Trio Palomar invite

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Trio Palomar invite
musiques du monde
Jeudi 28 juillet – 21h30 – Jardin Raymond VI – 11€ / 8€ (réduit)
(Repli, en cas d’intempéries, à la Halle aux Grains)
TRIO PALOMAR INVITE…
Le pré infini (création)
TRIO PALOMAR
PATRICK VAILLANT, mandoline électrique
DANIEL MALAVERGNE, tuba
FRÉDÉRIC CAVALLIN, batterie
Invités
RITA MACÉDO, accordéon, chant
MANU THÉRON, chant et percussions
GABRIELE MIRABASSI, clarinette
@DR
"Palomar est devenu distrait, il n'arrache plus les mauvaises herbes, il ne songe plus au pré : il pense
à l'univers. Il essaie d'appliquer à l'univers tout ce qu'il a pensé du pré."
(Extrait de Palomar d’Italo Calvino)
C’est à Italo Calvino que le trio emprunte son nom de scène Palomar. Il suit son regard et sa pensée,
il adopte sa rigueur et sa fantaisie. Il en tire une bande-son ensoleillée, balayée de rafales d'impro,
jouée avec naturel, humour et virtuosité. Un genre de power trio, insolite et vernaculaire. Car Palomar
est un autochtone, et sa musique porte des échos de fanfare, des rengaines à sérénade, des citations
mauvais genre. Mais elle résonne également des liens chaleureux qui l'attachent au Brésil à l'Italie, et
bien sûr à l'Occitanie. C'est pour partager ces connivences que Palomar s'ouvre à 3 prestigieux
invités : Rita Macedo, Gabriele Mirabassi, et Manu Théron.
DANIEL MALAVERGNE, tuba
Après être passé par l’école de musique de l’harmonie des mines de la Grande Combe, il suit une
formation classique : il est médaillé d’or du Conservatoire de Nîmes et reçoit le Prix de la Ville de
Paris.
Il débute professionnellement dans la rue, rejoignant la Compagnie Musica Brass, dans différents
spectacles dont L’Avant-garde républicaine, qui tourne en Europe, Afrique et Canada.
Ses collaborations s'ouvrent à des genres divers : musiques traditionnelles (Patrick Vaillant, Manu
Théron), théâtre (compagnie Carcara Producteurs, Théâtre de la Palabre), cirque (Cirque en Kit),
danse contemporaine (compagnie Bernard Menaut), jazz (Le Grand Lousadzac de Claude
Tchamitchian)...
Il fonde Auprès de ma blonde, fanfare de poche, avec le percussionniste Alfred Spirli, le trompettiste
Thierry Daudé et le hautboïste Philippe Neveu. La création originale y côtoie musiques populaires et
traditionnelles. La mise en scène se frotte à la danse, au théâtre, au cirque... (produit par l’Association
des Musiques en Mouvement)
Il dirige de nombreuses fanfares, dont la Fanfare nationale du Mali, la Fanfare du festival de jazz de
Perpignan Jazzèbre depuis 1999.
FRÉDÉRIC CAVALLIN, batterie, percussions
Il débute la batterie à 8 ans, étudie à l’école Dante Agostini puis à l’école Music’halle de Toulouse,
découvre les percussions orientales avec Ali Alaoui, et suit l’enseignement du joueur de tabla indien
Debashish Brahmachari.
« Au hasard d’un voyage en auto-stop en Grèce en 1994, il découvre la puissance de la musique
traditionnelle. Sur cette petite île des Cyclades, les conditions sont idéales pour observer l’unique
corps que représente une langue, un geste, une danse, une respiration. A son retour, la futilité de ces
musiques de culture d’emprunt que sont le funk ou le jazz lui devient insupportable.
Il découvre l’idée de folklore imaginaire de Bélà Bartok et la musique de Tesi / Vaillant à travers
Veranda. »
Un gigantesque univers des possibles s’offre désormais à lui. Il travaille notamment avec Éric Lareine,
Bazaar Boutik, Amor Fati Trio, Mathieu Werchowski, Anticyclone et Pulcinella.
Prolifique, gourmand, son travail se situe entre le free jazz le plus exigeant et la musique traditionnelle
la plus ancestrale et, si possible, en croisant les langages (cinéma, danse, marionnettes, cirque,
théâtre…)
PATRICK VAILLANT, mandoline
Il est un pionnier et un acteur majeur des musiques traditionnelles dans sa région. Son chemin
d'instrumentiste autant que de compositeur illustre la continuité́ entre ce terrain d'ancrage et des
horizons multiples et ouverts : chanson, musiques improvisées, musiques méditerranéennes, ballet,
théâtre, enfants.
Son bagage traditionnel, son goût de l'improvisation, une inspiration traversée de méditerranée et de
jazz, l'originalité́ de son jeu comme de ses compositions, ont fait de lui un mandoliniste
internationalement reconnu et recherché.
Son parcours le mène vers les scènes jazz et classiques autant que celles des musiques du monde.
Leader de nombreuses créations, il est aussi invité sur les projets d'autres artistes, répond aux
fréquentes commandes d'écriture ou d'arrangement et se voit régulièrement sollicité pour des
masterclass et jurys de mandoline.
