaire 316,14 483,82 601,86 714,59 751,09 27,2 33,93 Ventilation des crédits par monnaies 710,31 MN 37,55 Crédits à court terme 180.32 Crédits nets en souffrance 2. Provisions pour crédits par monnaies ME 239,67 21,8 24,43 337,2 35.15 400,62 1,961 2,03 -1,60 5,11 72.01 69,98 -2,81 49,14 60,15 60,02 -0,21 1 038,08 1.397,33 1.764,61, 1.800,51 2,03 50,97 71,93 85,29 85,90 0,71 672,76 987,11 1325,40 1679,32 1714,62 737,51 1072,01 1446,47 1 824,76 1.860,50 1,96 Administration publique 20,98 33,37 52,07 91,01 86,47 -4,99 Entreprises privées 465,36 641,85 874,16 1088,22 3.13 Crédits bruts à la clientèle par secteur Entreprises publiques 82,91 Ménages Taux débiteurs BANQUES MOYENNE 116,63 168,26 280,16 MOYENNE 360,84 129,73 129,61 -0,09 548,82 556,21 1 055,20 1,35 Taux d’intérêt (en%). JANVIER 2013 M.N. 22,62 M.E 14,58 31 décembre 2013 M.N. 19,18% M.E 14,84% II. BANQUES DE MICROFINANCE BANQUES BANQUES 159,4 2,10 JANVIER 2013 M.N. M.E 48,90 31 décembre 2013 M.N. 0,00% M.E 48,90% 31 janvier 2014 M.N. M.E. 19,14% 14,84% 31 janvier 2014 M.N. 0,00% M.E. 48,90% Taux créditeurs BANQUES MOYENNE Janvier 2013 M.N. 6,90 M.E 3,10 II Banques de Microfinance BANQUES MOYENNE Janvier 2013 M.N. 14,63 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 13. M.E 2,31 31 décembre 2013 M.N. 3,78% 13,34% Crédits à l’économie. Ainsi, l’analyse de l’évolution des crédits à fin janvier 2014 comparativement à décembre 2013 révèle ce qui suit. L’accroissement, d’un mois à l’autre, du crédit à la clientèle de 1,96 %. L’augmentation des crédits en monnaie nationale et en monnaie étrangère, respectivement, de 0,71 % et de 2,10%. Cette variation à la hausse des crédits en franc congolais, en particulier, est attribuée principalement à la révision à la baisse du taux directeur passant à 2,00 % à partir de décembre 2013 et il l’effet dédollarisation. Aussi, il est indiqué de mentionner les avancées importantes de la mise en chantier de la centrale des risques et, donc le renforcement de la supervision bancaire basée sur la gestion des risques. Il importe néanmoins de souligner ce qui suit: w Le crédit bancaire est orienté plus vers le découvert bancaire lequel représente à fin janvier 41,7 % du total, après s’être accru de 5,11% par rapport au mois précédent. w Le crédit aux ménages n’a augmenté que très faiblement 1,4 % par rapport au mois précédent en dépit de leurs importantes demandes et son niveau représente moins de 30% du total de crédit. 31 janvier 2014 M.E M.N. M.E. 3,19% 3,78% 3,12% 31 décembre 2013 M.N. dédollarisation relative aux paiements des taxes et impôts en monnaie nationale. à court terme, une demande plus importante de ta monnaie nationale devra donc être réalisée par les opérateurs économiques. w Concernant l’origine des dépôts, elle reste dominée par les ménages, 44,5 % suivi de 40,9 % de la part des entreprises privées. Néanmoins, il faut relever que, d’un mois à l’autre, les dépôts de l’administration publique locale ont connu un accroissement important de près de 40,0 % alors qu’ils ont baissé pour l’administration publique centrale et les entreprises publiques. 31 janvier 2014 M.E M.N. M.E. 3,39% 11,09% 3,96% Mettre les gaz en période d’incertitude C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique. Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 14. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 15. évocation | Avec pour parrains les ministres MuyeJ et Kin-kiey Dans la Capitale, la diaspora porte sur les fonts baptismaux un périodique d’information U à g., Jacques Tshilembe, l’un des promoteurs de la revue, accueille le ministre Kin-kiey au Sky Lounge Bar. à dr. les ministres Kin-kiey et Muyej face au public. dréservés. n nouveau média a vu le jour à Kinshasa. La «Gazette de la Diaspora», œuvre de deux Congolais ayant participé aux Concertations Nationales dans le quota «diaspora», Michael Sakombi et Jacques Tshilembe, a été porté sur les fonts baptismaux le 20 février 2014. Selon les fondateurs, lors de leur participation à ces assises qui avaient l’ambition de «refonder la cohésion nationale», leur constat a été sans appel sur les relations entre les gouvernants, la classe politique, les Congolais lambda et ceux qu’on dénomme communément «Diaspora congolaise» qui ne sont que les «Congolais vivant à l’extérieur»: «un nuage sombre et opaque d’incompréhensions»! Pour eux, seuls «une communication vraie et un dialogue franc dans la durée» peuvent rétablir une rétablir une relation de confiance entre cet «enjeu national nommé diaspora» comme ils le signent dans leur éditorial et le Congo et les différentes couches de la Nation Congolaise. D’où la Gazette baptisée dans le select restaurant bar Sky Lounge, le long du boulevard du 30 juin à Kinshasa par le ministre de l’Intérieur et Décentralisation, Richard Muyej Mangez Mans en présence de ses collègues, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba et la vice-ministre à l’Enseignement primaire secondaire et professionnel, Magguy Rwakabuba et d’une centaine d’invités triés sur le volet sous la modération d’un des initiateurs de la revue, Jacques Tshilembe. Liant diaspora et