offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE DU SOCIÉTÉ NOUVELLE API 63e ANNÉE 12 juin 2013 – N° 2205 LE TOURISME, UNE COMPÉTENCE PARTAGÉE • Offices de tourisme Offices de Tourisme de France : promouvoir des destinations ..................................................... 2 Entretien exclusif avec Jean Burtin, président de la Fédération nationale • Nautisme Ports de plaisance : des projets structurants .............................. 4 La Fédération française des ports de plaisance (FFPP) a organisé sa 8e journée, le 30 mai 2013 à l’Assemblée nationale, sur le thème : « Les ports de plaisance au service de l’économie et de l’emploi ». La présentation du réseau de villes-ports Odyssea et de projets de création ou d’extension portuaire a illustré le dynamisme de la filière La clause de compétence générale des départements et des régions a notamment été rétablie et, s’agissant de la désignation des chefs de file pour les collectivités, les sénateurs ont décidé, par une série d’amendements identiques, que la compétence tourisme demeurera une compétence partagée entre les communes, les départements et les régions. Quant à l’un des auteurs des amendements, le sénateur-maire d’Alfortville Luc Carvounas (Valde-Marne, Soc), il se félicite « que le Sénat ait pris toute la mesure de la dimension économique de cette activité qui nécessite un pilotage régional et une mise en place opérationnelle à l’échelle intercommunale ». Il veillera « avec la plus grande attention à ce que cette position soit maintenue à l’Assemblée nationale lors de l’examen de ce texte, ainsi qu’au Sénat lorsqu’il reviendra en deuxième lecture ». ■ Publication hebdomadaire – 6 € SOMMAIRE Lors de la discussion du projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, le texte remanié par la commission des lois le 15 mai 2013 sur le rapport de René Vandierendonck (Soc, Nord) a subi en séance publique d’importantes modifications. Le sénateur de la Dordogne Bernard Cazeau (Soc) considère que la recherche de synergies serait plus utile que la désignation d’un chef de file en matière de tourisme. « Pourquoi trancher alors qu’il appartiendra aux collectivités d’organiser les structures en fonction de la réalité ? », interroget-il. Si dans le Nord - Pas-de-Calais et l’Alsace, le bon niveau de collectivité c’est la région, ce n’est pas forcément le cas partout, selon lui. Pour Gérard Longuet (UMP, Meuse), il eut peutêtre été plus intelligent de découper l’action touristique en distinguant d’une part, le volet économique et l’investissement (relevant de la responsabilité économique des régions), d’autre part, le volet communication, enfin, le volet animation. Les sénateurs des Alpes-Maritimes et de la Marne, Louis Nègre (UMP) et René-Paul Savary (UMP), réaffirment pour leur part l’attachement des départements et de l’Assemblée des départements de France (ADF) au tourisme. « Le fait qu’ils peuvent signer des contrats de destination avec l’État montre qu’ils sont incontournables dans ce domaine », souligne René-Paul Savary. TOURISME • Territoires Ici et là : les initiatives en région .............................................. 7 • Actualité – Réglementation – Journal Officiel... 8 – Développement durable : qualité des eaux de baignade – Transports : droit des passagers – Jurisprudence : concession de plage – Hébergement/Restauration : appellation « restaurant » ; refuges de montagne – Social : droit du travail – Le tourisme en questions : sentier des douaniers • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ............... • Annonces ........................................................................ • Brèves .............................................................................. • Perspectives .................................................................. 12 13 14 16 – Intentions de départ des Européens cet été (Baromètre Ipsos-Europ Assistance) Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • • • • • • • • G. Bach J. Burtin L. Carvounas B. Cazeau A. Combres M. Dieleman D. Fasquelle G. Longuet J-L Masson L. Nègre S. Pallarès C. Sardin R-P Savary M. Savin J. Tixador R. Vandierendonck M. Virlogeux • • • • • • • • ADF AEE AFTM Ardennes Arzon Atout France Aude Avignon • AwoO • Bassin mininer du Nord - Pas-de-Calais • Bassin Minier Uni • Bordeaux • Bormes-les-Mimosas • Calvados • CCI Ardennes • CCI Caen Normandie • CdC Sud-Roussillon • CDT Ardennes • Centre • Châteauroux • Compagnie des Alpes • Côte d’Azur • CPIH • CRT Côte d’Azur • CRT Nord - Pas-deCalais • CRT Paris - IDF • Dinan • Eguzon • ENIT-Agenzia • Europ Assistance • Fête de la montagne • FFCAM • • • • • • • • • • • • • • FFPP FNHPA FROTSI Gard Gard GEC Odyssea GNC Grimaud Guéret Hérault Hérault Tourisme Italie Ipsos La Châtre La Route des Villes d’Eaux du Massif central • Le Marin • Le Touquet-ParisPlage • Limousin • Luxeuil-les-Bains • Martinique • Massif central • Midi-Pyrénées • Mimizan • Mission Bassin Minier • Musée de l’Orangerie • Nice • Nord - Pas-de-Calais • Nord Tourisme • Offices de Tourisme de France – Fédération nationale • Opinionway • OT Grand-Bornand • OT Gruissan • Parc national des Calanques • Paris • Paris - Ile-de-France • Partner Talent • PRNSN • Pyrénées-Orientales • Raffour Interactif • Snarr • SNRPO • SNRTC • Synhorcat • Toulouse • Transardennaise • UMIH • Vallée de la Creuse LISTE DES ANNONCEURS : • Communauté de Communes du Doullennais (80) ▲ offices de tourisme N° 2205 – 12 juin 2013 Offices de Tourisme de France : promouvoir des destinations Dans le cadre du débat parlementaire sur le nouvel acte de la décentralisation, Offices de Tourisme de France – Fédération nationale interpelle le législateur sur la nécessité d’imposer une vision pragmatique d’organisation territoriale en phase avec la réalité de l’économie touristique. Entretien exclusif avec Jean Burtin, président de la Fédération nationale. GOT : Le réseau national des offices de tourisme constitue une force pour le tourisme français… Jean Burtin : Avec 2 800 structures, plus de 12 000 salariés, près de 70 000 administrateurs bénévoles et plus de 60 millions de visiteurs conseillés chaque année, c’est le maillage des portes d’entrée officielles de la destination France et un pilier incontournable du développement local. Les offices de tourisme, en contact direct avec la clientèle, sont des témoins clés des évolutions des attentes et des comportements, et les principaux stimulateurs de la consommation touristique dans les territoires. Notre réseau national de structures réceptives s’inscrit dans une dynamique de promotion et de commercialisation des destinations françaises. Les offices de tourisme, véritables agences de développement local, participent à l’élaboration des politiques touristiques des territoires et en assurent la mise en œuvre. Ce sont les organismes les plus à même d’impulser des dynamiques de valorisation et de mise en scène des territoires. GOT : Offices de Tourisme de France préconise de reconnaître une logique de destinations touristiques dans les processus de décision publique… J. B. : Il faut proposer un nouvel exercice de la compétence tourisme par les collectivités en fonc- 2 tion de la réalité de l’économie touristique. Compte tenu de sa transversalité et de la diversité des territoires, le tourisme a été défini comme une compétence partagée entre les échelons de collectivités territoriales, mais ce partage ne s’exerce pas toujours de manière rationnelle. Le découpage administratif, souvent inadapté à la réalité de l’économie touristique, car il ne correspond pas au regard et aux attentes des visiteurs, peut aboutir à la promotion de territoires administratifs sans réelle vocation touristique. Les offices de tourisme, dans leur pratique quotidienne, constatent que le touriste ne se limite pas à la zone géographique d’intervention de chaque office. Une des clés de l’efficacité des politiques touristiques réside dans la nécessité de raisonner en termes de destination touristique correspondant à un bassin de vie et de consommation touristique. L’échelle de la destination diffère en fonction de l’éloignement de la clientèle ciblée. Un territoire identitaire Pour Offices de Tourisme de France, une destination touristique est une entité territoriale identifiée par le visiteur. Elle s’appuie sur une « marque territoriale » (ancienne ou récente) traduisant une identité géographique, culturelle, patrimoniale ou naturelle propre, qui constitue un vecteur de commu- nication. Une destination touristique est en fait une logique d’action et de projet fédérant les acteurs publics et privés. Rappelons enfin que tout territoire n’a pas vocation à être touristique. Dans ce cas, un regroupement au niveau du maillage administratif peut s’avérer positif pour proposer une destination élargie à l’offre plus attractive. GOT : Quelle est votre position sur la désignation d’une collectivité chef de file du tourisme ? J. B. : La diversité des territoires et des destinations touristiques est telle que la définition d’une organisation institutionnelle uniforme sur le territoire n’est pas concevable. Les collectivités territoriales doivent définir entre elles une spécialisation de leur compétence tourisme en fonction de leur force de frappe et de leur légitimité touristique. La plupart des frontières administratives de nos régions et départements ne correspondent pas à des destinations touristiques pertinentes. La désignation