Il a fondé le Melonious Quartet, premier quatuor de mandoline moderne en France. Au sein du Front
de Libération de la mandoline il développe le concept d'altermandoline et a créé l'Oumanpo (Ouvroir
de Mandoline Potentielle)
Il vit à Nice, et y dirige la compagnie Mandopolis. Il a joué sur scène ou sur disque avec, entre autres :
Riccardo Tesi, Jan-Maria Carlotti, Michel Marre, Daniel Malavergne, Gianluigi Trovesi, Barre Phillips,
Gabriele Mirabassi, Bijan Chemirani, Stelios Petrakis, Denis Fournier, Bernard Santacruz, Manu
Théron, Marco Cesar, Alain Blesing, Gérard Pansanel, Claude Barthélémy, Michel Benita, Senem
Diyici, Jacky Molard, Alain Gibert, Kepa Junkera, Nando Citarella, Frédéric Cavallin...
RITA MACÉDO, accordéon, chant
En 1986 elle arrive en France avec le Trio Electrico Dodo et Osmar à l'occasion du Carnaval
Universitaire de Toulouse, et s'y installe. Elle participe à diverses formations musicales et sous
l'impulsion de Claude Sicre (Fabulous Trobadors) délaisse son premier instrument le piano classique,
pour l'accordéon. Avec Françoise Chapuis elle forme le duo Les Femmouzes T qui enchaînera
albums et concerts (près de 600) en France et en Europe.
Une prédilection pour les expériences « tout-terrain » lui fait multiplier les rencontres, avec des artistes
comme André Minvieille, Bombes 2 bal, La Tordue, Bernard Lavilliers, Fabulous Trobadors,
Compagnie Lubat...
Elle monte aussi ses propres projets, toujours inspirés par son bagage de musique populaire
brésilienne : Forro Electronico avec Ange B., le Frevo d'Or K'extra, La Banda De Pifanos de Tolosa.
Avec l'association Oz'ar etc. elle organise et mène à Toulouse un bal mensuel dans le style forró,
D'autre part, elle s'est formée au répertoire traditionnel occitan, notamment de bal. De La Talvera à
Silverio Pessoa en passant par Les Ogres de Barback, ses projets récents démontrent le large
éventail de ses collaborations. Elle développe en même temps un projet très personnel Saga
musicale, où elle s'exprime en solo.
GABRIELE MIRABASSI, clarinette
Clarinettiste italien, C'est avec une égale désinvolture qu'il passe du classique au jazz. Il a développé,
ces dernières années, une recherche approfondie sur la musique populaire instrumentale du Brésil et
plus largement d'Amérique du sud. Ses nombreuses collaborations le portent vers des domaines très
divers.
Citons pour le jazz : Richard Galliano, Enrico Rava, Enrico Pieranunzi, Marc Johnson, John Taylor,
Steve Swallow, Stefano Battaglia, Roberto Gatto, Rabih Abu Khalil, Edmar Castaneda...
Au Brésil : Guinga, André Mehmari, Monica Salmaso, Sergio Assad, Trio Madeira Brasil, Orquestra a
Base de Sopro di Curitiba...
Dans la musique savante : John Cage, Mario Brunello, Andrea Lucchesini, Marco Rizzi, Orchestra
Filarmonica Marchigiana, Istituzione Sinfonica Abruzzese, Orchestra d’Archi Italiana, Banda Sinfônica
do Estado de São Paulo, Ensemble Conductus, Orchestra Bruno Maderna...
Dans des domaines différents (théâtre, chanson d'auteur, danse) avec entre autres : Gianmaria Testa,
Erri De Luca, Ivano Fossati, Sergio Cammariere, Mina, Giorgio Rossi, David Riondino, Marco Paolini...
Il est le leader du trio Canto di ebano, vainqueur du Prix de la critique Arrigo Polillo comme meilleur
disque de l'année du Top Jazz 2008. Il joue actuellement en duo avec les guitaristes brésiliens Guinga
et Roberto Taufic, avec le pianiste André Mehmari et avec le pianiste Andrea Lucchesini.
Particulièrement intéressé à la définition d'une poétique musicale qui fasse se rencontrer les
répertoires savant et populaire, il présente un programme pour clarinette solo et orchestre à cordes,
d'œuvres expressément commandées par lui-même.
MANU THÉRON, chant et percussions
C’est en Italie méridionale et en Bulgarie, pays qu’il sillonne durant plus de quatre ans que Manu
Théron découvre le chant, par la fréquentation assidue d’interprètes et de chœurs traditionnels. La
persistance des pratiques culturelles et sociales liées au chant dans ces régions, leurs connexions
avec la littérature orale en dialecte et surtout l’absence dans leurs manifestations quotidiennes de
toute référence à un folklore institutionnalisé, le persuadent qu’une pratique équivalente aurait une
grande portée dans sa ville d’origine et pourrait donner lieu à une réappropriation de repères
historiques et culturels qui manquent cruellement à Marseille.
Au sein de nombreux projets (Gacha Empega, Chin Na Na Poun) ou à la tête du groupe Lo Còr De La
Plana, qu’il a fondé en 2001, Manu Théron impulse une interprétation à la fois enracinée dans la
tradition du chant populaire méditerranéen et nourrie par la pratique contemporaine de la chanson à
texte, où la langue et les rythmes s’entremêlent avec force. Musicien passionné, il met l’originalité de
son interprétation au service d’une culture occitane renouvelée qu’il s’attache à faire vivre aussi bien
sur la scène que dans ses enseignements.