Terre Mère. Défini comme un «liant entre la diaspora congolaise et africaine et la Terre mère» par ses fondateurs, Michael Sakombi et Jacques Tshilembe, la Gazette de la Diaspora se veut un espace médiatique - dialectique dans le sens étymologique grec du terme dialegesthai: «converser», et dialegein: «trier, distinguer» afin de permettre une synergie positive entre ces deux entités pour une action de développement collective bénéfique à tous. Pour ces derniers, comme il est communément dit «du choc d’idées, jaillit la lumière», seuls «une communication vraie et un dialogue franc dans la durée» peut rendre «normale» les relations tendues entre la Diaspora et la RDC. Cela débute par certains préalables dont une meilleure perception des deux parties par une communication plus visible et lisible dont la Gazette de la Diaspora peut etre un des instruments. Pour le ministre Muyej, la publication de ce magazine va dans la droite ligne de la «cohésion nationale» prônée par le Président Kabila lors des Concertations Nationales. Selon lui «le Congo a besoin de la diaspora pour sa reconstruction et cette dernière doit être dûment informée de ce qui se passe en RDC et les autorités doivent aussi être informées des différentes évolutions de la diaspora, c’est la noble cause que se propose d’effectuer la Gazette de la Diaspora». Le ministre a appelé les «Congolais de l’étranger» à suivre l’exemple des initiateurs du journal du jour afin de revenir investir physiquement, intellectuellement et économiquement en RDC. Pour sa part, le ministre Kin-kiey, professionnel des médias, a salué la «qualité de la publication et surtout l’ambition qu’elle porte» et souhaité un avenir radieux au nouveau venu dans le monde médiatique congolais. Issue de la diaspora de Belgique, la viceministre Rwakabuba a félicité les initiateurs de la revue qui «croient en une diaspora utile à la reconstruction du pays». Du coté des initiateurs, ils ont signifié avoir voulu combler «le déficit communicationnel» entre les deux entités à la base selon eux de toutes les «incompréhensions» dans la relation diaspora-RDC. Michael Sakombi et Jacques Tshilembe croient au «génie créateur du Congolais et de l’africain», raison pour laquelle ils ont fait confiancedans le processus de fabrication du média à l’expertise congolaise, de la conception graphique, les photos et articles à l’impression pour un produit «100 % africain». LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 16. Ci-haut et ci-contre, la centaine de membres de la Diaspora présents à l’événement. dr. ont versé «les préocAprès ces différentes cupations récurrentes» communications, les invités ont pris un verre lors des Concertations de l’amitié sur la splen- Nationales: «l’irrévocabilité de la nationale dide terrasse du Skycongolaise d’origine, le lounge nichée sur les droit de vote, la réhahauteurs du magistral bilitation d’une instituboulevard du 30 juin tion nationale chargée offrant une vue imprede la gestion générale nable sur celle qui est redevenue Kinshasa-la- de la question de la diaspora (Un minisBelle.. tère? Un vice ministère? Un haut-commisLa diaspora, sariat?), des facilités un enjeu natiodans les transactions nal. économiques avec le Dans un éditorial signé pays, une meilleure à quatre mains dénomcommunication avec mé «un enjeu national les gouvernants». nommé Diaspora», Pour la Gazette de la Michael Sakombi et Diaspora, «les ConcerJacques Tshilembe ont tations Nationales noté que le pouvoir orauront été un moment ganisateur des Concerhistorique dans la tations Nationales «a pris en compte le poids bataille de reconnaissance de la diaspora factuel et symboliqui a parfois dérapé en que» des Congolais de violences verbales et l’étranger «en invitant physiques» et croit que près d’une soixantaine ces assises auront été de représentants de la diaspora soit quasiment «un carrefour de l’His10 % de l’ensemble des toire» qui vont transparticipants». En outre, former l’implication de les éditeurs de la Gazet- la diaspora dans la vie te ont salué la participa- nationale. Longue vie à la Gazette de la Diastion des représentants pora. de la diaspora à ces Michael Sakombi n assises historiques, qui le prestige de l’auto | Le petit frère de Cherokee est arrivé D ésormais propriété du groupe Fiat, l’américain Jeep met à profit cette alliance pour investir LE segment tendance du moment: celui des petits SUV. Le Renagade conserve toutefois des aptitudes au toutterrain. profil anguleux. Entre le concept Renegade de 2008 et le modèle de série homonyme, présenté à Genève et commercialisé en fin d’année, difficile de trouver des points communs. Le «roadster-4x4» au micro parebrise d’antan s’est transformé en engin nettement plus classique. Mais il a conservé l’idée d’une compacité inhabituelle pour la marque. Avec 4,23 m de long, le nouveau venu vient en effet jouer dans la cour des Renault Captur, Peugeot 2008 et Nissan Juke. Ce qui ne l’empêche pas de cultiver sa singularité. Ici, les courbes chères à de nombreux concurrents sont bannies. Avec son Avec son faciès pour le moins singulier, le Cherokee cru 2013 tranche