d’une collectivité chef de file ne résoudrait pas les problèmes de coordination entre les organismes du tourisme. Si une collectivité venait à être désignée comme telle en matière de tourisme, elle devrait avoir les moyens de porter toute la dimension économique du secteur et ses besoins d’innovation. Les communes et les intercommunalités, par leurs offices de tourisme, doivent être confortées La Gazette Officielle du Tourisme dans leur rôle de pilier du développement local au travers de leurs missions de proximité. GOT : Vous considérez que « l’intercommunalisation » généralisée du tourisme n’est pas la solution miracle… J. B. : Au niveau local, les projets de loi envisagent la poursuite de l’intégration communautaire avec de nouveaux transferts obligatoires de compétences vers les intercommunalités, dont le tourisme. Nous incitons à privilégier un tourisme pragmatique autour des missions de proximité au service des visiteurs, mises en œuvre depuis des décennies par les offices de tourisme. Si l’identification claire du tourisme en tant que compétence à part entière des intercommunalités est une avancée, son transfert obligatoire et massif pourrait soulever des interrogations. De nombreuses communes, particulièrement dans les zones littorales ou de montagne, ainsi que les stations classées de tourisme ont développé une culture touristique importante et difficilement transférable. Elles ont initié des démarches de développement qui ont abouti à la création de destinations reconnues. Dans ce cas, le transfert obligatoire de la compétence tourisme aux intercommunalités pourrait être vécu comme une perte de maîtrise des outils qui ont permis de construire une économie locale florissante. Cependant, dans certains territoires, la mutualisation obligatoire du tourisme pourrait être positive, car le développement de l’économie touristique est une démarche qui dépasse le territoire communal. Étant donné la diversité des situations sur le terrain, il nous semble préférable de privilégier le cas par cas. GOT : Quelle est la condition indispensable à la pertinence d’une démarche touristique intercommunale ? J. B. : Offices de Tourisme de France préconise la mise en place d’une stratégie globale préalable à toute démarche de regroupement. Le périmètre du projet de destination doit être pertinent par rapport aux acteurs économiques et aux visiteurs. Regrouper des offices de tourisme sans vision stratégique s’avèrera inefficace en matière de développement local. Conserver le maillage d’accueil Les nouveaux offices de tourisme intercommunaux ne doivent pas systématiquement porter le nom de l’intercommunalité, mais plutôt incarner une marque touristique de territoire porteuse en matière de communication. Enfin, la rationalisation intercommunale ne doit pas occulter la nécessité d’un maillage territorial d’accueil et d’information préservant un nombre suffisant de bureaux d’information touristique implantés sur les points où se concentrent les flux de clientèle. GOT : Vous préconisez de réformer la taxe de séjour… J. B. : Il faut réfléchir à son extension, à la révision des taux et au renforcement des moyens de recouvrement et de contrôle. La taxe de séjour doit rester un impôt local du ressort des communes ou des intercommunalités. Le versement obligatoire à l’office de tourisme, quelle qu’en soit la forme juridique, peut constituer Repères Le XXIXe Congrès national des offices de tourisme se déroulera à Clermont-Ferrand les 17, 18 et 19 octobre 2013 sur le thème : « Tous ensemble sur le terrain de nos valeurs : nouveau périmètre, nouvelles compétences, nouvelles ressources ». La Gazette Officielle du Tourisme une garantie d’affectation de la taxe de séjour à des fins touristiques. Pour améliorer son rendement, il est nécessaire de la rendre obligatoire sur toutes les communes concernées directement ou indirectement par l’économie touristique ; de réfléchir à la possibilité d’étendre son champ d’application à d’autres activités touristiques avec un tarif spécifique ; de créer une tranche supplémentaire pour les hébergements touristiques 5 étoiles et d’augmenter le tarif des hébergements non classés ; d’annualiser la taxe de séjour de manière obligatoire ; de renforcer les moyens de recouvrement et de contrôle des communes. GOT : La Fédération a signé un partenariat avec AwoO, plateforme e-commerce éditée par Partner Talent… J. B. : AwoO permet de gérer, diffuser et vendre en ligne les activités de loisirs des offices de tourisme (visites guidées, billetterie, location d’équipements…). Mais également de proposer un nouveau service aux prestataires et aux partenaires touristiques des offices au travers d’un outil multicanal (site web du prestataire, site web de l’office de tourisme, www.tourisme.fr). Utiliser AwoO confortera le rôle de l’office de tourisme en tant que développeur, animateur local et apporteur d’affaires auprès des socioprofessionnels. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la prochaine mise en ligne de la nouvelle version de www.tou risme.fr, portail officiel du réseau des offices de tourisme. Les offices de tourisme pilotes de Dunkerque Dunes de Flandre, Gruissan, Reims et Rives de l’AaGravelines ont déjà souscrit à l’offre AwoO. ■ Offices de Tourisme de France Fédération nationale Tél. : 01 44 11 10 30 www.tourisme.fr 3 ▲ offices de tourisme N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ nautisme N° 2205 – 12 juin 2013 Ports de plaisance : des projets structurants La Fédération française des ports de plaisance a organisé sa 8e journée, le 30 mai 2013 à l’Assemblée nationale, sur le thème : « Les ports de plaisance au service de l’économie et de l’emploi ». La présentation du réseau de villes-ports Odyssea et de projets de création ou d’extension portuaire a illustré le dynamisme de la filière. L a Fédération française des ports de plaisance (FFPP) a pour vocation de défendre, représenter et promouvoir les métiers de la plaisance en France et à l’étranger. Elle compte 301 ports de plaisance français adhérents, à flot ou à sec, et représente 80 % des places à flot et à terre des ports maritimes, fluviaux et lacustres. En 2011, la première étude panoramique sur les ports de plaisance, réalisée par la FFPP, a précisé le rôle économique des ports de plaisance pour le développement et le rayonnement du territoire, l’emploi direct et induit lié à la plaisance, l’offre et la demande de places de port et la politique environnementale dans laquelle s’inscrivent les ports. En 2013, c’est la montée en puissance du dispositif Odyssea piloté par la FFPP qui démontre la volonté des ports de s’affirmer en tant qu’acteurs de l’économie locale afin de développer l’écotourisme sur leur territoire de proximité. Odyssea : les ports, pôles culturels et économiques « Les ports de plaisance jouent un rôle important dans le développement durable, représentent un atout économique et touristique majeur pour les régions et offrent des opportunités d’activité et d’emploi, rappelle Serge Pallarès, président de la FFPP et du GEC Odyssea. 4 Le port de plaisance est la porte d’entrée du territoire, le maillon essentiel d’une chaîne de découverte de la mer, du littoral, de la ville-port, de son histoire et de ses richesses. Le programme Odyssea, qui permet d’améliorer l’impact économique et culturel d’un port de plaisance sur son territoire, a été lancé par la Fédération française des ports de plaisance. Odyssea a pour objectif de fédérer le monde économique autour du port qui devient la pierre angulaire de sa zone d’influence. Une ville-port Odyssea répond à un cahier des charges, ce qui lui donne une légitimité sur l’activité économique, sociale et culturelle de son territoire. » Les escales ayant un poids considérable dans l’économie du littoral, le déploiement du programme Odyssea permettra d’intensifier les liens économiques entre les ports et leur environnement en élargissant l’offre cultu- relle, gastronomique et de loisirs proposée aux plaisanciers. Odyssea, qui a obtenu le label UPM (Union pour la Méditerranée), vise à donner aux touristes et aux plaisanciers des outils de lecture et d’interprétation des paysages et du patrimoine en transformant chaque capitainerie en comptoir culturel maritime multimédia. Structurer et afficher L’offre se décline autour d’escales à thème (escale culture et patrimoine, saveurs et art de vivre, nature et découverte, nautique). Les villes qui adhèrent au programme doivent signer une charte de développement durable. Ces nouveaux comptoirs culturels constituent une vitrine et une boutique pour les producteurs locaux en facilitant la réservation et la vente de leurs produits. Les ports de plaisance deviennent ainsi les vecteurs d’un dévelop- Ports de plaisance : un impact économique majeur • Les ports de plaisance (78 % maritimes, 11 % fluviaux, 11 % lacustres) génèrent 900 M€ d’activité globale. • 100 places de ports génèrent 1 emploi direct et 10 emplois induits. • En 2010 : 2 283 emplois directs dans les ports de plaisance (7,6 salariés directs en moyenne dans un port) ; 20 310 emplois indirects (professionnels de la plaisance, de la restauration, loueurs et prestataires de services sur les ports). • 520 000 bateaux en escales en 2010, représentant 3,55 millions de nuitées. • La nuitée est valorisée à 150 € en moyenne par bateau (restauration, achats d’équipements ou de loisirs). Source : Ports de plaisance : premier bilan et