avec le conservatisme de son prédécesseur. dr. Avec 4,23 m de long, le nouveau venu de chez Jeep vient jouer véritablement dans la cour des Renault Captur, Peugeot 2008 et Nissan Juke. dréservés. profil anguleux, son les rondeurs. d’un débattement proposées, ainsi hayon et son pareLes divergences de suspensions qu’une transmission brise quasiment ne sont pas plus conséquent. intégrale plus verticaux, sans qu’esthétiques. Sans oublier une classique. oublier sa calandre Le petit SUV transmission Quatre boîtes de à sept barrettes, ce Jeep met aussi un intégrale avec vitesses figurent Renegade évoque point d’honneur une gamme de pas ailleurs au un Wrangler à proposer les démultiplication programme, selon les miniaturisé. meilleures aptitudes courte. motorisations: deux L’antithèse de sa au franchissement. Pour ceux qui manuelles à cinq cousine Fiat 500X, Du moins dans sa n’ont pas besoin ou six rapport, une qui sera fabriquée variante Trailhawk, d’escalader autre double embrayage sur la même base, dotée d’une garde chose que des six rapports DDCT dans la même usine au sol de 22 cm, trottoirs, des versions et la récente italienne de Melfi, d’angles d’attaque deux roues motrices automatique neuf tout en privilégiant et de fuite accrus, ou seront toutefois rapports du grand frère Cherokee. Typiquement Jeep par son style, le Renegade l’est nettement moins sous son bossage de capot. Les moteurs proposés en France sont en effet tous fournis par Fiat. Stop & Start de série. En essence, c’est le 1.4 Turbo Multiair qui officie, avec 140 ou 170 ch à la clé. Alors qu’en diesel, le 1.6 Multijet de 120 ch côtoie un 2.0, disponible en 140 en 170 ch. Dans tous les cas, le Stop & Start sera de série, ce qui est désormais courant. En revanche, le remplacement de l’instrumentation par un écran personnalisable de 7 pouces est plus inhabituel dans le segment. Plus civilisé qu’il n’y paraît, ce Renegade peut recevoir un système multimédia à écran tactile, un radar anticollision avec freinage automatique d’urgence, une caméra de recul ou une alerte de franchissement involontaire de ligne. Mais aussi un «gadget» qui rappelle davantage le concept de 2008 ou les premières Jeep, même s’il ne va pas aussi loin : ses panneaux de toit en verre My Sky optionnels sont amovibles soit manuellement, soit électriquement. Le concept Alfieri de Maserati se dévoile au Salon M aserati vient de présenter au Salon de l’Automobile de Genève l’Alfieri, un concept car 2+2 qui célèbre le centième anniversaire de la marque au Trident. L’Alfieri est un prototype fascinant, qui en dit long sur le design des futures Maserati. ADN d’une sportive. Le modèle se base sur le châssis de la GranTurismo MC Stradale avec un empattement plus court, 24 centimètres de moins. Ses proportions sont donc celles d’une véritable supercar. L’Alfieri mesure 4 590 mm de long pour un empattement de 2 700 mm, 1 930 mm de large et 1 280 mm de haut. Par rapport à la Maserati GranTurismo, l’Alfieri, tout autant agressive, se différencie quelque peu: 29,1 cm de moins en longueur, 7,3 cm plus basse et légèrement plus large que la quatre places Maserati actuelle. Sous l’élégante caisse se cache la plateforme de la En choisissant le Salon de Genève, ce concept car Alfieri vient aussi fêter les 100 ans de Maserati. droits réservés. de celle de la Maserati Maserati GranTurismo. Maserati offre une l’actuelle GranTurismo sportif du véhicule. concept. Les rayons 5000 GT. La force motrice de répartition du poids et confirme l’ADN Les jantes, des jantes, les étriers, l’Alfieri est représentée entre l’avant et l’arrière sportif de Maserati. spécialement conçues la calandre, les 3 grilles Le poste de pilotage, au design épuré en par le moteur V8 de 47/53. Ses proportions pour l’Alfieri, ont été latérales, le diffuseur deux teintes, encadre atmosphérique de Les disques des pourraient anticiper forgées en un seul bloc arrière, les embouts un écran TFT. 4,7 litres Made in freins sont en carbol’arrivée d’un futur d’aluminium. Leur d’échappement et la La configuration Maranello qui délivre céramique, un coupé et démontrent diamètre est de 21 signature Alfieri sont 460 ch à 7 000 tr/ héritage direct de la bien les orientations pouces à l’arrière et de en bleu Maserati. Cette de la planche de bord est classique, mn et 520 Nm à 4 GranTurismo MC stylistiques de la 20 pouces à l’avant. Il signature placée à elle comprend deux 750 tr/mn. Grâce Stradale, et sont marque dans un avenir s’agit de jantes à rayon l’arrière du véhicule instrumentsindicateurs à la configuration associés à des étriers de proche. «Une Maserati rappelant les jantes a été retrouvée et principaux qui sont particulière du système frein Brembo. restera toujours une classiques des années reproduite à partir séparés de deux autres d’échappement, Maserati», affirme 50. Tandis que la ligne d’un ancien document plus petits. Sur le bord le V8 émet un Un design Ramaciotti. Dans tous représente l’élément Maserati. Le spoiler de chacun d’eux est vrombissement à Néo-Rétro. les cas, Maserati reste le plus marquant, les du pare-chocs avant apposée l’étiquette couper le