perspectives, FFPP, 2011 La Gazette Officielle du Tourisme pement économique solidaire incluant l’avant et l’arrière-pays des bases nautiques maritimes, fluviales ou lacustres. Odyssea aide les offices de tourisme et les capitaineries à s’équiper de dispositifs communs destinés à faciliter la réservation des escales depuis n’importe quel port partenaire du projet et à offrir des services pour organiser le séjour des plaisanciers. Odyssea doit permettre aux usagers du port (plaisanciers, promeneurs, touristes, habitants) de découvrir le littoral et le terroir, notamment par les biais des TIC (bornes interactives, smartphones, applications…). Mis en œuvre dans le bassin méditerranéen (France, Espagne, Italie, Maroc), le géoportail Odyssea www.odyssea.eu permet aux plaisanciers d’accéder en un clic à des fonctionnalités de réservation d’emplacement et d’organiser leur approvisionnement et leur séjour. Odyssea, réseau de villes-ports liées à leur terroir, se veut un modèle territorial innovant de développement durable, un projet stratégique pour les vingt et un pays de Méditerranée. Le projet est porté par la FFPP au niveau français. Le Groupement européen de coopération (GEC) Odyssea coordonne le projet à l’échelle européenne, avec comme chefs de file la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce. Actuellement centré sur la Méditerranée, Odyssea sera élargi à l’arc atlantique en 2014. Le réseau Odyssea a pour objectif d’obtenir la labellisation « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe ». Gruissan : une station pilote « Le port et l’office de tourisme de Gruissan (Aude) sont entrés en 2008 dans le dispositif Odyssea qui correspond à notre objectif de valoriser une offre élargie par rapport à notre forte identité maritime, précise Alain Combres, directeur de l’office de tourisme. Un séjour sur notre littoral ne constitue pas La Gazette Officielle du Tourisme une finalité, mais l’opportunité de découvrir une offre patrimoniale et historique fondée sur nos racines liées, notamment, à la pêche et au vignoble. Gruissan se positionne au cœur d’un réseau de sites attractifs dans un rayon d’une heure et demie de route. Il s’agit de souligner que Gruissan est également proche de Narbonne marquée par la romanité, de la cité de Carcassonne et de ses remparts, ou du Pays cathare. Notre promesse client est concrète, non délocalisable, en adéquation avec l’attente de nos visiteurs et contribue à les fidéliser. Odyssea permet d’ancrer notre identité par rapport à la concurrence. Cette démarche qui consiste à élargir l’offre touristique dans un rayon d’une heure et demie autour d’un port a essaimé autour de la Méditerranée pour constituer un maillage de “villes-ports et terroirs culturels”. La communication du réseau Odyssea, fondée sur les TIC (bases de données, applications, signalétique…), permet d’informer les vacanciers et/ou les plaisanciers sur l’offre environnant chaque port et de générer des flux sur les territoires. L’office de tourisme de Gruissan a segmenté l’offre, l’a mise en images et s’est doté d’outils numériques pour en faciliter l’accès. Ainsi, des données téléchargeables à l’office sur un GPS routier informent l’automobiliste sur les points d’intérêt de la commune et des environs. Ce système est également disponible pour les plaisanciers. Autre exemple, l’office a scénarisé l’histoire de domaines viticoles qui proposent des chambres d’hôtes pour créer une offre plus attractive s’intégrant à l’identité locale. Ou encore, un QRcode apposé sur une bouteille permet de donner une recette ou de faire témoigner le propriétaire du domaine. Odyssea est à la fois une philosophie d’enrichissement de l’offre portuaire à partir de l’identité locale et un programme de développement. C’est un outil de promotion qui nous permet de nous démarquer grâce à une méthodologie de structuration de l’offre fondée sur la qualité de service et les TIC. » Sud-Roussillon : promouvoir une destination « Odyssea vise à mieux associer le port et son territoire de proximité, dit Jérôme Tixador, DGS de la communauté de communes Sud-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Le port de Saint-Cyprien, avec le soutien de la commune, a initié en 2008 une réflexion et une concertation des acteurs locaux pour faire connaître son Listes d’attente : un tassement de la demande • L’enquête FFPP 2011 quantifie la capacité d’accueil totale en France à plus de 250 000 places (203 096 pour les adhérents FFPP) dont 17 % à terre (hors places de mouillage, organisées ou non). • Selon cette enquête, le nombre réel de demandes en liste d’attente peut être estimé à 41 775. • Chaque port attribue en moyenne une quarantaine de places par an. En 2011, selon la taille du bateau et la zone demandée, le délai d’attente allait de quatre à six ans. • Serge Pallarès précise : « Actuellement, le nombre de postes en attente se situe probablement entre 25 000 et 30 000. Cette diminution de la demande est liée aux conséquences de la crise, aux démarches d’optimisation de l’espace menées par les gestionnaires de ports et à la création de 8 000 à 10 000 places supplémentaires depuis l’étude présentée par la FFPP en 2011. » 5 ▲ nautisme N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ nautisme territoire de proximité au-delà du nautisme. La communauté de communes Sud-Roussillon (6 communes, 21 000 habitants, 100 000 en été) a été associée à cette démarche. Il s’agissait de proposer quatre escales thématiques (nautisme ; art de vivre ; saveurs, culture et patrimoine ; nature et paysage). En 2010, la communauté de communes a adhéré au programme de coopération Odyssea. Le 29 juin 2011, elle a pris une partie de la compétence tourisme en définissant un intérêt communautaire dénommé “Programme de coopération territoriale européenne Odyssea”. Dans le cadre d’un appel à projets européen, elle s’est associée à trois collectivités espagnoles et une portugaise. Ce projet porte sur l’implantation d’outils liés aux TIC pour communiquer sur les richesses du territoire auprès des plaisanciers (600 000 € dont 200 000 € pour la communauté de communes). Parallèlement, notre collectivité va travailler avec la commune de Perpignan pour mettre en valeur la catalanité auprès des plaisanciers sur un territoire élargi. Enfin, nous avons déposé un dossier auprès de la Région LanguedocRoussillon afin d’obtenir des financements régionaux et européens pour moderniser le port (capitainerie, marché des pêcheurs, comptoirs culturels dans les points d’accueil des mairies, signalétique spécifique à la démarche Odyssea…). Ce dossier s’échelonne sur trois à quatre ans et représente 16 M€ HT de travaux. » Le Marin : un projet ambitieux Le Marin (Martinique), première destination des îles de la Caraïbe sud pour le nautisme et la plaisance, est titulaire du « Pavillon Bleu » depuis 2006 et commune touristique depuis le 14 février 2012. Le PLU privilégie deux axes : la plaisance et le golf, les commer- 6 N° 2205 – 12 juin 2013 ces et les services. Parallèlement, la municipalité souhaite poursuivre sa politique de protection et de mise en valeur des espaces naturels et de consolidation sociale. Le futur golf de Grand Fond devrait conforter la position du Marin en tant que pôle touristique et générer une nouvelle économie, avec un parcours de 18 trous, un club house de 1 000 m2, une résidence hôtelière d’une quarantaine de chambres, un centre de thalassothérapie et une cinquantaine de villas (investissement : 50 M€, environ 90 emplois à temps plein). Un nouveau centre de carénage, qui devrait être le plus important de la Caraïbe sud (plus de 18 M€ financés par l’Europe, l’État, la Région Martinique, la commune du Marin), permettra la maintenance de yachts, de méga-yachts et de navires de commerce. Il pérennisera les dix-neuf métiers de la mer actuellement sur site, créera une nouvelle offre de services dédiés au nautisme et fixera une main-d’œuvre qualifiée dans le sud de la Martinique. En 2012, le port de plaisance a enregistré 221 escales de yachts et mégayachts en provenance d’Europe et des États-Unis (2 530 nuitées, 3,4 M€ de recettes pour le commerce, le transport, l’avitaillement…). Une vision globale Le projet d’aménagement du front de mer et du bourg participe au développement du Marin en tant que pôle nautique et touristique. Il s’articule autour d’espaces commerciaux extérieurs (marché extérieur, terrasses), d’un secteur dédié à l’activité pêche traditionnelle, d’un terminal inter-îles, d’un port de pêche et de commerce réaménagé. La création d’un accueil croisière et grande plaisance constituera un nouvel outil pour le port. En tant qu’escale représentant 22 % des arrivées de bateaux de croisière en Martinique (35 escales prévues en 2013), Le Marin souhaite contribuer au développement d’une croisière à haute contribution. En 2012, le port de plaisance a accueilli 52 000 plaisanciers (dont 27 000 passages). Le Marin totalise 75 % des escales de plaisanciers en Martinique. Le projet intègre également la présence de liaisons douces (piétons et vélos) en bord de mer, d’espaces publics (plage, jardins, esplanades), la création de restaurants « les pieds dans l’eau », d’une annexe au centre nautique, d’espaces d’expositions et de manifestations culturelles, d’aires de stationnement et le traitement des bâtiments (façades et abords). ■ Développer la capacité d’accueil • Les professionnels du nautisme et le Comité pour le développement des capacités d’accueil de la plaisance (CODCAP) estiment que l’insuffisance de places freine le développement de la filière. • C’est pourquoi le ministère du Développement durable, en partenariat avec la Fédération des industries nautiques (FIN), a lancé en 2008 l’appel à projets « Ports de plaisance exemplaires » sur une période de trois ans (2009-2011). L’objectif était de soutenir les collectivités territoriales dans leurs recherches de solutions innovantes pour développer les capacités d’accueil des ports de plaisance fluviaux, maritimes ou lacustres de métropole et des départements d’outre-mer. • Les 30 projets sélectionnés s’intègrent dans une démarche de développement durable et d’intégration environnementale (gestion des déchets et des eaux noires, maîtrise des énergies, protection du trait de côte, intégration paysagère) et devraient générer 13 000 places. www.developpement-durable.gouv.fr La Gazette Officielle du Tourisme Ici et là : les initiatives en région Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le dynamisme des territoires en matière de tourisme. Bassin minier patrimoine mondial Le Bassin minier du Nord - Pasde-Calais vient de dévoiler sa nouvelle marque : « Bassin minier patrimoine mondial ». Elle permettra aux acteurs du territoire de capitaliser sur cette reconnaissance mondiale. Après la fusion le 1er janvier 2013 de l’association Bassin Minier Uni (qui a porté la candidature) avec la Mission Bassin Minier, c’est cette dernière qui a en charge la gestion du bien inscrit depuis juin 2012 au Patrimoine mondial dans la catégorie « Paysage culturel évolutif vivant ». Parmi ses fonctions, figure la promotion de l’image à l’échelle nationale et internationale. Cette marque sera plus souple et plus simple d’usage que le logo officiel, propriété de l’Unesco. Elle devra néanmoins suivre un certain nombre de règles. C’est pourquoi la Mission Bassin Minier prévoit la création d’un comité d’éthique d’ici fin 2013 pour encadrer les usages marchands de cette nouvelle marque. Dès la mi-juin, les acteurs et les partenaires recevront la charte graphique et son guide d’utilisation. Diagnostic numérique en Calvados Afin d’accompagner les prestataires dans leurs actions, les agents des offices de tourisme et de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) Caen Normandie se forment pour devenir animateurs numériques de territoire (ANT). Leur mission sera de réaliser des ateliers pratiques sur le e-tourisme. En préambule à cette démarche, un diagnostic numérique du territoire va être effectué au moyen La Gazette Officielle du Tourisme d’un questionnaire qui a pour objectif de réaliser un état des lieux de l’usage du Web par les professionnels et des outils et services d’accueil et d’information numériques. Les thèmes abordés sont les suivants : équipement informatique, connexion à Internet, utilisation de l’e-mail, informations sur le site web du prestataire, son degré d’implication dans le Web 2.0, la gestion de sa e-reputation ainsi que sa présence éventuelle sur les outils mobiles. Les ANT seront ainsi en mesure de hiérarchiser les besoins en matière de connaissances numériques et de définir un plan d’actions concret pour soutenir les professionnels du tourisme de leur territoire. Le questionnaire adressé aux professionnels du tourisme du Calvados par chaque animateur numérique de territoire début juin devra être retourné avant le 5 juillet. La synthèse des résultats sera connue à l’automne 2013. Journée régionale Tourisme & Handicap Les Villes d’Eaux s’exposent Le conseil général des Ardennes, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) et le comité départemental de tourisme (CDT) ont mené une analyse de la fréquentation et des retombées de la Voie verte sur l’activité locale. Pour cela, elle a installé, du 21 mars au 20 novembre 2012, quatre éco-compteurs pour recenser le nombre de piétons, cyclistes et rollers déambulant le long de la Transardennaise entre Charleville-Mézières et Givet. En un an, la Voie verte a rassemblé 168 000 visiteurs et se positionne désormais comme le site le plus fréquenté du département. Ce sont en majorité des cyclistes originaires de la région, avec 18 % d’étrangers (dont les trois quarts sont des Belges). ■ La Route des Villes d’Eaux célèbre cette année son 15e anniversaire. À cette occasion, elle met en place l’exposition « Les Trésors Architecturaux des Villes d’Eaux du Massif central ». Composée de photos et de vidéos, l’exposition est présentée jusqu’en septembre dans les parcs thermaux des 18 communes thermales du Massif central. La première partie de cette exposition, commune à toutes les villes d’eaux du réseau, montre le socle identitaire et original des stations thermales. Une seconde partie met l’accent sur certains aspects patrimoniaux spécifiques à chaque station. En partenariat avec la Fédération régionale des offices de tourisme (FROTSI), le département du Gard, pilote de la démarche Tourisme & Handicap, organise une manifestation le 15 juin visant à sensibiliser et mobiliser tous les publics (particuliers, professionnels…) aux réelles difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap (moteur, mental, auditif ou visuel). L’événement a également pour but de faire connaître les sites labellisés à ces derniers qui souhaitent trouver une activité. Premier département à s’être impliqué dans cette démarche, le Gard arrive désormais en tête des départements de la Région pour le nombre de sites labellisés avec plus de 190 établissements. La Transardennaise à la loupe 7 ▲ territoires N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ développement durable N° 2205 – 12 juin 2013 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Développement durable QUALITÉ DES EAUX DE BAIGNADE Selon le rapport annuel de l’Agence européenne pour l’environnement sur la qualité des eaux de baignade en Europe (AEE), 94 % des sites de baignade de l’Union européenne sont conformes aux normes minimales de qualité de l’eau. La qualité de l’eau est excellente sur 78 % des sites et, par comparaison avec le rapport de l’année dernière, près de 2 % de sites supplémentaires respectent les normes minimales. Chypre et le Luxembourg se distinguent, car tous leurs sites de baignade répertoriés présentent une excellente qualité de l’eau. Huit autres pays ont des valeurs excellentes pour la qualité de l’eau, supérieures à la moyenne de l’UE : Malte (97 %), la Croatie (95 %), la Grèce (93 %), l’Allemagne (88 %), le Portugal (87 %), l’Italie (85 %), la Finlande (83 %) et l’Espagne (83 %). Cette situation représente une amélioration par rapport aux résultats de l’année dernière, avec le maintien d’une tendance positive puisque la surveillance des eaux de baignade a démarré dans le cadre de la directive sur les eaux de baignade en 1990. L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) établit chaque année une synthèse des données relatives aux eaux de baignade collectées par les autorités locales sur plus de 22 000 sites dans les 27 États membres de l’Union européenne, en Croatie et en Suisse, et des niveaux de mesure des bactéries provenant des eaux usées et du bétail. Plus de deux tiers des sites sont des plages côtières, les autres étant constitués de rivières et de lacs. Chaque rapport annuel est fondé sur les données relatives à la saison balnéaire précédente, ce qui signifie que le rapport de cette année est une synthèse des informations collectées au cours de l’été 2012. En dépit de l’amélioration générale, le rapport de cette année révèle que près de 2 % des sites de baignade situés au bord de la mer, des lacs et des rivières présentent une qualité insuffisante des eaux. Les pourcentages les plus élevés de sites de baignade non conformes étaient ceux de la Belgique (12 %), des Pays-Bas (7 %) et du Royaume-Uni (6 %). Certaines de ces plages ont dû être fermées lors de la saison 2012. De manière générale, les sites de baignade côtiers sont bien classés, puisque plus de 95 % des sites de l’UE remplissent les conditions minimales requises et que 81 % d’entre eux ont été classés comme excellents. Pour leur part, 91 % des eaux de baignade dans les lacs et les rivières dépassent le seuil minimal et 72 % de ces sites ont des eaux d’excellente qualité. Les surcharges dues aux pluies d’orage, qui se produisent lorsque les réseaux d’évacuation des eaux ne peuvent endiguer de fortes pluies, posent encore problème dans certaines zones, même si un meilleur traitement de l’eau et une diminution des rejets d’eaux usées non traitées dans l’environnement ont amélioré la qualité de l’eau. Au début des années 1990, environ 60 % seulement des sites présentaient une excellente qualité de l’eau, tandis que 70 % étaient conformes aux normes minimales. L’ensemble des 27 États membres assurent le suivi de la qualité de leurs eaux de baignade Les eaux de baignade européennes doivent respecter les normes établies par la directive sur les eaux de baignade de 2006, qui met à jour et simplifie la législation antérieure. Les États membres de l’UE sont tenus de la mettre en œuvre d’ici décembre 2014. L’UE publie chaque année un document de synthèse sur la qualité des eaux de baignade, en se fondant sur les rapports que les États membres sont tenus de présenter avant la fin de l’année précédente. Pour surveiller la qualité des eaux de baignade, les laboratoires analysent les niveaux de certains types de