souffle. L’Alfieri représente toujours une œuvre couleurs et les détails et le diffuseur arrière miniature « Officine La boîte de vitesses sans aucun doute à part. Les designers parachève le caractère sont réalisés en fibre Maserati». robotisée à six rapports l’essence même de de l’Alfieri ont axé exceptionnel de ce de carbone avec des Les indicateurs (MC Shift) est montée la marque Maserati. son développement concept. C’est une inserts en aluminium. analogiques sont avec le différentiel Une élégante 2+2 à vers une forme couleur métallisée, Dans l’habitacle 2+2 remplacés par des arrière à glissement l’italienne comme la aérodynamique appelée « Steel Flair », places, simplicité écrans TFT qui limité et est reliée 3500 GT de 1957, profilée renforcée par qui a été choisie pour et élégance sont les indiquent la vitesse et au moteur par un la 5000 GT de 1959 les 3 grilles latérales l’Alfieri. Un choix qui critères d’inspiration le régime moteur à la arbre de transmission et la Indy de 1969. qui ornent les ailes apporte une touche des designers. La manière des appareils rigide. Grâce à son Le concept Alfieri avant et insistent sur raffinée, élégante et planche de bord photos modernes. architecture, l’Alfieri est plus agressif que l’aspect agressif et contemporaine à ce suspendue est inspirée LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 17. Découvrez avec qui vous êtes fait pour vous entendre A vec le beau temps, les rencontres se multiplient, le baromètre de la sensualité explose, le sexe reprend sa place… Mais que peut donner votre compatibilité sexuelle entre un Bélier fougueux ou ce Capricorne bien froid dans le domaine d’Eros? Quels sont vos compatibilités sexuelles privilégiés sur l’oreiller? Quelle alliance vous promet les plus voluptueux frissons sexuels? Consultez vite ce petit guide des alchimies sensuelles entre signes du zodiaque. Le Bélier. Bélier -Bélier: brûler la chandelle de l’érotisme par les deux bouts, profiter intensément de l’instant présent ... Les corps à corps, tout feu tout flamme attiseront toujours votre flamme! Bélier-Taureau: quel joli feu d’artifice de sensations entre cet amoureux de l’instant présent (Bélier) et ce jouisseur voluptueux (Taureau). L’un croque, l’autre savoure et votre duo gourmand archi-sensuel vous emmènera sûrement au 7e ciel! Bélier-Gémeaux: «conclure» n’est pas une fin en soi pour un Gémeaux, qui préfère souvent fantasmer quelques temps et faire durer le désir... longtemps. Pour le faire craquer? Jouer, badiner, séduire... Et ce n’est pas ce que préfère le Bélier (as du vite fait, bien fait!)... Bélier-Cancer: le désir dévorant du Bélier n’est pas de celui qui émeut vraiment ce romantique Cancer... Le Bélier devra donc donner de plus jolis atours à ses élans enflammés pour mieux faire craquer cette âme délicate... Bélier -Lion: passion, plaisir et émotions fortes pour un couple au désir dévorant! Quand il s’agit de performances sur l’oreiller, vous pouvez même être les champions! Bélier -Vierge: Bélier empressé = Vierge bouleversée : pas si difficile de se lâcher, quand on n’a même pas le temps d’y penser... et qu’on est rien de mieux qu’un Taureau pour délurer un peu cette Vierge inhibée! Au Taureau de travailler voluptueusement sa Vierge préférée, dans le sens de désirs éclairés! Entre un Bélier fougueux et un Capricorne bien froid dans le domaine d’érotisme, que peut donner votre compatibilité sexuelle? dr. pris en mains par un as du «vite fait, bien fait!»! Bélier -Balance: un fan de l’extase (Bélier) flirte avec une cérébrale du plaisir (Balance)... Que de chemin à parcourir pour parvenir à l’harmonie des désirs! Que le Bélier retire ses gros sabots et apprenne à courtiser plutôt qu’à «croquer» et tout pourrait bien se terminer! Bélier - Scorpion: désir et plaisir vous rassemblent autour d’une même irrésistible coupe: le sexe! Le Scorpion (plus tordu) donnera vite à vos ébats un petit goût de combat, pour gagner en frissons, volupté et complexité. Bélier-Sagittaire: le sportif du sexe (Bélier) prend en point de mire l’aventurier de l’autre sexe (Sagittaire), cap sur un 7e ciel à répétition! L’érotisme est (en résumé) un très vaste continent dont vous n’avez pas fini de faire le tour en duo... Bélier-Capricorne: élan contre retenue, flamme contre extincteur... Il faut que le Bélier apprivoise les défenses du Capricorne, s’entraîne aux préliminaires, abonde dans le sens de la tendresse et donne simplement l’envie à son Capricorne préféré de se lâcher! plus de finesse, plus de tendresse et aussi beaucoup plus de caresses à suggérer au Bélier pour s’éclater avec son Poissons préféré...: quelques petits conseils à mettre en œuvre illico pour mieux vivre l’ivresse en duo... le taureau. Taureau -Bélier: quel joli feu d’artifice de sensations entre cet amoureux de l’instant présent (Bélier) et ce jouisseur voluptueux (Taureau). L’un croque, l’autre savoure et votre duo gourmand archisensuel vous emmènera sûrement au 7e ciel! Taureau -Taureau: voici un bouquet de sensualité et une explosion de sexualité! L’art des touchers et des caresses est ici à son comble et ces deux sensuels de la