bactéries, notamment les entérocoques intestinaux et la bactérie Escherichia coli, qui pourraient indiquer la présence d’une pollution principalement due aux déchets d’élevage ou aux eaux usées. Parmi les classements possibles, les sites peuvent être déclarés conformes aux valeurs impératives, conformes aux valeurs guides (plus strictes) ou non conformes. Les citoyens peuvent obtenir des informations sur la qualité des eaux de leur lieu de baignade préféré en consultant le site de l’AEE sur les eaux de baignade. Ce site permet aux utilisateurs de télécharger des données et de consulter des cartes interactives. Il leur est également possible de commenter à titre individuel l’état des eaux de baignade locales en utilisant le portail Eye on Earth. http://ec.europa.eu/environment/water/water-bathing/ 8 La Gazette Officielle du Tourisme transports Transports Jurisprudence DROIT DES PASSAGERS CONCESSION DE PLAGE L’Association française des Travel Managers (AFTM), qui a dernièrement pris position sur des propositions de la Commission européenne visant à réformer les droits des passagers, a été reçue le 29 mai dernier par les bureaux de trois parlementaires de la commission transports et tourisme du Parlement européen pour défendre les spécificités du voyage d’affaires. Cet échange a notamment permis d’identifier la meilleure approche à adopter en vue du dépôt des amendements qui auront le plus de chance de recueillir un avis positif des parlementaires lors du vote en commission qui aura lieu le 14 novembre prochain. L’AFTM a formulé quatre propositions visant à intégrer dans les nouvelles normes le voyageur d’affaires et l’entreprise : – Des indemnisations mieux calibrées : l’AFTM souhaite que le nouveau règlement instaure un plancher d’indemnisation plus équitable et qui aille au-delà des 20 % du prix effectivement payé pour un vol annulé ou subissant un retard important. – Des indemnisations versées directement à la personne physique ou morale qui a effectivement payé le billet. – En cas d’impossibilité d’effectuer un vol de préacheminement réservé dans le cadre d’un pack, l’AFTM souhaite que le voyageur d’affaires puisse bénéficier d’un droit d’embarquement étendu aux vols en correspondance. – En cas de retard important ou d’annulation d’un vol, l’AFTM admet la limitation de la prise en charge à trois nuitées, mais demande la suppression du plafond à 100 € par nuitée qui n’est absolument plus conforme à la réalité du marché hôtelier dans les grandes métropoles européennes. Afin de renforcer cette démarche et de s’assurer de son succès, l’Association française des Travel Managers a d’ores et déjà pris contact avec ses homologues belge, allemande, espagnole et néerlandaise, dans le but d’établir un front européen en faveur du voyageur d’affaires. L’AFTM proposera alors à ces associations de co-signer un manifeste de propositions qui sera adressé à l’ensemble des parlementaires européens membres de la commission transports et tourisme du Parlement européen ainsi qu’au rapporteur Georges Bach, député luxembourgeois. Le dépôt des amendements est fixé au 3 octobre 2013. L’Association française des Travel Managers est la première association en France à représenter les responsables des déplacements professionnels (travel managers, acheteurs de voyages d’affaires…). Elle est présidée par Michel Dieleman (travel manager et directeur de l’activité déplacements professionnels du groupe Orange Monde). Le Conseil d’État a décidé de ne pas renvoyer au Conseil Constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) mettant en cause la priorité accordée aux communes et à leurs groupements pour se voir accorder une concession de plage, en vertu de l’article L. 321-9 du code de l’environnement et l’article L. 2124-4 du code général de la propriété des personnes publiques. Le Conseil d’État a rappelé que « le législateur n’a pas prescrit que les communes et leurs groupements seraient, dans tous les cas, concessionnaires de plage, mais a subordonné ce choix à une décision de la commune ou du groupement de communes concerné ». Il a fait valoir que l’octroi en priorité d’une concession de plage à la commune ou au groupement de communes ne fait pas obstacle, par lui-même, à ce que des exploitants privés puissent se porter candidats à la gestion concédée d’une plage, dans le cadre d’un sous-traité de concession. Les dispositions contestées ne méconnaissent donc ni le principe constitutionnel de la liberté d’entreprendre, ni celui de la liberté du commerce et de l’industrie qui en découle. Le Conseil d’État a, par conséquent, conclu que la question soulevée n’était pas nouvelle et ne présentait pas un caractère sérieux. CE, 22 mai 2013, req. n° 366750 La Gazette Officielle du Tourisme Hébergement/Restauration APPELLATION « RESTAURANT » Le Synhorcat propose de réserver le nom de « restaurant » aux établissements qui cuisinent sur place. Le Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs souhaiterait limiter l’appellation « restaurant » aux seuls lieux où le repas est cuisiné sur place à partir majoritairement de produits bruts, ces derniers pouvant être congelés ou sous vide. Ce qui permettrait au consommateur de choisir son restaurant en connaissance de cause, et de faire la différence entre ceux qui font le choix de la qualité et ceux qui font du simple réchauffage ou assaisonnement de produits industriels. Seraient prévues des exceptions pour que les restaurateurs puissent continuer à utiliser, par exemple, de la charcuterie ou des glaces qui n’auraient pas été préparées sur place. « Seulement 31 % de nos restaurateurs utilisent des produits industriels dans leurs établissements et cela pour 25 % de leurs plats, estime le Synhorcat. Et quand on interroge ces professionnels qui utilisent des produits industriels, ils répondent à 67 % qu’ils sont prêts à abandonner de tels produits en cas de protection de l’appellation restaurant ! » 9 ▲ N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ hébergement/restauration Cette initiative est soutenue par une proposition de loi déposée par le député UMP Daniel Fasquelle et une trentaine de députés visant à déterminer les conditions d’utilisation des appellations « restaurateur » et « restaurant ». Cette réglementation de l’appellation de « restaurateur » s’inspire directement de celle adoptée par l’Assemblée nationale pour les boulangers, rappellent les auteurs du texte dans l’exposé des motifs. À l’instar des boulangers dont la qualité du pain s’est développée avec la protection de l’appellation « boulangerie », la protection de l’appellation « restaurant » tirerait la profession vers le haut, estime le Synhorcat. L’appellation constituerait en outre, une première marche vers le titre de « maître restaurateur », un label créé en 2007 qui récompense les plats préparés à 80 % sur place, avec des produits frais. La proposition de loi devrait être examinée en juin comme amendement au projet de loi sur la consommation. L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), principale organisation du secteur, ainsi que les syndicats GNC, Snarr, SNRPO, SNRTC et CPIH, qui représentent également les fast-food, les chaînes d’hôtels, les cafétérias et les chaînes de restaurants, sont opposés à cette appellation, faisant valoir que « la vraie richesse de la restauration française » est sa « diversité ». L’UMIH préférerait la création d’un statut d’artisan restaurateur moins restrictif. N° 2205 – 12 juin 2013 Dans une réponse formulée le 21 février 2013, le ministère des Affaires sociales et de la Santé précise qu’un refuge est un établissement recevant du public (ERP) en site isolé de montagne, gardé ou non gardé, et qui assure à l’égard de ce public une mission d’intérêt général d’abri et d’information et une mission commerciale d’hébergement, voire de restauration. Si, historiquement, la mission d’intérêt général a prévalu, notamment en haute montagne, aujourd’hui les services apportés par les refuges recouvrent une palette plus large permettant également l’entretien voire le développement des installations en fonction de la demande des usagers de la montagne. Comme tout ERP, les refuges de montagne offrent des prestations commerciales et sont soumis aux règles sanitaires du code de la santé publique, notamment pour la qualité des eaux. L’approvisionnement en eau par branchement sur le réseau public pouvant ne pas être possible, il peut être fait par conteneurs ou par tout autre dispositif adapté. Par ailleurs, l’article R. 111-10 du code de l’urbanisme ne s’oppose pas, si les conditions d’hygiène générale sont assurées, à ce que la production des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) soit réalisée à partir d’eau d’une autre origine. Social DROIT DU TRAVAIL REFUGES DE MONTAGNE En tant qu’établissements recevant du public, les refuges et auberges de montagne sont soumis aux règles sanitaires du code de la santé publique ; ils peuvent toutefois bénéficier de dispositions dérogatoires pour leur alimentation en eau. Le député Michel Savin s’inquiétait de la situation de certains refuges de montagne qui, soumis aux mêmes contrôles que les établissements de restauration traditionnels en ce qui concerne la qualité des eaux potables et les règles de fonctionnement des cuisines, ne peuvent techniquement envisager le raccordement en eau potable. Infractions commises par un salarié avec un véhicule d’entreprise Un employeur ne peut obliger son