bagatelle ne risquent pas de s’ennuyer sur l’oreiller! Taureau - Gémeaux: quand le Taureau abonde côté caresses pour développer les sensations, le Gémeaux préfère minauder et fantasmer pour mieux faire éclore l’émotion. Sensations - émotions : le chemin est peutêtre long pour faire coïncider les vibrations mais le final n’en sera que meilleur! Taureau -Cancer: on n’effleure un Cancer qu’après avoir touché son cœur, sinon ce pourrait être un leurre! Le Taureau devra s’y faire! Bélier-Verseau: votre conception commune du sexe se situe entre sport coquin, fête des sens, éclat de rire sensuel et loisir préféré... L’érotisme sera bien la cerise sur le gâteau de votre joyeuse association! Taureau-Lion: vous avez les fringales érotiques en commun mais le Lion est également et invariablement friand de belles déclarations, de panache, de grande passion, et «s’envoyer simplement en l’air» lui semble tout juste un peu... vulgaire. Bélier -Poissons: Taureau -Vierge: Taureau-Balance: le Taureau devra mettre la pédale douce sur la volupté car la Balance est tout de même plus cérébrale que charnelle! Elle mêle avec beaucoup d’élégance préoccupations intellectuelles et vérités sensuelles mais surtout ne jamais la brusquer... Taureau-Scorpion: le duo le plus chaud! Sexe et volupté, sensations et passion se sont donnés rendezvous et rien de tiède ne passera par vous! Amour et déraison, désir et pulsions, fantasmes et obsessions riment aussi bien que plaisir et jouir... et il fallait bien le dire! Taureau-Sagittaire: les petits et gros plaisirs de la vie sont vos points communs et tant qu’il y a du plaisir, vous n’y trouvez jamais rien à redire! En bref, quand l’aventurier du sexe (Sagittaire) rencontre le sensuel de la bagatelle (Taureau), on peut parier sur de fantastiques étincelles! Taureau -Capricorne: le Taureau ferait bien de «ruminer» longtemps ses arguments sensuels et ne surtout pas zapper la phase «préliminaires» pour que ce Capricorne «dur à cuire» décide de se laisser aller! Taureau-Verseau: le Verseau donne dans l’éclat de rire sensuel, la coquine parenthèse de gaieté et sait généralement à merveille déclencher la gourmandise toute naturelle du voluptueux Taureau. Taureau-Poissons: si un Taureau se retrouve sur le tableau de chasse d’un Poissons, c’est que volupté et sensualité les ont tous deux dévorés au premier regard! Et s’il n’y avait que le sexe dans la vie, nul doute que vous puissiez durer en beauté et volupté! Gémeaux. Gémeaux-Bélier: «conclure» n’est pas une fin en soi pour un Gémeaux, qui préfère souvent fantasmer quelques temps et faire durer le désir... longtemps. Pour le faire craquer? Jouer, badiner, séduire... Et ce n’est pas ce que préfère le Bélier... Gémeaux-Taureau: quand le Taureau abonde côté caresses pour développer les sensations, le Gémeaux préfère minauder et fantasmer pour mieux faire éclore l’émotion. Sensations-émotions: le chemin est peutêtre long pour faire coïncider les vibrations mais le final n’en sera que meilleur! Gémeaux-Gémeaux: ombres et lumières, ni «oui» ni «non», quitte ou double et strip poker vous emmènent dans des préliminaires d’enfer. Vous ne vous lassez pas d’un érotisme ludique et savant, palais de la découverte des corps et des balbutiements du coeur... Gémeaux-Cancer: joueurs et séducteurs plus que sensuels et voluptueux, vous optez pour un érotisme ludique et romantique, fait de caresses, de jeux et de tendresse, plus que de volupté et d’ivresse. Fantasmes et projections à volonté pour un cache-cache d’émotions qui vous mènera, quoiqu’il en soit, au grand frisson! Gémeaux-Lion: le passage à l’érotisme entre ces deux signes exigeants n’est pas forcément gagnant...: on ne peut pas briller sur tous les tableaux et, à force de fantasmer et de jouer, le retour aux réalités peut frôler la trivialité... Pour progresser? Il suffira de recommencer! Gémeaux-Vierge: l’érotisme ludique du Gémeaux ne peut que plaire à cette Vierge cérébrale, qui se laissera volontiers aller aux jeux fripons, aux câlins coquins et aux tribulations romanticosensuelles de cet étonnant partenaire. Gémeaux -Balance: courtiser, effleurer, séduire, flatter, jouer, pour élever le degré d’émotion, comme la levure fait gonfler le gâteau... Vous êtes les champions des préliminaires amoureux et de l’extra-ordinaire émotionnel. Vous possédez en commun des comportements affectifs très cérébraux, ce qui ne vous empêchera d’ailleurs jamais de... grimper aux rideaux! Gémeaux-Scorpion: le sexe est le fort du Scorpion, qui pourrait détourner les enjeux de LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 18. son Gémeaux préféré, en ne misant que sur une histoire d’oreiller! Accordez sincèrement vos violons sinon cette histoire ne pourrait être qu’une illusion! Gémeaux-Sagittaire: le Sagittaire est peutêtre une peu trop entier, direct et sans chichis pour ce Gémeaux plus cérébral, désireux de jouer, flirter, tester... avant de se décider. Que le Sagittaire se montre plus prévenant et vous ferez d’excellents amants! Gémeaux-Capricorne: la volupté s’épanouira dans un cadre très sécurisé, fait de mots doux susurrés et d’une confiance à n’en pas douter. Si les conditions sont réunies, le Capricorne développera des feux insoupçonnés pour délurer son Gémeaux préféré et pimenter ses jeux interdits... Gémeaux-Verseau: si vous vouliez jouer, séduire, badiner, flirter et transformer cette rencontre en canon à émotions, vous vous êtes bien trouvés! Si vous désirez du sexe et de la volupté à volonté, ce ne sera pas tout de suite... Gémeaux-Poissons: jeux coquins à développer en priorité pour transformer de petites vagues de désir en tsunami de plaisir! Cancer. Cancer - Bélier: le désir dévorant du Bélier n’est pas de celui qui émeut vraiment ce romantique Cancer... Le Bélier devra donc donner de plus jolis atours à ses élans enflammés pour mieux faire craquer cette âme délicate... Cancer-Taureau: on n’effleure un Cancer qu’après avoir touché son cœur, sinon ce pourrait être un leurre! Le Taureau devra s’y faire! Cancer-Gémeaux: joueurs et séducteurs plus que sensuels et voluptueux, vous optez pour un érotisme ludique et romantique, fait de caresses, de jeux et de tendresse, plus que de volupté et d’ivresse. Fantasmes et projections à volonté pour un cache-cache d’émotions qui vous mènera, quoiqu’il en soit, au grand frisson! Cancer-Cancer: tendresse plus que caresses, désir plus que plaisir, simples ébats plus que Kama Sutra, enamourés plus qu’obsédés : vous êtes des amoureux avant d’être des amants! Cancer-Lion: le Cancer attend un corps à corps enamouré, fait de tendresse et de caresses; le Lion recherche un coït à la hauteur de sa réputation ... Accordez vos violons : le domaine d’Eros pourrait être révélateur de vos divergences de fond! Cancer-Vierge: pas forcément de marasme des sens, pas de gros délires mais plutôt un plein de tendresse et d’intimité réussie, à l’abri des regards indiscrets... Cancer-Balance: le corps est pour vous ce violon de vibrations qui éveille la sensualité. En résumé, échange de caresses, attention réciproque et compréhension du plaisir de l’autre vous incitent à une sexualité romantico-cérébrale, balai érotique des cœurs sur l’oreiller! Cancer-Scorpion: ce doux au cœur tendre (Cancer) suivra le fil de l’érotisme de son Scorpion, jusqu’au moment où il donnera sa démission... avoir souvent la migraine, face aux déviances passionnées de la sexualité exaltée du Scorpion... Cancer -Sagittaire: pas la même implication sur l’oreiller et quelques contradictions à prévoir entre un timide Cancer romantique et un fougueux Sagittaire «libéré». Mais allez savoir... Cancer-Capricorne: un érotisme subtil, acte tendre et responsable, preuve d’un engagement sentimental plus qu’indice d’un laisseraller des sens... Rien d’explosif ni de compulsif à signaler! Cancer-Verseau: si les cœurs s’envolent, il faut bien que les corps rigolent et c’est surtout le Verseau qui saura créer avec beaucoup de fantaisie vos innombrables jeux interdits! Cancer-Poissons: le Poissons trouve que ne plus avoir le contrôle de la situation, c’est surtout cela qui est bon! Quelques réticences à prévoir du côté du pudique et craintif Cancer mais il parait que les arguments érotiques du Poissons font souvent office de lame de fond... (à suivre). catastrophe | Le Boeing disparu, les téléphones portables sonnent toujours mais personne ne décroche S Les portables de certains passagers sonnent, plusieurs familles ayant réussi à appeler des disparus du Boeing de la Malaysian airlines. Sans que personne ne décroche. DR. i les recherches se poursuivent en mer de Chine après la disparition d’un Boeing 777, un fait mystérieux vient troubler l’histoire de la disparition du vol MH370 de la Malaysian airlines: les téléphones de certains passagers sonnent toujours. Selon un média chinois, plusieurs familles ont réussi à appeler le téléphone de disparus du Boeing de la Malaysian airlines. Personne n’a décroché. Voilà qui intrigue. L’avion s’est comme évaporé au large du Vietnam, un cas que les experts jugent «stupéfiant». Dans ce contexte, un nouvel élément intrigue. Le quotidien de Singapour, Straits Times affirme sur son site que plusieurs familles ont réussi à établir une connexion téléphonique avec certains disparus du MH370. Ces derniers n’ont pas décroché mais les familles ont bien entendu la tonalité. Un Chinois l’a d’ailleurs prouvé en direct à la télévision. Il n’est pas le seul. La soeur de l’un des passagers a raconté à l’International Business Times avoir réussi à appeler à deux reprises son frère lundi matin. Elle a répété la même démarche lundi après-midi. à chaque fois, plusieurs sonneries, mais personne au bout du fil. L’appareil est censé avoir disparu au-dessus de la mer de Chine. Comment expliquer dès lors que les téléphones soient encore sous tension? Ce n’est pas le seul mystère de cet accident. Le Premier ministre malaisien Najib Razak a assuré que «les opérations de recherche et de sauvetage continueront le temps nécessaire». présents au tribunal de Pretoria. Saint-Valentin 2013. Soumis par l’avocat de la défense Barry Roux à un contre-interrogatoire courtois mais serré, Pieter Baba est resté ferme sur sa version des faits, selon laquelle Oscar lui avait dit «tout va