salarié à lui rembourser le montant des amendes qu’il a dû régler pour des infractions commises par ce salarié avec un véhicule de l’entreprise. C’est ce que rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 17 avril 2013. Une société demandait à l’un de ses salariés de lui rembourser le montant des amendes pour stationnement irrégulier et excès de vitesse commis avec le véhicule professionnel mis à sa disposition. Il s’agit d’infractions pour lesquelles, selon les articles Colloque national « Tourisme et sports de nature » (Montpellier, 14 juin 2013) Cette journée technique nationale prévue le 14 juin est organisée par le conseil général de l’Hérault et le Pôle ressources national des sports de nature (PRNSN), en partenariat avec Hérault Sport et Hérault Tourisme, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle Maison départementale des sports à Pierresvives (Montpellier). Cette journée a pour objectif de débattre avec les acteurs concernés par la mise en tourisme des politiques territoriales touristiques des sports de nature (les conseils généraux et régionaux et leurs agences de tourisme, les professionnels des sports de nature, les fédérations sportives et leurs comités, les services de l’État et les parcs naturels). Les discussions porteront sur les axes suivants : accompagnement à la mise en tourisme d’un prestataire de sports de nature ; aide à la création d’entreprise dans le secteur des loisirs sportifs ; regroupement des professionnels des sports de nature ; démarche qualité tourisme – volet loisirs sportifs de nature ; politiques territoriales de tourisme de loisirs sportifs de nature (CDESI/PDESI, schéma touristique des collectivités…). 10 La Gazette Officielle du Tourisme social L. 121-2 et L. 121-3 du code de la route, la responsabilité pécuniaire (et non pas pénale) incombe a priori au titulaire de la carte grise. Pour la Cour de cassation, ces amendes ne peuvent pas être mises à la charge d’un salarié, même si son contrat de travail le prévoit. Elles restent à la charge de l’entreprise sauf faute lourde. En effet, la responsabilité pécuniaire d’un salarié à l’égard de son employeur ne peut résulter que d’une faute lourde, c’est-à-dire impliquant la volonté de lui nuire. Le salarié peut, en revanche, s’exposer à des sanctions disciplinaires (avertissement ou, en cas d’agissements répétés, licenciement). L’employeur n’est évidemment pas tenu de régler les amendes qui seraient à la charge du conducteur (par exemple pour non-respect d’un feu rouge au volant du véhicule professionnel). Cour de cassation, Chambre sociale du 17 avril 2013. Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) Consultations publiques : – Un projet d’arrêté visant à restreindre l’exploitation de l’hélistation de Grimaud en interdisant, pendant la période comprise entre le 1er juillet et le 15 septembre 2013, les atterrissages et les décollages entre 13 h 15 et 15 h 45 et de limiter à 60 le nombre de mouvements journaliers sur l’hélistation, est soumis à consultation. La période de consultation court jusqu’au12 juin 2013. Notion de travail effectif Le travail effectif, conformément à l’article L. 3121-1, est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives, sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles, rappelle la cour d’appel d’Angers dans un arrêt récent. « Ce n’est pas parce qu’un camping ne connaît pas un fort taux de remplissage que les horaires de l’accueil, tout comme du bar-snack fréquenté aussi par des personnes extérieures au camping, varient, le salarié devant de toute façon rester à la disposition de son employeur et ne pouvant vaquer à ses occupations personnelles. Les remarques du gérant de l’établissement faisant valoir que le camping n’était rempli qu’à 50 % en moyenne au cours de la période considérée, d’où de moindres tâches, et que le contrat de travail de départ de Mlle X…, conclu pour 2 heures 30 par jour, n’entraîne pas, mécaniquement, l’accomplissement d’heures supplémentaires après la signature de l’avenant, au regard justement de cette occupation modérée du camping, sont parfaitement indifférentes. » Cour d’appel d’Angers, Chambre sociale du 7 mai 2013. Paru au Journal Officiel Bon à savoir – La direction de la Sécurité Sociale rappelle les règles applicables aux personnes exerçant une profession à caractère saisonnier ou discontinu pour l’accès aux prestations en espèces servies au titre de la maladie et de la maternité. Source : Circ. n° DSS/2A/2013/163, 16 avril http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2013/04/ cir_36822.pdf La Gazette Officielle du Tourisme – Un projet de décret a pour objet la modification du décret n° 2012-507 du 18 avril 2012 créant le Parc national des Calanques. Il ajoute notamment une dérogation à l’interdiction de débarquement dans le cœur du parc pour l’île et le château d’If et à l’accès aux embarcations à moteur pour les services de secours. Une consultation est restée ouverte jusqu’au 27 mai 2013. http://www.consultations-publiques. developpement-durable.gouv.fr – Décrets du 31 mai 2013 portant classement des communes de Dinan (Côtes-d’Armor), Le TouquetParis-Plage (Pas-de-Calais), Mimizan (Landes), Arzon (Morbihan), Bormes-les-Mimosas (Var), Avignon (Vaucluse) comme stations de tourisme. Journal Officiel du 2 juin 2013 – Arrêté du 17 mai 2013 portant extension d’un avenant (salaires) à la convention collective nationale de l’immobilier (secteur des résidences de tourisme). Journal Officiel du 31 mai 2013 – Arrêté du 26 avril 2013 relatif à la formation spécifique du diplôme d’Etat de ski - moniteur national de ski nordique de fond. Journal Officiel du 17 mai 2013 Les dispositions des articles D. 212-67 à D. 21269-2 du code du sport créent une filière de diplômes d’État spécifiques aux métiers d’enseignement, d’encadrement et d’entraînement des sports de montagne. L’arrêté du 26 avril 2013 crée dans cette filière le diplôme d’État de ski - moniteur national de ski nordique de fond. – Décret n° 2013-386 du 6 mai 2013 modifiant le décret n° 2007-1340 du 11 septembre 2007 relatif à la qualification initiale et à la formation continue des conducteurs de certains véhicules affectés aux transports routiers de marchandises ou de voyageurs. Journal Officiel du 8 mai 2013 Le texte introduit de nouvelles catégories de permis de conduire dans le dispositif de formation professionnelle des conducteurs routiers de transports de marchandises ou de voyageurs 11 ▲ N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ bourse N° 2205 – 12 juin 2013 Le tourisme en questions SENTIER DES DOUANIERS Le sénateur Jean-Louis Masson (Moselle, NI) expose à la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement que très souvent les communes littorales utilisent dans leurs documents officiels, notamment relatifs à l’urbanisme (plan d’occupation des sols, POS, plan local d’urbanisme, PLU par exemple), les termes de « sentier littoral », « servitude de passage des piétons sur le littoral », « sentier des douaniers ». Il lui demande si ces termes sont synonymes du point de vue juridique (Question écrite n° 04279). Réponse : Les termes de « sentier des douaniers », « servitude de passage des piétons le long du littoral », « sentier du littoral » sont souvent indifféremment utilisés. Ils ne sont pourtant pas synonymes du point de vue juridique, pas plus qu’ils ne se réfèrent strictement au même cheminement. En effet, le terme « sentier des douaniers » se rapporte à la désignation d’un ancien droit de passage des agents des douanes sur les propriétés riveraines pour la surveillance de la frontière douanière. Ce droit de passage ne donnait toutefois pas d’existence juridique au « sentier des douaniers » en tant que tel. Dans les faits, les douaniers ont cessé d’utiliser ce sentier qui a été ouvert au public, compte tenu de l’évolution des mentalités et du développement du tourisme de bord de mer. Mais aucune réglementation n’a avalisé cette nouvelle vocation du « sentier des douaniers ». La loi du 31 décembre 1976 a institué une servitude de passage des piétons le long du littoral, d’une largeur de trois mètres sur les propriétés privées riveraines du domaine public maritime. La loi Littoral du 3 janvier 1986 a créé une servitude transversale pour atteindre le rivage. Ces deux servitudes, avec certaines adaptations, sont applicables, depuis 2010, dans les départements d’outre-mer. Les dispositions relatives à ces deux servitudes sont codifiées dans les articles L. 160-6 à L. 160-8 ainsi que R. 160-8 à R. 160-33 du code de l’urbanisme. Le tracé de la servitude de passage des piétons le long du littoral peut être modifié pour tenir compte des chemins ou règles locales préexistants (article L. 160-6 du code de l’urbanisme). En outre, exceptionnellement, la servitude peut être suspendue, notamment lorsque les piétons peuvent circuler le long du rivage de la mer grâce à des voies ou passages ouverts au public (article R. 160-12 du même code). Ces dispositions permettent de tenir compte de l’ancien « sentier des douaniers ». Enfin, le sentier du littoral désigne la totalité du tracé ouvert au public le long de la mer. Il inclut : le droit de passage, ouvert aux seuls piétons, sur les propriétés privées grâce à la servitude de passage des piétons le long du littoral ; le passage sur des domaines publics appartenant à l’État, aux collectivités territoriales ou encore au Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres. Aucune disposition particulière du code de l’urbanisme ne consacre le sentier du littoral en tant que tel. Néanmoins, il peut figurer dans le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). ■ Journal Officiel, Sénat, 25 avril 2013 Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 6 juin 2013 (valeurs exprimées en €) : Maxi* Mini + 2,87 % 29,30 23,84 Bernard Loiseau : 4,15 + 3,23 % 4,20 3,65 + 108,40 % 8,36 3,69 Euro Disney : 5,01 + 32,89 % 6,96 3,77 17,65 11,85 Groupe Flo : 2,80 -24,53 % 3,71 2,76 17,00 12,50 Musée Grévin : 92,50 + 0,13 % 97,00 84,00 Titre Cours % var. 11/05/2012 Accor : 26,53 7,69 Club Méditerranée : 17,65 + 20,23 % Cie des Alpes : 15,49 + 2,58 % Edenred : Air France : Titre Cours % var. 11/05/2012 Maxi* Mini 24,68 + 5,25 % 26,60 21,41 Pierre & Vacances : 16,50 -16,88 % 19,85 11,89 Groupe Eurotunnel : 6,10 + 0,00 % 6,78 5,32 Sodexo : 64,00 + 6,99 % 73,74 59,82 Groupe Partouche : 0,88 -30,16 % 1,26 0,84 Trigano : 9,56 -13,17 % 12,02 8,35 96,42 + 4,95 % 102,54 84,62 Mac Donald’s : * Depuis le 11 mai 2012 Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com Indicateur : – La Compagnie des Alpes (CDA), spécialisée dans l’exploitation de remontées mécaniques et de parcs de loisirs, a dégagé au premier semestre de son exercice décalé des résultats en hausse de 0,8 % grâce à une bonne saison d’hiver dans ses domaines skiables. 