bien», juste après avoir tué son amie Reeva Steenkamp. Il a maintenu avoir appelé l’athlète le premier, alerté par des voisins, quand bien même la défense a produit des relevés horaires des appels téléphoniques montrant le contraire. «J’ai appelé M. Pistorius en premier. M. Pistorius m’a appelé après. (...) Je suis celui qui a appelé en premier», a répété plusieurs fois ce témoin cité par le parquet. «M. Pistorius a appelé le premier et vous avez rappelé peu après», a rétorqué Me Roux. «J’ai appelé M. Pistorius et M. Pistorius m’a dit tout va bien. Mais j’ai réalisé que M. Pistorius pleurait. Et la conversation a été coupée», a soutenu Pieter Baba, comme dans son premier témoignage de vendredi. «M. Pistorius m’a rappelé, mais il pleurait, et la ligne a été de nouveau coupée. (...) Madame, ce que j’ai dit à la cour est la vérité», a-t-il ajouté, s’adressant à la juge Thokozile Masipa. L’avocat de la défense a ensuite montré à la cour la première déposition de Pieter Baba à la police peu après le drame. Le témoin y déclare que l’athlète lui a dit qu’«il (allait) bien», et non pas «tout va bien» comme dans une seconde déposition, prise plus tard quand un autre inspecteur a repris l’enquête à zéro. Pieter Baba a répondu qu’il était «très fatigué» au moment où il a fait sa première déposition. Oscar Pistorius risque une peine incompressible de vingt-cinq ans de prison si la préméditation est reconnue. Le parquet soutient que les deux amants s’étaient violemment disputés avant les faits, et a produit le témoignage de voisins ayant entendu une femme appeler à l’aide avant les coups de feu fatals. L’athlète, souvent décrit comme paranoïaque et craignant sans cesse pour sa sécurité, affirme au contraire qu’il s’agit d’une terrible méprise. Il dit avoir été pris de panique en entendant du bruit, et avoir tiré sur la porte des toilettes où il croyait qu’un cambrioleur était caché. Reeva Steenkamp s’y trouvait. Le champion paralympique vomit à plusieurs reprises au procès lors de la lecture du rapport d’autopsie de sa petite amie abattue L e champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a vomi à plusieurs reprises lundi, alors qu’un médecin légiste entamait la lecture du rapport d’autopsie de sa petite amie Reeva Steenkamp, qu’il a abattue de quatre balles le 14 février 2013. Prostré dans le box des accusés, serrant sa tête entre les coudes, se tamponnant les yeux avec un mouchoir, l’athlète s’est senti mal alors que le médecin légiste Gert Saayman, à l’ouverture de la deuxième semaine du procès, décrivait les blessures fatales, montrant des photos de la victime qu’il a examinée au lendemain du drame. «M. Roux, pouvezvous vous occuper de votre client, je ne sais Oscar Pistorius lors de son procès. dr. pas bien ce qui se pasune semaine n’ont pu se», s’est inquiétée la assister à la scène, car juge Thokozile Masipa. le médecin légiste avait Oscar Pistorius, 27 auparavant obtenu que ans, a ensuite hoqueté la retransmission soit bruyamment, avant que interrompue pendant le procureur Gerrie Nel son compte rendu. ne suggère opportunéL’interdiction prononment de s’arrêter pour cée par la juge Thokodéjeuner à 13 heures. zile Masipa concerne Les nombreux téléspec- les télévisions, les tateurs qui suivent le radios et les tweets des procès en direct depuis nombreux journalistes paranoïaque soucieux de sa sécurité. «Je pense que la nature très personnelle des conclusions faites lors d’une autopsie, ainsi que les détails très crus (...) ont le potentiel de compromettre la dignité de la personne décédée et (...) je crois qu’il est de notre devoir de préserver la dignité de la victime», a expliqué le médecin légiste. La deuxième semaine du procès avait débuté lundi matin avec la suite de l’audition d’un garde de sécurité de la résidence de l’athlète, l’un des tout premiers à arriver sur les lieux après le meurtre de Reeva Steenkamp, un mannequin qui avait alors 29 ans, aux premières heures de la LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 19. L interna t i o n a l www.lesoftonline.net www.lesoft.be since 1989 a disparition du vol MH170 de Malaysia Airlines stupéfie les experts. Trois jours après la catastrophe, on ne sait toujours pas ce qu’il est advenu du Boeing 777. Attentat, accident rarissime: aucune piste n’est exclue. La disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines, volatilisé entre la Malaisie et le Vietnam depuis près de trois jours, stupéfie les spécialistes qui n’excluent ni l’hypothèse d’un attentat ni celle d’un accident rarissime. 239 passagers et membres d’équipage. D’importants secours navals et aériens ont été engagés pour tenter de retrouver la trace de l’appareil, faisant état de l’observation successive de débris présumés, d’une traînée de carburant et d’un radeau de survie retourné. Mais aucune de ces pistes n’a donné de résultat pour le moment. Le Boeing, «apte» au vol selon la compagnie, transportait 239 passagers et membres d’équipage. Il n’a pas envoyé de signal de détresse et les conditions météorologiques étaient favorables sur sa trajectoire. L’avion a-t-il pu se désintégrer en vol? L’absence de message de détresse a nourri les spéculations quant à la possible survenue d’un incident majeur, comme une explosion. «Il peut s’agir soit d’une défaillance mécanique grave ou de quelque chose d’un peu plus sinistre», avance Chris de Lavigne, viceprésident du cabinet de conseil Frost & Sullivan, spécialiste d’aéronautique. Les autorités affirment que l’aéronef croisait à une altitude de 35.000 pieds (11. 