12 La Gazette Officielle du Tourisme Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités 2013 Offre d’emploi 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) 700 € HT 420 € HT 260 € HT 160 € HT AVIS DE MARCHÉ Communauté de Communes du Doullennais (80) Suite à l’étude stratégique réalisée en 2011-2012, la Communauté de Communes du Doullennais (Picardie/Somme) souhaite mener : t6OF ÏUVEF EF QSPHSBNNBUJPO QPVS MB WBMPSJTBUJPO DVMUVSFMMF FU UPVSJTUJRVF EFT EFVY TJUFT QSJPSJUBJSFT EF MB $JUBEFMMF FU EF MB 4BMMF EV $PNNBOEFNFOU 6OJRVF à Doullens. > Élaboration des scénarios d’aménagement et de valorisation pour la Citadelle et la Salle du Commandement Unique. > Élaboration des programmes d’aménagement de chacun des sites et des montages opérationnels. t-BNJTFFOQMBDFEFDJSDVJUTEFEÏDPVWFSUFEPOUVOQSFNJFSTVSMBDPNNVOFEF -VDIFVYDPODFQUJPOTJHOBMÏUJRVFBVEJPHVJEF 3FOTFJHOFNFOUTBENJOJTUSBUJGTFUUFDIOJRVFT Communauté de Communes du Doullennais "HPSBtSVFEFT4VSTHSJTFTt#1t%PVMMFOT$FEFY ."SOBVE.JOF[%JSFDUFVS(ÏOÏ[email protected] %BUFFUIFVSFMJNJUFTEFSÏDFQUJPOEFTPGGSFT "WBOUMFWFOESFEJKVJOËI Publicité, annonce de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : : 230 mm) 1 400 € HT : 125 mm) 840 € HT 125 mm) 510 € HT 60 mm) 320 € HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire : Société Nouvelle SAI, Biarritz Tél. : 05 59 43 80 42 – Fax : 05 59 43 80 31 annonces‐gazette@edi‐pole.com ou sur notre site : http ://www.gazette‐tourisme.com/publicite.php NOUVEAU ! Le site Internet de La Gazette Officielle du Tourisme se dote d’un flux RSS pour vous permettre l’accès gratuit et immédiat aux Flash Infos. BULLETIN D’ABONNEMENT LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME La Gazette Officielle du Tourisme Publication hebdomadaire éditée par Société Nouvelle API 18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex Prix : 260 € pour un an N° 2205 du 12 juin 2013 Siège social : 18, allée Marie-Politzer – BP 30229 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 – Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 30229 – 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41 Commission paritaire : N° 0515 T 83956 ISSN : 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Directeur Publication : Jean-Marc Galabert Rédaction : Société Nouvelle API, Biarritz Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Tél. : 05 59 43 80 43 Françoise Kergreis Secrétariat de rédaction : Société Nouvelle API, Biarritz Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 43 80 40 [email protected] Mise en page : Société Nouvelle SAI, Biarritz Élodie Boisse – [email protected] Abonnements : Société Nouvelle SAI, Biarritz Nathalie Thévenieau – Tél. : 05 59 52 84 09 [email protected] Publicités : Société Nouvelle SAI, Biarritz Tél. : 05 59 43 80 42 – Fax : 05 59 43 80 31 [email protected] Impression : Société Nouvelle SAI, Biarritz Tél. : 05 59 43 80 30 – Fax : 05 59 43 80 31 Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail rédaction : [email protected] La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. 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Les critiques se concentrent autour de la signalétique, des difficultés à se déplacer avec les bagages encombrants, de l’absence d’informations en langues étrangères, de l’identification du titre de transport à acheter et du manque de disponibilité du personnel. Autre enseignement : à la différence des Italiens, des Allemands et des Espagnols, les Britanniques sont ceux qui ont le moins recours aux transports en commun lors d’un séjour de loisirs, au profit de leur véhicule personnel ou de la marche à pied. Quatrevingt-quinze pour cent des visiteurs loisirs et 90 % des visiteurs professionnels ont voyagé dans Paris intramuros ; la moitié est restée exclusivement dans Paris. Le métro est de loin le mode de transport le plus utilisé (par plus de 9 visiteurs sur 10) et le plus fréquemment employé. Près de 6 usagers des transports en commun sur 10 ont également recours au RER. Le bus est quant à lui délaissé par les touristes : moins de 4 visiteurs loisirs sur 10 le choisissent. Les attentes prioritaires des voyageurs se concentrent sur trois points : disposer de forfaits réservés aux touristes, pouvoir prendre les transports en commun la nuit et bénéficier de plans interactifs indiquant les itinéraires. ▲ Trente pour cent des Français ont séjourné en camping au cours des cinq dernières années, révèle une enquête menée en avril dernier par la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) (avec Opinionway). Les 59 % « d’inconditionnels » sont des sédentaires qui utilisent leur propre équipement et qui, tout en variant les destinations et les saisons, privilégient toujours la mer et l’été. Ils choisissent le camping pour son rapport qualité/prix et son caractère convivial. Les familles représentent 30 % de la population des campeurs (15 % pour les seniors et 28 % pour les jeunes campeurs sans enfants). N° 2205 – 12 juin 2013 À L’HONNEUR NOUVEAUTÉS Paris, capitale de l’accueil La ville de Paris a été élue « ville étrangère qui accueille le mieux les touristes » lors de la remise des XIXe Prix Travelranking organisée par Agentravel le 23 mai dernier à Madrid. Les prix comprenant 29 catégories différentes sont accordés selon l’opinion de 1 600 agents de voyages. Dans cette catégorie, la capitale française devance New York et Londres. Paris reçoit près d’un million de touristes espagnols. Ils occupent la quatrième place au niveau européen derrière les Anglais, les Allemands et les Italiens. Visites Passion Depuis mai 2013, une nouvelle appli est disponible gratuitement sur Apple Store : « Visites Passion » (http://www.visitespassion.pro/appli). Elle met à disposition du visiteur toute l’offre touristique et culturelle locale. Outre les fonctionnalités de base, le touriste peut bénéficier des services de la géolocalisation, lui permettant de calculer le meilleur itinéraire depuis sa position. À ce jour, plus de 220 sites sont déjà répertoriés en Belgique, en France et au GrandDuché de Luxembourg. Vu du Pont Sur les pas de Wilfred Owen Nouvelle attraction touristique à Bordeaux (Gironde), le pont Jacques-Chaban-Delmas inauguré en mars dernier est le cinquième à unir les deux rives du fleuve depuis la construction du Pont de Pierre. Imaginé par Michel Virlogeux, concepteur du Pont de Normandie ou du viaduc de Millau, le plus grand pont levant d’Europe culmine à 77 mètres offrant ainsi une vue spectaculaire sur la ville. Quarante-trois navires (dont 26 paquebots) le franchiront en 2013. Le comité régional du tourisme (CRT) Nord Pas-de-Calais et Nord Tourisme ont développé un itinéraire de randonnée pédestre qui s’intègre aux parcours locaux des Chemins de mémoire de la Grande Guerre en Nord Pas-de-Calais. Ce parcours balisé, inauguré le 2 juin, emmène les visiteurs sur les traces du sous-lieutenant Wilfred Owen, un poète soldat britannique mort au combat avec 104 hommes, une semaine avant l’Armistice. À la date du 27 mai 2013, 12 332 hôtels ont adopté le nouveau classement hôtelier sur les 17 000 établissements recensés par l’Insee. Ce qui représente 72 % des hôtels, mais 83 % de la capacité hôtelière en nombre de chambres, selon Atout France. Du 3 au 16 juin, Luxeuil-les-Bains en Franche-Comté s’ouvre à la Zen’attitude et programme sa deuxième édition de la Quin’Zen avec des conférences, coaching, accès privilégié aux thermes, ateliers découvertes, activités de remise en forme, etc. 14 La Gazette Officielle du Tourisme INITIATIVES Itinéraires bis Partenariat Afin de renforcer l’image culturelle de l’Italie, l’ENIT-Agenzia, office national italien de tourisme, a noué un partenariat avec le musée de l’Orangerie à l’occasion de l’exposition « Les Mac- ANT au Grand-Bornand Encouragé par un Trophée du e-tourisme décroché aux VIIes Rencontres du e-tourisme institutionnel à Pau, l’office de tourisme du Grand-Bornand (Haute-Savoie) poursuit dans la voie de l’innovation e-touristique et se dote d’un ANT (animateur numérique de territoire). La mission confiée à l’actuelle chargée des technologies numériques, Clotilde Sardin, consiste notamment à sensibiliser les acteurs touristiques de la station et à les accompagner dans l’amélioration de leur visibilité sur la toile, aujourd’hui pourvoyeuse de plus de 60 % du chiffre d’affaires réalisé dans le secteur. Source : Cabinet Raffour Interactif LE TOURISME EN MARCHE La première édition de la Fête de la montagne aura lieu du 24 au 30 juin 2013, avec comme point d’orgue le week-end des 29 et 30 juin. Co-organisée par la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), la Ire Fête de la montagne est destinée à valoriser les activités de montagne, en particulier les activités dites de « pleine nature ». Son principe est de fédérer les démarches de développement local en créant un ensemble d’événements autour d’une même date, dopant la fréquentation par une communication sur l’ensemble du territoire. Cette Ire Fête de la montagne sera l’occasion pour le public de se rendre, y compris en ville, à des manifestations sportives et culturelles durant la journée ou en soirée. Mais ce sera avant tout une opportunité pour aller en montagne (re)découvrir et pratiquer des activités de plein air. À terme, des initiatives locales devraient fleurir dans de nombreuses villes et territoires de montagne. Les questions spécifiques liées au développement durable (mode de transports doux, accessibilité aux personnes à mobilité réduite, etc.) seront prises en compte. Tous les clubs FFCAM sont invités à participer à cette opération et à inscrire leurs actions sur le site Internet de la Fête de la montagne, afin de les rendre plus visibles : http://www.fetedelamontagne.org ▲ Le magazine Télécâble Sat Hebdo publie un nouveau hors-série en partenariat avec la chaîne Voyage : Itinéraire BIS, le guide des vacances autrement. Il est en kiosque depuis le 24 mai. Cette publication tirée à 100 000 exemplaires part à la découverte de 13 régions françaises et de leurs paysages : Colorado provençal, Corbières, marais salants de Loire-Atlantique, massif des Vosges. Ce numéro trouve son prolongement dans la série documentaire Itinéraires Bis programmée tous les lundis soir depuis le 3 juin sur Voyage. chiaioli 1850-1874. Des impressionnistes italiens ? ». Ces peintres originaires en majorité de Toscane et de Florence constituaient un groupe rebelle impliqué dans la lutte pour l’unité italienne et étaient considérés comme les initiateurs de la peinture moderne en rupture avec le néoclassicisme et le romantisme. L’exposition est présentée jusqu’au 22 juillet. Elle partira ensuite à Madrid. ▲ Ce projet s’inscrit dans le contexte des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Un guide est en téléchargement sur : www.chemins dememoire-nordpasde calais.fr Quatre musées du Limousin et du Centre ont collaboré pour une exposition unique : « La Vallée de la Creuse, une vallée-atelier de 1830 à 1930 » qui se tient jusqu’au mois de septembre. L’objectif est de rappeler aux touristes que la vallée de la Creuse a été un atelier de peinture à ciel ouvert au IXXe et au début du XXe siècle et la destination de peintres de renom : Claude Monet y conceptualisa ses séries, Guillaumin y créa l’École de Crozant, Picabia s’est laissé envoûter par les couleurs, Haviland y a mis au point sa photographie d’espaces naturels… Présentée sur quatre sites entre Berry et Limousin grâce à la collaboration exceptionnelle des quatre musées d’Eguzon, La Châtre, Châteauroux et Guéret, l’exposition « La Creuse, une vallée-atelier » offre, pour la première fois in situ, la vision globale d’un mouvement artistique majeur : le paysagisme en plein air. Toulouse et la région Midi-Pyrénées ont accueilli du 28 au 30 mai 2013 un groupe de 10 tour-opérateurs et journalistes chinois. Ces prescripteurs chinois sont venus préparer l’organisation de circuits et de reportages sur le thème du vin et du patrimoine en France. Dans le cadre de sa stratégie web-social, le comité régional du tourisme (CRT) Côte d’Azur, en partenariat avec le Palais Nikaïa, Air France et le Hi Hôtel, a organisé du 17 mai au 2 juin 2013, un jeu-concours « Muse sur la Côte d’Azur » via Facebook. À cette occasion, les fans Côte d’Azur Tourisme ont eu la possibilité de remporter un séjour exclusif pour 2 personnes à Nice et d’assister au concert exceptionnel du groupe Muse le 26 juin prochain. La Gazette Officielle du Tourisme 15 ▲ brèves N° 2205 – 12 juin 2013 ▲ perspectives L es effets de la crise se ressentent cette année encore dans les intentions de départ des Européens qui ne sont plus que 54 % à envisager de partir au moins une fois en vacances cet été (entre juin et septembre inclus), selon le traditionnel baromètre Ipsos-Europ Assistance. Réalisée pour la treizième année consécutive, l’étude porte sur un panel de 4 048 Européens de sept nationalités. Ce pourcentage accuse un repli de 4 points par rapport à l’année dernière, soit le niveau le plus bas depuis huit ans, souligne l’étude. L’ampleur de la crise, en Espagne et en Italie, est particulièrement visible dans les intentions de départ qui chutent encore fortement cette année (42 % d’intentions de départ pour les Espagnols contre 51 % en 2012 et 65 % en 2011 ; 53 % pour les Italiens contre 63 % en 2012 et 78 % en 2011). Du fait d’une situation économique et sociale moins tendue, les intentions de départ des Allemands (52 %, -3 points) et des Autrichiens (57 %, -2 points) semblent se stabiliser. Les Français sont, pour la première fois depuis le début de la crise économique, particulièrement affectés cette année. Ils sont à présent 62 % à déclarer vouloir partir en vacances cet été, soit 8 points de moins que l’an dernier (70 %), un record pour le pays depuis 2005 (63 %). Autre enseignement de cette enquête, 81 % des vacanciers européens (+ 2 points par rapport à 2012) déclarent vouloir passer leurs vacances d’été en Europe. Parmi les destinations privilégiées, la France (18 % des intentions), suivie de près par l’Italie (17 %) et l’Espagne (14 %). Logiquement, dans certains pays comme l’Italie (70 %, stable) ou l’Espagne (65 %, + 12 points), où le climat est plus clément, une majorité de citoyens séjournera dans son propre pays. Le tourisme national est également particulièrement développé – même s’il n’atteint pas tout à fait ces mêmes niveaux – en France où 60 % des Français (-7 points) resteront sur le territoire cet été. Même si leurs intentions de départ chutent, les Européens qui déclarent avoir l’intention de partir n’envisagent globalement pas de réduire leur budget vacances. Le budget consacré aux vacances d’été 2013 (cumul du transport, de l’hébergement, de la nourriture, des activités de loisirs, etc.) se maintient ainsi au même niveau que celui de l’année précédente avec un montant de 2 100 € (contre 2 104 €), avec néanmoins des disparités selon les nationalités. Selon ce même sondage, le développement du transport aérien (72 %), la possibilité d’organiser ses vacances par Internet (71 %) et le fait d’être assuré, assisté et protégé en cas de problème durant les vacances (69 %) figurent dans le trio de tête des améliorations que les Européens estiment les plus importantes dans le domaine du tourisme et des vacances au cours des cinquante dernières années. L’ensemble des résultats du baromètre est disponible sur demande et accessible sur : www.europ-assistance.com L ’application « Conseils aux voyageurs » lancée par le Quai d’Orsay pour smartphones (iPhones et smartphones sous Android) a été téléchargée plus de 100 000 fois. La version pour iPad et pour tablettes fonctionnant sous Android est aujourd’hui disponible sur iTunes et sur Google Play. La grande nouveauté réside dans un système de géolocalisation qui permet de savoir instantanément où se trouve l’ambassade ou le consulat de France le plus proche. Cette application pour tablettes renforce le service offert au public. Elle s’ajoute à la rubrique correspondante sur le site France Diplomatie à l’application pour smartphones et au compte Twitter@ConseilsVoyages, le ministère des Affaires étrangères souhaitant renforcer le service qu’il propose au grand public. 16 N° 2205 – 12 juin 2013 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – CdC de Dinan – CODI (22) Objet du marché : étude pour la création d’un guichet unique type « bureau des congrès » pour développer le tourisme d’affaires sur la destination touristique de « Dinan-Vallée de la Rance ». Date limite de réception des offres : 28 juin 2013. [email protected] – SMAD des Combrailles (63) Objet du marché : étude de faisabilité de la valorisation touristique de la ligne ferroviaire entre Volvic et Lapeyrouse. Date limite de réception des offres : 28 juin 2013. [email protected] – Département de la Corse-duSud Objet de la délégation : exploitation de thermes-centre de bien-être et résidence de tourisme. Date limite de réception des offres : 19 juillet 2013. [email protected] – Commune d’Agde (34) Objet de la délégation : gestion des arènes. Date limite de réception des offres : 22 juillet 2013. [email protected] – Conseil général des Côtes-d’Armor Objet de la délégation : exploitation administrative, commerciale, technique et financière du « Forum ». Il s’agit d’un complexe aquatique d’eau de mer (bassin 25 m), de tourisme de bien-être et de sports. Date limite de réception des offres : 2 septembre 2013. Tél. : 02 96 62 62 37 La Gazette Officielle du Tourisme