000 m) au-dessus de la mer quand le contrôle aérien a perdu son contact. «C’est le moment le plus sûr du vol» et le Boeing 777 est un appareil extrêmement fiable avec «de très, très rares incidents» recensés depuis sa mise en service, souligne l’expert. «Tout cela est très curieux». Gerry Soejatman, un expert indépendant basé en Indonésie, évoque «la possibilité d’une explosion» à moyenne altitude ou «un simple problème» suivi d’une erreur de diagnostic de l’équipage. «Ils ne réalisent pas ce qui se passe et l’avion s’écrase. C’est ce qui est arrivé dans le cas L’avion Malaysia s’est-il désintégré en plein vol? C’est un appareil comme celui-ci - un Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines - qui a disparu voici quatre jours des radars. droits réservés. d’Air France», dit-il en référence au vol 447 Rio-Paris de juin 2009. L’accident avait fait 228 morts, dont 216 passagers. Quelle est la probabilité pour qu’une dislocation de l’appareil en vol ait été causée par une bombe? «C’est une possibilité», assène Chris de Lavigne. «Tout est possible pour le moment jusqu’à ce qu’on obtienne plus d’informations. (...) Il est assez surprenant qu’il n’y ait pas eu d’appel de détresse lancé depuis l’appareil juste avant sa disparition. La conclusion serait que quelque chose de rapide et de drasti- que soit survenu». Pourquoi sait-on si peu de choses sur cette catastrophe après bientôt trois jours? «Ils peinent à trouver des éléments matériels», explique Chris de Lavigne. Le golfe de Thaïlande, où l’avion aurait pu s’abîmer compte tenu de sa trajectoire, «est un lieu de trafic maritime dense», ce qui augmente a priori les chances de retrouver une épave ou des morceaux de l’avion. Mais «il n’est pas toujours flagrant que l’on a affaire à une aile ou l’empenage. Il faut aller sur place et vérifier ce que c’est, cela prend du temps». Les ultimes observations radars confirment que l’avion effectuait un virage peu avant de disparaître des écrans. «Il reste à déterminer si (le virage) était prévu par le plan de vol ou si l’avion a essayé de faire demi-tour, observe Gerry Soejatman. Il faut faire montre de prudence: ce virage indiqué par le radar, est-ce un demi-tour ou une chute?» Est-il possible de piloter l’avion s’il connaît une défaillance majeure de ses instruments de navigation? C’est possible, selon les experts, à condition que cela n’affecte pas les autres fonctions de l’avion. Les pilotes disposent d’un «outil comparable à un simple compas» destiné à les guider dans la recherche d’un espace pour effectuer un atterrissage d’urgence. Chris de Lavigne ajoute que les pilotes, dans le cas d’une grave avarie des outils de navigation, auraient pu prendre le contrôle manuel de l’avion et eu le temps d’envoyer un signal de détresse. Pourquoi les autorités ne reçoivent-elles pas de signaux de l’émetteur de localisation d’urgence (Emergency Locator Beacon, ELT) de l’avion? «La dynamique d’un impact est si complexe que (l’émetteur) ne se déclenche pas forcément tout le temps. Il devrait fonctionner la plupart du temps», relève Gerry Soejatman. Quant à la fameuse boîte noire, ou «enregistreur de vol», elle devrait envoyer un signal depuis le fond de la mer détectable à l’aide d’un sonar. Deux passeports volés. Interpol,l’organisation policière internationale explique que les passeports volés utilisés par deux passagers figuraient dans sa base de données, que personne n’a consultée. Alors que les autorités estiment que la disparition du vol MH370 pourrait être due à une action terroriste, Interpol s’interroge: comment des passagers ont-ils pu embarquer avec des passeports volés? Dans un communiqué publié sur le site de l’organisation, son secrétaire général, Ronald Noble, assure Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008. que les deux passeports européens volés ont été enregistrés dans sa base de données respectivement en 2012 et 2013. Personne n’a semblet-il pris la peine de la consulter.. «S’il est trop tôt pour spéculer sur un lien entre ces passeports volés et la disparition de l’ avion, il est tout de même très préoccupant que des passagers puissent monter à bord d’un vol international au moyen d’un passeport volé figurant dans les bases de données d’Interpol», écrit Ronald Noble. FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action [email protected] [email protected] Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Directeur général Gasha Kin-kiey Mulumba. Directeur associé Yves Soda. Administration et Commercial. Alain Bubu Tél. 0993057455. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2012 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP. BELGIUM
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